Description
L'actualité de la RDC en direct et en continu.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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L'actualité de la RDC en direct et en continu.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
349 episodes
2 playlists
Season 1


La Synergie des Missions d’Observation Citoyenne des Élections (SYMOCEL) a levé le voile sur une cartographie révélatrice des poids électoraux des différentes provinces congolaises. À la tête de ce classement se trouve Kinshasa, avec 15% du total des électeurs, suivie par le Nord-Kivu (9%), le Sud Kivu et le Kongo Central (8%). Luc Lutala, coordinateur de la SYMOCEL, souligne l'impact potentiellement décisif de la pleine participation de tous les territoires du Nord-Kivu dans l'enrôlement des électeurs qui aurait pu renforcer davantage la puissance électorale de cette province. Cette mission d’observation électorale présente également un diagramme basé sur la population, mettant en lumière les mêmes provinces (Kinshasa, Nord-Kivu, Sud Kivu, Kongo Central et Ituri), qui figurent dans le top 5 en termes de poids démographique. En se basant uniquement sur les personnes enrôlées, Kinshasa, Nord-Kivu, Kongo Central et Kwilu occupent également les premières places. Luc Lutala soulève une autre problématique majeure : le poids des personnes enrôlées ne correspond pas toujours à celui de la population réelle, questionnant ainsi l'efficacité des opérations de sensibilisation lors de l'enrôlement des électeurs. Le fait que le Kwilu intègre le top 5 soulève des interrogations quant l’influence de la sensibilisation et de la mobilisation sur le taux d'enrôlement des populations. Il met également en lumière des déserts électoraux comme les provinces de l’Equateur, la Tshuapa, la Mongala et de Lomami. Par ailleurs, l'analyse de la SYMOCEL pointe du doigt aussi le nombre important de candidats, notamment pour les législatives nationales où l'on dénombre jusqu'à 51 candidats pour un seul siège. Cette prolifération de candidatures associée à une sensibilisation limitée constitue une contrainte majeure pour l'électeur, divisé entre plusieurs choix. Cette situation fait émerger le poids du régionalisme et de l'appartenance ethnique dans les choix électoraux. Luc Lutala explique tout dans cet entretien: Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
7min | Published on December 4, 2023


"A l’épreuve du SIDA" est un ouvrage concis de 76 pages, mettant en lumière la fragilité de l'âme humaine, destiné particulièrement à la jeunesse. L’auteure partage davantage sur le contenu de son livre dans un podcast captivant, offrant ainsi un regard intime sur cette œuvre singulière. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
8min | Published on December 3, 2023


Depuis le 19 novembre dernier, la Commission électorale nationale indépendante a donné le coup d'envoi de la campagne électorale en République démocratique du Congo en vue des élections générales. Une période charnière dans le processus électoral où les candidats ont l'opportunité de présenter leurs programmes et de convaincre les électeurs. La prolifération des affiches arborant les visages des candidats et de leurs leaders politiques est une caractéristique indéniable de cette campagne électorale. Au-delà de leur aspect purement visuel, ces affiches jouent un rôle dans la façon dont les électeurs façonnent leurs choix, selon les experts. Par exemple, André Mbata, Secrétaire Permanent de l'Union sacrée, rappelle impérativement aux candidats membres de cette plateforme (Députés nationaux, Députés provinciaux et Conseillers municipaux) l'obligation d'intégrer la photo de Félix Tshisekedi sur leurs affiches de campagne. David Pata, professeur des Sciences de l’information et de la Communication à l’IFASIC de Kinshasa et auteur de l’ouvrage « De la cognition à la communication. Théorie cognitive de la communication », se livre sur ACTUALITE.CD. Selon lui, ces affiches ne se limitent pas à une simple campagne de communication, mais s'inscrivent dans le domaine de la psychologie cognitive, pouvant influencer les décisions des électeurs. Dans un récent podcast réalisé par Bruno Nsaka, le Professeur Pata explore la manière dont ces affiches peuvent diriger les choix électoraux. Il analyse également la raison pour laquelle les candidats choisissent d'associer leur image à celles de leurs leaders politiques, soulignant ainsi l'importance de cette stratégie dans la perception des électeurs. Ce débat soulève des questions sur la manière dont les campagnes électorales utilisent les éléments visuels pour influencer et persuader l'électorat, illustrant la complexité et l'importance des mécanismes psychologiques dans le processus démocratique. Pour écouter l'intégralité de nouvel épisode de notre podcast et plonger dans l'analyse approfondie du Professeur David Pata, cliquez ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
6min | Published on December 2, 2023


Damon Wilson, président du National Endowment for Democracy (NED) depuis deux ans, en RDC. Son institution pour objectif le renforcement et la progression des institutions démocratiques à l'échelle mondiale. Sa visite au Congo-Kinshasa vise à réaffirmer l'engagement à long terme du NED dans le pays et à mettre l'accent sur l'importance cruciale d'un processus électoral crédible en RDC. Lors d'entretiens avec ACTUALITE.CD et 7sur7, il a répondu à des questions concernant l'agression subie par l'Est du pays, par le Rwanda. « L'agression dans l'Est de la RDC constitue un problème majeur, un véritable cauchemar avec des souffrances et des atrocités horribles. Le Rwanda, le M23 et d'autres milices portent une part de responsabilité, tandis que l'Ouganda était également présent », a-t-il déclaré. Il a expliqué que le travail du NED consiste notamment à aider les populations locales à développer leur capacité à se faire entendre et à obtenir justice. « Nous avons un important programme basé à Goma et à Bukavu pour soutenir les Congolais, les aider à faire pression, à défendre les droits de l'homme, à documenter les violences pour obtenir justice, pour réclamer des comptes, et pour mener des actions de plaidoyer à l'échelle internationale ». Il a souligné l'importance nuancée du rôle du NED dans cette situation, insistant sur la responsabilité des États : « Il est indéniable que les autorités de Kigali portent une part de responsabilité. Les États doivent faire pression, mais nous, au NED, nous avons également des programmes au Rwanda ». L’ancien vice-président de l'influent Atlantic Council a mis en avant l'esprit d'ouverture qui règne en RDC et a évoqué les acteurs de la société civile souffrant dans les pays voisins : « Votre pays est bien plus ouvert que vos voisins. Ici, nous pouvons exprimer nos idées, organiser des actions, mener des campagnes et présenter des candidats. Ce n'est pas parfait, mais il existe un espace (...). Nous soutenons des partenaires au Rwanda, au Burundi, en Angola, en Ouganda, mais c'est très difficile pour eux car il n'y a pas de liberté d'expression ». Pour lui, il est crucial de soutenir les acteurs du changement présents dans d'autres pays de la région pour espérer instaurer la paix dans cette partie du monde, en particulier en RDC: « Soutenir l'avenir du Congo implique de soutenir ceux qui œuvrent pour la promotion des libertés dans les pays voisins, afin de provoquer un changement initié par la population locale ». Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
4min | Published on November 30, 2023


Damon Wilson, président du National Endowment for Democracy (NED), a réitéré l'engagement à long terme du NED envers la République Démocratique du Congo (RDC) lors de sa visite dans le pays. Il a souligné l'importance de la tenue d'élections crédibles et transparentes pour l'avenir de la RDC. "Nous sommes en RDC parce que ce pays est crucial pour l'avenir de l'Afrique centrale et du continent africain", a déclaré Damon Wilson dans une interview accordée à ACTUALITE.CD. "Nous voulons soutenir des élections qui reflètent la volonté du peuple congolais et permettent une expérience démocratique ouverte et transparente, une première dans l'histoire de la RDC." Il a insisté sur la nécessité de garantir des élections crédibles et respectées par toutes les parties prenantes, dans un climat exempt de violence. Damon Wilson a souligné que ces souhaits étaient en accord avec les aspirations de la société civile congolaise. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
9min | Published on November 30, 2023


Au cœur de l’Afrique, la République démocratique du Congo (RDC) se trouve confrontée à une série de massacres qualifiés d'« holocaustes » tout au long de son histoire. Parmi les plus tragiques figurent ceux perpétrés sous le règne de Léopold II, ancien roi des Belges, ayant abouti à plusieurs millions de morts en l'espace de 10 ans. Ces faits sanglants sont exposés dans un ouvrage récent, intitulé « Le Congo, Terre promise, Proie des holocaustes. Les croisades antisémites dans la Forêt du Midi », publié par les éditions El Elyon. Les auteurs de cet ouvrage avancent une théorie audacieuse, affirmant que ces holocaustes au Congo relèvent des croisades antisémites, visant à exterminer les descendants de Sem, fils de Noé, personnage clé dans le récit biblique du déluge. Selon leur perspective, l'Afrique subsaharienne, en particulier la RDC, serait sémite, alimentant ainsi le désir des khazars, des Blancs convertis au judaïsme, et de leurs alliés occidentaux, de détruire cette population dans le cadre de ce qu'ils nomment la « théorie du remplacement ». Cet ouvrage bouscule également la croyance biblique occidentale, réfutant l’idée que la terre promise par Dieu à Abraham se trouve en Canaan, soit l'actuelle Palestine déchirée par les conflits. Pour étayer ces affirmations, les auteurs se basent sur des fondements épistémologiques inédits, révélant une perspective singulière sur cette terre ancestrale. Pour en apprendre davantage sur cette vision controversée, Bruno Nsaka s'est entretenu avec Mukendi Kalhàlà wa Ntiita, historien, égyptologue, linguiste et coauteur de cette œuvre novatrice, ayant exploré le symbolisme et la dimension descriptive des langues bantoues." Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
8min | Published on November 23, 2023


A près d’un mois des élections générales en RDC, plusieurs poches d’insécurité sont signalées à travers le pays. Cette insécurité concerne notamment les conflits intercommunautaires entre les luba et katangais à Malemba Nkulu, dans la province du Haut-Lomami. Selon plusieurs sources, ce conflit a déjà fait près de 5 morts et plusieurs blessées. Lors de son discours sur l’état de la nation, mardi 14 novembre dernier, le président Félix Tshisekedi exprimait sa peur de voir ce conflit dégénérer et causer plus des dégâts comme à Kwamouth, dans le Mai-Ndombe, des suites du conflit entre les Teke et Yaka, deux communautés de cette contrée. La situation de Malemba Nkulu est purement historique. Elle « est une corde sensible de la politique congolaise exploitée par les politiciens congolais en mal de positionnement » car le peuple de Malembe Nkulu et celui du Kasaï sont un même peuple, pour avoir appartenu à l’ancien empire Luba. C’est ce que pense Muambayi Cibangù, chercheur indépendant sur la « lubaïtude » et l’histoire du peuple Luba, auteur et coauteur de plusieurs ouvrages sur cette question. Parmi ces ouvrages nous pouvons citer : « l’appel de Mbidi Kiluwa : un réveil à la conscience Luba », paru aux éditions du Net en 2014, « L’humain congolais : Ilunga Mbidi, paru aux éditions Pôle Isis en 2016 et « L’union des lubas : le rempart de l’unité du Congo », paru en 2022 aux éditions Pôle Isis. Comment, à travers différents moments de l’histoire depuis la colonisation jusqu’à nos jours, les acteurs politiques ont joué sur la division des deux peuples pour des fins politiques ? Quelle incidence a cette division sur l’unité nationale ? Que faire pour permettre une cohabitation pacifique entre les deux peuples en cette période électorale ? L’auteur répond à ces questions dans ce podcast mené par Bruno Nsaka Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
6min | Published on November 18, 2023


La Commission électorale nationale indépendante (CENI) clôture, ce mercredi 15 novembre, le cadre des concertations qu’elle a initié avec les parties prenantes aux prochaines élections. Lancées lundi, ces concertations semblent diviser l’opinion sur la capacité à crédibiliser le processus électoral en cours, dans un climat de paix et de cohésion sociale, au regard des tensions et discussions tendues entre le président de la CENI et les candidats présidents aux élections du 20 décembre prochain. Dans un communiqué lundi dernier, la Synergie des missions d’observation électorale (Symocel), une structure d’observation des élections en RDC, critiquait le format préconisé par la CENI qui, selon elle, « reste publicitaire et loin de l’ambition de vider les écueils qui ont été soulevés par les parties prenantes le long du processus ». Germain Kuna, professeur des sciences politiques à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), pense, pour sa part, que le cadre des concertations à lui seul n’est pas suffisant pour crédibiliser les prochaines élections. Ce politologue estime, par ailleurs, que le plus grand défi, c’est le respect des textes légaux en matière des élections entre la centrale électorale et les acteurs politiques, chacun en ce qui le concerne. Que doit faire la CENI pour renforcer la confiance des acteurs politiques dans le processus électoral en cours ? Que doivent faire les parties prenantes pour sauvegarder la paix et la cohésion sociale après les élections ? Germain Kuna répond aux préoccupations de Bruno Nsaka Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
6min | Published on November 15, 2023


Ce numéro du podcast de la culture nous plonge dans les notions élémentaires de la discipline artistique dénommée marionnettes géantes. Avec l’éclairage de l’un de ses fidèles pratiquants en RDC, on revient sur cet art connu et méconnu simultanément. Pris pour un simple divertissement, la marionnette géante cache, dans sa réalisation, “un génie créateur”. Très peu mise sous les projecteurs, la marionnette géante faisait partie des disciplines qui ont ramené une médaille d’or à la RDC aux neuvièmes jeux de la francophonie, en août dernier. Le marionnettiste Didier Mfumu dit Koko a tout de même certains remords au vu de la réputation maladroite dont jouit cette discipline dans la société congolaise. « On qualifie comme si ce que nous faisons, c’est de la sorcellerie, c’est pour cela que la plupart des parents découragent leurs enfants à le faire », déplore-t-il dans cet entretien. Pourtant, ajoute-t-il, la marionnette a une puissance, elle est polyvalente, elle éduque, elle mobilise. Il porte le projet de construction d’un village des géants du Congo à Lubumbashi. Comment se définit la passion de cet art, quelle différence avec les mascottes ou les petites marionnettes, comment se former dans cet art, Didier Mfumu répond à Emmanuel Kuzamba. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
9min | Published on November 11, 2023


Le Laboratoire de recherches en sciences de l'information et de la communication (LARSCICOM) a entamé sa rentrée scientifique ce mardi 7 novembre au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa. Au cours de cet événement de deux heures, Patrick Muyaya, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Jean-Chrétien Ekambo, professeur émérite à l'Institut Facultaire des Sciences de l'Information et de la Communication (IFASIC), Patient Ligodi, journaliste et directeur général d'ACTUALITE.CD, ainsi que Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de l'ONG Journaliste en Danger (JED), ont débattu du sous-thème "Les journalistes et leurs sources d'information : entre obligation de transparence et nécessité de protection." Cette thématique revêt une importance particulière en cette période électorale, comme l'a souligné Pierre N'sana, président du LARSICOM et spécialiste en sociologie du journalisme. Il a également rappelé les relations parfois tendues entre les journalistes et leurs sources d'information. "De nombreux spécialistes considèrent les journalistes et leurs sources comme des partenaires rivaux. Ils sont contraints de travailler ensemble, se complétant mutuellement, mais leurs objectifs sont souvent opposés," a expliqué Pierre N'sana. Il a souligné que le métier de journaliste implique de révéler ce que d'autres cherchent à dissimuler, exposant ainsi les journalistes à des représailles de la part de ceux détenant des secrets. Il a appelé les journalistes à faire preuve de professionnalisme face aux défis de la vigilance, de la transparence et de la protection. "Les journalistes doivent servir de filtre, mandaté par le public pour distinguer la vérité des faits dans les propos de leurs sources. Ils doivent conserver leur professionnalisme et ne diffuser que ce qui a été vérifié et recoupé," a-t-il insisté. Avec le soutien de ses partenaires, notamment la MILRDC (Association des médias en ligne en RDC) et Internews, le LARSICOM prévoit d'organiser des discussions sur la communication, les médias et la pratique journalistique en RDC chaque premier mardi d'un trimestre. Ces rencontres, appelées "Mardi Larsi," réuniront des professionnels, des chercheurs et des acteurs publics dans le but d'améliorer les pratiques journalistiques. Bruno Nsaka Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on November 7, 2023
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L'actualité de la RDC en direct et en continu.
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349 episodes
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La Synergie des Missions d’Observation Citoyenne des Élections (SYMOCEL) a levé le voile sur une cartographie révélatrice des poids électoraux des différentes provinces congolaises. À la tête de ce classement se trouve Kinshasa, avec 15% du total des électeurs, suivie par le Nord-Kivu (9%), le Sud Kivu et le Kongo Central (8%). Luc Lutala, coordinateur de la SYMOCEL, souligne l'impact potentiellement décisif de la pleine participation de tous les territoires du Nord-Kivu dans l'enrôlement des électeurs qui aurait pu renforcer davantage la puissance électorale de cette province. Cette mission d’observation électorale présente également un diagramme basé sur la population, mettant en lumière les mêmes provinces (Kinshasa, Nord-Kivu, Sud Kivu, Kongo Central et Ituri), qui figurent dans le top 5 en termes de poids démographique. En se basant uniquement sur les personnes enrôlées, Kinshasa, Nord-Kivu, Kongo Central et Kwilu occupent également les premières places. Luc Lutala soulève une autre problématique majeure : le poids des personnes enrôlées ne correspond pas toujours à celui de la population réelle, questionnant ainsi l'efficacité des opérations de sensibilisation lors de l'enrôlement des électeurs. Le fait que le Kwilu intègre le top 5 soulève des interrogations quant l’influence de la sensibilisation et de la mobilisation sur le taux d'enrôlement des populations. Il met également en lumière des déserts électoraux comme les provinces de l’Equateur, la Tshuapa, la Mongala et de Lomami. Par ailleurs, l'analyse de la SYMOCEL pointe du doigt aussi le nombre important de candidats, notamment pour les législatives nationales où l'on dénombre jusqu'à 51 candidats pour un seul siège. Cette prolifération de candidatures associée à une sensibilisation limitée constitue une contrainte majeure pour l'électeur, divisé entre plusieurs choix. Cette situation fait émerger le poids du régionalisme et de l'appartenance ethnique dans les choix électoraux. Luc Lutala explique tout dans cet entretien: Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
7min | Published on December 4, 2023


"A l’épreuve du SIDA" est un ouvrage concis de 76 pages, mettant en lumière la fragilité de l'âme humaine, destiné particulièrement à la jeunesse. L’auteure partage davantage sur le contenu de son livre dans un podcast captivant, offrant ainsi un regard intime sur cette œuvre singulière. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
8min | Published on December 3, 2023


Depuis le 19 novembre dernier, la Commission électorale nationale indépendante a donné le coup d'envoi de la campagne électorale en République démocratique du Congo en vue des élections générales. Une période charnière dans le processus électoral où les candidats ont l'opportunité de présenter leurs programmes et de convaincre les électeurs. La prolifération des affiches arborant les visages des candidats et de leurs leaders politiques est une caractéristique indéniable de cette campagne électorale. Au-delà de leur aspect purement visuel, ces affiches jouent un rôle dans la façon dont les électeurs façonnent leurs choix, selon les experts. Par exemple, André Mbata, Secrétaire Permanent de l'Union sacrée, rappelle impérativement aux candidats membres de cette plateforme (Députés nationaux, Députés provinciaux et Conseillers municipaux) l'obligation d'intégrer la photo de Félix Tshisekedi sur leurs affiches de campagne. David Pata, professeur des Sciences de l’information et de la Communication à l’IFASIC de Kinshasa et auteur de l’ouvrage « De la cognition à la communication. Théorie cognitive de la communication », se livre sur ACTUALITE.CD. Selon lui, ces affiches ne se limitent pas à une simple campagne de communication, mais s'inscrivent dans le domaine de la psychologie cognitive, pouvant influencer les décisions des électeurs. Dans un récent podcast réalisé par Bruno Nsaka, le Professeur Pata explore la manière dont ces affiches peuvent diriger les choix électoraux. Il analyse également la raison pour laquelle les candidats choisissent d'associer leur image à celles de leurs leaders politiques, soulignant ainsi l'importance de cette stratégie dans la perception des électeurs. Ce débat soulève des questions sur la manière dont les campagnes électorales utilisent les éléments visuels pour influencer et persuader l'électorat, illustrant la complexité et l'importance des mécanismes psychologiques dans le processus démocratique. Pour écouter l'intégralité de nouvel épisode de notre podcast et plonger dans l'analyse approfondie du Professeur David Pata, cliquez ici. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
6min | Published on December 2, 2023


Damon Wilson, président du National Endowment for Democracy (NED) depuis deux ans, en RDC. Son institution pour objectif le renforcement et la progression des institutions démocratiques à l'échelle mondiale. Sa visite au Congo-Kinshasa vise à réaffirmer l'engagement à long terme du NED dans le pays et à mettre l'accent sur l'importance cruciale d'un processus électoral crédible en RDC. Lors d'entretiens avec ACTUALITE.CD et 7sur7, il a répondu à des questions concernant l'agression subie par l'Est du pays, par le Rwanda. « L'agression dans l'Est de la RDC constitue un problème majeur, un véritable cauchemar avec des souffrances et des atrocités horribles. Le Rwanda, le M23 et d'autres milices portent une part de responsabilité, tandis que l'Ouganda était également présent », a-t-il déclaré. Il a expliqué que le travail du NED consiste notamment à aider les populations locales à développer leur capacité à se faire entendre et à obtenir justice. « Nous avons un important programme basé à Goma et à Bukavu pour soutenir les Congolais, les aider à faire pression, à défendre les droits de l'homme, à documenter les violences pour obtenir justice, pour réclamer des comptes, et pour mener des actions de plaidoyer à l'échelle internationale ». Il a souligné l'importance nuancée du rôle du NED dans cette situation, insistant sur la responsabilité des États : « Il est indéniable que les autorités de Kigali portent une part de responsabilité. Les États doivent faire pression, mais nous, au NED, nous avons également des programmes au Rwanda ». L’ancien vice-président de l'influent Atlantic Council a mis en avant l'esprit d'ouverture qui règne en RDC et a évoqué les acteurs de la société civile souffrant dans les pays voisins : « Votre pays est bien plus ouvert que vos voisins. Ici, nous pouvons exprimer nos idées, organiser des actions, mener des campagnes et présenter des candidats. Ce n'est pas parfait, mais il existe un espace (...). Nous soutenons des partenaires au Rwanda, au Burundi, en Angola, en Ouganda, mais c'est très difficile pour eux car il n'y a pas de liberté d'expression ». Pour lui, il est crucial de soutenir les acteurs du changement présents dans d'autres pays de la région pour espérer instaurer la paix dans cette partie du monde, en particulier en RDC: « Soutenir l'avenir du Congo implique de soutenir ceux qui œuvrent pour la promotion des libertés dans les pays voisins, afin de provoquer un changement initié par la population locale ». Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
4min | Published on November 30, 2023


Damon Wilson, président du National Endowment for Democracy (NED), a réitéré l'engagement à long terme du NED envers la République Démocratique du Congo (RDC) lors de sa visite dans le pays. Il a souligné l'importance de la tenue d'élections crédibles et transparentes pour l'avenir de la RDC. "Nous sommes en RDC parce que ce pays est crucial pour l'avenir de l'Afrique centrale et du continent africain", a déclaré Damon Wilson dans une interview accordée à ACTUALITE.CD. "Nous voulons soutenir des élections qui reflètent la volonté du peuple congolais et permettent une expérience démocratique ouverte et transparente, une première dans l'histoire de la RDC." Il a insisté sur la nécessité de garantir des élections crédibles et respectées par toutes les parties prenantes, dans un climat exempt de violence. Damon Wilson a souligné que ces souhaits étaient en accord avec les aspirations de la société civile congolaise. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
9min | Published on November 30, 2023


Au cœur de l’Afrique, la République démocratique du Congo (RDC) se trouve confrontée à une série de massacres qualifiés d'« holocaustes » tout au long de son histoire. Parmi les plus tragiques figurent ceux perpétrés sous le règne de Léopold II, ancien roi des Belges, ayant abouti à plusieurs millions de morts en l'espace de 10 ans. Ces faits sanglants sont exposés dans un ouvrage récent, intitulé « Le Congo, Terre promise, Proie des holocaustes. Les croisades antisémites dans la Forêt du Midi », publié par les éditions El Elyon. Les auteurs de cet ouvrage avancent une théorie audacieuse, affirmant que ces holocaustes au Congo relèvent des croisades antisémites, visant à exterminer les descendants de Sem, fils de Noé, personnage clé dans le récit biblique du déluge. Selon leur perspective, l'Afrique subsaharienne, en particulier la RDC, serait sémite, alimentant ainsi le désir des khazars, des Blancs convertis au judaïsme, et de leurs alliés occidentaux, de détruire cette population dans le cadre de ce qu'ils nomment la « théorie du remplacement ». Cet ouvrage bouscule également la croyance biblique occidentale, réfutant l’idée que la terre promise par Dieu à Abraham se trouve en Canaan, soit l'actuelle Palestine déchirée par les conflits. Pour étayer ces affirmations, les auteurs se basent sur des fondements épistémologiques inédits, révélant une perspective singulière sur cette terre ancestrale. Pour en apprendre davantage sur cette vision controversée, Bruno Nsaka s'est entretenu avec Mukendi Kalhàlà wa Ntiita, historien, égyptologue, linguiste et coauteur de cette œuvre novatrice, ayant exploré le symbolisme et la dimension descriptive des langues bantoues." Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
8min | Published on November 23, 2023


A près d’un mois des élections générales en RDC, plusieurs poches d’insécurité sont signalées à travers le pays. Cette insécurité concerne notamment les conflits intercommunautaires entre les luba et katangais à Malemba Nkulu, dans la province du Haut-Lomami. Selon plusieurs sources, ce conflit a déjà fait près de 5 morts et plusieurs blessées. Lors de son discours sur l’état de la nation, mardi 14 novembre dernier, le président Félix Tshisekedi exprimait sa peur de voir ce conflit dégénérer et causer plus des dégâts comme à Kwamouth, dans le Mai-Ndombe, des suites du conflit entre les Teke et Yaka, deux communautés de cette contrée. La situation de Malemba Nkulu est purement historique. Elle « est une corde sensible de la politique congolaise exploitée par les politiciens congolais en mal de positionnement » car le peuple de Malembe Nkulu et celui du Kasaï sont un même peuple, pour avoir appartenu à l’ancien empire Luba. C’est ce que pense Muambayi Cibangù, chercheur indépendant sur la « lubaïtude » et l’histoire du peuple Luba, auteur et coauteur de plusieurs ouvrages sur cette question. Parmi ces ouvrages nous pouvons citer : « l’appel de Mbidi Kiluwa : un réveil à la conscience Luba », paru aux éditions du Net en 2014, « L’humain congolais : Ilunga Mbidi, paru aux éditions Pôle Isis en 2016 et « L’union des lubas : le rempart de l’unité du Congo », paru en 2022 aux éditions Pôle Isis. Comment, à travers différents moments de l’histoire depuis la colonisation jusqu’à nos jours, les acteurs politiques ont joué sur la division des deux peuples pour des fins politiques ? Quelle incidence a cette division sur l’unité nationale ? Que faire pour permettre une cohabitation pacifique entre les deux peuples en cette période électorale ? L’auteur répond à ces questions dans ce podcast mené par Bruno Nsaka Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
6min | Published on November 18, 2023


La Commission électorale nationale indépendante (CENI) clôture, ce mercredi 15 novembre, le cadre des concertations qu’elle a initié avec les parties prenantes aux prochaines élections. Lancées lundi, ces concertations semblent diviser l’opinion sur la capacité à crédibiliser le processus électoral en cours, dans un climat de paix et de cohésion sociale, au regard des tensions et discussions tendues entre le président de la CENI et les candidats présidents aux élections du 20 décembre prochain. Dans un communiqué lundi dernier, la Synergie des missions d’observation électorale (Symocel), une structure d’observation des élections en RDC, critiquait le format préconisé par la CENI qui, selon elle, « reste publicitaire et loin de l’ambition de vider les écueils qui ont été soulevés par les parties prenantes le long du processus ». Germain Kuna, professeur des sciences politiques à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), pense, pour sa part, que le cadre des concertations à lui seul n’est pas suffisant pour crédibiliser les prochaines élections. Ce politologue estime, par ailleurs, que le plus grand défi, c’est le respect des textes légaux en matière des élections entre la centrale électorale et les acteurs politiques, chacun en ce qui le concerne. Que doit faire la CENI pour renforcer la confiance des acteurs politiques dans le processus électoral en cours ? Que doivent faire les parties prenantes pour sauvegarder la paix et la cohésion sociale après les élections ? Germain Kuna répond aux préoccupations de Bruno Nsaka Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
6min | Published on November 15, 2023


Ce numéro du podcast de la culture nous plonge dans les notions élémentaires de la discipline artistique dénommée marionnettes géantes. Avec l’éclairage de l’un de ses fidèles pratiquants en RDC, on revient sur cet art connu et méconnu simultanément. Pris pour un simple divertissement, la marionnette géante cache, dans sa réalisation, “un génie créateur”. Très peu mise sous les projecteurs, la marionnette géante faisait partie des disciplines qui ont ramené une médaille d’or à la RDC aux neuvièmes jeux de la francophonie, en août dernier. Le marionnettiste Didier Mfumu dit Koko a tout de même certains remords au vu de la réputation maladroite dont jouit cette discipline dans la société congolaise. « On qualifie comme si ce que nous faisons, c’est de la sorcellerie, c’est pour cela que la plupart des parents découragent leurs enfants à le faire », déplore-t-il dans cet entretien. Pourtant, ajoute-t-il, la marionnette a une puissance, elle est polyvalente, elle éduque, elle mobilise. Il porte le projet de construction d’un village des géants du Congo à Lubumbashi. Comment se définit la passion de cet art, quelle différence avec les mascottes ou les petites marionnettes, comment se former dans cet art, Didier Mfumu répond à Emmanuel Kuzamba. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
9min | Published on November 11, 2023


Le Laboratoire de recherches en sciences de l'information et de la communication (LARSCICOM) a entamé sa rentrée scientifique ce mardi 7 novembre au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa. Au cours de cet événement de deux heures, Patrick Muyaya, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Jean-Chrétien Ekambo, professeur émérite à l'Institut Facultaire des Sciences de l'Information et de la Communication (IFASIC), Patient Ligodi, journaliste et directeur général d'ACTUALITE.CD, ainsi que Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de l'ONG Journaliste en Danger (JED), ont débattu du sous-thème "Les journalistes et leurs sources d'information : entre obligation de transparence et nécessité de protection." Cette thématique revêt une importance particulière en cette période électorale, comme l'a souligné Pierre N'sana, président du LARSICOM et spécialiste en sociologie du journalisme. Il a également rappelé les relations parfois tendues entre les journalistes et leurs sources d'information. "De nombreux spécialistes considèrent les journalistes et leurs sources comme des partenaires rivaux. Ils sont contraints de travailler ensemble, se complétant mutuellement, mais leurs objectifs sont souvent opposés," a expliqué Pierre N'sana. Il a souligné que le métier de journaliste implique de révéler ce que d'autres cherchent à dissimuler, exposant ainsi les journalistes à des représailles de la part de ceux détenant des secrets. Il a appelé les journalistes à faire preuve de professionnalisme face aux défis de la vigilance, de la transparence et de la protection. "Les journalistes doivent servir de filtre, mandaté par le public pour distinguer la vérité des faits dans les propos de leurs sources. Ils doivent conserver leur professionnalisme et ne diffuser que ce qui a été vérifié et recoupé," a-t-il insisté. Avec le soutien de ses partenaires, notamment la MILRDC (Association des médias en ligne en RDC) et Internews, le LARSICOM prévoit d'organiser des discussions sur la communication, les médias et la pratique journalistique en RDC chaque premier mardi d'un trimestre. Ces rencontres, appelées "Mardi Larsi," réuniront des professionnels, des chercheurs et des acteurs publics dans le but d'améliorer les pratiques journalistiques. Bruno Nsaka Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on November 7, 2023