« C’est une figure majuscule de la période qui vient après Mobutu. Vers la fin des années 1980, il s’illustre déjà dans ses prises des positions comme président de la conférence épiscopale du Zaïre. C’est en ce moment-là qu’on parle de la démocratie. Et la démocratie dans le langage ecclésiastique congolais, c’est essentiellement le fait que le pouvoir public s’occupe de la population à travers la lutte contre la pauvreté, le respect des libertés publiques, c’est très particulier (…). En Afrique, lorsque les pouvoirs occidentaux parle de la démocratie, ils insistent davantage sur la liberté commerciale, la possibilité pour leurs entreprises de pouvoir disposer des lois justes du marché, avoir la possibilité d’avoir accès aux matières premières plus facilement. Dans le langage local, c’est très précis ». Vous pouvez écoutez l’extrait de cet entretien avec Isidore Ndaywel è Nziem ci-dessous. Isidore Ndaywel è Nziem est historien. Il est professeur émérite à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Kinshasa. Directeur d’études associé à l’EHESS à Paris, il est aussi auteur de la monumentale Histoire Générale du Congo de la nouvelle Histoire du Congo.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

ACTUALITE.CD revient sur le lancement ce samedi de la Coopérative de Pêche et Commercialisation des Poissons (COPECOP) à Kinkole-pêcheurs. Ivan Kasongo a rencontré le directeur général de cette structure, Bohi Epicure. Il a expliqué dans cet entretien que trois piliers portent la coopérative: production, conservation et commercialisation. Des intrants et des matériels vont être rendus disponibles pour augmenter la production. Le but de réduire le volume d’mportation des vivres frais. Des chambres froides sont également prévues. La coopérative achètera les poissons auprès de ses membres. Une caisse de solidarité sera également mise en place dans le but de couvrir les besoins sociaux et de renouveler les intrants et les équipements des pêcheurs. Les invendus des pêcheurs même non membres de la coopérative seront conservés dans les chambres froides de la structure. Ecoutez Bohi Epicure ici.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Pambu Ntima Dieudonné alias Doukoula est chef des travaux chargé du cours de littérature congolaise à l’Institut Supérieur de Mbanza-Ngungu. Il est parmi ceux qui se sont battus pour que ce cours soit accepté comme cours d’enseignement au niveau universitaire. Il a été à la tête de plusieurs ministères dans la province du Kongo-Central dont le ministère provincial de la justice, droit humain, information et presse, et le ministère de l’infrastructure, travaux publics et éducation. En littérature, il a publié le livre ‘‘Doukoulogie’’, tiré du mot Kikongo ‘‘Doukoula’’.  Il a fait sa scolarité dans la province du Kongo-Central, à Mbanza-Ngungu puis à Matadi où, au niveau du secondaire, il a écrit son premier texte de poésie en 1965. Dans le cadre de l’enseignement supérieur, il a circulé dans toute la RDC, ce qui lui a permis de maitriser les 4 langues nationales. Il est ancien secrétaire général administratif de l’Institut Supérieur de Bunia et l’Institut Supérieur de Mbanza-Ngungu. Il est en préparation de sa thèse sur la ‘‘Doukologie’’ pour devenir Professeur. Ecoutez cet entretien avec Emmanuel Kuzamba.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Patrick Ngobani alias Lyricomane, militant du quotidien est l’invité du Podcast de la Culture. Licencié en mathématique-informatique de l’Université Pédagogique Nationale (UPN), il est aussi habile dans les lettres et touche quasiment tous les genres littéraires ou presque. Connu sur la scène kinoise comme poète-slameur, il est auteur de deux recueils de slams. Le lyricomane, comme il se fait appelé, a une passion pour l’écriture. Il écrit de la poésie, des pièces de théâtre, des essais, des romans et des nouvelles. Il a évolué au sein du groupe KINSHASLAM en 2015 avant de rejoindre “Lipoposlam” de microMéga. Depuis 2017, il gère sa propre structure littéraire dénommée Collectif Envie d’Ecrire promouvant les auteurs congolais et leurs œuvres. Actuellement, il anime les rencontres et émissions littéraires sur des espaces culturels et les chaînes de télévision. Lyricomane a déjà enregistré 6 singles de slam parmi lesquels “Non au tribalisme”, “E zalaka te” et ‘‘Tika, o yebi ko kumba te’’. Dans la poésie, il est auteur de ‘‘Mon pays va à vau-l’eau’’ et “Echo de l'espoir”. Il est en préparation d’un album slam et d’un recueil de poèmes “Miroire terne” en hommage au poète Jean-Luc Kadiayi, décédé en novembre 2020. Il organise également la première édition du prix littéraire JL Kadiayi en hommage à ce poète. Ecoutez cet entretien avec Emmanuel Kuzamba.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Il est chanteur, guitariste et auteur-compositeur. Il est aussi l’un des gestionnaires artistiques du centre culturel Aw’art dans la commune de Bandalungwa. Il est dans la composition des chansons et l’encadrement des artistes depuis le début de sa carrière musicale en 2011. Il a quelques sons sur le marché dont un featuring avec le chanteur Jean Goubald Kalala. Après 10 ans de carrière, il lancera cette année son premier album. Chanteur à la base, il joue également à la guitare influencé par son frère. Il estime avoir été beaucoup aidé par la guitare dans la composition de ses morceaux. Il a commencé la musique tout petit dans son quartier en tant que danseur à l’époque de « Pentagone » de Wenge. Il estime que sa musique est littéraire parce que, selon lui, la littérature est la mère de tous les arts. Ecoutez cet entretien avec Emmanuel Kuzamba.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le podcast de la culture reçoit Joëlle Machy hamachiha. Elle est Directrice Générale de l’entreprise le Livre est Aliment d’Esprit pour l’Homme (LAESH) qui a pour objectif de promouvoir les écrivains congolais par la vente des livres. LAESH livre partout à Kinshasa. L’entreprise a mis également en place une politique de vente des biens autres que le livre (comme du sucre ou du riz) en le faisant accompagner d’un livre d’un écrivain congolais. L’objectif est d’arriver à trouver au moins un livre d’un écrivain congolais dans chaque ménage en RDC. C’est en même temps la promotion de la littérature et la promotion des écrivains congolais. LAESH est présent dans la plupart des activités littéraires à Kinshasa et accompagne également d’autres activités liées à l’art en général. Ecoutez cet entretien avec Emmanuel Kuzamba.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Bob Cristel Nkoto alias Sa majesté Crébix Mozalisi est un entrepreneur culturel, créateur et consommateur du beau. Il touche plusieurs disciplines: peinture, BD, caricature, portrait, illustrations….Passionné de la littérature, il est tout aussi doué nouvelles, en théâtre et en poésie. Il contribue à de nombreuses créations culturelles et littéraires dont le livre « les ténèbres de Dieu » du pasteur Lord Lombo. Il a également fait partie de l’équipe de Matrix Mélodie Studio qui avait lancé, vers les années 2005, le dessin animé Kayembe, le tenace. Il est actif dans de nombreux groupes culturels dont la Nouvelle Dynamique qui réunit les dessinateurs du pays et où il occupe le poste de secrétaire général, il est membre fondateur de l’entreprise LAESH qui fait la promotion des écrivains congolais dans la vente de leurs livres, il est membre du Collectif Envie d’Ecrire et cofondateur des Editions Miezi, il est membre de Ecrivain du Congo ASBL, membre de ALEF et de sa propre structure Sa majesté Crébix Mozalisi. Crébix Mozalisi constate l’évolution du monde de l’art en RDC et évalue les défis du secteur en RDC: identité, symboles, promotion, infrastructures, chantiers, etc.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les musulmans de Beni ont porté plainte depuis le 3 mai auprès de l'auditorat militaire garnison de Beni après le meurtre par balle de l’imam cheikh Ali Amin en plein prière vespérale à la mosquée. Cette démarche a été précédée d'une marche dans la ville. « Ils égorgent, ils éventrent les femmes, ils volent du bétail et même les porcs. Ils volent même les boissons alcoolisées. C’est contraire à l’islam. Nos cheikhs ont toujours démontré que ces actions sont contraires à l’islam. Nos cheikhs sont menacés à cause de cela, mais Dieu est vivant. Allah va les protéger », a dit à ACTUALITE.CD Abdul-aziz Basay, secrétaire de la COMICO/Beni. Ecoutez ce témoignage.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La société civile de Beni demande à Félix Tshisekedi de donner les moyens conséquents à l’Armée. Elle suggère aussi la désignation d’une personne indépendante pour le suivi des moyens spéciaux donnés à l’Armée.  « Nous sommes en contact avec les militaires qui sont au front. Ils nous parlent souvent des difficultés des rations et de beaucoup d’autres choses », dit Kizito Bin Hangi, président de la société civile de Beni. Il évoque également les principaux foyers de la violence dans le territoire de Beni en particulier Rwenzori, Mbau, Watalinga, Bashu…Quelle est l’état sécuritaire de la route Beni-Kasindi? Quid du bilan à mi-parcours de l’état de siège dans le territoire de Beni? Ecoutez cet entretien réalisé le jour de l’arrivée de Félix Tshisekedi à Beni.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

A l’occasion du 61e anniversaire de l’indépendance de la RDC, scientifiques, politiques, acteurs de la société civile prennent la parole sur ACTUALITE.CD. Sam Bokolombe, dééputé national et Professeur des Universités, livre sa lecture. Constat… « C’est un échec à tous les égards. On peut vraiment être fier sur le plan de la gestion de notre destin national? On doit traduire l’indépendance dans le concret, dans la gestion de la chose publique. Peut-on vraiment être fier sur le plan du vécu quotidien? On devrait concevoir l’indépendance et la pratiquer comme l’ont fait d’autres Etats avec qui d’ailleurs on a ensemble accédé à cette indépendance ».  Le mal majeur… « L’élément le plus retentissant de l’échec, c’est la gouvernance institutionnelle. On a échoué. Qu’avons-nous après les colons? On est tous unanimes, les congolais de tous bords, que c’est un échec, un gâchis ».  Se reprendre… « Prendre conscience de notre destin, viser l’intérêt général et gouverner autrement. Dans la conception de nos ainés, l’indépendance était représentée comme un mécanisme par lequel on deviendrait des égaux de l’homme blanc. Egaux dans la basse besogne: mettre le pantalon, marcher les mains aux hanches, etc. L’indépendance devrait être chose de plus profond. On devrait gérer l’intérêt général et nos ainés n’avaient pas cet entendement. Souveraineté, indépendance, sont des concepts dont les contenus doivent être actualisés 61 ans plus tard ». Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.