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L'actualité de la RDC en direct et en continu.
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Season 1


Amos Hochstein, Envoyé spécial du président américain Joe Biden et Coordinateur des affaires énergétiques internationales, a achevé mardi son séjour kinois. Il a rencontré certains officiels congolais dont le président Félix Tshisekedi. Au terme de sa visite de travail, il s’est étendu au micro de ACTUALITE.CD sur l’objet de sa visite. « Je termine ma visite en RDC. Elle intervient après celle du secrétaire d’Etat Antony Blinken. Ceci montre la volonté des USA à renforcer leurs relations avec la RDC. Nous avons une large gamme d’intérêts ici. Nous développons certains axes en particulier les mines. L’objet de ma visite, c’est le développement du secteur des mines ». Actuellement, la RDC représente près de 70% de la production mondiale de cobalt. Plus de 25 millions de tonnes de réserves de cobalt (2/3 des réserves mondiales) sont identifiées dans son sous-sol. Outre le cobalt en RDC, le pays est doté d'importantes réserves d'autres minéraux stratégiques tels que le lithium, le manganèse, le graphite et le cuivre, créant ainsi la possibilité d'une solide chaîne de valeur pour les batteries, les véhicules électriques et les énergies renouvelables. « La RDC est l’un des pays les plus importants au monde. Elle contribue à la transition énergétique étant donné que nous passons des énergies fossiles à celles dites propres. Le monde aura besoin des ressources nécessaires à cette transition », a ajouté Amos Hochstein. Cependant, en tant qu'exportateur de matières premières encore bloqué au stade de l'exploitation minière, la RDC se situe au bas de la chaîne de valeur mondiale des batteries et des véhicules électriques, ne captant actuellement que 3 % d'une valeur mondiale totale qui devrait atteindre 8,8 trillions de dollars d'ici 2025. « Je ne pense pas qu’il existe un pays à travers le monde qui ait autant à apporter au monde que la RDC. Cependant, l’énergie propre, c’est aussi s’assurer que nous ayons une bonne compréhension de ce que veut dire: pas de corruption, les conditions de travail de ceux qui travaillent dans les mines. Nous en avons parlé avec les autorités congolaises. Comment soutenir la RDC à réaliser pleinement son potentiel à travers ses ressources naturelles », a ajouté l’envoyé spécial du président américain. Cependant, Washington attend de Kinshasa des actions courageuses dans l’assainissement du secteur minier dominé en RDC par les opérateurs chinois. Écoutez cet extrait des propos de Amos Hochstein au micro de ACTUALITE.CD Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on September 14, 2022


Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a donné quelques détails sur la portée de l’accord sur le statut de la force régionale à déployer dans l’Est de la RDC. Cet accord a été signé en présence de Félix Tshisekedi par les experts de la commission économique de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) en séjour de travail à Kinshasa. Le Chef de la diplomatie congolaise s’est confié longuement sur ACTUALITE.CD La rédaction vous propose ici les propositions relatives au financement de cette force. « Au départ, il était convenu que chaque pays y apporterait sa contribution. Mais fondamentalement, lors de la dernière réunion extraordinaire des chefs d'État de la Communauté d'Afrique de l'Est qui s'est tenue à Arusha, la décision a été prise de créer un fonds spécial pour cette opération de restauration de la paix. Il y a eu des contributions qui sont déjà annoncées d’ailleurs ». Et d’ajouter: « Par exemple, le Sénégal avait annoncé 1 000 000 d'euros. L'Angola aussi, je crois que ces deux millions sont déjà effectivement versés. On voit également au niveau de la Communauté la possibilité de dégager aussi un montant ». D’autres contributeurs potentiels sont également sollicités. « L'union africaine a prévu un certain nombre de mécanismes de financement, notamment de recours à la facilité de paix, et il est envisagé également d'en appeler aux contributions de partenaires de l'Afrique qui veulent soutenir cette importante décision de déployer la force régionale et des restaurer la paix par tous les moyens en RDC ». Suivez cet extrait de l’interview de Christophe Lutundula Apala ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022


Force régionale de l’EAC: Le Rwanda va se déployer à l'intérieur de son territoire le long de la frontière pour protéger sa frontière Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a donné quelques détails sur la portée de l’accord sur le statut de la force régionale à déployer dans l’Est de la RDC. Cet accord a été signé en présence de Félix Tshisekedi par les experts de la commission économique de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) en séjour de travail à Kinshasa. Le Chef de la diplomatie congolaise s’est confié longuement sur ACTUALITE.CD La rédaction vous propose ici l’esquisse du plan de déploiement contenu dans cet accord. « Il sera question d'une force régionale intégrée où chaque pays va se voir accorder une zone de déploiement. Oui, on avait déjà convenu des zones de déploiement. En l’espèce, le Burundi se déploie du côté de la frontière qu'il a avec la RDC, dans le territoire d’Uvira ». La question du positionnement du Rwanda fait couler encre et salive. « Le Rwanda va se déployer à l'intérieur de son territoire le long de la frontière pour protéger sa frontière. C'est très important. Le Rwanda ne viendra pas à l'intérieur de la RDC », a-t-il ajouté. Il y a également le Kenya, l’Ouganda et le Soudan du Sud: « Le Kenya va déployer ses unités du côté du Nord-Kivu, plus spécifiquement du côté de Rutshuru. L'Ouganda va déployer ses forces pratiquement là où se passent maintenant les opérations conjointes, c'est-à-dire du côté de l’Ituri. Le Soudan du Sud va se déployer à l'intérieur des frontières congolaises, au nord de l’ex-province orientale. Et voilà comment la tâche a été répartie ». Suivez cet extrait de l’interview de Christophe Lutundula Apala ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022


Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a donné quelques détails sur la portée de l’accord sur le statut de la force régionale à déployer dans l’Est de la RDC. Cet accord a été signé en présence de Félix Tshisekedi par les experts de la commission économique de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) en séjour de travail à Kinshasa. Le Chef de la diplomatie congolaise s’est confié longuement sur ACTUALITE.CD La rédaction vous propose ici la teneur des échanges que le Chef de l’Etat a eu avec les experts de l’EAC présents à Kinshasa la semaine dernière. « En fait, le chef de l'État, le président Félix-Antoine Tshisekedi a rappelé à tous ceux qui participent à la force un certain nombre de questions qui sont importantes, d'abord les attentes des peuples de la Communauté et la conception des opérations. Il a aussi rappelé la durée prévue dans la l’accord qui est de 6 mois renouvelables chaque fois que de besoin ». Et d’ajouter: « Le président a aussi insisté sur la nécessité, lors des opérations, de protéger la population de respecter les droits de l’homme et là nécessité aussi d'une coordination entre tous les participants, évidemment avec des soutiens notamment de la Monusco qui est présente aujourd'hui sur le terrain ». Félix a réitéré aussi « Le Président de la République a tenu également à renouveler son soutien au processus de Nairobi et à celui de Luanda. Il a dit à tous les participants qu’ils peuvent compter sur son soutien, sur son engagement et celui de la République démocratique du Congo ». Suivez cet extrait de l’interview de Christophe Lutundula Apala ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 11, 2022


Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a donné quelques détails sur la portée de l’accord sur le statut de la force régionale à déployer dans l’Est de la RDC. Cet accord a été signé en présence de Félix Tshisekedi par les experts de la commission économique de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) en séjour de travail à Kinshasa. Le Chef de la diplomatie congolaise s’est confié longuement sur ACTUALITE.CD La rédaction vous propose ici la portée de la force, selon l’ambition de l’EAC. « Évidemment, les prochaines étapes sont d'abord les déploiements et ensuite l'action de terrain pour déloger ces forces négatives. Et c'est ici le lieu de dire que cette force ne concerne pas que le M23 ». Et d’ajouter: « La force régionale, conformément aux communiqués conjoints de Nairobi, est destinée à maîtriser, à neutraliser tous les groupes armés qui ont refusé la main tendue par leurs chefs d'État respectifs pour qu’ils intègrent la vie de la nation pacifiquement ». La force ne s’attaquera pas qu’au M23 ou aux FDLR: « Tous les groupes armés qui existent dans la région des grands lacs sont concernés et sont interpellés aussi par ces déploiements et la communauté de l'Afrique de l'Est est déterminée à agir et à restaurer la paix et la sécurité dans la région ». Suivez cet extrait de l’interview de Christophe Lutundula Apala ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022


Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a donné quelques détails sur la portée de l’accord sur le statut de la force régionale à déployer dans l’Est de la RDC. Cet accord a été signé en présence de Félix Tshisekedi par les experts de la commission économique de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) en séjour de travail à Kinshasa. Le Chef de la diplomatie congolaise s’est confié longuement sur ACTUALITE.CD La rédaction vous propose ici les principales articulations de cet accord. « Premièrement. L'accord définit la mission confiée à, comme on appelle globalement à la force régionale de la Communauté d'Afrique de l'Est. Ensuite, l'accord détermine, les régimes de facilités fiscales et administratives d’établissement reconnu à cette force ». Et d’ajouter: « Troisièmement, l'accord détermine aussi le régime des immunités de ceux qui participent à la force. De la même manière, l'accord définit les règles d'éthique professionnelle, de code de bonne conduite ». Ce document pose le cadre de la gestion des conflits. « L'accord définit aussi le mode de règlement des différends qui peuvent surgir. Et enfin l'accord définit aussi de la manière dont les dégâts, les dommages collatéraux issus des opérations vont se régler. N'oubliez pas que la force régionale n'est pas une force de maintien de la paix, c'est en fait une force d'imposition de la paix, une force offensive, donc la manière de réparer les dégâts collatéraux est bien définie dans cet accord ». Suivez cet extrait de l’interview de Christophe Lutundula Apala ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022


Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a donné quelques détails sur la portée de l’accord sur le statut de la force régionale à déployer dans l’Est de la RDC. Cet accord a été signé en présence de Félix Tshisekedi par les experts de la commission économique de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) en séjour de travail à Kinshasa. Le Chef de la diplomatie congolaise s’est confié longuement sur ACTUALITE.CD La rédaction vous propose ici, la portée opérationnelle de cette signature. « L'accord portant statut de force régionale de la Communauté d'Afrique de l'Est, que j’ai signée jeudi 8 septembre 2022 avec le secrétaire général de cette Communauté, est un acte historique important dans la mesure où il fixe le cadre dans lequel ces forces vont se déployer en République démocratique du Congo ». Et d’ajouter: « Quelle est la conséquence opérationnelle de la signature de ce SOFA? Le gong a sonné. Le coup d'envoi a été donné au déploiement effectif des armées des pays membres de la Communauté qui ont accepté de se déployer dans la zone de la partie orientale de la RDC pour être plus précis dans la zone de l’Ituri, de la province du Sud-Kivu et de la province du Nord-Kivu qui sont les zones dans lesquelles il y a un sécurité et les zones dans lesquelles les M23 soutenus par le de Rwanda opèrent et ont conquis des territoires illégalement en violation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de notre pays ». Il ne reste plus qu’à rendre opérationnelles les décisions prises: « Maintenant, sur le plan des règles, sous le plan de la volonté politique, il n'y a plus d'obstacles et nous espérons que très prochainement cela va devenir une réalité sur le terrain ». Suivez cet extrait de l’interview de Christophe Lutundula Apala ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022


Fonds décaissé par l’Ouganda: l’urgence de réformer la législation congolaise en créant un fonds unique de réparation avec la participation de l’Etat L’Ouganda a versé à la RDC depuis le 1er septembre 65 des 325 millions de dollars de dommages et intérêts. C’est en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui avait condamné Kampala pour des dégâts causés par l’armée ougandaise dans l’est de la RDC entre 1998 et 2003. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs, activistes, experts et différentes parties prenantes sur la gestion de ces fonds. Dismas Kitenge est juriste, défenseur des droits de l’homme et président du Groupe Lotus. Il travaille depuis longtemps sur cette question. Il revient ici sur les chantiers à terminer sur le plan du cadre légal national. « Ce qu’il faut faire aussi, c'est de réformer la législation congolaise pour que nous puissions avoir la création d'un fonds national de réparation, un fonds unique national qui va prendre en charge toutes les formes de violations graves des droits humains du droit international humanitaire qui ont été commises en RDC ». Il propose aussi les participations nationales et internationales: « Il faut que le gouvernement congolais qui a déjà commencé avec les fonds de réparation provisoire, puisse aussi contribuer avec un montant significatif à ce fonds de réparation nationale. Mais enfin aussi, il faut que la communauté internationale, au nom de la solidarité avec la République démocratique du Congo, au nom de la reconnaissance des crimes internationaux graves qui ont été commis au Congo, puisse aussi contribuer à alimenter ces fonds là national de réparation que nous appelons de notre vœu pour que ça soit mis en place et que ça aide de nombreuses victimes qui ne seront pas prises seulement en compte par les fonds que les Ougandais sont en train de d’alimenter. Nous voulons appeler l'Ouganda à verser aussi les autres sommes dans la périodicité qui a été décidée par la Cour internationale de justice pour marquer aussi sa volonté ». Vendredi dernier, le Ministre du Numérique avait présenté, au nom de son collègue des Droits Humains en mission, le projet de Loi fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection et à la réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. Ce texte, avait-t-il expliqué, fixe les modalités de protection (judiciaire, administrative et sociale) et de réparation au profit de ces victimes. Et il s’applique aux faits commis à partir de 1993. Suivez les explications de Dismas Kitenge ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022


L’Ouganda a versé à la RDC depuis le 1er septembre 65 des 325 millions de dollars de dommages et intérêts. C’est en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui avait condamné Kampala pour des dégâts causés par l’armée ougandaise dans l’est de la RDC entre 1998 et 2003. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs, activistes, experts et différentes parties prenantes sur la gestion de ces fonds. Dismas Kitenge est juriste, défenseur des droits de l’homme et président du Groupe Lotus. Il travaille depuis longtemps sur cette question. Il revient ici sur d’autres procédures possibles. « Nous pensons que seule la procédure de réparation ne suffit pas pour marquer la bonne volonté. Il y a aussi l'aspect pénal, la procédure pénale qu'il faut respecter, qu'il faut privilégier puisqu'il n'y a pas que les victimes qui veulent avoir les mesures de réparation. Certaines veulent avoir aussi la justice, c'est-à-dire la répression de ces crimes internationaux qui ont été commis en RDC qui sont des crimes imprescriptibles qui doivent être poursuivis ». Il souligne la pertinence de mener des actions sur le plan national. « Il faut au niveau national que les poursuites nationales commencent déjà à l'égard des Congolais qui ont été impliqués dans la commission de ces crimes qui se trouvent encore dans la sphère du pouvoir au niveau national. Nous le voyons même au niveau provincial. Il faut donc que la justice congolaise commence déjà à poursuivre ces personnes qui ont été impliquées, les personnes Congolaises, avec aussi l'appui des victimes qui doivent commencer à déposer des plaintes au niveau de la justice congolaise ». Et d’ajouter: « Mais au niveau international, il faudrait aussi trouver un mécanisme de justice internationale sous forme de Tribunal pénal international pour la RDC sous forme de l'accord spéciale pour la RDC quelle que soit la forme, mais il faut qu'une forme de justice internationale soit mise en place pour pallier les insuffisances et la justice nationale pour poursuivre les personnes non seulement congolaises, mais aussi étrangères qui ont été impliquées dans la commission de ces crimes ». Vous pouvez l’écouter dans cet extrait. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022


L’Ouganda a versé à la RDC depuis le 1er septembre 65 des 325 millions de dollars de dommages et intérêts. C’est en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui avait condamné Kampala pour des dégâts causés par l’armée ougandaise dans l’est de la RDC entre 1998 et 2003. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs, activistes, experts et différentes parties prenantes sur la gestion de ces fonds. Dismas Kitenge est juriste, défenseur des droits de l’homme et président du Groupe Lotus. Il travaille depuis longtemps sur cette question. Il revient ici sur les modalités de réparation. « Les populations de Kisangani, les victimes directes et/ou indirectes espèrent les formes de réparation symbolique. Il faudrait qu'il y ait des mémoriaux qui doivent être érigés dans la ville de Kisangani et dans d'autres villes qui ont été touchées par ces graves violation des droits humains et du droit international humanitaire ». Et d’ajouter: "Il faut qu'il y ait aussi des réparations collectives qui touchent les communautés qui ont été affectées, les catégories des personnes qui ont été affectées. Il faut aussi des réparations matérielles. Je parlais de réparations symboliques et des réparations collectives, mais aussi des réparations individuelles puisqu'il y a aussi les victimes qui attendent qu'elles puissent avoir quelque chose en termes d'argent. Mais il faut bien organiser ça, je pense. C'est la combinaison de ces trois différentes formes de réparation symbolique, réparation individuelle et réparation collective doivent être privilégiées dans ces cas pour avoir un impact qui aura un impact qui va toucher non seulement les victimes directes, mais aussi les victimes indirectes qui constituent toute la société ». Il faut dire aussi qu’aux termes de l’Arrêt de la Cour Internationale de la Justice dans l’affaire des activités armées de l’Ouganda en République Démocratique du Congo, le montant intégral dû à la RDC doit être acquitté par l’Ouganda en cinq versements annuels de 65 millions de dollars américains, dont le premier est intervenu le 1er septembre 2022. Ces fonds sont logés dans un compte transitoire du Ministère de la Justice et Garde des Sceaux dans une banque locale, lequel compte ne pourra être actionné qu’après l’opérationnalisation effective du Fonds Spécial de Réparation de l’Indemnisation aux Victimes des activités illicites de l’Ouganda en République Démocratique du Congo ou à leurs ayants droits (FRIVAO) et le transfert de signature à ses Organes attitrés pour l’engager en tant qu’Établissement Public. Vous pouvez l’écouter dans cet extrait. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022
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L'actualité de la RDC en direct et en continu.
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Amos Hochstein, Envoyé spécial du président américain Joe Biden et Coordinateur des affaires énergétiques internationales, a achevé mardi son séjour kinois. Il a rencontré certains officiels congolais dont le président Félix Tshisekedi. Au terme de sa visite de travail, il s’est étendu au micro de ACTUALITE.CD sur l’objet de sa visite. « Je termine ma visite en RDC. Elle intervient après celle du secrétaire d’Etat Antony Blinken. Ceci montre la volonté des USA à renforcer leurs relations avec la RDC. Nous avons une large gamme d’intérêts ici. Nous développons certains axes en particulier les mines. L’objet de ma visite, c’est le développement du secteur des mines ». Actuellement, la RDC représente près de 70% de la production mondiale de cobalt. Plus de 25 millions de tonnes de réserves de cobalt (2/3 des réserves mondiales) sont identifiées dans son sous-sol. Outre le cobalt en RDC, le pays est doté d'importantes réserves d'autres minéraux stratégiques tels que le lithium, le manganèse, le graphite et le cuivre, créant ainsi la possibilité d'une solide chaîne de valeur pour les batteries, les véhicules électriques et les énergies renouvelables. « La RDC est l’un des pays les plus importants au monde. Elle contribue à la transition énergétique étant donné que nous passons des énergies fossiles à celles dites propres. Le monde aura besoin des ressources nécessaires à cette transition », a ajouté Amos Hochstein. Cependant, en tant qu'exportateur de matières premières encore bloqué au stade de l'exploitation minière, la RDC se situe au bas de la chaîne de valeur mondiale des batteries et des véhicules électriques, ne captant actuellement que 3 % d'une valeur mondiale totale qui devrait atteindre 8,8 trillions de dollars d'ici 2025. « Je ne pense pas qu’il existe un pays à travers le monde qui ait autant à apporter au monde que la RDC. Cependant, l’énergie propre, c’est aussi s’assurer que nous ayons une bonne compréhension de ce que veut dire: pas de corruption, les conditions de travail de ceux qui travaillent dans les mines. Nous en avons parlé avec les autorités congolaises. Comment soutenir la RDC à réaliser pleinement son potentiel à travers ses ressources naturelles », a ajouté l’envoyé spécial du président américain. Cependant, Washington attend de Kinshasa des actions courageuses dans l’assainissement du secteur minier dominé en RDC par les opérateurs chinois. Écoutez cet extrait des propos de Amos Hochstein au micro de ACTUALITE.CD Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on September 14, 2022


Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a donné quelques détails sur la portée de l’accord sur le statut de la force régionale à déployer dans l’Est de la RDC. Cet accord a été signé en présence de Félix Tshisekedi par les experts de la commission économique de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) en séjour de travail à Kinshasa. Le Chef de la diplomatie congolaise s’est confié longuement sur ACTUALITE.CD La rédaction vous propose ici les propositions relatives au financement de cette force. « Au départ, il était convenu que chaque pays y apporterait sa contribution. Mais fondamentalement, lors de la dernière réunion extraordinaire des chefs d'État de la Communauté d'Afrique de l'Est qui s'est tenue à Arusha, la décision a été prise de créer un fonds spécial pour cette opération de restauration de la paix. Il y a eu des contributions qui sont déjà annoncées d’ailleurs ». Et d’ajouter: « Par exemple, le Sénégal avait annoncé 1 000 000 d'euros. L'Angola aussi, je crois que ces deux millions sont déjà effectivement versés. On voit également au niveau de la Communauté la possibilité de dégager aussi un montant ». D’autres contributeurs potentiels sont également sollicités. « L'union africaine a prévu un certain nombre de mécanismes de financement, notamment de recours à la facilité de paix, et il est envisagé également d'en appeler aux contributions de partenaires de l'Afrique qui veulent soutenir cette importante décision de déployer la force régionale et des restaurer la paix par tous les moyens en RDC ». Suivez cet extrait de l’interview de Christophe Lutundula Apala ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022


Force régionale de l’EAC: Le Rwanda va se déployer à l'intérieur de son territoire le long de la frontière pour protéger sa frontière Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a donné quelques détails sur la portée de l’accord sur le statut de la force régionale à déployer dans l’Est de la RDC. Cet accord a été signé en présence de Félix Tshisekedi par les experts de la commission économique de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) en séjour de travail à Kinshasa. Le Chef de la diplomatie congolaise s’est confié longuement sur ACTUALITE.CD La rédaction vous propose ici l’esquisse du plan de déploiement contenu dans cet accord. « Il sera question d'une force régionale intégrée où chaque pays va se voir accorder une zone de déploiement. Oui, on avait déjà convenu des zones de déploiement. En l’espèce, le Burundi se déploie du côté de la frontière qu'il a avec la RDC, dans le territoire d’Uvira ». La question du positionnement du Rwanda fait couler encre et salive. « Le Rwanda va se déployer à l'intérieur de son territoire le long de la frontière pour protéger sa frontière. C'est très important. Le Rwanda ne viendra pas à l'intérieur de la RDC », a-t-il ajouté. Il y a également le Kenya, l’Ouganda et le Soudan du Sud: « Le Kenya va déployer ses unités du côté du Nord-Kivu, plus spécifiquement du côté de Rutshuru. L'Ouganda va déployer ses forces pratiquement là où se passent maintenant les opérations conjointes, c'est-à-dire du côté de l’Ituri. Le Soudan du Sud va se déployer à l'intérieur des frontières congolaises, au nord de l’ex-province orientale. Et voilà comment la tâche a été répartie ». Suivez cet extrait de l’interview de Christophe Lutundula Apala ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022


Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a donné quelques détails sur la portée de l’accord sur le statut de la force régionale à déployer dans l’Est de la RDC. Cet accord a été signé en présence de Félix Tshisekedi par les experts de la commission économique de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) en séjour de travail à Kinshasa. Le Chef de la diplomatie congolaise s’est confié longuement sur ACTUALITE.CD La rédaction vous propose ici la teneur des échanges que le Chef de l’Etat a eu avec les experts de l’EAC présents à Kinshasa la semaine dernière. « En fait, le chef de l'État, le président Félix-Antoine Tshisekedi a rappelé à tous ceux qui participent à la force un certain nombre de questions qui sont importantes, d'abord les attentes des peuples de la Communauté et la conception des opérations. Il a aussi rappelé la durée prévue dans la l’accord qui est de 6 mois renouvelables chaque fois que de besoin ». Et d’ajouter: « Le président a aussi insisté sur la nécessité, lors des opérations, de protéger la population de respecter les droits de l’homme et là nécessité aussi d'une coordination entre tous les participants, évidemment avec des soutiens notamment de la Monusco qui est présente aujourd'hui sur le terrain ». Félix a réitéré aussi « Le Président de la République a tenu également à renouveler son soutien au processus de Nairobi et à celui de Luanda. Il a dit à tous les participants qu’ils peuvent compter sur son soutien, sur son engagement et celui de la République démocratique du Congo ». Suivez cet extrait de l’interview de Christophe Lutundula Apala ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2min | Published on September 11, 2022


Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a donné quelques détails sur la portée de l’accord sur le statut de la force régionale à déployer dans l’Est de la RDC. Cet accord a été signé en présence de Félix Tshisekedi par les experts de la commission économique de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) en séjour de travail à Kinshasa. Le Chef de la diplomatie congolaise s’est confié longuement sur ACTUALITE.CD La rédaction vous propose ici la portée de la force, selon l’ambition de l’EAC. « Évidemment, les prochaines étapes sont d'abord les déploiements et ensuite l'action de terrain pour déloger ces forces négatives. Et c'est ici le lieu de dire que cette force ne concerne pas que le M23 ». Et d’ajouter: « La force régionale, conformément aux communiqués conjoints de Nairobi, est destinée à maîtriser, à neutraliser tous les groupes armés qui ont refusé la main tendue par leurs chefs d'État respectifs pour qu’ils intègrent la vie de la nation pacifiquement ». La force ne s’attaquera pas qu’au M23 ou aux FDLR: « Tous les groupes armés qui existent dans la région des grands lacs sont concernés et sont interpellés aussi par ces déploiements et la communauté de l'Afrique de l'Est est déterminée à agir et à restaurer la paix et la sécurité dans la région ». Suivez cet extrait de l’interview de Christophe Lutundula Apala ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a donné quelques détails sur la portée de l’accord sur le statut de la force régionale à déployer dans l’Est de la RDC. Cet accord a été signé en présence de Félix Tshisekedi par les experts de la commission économique de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) en séjour de travail à Kinshasa. Le Chef de la diplomatie congolaise s’est confié longuement sur ACTUALITE.CD La rédaction vous propose ici les principales articulations de cet accord. « Premièrement. L'accord définit la mission confiée à, comme on appelle globalement à la force régionale de la Communauté d'Afrique de l'Est. Ensuite, l'accord détermine, les régimes de facilités fiscales et administratives d’établissement reconnu à cette force ». Et d’ajouter: « Troisièmement, l'accord détermine aussi le régime des immunités de ceux qui participent à la force. De la même manière, l'accord définit les règles d'éthique professionnelle, de code de bonne conduite ». Ce document pose le cadre de la gestion des conflits. « L'accord définit aussi le mode de règlement des différends qui peuvent surgir. Et enfin l'accord définit aussi de la manière dont les dégâts, les dommages collatéraux issus des opérations vont se régler. N'oubliez pas que la force régionale n'est pas une force de maintien de la paix, c'est en fait une force d'imposition de la paix, une force offensive, donc la manière de réparer les dégâts collatéraux est bien définie dans cet accord ». Suivez cet extrait de l’interview de Christophe Lutundula Apala ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022


Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a donné quelques détails sur la portée de l’accord sur le statut de la force régionale à déployer dans l’Est de la RDC. Cet accord a été signé en présence de Félix Tshisekedi par les experts de la commission économique de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) en séjour de travail à Kinshasa. Le Chef de la diplomatie congolaise s’est confié longuement sur ACTUALITE.CD La rédaction vous propose ici, la portée opérationnelle de cette signature. « L'accord portant statut de force régionale de la Communauté d'Afrique de l'Est, que j’ai signée jeudi 8 septembre 2022 avec le secrétaire général de cette Communauté, est un acte historique important dans la mesure où il fixe le cadre dans lequel ces forces vont se déployer en République démocratique du Congo ». Et d’ajouter: « Quelle est la conséquence opérationnelle de la signature de ce SOFA? Le gong a sonné. Le coup d'envoi a été donné au déploiement effectif des armées des pays membres de la Communauté qui ont accepté de se déployer dans la zone de la partie orientale de la RDC pour être plus précis dans la zone de l’Ituri, de la province du Sud-Kivu et de la province du Nord-Kivu qui sont les zones dans lesquelles il y a un sécurité et les zones dans lesquelles les M23 soutenus par le de Rwanda opèrent et ont conquis des territoires illégalement en violation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de notre pays ». Il ne reste plus qu’à rendre opérationnelles les décisions prises: « Maintenant, sur le plan des règles, sous le plan de la volonté politique, il n'y a plus d'obstacles et nous espérons que très prochainement cela va devenir une réalité sur le terrain ». Suivez cet extrait de l’interview de Christophe Lutundula Apala ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022


Fonds décaissé par l’Ouganda: l’urgence de réformer la législation congolaise en créant un fonds unique de réparation avec la participation de l’Etat L’Ouganda a versé à la RDC depuis le 1er septembre 65 des 325 millions de dollars de dommages et intérêts. C’est en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui avait condamné Kampala pour des dégâts causés par l’armée ougandaise dans l’est de la RDC entre 1998 et 2003. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs, activistes, experts et différentes parties prenantes sur la gestion de ces fonds. Dismas Kitenge est juriste, défenseur des droits de l’homme et président du Groupe Lotus. Il travaille depuis longtemps sur cette question. Il revient ici sur les chantiers à terminer sur le plan du cadre légal national. « Ce qu’il faut faire aussi, c'est de réformer la législation congolaise pour que nous puissions avoir la création d'un fonds national de réparation, un fonds unique national qui va prendre en charge toutes les formes de violations graves des droits humains du droit international humanitaire qui ont été commises en RDC ». Il propose aussi les participations nationales et internationales: « Il faut que le gouvernement congolais qui a déjà commencé avec les fonds de réparation provisoire, puisse aussi contribuer avec un montant significatif à ce fonds de réparation nationale. Mais enfin aussi, il faut que la communauté internationale, au nom de la solidarité avec la République démocratique du Congo, au nom de la reconnaissance des crimes internationaux graves qui ont été commis au Congo, puisse aussi contribuer à alimenter ces fonds là national de réparation que nous appelons de notre vœu pour que ça soit mis en place et que ça aide de nombreuses victimes qui ne seront pas prises seulement en compte par les fonds que les Ougandais sont en train de d’alimenter. Nous voulons appeler l'Ouganda à verser aussi les autres sommes dans la périodicité qui a été décidée par la Cour internationale de justice pour marquer aussi sa volonté ». Vendredi dernier, le Ministre du Numérique avait présenté, au nom de son collègue des Droits Humains en mission, le projet de Loi fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection et à la réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. Ce texte, avait-t-il expliqué, fixe les modalités de protection (judiciaire, administrative et sociale) et de réparation au profit de ces victimes. Et il s’applique aux faits commis à partir de 1993. Suivez les explications de Dismas Kitenge ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022


L’Ouganda a versé à la RDC depuis le 1er septembre 65 des 325 millions de dollars de dommages et intérêts. C’est en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui avait condamné Kampala pour des dégâts causés par l’armée ougandaise dans l’est de la RDC entre 1998 et 2003. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs, activistes, experts et différentes parties prenantes sur la gestion de ces fonds. Dismas Kitenge est juriste, défenseur des droits de l’homme et président du Groupe Lotus. Il travaille depuis longtemps sur cette question. Il revient ici sur d’autres procédures possibles. « Nous pensons que seule la procédure de réparation ne suffit pas pour marquer la bonne volonté. Il y a aussi l'aspect pénal, la procédure pénale qu'il faut respecter, qu'il faut privilégier puisqu'il n'y a pas que les victimes qui veulent avoir les mesures de réparation. Certaines veulent avoir aussi la justice, c'est-à-dire la répression de ces crimes internationaux qui ont été commis en RDC qui sont des crimes imprescriptibles qui doivent être poursuivis ». Il souligne la pertinence de mener des actions sur le plan national. « Il faut au niveau national que les poursuites nationales commencent déjà à l'égard des Congolais qui ont été impliqués dans la commission de ces crimes qui se trouvent encore dans la sphère du pouvoir au niveau national. Nous le voyons même au niveau provincial. Il faut donc que la justice congolaise commence déjà à poursuivre ces personnes qui ont été impliquées, les personnes Congolaises, avec aussi l'appui des victimes qui doivent commencer à déposer des plaintes au niveau de la justice congolaise ». Et d’ajouter: « Mais au niveau international, il faudrait aussi trouver un mécanisme de justice internationale sous forme de Tribunal pénal international pour la RDC sous forme de l'accord spéciale pour la RDC quelle que soit la forme, mais il faut qu'une forme de justice internationale soit mise en place pour pallier les insuffisances et la justice nationale pour poursuivre les personnes non seulement congolaises, mais aussi étrangères qui ont été impliquées dans la commission de ces crimes ». Vous pouvez l’écouter dans cet extrait. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022


L’Ouganda a versé à la RDC depuis le 1er septembre 65 des 325 millions de dollars de dommages et intérêts. C’est en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui avait condamné Kampala pour des dégâts causés par l’armée ougandaise dans l’est de la RDC entre 1998 et 2003. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs, activistes, experts et différentes parties prenantes sur la gestion de ces fonds. Dismas Kitenge est juriste, défenseur des droits de l’homme et président du Groupe Lotus. Il travaille depuis longtemps sur cette question. Il revient ici sur les modalités de réparation. « Les populations de Kisangani, les victimes directes et/ou indirectes espèrent les formes de réparation symbolique. Il faudrait qu'il y ait des mémoriaux qui doivent être érigés dans la ville de Kisangani et dans d'autres villes qui ont été touchées par ces graves violation des droits humains et du droit international humanitaire ». Et d’ajouter: "Il faut qu'il y ait aussi des réparations collectives qui touchent les communautés qui ont été affectées, les catégories des personnes qui ont été affectées. Il faut aussi des réparations matérielles. Je parlais de réparations symboliques et des réparations collectives, mais aussi des réparations individuelles puisqu'il y a aussi les victimes qui attendent qu'elles puissent avoir quelque chose en termes d'argent. Mais il faut bien organiser ça, je pense. C'est la combinaison de ces trois différentes formes de réparation symbolique, réparation individuelle et réparation collective doivent être privilégiées dans ces cas pour avoir un impact qui aura un impact qui va toucher non seulement les victimes directes, mais aussi les victimes indirectes qui constituent toute la société ». Il faut dire aussi qu’aux termes de l’Arrêt de la Cour Internationale de la Justice dans l’affaire des activités armées de l’Ouganda en République Démocratique du Congo, le montant intégral dû à la RDC doit être acquitté par l’Ouganda en cinq versements annuels de 65 millions de dollars américains, dont le premier est intervenu le 1er septembre 2022. Ces fonds sont logés dans un compte transitoire du Ministère de la Justice et Garde des Sceaux dans une banque locale, lequel compte ne pourra être actionné qu’après l’opérationnalisation effective du Fonds Spécial de Réparation de l’Indemnisation aux Victimes des activités illicites de l’Ouganda en République Démocratique du Congo ou à leurs ayants droits (FRIVAO) et le transfert de signature à ses Organes attitrés pour l’engager en tant qu’Établissement Public. Vous pouvez l’écouter dans cet extrait. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1min | Published on September 11, 2022