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L'actualité de la RDC en direct et en continu.
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Season 1


L’Ouganda a versé à la RDC depuis le 1er septembre 65 des 325 millions de dollars de dommages et intérêts. C’est en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui avait condamné Kampala pour des dégâts causés par l’armée ougandaise dans l’est de la RDC entre 1998 et 2003. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs, activistes, experts et différentes parties prenantes sur la gestion de ces fonds. Dismas Kitenge est juriste, défenseur des droits de l’homme et président du Groupe Lotus. Il travaille depuis longtemps sur cette question. Il revient ici sur les expériences antérieures. « Concernant les priorités, il y a dans la mise en œuvre, il faut en priorité, les besoins des victimes qui ont déjà été identifiés à travers de consultations populaires, à travers plusieurs mécanismes de consultation et d'implication des victimes et des représentants de la société civile dans ce processus. Il faut tirer les leçons du passé. Il faut qu’on évite l’expérience précédente de la gestion des fonds provisoires de réhabilitation des victimes. Cela avait créé des cas de corruption à Kisangani ». Et d’ajouter: « Le gouvernement avait décidé de rendre disponibles 1500 000 USD. De cet argent, 445 000 USD avaient été décaissés pour la première tranche. Cela crée beaucoup de problèmes ici, à Kisangani. Les victimes et leurs représentants ont été poursuivis en justice et arrêtés. Il y a également la corruption des autorités. Tout le monde voulait être impliqué dans la gestion des fonds. Il faut donc mettre le mécanisme de garde-fous pour tirer les leçons du passé ». Aux termes de l’Arrêt de la Cour Internationale de la Justice dans l’affaire des activités armées de l’Ouganda en République Démocratique du Congo, le montant intégral dû à la RDC doit être acquitté par l’Ouganda en cinq versements annuels de 65 millions de dollars américains, dont le premier est intervenu le 1er septembre 2022. Ces fonds sont logés dans un compte transitoire du Ministère de la Justice et Garde des Sceaux dans une banque locale, lequel compte ne pourra être actionné qu’après l’opérationnalisation effective du Fonds Spécial de Réparation de l’Indemnisation aux Victimes des activités illicites de l’Ouganda en République Démocratique du Congo ou à leurs ayants droits (FRIVAO) et le transfert de signature à ses Organes attitrés pour l’engager en tant qu’Établissement Public. Vous pouvez l’écouter dans cet extrait. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022


L’Ouganda a versé à la RDC depuis le 1er septembre 65 des 325 millions de dollars de dommages et intérêts. C’est en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui avait condamné Kampala pour des dégâts causés par l’armée ougandaise dans l’est de la RDC entre 1998 et 2003. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs, activistes, experts et différentes parties prenantes sur la gestion de ces fonds. Dismas Kitenge est juriste, défenseur des droits de l’homme et président du Groupe Lotus. Il travaille depuis longtemps sur cette question. Il revient ici sur le mécanisme de gestion de ce fonds. « Pour nous, organisations qui accompagnons les victimes de graves violations droits humains comme société civile, qui a toujours fait des plaidoyers à tous les niveaux, nous pensons qu'en priorité, c'est que le gouvernement de la RDC devrait faire c'est la mise en place d'un cadre de concertation multi partenaires qui implique les victimes, les organisations de la société civile, les membre du gouvernement, les partenaires internationaux de la RDC intéressés par les questions de droits humains et aussi les questions du droit international humanitaire. Tous ces partenaires doivent être mis ensemble dans un cadre multipartite pour réfléchir sur la manière dont les choses peuvent être faites correctement ». L’autre défi concerne les bénéficiaires de ce fonds: « Deuxièmement, c'est identifier les victimes, les vraies victimes, les victimes directes d'atrocités qui ont été commises par l'Ouganda en République démocratique du Congo, mais aussi leurs besoins, les vrais besoins de victimes » Et d’ajouter: « Il faut mettre aussi un cadre de gestion transparente et multiforme qui va impliquer plusieurs acteurs pour gérer ces fonds. Il ne faudrait pas que ces fonds soient gérés par le gouvernement seul, il faut qu'il y ait des acteurs de la société civile. Il faut les représentants des organisations des victimes, mais aussi les partenaires internationaux de la RDC pour besoin de transparence et besoin de redevabilité (…). Nous savons qu’en RDC il y a beaucoup de cas de détournements des fonds. Il faut mettre des garde-fous pour que ce Fonds ne soit pas détourné ». Cet argent sera géré par le Fonds spécial de répartition de l'indemnisation aux victimes des activités illicites de l'Ouganda en RDC dont la mise en œuvre n’est pas encore effective. Vous pouvez l’écouter ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 11, 2022


L’Ouganda a versé à la RDC depuis le 1er septembre 65 des 325 millions de dollars de dommages et intérêts. C’est en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui avait condamné Kampala pour des dégâts causés par l’armée ougandaise dans l’est de la RDC entre 1998 et 2003. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs, activistes, experts et différentes parties prenantes sur la gestion de ces fonds. Dismas Kitenge est juriste, défenseur des droits de l’homme et président du Groupe Lotus. Il travaille depuis longtemps sur cette question. Il revient ici sur la réaction de la société civile. « En tant qu’organisation de défense des droits humains basée à Kisangani, qui a beaucoup documenté les crimes internationaux commis par l'Ouganda et d'autres pays en RDC au cours de conflits armés, mais aussi comme une organisation qui accompagne les victimes dans leur diverses recommandations, nous sommes surpris par cette volonté du gouvernement ougandais, qui a commencé déjà à verser la première tranche de l'ordre de 65 000 000 USD». Aux termes de l’Arrêt de la Cour Internationale de la Justice dans l’affaire des activités armées de l’Ouganda en République Démocratique du Congo, le montant intégral dû à la RDC doit être acquitté par l’Ouganda en cinq versements annuels de 65 millions de dollars américains, dont le premier est intervenu le 1er septembre 2022. Ces fonds sont logés dans un compte transitoire du Ministère de la Justice et Garde des Sceaux dans une banque locale, lequel compte ne pourra être actionné qu’après l’opérationnalisation effective du Fonds Spécial de Réparation de l’Indemnisation aux Victimes des activités illicites de l’Ouganda en République Démocratique du Congo ou à leurs ayants droits (FRIVAO) et le transfert de signature à ses Organes attitrés pour l’engager en tant qu’Établissement Public. Il se réjouit que l’Ouganda ne lie pas cette affaire à une éventuelle facture de son actuelle intervention dans l’Est congolais. « Surpris pourquoi? Puisque, nous on ne s'attendait pas que l'Ouganda le fasse maintenant puisque l'Ouganda est impliqué dans les opérations conjointes avec la République démocratique du Congo dans la traque de groupes armés à l'Est du Congo, plus précisément dans la région de Beni et de l’Ituri. Nous pensons que l'Ouganda ne le ferait pas, qu'il pourrait peut-être exiger d'abord aussi la reconnaissance des actes qu'ils posent conjointement avec le gouvernement congolais. Donc il allait présenter une facture de ces opérations militaires, mais là, il l’a fait indépendamment de ça. C'est déjà une surprise agréable mais aussi cela marque un geste de bonne foi de l'exécution de ces engagements pris au niveau international, au niveau du droit international » Et d’ajouter: « C'est aussi un geste fort de qui constitué déjà un espoir, un réconfort pour les victimes de graves violations de droits humains, du droit international humanitaire qui ont été commises par l'Ouganda ». Vous pouvez l’écouter ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 11, 2022


L’Ouganda a versé à la RDC depuis le 1er septembre 65 des 325 millions de dollars de dommages et intérêts. C’est en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui avait condamné Kampala pour des dégâts causés par l’armée ougandaise dans l’est de la RDC entre 1998 et 2003. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs, activistes, experts et différentes parties prenantes sur la gestion de ces fonds. Juriste, chercheur en droit international pénal et Directeur-pays d'Open Society Initiative for Southern Africa (OSISA), Nick Elebe insiste sur la portée de la gestion de ces fonds. « La bonne gestion des fonds dédiés à la réparation est incontournable. Si la RDC veut rester crédible dans l'avenir dans ses demandes relatives à la réparation pour les victimes des crimes les plus graves commis sur son territoire, il est nécessaire que des hommes et des femmes intègrent et techniquement outillés, soient placés à la tête de l'établissement public en charge de la gestion de ces fonds ». Le pays, dit-il, joue sa crédibilité. « La qualité de la gestion des fonds a une portée hautement stratégique, politique, diplomatique, historique et morale ». Cet argent sera géré par le Fonds spécial de répartition de l'indemnisation aux victimes des activités illicites de l'Ouganda en RDC. « L'on peut imaginer cet établissement comme récipiendaire dans l'avenir chargé de la mise en œuvre des réparations. Dans une multitude d'autres pays impliquant des individus, des entreprises ainsi que d'autres États », ajoute Nick Elebe qui met un accent sur les priorités: « La satisfaction des victimes doit être la priorité des priorités ». Vous pouvez l’écouter ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
57sec | Published on September 11, 2022


Hervé Gola Bataringe dit Ferré Gola plaide pour le retour sur scène des artistes musiciens congolais en Europe. Reçu jeudi 8 septembre à Paris par Isabel Tshombe, ambassadeur de la RDC en France, le chanteur a fustigé cette sorte d’embargo imposé aux artistes congolais par les activistes politiques appelés « combattants ». « Je viens de sortir mon album. Je suis victime de ce phénomène « combattants ». On nous met tous dans le même sac. Nous autres n’avons rien fait. Nous sommes aujourd’hui victimes et nous connaissons cette situation. On mélange. C’est dommage. Cela fait mal. On ne joue pas. Il n’y a aucune activité pour nous les artistes et ça fait mal », a-t-il dit. Après plus de deux mois d’arrestation, Ferré Gola est libre. Il a bénéficié d’une libération conditionnelle depuis 8 août dans la matinée. L’artiste en appel à l’implication du gouvernement congolais pour faire bouger les lignes: « Laissons les artistes faire leur travail. Nous sommes-là aussi pour nourrir nos familles. On est bloqué. 11 ans depuis qu’on ne joue plus en Europe. Le gouvernement doit recadrer certaines choses. Nous sommes des ambassadeurs de notre pays ». Félix Tshisekedi et le gouvernement se sont déjà prononcés sur cette question et ont promis de s’impliquer davantage. Depuis quasiment, rien ou presque n’a été fait concrètement. Cependant, une nouvelle dynamique semble s’enclencher avec le projet de création et/ou de réactivation des centres culturels congolais à l’étranger. Le 2 septembre, le sujet était sur la table du conseil des ministres. Vous pouvez écouter Ferré Gola ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 9, 2022


Le fonctionnement actuel des institutions congolaises ne satisfait pas les Congolais. Ils ne sont par exemple que 17 % de congolais interrogés à soutenir « fortement la manière dont le président de la République travaille » ; 37 % autres la soutiennent « moyennement » et près de 45 % « pas du tout ». Aujourd’hui, 54 % des congolais interrogés dans le cadre d’une enquête souhaitent que le prochain président se comporte beaucoup plus comme un « chef d’État qui arbitre et fixe les orientations » plutôt que comme un « chef de gouvernement très présent dans la politique intérieure » (46 %). C’est une des conclusions du rapport de sondage intitulé « Congolais cherchent démocrates : entre soif de redevabilité et insatisfaction sociale ». Publié le 31 août, il a été réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci). Le sondage a été réalisé du 25 février au 7 juin 2022 auprès de 5512 personnes âgées de 18 ans et plus. Il a concerné 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays. De plus, seuls 9,5 % des congolais interrogés indiquent faire « très confiance » au gouvernement central et 28 % affirment avoir « plutôt confiance ». Le Premier ministre Sama Lukonde ne fait pas mieux en terme d’opinion favorable. Seulement 11 % des répondants soutiennent « fortement » sa gestion, 30 % « moyennement » et 46 % ne la soutiennent « pas du tout ». Son gouvernement ne rassure pas non plus : seulement 37,5 % des Congolais sondés lui font confiance. La majorité des personnes interrogées (40 %) considère d’ailleurs qu’« il est important pour les citoyens de pouvoir demander des comptes au gouvernement ». Et pour 35 % autres, l’importance, c’est plutôt d’avoir un « gouvernement qui peut faire avancer les choses ». De fait, toutes les personnes interrogées voudraient voir le gouvernement rencontrer plusieurs défis dans différents secteurs de la vie nationale. Dans l’ordre des priorités, il s’agit notamment de la sécurité (25 %), du social (20 %), des infrastructures (routes, eau et électricité, 16 %), de l'économie et de l’emploi (14 %) et du « programme de développement des 145 territoires » (7 %). Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 3, 2022


La rémunération des députés fait encore la une de l’actualité congolaise cette semaine. Le pavé dans la marre jeté par Martin Fayulu répand encore son onde, sept jours plus tard. En lieu et place d’apporter un éclairage sur la question, le bureau de l’Assemblée nationale a même menacé certains députés. « C’est un secret de polichinelle. Tout le monde savait que les députés congolais étaient grassement payés. Cela ne date pas d’aujourd’hui. Lorsqu’on discute avec les anciens présidents de l’Assemblée nationale, ils disent que lorsqu’ils arrivent, ils découvrent qu’ils sont grassement payés. Interrogés les membres de l’Assemblée nationale? Combien gagne le président de la chambre basse, les rapporteurs, les questeurs? Ce sont des chiffres vertigineux. C’est scandaleux », a déclaré sur ACTUALITE.CD Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli, partenaire de recherche en RDC du Groupe d’étude sur le Congo (GEC). Et d’ajouter: « Essayer de vous renseigner sur le salaire du président de l’Assemblée nationale. Il est possible que la rémunération du député soit multipliée par dix. Les congolais ont droit de savoir également combien gagne les membres du bureau de l’Assemblée nationale ». Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 3, 2022


Au moins quatre personnes interrogées sur dix estiment que les principales institutions du pays ou leurs animateurs sont « très corrompus » : gouvernement national (41 %), députés provinciaux (42, 2 %), parlementaires nationaux (45,6 %), tribunaux 45, 7%). Chargée d’assurer la sécurité de la population et de leurs biens, la Police nationale congolaise (PNC) trône en tête des institutions les plus corrompues pour 48 % des répondants. C’est une des conclusions du rapport de sondage intitulé « Congolais cherchent démocrates : entre soif de redevabilité et insatisfaction sociale ». Publié le 31 août, il a été réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci). Le sondage a été réalisé du 25 février au 7 juin 2022 auprès de 5512 personnes âgées de 18 ans et plus. Il a concerné 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays. Autrement dit, les institutions chargées de rédiger les lois au niveau national et provincial et celles chargées de faire respecter la loi sont perçues comme étant parmi les cinq institutions les plus corrompues. De plus, plus de 67 % des personnes interrogées estiment que le gouvernement n’a pas été efficace dans la lutte contre la corruption ces 12 derniers mois. Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 3, 2022


Avec seulement 32 % des personnes interrogées faisant preuve d'un certain degré de confiance à son égard, l'Assemblée nationale est très mal réputée, particulièrement cette année. C’est une des conclusions du rapport de sondage intitulé « Congolais cherchent démocrates : entre soif de redevabilité et insatisfaction sociale ». Publié le 31 août, il a été réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci). Le sondage a été réalisé du 25 février au 7 juin 2022 auprès de 5512 personnes âgées de 18 ans et plus. Il a concerné 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays. D’ailleurs, la manière dont Christophe Mboso gère l’Assemblée nationale est jugée totalement satisfaisante par seulement neuf pour cent des Congolais sondés, soit quatre points de moins que le score attribué à la gestion de Modeste Bahati au Sénat. 32 % des personnes interrogées font preuve d'un certain degré de confiance à l’égard de la chambre basse du parlement. Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 3, 2022


La popularité des pays partenaires étrangers du Congo est en train de changer, révèle un rapport de sondage. Les pays occidentaux perdent davantage la bataille de l’image en RDC. Certains pays remontent en termes de popularité. Aujourd'hui, le plus grand nombre de personnes interrogées dans le cadre d’une enquête sont favorables à la Turquie (65%). C’est le cas de la Chine (63,5 %) et du Japon (62,6 %). Ils sont suivis par le Royaume-Uni (61,4 %), les Pays-Bas (60,6 %), l'Afrique du Sud (59,4 %), les États-Unis et l’Angola (59,3 %), la Belgique (58,5% ) et la France (58,3%). Ceci est conforme à la situation dans d’autres pays africains. C’est une des conclusions du rapport de sondage intitulé « Congolais cherchent démocrates : entre soif de redevabilité et insatisfaction sociale ». Publié le 31 août, il a été réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci). Le sondage a été réalisé du 25 février au 7 juin 2022 auprès de 5512 personnes âgées de 18 ans et plus. Il a concerné 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays. Les enquêteurs rappellent qu’en 2016, lorsqu'on demandait aux Congolais de citer les pays jouant un rôle positif au Congo, les répondants plaçaient en tête les États-Unis avec 73,3 %, suivis de la France (71,1 %), de la Belgique (67,4 %), de la Chine (65,4 %) et du Royaume-Uni (65,1%). Les pays africains étaient perçus moins favorablement, surtout les voisins de la RDC. Alors que 61,4 % pensaient que l'Afrique du Sud jouait un rôle positif, les chiffres étaient inférieurs pour l'Angola (49,5 %), la République du Congo (35,7 %), l'Ouganda (15,4 %) et le Rwanda (10,7 %). La cote de popularité de ces deux derniers pays semblent toutefois s’être améliorée par rapport à 2016 : 19 % pour le Rwanda et jusqu’à 32 % pour l’Ouganda. Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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L’Ouganda a versé à la RDC depuis le 1er septembre 65 des 325 millions de dollars de dommages et intérêts. C’est en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui avait condamné Kampala pour des dégâts causés par l’armée ougandaise dans l’est de la RDC entre 1998 et 2003. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs, activistes, experts et différentes parties prenantes sur la gestion de ces fonds. Dismas Kitenge est juriste, défenseur des droits de l’homme et président du Groupe Lotus. Il travaille depuis longtemps sur cette question. Il revient ici sur les expériences antérieures. « Concernant les priorités, il y a dans la mise en œuvre, il faut en priorité, les besoins des victimes qui ont déjà été identifiés à travers de consultations populaires, à travers plusieurs mécanismes de consultation et d'implication des victimes et des représentants de la société civile dans ce processus. Il faut tirer les leçons du passé. Il faut qu’on évite l’expérience précédente de la gestion des fonds provisoires de réhabilitation des victimes. Cela avait créé des cas de corruption à Kisangani ». Et d’ajouter: « Le gouvernement avait décidé de rendre disponibles 1500 000 USD. De cet argent, 445 000 USD avaient été décaissés pour la première tranche. Cela crée beaucoup de problèmes ici, à Kisangani. Les victimes et leurs représentants ont été poursuivis en justice et arrêtés. Il y a également la corruption des autorités. Tout le monde voulait être impliqué dans la gestion des fonds. Il faut donc mettre le mécanisme de garde-fous pour tirer les leçons du passé ». Aux termes de l’Arrêt de la Cour Internationale de la Justice dans l’affaire des activités armées de l’Ouganda en République Démocratique du Congo, le montant intégral dû à la RDC doit être acquitté par l’Ouganda en cinq versements annuels de 65 millions de dollars américains, dont le premier est intervenu le 1er septembre 2022. Ces fonds sont logés dans un compte transitoire du Ministère de la Justice et Garde des Sceaux dans une banque locale, lequel compte ne pourra être actionné qu’après l’opérationnalisation effective du Fonds Spécial de Réparation de l’Indemnisation aux Victimes des activités illicites de l’Ouganda en République Démocratique du Congo ou à leurs ayants droits (FRIVAO) et le transfert de signature à ses Organes attitrés pour l’engager en tant qu’Établissement Public. Vous pouvez l’écouter dans cet extrait. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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L’Ouganda a versé à la RDC depuis le 1er septembre 65 des 325 millions de dollars de dommages et intérêts. C’est en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui avait condamné Kampala pour des dégâts causés par l’armée ougandaise dans l’est de la RDC entre 1998 et 2003. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs, activistes, experts et différentes parties prenantes sur la gestion de ces fonds. Dismas Kitenge est juriste, défenseur des droits de l’homme et président du Groupe Lotus. Il travaille depuis longtemps sur cette question. Il revient ici sur le mécanisme de gestion de ce fonds. « Pour nous, organisations qui accompagnons les victimes de graves violations droits humains comme société civile, qui a toujours fait des plaidoyers à tous les niveaux, nous pensons qu'en priorité, c'est que le gouvernement de la RDC devrait faire c'est la mise en place d'un cadre de concertation multi partenaires qui implique les victimes, les organisations de la société civile, les membre du gouvernement, les partenaires internationaux de la RDC intéressés par les questions de droits humains et aussi les questions du droit international humanitaire. Tous ces partenaires doivent être mis ensemble dans un cadre multipartite pour réfléchir sur la manière dont les choses peuvent être faites correctement ». L’autre défi concerne les bénéficiaires de ce fonds: « Deuxièmement, c'est identifier les victimes, les vraies victimes, les victimes directes d'atrocités qui ont été commises par l'Ouganda en République démocratique du Congo, mais aussi leurs besoins, les vrais besoins de victimes » Et d’ajouter: « Il faut mettre aussi un cadre de gestion transparente et multiforme qui va impliquer plusieurs acteurs pour gérer ces fonds. Il ne faudrait pas que ces fonds soient gérés par le gouvernement seul, il faut qu'il y ait des acteurs de la société civile. Il faut les représentants des organisations des victimes, mais aussi les partenaires internationaux de la RDC pour besoin de transparence et besoin de redevabilité (…). Nous savons qu’en RDC il y a beaucoup de cas de détournements des fonds. Il faut mettre des garde-fous pour que ce Fonds ne soit pas détourné ». Cet argent sera géré par le Fonds spécial de répartition de l'indemnisation aux victimes des activités illicites de l'Ouganda en RDC dont la mise en œuvre n’est pas encore effective. Vous pouvez l’écouter ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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L’Ouganda a versé à la RDC depuis le 1er septembre 65 des 325 millions de dollars de dommages et intérêts. C’est en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui avait condamné Kampala pour des dégâts causés par l’armée ougandaise dans l’est de la RDC entre 1998 et 2003. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs, activistes, experts et différentes parties prenantes sur la gestion de ces fonds. Dismas Kitenge est juriste, défenseur des droits de l’homme et président du Groupe Lotus. Il travaille depuis longtemps sur cette question. Il revient ici sur la réaction de la société civile. « En tant qu’organisation de défense des droits humains basée à Kisangani, qui a beaucoup documenté les crimes internationaux commis par l'Ouganda et d'autres pays en RDC au cours de conflits armés, mais aussi comme une organisation qui accompagne les victimes dans leur diverses recommandations, nous sommes surpris par cette volonté du gouvernement ougandais, qui a commencé déjà à verser la première tranche de l'ordre de 65 000 000 USD». Aux termes de l’Arrêt de la Cour Internationale de la Justice dans l’affaire des activités armées de l’Ouganda en République Démocratique du Congo, le montant intégral dû à la RDC doit être acquitté par l’Ouganda en cinq versements annuels de 65 millions de dollars américains, dont le premier est intervenu le 1er septembre 2022. Ces fonds sont logés dans un compte transitoire du Ministère de la Justice et Garde des Sceaux dans une banque locale, lequel compte ne pourra être actionné qu’après l’opérationnalisation effective du Fonds Spécial de Réparation de l’Indemnisation aux Victimes des activités illicites de l’Ouganda en République Démocratique du Congo ou à leurs ayants droits (FRIVAO) et le transfert de signature à ses Organes attitrés pour l’engager en tant qu’Établissement Public. Il se réjouit que l’Ouganda ne lie pas cette affaire à une éventuelle facture de son actuelle intervention dans l’Est congolais. « Surpris pourquoi? Puisque, nous on ne s'attendait pas que l'Ouganda le fasse maintenant puisque l'Ouganda est impliqué dans les opérations conjointes avec la République démocratique du Congo dans la traque de groupes armés à l'Est du Congo, plus précisément dans la région de Beni et de l’Ituri. Nous pensons que l'Ouganda ne le ferait pas, qu'il pourrait peut-être exiger d'abord aussi la reconnaissance des actes qu'ils posent conjointement avec le gouvernement congolais. Donc il allait présenter une facture de ces opérations militaires, mais là, il l’a fait indépendamment de ça. C'est déjà une surprise agréable mais aussi cela marque un geste de bonne foi de l'exécution de ces engagements pris au niveau international, au niveau du droit international » Et d’ajouter: « C'est aussi un geste fort de qui constitué déjà un espoir, un réconfort pour les victimes de graves violations de droits humains, du droit international humanitaire qui ont été commises par l'Ouganda ». Vous pouvez l’écouter ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 11, 2022


L’Ouganda a versé à la RDC depuis le 1er septembre 65 des 325 millions de dollars de dommages et intérêts. C’est en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui avait condamné Kampala pour des dégâts causés par l’armée ougandaise dans l’est de la RDC entre 1998 et 2003. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs, activistes, experts et différentes parties prenantes sur la gestion de ces fonds. Juriste, chercheur en droit international pénal et Directeur-pays d'Open Society Initiative for Southern Africa (OSISA), Nick Elebe insiste sur la portée de la gestion de ces fonds. « La bonne gestion des fonds dédiés à la réparation est incontournable. Si la RDC veut rester crédible dans l'avenir dans ses demandes relatives à la réparation pour les victimes des crimes les plus graves commis sur son territoire, il est nécessaire que des hommes et des femmes intègrent et techniquement outillés, soient placés à la tête de l'établissement public en charge de la gestion de ces fonds ». Le pays, dit-il, joue sa crédibilité. « La qualité de la gestion des fonds a une portée hautement stratégique, politique, diplomatique, historique et morale ». Cet argent sera géré par le Fonds spécial de répartition de l'indemnisation aux victimes des activités illicites de l'Ouganda en RDC. « L'on peut imaginer cet établissement comme récipiendaire dans l'avenir chargé de la mise en œuvre des réparations. Dans une multitude d'autres pays impliquant des individus, des entreprises ainsi que d'autres États », ajoute Nick Elebe qui met un accent sur les priorités: « La satisfaction des victimes doit être la priorité des priorités ». Vous pouvez l’écouter ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
57sec | Published on September 11, 2022


Hervé Gola Bataringe dit Ferré Gola plaide pour le retour sur scène des artistes musiciens congolais en Europe. Reçu jeudi 8 septembre à Paris par Isabel Tshombe, ambassadeur de la RDC en France, le chanteur a fustigé cette sorte d’embargo imposé aux artistes congolais par les activistes politiques appelés « combattants ». « Je viens de sortir mon album. Je suis victime de ce phénomène « combattants ». On nous met tous dans le même sac. Nous autres n’avons rien fait. Nous sommes aujourd’hui victimes et nous connaissons cette situation. On mélange. C’est dommage. Cela fait mal. On ne joue pas. Il n’y a aucune activité pour nous les artistes et ça fait mal », a-t-il dit. Après plus de deux mois d’arrestation, Ferré Gola est libre. Il a bénéficié d’une libération conditionnelle depuis 8 août dans la matinée. L’artiste en appel à l’implication du gouvernement congolais pour faire bouger les lignes: « Laissons les artistes faire leur travail. Nous sommes-là aussi pour nourrir nos familles. On est bloqué. 11 ans depuis qu’on ne joue plus en Europe. Le gouvernement doit recadrer certaines choses. Nous sommes des ambassadeurs de notre pays ». Félix Tshisekedi et le gouvernement se sont déjà prononcés sur cette question et ont promis de s’impliquer davantage. Depuis quasiment, rien ou presque n’a été fait concrètement. Cependant, une nouvelle dynamique semble s’enclencher avec le projet de création et/ou de réactivation des centres culturels congolais à l’étranger. Le 2 septembre, le sujet était sur la table du conseil des ministres. Vous pouvez écouter Ferré Gola ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 9, 2022


Le fonctionnement actuel des institutions congolaises ne satisfait pas les Congolais. Ils ne sont par exemple que 17 % de congolais interrogés à soutenir « fortement la manière dont le président de la République travaille » ; 37 % autres la soutiennent « moyennement » et près de 45 % « pas du tout ». Aujourd’hui, 54 % des congolais interrogés dans le cadre d’une enquête souhaitent que le prochain président se comporte beaucoup plus comme un « chef d’État qui arbitre et fixe les orientations » plutôt que comme un « chef de gouvernement très présent dans la politique intérieure » (46 %). C’est une des conclusions du rapport de sondage intitulé « Congolais cherchent démocrates : entre soif de redevabilité et insatisfaction sociale ». Publié le 31 août, il a été réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci). Le sondage a été réalisé du 25 février au 7 juin 2022 auprès de 5512 personnes âgées de 18 ans et plus. Il a concerné 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays. De plus, seuls 9,5 % des congolais interrogés indiquent faire « très confiance » au gouvernement central et 28 % affirment avoir « plutôt confiance ». Le Premier ministre Sama Lukonde ne fait pas mieux en terme d’opinion favorable. Seulement 11 % des répondants soutiennent « fortement » sa gestion, 30 % « moyennement » et 46 % ne la soutiennent « pas du tout ». Son gouvernement ne rassure pas non plus : seulement 37,5 % des Congolais sondés lui font confiance. La majorité des personnes interrogées (40 %) considère d’ailleurs qu’« il est important pour les citoyens de pouvoir demander des comptes au gouvernement ». Et pour 35 % autres, l’importance, c’est plutôt d’avoir un « gouvernement qui peut faire avancer les choses ». De fait, toutes les personnes interrogées voudraient voir le gouvernement rencontrer plusieurs défis dans différents secteurs de la vie nationale. Dans l’ordre des priorités, il s’agit notamment de la sécurité (25 %), du social (20 %), des infrastructures (routes, eau et électricité, 16 %), de l'économie et de l’emploi (14 %) et du « programme de développement des 145 territoires » (7 %). Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 3, 2022


La rémunération des députés fait encore la une de l’actualité congolaise cette semaine. Le pavé dans la marre jeté par Martin Fayulu répand encore son onde, sept jours plus tard. En lieu et place d’apporter un éclairage sur la question, le bureau de l’Assemblée nationale a même menacé certains députés. « C’est un secret de polichinelle. Tout le monde savait que les députés congolais étaient grassement payés. Cela ne date pas d’aujourd’hui. Lorsqu’on discute avec les anciens présidents de l’Assemblée nationale, ils disent que lorsqu’ils arrivent, ils découvrent qu’ils sont grassement payés. Interrogés les membres de l’Assemblée nationale? Combien gagne le président de la chambre basse, les rapporteurs, les questeurs? Ce sont des chiffres vertigineux. C’est scandaleux », a déclaré sur ACTUALITE.CD Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli, partenaire de recherche en RDC du Groupe d’étude sur le Congo (GEC). Et d’ajouter: « Essayer de vous renseigner sur le salaire du président de l’Assemblée nationale. Il est possible que la rémunération du député soit multipliée par dix. Les congolais ont droit de savoir également combien gagne les membres du bureau de l’Assemblée nationale ». Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 3, 2022


Au moins quatre personnes interrogées sur dix estiment que les principales institutions du pays ou leurs animateurs sont « très corrompus » : gouvernement national (41 %), députés provinciaux (42, 2 %), parlementaires nationaux (45,6 %), tribunaux 45, 7%). Chargée d’assurer la sécurité de la population et de leurs biens, la Police nationale congolaise (PNC) trône en tête des institutions les plus corrompues pour 48 % des répondants. C’est une des conclusions du rapport de sondage intitulé « Congolais cherchent démocrates : entre soif de redevabilité et insatisfaction sociale ». Publié le 31 août, il a été réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci). Le sondage a été réalisé du 25 février au 7 juin 2022 auprès de 5512 personnes âgées de 18 ans et plus. Il a concerné 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays. Autrement dit, les institutions chargées de rédiger les lois au niveau national et provincial et celles chargées de faire respecter la loi sont perçues comme étant parmi les cinq institutions les plus corrompues. De plus, plus de 67 % des personnes interrogées estiment que le gouvernement n’a pas été efficace dans la lutte contre la corruption ces 12 derniers mois. Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 3, 2022


Avec seulement 32 % des personnes interrogées faisant preuve d'un certain degré de confiance à son égard, l'Assemblée nationale est très mal réputée, particulièrement cette année. C’est une des conclusions du rapport de sondage intitulé « Congolais cherchent démocrates : entre soif de redevabilité et insatisfaction sociale ». Publié le 31 août, il a été réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci). Le sondage a été réalisé du 25 février au 7 juin 2022 auprès de 5512 personnes âgées de 18 ans et plus. Il a concerné 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays. D’ailleurs, la manière dont Christophe Mboso gère l’Assemblée nationale est jugée totalement satisfaisante par seulement neuf pour cent des Congolais sondés, soit quatre points de moins que le score attribué à la gestion de Modeste Bahati au Sénat. 32 % des personnes interrogées font preuve d'un certain degré de confiance à l’égard de la chambre basse du parlement. Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 3, 2022


La popularité des pays partenaires étrangers du Congo est en train de changer, révèle un rapport de sondage. Les pays occidentaux perdent davantage la bataille de l’image en RDC. Certains pays remontent en termes de popularité. Aujourd'hui, le plus grand nombre de personnes interrogées dans le cadre d’une enquête sont favorables à la Turquie (65%). C’est le cas de la Chine (63,5 %) et du Japon (62,6 %). Ils sont suivis par le Royaume-Uni (61,4 %), les Pays-Bas (60,6 %), l'Afrique du Sud (59,4 %), les États-Unis et l’Angola (59,3 %), la Belgique (58,5% ) et la France (58,3%). Ceci est conforme à la situation dans d’autres pays africains. C’est une des conclusions du rapport de sondage intitulé « Congolais cherchent démocrates : entre soif de redevabilité et insatisfaction sociale ». Publié le 31 août, il a été réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci). Le sondage a été réalisé du 25 février au 7 juin 2022 auprès de 5512 personnes âgées de 18 ans et plus. Il a concerné 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays. Les enquêteurs rappellent qu’en 2016, lorsqu'on demandait aux Congolais de citer les pays jouant un rôle positif au Congo, les répondants plaçaient en tête les États-Unis avec 73,3 %, suivis de la France (71,1 %), de la Belgique (67,4 %), de la Chine (65,4 %) et du Royaume-Uni (65,1%). Les pays africains étaient perçus moins favorablement, surtout les voisins de la RDC. Alors que 61,4 % pensaient que l'Afrique du Sud jouait un rôle positif, les chiffres étaient inférieurs pour l'Angola (49,5 %), la République du Congo (35,7 %), l'Ouganda (15,4 %) et le Rwanda (10,7 %). La cote de popularité de ces deux derniers pays semblent toutefois s’être améliorée par rapport à 2016 : 19 % pour le Rwanda et jusqu’à 32 % pour l’Ouganda. Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 3, 2022