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Actions/Réservations - conseils marketing en tourisme

Comment développer sa stratégie de partenariats pour booster son activité ? #114

Comment développer sa stratégie de partenariats pour booster son activité ? #114

59min |23/10/2024
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Comment développer sa stratégie de partenariats pour booster son activité ? #114

Comment développer sa stratégie de partenariats pour booster son activité ? #114

59min |23/10/2024
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Description

Tout ce qu'elle développe semble lui réussir, ses différents comptes Instagram lui apportent de belles opportunités de partenariats et des réservations bien entendu.


Tu l'auras sans doute deviné, je veux parler de Marie du Mas des Ecoliers, de Pépiite Lodges (ex l'Atelier Tiny House) et de la conciergerie Soleù Provence.


Marie vient récemment de fêter la 4e bougie de son aventure entrepreneuriale.


Depuis, elle enchaîne les partenariats, notamment les retraites yoga, parentalité, séminaires et quelques séances de shootings, rien que cela.


💡La clé de sa réussite : être toujours à l'écoute d'opportunités et savoir réagir très rapidement.


Pourquoi écouter cet épisode ?

👉🏻 Pour découvrir toutes les étapes de construction de ses différents partenariats et les stratégies qu'elle applique.


Marie revient également sur sa stratégie presse qui ne s'est pas déroulée comme prévu. On parlera aussi du développement de son réseau local, et de la sortie de zone de confort que cela demande souvent.


Et si tu as envie de rejoindre Marie dans ses aventures, son appel à partenariats pour ouvrir de nouvelles tiny houses est toujours d'actualité. Tu peux la contacter directement sur son compte Instagram @pepiitelodges


Merci Marie de nous dévoiler tes coulisses sans filtre 🙏🏻


Je t'invite à (re)découvrir les précédents épisodes où j'ai eu le plaisir d'avoir Marie au micro du podcast :


Retrouve Marie sur Instagram avec :


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello et bienvenue sur le podcast Actions Réservations, le podcast qui vous invite à vous connecter à vos futurs voyageurs. Aujourd'hui, j'accueille une ancienne directrice marketing que vous connaissez bien parce qu'elle est déjà passée deux fois sur le podcast et aujourd'hui j'ai le plaisir de l'accueillir pour la troisième fois sur le podcast Actions Réservations. Il s'agit bien évidemment de Marie du Mas des Ecoliers qui a encore énormément de retours d'expérience à nous partager dans cet épisode. Je suis Yen Bui, formatrice en marketing pour les professionnels du tourisme. Chaque semaine, seule ou avec mes invités, je vous emmène explorer toutes les richesses et le potentiel touristique de votre territoire. Chaque épisode est une invitation à emprunter le chemin parfois tortueux du marketing émotionnel pour connecter plus pleinement à vos futurs voyageurs. Si pour vous le voyage est synonyme de rencontres et de transformations intérieures, alors vous êtes au bon endroit. Abonnez-vous au podcast pour ne manquer aucun épisode et à ma newsletter pour recevoir tous mes conseils et mes ressources gratuites. Si vous souhaitez soutenir ce podcast, Merci de lui laisser une jolie note 5 étoiles ou un commentaire sur la plateforme Apple Podcast ou Spotify. Ou tout simplement, merci de le relayer et le partager autour de vous pour m'aider à faire connaître ce podcast. Je sais que beaucoup d'entre vous la suivent et interagissent avec elle sur son compte Instagram. Marie a encore pas mal de partages à nous apporter aujourd'hui dans cet épisode. Je suis vraiment ravie de la retrouver. Et voilà, je tenais simplement à vous dire que j'ai moi-même beaucoup de plaisir à la suivre, à voir ses aventures. Elle me donne aussi pas mal de conseils sur des idées de sujets assez régulièrement, notamment suite à mes newsletters. C'est d'ailleurs elle qui m'a inspirée l'épisode avec Marie Quéru, une autre Marie, l'Arrangeuse, dont je vous remettrai le lien de l'épisode, et qui nous parle bien évidemment souvent d'influence, etc. Et je sais que parmi vous, certains se posent parfois les questions de l'envers du décor, de l'envers de ses partenariats, ses collaborations. Et c'est justement le sujet de notre échange d'aujourd'hui. Alors, je vous souhaite une très belle écoute à tous et vous retrouve à la fin de mon échange avec Marie. Salut Marie ! Je suis trop contente de te retrouver pour la troisième fois sur le podcast. Je pense que t'es vraiment devenue l'habituée, celle qui a pris ses aises sur le podcast. Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour Yen. Bah écoute, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui et de retrouver tes auditeurs. Ça va très très bien, merci.

  • Speaker #0

    On a énormément de sujets à évoquer dans cet épisode. Merci en tout cas d'avoir pris contact avec moi pour me proposer de partager quelques nouveautés. C'est vrai que je sais que les épisodes qu'on a enregistrés ensemble ont inspiré beaucoup d'hébergeurs qui nous écoutent, certains me le disent clairement. D'ailleurs, je pense par exemple à Véronique de la Maison d'Olivier qui dit clairement qu'elle te suit et que ça l'inspire parce que vous êtes toutes les deux dans une thématique famille. Et du coup, comme je te suis aussi beaucoup, je vois passer beaucoup de stratégies. En fait, je ne sais pas si les gens le savent, mais on va quand même rappeler qu'à la base, tu as quand même un parcours issu du marketing. Donc tout ce que tu fais, cette stratégie que tu mets en place, elle est clairement réfléchie, elle est posée, etc. Et donc je pense que c'est pour ça que tu as plein de retours d'expérience très positifs. Ce qui peut rassurer certains, on va en parler, et merci pour ta transparence, c'est qu'il y en a certains qui sont peut-être moins glorieux, on va dire moins réussis. Mais voilà, comme quoi, il peut y avoir des tops comme des flops. Mais par contre, ce qui vient m'intéresser dans cet épisode, c'est qu'à chaque thématique, donc le fil conducteur, on va parler de tous tes partenariats d'une manière globale. Et si à chaque fois, on peut revenir sur des étapes pas à pas, comment tu as construit ces partenariats. Donc, il y a vraiment beaucoup de sujets sur lesquels je pense que tu peux partager beaucoup de valeur. Donc voilà, si c'est OK pour toi, on va vraiment garder ce fil rouge de partenariat. Parce que je suis certaine qu'il y en a beaucoup qui se posent plein de questions sur comment tu as fait pour ça. C'est comment elle a fait pour... Et donc, en fait, on va combler leur curiosité. Et si tu veux, c'est parti pour cet épisode.

  • Speaker #1

    Ça marche avec plaisir.

  • Speaker #0

    Alors, on va commencer par l'accueil de séjours thématiques que tu fais notamment sur le Mas des Écoliers. Et je crois que ça fait bien deux, trois ans déjà que tu fais ces séjours-là. Oui, ça me semble bien. sur des thématiques variées, comme la parentalité, avec le mois d'or, le yoga. Tu fais beaucoup de retraite yoga, tu as même installé une tente. Un centre de yoga. Un centre de yoga, c'est vrai. Ça, c'est vraiment incroyable. Est-ce qu'il y a une autre thématique que j'oublie ?

  • Speaker #1

    C'est bien-être en général. C'est la parentalité, mais ça reste autour du bien-être en général. Que ce soit yoga, pilates, il y a des choses qui sont un petit peu plus spirituelles aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous expliquer la démarche ? Déjà, d'un point de vue vraiment process, démarche, comment tu t'y prends ? Est-ce que, un... Est-ce qu'aujourd'hui, on va peut-être revenir en arrière sur tes débuts, parce que j'imagine qu'aujourd'hui, tu as été plus identifiée, mais au démarrage, comment tu es allée les chercher ? Et surtout, comment tu as tourné cette proposition de partenariat ? Est-ce qu'à chaque fois, tu imagines l'intérêt pour eux ? Comment tu le vends, ce partenariat ?

  • Speaker #1

    J'ai commencé à avoir des demandes de profs de yoga de la région, beaucoup de Marseille, parce qu'on n'est pas très loin. qui cherchait juste un lieu au départ sympa, à la campagne, pas trop loin d'une grande ville. Donc ça s'est fait dans le sens, c'est-à-dire que c'est elles qui ont commencé, je dis elles parce que j'ai principalement été prof féminine, qui ont commencé à me contacter pour organiser des retraites. Et au début, ça s'est fait plutôt sur des périodes de printemps, mai-juin, où on sait qu'il fait beau. mais certains ont commencé à me demander au mois d'avril comment on fait s'il pleut et donc c'est comme ça que j'ai commencé à réfléchir il y a un besoin clairement identifié il y a une tendance bien-être qui est en train d'émerger je ne l'avais pas forcément identifié avant parce que j'ai eu ces demandes de prof de yoga, que je me suis dit, bon, ok, il y a un créneau.

  • Speaker #0

    Surtout, tu étais partie famille.

  • Speaker #1

    Exactement, il y a eu un petit virement, pas un virement, non, puisque je reste sur la thématique famille, mais je n'avais pas identifié cette tendance-là au départ. C'est parce que j'ai eu des demandes de clients. Et je me suis dit, bon, ok, il faut vraiment que j'adapte le lieu pour cette demande-là. C'est comme ça que j'ai mis en place cette tente qui sert de salle de yoga. Et naturellement, ils m'ont demandé, par rapport à mon compte, si je pouvais aussi faire un peu la promotion.

  • Speaker #0

    de leur retraite. Pas après coup, mais dans le sens, inscrivez-vous. C'est-à-dire, relayez la promotion.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je l'ai fait de façon sans retour particulier. Je me suis dit, tant qu'à faire, autant les aider à remplir leur retraite. Moi, ça permettra d'assurer que la retraite est bien élevée et qu'il n'y ait pas d'annulation. Donc, c'était plus dans le sens vraiment de partenariat.

  • Speaker #0

    Et comme tu viens de le dire, tu as Tu as fini par formaliser ces collaborations et tu parlais d'annulation parce que je pense que c'est un vrai sujet. Comment ça se passe ? Parce que, comme tu le sais, en principe, quand on fait des séjours thématiques comme ça, normalement, la commercialisation doit passer par un agent de voyage. Ce que j'ai cru comprendre, c'est que maintenant, l'organisateur de ces retraites te prend la prestation hébergement. C'est-à-dire que le participant ne paye qu'une seule personne. et pas toi en direct. Il paye l'organisateur du séminaire. Et puis voilà. Et donc, toi, tu as un deal avec tes partenaires. Est-ce que... Quelles sont les conditions d'annulation ? Qu'est-ce que vous faites pour que tu ne te mettes pas, entre guillemets, en péril si, effectivement, il peut y avoir des annulations ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Alors, la plupart du temps, finalement, j'applique les mêmes conditions. d'annulation que des voyageurs classiques, c'est-à-dire annulation possible avec remboursement complet jusqu'à un mois avant l'événement. En général, les profs de yoga savent si ils auront rempli leur retraite un mois avant. Il y a toujours des ajouts de dernière minute, mais ils connaissent la tendance et ils connaissent leurs élèves aussi. Après, il peut y avoir des personnes qui se rajoutent en plus, qui ne sont pas forcément les élèves de la prof. En fait,... C'est presque une réservation normale pour moi. Je traite yoga, donc c'est la personne qui organise, qui réserve et qui a les mêmes conditions d'annulation qu'un voyageur standard. J'ai juste un des organismes avec lesquels je travaille où ça ne se fait pas tout à fait comme ça. Je n'ai pas d'accompte, mais ça fait longtemps qu'on travaille ensemble.

  • Speaker #0

    Il y a la confiance.

  • Speaker #1

    Il y a la confiance, exactement. Il n'y a zéro accompte. et c'est les participants qui me payent l'hébergement en direct et qui payent les autres prestations séparément à l'organisateur d'accord ok c'est les seuls et d'un point de vue adaptation du masque parce que ça veut dire que ces personnes là,

  • Speaker #0

    enfin les participants acceptent d'être logés dans la même chambre certains, et donc ça veut dire que tu avais déjà des lits individuels, c'est vrai comme tes familles et bien non c'est ça c'est ça parce que je me souviens des premières fois, du coup, tu as changé les literies, tu as changé tout.

  • Speaker #1

    J'ai changé toute la literie. Heureusement, c'est les erreurs du débutant puisque quand j'ai conçu le masque, c'était vraiment pour les familles, donc je n'ai pas pensé à cette demande-là. J'en avais une chambre où les lits étaient séparables, donc je me suis dit qu'au moins, il y a une chambre qui pourrait être adaptée à des enfants. C'est nécessaire. J'ai une chambre typique enfant, puis il y en a une autre qui était adaptable si besoin. Et donc, heureusement, j'avais les sommiers qui étaient séparables.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    J'ai rechangé tous les macs.

  • Speaker #0

    Ah, tu avais quand même déjà les sommiers séparables. Ça, c'est déjà pas mal.

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est parce que ça ne passait pas dans l'escalier, sinon.

  • Speaker #0

    Finalement, c'est une société technique.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais les matelas n'étaient pas séparables, donc j'ai tout racheté parce que clairement, c'était une demande. Ouais.

  • Speaker #0

    Et au bout de combien de fois tu t'es décidée ? Au bout de combien d'événements ? Dès le premier, dès le deuxième, au bout du troisième ?

  • Speaker #1

    Non, au bout d'un an. Au bout d'un an.

  • Speaker #0

    Ouais. Donc, tu as attendu de mesurer autour de ces investissements. Est-ce que vraiment, ça allait valoir le coup de te prendre la tête à tout changer ? Donc, tu as quand même fait un effort. Et puis, à tel point que tu as même acheté cette tente yoga. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Mais maintenant que je l'ai achetée, maintenant que j'ai séparé les matelas, ça a engendré encore plus de demandes.

  • Speaker #0

    Et oui, parce que tu es clairement le lieu fléché pour ça.

  • Speaker #1

    Et là, l'automne est rempli à 90% de retraite yoga.

  • Speaker #0

    Ah oui, à ce point-là ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc en fait, toi, tu as vraiment trouvé ta différenciation pour la basse saison, en fait. C'est ça.

  • Speaker #1

    Ok. Mais presque par hasard, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, oui, non, mais c'est une question d'opportunité, c'est que tu as saisi des opportunités au vol. Et est-ce que tu sais dire si, quand tu partages tes… Justement, quand tu aides à la promotion, si ça aide clairement l'organisateur ? Tu as ce retour-là ?

  • Speaker #1

    Oui, en moindre mesure par rapport à leur propre contact.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que j'ai beaucoup de profs de yoga qui me suivent, pas forcément de pratiquants de yoga qui me suivent. Mais on va dire qu'environ 15% des participants, a priori, viennent de mon compte à peu près.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, ce qui est intéressant dans ce que tu dis, c'est que les autres profs de yoga voient ce que d'autres font et du coup, ça les inspire. Et ils se disent, tiens, ça a l'air trop bien. Ils voient les résultats, ils voient les photos. Ils se disent, ah ouais, mais en fait, ça y est, j'ai trouvé mon endroit moi aussi, etc.

  • Speaker #1

    Il y en a qui me l'ont déjà dit, oui.

  • Speaker #0

    Ok, on vous a trouvé parce que j'ai dit...

  • Speaker #1

    Je vous ai trouvé pour tel prof de yoga qui est venu chez vous. Génial.

  • Speaker #0

    Ok, génial. Je pense que tu as trouvé ton petit filon qui marche bien. Est-ce que cette tente, tu t'en sers aussi pour la parentalité ? Oui, ça s'y prête.

  • Speaker #1

    C'est pareil, par hasard... Ce n'est pas complètement par hasard. Quand on a posé la tente, je me suis aperçue que sur le fond du sol, on sentait les mottes d'herbe dans le dos. Et moi qui fais du yoga, j'ai dit que ce n'était pas possible de sentir les mottes d'herbe dans le dos. Donc on a... tout démonté. On a remonté une terrasse de 100 mètres carrés en bois. On a monté six jours à deux, ça a pris une éternité. Et en fait, j'ai une personne qui est spécialiste en sonothérapie, qui est venue faire des tests avec des bols tibétains, qui m'a dit la sonorité, elle est juste incroyable, parce qu'il y a une résonance qui se fait avec la terrasse en bois. Et donc, pour tout ce qui est bain sonore, etc., y compris dans la parentalité, c'est hyper adapté.

  • Speaker #0

    Ah, génial ! Donc en fait... Ça, c'est vraiment chouette. Ok. Oui, mais donc, voilà, tu t'es lancée, tu t'es dit, oh punaise, allez, hop, je fais une terrasse en bois, quoi. Ça, c'est... Tu n'as pas hésité.

  • Speaker #1

    Parce que je me suis dit, en fait, l'expérience, ça va être à moitié réussie si je fais une tente pour la salle de yoga et qu'au bout de deux cours, on me dit, maintenant, ce n'est pas adapté parce qu'on sent les modes de derbe dans le dos, quoi. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Ok. Tu allais clairement perdre aussi en retour d'expérience. Oui. Ok. Super. Je voudrais aussi aborder un autre sujet parce que je le vois particulièrement sur ton compte. C'est l'accueil pour des shootings professionnels, pour des marques de produits. On fait peut-être un peu moins maintenant, mais il y a une période où on faisait beaucoup. Alors, je sais que certains t'ont contacté déjà directement sur Instagram. D'ailleurs, on ne l'a pas dit, mais toi, toutes tes demandes passent principalement que par Instagram. Instagram, c'est vraiment ton canal. Est-ce que tu as aussi des partenariats ? Est-ce que c'est les photographes de la région, les photographes professionnels qui sont mandatés, sélectionnés par les marques, qui aussi viennent faire du repérage ? Est-ce que tu fais des partenariats avec les photographes ou plutôt directement avec les marques ?

  • Speaker #1

    Ça s'est fait. Mais après, quand il y a eu un bon feeling avec le photographe, j'ai gardé contact avec le photographe justement pour continuer le partenariat, ce qui était le cas d'Elsa, qui est ma photographe. Ah,

  • Speaker #0

    à l'origine, Elsa, tu l'as rencontrée sur un...

  • Speaker #1

    Exactement, oui. Elsa était venue faire le shooting pour la Maison des Hommes de Marseille.

  • Speaker #0

    Oui, d'accord, ok, je ne savais pas. Ok,

  • Speaker #1

    super.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu saurais dire... pour les marques, quel profil te contacte ? Est-ce que c'est les dirigeants ? Est-ce que c'est les chargés de com ? C'est quel type de poste, de fonction qui te contacte pour le côté marque ?

  • Speaker #1

    C'est très important pour la taille de l'entreprise. Ça a été des chargés de com, ça a été beaucoup de gens autour de la communication marketing, principalement.

  • Speaker #0

    carrément dirigeant j'ai eu une marque de vêtements à Avignon c'est la fondatrice de la marque parce que ça c'est peut-être une plus petite structure une plus petite structure exactement ok alors justement pour rester dans l'univers de la photographie on vient de parler d'Elsa quand je regarde tes comptes je vois que tu la crédites à chaque fois tes postes pardon quels que soient les comptes d'ailleurs parce que je rappelle que tu as trois comptes le mas des écoliers l'atelier tiny house et la conciergerie Solé ou Provence et toutes les photos que tu partages quasiment majoritairement, de temps en temps c'est les tiennes mais majoritairement ce sont celles d'Elsa je me posais la question c'est quoi le deal entre vous si t'es ok pour en parler est-ce que c'est vraiment maintenant du copinage et en fait t'as trop de la chance ou est-ce que non c'est de la prestation rémunérée mais tu peux nous parler de ça parce que t'as une banque d'images qui est incroyable et je pense que c'est ce qui fait aussi la renommée de tes comptes c'est la qualité des photos, ça tu le sais voilà, comment tu t'y prends ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une prestation rémunérée. Je la paye à chaque fois. Mais c'est vrai que comme je fais appel à elle à chaque nouvelle maison que je rentre en conciergerie, je ne pense pas que j'ai un tarif préférentiel. Mais par contre, j'ai un nombre de photos quasi illimité avec elle.

  • Speaker #0

    Ah, c'est pareil, ça.

  • Speaker #1

    Le tarif est le même que les autres, mais je ne suis pas limitée en photos.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Alors, je suis raisonnable aussi. Je ne vais pas la faire travailler ni tes jours pour moi, parce que je n'ai pas le respect. Mais je n'ai pas de limite. en termes de nombre de photos. Ça, c'est chouette. Et ce qui est vraiment chouette aussi maintenant avec elle, c'est qu'elle sait exactement ce que je veux, qui n'est pas tout à fait exactement la même chose en fonction des comptes et de ce qu'on veut faire ressortir, notamment de la clientèle.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que tu veux créer des ambiances différentes par type de compte.

  • Speaker #1

    Exactement. Sous le masque des écoliers, on est plus quelque chose de lumineux, qui fait vraiment vacances, le sud, les cigales. la Provence. Et donc, elle fait ressortir ça dans les photos. Et sur la tiny house, on est plus sur une ambiance cocooning, couple romantique, milieu de la nature, donc des couleurs un peu plus chaudes. Et maintenant, c'est ce que je veux, donc j'ai même besoin de...

  • Speaker #0

    Génial.

  • Speaker #1

    On ne se parle plus, comme un vieux couple. On se comprend sans avoir besoin de réexpliquer tout, donc c'est hyper fluide.

  • Speaker #0

    En termes de fréquence, ça donne quoi ?

  • Speaker #1

    Sur la conciergerie, c'est forcément à chaque nouvelle maison. Donc, ça peut être 3, 4, 5 fois par an.

  • Speaker #0

    D'accord. Elle vient en quoi ? Une journée ?

  • Speaker #1

    Non, c'est tellement fluide, en fait, que moi, j'apporte de quoi faire la mise en scène. Et en deux heures, le shooting est fait.

  • Speaker #0

    Ah ouais, d'accord.

  • Speaker #1

    C'est hyper rapide. Sur le masque des écoliers ou la tiny house, on est sur un shooting au moins une fois par an, voire deux fois par an.

  • Speaker #0

    Ah oui, d'accord, je m'attendais à beaucoup plus que ça. Donc finalement, c'est hyper raisonnable. C'est que vous bombardez et tu joues pendant un an quasiment avec cette collection de photos à chaque fois. C'est ça. D'accord. Et après,

  • Speaker #1

    de façon ponctuelle, j'ai eu d'autres photographes qui m'ont demandé des partenariats. Je leur prête le lieu quand elles ont besoin de shooting, de lieu pour un shooting photo. Et après, elles me proposent des...

  • Speaker #0

    Ah oui, de les réutiliser. D'accord, ok. Ça, c'est un échange de bons procédés, du coup. Là, on est dans l'échange de services.

  • Speaker #1

    Exactement, oui. Ok,

  • Speaker #0

    et c'est intéressant pour toi ? Oui,

  • Speaker #1

    je fais un tout petit peu attention, parce que du coup, il y a quand même une grosse différence de traitement. Mais c'est intéressant quand même d'avoir des angles différents, des prises de vues différentes, une façon d'appréhender le lieu qui n'est pas forcément la même. Donc du coup, je les utilise quand même, c'est intéressant.

  • Speaker #0

    Ok, super. Super. Donc aujourd'hui ? j'entends que t'es aussi repéré par des photographes maintenant parce que Elsa je vais pas aller voir sur son compte Elsa partage ses shootings qu'elle fait chez toi oui en story surtout donc autant comme à chaque fois comme les pères se suivent entre eux ça veut dire que d'autres photographes ont aussi du dire ah ouais mais chouette cette maison je cherche un lieu donc les photographes qui sont sans arrêt aussi en train de chercher des lieux finalement Elsa est un peu ton apporteur d'affaires

  • Speaker #1

    dans l'autre sens en fait dans l'autre sens ouais exactement d'où l'idée de partenariat en fait elle vit des partenariats non mais c'est je dirais d'où l'idée de partenariat dans le sens où on se rend salue mutuellement ça c'est chouette ça c'est chouette par contre je pensais vraiment pas que c'était un ou deux shootings par an pour le mass je pensais que c'était beaucoup plus tu vois parce qu'on shoot on prend beaucoup beaucoup ok c'est un shooting complet d'une journée c'est-à-dire que je fais un planning, c'est chronométré, je fais venir des figurants, et pour ne pas les bloquer toute la journée, je fais des créneaux de figurants, avec le matériel, avec tout ce qu'on fait une journée complète dans ce cas de prise de vue.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on peut en parler de cette organisation-là, parce que c'est vrai que moi aussi, quand je faisais des shootings à l'époque où j'étais community manager, effectivement, je me faisais un document. comme toi, vraiment, des tableaux. Je me faisais des storyboards.

  • Speaker #1

    C'est super excellent.

  • Speaker #0

    Tu te fais des tableaux où tu te dis le plan. Tu fais un plan et tu te dis, moi, je veux cette angle, cette vue, cette ambiance, les accessoires qu'il faut. Je pense que c'est ça. En fait, tu fais une direction artistique. Il me faut tel accessoire, telle chose, et puis tel style. Là, c'est apéro, là, ça va être repas, là, c'est barbecue, etc. Toutes les mises en scène, tu les imagines. Et du coup, c'est-à-dire que tu peux, entre guillemets, comme on dit dans le jargon, tu peux changer de tableau très rapidement grâce à ton document. Est-ce que tu te fais aider de quelqu'un pour t'aider à changer et mettre en scène ou c'est toujours toi qui fais tout ? Non,

  • Speaker #1

    c'est moi. Alors après, ça dépend. Par exemple, sur le shooting de la tiny house, le fabricant était là. Parce qu'on a fait un partenariat aussi sur les photos. C'est-à-dire qu'on a partagé le coût des photos. Ce que l'une avait besoin aussi. Et donc, on avait fait ça à deux, en fait. C'est un... OK. installation, désinstallation, réfléchir au shooting avant.

  • Speaker #0

    Ok, super. Oui, en fait, ce que je veux dire, c'est bien que tu en parles, c'est la réflexion et la préparation du shooting. Typiquement, tu te consacres combien de temps avant ? Tu passes beaucoup de temps à faire justement sur une journée de shooting. Tu vas passer combien de temps à la préparer ?

  • Speaker #1

    Ça se fait un peu dans le temps. Je ne me mets pas une journée complète en disant que je commence à y réfléchir à ce que je veux. Je note au fur et à mesure. Et surtout, après, par contre, la partie planée est importante parce que, encore une fois, je ne veux pas bloquer mes figurants toute une journée. Ils sont très gentils et doivent accepter de le faire gratuitement pour moi, donc je ne veux pas abuser. Et donc ça, je le prévois en général au moins deux mois pour bloquer les figurants.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu leur offres quoi ? Un apéro à la fin ?

  • Speaker #1

    Oui, le dîner.

  • Speaker #0

    Le dîner, super, génial. Écoute, c'est drôle parce que tu viens de parler de Plumabita et j'allais justement te parler de ce partenariat pour le lancement de la Tiny House. Qu'est-ce que ce partenariat vous a apporté mutuellement ou toi ? Qu'est-ce que ça a pu t'apporter ? Hormis, effectivement, finalement peut-être du partage de coûts, comme tu l'as dit, et du partage d'efforts parce que lui aussi a... fait la promotion de ce lancement. Tu peux nous en parler de ce partenariat-là ?

  • Speaker #1

    Tu viens de dire, c'est-à-dire qu'on a partagé tous les coups de photos et de vidéos. On a fait aussi une vidéo. C'est un coup assez important. La première vidéo qu'on a faite est orientée sur le projet en lui-même, la naissance du projet, le partenariat et pourquoi on faisait ce projet. On en fera d'autres à l'avenir. on en reparlera plus sur les tiny house oui après on y reviendra après il y a aussi toute la partie effectivement temps c'est à dire qu'on a travaillé ensemble avec Gaëtan sur la partie justement presse on sait que ça va prendre du temps on s'est fait un fichier de contact presse qu'on s'est séparé, on se tenait au courant au fur et à mesure des relations des contacts il y a toute la partie vraiment...

  • Speaker #0

    échanges d'expériences et travailler ensemble sur la partie promotion en fait on y reviendra effectivement parce que t'as un nouveau projet parce que tu regorges d'idées je sais pas ce qu'il se passe dans ta tête nuit et jour mais ça n'arrête jamais ouais ça a l'air bien chargé en tout cas pour rappel l'épisode de la tiny house il y a un épisode dédié où tu parles justement de tout ce projet de la tiny house je remettrai évidemment le lien de l'épisode dans la description de celui-ci merci Et donc, on y reviendra après. Il y a encore un point que je voulais, même deux, que je voulais aborder avec toi. C'est que j'ai l'impression que tu développes pas mal ton réseau de manière générale. Tu as vraiment cette dimension de développer son réseau. Je voudrais qu'on en parle. C'est comment tu choisis tes réseaux ? C'est-à-dire, est-ce qu'au niveau local, tu es active dans des réseaux professionnels ? Lesquels ? C'est quoi les cibles ? Et avec quelles démarches, quels discours, quelles fréquences aussi ? J'ai l'impression que tu fais partie de quelques clubs locaux. Tu peux nous en dire un peu plus ? Parce que je pense que cette partie-là, c'est celle qu'on ne voit pas sur les réseaux. Parce qu'effectivement, ce n'est pas quelque chose que tu vas partager auprès de ta clientèle. Donc, j'en profite pour te poser la question. Comment tu fais ? Qu'est-ce que ça t'apporte ? Qu'est-ce que tu y trouves ? En tout cas, ça te fait beaucoup sortir, j'ai l'impression, de ton quotidien. Du coup, ça doit faire du bien aussi de prendre cette petite bouffée. Tu nous en dis quelques mots ?

  • Speaker #1

    Oui, alors au tout début, ça s'est fait de façon très informelle, c'est-à-dire que j'ai commencé à créer des partenariats, plus dans l'idée d'offrir un service supplémentaire à mes voyageurs.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ces dépressataires, comme le chef adhérent ?

  • Speaker #1

    Des dépressataires, exactement. C'est comme ça, en me disant, je veux offrir une expérience de qualité à mes voyageurs. J'ai commencé à rechercher des partenaires pour pouvoir offrir ces services supplémentaires aux voyageurs. Donc, il y a eu pas mal de bouches à oreille au début. La première photographe avec qui je travaillais, qui est maintenant repartie aux États-Unis, c'est une photo de mon voyageur. m'a apporté d'autres personnes qu'elle connaissait, notamment le vidéaste qui a fait la vidéo. Il y a eu pas mal de contacts comme ça. Et puis, moi, j'avais toujours entendu dire que dans ce type de relation, il fallait donner avant d'espérer recevoir. Et c'est dans cet esprit que j'ai contacté ses partenaires. C'est-à-dire qu'il y a plein de gens qui m'ont dit, tu devrais demander des commissions sur les mises en relation. J'ai dit, maintenant, parce que... pour aller gagner 5 euros par-ci, 5 euros par-là. Déjà, le temps que je vais y passer, aller faire une facture et aller vérifier que j'ai été payée de 5 euros, franchement, sans prétention,

  • Speaker #0

    ça n'a pas autre chose à faire.

  • Speaker #1

    Mon temps ne va pas être de 5 euros. Et deuxièmement, je voulais que ce soit vraiment un partenariat sur la durée et que la personne ait le plaisir à venir au masque, à partager ses compétences, son expertise auprès de mes voyageurs. Et je voyais plus vraiment comment...

  • Speaker #0

    Maintenant, c'est quoi ? Il y a quand même une remise ? Non, même pas. C'est 100% prestations normales.

  • Speaker #1

    C'est prestations normales. Après, naturellement, il y a des prestataires qui font un retour. Non, ça peut être... Oui, j'ai eu la recommandation. Clairement, le chef à domicile qui m'a recommandé à une prof de yoga, par exemple.

  • Speaker #0

    Ah, génial.

  • Speaker #1

    Elle a fait une retraite ailleurs. Ça s'est fait naturellement. Et aussi, par exemple, ça peut être... Une masseuse qui, au bout de 7 fois qu'elle vient, meurt après un massage.

  • Speaker #0

    Ça, c'est des petits avantages qui font du bien.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais je ne vais pas le demander, en fait. C'est naturellement. Et puis, si elle ne veut pas le faire, je ne l'envoie pas.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant ce que tu viens de dire, dans le sens où est-ce que tu t'es déjà posée, ou est-ce que tu comptes le faire ? Est-ce que tu t'es déjà posée en disant, mais en fait, tous ces partenaires que tu as de manière individuelle, finalement... ils forment un écosystème entre eux. Parce qu'en fait, comme tu dis, le chef à domicile, il peut intervenir dans d'autres sphères, la preuve avec les retours de yoga. Du coup, tu te dis, en fait, ils peuvent tous, eux aussi, devenir des apporteurs d'affaires, parce qu'eux aussi ont un réseau. Et tu vois, j'entends que les photographes peuvent apporter du business. Les chefs à domicile peuvent apporter, des masseuses, les profs de yoga. Tu t'es imaginé à faire ce maillage ou pas ? Ou pour l'instant, c'est encore au fil de l'eau, tu prends comme ça vient ?

  • Speaker #1

    Non, c'est comme ça vient et c'est vraiment au feeling. Je cherche plus vraiment la qualité de l'expérience qu'à essayer de tisser le film. Peut-être par erreur ou par manque de temps, je ne sais pas. Mais c'est plus façon intuitive.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas très, très l'obligé. Donc ça, ça a démarré comme ça, en fait. La partie partenariat, c'était plus pour rechercher des services pour mes vacanciers. Et puis... Après, la partie réseau, ça s'est fait presque par hasard. Tous les matins, quand je mets mes enfants à l'école, je passe devant le club des entrepreneurs de ma ville. Peut-être qu'un jour, il faudrait que je pousse la porte et que je me force à sortir un peu du chambouin. Et en fait, aujourd'hui, je vois un vrai avantage, c'est-à-dire que quand on fait ce métier, et je l'ai déjà entendu ailleurs, je n'ai pas seul à l'avoir ressenti, bien qu'on reçoive des vacanciers ou des séjours régulièrement, il y a une petite solitude quand même.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    qu'on peut parler comme la solitude de l'entrepreneur, la solitude du manager. Et ce n'est pas la même chose d'échanger. C'est aussi pour ça que j'ai cherché à faire ces partenariats, c'est que ça me permet d'avoir quelque part des collègues. Oui. J'ai des gens avec qui échanger.

  • Speaker #0

    Oui, c'est des collègues de business. Vous avez un business ensemble. Vous montrez un business ensemble.

  • Speaker #1

    Et après, pour le club des entrepreneurs, je suis dans deux clubs. Le club de la communauté de communes. Là, c'est vraiment hyper large parce qu'il y a autant des agriculteurs que des comptables. C'est vraiment très large. Ce n'est pas forcément un côté apporteur d'affaires, mais c'est plus recherche de partenaires quand c'est nécessaire. J'ai eu à changer d'assureur, par exemple. On peut, via le club, on dirait est-ce que tu as quelqu'un de conseillé ? Est-ce que tu as quelqu'un de conseillé pour la banque ?

  • Speaker #0

    Des bonnes pratiques.

  • Speaker #1

    C'est plus le côté recommandation. des prestataires dont on peut avoir besoin.

  • Speaker #0

    Oui, puis quelque part, j'ai envie de te dire, toi, tu as la capacité d'accueillir des groupes. Et ce que je veux dire, c'est que même, tu parlais des agriculteurs, mais en fait, demain, un agriculteur cherche une maison pour organiser une réunion de famille. En fait, il peut se dire, si moi, je n'ai pas la place, je peux aller chez Marie. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai eu il n'y a pas très longtemps quelqu'un qui m'a posé la question, qui venait du club des entrepreneurs, et qui m'a dit, alors c'était pour des acteurs, qui venaient pour une sécession de, je ne sais pas si c'était du tournage dans la région, mais ça s'est fait via le club des entrepreneurs,

  • Speaker #0

    ils sont venus loger ici. Donc en fait, ça développe quelque part ta clientèle locale. Oui, aussi. Une certaine clientèle locale, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et je suis sur un deuxième club, ça s'est fait par bouche à oreille, qui est plus orienté immobilier. Et ça, c'est intéressant pour la conciergerie.

  • Speaker #0

    Oui. Parce que tous les agents immobiliers, à un moment donné, vendent une résidence secondaire dans leur carrière. Et la personne peut potentiellement vouloir mettre cette résidence secondaire en location.

  • Speaker #1

    Oui, d'accord. Et là, c'est informel. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de partenariat formalisé, mais tu te fais savoir que potentiellement, tu es la bonne personne pour gérer ce type de maison.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Pour le conseil immobilier, ça peut faire un argument commercial aussi pour dire si vous venez de loin et que c'est un investissement et que vous voulez... Que la maison soit rentabilisée, finalement. Exactement.

  • Speaker #0

    J'ai souvent eu à faire des estimations.

  • Speaker #1

    Ah, d'accord.

  • Speaker #0

    Je le fais pour les agents immobiliers, gratuitement pour l'instant.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Quel est le potentiel locatif d'un bien ?

  • Speaker #1

    Ah, d'accord. OK.

  • Speaker #0

    Je le fais souvent. Typiquement, je le fais gratuitement.

  • Speaker #1

    OK. Parce que tu as un but. Voilà. OK, super. Super. Et ces clubs, les deux que tu as mentionnés, en termes de temps, ça te demande de consacrer combien de temps ?

  • Speaker #0

    Alors, suis orientée immobilier, c'est un déjeuner par mois. Et globalement, j'essaie vraiment d'y aller parce que c'est le temps du midi, je n'ai pas les enfants, donc c'est pratique.

  • Speaker #1

    Tu te rends à ta place ? Parce que j'imagine qu'il ne doit y avoir que des conseillers, enfin des agents, je veux dire.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup d'agents immobiliers, il y a des gens qui sont aussi dans la rénovation.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Il y a des plaquistes, des conducteurs de travaux.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc même du BTP carrément. Oui,

  • Speaker #0

    BTP, mais forcément, ils ont un intérêt aussi à travailler dans l'immobilier parce qu'ils peuvent se faire recommander. Bien sûr. Quelqu'un qui va faire une compétition, je vous conseille un tel qui va faire un boulot à travaux.

  • Speaker #1

    Il y a des archers ?

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'archers dans celui-là. OK. Non, étrangement, il n'y en a pas. Il y a un monsieur qui fait diagnostiqueur.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Il a aussi le poids pour les ventes. Donc, c'est ce qui tourne autour de l'immobilier. Oui. Et oui, globalement... Après, l'ambiance est sympa.

  • Speaker #1

    Donc, un déjeuner par mois, c'est chouette. Ça ne se demande pas trop.

  • Speaker #0

    Et l'autre club d'entrepreneurs, c'est très libre aussi. Ils sont très, très, très actifs. Donc, il y a énormément de choses qui sont organisées. J'avoue que je n'arrive pas du tout à suivre parce qu'il y en a trop. Il y a des visites d'entreprises, mais c'est hyper intéressant. Il y a des réunions thématiques sur des sujets en particulier, la retraite du dirigeant, des choses comme ça qui sont vraiment spécifiques. Donc, il y a de la formation.

  • Speaker #1

    et aussi plutôt des after work pour du réseautage d'accord non mais je comprends à une époque effectivement sur ma première entreprise j'avais intégré aussi quand je suis arrivée à Gap parce que je connaissais vraiment personne et pour développer mon réseau je m'étais dit bon allez je vais aller faire un club d'entrepreneurs et c'est vrai que c'était un club d'entrepreneurs tu vois à Gap je ne l'avais pas imaginé mais il y avait 400 entrepreneurs pour une petite ville comme Gap tu vois et sur des gros événements il y a de quoi faire et d'ailleurs ça a généré effectivement des partenariats chez moi aussi et des prestations typiquement par contre tu vas me croire ou non mais je suis pas à l'aise dans ce genre d'événement je me force est-ce que c'est parce que tu ne sais pas quel discours adopter est-ce que c'est parce que tu te demandes sous quel angle il faudrait que t'arrives, sur quelle casquette parce que c'est vrai que t'as plusieurs casquettes il y a un peu ça,

  • Speaker #0

    c'est à dire que je sais pas toujours si je me présente en tant que mazé-écolier ou en tant que soleil ou... En fonction des lieux, c'est près de plus ou moins. Non, mais il y a aussi, très étrangement, je ne suis pas à l'aise en public.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Un petit comité, ça va bien. Quand tu es sur un after-work avec 100 personnes, c'est extrêmement mal à l'aise. Donc, je me force beaucoup.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas évident parce qu'une autre question, c'est est-ce qu'aujourd'hui, tu y vas seule ? Ou est-ce que depuis, tu as trouvé deux personnes et tu dis, allez, viens, on se retrouve là-bas. Ça te met en confiance de dire, je vais retrouver des personnes que je connais déjà. Il y a des visages familiers. Parce que c'est ça, au début, qui est un peu dur, c'est d'oser aller vers les gens. Je pense que c'est ça. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vraiment ça. Maintenant, je connais quelques personnes.

  • Speaker #1

    Du coup, tu vas naturellement vers elles. Puis après, on se présente d'autres personnes, etc. C'est ça. Et du coup, est-ce que tu as fait des cartes de visite pour ça ?

  • Speaker #0

    J'en ai fait pour les deux, Mazézé Collier et Soléo. J'ai fait en virtuel avec un QR code.

  • Speaker #1

    Avec un QR code ? Tu leur montes ton téléphone et ils flashent ?

  • Speaker #0

    Ils flashent le téléphone. Et après, j'en ai testé un autre qui est bien connu qui est le BNI.

  • Speaker #1

    Pas pour toi ça, je pense.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire qu'avec une vie comme on peut avoir, mais ne serait-ce que... J'ai parlé d'activité, mais même quand on a juste... Une chambre d'hôte ou un gîte, c'est typiquement une chambre d'hôte. Tu fais des choses les matins, c'est juste pas possible. Et puis, j'ai trois enfants, Marie qui n'est pas souvent là. Donc, c'était tous les vendredis matins à 7h. C'est juste complètement incompatible avec ma vie.

  • Speaker #1

    Peut-être dans 10 ans,

  • Speaker #0

    quand je n'aurai plus d'enfants à la maison, mais ce n'est pas le cas aujourd'hui. Donc ça, j'ai laissé tomber.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça ne me surprend pas plus que ça. Mais en tout cas, je retiens que le club d'entrepreneurs, ça peut être un bon vivier pour toi. En tout cas, ce que je voudrais juste rappeler, c'est que développer son réseau à l'échelle locale, c'est que ça contribue à développer une clientèle locale, non pas de personnes qui vont venir chez toi, mais qui vont peut-être recommander, comme tu dis, un agent IMO qui, OK, pourquoi pas, sur ta casquette, conciergerie. tiens pourquoi pas effectivement un photographe qui cherche un nouveau lieu un chef à domicile qui cherche voilà pourquoi pas et ça me fait penser tu fais des partenariats exclusifs ou tu te laisses la possibilité si je prends l'exemple du chef à domicile d'en prendre d'autres ou comment tu t'essaies de jouer l'exclusivité quand même il n'y a aucune exclusivité annoncée

  • Speaker #0

    maintenant j'ai ma chouchoute Camille que j'adore donc je fais appel à elle en priorité si elle n'est pas disponible je prends quelqu'un d'autre d'accord

  • Speaker #1

    Donc, tu as quand même un top 1, 2, 3. Tu as quand même un classement. C'est par affinité. Oui, ok. Et puis, on va peut-être quand même revenir, parce qu'à une époque, quand tu as démarré, tu avais énormément de parutions presse qu'on peut retrouver sur ton site. Tu as eu de belles parutions presse. Je pense qu'il y en a qui ont fait rêver beaucoup de personnes, beaucoup d'hébergeurs qui nous écoutent. À l'époque, tu l'avais dit dans le premier épisode qu'on avait enregistré ensemble, tu faisais appel à une attachée de presse. Pour le lancement de la Tiny House, tu as voulu faire ça toi-même. Je me souviens qu'on en a parlé dans l'épisode avec Gaëtan. C'est Gaëtan, son prénom. Gaëtan, oui. Est-ce que tu peux nous donner ton retour d'expérience sur qu'est-ce que ça a donné quand tu as voulu le faire toi-même ? Tu as créé ton propre dossier de presse, ça je m'en souviens. Tu as lancé tes contacts, tu avais déjà pris quelques contacts peut-être. Je ne sais pas, d'ailleurs, ou pas. Quels sont... ton retour d'expérience sur les deux ? C'est-à-dire, entre, tu as confié ça à une attachée de presse, enfin, une agence de presse, et puis, tu as confié, tu as décidé de le faire toi-même. C'est quoi, le retour, après coup ?

  • Speaker #0

    Alors, je suis connue par ça été, quand j'ai lancé Mazézé Collier, j'avais encore mon ancien boulot, et clairement, je me suis dit, je n'ai vraiment pas du tout le temps de m'y consacrer, et si je rate cette période de lancement, c'est dommage, c'est à ce moment-là qu'on peut quand même le plus... parler de la nouveauté qui peut attirer les journalistes. Donc, je n'avais pas le temps et j'avais le budget. Donc, à l'époque, j'ai pris une attachée de presse. Pour une campagne,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire qu'elle t'a proposé une campagne presse.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Avec différentes thématiques d'ailleurs. On a fait une thématique plutôt famille, une thématique plutôt...

  • Speaker #1

    Rénovation.

  • Speaker #0

    Séminaire, un peu de rénovation. D'écho. D'écho. Un peu tournante et d'écho. Voilà, ça s'est fait sur six mois.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Avec des retombées qui sont même arrivées certaines après. parce qu'on a des calendriers, des territoriaux, des journaux. Donc, super retour, en fait. J'étais hyper sceptique au départ en me disant, les budgets...

  • Speaker #1

    On peut en parler, du budget ?

  • Speaker #0

    Oui, on a plus de 1 000 euros par mois.

  • Speaker #1

    Donc, 6 000 au total, quoi.

  • Speaker #0

    Même plutôt 1 200, je crois, fois 6, quoi. C'est plutôt 8 000 sur le total.

  • Speaker #1

    C'est un énorme investissement.

  • Speaker #0

    C'est un énorme budget, oui.

  • Speaker #1

    Et comment tu mesures ce retour sur investissement aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, à l'époque, je me suis dit impossible à calculer. Je lui fais confiance en prenant un méchant risque. Aujourd'hui, ça reste difficile à mesurer parce que je n'arrive pas à savoir, les voyageurs qui viennent, est-ce qu'ils sont venus parce qu'ils ont vu une parution de presse quelque part ? ils ne le disent pas forcément. Oui, moi, je ne pense pas à poser la question à chaque fois. Mais je pense que ça aide à la notion de...

  • Speaker #1

    De sériance.

  • Speaker #0

    Oui, voilà. Comme je les ai mis sur mon site internet.

  • Speaker #1

    C'est ce que vous allez dire. C'est ce que j'allais dire. C'est qu'en fait, aujourd'hui, je pense que le fait de les afficher et qu'ils soient accessibles sur ton site, effectivement, c'est un gage. C'est une preuve sociale, comme on appelle ça. C'est un gage de sérieux. Donc, en fait, on se dit, ah ouais. si elle est sortie dans Elle magazine j'ai plus les titres mais c'était des gros titres le point donc 8000 euros bon sacré budget investi mais dès le départ tu t'es dit il faut y aller ça c'est

  • Speaker #0

    peut-être oui puis j'étais encore c'était mon job à l'époque oui je me suis dit s'il y a un moment où il faut le faire c'est maintenant et j'ai pas le temps ok

  • Speaker #1

    Ok, ça marche.

  • Speaker #0

    Je délègue. Pour la tiny house, je n'ai plus mon salaire de l'époque, donc je n'ai plus le budget. Donc, on s'est dit, il y a égal temps, on va prendre notre petit bâton de pèlerin et on va essayer d'aller faire du porte-à-porte auprès des journaux. Et pour le coup, je n'avais pas forcément récupéré vraiment les contacts de Natacha de presse.

  • Speaker #1

    C'est normal.

  • Speaker #0

    C'est son métier, c'est sa valeur, donc je ne les transmets pas. En contactant, comme on a pu, sur Instagram, sur LinkedIn, en essayant de repérer les... on appelle ça, les gens qui sont les éditos.

  • Speaker #1

    Ah oui, les rédacteurs en chef.

  • Speaker #0

    Les rédacteurs en chef, merci. Les pigistes, les photographes, en contactant un par un. Et là, ça a été très, très dur. On n'y a pas assez... Ça fait un an qu'on est dessus et avec très, très peu de retombées. On s'est clairement démotivés là.

  • Speaker #1

    D'accord, OK.

  • Speaker #0

    Sur cet aspect-là. Donc, au final, le retour, c'est... Même avec cette casquette de marketeur, ça fait 15 ans que je fais du marketing, ça, je n'ai pas la clé.

  • Speaker #1

    Parce que c'est un métier.

  • Speaker #0

    C'est un métier, voilà. Et donc, pour la suite du projet, clairement, j'ai appris de ces expériences. Je referai appeler la tâche de presse.

  • Speaker #1

    D'accord, ok. Après, pour une question de temps aussi, parce que comme tu dis, ça a dû prendre énormément de temps. Est-ce que tu as quand même réussi à avoir quelques journalistes par téléphone lors de tes relances et quels ont été leurs retours, clairement ? Est-ce que c'est le sujet intéressant, mais pas assez anglais ? Est-ce que l'angle n'est pas assez attractif ? Est-ce que tu crois que c'est l'angle ? Est-ce que tu crois que c'est la thématique qui est devenue un peu trop commune, presque l'insolite ?

  • Speaker #0

    On l'a dit une fois.

  • Speaker #1

    Une lassitude peut-être sur l'insolite, c'est ça ? Un petit peu,

  • Speaker #0

    sachant qu'il n'y a pas du tout de lassitude au niveau des voyageurs, mais au niveau des journalistes. Ils ont l'impression d'avoir fait le tour du sujet. Et donc, ce n'est pas nouveau. J'ai eu une fois le retour. Après, on a eu deux parutions web. Mais pas en presse papier. Au final, j'ai réussi à faire un concours avec Home.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    OK. C'était chèque. J'ai quand même réussi. OK.

  • Speaker #1

    Mais c'est dur. D'accord. Et tu n'arrives pas à mesurer. Tu me disais si les retombées précédentes continuent quelque part. On peut s'imaginer, je pense que ça peut quand même venir conforter le sérieux, effectivement, quand on va sur ton site. D'accord.

  • Speaker #0

    Il y a toujours des retombées à long terme. Mais voilà, pour les nouveaux projets ou nouveaux besoins, clairement, je pense que je referai appel à Inna Dachet-Presse.

  • Speaker #1

    En fait, effectivement, ça vient asseoir une espèce de légitimité, je pense, une crédibilité, une légitimité, dès le démarrage. C'est pour ça qu'effectivement, tout projet qui se lance essaie toujours de... d'avoir de la retombée presse pour venir dire qu'il y a du sérieux. C'est soutenu, en tout cas, par des journalistes professionnels, etc. On n'a pas reparlé, mais sur la partie séminaire que tu avais démarrée, tu as mis ça de côté parce que tu as plus de retraites ou tu t'en accueilles encore. Les premiers que tu avais eus de mémoire, c'était des connaissances, tes anciens collègues. Est-ce qu'aujourd'hui, tu as développé ça ou pour l'instant, ça fait un peu trop à gérer ?

  • Speaker #0

    Oui. Oui, il y a beaucoup à gérer, mais c'est surtout que c'est pareil. Peut-être que je n'ai pas complètement trouvé l'angle pour attirer. Je ne me suis pas penchée suffisamment aussi pour attirer plus de séminaires. Je continue d'en recevoir régulièrement, mais c'est 100% d'anciens collègues.

  • Speaker #1

    D'accord. Écoute, c'est à prendre aussi.

  • Speaker #0

    Dont certains qui reviennent, donc ceux qui se plaisent.

  • Speaker #1

    Tu arrives à avoir des témoignages ? Ils t'ont fait des témoignages ? Il faudrait peut-être que tu... Tu vois, sur LinkedIn... typiquement qu'il y ait quelques témoignages qui arrivent. Oui, mais oui. Je te donne un petit exercice, c'est sur LinkedIn. En fait, juste reste sur LinkedIn et tu leur dis mais est-ce que tu peux me faire une recommandation sur mon profil LinkedIn ? Toi, tu vas pouvoir partager. Pas besoin que ça aille forcément sur le Google parce que ton Google, il va être très grand public. En fait, pas forcément. Mais par contre, sur LinkedIn, la recommandation, ça marche bien. Ça marche bien. Donc, tu vois, et comme je dis toujours, je t'incite vraiment à, dans tes messages de demandes, de recommandations, à vraiment dire clairement ce que t'attends.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui. Si tu peux parler ça, tu mets ça en avant, tu mets ça en avant. Et la personne, elle sera ravie parce qu'en fait, ça lui enlève le syndrome de la page blanche. Et je vais même te dire, je l'avais déjà dit sur un épisode, à l'époque où je travaillais pour des clients avec qui j'étais vraiment en totale confiance, je lui ai demandé de me faire un avis, il m'a dit Yann, franchement j'ai pas le temps, mais tu sais que j'ai confiance rédige un avis pour moi je le copie-colle et je le partage je l'ai fait il y a pas très longtemps dans l'autre sens,

  • Speaker #0

    quelqu'un qui m'a demandé, pour en parler une recommandation sur une formation que j'ai suivie, parce qu'il voulait une accréditation pour je sais pas quel organisme il m'a demandé une recommandation, je lui ai dit écoutez j'ai juste pas le temps, vous me l'écrivez et si ça me convient,

  • Speaker #1

    je valide et ça en fait c'est tout bénef donc en fait je t'invite aussi à le proposer est-ce que si tu veux j'aurais dit et puis tu as juste un copier-coller et tu le partages en LinkedIn quoi, honnêtement si tu es en confiance avec eux, tes anciens collègues à mon avis tu auras plus vite fait de faire ça donc voilà ça c'est intéressant et puis autre sujet c'est je t'ai vu sur certains posts certaines publications où tu as fait la promotion de formation ou d'offres je pense à Gringo que j'ai eu le plaisir d'avoir aussi sur le podcast qui forcément est dans ta thématique parce qu'on est sur des hébergements éco-responsables donc qui est clairement ton fer de lance depuis le début pour lequel tu as fait un partenariat où tu mettais en avant tu mettais quoi en avant d'ailleurs juste leur plateforme de manière générale ou c'est parce qu'ils avaient lancé des...

  • Speaker #0

    Non, c'était ça. C'était vraiment mettre en avant la plateforme.

  • Speaker #1

    Ok. Et je t'ai vu aussi sur Créactif. Et je t'avoue que là, j'étais surprise pour Créactif. Parce que Créactif, je connais moi personnellement, parce que j'interviens en tant que formatrice chez Créactif pour les porteurs de projets de JIT, avec Laura d'ailleurs des clés de JIT, que je salue au passage. Comment ça est arrivé, ça, Créactif ? Est-ce que toi, tu es lancée depuis un moment ? Comment tu les as connues ? Comment ils t'ont contactée ? Tu avais suivi une formation, ils sont revenus vers toi après ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    Ça fait quasiment deux ans maintenant, je pense. Donc, ça faisait peut-être un an et demi que j'avais lancé le masque des écoliers. Donc, c'était quand même relativement au début, avec encore des choses à apprendre. Mais je devais avoir un compte quand même suffisamment intéressant pour pouvoir partager ma formation auprès de la communauté. Donc, c'est eux qui m'ont contactée en me proposant de m'offrir la formation pour que j'en parle après. Donc, j'ai subi cette formation gratuitement. j'avais déjà pas mal de choses que je connaissais mais j'ai appris quand même 2-3 éléments supplémentaires et donc quand ils m'ont recontacté plusieurs mois après pour me dire est-ce que vous voulez partager votre expérience etc je dis avec plaisir l'information est très réussie donc tu n'y étais pas encore on ne s'est pas croisé à l'époque c'était avant que Laura y soit d'ailleurs

  • Speaker #1

    et donc la formation étant de qualité je l'ai fait avec plaisir ok super et Gringo est venu te chercher aussi ?

  • Speaker #0

    oui ça date d'il y a un mois à peu près ils veulent se faire connaître un peu plus auprès des hébergeurs et donc ils m'ont proposé de parler de la plateforme je peux le dire de façon transparente en échange d'une commission réduite sur les

  • Speaker #1

    prochains voyages génial donc il y a vraiment toujours un deal ce qui est quand même très... très intéressant dans ces deux partenariats, c'est que tu as été identifiée comme influenceuse auprès des hébergeurs. Je ne sais pas si tu avais imaginé qu'un jour, on te contacterait pour transmettre des messages auprès d'autres hébergeurs. C'est quand même assez incroyable. C'est vraiment super intéressant. La preuve, c'est que même moi, au démarrage, je suis venue te chercher pour ça, pour partager ton expérience auprès d'autres hébergeurs. C'est parce que tu as beaucoup de choses à partager. et qui, visiblement, plaisent aux autres hébergeurs, pour qui, en tout cas, ça inspire d'autres hébergeurs. Donc ça, c'est chouette, mais en tout cas, je n'aurais jamais imaginé qu'un hébergeur puisse être fléché, identifié comme influenceur auprès d'autres hébergeurs. Et je trouve ça tellement malin. En fait, je trouve ça tellement malin. La seule question que je m'étais posée, c'est est-ce qu'à un moment donné, tu t'es dit, je ne vois pas l'intérêt de mettre ça sur mes comptes ? Parce que tes comptes vivent les voyageurs. Je me suis posé cette question.

  • Speaker #0

    Oui, je me suis posé la question aussi. J'ai vraiment sélectionné. C'est-à-dire que si c'était extrêmement précis dans mon thème, et je sais que sur mon compte, j'ai quand même pas mal d'hébergeurs aussi qui me suivent, je ne veux pas dire qu'ils échangent. Moi, j'ai plaisir à échanger aussi. Je vois plus comme des collègues.

  • Speaker #1

    Oui, vous partagez. Je vois plus qu'ils échangent.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc, c'était plus en me disant, je sais que j'ai quand même une partie de ma communauté, c'est des hébergeurs. Donc, c'était plus par... plaisir de partager et de faire connaître ces deux organismes qui sont qualitatifs et donc je l'ai fait avec plaisir j'ai eu d'autres demandes sur des choses qui me semblaient moins pertinentes que j'ai refusées des demandes qui étaient vraiment trop typées influenceuses peut-être ? qui étaient trop typées influenceuses exactement, j'ai eu une demande pour parler de vêtements de yoga,

  • Speaker #1

    certes je suis très heureux avec ces yoga mais pas au point de me mettre en tenue de yoga oui t'étais pas l'influenceuse qui a fait cette séance de yoga quoi...

  • Speaker #0

    Non, je trouvais que c'était trop décalé par rapport à ce que je propose. Ou des marques de vêtements pour enfants. Et autant de temps en temps, on voit mes enfants de loin, mais il n'était pas question de les mettre à ce point en avant. Et puis, je trouvais que c'était vraiment trop décalé par rapport à mon audience. Donc, j'ai refusé deux, trois partenariats comme ça. Alors que tout ce qui est autour de l'hébergement éco-responsable, la formation qualitative des hébergeurs, c'est plus dans mes valeurs.

  • Speaker #1

    et ça je l'ai fait avec plaisir je pense qu'il y a du sens mais c'est vrai que je m'étais dit là c'était des postes clairement ciblés hébergeurs oui complètement cela dit pour Gringo ça rappelait aussi que tu étais présente sur Gringo et ça remettait ce côté engagement et co-responsable que tu as oui aussi on arrive à la fin et j'aimerais quand même qu'on parle d'un de tes derniers projets en cours parce que j'ai encore vu passer ton appel il n'y a pas si longtemps que ça, au moment où on enregistre, c'est que tu as lancé une nouvelle idée. donc après la conciergerie après la tiny house enfin c'est dans l'ordre je sais plus dans quel ordre c'est mais mais c'est ça et puis bien sûr Thomas maintenant il y a un projet de collection de tiny's ça et basé sur des principes justement de partenariat oui et bien voilà parce que tu là tu boucles la boucle tu joues à fond le réseau la preuve c'est que tu joues sur ta communauté Instagram tu joues à fond ton réseau personnel enfin professionnel aussi tu nous en dis plus c'est quoi la stratégie ?

  • Speaker #0

    tu en es où et puis comment tu c'est quoi ta vision de ça alors à chaque fois c'est toujours basé sur des constats des expériences que je fais avec les voyageurs donc au départ j'avais imaginé la tiny house parce que je fais un tout petit peu de location à la chambre hors saison sauf que quand les gens réservent en privatisation complète ils s'y prennent très longtemps à l'avance donc quand j'ai des couples qui me contactés pour pouvoir venir à deux, souvent c'était complet en fait. Parce que c'était privatisé en avance. Donc l'idée de la tiny house, c'était j'ai besoin d'une solution pour pouvoir accueillir des couples parce que j'en refuse tout le temps, c'est frustrant. Je suis en zone inconstructible, donc la seule solution c'est un habitat mobile, donc tiny house. Il n'était pas question de redémonter l'hiver, je voulais pouvoir accueillir les gens toute l'année. Les deux solutions c'était la tiny house ou l'autre, il n'y avait pas 40 solutions. Et maintenant, au bout d'un an, ça y est, je recommence à refuser des gens. Et à dire, non, on est complets. Non, c'est complets. Non, c'est complets. Donc, voilà. Ça,

  • Speaker #1

    ça te pose la frustration. En fait, c'est ça. Ah ouais,

  • Speaker #0

    je perds des clients.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, je comprends.

  • Speaker #0

    C'est le côté marketeuse. Tu ne peux pas perdre un client. Tu n'as pas le droit de refuser un client, en fait. Je ne sais pas. J'allais chercher des solutions. J'ai dit, j'ai un autre masque. Peut-être que ça pourrait. Mais non, c'est parce que j'ai cherché. J'ai cherché un solide. Ouais. et donc je me suis au début ça a été est-ce qu'il n'y a pas un voisin qui pourrait accueillir une deuxième tiny house donc j'ai commencé à regarder les voisins puis bon c'est pas forcément évident parce que ils n'ont peut-être pas envie d'avoir des gens chez eux avoir envie d'avoir des gens dans le jardin donc j'ai commencé à réfléchir mais qui pourrait être intéressé en fait d'avoir une tiny house dans son jardin ça peut être des alors typiquement des gens qui ont déjà aussi un gîte ou une chambre d'hôte parce qu'à moins d'être à fond dessus c'est pas toujours évident d'en vivre oui sur une maison d'hôte, tu as le droit à cinq chambres, point. Et donc, si tu veux pouvoir augmenter ton business, tu ne peux pas à moins d'offrir des solutions supplémentaires. Il y a 365 gens dans une année, cinq chambres, ta capacité est limitée. Et je me suis dit, en offrant finalement cette solution à des propriétaires de chambres d'hôtes, ça leur permet aussi, pour eux, d'augmenter en business, en fait, sans forcément investir. C'est bien qu'il y ait fait l'investissement. C'est dit comme ça. Avec l'idée au départ que ce soit plutôt en Provence pour que ce soit pas trop loin de chez moi et en disant pour démarrer c'est quand même plus facile, j'ai fait un premier appel à candidature sur Instagram et j'ai eu des demandes de Normandie, dans l'Est, en Italie. Je me suis dit, ok, on va peut-être pas s'arrêter à la Provence. Donc j'ai relancé un appel plus global, enfin France, donc s'arrêter à la France pour l'instant. pour chercher des partenariats avec des propriétaires de gîtes chambres d'hôtes, des agriculteurs. Je me suis focalisée sur des personnes qui ont cette contrainte d'être sur place.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, c'est ce que j'ai posé la question.

  • Speaker #0

    C'est hyper prenant. On est sur des locations à la nuitée et si on habite à 40 km, ça ne marche pas, ce n'est pas possible. Ça demande une hyper disponibilité, ce métier. même si ça ne prend pas toute la journée ça demande d'être là parce que le voyageur n'arrive jamais à l'heure à laquelle il a dit qu'il allait et donc il faut être disponible qui est disponible ? une maison d'hôte, les gens sont toujours là, un agriculteur les gens sont toujours là d'où ces sélections de propriétaires de gîtes, maisons d'hôtes et agriculteurs d'accord Et donc, ça y est, j'ai déjà deux contrats signés.

  • Speaker #1

    Oh, félicitations ! Je ne savais pas !

  • Speaker #0

    Je n'ai pas encore l'urbanisme. Oui,

  • Speaker #1

    tu as des gens qui sont partout avec toi. Donc, le deal, c'est qu'en fait, il y a un investissement qui est fait de ta part, mais eux sont les gestionnaires. En fait, c'est eux qui sont les concierges, finalement.

  • Speaker #0

    Oui, alors moi, je fais quand même la partie commercialisation. C'est-à-dire que je fais tout l'amont de la conciergerie. jusqu'à la réservation. Et au moment où j'ai la réservation, j'envoie le contact à la personne sur place qui fait l'accueil, l'intendance et qui peut aussi proposer des prestations supplémentaires comme du petit déjeuner, des brunchs.

  • Speaker #1

    Ok. Donc en fait, d'où l'intérêt d'aller vraiment chercher des gens qui sont déjà dans l'hébergement ?

  • Speaker #0

    Oui, ou agriculteurs.

  • Speaker #1

    Oui, ok.

  • Speaker #0

    Parce qu'ils sont sur place et... Oui,

  • Speaker #1

    ok. Ok, ok. En sachant qu'il y a de plus en plus d'agriculteurs qui sont aussi hébergeurs. j'en ai eu exactement j'ai écrit un podcast sur le sujet mais c'est à distance parce que ça permet aussi de faire découvrir son métier bien sûr et son environnement et ouais ok et bien écoute merci beaucoup on a fait un bon balayage de ton actualité de tes retours de tes bah tu vois comme on disait des bonnes idées ou des idées à peut-être retravailler ce que tu en les leçons que tu as apprises en tout cas donc merci pour tout Ça en permet quand même, pourquoi pas, aux hébergeurs qui nous écoutent, de dire, tiens, le coup de la tiny house, c'est vrai, j'avais pas pensé, etc. De mieux comprendre ton projet, peut-être. Donc voilà, écoute, j'espère que cet épisode permettra aussi de relancer. Eh bien, écoute, merci pour tout. Merci pour ton partage. Merci pour ton temps. En parlant de temps, je voudrais te lancer une dernière question. Combien de temps tu passes sur Instagram par jour ? Pas tant que ça, j'ai l'impression.

  • Speaker #0

    Non, alors au début, beaucoup. Au début, je scrollais toute la journée ou presque. Non, je fais ainsi quand même, parce que j'ai trois comptes. Je passe une demi-heure par poste à peu près. Je poste trois fois par semaine sur le gîte et la tiny house. Et une fois par semaine sur la conciergerie. Tu fais les calculs, j'en ai pour une grosse demi-journée. Rien qu'à poster par semaine.

  • Speaker #1

    Et puis après, les interactions.

  • Speaker #0

    Plus les interactions, les échanges voyageurs.

  • Speaker #1

    Je vois que tu es connectée par le soir, toi.

  • Speaker #0

    Oui, ça se fait du soir.

  • Speaker #1

    Quand les enfants sont couchés.

  • Speaker #0

    Exactement. Tous les échanges voyageurs jusqu'à 11h30 des fois.

  • Speaker #1

    C'est là où ils sont connectés aussi. De toute façon, tu n'as pas le choix.

  • Speaker #0

    Voilà. Et donc, j'en profite pour faire un petit appel. Si jamais il y a des hébergeurs qui sont intéressés, j'y chambre d'hôte par ce partenariat.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Je reçois les candidatures. Et donc, le modèle sera toujours sur le modèle de la première avec Plume Habitat.

  • Speaker #1

    D'accord, super. Ok, donc tu vas plus loin avec le partenariat avec Gaëtan. Oui, exactement. Merci pour tout, Marie. Je te dis à très bientôt et je te souhaite une belle saison d'été parce qu'au moment d'enregistrer, on est à la veille des vacances scolaires, enfin le dernier jour d'école. Et écoute, je te souhaite une belle saison d'été. Cet épisode sortira plus tôt à la rentrée. Mais en tout cas, écoute, merci pour tout. Merci pour tes échanges. Et j'espère que ça aidera beaucoup de personnes à développer leur stratégie de partenariat grâce à toi. Merci encore.

  • Speaker #0

    Merci, Yann. Merci, à bientôt.

  • Speaker #1

    Encore un épisode hyper riche en retour d'expérience de Marie. Comme d'habitude, je la remercie pour sa transparence, pour vraiment ses informations. ultra concrète. Pour la petite histoire, on a discuté, on a prolongé les chances, on avait déjà coupé l'enregistrement. On n'en a pas parlé dans cet épisode, mais je vous le dis maintenant en conclusion. Je ne sais pas si certains d'entre vous l'ont vu, mais elle est passée dans une émission d'M6, qui a été portée par... Elle a été identifiée par Gîtes de France. dont elle est adhérente du réseau. Et du coup, elle a été identifiée comme un gîte qui pouvait accueillir un reportage d'M6. Et pour aller encore plus loin, finalement, comme quoi le réseau finit par même se développer dans des émissions comme celle-ci. Parce que la journaliste qui est venue faire ce reportage, qui est une journaliste indépendante, est également prof de yoga, et du coup a prévu d'organiser à l'automne... une retraite yoga au masque des écoliers. Pour vous dire que finalement, on n'est pas à l'abri de faire des rencontres qui vont faire encore d'autres petits. N'oubliez jamais de développer votre réseau. N'oubliez jamais de nouer des partenariats. Parce qu'un contact peut vous amener d'autres contacts. Et c'est comme ça que ça fait son petit chemin. Encore merci à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas, comme d'habitude, à me le dire en laissant un avis, une jolie note 5 étoiles sur la plateforme d'écoute. sur votre plateforme d'écoute de podcast. Et bien entendu, n'hésitez pas à venir commenter sur Instagram ou sur LinkedIn cet épisode et à nous dire ce que vous en avez pensé, si ça vous a donné des clés concrètes pour vous lancer vous aussi dans des nouveaux partenariats. En tout cas, merci encore à toi Marie. Et comme vous l'avez entendu à la fin de l'épisode, si ça vous intéresse de développer un projet en partenariat avec Marie pour accueillir un projet de... Tiny House, n'hésitez pas à la contacter directement sur son compte Masse des écoliers ou l'atelier Tiny House. Je vous remettrai bien évidemment tous les liens pour la contacter dans la description de cet épisode. En attendant, je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode et d'ici là, portez-vous bien. Ciao ciao !

Chapters

  • Accueil de séjours bien-être

    04:15

  • Partenariats avec des photographes

    13:09

  • Développer son réseau local

    23:21

  • Développer sa stratégie presse

    35:54

  • Attirer des séminaires

    42:21

  • Monétiser son audience

    44:54

  • Devenir partenaire pour gérer une tiny house

    50:14

  • Temps passé sur Instagram

    55:40

Description

Tout ce qu'elle développe semble lui réussir, ses différents comptes Instagram lui apportent de belles opportunités de partenariats et des réservations bien entendu.


Tu l'auras sans doute deviné, je veux parler de Marie du Mas des Ecoliers, de Pépiite Lodges (ex l'Atelier Tiny House) et de la conciergerie Soleù Provence.


Marie vient récemment de fêter la 4e bougie de son aventure entrepreneuriale.


Depuis, elle enchaîne les partenariats, notamment les retraites yoga, parentalité, séminaires et quelques séances de shootings, rien que cela.


💡La clé de sa réussite : être toujours à l'écoute d'opportunités et savoir réagir très rapidement.


Pourquoi écouter cet épisode ?

👉🏻 Pour découvrir toutes les étapes de construction de ses différents partenariats et les stratégies qu'elle applique.


Marie revient également sur sa stratégie presse qui ne s'est pas déroulée comme prévu. On parlera aussi du développement de son réseau local, et de la sortie de zone de confort que cela demande souvent.


Et si tu as envie de rejoindre Marie dans ses aventures, son appel à partenariats pour ouvrir de nouvelles tiny houses est toujours d'actualité. Tu peux la contacter directement sur son compte Instagram @pepiitelodges


Merci Marie de nous dévoiler tes coulisses sans filtre 🙏🏻


Je t'invite à (re)découvrir les précédents épisodes où j'ai eu le plaisir d'avoir Marie au micro du podcast :


Retrouve Marie sur Instagram avec :


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello et bienvenue sur le podcast Actions Réservations, le podcast qui vous invite à vous connecter à vos futurs voyageurs. Aujourd'hui, j'accueille une ancienne directrice marketing que vous connaissez bien parce qu'elle est déjà passée deux fois sur le podcast et aujourd'hui j'ai le plaisir de l'accueillir pour la troisième fois sur le podcast Actions Réservations. Il s'agit bien évidemment de Marie du Mas des Ecoliers qui a encore énormément de retours d'expérience à nous partager dans cet épisode. Je suis Yen Bui, formatrice en marketing pour les professionnels du tourisme. Chaque semaine, seule ou avec mes invités, je vous emmène explorer toutes les richesses et le potentiel touristique de votre territoire. Chaque épisode est une invitation à emprunter le chemin parfois tortueux du marketing émotionnel pour connecter plus pleinement à vos futurs voyageurs. Si pour vous le voyage est synonyme de rencontres et de transformations intérieures, alors vous êtes au bon endroit. Abonnez-vous au podcast pour ne manquer aucun épisode et à ma newsletter pour recevoir tous mes conseils et mes ressources gratuites. Si vous souhaitez soutenir ce podcast, Merci de lui laisser une jolie note 5 étoiles ou un commentaire sur la plateforme Apple Podcast ou Spotify. Ou tout simplement, merci de le relayer et le partager autour de vous pour m'aider à faire connaître ce podcast. Je sais que beaucoup d'entre vous la suivent et interagissent avec elle sur son compte Instagram. Marie a encore pas mal de partages à nous apporter aujourd'hui dans cet épisode. Je suis vraiment ravie de la retrouver. Et voilà, je tenais simplement à vous dire que j'ai moi-même beaucoup de plaisir à la suivre, à voir ses aventures. Elle me donne aussi pas mal de conseils sur des idées de sujets assez régulièrement, notamment suite à mes newsletters. C'est d'ailleurs elle qui m'a inspirée l'épisode avec Marie Quéru, une autre Marie, l'Arrangeuse, dont je vous remettrai le lien de l'épisode, et qui nous parle bien évidemment souvent d'influence, etc. Et je sais que parmi vous, certains se posent parfois les questions de l'envers du décor, de l'envers de ses partenariats, ses collaborations. Et c'est justement le sujet de notre échange d'aujourd'hui. Alors, je vous souhaite une très belle écoute à tous et vous retrouve à la fin de mon échange avec Marie. Salut Marie ! Je suis trop contente de te retrouver pour la troisième fois sur le podcast. Je pense que t'es vraiment devenue l'habituée, celle qui a pris ses aises sur le podcast. Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour Yen. Bah écoute, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui et de retrouver tes auditeurs. Ça va très très bien, merci.

  • Speaker #0

    On a énormément de sujets à évoquer dans cet épisode. Merci en tout cas d'avoir pris contact avec moi pour me proposer de partager quelques nouveautés. C'est vrai que je sais que les épisodes qu'on a enregistrés ensemble ont inspiré beaucoup d'hébergeurs qui nous écoutent, certains me le disent clairement. D'ailleurs, je pense par exemple à Véronique de la Maison d'Olivier qui dit clairement qu'elle te suit et que ça l'inspire parce que vous êtes toutes les deux dans une thématique famille. Et du coup, comme je te suis aussi beaucoup, je vois passer beaucoup de stratégies. En fait, je ne sais pas si les gens le savent, mais on va quand même rappeler qu'à la base, tu as quand même un parcours issu du marketing. Donc tout ce que tu fais, cette stratégie que tu mets en place, elle est clairement réfléchie, elle est posée, etc. Et donc je pense que c'est pour ça que tu as plein de retours d'expérience très positifs. Ce qui peut rassurer certains, on va en parler, et merci pour ta transparence, c'est qu'il y en a certains qui sont peut-être moins glorieux, on va dire moins réussis. Mais voilà, comme quoi, il peut y avoir des tops comme des flops. Mais par contre, ce qui vient m'intéresser dans cet épisode, c'est qu'à chaque thématique, donc le fil conducteur, on va parler de tous tes partenariats d'une manière globale. Et si à chaque fois, on peut revenir sur des étapes pas à pas, comment tu as construit ces partenariats. Donc, il y a vraiment beaucoup de sujets sur lesquels je pense que tu peux partager beaucoup de valeur. Donc voilà, si c'est OK pour toi, on va vraiment garder ce fil rouge de partenariat. Parce que je suis certaine qu'il y en a beaucoup qui se posent plein de questions sur comment tu as fait pour ça. C'est comment elle a fait pour... Et donc, en fait, on va combler leur curiosité. Et si tu veux, c'est parti pour cet épisode.

  • Speaker #1

    Ça marche avec plaisir.

  • Speaker #0

    Alors, on va commencer par l'accueil de séjours thématiques que tu fais notamment sur le Mas des Écoliers. Et je crois que ça fait bien deux, trois ans déjà que tu fais ces séjours-là. Oui, ça me semble bien. sur des thématiques variées, comme la parentalité, avec le mois d'or, le yoga. Tu fais beaucoup de retraite yoga, tu as même installé une tente. Un centre de yoga. Un centre de yoga, c'est vrai. Ça, c'est vraiment incroyable. Est-ce qu'il y a une autre thématique que j'oublie ?

  • Speaker #1

    C'est bien-être en général. C'est la parentalité, mais ça reste autour du bien-être en général. Que ce soit yoga, pilates, il y a des choses qui sont un petit peu plus spirituelles aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous expliquer la démarche ? Déjà, d'un point de vue vraiment process, démarche, comment tu t'y prends ? Est-ce que, un... Est-ce qu'aujourd'hui, on va peut-être revenir en arrière sur tes débuts, parce que j'imagine qu'aujourd'hui, tu as été plus identifiée, mais au démarrage, comment tu es allée les chercher ? Et surtout, comment tu as tourné cette proposition de partenariat ? Est-ce qu'à chaque fois, tu imagines l'intérêt pour eux ? Comment tu le vends, ce partenariat ?

  • Speaker #1

    J'ai commencé à avoir des demandes de profs de yoga de la région, beaucoup de Marseille, parce qu'on n'est pas très loin. qui cherchait juste un lieu au départ sympa, à la campagne, pas trop loin d'une grande ville. Donc ça s'est fait dans le sens, c'est-à-dire que c'est elles qui ont commencé, je dis elles parce que j'ai principalement été prof féminine, qui ont commencé à me contacter pour organiser des retraites. Et au début, ça s'est fait plutôt sur des périodes de printemps, mai-juin, où on sait qu'il fait beau. mais certains ont commencé à me demander au mois d'avril comment on fait s'il pleut et donc c'est comme ça que j'ai commencé à réfléchir il y a un besoin clairement identifié il y a une tendance bien-être qui est en train d'émerger je ne l'avais pas forcément identifié avant parce que j'ai eu ces demandes de prof de yoga, que je me suis dit, bon, ok, il y a un créneau.

  • Speaker #0

    Surtout, tu étais partie famille.

  • Speaker #1

    Exactement, il y a eu un petit virement, pas un virement, non, puisque je reste sur la thématique famille, mais je n'avais pas identifié cette tendance-là au départ. C'est parce que j'ai eu des demandes de clients. Et je me suis dit, bon, ok, il faut vraiment que j'adapte le lieu pour cette demande-là. C'est comme ça que j'ai mis en place cette tente qui sert de salle de yoga. Et naturellement, ils m'ont demandé, par rapport à mon compte, si je pouvais aussi faire un peu la promotion.

  • Speaker #0

    de leur retraite. Pas après coup, mais dans le sens, inscrivez-vous. C'est-à-dire, relayez la promotion.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je l'ai fait de façon sans retour particulier. Je me suis dit, tant qu'à faire, autant les aider à remplir leur retraite. Moi, ça permettra d'assurer que la retraite est bien élevée et qu'il n'y ait pas d'annulation. Donc, c'était plus dans le sens vraiment de partenariat.

  • Speaker #0

    Et comme tu viens de le dire, tu as Tu as fini par formaliser ces collaborations et tu parlais d'annulation parce que je pense que c'est un vrai sujet. Comment ça se passe ? Parce que, comme tu le sais, en principe, quand on fait des séjours thématiques comme ça, normalement, la commercialisation doit passer par un agent de voyage. Ce que j'ai cru comprendre, c'est que maintenant, l'organisateur de ces retraites te prend la prestation hébergement. C'est-à-dire que le participant ne paye qu'une seule personne. et pas toi en direct. Il paye l'organisateur du séminaire. Et puis voilà. Et donc, toi, tu as un deal avec tes partenaires. Est-ce que... Quelles sont les conditions d'annulation ? Qu'est-ce que vous faites pour que tu ne te mettes pas, entre guillemets, en péril si, effectivement, il peut y avoir des annulations ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Alors, la plupart du temps, finalement, j'applique les mêmes conditions. d'annulation que des voyageurs classiques, c'est-à-dire annulation possible avec remboursement complet jusqu'à un mois avant l'événement. En général, les profs de yoga savent si ils auront rempli leur retraite un mois avant. Il y a toujours des ajouts de dernière minute, mais ils connaissent la tendance et ils connaissent leurs élèves aussi. Après, il peut y avoir des personnes qui se rajoutent en plus, qui ne sont pas forcément les élèves de la prof. En fait,... C'est presque une réservation normale pour moi. Je traite yoga, donc c'est la personne qui organise, qui réserve et qui a les mêmes conditions d'annulation qu'un voyageur standard. J'ai juste un des organismes avec lesquels je travaille où ça ne se fait pas tout à fait comme ça. Je n'ai pas d'accompte, mais ça fait longtemps qu'on travaille ensemble.

  • Speaker #0

    Il y a la confiance.

  • Speaker #1

    Il y a la confiance, exactement. Il n'y a zéro accompte. et c'est les participants qui me payent l'hébergement en direct et qui payent les autres prestations séparément à l'organisateur d'accord ok c'est les seuls et d'un point de vue adaptation du masque parce que ça veut dire que ces personnes là,

  • Speaker #0

    enfin les participants acceptent d'être logés dans la même chambre certains, et donc ça veut dire que tu avais déjà des lits individuels, c'est vrai comme tes familles et bien non c'est ça c'est ça parce que je me souviens des premières fois, du coup, tu as changé les literies, tu as changé tout.

  • Speaker #1

    J'ai changé toute la literie. Heureusement, c'est les erreurs du débutant puisque quand j'ai conçu le masque, c'était vraiment pour les familles, donc je n'ai pas pensé à cette demande-là. J'en avais une chambre où les lits étaient séparables, donc je me suis dit qu'au moins, il y a une chambre qui pourrait être adaptée à des enfants. C'est nécessaire. J'ai une chambre typique enfant, puis il y en a une autre qui était adaptable si besoin. Et donc, heureusement, j'avais les sommiers qui étaient séparables.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    J'ai rechangé tous les macs.

  • Speaker #0

    Ah, tu avais quand même déjà les sommiers séparables. Ça, c'est déjà pas mal.

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est parce que ça ne passait pas dans l'escalier, sinon.

  • Speaker #0

    Finalement, c'est une société technique.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais les matelas n'étaient pas séparables, donc j'ai tout racheté parce que clairement, c'était une demande. Ouais.

  • Speaker #0

    Et au bout de combien de fois tu t'es décidée ? Au bout de combien d'événements ? Dès le premier, dès le deuxième, au bout du troisième ?

  • Speaker #1

    Non, au bout d'un an. Au bout d'un an.

  • Speaker #0

    Ouais. Donc, tu as attendu de mesurer autour de ces investissements. Est-ce que vraiment, ça allait valoir le coup de te prendre la tête à tout changer ? Donc, tu as quand même fait un effort. Et puis, à tel point que tu as même acheté cette tente yoga. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Mais maintenant que je l'ai achetée, maintenant que j'ai séparé les matelas, ça a engendré encore plus de demandes.

  • Speaker #0

    Et oui, parce que tu es clairement le lieu fléché pour ça.

  • Speaker #1

    Et là, l'automne est rempli à 90% de retraite yoga.

  • Speaker #0

    Ah oui, à ce point-là ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc en fait, toi, tu as vraiment trouvé ta différenciation pour la basse saison, en fait. C'est ça.

  • Speaker #1

    Ok. Mais presque par hasard, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, oui, non, mais c'est une question d'opportunité, c'est que tu as saisi des opportunités au vol. Et est-ce que tu sais dire si, quand tu partages tes… Justement, quand tu aides à la promotion, si ça aide clairement l'organisateur ? Tu as ce retour-là ?

  • Speaker #1

    Oui, en moindre mesure par rapport à leur propre contact.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que j'ai beaucoup de profs de yoga qui me suivent, pas forcément de pratiquants de yoga qui me suivent. Mais on va dire qu'environ 15% des participants, a priori, viennent de mon compte à peu près.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, ce qui est intéressant dans ce que tu dis, c'est que les autres profs de yoga voient ce que d'autres font et du coup, ça les inspire. Et ils se disent, tiens, ça a l'air trop bien. Ils voient les résultats, ils voient les photos. Ils se disent, ah ouais, mais en fait, ça y est, j'ai trouvé mon endroit moi aussi, etc.

  • Speaker #1

    Il y en a qui me l'ont déjà dit, oui.

  • Speaker #0

    Ok, on vous a trouvé parce que j'ai dit...

  • Speaker #1

    Je vous ai trouvé pour tel prof de yoga qui est venu chez vous. Génial.

  • Speaker #0

    Ok, génial. Je pense que tu as trouvé ton petit filon qui marche bien. Est-ce que cette tente, tu t'en sers aussi pour la parentalité ? Oui, ça s'y prête.

  • Speaker #1

    C'est pareil, par hasard... Ce n'est pas complètement par hasard. Quand on a posé la tente, je me suis aperçue que sur le fond du sol, on sentait les mottes d'herbe dans le dos. Et moi qui fais du yoga, j'ai dit que ce n'était pas possible de sentir les mottes d'herbe dans le dos. Donc on a... tout démonté. On a remonté une terrasse de 100 mètres carrés en bois. On a monté six jours à deux, ça a pris une éternité. Et en fait, j'ai une personne qui est spécialiste en sonothérapie, qui est venue faire des tests avec des bols tibétains, qui m'a dit la sonorité, elle est juste incroyable, parce qu'il y a une résonance qui se fait avec la terrasse en bois. Et donc, pour tout ce qui est bain sonore, etc., y compris dans la parentalité, c'est hyper adapté.

  • Speaker #0

    Ah, génial ! Donc en fait... Ça, c'est vraiment chouette. Ok. Oui, mais donc, voilà, tu t'es lancée, tu t'es dit, oh punaise, allez, hop, je fais une terrasse en bois, quoi. Ça, c'est... Tu n'as pas hésité.

  • Speaker #1

    Parce que je me suis dit, en fait, l'expérience, ça va être à moitié réussie si je fais une tente pour la salle de yoga et qu'au bout de deux cours, on me dit, maintenant, ce n'est pas adapté parce qu'on sent les modes de derbe dans le dos, quoi. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Ok. Tu allais clairement perdre aussi en retour d'expérience. Oui. Ok. Super. Je voudrais aussi aborder un autre sujet parce que je le vois particulièrement sur ton compte. C'est l'accueil pour des shootings professionnels, pour des marques de produits. On fait peut-être un peu moins maintenant, mais il y a une période où on faisait beaucoup. Alors, je sais que certains t'ont contacté déjà directement sur Instagram. D'ailleurs, on ne l'a pas dit, mais toi, toutes tes demandes passent principalement que par Instagram. Instagram, c'est vraiment ton canal. Est-ce que tu as aussi des partenariats ? Est-ce que c'est les photographes de la région, les photographes professionnels qui sont mandatés, sélectionnés par les marques, qui aussi viennent faire du repérage ? Est-ce que tu fais des partenariats avec les photographes ou plutôt directement avec les marques ?

  • Speaker #1

    Ça s'est fait. Mais après, quand il y a eu un bon feeling avec le photographe, j'ai gardé contact avec le photographe justement pour continuer le partenariat, ce qui était le cas d'Elsa, qui est ma photographe. Ah,

  • Speaker #0

    à l'origine, Elsa, tu l'as rencontrée sur un...

  • Speaker #1

    Exactement, oui. Elsa était venue faire le shooting pour la Maison des Hommes de Marseille.

  • Speaker #0

    Oui, d'accord, ok, je ne savais pas. Ok,

  • Speaker #1

    super.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu saurais dire... pour les marques, quel profil te contacte ? Est-ce que c'est les dirigeants ? Est-ce que c'est les chargés de com ? C'est quel type de poste, de fonction qui te contacte pour le côté marque ?

  • Speaker #1

    C'est très important pour la taille de l'entreprise. Ça a été des chargés de com, ça a été beaucoup de gens autour de la communication marketing, principalement.

  • Speaker #0

    carrément dirigeant j'ai eu une marque de vêtements à Avignon c'est la fondatrice de la marque parce que ça c'est peut-être une plus petite structure une plus petite structure exactement ok alors justement pour rester dans l'univers de la photographie on vient de parler d'Elsa quand je regarde tes comptes je vois que tu la crédites à chaque fois tes postes pardon quels que soient les comptes d'ailleurs parce que je rappelle que tu as trois comptes le mas des écoliers l'atelier tiny house et la conciergerie Solé ou Provence et toutes les photos que tu partages quasiment majoritairement, de temps en temps c'est les tiennes mais majoritairement ce sont celles d'Elsa je me posais la question c'est quoi le deal entre vous si t'es ok pour en parler est-ce que c'est vraiment maintenant du copinage et en fait t'as trop de la chance ou est-ce que non c'est de la prestation rémunérée mais tu peux nous parler de ça parce que t'as une banque d'images qui est incroyable et je pense que c'est ce qui fait aussi la renommée de tes comptes c'est la qualité des photos, ça tu le sais voilà, comment tu t'y prends ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une prestation rémunérée. Je la paye à chaque fois. Mais c'est vrai que comme je fais appel à elle à chaque nouvelle maison que je rentre en conciergerie, je ne pense pas que j'ai un tarif préférentiel. Mais par contre, j'ai un nombre de photos quasi illimité avec elle.

  • Speaker #0

    Ah, c'est pareil, ça.

  • Speaker #1

    Le tarif est le même que les autres, mais je ne suis pas limitée en photos.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Alors, je suis raisonnable aussi. Je ne vais pas la faire travailler ni tes jours pour moi, parce que je n'ai pas le respect. Mais je n'ai pas de limite. en termes de nombre de photos. Ça, c'est chouette. Et ce qui est vraiment chouette aussi maintenant avec elle, c'est qu'elle sait exactement ce que je veux, qui n'est pas tout à fait exactement la même chose en fonction des comptes et de ce qu'on veut faire ressortir, notamment de la clientèle.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que tu veux créer des ambiances différentes par type de compte.

  • Speaker #1

    Exactement. Sous le masque des écoliers, on est plus quelque chose de lumineux, qui fait vraiment vacances, le sud, les cigales. la Provence. Et donc, elle fait ressortir ça dans les photos. Et sur la tiny house, on est plus sur une ambiance cocooning, couple romantique, milieu de la nature, donc des couleurs un peu plus chaudes. Et maintenant, c'est ce que je veux, donc j'ai même besoin de...

  • Speaker #0

    Génial.

  • Speaker #1

    On ne se parle plus, comme un vieux couple. On se comprend sans avoir besoin de réexpliquer tout, donc c'est hyper fluide.

  • Speaker #0

    En termes de fréquence, ça donne quoi ?

  • Speaker #1

    Sur la conciergerie, c'est forcément à chaque nouvelle maison. Donc, ça peut être 3, 4, 5 fois par an.

  • Speaker #0

    D'accord. Elle vient en quoi ? Une journée ?

  • Speaker #1

    Non, c'est tellement fluide, en fait, que moi, j'apporte de quoi faire la mise en scène. Et en deux heures, le shooting est fait.

  • Speaker #0

    Ah ouais, d'accord.

  • Speaker #1

    C'est hyper rapide. Sur le masque des écoliers ou la tiny house, on est sur un shooting au moins une fois par an, voire deux fois par an.

  • Speaker #0

    Ah oui, d'accord, je m'attendais à beaucoup plus que ça. Donc finalement, c'est hyper raisonnable. C'est que vous bombardez et tu joues pendant un an quasiment avec cette collection de photos à chaque fois. C'est ça. D'accord. Et après,

  • Speaker #1

    de façon ponctuelle, j'ai eu d'autres photographes qui m'ont demandé des partenariats. Je leur prête le lieu quand elles ont besoin de shooting, de lieu pour un shooting photo. Et après, elles me proposent des...

  • Speaker #0

    Ah oui, de les réutiliser. D'accord, ok. Ça, c'est un échange de bons procédés, du coup. Là, on est dans l'échange de services.

  • Speaker #1

    Exactement, oui. Ok,

  • Speaker #0

    et c'est intéressant pour toi ? Oui,

  • Speaker #1

    je fais un tout petit peu attention, parce que du coup, il y a quand même une grosse différence de traitement. Mais c'est intéressant quand même d'avoir des angles différents, des prises de vues différentes, une façon d'appréhender le lieu qui n'est pas forcément la même. Donc du coup, je les utilise quand même, c'est intéressant.

  • Speaker #0

    Ok, super. Super. Donc aujourd'hui ? j'entends que t'es aussi repéré par des photographes maintenant parce que Elsa je vais pas aller voir sur son compte Elsa partage ses shootings qu'elle fait chez toi oui en story surtout donc autant comme à chaque fois comme les pères se suivent entre eux ça veut dire que d'autres photographes ont aussi du dire ah ouais mais chouette cette maison je cherche un lieu donc les photographes qui sont sans arrêt aussi en train de chercher des lieux finalement Elsa est un peu ton apporteur d'affaires

  • Speaker #1

    dans l'autre sens en fait dans l'autre sens ouais exactement d'où l'idée de partenariat en fait elle vit des partenariats non mais c'est je dirais d'où l'idée de partenariat dans le sens où on se rend salue mutuellement ça c'est chouette ça c'est chouette par contre je pensais vraiment pas que c'était un ou deux shootings par an pour le mass je pensais que c'était beaucoup plus tu vois parce qu'on shoot on prend beaucoup beaucoup ok c'est un shooting complet d'une journée c'est-à-dire que je fais un planning, c'est chronométré, je fais venir des figurants, et pour ne pas les bloquer toute la journée, je fais des créneaux de figurants, avec le matériel, avec tout ce qu'on fait une journée complète dans ce cas de prise de vue.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on peut en parler de cette organisation-là, parce que c'est vrai que moi aussi, quand je faisais des shootings à l'époque où j'étais community manager, effectivement, je me faisais un document. comme toi, vraiment, des tableaux. Je me faisais des storyboards.

  • Speaker #1

    C'est super excellent.

  • Speaker #0

    Tu te fais des tableaux où tu te dis le plan. Tu fais un plan et tu te dis, moi, je veux cette angle, cette vue, cette ambiance, les accessoires qu'il faut. Je pense que c'est ça. En fait, tu fais une direction artistique. Il me faut tel accessoire, telle chose, et puis tel style. Là, c'est apéro, là, ça va être repas, là, c'est barbecue, etc. Toutes les mises en scène, tu les imagines. Et du coup, c'est-à-dire que tu peux, entre guillemets, comme on dit dans le jargon, tu peux changer de tableau très rapidement grâce à ton document. Est-ce que tu te fais aider de quelqu'un pour t'aider à changer et mettre en scène ou c'est toujours toi qui fais tout ? Non,

  • Speaker #1

    c'est moi. Alors après, ça dépend. Par exemple, sur le shooting de la tiny house, le fabricant était là. Parce qu'on a fait un partenariat aussi sur les photos. C'est-à-dire qu'on a partagé le coût des photos. Ce que l'une avait besoin aussi. Et donc, on avait fait ça à deux, en fait. C'est un... OK. installation, désinstallation, réfléchir au shooting avant.

  • Speaker #0

    Ok, super. Oui, en fait, ce que je veux dire, c'est bien que tu en parles, c'est la réflexion et la préparation du shooting. Typiquement, tu te consacres combien de temps avant ? Tu passes beaucoup de temps à faire justement sur une journée de shooting. Tu vas passer combien de temps à la préparer ?

  • Speaker #1

    Ça se fait un peu dans le temps. Je ne me mets pas une journée complète en disant que je commence à y réfléchir à ce que je veux. Je note au fur et à mesure. Et surtout, après, par contre, la partie planée est importante parce que, encore une fois, je ne veux pas bloquer mes figurants toute une journée. Ils sont très gentils et doivent accepter de le faire gratuitement pour moi, donc je ne veux pas abuser. Et donc ça, je le prévois en général au moins deux mois pour bloquer les figurants.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu leur offres quoi ? Un apéro à la fin ?

  • Speaker #1

    Oui, le dîner.

  • Speaker #0

    Le dîner, super, génial. Écoute, c'est drôle parce que tu viens de parler de Plumabita et j'allais justement te parler de ce partenariat pour le lancement de la Tiny House. Qu'est-ce que ce partenariat vous a apporté mutuellement ou toi ? Qu'est-ce que ça a pu t'apporter ? Hormis, effectivement, finalement peut-être du partage de coûts, comme tu l'as dit, et du partage d'efforts parce que lui aussi a... fait la promotion de ce lancement. Tu peux nous en parler de ce partenariat-là ?

  • Speaker #1

    Tu viens de dire, c'est-à-dire qu'on a partagé tous les coups de photos et de vidéos. On a fait aussi une vidéo. C'est un coup assez important. La première vidéo qu'on a faite est orientée sur le projet en lui-même, la naissance du projet, le partenariat et pourquoi on faisait ce projet. On en fera d'autres à l'avenir. on en reparlera plus sur les tiny house oui après on y reviendra après il y a aussi toute la partie effectivement temps c'est à dire qu'on a travaillé ensemble avec Gaëtan sur la partie justement presse on sait que ça va prendre du temps on s'est fait un fichier de contact presse qu'on s'est séparé, on se tenait au courant au fur et à mesure des relations des contacts il y a toute la partie vraiment...

  • Speaker #0

    échanges d'expériences et travailler ensemble sur la partie promotion en fait on y reviendra effectivement parce que t'as un nouveau projet parce que tu regorges d'idées je sais pas ce qu'il se passe dans ta tête nuit et jour mais ça n'arrête jamais ouais ça a l'air bien chargé en tout cas pour rappel l'épisode de la tiny house il y a un épisode dédié où tu parles justement de tout ce projet de la tiny house je remettrai évidemment le lien de l'épisode dans la description de celui-ci merci Et donc, on y reviendra après. Il y a encore un point que je voulais, même deux, que je voulais aborder avec toi. C'est que j'ai l'impression que tu développes pas mal ton réseau de manière générale. Tu as vraiment cette dimension de développer son réseau. Je voudrais qu'on en parle. C'est comment tu choisis tes réseaux ? C'est-à-dire, est-ce qu'au niveau local, tu es active dans des réseaux professionnels ? Lesquels ? C'est quoi les cibles ? Et avec quelles démarches, quels discours, quelles fréquences aussi ? J'ai l'impression que tu fais partie de quelques clubs locaux. Tu peux nous en dire un peu plus ? Parce que je pense que cette partie-là, c'est celle qu'on ne voit pas sur les réseaux. Parce qu'effectivement, ce n'est pas quelque chose que tu vas partager auprès de ta clientèle. Donc, j'en profite pour te poser la question. Comment tu fais ? Qu'est-ce que ça t'apporte ? Qu'est-ce que tu y trouves ? En tout cas, ça te fait beaucoup sortir, j'ai l'impression, de ton quotidien. Du coup, ça doit faire du bien aussi de prendre cette petite bouffée. Tu nous en dis quelques mots ?

  • Speaker #1

    Oui, alors au tout début, ça s'est fait de façon très informelle, c'est-à-dire que j'ai commencé à créer des partenariats, plus dans l'idée d'offrir un service supplémentaire à mes voyageurs.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ces dépressataires, comme le chef adhérent ?

  • Speaker #1

    Des dépressataires, exactement. C'est comme ça, en me disant, je veux offrir une expérience de qualité à mes voyageurs. J'ai commencé à rechercher des partenaires pour pouvoir offrir ces services supplémentaires aux voyageurs. Donc, il y a eu pas mal de bouches à oreille au début. La première photographe avec qui je travaillais, qui est maintenant repartie aux États-Unis, c'est une photo de mon voyageur. m'a apporté d'autres personnes qu'elle connaissait, notamment le vidéaste qui a fait la vidéo. Il y a eu pas mal de contacts comme ça. Et puis, moi, j'avais toujours entendu dire que dans ce type de relation, il fallait donner avant d'espérer recevoir. Et c'est dans cet esprit que j'ai contacté ses partenaires. C'est-à-dire qu'il y a plein de gens qui m'ont dit, tu devrais demander des commissions sur les mises en relation. J'ai dit, maintenant, parce que... pour aller gagner 5 euros par-ci, 5 euros par-là. Déjà, le temps que je vais y passer, aller faire une facture et aller vérifier que j'ai été payée de 5 euros, franchement, sans prétention,

  • Speaker #0

    ça n'a pas autre chose à faire.

  • Speaker #1

    Mon temps ne va pas être de 5 euros. Et deuxièmement, je voulais que ce soit vraiment un partenariat sur la durée et que la personne ait le plaisir à venir au masque, à partager ses compétences, son expertise auprès de mes voyageurs. Et je voyais plus vraiment comment...

  • Speaker #0

    Maintenant, c'est quoi ? Il y a quand même une remise ? Non, même pas. C'est 100% prestations normales.

  • Speaker #1

    C'est prestations normales. Après, naturellement, il y a des prestataires qui font un retour. Non, ça peut être... Oui, j'ai eu la recommandation. Clairement, le chef à domicile qui m'a recommandé à une prof de yoga, par exemple.

  • Speaker #0

    Ah, génial.

  • Speaker #1

    Elle a fait une retraite ailleurs. Ça s'est fait naturellement. Et aussi, par exemple, ça peut être... Une masseuse qui, au bout de 7 fois qu'elle vient, meurt après un massage.

  • Speaker #0

    Ça, c'est des petits avantages qui font du bien.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais je ne vais pas le demander, en fait. C'est naturellement. Et puis, si elle ne veut pas le faire, je ne l'envoie pas.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant ce que tu viens de dire, dans le sens où est-ce que tu t'es déjà posée, ou est-ce que tu comptes le faire ? Est-ce que tu t'es déjà posée en disant, mais en fait, tous ces partenaires que tu as de manière individuelle, finalement... ils forment un écosystème entre eux. Parce qu'en fait, comme tu dis, le chef à domicile, il peut intervenir dans d'autres sphères, la preuve avec les retours de yoga. Du coup, tu te dis, en fait, ils peuvent tous, eux aussi, devenir des apporteurs d'affaires, parce qu'eux aussi ont un réseau. Et tu vois, j'entends que les photographes peuvent apporter du business. Les chefs à domicile peuvent apporter, des masseuses, les profs de yoga. Tu t'es imaginé à faire ce maillage ou pas ? Ou pour l'instant, c'est encore au fil de l'eau, tu prends comme ça vient ?

  • Speaker #1

    Non, c'est comme ça vient et c'est vraiment au feeling. Je cherche plus vraiment la qualité de l'expérience qu'à essayer de tisser le film. Peut-être par erreur ou par manque de temps, je ne sais pas. Mais c'est plus façon intuitive.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas très, très l'obligé. Donc ça, ça a démarré comme ça, en fait. La partie partenariat, c'était plus pour rechercher des services pour mes vacanciers. Et puis... Après, la partie réseau, ça s'est fait presque par hasard. Tous les matins, quand je mets mes enfants à l'école, je passe devant le club des entrepreneurs de ma ville. Peut-être qu'un jour, il faudrait que je pousse la porte et que je me force à sortir un peu du chambouin. Et en fait, aujourd'hui, je vois un vrai avantage, c'est-à-dire que quand on fait ce métier, et je l'ai déjà entendu ailleurs, je n'ai pas seul à l'avoir ressenti, bien qu'on reçoive des vacanciers ou des séjours régulièrement, il y a une petite solitude quand même.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    qu'on peut parler comme la solitude de l'entrepreneur, la solitude du manager. Et ce n'est pas la même chose d'échanger. C'est aussi pour ça que j'ai cherché à faire ces partenariats, c'est que ça me permet d'avoir quelque part des collègues. Oui. J'ai des gens avec qui échanger.

  • Speaker #0

    Oui, c'est des collègues de business. Vous avez un business ensemble. Vous montrez un business ensemble.

  • Speaker #1

    Et après, pour le club des entrepreneurs, je suis dans deux clubs. Le club de la communauté de communes. Là, c'est vraiment hyper large parce qu'il y a autant des agriculteurs que des comptables. C'est vraiment très large. Ce n'est pas forcément un côté apporteur d'affaires, mais c'est plus recherche de partenaires quand c'est nécessaire. J'ai eu à changer d'assureur, par exemple. On peut, via le club, on dirait est-ce que tu as quelqu'un de conseillé ? Est-ce que tu as quelqu'un de conseillé pour la banque ?

  • Speaker #0

    Des bonnes pratiques.

  • Speaker #1

    C'est plus le côté recommandation. des prestataires dont on peut avoir besoin.

  • Speaker #0

    Oui, puis quelque part, j'ai envie de te dire, toi, tu as la capacité d'accueillir des groupes. Et ce que je veux dire, c'est que même, tu parlais des agriculteurs, mais en fait, demain, un agriculteur cherche une maison pour organiser une réunion de famille. En fait, il peut se dire, si moi, je n'ai pas la place, je peux aller chez Marie. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai eu il n'y a pas très longtemps quelqu'un qui m'a posé la question, qui venait du club des entrepreneurs, et qui m'a dit, alors c'était pour des acteurs, qui venaient pour une sécession de, je ne sais pas si c'était du tournage dans la région, mais ça s'est fait via le club des entrepreneurs,

  • Speaker #0

    ils sont venus loger ici. Donc en fait, ça développe quelque part ta clientèle locale. Oui, aussi. Une certaine clientèle locale, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et je suis sur un deuxième club, ça s'est fait par bouche à oreille, qui est plus orienté immobilier. Et ça, c'est intéressant pour la conciergerie.

  • Speaker #0

    Oui. Parce que tous les agents immobiliers, à un moment donné, vendent une résidence secondaire dans leur carrière. Et la personne peut potentiellement vouloir mettre cette résidence secondaire en location.

  • Speaker #1

    Oui, d'accord. Et là, c'est informel. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de partenariat formalisé, mais tu te fais savoir que potentiellement, tu es la bonne personne pour gérer ce type de maison.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Pour le conseil immobilier, ça peut faire un argument commercial aussi pour dire si vous venez de loin et que c'est un investissement et que vous voulez... Que la maison soit rentabilisée, finalement. Exactement.

  • Speaker #0

    J'ai souvent eu à faire des estimations.

  • Speaker #1

    Ah, d'accord.

  • Speaker #0

    Je le fais pour les agents immobiliers, gratuitement pour l'instant.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Quel est le potentiel locatif d'un bien ?

  • Speaker #1

    Ah, d'accord. OK.

  • Speaker #0

    Je le fais souvent. Typiquement, je le fais gratuitement.

  • Speaker #1

    OK. Parce que tu as un but. Voilà. OK, super. Super. Et ces clubs, les deux que tu as mentionnés, en termes de temps, ça te demande de consacrer combien de temps ?

  • Speaker #0

    Alors, suis orientée immobilier, c'est un déjeuner par mois. Et globalement, j'essaie vraiment d'y aller parce que c'est le temps du midi, je n'ai pas les enfants, donc c'est pratique.

  • Speaker #1

    Tu te rends à ta place ? Parce que j'imagine qu'il ne doit y avoir que des conseillers, enfin des agents, je veux dire.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup d'agents immobiliers, il y a des gens qui sont aussi dans la rénovation.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Il y a des plaquistes, des conducteurs de travaux.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc même du BTP carrément. Oui,

  • Speaker #0

    BTP, mais forcément, ils ont un intérêt aussi à travailler dans l'immobilier parce qu'ils peuvent se faire recommander. Bien sûr. Quelqu'un qui va faire une compétition, je vous conseille un tel qui va faire un boulot à travaux.

  • Speaker #1

    Il y a des archers ?

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'archers dans celui-là. OK. Non, étrangement, il n'y en a pas. Il y a un monsieur qui fait diagnostiqueur.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Il a aussi le poids pour les ventes. Donc, c'est ce qui tourne autour de l'immobilier. Oui. Et oui, globalement... Après, l'ambiance est sympa.

  • Speaker #1

    Donc, un déjeuner par mois, c'est chouette. Ça ne se demande pas trop.

  • Speaker #0

    Et l'autre club d'entrepreneurs, c'est très libre aussi. Ils sont très, très, très actifs. Donc, il y a énormément de choses qui sont organisées. J'avoue que je n'arrive pas du tout à suivre parce qu'il y en a trop. Il y a des visites d'entreprises, mais c'est hyper intéressant. Il y a des réunions thématiques sur des sujets en particulier, la retraite du dirigeant, des choses comme ça qui sont vraiment spécifiques. Donc, il y a de la formation.

  • Speaker #1

    et aussi plutôt des after work pour du réseautage d'accord non mais je comprends à une époque effectivement sur ma première entreprise j'avais intégré aussi quand je suis arrivée à Gap parce que je connaissais vraiment personne et pour développer mon réseau je m'étais dit bon allez je vais aller faire un club d'entrepreneurs et c'est vrai que c'était un club d'entrepreneurs tu vois à Gap je ne l'avais pas imaginé mais il y avait 400 entrepreneurs pour une petite ville comme Gap tu vois et sur des gros événements il y a de quoi faire et d'ailleurs ça a généré effectivement des partenariats chez moi aussi et des prestations typiquement par contre tu vas me croire ou non mais je suis pas à l'aise dans ce genre d'événement je me force est-ce que c'est parce que tu ne sais pas quel discours adopter est-ce que c'est parce que tu te demandes sous quel angle il faudrait que t'arrives, sur quelle casquette parce que c'est vrai que t'as plusieurs casquettes il y a un peu ça,

  • Speaker #0

    c'est à dire que je sais pas toujours si je me présente en tant que mazé-écolier ou en tant que soleil ou... En fonction des lieux, c'est près de plus ou moins. Non, mais il y a aussi, très étrangement, je ne suis pas à l'aise en public.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Un petit comité, ça va bien. Quand tu es sur un after-work avec 100 personnes, c'est extrêmement mal à l'aise. Donc, je me force beaucoup.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas évident parce qu'une autre question, c'est est-ce qu'aujourd'hui, tu y vas seule ? Ou est-ce que depuis, tu as trouvé deux personnes et tu dis, allez, viens, on se retrouve là-bas. Ça te met en confiance de dire, je vais retrouver des personnes que je connais déjà. Il y a des visages familiers. Parce que c'est ça, au début, qui est un peu dur, c'est d'oser aller vers les gens. Je pense que c'est ça. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vraiment ça. Maintenant, je connais quelques personnes.

  • Speaker #1

    Du coup, tu vas naturellement vers elles. Puis après, on se présente d'autres personnes, etc. C'est ça. Et du coup, est-ce que tu as fait des cartes de visite pour ça ?

  • Speaker #0

    J'en ai fait pour les deux, Mazézé Collier et Soléo. J'ai fait en virtuel avec un QR code.

  • Speaker #1

    Avec un QR code ? Tu leur montes ton téléphone et ils flashent ?

  • Speaker #0

    Ils flashent le téléphone. Et après, j'en ai testé un autre qui est bien connu qui est le BNI.

  • Speaker #1

    Pas pour toi ça, je pense.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire qu'avec une vie comme on peut avoir, mais ne serait-ce que... J'ai parlé d'activité, mais même quand on a juste... Une chambre d'hôte ou un gîte, c'est typiquement une chambre d'hôte. Tu fais des choses les matins, c'est juste pas possible. Et puis, j'ai trois enfants, Marie qui n'est pas souvent là. Donc, c'était tous les vendredis matins à 7h. C'est juste complètement incompatible avec ma vie.

  • Speaker #1

    Peut-être dans 10 ans,

  • Speaker #0

    quand je n'aurai plus d'enfants à la maison, mais ce n'est pas le cas aujourd'hui. Donc ça, j'ai laissé tomber.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça ne me surprend pas plus que ça. Mais en tout cas, je retiens que le club d'entrepreneurs, ça peut être un bon vivier pour toi. En tout cas, ce que je voudrais juste rappeler, c'est que développer son réseau à l'échelle locale, c'est que ça contribue à développer une clientèle locale, non pas de personnes qui vont venir chez toi, mais qui vont peut-être recommander, comme tu dis, un agent IMO qui, OK, pourquoi pas, sur ta casquette, conciergerie. tiens pourquoi pas effectivement un photographe qui cherche un nouveau lieu un chef à domicile qui cherche voilà pourquoi pas et ça me fait penser tu fais des partenariats exclusifs ou tu te laisses la possibilité si je prends l'exemple du chef à domicile d'en prendre d'autres ou comment tu t'essaies de jouer l'exclusivité quand même il n'y a aucune exclusivité annoncée

  • Speaker #0

    maintenant j'ai ma chouchoute Camille que j'adore donc je fais appel à elle en priorité si elle n'est pas disponible je prends quelqu'un d'autre d'accord

  • Speaker #1

    Donc, tu as quand même un top 1, 2, 3. Tu as quand même un classement. C'est par affinité. Oui, ok. Et puis, on va peut-être quand même revenir, parce qu'à une époque, quand tu as démarré, tu avais énormément de parutions presse qu'on peut retrouver sur ton site. Tu as eu de belles parutions presse. Je pense qu'il y en a qui ont fait rêver beaucoup de personnes, beaucoup d'hébergeurs qui nous écoutent. À l'époque, tu l'avais dit dans le premier épisode qu'on avait enregistré ensemble, tu faisais appel à une attachée de presse. Pour le lancement de la Tiny House, tu as voulu faire ça toi-même. Je me souviens qu'on en a parlé dans l'épisode avec Gaëtan. C'est Gaëtan, son prénom. Gaëtan, oui. Est-ce que tu peux nous donner ton retour d'expérience sur qu'est-ce que ça a donné quand tu as voulu le faire toi-même ? Tu as créé ton propre dossier de presse, ça je m'en souviens. Tu as lancé tes contacts, tu avais déjà pris quelques contacts peut-être. Je ne sais pas, d'ailleurs, ou pas. Quels sont... ton retour d'expérience sur les deux ? C'est-à-dire, entre, tu as confié ça à une attachée de presse, enfin, une agence de presse, et puis, tu as confié, tu as décidé de le faire toi-même. C'est quoi, le retour, après coup ?

  • Speaker #0

    Alors, je suis connue par ça été, quand j'ai lancé Mazézé Collier, j'avais encore mon ancien boulot, et clairement, je me suis dit, je n'ai vraiment pas du tout le temps de m'y consacrer, et si je rate cette période de lancement, c'est dommage, c'est à ce moment-là qu'on peut quand même le plus... parler de la nouveauté qui peut attirer les journalistes. Donc, je n'avais pas le temps et j'avais le budget. Donc, à l'époque, j'ai pris une attachée de presse. Pour une campagne,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire qu'elle t'a proposé une campagne presse.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Avec différentes thématiques d'ailleurs. On a fait une thématique plutôt famille, une thématique plutôt...

  • Speaker #1

    Rénovation.

  • Speaker #0

    Séminaire, un peu de rénovation. D'écho. D'écho. Un peu tournante et d'écho. Voilà, ça s'est fait sur six mois.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Avec des retombées qui sont même arrivées certaines après. parce qu'on a des calendriers, des territoriaux, des journaux. Donc, super retour, en fait. J'étais hyper sceptique au départ en me disant, les budgets...

  • Speaker #1

    On peut en parler, du budget ?

  • Speaker #0

    Oui, on a plus de 1 000 euros par mois.

  • Speaker #1

    Donc, 6 000 au total, quoi.

  • Speaker #0

    Même plutôt 1 200, je crois, fois 6, quoi. C'est plutôt 8 000 sur le total.

  • Speaker #1

    C'est un énorme investissement.

  • Speaker #0

    C'est un énorme budget, oui.

  • Speaker #1

    Et comment tu mesures ce retour sur investissement aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, à l'époque, je me suis dit impossible à calculer. Je lui fais confiance en prenant un méchant risque. Aujourd'hui, ça reste difficile à mesurer parce que je n'arrive pas à savoir, les voyageurs qui viennent, est-ce qu'ils sont venus parce qu'ils ont vu une parution de presse quelque part ? ils ne le disent pas forcément. Oui, moi, je ne pense pas à poser la question à chaque fois. Mais je pense que ça aide à la notion de...

  • Speaker #1

    De sériance.

  • Speaker #0

    Oui, voilà. Comme je les ai mis sur mon site internet.

  • Speaker #1

    C'est ce que vous allez dire. C'est ce que j'allais dire. C'est qu'en fait, aujourd'hui, je pense que le fait de les afficher et qu'ils soient accessibles sur ton site, effectivement, c'est un gage. C'est une preuve sociale, comme on appelle ça. C'est un gage de sérieux. Donc, en fait, on se dit, ah ouais. si elle est sortie dans Elle magazine j'ai plus les titres mais c'était des gros titres le point donc 8000 euros bon sacré budget investi mais dès le départ tu t'es dit il faut y aller ça c'est

  • Speaker #0

    peut-être oui puis j'étais encore c'était mon job à l'époque oui je me suis dit s'il y a un moment où il faut le faire c'est maintenant et j'ai pas le temps ok

  • Speaker #1

    Ok, ça marche.

  • Speaker #0

    Je délègue. Pour la tiny house, je n'ai plus mon salaire de l'époque, donc je n'ai plus le budget. Donc, on s'est dit, il y a égal temps, on va prendre notre petit bâton de pèlerin et on va essayer d'aller faire du porte-à-porte auprès des journaux. Et pour le coup, je n'avais pas forcément récupéré vraiment les contacts de Natacha de presse.

  • Speaker #1

    C'est normal.

  • Speaker #0

    C'est son métier, c'est sa valeur, donc je ne les transmets pas. En contactant, comme on a pu, sur Instagram, sur LinkedIn, en essayant de repérer les... on appelle ça, les gens qui sont les éditos.

  • Speaker #1

    Ah oui, les rédacteurs en chef.

  • Speaker #0

    Les rédacteurs en chef, merci. Les pigistes, les photographes, en contactant un par un. Et là, ça a été très, très dur. On n'y a pas assez... Ça fait un an qu'on est dessus et avec très, très peu de retombées. On s'est clairement démotivés là.

  • Speaker #1

    D'accord, OK.

  • Speaker #0

    Sur cet aspect-là. Donc, au final, le retour, c'est... Même avec cette casquette de marketeur, ça fait 15 ans que je fais du marketing, ça, je n'ai pas la clé.

  • Speaker #1

    Parce que c'est un métier.

  • Speaker #0

    C'est un métier, voilà. Et donc, pour la suite du projet, clairement, j'ai appris de ces expériences. Je referai appeler la tâche de presse.

  • Speaker #1

    D'accord, ok. Après, pour une question de temps aussi, parce que comme tu dis, ça a dû prendre énormément de temps. Est-ce que tu as quand même réussi à avoir quelques journalistes par téléphone lors de tes relances et quels ont été leurs retours, clairement ? Est-ce que c'est le sujet intéressant, mais pas assez anglais ? Est-ce que l'angle n'est pas assez attractif ? Est-ce que tu crois que c'est l'angle ? Est-ce que tu crois que c'est la thématique qui est devenue un peu trop commune, presque l'insolite ?

  • Speaker #0

    On l'a dit une fois.

  • Speaker #1

    Une lassitude peut-être sur l'insolite, c'est ça ? Un petit peu,

  • Speaker #0

    sachant qu'il n'y a pas du tout de lassitude au niveau des voyageurs, mais au niveau des journalistes. Ils ont l'impression d'avoir fait le tour du sujet. Et donc, ce n'est pas nouveau. J'ai eu une fois le retour. Après, on a eu deux parutions web. Mais pas en presse papier. Au final, j'ai réussi à faire un concours avec Home.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    OK. C'était chèque. J'ai quand même réussi. OK.

  • Speaker #1

    Mais c'est dur. D'accord. Et tu n'arrives pas à mesurer. Tu me disais si les retombées précédentes continuent quelque part. On peut s'imaginer, je pense que ça peut quand même venir conforter le sérieux, effectivement, quand on va sur ton site. D'accord.

  • Speaker #0

    Il y a toujours des retombées à long terme. Mais voilà, pour les nouveaux projets ou nouveaux besoins, clairement, je pense que je referai appel à Inna Dachet-Presse.

  • Speaker #1

    En fait, effectivement, ça vient asseoir une espèce de légitimité, je pense, une crédibilité, une légitimité, dès le démarrage. C'est pour ça qu'effectivement, tout projet qui se lance essaie toujours de... d'avoir de la retombée presse pour venir dire qu'il y a du sérieux. C'est soutenu, en tout cas, par des journalistes professionnels, etc. On n'a pas reparlé, mais sur la partie séminaire que tu avais démarrée, tu as mis ça de côté parce que tu as plus de retraites ou tu t'en accueilles encore. Les premiers que tu avais eus de mémoire, c'était des connaissances, tes anciens collègues. Est-ce qu'aujourd'hui, tu as développé ça ou pour l'instant, ça fait un peu trop à gérer ?

  • Speaker #0

    Oui. Oui, il y a beaucoup à gérer, mais c'est surtout que c'est pareil. Peut-être que je n'ai pas complètement trouvé l'angle pour attirer. Je ne me suis pas penchée suffisamment aussi pour attirer plus de séminaires. Je continue d'en recevoir régulièrement, mais c'est 100% d'anciens collègues.

  • Speaker #1

    D'accord. Écoute, c'est à prendre aussi.

  • Speaker #0

    Dont certains qui reviennent, donc ceux qui se plaisent.

  • Speaker #1

    Tu arrives à avoir des témoignages ? Ils t'ont fait des témoignages ? Il faudrait peut-être que tu... Tu vois, sur LinkedIn... typiquement qu'il y ait quelques témoignages qui arrivent. Oui, mais oui. Je te donne un petit exercice, c'est sur LinkedIn. En fait, juste reste sur LinkedIn et tu leur dis mais est-ce que tu peux me faire une recommandation sur mon profil LinkedIn ? Toi, tu vas pouvoir partager. Pas besoin que ça aille forcément sur le Google parce que ton Google, il va être très grand public. En fait, pas forcément. Mais par contre, sur LinkedIn, la recommandation, ça marche bien. Ça marche bien. Donc, tu vois, et comme je dis toujours, je t'incite vraiment à, dans tes messages de demandes, de recommandations, à vraiment dire clairement ce que t'attends.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui. Si tu peux parler ça, tu mets ça en avant, tu mets ça en avant. Et la personne, elle sera ravie parce qu'en fait, ça lui enlève le syndrome de la page blanche. Et je vais même te dire, je l'avais déjà dit sur un épisode, à l'époque où je travaillais pour des clients avec qui j'étais vraiment en totale confiance, je lui ai demandé de me faire un avis, il m'a dit Yann, franchement j'ai pas le temps, mais tu sais que j'ai confiance rédige un avis pour moi je le copie-colle et je le partage je l'ai fait il y a pas très longtemps dans l'autre sens,

  • Speaker #0

    quelqu'un qui m'a demandé, pour en parler une recommandation sur une formation que j'ai suivie, parce qu'il voulait une accréditation pour je sais pas quel organisme il m'a demandé une recommandation, je lui ai dit écoutez j'ai juste pas le temps, vous me l'écrivez et si ça me convient,

  • Speaker #1

    je valide et ça en fait c'est tout bénef donc en fait je t'invite aussi à le proposer est-ce que si tu veux j'aurais dit et puis tu as juste un copier-coller et tu le partages en LinkedIn quoi, honnêtement si tu es en confiance avec eux, tes anciens collègues à mon avis tu auras plus vite fait de faire ça donc voilà ça c'est intéressant et puis autre sujet c'est je t'ai vu sur certains posts certaines publications où tu as fait la promotion de formation ou d'offres je pense à Gringo que j'ai eu le plaisir d'avoir aussi sur le podcast qui forcément est dans ta thématique parce qu'on est sur des hébergements éco-responsables donc qui est clairement ton fer de lance depuis le début pour lequel tu as fait un partenariat où tu mettais en avant tu mettais quoi en avant d'ailleurs juste leur plateforme de manière générale ou c'est parce qu'ils avaient lancé des...

  • Speaker #0

    Non, c'était ça. C'était vraiment mettre en avant la plateforme.

  • Speaker #1

    Ok. Et je t'ai vu aussi sur Créactif. Et je t'avoue que là, j'étais surprise pour Créactif. Parce que Créactif, je connais moi personnellement, parce que j'interviens en tant que formatrice chez Créactif pour les porteurs de projets de JIT, avec Laura d'ailleurs des clés de JIT, que je salue au passage. Comment ça est arrivé, ça, Créactif ? Est-ce que toi, tu es lancée depuis un moment ? Comment tu les as connues ? Comment ils t'ont contactée ? Tu avais suivi une formation, ils sont revenus vers toi après ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    Ça fait quasiment deux ans maintenant, je pense. Donc, ça faisait peut-être un an et demi que j'avais lancé le masque des écoliers. Donc, c'était quand même relativement au début, avec encore des choses à apprendre. Mais je devais avoir un compte quand même suffisamment intéressant pour pouvoir partager ma formation auprès de la communauté. Donc, c'est eux qui m'ont contactée en me proposant de m'offrir la formation pour que j'en parle après. Donc, j'ai subi cette formation gratuitement. j'avais déjà pas mal de choses que je connaissais mais j'ai appris quand même 2-3 éléments supplémentaires et donc quand ils m'ont recontacté plusieurs mois après pour me dire est-ce que vous voulez partager votre expérience etc je dis avec plaisir l'information est très réussie donc tu n'y étais pas encore on ne s'est pas croisé à l'époque c'était avant que Laura y soit d'ailleurs

  • Speaker #1

    et donc la formation étant de qualité je l'ai fait avec plaisir ok super et Gringo est venu te chercher aussi ?

  • Speaker #0

    oui ça date d'il y a un mois à peu près ils veulent se faire connaître un peu plus auprès des hébergeurs et donc ils m'ont proposé de parler de la plateforme je peux le dire de façon transparente en échange d'une commission réduite sur les

  • Speaker #1

    prochains voyages génial donc il y a vraiment toujours un deal ce qui est quand même très... très intéressant dans ces deux partenariats, c'est que tu as été identifiée comme influenceuse auprès des hébergeurs. Je ne sais pas si tu avais imaginé qu'un jour, on te contacterait pour transmettre des messages auprès d'autres hébergeurs. C'est quand même assez incroyable. C'est vraiment super intéressant. La preuve, c'est que même moi, au démarrage, je suis venue te chercher pour ça, pour partager ton expérience auprès d'autres hébergeurs. C'est parce que tu as beaucoup de choses à partager. et qui, visiblement, plaisent aux autres hébergeurs, pour qui, en tout cas, ça inspire d'autres hébergeurs. Donc ça, c'est chouette, mais en tout cas, je n'aurais jamais imaginé qu'un hébergeur puisse être fléché, identifié comme influenceur auprès d'autres hébergeurs. Et je trouve ça tellement malin. En fait, je trouve ça tellement malin. La seule question que je m'étais posée, c'est est-ce qu'à un moment donné, tu t'es dit, je ne vois pas l'intérêt de mettre ça sur mes comptes ? Parce que tes comptes vivent les voyageurs. Je me suis posé cette question.

  • Speaker #0

    Oui, je me suis posé la question aussi. J'ai vraiment sélectionné. C'est-à-dire que si c'était extrêmement précis dans mon thème, et je sais que sur mon compte, j'ai quand même pas mal d'hébergeurs aussi qui me suivent, je ne veux pas dire qu'ils échangent. Moi, j'ai plaisir à échanger aussi. Je vois plus comme des collègues.

  • Speaker #1

    Oui, vous partagez. Je vois plus qu'ils échangent.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc, c'était plus en me disant, je sais que j'ai quand même une partie de ma communauté, c'est des hébergeurs. Donc, c'était plus par... plaisir de partager et de faire connaître ces deux organismes qui sont qualitatifs et donc je l'ai fait avec plaisir j'ai eu d'autres demandes sur des choses qui me semblaient moins pertinentes que j'ai refusées des demandes qui étaient vraiment trop typées influenceuses peut-être ? qui étaient trop typées influenceuses exactement, j'ai eu une demande pour parler de vêtements de yoga,

  • Speaker #1

    certes je suis très heureux avec ces yoga mais pas au point de me mettre en tenue de yoga oui t'étais pas l'influenceuse qui a fait cette séance de yoga quoi...

  • Speaker #0

    Non, je trouvais que c'était trop décalé par rapport à ce que je propose. Ou des marques de vêtements pour enfants. Et autant de temps en temps, on voit mes enfants de loin, mais il n'était pas question de les mettre à ce point en avant. Et puis, je trouvais que c'était vraiment trop décalé par rapport à mon audience. Donc, j'ai refusé deux, trois partenariats comme ça. Alors que tout ce qui est autour de l'hébergement éco-responsable, la formation qualitative des hébergeurs, c'est plus dans mes valeurs.

  • Speaker #1

    et ça je l'ai fait avec plaisir je pense qu'il y a du sens mais c'est vrai que je m'étais dit là c'était des postes clairement ciblés hébergeurs oui complètement cela dit pour Gringo ça rappelait aussi que tu étais présente sur Gringo et ça remettait ce côté engagement et co-responsable que tu as oui aussi on arrive à la fin et j'aimerais quand même qu'on parle d'un de tes derniers projets en cours parce que j'ai encore vu passer ton appel il n'y a pas si longtemps que ça, au moment où on enregistre, c'est que tu as lancé une nouvelle idée. donc après la conciergerie après la tiny house enfin c'est dans l'ordre je sais plus dans quel ordre c'est mais mais c'est ça et puis bien sûr Thomas maintenant il y a un projet de collection de tiny's ça et basé sur des principes justement de partenariat oui et bien voilà parce que tu là tu boucles la boucle tu joues à fond le réseau la preuve c'est que tu joues sur ta communauté Instagram tu joues à fond ton réseau personnel enfin professionnel aussi tu nous en dis plus c'est quoi la stratégie ?

  • Speaker #0

    tu en es où et puis comment tu c'est quoi ta vision de ça alors à chaque fois c'est toujours basé sur des constats des expériences que je fais avec les voyageurs donc au départ j'avais imaginé la tiny house parce que je fais un tout petit peu de location à la chambre hors saison sauf que quand les gens réservent en privatisation complète ils s'y prennent très longtemps à l'avance donc quand j'ai des couples qui me contactés pour pouvoir venir à deux, souvent c'était complet en fait. Parce que c'était privatisé en avance. Donc l'idée de la tiny house, c'était j'ai besoin d'une solution pour pouvoir accueillir des couples parce que j'en refuse tout le temps, c'est frustrant. Je suis en zone inconstructible, donc la seule solution c'est un habitat mobile, donc tiny house. Il n'était pas question de redémonter l'hiver, je voulais pouvoir accueillir les gens toute l'année. Les deux solutions c'était la tiny house ou l'autre, il n'y avait pas 40 solutions. Et maintenant, au bout d'un an, ça y est, je recommence à refuser des gens. Et à dire, non, on est complets. Non, c'est complets. Non, c'est complets. Donc, voilà. Ça,

  • Speaker #1

    ça te pose la frustration. En fait, c'est ça. Ah ouais,

  • Speaker #0

    je perds des clients.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, je comprends.

  • Speaker #0

    C'est le côté marketeuse. Tu ne peux pas perdre un client. Tu n'as pas le droit de refuser un client, en fait. Je ne sais pas. J'allais chercher des solutions. J'ai dit, j'ai un autre masque. Peut-être que ça pourrait. Mais non, c'est parce que j'ai cherché. J'ai cherché un solide. Ouais. et donc je me suis au début ça a été est-ce qu'il n'y a pas un voisin qui pourrait accueillir une deuxième tiny house donc j'ai commencé à regarder les voisins puis bon c'est pas forcément évident parce que ils n'ont peut-être pas envie d'avoir des gens chez eux avoir envie d'avoir des gens dans le jardin donc j'ai commencé à réfléchir mais qui pourrait être intéressé en fait d'avoir une tiny house dans son jardin ça peut être des alors typiquement des gens qui ont déjà aussi un gîte ou une chambre d'hôte parce qu'à moins d'être à fond dessus c'est pas toujours évident d'en vivre oui sur une maison d'hôte, tu as le droit à cinq chambres, point. Et donc, si tu veux pouvoir augmenter ton business, tu ne peux pas à moins d'offrir des solutions supplémentaires. Il y a 365 gens dans une année, cinq chambres, ta capacité est limitée. Et je me suis dit, en offrant finalement cette solution à des propriétaires de chambres d'hôtes, ça leur permet aussi, pour eux, d'augmenter en business, en fait, sans forcément investir. C'est bien qu'il y ait fait l'investissement. C'est dit comme ça. Avec l'idée au départ que ce soit plutôt en Provence pour que ce soit pas trop loin de chez moi et en disant pour démarrer c'est quand même plus facile, j'ai fait un premier appel à candidature sur Instagram et j'ai eu des demandes de Normandie, dans l'Est, en Italie. Je me suis dit, ok, on va peut-être pas s'arrêter à la Provence. Donc j'ai relancé un appel plus global, enfin France, donc s'arrêter à la France pour l'instant. pour chercher des partenariats avec des propriétaires de gîtes chambres d'hôtes, des agriculteurs. Je me suis focalisée sur des personnes qui ont cette contrainte d'être sur place.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, c'est ce que j'ai posé la question.

  • Speaker #0

    C'est hyper prenant. On est sur des locations à la nuitée et si on habite à 40 km, ça ne marche pas, ce n'est pas possible. Ça demande une hyper disponibilité, ce métier. même si ça ne prend pas toute la journée ça demande d'être là parce que le voyageur n'arrive jamais à l'heure à laquelle il a dit qu'il allait et donc il faut être disponible qui est disponible ? une maison d'hôte, les gens sont toujours là, un agriculteur les gens sont toujours là d'où ces sélections de propriétaires de gîtes, maisons d'hôtes et agriculteurs d'accord Et donc, ça y est, j'ai déjà deux contrats signés.

  • Speaker #1

    Oh, félicitations ! Je ne savais pas !

  • Speaker #0

    Je n'ai pas encore l'urbanisme. Oui,

  • Speaker #1

    tu as des gens qui sont partout avec toi. Donc, le deal, c'est qu'en fait, il y a un investissement qui est fait de ta part, mais eux sont les gestionnaires. En fait, c'est eux qui sont les concierges, finalement.

  • Speaker #0

    Oui, alors moi, je fais quand même la partie commercialisation. C'est-à-dire que je fais tout l'amont de la conciergerie. jusqu'à la réservation. Et au moment où j'ai la réservation, j'envoie le contact à la personne sur place qui fait l'accueil, l'intendance et qui peut aussi proposer des prestations supplémentaires comme du petit déjeuner, des brunchs.

  • Speaker #1

    Ok. Donc en fait, d'où l'intérêt d'aller vraiment chercher des gens qui sont déjà dans l'hébergement ?

  • Speaker #0

    Oui, ou agriculteurs.

  • Speaker #1

    Oui, ok.

  • Speaker #0

    Parce qu'ils sont sur place et... Oui,

  • Speaker #1

    ok. Ok, ok. En sachant qu'il y a de plus en plus d'agriculteurs qui sont aussi hébergeurs. j'en ai eu exactement j'ai écrit un podcast sur le sujet mais c'est à distance parce que ça permet aussi de faire découvrir son métier bien sûr et son environnement et ouais ok et bien écoute merci beaucoup on a fait un bon balayage de ton actualité de tes retours de tes bah tu vois comme on disait des bonnes idées ou des idées à peut-être retravailler ce que tu en les leçons que tu as apprises en tout cas donc merci pour tout Ça en permet quand même, pourquoi pas, aux hébergeurs qui nous écoutent, de dire, tiens, le coup de la tiny house, c'est vrai, j'avais pas pensé, etc. De mieux comprendre ton projet, peut-être. Donc voilà, écoute, j'espère que cet épisode permettra aussi de relancer. Eh bien, écoute, merci pour tout. Merci pour ton partage. Merci pour ton temps. En parlant de temps, je voudrais te lancer une dernière question. Combien de temps tu passes sur Instagram par jour ? Pas tant que ça, j'ai l'impression.

  • Speaker #0

    Non, alors au début, beaucoup. Au début, je scrollais toute la journée ou presque. Non, je fais ainsi quand même, parce que j'ai trois comptes. Je passe une demi-heure par poste à peu près. Je poste trois fois par semaine sur le gîte et la tiny house. Et une fois par semaine sur la conciergerie. Tu fais les calculs, j'en ai pour une grosse demi-journée. Rien qu'à poster par semaine.

  • Speaker #1

    Et puis après, les interactions.

  • Speaker #0

    Plus les interactions, les échanges voyageurs.

  • Speaker #1

    Je vois que tu es connectée par le soir, toi.

  • Speaker #0

    Oui, ça se fait du soir.

  • Speaker #1

    Quand les enfants sont couchés.

  • Speaker #0

    Exactement. Tous les échanges voyageurs jusqu'à 11h30 des fois.

  • Speaker #1

    C'est là où ils sont connectés aussi. De toute façon, tu n'as pas le choix.

  • Speaker #0

    Voilà. Et donc, j'en profite pour faire un petit appel. Si jamais il y a des hébergeurs qui sont intéressés, j'y chambre d'hôte par ce partenariat.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Je reçois les candidatures. Et donc, le modèle sera toujours sur le modèle de la première avec Plume Habitat.

  • Speaker #1

    D'accord, super. Ok, donc tu vas plus loin avec le partenariat avec Gaëtan. Oui, exactement. Merci pour tout, Marie. Je te dis à très bientôt et je te souhaite une belle saison d'été parce qu'au moment d'enregistrer, on est à la veille des vacances scolaires, enfin le dernier jour d'école. Et écoute, je te souhaite une belle saison d'été. Cet épisode sortira plus tôt à la rentrée. Mais en tout cas, écoute, merci pour tout. Merci pour tes échanges. Et j'espère que ça aidera beaucoup de personnes à développer leur stratégie de partenariat grâce à toi. Merci encore.

  • Speaker #0

    Merci, Yann. Merci, à bientôt.

  • Speaker #1

    Encore un épisode hyper riche en retour d'expérience de Marie. Comme d'habitude, je la remercie pour sa transparence, pour vraiment ses informations. ultra concrète. Pour la petite histoire, on a discuté, on a prolongé les chances, on avait déjà coupé l'enregistrement. On n'en a pas parlé dans cet épisode, mais je vous le dis maintenant en conclusion. Je ne sais pas si certains d'entre vous l'ont vu, mais elle est passée dans une émission d'M6, qui a été portée par... Elle a été identifiée par Gîtes de France. dont elle est adhérente du réseau. Et du coup, elle a été identifiée comme un gîte qui pouvait accueillir un reportage d'M6. Et pour aller encore plus loin, finalement, comme quoi le réseau finit par même se développer dans des émissions comme celle-ci. Parce que la journaliste qui est venue faire ce reportage, qui est une journaliste indépendante, est également prof de yoga, et du coup a prévu d'organiser à l'automne... une retraite yoga au masque des écoliers. Pour vous dire que finalement, on n'est pas à l'abri de faire des rencontres qui vont faire encore d'autres petits. N'oubliez jamais de développer votre réseau. N'oubliez jamais de nouer des partenariats. Parce qu'un contact peut vous amener d'autres contacts. Et c'est comme ça que ça fait son petit chemin. Encore merci à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas, comme d'habitude, à me le dire en laissant un avis, une jolie note 5 étoiles sur la plateforme d'écoute. sur votre plateforme d'écoute de podcast. Et bien entendu, n'hésitez pas à venir commenter sur Instagram ou sur LinkedIn cet épisode et à nous dire ce que vous en avez pensé, si ça vous a donné des clés concrètes pour vous lancer vous aussi dans des nouveaux partenariats. En tout cas, merci encore à toi Marie. Et comme vous l'avez entendu à la fin de l'épisode, si ça vous intéresse de développer un projet en partenariat avec Marie pour accueillir un projet de... Tiny House, n'hésitez pas à la contacter directement sur son compte Masse des écoliers ou l'atelier Tiny House. Je vous remettrai bien évidemment tous les liens pour la contacter dans la description de cet épisode. En attendant, je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode et d'ici là, portez-vous bien. Ciao ciao !

Chapters

  • Accueil de séjours bien-être

    04:15

  • Partenariats avec des photographes

    13:09

  • Développer son réseau local

    23:21

  • Développer sa stratégie presse

    35:54

  • Attirer des séminaires

    42:21

  • Monétiser son audience

    44:54

  • Devenir partenaire pour gérer une tiny house

    50:14

  • Temps passé sur Instagram

    55:40

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Description

Tout ce qu'elle développe semble lui réussir, ses différents comptes Instagram lui apportent de belles opportunités de partenariats et des réservations bien entendu.


Tu l'auras sans doute deviné, je veux parler de Marie du Mas des Ecoliers, de Pépiite Lodges (ex l'Atelier Tiny House) et de la conciergerie Soleù Provence.


Marie vient récemment de fêter la 4e bougie de son aventure entrepreneuriale.


Depuis, elle enchaîne les partenariats, notamment les retraites yoga, parentalité, séminaires et quelques séances de shootings, rien que cela.


💡La clé de sa réussite : être toujours à l'écoute d'opportunités et savoir réagir très rapidement.


Pourquoi écouter cet épisode ?

👉🏻 Pour découvrir toutes les étapes de construction de ses différents partenariats et les stratégies qu'elle applique.


Marie revient également sur sa stratégie presse qui ne s'est pas déroulée comme prévu. On parlera aussi du développement de son réseau local, et de la sortie de zone de confort que cela demande souvent.


Et si tu as envie de rejoindre Marie dans ses aventures, son appel à partenariats pour ouvrir de nouvelles tiny houses est toujours d'actualité. Tu peux la contacter directement sur son compte Instagram @pepiitelodges


Merci Marie de nous dévoiler tes coulisses sans filtre 🙏🏻


Je t'invite à (re)découvrir les précédents épisodes où j'ai eu le plaisir d'avoir Marie au micro du podcast :


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello et bienvenue sur le podcast Actions Réservations, le podcast qui vous invite à vous connecter à vos futurs voyageurs. Aujourd'hui, j'accueille une ancienne directrice marketing que vous connaissez bien parce qu'elle est déjà passée deux fois sur le podcast et aujourd'hui j'ai le plaisir de l'accueillir pour la troisième fois sur le podcast Actions Réservations. Il s'agit bien évidemment de Marie du Mas des Ecoliers qui a encore énormément de retours d'expérience à nous partager dans cet épisode. Je suis Yen Bui, formatrice en marketing pour les professionnels du tourisme. Chaque semaine, seule ou avec mes invités, je vous emmène explorer toutes les richesses et le potentiel touristique de votre territoire. Chaque épisode est une invitation à emprunter le chemin parfois tortueux du marketing émotionnel pour connecter plus pleinement à vos futurs voyageurs. Si pour vous le voyage est synonyme de rencontres et de transformations intérieures, alors vous êtes au bon endroit. Abonnez-vous au podcast pour ne manquer aucun épisode et à ma newsletter pour recevoir tous mes conseils et mes ressources gratuites. Si vous souhaitez soutenir ce podcast, Merci de lui laisser une jolie note 5 étoiles ou un commentaire sur la plateforme Apple Podcast ou Spotify. Ou tout simplement, merci de le relayer et le partager autour de vous pour m'aider à faire connaître ce podcast. Je sais que beaucoup d'entre vous la suivent et interagissent avec elle sur son compte Instagram. Marie a encore pas mal de partages à nous apporter aujourd'hui dans cet épisode. Je suis vraiment ravie de la retrouver. Et voilà, je tenais simplement à vous dire que j'ai moi-même beaucoup de plaisir à la suivre, à voir ses aventures. Elle me donne aussi pas mal de conseils sur des idées de sujets assez régulièrement, notamment suite à mes newsletters. C'est d'ailleurs elle qui m'a inspirée l'épisode avec Marie Quéru, une autre Marie, l'Arrangeuse, dont je vous remettrai le lien de l'épisode, et qui nous parle bien évidemment souvent d'influence, etc. Et je sais que parmi vous, certains se posent parfois les questions de l'envers du décor, de l'envers de ses partenariats, ses collaborations. Et c'est justement le sujet de notre échange d'aujourd'hui. Alors, je vous souhaite une très belle écoute à tous et vous retrouve à la fin de mon échange avec Marie. Salut Marie ! Je suis trop contente de te retrouver pour la troisième fois sur le podcast. Je pense que t'es vraiment devenue l'habituée, celle qui a pris ses aises sur le podcast. Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour Yen. Bah écoute, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui et de retrouver tes auditeurs. Ça va très très bien, merci.

  • Speaker #0

    On a énormément de sujets à évoquer dans cet épisode. Merci en tout cas d'avoir pris contact avec moi pour me proposer de partager quelques nouveautés. C'est vrai que je sais que les épisodes qu'on a enregistrés ensemble ont inspiré beaucoup d'hébergeurs qui nous écoutent, certains me le disent clairement. D'ailleurs, je pense par exemple à Véronique de la Maison d'Olivier qui dit clairement qu'elle te suit et que ça l'inspire parce que vous êtes toutes les deux dans une thématique famille. Et du coup, comme je te suis aussi beaucoup, je vois passer beaucoup de stratégies. En fait, je ne sais pas si les gens le savent, mais on va quand même rappeler qu'à la base, tu as quand même un parcours issu du marketing. Donc tout ce que tu fais, cette stratégie que tu mets en place, elle est clairement réfléchie, elle est posée, etc. Et donc je pense que c'est pour ça que tu as plein de retours d'expérience très positifs. Ce qui peut rassurer certains, on va en parler, et merci pour ta transparence, c'est qu'il y en a certains qui sont peut-être moins glorieux, on va dire moins réussis. Mais voilà, comme quoi, il peut y avoir des tops comme des flops. Mais par contre, ce qui vient m'intéresser dans cet épisode, c'est qu'à chaque thématique, donc le fil conducteur, on va parler de tous tes partenariats d'une manière globale. Et si à chaque fois, on peut revenir sur des étapes pas à pas, comment tu as construit ces partenariats. Donc, il y a vraiment beaucoup de sujets sur lesquels je pense que tu peux partager beaucoup de valeur. Donc voilà, si c'est OK pour toi, on va vraiment garder ce fil rouge de partenariat. Parce que je suis certaine qu'il y en a beaucoup qui se posent plein de questions sur comment tu as fait pour ça. C'est comment elle a fait pour... Et donc, en fait, on va combler leur curiosité. Et si tu veux, c'est parti pour cet épisode.

  • Speaker #1

    Ça marche avec plaisir.

  • Speaker #0

    Alors, on va commencer par l'accueil de séjours thématiques que tu fais notamment sur le Mas des Écoliers. Et je crois que ça fait bien deux, trois ans déjà que tu fais ces séjours-là. Oui, ça me semble bien. sur des thématiques variées, comme la parentalité, avec le mois d'or, le yoga. Tu fais beaucoup de retraite yoga, tu as même installé une tente. Un centre de yoga. Un centre de yoga, c'est vrai. Ça, c'est vraiment incroyable. Est-ce qu'il y a une autre thématique que j'oublie ?

  • Speaker #1

    C'est bien-être en général. C'est la parentalité, mais ça reste autour du bien-être en général. Que ce soit yoga, pilates, il y a des choses qui sont un petit peu plus spirituelles aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous expliquer la démarche ? Déjà, d'un point de vue vraiment process, démarche, comment tu t'y prends ? Est-ce que, un... Est-ce qu'aujourd'hui, on va peut-être revenir en arrière sur tes débuts, parce que j'imagine qu'aujourd'hui, tu as été plus identifiée, mais au démarrage, comment tu es allée les chercher ? Et surtout, comment tu as tourné cette proposition de partenariat ? Est-ce qu'à chaque fois, tu imagines l'intérêt pour eux ? Comment tu le vends, ce partenariat ?

  • Speaker #1

    J'ai commencé à avoir des demandes de profs de yoga de la région, beaucoup de Marseille, parce qu'on n'est pas très loin. qui cherchait juste un lieu au départ sympa, à la campagne, pas trop loin d'une grande ville. Donc ça s'est fait dans le sens, c'est-à-dire que c'est elles qui ont commencé, je dis elles parce que j'ai principalement été prof féminine, qui ont commencé à me contacter pour organiser des retraites. Et au début, ça s'est fait plutôt sur des périodes de printemps, mai-juin, où on sait qu'il fait beau. mais certains ont commencé à me demander au mois d'avril comment on fait s'il pleut et donc c'est comme ça que j'ai commencé à réfléchir il y a un besoin clairement identifié il y a une tendance bien-être qui est en train d'émerger je ne l'avais pas forcément identifié avant parce que j'ai eu ces demandes de prof de yoga, que je me suis dit, bon, ok, il y a un créneau.

  • Speaker #0

    Surtout, tu étais partie famille.

  • Speaker #1

    Exactement, il y a eu un petit virement, pas un virement, non, puisque je reste sur la thématique famille, mais je n'avais pas identifié cette tendance-là au départ. C'est parce que j'ai eu des demandes de clients. Et je me suis dit, bon, ok, il faut vraiment que j'adapte le lieu pour cette demande-là. C'est comme ça que j'ai mis en place cette tente qui sert de salle de yoga. Et naturellement, ils m'ont demandé, par rapport à mon compte, si je pouvais aussi faire un peu la promotion.

  • Speaker #0

    de leur retraite. Pas après coup, mais dans le sens, inscrivez-vous. C'est-à-dire, relayez la promotion.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je l'ai fait de façon sans retour particulier. Je me suis dit, tant qu'à faire, autant les aider à remplir leur retraite. Moi, ça permettra d'assurer que la retraite est bien élevée et qu'il n'y ait pas d'annulation. Donc, c'était plus dans le sens vraiment de partenariat.

  • Speaker #0

    Et comme tu viens de le dire, tu as Tu as fini par formaliser ces collaborations et tu parlais d'annulation parce que je pense que c'est un vrai sujet. Comment ça se passe ? Parce que, comme tu le sais, en principe, quand on fait des séjours thématiques comme ça, normalement, la commercialisation doit passer par un agent de voyage. Ce que j'ai cru comprendre, c'est que maintenant, l'organisateur de ces retraites te prend la prestation hébergement. C'est-à-dire que le participant ne paye qu'une seule personne. et pas toi en direct. Il paye l'organisateur du séminaire. Et puis voilà. Et donc, toi, tu as un deal avec tes partenaires. Est-ce que... Quelles sont les conditions d'annulation ? Qu'est-ce que vous faites pour que tu ne te mettes pas, entre guillemets, en péril si, effectivement, il peut y avoir des annulations ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Alors, la plupart du temps, finalement, j'applique les mêmes conditions. d'annulation que des voyageurs classiques, c'est-à-dire annulation possible avec remboursement complet jusqu'à un mois avant l'événement. En général, les profs de yoga savent si ils auront rempli leur retraite un mois avant. Il y a toujours des ajouts de dernière minute, mais ils connaissent la tendance et ils connaissent leurs élèves aussi. Après, il peut y avoir des personnes qui se rajoutent en plus, qui ne sont pas forcément les élèves de la prof. En fait,... C'est presque une réservation normale pour moi. Je traite yoga, donc c'est la personne qui organise, qui réserve et qui a les mêmes conditions d'annulation qu'un voyageur standard. J'ai juste un des organismes avec lesquels je travaille où ça ne se fait pas tout à fait comme ça. Je n'ai pas d'accompte, mais ça fait longtemps qu'on travaille ensemble.

  • Speaker #0

    Il y a la confiance.

  • Speaker #1

    Il y a la confiance, exactement. Il n'y a zéro accompte. et c'est les participants qui me payent l'hébergement en direct et qui payent les autres prestations séparément à l'organisateur d'accord ok c'est les seuls et d'un point de vue adaptation du masque parce que ça veut dire que ces personnes là,

  • Speaker #0

    enfin les participants acceptent d'être logés dans la même chambre certains, et donc ça veut dire que tu avais déjà des lits individuels, c'est vrai comme tes familles et bien non c'est ça c'est ça parce que je me souviens des premières fois, du coup, tu as changé les literies, tu as changé tout.

  • Speaker #1

    J'ai changé toute la literie. Heureusement, c'est les erreurs du débutant puisque quand j'ai conçu le masque, c'était vraiment pour les familles, donc je n'ai pas pensé à cette demande-là. J'en avais une chambre où les lits étaient séparables, donc je me suis dit qu'au moins, il y a une chambre qui pourrait être adaptée à des enfants. C'est nécessaire. J'ai une chambre typique enfant, puis il y en a une autre qui était adaptable si besoin. Et donc, heureusement, j'avais les sommiers qui étaient séparables.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    J'ai rechangé tous les macs.

  • Speaker #0

    Ah, tu avais quand même déjà les sommiers séparables. Ça, c'est déjà pas mal.

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est parce que ça ne passait pas dans l'escalier, sinon.

  • Speaker #0

    Finalement, c'est une société technique.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais les matelas n'étaient pas séparables, donc j'ai tout racheté parce que clairement, c'était une demande. Ouais.

  • Speaker #0

    Et au bout de combien de fois tu t'es décidée ? Au bout de combien d'événements ? Dès le premier, dès le deuxième, au bout du troisième ?

  • Speaker #1

    Non, au bout d'un an. Au bout d'un an.

  • Speaker #0

    Ouais. Donc, tu as attendu de mesurer autour de ces investissements. Est-ce que vraiment, ça allait valoir le coup de te prendre la tête à tout changer ? Donc, tu as quand même fait un effort. Et puis, à tel point que tu as même acheté cette tente yoga. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Mais maintenant que je l'ai achetée, maintenant que j'ai séparé les matelas, ça a engendré encore plus de demandes.

  • Speaker #0

    Et oui, parce que tu es clairement le lieu fléché pour ça.

  • Speaker #1

    Et là, l'automne est rempli à 90% de retraite yoga.

  • Speaker #0

    Ah oui, à ce point-là ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc en fait, toi, tu as vraiment trouvé ta différenciation pour la basse saison, en fait. C'est ça.

  • Speaker #1

    Ok. Mais presque par hasard, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, oui, non, mais c'est une question d'opportunité, c'est que tu as saisi des opportunités au vol. Et est-ce que tu sais dire si, quand tu partages tes… Justement, quand tu aides à la promotion, si ça aide clairement l'organisateur ? Tu as ce retour-là ?

  • Speaker #1

    Oui, en moindre mesure par rapport à leur propre contact.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que j'ai beaucoup de profs de yoga qui me suivent, pas forcément de pratiquants de yoga qui me suivent. Mais on va dire qu'environ 15% des participants, a priori, viennent de mon compte à peu près.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, ce qui est intéressant dans ce que tu dis, c'est que les autres profs de yoga voient ce que d'autres font et du coup, ça les inspire. Et ils se disent, tiens, ça a l'air trop bien. Ils voient les résultats, ils voient les photos. Ils se disent, ah ouais, mais en fait, ça y est, j'ai trouvé mon endroit moi aussi, etc.

  • Speaker #1

    Il y en a qui me l'ont déjà dit, oui.

  • Speaker #0

    Ok, on vous a trouvé parce que j'ai dit...

  • Speaker #1

    Je vous ai trouvé pour tel prof de yoga qui est venu chez vous. Génial.

  • Speaker #0

    Ok, génial. Je pense que tu as trouvé ton petit filon qui marche bien. Est-ce que cette tente, tu t'en sers aussi pour la parentalité ? Oui, ça s'y prête.

  • Speaker #1

    C'est pareil, par hasard... Ce n'est pas complètement par hasard. Quand on a posé la tente, je me suis aperçue que sur le fond du sol, on sentait les mottes d'herbe dans le dos. Et moi qui fais du yoga, j'ai dit que ce n'était pas possible de sentir les mottes d'herbe dans le dos. Donc on a... tout démonté. On a remonté une terrasse de 100 mètres carrés en bois. On a monté six jours à deux, ça a pris une éternité. Et en fait, j'ai une personne qui est spécialiste en sonothérapie, qui est venue faire des tests avec des bols tibétains, qui m'a dit la sonorité, elle est juste incroyable, parce qu'il y a une résonance qui se fait avec la terrasse en bois. Et donc, pour tout ce qui est bain sonore, etc., y compris dans la parentalité, c'est hyper adapté.

  • Speaker #0

    Ah, génial ! Donc en fait... Ça, c'est vraiment chouette. Ok. Oui, mais donc, voilà, tu t'es lancée, tu t'es dit, oh punaise, allez, hop, je fais une terrasse en bois, quoi. Ça, c'est... Tu n'as pas hésité.

  • Speaker #1

    Parce que je me suis dit, en fait, l'expérience, ça va être à moitié réussie si je fais une tente pour la salle de yoga et qu'au bout de deux cours, on me dit, maintenant, ce n'est pas adapté parce qu'on sent les modes de derbe dans le dos, quoi. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Ok. Tu allais clairement perdre aussi en retour d'expérience. Oui. Ok. Super. Je voudrais aussi aborder un autre sujet parce que je le vois particulièrement sur ton compte. C'est l'accueil pour des shootings professionnels, pour des marques de produits. On fait peut-être un peu moins maintenant, mais il y a une période où on faisait beaucoup. Alors, je sais que certains t'ont contacté déjà directement sur Instagram. D'ailleurs, on ne l'a pas dit, mais toi, toutes tes demandes passent principalement que par Instagram. Instagram, c'est vraiment ton canal. Est-ce que tu as aussi des partenariats ? Est-ce que c'est les photographes de la région, les photographes professionnels qui sont mandatés, sélectionnés par les marques, qui aussi viennent faire du repérage ? Est-ce que tu fais des partenariats avec les photographes ou plutôt directement avec les marques ?

  • Speaker #1

    Ça s'est fait. Mais après, quand il y a eu un bon feeling avec le photographe, j'ai gardé contact avec le photographe justement pour continuer le partenariat, ce qui était le cas d'Elsa, qui est ma photographe. Ah,

  • Speaker #0

    à l'origine, Elsa, tu l'as rencontrée sur un...

  • Speaker #1

    Exactement, oui. Elsa était venue faire le shooting pour la Maison des Hommes de Marseille.

  • Speaker #0

    Oui, d'accord, ok, je ne savais pas. Ok,

  • Speaker #1

    super.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu saurais dire... pour les marques, quel profil te contacte ? Est-ce que c'est les dirigeants ? Est-ce que c'est les chargés de com ? C'est quel type de poste, de fonction qui te contacte pour le côté marque ?

  • Speaker #1

    C'est très important pour la taille de l'entreprise. Ça a été des chargés de com, ça a été beaucoup de gens autour de la communication marketing, principalement.

  • Speaker #0

    carrément dirigeant j'ai eu une marque de vêtements à Avignon c'est la fondatrice de la marque parce que ça c'est peut-être une plus petite structure une plus petite structure exactement ok alors justement pour rester dans l'univers de la photographie on vient de parler d'Elsa quand je regarde tes comptes je vois que tu la crédites à chaque fois tes postes pardon quels que soient les comptes d'ailleurs parce que je rappelle que tu as trois comptes le mas des écoliers l'atelier tiny house et la conciergerie Solé ou Provence et toutes les photos que tu partages quasiment majoritairement, de temps en temps c'est les tiennes mais majoritairement ce sont celles d'Elsa je me posais la question c'est quoi le deal entre vous si t'es ok pour en parler est-ce que c'est vraiment maintenant du copinage et en fait t'as trop de la chance ou est-ce que non c'est de la prestation rémunérée mais tu peux nous parler de ça parce que t'as une banque d'images qui est incroyable et je pense que c'est ce qui fait aussi la renommée de tes comptes c'est la qualité des photos, ça tu le sais voilà, comment tu t'y prends ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une prestation rémunérée. Je la paye à chaque fois. Mais c'est vrai que comme je fais appel à elle à chaque nouvelle maison que je rentre en conciergerie, je ne pense pas que j'ai un tarif préférentiel. Mais par contre, j'ai un nombre de photos quasi illimité avec elle.

  • Speaker #0

    Ah, c'est pareil, ça.

  • Speaker #1

    Le tarif est le même que les autres, mais je ne suis pas limitée en photos.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Alors, je suis raisonnable aussi. Je ne vais pas la faire travailler ni tes jours pour moi, parce que je n'ai pas le respect. Mais je n'ai pas de limite. en termes de nombre de photos. Ça, c'est chouette. Et ce qui est vraiment chouette aussi maintenant avec elle, c'est qu'elle sait exactement ce que je veux, qui n'est pas tout à fait exactement la même chose en fonction des comptes et de ce qu'on veut faire ressortir, notamment de la clientèle.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que tu veux créer des ambiances différentes par type de compte.

  • Speaker #1

    Exactement. Sous le masque des écoliers, on est plus quelque chose de lumineux, qui fait vraiment vacances, le sud, les cigales. la Provence. Et donc, elle fait ressortir ça dans les photos. Et sur la tiny house, on est plus sur une ambiance cocooning, couple romantique, milieu de la nature, donc des couleurs un peu plus chaudes. Et maintenant, c'est ce que je veux, donc j'ai même besoin de...

  • Speaker #0

    Génial.

  • Speaker #1

    On ne se parle plus, comme un vieux couple. On se comprend sans avoir besoin de réexpliquer tout, donc c'est hyper fluide.

  • Speaker #0

    En termes de fréquence, ça donne quoi ?

  • Speaker #1

    Sur la conciergerie, c'est forcément à chaque nouvelle maison. Donc, ça peut être 3, 4, 5 fois par an.

  • Speaker #0

    D'accord. Elle vient en quoi ? Une journée ?

  • Speaker #1

    Non, c'est tellement fluide, en fait, que moi, j'apporte de quoi faire la mise en scène. Et en deux heures, le shooting est fait.

  • Speaker #0

    Ah ouais, d'accord.

  • Speaker #1

    C'est hyper rapide. Sur le masque des écoliers ou la tiny house, on est sur un shooting au moins une fois par an, voire deux fois par an.

  • Speaker #0

    Ah oui, d'accord, je m'attendais à beaucoup plus que ça. Donc finalement, c'est hyper raisonnable. C'est que vous bombardez et tu joues pendant un an quasiment avec cette collection de photos à chaque fois. C'est ça. D'accord. Et après,

  • Speaker #1

    de façon ponctuelle, j'ai eu d'autres photographes qui m'ont demandé des partenariats. Je leur prête le lieu quand elles ont besoin de shooting, de lieu pour un shooting photo. Et après, elles me proposent des...

  • Speaker #0

    Ah oui, de les réutiliser. D'accord, ok. Ça, c'est un échange de bons procédés, du coup. Là, on est dans l'échange de services.

  • Speaker #1

    Exactement, oui. Ok,

  • Speaker #0

    et c'est intéressant pour toi ? Oui,

  • Speaker #1

    je fais un tout petit peu attention, parce que du coup, il y a quand même une grosse différence de traitement. Mais c'est intéressant quand même d'avoir des angles différents, des prises de vues différentes, une façon d'appréhender le lieu qui n'est pas forcément la même. Donc du coup, je les utilise quand même, c'est intéressant.

  • Speaker #0

    Ok, super. Super. Donc aujourd'hui ? j'entends que t'es aussi repéré par des photographes maintenant parce que Elsa je vais pas aller voir sur son compte Elsa partage ses shootings qu'elle fait chez toi oui en story surtout donc autant comme à chaque fois comme les pères se suivent entre eux ça veut dire que d'autres photographes ont aussi du dire ah ouais mais chouette cette maison je cherche un lieu donc les photographes qui sont sans arrêt aussi en train de chercher des lieux finalement Elsa est un peu ton apporteur d'affaires

  • Speaker #1

    dans l'autre sens en fait dans l'autre sens ouais exactement d'où l'idée de partenariat en fait elle vit des partenariats non mais c'est je dirais d'où l'idée de partenariat dans le sens où on se rend salue mutuellement ça c'est chouette ça c'est chouette par contre je pensais vraiment pas que c'était un ou deux shootings par an pour le mass je pensais que c'était beaucoup plus tu vois parce qu'on shoot on prend beaucoup beaucoup ok c'est un shooting complet d'une journée c'est-à-dire que je fais un planning, c'est chronométré, je fais venir des figurants, et pour ne pas les bloquer toute la journée, je fais des créneaux de figurants, avec le matériel, avec tout ce qu'on fait une journée complète dans ce cas de prise de vue.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on peut en parler de cette organisation-là, parce que c'est vrai que moi aussi, quand je faisais des shootings à l'époque où j'étais community manager, effectivement, je me faisais un document. comme toi, vraiment, des tableaux. Je me faisais des storyboards.

  • Speaker #1

    C'est super excellent.

  • Speaker #0

    Tu te fais des tableaux où tu te dis le plan. Tu fais un plan et tu te dis, moi, je veux cette angle, cette vue, cette ambiance, les accessoires qu'il faut. Je pense que c'est ça. En fait, tu fais une direction artistique. Il me faut tel accessoire, telle chose, et puis tel style. Là, c'est apéro, là, ça va être repas, là, c'est barbecue, etc. Toutes les mises en scène, tu les imagines. Et du coup, c'est-à-dire que tu peux, entre guillemets, comme on dit dans le jargon, tu peux changer de tableau très rapidement grâce à ton document. Est-ce que tu te fais aider de quelqu'un pour t'aider à changer et mettre en scène ou c'est toujours toi qui fais tout ? Non,

  • Speaker #1

    c'est moi. Alors après, ça dépend. Par exemple, sur le shooting de la tiny house, le fabricant était là. Parce qu'on a fait un partenariat aussi sur les photos. C'est-à-dire qu'on a partagé le coût des photos. Ce que l'une avait besoin aussi. Et donc, on avait fait ça à deux, en fait. C'est un... OK. installation, désinstallation, réfléchir au shooting avant.

  • Speaker #0

    Ok, super. Oui, en fait, ce que je veux dire, c'est bien que tu en parles, c'est la réflexion et la préparation du shooting. Typiquement, tu te consacres combien de temps avant ? Tu passes beaucoup de temps à faire justement sur une journée de shooting. Tu vas passer combien de temps à la préparer ?

  • Speaker #1

    Ça se fait un peu dans le temps. Je ne me mets pas une journée complète en disant que je commence à y réfléchir à ce que je veux. Je note au fur et à mesure. Et surtout, après, par contre, la partie planée est importante parce que, encore une fois, je ne veux pas bloquer mes figurants toute une journée. Ils sont très gentils et doivent accepter de le faire gratuitement pour moi, donc je ne veux pas abuser. Et donc ça, je le prévois en général au moins deux mois pour bloquer les figurants.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu leur offres quoi ? Un apéro à la fin ?

  • Speaker #1

    Oui, le dîner.

  • Speaker #0

    Le dîner, super, génial. Écoute, c'est drôle parce que tu viens de parler de Plumabita et j'allais justement te parler de ce partenariat pour le lancement de la Tiny House. Qu'est-ce que ce partenariat vous a apporté mutuellement ou toi ? Qu'est-ce que ça a pu t'apporter ? Hormis, effectivement, finalement peut-être du partage de coûts, comme tu l'as dit, et du partage d'efforts parce que lui aussi a... fait la promotion de ce lancement. Tu peux nous en parler de ce partenariat-là ?

  • Speaker #1

    Tu viens de dire, c'est-à-dire qu'on a partagé tous les coups de photos et de vidéos. On a fait aussi une vidéo. C'est un coup assez important. La première vidéo qu'on a faite est orientée sur le projet en lui-même, la naissance du projet, le partenariat et pourquoi on faisait ce projet. On en fera d'autres à l'avenir. on en reparlera plus sur les tiny house oui après on y reviendra après il y a aussi toute la partie effectivement temps c'est à dire qu'on a travaillé ensemble avec Gaëtan sur la partie justement presse on sait que ça va prendre du temps on s'est fait un fichier de contact presse qu'on s'est séparé, on se tenait au courant au fur et à mesure des relations des contacts il y a toute la partie vraiment...

  • Speaker #0

    échanges d'expériences et travailler ensemble sur la partie promotion en fait on y reviendra effectivement parce que t'as un nouveau projet parce que tu regorges d'idées je sais pas ce qu'il se passe dans ta tête nuit et jour mais ça n'arrête jamais ouais ça a l'air bien chargé en tout cas pour rappel l'épisode de la tiny house il y a un épisode dédié où tu parles justement de tout ce projet de la tiny house je remettrai évidemment le lien de l'épisode dans la description de celui-ci merci Et donc, on y reviendra après. Il y a encore un point que je voulais, même deux, que je voulais aborder avec toi. C'est que j'ai l'impression que tu développes pas mal ton réseau de manière générale. Tu as vraiment cette dimension de développer son réseau. Je voudrais qu'on en parle. C'est comment tu choisis tes réseaux ? C'est-à-dire, est-ce qu'au niveau local, tu es active dans des réseaux professionnels ? Lesquels ? C'est quoi les cibles ? Et avec quelles démarches, quels discours, quelles fréquences aussi ? J'ai l'impression que tu fais partie de quelques clubs locaux. Tu peux nous en dire un peu plus ? Parce que je pense que cette partie-là, c'est celle qu'on ne voit pas sur les réseaux. Parce qu'effectivement, ce n'est pas quelque chose que tu vas partager auprès de ta clientèle. Donc, j'en profite pour te poser la question. Comment tu fais ? Qu'est-ce que ça t'apporte ? Qu'est-ce que tu y trouves ? En tout cas, ça te fait beaucoup sortir, j'ai l'impression, de ton quotidien. Du coup, ça doit faire du bien aussi de prendre cette petite bouffée. Tu nous en dis quelques mots ?

  • Speaker #1

    Oui, alors au tout début, ça s'est fait de façon très informelle, c'est-à-dire que j'ai commencé à créer des partenariats, plus dans l'idée d'offrir un service supplémentaire à mes voyageurs.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ces dépressataires, comme le chef adhérent ?

  • Speaker #1

    Des dépressataires, exactement. C'est comme ça, en me disant, je veux offrir une expérience de qualité à mes voyageurs. J'ai commencé à rechercher des partenaires pour pouvoir offrir ces services supplémentaires aux voyageurs. Donc, il y a eu pas mal de bouches à oreille au début. La première photographe avec qui je travaillais, qui est maintenant repartie aux États-Unis, c'est une photo de mon voyageur. m'a apporté d'autres personnes qu'elle connaissait, notamment le vidéaste qui a fait la vidéo. Il y a eu pas mal de contacts comme ça. Et puis, moi, j'avais toujours entendu dire que dans ce type de relation, il fallait donner avant d'espérer recevoir. Et c'est dans cet esprit que j'ai contacté ses partenaires. C'est-à-dire qu'il y a plein de gens qui m'ont dit, tu devrais demander des commissions sur les mises en relation. J'ai dit, maintenant, parce que... pour aller gagner 5 euros par-ci, 5 euros par-là. Déjà, le temps que je vais y passer, aller faire une facture et aller vérifier que j'ai été payée de 5 euros, franchement, sans prétention,

  • Speaker #0

    ça n'a pas autre chose à faire.

  • Speaker #1

    Mon temps ne va pas être de 5 euros. Et deuxièmement, je voulais que ce soit vraiment un partenariat sur la durée et que la personne ait le plaisir à venir au masque, à partager ses compétences, son expertise auprès de mes voyageurs. Et je voyais plus vraiment comment...

  • Speaker #0

    Maintenant, c'est quoi ? Il y a quand même une remise ? Non, même pas. C'est 100% prestations normales.

  • Speaker #1

    C'est prestations normales. Après, naturellement, il y a des prestataires qui font un retour. Non, ça peut être... Oui, j'ai eu la recommandation. Clairement, le chef à domicile qui m'a recommandé à une prof de yoga, par exemple.

  • Speaker #0

    Ah, génial.

  • Speaker #1

    Elle a fait une retraite ailleurs. Ça s'est fait naturellement. Et aussi, par exemple, ça peut être... Une masseuse qui, au bout de 7 fois qu'elle vient, meurt après un massage.

  • Speaker #0

    Ça, c'est des petits avantages qui font du bien.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais je ne vais pas le demander, en fait. C'est naturellement. Et puis, si elle ne veut pas le faire, je ne l'envoie pas.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant ce que tu viens de dire, dans le sens où est-ce que tu t'es déjà posée, ou est-ce que tu comptes le faire ? Est-ce que tu t'es déjà posée en disant, mais en fait, tous ces partenaires que tu as de manière individuelle, finalement... ils forment un écosystème entre eux. Parce qu'en fait, comme tu dis, le chef à domicile, il peut intervenir dans d'autres sphères, la preuve avec les retours de yoga. Du coup, tu te dis, en fait, ils peuvent tous, eux aussi, devenir des apporteurs d'affaires, parce qu'eux aussi ont un réseau. Et tu vois, j'entends que les photographes peuvent apporter du business. Les chefs à domicile peuvent apporter, des masseuses, les profs de yoga. Tu t'es imaginé à faire ce maillage ou pas ? Ou pour l'instant, c'est encore au fil de l'eau, tu prends comme ça vient ?

  • Speaker #1

    Non, c'est comme ça vient et c'est vraiment au feeling. Je cherche plus vraiment la qualité de l'expérience qu'à essayer de tisser le film. Peut-être par erreur ou par manque de temps, je ne sais pas. Mais c'est plus façon intuitive.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas très, très l'obligé. Donc ça, ça a démarré comme ça, en fait. La partie partenariat, c'était plus pour rechercher des services pour mes vacanciers. Et puis... Après, la partie réseau, ça s'est fait presque par hasard. Tous les matins, quand je mets mes enfants à l'école, je passe devant le club des entrepreneurs de ma ville. Peut-être qu'un jour, il faudrait que je pousse la porte et que je me force à sortir un peu du chambouin. Et en fait, aujourd'hui, je vois un vrai avantage, c'est-à-dire que quand on fait ce métier, et je l'ai déjà entendu ailleurs, je n'ai pas seul à l'avoir ressenti, bien qu'on reçoive des vacanciers ou des séjours régulièrement, il y a une petite solitude quand même.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    qu'on peut parler comme la solitude de l'entrepreneur, la solitude du manager. Et ce n'est pas la même chose d'échanger. C'est aussi pour ça que j'ai cherché à faire ces partenariats, c'est que ça me permet d'avoir quelque part des collègues. Oui. J'ai des gens avec qui échanger.

  • Speaker #0

    Oui, c'est des collègues de business. Vous avez un business ensemble. Vous montrez un business ensemble.

  • Speaker #1

    Et après, pour le club des entrepreneurs, je suis dans deux clubs. Le club de la communauté de communes. Là, c'est vraiment hyper large parce qu'il y a autant des agriculteurs que des comptables. C'est vraiment très large. Ce n'est pas forcément un côté apporteur d'affaires, mais c'est plus recherche de partenaires quand c'est nécessaire. J'ai eu à changer d'assureur, par exemple. On peut, via le club, on dirait est-ce que tu as quelqu'un de conseillé ? Est-ce que tu as quelqu'un de conseillé pour la banque ?

  • Speaker #0

    Des bonnes pratiques.

  • Speaker #1

    C'est plus le côté recommandation. des prestataires dont on peut avoir besoin.

  • Speaker #0

    Oui, puis quelque part, j'ai envie de te dire, toi, tu as la capacité d'accueillir des groupes. Et ce que je veux dire, c'est que même, tu parlais des agriculteurs, mais en fait, demain, un agriculteur cherche une maison pour organiser une réunion de famille. En fait, il peut se dire, si moi, je n'ai pas la place, je peux aller chez Marie. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai eu il n'y a pas très longtemps quelqu'un qui m'a posé la question, qui venait du club des entrepreneurs, et qui m'a dit, alors c'était pour des acteurs, qui venaient pour une sécession de, je ne sais pas si c'était du tournage dans la région, mais ça s'est fait via le club des entrepreneurs,

  • Speaker #0

    ils sont venus loger ici. Donc en fait, ça développe quelque part ta clientèle locale. Oui, aussi. Une certaine clientèle locale, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et je suis sur un deuxième club, ça s'est fait par bouche à oreille, qui est plus orienté immobilier. Et ça, c'est intéressant pour la conciergerie.

  • Speaker #0

    Oui. Parce que tous les agents immobiliers, à un moment donné, vendent une résidence secondaire dans leur carrière. Et la personne peut potentiellement vouloir mettre cette résidence secondaire en location.

  • Speaker #1

    Oui, d'accord. Et là, c'est informel. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de partenariat formalisé, mais tu te fais savoir que potentiellement, tu es la bonne personne pour gérer ce type de maison.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Pour le conseil immobilier, ça peut faire un argument commercial aussi pour dire si vous venez de loin et que c'est un investissement et que vous voulez... Que la maison soit rentabilisée, finalement. Exactement.

  • Speaker #0

    J'ai souvent eu à faire des estimations.

  • Speaker #1

    Ah, d'accord.

  • Speaker #0

    Je le fais pour les agents immobiliers, gratuitement pour l'instant.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Quel est le potentiel locatif d'un bien ?

  • Speaker #1

    Ah, d'accord. OK.

  • Speaker #0

    Je le fais souvent. Typiquement, je le fais gratuitement.

  • Speaker #1

    OK. Parce que tu as un but. Voilà. OK, super. Super. Et ces clubs, les deux que tu as mentionnés, en termes de temps, ça te demande de consacrer combien de temps ?

  • Speaker #0

    Alors, suis orientée immobilier, c'est un déjeuner par mois. Et globalement, j'essaie vraiment d'y aller parce que c'est le temps du midi, je n'ai pas les enfants, donc c'est pratique.

  • Speaker #1

    Tu te rends à ta place ? Parce que j'imagine qu'il ne doit y avoir que des conseillers, enfin des agents, je veux dire.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup d'agents immobiliers, il y a des gens qui sont aussi dans la rénovation.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Il y a des plaquistes, des conducteurs de travaux.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc même du BTP carrément. Oui,

  • Speaker #0

    BTP, mais forcément, ils ont un intérêt aussi à travailler dans l'immobilier parce qu'ils peuvent se faire recommander. Bien sûr. Quelqu'un qui va faire une compétition, je vous conseille un tel qui va faire un boulot à travaux.

  • Speaker #1

    Il y a des archers ?

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'archers dans celui-là. OK. Non, étrangement, il n'y en a pas. Il y a un monsieur qui fait diagnostiqueur.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Il a aussi le poids pour les ventes. Donc, c'est ce qui tourne autour de l'immobilier. Oui. Et oui, globalement... Après, l'ambiance est sympa.

  • Speaker #1

    Donc, un déjeuner par mois, c'est chouette. Ça ne se demande pas trop.

  • Speaker #0

    Et l'autre club d'entrepreneurs, c'est très libre aussi. Ils sont très, très, très actifs. Donc, il y a énormément de choses qui sont organisées. J'avoue que je n'arrive pas du tout à suivre parce qu'il y en a trop. Il y a des visites d'entreprises, mais c'est hyper intéressant. Il y a des réunions thématiques sur des sujets en particulier, la retraite du dirigeant, des choses comme ça qui sont vraiment spécifiques. Donc, il y a de la formation.

  • Speaker #1

    et aussi plutôt des after work pour du réseautage d'accord non mais je comprends à une époque effectivement sur ma première entreprise j'avais intégré aussi quand je suis arrivée à Gap parce que je connaissais vraiment personne et pour développer mon réseau je m'étais dit bon allez je vais aller faire un club d'entrepreneurs et c'est vrai que c'était un club d'entrepreneurs tu vois à Gap je ne l'avais pas imaginé mais il y avait 400 entrepreneurs pour une petite ville comme Gap tu vois et sur des gros événements il y a de quoi faire et d'ailleurs ça a généré effectivement des partenariats chez moi aussi et des prestations typiquement par contre tu vas me croire ou non mais je suis pas à l'aise dans ce genre d'événement je me force est-ce que c'est parce que tu ne sais pas quel discours adopter est-ce que c'est parce que tu te demandes sous quel angle il faudrait que t'arrives, sur quelle casquette parce que c'est vrai que t'as plusieurs casquettes il y a un peu ça,

  • Speaker #0

    c'est à dire que je sais pas toujours si je me présente en tant que mazé-écolier ou en tant que soleil ou... En fonction des lieux, c'est près de plus ou moins. Non, mais il y a aussi, très étrangement, je ne suis pas à l'aise en public.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Un petit comité, ça va bien. Quand tu es sur un after-work avec 100 personnes, c'est extrêmement mal à l'aise. Donc, je me force beaucoup.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas évident parce qu'une autre question, c'est est-ce qu'aujourd'hui, tu y vas seule ? Ou est-ce que depuis, tu as trouvé deux personnes et tu dis, allez, viens, on se retrouve là-bas. Ça te met en confiance de dire, je vais retrouver des personnes que je connais déjà. Il y a des visages familiers. Parce que c'est ça, au début, qui est un peu dur, c'est d'oser aller vers les gens. Je pense que c'est ça. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vraiment ça. Maintenant, je connais quelques personnes.

  • Speaker #1

    Du coup, tu vas naturellement vers elles. Puis après, on se présente d'autres personnes, etc. C'est ça. Et du coup, est-ce que tu as fait des cartes de visite pour ça ?

  • Speaker #0

    J'en ai fait pour les deux, Mazézé Collier et Soléo. J'ai fait en virtuel avec un QR code.

  • Speaker #1

    Avec un QR code ? Tu leur montes ton téléphone et ils flashent ?

  • Speaker #0

    Ils flashent le téléphone. Et après, j'en ai testé un autre qui est bien connu qui est le BNI.

  • Speaker #1

    Pas pour toi ça, je pense.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire qu'avec une vie comme on peut avoir, mais ne serait-ce que... J'ai parlé d'activité, mais même quand on a juste... Une chambre d'hôte ou un gîte, c'est typiquement une chambre d'hôte. Tu fais des choses les matins, c'est juste pas possible. Et puis, j'ai trois enfants, Marie qui n'est pas souvent là. Donc, c'était tous les vendredis matins à 7h. C'est juste complètement incompatible avec ma vie.

  • Speaker #1

    Peut-être dans 10 ans,

  • Speaker #0

    quand je n'aurai plus d'enfants à la maison, mais ce n'est pas le cas aujourd'hui. Donc ça, j'ai laissé tomber.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça ne me surprend pas plus que ça. Mais en tout cas, je retiens que le club d'entrepreneurs, ça peut être un bon vivier pour toi. En tout cas, ce que je voudrais juste rappeler, c'est que développer son réseau à l'échelle locale, c'est que ça contribue à développer une clientèle locale, non pas de personnes qui vont venir chez toi, mais qui vont peut-être recommander, comme tu dis, un agent IMO qui, OK, pourquoi pas, sur ta casquette, conciergerie. tiens pourquoi pas effectivement un photographe qui cherche un nouveau lieu un chef à domicile qui cherche voilà pourquoi pas et ça me fait penser tu fais des partenariats exclusifs ou tu te laisses la possibilité si je prends l'exemple du chef à domicile d'en prendre d'autres ou comment tu t'essaies de jouer l'exclusivité quand même il n'y a aucune exclusivité annoncée

  • Speaker #0

    maintenant j'ai ma chouchoute Camille que j'adore donc je fais appel à elle en priorité si elle n'est pas disponible je prends quelqu'un d'autre d'accord

  • Speaker #1

    Donc, tu as quand même un top 1, 2, 3. Tu as quand même un classement. C'est par affinité. Oui, ok. Et puis, on va peut-être quand même revenir, parce qu'à une époque, quand tu as démarré, tu avais énormément de parutions presse qu'on peut retrouver sur ton site. Tu as eu de belles parutions presse. Je pense qu'il y en a qui ont fait rêver beaucoup de personnes, beaucoup d'hébergeurs qui nous écoutent. À l'époque, tu l'avais dit dans le premier épisode qu'on avait enregistré ensemble, tu faisais appel à une attachée de presse. Pour le lancement de la Tiny House, tu as voulu faire ça toi-même. Je me souviens qu'on en a parlé dans l'épisode avec Gaëtan. C'est Gaëtan, son prénom. Gaëtan, oui. Est-ce que tu peux nous donner ton retour d'expérience sur qu'est-ce que ça a donné quand tu as voulu le faire toi-même ? Tu as créé ton propre dossier de presse, ça je m'en souviens. Tu as lancé tes contacts, tu avais déjà pris quelques contacts peut-être. Je ne sais pas, d'ailleurs, ou pas. Quels sont... ton retour d'expérience sur les deux ? C'est-à-dire, entre, tu as confié ça à une attachée de presse, enfin, une agence de presse, et puis, tu as confié, tu as décidé de le faire toi-même. C'est quoi, le retour, après coup ?

  • Speaker #0

    Alors, je suis connue par ça été, quand j'ai lancé Mazézé Collier, j'avais encore mon ancien boulot, et clairement, je me suis dit, je n'ai vraiment pas du tout le temps de m'y consacrer, et si je rate cette période de lancement, c'est dommage, c'est à ce moment-là qu'on peut quand même le plus... parler de la nouveauté qui peut attirer les journalistes. Donc, je n'avais pas le temps et j'avais le budget. Donc, à l'époque, j'ai pris une attachée de presse. Pour une campagne,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire qu'elle t'a proposé une campagne presse.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Avec différentes thématiques d'ailleurs. On a fait une thématique plutôt famille, une thématique plutôt...

  • Speaker #1

    Rénovation.

  • Speaker #0

    Séminaire, un peu de rénovation. D'écho. D'écho. Un peu tournante et d'écho. Voilà, ça s'est fait sur six mois.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Avec des retombées qui sont même arrivées certaines après. parce qu'on a des calendriers, des territoriaux, des journaux. Donc, super retour, en fait. J'étais hyper sceptique au départ en me disant, les budgets...

  • Speaker #1

    On peut en parler, du budget ?

  • Speaker #0

    Oui, on a plus de 1 000 euros par mois.

  • Speaker #1

    Donc, 6 000 au total, quoi.

  • Speaker #0

    Même plutôt 1 200, je crois, fois 6, quoi. C'est plutôt 8 000 sur le total.

  • Speaker #1

    C'est un énorme investissement.

  • Speaker #0

    C'est un énorme budget, oui.

  • Speaker #1

    Et comment tu mesures ce retour sur investissement aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, à l'époque, je me suis dit impossible à calculer. Je lui fais confiance en prenant un méchant risque. Aujourd'hui, ça reste difficile à mesurer parce que je n'arrive pas à savoir, les voyageurs qui viennent, est-ce qu'ils sont venus parce qu'ils ont vu une parution de presse quelque part ? ils ne le disent pas forcément. Oui, moi, je ne pense pas à poser la question à chaque fois. Mais je pense que ça aide à la notion de...

  • Speaker #1

    De sériance.

  • Speaker #0

    Oui, voilà. Comme je les ai mis sur mon site internet.

  • Speaker #1

    C'est ce que vous allez dire. C'est ce que j'allais dire. C'est qu'en fait, aujourd'hui, je pense que le fait de les afficher et qu'ils soient accessibles sur ton site, effectivement, c'est un gage. C'est une preuve sociale, comme on appelle ça. C'est un gage de sérieux. Donc, en fait, on se dit, ah ouais. si elle est sortie dans Elle magazine j'ai plus les titres mais c'était des gros titres le point donc 8000 euros bon sacré budget investi mais dès le départ tu t'es dit il faut y aller ça c'est

  • Speaker #0

    peut-être oui puis j'étais encore c'était mon job à l'époque oui je me suis dit s'il y a un moment où il faut le faire c'est maintenant et j'ai pas le temps ok

  • Speaker #1

    Ok, ça marche.

  • Speaker #0

    Je délègue. Pour la tiny house, je n'ai plus mon salaire de l'époque, donc je n'ai plus le budget. Donc, on s'est dit, il y a égal temps, on va prendre notre petit bâton de pèlerin et on va essayer d'aller faire du porte-à-porte auprès des journaux. Et pour le coup, je n'avais pas forcément récupéré vraiment les contacts de Natacha de presse.

  • Speaker #1

    C'est normal.

  • Speaker #0

    C'est son métier, c'est sa valeur, donc je ne les transmets pas. En contactant, comme on a pu, sur Instagram, sur LinkedIn, en essayant de repérer les... on appelle ça, les gens qui sont les éditos.

  • Speaker #1

    Ah oui, les rédacteurs en chef.

  • Speaker #0

    Les rédacteurs en chef, merci. Les pigistes, les photographes, en contactant un par un. Et là, ça a été très, très dur. On n'y a pas assez... Ça fait un an qu'on est dessus et avec très, très peu de retombées. On s'est clairement démotivés là.

  • Speaker #1

    D'accord, OK.

  • Speaker #0

    Sur cet aspect-là. Donc, au final, le retour, c'est... Même avec cette casquette de marketeur, ça fait 15 ans que je fais du marketing, ça, je n'ai pas la clé.

  • Speaker #1

    Parce que c'est un métier.

  • Speaker #0

    C'est un métier, voilà. Et donc, pour la suite du projet, clairement, j'ai appris de ces expériences. Je referai appeler la tâche de presse.

  • Speaker #1

    D'accord, ok. Après, pour une question de temps aussi, parce que comme tu dis, ça a dû prendre énormément de temps. Est-ce que tu as quand même réussi à avoir quelques journalistes par téléphone lors de tes relances et quels ont été leurs retours, clairement ? Est-ce que c'est le sujet intéressant, mais pas assez anglais ? Est-ce que l'angle n'est pas assez attractif ? Est-ce que tu crois que c'est l'angle ? Est-ce que tu crois que c'est la thématique qui est devenue un peu trop commune, presque l'insolite ?

  • Speaker #0

    On l'a dit une fois.

  • Speaker #1

    Une lassitude peut-être sur l'insolite, c'est ça ? Un petit peu,

  • Speaker #0

    sachant qu'il n'y a pas du tout de lassitude au niveau des voyageurs, mais au niveau des journalistes. Ils ont l'impression d'avoir fait le tour du sujet. Et donc, ce n'est pas nouveau. J'ai eu une fois le retour. Après, on a eu deux parutions web. Mais pas en presse papier. Au final, j'ai réussi à faire un concours avec Home.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    OK. C'était chèque. J'ai quand même réussi. OK.

  • Speaker #1

    Mais c'est dur. D'accord. Et tu n'arrives pas à mesurer. Tu me disais si les retombées précédentes continuent quelque part. On peut s'imaginer, je pense que ça peut quand même venir conforter le sérieux, effectivement, quand on va sur ton site. D'accord.

  • Speaker #0

    Il y a toujours des retombées à long terme. Mais voilà, pour les nouveaux projets ou nouveaux besoins, clairement, je pense que je referai appel à Inna Dachet-Presse.

  • Speaker #1

    En fait, effectivement, ça vient asseoir une espèce de légitimité, je pense, une crédibilité, une légitimité, dès le démarrage. C'est pour ça qu'effectivement, tout projet qui se lance essaie toujours de... d'avoir de la retombée presse pour venir dire qu'il y a du sérieux. C'est soutenu, en tout cas, par des journalistes professionnels, etc. On n'a pas reparlé, mais sur la partie séminaire que tu avais démarrée, tu as mis ça de côté parce que tu as plus de retraites ou tu t'en accueilles encore. Les premiers que tu avais eus de mémoire, c'était des connaissances, tes anciens collègues. Est-ce qu'aujourd'hui, tu as développé ça ou pour l'instant, ça fait un peu trop à gérer ?

  • Speaker #0

    Oui. Oui, il y a beaucoup à gérer, mais c'est surtout que c'est pareil. Peut-être que je n'ai pas complètement trouvé l'angle pour attirer. Je ne me suis pas penchée suffisamment aussi pour attirer plus de séminaires. Je continue d'en recevoir régulièrement, mais c'est 100% d'anciens collègues.

  • Speaker #1

    D'accord. Écoute, c'est à prendre aussi.

  • Speaker #0

    Dont certains qui reviennent, donc ceux qui se plaisent.

  • Speaker #1

    Tu arrives à avoir des témoignages ? Ils t'ont fait des témoignages ? Il faudrait peut-être que tu... Tu vois, sur LinkedIn... typiquement qu'il y ait quelques témoignages qui arrivent. Oui, mais oui. Je te donne un petit exercice, c'est sur LinkedIn. En fait, juste reste sur LinkedIn et tu leur dis mais est-ce que tu peux me faire une recommandation sur mon profil LinkedIn ? Toi, tu vas pouvoir partager. Pas besoin que ça aille forcément sur le Google parce que ton Google, il va être très grand public. En fait, pas forcément. Mais par contre, sur LinkedIn, la recommandation, ça marche bien. Ça marche bien. Donc, tu vois, et comme je dis toujours, je t'incite vraiment à, dans tes messages de demandes, de recommandations, à vraiment dire clairement ce que t'attends.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui. Si tu peux parler ça, tu mets ça en avant, tu mets ça en avant. Et la personne, elle sera ravie parce qu'en fait, ça lui enlève le syndrome de la page blanche. Et je vais même te dire, je l'avais déjà dit sur un épisode, à l'époque où je travaillais pour des clients avec qui j'étais vraiment en totale confiance, je lui ai demandé de me faire un avis, il m'a dit Yann, franchement j'ai pas le temps, mais tu sais que j'ai confiance rédige un avis pour moi je le copie-colle et je le partage je l'ai fait il y a pas très longtemps dans l'autre sens,

  • Speaker #0

    quelqu'un qui m'a demandé, pour en parler une recommandation sur une formation que j'ai suivie, parce qu'il voulait une accréditation pour je sais pas quel organisme il m'a demandé une recommandation, je lui ai dit écoutez j'ai juste pas le temps, vous me l'écrivez et si ça me convient,

  • Speaker #1

    je valide et ça en fait c'est tout bénef donc en fait je t'invite aussi à le proposer est-ce que si tu veux j'aurais dit et puis tu as juste un copier-coller et tu le partages en LinkedIn quoi, honnêtement si tu es en confiance avec eux, tes anciens collègues à mon avis tu auras plus vite fait de faire ça donc voilà ça c'est intéressant et puis autre sujet c'est je t'ai vu sur certains posts certaines publications où tu as fait la promotion de formation ou d'offres je pense à Gringo que j'ai eu le plaisir d'avoir aussi sur le podcast qui forcément est dans ta thématique parce qu'on est sur des hébergements éco-responsables donc qui est clairement ton fer de lance depuis le début pour lequel tu as fait un partenariat où tu mettais en avant tu mettais quoi en avant d'ailleurs juste leur plateforme de manière générale ou c'est parce qu'ils avaient lancé des...

  • Speaker #0

    Non, c'était ça. C'était vraiment mettre en avant la plateforme.

  • Speaker #1

    Ok. Et je t'ai vu aussi sur Créactif. Et je t'avoue que là, j'étais surprise pour Créactif. Parce que Créactif, je connais moi personnellement, parce que j'interviens en tant que formatrice chez Créactif pour les porteurs de projets de JIT, avec Laura d'ailleurs des clés de JIT, que je salue au passage. Comment ça est arrivé, ça, Créactif ? Est-ce que toi, tu es lancée depuis un moment ? Comment tu les as connues ? Comment ils t'ont contactée ? Tu avais suivi une formation, ils sont revenus vers toi après ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    Ça fait quasiment deux ans maintenant, je pense. Donc, ça faisait peut-être un an et demi que j'avais lancé le masque des écoliers. Donc, c'était quand même relativement au début, avec encore des choses à apprendre. Mais je devais avoir un compte quand même suffisamment intéressant pour pouvoir partager ma formation auprès de la communauté. Donc, c'est eux qui m'ont contactée en me proposant de m'offrir la formation pour que j'en parle après. Donc, j'ai subi cette formation gratuitement. j'avais déjà pas mal de choses que je connaissais mais j'ai appris quand même 2-3 éléments supplémentaires et donc quand ils m'ont recontacté plusieurs mois après pour me dire est-ce que vous voulez partager votre expérience etc je dis avec plaisir l'information est très réussie donc tu n'y étais pas encore on ne s'est pas croisé à l'époque c'était avant que Laura y soit d'ailleurs

  • Speaker #1

    et donc la formation étant de qualité je l'ai fait avec plaisir ok super et Gringo est venu te chercher aussi ?

  • Speaker #0

    oui ça date d'il y a un mois à peu près ils veulent se faire connaître un peu plus auprès des hébergeurs et donc ils m'ont proposé de parler de la plateforme je peux le dire de façon transparente en échange d'une commission réduite sur les

  • Speaker #1

    prochains voyages génial donc il y a vraiment toujours un deal ce qui est quand même très... très intéressant dans ces deux partenariats, c'est que tu as été identifiée comme influenceuse auprès des hébergeurs. Je ne sais pas si tu avais imaginé qu'un jour, on te contacterait pour transmettre des messages auprès d'autres hébergeurs. C'est quand même assez incroyable. C'est vraiment super intéressant. La preuve, c'est que même moi, au démarrage, je suis venue te chercher pour ça, pour partager ton expérience auprès d'autres hébergeurs. C'est parce que tu as beaucoup de choses à partager. et qui, visiblement, plaisent aux autres hébergeurs, pour qui, en tout cas, ça inspire d'autres hébergeurs. Donc ça, c'est chouette, mais en tout cas, je n'aurais jamais imaginé qu'un hébergeur puisse être fléché, identifié comme influenceur auprès d'autres hébergeurs. Et je trouve ça tellement malin. En fait, je trouve ça tellement malin. La seule question que je m'étais posée, c'est est-ce qu'à un moment donné, tu t'es dit, je ne vois pas l'intérêt de mettre ça sur mes comptes ? Parce que tes comptes vivent les voyageurs. Je me suis posé cette question.

  • Speaker #0

    Oui, je me suis posé la question aussi. J'ai vraiment sélectionné. C'est-à-dire que si c'était extrêmement précis dans mon thème, et je sais que sur mon compte, j'ai quand même pas mal d'hébergeurs aussi qui me suivent, je ne veux pas dire qu'ils échangent. Moi, j'ai plaisir à échanger aussi. Je vois plus comme des collègues.

  • Speaker #1

    Oui, vous partagez. Je vois plus qu'ils échangent.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc, c'était plus en me disant, je sais que j'ai quand même une partie de ma communauté, c'est des hébergeurs. Donc, c'était plus par... plaisir de partager et de faire connaître ces deux organismes qui sont qualitatifs et donc je l'ai fait avec plaisir j'ai eu d'autres demandes sur des choses qui me semblaient moins pertinentes que j'ai refusées des demandes qui étaient vraiment trop typées influenceuses peut-être ? qui étaient trop typées influenceuses exactement, j'ai eu une demande pour parler de vêtements de yoga,

  • Speaker #1

    certes je suis très heureux avec ces yoga mais pas au point de me mettre en tenue de yoga oui t'étais pas l'influenceuse qui a fait cette séance de yoga quoi...

  • Speaker #0

    Non, je trouvais que c'était trop décalé par rapport à ce que je propose. Ou des marques de vêtements pour enfants. Et autant de temps en temps, on voit mes enfants de loin, mais il n'était pas question de les mettre à ce point en avant. Et puis, je trouvais que c'était vraiment trop décalé par rapport à mon audience. Donc, j'ai refusé deux, trois partenariats comme ça. Alors que tout ce qui est autour de l'hébergement éco-responsable, la formation qualitative des hébergeurs, c'est plus dans mes valeurs.

  • Speaker #1

    et ça je l'ai fait avec plaisir je pense qu'il y a du sens mais c'est vrai que je m'étais dit là c'était des postes clairement ciblés hébergeurs oui complètement cela dit pour Gringo ça rappelait aussi que tu étais présente sur Gringo et ça remettait ce côté engagement et co-responsable que tu as oui aussi on arrive à la fin et j'aimerais quand même qu'on parle d'un de tes derniers projets en cours parce que j'ai encore vu passer ton appel il n'y a pas si longtemps que ça, au moment où on enregistre, c'est que tu as lancé une nouvelle idée. donc après la conciergerie après la tiny house enfin c'est dans l'ordre je sais plus dans quel ordre c'est mais mais c'est ça et puis bien sûr Thomas maintenant il y a un projet de collection de tiny's ça et basé sur des principes justement de partenariat oui et bien voilà parce que tu là tu boucles la boucle tu joues à fond le réseau la preuve c'est que tu joues sur ta communauté Instagram tu joues à fond ton réseau personnel enfin professionnel aussi tu nous en dis plus c'est quoi la stratégie ?

  • Speaker #0

    tu en es où et puis comment tu c'est quoi ta vision de ça alors à chaque fois c'est toujours basé sur des constats des expériences que je fais avec les voyageurs donc au départ j'avais imaginé la tiny house parce que je fais un tout petit peu de location à la chambre hors saison sauf que quand les gens réservent en privatisation complète ils s'y prennent très longtemps à l'avance donc quand j'ai des couples qui me contactés pour pouvoir venir à deux, souvent c'était complet en fait. Parce que c'était privatisé en avance. Donc l'idée de la tiny house, c'était j'ai besoin d'une solution pour pouvoir accueillir des couples parce que j'en refuse tout le temps, c'est frustrant. Je suis en zone inconstructible, donc la seule solution c'est un habitat mobile, donc tiny house. Il n'était pas question de redémonter l'hiver, je voulais pouvoir accueillir les gens toute l'année. Les deux solutions c'était la tiny house ou l'autre, il n'y avait pas 40 solutions. Et maintenant, au bout d'un an, ça y est, je recommence à refuser des gens. Et à dire, non, on est complets. Non, c'est complets. Non, c'est complets. Donc, voilà. Ça,

  • Speaker #1

    ça te pose la frustration. En fait, c'est ça. Ah ouais,

  • Speaker #0

    je perds des clients.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, je comprends.

  • Speaker #0

    C'est le côté marketeuse. Tu ne peux pas perdre un client. Tu n'as pas le droit de refuser un client, en fait. Je ne sais pas. J'allais chercher des solutions. J'ai dit, j'ai un autre masque. Peut-être que ça pourrait. Mais non, c'est parce que j'ai cherché. J'ai cherché un solide. Ouais. et donc je me suis au début ça a été est-ce qu'il n'y a pas un voisin qui pourrait accueillir une deuxième tiny house donc j'ai commencé à regarder les voisins puis bon c'est pas forcément évident parce que ils n'ont peut-être pas envie d'avoir des gens chez eux avoir envie d'avoir des gens dans le jardin donc j'ai commencé à réfléchir mais qui pourrait être intéressé en fait d'avoir une tiny house dans son jardin ça peut être des alors typiquement des gens qui ont déjà aussi un gîte ou une chambre d'hôte parce qu'à moins d'être à fond dessus c'est pas toujours évident d'en vivre oui sur une maison d'hôte, tu as le droit à cinq chambres, point. Et donc, si tu veux pouvoir augmenter ton business, tu ne peux pas à moins d'offrir des solutions supplémentaires. Il y a 365 gens dans une année, cinq chambres, ta capacité est limitée. Et je me suis dit, en offrant finalement cette solution à des propriétaires de chambres d'hôtes, ça leur permet aussi, pour eux, d'augmenter en business, en fait, sans forcément investir. C'est bien qu'il y ait fait l'investissement. C'est dit comme ça. Avec l'idée au départ que ce soit plutôt en Provence pour que ce soit pas trop loin de chez moi et en disant pour démarrer c'est quand même plus facile, j'ai fait un premier appel à candidature sur Instagram et j'ai eu des demandes de Normandie, dans l'Est, en Italie. Je me suis dit, ok, on va peut-être pas s'arrêter à la Provence. Donc j'ai relancé un appel plus global, enfin France, donc s'arrêter à la France pour l'instant. pour chercher des partenariats avec des propriétaires de gîtes chambres d'hôtes, des agriculteurs. Je me suis focalisée sur des personnes qui ont cette contrainte d'être sur place.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, c'est ce que j'ai posé la question.

  • Speaker #0

    C'est hyper prenant. On est sur des locations à la nuitée et si on habite à 40 km, ça ne marche pas, ce n'est pas possible. Ça demande une hyper disponibilité, ce métier. même si ça ne prend pas toute la journée ça demande d'être là parce que le voyageur n'arrive jamais à l'heure à laquelle il a dit qu'il allait et donc il faut être disponible qui est disponible ? une maison d'hôte, les gens sont toujours là, un agriculteur les gens sont toujours là d'où ces sélections de propriétaires de gîtes, maisons d'hôtes et agriculteurs d'accord Et donc, ça y est, j'ai déjà deux contrats signés.

  • Speaker #1

    Oh, félicitations ! Je ne savais pas !

  • Speaker #0

    Je n'ai pas encore l'urbanisme. Oui,

  • Speaker #1

    tu as des gens qui sont partout avec toi. Donc, le deal, c'est qu'en fait, il y a un investissement qui est fait de ta part, mais eux sont les gestionnaires. En fait, c'est eux qui sont les concierges, finalement.

  • Speaker #0

    Oui, alors moi, je fais quand même la partie commercialisation. C'est-à-dire que je fais tout l'amont de la conciergerie. jusqu'à la réservation. Et au moment où j'ai la réservation, j'envoie le contact à la personne sur place qui fait l'accueil, l'intendance et qui peut aussi proposer des prestations supplémentaires comme du petit déjeuner, des brunchs.

  • Speaker #1

    Ok. Donc en fait, d'où l'intérêt d'aller vraiment chercher des gens qui sont déjà dans l'hébergement ?

  • Speaker #0

    Oui, ou agriculteurs.

  • Speaker #1

    Oui, ok.

  • Speaker #0

    Parce qu'ils sont sur place et... Oui,

  • Speaker #1

    ok. Ok, ok. En sachant qu'il y a de plus en plus d'agriculteurs qui sont aussi hébergeurs. j'en ai eu exactement j'ai écrit un podcast sur le sujet mais c'est à distance parce que ça permet aussi de faire découvrir son métier bien sûr et son environnement et ouais ok et bien écoute merci beaucoup on a fait un bon balayage de ton actualité de tes retours de tes bah tu vois comme on disait des bonnes idées ou des idées à peut-être retravailler ce que tu en les leçons que tu as apprises en tout cas donc merci pour tout Ça en permet quand même, pourquoi pas, aux hébergeurs qui nous écoutent, de dire, tiens, le coup de la tiny house, c'est vrai, j'avais pas pensé, etc. De mieux comprendre ton projet, peut-être. Donc voilà, écoute, j'espère que cet épisode permettra aussi de relancer. Eh bien, écoute, merci pour tout. Merci pour ton partage. Merci pour ton temps. En parlant de temps, je voudrais te lancer une dernière question. Combien de temps tu passes sur Instagram par jour ? Pas tant que ça, j'ai l'impression.

  • Speaker #0

    Non, alors au début, beaucoup. Au début, je scrollais toute la journée ou presque. Non, je fais ainsi quand même, parce que j'ai trois comptes. Je passe une demi-heure par poste à peu près. Je poste trois fois par semaine sur le gîte et la tiny house. Et une fois par semaine sur la conciergerie. Tu fais les calculs, j'en ai pour une grosse demi-journée. Rien qu'à poster par semaine.

  • Speaker #1

    Et puis après, les interactions.

  • Speaker #0

    Plus les interactions, les échanges voyageurs.

  • Speaker #1

    Je vois que tu es connectée par le soir, toi.

  • Speaker #0

    Oui, ça se fait du soir.

  • Speaker #1

    Quand les enfants sont couchés.

  • Speaker #0

    Exactement. Tous les échanges voyageurs jusqu'à 11h30 des fois.

  • Speaker #1

    C'est là où ils sont connectés aussi. De toute façon, tu n'as pas le choix.

  • Speaker #0

    Voilà. Et donc, j'en profite pour faire un petit appel. Si jamais il y a des hébergeurs qui sont intéressés, j'y chambre d'hôte par ce partenariat.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Je reçois les candidatures. Et donc, le modèle sera toujours sur le modèle de la première avec Plume Habitat.

  • Speaker #1

    D'accord, super. Ok, donc tu vas plus loin avec le partenariat avec Gaëtan. Oui, exactement. Merci pour tout, Marie. Je te dis à très bientôt et je te souhaite une belle saison d'été parce qu'au moment d'enregistrer, on est à la veille des vacances scolaires, enfin le dernier jour d'école. Et écoute, je te souhaite une belle saison d'été. Cet épisode sortira plus tôt à la rentrée. Mais en tout cas, écoute, merci pour tout. Merci pour tes échanges. Et j'espère que ça aidera beaucoup de personnes à développer leur stratégie de partenariat grâce à toi. Merci encore.

  • Speaker #0

    Merci, Yann. Merci, à bientôt.

  • Speaker #1

    Encore un épisode hyper riche en retour d'expérience de Marie. Comme d'habitude, je la remercie pour sa transparence, pour vraiment ses informations. ultra concrète. Pour la petite histoire, on a discuté, on a prolongé les chances, on avait déjà coupé l'enregistrement. On n'en a pas parlé dans cet épisode, mais je vous le dis maintenant en conclusion. Je ne sais pas si certains d'entre vous l'ont vu, mais elle est passée dans une émission d'M6, qui a été portée par... Elle a été identifiée par Gîtes de France. dont elle est adhérente du réseau. Et du coup, elle a été identifiée comme un gîte qui pouvait accueillir un reportage d'M6. Et pour aller encore plus loin, finalement, comme quoi le réseau finit par même se développer dans des émissions comme celle-ci. Parce que la journaliste qui est venue faire ce reportage, qui est une journaliste indépendante, est également prof de yoga, et du coup a prévu d'organiser à l'automne... une retraite yoga au masque des écoliers. Pour vous dire que finalement, on n'est pas à l'abri de faire des rencontres qui vont faire encore d'autres petits. N'oubliez jamais de développer votre réseau. N'oubliez jamais de nouer des partenariats. Parce qu'un contact peut vous amener d'autres contacts. Et c'est comme ça que ça fait son petit chemin. Encore merci à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas, comme d'habitude, à me le dire en laissant un avis, une jolie note 5 étoiles sur la plateforme d'écoute. sur votre plateforme d'écoute de podcast. Et bien entendu, n'hésitez pas à venir commenter sur Instagram ou sur LinkedIn cet épisode et à nous dire ce que vous en avez pensé, si ça vous a donné des clés concrètes pour vous lancer vous aussi dans des nouveaux partenariats. En tout cas, merci encore à toi Marie. Et comme vous l'avez entendu à la fin de l'épisode, si ça vous intéresse de développer un projet en partenariat avec Marie pour accueillir un projet de... Tiny House, n'hésitez pas à la contacter directement sur son compte Masse des écoliers ou l'atelier Tiny House. Je vous remettrai bien évidemment tous les liens pour la contacter dans la description de cet épisode. En attendant, je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode et d'ici là, portez-vous bien. Ciao ciao !

Chapters

  • Accueil de séjours bien-être

    04:15

  • Partenariats avec des photographes

    13:09

  • Développer son réseau local

    23:21

  • Développer sa stratégie presse

    35:54

  • Attirer des séminaires

    42:21

  • Monétiser son audience

    44:54

  • Devenir partenaire pour gérer une tiny house

    50:14

  • Temps passé sur Instagram

    55:40

Description

Tout ce qu'elle développe semble lui réussir, ses différents comptes Instagram lui apportent de belles opportunités de partenariats et des réservations bien entendu.


Tu l'auras sans doute deviné, je veux parler de Marie du Mas des Ecoliers, de Pépiite Lodges (ex l'Atelier Tiny House) et de la conciergerie Soleù Provence.


Marie vient récemment de fêter la 4e bougie de son aventure entrepreneuriale.


Depuis, elle enchaîne les partenariats, notamment les retraites yoga, parentalité, séminaires et quelques séances de shootings, rien que cela.


💡La clé de sa réussite : être toujours à l'écoute d'opportunités et savoir réagir très rapidement.


Pourquoi écouter cet épisode ?

👉🏻 Pour découvrir toutes les étapes de construction de ses différents partenariats et les stratégies qu'elle applique.


Marie revient également sur sa stratégie presse qui ne s'est pas déroulée comme prévu. On parlera aussi du développement de son réseau local, et de la sortie de zone de confort que cela demande souvent.


Et si tu as envie de rejoindre Marie dans ses aventures, son appel à partenariats pour ouvrir de nouvelles tiny houses est toujours d'actualité. Tu peux la contacter directement sur son compte Instagram @pepiitelodges


Merci Marie de nous dévoiler tes coulisses sans filtre 🙏🏻


Je t'invite à (re)découvrir les précédents épisodes où j'ai eu le plaisir d'avoir Marie au micro du podcast :


Retrouve Marie sur Instagram avec :


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello et bienvenue sur le podcast Actions Réservations, le podcast qui vous invite à vous connecter à vos futurs voyageurs. Aujourd'hui, j'accueille une ancienne directrice marketing que vous connaissez bien parce qu'elle est déjà passée deux fois sur le podcast et aujourd'hui j'ai le plaisir de l'accueillir pour la troisième fois sur le podcast Actions Réservations. Il s'agit bien évidemment de Marie du Mas des Ecoliers qui a encore énormément de retours d'expérience à nous partager dans cet épisode. Je suis Yen Bui, formatrice en marketing pour les professionnels du tourisme. Chaque semaine, seule ou avec mes invités, je vous emmène explorer toutes les richesses et le potentiel touristique de votre territoire. Chaque épisode est une invitation à emprunter le chemin parfois tortueux du marketing émotionnel pour connecter plus pleinement à vos futurs voyageurs. Si pour vous le voyage est synonyme de rencontres et de transformations intérieures, alors vous êtes au bon endroit. Abonnez-vous au podcast pour ne manquer aucun épisode et à ma newsletter pour recevoir tous mes conseils et mes ressources gratuites. Si vous souhaitez soutenir ce podcast, Merci de lui laisser une jolie note 5 étoiles ou un commentaire sur la plateforme Apple Podcast ou Spotify. Ou tout simplement, merci de le relayer et le partager autour de vous pour m'aider à faire connaître ce podcast. Je sais que beaucoup d'entre vous la suivent et interagissent avec elle sur son compte Instagram. Marie a encore pas mal de partages à nous apporter aujourd'hui dans cet épisode. Je suis vraiment ravie de la retrouver. Et voilà, je tenais simplement à vous dire que j'ai moi-même beaucoup de plaisir à la suivre, à voir ses aventures. Elle me donne aussi pas mal de conseils sur des idées de sujets assez régulièrement, notamment suite à mes newsletters. C'est d'ailleurs elle qui m'a inspirée l'épisode avec Marie Quéru, une autre Marie, l'Arrangeuse, dont je vous remettrai le lien de l'épisode, et qui nous parle bien évidemment souvent d'influence, etc. Et je sais que parmi vous, certains se posent parfois les questions de l'envers du décor, de l'envers de ses partenariats, ses collaborations. Et c'est justement le sujet de notre échange d'aujourd'hui. Alors, je vous souhaite une très belle écoute à tous et vous retrouve à la fin de mon échange avec Marie. Salut Marie ! Je suis trop contente de te retrouver pour la troisième fois sur le podcast. Je pense que t'es vraiment devenue l'habituée, celle qui a pris ses aises sur le podcast. Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Bonjour Yen. Bah écoute, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui et de retrouver tes auditeurs. Ça va très très bien, merci.

  • Speaker #0

    On a énormément de sujets à évoquer dans cet épisode. Merci en tout cas d'avoir pris contact avec moi pour me proposer de partager quelques nouveautés. C'est vrai que je sais que les épisodes qu'on a enregistrés ensemble ont inspiré beaucoup d'hébergeurs qui nous écoutent, certains me le disent clairement. D'ailleurs, je pense par exemple à Véronique de la Maison d'Olivier qui dit clairement qu'elle te suit et que ça l'inspire parce que vous êtes toutes les deux dans une thématique famille. Et du coup, comme je te suis aussi beaucoup, je vois passer beaucoup de stratégies. En fait, je ne sais pas si les gens le savent, mais on va quand même rappeler qu'à la base, tu as quand même un parcours issu du marketing. Donc tout ce que tu fais, cette stratégie que tu mets en place, elle est clairement réfléchie, elle est posée, etc. Et donc je pense que c'est pour ça que tu as plein de retours d'expérience très positifs. Ce qui peut rassurer certains, on va en parler, et merci pour ta transparence, c'est qu'il y en a certains qui sont peut-être moins glorieux, on va dire moins réussis. Mais voilà, comme quoi, il peut y avoir des tops comme des flops. Mais par contre, ce qui vient m'intéresser dans cet épisode, c'est qu'à chaque thématique, donc le fil conducteur, on va parler de tous tes partenariats d'une manière globale. Et si à chaque fois, on peut revenir sur des étapes pas à pas, comment tu as construit ces partenariats. Donc, il y a vraiment beaucoup de sujets sur lesquels je pense que tu peux partager beaucoup de valeur. Donc voilà, si c'est OK pour toi, on va vraiment garder ce fil rouge de partenariat. Parce que je suis certaine qu'il y en a beaucoup qui se posent plein de questions sur comment tu as fait pour ça. C'est comment elle a fait pour... Et donc, en fait, on va combler leur curiosité. Et si tu veux, c'est parti pour cet épisode.

  • Speaker #1

    Ça marche avec plaisir.

  • Speaker #0

    Alors, on va commencer par l'accueil de séjours thématiques que tu fais notamment sur le Mas des Écoliers. Et je crois que ça fait bien deux, trois ans déjà que tu fais ces séjours-là. Oui, ça me semble bien. sur des thématiques variées, comme la parentalité, avec le mois d'or, le yoga. Tu fais beaucoup de retraite yoga, tu as même installé une tente. Un centre de yoga. Un centre de yoga, c'est vrai. Ça, c'est vraiment incroyable. Est-ce qu'il y a une autre thématique que j'oublie ?

  • Speaker #1

    C'est bien-être en général. C'est la parentalité, mais ça reste autour du bien-être en général. Que ce soit yoga, pilates, il y a des choses qui sont un petit peu plus spirituelles aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous expliquer la démarche ? Déjà, d'un point de vue vraiment process, démarche, comment tu t'y prends ? Est-ce que, un... Est-ce qu'aujourd'hui, on va peut-être revenir en arrière sur tes débuts, parce que j'imagine qu'aujourd'hui, tu as été plus identifiée, mais au démarrage, comment tu es allée les chercher ? Et surtout, comment tu as tourné cette proposition de partenariat ? Est-ce qu'à chaque fois, tu imagines l'intérêt pour eux ? Comment tu le vends, ce partenariat ?

  • Speaker #1

    J'ai commencé à avoir des demandes de profs de yoga de la région, beaucoup de Marseille, parce qu'on n'est pas très loin. qui cherchait juste un lieu au départ sympa, à la campagne, pas trop loin d'une grande ville. Donc ça s'est fait dans le sens, c'est-à-dire que c'est elles qui ont commencé, je dis elles parce que j'ai principalement été prof féminine, qui ont commencé à me contacter pour organiser des retraites. Et au début, ça s'est fait plutôt sur des périodes de printemps, mai-juin, où on sait qu'il fait beau. mais certains ont commencé à me demander au mois d'avril comment on fait s'il pleut et donc c'est comme ça que j'ai commencé à réfléchir il y a un besoin clairement identifié il y a une tendance bien-être qui est en train d'émerger je ne l'avais pas forcément identifié avant parce que j'ai eu ces demandes de prof de yoga, que je me suis dit, bon, ok, il y a un créneau.

  • Speaker #0

    Surtout, tu étais partie famille.

  • Speaker #1

    Exactement, il y a eu un petit virement, pas un virement, non, puisque je reste sur la thématique famille, mais je n'avais pas identifié cette tendance-là au départ. C'est parce que j'ai eu des demandes de clients. Et je me suis dit, bon, ok, il faut vraiment que j'adapte le lieu pour cette demande-là. C'est comme ça que j'ai mis en place cette tente qui sert de salle de yoga. Et naturellement, ils m'ont demandé, par rapport à mon compte, si je pouvais aussi faire un peu la promotion.

  • Speaker #0

    de leur retraite. Pas après coup, mais dans le sens, inscrivez-vous. C'est-à-dire, relayez la promotion.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je l'ai fait de façon sans retour particulier. Je me suis dit, tant qu'à faire, autant les aider à remplir leur retraite. Moi, ça permettra d'assurer que la retraite est bien élevée et qu'il n'y ait pas d'annulation. Donc, c'était plus dans le sens vraiment de partenariat.

  • Speaker #0

    Et comme tu viens de le dire, tu as Tu as fini par formaliser ces collaborations et tu parlais d'annulation parce que je pense que c'est un vrai sujet. Comment ça se passe ? Parce que, comme tu le sais, en principe, quand on fait des séjours thématiques comme ça, normalement, la commercialisation doit passer par un agent de voyage. Ce que j'ai cru comprendre, c'est que maintenant, l'organisateur de ces retraites te prend la prestation hébergement. C'est-à-dire que le participant ne paye qu'une seule personne. et pas toi en direct. Il paye l'organisateur du séminaire. Et puis voilà. Et donc, toi, tu as un deal avec tes partenaires. Est-ce que... Quelles sont les conditions d'annulation ? Qu'est-ce que vous faites pour que tu ne te mettes pas, entre guillemets, en péril si, effectivement, il peut y avoir des annulations ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Alors, la plupart du temps, finalement, j'applique les mêmes conditions. d'annulation que des voyageurs classiques, c'est-à-dire annulation possible avec remboursement complet jusqu'à un mois avant l'événement. En général, les profs de yoga savent si ils auront rempli leur retraite un mois avant. Il y a toujours des ajouts de dernière minute, mais ils connaissent la tendance et ils connaissent leurs élèves aussi. Après, il peut y avoir des personnes qui se rajoutent en plus, qui ne sont pas forcément les élèves de la prof. En fait,... C'est presque une réservation normale pour moi. Je traite yoga, donc c'est la personne qui organise, qui réserve et qui a les mêmes conditions d'annulation qu'un voyageur standard. J'ai juste un des organismes avec lesquels je travaille où ça ne se fait pas tout à fait comme ça. Je n'ai pas d'accompte, mais ça fait longtemps qu'on travaille ensemble.

  • Speaker #0

    Il y a la confiance.

  • Speaker #1

    Il y a la confiance, exactement. Il n'y a zéro accompte. et c'est les participants qui me payent l'hébergement en direct et qui payent les autres prestations séparément à l'organisateur d'accord ok c'est les seuls et d'un point de vue adaptation du masque parce que ça veut dire que ces personnes là,

  • Speaker #0

    enfin les participants acceptent d'être logés dans la même chambre certains, et donc ça veut dire que tu avais déjà des lits individuels, c'est vrai comme tes familles et bien non c'est ça c'est ça parce que je me souviens des premières fois, du coup, tu as changé les literies, tu as changé tout.

  • Speaker #1

    J'ai changé toute la literie. Heureusement, c'est les erreurs du débutant puisque quand j'ai conçu le masque, c'était vraiment pour les familles, donc je n'ai pas pensé à cette demande-là. J'en avais une chambre où les lits étaient séparables, donc je me suis dit qu'au moins, il y a une chambre qui pourrait être adaptée à des enfants. C'est nécessaire. J'ai une chambre typique enfant, puis il y en a une autre qui était adaptable si besoin. Et donc, heureusement, j'avais les sommiers qui étaient séparables.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    J'ai rechangé tous les macs.

  • Speaker #0

    Ah, tu avais quand même déjà les sommiers séparables. Ça, c'est déjà pas mal.

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est parce que ça ne passait pas dans l'escalier, sinon.

  • Speaker #0

    Finalement, c'est une société technique.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais les matelas n'étaient pas séparables, donc j'ai tout racheté parce que clairement, c'était une demande. Ouais.

  • Speaker #0

    Et au bout de combien de fois tu t'es décidée ? Au bout de combien d'événements ? Dès le premier, dès le deuxième, au bout du troisième ?

  • Speaker #1

    Non, au bout d'un an. Au bout d'un an.

  • Speaker #0

    Ouais. Donc, tu as attendu de mesurer autour de ces investissements. Est-ce que vraiment, ça allait valoir le coup de te prendre la tête à tout changer ? Donc, tu as quand même fait un effort. Et puis, à tel point que tu as même acheté cette tente yoga. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Mais maintenant que je l'ai achetée, maintenant que j'ai séparé les matelas, ça a engendré encore plus de demandes.

  • Speaker #0

    Et oui, parce que tu es clairement le lieu fléché pour ça.

  • Speaker #1

    Et là, l'automne est rempli à 90% de retraite yoga.

  • Speaker #0

    Ah oui, à ce point-là ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc en fait, toi, tu as vraiment trouvé ta différenciation pour la basse saison, en fait. C'est ça.

  • Speaker #1

    Ok. Mais presque par hasard, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, oui, non, mais c'est une question d'opportunité, c'est que tu as saisi des opportunités au vol. Et est-ce que tu sais dire si, quand tu partages tes… Justement, quand tu aides à la promotion, si ça aide clairement l'organisateur ? Tu as ce retour-là ?

  • Speaker #1

    Oui, en moindre mesure par rapport à leur propre contact.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que j'ai beaucoup de profs de yoga qui me suivent, pas forcément de pratiquants de yoga qui me suivent. Mais on va dire qu'environ 15% des participants, a priori, viennent de mon compte à peu près.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, ce qui est intéressant dans ce que tu dis, c'est que les autres profs de yoga voient ce que d'autres font et du coup, ça les inspire. Et ils se disent, tiens, ça a l'air trop bien. Ils voient les résultats, ils voient les photos. Ils se disent, ah ouais, mais en fait, ça y est, j'ai trouvé mon endroit moi aussi, etc.

  • Speaker #1

    Il y en a qui me l'ont déjà dit, oui.

  • Speaker #0

    Ok, on vous a trouvé parce que j'ai dit...

  • Speaker #1

    Je vous ai trouvé pour tel prof de yoga qui est venu chez vous. Génial.

  • Speaker #0

    Ok, génial. Je pense que tu as trouvé ton petit filon qui marche bien. Est-ce que cette tente, tu t'en sers aussi pour la parentalité ? Oui, ça s'y prête.

  • Speaker #1

    C'est pareil, par hasard... Ce n'est pas complètement par hasard. Quand on a posé la tente, je me suis aperçue que sur le fond du sol, on sentait les mottes d'herbe dans le dos. Et moi qui fais du yoga, j'ai dit que ce n'était pas possible de sentir les mottes d'herbe dans le dos. Donc on a... tout démonté. On a remonté une terrasse de 100 mètres carrés en bois. On a monté six jours à deux, ça a pris une éternité. Et en fait, j'ai une personne qui est spécialiste en sonothérapie, qui est venue faire des tests avec des bols tibétains, qui m'a dit la sonorité, elle est juste incroyable, parce qu'il y a une résonance qui se fait avec la terrasse en bois. Et donc, pour tout ce qui est bain sonore, etc., y compris dans la parentalité, c'est hyper adapté.

  • Speaker #0

    Ah, génial ! Donc en fait... Ça, c'est vraiment chouette. Ok. Oui, mais donc, voilà, tu t'es lancée, tu t'es dit, oh punaise, allez, hop, je fais une terrasse en bois, quoi. Ça, c'est... Tu n'as pas hésité.

  • Speaker #1

    Parce que je me suis dit, en fait, l'expérience, ça va être à moitié réussie si je fais une tente pour la salle de yoga et qu'au bout de deux cours, on me dit, maintenant, ce n'est pas adapté parce qu'on sent les modes de derbe dans le dos, quoi. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Ok. Tu allais clairement perdre aussi en retour d'expérience. Oui. Ok. Super. Je voudrais aussi aborder un autre sujet parce que je le vois particulièrement sur ton compte. C'est l'accueil pour des shootings professionnels, pour des marques de produits. On fait peut-être un peu moins maintenant, mais il y a une période où on faisait beaucoup. Alors, je sais que certains t'ont contacté déjà directement sur Instagram. D'ailleurs, on ne l'a pas dit, mais toi, toutes tes demandes passent principalement que par Instagram. Instagram, c'est vraiment ton canal. Est-ce que tu as aussi des partenariats ? Est-ce que c'est les photographes de la région, les photographes professionnels qui sont mandatés, sélectionnés par les marques, qui aussi viennent faire du repérage ? Est-ce que tu fais des partenariats avec les photographes ou plutôt directement avec les marques ?

  • Speaker #1

    Ça s'est fait. Mais après, quand il y a eu un bon feeling avec le photographe, j'ai gardé contact avec le photographe justement pour continuer le partenariat, ce qui était le cas d'Elsa, qui est ma photographe. Ah,

  • Speaker #0

    à l'origine, Elsa, tu l'as rencontrée sur un...

  • Speaker #1

    Exactement, oui. Elsa était venue faire le shooting pour la Maison des Hommes de Marseille.

  • Speaker #0

    Oui, d'accord, ok, je ne savais pas. Ok,

  • Speaker #1

    super.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu saurais dire... pour les marques, quel profil te contacte ? Est-ce que c'est les dirigeants ? Est-ce que c'est les chargés de com ? C'est quel type de poste, de fonction qui te contacte pour le côté marque ?

  • Speaker #1

    C'est très important pour la taille de l'entreprise. Ça a été des chargés de com, ça a été beaucoup de gens autour de la communication marketing, principalement.

  • Speaker #0

    carrément dirigeant j'ai eu une marque de vêtements à Avignon c'est la fondatrice de la marque parce que ça c'est peut-être une plus petite structure une plus petite structure exactement ok alors justement pour rester dans l'univers de la photographie on vient de parler d'Elsa quand je regarde tes comptes je vois que tu la crédites à chaque fois tes postes pardon quels que soient les comptes d'ailleurs parce que je rappelle que tu as trois comptes le mas des écoliers l'atelier tiny house et la conciergerie Solé ou Provence et toutes les photos que tu partages quasiment majoritairement, de temps en temps c'est les tiennes mais majoritairement ce sont celles d'Elsa je me posais la question c'est quoi le deal entre vous si t'es ok pour en parler est-ce que c'est vraiment maintenant du copinage et en fait t'as trop de la chance ou est-ce que non c'est de la prestation rémunérée mais tu peux nous parler de ça parce que t'as une banque d'images qui est incroyable et je pense que c'est ce qui fait aussi la renommée de tes comptes c'est la qualité des photos, ça tu le sais voilà, comment tu t'y prends ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une prestation rémunérée. Je la paye à chaque fois. Mais c'est vrai que comme je fais appel à elle à chaque nouvelle maison que je rentre en conciergerie, je ne pense pas que j'ai un tarif préférentiel. Mais par contre, j'ai un nombre de photos quasi illimité avec elle.

  • Speaker #0

    Ah, c'est pareil, ça.

  • Speaker #1

    Le tarif est le même que les autres, mais je ne suis pas limitée en photos.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Alors, je suis raisonnable aussi. Je ne vais pas la faire travailler ni tes jours pour moi, parce que je n'ai pas le respect. Mais je n'ai pas de limite. en termes de nombre de photos. Ça, c'est chouette. Et ce qui est vraiment chouette aussi maintenant avec elle, c'est qu'elle sait exactement ce que je veux, qui n'est pas tout à fait exactement la même chose en fonction des comptes et de ce qu'on veut faire ressortir, notamment de la clientèle.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que tu veux créer des ambiances différentes par type de compte.

  • Speaker #1

    Exactement. Sous le masque des écoliers, on est plus quelque chose de lumineux, qui fait vraiment vacances, le sud, les cigales. la Provence. Et donc, elle fait ressortir ça dans les photos. Et sur la tiny house, on est plus sur une ambiance cocooning, couple romantique, milieu de la nature, donc des couleurs un peu plus chaudes. Et maintenant, c'est ce que je veux, donc j'ai même besoin de...

  • Speaker #0

    Génial.

  • Speaker #1

    On ne se parle plus, comme un vieux couple. On se comprend sans avoir besoin de réexpliquer tout, donc c'est hyper fluide.

  • Speaker #0

    En termes de fréquence, ça donne quoi ?

  • Speaker #1

    Sur la conciergerie, c'est forcément à chaque nouvelle maison. Donc, ça peut être 3, 4, 5 fois par an.

  • Speaker #0

    D'accord. Elle vient en quoi ? Une journée ?

  • Speaker #1

    Non, c'est tellement fluide, en fait, que moi, j'apporte de quoi faire la mise en scène. Et en deux heures, le shooting est fait.

  • Speaker #0

    Ah ouais, d'accord.

  • Speaker #1

    C'est hyper rapide. Sur le masque des écoliers ou la tiny house, on est sur un shooting au moins une fois par an, voire deux fois par an.

  • Speaker #0

    Ah oui, d'accord, je m'attendais à beaucoup plus que ça. Donc finalement, c'est hyper raisonnable. C'est que vous bombardez et tu joues pendant un an quasiment avec cette collection de photos à chaque fois. C'est ça. D'accord. Et après,

  • Speaker #1

    de façon ponctuelle, j'ai eu d'autres photographes qui m'ont demandé des partenariats. Je leur prête le lieu quand elles ont besoin de shooting, de lieu pour un shooting photo. Et après, elles me proposent des...

  • Speaker #0

    Ah oui, de les réutiliser. D'accord, ok. Ça, c'est un échange de bons procédés, du coup. Là, on est dans l'échange de services.

  • Speaker #1

    Exactement, oui. Ok,

  • Speaker #0

    et c'est intéressant pour toi ? Oui,

  • Speaker #1

    je fais un tout petit peu attention, parce que du coup, il y a quand même une grosse différence de traitement. Mais c'est intéressant quand même d'avoir des angles différents, des prises de vues différentes, une façon d'appréhender le lieu qui n'est pas forcément la même. Donc du coup, je les utilise quand même, c'est intéressant.

  • Speaker #0

    Ok, super. Super. Donc aujourd'hui ? j'entends que t'es aussi repéré par des photographes maintenant parce que Elsa je vais pas aller voir sur son compte Elsa partage ses shootings qu'elle fait chez toi oui en story surtout donc autant comme à chaque fois comme les pères se suivent entre eux ça veut dire que d'autres photographes ont aussi du dire ah ouais mais chouette cette maison je cherche un lieu donc les photographes qui sont sans arrêt aussi en train de chercher des lieux finalement Elsa est un peu ton apporteur d'affaires

  • Speaker #1

    dans l'autre sens en fait dans l'autre sens ouais exactement d'où l'idée de partenariat en fait elle vit des partenariats non mais c'est je dirais d'où l'idée de partenariat dans le sens où on se rend salue mutuellement ça c'est chouette ça c'est chouette par contre je pensais vraiment pas que c'était un ou deux shootings par an pour le mass je pensais que c'était beaucoup plus tu vois parce qu'on shoot on prend beaucoup beaucoup ok c'est un shooting complet d'une journée c'est-à-dire que je fais un planning, c'est chronométré, je fais venir des figurants, et pour ne pas les bloquer toute la journée, je fais des créneaux de figurants, avec le matériel, avec tout ce qu'on fait une journée complète dans ce cas de prise de vue.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on peut en parler de cette organisation-là, parce que c'est vrai que moi aussi, quand je faisais des shootings à l'époque où j'étais community manager, effectivement, je me faisais un document. comme toi, vraiment, des tableaux. Je me faisais des storyboards.

  • Speaker #1

    C'est super excellent.

  • Speaker #0

    Tu te fais des tableaux où tu te dis le plan. Tu fais un plan et tu te dis, moi, je veux cette angle, cette vue, cette ambiance, les accessoires qu'il faut. Je pense que c'est ça. En fait, tu fais une direction artistique. Il me faut tel accessoire, telle chose, et puis tel style. Là, c'est apéro, là, ça va être repas, là, c'est barbecue, etc. Toutes les mises en scène, tu les imagines. Et du coup, c'est-à-dire que tu peux, entre guillemets, comme on dit dans le jargon, tu peux changer de tableau très rapidement grâce à ton document. Est-ce que tu te fais aider de quelqu'un pour t'aider à changer et mettre en scène ou c'est toujours toi qui fais tout ? Non,

  • Speaker #1

    c'est moi. Alors après, ça dépend. Par exemple, sur le shooting de la tiny house, le fabricant était là. Parce qu'on a fait un partenariat aussi sur les photos. C'est-à-dire qu'on a partagé le coût des photos. Ce que l'une avait besoin aussi. Et donc, on avait fait ça à deux, en fait. C'est un... OK. installation, désinstallation, réfléchir au shooting avant.

  • Speaker #0

    Ok, super. Oui, en fait, ce que je veux dire, c'est bien que tu en parles, c'est la réflexion et la préparation du shooting. Typiquement, tu te consacres combien de temps avant ? Tu passes beaucoup de temps à faire justement sur une journée de shooting. Tu vas passer combien de temps à la préparer ?

  • Speaker #1

    Ça se fait un peu dans le temps. Je ne me mets pas une journée complète en disant que je commence à y réfléchir à ce que je veux. Je note au fur et à mesure. Et surtout, après, par contre, la partie planée est importante parce que, encore une fois, je ne veux pas bloquer mes figurants toute une journée. Ils sont très gentils et doivent accepter de le faire gratuitement pour moi, donc je ne veux pas abuser. Et donc ça, je le prévois en général au moins deux mois pour bloquer les figurants.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu leur offres quoi ? Un apéro à la fin ?

  • Speaker #1

    Oui, le dîner.

  • Speaker #0

    Le dîner, super, génial. Écoute, c'est drôle parce que tu viens de parler de Plumabita et j'allais justement te parler de ce partenariat pour le lancement de la Tiny House. Qu'est-ce que ce partenariat vous a apporté mutuellement ou toi ? Qu'est-ce que ça a pu t'apporter ? Hormis, effectivement, finalement peut-être du partage de coûts, comme tu l'as dit, et du partage d'efforts parce que lui aussi a... fait la promotion de ce lancement. Tu peux nous en parler de ce partenariat-là ?

  • Speaker #1

    Tu viens de dire, c'est-à-dire qu'on a partagé tous les coups de photos et de vidéos. On a fait aussi une vidéo. C'est un coup assez important. La première vidéo qu'on a faite est orientée sur le projet en lui-même, la naissance du projet, le partenariat et pourquoi on faisait ce projet. On en fera d'autres à l'avenir. on en reparlera plus sur les tiny house oui après on y reviendra après il y a aussi toute la partie effectivement temps c'est à dire qu'on a travaillé ensemble avec Gaëtan sur la partie justement presse on sait que ça va prendre du temps on s'est fait un fichier de contact presse qu'on s'est séparé, on se tenait au courant au fur et à mesure des relations des contacts il y a toute la partie vraiment...

  • Speaker #0

    échanges d'expériences et travailler ensemble sur la partie promotion en fait on y reviendra effectivement parce que t'as un nouveau projet parce que tu regorges d'idées je sais pas ce qu'il se passe dans ta tête nuit et jour mais ça n'arrête jamais ouais ça a l'air bien chargé en tout cas pour rappel l'épisode de la tiny house il y a un épisode dédié où tu parles justement de tout ce projet de la tiny house je remettrai évidemment le lien de l'épisode dans la description de celui-ci merci Et donc, on y reviendra après. Il y a encore un point que je voulais, même deux, que je voulais aborder avec toi. C'est que j'ai l'impression que tu développes pas mal ton réseau de manière générale. Tu as vraiment cette dimension de développer son réseau. Je voudrais qu'on en parle. C'est comment tu choisis tes réseaux ? C'est-à-dire, est-ce qu'au niveau local, tu es active dans des réseaux professionnels ? Lesquels ? C'est quoi les cibles ? Et avec quelles démarches, quels discours, quelles fréquences aussi ? J'ai l'impression que tu fais partie de quelques clubs locaux. Tu peux nous en dire un peu plus ? Parce que je pense que cette partie-là, c'est celle qu'on ne voit pas sur les réseaux. Parce qu'effectivement, ce n'est pas quelque chose que tu vas partager auprès de ta clientèle. Donc, j'en profite pour te poser la question. Comment tu fais ? Qu'est-ce que ça t'apporte ? Qu'est-ce que tu y trouves ? En tout cas, ça te fait beaucoup sortir, j'ai l'impression, de ton quotidien. Du coup, ça doit faire du bien aussi de prendre cette petite bouffée. Tu nous en dis quelques mots ?

  • Speaker #1

    Oui, alors au tout début, ça s'est fait de façon très informelle, c'est-à-dire que j'ai commencé à créer des partenariats, plus dans l'idée d'offrir un service supplémentaire à mes voyageurs.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ces dépressataires, comme le chef adhérent ?

  • Speaker #1

    Des dépressataires, exactement. C'est comme ça, en me disant, je veux offrir une expérience de qualité à mes voyageurs. J'ai commencé à rechercher des partenaires pour pouvoir offrir ces services supplémentaires aux voyageurs. Donc, il y a eu pas mal de bouches à oreille au début. La première photographe avec qui je travaillais, qui est maintenant repartie aux États-Unis, c'est une photo de mon voyageur. m'a apporté d'autres personnes qu'elle connaissait, notamment le vidéaste qui a fait la vidéo. Il y a eu pas mal de contacts comme ça. Et puis, moi, j'avais toujours entendu dire que dans ce type de relation, il fallait donner avant d'espérer recevoir. Et c'est dans cet esprit que j'ai contacté ses partenaires. C'est-à-dire qu'il y a plein de gens qui m'ont dit, tu devrais demander des commissions sur les mises en relation. J'ai dit, maintenant, parce que... pour aller gagner 5 euros par-ci, 5 euros par-là. Déjà, le temps que je vais y passer, aller faire une facture et aller vérifier que j'ai été payée de 5 euros, franchement, sans prétention,

  • Speaker #0

    ça n'a pas autre chose à faire.

  • Speaker #1

    Mon temps ne va pas être de 5 euros. Et deuxièmement, je voulais que ce soit vraiment un partenariat sur la durée et que la personne ait le plaisir à venir au masque, à partager ses compétences, son expertise auprès de mes voyageurs. Et je voyais plus vraiment comment...

  • Speaker #0

    Maintenant, c'est quoi ? Il y a quand même une remise ? Non, même pas. C'est 100% prestations normales.

  • Speaker #1

    C'est prestations normales. Après, naturellement, il y a des prestataires qui font un retour. Non, ça peut être... Oui, j'ai eu la recommandation. Clairement, le chef à domicile qui m'a recommandé à une prof de yoga, par exemple.

  • Speaker #0

    Ah, génial.

  • Speaker #1

    Elle a fait une retraite ailleurs. Ça s'est fait naturellement. Et aussi, par exemple, ça peut être... Une masseuse qui, au bout de 7 fois qu'elle vient, meurt après un massage.

  • Speaker #0

    Ça, c'est des petits avantages qui font du bien.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais je ne vais pas le demander, en fait. C'est naturellement. Et puis, si elle ne veut pas le faire, je ne l'envoie pas.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant ce que tu viens de dire, dans le sens où est-ce que tu t'es déjà posée, ou est-ce que tu comptes le faire ? Est-ce que tu t'es déjà posée en disant, mais en fait, tous ces partenaires que tu as de manière individuelle, finalement... ils forment un écosystème entre eux. Parce qu'en fait, comme tu dis, le chef à domicile, il peut intervenir dans d'autres sphères, la preuve avec les retours de yoga. Du coup, tu te dis, en fait, ils peuvent tous, eux aussi, devenir des apporteurs d'affaires, parce qu'eux aussi ont un réseau. Et tu vois, j'entends que les photographes peuvent apporter du business. Les chefs à domicile peuvent apporter, des masseuses, les profs de yoga. Tu t'es imaginé à faire ce maillage ou pas ? Ou pour l'instant, c'est encore au fil de l'eau, tu prends comme ça vient ?

  • Speaker #1

    Non, c'est comme ça vient et c'est vraiment au feeling. Je cherche plus vraiment la qualité de l'expérience qu'à essayer de tisser le film. Peut-être par erreur ou par manque de temps, je ne sais pas. Mais c'est plus façon intuitive.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas très, très l'obligé. Donc ça, ça a démarré comme ça, en fait. La partie partenariat, c'était plus pour rechercher des services pour mes vacanciers. Et puis... Après, la partie réseau, ça s'est fait presque par hasard. Tous les matins, quand je mets mes enfants à l'école, je passe devant le club des entrepreneurs de ma ville. Peut-être qu'un jour, il faudrait que je pousse la porte et que je me force à sortir un peu du chambouin. Et en fait, aujourd'hui, je vois un vrai avantage, c'est-à-dire que quand on fait ce métier, et je l'ai déjà entendu ailleurs, je n'ai pas seul à l'avoir ressenti, bien qu'on reçoive des vacanciers ou des séjours régulièrement, il y a une petite solitude quand même.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    qu'on peut parler comme la solitude de l'entrepreneur, la solitude du manager. Et ce n'est pas la même chose d'échanger. C'est aussi pour ça que j'ai cherché à faire ces partenariats, c'est que ça me permet d'avoir quelque part des collègues. Oui. J'ai des gens avec qui échanger.

  • Speaker #0

    Oui, c'est des collègues de business. Vous avez un business ensemble. Vous montrez un business ensemble.

  • Speaker #1

    Et après, pour le club des entrepreneurs, je suis dans deux clubs. Le club de la communauté de communes. Là, c'est vraiment hyper large parce qu'il y a autant des agriculteurs que des comptables. C'est vraiment très large. Ce n'est pas forcément un côté apporteur d'affaires, mais c'est plus recherche de partenaires quand c'est nécessaire. J'ai eu à changer d'assureur, par exemple. On peut, via le club, on dirait est-ce que tu as quelqu'un de conseillé ? Est-ce que tu as quelqu'un de conseillé pour la banque ?

  • Speaker #0

    Des bonnes pratiques.

  • Speaker #1

    C'est plus le côté recommandation. des prestataires dont on peut avoir besoin.

  • Speaker #0

    Oui, puis quelque part, j'ai envie de te dire, toi, tu as la capacité d'accueillir des groupes. Et ce que je veux dire, c'est que même, tu parlais des agriculteurs, mais en fait, demain, un agriculteur cherche une maison pour organiser une réunion de famille. En fait, il peut se dire, si moi, je n'ai pas la place, je peux aller chez Marie. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai eu il n'y a pas très longtemps quelqu'un qui m'a posé la question, qui venait du club des entrepreneurs, et qui m'a dit, alors c'était pour des acteurs, qui venaient pour une sécession de, je ne sais pas si c'était du tournage dans la région, mais ça s'est fait via le club des entrepreneurs,

  • Speaker #0

    ils sont venus loger ici. Donc en fait, ça développe quelque part ta clientèle locale. Oui, aussi. Une certaine clientèle locale, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et je suis sur un deuxième club, ça s'est fait par bouche à oreille, qui est plus orienté immobilier. Et ça, c'est intéressant pour la conciergerie.

  • Speaker #0

    Oui. Parce que tous les agents immobiliers, à un moment donné, vendent une résidence secondaire dans leur carrière. Et la personne peut potentiellement vouloir mettre cette résidence secondaire en location.

  • Speaker #1

    Oui, d'accord. Et là, c'est informel. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de partenariat formalisé, mais tu te fais savoir que potentiellement, tu es la bonne personne pour gérer ce type de maison.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Pour le conseil immobilier, ça peut faire un argument commercial aussi pour dire si vous venez de loin et que c'est un investissement et que vous voulez... Que la maison soit rentabilisée, finalement. Exactement.

  • Speaker #0

    J'ai souvent eu à faire des estimations.

  • Speaker #1

    Ah, d'accord.

  • Speaker #0

    Je le fais pour les agents immobiliers, gratuitement pour l'instant.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Quel est le potentiel locatif d'un bien ?

  • Speaker #1

    Ah, d'accord. OK.

  • Speaker #0

    Je le fais souvent. Typiquement, je le fais gratuitement.

  • Speaker #1

    OK. Parce que tu as un but. Voilà. OK, super. Super. Et ces clubs, les deux que tu as mentionnés, en termes de temps, ça te demande de consacrer combien de temps ?

  • Speaker #0

    Alors, suis orientée immobilier, c'est un déjeuner par mois. Et globalement, j'essaie vraiment d'y aller parce que c'est le temps du midi, je n'ai pas les enfants, donc c'est pratique.

  • Speaker #1

    Tu te rends à ta place ? Parce que j'imagine qu'il ne doit y avoir que des conseillers, enfin des agents, je veux dire.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup d'agents immobiliers, il y a des gens qui sont aussi dans la rénovation.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Il y a des plaquistes, des conducteurs de travaux.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc même du BTP carrément. Oui,

  • Speaker #0

    BTP, mais forcément, ils ont un intérêt aussi à travailler dans l'immobilier parce qu'ils peuvent se faire recommander. Bien sûr. Quelqu'un qui va faire une compétition, je vous conseille un tel qui va faire un boulot à travaux.

  • Speaker #1

    Il y a des archers ?

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'archers dans celui-là. OK. Non, étrangement, il n'y en a pas. Il y a un monsieur qui fait diagnostiqueur.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Il a aussi le poids pour les ventes. Donc, c'est ce qui tourne autour de l'immobilier. Oui. Et oui, globalement... Après, l'ambiance est sympa.

  • Speaker #1

    Donc, un déjeuner par mois, c'est chouette. Ça ne se demande pas trop.

  • Speaker #0

    Et l'autre club d'entrepreneurs, c'est très libre aussi. Ils sont très, très, très actifs. Donc, il y a énormément de choses qui sont organisées. J'avoue que je n'arrive pas du tout à suivre parce qu'il y en a trop. Il y a des visites d'entreprises, mais c'est hyper intéressant. Il y a des réunions thématiques sur des sujets en particulier, la retraite du dirigeant, des choses comme ça qui sont vraiment spécifiques. Donc, il y a de la formation.

  • Speaker #1

    et aussi plutôt des after work pour du réseautage d'accord non mais je comprends à une époque effectivement sur ma première entreprise j'avais intégré aussi quand je suis arrivée à Gap parce que je connaissais vraiment personne et pour développer mon réseau je m'étais dit bon allez je vais aller faire un club d'entrepreneurs et c'est vrai que c'était un club d'entrepreneurs tu vois à Gap je ne l'avais pas imaginé mais il y avait 400 entrepreneurs pour une petite ville comme Gap tu vois et sur des gros événements il y a de quoi faire et d'ailleurs ça a généré effectivement des partenariats chez moi aussi et des prestations typiquement par contre tu vas me croire ou non mais je suis pas à l'aise dans ce genre d'événement je me force est-ce que c'est parce que tu ne sais pas quel discours adopter est-ce que c'est parce que tu te demandes sous quel angle il faudrait que t'arrives, sur quelle casquette parce que c'est vrai que t'as plusieurs casquettes il y a un peu ça,

  • Speaker #0

    c'est à dire que je sais pas toujours si je me présente en tant que mazé-écolier ou en tant que soleil ou... En fonction des lieux, c'est près de plus ou moins. Non, mais il y a aussi, très étrangement, je ne suis pas à l'aise en public.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Un petit comité, ça va bien. Quand tu es sur un after-work avec 100 personnes, c'est extrêmement mal à l'aise. Donc, je me force beaucoup.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas évident parce qu'une autre question, c'est est-ce qu'aujourd'hui, tu y vas seule ? Ou est-ce que depuis, tu as trouvé deux personnes et tu dis, allez, viens, on se retrouve là-bas. Ça te met en confiance de dire, je vais retrouver des personnes que je connais déjà. Il y a des visages familiers. Parce que c'est ça, au début, qui est un peu dur, c'est d'oser aller vers les gens. Je pense que c'est ça. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vraiment ça. Maintenant, je connais quelques personnes.

  • Speaker #1

    Du coup, tu vas naturellement vers elles. Puis après, on se présente d'autres personnes, etc. C'est ça. Et du coup, est-ce que tu as fait des cartes de visite pour ça ?

  • Speaker #0

    J'en ai fait pour les deux, Mazézé Collier et Soléo. J'ai fait en virtuel avec un QR code.

  • Speaker #1

    Avec un QR code ? Tu leur montes ton téléphone et ils flashent ?

  • Speaker #0

    Ils flashent le téléphone. Et après, j'en ai testé un autre qui est bien connu qui est le BNI.

  • Speaker #1

    Pas pour toi ça, je pense.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire qu'avec une vie comme on peut avoir, mais ne serait-ce que... J'ai parlé d'activité, mais même quand on a juste... Une chambre d'hôte ou un gîte, c'est typiquement une chambre d'hôte. Tu fais des choses les matins, c'est juste pas possible. Et puis, j'ai trois enfants, Marie qui n'est pas souvent là. Donc, c'était tous les vendredis matins à 7h. C'est juste complètement incompatible avec ma vie.

  • Speaker #1

    Peut-être dans 10 ans,

  • Speaker #0

    quand je n'aurai plus d'enfants à la maison, mais ce n'est pas le cas aujourd'hui. Donc ça, j'ai laissé tomber.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça ne me surprend pas plus que ça. Mais en tout cas, je retiens que le club d'entrepreneurs, ça peut être un bon vivier pour toi. En tout cas, ce que je voudrais juste rappeler, c'est que développer son réseau à l'échelle locale, c'est que ça contribue à développer une clientèle locale, non pas de personnes qui vont venir chez toi, mais qui vont peut-être recommander, comme tu dis, un agent IMO qui, OK, pourquoi pas, sur ta casquette, conciergerie. tiens pourquoi pas effectivement un photographe qui cherche un nouveau lieu un chef à domicile qui cherche voilà pourquoi pas et ça me fait penser tu fais des partenariats exclusifs ou tu te laisses la possibilité si je prends l'exemple du chef à domicile d'en prendre d'autres ou comment tu t'essaies de jouer l'exclusivité quand même il n'y a aucune exclusivité annoncée

  • Speaker #0

    maintenant j'ai ma chouchoute Camille que j'adore donc je fais appel à elle en priorité si elle n'est pas disponible je prends quelqu'un d'autre d'accord

  • Speaker #1

    Donc, tu as quand même un top 1, 2, 3. Tu as quand même un classement. C'est par affinité. Oui, ok. Et puis, on va peut-être quand même revenir, parce qu'à une époque, quand tu as démarré, tu avais énormément de parutions presse qu'on peut retrouver sur ton site. Tu as eu de belles parutions presse. Je pense qu'il y en a qui ont fait rêver beaucoup de personnes, beaucoup d'hébergeurs qui nous écoutent. À l'époque, tu l'avais dit dans le premier épisode qu'on avait enregistré ensemble, tu faisais appel à une attachée de presse. Pour le lancement de la Tiny House, tu as voulu faire ça toi-même. Je me souviens qu'on en a parlé dans l'épisode avec Gaëtan. C'est Gaëtan, son prénom. Gaëtan, oui. Est-ce que tu peux nous donner ton retour d'expérience sur qu'est-ce que ça a donné quand tu as voulu le faire toi-même ? Tu as créé ton propre dossier de presse, ça je m'en souviens. Tu as lancé tes contacts, tu avais déjà pris quelques contacts peut-être. Je ne sais pas, d'ailleurs, ou pas. Quels sont... ton retour d'expérience sur les deux ? C'est-à-dire, entre, tu as confié ça à une attachée de presse, enfin, une agence de presse, et puis, tu as confié, tu as décidé de le faire toi-même. C'est quoi, le retour, après coup ?

  • Speaker #0

    Alors, je suis connue par ça été, quand j'ai lancé Mazézé Collier, j'avais encore mon ancien boulot, et clairement, je me suis dit, je n'ai vraiment pas du tout le temps de m'y consacrer, et si je rate cette période de lancement, c'est dommage, c'est à ce moment-là qu'on peut quand même le plus... parler de la nouveauté qui peut attirer les journalistes. Donc, je n'avais pas le temps et j'avais le budget. Donc, à l'époque, j'ai pris une attachée de presse. Pour une campagne,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire qu'elle t'a proposé une campagne presse.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Avec différentes thématiques d'ailleurs. On a fait une thématique plutôt famille, une thématique plutôt...

  • Speaker #1

    Rénovation.

  • Speaker #0

    Séminaire, un peu de rénovation. D'écho. D'écho. Un peu tournante et d'écho. Voilà, ça s'est fait sur six mois.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Avec des retombées qui sont même arrivées certaines après. parce qu'on a des calendriers, des territoriaux, des journaux. Donc, super retour, en fait. J'étais hyper sceptique au départ en me disant, les budgets...

  • Speaker #1

    On peut en parler, du budget ?

  • Speaker #0

    Oui, on a plus de 1 000 euros par mois.

  • Speaker #1

    Donc, 6 000 au total, quoi.

  • Speaker #0

    Même plutôt 1 200, je crois, fois 6, quoi. C'est plutôt 8 000 sur le total.

  • Speaker #1

    C'est un énorme investissement.

  • Speaker #0

    C'est un énorme budget, oui.

  • Speaker #1

    Et comment tu mesures ce retour sur investissement aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, à l'époque, je me suis dit impossible à calculer. Je lui fais confiance en prenant un méchant risque. Aujourd'hui, ça reste difficile à mesurer parce que je n'arrive pas à savoir, les voyageurs qui viennent, est-ce qu'ils sont venus parce qu'ils ont vu une parution de presse quelque part ? ils ne le disent pas forcément. Oui, moi, je ne pense pas à poser la question à chaque fois. Mais je pense que ça aide à la notion de...

  • Speaker #1

    De sériance.

  • Speaker #0

    Oui, voilà. Comme je les ai mis sur mon site internet.

  • Speaker #1

    C'est ce que vous allez dire. C'est ce que j'allais dire. C'est qu'en fait, aujourd'hui, je pense que le fait de les afficher et qu'ils soient accessibles sur ton site, effectivement, c'est un gage. C'est une preuve sociale, comme on appelle ça. C'est un gage de sérieux. Donc, en fait, on se dit, ah ouais. si elle est sortie dans Elle magazine j'ai plus les titres mais c'était des gros titres le point donc 8000 euros bon sacré budget investi mais dès le départ tu t'es dit il faut y aller ça c'est

  • Speaker #0

    peut-être oui puis j'étais encore c'était mon job à l'époque oui je me suis dit s'il y a un moment où il faut le faire c'est maintenant et j'ai pas le temps ok

  • Speaker #1

    Ok, ça marche.

  • Speaker #0

    Je délègue. Pour la tiny house, je n'ai plus mon salaire de l'époque, donc je n'ai plus le budget. Donc, on s'est dit, il y a égal temps, on va prendre notre petit bâton de pèlerin et on va essayer d'aller faire du porte-à-porte auprès des journaux. Et pour le coup, je n'avais pas forcément récupéré vraiment les contacts de Natacha de presse.

  • Speaker #1

    C'est normal.

  • Speaker #0

    C'est son métier, c'est sa valeur, donc je ne les transmets pas. En contactant, comme on a pu, sur Instagram, sur LinkedIn, en essayant de repérer les... on appelle ça, les gens qui sont les éditos.

  • Speaker #1

    Ah oui, les rédacteurs en chef.

  • Speaker #0

    Les rédacteurs en chef, merci. Les pigistes, les photographes, en contactant un par un. Et là, ça a été très, très dur. On n'y a pas assez... Ça fait un an qu'on est dessus et avec très, très peu de retombées. On s'est clairement démotivés là.

  • Speaker #1

    D'accord, OK.

  • Speaker #0

    Sur cet aspect-là. Donc, au final, le retour, c'est... Même avec cette casquette de marketeur, ça fait 15 ans que je fais du marketing, ça, je n'ai pas la clé.

  • Speaker #1

    Parce que c'est un métier.

  • Speaker #0

    C'est un métier, voilà. Et donc, pour la suite du projet, clairement, j'ai appris de ces expériences. Je referai appeler la tâche de presse.

  • Speaker #1

    D'accord, ok. Après, pour une question de temps aussi, parce que comme tu dis, ça a dû prendre énormément de temps. Est-ce que tu as quand même réussi à avoir quelques journalistes par téléphone lors de tes relances et quels ont été leurs retours, clairement ? Est-ce que c'est le sujet intéressant, mais pas assez anglais ? Est-ce que l'angle n'est pas assez attractif ? Est-ce que tu crois que c'est l'angle ? Est-ce que tu crois que c'est la thématique qui est devenue un peu trop commune, presque l'insolite ?

  • Speaker #0

    On l'a dit une fois.

  • Speaker #1

    Une lassitude peut-être sur l'insolite, c'est ça ? Un petit peu,

  • Speaker #0

    sachant qu'il n'y a pas du tout de lassitude au niveau des voyageurs, mais au niveau des journalistes. Ils ont l'impression d'avoir fait le tour du sujet. Et donc, ce n'est pas nouveau. J'ai eu une fois le retour. Après, on a eu deux parutions web. Mais pas en presse papier. Au final, j'ai réussi à faire un concours avec Home.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    OK. C'était chèque. J'ai quand même réussi. OK.

  • Speaker #1

    Mais c'est dur. D'accord. Et tu n'arrives pas à mesurer. Tu me disais si les retombées précédentes continuent quelque part. On peut s'imaginer, je pense que ça peut quand même venir conforter le sérieux, effectivement, quand on va sur ton site. D'accord.

  • Speaker #0

    Il y a toujours des retombées à long terme. Mais voilà, pour les nouveaux projets ou nouveaux besoins, clairement, je pense que je referai appel à Inna Dachet-Presse.

  • Speaker #1

    En fait, effectivement, ça vient asseoir une espèce de légitimité, je pense, une crédibilité, une légitimité, dès le démarrage. C'est pour ça qu'effectivement, tout projet qui se lance essaie toujours de... d'avoir de la retombée presse pour venir dire qu'il y a du sérieux. C'est soutenu, en tout cas, par des journalistes professionnels, etc. On n'a pas reparlé, mais sur la partie séminaire que tu avais démarrée, tu as mis ça de côté parce que tu as plus de retraites ou tu t'en accueilles encore. Les premiers que tu avais eus de mémoire, c'était des connaissances, tes anciens collègues. Est-ce qu'aujourd'hui, tu as développé ça ou pour l'instant, ça fait un peu trop à gérer ?

  • Speaker #0

    Oui. Oui, il y a beaucoup à gérer, mais c'est surtout que c'est pareil. Peut-être que je n'ai pas complètement trouvé l'angle pour attirer. Je ne me suis pas penchée suffisamment aussi pour attirer plus de séminaires. Je continue d'en recevoir régulièrement, mais c'est 100% d'anciens collègues.

  • Speaker #1

    D'accord. Écoute, c'est à prendre aussi.

  • Speaker #0

    Dont certains qui reviennent, donc ceux qui se plaisent.

  • Speaker #1

    Tu arrives à avoir des témoignages ? Ils t'ont fait des témoignages ? Il faudrait peut-être que tu... Tu vois, sur LinkedIn... typiquement qu'il y ait quelques témoignages qui arrivent. Oui, mais oui. Je te donne un petit exercice, c'est sur LinkedIn. En fait, juste reste sur LinkedIn et tu leur dis mais est-ce que tu peux me faire une recommandation sur mon profil LinkedIn ? Toi, tu vas pouvoir partager. Pas besoin que ça aille forcément sur le Google parce que ton Google, il va être très grand public. En fait, pas forcément. Mais par contre, sur LinkedIn, la recommandation, ça marche bien. Ça marche bien. Donc, tu vois, et comme je dis toujours, je t'incite vraiment à, dans tes messages de demandes, de recommandations, à vraiment dire clairement ce que t'attends.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui. Si tu peux parler ça, tu mets ça en avant, tu mets ça en avant. Et la personne, elle sera ravie parce qu'en fait, ça lui enlève le syndrome de la page blanche. Et je vais même te dire, je l'avais déjà dit sur un épisode, à l'époque où je travaillais pour des clients avec qui j'étais vraiment en totale confiance, je lui ai demandé de me faire un avis, il m'a dit Yann, franchement j'ai pas le temps, mais tu sais que j'ai confiance rédige un avis pour moi je le copie-colle et je le partage je l'ai fait il y a pas très longtemps dans l'autre sens,

  • Speaker #0

    quelqu'un qui m'a demandé, pour en parler une recommandation sur une formation que j'ai suivie, parce qu'il voulait une accréditation pour je sais pas quel organisme il m'a demandé une recommandation, je lui ai dit écoutez j'ai juste pas le temps, vous me l'écrivez et si ça me convient,

  • Speaker #1

    je valide et ça en fait c'est tout bénef donc en fait je t'invite aussi à le proposer est-ce que si tu veux j'aurais dit et puis tu as juste un copier-coller et tu le partages en LinkedIn quoi, honnêtement si tu es en confiance avec eux, tes anciens collègues à mon avis tu auras plus vite fait de faire ça donc voilà ça c'est intéressant et puis autre sujet c'est je t'ai vu sur certains posts certaines publications où tu as fait la promotion de formation ou d'offres je pense à Gringo que j'ai eu le plaisir d'avoir aussi sur le podcast qui forcément est dans ta thématique parce qu'on est sur des hébergements éco-responsables donc qui est clairement ton fer de lance depuis le début pour lequel tu as fait un partenariat où tu mettais en avant tu mettais quoi en avant d'ailleurs juste leur plateforme de manière générale ou c'est parce qu'ils avaient lancé des...

  • Speaker #0

    Non, c'était ça. C'était vraiment mettre en avant la plateforme.

  • Speaker #1

    Ok. Et je t'ai vu aussi sur Créactif. Et je t'avoue que là, j'étais surprise pour Créactif. Parce que Créactif, je connais moi personnellement, parce que j'interviens en tant que formatrice chez Créactif pour les porteurs de projets de JIT, avec Laura d'ailleurs des clés de JIT, que je salue au passage. Comment ça est arrivé, ça, Créactif ? Est-ce que toi, tu es lancée depuis un moment ? Comment tu les as connues ? Comment ils t'ont contactée ? Tu avais suivi une formation, ils sont revenus vers toi après ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    Ça fait quasiment deux ans maintenant, je pense. Donc, ça faisait peut-être un an et demi que j'avais lancé le masque des écoliers. Donc, c'était quand même relativement au début, avec encore des choses à apprendre. Mais je devais avoir un compte quand même suffisamment intéressant pour pouvoir partager ma formation auprès de la communauté. Donc, c'est eux qui m'ont contactée en me proposant de m'offrir la formation pour que j'en parle après. Donc, j'ai subi cette formation gratuitement. j'avais déjà pas mal de choses que je connaissais mais j'ai appris quand même 2-3 éléments supplémentaires et donc quand ils m'ont recontacté plusieurs mois après pour me dire est-ce que vous voulez partager votre expérience etc je dis avec plaisir l'information est très réussie donc tu n'y étais pas encore on ne s'est pas croisé à l'époque c'était avant que Laura y soit d'ailleurs

  • Speaker #1

    et donc la formation étant de qualité je l'ai fait avec plaisir ok super et Gringo est venu te chercher aussi ?

  • Speaker #0

    oui ça date d'il y a un mois à peu près ils veulent se faire connaître un peu plus auprès des hébergeurs et donc ils m'ont proposé de parler de la plateforme je peux le dire de façon transparente en échange d'une commission réduite sur les

  • Speaker #1

    prochains voyages génial donc il y a vraiment toujours un deal ce qui est quand même très... très intéressant dans ces deux partenariats, c'est que tu as été identifiée comme influenceuse auprès des hébergeurs. Je ne sais pas si tu avais imaginé qu'un jour, on te contacterait pour transmettre des messages auprès d'autres hébergeurs. C'est quand même assez incroyable. C'est vraiment super intéressant. La preuve, c'est que même moi, au démarrage, je suis venue te chercher pour ça, pour partager ton expérience auprès d'autres hébergeurs. C'est parce que tu as beaucoup de choses à partager. et qui, visiblement, plaisent aux autres hébergeurs, pour qui, en tout cas, ça inspire d'autres hébergeurs. Donc ça, c'est chouette, mais en tout cas, je n'aurais jamais imaginé qu'un hébergeur puisse être fléché, identifié comme influenceur auprès d'autres hébergeurs. Et je trouve ça tellement malin. En fait, je trouve ça tellement malin. La seule question que je m'étais posée, c'est est-ce qu'à un moment donné, tu t'es dit, je ne vois pas l'intérêt de mettre ça sur mes comptes ? Parce que tes comptes vivent les voyageurs. Je me suis posé cette question.

  • Speaker #0

    Oui, je me suis posé la question aussi. J'ai vraiment sélectionné. C'est-à-dire que si c'était extrêmement précis dans mon thème, et je sais que sur mon compte, j'ai quand même pas mal d'hébergeurs aussi qui me suivent, je ne veux pas dire qu'ils échangent. Moi, j'ai plaisir à échanger aussi. Je vois plus comme des collègues.

  • Speaker #1

    Oui, vous partagez. Je vois plus qu'ils échangent.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc, c'était plus en me disant, je sais que j'ai quand même une partie de ma communauté, c'est des hébergeurs. Donc, c'était plus par... plaisir de partager et de faire connaître ces deux organismes qui sont qualitatifs et donc je l'ai fait avec plaisir j'ai eu d'autres demandes sur des choses qui me semblaient moins pertinentes que j'ai refusées des demandes qui étaient vraiment trop typées influenceuses peut-être ? qui étaient trop typées influenceuses exactement, j'ai eu une demande pour parler de vêtements de yoga,

  • Speaker #1

    certes je suis très heureux avec ces yoga mais pas au point de me mettre en tenue de yoga oui t'étais pas l'influenceuse qui a fait cette séance de yoga quoi...

  • Speaker #0

    Non, je trouvais que c'était trop décalé par rapport à ce que je propose. Ou des marques de vêtements pour enfants. Et autant de temps en temps, on voit mes enfants de loin, mais il n'était pas question de les mettre à ce point en avant. Et puis, je trouvais que c'était vraiment trop décalé par rapport à mon audience. Donc, j'ai refusé deux, trois partenariats comme ça. Alors que tout ce qui est autour de l'hébergement éco-responsable, la formation qualitative des hébergeurs, c'est plus dans mes valeurs.

  • Speaker #1

    et ça je l'ai fait avec plaisir je pense qu'il y a du sens mais c'est vrai que je m'étais dit là c'était des postes clairement ciblés hébergeurs oui complètement cela dit pour Gringo ça rappelait aussi que tu étais présente sur Gringo et ça remettait ce côté engagement et co-responsable que tu as oui aussi on arrive à la fin et j'aimerais quand même qu'on parle d'un de tes derniers projets en cours parce que j'ai encore vu passer ton appel il n'y a pas si longtemps que ça, au moment où on enregistre, c'est que tu as lancé une nouvelle idée. donc après la conciergerie après la tiny house enfin c'est dans l'ordre je sais plus dans quel ordre c'est mais mais c'est ça et puis bien sûr Thomas maintenant il y a un projet de collection de tiny's ça et basé sur des principes justement de partenariat oui et bien voilà parce que tu là tu boucles la boucle tu joues à fond le réseau la preuve c'est que tu joues sur ta communauté Instagram tu joues à fond ton réseau personnel enfin professionnel aussi tu nous en dis plus c'est quoi la stratégie ?

  • Speaker #0

    tu en es où et puis comment tu c'est quoi ta vision de ça alors à chaque fois c'est toujours basé sur des constats des expériences que je fais avec les voyageurs donc au départ j'avais imaginé la tiny house parce que je fais un tout petit peu de location à la chambre hors saison sauf que quand les gens réservent en privatisation complète ils s'y prennent très longtemps à l'avance donc quand j'ai des couples qui me contactés pour pouvoir venir à deux, souvent c'était complet en fait. Parce que c'était privatisé en avance. Donc l'idée de la tiny house, c'était j'ai besoin d'une solution pour pouvoir accueillir des couples parce que j'en refuse tout le temps, c'est frustrant. Je suis en zone inconstructible, donc la seule solution c'est un habitat mobile, donc tiny house. Il n'était pas question de redémonter l'hiver, je voulais pouvoir accueillir les gens toute l'année. Les deux solutions c'était la tiny house ou l'autre, il n'y avait pas 40 solutions. Et maintenant, au bout d'un an, ça y est, je recommence à refuser des gens. Et à dire, non, on est complets. Non, c'est complets. Non, c'est complets. Donc, voilà. Ça,

  • Speaker #1

    ça te pose la frustration. En fait, c'est ça. Ah ouais,

  • Speaker #0

    je perds des clients.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, je comprends.

  • Speaker #0

    C'est le côté marketeuse. Tu ne peux pas perdre un client. Tu n'as pas le droit de refuser un client, en fait. Je ne sais pas. J'allais chercher des solutions. J'ai dit, j'ai un autre masque. Peut-être que ça pourrait. Mais non, c'est parce que j'ai cherché. J'ai cherché un solide. Ouais. et donc je me suis au début ça a été est-ce qu'il n'y a pas un voisin qui pourrait accueillir une deuxième tiny house donc j'ai commencé à regarder les voisins puis bon c'est pas forcément évident parce que ils n'ont peut-être pas envie d'avoir des gens chez eux avoir envie d'avoir des gens dans le jardin donc j'ai commencé à réfléchir mais qui pourrait être intéressé en fait d'avoir une tiny house dans son jardin ça peut être des alors typiquement des gens qui ont déjà aussi un gîte ou une chambre d'hôte parce qu'à moins d'être à fond dessus c'est pas toujours évident d'en vivre oui sur une maison d'hôte, tu as le droit à cinq chambres, point. Et donc, si tu veux pouvoir augmenter ton business, tu ne peux pas à moins d'offrir des solutions supplémentaires. Il y a 365 gens dans une année, cinq chambres, ta capacité est limitée. Et je me suis dit, en offrant finalement cette solution à des propriétaires de chambres d'hôtes, ça leur permet aussi, pour eux, d'augmenter en business, en fait, sans forcément investir. C'est bien qu'il y ait fait l'investissement. C'est dit comme ça. Avec l'idée au départ que ce soit plutôt en Provence pour que ce soit pas trop loin de chez moi et en disant pour démarrer c'est quand même plus facile, j'ai fait un premier appel à candidature sur Instagram et j'ai eu des demandes de Normandie, dans l'Est, en Italie. Je me suis dit, ok, on va peut-être pas s'arrêter à la Provence. Donc j'ai relancé un appel plus global, enfin France, donc s'arrêter à la France pour l'instant. pour chercher des partenariats avec des propriétaires de gîtes chambres d'hôtes, des agriculteurs. Je me suis focalisée sur des personnes qui ont cette contrainte d'être sur place.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, c'est ce que j'ai posé la question.

  • Speaker #0

    C'est hyper prenant. On est sur des locations à la nuitée et si on habite à 40 km, ça ne marche pas, ce n'est pas possible. Ça demande une hyper disponibilité, ce métier. même si ça ne prend pas toute la journée ça demande d'être là parce que le voyageur n'arrive jamais à l'heure à laquelle il a dit qu'il allait et donc il faut être disponible qui est disponible ? une maison d'hôte, les gens sont toujours là, un agriculteur les gens sont toujours là d'où ces sélections de propriétaires de gîtes, maisons d'hôtes et agriculteurs d'accord Et donc, ça y est, j'ai déjà deux contrats signés.

  • Speaker #1

    Oh, félicitations ! Je ne savais pas !

  • Speaker #0

    Je n'ai pas encore l'urbanisme. Oui,

  • Speaker #1

    tu as des gens qui sont partout avec toi. Donc, le deal, c'est qu'en fait, il y a un investissement qui est fait de ta part, mais eux sont les gestionnaires. En fait, c'est eux qui sont les concierges, finalement.

  • Speaker #0

    Oui, alors moi, je fais quand même la partie commercialisation. C'est-à-dire que je fais tout l'amont de la conciergerie. jusqu'à la réservation. Et au moment où j'ai la réservation, j'envoie le contact à la personne sur place qui fait l'accueil, l'intendance et qui peut aussi proposer des prestations supplémentaires comme du petit déjeuner, des brunchs.

  • Speaker #1

    Ok. Donc en fait, d'où l'intérêt d'aller vraiment chercher des gens qui sont déjà dans l'hébergement ?

  • Speaker #0

    Oui, ou agriculteurs.

  • Speaker #1

    Oui, ok.

  • Speaker #0

    Parce qu'ils sont sur place et... Oui,

  • Speaker #1

    ok. Ok, ok. En sachant qu'il y a de plus en plus d'agriculteurs qui sont aussi hébergeurs. j'en ai eu exactement j'ai écrit un podcast sur le sujet mais c'est à distance parce que ça permet aussi de faire découvrir son métier bien sûr et son environnement et ouais ok et bien écoute merci beaucoup on a fait un bon balayage de ton actualité de tes retours de tes bah tu vois comme on disait des bonnes idées ou des idées à peut-être retravailler ce que tu en les leçons que tu as apprises en tout cas donc merci pour tout Ça en permet quand même, pourquoi pas, aux hébergeurs qui nous écoutent, de dire, tiens, le coup de la tiny house, c'est vrai, j'avais pas pensé, etc. De mieux comprendre ton projet, peut-être. Donc voilà, écoute, j'espère que cet épisode permettra aussi de relancer. Eh bien, écoute, merci pour tout. Merci pour ton partage. Merci pour ton temps. En parlant de temps, je voudrais te lancer une dernière question. Combien de temps tu passes sur Instagram par jour ? Pas tant que ça, j'ai l'impression.

  • Speaker #0

    Non, alors au début, beaucoup. Au début, je scrollais toute la journée ou presque. Non, je fais ainsi quand même, parce que j'ai trois comptes. Je passe une demi-heure par poste à peu près. Je poste trois fois par semaine sur le gîte et la tiny house. Et une fois par semaine sur la conciergerie. Tu fais les calculs, j'en ai pour une grosse demi-journée. Rien qu'à poster par semaine.

  • Speaker #1

    Et puis après, les interactions.

  • Speaker #0

    Plus les interactions, les échanges voyageurs.

  • Speaker #1

    Je vois que tu es connectée par le soir, toi.

  • Speaker #0

    Oui, ça se fait du soir.

  • Speaker #1

    Quand les enfants sont couchés.

  • Speaker #0

    Exactement. Tous les échanges voyageurs jusqu'à 11h30 des fois.

  • Speaker #1

    C'est là où ils sont connectés aussi. De toute façon, tu n'as pas le choix.

  • Speaker #0

    Voilà. Et donc, j'en profite pour faire un petit appel. Si jamais il y a des hébergeurs qui sont intéressés, j'y chambre d'hôte par ce partenariat.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Je reçois les candidatures. Et donc, le modèle sera toujours sur le modèle de la première avec Plume Habitat.

  • Speaker #1

    D'accord, super. Ok, donc tu vas plus loin avec le partenariat avec Gaëtan. Oui, exactement. Merci pour tout, Marie. Je te dis à très bientôt et je te souhaite une belle saison d'été parce qu'au moment d'enregistrer, on est à la veille des vacances scolaires, enfin le dernier jour d'école. Et écoute, je te souhaite une belle saison d'été. Cet épisode sortira plus tôt à la rentrée. Mais en tout cas, écoute, merci pour tout. Merci pour tes échanges. Et j'espère que ça aidera beaucoup de personnes à développer leur stratégie de partenariat grâce à toi. Merci encore.

  • Speaker #0

    Merci, Yann. Merci, à bientôt.

  • Speaker #1

    Encore un épisode hyper riche en retour d'expérience de Marie. Comme d'habitude, je la remercie pour sa transparence, pour vraiment ses informations. ultra concrète. Pour la petite histoire, on a discuté, on a prolongé les chances, on avait déjà coupé l'enregistrement. On n'en a pas parlé dans cet épisode, mais je vous le dis maintenant en conclusion. Je ne sais pas si certains d'entre vous l'ont vu, mais elle est passée dans une émission d'M6, qui a été portée par... Elle a été identifiée par Gîtes de France. dont elle est adhérente du réseau. Et du coup, elle a été identifiée comme un gîte qui pouvait accueillir un reportage d'M6. Et pour aller encore plus loin, finalement, comme quoi le réseau finit par même se développer dans des émissions comme celle-ci. Parce que la journaliste qui est venue faire ce reportage, qui est une journaliste indépendante, est également prof de yoga, et du coup a prévu d'organiser à l'automne... une retraite yoga au masque des écoliers. Pour vous dire que finalement, on n'est pas à l'abri de faire des rencontres qui vont faire encore d'autres petits. N'oubliez jamais de développer votre réseau. N'oubliez jamais de nouer des partenariats. Parce qu'un contact peut vous amener d'autres contacts. Et c'est comme ça que ça fait son petit chemin. Encore merci à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas, comme d'habitude, à me le dire en laissant un avis, une jolie note 5 étoiles sur la plateforme d'écoute. sur votre plateforme d'écoute de podcast. Et bien entendu, n'hésitez pas à venir commenter sur Instagram ou sur LinkedIn cet épisode et à nous dire ce que vous en avez pensé, si ça vous a donné des clés concrètes pour vous lancer vous aussi dans des nouveaux partenariats. En tout cas, merci encore à toi Marie. Et comme vous l'avez entendu à la fin de l'épisode, si ça vous intéresse de développer un projet en partenariat avec Marie pour accueillir un projet de... Tiny House, n'hésitez pas à la contacter directement sur son compte Masse des écoliers ou l'atelier Tiny House. Je vous remettrai bien évidemment tous les liens pour la contacter dans la description de cet épisode. En attendant, je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode et d'ici là, portez-vous bien. Ciao ciao !

Chapters

  • Accueil de séjours bien-être

    04:15

  • Partenariats avec des photographes

    13:09

  • Développer son réseau local

    23:21

  • Développer sa stratégie presse

    35:54

  • Attirer des séminaires

    42:21

  • Monétiser son audience

    44:54

  • Devenir partenaire pour gérer une tiny house

    50:14

  • Temps passé sur Instagram

    55:40

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