Speaker #0Bonjour toi !
Bienvenue dans mon podcast Amowandji Podcast, ta safe place préférée. Retrouve-moi deux fois par mois, les dimanches soirs, pour te partager mes expériences, mes histoires et témoignages autour de divers sujets comme la spiritualité, les faits de société, mon quotidien de femme et de mère, et tout ceci dans le Zola, (l'amour) et la bienveillance. Allez, installe-toi confortablement, ça commence !
Maya Angelou disait « Chaque fois qu'une femme se bat pour elle-même, sans le savoir, elle se bat pour toutes les femmes. »
Salut, toi qui m'écoutes ! Si tu ne le sais pas, et je serais fortement étonnée, le 8 mars, c'est la journée mondiale des droits des femmes. Je ne sais pas si c'est l'intitulé exact, mais en tout cas, c'est la journée des droits des femmes. Et dans certains pays, c'est carrément le mois de la femme. Oui, oui, oui, le mois de mars, c'est le mois de la femme. Donc, dans ce nouvel épisode, je vais te parler de la femme.
D'ailleurs, c'est vraiment un podcast pour mes dames, pour les dames qui m'écoutent aujourd'hui. Après, si tu m'écoutes avec ton partenaire, ton chéri, c'est encore mieux. J'espère qu'il prendra des notes. Et cet épisode risque quand même d'être assez long. Je te rassure, je ne vais pas te parler. de l'origine de cette commémoration, je pense que tu peux trouver beaucoup, pléthore d'ouvrages à ce sujet, surtout des livres historiques et politiques.
Ceci étant dit, je suis une femme, je vis actuellement en Europe, et donc je ne peux pas faire comme si de rien n'était. D'une part, je me pose la question de savoir si je suis réellement concernée par cette date. Est-ce que les femmes... « blanches » ou « racisées » se sentent réellement concernées par la journée du 8 mars. D'autre part, dans une société où certaines femmes sont encore opprimées, comment peut-on se sentir pleinement femme ? Et surtout, comment avancer et briser les barrières qui nous sont imposées ? Comment est-ce que moi, Amowandji, une femme noire, je trouve ma place dans cette société ? Eh bien, face à tout cela, Comment se sentir pleinement femme et en harmonie avec soi-même dans un monde qui nous impose ces diktats ? Autant de questions que beaucoup de femmes doivent sûrement se poser. Est-ce que j'aurai toutes les réponses à mes questions ? Je l'espère.
Mais je dirais qu'être féminine, être une femme, ce n'est pas forcément porter des talons ou du rouge à lèvres, porter des vêtements près du corps, être sexy. C'est avant tout. être en accord avec son identité de femme, avec son essence féminine. Je dirais qu'être une femme, c'est dans l'attitude, dans l'assurance, dans la force intérieure que nous possédons. Il est bon parfois de faire, comme dirait ma mère et je sais qu'elle m'écoute, son examen de conscience, de prendre du recul pour puiser en nous cette force et cette énergie afin de pouvoir se réapproprier. notre féminité et notre place dans la société. À vrai dire, je n'ai pas de formule magique à cela. Je n'ai pas de formule magique à te donner, mais je pourrais te proposer quelques conseils. Par exemple, d'un point de vue spirituel, apprends à écouter ton intuition. Ce monde va super vite. Prendre du temps pour soi, pour méditer, pour être à l'écoute de ses ressentis, c'est... essentielle, ne serait-ce que pour ta santé mentale. Se reconnecter à son féminin sacré, cette énergie intérieure, cette force intuitive que chaque femme porte en elle. C'est une connexion avec son corps, ses émotions, sa créativité. C'est avant tout un retour à soi, une réappropriation de notre essence profonde.
Je dirais aussi que le fait de s'entourer de femmes inspirantes est essentiel pour créer une connexion, une sorte de sororité avec d'autres femmes qui partagent les mêmes passions, les mêmes valeurs et qui se soutiennent. Comme on dit, l'union fait la force. Mais dans tout cela, une question essentielle se pose. En tout cas, moi je me la pose, je ne sais pas pour toi, mais quels sont les enjeux et les défis d'une femme issue de telle ou telle communauté ? Plus précisément, de la femme noire. Et évidemment, je n'allais pas passer à côté de cette problématique.
Au cas où tu ne le saurais pas, les femmes noires cumulent souvent plusieurs oppressions. Le sexisme, mais aussi le racisme et les stéréotypes qui leur sont imposés à cause de la colonisation et de l'esclavage. Par exemple, l'hypersexualisation ou l'invisibilisation. Puisque dans l'imaginaire collectif, On attend des femmes noires qu'elles soient exotiques, lionnes, panthères, félines, soit qu'elles restent en retrait. Quand une femme noire s'assume ou réussit dans la vie, on attend d'elle qu'elle n'en fasse pas trop. Ce qui est le cas en entreprise par exemple, où les femmes noires sont parfois sous-représentées dans des postes à responsabilité, alors qu'elles sont qualifiées pour ces postes-là. Ajoutons aussi à cela les standards de beauté occidentaux. On ne cessera jamais de le répéter. Mais pendant très longtemps, et encore même un peu aujourd'hui, les cheveux crépus, la peau foncée, notre physique étaient perçus comme non conformes aux standards de beauté européens.
C'est vrai qu'aujourd'hui, les choses changent. Il y a un véritable mouvement de réappropriation de la beauté, de la culture. et de l'identité noire. Mais le combat continue. Et donc ? Et donc ? Comment avancer malgré ces obstacles ? Ce ne sera pas aussi simple que ça, mais je dirais qu'il faudrait affirmer son identité sans compromis. Nos cheveux, nos courbes, notre belle taille, notre façon de parler, notre histoire. tout ceci fait partie de nous il est essentiel de l'assumer pleinement et d'avoir cette volonté de puissance pour citer Kalala OMOTUNDE il est aussi impératif de s'inspirer de figures féminines qui nous représentent de nombreuses femmes noires ont brisé des barrières et ouvert des portes pour les générations suivantes comme une artiste que j'aime beaucoup et que vous connaissez sûrement C'est Myriam Makeba, chanteuse et militante sud-africaine, figure de la lutte contre l'apartheid. Maya, pardon, Angélou, que j'ai citée au tout début de ce podcast, une poétesse, écrivaine et militante des droits civiques, dont les mots continuent d'inspirer des millions de femmes. Et un troisième personnage, peut-être que vous ne la connaissez pas, j'espère bien prononcer son nom, mais c'est Wangari Maathai, prix Nobel de la paix, écologiste et militante kenyane qui a œuvré pour l'émancipation des femmes de son pays et pour la protection de l'environnement.
N'est-ce pas magnifique ?
Nous arrivons à la fin de cet épisode. J'espère que ce podcast t'aura inspiré et donné matière à réflexion.
Je terminerai ainsi. Être une femme, c'est un combat, mais aussi une force, une puissance, une lumière. Alors, avançons ensemble, affirmons notre place et soutenons-nous pour accomplir nos objectifs.
Merci de m'avoir écoutée.
À la prochaine !