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Allo CAP EMPLOI - Ép. #41 : Les formations

Allo CAP EMPLOI - Ép. #41 : Les formations

11min |20/12/2024
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11min |20/12/2024
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Description

Pour la 28ème Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH), les Cap emploi vous ont proposé de suivre des émissions en direct sur leur chaîne TWITCH ! Voici l'une de ces émissions en replay et en podcast.


Guillaume recevait Mme Stéphanie KIS, élue au Conseil Régional et présidente de la commission formation professionnelle. Ensemble, ils vous parlerons de comment des personnes en situation de handicap peuvent accéder à des formations et comment les financer.


Si vous cherchez une formation, n'oubliez pas d'en parler à votre conseiller Cap emploi ou France Travail.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Intro Guillaume

    Bonjour, c'est Guillaume et bienvenue dans cet épisode de l'émission Allo Cap Emploi. Cette fois, nous allons parler de formation et aussi de leur financement. Et c'est pour ça que nous recevons Madame Stéphanie Kiss, élue au Conseil Régional et Présidente de la Commission Formation Professionnelle. Bonjour Stéphanie, comment ça va ?

  • Stéphanie Kis

    Bonjour, ça va très bien.

  • Guillaume

    Merci d'être là pour parler avec nous de formation. Première question très simple, qu'est-ce que la Commission Formation Professionnelle d'une région ?

  • Stéphanie Kis

    Alors, ce n'est pas une question simple. La commission formation professionnelle de la région, c'est le lieu où opérationnellement on enterrine, on travaille, on réfléchit, on construit toutes les politiques de la région en faveur de la formation et l'orientation, mais aussi les formations du sanitaire et social. Et c'est là que les rapports qui vont être présentés à l'Assemblée délibérante et qui vont être ensuite validés par l'ensemble des élus sont enterrinés et validés. Donc c'est au sein de cette commission, par exemple, pour citer des exemples concrets... que nous allons valider ou présenter, proposer des actions de formation, mais très concrètes, des actions expérimentales. Tous nos projets, tous nos dispositifs appellent à manifestation d'intérêt. Je prends un exemple sur la mobilité, où on avait un appel à manifestation d'intérêt sur un véhicule pour l'emploi, qui permettait de mettre à disposition des véhicules pour les personnes qui sont éloignées de l'emploi, pour qu'elles se rendent sur leur lieu de formation ou leur lieu de travail. C'est vraiment au sein de cette commission, très opérationnellement, qu'on étudie l'ensemble des dispositifs et l'ensemble des rapports avant qu'ils puissent être présentés, soit en commission permanente, soit en séance plénière, à l'Assemblée complète délibérante du Conseil régional qui comporte 169 élus.

  • Guillaume

    Oui, effectivement, c'était une question simple, mais finalement pas une réponse si simple. Du coup, si je veux bien résumer, ça voudrait dire que c'est l'endroit où vous décidez quelles sont les formations que vous allez mettre en avant, que vous allez proposer en fait.

  • Stéphanie Kis

    Alors, ce n'est pas forcément l'endroit où on décide des formations. Il y a d'autres, les politiques sont... déterminé auparavant et il y a tout un dispositif qui est mis en œuvre pour déterminer quelles sont les formations, peut-être reprendre quelles sont les compétences de la région en matière de formation et comment on travaille sur la question de la formation. La région a donc la compétence formation professionnelle des demandeurs d'emploi, une formation professionnelle continue, et les formations sanitaires et sociales. Donc ça c'est quelque chose qui est un peu différent et à part. Dans la formation des demandeurs d'emploi, il y a plusieurs niveaux. à la fois le niveau, ce qu'on appelle le programme régional de formation, qui est une offre qui est structurelle et qui permet de répondre aux besoins des entreprises du territoire pour former les demandeurs d'emploi, parce que l'objectif, c'est bien d'apporter de la compétence pour le monde des entreprises et pour ensuite que les demandeurs d'emploi puissent accéder à l'emploi. Donc là, il y a tout un travail qui est réalisé, à la fois au niveau régional, mais aussi au niveau très local, pour déterminer et évaluer et consulter chacun des opérateurs. économiques pour voir quels sont leurs besoins aujourd'hui, demain et ensuite même un peu plus loin. Et comment les métiers évoluent. L'idée, c'est vraiment d'adapter l'offre de formation aux besoins de l'entreprise et aussi aux besoins des demandeurs d'emploi. Donc, on a toute cette offre, programme régional de formation, qui est déterminée. Alors, celle-ci, elle va être issue des remontées à la fois du terrain, des entreprises, mais aussi de l'ensemble de nos développeurs territoriaux qui sont dans les maisons de région. Donc, on a 13 maisons de région sur l'ensemble de la région Grand Est. Et ces agents-là travaillent en lien avec l'ensemble des partenaires et des acteurs, dont les acteurs de l'accompagnement des personnes en situation de handicap, donc à Pantois, pour essayer de déterminer quels sont les besoins et ce qu'on va pouvoir mettre en œuvre finement pour que ça réponde réellement à ce qui est attendu. Donc, on a ce programme régional de formation. À côté de ça, on a aussi des dispositifs dits sur mesure dans les territoires. Donc là, c'est vraiment... des actions qui sont montées avec l'ensemble des partenaires. On a des formations qui sont montées dans ce cadre-là, spécifiquement pour des personnes en situation de handicap et qui vont être montées avec des entreprises, avec tous les partenaires, aussi bien Mission Locale, France Travail, et puis qui vont être relativement innovantes et qui sont présentées pour approbation au sein de cette commission. Et on a aussi tout un dispositif de financement individuel des formations, ce qu'on appelle la RIF. C'est l'aide régionale individuelle à la formation. Donc là, c'est toutes les formations qui ne sont pas financées dans le cadre du programme régional de formation, qui ne sont pas financées en collectif. Je prends un exemple, un BPGEPS. C'est une formation dans le domaine de l'animation. C'est souvent des financements individuels. L'animation sociale ? D'accord.

  • Guillaume

    Pas l'animation, le dessin animé.

  • Stéphanie Kis

    Non, mais ça peut. Mais après, sur des métiers d'art, c'est très large en termes de thématiques de formation. Et c'est du montage individuel. Là, ça passe aussi par cette commission par un an. Donc, on a aussi ce volet-là. Et ensuite, on a aussi des actions, ce qu'on appelle des FIF, du Fonds Individuel Formation à Destination des Entreprises. Donc, ça nous permet de monter des actions avec une entreprise. Je prends un exemple, une entreprise de bâtiment du territoire. qui a un besoin fort, une dizaine de personnes ou cinq personnes, six, sept, peu importe, de coffreurs-bancheurs. Eh bien, on va pouvoir, avec l'entreprise, les services de la région, donc les fonds régionaux, mais aussi les opcos et France Travail. Alors, opcos, c'est ? Alors, c'est les opérateurs paritaires-collecteurs qui sont... En fait, chaque entreprise cotise pour chaque salarié dans un organisme paritaire pour la formation, pour financer la formation. Ces organismes redonnent finance de la formation pour les entreprises. Donc là, ils vont être co-financeurs de ce type d'action. On a différents niveaux d'intervention en fonction du besoin et en fonction des dispositifs. Ça nous permet d'être très réactifs et puis d'être vraiment en réponse réelle aux besoins du territoire.

  • Guillaume

    Alors, est-ce que c'est vraiment pour tout ? types de publics et même de tranches d'âge. Et est-ce que la région finance des formations aussi pour des personnes salariées qui sont déjà en emploi, en fait ?

  • Stéphanie Kis

    En fait, le cadre, c'est les demandeurs d'emploi. Après, en public cible...

  • Guillaume

    C'est-à-dire à partir de 18 ans ? Oui. Pas avant, par exemple ?

  • Stéphanie Kis

    Après 16 ans, on peut rentrer en formation. Donc on va aussi financer des actions, des dispositifs tels que les écoles de la deuxième chance. On finance aussi les missions locales, avec un focus sur les personnes qui sont très éloignées de l'emploi. Aujourd'hui, sur les seniors aussi, donc les personnes de plus de 55 ans, pour lesquelles aussi il y a tout un travail qui est mené. Avec là, aujourd'hui, on a présenté un dispositif spécifique senior. Il va y avoir un appel à projet pour que des organismes puissent nous présenter des actions pour l'accompagnement spécifique du public senior. Parce qu'on se rend compte que souvent, les demandeurs d'emploi de longue durée, et je pense qu'on connaît la part aussi de publics seniors de plus de 55 ans sur les personnes en situation de handicap, très souvent, c'est ce même public.

  • Guillaume

    Bien sûr.

  • Stéphanie Kis

    Donc là aussi, avec un abondement des CPF, la région va mettre 500 000 euros sur le...

  • Guillaume

    CPF, c'est les centres pour la formation ?

  • Stéphanie Kis

    Non, c'est...

  • Guillaume

    Sur le pur, c'est le marché.

  • Stéphanie Kis

    En fait, c'est la possibilité de financer de la formation. Quand on est, on cotise sur son compte personnel de formation à chaque salarié. Ah oui,

  • Guillaume

    c'est ça. Je me souviens, on m'a beaucoup téléphoné à ce sujet. Oui,

  • Stéphanie Kis

    bien sûr.

  • Guillaume

    J'avais beau la tuer, mais on l'a tous vécu.

  • Stéphanie Kis

    Voilà, donc là aussi, avec l'amendement du CPF pour les publics seniors, mais aussi les publics jeunes, les bénéficiaires du RSA, les publics en situation de handicap.

  • Guillaume

    Justement, pour les personnes en situation de handicap, est-ce qu'il y a une attention particulière supplémentaire qui est accordée ? Est-ce que, par exemple, il y a des formations dédiées aux personnes en situation de handicap ?

  • Stéphanie Kis

    Alors, l'objectif, c'est de dire que toutes les formations doivent être accessibles. On se fait véritablement... Donc chaque formation doit pouvoir être accessible.

  • Guillaume

    Ça fait partie du cahier des charges.

  • Stéphanie Kis

    Ça fait partie du cahier des charges. Donc toujours avec un focus particulier sur rendre accessibles ces actions de formation. Et pour les personnes en situation de handicap, on a à la fois la possibilité d'aller sur des actions un peu innovantes pour les attirer, pour qu'elles répondent parfaitement aux besoins. On a aussi la volonté, parce que dans le cadre des missions de la région, on a aussi le CARIFOREF. Donc c'est un dispositif. Carif,

  • Guillaume

    bref. Il y a bien un acronyme que vous ne connaissez pas, c'est pas possible.

  • Stéphanie Kis

    Donc l'Observatoire Régional d'Emploi Formation et le CARIF. CARIF, je ne pourrais pas vous donner la définition exacte, mais en tout cas c'est cette instance qui permet d'une part de centraliser toute l'offre de formation. C'est ce qui porte Grand Est Formation Grand Est. D'accord. On sait, on va dessus, on tape le métier qu'on cherche. la formation qu'on cherche et on voit quand ça ouvre, où ça ouvre, quel type de financement, etc. Et donc, ils ont aussi une mission de professionnalisation des acteurs. Et là aussi, la région professionnalise les acteurs parce qu'accompagner une personne en situation de handicap, il faut aussi être sensibilisé à la manière dont on approche, la manière dont on accompagne, quel type de métier, quels sont les dispositifs qui existent aussi spécifiques liés à l'accompagnement des personnes en situation de handicap. Donc là aussi, dans le programme régional de professionnalisation des acteurs, On a des modules spécifiques sur cette question-là.

  • Guillaume

    Alors, moi j'ai une question par rapport à l'accessibilité. Comment vous vérifiez que toutes les formations proposées sont bien accessibles ? Parce que quand on parle d'accessibilité, c'est surtout les locaux, les gens qui sont formés pour accueillir les personnes en situation de handicap. Ça peut être des trucs simples comme des ascenseurs, des rampes, des choses comme ça. La liste est longue, mais comment vous faites ? pour vérifier ça ?

  • Stéphanie Kis

    Il faut que déjà les locaux soient accessibles PMR. Donc ça, c'est un préalable. Et ensuite, on va aussi favoriser du digital et puis pouvoir répondre s'il y a un besoin particulier avec le soutien aussi.

  • Guillaume

    Imaginons, il y a une personne malentendante qui est là. Est-ce que, par exemple, il y aurait quelqu'un pour faire de la laudécie ou des choses comme ça ?

  • Stéphanie Kis

    Il faudra pouvoir mobiliser les acteurs qui permettent de...

  • Guillaume

    C'est ce que vous faites aussi,

  • Stéphanie Kis

    tout à fait. C'est ce qui est demandé à l'organisme de formation. de pouvoir être accueillant de cette partie. Par là, on a une convention avec la GFIP, avec la FIP, et l'ARS, l'Agence régionale de santé, justement signée, et France Travail, pour déterminer qui fait quoi en matière de formation pour les personnes en situation de handicap. Et ça fixe bien ce cadre aussi, pour savoir, on finance. qui vient intervenir lorsque il y a un besoin spécifique d'adaptation du poste, je comprends, de travail de la personne.

  • Guillaume

    Merci beaucoup, Madame Kis. Cet enregistrement a été réalisé en direct sur notre chaîne Twitch Cap Emploi en direct à l'époque de la Semaine Européenne pour l'Emploi des Personnes Handicapées en 2024. La version longue de ce podcast existe également en vidéo sur la chaîne YouTube de Cap Emploi 57 et nous espérons que tout ceci pourrait vous aider dans vos démarches si vous êtes en situation de handicap à la recherche d'une formation. Merci de nous avoir écoutés et à bientôt. Je vous souhaite à toutes et tous de joyeux 7 de fin d'année.

Description

Pour la 28ème Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH), les Cap emploi vous ont proposé de suivre des émissions en direct sur leur chaîne TWITCH ! Voici l'une de ces émissions en replay et en podcast.


Guillaume recevait Mme Stéphanie KIS, élue au Conseil Régional et présidente de la commission formation professionnelle. Ensemble, ils vous parlerons de comment des personnes en situation de handicap peuvent accéder à des formations et comment les financer.


Si vous cherchez une formation, n'oubliez pas d'en parler à votre conseiller Cap emploi ou France Travail.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Intro Guillaume

    Bonjour, c'est Guillaume et bienvenue dans cet épisode de l'émission Allo Cap Emploi. Cette fois, nous allons parler de formation et aussi de leur financement. Et c'est pour ça que nous recevons Madame Stéphanie Kiss, élue au Conseil Régional et Présidente de la Commission Formation Professionnelle. Bonjour Stéphanie, comment ça va ?

  • Stéphanie Kis

    Bonjour, ça va très bien.

  • Guillaume

    Merci d'être là pour parler avec nous de formation. Première question très simple, qu'est-ce que la Commission Formation Professionnelle d'une région ?

  • Stéphanie Kis

    Alors, ce n'est pas une question simple. La commission formation professionnelle de la région, c'est le lieu où opérationnellement on enterrine, on travaille, on réfléchit, on construit toutes les politiques de la région en faveur de la formation et l'orientation, mais aussi les formations du sanitaire et social. Et c'est là que les rapports qui vont être présentés à l'Assemblée délibérante et qui vont être ensuite validés par l'ensemble des élus sont enterrinés et validés. Donc c'est au sein de cette commission, par exemple, pour citer des exemples concrets... que nous allons valider ou présenter, proposer des actions de formation, mais très concrètes, des actions expérimentales. Tous nos projets, tous nos dispositifs appellent à manifestation d'intérêt. Je prends un exemple sur la mobilité, où on avait un appel à manifestation d'intérêt sur un véhicule pour l'emploi, qui permettait de mettre à disposition des véhicules pour les personnes qui sont éloignées de l'emploi, pour qu'elles se rendent sur leur lieu de formation ou leur lieu de travail. C'est vraiment au sein de cette commission, très opérationnellement, qu'on étudie l'ensemble des dispositifs et l'ensemble des rapports avant qu'ils puissent être présentés, soit en commission permanente, soit en séance plénière, à l'Assemblée complète délibérante du Conseil régional qui comporte 169 élus.

  • Guillaume

    Oui, effectivement, c'était une question simple, mais finalement pas une réponse si simple. Du coup, si je veux bien résumer, ça voudrait dire que c'est l'endroit où vous décidez quelles sont les formations que vous allez mettre en avant, que vous allez proposer en fait.

  • Stéphanie Kis

    Alors, ce n'est pas forcément l'endroit où on décide des formations. Il y a d'autres, les politiques sont... déterminé auparavant et il y a tout un dispositif qui est mis en œuvre pour déterminer quelles sont les formations, peut-être reprendre quelles sont les compétences de la région en matière de formation et comment on travaille sur la question de la formation. La région a donc la compétence formation professionnelle des demandeurs d'emploi, une formation professionnelle continue, et les formations sanitaires et sociales. Donc ça c'est quelque chose qui est un peu différent et à part. Dans la formation des demandeurs d'emploi, il y a plusieurs niveaux. à la fois le niveau, ce qu'on appelle le programme régional de formation, qui est une offre qui est structurelle et qui permet de répondre aux besoins des entreprises du territoire pour former les demandeurs d'emploi, parce que l'objectif, c'est bien d'apporter de la compétence pour le monde des entreprises et pour ensuite que les demandeurs d'emploi puissent accéder à l'emploi. Donc là, il y a tout un travail qui est réalisé, à la fois au niveau régional, mais aussi au niveau très local, pour déterminer et évaluer et consulter chacun des opérateurs. économiques pour voir quels sont leurs besoins aujourd'hui, demain et ensuite même un peu plus loin. Et comment les métiers évoluent. L'idée, c'est vraiment d'adapter l'offre de formation aux besoins de l'entreprise et aussi aux besoins des demandeurs d'emploi. Donc, on a toute cette offre, programme régional de formation, qui est déterminée. Alors, celle-ci, elle va être issue des remontées à la fois du terrain, des entreprises, mais aussi de l'ensemble de nos développeurs territoriaux qui sont dans les maisons de région. Donc, on a 13 maisons de région sur l'ensemble de la région Grand Est. Et ces agents-là travaillent en lien avec l'ensemble des partenaires et des acteurs, dont les acteurs de l'accompagnement des personnes en situation de handicap, donc à Pantois, pour essayer de déterminer quels sont les besoins et ce qu'on va pouvoir mettre en œuvre finement pour que ça réponde réellement à ce qui est attendu. Donc, on a ce programme régional de formation. À côté de ça, on a aussi des dispositifs dits sur mesure dans les territoires. Donc là, c'est vraiment... des actions qui sont montées avec l'ensemble des partenaires. On a des formations qui sont montées dans ce cadre-là, spécifiquement pour des personnes en situation de handicap et qui vont être montées avec des entreprises, avec tous les partenaires, aussi bien Mission Locale, France Travail, et puis qui vont être relativement innovantes et qui sont présentées pour approbation au sein de cette commission. Et on a aussi tout un dispositif de financement individuel des formations, ce qu'on appelle la RIF. C'est l'aide régionale individuelle à la formation. Donc là, c'est toutes les formations qui ne sont pas financées dans le cadre du programme régional de formation, qui ne sont pas financées en collectif. Je prends un exemple, un BPGEPS. C'est une formation dans le domaine de l'animation. C'est souvent des financements individuels. L'animation sociale ? D'accord.

  • Guillaume

    Pas l'animation, le dessin animé.

  • Stéphanie Kis

    Non, mais ça peut. Mais après, sur des métiers d'art, c'est très large en termes de thématiques de formation. Et c'est du montage individuel. Là, ça passe aussi par cette commission par un an. Donc, on a aussi ce volet-là. Et ensuite, on a aussi des actions, ce qu'on appelle des FIF, du Fonds Individuel Formation à Destination des Entreprises. Donc, ça nous permet de monter des actions avec une entreprise. Je prends un exemple, une entreprise de bâtiment du territoire. qui a un besoin fort, une dizaine de personnes ou cinq personnes, six, sept, peu importe, de coffreurs-bancheurs. Eh bien, on va pouvoir, avec l'entreprise, les services de la région, donc les fonds régionaux, mais aussi les opcos et France Travail. Alors, opcos, c'est ? Alors, c'est les opérateurs paritaires-collecteurs qui sont... En fait, chaque entreprise cotise pour chaque salarié dans un organisme paritaire pour la formation, pour financer la formation. Ces organismes redonnent finance de la formation pour les entreprises. Donc là, ils vont être co-financeurs de ce type d'action. On a différents niveaux d'intervention en fonction du besoin et en fonction des dispositifs. Ça nous permet d'être très réactifs et puis d'être vraiment en réponse réelle aux besoins du territoire.

  • Guillaume

    Alors, est-ce que c'est vraiment pour tout ? types de publics et même de tranches d'âge. Et est-ce que la région finance des formations aussi pour des personnes salariées qui sont déjà en emploi, en fait ?

  • Stéphanie Kis

    En fait, le cadre, c'est les demandeurs d'emploi. Après, en public cible...

  • Guillaume

    C'est-à-dire à partir de 18 ans ? Oui. Pas avant, par exemple ?

  • Stéphanie Kis

    Après 16 ans, on peut rentrer en formation. Donc on va aussi financer des actions, des dispositifs tels que les écoles de la deuxième chance. On finance aussi les missions locales, avec un focus sur les personnes qui sont très éloignées de l'emploi. Aujourd'hui, sur les seniors aussi, donc les personnes de plus de 55 ans, pour lesquelles aussi il y a tout un travail qui est mené. Avec là, aujourd'hui, on a présenté un dispositif spécifique senior. Il va y avoir un appel à projet pour que des organismes puissent nous présenter des actions pour l'accompagnement spécifique du public senior. Parce qu'on se rend compte que souvent, les demandeurs d'emploi de longue durée, et je pense qu'on connaît la part aussi de publics seniors de plus de 55 ans sur les personnes en situation de handicap, très souvent, c'est ce même public.

  • Guillaume

    Bien sûr.

  • Stéphanie Kis

    Donc là aussi, avec un abondement des CPF, la région va mettre 500 000 euros sur le...

  • Guillaume

    CPF, c'est les centres pour la formation ?

  • Stéphanie Kis

    Non, c'est...

  • Guillaume

    Sur le pur, c'est le marché.

  • Stéphanie Kis

    En fait, c'est la possibilité de financer de la formation. Quand on est, on cotise sur son compte personnel de formation à chaque salarié. Ah oui,

  • Guillaume

    c'est ça. Je me souviens, on m'a beaucoup téléphoné à ce sujet. Oui,

  • Stéphanie Kis

    bien sûr.

  • Guillaume

    J'avais beau la tuer, mais on l'a tous vécu.

  • Stéphanie Kis

    Voilà, donc là aussi, avec l'amendement du CPF pour les publics seniors, mais aussi les publics jeunes, les bénéficiaires du RSA, les publics en situation de handicap.

  • Guillaume

    Justement, pour les personnes en situation de handicap, est-ce qu'il y a une attention particulière supplémentaire qui est accordée ? Est-ce que, par exemple, il y a des formations dédiées aux personnes en situation de handicap ?

  • Stéphanie Kis

    Alors, l'objectif, c'est de dire que toutes les formations doivent être accessibles. On se fait véritablement... Donc chaque formation doit pouvoir être accessible.

  • Guillaume

    Ça fait partie du cahier des charges.

  • Stéphanie Kis

    Ça fait partie du cahier des charges. Donc toujours avec un focus particulier sur rendre accessibles ces actions de formation. Et pour les personnes en situation de handicap, on a à la fois la possibilité d'aller sur des actions un peu innovantes pour les attirer, pour qu'elles répondent parfaitement aux besoins. On a aussi la volonté, parce que dans le cadre des missions de la région, on a aussi le CARIFOREF. Donc c'est un dispositif. Carif,

  • Guillaume

    bref. Il y a bien un acronyme que vous ne connaissez pas, c'est pas possible.

  • Stéphanie Kis

    Donc l'Observatoire Régional d'Emploi Formation et le CARIF. CARIF, je ne pourrais pas vous donner la définition exacte, mais en tout cas c'est cette instance qui permet d'une part de centraliser toute l'offre de formation. C'est ce qui porte Grand Est Formation Grand Est. D'accord. On sait, on va dessus, on tape le métier qu'on cherche. la formation qu'on cherche et on voit quand ça ouvre, où ça ouvre, quel type de financement, etc. Et donc, ils ont aussi une mission de professionnalisation des acteurs. Et là aussi, la région professionnalise les acteurs parce qu'accompagner une personne en situation de handicap, il faut aussi être sensibilisé à la manière dont on approche, la manière dont on accompagne, quel type de métier, quels sont les dispositifs qui existent aussi spécifiques liés à l'accompagnement des personnes en situation de handicap. Donc là aussi, dans le programme régional de professionnalisation des acteurs, On a des modules spécifiques sur cette question-là.

  • Guillaume

    Alors, moi j'ai une question par rapport à l'accessibilité. Comment vous vérifiez que toutes les formations proposées sont bien accessibles ? Parce que quand on parle d'accessibilité, c'est surtout les locaux, les gens qui sont formés pour accueillir les personnes en situation de handicap. Ça peut être des trucs simples comme des ascenseurs, des rampes, des choses comme ça. La liste est longue, mais comment vous faites ? pour vérifier ça ?

  • Stéphanie Kis

    Il faut que déjà les locaux soient accessibles PMR. Donc ça, c'est un préalable. Et ensuite, on va aussi favoriser du digital et puis pouvoir répondre s'il y a un besoin particulier avec le soutien aussi.

  • Guillaume

    Imaginons, il y a une personne malentendante qui est là. Est-ce que, par exemple, il y aurait quelqu'un pour faire de la laudécie ou des choses comme ça ?

  • Stéphanie Kis

    Il faudra pouvoir mobiliser les acteurs qui permettent de...

  • Guillaume

    C'est ce que vous faites aussi,

  • Stéphanie Kis

    tout à fait. C'est ce qui est demandé à l'organisme de formation. de pouvoir être accueillant de cette partie. Par là, on a une convention avec la GFIP, avec la FIP, et l'ARS, l'Agence régionale de santé, justement signée, et France Travail, pour déterminer qui fait quoi en matière de formation pour les personnes en situation de handicap. Et ça fixe bien ce cadre aussi, pour savoir, on finance. qui vient intervenir lorsque il y a un besoin spécifique d'adaptation du poste, je comprends, de travail de la personne.

  • Guillaume

    Merci beaucoup, Madame Kis. Cet enregistrement a été réalisé en direct sur notre chaîne Twitch Cap Emploi en direct à l'époque de la Semaine Européenne pour l'Emploi des Personnes Handicapées en 2024. La version longue de ce podcast existe également en vidéo sur la chaîne YouTube de Cap Emploi 57 et nous espérons que tout ceci pourrait vous aider dans vos démarches si vous êtes en situation de handicap à la recherche d'une formation. Merci de nous avoir écoutés et à bientôt. Je vous souhaite à toutes et tous de joyeux 7 de fin d'année.

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Pour la 28ème Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH), les Cap emploi vous ont proposé de suivre des émissions en direct sur leur chaîne TWITCH ! Voici l'une de ces émissions en replay et en podcast.


Guillaume recevait Mme Stéphanie KIS, élue au Conseil Régional et présidente de la commission formation professionnelle. Ensemble, ils vous parlerons de comment des personnes en situation de handicap peuvent accéder à des formations et comment les financer.


Si vous cherchez une formation, n'oubliez pas d'en parler à votre conseiller Cap emploi ou France Travail.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Intro Guillaume

    Bonjour, c'est Guillaume et bienvenue dans cet épisode de l'émission Allo Cap Emploi. Cette fois, nous allons parler de formation et aussi de leur financement. Et c'est pour ça que nous recevons Madame Stéphanie Kiss, élue au Conseil Régional et Présidente de la Commission Formation Professionnelle. Bonjour Stéphanie, comment ça va ?

  • Stéphanie Kis

    Bonjour, ça va très bien.

  • Guillaume

    Merci d'être là pour parler avec nous de formation. Première question très simple, qu'est-ce que la Commission Formation Professionnelle d'une région ?

  • Stéphanie Kis

    Alors, ce n'est pas une question simple. La commission formation professionnelle de la région, c'est le lieu où opérationnellement on enterrine, on travaille, on réfléchit, on construit toutes les politiques de la région en faveur de la formation et l'orientation, mais aussi les formations du sanitaire et social. Et c'est là que les rapports qui vont être présentés à l'Assemblée délibérante et qui vont être ensuite validés par l'ensemble des élus sont enterrinés et validés. Donc c'est au sein de cette commission, par exemple, pour citer des exemples concrets... que nous allons valider ou présenter, proposer des actions de formation, mais très concrètes, des actions expérimentales. Tous nos projets, tous nos dispositifs appellent à manifestation d'intérêt. Je prends un exemple sur la mobilité, où on avait un appel à manifestation d'intérêt sur un véhicule pour l'emploi, qui permettait de mettre à disposition des véhicules pour les personnes qui sont éloignées de l'emploi, pour qu'elles se rendent sur leur lieu de formation ou leur lieu de travail. C'est vraiment au sein de cette commission, très opérationnellement, qu'on étudie l'ensemble des dispositifs et l'ensemble des rapports avant qu'ils puissent être présentés, soit en commission permanente, soit en séance plénière, à l'Assemblée complète délibérante du Conseil régional qui comporte 169 élus.

  • Guillaume

    Oui, effectivement, c'était une question simple, mais finalement pas une réponse si simple. Du coup, si je veux bien résumer, ça voudrait dire que c'est l'endroit où vous décidez quelles sont les formations que vous allez mettre en avant, que vous allez proposer en fait.

  • Stéphanie Kis

    Alors, ce n'est pas forcément l'endroit où on décide des formations. Il y a d'autres, les politiques sont... déterminé auparavant et il y a tout un dispositif qui est mis en œuvre pour déterminer quelles sont les formations, peut-être reprendre quelles sont les compétences de la région en matière de formation et comment on travaille sur la question de la formation. La région a donc la compétence formation professionnelle des demandeurs d'emploi, une formation professionnelle continue, et les formations sanitaires et sociales. Donc ça c'est quelque chose qui est un peu différent et à part. Dans la formation des demandeurs d'emploi, il y a plusieurs niveaux. à la fois le niveau, ce qu'on appelle le programme régional de formation, qui est une offre qui est structurelle et qui permet de répondre aux besoins des entreprises du territoire pour former les demandeurs d'emploi, parce que l'objectif, c'est bien d'apporter de la compétence pour le monde des entreprises et pour ensuite que les demandeurs d'emploi puissent accéder à l'emploi. Donc là, il y a tout un travail qui est réalisé, à la fois au niveau régional, mais aussi au niveau très local, pour déterminer et évaluer et consulter chacun des opérateurs. économiques pour voir quels sont leurs besoins aujourd'hui, demain et ensuite même un peu plus loin. Et comment les métiers évoluent. L'idée, c'est vraiment d'adapter l'offre de formation aux besoins de l'entreprise et aussi aux besoins des demandeurs d'emploi. Donc, on a toute cette offre, programme régional de formation, qui est déterminée. Alors, celle-ci, elle va être issue des remontées à la fois du terrain, des entreprises, mais aussi de l'ensemble de nos développeurs territoriaux qui sont dans les maisons de région. Donc, on a 13 maisons de région sur l'ensemble de la région Grand Est. Et ces agents-là travaillent en lien avec l'ensemble des partenaires et des acteurs, dont les acteurs de l'accompagnement des personnes en situation de handicap, donc à Pantois, pour essayer de déterminer quels sont les besoins et ce qu'on va pouvoir mettre en œuvre finement pour que ça réponde réellement à ce qui est attendu. Donc, on a ce programme régional de formation. À côté de ça, on a aussi des dispositifs dits sur mesure dans les territoires. Donc là, c'est vraiment... des actions qui sont montées avec l'ensemble des partenaires. On a des formations qui sont montées dans ce cadre-là, spécifiquement pour des personnes en situation de handicap et qui vont être montées avec des entreprises, avec tous les partenaires, aussi bien Mission Locale, France Travail, et puis qui vont être relativement innovantes et qui sont présentées pour approbation au sein de cette commission. Et on a aussi tout un dispositif de financement individuel des formations, ce qu'on appelle la RIF. C'est l'aide régionale individuelle à la formation. Donc là, c'est toutes les formations qui ne sont pas financées dans le cadre du programme régional de formation, qui ne sont pas financées en collectif. Je prends un exemple, un BPGEPS. C'est une formation dans le domaine de l'animation. C'est souvent des financements individuels. L'animation sociale ? D'accord.

  • Guillaume

    Pas l'animation, le dessin animé.

  • Stéphanie Kis

    Non, mais ça peut. Mais après, sur des métiers d'art, c'est très large en termes de thématiques de formation. Et c'est du montage individuel. Là, ça passe aussi par cette commission par un an. Donc, on a aussi ce volet-là. Et ensuite, on a aussi des actions, ce qu'on appelle des FIF, du Fonds Individuel Formation à Destination des Entreprises. Donc, ça nous permet de monter des actions avec une entreprise. Je prends un exemple, une entreprise de bâtiment du territoire. qui a un besoin fort, une dizaine de personnes ou cinq personnes, six, sept, peu importe, de coffreurs-bancheurs. Eh bien, on va pouvoir, avec l'entreprise, les services de la région, donc les fonds régionaux, mais aussi les opcos et France Travail. Alors, opcos, c'est ? Alors, c'est les opérateurs paritaires-collecteurs qui sont... En fait, chaque entreprise cotise pour chaque salarié dans un organisme paritaire pour la formation, pour financer la formation. Ces organismes redonnent finance de la formation pour les entreprises. Donc là, ils vont être co-financeurs de ce type d'action. On a différents niveaux d'intervention en fonction du besoin et en fonction des dispositifs. Ça nous permet d'être très réactifs et puis d'être vraiment en réponse réelle aux besoins du territoire.

  • Guillaume

    Alors, est-ce que c'est vraiment pour tout ? types de publics et même de tranches d'âge. Et est-ce que la région finance des formations aussi pour des personnes salariées qui sont déjà en emploi, en fait ?

  • Stéphanie Kis

    En fait, le cadre, c'est les demandeurs d'emploi. Après, en public cible...

  • Guillaume

    C'est-à-dire à partir de 18 ans ? Oui. Pas avant, par exemple ?

  • Stéphanie Kis

    Après 16 ans, on peut rentrer en formation. Donc on va aussi financer des actions, des dispositifs tels que les écoles de la deuxième chance. On finance aussi les missions locales, avec un focus sur les personnes qui sont très éloignées de l'emploi. Aujourd'hui, sur les seniors aussi, donc les personnes de plus de 55 ans, pour lesquelles aussi il y a tout un travail qui est mené. Avec là, aujourd'hui, on a présenté un dispositif spécifique senior. Il va y avoir un appel à projet pour que des organismes puissent nous présenter des actions pour l'accompagnement spécifique du public senior. Parce qu'on se rend compte que souvent, les demandeurs d'emploi de longue durée, et je pense qu'on connaît la part aussi de publics seniors de plus de 55 ans sur les personnes en situation de handicap, très souvent, c'est ce même public.

  • Guillaume

    Bien sûr.

  • Stéphanie Kis

    Donc là aussi, avec un abondement des CPF, la région va mettre 500 000 euros sur le...

  • Guillaume

    CPF, c'est les centres pour la formation ?

  • Stéphanie Kis

    Non, c'est...

  • Guillaume

    Sur le pur, c'est le marché.

  • Stéphanie Kis

    En fait, c'est la possibilité de financer de la formation. Quand on est, on cotise sur son compte personnel de formation à chaque salarié. Ah oui,

  • Guillaume

    c'est ça. Je me souviens, on m'a beaucoup téléphoné à ce sujet. Oui,

  • Stéphanie Kis

    bien sûr.

  • Guillaume

    J'avais beau la tuer, mais on l'a tous vécu.

  • Stéphanie Kis

    Voilà, donc là aussi, avec l'amendement du CPF pour les publics seniors, mais aussi les publics jeunes, les bénéficiaires du RSA, les publics en situation de handicap.

  • Guillaume

    Justement, pour les personnes en situation de handicap, est-ce qu'il y a une attention particulière supplémentaire qui est accordée ? Est-ce que, par exemple, il y a des formations dédiées aux personnes en situation de handicap ?

  • Stéphanie Kis

    Alors, l'objectif, c'est de dire que toutes les formations doivent être accessibles. On se fait véritablement... Donc chaque formation doit pouvoir être accessible.

  • Guillaume

    Ça fait partie du cahier des charges.

  • Stéphanie Kis

    Ça fait partie du cahier des charges. Donc toujours avec un focus particulier sur rendre accessibles ces actions de formation. Et pour les personnes en situation de handicap, on a à la fois la possibilité d'aller sur des actions un peu innovantes pour les attirer, pour qu'elles répondent parfaitement aux besoins. On a aussi la volonté, parce que dans le cadre des missions de la région, on a aussi le CARIFOREF. Donc c'est un dispositif. Carif,

  • Guillaume

    bref. Il y a bien un acronyme que vous ne connaissez pas, c'est pas possible.

  • Stéphanie Kis

    Donc l'Observatoire Régional d'Emploi Formation et le CARIF. CARIF, je ne pourrais pas vous donner la définition exacte, mais en tout cas c'est cette instance qui permet d'une part de centraliser toute l'offre de formation. C'est ce qui porte Grand Est Formation Grand Est. D'accord. On sait, on va dessus, on tape le métier qu'on cherche. la formation qu'on cherche et on voit quand ça ouvre, où ça ouvre, quel type de financement, etc. Et donc, ils ont aussi une mission de professionnalisation des acteurs. Et là aussi, la région professionnalise les acteurs parce qu'accompagner une personne en situation de handicap, il faut aussi être sensibilisé à la manière dont on approche, la manière dont on accompagne, quel type de métier, quels sont les dispositifs qui existent aussi spécifiques liés à l'accompagnement des personnes en situation de handicap. Donc là aussi, dans le programme régional de professionnalisation des acteurs, On a des modules spécifiques sur cette question-là.

  • Guillaume

    Alors, moi j'ai une question par rapport à l'accessibilité. Comment vous vérifiez que toutes les formations proposées sont bien accessibles ? Parce que quand on parle d'accessibilité, c'est surtout les locaux, les gens qui sont formés pour accueillir les personnes en situation de handicap. Ça peut être des trucs simples comme des ascenseurs, des rampes, des choses comme ça. La liste est longue, mais comment vous faites ? pour vérifier ça ?

  • Stéphanie Kis

    Il faut que déjà les locaux soient accessibles PMR. Donc ça, c'est un préalable. Et ensuite, on va aussi favoriser du digital et puis pouvoir répondre s'il y a un besoin particulier avec le soutien aussi.

  • Guillaume

    Imaginons, il y a une personne malentendante qui est là. Est-ce que, par exemple, il y aurait quelqu'un pour faire de la laudécie ou des choses comme ça ?

  • Stéphanie Kis

    Il faudra pouvoir mobiliser les acteurs qui permettent de...

  • Guillaume

    C'est ce que vous faites aussi,

  • Stéphanie Kis

    tout à fait. C'est ce qui est demandé à l'organisme de formation. de pouvoir être accueillant de cette partie. Par là, on a une convention avec la GFIP, avec la FIP, et l'ARS, l'Agence régionale de santé, justement signée, et France Travail, pour déterminer qui fait quoi en matière de formation pour les personnes en situation de handicap. Et ça fixe bien ce cadre aussi, pour savoir, on finance. qui vient intervenir lorsque il y a un besoin spécifique d'adaptation du poste, je comprends, de travail de la personne.

  • Guillaume

    Merci beaucoup, Madame Kis. Cet enregistrement a été réalisé en direct sur notre chaîne Twitch Cap Emploi en direct à l'époque de la Semaine Européenne pour l'Emploi des Personnes Handicapées en 2024. La version longue de ce podcast existe également en vidéo sur la chaîne YouTube de Cap Emploi 57 et nous espérons que tout ceci pourrait vous aider dans vos démarches si vous êtes en situation de handicap à la recherche d'une formation. Merci de nous avoir écoutés et à bientôt. Je vous souhaite à toutes et tous de joyeux 7 de fin d'année.

Description

Pour la 28ème Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH), les Cap emploi vous ont proposé de suivre des émissions en direct sur leur chaîne TWITCH ! Voici l'une de ces émissions en replay et en podcast.


Guillaume recevait Mme Stéphanie KIS, élue au Conseil Régional et présidente de la commission formation professionnelle. Ensemble, ils vous parlerons de comment des personnes en situation de handicap peuvent accéder à des formations et comment les financer.


Si vous cherchez une formation, n'oubliez pas d'en parler à votre conseiller Cap emploi ou France Travail.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Intro Guillaume

    Bonjour, c'est Guillaume et bienvenue dans cet épisode de l'émission Allo Cap Emploi. Cette fois, nous allons parler de formation et aussi de leur financement. Et c'est pour ça que nous recevons Madame Stéphanie Kiss, élue au Conseil Régional et Présidente de la Commission Formation Professionnelle. Bonjour Stéphanie, comment ça va ?

  • Stéphanie Kis

    Bonjour, ça va très bien.

  • Guillaume

    Merci d'être là pour parler avec nous de formation. Première question très simple, qu'est-ce que la Commission Formation Professionnelle d'une région ?

  • Stéphanie Kis

    Alors, ce n'est pas une question simple. La commission formation professionnelle de la région, c'est le lieu où opérationnellement on enterrine, on travaille, on réfléchit, on construit toutes les politiques de la région en faveur de la formation et l'orientation, mais aussi les formations du sanitaire et social. Et c'est là que les rapports qui vont être présentés à l'Assemblée délibérante et qui vont être ensuite validés par l'ensemble des élus sont enterrinés et validés. Donc c'est au sein de cette commission, par exemple, pour citer des exemples concrets... que nous allons valider ou présenter, proposer des actions de formation, mais très concrètes, des actions expérimentales. Tous nos projets, tous nos dispositifs appellent à manifestation d'intérêt. Je prends un exemple sur la mobilité, où on avait un appel à manifestation d'intérêt sur un véhicule pour l'emploi, qui permettait de mettre à disposition des véhicules pour les personnes qui sont éloignées de l'emploi, pour qu'elles se rendent sur leur lieu de formation ou leur lieu de travail. C'est vraiment au sein de cette commission, très opérationnellement, qu'on étudie l'ensemble des dispositifs et l'ensemble des rapports avant qu'ils puissent être présentés, soit en commission permanente, soit en séance plénière, à l'Assemblée complète délibérante du Conseil régional qui comporte 169 élus.

  • Guillaume

    Oui, effectivement, c'était une question simple, mais finalement pas une réponse si simple. Du coup, si je veux bien résumer, ça voudrait dire que c'est l'endroit où vous décidez quelles sont les formations que vous allez mettre en avant, que vous allez proposer en fait.

  • Stéphanie Kis

    Alors, ce n'est pas forcément l'endroit où on décide des formations. Il y a d'autres, les politiques sont... déterminé auparavant et il y a tout un dispositif qui est mis en œuvre pour déterminer quelles sont les formations, peut-être reprendre quelles sont les compétences de la région en matière de formation et comment on travaille sur la question de la formation. La région a donc la compétence formation professionnelle des demandeurs d'emploi, une formation professionnelle continue, et les formations sanitaires et sociales. Donc ça c'est quelque chose qui est un peu différent et à part. Dans la formation des demandeurs d'emploi, il y a plusieurs niveaux. à la fois le niveau, ce qu'on appelle le programme régional de formation, qui est une offre qui est structurelle et qui permet de répondre aux besoins des entreprises du territoire pour former les demandeurs d'emploi, parce que l'objectif, c'est bien d'apporter de la compétence pour le monde des entreprises et pour ensuite que les demandeurs d'emploi puissent accéder à l'emploi. Donc là, il y a tout un travail qui est réalisé, à la fois au niveau régional, mais aussi au niveau très local, pour déterminer et évaluer et consulter chacun des opérateurs. économiques pour voir quels sont leurs besoins aujourd'hui, demain et ensuite même un peu plus loin. Et comment les métiers évoluent. L'idée, c'est vraiment d'adapter l'offre de formation aux besoins de l'entreprise et aussi aux besoins des demandeurs d'emploi. Donc, on a toute cette offre, programme régional de formation, qui est déterminée. Alors, celle-ci, elle va être issue des remontées à la fois du terrain, des entreprises, mais aussi de l'ensemble de nos développeurs territoriaux qui sont dans les maisons de région. Donc, on a 13 maisons de région sur l'ensemble de la région Grand Est. Et ces agents-là travaillent en lien avec l'ensemble des partenaires et des acteurs, dont les acteurs de l'accompagnement des personnes en situation de handicap, donc à Pantois, pour essayer de déterminer quels sont les besoins et ce qu'on va pouvoir mettre en œuvre finement pour que ça réponde réellement à ce qui est attendu. Donc, on a ce programme régional de formation. À côté de ça, on a aussi des dispositifs dits sur mesure dans les territoires. Donc là, c'est vraiment... des actions qui sont montées avec l'ensemble des partenaires. On a des formations qui sont montées dans ce cadre-là, spécifiquement pour des personnes en situation de handicap et qui vont être montées avec des entreprises, avec tous les partenaires, aussi bien Mission Locale, France Travail, et puis qui vont être relativement innovantes et qui sont présentées pour approbation au sein de cette commission. Et on a aussi tout un dispositif de financement individuel des formations, ce qu'on appelle la RIF. C'est l'aide régionale individuelle à la formation. Donc là, c'est toutes les formations qui ne sont pas financées dans le cadre du programme régional de formation, qui ne sont pas financées en collectif. Je prends un exemple, un BPGEPS. C'est une formation dans le domaine de l'animation. C'est souvent des financements individuels. L'animation sociale ? D'accord.

  • Guillaume

    Pas l'animation, le dessin animé.

  • Stéphanie Kis

    Non, mais ça peut. Mais après, sur des métiers d'art, c'est très large en termes de thématiques de formation. Et c'est du montage individuel. Là, ça passe aussi par cette commission par un an. Donc, on a aussi ce volet-là. Et ensuite, on a aussi des actions, ce qu'on appelle des FIF, du Fonds Individuel Formation à Destination des Entreprises. Donc, ça nous permet de monter des actions avec une entreprise. Je prends un exemple, une entreprise de bâtiment du territoire. qui a un besoin fort, une dizaine de personnes ou cinq personnes, six, sept, peu importe, de coffreurs-bancheurs. Eh bien, on va pouvoir, avec l'entreprise, les services de la région, donc les fonds régionaux, mais aussi les opcos et France Travail. Alors, opcos, c'est ? Alors, c'est les opérateurs paritaires-collecteurs qui sont... En fait, chaque entreprise cotise pour chaque salarié dans un organisme paritaire pour la formation, pour financer la formation. Ces organismes redonnent finance de la formation pour les entreprises. Donc là, ils vont être co-financeurs de ce type d'action. On a différents niveaux d'intervention en fonction du besoin et en fonction des dispositifs. Ça nous permet d'être très réactifs et puis d'être vraiment en réponse réelle aux besoins du territoire.

  • Guillaume

    Alors, est-ce que c'est vraiment pour tout ? types de publics et même de tranches d'âge. Et est-ce que la région finance des formations aussi pour des personnes salariées qui sont déjà en emploi, en fait ?

  • Stéphanie Kis

    En fait, le cadre, c'est les demandeurs d'emploi. Après, en public cible...

  • Guillaume

    C'est-à-dire à partir de 18 ans ? Oui. Pas avant, par exemple ?

  • Stéphanie Kis

    Après 16 ans, on peut rentrer en formation. Donc on va aussi financer des actions, des dispositifs tels que les écoles de la deuxième chance. On finance aussi les missions locales, avec un focus sur les personnes qui sont très éloignées de l'emploi. Aujourd'hui, sur les seniors aussi, donc les personnes de plus de 55 ans, pour lesquelles aussi il y a tout un travail qui est mené. Avec là, aujourd'hui, on a présenté un dispositif spécifique senior. Il va y avoir un appel à projet pour que des organismes puissent nous présenter des actions pour l'accompagnement spécifique du public senior. Parce qu'on se rend compte que souvent, les demandeurs d'emploi de longue durée, et je pense qu'on connaît la part aussi de publics seniors de plus de 55 ans sur les personnes en situation de handicap, très souvent, c'est ce même public.

  • Guillaume

    Bien sûr.

  • Stéphanie Kis

    Donc là aussi, avec un abondement des CPF, la région va mettre 500 000 euros sur le...

  • Guillaume

    CPF, c'est les centres pour la formation ?

  • Stéphanie Kis

    Non, c'est...

  • Guillaume

    Sur le pur, c'est le marché.

  • Stéphanie Kis

    En fait, c'est la possibilité de financer de la formation. Quand on est, on cotise sur son compte personnel de formation à chaque salarié. Ah oui,

  • Guillaume

    c'est ça. Je me souviens, on m'a beaucoup téléphoné à ce sujet. Oui,

  • Stéphanie Kis

    bien sûr.

  • Guillaume

    J'avais beau la tuer, mais on l'a tous vécu.

  • Stéphanie Kis

    Voilà, donc là aussi, avec l'amendement du CPF pour les publics seniors, mais aussi les publics jeunes, les bénéficiaires du RSA, les publics en situation de handicap.

  • Guillaume

    Justement, pour les personnes en situation de handicap, est-ce qu'il y a une attention particulière supplémentaire qui est accordée ? Est-ce que, par exemple, il y a des formations dédiées aux personnes en situation de handicap ?

  • Stéphanie Kis

    Alors, l'objectif, c'est de dire que toutes les formations doivent être accessibles. On se fait véritablement... Donc chaque formation doit pouvoir être accessible.

  • Guillaume

    Ça fait partie du cahier des charges.

  • Stéphanie Kis

    Ça fait partie du cahier des charges. Donc toujours avec un focus particulier sur rendre accessibles ces actions de formation. Et pour les personnes en situation de handicap, on a à la fois la possibilité d'aller sur des actions un peu innovantes pour les attirer, pour qu'elles répondent parfaitement aux besoins. On a aussi la volonté, parce que dans le cadre des missions de la région, on a aussi le CARIFOREF. Donc c'est un dispositif. Carif,

  • Guillaume

    bref. Il y a bien un acronyme que vous ne connaissez pas, c'est pas possible.

  • Stéphanie Kis

    Donc l'Observatoire Régional d'Emploi Formation et le CARIF. CARIF, je ne pourrais pas vous donner la définition exacte, mais en tout cas c'est cette instance qui permet d'une part de centraliser toute l'offre de formation. C'est ce qui porte Grand Est Formation Grand Est. D'accord. On sait, on va dessus, on tape le métier qu'on cherche. la formation qu'on cherche et on voit quand ça ouvre, où ça ouvre, quel type de financement, etc. Et donc, ils ont aussi une mission de professionnalisation des acteurs. Et là aussi, la région professionnalise les acteurs parce qu'accompagner une personne en situation de handicap, il faut aussi être sensibilisé à la manière dont on approche, la manière dont on accompagne, quel type de métier, quels sont les dispositifs qui existent aussi spécifiques liés à l'accompagnement des personnes en situation de handicap. Donc là aussi, dans le programme régional de professionnalisation des acteurs, On a des modules spécifiques sur cette question-là.

  • Guillaume

    Alors, moi j'ai une question par rapport à l'accessibilité. Comment vous vérifiez que toutes les formations proposées sont bien accessibles ? Parce que quand on parle d'accessibilité, c'est surtout les locaux, les gens qui sont formés pour accueillir les personnes en situation de handicap. Ça peut être des trucs simples comme des ascenseurs, des rampes, des choses comme ça. La liste est longue, mais comment vous faites ? pour vérifier ça ?

  • Stéphanie Kis

    Il faut que déjà les locaux soient accessibles PMR. Donc ça, c'est un préalable. Et ensuite, on va aussi favoriser du digital et puis pouvoir répondre s'il y a un besoin particulier avec le soutien aussi.

  • Guillaume

    Imaginons, il y a une personne malentendante qui est là. Est-ce que, par exemple, il y aurait quelqu'un pour faire de la laudécie ou des choses comme ça ?

  • Stéphanie Kis

    Il faudra pouvoir mobiliser les acteurs qui permettent de...

  • Guillaume

    C'est ce que vous faites aussi,

  • Stéphanie Kis

    tout à fait. C'est ce qui est demandé à l'organisme de formation. de pouvoir être accueillant de cette partie. Par là, on a une convention avec la GFIP, avec la FIP, et l'ARS, l'Agence régionale de santé, justement signée, et France Travail, pour déterminer qui fait quoi en matière de formation pour les personnes en situation de handicap. Et ça fixe bien ce cadre aussi, pour savoir, on finance. qui vient intervenir lorsque il y a un besoin spécifique d'adaptation du poste, je comprends, de travail de la personne.

  • Guillaume

    Merci beaucoup, Madame Kis. Cet enregistrement a été réalisé en direct sur notre chaîne Twitch Cap Emploi en direct à l'époque de la Semaine Européenne pour l'Emploi des Personnes Handicapées en 2024. La version longue de ce podcast existe également en vidéo sur la chaîne YouTube de Cap Emploi 57 et nous espérons que tout ceci pourrait vous aider dans vos démarches si vous êtes en situation de handicap à la recherche d'une formation. Merci de nous avoir écoutés et à bientôt. Je vous souhaite à toutes et tous de joyeux 7 de fin d'année.

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