Description
L'actualité de la RDC en direct et en continu.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
349 episodes
2 playlists
Season 1


Dans une cérémonie marquée par la solennité, le Président Félix Tshisekedi a prêté serment au Stade des Martyrs de Kinshasa, devant la Cour constitutionnelle, lors d'un événement qui a attiré plusieurs chefs d'État africains et rassemblé près de 80 000 Kinois. Lors de ce moment historique, le Président Tshisekedi a juré de respecter et de défendre la Constitution et les lois de la RDC, ainsi que de préserver l'unité nationale, marquant ainsi le début de son second quinquennat.Dans son discours inaugural, le Président Tshisekedi a exprimé sa compréhension des attentes du peuple et a assuré qu'il était pleinement conscient de l'ampleur de la tâche qui l'attend. Il a rappelé ses six engagements majeurs pour son nouveau mandat, notamment la création d'emplois, l'amélioration du pouvoir d'achat, la renforcement de la sécurité, la diversification de l'économie, l'accès accru aux services de base et l'amélioration de l'efficacité des services publics.« À présent, il s’agit pour nous de transformer, durant les cinq prochaines années, les prouesses que nous avons réalisées et de parachever l’avènement d’un Congo plus uni, mieux sécurisé et plus prospère », a déclaré le Chef de l'État.Il a également promis de faire en sorte que les erreurs du passé ne se reproduisent plus, affirmant que "aujourd’hui, une nouvelle ère est née !".Écoutez les Congolais interrogés sur leurs attentes pour le nouveau quinquennat de Félix Tshisekedi à travers ce voxpop. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25min | Published on January 20, 2024


Telle une onde de choc, la déclaration du Pape François le 18 décembre 2023 avait choqué le monde, particulièrement le continent africain. Le souverain pontife, à travers le « Fiducia supplicans » du dicastère pour la doctrine de la foi, ouvrait la possibilité aux prêtres catholiques de bénir notamment les couples homosexuels, en dehors de toute ritualisation et imitation du mariage. Les médias du monde ont explosé. Les évêques africains sont montés au créneau pour dénoncer une pratique contraire à la doctrine de l’église catholique et aux valeurs culturelles africaines.« Nous évêques africains, ne considérons pas comme approprié pour l’Afrique de bénir les unions homosexuelles ou les couples de même sexe parce que, dans notre contexte, cela causerait une confusion et serait en contradiction directe avec l’éthos culturel des communautés africaines », indiquait un communiqué du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam), du 11 janvier dernier. Pour les évêques catholiques, aucune concession n’est possible sur cette question. « L’enseignement constant de l’église décrit les actes homosexuels comme ‘intrinsèquement désordonnés et contraires à la loi naturelle. Ces actes, considérés comme excluant le don de la vie et marquant de complémentarité affective et sexuelle véritable, ne doivent être approuvés en aucune circonstance », précise le même document, qui porte la signature du cardinal Fridolin Ambongo, évêque métropolitain de Kinshasa et président du Sceam. Quelle lecture faire de cette prise de position des évêques africains ? Va-t-on parler d’une scission au sein de l’église catholique ? Comment expliquer la propagation des conceptions occidentales sur le mariage et la famille à travers le monde ? Enfin, quels rôles l'Église, les classes politiques et intellectuelles africaines doivent-elles jouer pour en limiter les dégâts en Afrique ? Nous abordons les réponses à ces questions dans ce nouveau numéro de notre Podcast réalisé par Bruno Nsaka, avec l’abbé-professeur Mathieu Musua, docteur en philosophie et professeur émérite à l’Université catholique du Congo (UCC). Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
6min | Published on January 19, 2024


« Les ménages sont coincés dans des maisons qui ne pouvaient pas accueillir trois, quatre familles. Dans le quartier Mpoli, nous avons enregistré cinquante-quatre maisons et dix bureaux de l'État. Mais dans le quartier Basoko, c'est au-delà de cinquante ». Ce témoignage de Martin Suta, président de la société civile de Kwamouth, dans la province du Mai-Ndombe, révèle l’ampleur des dégâts causés par les eaux du fleuve Congo, qui ont quitté leur lit ces derniers jours.Ce débordement a atteint jusqu’à 6,5 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer, selon la Régie des voies fluviales (RVF). Il fait des ravages dans toutes les régions côtières de Kinshasa, Ituri, Kongo-central, Tshopo, Equateur, Mai-Ndombe, etc.A Kinshasa par exemple, le pont reliant le quartier Kinsuka à la carrière des grès (Carrigrès) dans la commune de Ngaliema est plongé sous les eaux tumultueuses du fleuve. Cette catastrophe naturelle a jeté de nombreux ménages dans la détresse, obligeant les riverains à payer 500 Fc par jour pour emprunter des pirogues afin de traverser le pont. Autrement, ils doivent entreprendre un long détour via Pompage, un trajet qui, autrefois, ne prenait que cinq minutes. A Mbandaka, dans la province de l’Equateur, les inondations, résultant des pluies incessantes, ont plongé les quartiers d'Ekundé, Basoko, Bongodjo et le territoire de Bikoro dans une situation critique. Les conséquences désastreuses de ces inondations sont particulièrement visibles avec plus de 100 familles se retrouvant sans abri, leurs maisons ayant été emportées par les eaux déchaînées. Ces familles endurent des conditions de vie précaires et inacceptables, dépourvues de tout moyen pour subvenir à leurs besoins fondamentaux. En outre, plusieurs activités commerciales ont été englouties, et le bon fonctionnement de certains ports a été sérieusement compromis.Cette situation dramatique était parmi les principaux thèmes évoqués par le Pape François dimanche 7 janvier 2024 après avoir récité la prière de l’angélus à la place Saint-Pierre à Rome en Italie.Comment expliquer le débordement des eaux du fleuve Congo ? Comment, dans l'avenir, en limiter les dégâts ? Hydrologue, professeur à l’Université de Kinshasa, directeur du Centre des recherches en ressources des eaux du bassin du Congo et de l’école régionale de l’eau, Raphael Tshimanga Muamba, répond à ces questions dans ce nouveau numéro de Podcast réalisé par Bruno Nsaka Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
4min | Published on January 10, 2024


Moise Katumbi, Martin Fayulu et Dénis Mukwege, principaux opposants et candidats à la dernière présidentielle n’ont pas introduit de requête devant la cour constitutionnelle en demande d’annulation des élections générales du 20 décembre en République démocratique du Congo (RDC). Cette haute cour, seule habilitée de statuer sur les élections notamment au niveau de la présidentielle va siéger pourtant ce lundi 08 janvier 2024 pour se prononcer sur deux requêtes dont celle de Théodore Ngoy, qui semble ne pas déranger le camp de Félix Tshisekedi, le président réélu selon les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).Les principales figures de l’opposition sont méfiantes envers la haute cour qu’elles jugent « inféodée » et « partiale ».Saisie le 10 décembre dernier pour se prononcer sur les irrégularités des élections en République démocratique du Congo par l’opposition, la cour constitutionnelle déclarait cette démarche « non fondée ». Cette décision traduisait, pour l’opposition, la soumission de la cour au régime en place. « Avant les élections, la Cour constitutionnelle n'avait pas pris en compte la requête de plusieurs candidats à la présidence avec les avertissements sérieux qu'elle contenait? Deviendrait-elle par magie impartiale ? », S’interrogeait ce mardi, directeur de cabinet de Dénis Mukwege, interrogé par ACTUALITE.CD (http://ACTUALITE.CD).« La cour constitutionnelle est l’axe de blanchiment de la tricherie », expliquait pour sa part Hervé Diakese, porte-parole de campagne de Moise Katumbi. « Sachant comment Félix Tshisekedi a nommé les membres de cette cour le 17 juillet 2020, nous ne pouvons rien attendre d’elle», lâchait pour sa part l’opposant et candidat Martin FayuluComment s’explique cette prise de position de l’opposition ? Quelle peut en être la conséquence politique ? Est-il important que le président Tshisekedi amorce des consultations formelles et informelles dans le but d’apaiser la situation ? Dans le cadre des relations internationales dites « sous-terraines », doit-on se méfier du flux des messages de félicitations de la part de plusieurs pays au président réélu ? Trouvez des réponses et des réflexions sur ces questions avec Michel Bisa Kibul, géopolitologue et professeur des sciences politiques à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), dans ce nouveau numéro de Podcast réalisé par Bruno Nsaka Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
7min | Published on January 6, 2024


Le délai de dépôt des recours contestant les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), annonçant la réélection de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre dernier en République démocratique du Congo (RDC), expire ce mercredi. Du côté de la Cour constitutionnelle, seule habilitée à traiter les requêtes relatives au scrutin présidentiel, aucun dossier n'a été réceptionné jusqu'à présent.Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Denis Mukwege, principaux opposants et candidats à la présidence, ont choisi de ne pas saisir la haute cour, la considérant comme très proche du président réélu Félix Tshisekedi.Saisie le 10 décembre dernier par l'opposition pour statuer sur les irrégularités des élections en République démocratique du Congo, la Cour constitutionnelle a déclaré cette démarche « non fondée ». Cette décision est interprétée par l'opposition comme une soumission de la cour au régime en place.« Avant les élections, la Cour constitutionnelle n'avait-elle pas pris en compte la requête de plusieurs candidats à la présidence malgré les avertissements sérieux qu'elle contenait ? Deviendrait-elle, par magie, impartiale ? », s'interrogeait ce mardi le directeur de cabinet de Denis Mukwege, lors d'une interview avec ACTUALITE.CD (http://ACTUALITE.CD). Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
7min | Published on January 3, 2024


Le compte à rebours est lancé. Les contestataires des résultats provisoires confirmant la réélection de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre dernier en République démocratique du Congo (RDC) ont deux jours pour déposer leurs requêtes à partir d'aujourd'hui, selon l’article 73 de la loi électorale.Pour le professeur Banyaku Luape, ancien juge à la cour constitutionnelle, ce délai, bien que court en termes de rassemblement et de composition des dossiers, permet à la cour constitutionnelle de ne pas bloquer le fonctionnement normal de l’État.« La cour constitutionnelle fait face à des contraintes de temps. Si le dépôt des requêtes était fixé à 10 jours ou plus, par exemple, ce serait un grand blocage à la fois pour le président de la République et pour les mécanismes de fonctionnement de l’État. Donc, ce délai est logique pour éviter le vide du pouvoir présidentiel », a-t-il déclaré à ACTUALITE.CD (http://ACTUALITE.CD). Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
9min | Published on January 3, 2024


« Le Kenya est une démocratie. Nous ne pouvons pas arrêter chaque personne qui fait une déclaration ». Ces propos de William Ruto, président du Kenya, ont choqué les milieux diplomatiques du monde entier et provoqué des remous au sein de la classe politique congolaise. Le président Kenyan réagissait, dimanche, au souhait de Kinshasa de voir Nairobi mettre la main sur Corneille Nangaa et Bertrand Bisimwa, respectivement ancien président de la centrale électorale en République démocratique du Congo et responsable politique du M23.Corneille Nangaa a annoncé vendredi dernier avoir créé un mouvement politico-militaire dénommé « Alliance fleuve Congo » dont les objectifs sont manifestement de renverser le pouvoir de Kinshasa. Les tensions montent entre la RDC et le Kenya, pendant que la RDC s’est engagée dans le processus de paix, que pilote Nairobi. Cette situation a poussé Kinshasa à rappeler son ambassadeur en poste au Kenya, et d’interpeller le chargé des affaires à l’ambassade du Kenya à Kinshasa, pour des explications claires sur la question.Pourquoi le Kenya a accepté la création d’un mouvement subversif sur son sol contre un autre pays membre de l’EAC ? Comment expliquer la prise de position du président William Ruto sur la situation ? Pourquoi Alliance fleuve Congo voit jour après le départ des troupes de la Communauté de l’Afrique de l’est (EAC) de la RDC, pendant que la RDC accélère le processus du départ de la Monusco et à la veille des élections ? Le choix du timing, n’est-il qu’un fait bénin ?Géopolitologue et professeur des sciences politiques à l’Université de Kinshasa (Unikin), Michel Bisa Kibul répond à ces questions dans ce nouveau numéro de Podcast, réalisé par Bruno Nsaka. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10min | Published on December 19, 2023


La République démocratique du Congo, ce vaste pays au cœur de l’Afrique est parmi les pays les plus riches en ressources minières et naturelles. L’or, l’argent, le cuivre, le coltan, et d’autres minerais précieux pullulent dans son sous-sol. Ce pays continent, deuxième en Afrique de par sa superficie, regorge de nombreuses sources d’eau, sans compter sa diversité de la faune et de la flore.En outre, la RDC émerge, en son sein, une grande richesse culturelle et linguistique. Par exemple, plus de 35 millions de personnes à travers le monde parlent une ou plusieurs de quelque 500 langues de la famille bantoue dont le Kikongo, le Kiswahili, et le tshiluba, le kinyarwanda et le kirundi.Ces langues se sont propagées à travers le monde par les mouvements migratoires, qui ont commencé en Afrique de l’Ouest depuis 5000 ans. C’est ce que révèle une étude interdisciplinaire récente publiée dans la prestigieuse revue Nature, à laquelle ont participé Igor Matonda Sakala, docteur en histoire de l’art et archéologie de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et chef de département des sciences historiques, gestion du patrimoine et développement à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), Joseph Koni de l’Institut supérieur pédagogique de Kikwit et Jean Pierre Donzo de l’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe (ISP) à Kinshasa, pour le compte de la RDC. Selon cette étude, la RDC a joué un rôle prépondérant dans la migration et l’établissement des communautés linguistiques bantoues plusieurs années avant Jésus-Christ. La plus-value de cette étude est qu’elle est effectuée sur base des données biologiques et génétiques modernes et anciennes, remontant même de l’âge de fer, pour établir le lien entre les communautés linguistiques grâce à des mouvements de migration.Que retenir en gros de cette étude ? Comment les données issues de cette étude peuvent elles être utiles dans d’autres domaines, notamment la lutte contre les maladies génétiques comme la drépanocytose ?Suivez les réponses à ces questions avec Igor Matonda Sakala, Docteur en histoire de l’art et archéologie de l’Université Libre de Bruxelles, dans ce Podcast réalisé par Bruno Nsaka. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
7min | Published on December 16, 2023


La RDC est dans la fièvre de son quatrième cycle électoral. Les élections générales sont prévues le 20 décembre prochain d’après le calendrier électoral publié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) il y a plus d’une année. En dépit des difficultés logistiques persistantes, la centrale électorale rassure : les élections auront bel et lieu dans six jours. Entre-temps, les candidats, dont ceux qui convoitent la présidence, poursuivent leurs campagnes à travers le pays.Censée être une période où chacun de candidats tente de déployer un argumentaire pour convaincre l’électorat sur son programme de gouvernance une fois élu président de la république, la campagne électorale en RDC est devenue sujette à des invectives et des diatribes par différents compétiteurs. Cette situation intrinsèquement liée à d’autres phénomènes est à la base de plusieurs tensions. Ce, à quelques jours des élections. Ce jeudi, Martin Fayulu de la coalition Lamuka a dénoncé l’attaque d’une de ses équipes de campagne à Kinshasa, occasionnant quatre (4) blessés graves, autant de blessés légers.Mardi 12 décembre, un meeting de Moise Katumbi a été dispersé à Moanda, dans la province du Kongo-central, par les forces de l’ordre. Plusieurs blessés ont été signalés. L’opposant a ainsi pris l’initiative de suspendre momentanément ses rassemblements à Kananga et Tshikapa, pour éviter le télescopage avec l’équipe de Félix Tshisekedi, annoncée aussi en cette même période dans la région.Pour Germain Kuna, professeur des sciences politiques à l’Université de Kinshasa (Unikin), Ces évènements présagent des tensions postélectorales et menacent la cohésion sociale. Selon lui, le discours de haine est à la base de l’échauffement des esprits des uns et des autres. Comment éviter les tensions après les élections et sauvegarder la paix et la cohésion sociale ? Professeur Germain Kuna répond à Bruno Nsaka dans ce nouveau numéro de Podcast Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
4min | Published on December 14, 2023


La SYMOCEL (Synergie des Missions d’Observation Citoyenne des Élections) a récemment présenté une cartographie révélatrice des poids électoraux des différentes provinces de la République Démocratique du Congo. Selon ces données, Kinshasa occupe la première place avec 15% du total des électeurs, suivie par le Nord-Kivu avec 9%, puis le Sud Kivu et le Kongo Central, chacun avec 8%. Luc Lutala, coordinateur de la SYMOCEL, souligne : « Si tous les territoires du Nord-Kivu étaient impliqués dans l’enrôlement des électeurs, cette province aurait encore plus de puissance électorale », lors d'une entrevue avec ACTUALITE.CD. Cette mission d’observation électorale a également présenté un diagramme basé sur la population, où les provinces de Kinshasa, Nord-Kivu, Sud Kivu, Kongo Central et Ituri se retrouvent en tête du classement. En revanche, en se basant uniquement sur les personnes enrôlées, Kinshasa, Nord-Kivu, Kongo Central et Kwilu dominent le Top 5. « Le poids des enrôlés n’est pas proportionnel au poids de la population. Cela interroge sur les opérations de sensibilisation lors de l’enrôlement des électeurs. L’entrée du Kwilu dans le top 5 soulève des questions sur le taux d’enrôlement des populations », explique Luc Lutala, notant également des déserts électoraux dans des provinces telles que l’Equateur, la Tshuapa, la Mongala et de Lomami. Parmi les points importants de cette analyse figure le nombre élevé de candidats aux législatives nationales : « Le nombre de candidats a augmenté et on a une faible proportion de personnes sensibilisées. Cela va exercer une forte contrainte sur l’électeur. Il sera partagé sur plusieurs candidats. C’est dans ce contexte qu’émerge le poids du régionalisme et de l’ethnie », conclut-il Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on December 4, 2023
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L'actualité de la RDC en direct et en continu.
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Season 1


Dans une cérémonie marquée par la solennité, le Président Félix Tshisekedi a prêté serment au Stade des Martyrs de Kinshasa, devant la Cour constitutionnelle, lors d'un événement qui a attiré plusieurs chefs d'État africains et rassemblé près de 80 000 Kinois. Lors de ce moment historique, le Président Tshisekedi a juré de respecter et de défendre la Constitution et les lois de la RDC, ainsi que de préserver l'unité nationale, marquant ainsi le début de son second quinquennat.Dans son discours inaugural, le Président Tshisekedi a exprimé sa compréhension des attentes du peuple et a assuré qu'il était pleinement conscient de l'ampleur de la tâche qui l'attend. Il a rappelé ses six engagements majeurs pour son nouveau mandat, notamment la création d'emplois, l'amélioration du pouvoir d'achat, la renforcement de la sécurité, la diversification de l'économie, l'accès accru aux services de base et l'amélioration de l'efficacité des services publics.« À présent, il s’agit pour nous de transformer, durant les cinq prochaines années, les prouesses que nous avons réalisées et de parachever l’avènement d’un Congo plus uni, mieux sécurisé et plus prospère », a déclaré le Chef de l'État.Il a également promis de faire en sorte que les erreurs du passé ne se reproduisent plus, affirmant que "aujourd’hui, une nouvelle ère est née !".Écoutez les Congolais interrogés sur leurs attentes pour le nouveau quinquennat de Félix Tshisekedi à travers ce voxpop. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25min | Published on January 20, 2024


Telle une onde de choc, la déclaration du Pape François le 18 décembre 2023 avait choqué le monde, particulièrement le continent africain. Le souverain pontife, à travers le « Fiducia supplicans » du dicastère pour la doctrine de la foi, ouvrait la possibilité aux prêtres catholiques de bénir notamment les couples homosexuels, en dehors de toute ritualisation et imitation du mariage. Les médias du monde ont explosé. Les évêques africains sont montés au créneau pour dénoncer une pratique contraire à la doctrine de l’église catholique et aux valeurs culturelles africaines.« Nous évêques africains, ne considérons pas comme approprié pour l’Afrique de bénir les unions homosexuelles ou les couples de même sexe parce que, dans notre contexte, cela causerait une confusion et serait en contradiction directe avec l’éthos culturel des communautés africaines », indiquait un communiqué du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam), du 11 janvier dernier. Pour les évêques catholiques, aucune concession n’est possible sur cette question. « L’enseignement constant de l’église décrit les actes homosexuels comme ‘intrinsèquement désordonnés et contraires à la loi naturelle. Ces actes, considérés comme excluant le don de la vie et marquant de complémentarité affective et sexuelle véritable, ne doivent être approuvés en aucune circonstance », précise le même document, qui porte la signature du cardinal Fridolin Ambongo, évêque métropolitain de Kinshasa et président du Sceam. Quelle lecture faire de cette prise de position des évêques africains ? Va-t-on parler d’une scission au sein de l’église catholique ? Comment expliquer la propagation des conceptions occidentales sur le mariage et la famille à travers le monde ? Enfin, quels rôles l'Église, les classes politiques et intellectuelles africaines doivent-elles jouer pour en limiter les dégâts en Afrique ? Nous abordons les réponses à ces questions dans ce nouveau numéro de notre Podcast réalisé par Bruno Nsaka, avec l’abbé-professeur Mathieu Musua, docteur en philosophie et professeur émérite à l’Université catholique du Congo (UCC). Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
6min | Published on January 19, 2024


« Les ménages sont coincés dans des maisons qui ne pouvaient pas accueillir trois, quatre familles. Dans le quartier Mpoli, nous avons enregistré cinquante-quatre maisons et dix bureaux de l'État. Mais dans le quartier Basoko, c'est au-delà de cinquante ». Ce témoignage de Martin Suta, président de la société civile de Kwamouth, dans la province du Mai-Ndombe, révèle l’ampleur des dégâts causés par les eaux du fleuve Congo, qui ont quitté leur lit ces derniers jours.Ce débordement a atteint jusqu’à 6,5 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer, selon la Régie des voies fluviales (RVF). Il fait des ravages dans toutes les régions côtières de Kinshasa, Ituri, Kongo-central, Tshopo, Equateur, Mai-Ndombe, etc.A Kinshasa par exemple, le pont reliant le quartier Kinsuka à la carrière des grès (Carrigrès) dans la commune de Ngaliema est plongé sous les eaux tumultueuses du fleuve. Cette catastrophe naturelle a jeté de nombreux ménages dans la détresse, obligeant les riverains à payer 500 Fc par jour pour emprunter des pirogues afin de traverser le pont. Autrement, ils doivent entreprendre un long détour via Pompage, un trajet qui, autrefois, ne prenait que cinq minutes. A Mbandaka, dans la province de l’Equateur, les inondations, résultant des pluies incessantes, ont plongé les quartiers d'Ekundé, Basoko, Bongodjo et le territoire de Bikoro dans une situation critique. Les conséquences désastreuses de ces inondations sont particulièrement visibles avec plus de 100 familles se retrouvant sans abri, leurs maisons ayant été emportées par les eaux déchaînées. Ces familles endurent des conditions de vie précaires et inacceptables, dépourvues de tout moyen pour subvenir à leurs besoins fondamentaux. En outre, plusieurs activités commerciales ont été englouties, et le bon fonctionnement de certains ports a été sérieusement compromis.Cette situation dramatique était parmi les principaux thèmes évoqués par le Pape François dimanche 7 janvier 2024 après avoir récité la prière de l’angélus à la place Saint-Pierre à Rome en Italie.Comment expliquer le débordement des eaux du fleuve Congo ? Comment, dans l'avenir, en limiter les dégâts ? Hydrologue, professeur à l’Université de Kinshasa, directeur du Centre des recherches en ressources des eaux du bassin du Congo et de l’école régionale de l’eau, Raphael Tshimanga Muamba, répond à ces questions dans ce nouveau numéro de Podcast réalisé par Bruno Nsaka Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
4min | Published on January 10, 2024


Moise Katumbi, Martin Fayulu et Dénis Mukwege, principaux opposants et candidats à la dernière présidentielle n’ont pas introduit de requête devant la cour constitutionnelle en demande d’annulation des élections générales du 20 décembre en République démocratique du Congo (RDC). Cette haute cour, seule habilitée de statuer sur les élections notamment au niveau de la présidentielle va siéger pourtant ce lundi 08 janvier 2024 pour se prononcer sur deux requêtes dont celle de Théodore Ngoy, qui semble ne pas déranger le camp de Félix Tshisekedi, le président réélu selon les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).Les principales figures de l’opposition sont méfiantes envers la haute cour qu’elles jugent « inféodée » et « partiale ».Saisie le 10 décembre dernier pour se prononcer sur les irrégularités des élections en République démocratique du Congo par l’opposition, la cour constitutionnelle déclarait cette démarche « non fondée ». Cette décision traduisait, pour l’opposition, la soumission de la cour au régime en place. « Avant les élections, la Cour constitutionnelle n'avait pas pris en compte la requête de plusieurs candidats à la présidence avec les avertissements sérieux qu'elle contenait? Deviendrait-elle par magie impartiale ? », S’interrogeait ce mardi, directeur de cabinet de Dénis Mukwege, interrogé par ACTUALITE.CD (http://ACTUALITE.CD).« La cour constitutionnelle est l’axe de blanchiment de la tricherie », expliquait pour sa part Hervé Diakese, porte-parole de campagne de Moise Katumbi. « Sachant comment Félix Tshisekedi a nommé les membres de cette cour le 17 juillet 2020, nous ne pouvons rien attendre d’elle», lâchait pour sa part l’opposant et candidat Martin FayuluComment s’explique cette prise de position de l’opposition ? Quelle peut en être la conséquence politique ? Est-il important que le président Tshisekedi amorce des consultations formelles et informelles dans le but d’apaiser la situation ? Dans le cadre des relations internationales dites « sous-terraines », doit-on se méfier du flux des messages de félicitations de la part de plusieurs pays au président réélu ? Trouvez des réponses et des réflexions sur ces questions avec Michel Bisa Kibul, géopolitologue et professeur des sciences politiques à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), dans ce nouveau numéro de Podcast réalisé par Bruno Nsaka Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
7min | Published on January 6, 2024


Le délai de dépôt des recours contestant les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), annonçant la réélection de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre dernier en République démocratique du Congo (RDC), expire ce mercredi. Du côté de la Cour constitutionnelle, seule habilitée à traiter les requêtes relatives au scrutin présidentiel, aucun dossier n'a été réceptionné jusqu'à présent.Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Denis Mukwege, principaux opposants et candidats à la présidence, ont choisi de ne pas saisir la haute cour, la considérant comme très proche du président réélu Félix Tshisekedi.Saisie le 10 décembre dernier par l'opposition pour statuer sur les irrégularités des élections en République démocratique du Congo, la Cour constitutionnelle a déclaré cette démarche « non fondée ». Cette décision est interprétée par l'opposition comme une soumission de la cour au régime en place.« Avant les élections, la Cour constitutionnelle n'avait-elle pas pris en compte la requête de plusieurs candidats à la présidence malgré les avertissements sérieux qu'elle contenait ? Deviendrait-elle, par magie, impartiale ? », s'interrogeait ce mardi le directeur de cabinet de Denis Mukwege, lors d'une interview avec ACTUALITE.CD (http://ACTUALITE.CD). Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
7min | Published on January 3, 2024


Le compte à rebours est lancé. Les contestataires des résultats provisoires confirmant la réélection de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre dernier en République démocratique du Congo (RDC) ont deux jours pour déposer leurs requêtes à partir d'aujourd'hui, selon l’article 73 de la loi électorale.Pour le professeur Banyaku Luape, ancien juge à la cour constitutionnelle, ce délai, bien que court en termes de rassemblement et de composition des dossiers, permet à la cour constitutionnelle de ne pas bloquer le fonctionnement normal de l’État.« La cour constitutionnelle fait face à des contraintes de temps. Si le dépôt des requêtes était fixé à 10 jours ou plus, par exemple, ce serait un grand blocage à la fois pour le président de la République et pour les mécanismes de fonctionnement de l’État. Donc, ce délai est logique pour éviter le vide du pouvoir présidentiel », a-t-il déclaré à ACTUALITE.CD (http://ACTUALITE.CD). Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
9min | Published on January 3, 2024


« Le Kenya est une démocratie. Nous ne pouvons pas arrêter chaque personne qui fait une déclaration ». Ces propos de William Ruto, président du Kenya, ont choqué les milieux diplomatiques du monde entier et provoqué des remous au sein de la classe politique congolaise. Le président Kenyan réagissait, dimanche, au souhait de Kinshasa de voir Nairobi mettre la main sur Corneille Nangaa et Bertrand Bisimwa, respectivement ancien président de la centrale électorale en République démocratique du Congo et responsable politique du M23.Corneille Nangaa a annoncé vendredi dernier avoir créé un mouvement politico-militaire dénommé « Alliance fleuve Congo » dont les objectifs sont manifestement de renverser le pouvoir de Kinshasa. Les tensions montent entre la RDC et le Kenya, pendant que la RDC s’est engagée dans le processus de paix, que pilote Nairobi. Cette situation a poussé Kinshasa à rappeler son ambassadeur en poste au Kenya, et d’interpeller le chargé des affaires à l’ambassade du Kenya à Kinshasa, pour des explications claires sur la question.Pourquoi le Kenya a accepté la création d’un mouvement subversif sur son sol contre un autre pays membre de l’EAC ? Comment expliquer la prise de position du président William Ruto sur la situation ? Pourquoi Alliance fleuve Congo voit jour après le départ des troupes de la Communauté de l’Afrique de l’est (EAC) de la RDC, pendant que la RDC accélère le processus du départ de la Monusco et à la veille des élections ? Le choix du timing, n’est-il qu’un fait bénin ?Géopolitologue et professeur des sciences politiques à l’Université de Kinshasa (Unikin), Michel Bisa Kibul répond à ces questions dans ce nouveau numéro de Podcast, réalisé par Bruno Nsaka. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10min | Published on December 19, 2023


La République démocratique du Congo, ce vaste pays au cœur de l’Afrique est parmi les pays les plus riches en ressources minières et naturelles. L’or, l’argent, le cuivre, le coltan, et d’autres minerais précieux pullulent dans son sous-sol. Ce pays continent, deuxième en Afrique de par sa superficie, regorge de nombreuses sources d’eau, sans compter sa diversité de la faune et de la flore.En outre, la RDC émerge, en son sein, une grande richesse culturelle et linguistique. Par exemple, plus de 35 millions de personnes à travers le monde parlent une ou plusieurs de quelque 500 langues de la famille bantoue dont le Kikongo, le Kiswahili, et le tshiluba, le kinyarwanda et le kirundi.Ces langues se sont propagées à travers le monde par les mouvements migratoires, qui ont commencé en Afrique de l’Ouest depuis 5000 ans. C’est ce que révèle une étude interdisciplinaire récente publiée dans la prestigieuse revue Nature, à laquelle ont participé Igor Matonda Sakala, docteur en histoire de l’art et archéologie de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et chef de département des sciences historiques, gestion du patrimoine et développement à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), Joseph Koni de l’Institut supérieur pédagogique de Kikwit et Jean Pierre Donzo de l’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe (ISP) à Kinshasa, pour le compte de la RDC. Selon cette étude, la RDC a joué un rôle prépondérant dans la migration et l’établissement des communautés linguistiques bantoues plusieurs années avant Jésus-Christ. La plus-value de cette étude est qu’elle est effectuée sur base des données biologiques et génétiques modernes et anciennes, remontant même de l’âge de fer, pour établir le lien entre les communautés linguistiques grâce à des mouvements de migration.Que retenir en gros de cette étude ? Comment les données issues de cette étude peuvent elles être utiles dans d’autres domaines, notamment la lutte contre les maladies génétiques comme la drépanocytose ?Suivez les réponses à ces questions avec Igor Matonda Sakala, Docteur en histoire de l’art et archéologie de l’Université Libre de Bruxelles, dans ce Podcast réalisé par Bruno Nsaka. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
7min | Published on December 16, 2023


La RDC est dans la fièvre de son quatrième cycle électoral. Les élections générales sont prévues le 20 décembre prochain d’après le calendrier électoral publié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) il y a plus d’une année. En dépit des difficultés logistiques persistantes, la centrale électorale rassure : les élections auront bel et lieu dans six jours. Entre-temps, les candidats, dont ceux qui convoitent la présidence, poursuivent leurs campagnes à travers le pays.Censée être une période où chacun de candidats tente de déployer un argumentaire pour convaincre l’électorat sur son programme de gouvernance une fois élu président de la république, la campagne électorale en RDC est devenue sujette à des invectives et des diatribes par différents compétiteurs. Cette situation intrinsèquement liée à d’autres phénomènes est à la base de plusieurs tensions. Ce, à quelques jours des élections. Ce jeudi, Martin Fayulu de la coalition Lamuka a dénoncé l’attaque d’une de ses équipes de campagne à Kinshasa, occasionnant quatre (4) blessés graves, autant de blessés légers.Mardi 12 décembre, un meeting de Moise Katumbi a été dispersé à Moanda, dans la province du Kongo-central, par les forces de l’ordre. Plusieurs blessés ont été signalés. L’opposant a ainsi pris l’initiative de suspendre momentanément ses rassemblements à Kananga et Tshikapa, pour éviter le télescopage avec l’équipe de Félix Tshisekedi, annoncée aussi en cette même période dans la région.Pour Germain Kuna, professeur des sciences politiques à l’Université de Kinshasa (Unikin), Ces évènements présagent des tensions postélectorales et menacent la cohésion sociale. Selon lui, le discours de haine est à la base de l’échauffement des esprits des uns et des autres. Comment éviter les tensions après les élections et sauvegarder la paix et la cohésion sociale ? Professeur Germain Kuna répond à Bruno Nsaka dans ce nouveau numéro de Podcast Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
4min | Published on December 14, 2023


La SYMOCEL (Synergie des Missions d’Observation Citoyenne des Élections) a récemment présenté une cartographie révélatrice des poids électoraux des différentes provinces de la République Démocratique du Congo. Selon ces données, Kinshasa occupe la première place avec 15% du total des électeurs, suivie par le Nord-Kivu avec 9%, puis le Sud Kivu et le Kongo Central, chacun avec 8%. Luc Lutala, coordinateur de la SYMOCEL, souligne : « Si tous les territoires du Nord-Kivu étaient impliqués dans l’enrôlement des électeurs, cette province aurait encore plus de puissance électorale », lors d'une entrevue avec ACTUALITE.CD. Cette mission d’observation électorale a également présenté un diagramme basé sur la population, où les provinces de Kinshasa, Nord-Kivu, Sud Kivu, Kongo Central et Ituri se retrouvent en tête du classement. En revanche, en se basant uniquement sur les personnes enrôlées, Kinshasa, Nord-Kivu, Kongo Central et Kwilu dominent le Top 5. « Le poids des enrôlés n’est pas proportionnel au poids de la population. Cela interroge sur les opérations de sensibilisation lors de l’enrôlement des électeurs. L’entrée du Kwilu dans le top 5 soulève des questions sur le taux d’enrôlement des populations », explique Luc Lutala, notant également des déserts électoraux dans des provinces telles que l’Equateur, la Tshuapa, la Mongala et de Lomami. Parmi les points importants de cette analyse figure le nombre élevé de candidats aux législatives nationales : « Le nombre de candidats a augmenté et on a une faible proportion de personnes sensibilisées. Cela va exercer une forte contrainte sur l’électeur. Il sera partagé sur plusieurs candidats. C’est dans ce contexte qu’émerge le poids du régionalisme et de l’ethnie », conclut-il Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3min | Published on December 4, 2023