Description
L'actualité de la RDC en direct et en continu.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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L'actualité de la RDC en direct et en continu.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
349 episodes
2 playlists
Season 1


Un casque bleu a été tué vendredi 30 septembre au Sud-Kivu. Les miliciens Twirwaneho, fidèles au colonel déserteur Michel Rukunda alias Makanika, sont accusés par les FARDC d’être derrière cet acte. Ils se seraient présentés vers 22 heures comme des combattants qui se rendaient dans le but de bénéficier de la protection de la MONUSCO, explique l’armée par le biais du lieutenant Jérémie Meya, porte-parole de la 12e brigade d’intervention basée à Minembwe (Sud-Kivu). Le soldat de la MONUSCO a été tué à bout portant alors qu’il s’apprêtait à les recevoir, d’après les mêmes sources. Les assaillants se seraient par la suite dissimulés dans la population. Les installations de MONUSCO étaient ciblées depuis quelque temps par ces miliciens, ajoute l’armée. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on October 1, 2022


Un des députés nationaux appelés à être entendus par une commission dite spéciale de l’Assemblée nationale pour avoir affirmé que les députés touchaient 21 000 USD par mois, Delly Sesanga dit être serein à pouvoir répondre à toute invitation de n’importe quelle commission au niveau de l’Assemblée nationale. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on October 1, 2022


Dans ce nouveau podcast, Kinshasa New Lab, nouveau programme éditorial de Next Corp., société éditrice des médias numériques dont ACTUALITE.CD, DESKECO.COM et DESKNATURE.COM, vous apporte une analyse contextuelle sur la rumeur selon laquelle " la guerre de l’est est provoquée par Félix Tshisekedi pour empêcher la tenue des élections de 2023 ". Voici ce qu’il faut retenir Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 29, 2022


Dans ce podcast, Kinshasa New Lab, nouveau programme éditorial de Next Corp., société éditrice des médias numériques dont ACTUALITE.CD, DESKECO.COM et DESKNATURE.COM, vous apporte une analyse contextuelle sur la rumeur selon laquelle " tout célibataire de plus 30 ans ne va pas voter aux prochaines élections". Voici ce qu’il faut retenir Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 26, 2022


La tension est toujours vive dans le territoire de Kwamouth, dans la province de Mai-Ndombe, où sévit depuis trois mois un conflit communautaire entre le Téké et les yaka. Pas plus tard que mardi, une dizaine de personnes ont été tuées dans les villages de Ingwene et Bisiala. Cette situation qui a provoqué d’importants déplacements de populations est notamment causée, selon les autorités, par les conflits fonciers entre les originaires et les non-originaires. Ce n’est pas la première fois que la région est confrontée à ces types de tension. En 2018, les affrontements entre des membres des ethnies Ntende et Nunu dans le territoire de Yumbi avaient causé plus de 500 morts. Pour mettre fin définitivement à ce problème, l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito a livré jeudi à Kinshasa ses propositions. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on September 23, 2022


« Le M23 a été comme vous le savez la raison de ces dernières manifestations, le fait que les Nations unies ne sont pas capables de battre le M23. La vérité, c’est que le M23 aujourd’hui est une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que les équipements de la Monusco », a déclaré le secrétaire général des Nations Unies qui a évité de citer le Rwanda comme soutien à ce mouvement malgré les relances des journalistes. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs politiques et divers experts sur la portée de la sortie médiatique du secrétaire général des Nations unies la veille du débat général de l’Assemblée générale de l’ONU. Pierre Boisselet est Coordonnateur des recherches sur la violence à Ebuteli, Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence / Partenaire de recherche du Groupe d’Etude sur le Congo (GEC). Il a répondu aux questions de la rédaction. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
7min | Published on September 20, 2022


L’affaire dite Vidiye Tshimanga défraie toujours la chronique. Le nom du conseil stratégique de Félix Tshisekedi est au cœur d’un dossier qui éclabousse l’image de champion de la lutte contre la corruption que tente de se forger le Chef de l’Etat congolais. « C’est une affaire scandaleuse. Elle est révélatrice d’un mode de gouvernance mis en place à la présidence. On y découvre de l’amateurisme, des scandales financiers, de la corruption, des rétrocessions, etc. C’est insupportable », a dit à ACTUALITE.CD Jean-Claude Mputu, chercheur et porte-parole de la Coalition le Congo n’est pas à vendre (CNPAV), plateforme regroupant des organisations congolaises et internationales de lutte contre la corruption. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 16, 2022


Les vidéos de Vidiye Tshimanga défraient la chronique depuis jeudi. Le conseil stratégique du Chef de l’Etat filmé en cachette par des pseudos investisseurs en train de proposer ses services pour l’acquisition des licences minières en RDC. L’intéressé évoque une campagne menée contre lui et promet de faire une mise au point. En attendant, l’affaire a provoqué un tollé. Jimmy Kande, Président du Réseau panafricain contre la corruption (UNIS) et Membre de la coordination de la Coalition le Congo n’est pas à vendre s’est exprimé sur ACTUALITE.CD Comment réagissez-vous à cette affaire? C’est déplorable ce que nous avons lu, ce que nous avons entendu dans cette vidéo, qu'un conseiller proche du président de la République puisse se comporter de la sorte. Est-ce un miroir? Est-ce le reflet de ce qui se passe réellement autour du président ? Il est vrai que depuis plusieurs mois, nous sommes en train de dénoncer des faits de corruption. Nous sommes en train de dénoncer la manière d'agir du pouvoir actuel. On se pose beaucoup de questions car ce régime est englué dans plusieurs scandales. Vous allez vous rappeler du procès de 100 jours qui, aujourd'hui, est dépourvu de coupable? Des millions peuvent disparaître au Congo sans que l’on sache qui sont ceux-là qui ont détourné de l'argent? Vous citez plusieurs cas de corruption sans que lumière et justice ne soient faites Nous avons même eu l'Agence de lutte anti-corruption qui s'était illustrée elle-même par des faits de corruption. Nous avons eu des cas de détournements d'argent au sein de l'EPST sans pour autant qu'on puisse retrouver le ministre Bakonga en prison. Et aujourd'hui, nous avons eu une belle illustration de ce qui pourrait être la norme qui s'est installée en RDC avec les proches du président qui se livrent dans la corruption, dans les dans le trafic d'influence, dans les rétro-commissions. Ce cas de Monsieur Vidiye Tshimanga ne semble pas être un cas isolé. Il y a beaucoup Monsieur Kabund qui avait dit que cela était devenu une pratique au sein de ce régime. Et aujourd'hui, Monsieur Tshimanga à simplement confirmé tout ce qui était dit par Monsieur Kabund, que de l'argent sortait dans des mallettes, que l'argent allait dans des paradis. Quelle suite à cette affaire? Aujourd'hui, cette vidéo interroge sur le fait que Monsieur Vidye ne serait peut-être pas en train d'agir seul. Il a dit très clairement dans ces vidéos que le président ne pouvant pas faire des affaires, qu'il serait la personne indiquée pour faire des affaires au nom du président. Que le président c'était lui. On se pose autant de questions sur cette vidéo qui a humilié la RDC à la face du monde et qui renvoie un très mauvais message aux investisseurs. C'est très regrettable. Ce que nous attendons de Monsieur Vidye Tshimanga, ce qu'il démissionne. S'il lui reste encore un peu d'honneur, il devrait Démissionner de par lui-même, présenter des excuses au peuple congolais pour l'avoir humilié à la face du monde. Et il devra aller vers la justice pour qu'il puisse répondre de ses actes. Et concernant le Président Tshisekedi? Aujourd’hui, on se pose la question. Premièrement, que valent ces discours qui sont tenus à longueur de journée sur la lutte contre la corruption. On se pose la question de savoir quels sont les résultats des travaux de l’IGF. Personne ne va pratiquement en prison. Le cas de Monsieur Vidiye Tshimanga ne semble pas être un cas isolé. Beaucoup de proches du président semblent être en tout cas impliqués dans plusieurs affaires très louches. Est-ce qu'il ne serait pas temps, il ne serait pas temps de faire le ménage dans l'entourage du président de la République. Il faut une sérieuse enquête car nous apprenons que beaucoup d'entreprises aujourd'hui sont ouvertes par certains proches du président. C'est le moment de faire les ménages afin qu'il puisse nettoyer sa cour. On se pose la question, quand est-ce que cela va arriver. Monsieur Vidiye Tshimanga doit être révoqué sans attendre? Les faits qui lui sont reprochés sont là et sont d'une gravité. L'inaction du président de la République le rendra pratiquement coupable où complice des de ce genre de pratique car il a été présenté comme étant celui qui laisserait Monsieur Vidiye Tshimanga faire des affaires en son nom. Et la responsabilité éventuelle d’Ivanhoe? En ce qui concerne Ivanhoé, ce sont des allégations très graves. Monsieur Vidiye Tshimanga a peint la situation des affaires au Congo dit très clairement avoir des parts dans Ivanhoe. Il serait important qu'Ivanhoé éclaire l'opinion sur comment Monsieur Vidiye Tshimanga a pu acquérir ses parts dans Ivanhoé si cela est vrai. Comment est-ce qu'ils arrivent à faire des affaires en République démocratique du Congo? Est-ce qu'ils bénéficient du soutien des politiques tout en violant les lois de la République? Cela même de la réputation d'ivanhoe de pouvoir réagir afin que les lanternes de Congolais puissent être éclairées. Mais c'est simplement humiliant ce que nous avons vu avec Monsieur Vidiye Tshimanga qui ne mérite plus d'être dans la Cour du président de la République.
6min | Published on September 16, 2022


Les USA insistent sur la lutte contre la corruption: « Nous avons imposé des sanctions à Dan Gertler, c’est un message », dit l’envoyé spécial de Biden Amos Hochstein, Envoyé spécial du président américain Joe Biden et Coordinateur des affaires énergétiques internationales, a achevé mardi son séjour kinois. Il a rencontré certains officiels congolais dont le président Félix Tshisekedi. Au terme de sa visite de travail, il s’est étendu au micro de ACTUALITE.CD sur l’objet de sa visite. Il a posé des préalables à un plus grand investissement américain dans le secteur minier particulièrement en insistant sur la lutte contre la corruption. « Les USA veulent voir une vraie lutte contre la corruption. Il faut s’assurer que les contrats soient respectés. Il faut voir si le gouvernement met en œuvre les contrats de manière à punir des cas de corruption, se débarrasse des entités et des personnes qui sont impliquées dans la corruption. Cela va encourager le retour des investissements internationaux », a-t-il dit. Et d’ajouter: « Nous avons imposé des sanctions à Dan Gertler à cause de ses activités de corruption en RDC. C’est un message que nous envoyons ici. Il faut une lutte efficace contre la corruption. C’est cela qui permettra aux investisseurs de revenir, ceux qui travaillent dans la transparence, ceux qui paient leurs employés et les traitent avec respect. Cela ne peut être possible que s’il ya une collaboration entre le gouvernement et la communauté internationale, entre le gouvernement et la population ». Pour rappel, la RDC a récupéré définitivement ses titres, licences et permis miniers et pétroliers auprès du Groupe Ventora de Dan Gertler. L'ensemble ayant une valeur de plus de 2 milliards USD. La position officielle des USA sur cette question est connue: l’administration Biden n’exclut pas des sanctions également contre les officiels congolais qui seraient impliqués dans la corruption dans le dossier Dan Gertler. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 14, 2022


Amos Hochstein, Envoyé spécial du président américain Joe Biden et Coordinateur des affaires énergétiques internationales, a achevé mardi son séjour kinois. Il a rencontré certains officiels congolais dont le président Félix Tshisekedi. Au terme de sa visite de travail, il s’est étendu au micro de ACTUALITE.CD sur l’objet de sa visite. Il a également répondu à une question sur l’impressionnante présence chinoise dans les mines congolaises. « Les États-Unis n’imposent à aucun gouvernement les pays avec lesquels il faut travailler ou pas. Tout ce que nous faisons, c’est de dire à nos partenaires et s’assurer que quelque soit le contrat qu’ils négocient avec n’importe quel pays, il faut s’assurer que les recettes générées soient partagées de manières équitables, que les activités minières respectent les droits humains et les droits du travail, qu’il n’y ait pas de travail d’enfants dans les mines, que les travailleurs reçoivent un salaire juste, qu’ils travaillent dans les conditions acceptables ». Et d’ajouter: « Il faut aussi que ces entreprises étrangères recrutent les travailleurs nationaux autant qu’elles ne le peuvent. Il faut également qu’elles respectent l’environnement et l’écosystème autour des sites miniers, qu’elles restituent à la communauté les bénéfices de ces activités. Lorsqu’elles travaillent, il faut qu’il y ait de l’électricité pendant leur présence et lorsqu'elles partent. La même chose pour les routes et les soins de santé ». Ces critiques sont généralement formulées contre les entreprises chinoises qui opèrent en RDC. Suite aux nombreuses accusations, Zhu Jing, ambassadeur de Chine en poste à Kinshasa a toujours tenté de rassurer les autorités congolaises à travers ses tweets, rencontres et appels téléphoniques pour se positionner contre toute exploitation illégale des ressources naturelles en RDC. Les entreprises chinoises contrôlent plus de 70 % du secteur minier congolais. Rien que pour l’espace Katanga, une trentaine d’opérateurs chinois sont présents dont le groupe China Molybdenum. Les capitaux chinois se retrouvent également dans SICOMINES. Parallèlement, les États-Unis et la RDC ont conclu en avril 2019 le Partenariat privilégié pour la paix, la prospérité et la préservation de l’environnement. Cette initiative est censée être le cadre de la coopération bilatérale entre les deux pays. Les USA considèrent Félix Tshisekedi comme un allié. Le pouvoir de Kinshasa est perçu, selon le département d’Etat, comme « un partenaire inébranlable pour faire avancer ses priorités mondiales mutuelles, notamment la lutte contre la crise climatique, la lutte contre le trafic illicite, la réponse aux multiples crises sécuritaires et humanitaires, la promotion du respect de la démocratie et des droits de l'homme, la sécurisation des chaînes d'approvisionnement en minerais stratégiques et nécessaires à la transition mondiale vers des formes d'énergie plus propres et à l'atténuation de la criminalité transnationale organisée ». Écoutez cet extrait des propos de Amos Hochstein au micro de ACTUALITE.CD Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 14, 2022
Description
L'actualité de la RDC en direct et en continu.
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349 episodes
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Season 1


Un casque bleu a été tué vendredi 30 septembre au Sud-Kivu. Les miliciens Twirwaneho, fidèles au colonel déserteur Michel Rukunda alias Makanika, sont accusés par les FARDC d’être derrière cet acte. Ils se seraient présentés vers 22 heures comme des combattants qui se rendaient dans le but de bénéficier de la protection de la MONUSCO, explique l’armée par le biais du lieutenant Jérémie Meya, porte-parole de la 12e brigade d’intervention basée à Minembwe (Sud-Kivu). Le soldat de la MONUSCO a été tué à bout portant alors qu’il s’apprêtait à les recevoir, d’après les mêmes sources. Les assaillants se seraient par la suite dissimulés dans la population. Les installations de MONUSCO étaient ciblées depuis quelque temps par ces miliciens, ajoute l’armée. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on October 1, 2022


Un des députés nationaux appelés à être entendus par une commission dite spéciale de l’Assemblée nationale pour avoir affirmé que les députés touchaient 21 000 USD par mois, Delly Sesanga dit être serein à pouvoir répondre à toute invitation de n’importe quelle commission au niveau de l’Assemblée nationale. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on October 1, 2022


Dans ce nouveau podcast, Kinshasa New Lab, nouveau programme éditorial de Next Corp., société éditrice des médias numériques dont ACTUALITE.CD, DESKECO.COM et DESKNATURE.COM, vous apporte une analyse contextuelle sur la rumeur selon laquelle " la guerre de l’est est provoquée par Félix Tshisekedi pour empêcher la tenue des élections de 2023 ". Voici ce qu’il faut retenir Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 29, 2022


Dans ce podcast, Kinshasa New Lab, nouveau programme éditorial de Next Corp., société éditrice des médias numériques dont ACTUALITE.CD, DESKECO.COM et DESKNATURE.COM, vous apporte une analyse contextuelle sur la rumeur selon laquelle " tout célibataire de plus 30 ans ne va pas voter aux prochaines élections". Voici ce qu’il faut retenir Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 26, 2022


La tension est toujours vive dans le territoire de Kwamouth, dans la province de Mai-Ndombe, où sévit depuis trois mois un conflit communautaire entre le Téké et les yaka. Pas plus tard que mardi, une dizaine de personnes ont été tuées dans les villages de Ingwene et Bisiala. Cette situation qui a provoqué d’importants déplacements de populations est notamment causée, selon les autorités, par les conflits fonciers entre les originaires et les non-originaires. Ce n’est pas la première fois que la région est confrontée à ces types de tension. En 2018, les affrontements entre des membres des ethnies Ntende et Nunu dans le territoire de Yumbi avaient causé plus de 500 morts. Pour mettre fin définitivement à ce problème, l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito a livré jeudi à Kinshasa ses propositions. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on September 23, 2022


« Le M23 a été comme vous le savez la raison de ces dernières manifestations, le fait que les Nations unies ne sont pas capables de battre le M23. La vérité, c’est que le M23 aujourd’hui est une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que les équipements de la Monusco », a déclaré le secrétaire général des Nations Unies qui a évité de citer le Rwanda comme soutien à ce mouvement malgré les relances des journalistes. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs politiques et divers experts sur la portée de la sortie médiatique du secrétaire général des Nations unies la veille du débat général de l’Assemblée générale de l’ONU. Pierre Boisselet est Coordonnateur des recherches sur la violence à Ebuteli, Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence / Partenaire de recherche du Groupe d’Etude sur le Congo (GEC). Il a répondu aux questions de la rédaction. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
7min | Published on September 20, 2022


L’affaire dite Vidiye Tshimanga défraie toujours la chronique. Le nom du conseil stratégique de Félix Tshisekedi est au cœur d’un dossier qui éclabousse l’image de champion de la lutte contre la corruption que tente de se forger le Chef de l’Etat congolais. « C’est une affaire scandaleuse. Elle est révélatrice d’un mode de gouvernance mis en place à la présidence. On y découvre de l’amateurisme, des scandales financiers, de la corruption, des rétrocessions, etc. C’est insupportable », a dit à ACTUALITE.CD Jean-Claude Mputu, chercheur et porte-parole de la Coalition le Congo n’est pas à vendre (CNPAV), plateforme regroupant des organisations congolaises et internationales de lutte contre la corruption. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 16, 2022


Les vidéos de Vidiye Tshimanga défraient la chronique depuis jeudi. Le conseil stratégique du Chef de l’Etat filmé en cachette par des pseudos investisseurs en train de proposer ses services pour l’acquisition des licences minières en RDC. L’intéressé évoque une campagne menée contre lui et promet de faire une mise au point. En attendant, l’affaire a provoqué un tollé. Jimmy Kande, Président du Réseau panafricain contre la corruption (UNIS) et Membre de la coordination de la Coalition le Congo n’est pas à vendre s’est exprimé sur ACTUALITE.CD Comment réagissez-vous à cette affaire? C’est déplorable ce que nous avons lu, ce que nous avons entendu dans cette vidéo, qu'un conseiller proche du président de la République puisse se comporter de la sorte. Est-ce un miroir? Est-ce le reflet de ce qui se passe réellement autour du président ? Il est vrai que depuis plusieurs mois, nous sommes en train de dénoncer des faits de corruption. Nous sommes en train de dénoncer la manière d'agir du pouvoir actuel. On se pose beaucoup de questions car ce régime est englué dans plusieurs scandales. Vous allez vous rappeler du procès de 100 jours qui, aujourd'hui, est dépourvu de coupable? Des millions peuvent disparaître au Congo sans que l’on sache qui sont ceux-là qui ont détourné de l'argent? Vous citez plusieurs cas de corruption sans que lumière et justice ne soient faites Nous avons même eu l'Agence de lutte anti-corruption qui s'était illustrée elle-même par des faits de corruption. Nous avons eu des cas de détournements d'argent au sein de l'EPST sans pour autant qu'on puisse retrouver le ministre Bakonga en prison. Et aujourd'hui, nous avons eu une belle illustration de ce qui pourrait être la norme qui s'est installée en RDC avec les proches du président qui se livrent dans la corruption, dans les dans le trafic d'influence, dans les rétro-commissions. Ce cas de Monsieur Vidiye Tshimanga ne semble pas être un cas isolé. Il y a beaucoup Monsieur Kabund qui avait dit que cela était devenu une pratique au sein de ce régime. Et aujourd'hui, Monsieur Tshimanga à simplement confirmé tout ce qui était dit par Monsieur Kabund, que de l'argent sortait dans des mallettes, que l'argent allait dans des paradis. Quelle suite à cette affaire? Aujourd'hui, cette vidéo interroge sur le fait que Monsieur Vidye ne serait peut-être pas en train d'agir seul. Il a dit très clairement dans ces vidéos que le président ne pouvant pas faire des affaires, qu'il serait la personne indiquée pour faire des affaires au nom du président. Que le président c'était lui. On se pose autant de questions sur cette vidéo qui a humilié la RDC à la face du monde et qui renvoie un très mauvais message aux investisseurs. C'est très regrettable. Ce que nous attendons de Monsieur Vidye Tshimanga, ce qu'il démissionne. S'il lui reste encore un peu d'honneur, il devrait Démissionner de par lui-même, présenter des excuses au peuple congolais pour l'avoir humilié à la face du monde. Et il devra aller vers la justice pour qu'il puisse répondre de ses actes. Et concernant le Président Tshisekedi? Aujourd’hui, on se pose la question. Premièrement, que valent ces discours qui sont tenus à longueur de journée sur la lutte contre la corruption. On se pose la question de savoir quels sont les résultats des travaux de l’IGF. Personne ne va pratiquement en prison. Le cas de Monsieur Vidiye Tshimanga ne semble pas être un cas isolé. Beaucoup de proches du président semblent être en tout cas impliqués dans plusieurs affaires très louches. Est-ce qu'il ne serait pas temps, il ne serait pas temps de faire le ménage dans l'entourage du président de la République. Il faut une sérieuse enquête car nous apprenons que beaucoup d'entreprises aujourd'hui sont ouvertes par certains proches du président. C'est le moment de faire les ménages afin qu'il puisse nettoyer sa cour. On se pose la question, quand est-ce que cela va arriver. Monsieur Vidiye Tshimanga doit être révoqué sans attendre? Les faits qui lui sont reprochés sont là et sont d'une gravité. L'inaction du président de la République le rendra pratiquement coupable où complice des de ce genre de pratique car il a été présenté comme étant celui qui laisserait Monsieur Vidiye Tshimanga faire des affaires en son nom. Et la responsabilité éventuelle d’Ivanhoe? En ce qui concerne Ivanhoé, ce sont des allégations très graves. Monsieur Vidiye Tshimanga a peint la situation des affaires au Congo dit très clairement avoir des parts dans Ivanhoe. Il serait important qu'Ivanhoé éclaire l'opinion sur comment Monsieur Vidiye Tshimanga a pu acquérir ses parts dans Ivanhoé si cela est vrai. Comment est-ce qu'ils arrivent à faire des affaires en République démocratique du Congo? Est-ce qu'ils bénéficient du soutien des politiques tout en violant les lois de la République? Cela même de la réputation d'ivanhoe de pouvoir réagir afin que les lanternes de Congolais puissent être éclairées. Mais c'est simplement humiliant ce que nous avons vu avec Monsieur Vidiye Tshimanga qui ne mérite plus d'être dans la Cour du président de la République.
6min | Published on September 16, 2022


Les USA insistent sur la lutte contre la corruption: « Nous avons imposé des sanctions à Dan Gertler, c’est un message », dit l’envoyé spécial de Biden Amos Hochstein, Envoyé spécial du président américain Joe Biden et Coordinateur des affaires énergétiques internationales, a achevé mardi son séjour kinois. Il a rencontré certains officiels congolais dont le président Félix Tshisekedi. Au terme de sa visite de travail, il s’est étendu au micro de ACTUALITE.CD sur l’objet de sa visite. Il a posé des préalables à un plus grand investissement américain dans le secteur minier particulièrement en insistant sur la lutte contre la corruption. « Les USA veulent voir une vraie lutte contre la corruption. Il faut s’assurer que les contrats soient respectés. Il faut voir si le gouvernement met en œuvre les contrats de manière à punir des cas de corruption, se débarrasse des entités et des personnes qui sont impliquées dans la corruption. Cela va encourager le retour des investissements internationaux », a-t-il dit. Et d’ajouter: « Nous avons imposé des sanctions à Dan Gertler à cause de ses activités de corruption en RDC. C’est un message que nous envoyons ici. Il faut une lutte efficace contre la corruption. C’est cela qui permettra aux investisseurs de revenir, ceux qui travaillent dans la transparence, ceux qui paient leurs employés et les traitent avec respect. Cela ne peut être possible que s’il ya une collaboration entre le gouvernement et la communauté internationale, entre le gouvernement et la population ». Pour rappel, la RDC a récupéré définitivement ses titres, licences et permis miniers et pétroliers auprès du Groupe Ventora de Dan Gertler. L'ensemble ayant une valeur de plus de 2 milliards USD. La position officielle des USA sur cette question est connue: l’administration Biden n’exclut pas des sanctions également contre les officiels congolais qui seraient impliqués dans la corruption dans le dossier Dan Gertler. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 14, 2022


Amos Hochstein, Envoyé spécial du président américain Joe Biden et Coordinateur des affaires énergétiques internationales, a achevé mardi son séjour kinois. Il a rencontré certains officiels congolais dont le président Félix Tshisekedi. Au terme de sa visite de travail, il s’est étendu au micro de ACTUALITE.CD sur l’objet de sa visite. Il a également répondu à une question sur l’impressionnante présence chinoise dans les mines congolaises. « Les États-Unis n’imposent à aucun gouvernement les pays avec lesquels il faut travailler ou pas. Tout ce que nous faisons, c’est de dire à nos partenaires et s’assurer que quelque soit le contrat qu’ils négocient avec n’importe quel pays, il faut s’assurer que les recettes générées soient partagées de manières équitables, que les activités minières respectent les droits humains et les droits du travail, qu’il n’y ait pas de travail d’enfants dans les mines, que les travailleurs reçoivent un salaire juste, qu’ils travaillent dans les conditions acceptables ». Et d’ajouter: « Il faut aussi que ces entreprises étrangères recrutent les travailleurs nationaux autant qu’elles ne le peuvent. Il faut également qu’elles respectent l’environnement et l’écosystème autour des sites miniers, qu’elles restituent à la communauté les bénéfices de ces activités. Lorsqu’elles travaillent, il faut qu’il y ait de l’électricité pendant leur présence et lorsqu'elles partent. La même chose pour les routes et les soins de santé ». Ces critiques sont généralement formulées contre les entreprises chinoises qui opèrent en RDC. Suite aux nombreuses accusations, Zhu Jing, ambassadeur de Chine en poste à Kinshasa a toujours tenté de rassurer les autorités congolaises à travers ses tweets, rencontres et appels téléphoniques pour se positionner contre toute exploitation illégale des ressources naturelles en RDC. Les entreprises chinoises contrôlent plus de 70 % du secteur minier congolais. Rien que pour l’espace Katanga, une trentaine d’opérateurs chinois sont présents dont le groupe China Molybdenum. Les capitaux chinois se retrouvent également dans SICOMINES. Parallèlement, les États-Unis et la RDC ont conclu en avril 2019 le Partenariat privilégié pour la paix, la prospérité et la préservation de l’environnement. Cette initiative est censée être le cadre de la coopération bilatérale entre les deux pays. Les USA considèrent Félix Tshisekedi comme un allié. Le pouvoir de Kinshasa est perçu, selon le département d’Etat, comme « un partenaire inébranlable pour faire avancer ses priorités mondiales mutuelles, notamment la lutte contre la crise climatique, la lutte contre le trafic illicite, la réponse aux multiples crises sécuritaires et humanitaires, la promotion du respect de la démocratie et des droits de l'homme, la sécurisation des chaînes d'approvisionnement en minerais stratégiques et nécessaires à la transition mondiale vers des formes d'énergie plus propres et à l'atténuation de la criminalité transnationale organisée ». Écoutez cet extrait des propos de Amos Hochstein au micro de ACTUALITE.CD Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 14, 2022