Deogratias Mutombo Mwana Nyembo a officiellement quitté la tête de la Banque centrale du Congo (BCC) ce lundi. La remise et reprise avec Marie-France Malangu Kabedi Mbuyi s’est déroulée au siège de la banque en présence des plusieurs autres personnalités. Après huit ans comme gouverneur, il a été nommé par Félix Tshisekedi président du conseil d’administration de l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances (ARCA).  Pendant la cérémonie, il a plaidé pour la poursuite des reformes de la BCC. « La BCC est en pleine mutation avec des réformes structurelles en quasi-permanence qui portent sur plusieurs domaines: gouvernance de la banque, cadre opérationnel, approfondissement du marché financier, différents cadres réglementaires régissant les établissements financiers, etc. », a t-il dit. Et d’ajouter:  « Il est important de poursuivre ces reformes pour obtenir une banque centrale financièrement solide, autonome, une BCC aux capacités organisationnelles qui soit à même de contribuer à la stabilité financière, au financement de l’économie pour l’émergence de notre pays ». Vous pouvez l’écouter ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Nommée au début du mois de juillet par Félix Tshisekedi, Malangu Kabedi Mbuyi, est officiellement entrée en fonction ce lundi comme gouverneure de la Banque centrale de la République démocratique du Congo (BCC). Première femme à ce poste, elle a décliné devant ses collaborateurs et son prédécesseur sa ligne de conduite.  « Je ne peux que commencer par remercier le Chef de l’Etat pour m’avoir fait confiance pour diriger la banque centrale. Le ministre des finances a dressé le chemin. Les missions sont les mêmes: s’assurer que les missions confiées à l’institution d’émission sont remplies en toute rigueur, en toute transparence, en conformité avec les textes », a t-elle déclaré. Le tout dans le but d’assurer les missions dévolues à l’organe chargé par l'État de décider d'appliquer la politique monétaire.  « Je me ferai l’obligation de suivre ces directives et m’assurer qu’avec l’équipe dirigeante de la Banque et avec tous les services de la banque, nous assurer que la banque centrale va accomplir ses missions: contribuer à la stabilité de notre monnaie, contribuer aux actions du programme économique du gouvernement. C’est de cela qu’il s’agira pour l’équipe qui vient fonction aujourd’hui ». Vous pouvez l’écouter ici.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

« La procédure utilisée pour l’arrestation de Jacky Ndala, président de la ligue de jeunes du parti politique Ensemble pour la République a violé l’article 17 de la Constitution. Nous exigeons sa libération ou son transfert auprès de l’autorité judiciaire pour lui permettre d’organiser sa défense », a déclaré Georges Kapiamba, président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ).  ACTUALITE.CD a recueilli quelques témoignages. « Il m’avait prévenu. Il m’avait dit qu’il voyait un mouvement suspect autour de sa maison. Des policiers étaient bien visibles. Il pressentait la situation. Il a demandé alors à son chauffeur de sortir avec la voiture pour voir la réaction. Ces policiers ont pourchassé la voiture croyant qu’il était à bord. Le chauffeur a été d’abord arrêté avant d’être libéré quelques instants plus tard. La voiture, elle, est restée avec les policiers. Ils ont par la suite fait irruption à la maison et l’ont arrêté », a expliqué à ACTUALITE.CD Papy Mbaki, coordonateur national adjoint de la jeunesse d’Ensemble pour la République de Moise Katumbi.  Ecoutez ce témoignage ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le conseil d'administration du Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé le 15 juillet un accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) de 1,52 milliard de dollars en faveur de la RDC. L’information est largement commentée à Kinshasa. Le décaissement se fera en plusieurs tranches pour ce programme de trois ans. L’enveloppe soutiendra un programme de réformes structurelles du gouvernement congolais qui a pour objectif de promouvoir une croissance économique durable en intensifiant la mobilisation des recettes intérieures, améliorant la gouvernance et renforçant la politique monétaire. A quoi va servir concrètement cet argent? Quelles sont les priorités? Quel garde-fou pour éviter le détournement ? Pourquoi le FMI tient tellement à l’indépendance de la BCC? Gabriel Leost, représentant pays du FMI en RDC, est invité de la rédaction. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Evariste Ndayishimiye a été reçu ce mardi par Félix Tshisekedi à la Cité de l’Union africaine. Le Chef de l’Etat burundais était arrivé la veille à Kinshasa. Les deux parties ont échangé sur des questions d’intérêt commun sur le plan bilatéral, sous-régional et continental.  « C’était un riche entretien. Nos peuples sont liés par la géographie, la culture, la langue et une communauté de destin commun. Nous n’avons pas des reproches à se faire entre nous. J’en suis heureux. Nous avons des défis communs », a dit le président Burundais. L’une des questions fondamentales sur la table, c’est la sécurité. « Nous avons convenu de collaborer sur le plan sécuritaire surtout au niveau des frontières communes pour éradiquer les forces négatives qui endeuillent les pays et sabotent le développement ».  Le Chef de l’Etat burundais était notamment accompagné de deux Ministres dont Albert Shingiro des affaires étrangères et de la coopération au développement et de Alain Tribert Mutabazi de la Défense Nationale et des anciens combattants. L’autre volet important concerne les infrastructures. « En construisant le chemin de fer qui reliera la capitale économique du Burundi à Kindu en passant Bujumbura, Uvira, Bukavu, Kamituga, les deux pays auront accompli un grand pas vers le rayonnement socioéconomique, en améliorant la libre circulation des biens et des personnes », a ajouté le président Burundais.  Les deux pays ont décidé de relancer la grande commission mixte de coopération pour que les accords signés antérieurement et ceux signés aujourd’hui puissent être mis en application.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

« Monsengwo était un grand intellectuel, un grand artiste. C’était un grand musicien. J’ai été souvent dans sa chambre. Il jouait de l’orgue. On partageait ce plaisir d’écouter ses oeuvres». « Sur le plan intellectuel, ses oeuvres sont connues. Nous avons eu à préfacer un des volumes de ses publications. C’était grand professeur de théologie. Ça c’est bien connu. Il y a aussi tous les recueils de grands sermons qu’il a produits. Ces recueils sont disponibles en trois volumes et un autre volume est sorti ». Et d’ajouter:  « Sur le pas du Christ, Monsengwo a été au service de son peuple. Il s’est battu pour son peuple.  Isidore Ndaywel è Nziem est historien. Il est professeur émérite à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Kinshasa. Directeur d’études associé à l’EHESS à Paris, il est aussi auteur de la monumentale Histoire Générale du Congo de la nouvelle Histoire du Congo.  Ecoutez cet extrait dans cette interview avec ACTUALITE.CD  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

« Monsengwo était un grand intellectuel, un grand théologien. Il était dans plusieurs cénacles ecclésiastiques en Afrique où il a également exercé des fonctions importantes dans la hiérarchie des églises africaines. De ce fait, il était très connu. Les prises de position de l’Eglise au Congo a fait un peu école. C’était devenu une référence en Afrique. Les autres églises en Afrique commençaient à jouer le même rôle que l’Eglise congolaise ». Et d’ajouter:  « Le principe même d’une conférence épiscopale comme une réunion régulière, saisonnière des évêques est quelque chose qui est parti de l’expérience congolaise et qui a été portée ailleurs ». Isidore Ndaywel è Nziem est historien. Il est professeur émérite à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Kinshasa. Directeur d’études associé à l’EHESS à Paris, il est aussi auteur de la monumentale Histoire Générale du Congo de la nouvelle Histoire du Congo.  Ecoutez cet extrait dans cette interview avec ACTUALITE.CD  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

« Il a été dans la continuité directe de l’oeuvre de Malula. Malula a fait de l’inculturation liturgique son cheval de bataille. C’est Monsengwo en tant que président de la Conférence épiscopale du Zaire qui a assuré le travail à Rome pour la reconnaissance du rite Zaïrois. C’est lui qui mène la bataille ». Et d’ajouter: Etsou n’est pas resté longtemps. On n’est plus porté à voir en Monsengwo la continuation de Malula. Etsou a été très rapidement malade. Il n’a pas eu le temps de marquer durablement l’épiscopat du Congo comme l’ont été et Malula et Monsengwo. Isidore Ndaywel è Nziem est historien. Il est professeur émérite à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Kinshasa. Directeur d’études associé à l’EHESS à Paris, il est aussi auteur de la monumentale Histoire Générale du Congo de la nouvelle Histoire du Congo.  Ecoutez cet extrait dans cette interview avec ACTUALITE.CD  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le rôle de Monsengwo dans l’émergence du CLC - Podcast de l’histoire avec Isidore Ndaywel « Le CLC a été quelque chose qui allait dans le sens de l’idéal de la lutte que devrait mener sur le plan sociopolitique l’Eglise, l’Eglise entendue comme force laïque puisse que les prélats n’ont pas des positions à prendre ». Et d’ajouter: « Il a donné au CLC. Une sécurité juridique, canonique. Il est prélat qui a donné la reconnaissance canonique au CLC pour mener de manière visible urbi et orbi la lutte pour la démocratie. Isidore Ndaywel è Nziem est historien, mais aussi membre du Comité laïc de Coordination (CLC). Il est professeur émérite à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Kinshasa. Directeur d’études associé à l’EHESS à Paris, il est aussi auteur de la monumentale Histoire Générale du Congo de la nouvelle Histoire du Congo.  Ecoutez cet extrait dans cette interview avec ACTUALITE.CD  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Comment Laurent Monsengwo a traversé les époques? Etait-il différent selon qu’il était en face de Joseph Mobutu, de Laurent Kabila, de Joseph Kabila ou encore de Félix Tshisekedi? « Il faut exclure la période Félix Tshisekedi. Il n’était plus archevêque métropolitain, mais archevêque émérite, cardinal en retraite. Il n’a pas eu à prendre position. Il est resté également à lui-même lors de précédentes périodes ». Comment comprendre sa position par rapport à Etienne Tshisekedi, était-il plus ami à certains politiques ?  « Il n’a pas servi un pouvoir politique. Pendant la CNS comme lors des élections de 2011, Etienne Tshisekedi, c’est le pauvre, l’homme qui est brisé politiquement. La position de Monsengwo, il faut le comprendre dans le sens de la défense de la justice. Ce n’est pas qu’il prend position pour lui quelque soit la circonstance, non. Il représentait en ce moment là de l’histoire du pays la justice et le bien de la population ». Isidore Ndaywel è Nziem est historien. Il est professeur émérite à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Kinshasa. Directeur d’études associé à l’EHESS à Paris, il est aussi auteur de la monumentale Histoire Générale du Congo de la nouvelle Histoire du Congo.  Ecoutez cet extrait dans cette interview avec ACTUALITE.CD  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.