Le sexe : Au delà des frontières cover
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Antichambre - Sexe sans tabou

Le sexe : Au delà des frontières

Le sexe : Au delà des frontières

39min |15/08/2024
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Antichambre - Sexe sans tabou

Le sexe : Au delà des frontières

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39min |15/08/2024
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Description

Bienvenue dans le quatrième épisode d'Antichambre !


Aujourd’hui, je suis accompagné·e de Carla, une Brésilienne pleine d’énergie, pour une discussion fascinante sur le sexe à l’international. 🌍💫


Ensemble, on explore les différences culturelles autour de la sexualité, du flirt aux pratiques intimes, en passant par les visions du désir entre le Brésil, le Portugal, l’Espagne et la France. 😏💬


Comment le contexte culturel influence-t-il nos relations ? Quels sont les tabous ici et là-bas ? Et surtout, qu'est-ce qu'on peut apprendre des autres cultures pour enrichir notre propre expérience sexuelle ?


Installe-toi confortablement et embarque avec nous pour ce voyage sans tabou autour du monde. ✈️🌐


💬 Participe à la discussion sur Instagram : @Antichambre_podcast

Une production Studio Moya : studio-moya.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Emmy

    Bonjour et bienvenue sur Antichambre, ton nouveau podcast sans tabou dédié à la sexualité pour toutes et tous. Je m'appelle Emmy, j'ai 22 ans et je t'invite à débuter cette aventure ensemble pour explorer et vivre pleinement ta sexualité. Alors mets-toi à l'aise et viens écouter les voix d'Antifchambre. Bonjour et bienvenue sur Antichambre. Aujourd'hui dans ce nouvel épisode, nous allons parler du sexe à l'international et pour ça je suis accompagnée de Carla. Merci Carla d'être là aujourd'hui. Est-ce que tu pourrais un petit peu te présenter ton parcours, comment tu es arrivée ici, etc.

  • Carla

    Oui, bonjour. Je m'appelle Carla, je suis brésilienne, j'ai 34 ans et je suis en France depuis 5 ans Pour jouer au volleyball, c'est mon travail. Et avant, j'étais en Espagne, Portugal et au Brésil.

  • Emmy

    Ah oui. Tu as quitté le Brésil à quel âge ?

  • Carla

    J'ai quitté en 2015, j'avais 25 ans.

  • Emmy

    Et donc, est-ce que tu peux nous parler un petit peu du début de ta sexualité, de la sexualité au Brésil, comment ça se passe, peut-être avec ta famille aussi ? Est-ce qu'il y a une différence de culture ?

  • Carla

    Oui, au Brésil, c'est tout plus grand. Donc, il y a... Plus de régions qui sont tellement différentes d'où j'habite. J'habite au sud du Brésil. C'est un peu encore trop traditionnel, classique. Donc ma famille, c'est très religieux.

  • Emmy

    Ah oui ?

  • Carla

    Oui, beaucoup. Et c'est un peu différent des amis que j'ai même à mon âge. Comme c'est trop religieuse, je n'ai jamais parlé de ça avec ma mère, avec mon père. C'est pas facile de communiquer ça, même avec des amis.

  • Emmy

    Ah oui, même des amis.

  • Carla

    Oui, même des amis, c'était tabou. Oui, je ne parle pas de sexe parce que je ne fais pas, parce que je suis religieuse, je suis catholique. Donc, c'était bien caché. On imaginait des choses, mais on n'a jamais parlé de ça. Et moi, quand même, j'ai sorti de ma ville jeune pour jouer au volleyball à 16 ans, 17 ans. Et... J'étais virgin. J'avais des copains qui ont fait des bisous. Parfois, on touche, mais il n'y a aucune chose qui s'est passée parce que j'étais touchée par moi. Je n'ai fait rien. Oui, c'était que quelqu'un va me regarder et quelqu'un va dire à mon père. C'était même pour la première fois que j'ai fait des bisous à... J'avais 13 ans. Et j'ai dit pour ma mère, ma mère a dit à mon père, et mon père...

  • Emmy

    Il t'a fait la morale ?

  • Carla

    Oui, la morale, que j'étais **** ouais, ouais, il a demandé qu'est-ce que tu penses que tu vas être d'ici à 10 ans ? Qu'est-ce que vous voulez de ta vie?

  • Emmy

    Ah oui ! c'est quand même.

  • Carla

    Est-ce que ce mec va donner quelque chose pour toi, des choses comme ça ? Et j'ai dit, ah ouais, ok. C'était, oui, plus de bisous, c'était compliqué. Mais quand même... À ma ville, j'étais déjà un peu avancée. J'ai une soeur qui est dix mois plus jeune que moi. Donc, on a fait des choses comme jumelles. Donc, on fait tout ensemble les volets, les cols. Donc, on a les mêmes amis. J'étais déjà la plus avancée. Mais juste des bisous. Et après 17 ans, j'ai sorti. J'étais en Haute-Ville toute seule. C'était... Une découverte déjà pour ma vie. J'ai rencontré quelqu'un qui... J'ai pensé, oui, c'est lui. Donc, j'ai perdu ma virginité. Oui, c'est ça. À 17 ans, presque 18, avec un mec que j'avais quelque chose. C'est pas...

  • Emmy

    C'était ton copain ?

  • Carla

    Oui. Et juste après, il était jour du football, il est sorti de Brésil, il m'a invité pour venir ensemble, j'ai dit non, non, non. Et juste après, j'ai rencontré quelqu'un qui était mon copain pendant 5 ans. Ok.

  • Emmy

    Mais écoute, le fait de changer de ville, tu t'es sentie plus libérée ? Oui. D'essayer de connaître ta sexualité ?

  • Carla

    Il y a plus de possibilités aussi. Avant, à ma ville, je n'avais pas de possibilité de dormir loin de chez moi. Donc c'était compliqué.

  • Emmy

    Ah, compliqué, oui. Et donc, tu es venue en France. Enfin, avant la France, du coup, tu as fait l'Espagne ou le Portugal ?

  • Carla

    Espagne et juste avant, deux ans en Portugal.

  • Emmy

    Ok. Et donc, changer de pays déjà, c'était passé comment ?

  • Carla

    C'était compliqué parce que... J'ai sorti du Brésil pour aller à Portugal. C'est la même langue, le portugais. Mais quand même, c'est beaucoup différent. C'est la même langue, mais il y a des mots qui sont tellement différents. Par exemple, par rapport au sexe, il y a des choses que les mecs disent en portugais au Portugal qui sont rigolos pour nous. C'est un chose...

  • Emmy

    Tu aurais un exemple ?

  • Carla

    Oui, c'est par exemple, quand les mecs vont finir. Au Brésil, on dit gozar. Gozar. Oui. Ok. Et en portugais c'est j'y suis, j'y suis, j'y suis En traduction c'est je suis arrivé, je suis là Oui, quelque chose comme ça. Et pour nous les brésiliens c'était, par exemple, moi, mais qui vient, qui vient ?

  • Emmy

    Oui, oui,

  • Carla

    mais qui va venir, qui va venir ? Donc c'était, non, non, non, attends, c'est rien qui va venir. Donc c'était plutôt comme ça, il y a des expressions. Même qui ont tiré sur la vie normale quotidienne, en Portugal c'est des choses qui ont du sexe. Donc c'était un peu compliqué, mais quand même c'est rigolo. Et j'étais avec des Brésiliens dans ma équipe qui étaient déjà là-bas 5 ans, donc déjà donner des petits conseils.

  • Emmy

    Des petits conseils sur comment faire.

  • Carla

    Oui. Et le portugais pour moi, oui, c'est bien. Pas mal.

  • Emmy

    c'est pas mal à noter oui ok en fait avec le Portugal t'avais quand même la langue ça t'a aidé mais les Portugais et les Brésiliens c'est complètement différent oui est-ce que dans la drague aussi t'as ressenti une différence ah oui oui mais

  • Carla

    c'est pas juste en Portugal mais comme nous on est juste des voleibords on a la taille déjà on a on a déjà fait les personnes déjà plus d'attention à nous par la taille et et J'étais toujours avec des filles qui étaient plus grandes que moi. Il y a beaucoup de gens qui pensaient que nous, les Brésiliens, on est des travestis. Là, c'est européen. Tout le monde pensait que des Brésiliens grands comme ça, c'est sûr qu'il y a des petits secrets. Donc, on écoutait en France, on écoutait en Espagne, on écoutait beaucoup à Portugal. Et à Portugal, c'est plutôt plus... visible, des choses comme ça. J'étais toujours avec des gens plus grands que moi, donc c'est déjà que des gens viennent parler avec nous pour demander, pour savoir. Et après, on sortait toujours avec des athlètes, donc c'est...

  • Emmy

    Oui, c'est vrai, c'est différent.

  • Carla

    Les athlètes, c'est beaucoup différent pour draguer, pour parler, pour sortir. C'est...

  • Emmy

    Le Portugal, moi je ne connais pas du tout, ni le Brésil en fait. Mais l'idée que j'en ai, c'est que le Brésil, vu qu'il y a le carnaval de Rio, j'ai l'impression que c'est beaucoup plus libéré, assumé, que ce soit le corps ou la sexualité. Je m'imaginais ça comme ça. Et le Portugal, j'avais l'impression que c'était plus religieux, plus strict.

  • Carla

    Oui, c'est un peu comme ça, mais c'est juste dans ma région de Brésil que c'est... Quand on habite à la campagne, c'est des choses comme ça, on est plutôt fermé. São Paulo, Rio de Janeiro, Bahia, Salvador, qui sont des états plus grands, ce ne sont pas toutes les mêmes choses. C'est déjà plus avancé. Comme je t'ai dit que j'ai sorti de ma ville pour aller à une autre ville, c'était un retard. Et au Portugal, c'est juste parce que, comme je l'avais dit sur l'ambiance, l'ambiance que j'avais autour de moi. Peut-être si j'étais en une ville plutôt petite.

  • Emmy

    Ils ont été différents. Oui, c'est sûr que la ville, elle joue beaucoup contre si on est une ville, une campagne, les moyens qu'on a autour.

  • Carla

    Oui.

  • Emmy

    Et ensuite, après Espagne, tu es arrivée en France.

  • Carla

    Oui. En France, j'arrivais, j'avais dit que j'étais la meilleure femme des célibataire parce que c'est après Espagne et c'était l'année que j'ai appris à être célibataire parce qu'avant j'étais toujours en couple, j'ai presque marié au Brésil. Ah oui. Donc c'est quand j'ai appris à être célibataire. Donc c'était un peu plus facile. Mais j'ai arrivé en France pour une petite ville à Calais. Oui. Donc c'était un peu compliqué. Parce que je ne parlais pas français. En anglais, j'étais nulle aussi. Donc, comme je vais communiquer avec des personnes, je n'étais pas pour avoir des garçons. Je ne savais pas dire quelque chose et ça ne va pas. Pas bien passé. Et jusqu'à ce que j'arrive, j'ai sorti avec un mec de basket de la ville, qui avant même que j'arrive, arrivé en Calais, il a déjà sauvé que je vais venir. Et c'était tout le monde, presque tous les milieux sportifs de Calais, déjà savaient que lui voulait sortir avec moi.

  • Emmy

    C'est fou ça !

  • Carla

    Oui, et après on a sorti ensemble et il était mon copain pour peut-être huit mois.

  • Emmy

    Huit mois. Oui,

  • Carla

    il était...

  • Emmy

    C'est-à-dire que les célibataires... Oui. Ils t'attendaient. Oui.

  • Carla

    Donc, mais c'était tout en... Beaucoup d'influence qui a donné que j'ai été en couple avec lui. Parce qu'il n'y a pas trop de choses à faire à Calais. Donc, on ne sortait pas beaucoup, on s'entraînait beaucoup. Et c'était des choses comme ça. Et...

  • Emmy

    Lui, il était français ?

  • Carla

    Il était français et 5 ans plus jeune que moi.

  • Emmy

    Ok. Et la barrière de la langue, il t'a aidé à apprendre le français ?

  • Carla

    Oui, mais il parlait anglais aussi. Ok. Donc à cette époque, j'ai parlé plutôt anglais. Donc on parlait beaucoup en anglais.

  • Emmy

    Et justement sur la sexualité, sur le sexe, c'était un peu compliqué d'en parler au début ?

  • Carla

    Oui. Donc, je vais dire une chose. J'espère que je ne lui regarde pas. Donc, personne ne va savoir. Mais tout au début, il avait un problème d'élection. Donc, parce qu'il était trop bourré.

  • Emmy

    Ah, d'accord.

  • Carla

    Donc, il était un peu timide. Il n'a rien du tout parlé. J'ai dit, ok, c'est moi. Parce que je suis plus vieux.

  • Emmy

    Plus âgé.

  • Carla

    Plus âgé. Donc, j'ai pensé, ok, ok, ok, pour moi, c'est parti chez moi et c'est bon. Et après, il est retourné vers moi, on se parle, on va se voir, tout ça. Et on a suivi et c'est tout bien passé. Et après deux mois, c'est là que j'ai vu un peu la différence. Parce que, par exemple, au Brésil, on a trop de mots et trop d'étapes sur les... Relation.

  • Emmy

    Trop d'étapes, ouais ? Oui. C'est quoi vos étapes ? Donc,

  • Carla

    on dit si on fait des bisous, ça ne plaît rien. Si on fait des bisous, ça, oui, ça va passer. Si tu rencontres un gars, c'est comme un flirte. C'est un flirte ? Oui, c'est comme on se parle.

  • Emmy

    Ah oui, d'accord, ok.

  • Carla

    On se parle, même si on fait des choses, on se parle. Et après, on se parle plus sérieusement. Il y a d'autres choses. Et ici, non. Ici, en France, c'est très différent parce que si tu vois la personne deux ou trois fois, les Français déjà pensent que tu as quelque chose. Là, c'est la sensation que j'ai.

  • Emmy

    OK.

  • Carla

    Avec les conversations. Et la personne pensait déjà que tu es en couple. Mais non, moi si j'ai...

  • Emmy

    C'est seulement la deuxième étape.

  • Carla

    Exactement. Pardon,

  • Emmy

    exactement.

  • Carla

    Donc c'est des choses qui...

  • Emmy

    Qui sont plus dégérées.

  • Carla

    Et lui, après un mois, deux mois, il a dit, est-ce qu'on... Comment dire ? Exclusivité. Ah oui, oui. Est-ce que tu es exclusif avec moi ? Et j'ai dit, hum... Oui. J'ai pensé, j'ai dit non, mais j'étais encore sur Tinder, juste pour parler, parce que je ne sortais avec personne. Mais j'ai pensé à quelqu'un qu'il connaît, qui m'avoue, sur Tinder.

  • Emmy

    Ah, donc il a posé la question.

  • Carla

    Oui, j'ai dit oui, et j'ai demandé à toi, et il a dit oui. Ok, donc on est exclusives, on est en relation. En relation simple. En couple. Donc, pour moi, c'était... Un peu comme ça, mais au Brésil, pour être en relation, la personne a besoin de demander.

  • Emmy

    Ah, il faut forcément demander. Oui,

  • Carla

    il faut être en couple avec des temps. Et au Brésil, tu peux rester en parlant sérieusement avec quelqu'un. Tu fais tout comme couple, mais tu n'es pas en couple.

  • Emmy

    Si vous n'avez pas demandé. Oui.

  • Carla

    De deux ou trois ans.

  • Emmy

    Ah ouais, c'est complètement différent. C'est vrai qu'ici, si tu vois plusieurs fois quelqu'un, au bout d'un moment, c'est pas forcément exclusif, mais tu sais que tu vois souvent la personne. Ça devient un peu plus sérieux.

  • Carla

    Ouais. Une autre chose que j'ai des amis qui m'avaient dit avant que les Européens, les bisous, ils mettent pas la langue. Et j'ai dit mais donc comme c'est des bisous c'est juste un smack. Donc il n'y a pas de grandes choses là. Et après mes expériences que j'ai avouées avec des français c'était comme en french kiss en brésilien. C'était pas mal.

  • Emmy

    Elles sont pas tombées sur les bons en fait.

  • Carla

    Oui, c'est ça. Oui, c'est ça, je le pense.

  • Emmy

    Ah oui. Et donc, est-ce que c'était un peu aussi... En fait, je me dis... Alors là, je m'imagine en fait. Je m'imagine que j'ai une relation avec quelqu'un qui ne parle pas ma langue. Je me dis, sur le moment, au moment de notre rébat, je ne sais pas si j'aurais le réflexe de ne pas parler dans ma langue. Tu vois ce que je veux dire ? Naturellement, les mots, ils viennent dans ta langue.

  • Carla

    Oui. Oui c'est ça. Et au tour de bourg avec mon copain, j'ai demandé beaucoup de choses en français, même en anglais parce que je ne connais pas du tout anglais. Et moi personnellement, je suis une personne qui ne parle pas trop déjà en portugais au sexe. Donc je suis déjà une personne qui n'a pas besoin... Je m'exprime pas en parlant.

  • Emmy

    Oui, tu t'exprimes avec des actes.

  • Carla

    Oui, c'est ça. Oui, c'est sûr que je parle quelque chose, mais pas trop. Je suis pas trop parlante. Donc, c'est... Mais j'ai demandé des expressions. Les premières choses que j'ai apprises sont des choses en pénalité sexe. Donc, c'est le plus attachant. qui m'a rattaché. Ah oui,

  • Emmy

    oui, que tu te souviens. C'est celle la plus simple à te souvenir,

  • Carla

    ouais. Oui, donc c'était facile parce que j'étais avec quelqu'un qui aussi ne parlait pas trop. C'était une chose qui était bien...

  • Emmy

    Trouver, matcher.

  • Carla

    Oui,

  • Emmy

    c'est ça. Et aussi c'est peut-être un peu fluide au final quand on le fait sur le moment. Enfin c'est vrai que... Nos corps, ils nous guident un petit peu.

  • Carla

    Ouais. Il y a aussi les... Je ne sais pas pourquoi. Oui, je sais, mais il y a tout le monde. Il y a tout le monde que j'ai rencontré qui ne sont pas brésiliens. Quand on dit que je suis brésilienne, tout le monde dit que les Brésiliens sont chauds et tout ça. Donc, il y a déjà des gens... Par exemple, mon ex-compagnon a dit parler des choses en portugais, ça m'a excité beaucoup. Et j'ai dit... Ok, donc c'est beaucoup simple pour nous, je pense, parce que tout le monde a la sensation qu'il est brésilien, qu'il parle bien, qu'il est sexy. Donc, on a toujours la chance d'être able de parler aussi en portugais. Parce que c'est...

  • Emmy

    C'est vrai que les latinas, en règle générale, je trouve les latinos aussi. Enfin, en fait, tout ce qui est... pays du sud j'ai l'impression qu'ils sont plus en fait c'est plus libéré c'est plus ouvert mais pas dans le sens forcément coucher avec n'importe qui mais juste ça s'assume plus et du coup ça ose montrer sa sexitude que ce soit un homme ou une femme alors que les françaises j'ai l'impression qu'on est toujours un peu plus sur la la retenue. On est plus des romantiques à beaucoup tourner autour de la peau, prendre son temps. En même temps, si on se voit un petit peu, on est déjà en couple, mais...

  • Carla

    Mais, comment dire, au Brésil, même dans tous les pays de l'Amérique latine, on flirte, on drague, déjà. Avec les yeux, les corps, on danse comme ça, la façon qu'on parle, la façon qu'on se communique sans rien parler, c'est déjà beaucoup différent. C'est tout différent. Parce que ici, en France, aujourd'hui que je suis célibataire, ici je sors, je sais déjà que je vais sortir avec personne parce que les Français, Ils ne viennent pas parler avec nous.

  • Emmy

    Ah oui ?

  • Carla

    Parfois, je pense, oui, ils ne sont pas parce que je suis gare. Je ne sais pas, mais il y a des mécondes aussi à Paris. Et non, c'est juste parce que ce n'est pas normal qu'on voit un bar ou des places comme ça, ouverts. Et que tout le monde fait des bisous, qu'ils dansent ensemble, c'est pas normal. Et au Brésil, à chaque endroit qu'on regarde, il y a des gens qui font des bisous, qui font des câlins, qui sont toujours en couple, qui dansent tous collés. Donc c'est très différent, cette façon d'exprimer.

  • Emmy

    Est-ce que tu penses que c'est une idée reçue ? dans ce cas-là, que les Brésiliens et Brésiliennes, vous êtes plus chauds.

  • Carla

    Oui et non. Comme je l'avais dit, on sait qu'on est des Latines, on est une chose que les Européens ne savent pas, parce que c'est une chose qui est culturelle, on se drague, on flirre avec le corps, et pas... trop avec les mots, comme par exemple les Français parlent trop bien et les Latins, on danse trop bien. Donc, c'est un peu des choses comme ça, mais en même temps c'est pas qu'on est plus ouverts parce qu'on fait juste ça, on est ouverts et on est chaudes avec des gens qui nous plaisent et qui nous ont envie aussi.

  • Emmy

    Est-ce qu'en étant brésilienne, T'as eu l'impression que les Français avaient une attente particulière que t'allais faire ou accepter plus de choses durant le sexe ?

  • Carla

    Je pense que c'est plutôt facile d'avoir des... qu'on va se coucher ensemble avec des... pas beaucoup parler, pas beaucoup frotter. On va coucher avec tout le monde. Là, j'ai l'impression de ça. il y a des gens qui arrivent sur nous au bar, il y a des gens comme ça qui voient qu'on parle portugais, brésilien et pensent que, ah, viens avec moi et c'est bon. Non, c'est pas comme parfois on passe pas des bons moments pour cette façon que les gens pensent mais j'ai la chance, comme j'avais dit, que je suis grand. Parce que quand même, les gens, et j'ai faible aussi la tête, je suis bien sérieuse.

  • Emmy

    Donc les gens ne viennent pas trop t'embêter.

  • Carla

    Oui, mais quand même, il y a des gens qui n'ont aucun respect. Ils pensent que pour nous, qui sommes brésiliens, on va faire n'importe quoi et avec n'importe qui. Et ce n'est pas comme ça avec moi et avec des copines que j'ai.

  • Emmy

    Et à l'inverse, du coup, tu avais toi... une attente particulière des Français ?

  • Carla

    Oui, comme par exemple de bien parler, de respect, que les Français sont plutôt chic et classique. Donc parfois j'attends ça des Français, qu'ils vont parler plus, plus romantique, plus on va dîner, on va faire ça, faire ça. Mais en même temps, parfois... Ça fait trop.

  • Emmy

    C'est trop ?

  • Carla

    Oui. Une fois, j'ai sorti avec un mec en français. Et on allait dîner. On était dans le restaurant et tout ça. On a bu des alcools. On a parlé toutes les soirées. il n'y a rien qui s'est passé.

  • Emmy

    Et toi, tu attendais qu'il se fasse quelque chose ?

  • Carla

    À moins qu'il ait un bisou ou quelque chose comme ça, il n'y a rien qui passait. Donc, j'ai dit, ok,

  • Emmy

    il n'est pas intéressé.

  • Carla

    Il va, ok, c'est bon, c'est fini. J'arrive chez moi, il lui a dit, ah, c'était bien la soirée, j'espère qu'on se voit ensemble, on se voit encore, pour plus profiter. Non, désolé, non.

  • Emmy

    Ah oui, il a raté le code.

  • Carla

    Oui, parce que c'était déjà plus un peu... Parce que moi, à cette soirée-là, j'ai envie de bisous, de profiter de ma soirée avec lui. Et ce n'était pas comme ça. Donc j'attendais une chose et ça n'a rien du passé.

  • Emmy

    Oui. Et dans l'acte sexuel en lui-même, est-ce qu'il y a des pratiques typiques françaises ou typiques brésiliennes ?

  • Carla

    Oui, il y a une chose que nous les Brésiliens, on parle entre nous et je viens de découvrir. Je n'ai pas fait d'attention avant parce que ce n'est pas une chose que je fais normalement. C'est les bisous grecs. Et au Brésil, les mecs sont les tabous. De ne pas toucher et ne pas parler de ça.

  • Emmy

    Bisous grecs, c'est le fait de... C'est un anulangus.

  • Carla

    Oui, c'est ça.

  • Emmy

    Bisous grecs, c'est mignon comme...

  • Carla

    C'est bisous grecs, oui. Et ici, quand vous êtes au sexe oral, les mecs ouvrent les jambes pour laisser les chemins ouverts, si vous voulez. Mais je n'ai jamais fait gaffe, je n'ai jamais fait d'attention parce que pour moi, j'ai besoin qu'on vous dise quelque chose. au plus clair.

  • Emmy

    C'était pas clair pour moi. Eux te disent que tu me fasses un bisou grec.

  • Carla

    Par exemple, on a parlé ça avec des amis qui sont gays. Ils sont trop ouverts. C'est trop normal pour eux de comprendre que quand les mecs ouvrent les jambes, c'est pour ça. C'est pour laisser les chemins ouverts. Et à cette époque-là, j'ai dit, mais j'ai jamais fait gaffe. Donc, si c'est passé, j'ai jamais voulu. Après ça, j'ai fait un peu plus d'attention et oui, les Français sont un peu plus ouverts. Les Brésiliens, jamais.

  • Emmy

    Et là,

  • Carla

    après, j'ai fait attention qu'il y a un mec que je sens souvent, il est Français, et parfois, lui, il ne dit rien, il n'a jamais parlé de ça, mais il ramène maman un peu plus en bas, il fait des choses comme ça. Et là, j'ai dit, ok, mais c'est une chose que moi, j'ai. un pas à faire, donc je ne vais pas le faire.

  • Emmy

    Tu ne vas pas le faire, oui. C'est normal. Si tu n'as pas envie, tu ne le fais pas. J'aurais pas du tout pensé, pour les Français, je trouve que c'est encore un peu tabou en France, tout ce qui est anal avec les hommes hétéros. Parce qu'ils amènent vachement ça aux côtés... virilité... En fait, il y en a où il n'y a aucun problème et il y en a encore beaucoup où c'est trop une pratique homosexuelle pour eux alors qu'en fait c'est complètement différent parce que c'est... enfin, comment dire, c'est l'acte mais c'est avec qui tu le fais. Le faire avec une femme ça veut pas dire que...

  • Carla

    Mais là par exemple c'était plutôt avec des mecs plus âgés.

  • Emmy

    Pas des jeunes.

  • Carla

    Ce sont des jeunes c'est... Jeunes, j'ai dit moins de 25 ans, mais ils sont plutôt 35 ans plus.

  • Emmy

    Est-ce que pour les femmes aussi au Brésil, c'est quelque chose de tabou, l'anal ?

  • Carla

    Je pense oui. Pour les personnes qui sont à côté de moi, c'est tabou. Et avec les réseaux sociaux, il y a des gens qui parlent plus, même sur la sexualité, des couverts. de découvrir des choses différentes. Et là aujourd'hui, je vois qu'il y a plus de gens qui parlent de ça, mais quand même, c'est encore un tabou.

  • Emmy

    Oui, c'est compliqué.

  • Carla

    Oui.

  • Emmy

    Du coup, en France, moi, dans mon entourage, j'ai l'impression que l'anal, pareil dans mon entourage, n'est pas tabou chez les femmes. Mais c'est vrai que c'est quelque chose où j'ai l'impression qu'on en parle plus avec l'âge. C'est-à-dire qu'au lycée, ou jeune, ou en dessous de 20 ans, J'ai l'impression que ça reste quand même très compliqué à aborder, que c'est souvent aussi plus que dans un sens. Dans les relations hétérosexuelles, c'est plus les garçons qui vont en parler parce qu'ils ont envie de le faire. Mais il y a moins de filles qui vont, elles, aller le demander. Et en grandissant, je me sens que ça s'équilibre un peu plus maintenant.

  • Carla

    Et après, avec l'expérience des choses, on découvre ce qu'on aime bien. Donc... Et c'est plus facile de parler aussi. Donc là, aujourd'hui, avec 34 ans, c'est plus facile pour moi de parler parce que j'ai des amis qui parlent de ça. On échange beaucoup sur la sexualité, le sexe qu'on fait, la différence et tout ça. Mais par exemple, avec des amis que j'ai dit après que j'ai né, par exemple. je ne parle pas trop de ça on parle mais on parle bien superficiel et on ne rentre pas sur les détails comme je rentre sur les détails avec des amis que j'ai ici qui après c'est des amis que j'ai a longtemps mais quand même ce sont des amis qui vivent la même chose que moi par exemple j'ai 7 copines au Brésil qui sont mariées à... depuis 20 ans, 16 ans, il y avait juste un mec toute la vie. Donc, c'est un peu compliqué. Moi, je parle de mes expériences avec eux parce que...

  • Emmy

    C'est complètement différent.

  • Carla

    Ils vont me juger, ils vont...

  • Emmy

    Ils ne vont pas comprendre.

  • Carla

    Oui, c'est ça.

  • Emmy

    Et est-ce que la masturbation... Par exemple, c'est quelque chose de tabou aussi ?

  • Carla

    Oui, pas les impairs.

  • Emmy

    à mon endroit au Brésil, oui. Aujourd'hui, ça commence, c'est un peu différent.

  • Carla

    Masculine et féminine ?

  • Emmy

    Féminine, féminine. Masculin, c'est une chose, c'est normal, oui. Mais le féminin, non. Ici, mes copines, on a toujours des... On parle des jouettes.

  • Carla

    Des jouettes,

  • Emmy

    oui. pour découvrir, ça c'est bien, ça c'est pas bien. Parfois, on va sur le sex shop pour regarder des choses. Donc, je parle plus aujourd'hui qu'avant. Là, je vais dire, aujourd'hui, je fais juste les podcasts sur la sexualité, parce que c'est en français. Mon parent... Et ma famille ne va pas écouter.

  • Carla

    Ah oui.

  • Emmy

    Je n'ai pas de problème. J'espère.

  • Carla

    Du coup, ils vont se comprendre. Donc, il n'y a pas de problème.

  • Emmy

    Donc, pour moi, encore, c'est un tabou de parler ça avec ma famille.

  • Carla

    Et ta sœur aussi ?

  • Emmy

    Ma sœur aussi.

  • Carla

    Ouais. Elle, elle est restée au Brésil.

  • Emmy

    Elle est restée au Brésil. J'ai encore un frère et une sœur. Un petit-sœur.

  • Carla

    Ah oui. Donc, ils n'ont plus du tout la même culture au final, en fait. Et je pense que la culture que tu as maintenant autour de la sexualité, c'est une culture européenne.

  • Emmy

    Non, c'est un couteau juste ouvert. Ouvert ? Oui.

  • Carla

    Ok. Là, on a parlé un peu de la manière de draguer. Et est-ce qu'il y a une position qui est revenue entre justement les Portugais, les Espagnols, les Français ou les Brésiliens ?

  • Emmy

    Il n'y a pas spécifiquement une position, mais les Brésiliens, on est plutôt... Je pense illimité.

  • Carla

    Ok.

  • Emmy

    Il n'y a pas de choses qu'on ne fait pas.

  • Carla

    Ok.

  • Emmy

    Des positions qui sont impossibles. Il n'existe pas de position impossible. Ok. Et là, le français et le portugais, je pense plutôt qu'il y a trois, quatre positions et pas plus.

  • Carla

    Je ne sais même pas si je pourrais en citer, en fait. Enfin, si je regarde. Les Français, c'est vrai que ceux avec qui j'ai pu coucher, ça revient souvent, c'est le missionnaire. Je crois que c'est l'Amazon quand on est au-dessus. Et la lurette. C'est trois classiques qui reviennent tout le temps.

  • Emmy

    Oui, pour moi, je ne me souviens pas d'avoir fait des choses différentes ou extraordinaires avec des Français, des Portugais peut-être une fois. C'est toujours la même chose. On dit le café au lait.

  • Carla

    Café au lait.

  • Emmy

    Café au lait, c'est une chose basique. Café au lait.

  • Carla

    C'est vrai.

  • Emmy

    Donc c'est normal. La 3-4 positions maximum, oui, ok. C'est pas dit que c'est pas bien. Mais au Brésil, je pense qu'on est plus illimité. Il y a trop d'options qui... On ne parle pas même, on va faire ça, parce que moi-même, je n'ai rien de nombre de positions. Et ça vient en fait, vas-y, vas-y.

  • Carla

    Et tu penses que, ça c'est ton avis personnel, mais est-ce que tu penses que les Français sont limités, entre guillemets, en termes de nombre de positions, parce que c'est ce qu'ils connaissent et qu'ils n'osent pas, en fait, en demander plus, ou pas ?

  • Emmy

    Oui. J'ai déjà fait la question, peut-être si je demande, si je donne des options, ils vont suivre, ils vont faire ou ils vont penser que je suis, je ne sais pas, nymphomaniaque. Parce que mon, oui, je n'ai pas dit, mais mon ex-copain français, il avait 5 ans moins que moi, donc, et moi j'avais 29, 28. J'étais bien avec moi, je voulais, si je suis avec lui, on est ensemble, je voulais faire ça avec lui. Donc, et lui, une fois, il m'a regardé et dit, parfois je peux être un infomanique parce que tu votes tout le temps. Et j'ai dit, mais comme ça, non, c'est pas du tout ça, c'est juste si je suis avec toi, je suis en vie, je veux le faire. Et moi, j'ai pensé que les personnes plus jeunes. un mec avec 25-24 ans a plus envie à tous les temps que moi et là j'étais un peu traumatisée peut-être pour bien m'exprimer le français.

  • Carla

    Ah oui, ouais. Mais du coup, maintenant, tu n'oses peut-être plus trop initier, je comprends.

  • Emmy

    Je ne vais pas donner des idées pour pas que les gens disent des choses qui...

  • Carla

    Oui, comme ça, ouais. Après, je trouve que la libido, ça dépend vraiment de... Enfin, elle est propre à chacun, quoi. Des fois, tu peux avoir une forte libido, d'autres personnes, non. Et c'est vrai que quand il y a des gens qui se rendent compte qu'ils n'ont pas la même... L'intensité de libido, c'est compliqué dans les deux sens, que ce soit si tu en as moins que ton partenaire ou ta partenaire et inversement. Mais après, je réagis juste sur le fait que tu viennes de la campagne. J'ai une collègue qui est chinoise et elle me disait qu'elle vit dans la campagne en Chine et c'est pareil. En fait, c'est encore très, très traditionnel. C'est on n'a pas de rapport avant le mariage. la première fois c'est hyper important on parle pas du tout de ça il y a encore de temps en temps des possibilités de mariage prévues et que dans les grandes villes plus Shanghai c'est légèrement plus démocratisé mais c'est quand même hyper tabou pour eux donc quand elle a écouté le podcast sa première réaction pour le premier épisode c'était de se dire ah mais nous c'est pas du tout comme ça c'est impressionnant parce que là on en parle alors qu'elle pas du tout mais... Elle vient de la campagne, donc forcément tu es plus reculé, tu as moins d'accès, moins de gens. Je pense que ça joue complètement le contexte.

  • Emmy

    Et c'est parce que la campagne, tout le monde pouvait savoir plus vite. Et quand tu es sur une ville où il y a un million de personnes, personne ne parle de toi. À ma ville, tout le monde connaît moi, tout le monde connaît mon père, donc c'était compliqué.

  • Carla

    Bah oui, tout le monde en parle. Alors, on va arriver à la fin de l'épisode. J'ai un petit bol avec des questions. Tu vas en piocher une et tu vas nous répondre un peu du tac au tac. Et après, j'en pioche une. Ok ?

  • Emmy

    Ok.

  • Carla

    Je t'en prie.

  • Emmy

    As-tu un fantasme que tu n'as pas encore réalisé ? Oui, j'ai. Pas juste un, plusieurs, mais je pense que le plus facile aujourd'hui, c'est facile, non, mais plus envie aujourd'hui, c'est avec deux mecs et moi.

  • Carla

    Mais du coup, t'aimerais que les deux garçons fassent des choses ensemble aussi ?

  • Emmy

    Je ne sais pas, parce que comme j'ai jamais avait une expérience comme ça donc je pense,

  • Carla

    je ne sais pas peut-être quel est ton accessoire préféré ? alors ça c'est compliqué parce que j'ai du mal à amener des accessoires dans ma sexualité parce que j'ai l'impression que ça coupe C'est-à-dire que tu dois attendre qu'il t'attache ou tu dois attendre qu'on te bande les yeux, etc. J'avoue, j'ai un peu du mal. Du coup, je crois que je n'en ai pas. J'aimerais en avoir un. J'aimerais arriver un peu plus à le faire et être moins stressée quand ça arrive. Mais je ne dirais pas que j'ai un accessoire particulier. Ou alors, c'est mon jouet quand je suis toute seule. Voilà, on va dire ça. Et toi, est-ce que tu as un accessoire préféré ?

  • Emmy

    Parfois des huiles de massage, des choses qui…

  • Carla

    L'huile, c'est vrai que je trouve ça hyper agréable. Je ne sais pas si c'est mon droit d'accessoire, mais l'huile, je suis d'accord.

  • Emmy

    Oui, l'huile, je pense que c'est bien parce qu'il y a une chose plus facile d'introduire sur les actions. Et aussi mon jouet, tout seul.

  • Carla

    On est à la fin de cet épisode. Merci beaucoup Carla de nous avoir partagé ton expérience sexuelle de brésilienne en France et dans tous les pays que tu as fait.

  • Emmy

    Merci beaucoup à vous pour l'invitation. Et désolé pour mon accent français, un peu difficile de comprendre, mais j'espère que tout le monde va comprendre quand même.

  • Carla

    J'espère que cet épisode t'a plu. Si c'est le cas, n'hésite pas à le noter ou à commenter sur la plateforme sur laquelle tu nous écoutes.

  • Emmy

    Merci beaucoup.

  • Carla

    et à bientôt sur Antichambre une production Studio Moya Studio Moya

Description

Bienvenue dans le quatrième épisode d'Antichambre !


Aujourd’hui, je suis accompagné·e de Carla, une Brésilienne pleine d’énergie, pour une discussion fascinante sur le sexe à l’international. 🌍💫


Ensemble, on explore les différences culturelles autour de la sexualité, du flirt aux pratiques intimes, en passant par les visions du désir entre le Brésil, le Portugal, l’Espagne et la France. 😏💬


Comment le contexte culturel influence-t-il nos relations ? Quels sont les tabous ici et là-bas ? Et surtout, qu'est-ce qu'on peut apprendre des autres cultures pour enrichir notre propre expérience sexuelle ?


Installe-toi confortablement et embarque avec nous pour ce voyage sans tabou autour du monde. ✈️🌐


💬 Participe à la discussion sur Instagram : @Antichambre_podcast

Une production Studio Moya : studio-moya.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Emmy

    Bonjour et bienvenue sur Antichambre, ton nouveau podcast sans tabou dédié à la sexualité pour toutes et tous. Je m'appelle Emmy, j'ai 22 ans et je t'invite à débuter cette aventure ensemble pour explorer et vivre pleinement ta sexualité. Alors mets-toi à l'aise et viens écouter les voix d'Antifchambre. Bonjour et bienvenue sur Antichambre. Aujourd'hui dans ce nouvel épisode, nous allons parler du sexe à l'international et pour ça je suis accompagnée de Carla. Merci Carla d'être là aujourd'hui. Est-ce que tu pourrais un petit peu te présenter ton parcours, comment tu es arrivée ici, etc.

  • Carla

    Oui, bonjour. Je m'appelle Carla, je suis brésilienne, j'ai 34 ans et je suis en France depuis 5 ans Pour jouer au volleyball, c'est mon travail. Et avant, j'étais en Espagne, Portugal et au Brésil.

  • Emmy

    Ah oui. Tu as quitté le Brésil à quel âge ?

  • Carla

    J'ai quitté en 2015, j'avais 25 ans.

  • Emmy

    Et donc, est-ce que tu peux nous parler un petit peu du début de ta sexualité, de la sexualité au Brésil, comment ça se passe, peut-être avec ta famille aussi ? Est-ce qu'il y a une différence de culture ?

  • Carla

    Oui, au Brésil, c'est tout plus grand. Donc, il y a... Plus de régions qui sont tellement différentes d'où j'habite. J'habite au sud du Brésil. C'est un peu encore trop traditionnel, classique. Donc ma famille, c'est très religieux.

  • Emmy

    Ah oui ?

  • Carla

    Oui, beaucoup. Et c'est un peu différent des amis que j'ai même à mon âge. Comme c'est trop religieuse, je n'ai jamais parlé de ça avec ma mère, avec mon père. C'est pas facile de communiquer ça, même avec des amis.

  • Emmy

    Ah oui, même des amis.

  • Carla

    Oui, même des amis, c'était tabou. Oui, je ne parle pas de sexe parce que je ne fais pas, parce que je suis religieuse, je suis catholique. Donc, c'était bien caché. On imaginait des choses, mais on n'a jamais parlé de ça. Et moi, quand même, j'ai sorti de ma ville jeune pour jouer au volleyball à 16 ans, 17 ans. Et... J'étais virgin. J'avais des copains qui ont fait des bisous. Parfois, on touche, mais il n'y a aucune chose qui s'est passée parce que j'étais touchée par moi. Je n'ai fait rien. Oui, c'était que quelqu'un va me regarder et quelqu'un va dire à mon père. C'était même pour la première fois que j'ai fait des bisous à... J'avais 13 ans. Et j'ai dit pour ma mère, ma mère a dit à mon père, et mon père...

  • Emmy

    Il t'a fait la morale ?

  • Carla

    Oui, la morale, que j'étais **** ouais, ouais, il a demandé qu'est-ce que tu penses que tu vas être d'ici à 10 ans ? Qu'est-ce que vous voulez de ta vie?

  • Emmy

    Ah oui ! c'est quand même.

  • Carla

    Est-ce que ce mec va donner quelque chose pour toi, des choses comme ça ? Et j'ai dit, ah ouais, ok. C'était, oui, plus de bisous, c'était compliqué. Mais quand même... À ma ville, j'étais déjà un peu avancée. J'ai une soeur qui est dix mois plus jeune que moi. Donc, on a fait des choses comme jumelles. Donc, on fait tout ensemble les volets, les cols. Donc, on a les mêmes amis. J'étais déjà la plus avancée. Mais juste des bisous. Et après 17 ans, j'ai sorti. J'étais en Haute-Ville toute seule. C'était... Une découverte déjà pour ma vie. J'ai rencontré quelqu'un qui... J'ai pensé, oui, c'est lui. Donc, j'ai perdu ma virginité. Oui, c'est ça. À 17 ans, presque 18, avec un mec que j'avais quelque chose. C'est pas...

  • Emmy

    C'était ton copain ?

  • Carla

    Oui. Et juste après, il était jour du football, il est sorti de Brésil, il m'a invité pour venir ensemble, j'ai dit non, non, non. Et juste après, j'ai rencontré quelqu'un qui était mon copain pendant 5 ans. Ok.

  • Emmy

    Mais écoute, le fait de changer de ville, tu t'es sentie plus libérée ? Oui. D'essayer de connaître ta sexualité ?

  • Carla

    Il y a plus de possibilités aussi. Avant, à ma ville, je n'avais pas de possibilité de dormir loin de chez moi. Donc c'était compliqué.

  • Emmy

    Ah, compliqué, oui. Et donc, tu es venue en France. Enfin, avant la France, du coup, tu as fait l'Espagne ou le Portugal ?

  • Carla

    Espagne et juste avant, deux ans en Portugal.

  • Emmy

    Ok. Et donc, changer de pays déjà, c'était passé comment ?

  • Carla

    C'était compliqué parce que... J'ai sorti du Brésil pour aller à Portugal. C'est la même langue, le portugais. Mais quand même, c'est beaucoup différent. C'est la même langue, mais il y a des mots qui sont tellement différents. Par exemple, par rapport au sexe, il y a des choses que les mecs disent en portugais au Portugal qui sont rigolos pour nous. C'est un chose...

  • Emmy

    Tu aurais un exemple ?

  • Carla

    Oui, c'est par exemple, quand les mecs vont finir. Au Brésil, on dit gozar. Gozar. Oui. Ok. Et en portugais c'est j'y suis, j'y suis, j'y suis En traduction c'est je suis arrivé, je suis là Oui, quelque chose comme ça. Et pour nous les brésiliens c'était, par exemple, moi, mais qui vient, qui vient ?

  • Emmy

    Oui, oui,

  • Carla

    mais qui va venir, qui va venir ? Donc c'était, non, non, non, attends, c'est rien qui va venir. Donc c'était plutôt comme ça, il y a des expressions. Même qui ont tiré sur la vie normale quotidienne, en Portugal c'est des choses qui ont du sexe. Donc c'était un peu compliqué, mais quand même c'est rigolo. Et j'étais avec des Brésiliens dans ma équipe qui étaient déjà là-bas 5 ans, donc déjà donner des petits conseils.

  • Emmy

    Des petits conseils sur comment faire.

  • Carla

    Oui. Et le portugais pour moi, oui, c'est bien. Pas mal.

  • Emmy

    c'est pas mal à noter oui ok en fait avec le Portugal t'avais quand même la langue ça t'a aidé mais les Portugais et les Brésiliens c'est complètement différent oui est-ce que dans la drague aussi t'as ressenti une différence ah oui oui mais

  • Carla

    c'est pas juste en Portugal mais comme nous on est juste des voleibords on a la taille déjà on a on a déjà fait les personnes déjà plus d'attention à nous par la taille et et J'étais toujours avec des filles qui étaient plus grandes que moi. Il y a beaucoup de gens qui pensaient que nous, les Brésiliens, on est des travestis. Là, c'est européen. Tout le monde pensait que des Brésiliens grands comme ça, c'est sûr qu'il y a des petits secrets. Donc, on écoutait en France, on écoutait en Espagne, on écoutait beaucoup à Portugal. Et à Portugal, c'est plutôt plus... visible, des choses comme ça. J'étais toujours avec des gens plus grands que moi, donc c'est déjà que des gens viennent parler avec nous pour demander, pour savoir. Et après, on sortait toujours avec des athlètes, donc c'est...

  • Emmy

    Oui, c'est vrai, c'est différent.

  • Carla

    Les athlètes, c'est beaucoup différent pour draguer, pour parler, pour sortir. C'est...

  • Emmy

    Le Portugal, moi je ne connais pas du tout, ni le Brésil en fait. Mais l'idée que j'en ai, c'est que le Brésil, vu qu'il y a le carnaval de Rio, j'ai l'impression que c'est beaucoup plus libéré, assumé, que ce soit le corps ou la sexualité. Je m'imaginais ça comme ça. Et le Portugal, j'avais l'impression que c'était plus religieux, plus strict.

  • Carla

    Oui, c'est un peu comme ça, mais c'est juste dans ma région de Brésil que c'est... Quand on habite à la campagne, c'est des choses comme ça, on est plutôt fermé. São Paulo, Rio de Janeiro, Bahia, Salvador, qui sont des états plus grands, ce ne sont pas toutes les mêmes choses. C'est déjà plus avancé. Comme je t'ai dit que j'ai sorti de ma ville pour aller à une autre ville, c'était un retard. Et au Portugal, c'est juste parce que, comme je l'avais dit sur l'ambiance, l'ambiance que j'avais autour de moi. Peut-être si j'étais en une ville plutôt petite.

  • Emmy

    Ils ont été différents. Oui, c'est sûr que la ville, elle joue beaucoup contre si on est une ville, une campagne, les moyens qu'on a autour.

  • Carla

    Oui.

  • Emmy

    Et ensuite, après Espagne, tu es arrivée en France.

  • Carla

    Oui. En France, j'arrivais, j'avais dit que j'étais la meilleure femme des célibataire parce que c'est après Espagne et c'était l'année que j'ai appris à être célibataire parce qu'avant j'étais toujours en couple, j'ai presque marié au Brésil. Ah oui. Donc c'est quand j'ai appris à être célibataire. Donc c'était un peu plus facile. Mais j'ai arrivé en France pour une petite ville à Calais. Oui. Donc c'était un peu compliqué. Parce que je ne parlais pas français. En anglais, j'étais nulle aussi. Donc, comme je vais communiquer avec des personnes, je n'étais pas pour avoir des garçons. Je ne savais pas dire quelque chose et ça ne va pas. Pas bien passé. Et jusqu'à ce que j'arrive, j'ai sorti avec un mec de basket de la ville, qui avant même que j'arrive, arrivé en Calais, il a déjà sauvé que je vais venir. Et c'était tout le monde, presque tous les milieux sportifs de Calais, déjà savaient que lui voulait sortir avec moi.

  • Emmy

    C'est fou ça !

  • Carla

    Oui, et après on a sorti ensemble et il était mon copain pour peut-être huit mois.

  • Emmy

    Huit mois. Oui,

  • Carla

    il était...

  • Emmy

    C'est-à-dire que les célibataires... Oui. Ils t'attendaient. Oui.

  • Carla

    Donc, mais c'était tout en... Beaucoup d'influence qui a donné que j'ai été en couple avec lui. Parce qu'il n'y a pas trop de choses à faire à Calais. Donc, on ne sortait pas beaucoup, on s'entraînait beaucoup. Et c'était des choses comme ça. Et...

  • Emmy

    Lui, il était français ?

  • Carla

    Il était français et 5 ans plus jeune que moi.

  • Emmy

    Ok. Et la barrière de la langue, il t'a aidé à apprendre le français ?

  • Carla

    Oui, mais il parlait anglais aussi. Ok. Donc à cette époque, j'ai parlé plutôt anglais. Donc on parlait beaucoup en anglais.

  • Emmy

    Et justement sur la sexualité, sur le sexe, c'était un peu compliqué d'en parler au début ?

  • Carla

    Oui. Donc, je vais dire une chose. J'espère que je ne lui regarde pas. Donc, personne ne va savoir. Mais tout au début, il avait un problème d'élection. Donc, parce qu'il était trop bourré.

  • Emmy

    Ah, d'accord.

  • Carla

    Donc, il était un peu timide. Il n'a rien du tout parlé. J'ai dit, ok, c'est moi. Parce que je suis plus vieux.

  • Emmy

    Plus âgé.

  • Carla

    Plus âgé. Donc, j'ai pensé, ok, ok, ok, pour moi, c'est parti chez moi et c'est bon. Et après, il est retourné vers moi, on se parle, on va se voir, tout ça. Et on a suivi et c'est tout bien passé. Et après deux mois, c'est là que j'ai vu un peu la différence. Parce que, par exemple, au Brésil, on a trop de mots et trop d'étapes sur les... Relation.

  • Emmy

    Trop d'étapes, ouais ? Oui. C'est quoi vos étapes ? Donc,

  • Carla

    on dit si on fait des bisous, ça ne plaît rien. Si on fait des bisous, ça, oui, ça va passer. Si tu rencontres un gars, c'est comme un flirte. C'est un flirte ? Oui, c'est comme on se parle.

  • Emmy

    Ah oui, d'accord, ok.

  • Carla

    On se parle, même si on fait des choses, on se parle. Et après, on se parle plus sérieusement. Il y a d'autres choses. Et ici, non. Ici, en France, c'est très différent parce que si tu vois la personne deux ou trois fois, les Français déjà pensent que tu as quelque chose. Là, c'est la sensation que j'ai.

  • Emmy

    OK.

  • Carla

    Avec les conversations. Et la personne pensait déjà que tu es en couple. Mais non, moi si j'ai...

  • Emmy

    C'est seulement la deuxième étape.

  • Carla

    Exactement. Pardon,

  • Emmy

    exactement.

  • Carla

    Donc c'est des choses qui...

  • Emmy

    Qui sont plus dégérées.

  • Carla

    Et lui, après un mois, deux mois, il a dit, est-ce qu'on... Comment dire ? Exclusivité. Ah oui, oui. Est-ce que tu es exclusif avec moi ? Et j'ai dit, hum... Oui. J'ai pensé, j'ai dit non, mais j'étais encore sur Tinder, juste pour parler, parce que je ne sortais avec personne. Mais j'ai pensé à quelqu'un qu'il connaît, qui m'avoue, sur Tinder.

  • Emmy

    Ah, donc il a posé la question.

  • Carla

    Oui, j'ai dit oui, et j'ai demandé à toi, et il a dit oui. Ok, donc on est exclusives, on est en relation. En relation simple. En couple. Donc, pour moi, c'était... Un peu comme ça, mais au Brésil, pour être en relation, la personne a besoin de demander.

  • Emmy

    Ah, il faut forcément demander. Oui,

  • Carla

    il faut être en couple avec des temps. Et au Brésil, tu peux rester en parlant sérieusement avec quelqu'un. Tu fais tout comme couple, mais tu n'es pas en couple.

  • Emmy

    Si vous n'avez pas demandé. Oui.

  • Carla

    De deux ou trois ans.

  • Emmy

    Ah ouais, c'est complètement différent. C'est vrai qu'ici, si tu vois plusieurs fois quelqu'un, au bout d'un moment, c'est pas forcément exclusif, mais tu sais que tu vois souvent la personne. Ça devient un peu plus sérieux.

  • Carla

    Ouais. Une autre chose que j'ai des amis qui m'avaient dit avant que les Européens, les bisous, ils mettent pas la langue. Et j'ai dit mais donc comme c'est des bisous c'est juste un smack. Donc il n'y a pas de grandes choses là. Et après mes expériences que j'ai avouées avec des français c'était comme en french kiss en brésilien. C'était pas mal.

  • Emmy

    Elles sont pas tombées sur les bons en fait.

  • Carla

    Oui, c'est ça. Oui, c'est ça, je le pense.

  • Emmy

    Ah oui. Et donc, est-ce que c'était un peu aussi... En fait, je me dis... Alors là, je m'imagine en fait. Je m'imagine que j'ai une relation avec quelqu'un qui ne parle pas ma langue. Je me dis, sur le moment, au moment de notre rébat, je ne sais pas si j'aurais le réflexe de ne pas parler dans ma langue. Tu vois ce que je veux dire ? Naturellement, les mots, ils viennent dans ta langue.

  • Carla

    Oui. Oui c'est ça. Et au tour de bourg avec mon copain, j'ai demandé beaucoup de choses en français, même en anglais parce que je ne connais pas du tout anglais. Et moi personnellement, je suis une personne qui ne parle pas trop déjà en portugais au sexe. Donc je suis déjà une personne qui n'a pas besoin... Je m'exprime pas en parlant.

  • Emmy

    Oui, tu t'exprimes avec des actes.

  • Carla

    Oui, c'est ça. Oui, c'est sûr que je parle quelque chose, mais pas trop. Je suis pas trop parlante. Donc, c'est... Mais j'ai demandé des expressions. Les premières choses que j'ai apprises sont des choses en pénalité sexe. Donc, c'est le plus attachant. qui m'a rattaché. Ah oui,

  • Emmy

    oui, que tu te souviens. C'est celle la plus simple à te souvenir,

  • Carla

    ouais. Oui, donc c'était facile parce que j'étais avec quelqu'un qui aussi ne parlait pas trop. C'était une chose qui était bien...

  • Emmy

    Trouver, matcher.

  • Carla

    Oui,

  • Emmy

    c'est ça. Et aussi c'est peut-être un peu fluide au final quand on le fait sur le moment. Enfin c'est vrai que... Nos corps, ils nous guident un petit peu.

  • Carla

    Ouais. Il y a aussi les... Je ne sais pas pourquoi. Oui, je sais, mais il y a tout le monde. Il y a tout le monde que j'ai rencontré qui ne sont pas brésiliens. Quand on dit que je suis brésilienne, tout le monde dit que les Brésiliens sont chauds et tout ça. Donc, il y a déjà des gens... Par exemple, mon ex-compagnon a dit parler des choses en portugais, ça m'a excité beaucoup. Et j'ai dit... Ok, donc c'est beaucoup simple pour nous, je pense, parce que tout le monde a la sensation qu'il est brésilien, qu'il parle bien, qu'il est sexy. Donc, on a toujours la chance d'être able de parler aussi en portugais. Parce que c'est...

  • Emmy

    C'est vrai que les latinas, en règle générale, je trouve les latinos aussi. Enfin, en fait, tout ce qui est... pays du sud j'ai l'impression qu'ils sont plus en fait c'est plus libéré c'est plus ouvert mais pas dans le sens forcément coucher avec n'importe qui mais juste ça s'assume plus et du coup ça ose montrer sa sexitude que ce soit un homme ou une femme alors que les françaises j'ai l'impression qu'on est toujours un peu plus sur la la retenue. On est plus des romantiques à beaucoup tourner autour de la peau, prendre son temps. En même temps, si on se voit un petit peu, on est déjà en couple, mais...

  • Carla

    Mais, comment dire, au Brésil, même dans tous les pays de l'Amérique latine, on flirte, on drague, déjà. Avec les yeux, les corps, on danse comme ça, la façon qu'on parle, la façon qu'on se communique sans rien parler, c'est déjà beaucoup différent. C'est tout différent. Parce que ici, en France, aujourd'hui que je suis célibataire, ici je sors, je sais déjà que je vais sortir avec personne parce que les Français, Ils ne viennent pas parler avec nous.

  • Emmy

    Ah oui ?

  • Carla

    Parfois, je pense, oui, ils ne sont pas parce que je suis gare. Je ne sais pas, mais il y a des mécondes aussi à Paris. Et non, c'est juste parce que ce n'est pas normal qu'on voit un bar ou des places comme ça, ouverts. Et que tout le monde fait des bisous, qu'ils dansent ensemble, c'est pas normal. Et au Brésil, à chaque endroit qu'on regarde, il y a des gens qui font des bisous, qui font des câlins, qui sont toujours en couple, qui dansent tous collés. Donc c'est très différent, cette façon d'exprimer.

  • Emmy

    Est-ce que tu penses que c'est une idée reçue ? dans ce cas-là, que les Brésiliens et Brésiliennes, vous êtes plus chauds.

  • Carla

    Oui et non. Comme je l'avais dit, on sait qu'on est des Latines, on est une chose que les Européens ne savent pas, parce que c'est une chose qui est culturelle, on se drague, on flirre avec le corps, et pas... trop avec les mots, comme par exemple les Français parlent trop bien et les Latins, on danse trop bien. Donc, c'est un peu des choses comme ça, mais en même temps c'est pas qu'on est plus ouverts parce qu'on fait juste ça, on est ouverts et on est chaudes avec des gens qui nous plaisent et qui nous ont envie aussi.

  • Emmy

    Est-ce qu'en étant brésilienne, T'as eu l'impression que les Français avaient une attente particulière que t'allais faire ou accepter plus de choses durant le sexe ?

  • Carla

    Je pense que c'est plutôt facile d'avoir des... qu'on va se coucher ensemble avec des... pas beaucoup parler, pas beaucoup frotter. On va coucher avec tout le monde. Là, j'ai l'impression de ça. il y a des gens qui arrivent sur nous au bar, il y a des gens comme ça qui voient qu'on parle portugais, brésilien et pensent que, ah, viens avec moi et c'est bon. Non, c'est pas comme parfois on passe pas des bons moments pour cette façon que les gens pensent mais j'ai la chance, comme j'avais dit, que je suis grand. Parce que quand même, les gens, et j'ai faible aussi la tête, je suis bien sérieuse.

  • Emmy

    Donc les gens ne viennent pas trop t'embêter.

  • Carla

    Oui, mais quand même, il y a des gens qui n'ont aucun respect. Ils pensent que pour nous, qui sommes brésiliens, on va faire n'importe quoi et avec n'importe qui. Et ce n'est pas comme ça avec moi et avec des copines que j'ai.

  • Emmy

    Et à l'inverse, du coup, tu avais toi... une attente particulière des Français ?

  • Carla

    Oui, comme par exemple de bien parler, de respect, que les Français sont plutôt chic et classique. Donc parfois j'attends ça des Français, qu'ils vont parler plus, plus romantique, plus on va dîner, on va faire ça, faire ça. Mais en même temps, parfois... Ça fait trop.

  • Emmy

    C'est trop ?

  • Carla

    Oui. Une fois, j'ai sorti avec un mec en français. Et on allait dîner. On était dans le restaurant et tout ça. On a bu des alcools. On a parlé toutes les soirées. il n'y a rien qui s'est passé.

  • Emmy

    Et toi, tu attendais qu'il se fasse quelque chose ?

  • Carla

    À moins qu'il ait un bisou ou quelque chose comme ça, il n'y a rien qui passait. Donc, j'ai dit, ok,

  • Emmy

    il n'est pas intéressé.

  • Carla

    Il va, ok, c'est bon, c'est fini. J'arrive chez moi, il lui a dit, ah, c'était bien la soirée, j'espère qu'on se voit ensemble, on se voit encore, pour plus profiter. Non, désolé, non.

  • Emmy

    Ah oui, il a raté le code.

  • Carla

    Oui, parce que c'était déjà plus un peu... Parce que moi, à cette soirée-là, j'ai envie de bisous, de profiter de ma soirée avec lui. Et ce n'était pas comme ça. Donc j'attendais une chose et ça n'a rien du passé.

  • Emmy

    Oui. Et dans l'acte sexuel en lui-même, est-ce qu'il y a des pratiques typiques françaises ou typiques brésiliennes ?

  • Carla

    Oui, il y a une chose que nous les Brésiliens, on parle entre nous et je viens de découvrir. Je n'ai pas fait d'attention avant parce que ce n'est pas une chose que je fais normalement. C'est les bisous grecs. Et au Brésil, les mecs sont les tabous. De ne pas toucher et ne pas parler de ça.

  • Emmy

    Bisous grecs, c'est le fait de... C'est un anulangus.

  • Carla

    Oui, c'est ça.

  • Emmy

    Bisous grecs, c'est mignon comme...

  • Carla

    C'est bisous grecs, oui. Et ici, quand vous êtes au sexe oral, les mecs ouvrent les jambes pour laisser les chemins ouverts, si vous voulez. Mais je n'ai jamais fait gaffe, je n'ai jamais fait d'attention parce que pour moi, j'ai besoin qu'on vous dise quelque chose. au plus clair.

  • Emmy

    C'était pas clair pour moi. Eux te disent que tu me fasses un bisou grec.

  • Carla

    Par exemple, on a parlé ça avec des amis qui sont gays. Ils sont trop ouverts. C'est trop normal pour eux de comprendre que quand les mecs ouvrent les jambes, c'est pour ça. C'est pour laisser les chemins ouverts. Et à cette époque-là, j'ai dit, mais j'ai jamais fait gaffe. Donc, si c'est passé, j'ai jamais voulu. Après ça, j'ai fait un peu plus d'attention et oui, les Français sont un peu plus ouverts. Les Brésiliens, jamais.

  • Emmy

    Et là,

  • Carla

    après, j'ai fait attention qu'il y a un mec que je sens souvent, il est Français, et parfois, lui, il ne dit rien, il n'a jamais parlé de ça, mais il ramène maman un peu plus en bas, il fait des choses comme ça. Et là, j'ai dit, ok, mais c'est une chose que moi, j'ai. un pas à faire, donc je ne vais pas le faire.

  • Emmy

    Tu ne vas pas le faire, oui. C'est normal. Si tu n'as pas envie, tu ne le fais pas. J'aurais pas du tout pensé, pour les Français, je trouve que c'est encore un peu tabou en France, tout ce qui est anal avec les hommes hétéros. Parce qu'ils amènent vachement ça aux côtés... virilité... En fait, il y en a où il n'y a aucun problème et il y en a encore beaucoup où c'est trop une pratique homosexuelle pour eux alors qu'en fait c'est complètement différent parce que c'est... enfin, comment dire, c'est l'acte mais c'est avec qui tu le fais. Le faire avec une femme ça veut pas dire que...

  • Carla

    Mais là par exemple c'était plutôt avec des mecs plus âgés.

  • Emmy

    Pas des jeunes.

  • Carla

    Ce sont des jeunes c'est... Jeunes, j'ai dit moins de 25 ans, mais ils sont plutôt 35 ans plus.

  • Emmy

    Est-ce que pour les femmes aussi au Brésil, c'est quelque chose de tabou, l'anal ?

  • Carla

    Je pense oui. Pour les personnes qui sont à côté de moi, c'est tabou. Et avec les réseaux sociaux, il y a des gens qui parlent plus, même sur la sexualité, des couverts. de découvrir des choses différentes. Et là aujourd'hui, je vois qu'il y a plus de gens qui parlent de ça, mais quand même, c'est encore un tabou.

  • Emmy

    Oui, c'est compliqué.

  • Carla

    Oui.

  • Emmy

    Du coup, en France, moi, dans mon entourage, j'ai l'impression que l'anal, pareil dans mon entourage, n'est pas tabou chez les femmes. Mais c'est vrai que c'est quelque chose où j'ai l'impression qu'on en parle plus avec l'âge. C'est-à-dire qu'au lycée, ou jeune, ou en dessous de 20 ans, J'ai l'impression que ça reste quand même très compliqué à aborder, que c'est souvent aussi plus que dans un sens. Dans les relations hétérosexuelles, c'est plus les garçons qui vont en parler parce qu'ils ont envie de le faire. Mais il y a moins de filles qui vont, elles, aller le demander. Et en grandissant, je me sens que ça s'équilibre un peu plus maintenant.

  • Carla

    Et après, avec l'expérience des choses, on découvre ce qu'on aime bien. Donc... Et c'est plus facile de parler aussi. Donc là, aujourd'hui, avec 34 ans, c'est plus facile pour moi de parler parce que j'ai des amis qui parlent de ça. On échange beaucoup sur la sexualité, le sexe qu'on fait, la différence et tout ça. Mais par exemple, avec des amis que j'ai dit après que j'ai né, par exemple. je ne parle pas trop de ça on parle mais on parle bien superficiel et on ne rentre pas sur les détails comme je rentre sur les détails avec des amis que j'ai ici qui après c'est des amis que j'ai a longtemps mais quand même ce sont des amis qui vivent la même chose que moi par exemple j'ai 7 copines au Brésil qui sont mariées à... depuis 20 ans, 16 ans, il y avait juste un mec toute la vie. Donc, c'est un peu compliqué. Moi, je parle de mes expériences avec eux parce que...

  • Emmy

    C'est complètement différent.

  • Carla

    Ils vont me juger, ils vont...

  • Emmy

    Ils ne vont pas comprendre.

  • Carla

    Oui, c'est ça.

  • Emmy

    Et est-ce que la masturbation... Par exemple, c'est quelque chose de tabou aussi ?

  • Carla

    Oui, pas les impairs.

  • Emmy

    à mon endroit au Brésil, oui. Aujourd'hui, ça commence, c'est un peu différent.

  • Carla

    Masculine et féminine ?

  • Emmy

    Féminine, féminine. Masculin, c'est une chose, c'est normal, oui. Mais le féminin, non. Ici, mes copines, on a toujours des... On parle des jouettes.

  • Carla

    Des jouettes,

  • Emmy

    oui. pour découvrir, ça c'est bien, ça c'est pas bien. Parfois, on va sur le sex shop pour regarder des choses. Donc, je parle plus aujourd'hui qu'avant. Là, je vais dire, aujourd'hui, je fais juste les podcasts sur la sexualité, parce que c'est en français. Mon parent... Et ma famille ne va pas écouter.

  • Carla

    Ah oui.

  • Emmy

    Je n'ai pas de problème. J'espère.

  • Carla

    Du coup, ils vont se comprendre. Donc, il n'y a pas de problème.

  • Emmy

    Donc, pour moi, encore, c'est un tabou de parler ça avec ma famille.

  • Carla

    Et ta sœur aussi ?

  • Emmy

    Ma sœur aussi.

  • Carla

    Ouais. Elle, elle est restée au Brésil.

  • Emmy

    Elle est restée au Brésil. J'ai encore un frère et une sœur. Un petit-sœur.

  • Carla

    Ah oui. Donc, ils n'ont plus du tout la même culture au final, en fait. Et je pense que la culture que tu as maintenant autour de la sexualité, c'est une culture européenne.

  • Emmy

    Non, c'est un couteau juste ouvert. Ouvert ? Oui.

  • Carla

    Ok. Là, on a parlé un peu de la manière de draguer. Et est-ce qu'il y a une position qui est revenue entre justement les Portugais, les Espagnols, les Français ou les Brésiliens ?

  • Emmy

    Il n'y a pas spécifiquement une position, mais les Brésiliens, on est plutôt... Je pense illimité.

  • Carla

    Ok.

  • Emmy

    Il n'y a pas de choses qu'on ne fait pas.

  • Carla

    Ok.

  • Emmy

    Des positions qui sont impossibles. Il n'existe pas de position impossible. Ok. Et là, le français et le portugais, je pense plutôt qu'il y a trois, quatre positions et pas plus.

  • Carla

    Je ne sais même pas si je pourrais en citer, en fait. Enfin, si je regarde. Les Français, c'est vrai que ceux avec qui j'ai pu coucher, ça revient souvent, c'est le missionnaire. Je crois que c'est l'Amazon quand on est au-dessus. Et la lurette. C'est trois classiques qui reviennent tout le temps.

  • Emmy

    Oui, pour moi, je ne me souviens pas d'avoir fait des choses différentes ou extraordinaires avec des Français, des Portugais peut-être une fois. C'est toujours la même chose. On dit le café au lait.

  • Carla

    Café au lait.

  • Emmy

    Café au lait, c'est une chose basique. Café au lait.

  • Carla

    C'est vrai.

  • Emmy

    Donc c'est normal. La 3-4 positions maximum, oui, ok. C'est pas dit que c'est pas bien. Mais au Brésil, je pense qu'on est plus illimité. Il y a trop d'options qui... On ne parle pas même, on va faire ça, parce que moi-même, je n'ai rien de nombre de positions. Et ça vient en fait, vas-y, vas-y.

  • Carla

    Et tu penses que, ça c'est ton avis personnel, mais est-ce que tu penses que les Français sont limités, entre guillemets, en termes de nombre de positions, parce que c'est ce qu'ils connaissent et qu'ils n'osent pas, en fait, en demander plus, ou pas ?

  • Emmy

    Oui. J'ai déjà fait la question, peut-être si je demande, si je donne des options, ils vont suivre, ils vont faire ou ils vont penser que je suis, je ne sais pas, nymphomaniaque. Parce que mon, oui, je n'ai pas dit, mais mon ex-copain français, il avait 5 ans moins que moi, donc, et moi j'avais 29, 28. J'étais bien avec moi, je voulais, si je suis avec lui, on est ensemble, je voulais faire ça avec lui. Donc, et lui, une fois, il m'a regardé et dit, parfois je peux être un infomanique parce que tu votes tout le temps. Et j'ai dit, mais comme ça, non, c'est pas du tout ça, c'est juste si je suis avec toi, je suis en vie, je veux le faire. Et moi, j'ai pensé que les personnes plus jeunes. un mec avec 25-24 ans a plus envie à tous les temps que moi et là j'étais un peu traumatisée peut-être pour bien m'exprimer le français.

  • Carla

    Ah oui, ouais. Mais du coup, maintenant, tu n'oses peut-être plus trop initier, je comprends.

  • Emmy

    Je ne vais pas donner des idées pour pas que les gens disent des choses qui...

  • Carla

    Oui, comme ça, ouais. Après, je trouve que la libido, ça dépend vraiment de... Enfin, elle est propre à chacun, quoi. Des fois, tu peux avoir une forte libido, d'autres personnes, non. Et c'est vrai que quand il y a des gens qui se rendent compte qu'ils n'ont pas la même... L'intensité de libido, c'est compliqué dans les deux sens, que ce soit si tu en as moins que ton partenaire ou ta partenaire et inversement. Mais après, je réagis juste sur le fait que tu viennes de la campagne. J'ai une collègue qui est chinoise et elle me disait qu'elle vit dans la campagne en Chine et c'est pareil. En fait, c'est encore très, très traditionnel. C'est on n'a pas de rapport avant le mariage. la première fois c'est hyper important on parle pas du tout de ça il y a encore de temps en temps des possibilités de mariage prévues et que dans les grandes villes plus Shanghai c'est légèrement plus démocratisé mais c'est quand même hyper tabou pour eux donc quand elle a écouté le podcast sa première réaction pour le premier épisode c'était de se dire ah mais nous c'est pas du tout comme ça c'est impressionnant parce que là on en parle alors qu'elle pas du tout mais... Elle vient de la campagne, donc forcément tu es plus reculé, tu as moins d'accès, moins de gens. Je pense que ça joue complètement le contexte.

  • Emmy

    Et c'est parce que la campagne, tout le monde pouvait savoir plus vite. Et quand tu es sur une ville où il y a un million de personnes, personne ne parle de toi. À ma ville, tout le monde connaît moi, tout le monde connaît mon père, donc c'était compliqué.

  • Carla

    Bah oui, tout le monde en parle. Alors, on va arriver à la fin de l'épisode. J'ai un petit bol avec des questions. Tu vas en piocher une et tu vas nous répondre un peu du tac au tac. Et après, j'en pioche une. Ok ?

  • Emmy

    Ok.

  • Carla

    Je t'en prie.

  • Emmy

    As-tu un fantasme que tu n'as pas encore réalisé ? Oui, j'ai. Pas juste un, plusieurs, mais je pense que le plus facile aujourd'hui, c'est facile, non, mais plus envie aujourd'hui, c'est avec deux mecs et moi.

  • Carla

    Mais du coup, t'aimerais que les deux garçons fassent des choses ensemble aussi ?

  • Emmy

    Je ne sais pas, parce que comme j'ai jamais avait une expérience comme ça donc je pense,

  • Carla

    je ne sais pas peut-être quel est ton accessoire préféré ? alors ça c'est compliqué parce que j'ai du mal à amener des accessoires dans ma sexualité parce que j'ai l'impression que ça coupe C'est-à-dire que tu dois attendre qu'il t'attache ou tu dois attendre qu'on te bande les yeux, etc. J'avoue, j'ai un peu du mal. Du coup, je crois que je n'en ai pas. J'aimerais en avoir un. J'aimerais arriver un peu plus à le faire et être moins stressée quand ça arrive. Mais je ne dirais pas que j'ai un accessoire particulier. Ou alors, c'est mon jouet quand je suis toute seule. Voilà, on va dire ça. Et toi, est-ce que tu as un accessoire préféré ?

  • Emmy

    Parfois des huiles de massage, des choses qui…

  • Carla

    L'huile, c'est vrai que je trouve ça hyper agréable. Je ne sais pas si c'est mon droit d'accessoire, mais l'huile, je suis d'accord.

  • Emmy

    Oui, l'huile, je pense que c'est bien parce qu'il y a une chose plus facile d'introduire sur les actions. Et aussi mon jouet, tout seul.

  • Carla

    On est à la fin de cet épisode. Merci beaucoup Carla de nous avoir partagé ton expérience sexuelle de brésilienne en France et dans tous les pays que tu as fait.

  • Emmy

    Merci beaucoup à vous pour l'invitation. Et désolé pour mon accent français, un peu difficile de comprendre, mais j'espère que tout le monde va comprendre quand même.

  • Carla

    J'espère que cet épisode t'a plu. Si c'est le cas, n'hésite pas à le noter ou à commenter sur la plateforme sur laquelle tu nous écoutes.

  • Emmy

    Merci beaucoup.

  • Carla

    et à bientôt sur Antichambre une production Studio Moya Studio Moya

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Description

Bienvenue dans le quatrième épisode d'Antichambre !


Aujourd’hui, je suis accompagné·e de Carla, une Brésilienne pleine d’énergie, pour une discussion fascinante sur le sexe à l’international. 🌍💫


Ensemble, on explore les différences culturelles autour de la sexualité, du flirt aux pratiques intimes, en passant par les visions du désir entre le Brésil, le Portugal, l’Espagne et la France. 😏💬


Comment le contexte culturel influence-t-il nos relations ? Quels sont les tabous ici et là-bas ? Et surtout, qu'est-ce qu'on peut apprendre des autres cultures pour enrichir notre propre expérience sexuelle ?


Installe-toi confortablement et embarque avec nous pour ce voyage sans tabou autour du monde. ✈️🌐


💬 Participe à la discussion sur Instagram : @Antichambre_podcast

Une production Studio Moya : studio-moya.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Emmy

    Bonjour et bienvenue sur Antichambre, ton nouveau podcast sans tabou dédié à la sexualité pour toutes et tous. Je m'appelle Emmy, j'ai 22 ans et je t'invite à débuter cette aventure ensemble pour explorer et vivre pleinement ta sexualité. Alors mets-toi à l'aise et viens écouter les voix d'Antifchambre. Bonjour et bienvenue sur Antichambre. Aujourd'hui dans ce nouvel épisode, nous allons parler du sexe à l'international et pour ça je suis accompagnée de Carla. Merci Carla d'être là aujourd'hui. Est-ce que tu pourrais un petit peu te présenter ton parcours, comment tu es arrivée ici, etc.

  • Carla

    Oui, bonjour. Je m'appelle Carla, je suis brésilienne, j'ai 34 ans et je suis en France depuis 5 ans Pour jouer au volleyball, c'est mon travail. Et avant, j'étais en Espagne, Portugal et au Brésil.

  • Emmy

    Ah oui. Tu as quitté le Brésil à quel âge ?

  • Carla

    J'ai quitté en 2015, j'avais 25 ans.

  • Emmy

    Et donc, est-ce que tu peux nous parler un petit peu du début de ta sexualité, de la sexualité au Brésil, comment ça se passe, peut-être avec ta famille aussi ? Est-ce qu'il y a une différence de culture ?

  • Carla

    Oui, au Brésil, c'est tout plus grand. Donc, il y a... Plus de régions qui sont tellement différentes d'où j'habite. J'habite au sud du Brésil. C'est un peu encore trop traditionnel, classique. Donc ma famille, c'est très religieux.

  • Emmy

    Ah oui ?

  • Carla

    Oui, beaucoup. Et c'est un peu différent des amis que j'ai même à mon âge. Comme c'est trop religieuse, je n'ai jamais parlé de ça avec ma mère, avec mon père. C'est pas facile de communiquer ça, même avec des amis.

  • Emmy

    Ah oui, même des amis.

  • Carla

    Oui, même des amis, c'était tabou. Oui, je ne parle pas de sexe parce que je ne fais pas, parce que je suis religieuse, je suis catholique. Donc, c'était bien caché. On imaginait des choses, mais on n'a jamais parlé de ça. Et moi, quand même, j'ai sorti de ma ville jeune pour jouer au volleyball à 16 ans, 17 ans. Et... J'étais virgin. J'avais des copains qui ont fait des bisous. Parfois, on touche, mais il n'y a aucune chose qui s'est passée parce que j'étais touchée par moi. Je n'ai fait rien. Oui, c'était que quelqu'un va me regarder et quelqu'un va dire à mon père. C'était même pour la première fois que j'ai fait des bisous à... J'avais 13 ans. Et j'ai dit pour ma mère, ma mère a dit à mon père, et mon père...

  • Emmy

    Il t'a fait la morale ?

  • Carla

    Oui, la morale, que j'étais **** ouais, ouais, il a demandé qu'est-ce que tu penses que tu vas être d'ici à 10 ans ? Qu'est-ce que vous voulez de ta vie?

  • Emmy

    Ah oui ! c'est quand même.

  • Carla

    Est-ce que ce mec va donner quelque chose pour toi, des choses comme ça ? Et j'ai dit, ah ouais, ok. C'était, oui, plus de bisous, c'était compliqué. Mais quand même... À ma ville, j'étais déjà un peu avancée. J'ai une soeur qui est dix mois plus jeune que moi. Donc, on a fait des choses comme jumelles. Donc, on fait tout ensemble les volets, les cols. Donc, on a les mêmes amis. J'étais déjà la plus avancée. Mais juste des bisous. Et après 17 ans, j'ai sorti. J'étais en Haute-Ville toute seule. C'était... Une découverte déjà pour ma vie. J'ai rencontré quelqu'un qui... J'ai pensé, oui, c'est lui. Donc, j'ai perdu ma virginité. Oui, c'est ça. À 17 ans, presque 18, avec un mec que j'avais quelque chose. C'est pas...

  • Emmy

    C'était ton copain ?

  • Carla

    Oui. Et juste après, il était jour du football, il est sorti de Brésil, il m'a invité pour venir ensemble, j'ai dit non, non, non. Et juste après, j'ai rencontré quelqu'un qui était mon copain pendant 5 ans. Ok.

  • Emmy

    Mais écoute, le fait de changer de ville, tu t'es sentie plus libérée ? Oui. D'essayer de connaître ta sexualité ?

  • Carla

    Il y a plus de possibilités aussi. Avant, à ma ville, je n'avais pas de possibilité de dormir loin de chez moi. Donc c'était compliqué.

  • Emmy

    Ah, compliqué, oui. Et donc, tu es venue en France. Enfin, avant la France, du coup, tu as fait l'Espagne ou le Portugal ?

  • Carla

    Espagne et juste avant, deux ans en Portugal.

  • Emmy

    Ok. Et donc, changer de pays déjà, c'était passé comment ?

  • Carla

    C'était compliqué parce que... J'ai sorti du Brésil pour aller à Portugal. C'est la même langue, le portugais. Mais quand même, c'est beaucoup différent. C'est la même langue, mais il y a des mots qui sont tellement différents. Par exemple, par rapport au sexe, il y a des choses que les mecs disent en portugais au Portugal qui sont rigolos pour nous. C'est un chose...

  • Emmy

    Tu aurais un exemple ?

  • Carla

    Oui, c'est par exemple, quand les mecs vont finir. Au Brésil, on dit gozar. Gozar. Oui. Ok. Et en portugais c'est j'y suis, j'y suis, j'y suis En traduction c'est je suis arrivé, je suis là Oui, quelque chose comme ça. Et pour nous les brésiliens c'était, par exemple, moi, mais qui vient, qui vient ?

  • Emmy

    Oui, oui,

  • Carla

    mais qui va venir, qui va venir ? Donc c'était, non, non, non, attends, c'est rien qui va venir. Donc c'était plutôt comme ça, il y a des expressions. Même qui ont tiré sur la vie normale quotidienne, en Portugal c'est des choses qui ont du sexe. Donc c'était un peu compliqué, mais quand même c'est rigolo. Et j'étais avec des Brésiliens dans ma équipe qui étaient déjà là-bas 5 ans, donc déjà donner des petits conseils.

  • Emmy

    Des petits conseils sur comment faire.

  • Carla

    Oui. Et le portugais pour moi, oui, c'est bien. Pas mal.

  • Emmy

    c'est pas mal à noter oui ok en fait avec le Portugal t'avais quand même la langue ça t'a aidé mais les Portugais et les Brésiliens c'est complètement différent oui est-ce que dans la drague aussi t'as ressenti une différence ah oui oui mais

  • Carla

    c'est pas juste en Portugal mais comme nous on est juste des voleibords on a la taille déjà on a on a déjà fait les personnes déjà plus d'attention à nous par la taille et et J'étais toujours avec des filles qui étaient plus grandes que moi. Il y a beaucoup de gens qui pensaient que nous, les Brésiliens, on est des travestis. Là, c'est européen. Tout le monde pensait que des Brésiliens grands comme ça, c'est sûr qu'il y a des petits secrets. Donc, on écoutait en France, on écoutait en Espagne, on écoutait beaucoup à Portugal. Et à Portugal, c'est plutôt plus... visible, des choses comme ça. J'étais toujours avec des gens plus grands que moi, donc c'est déjà que des gens viennent parler avec nous pour demander, pour savoir. Et après, on sortait toujours avec des athlètes, donc c'est...

  • Emmy

    Oui, c'est vrai, c'est différent.

  • Carla

    Les athlètes, c'est beaucoup différent pour draguer, pour parler, pour sortir. C'est...

  • Emmy

    Le Portugal, moi je ne connais pas du tout, ni le Brésil en fait. Mais l'idée que j'en ai, c'est que le Brésil, vu qu'il y a le carnaval de Rio, j'ai l'impression que c'est beaucoup plus libéré, assumé, que ce soit le corps ou la sexualité. Je m'imaginais ça comme ça. Et le Portugal, j'avais l'impression que c'était plus religieux, plus strict.

  • Carla

    Oui, c'est un peu comme ça, mais c'est juste dans ma région de Brésil que c'est... Quand on habite à la campagne, c'est des choses comme ça, on est plutôt fermé. São Paulo, Rio de Janeiro, Bahia, Salvador, qui sont des états plus grands, ce ne sont pas toutes les mêmes choses. C'est déjà plus avancé. Comme je t'ai dit que j'ai sorti de ma ville pour aller à une autre ville, c'était un retard. Et au Portugal, c'est juste parce que, comme je l'avais dit sur l'ambiance, l'ambiance que j'avais autour de moi. Peut-être si j'étais en une ville plutôt petite.

  • Emmy

    Ils ont été différents. Oui, c'est sûr que la ville, elle joue beaucoup contre si on est une ville, une campagne, les moyens qu'on a autour.

  • Carla

    Oui.

  • Emmy

    Et ensuite, après Espagne, tu es arrivée en France.

  • Carla

    Oui. En France, j'arrivais, j'avais dit que j'étais la meilleure femme des célibataire parce que c'est après Espagne et c'était l'année que j'ai appris à être célibataire parce qu'avant j'étais toujours en couple, j'ai presque marié au Brésil. Ah oui. Donc c'est quand j'ai appris à être célibataire. Donc c'était un peu plus facile. Mais j'ai arrivé en France pour une petite ville à Calais. Oui. Donc c'était un peu compliqué. Parce que je ne parlais pas français. En anglais, j'étais nulle aussi. Donc, comme je vais communiquer avec des personnes, je n'étais pas pour avoir des garçons. Je ne savais pas dire quelque chose et ça ne va pas. Pas bien passé. Et jusqu'à ce que j'arrive, j'ai sorti avec un mec de basket de la ville, qui avant même que j'arrive, arrivé en Calais, il a déjà sauvé que je vais venir. Et c'était tout le monde, presque tous les milieux sportifs de Calais, déjà savaient que lui voulait sortir avec moi.

  • Emmy

    C'est fou ça !

  • Carla

    Oui, et après on a sorti ensemble et il était mon copain pour peut-être huit mois.

  • Emmy

    Huit mois. Oui,

  • Carla

    il était...

  • Emmy

    C'est-à-dire que les célibataires... Oui. Ils t'attendaient. Oui.

  • Carla

    Donc, mais c'était tout en... Beaucoup d'influence qui a donné que j'ai été en couple avec lui. Parce qu'il n'y a pas trop de choses à faire à Calais. Donc, on ne sortait pas beaucoup, on s'entraînait beaucoup. Et c'était des choses comme ça. Et...

  • Emmy

    Lui, il était français ?

  • Carla

    Il était français et 5 ans plus jeune que moi.

  • Emmy

    Ok. Et la barrière de la langue, il t'a aidé à apprendre le français ?

  • Carla

    Oui, mais il parlait anglais aussi. Ok. Donc à cette époque, j'ai parlé plutôt anglais. Donc on parlait beaucoup en anglais.

  • Emmy

    Et justement sur la sexualité, sur le sexe, c'était un peu compliqué d'en parler au début ?

  • Carla

    Oui. Donc, je vais dire une chose. J'espère que je ne lui regarde pas. Donc, personne ne va savoir. Mais tout au début, il avait un problème d'élection. Donc, parce qu'il était trop bourré.

  • Emmy

    Ah, d'accord.

  • Carla

    Donc, il était un peu timide. Il n'a rien du tout parlé. J'ai dit, ok, c'est moi. Parce que je suis plus vieux.

  • Emmy

    Plus âgé.

  • Carla

    Plus âgé. Donc, j'ai pensé, ok, ok, ok, pour moi, c'est parti chez moi et c'est bon. Et après, il est retourné vers moi, on se parle, on va se voir, tout ça. Et on a suivi et c'est tout bien passé. Et après deux mois, c'est là que j'ai vu un peu la différence. Parce que, par exemple, au Brésil, on a trop de mots et trop d'étapes sur les... Relation.

  • Emmy

    Trop d'étapes, ouais ? Oui. C'est quoi vos étapes ? Donc,

  • Carla

    on dit si on fait des bisous, ça ne plaît rien. Si on fait des bisous, ça, oui, ça va passer. Si tu rencontres un gars, c'est comme un flirte. C'est un flirte ? Oui, c'est comme on se parle.

  • Emmy

    Ah oui, d'accord, ok.

  • Carla

    On se parle, même si on fait des choses, on se parle. Et après, on se parle plus sérieusement. Il y a d'autres choses. Et ici, non. Ici, en France, c'est très différent parce que si tu vois la personne deux ou trois fois, les Français déjà pensent que tu as quelque chose. Là, c'est la sensation que j'ai.

  • Emmy

    OK.

  • Carla

    Avec les conversations. Et la personne pensait déjà que tu es en couple. Mais non, moi si j'ai...

  • Emmy

    C'est seulement la deuxième étape.

  • Carla

    Exactement. Pardon,

  • Emmy

    exactement.

  • Carla

    Donc c'est des choses qui...

  • Emmy

    Qui sont plus dégérées.

  • Carla

    Et lui, après un mois, deux mois, il a dit, est-ce qu'on... Comment dire ? Exclusivité. Ah oui, oui. Est-ce que tu es exclusif avec moi ? Et j'ai dit, hum... Oui. J'ai pensé, j'ai dit non, mais j'étais encore sur Tinder, juste pour parler, parce que je ne sortais avec personne. Mais j'ai pensé à quelqu'un qu'il connaît, qui m'avoue, sur Tinder.

  • Emmy

    Ah, donc il a posé la question.

  • Carla

    Oui, j'ai dit oui, et j'ai demandé à toi, et il a dit oui. Ok, donc on est exclusives, on est en relation. En relation simple. En couple. Donc, pour moi, c'était... Un peu comme ça, mais au Brésil, pour être en relation, la personne a besoin de demander.

  • Emmy

    Ah, il faut forcément demander. Oui,

  • Carla

    il faut être en couple avec des temps. Et au Brésil, tu peux rester en parlant sérieusement avec quelqu'un. Tu fais tout comme couple, mais tu n'es pas en couple.

  • Emmy

    Si vous n'avez pas demandé. Oui.

  • Carla

    De deux ou trois ans.

  • Emmy

    Ah ouais, c'est complètement différent. C'est vrai qu'ici, si tu vois plusieurs fois quelqu'un, au bout d'un moment, c'est pas forcément exclusif, mais tu sais que tu vois souvent la personne. Ça devient un peu plus sérieux.

  • Carla

    Ouais. Une autre chose que j'ai des amis qui m'avaient dit avant que les Européens, les bisous, ils mettent pas la langue. Et j'ai dit mais donc comme c'est des bisous c'est juste un smack. Donc il n'y a pas de grandes choses là. Et après mes expériences que j'ai avouées avec des français c'était comme en french kiss en brésilien. C'était pas mal.

  • Emmy

    Elles sont pas tombées sur les bons en fait.

  • Carla

    Oui, c'est ça. Oui, c'est ça, je le pense.

  • Emmy

    Ah oui. Et donc, est-ce que c'était un peu aussi... En fait, je me dis... Alors là, je m'imagine en fait. Je m'imagine que j'ai une relation avec quelqu'un qui ne parle pas ma langue. Je me dis, sur le moment, au moment de notre rébat, je ne sais pas si j'aurais le réflexe de ne pas parler dans ma langue. Tu vois ce que je veux dire ? Naturellement, les mots, ils viennent dans ta langue.

  • Carla

    Oui. Oui c'est ça. Et au tour de bourg avec mon copain, j'ai demandé beaucoup de choses en français, même en anglais parce que je ne connais pas du tout anglais. Et moi personnellement, je suis une personne qui ne parle pas trop déjà en portugais au sexe. Donc je suis déjà une personne qui n'a pas besoin... Je m'exprime pas en parlant.

  • Emmy

    Oui, tu t'exprimes avec des actes.

  • Carla

    Oui, c'est ça. Oui, c'est sûr que je parle quelque chose, mais pas trop. Je suis pas trop parlante. Donc, c'est... Mais j'ai demandé des expressions. Les premières choses que j'ai apprises sont des choses en pénalité sexe. Donc, c'est le plus attachant. qui m'a rattaché. Ah oui,

  • Emmy

    oui, que tu te souviens. C'est celle la plus simple à te souvenir,

  • Carla

    ouais. Oui, donc c'était facile parce que j'étais avec quelqu'un qui aussi ne parlait pas trop. C'était une chose qui était bien...

  • Emmy

    Trouver, matcher.

  • Carla

    Oui,

  • Emmy

    c'est ça. Et aussi c'est peut-être un peu fluide au final quand on le fait sur le moment. Enfin c'est vrai que... Nos corps, ils nous guident un petit peu.

  • Carla

    Ouais. Il y a aussi les... Je ne sais pas pourquoi. Oui, je sais, mais il y a tout le monde. Il y a tout le monde que j'ai rencontré qui ne sont pas brésiliens. Quand on dit que je suis brésilienne, tout le monde dit que les Brésiliens sont chauds et tout ça. Donc, il y a déjà des gens... Par exemple, mon ex-compagnon a dit parler des choses en portugais, ça m'a excité beaucoup. Et j'ai dit... Ok, donc c'est beaucoup simple pour nous, je pense, parce que tout le monde a la sensation qu'il est brésilien, qu'il parle bien, qu'il est sexy. Donc, on a toujours la chance d'être able de parler aussi en portugais. Parce que c'est...

  • Emmy

    C'est vrai que les latinas, en règle générale, je trouve les latinos aussi. Enfin, en fait, tout ce qui est... pays du sud j'ai l'impression qu'ils sont plus en fait c'est plus libéré c'est plus ouvert mais pas dans le sens forcément coucher avec n'importe qui mais juste ça s'assume plus et du coup ça ose montrer sa sexitude que ce soit un homme ou une femme alors que les françaises j'ai l'impression qu'on est toujours un peu plus sur la la retenue. On est plus des romantiques à beaucoup tourner autour de la peau, prendre son temps. En même temps, si on se voit un petit peu, on est déjà en couple, mais...

  • Carla

    Mais, comment dire, au Brésil, même dans tous les pays de l'Amérique latine, on flirte, on drague, déjà. Avec les yeux, les corps, on danse comme ça, la façon qu'on parle, la façon qu'on se communique sans rien parler, c'est déjà beaucoup différent. C'est tout différent. Parce que ici, en France, aujourd'hui que je suis célibataire, ici je sors, je sais déjà que je vais sortir avec personne parce que les Français, Ils ne viennent pas parler avec nous.

  • Emmy

    Ah oui ?

  • Carla

    Parfois, je pense, oui, ils ne sont pas parce que je suis gare. Je ne sais pas, mais il y a des mécondes aussi à Paris. Et non, c'est juste parce que ce n'est pas normal qu'on voit un bar ou des places comme ça, ouverts. Et que tout le monde fait des bisous, qu'ils dansent ensemble, c'est pas normal. Et au Brésil, à chaque endroit qu'on regarde, il y a des gens qui font des bisous, qui font des câlins, qui sont toujours en couple, qui dansent tous collés. Donc c'est très différent, cette façon d'exprimer.

  • Emmy

    Est-ce que tu penses que c'est une idée reçue ? dans ce cas-là, que les Brésiliens et Brésiliennes, vous êtes plus chauds.

  • Carla

    Oui et non. Comme je l'avais dit, on sait qu'on est des Latines, on est une chose que les Européens ne savent pas, parce que c'est une chose qui est culturelle, on se drague, on flirre avec le corps, et pas... trop avec les mots, comme par exemple les Français parlent trop bien et les Latins, on danse trop bien. Donc, c'est un peu des choses comme ça, mais en même temps c'est pas qu'on est plus ouverts parce qu'on fait juste ça, on est ouverts et on est chaudes avec des gens qui nous plaisent et qui nous ont envie aussi.

  • Emmy

    Est-ce qu'en étant brésilienne, T'as eu l'impression que les Français avaient une attente particulière que t'allais faire ou accepter plus de choses durant le sexe ?

  • Carla

    Je pense que c'est plutôt facile d'avoir des... qu'on va se coucher ensemble avec des... pas beaucoup parler, pas beaucoup frotter. On va coucher avec tout le monde. Là, j'ai l'impression de ça. il y a des gens qui arrivent sur nous au bar, il y a des gens comme ça qui voient qu'on parle portugais, brésilien et pensent que, ah, viens avec moi et c'est bon. Non, c'est pas comme parfois on passe pas des bons moments pour cette façon que les gens pensent mais j'ai la chance, comme j'avais dit, que je suis grand. Parce que quand même, les gens, et j'ai faible aussi la tête, je suis bien sérieuse.

  • Emmy

    Donc les gens ne viennent pas trop t'embêter.

  • Carla

    Oui, mais quand même, il y a des gens qui n'ont aucun respect. Ils pensent que pour nous, qui sommes brésiliens, on va faire n'importe quoi et avec n'importe qui. Et ce n'est pas comme ça avec moi et avec des copines que j'ai.

  • Emmy

    Et à l'inverse, du coup, tu avais toi... une attente particulière des Français ?

  • Carla

    Oui, comme par exemple de bien parler, de respect, que les Français sont plutôt chic et classique. Donc parfois j'attends ça des Français, qu'ils vont parler plus, plus romantique, plus on va dîner, on va faire ça, faire ça. Mais en même temps, parfois... Ça fait trop.

  • Emmy

    C'est trop ?

  • Carla

    Oui. Une fois, j'ai sorti avec un mec en français. Et on allait dîner. On était dans le restaurant et tout ça. On a bu des alcools. On a parlé toutes les soirées. il n'y a rien qui s'est passé.

  • Emmy

    Et toi, tu attendais qu'il se fasse quelque chose ?

  • Carla

    À moins qu'il ait un bisou ou quelque chose comme ça, il n'y a rien qui passait. Donc, j'ai dit, ok,

  • Emmy

    il n'est pas intéressé.

  • Carla

    Il va, ok, c'est bon, c'est fini. J'arrive chez moi, il lui a dit, ah, c'était bien la soirée, j'espère qu'on se voit ensemble, on se voit encore, pour plus profiter. Non, désolé, non.

  • Emmy

    Ah oui, il a raté le code.

  • Carla

    Oui, parce que c'était déjà plus un peu... Parce que moi, à cette soirée-là, j'ai envie de bisous, de profiter de ma soirée avec lui. Et ce n'était pas comme ça. Donc j'attendais une chose et ça n'a rien du passé.

  • Emmy

    Oui. Et dans l'acte sexuel en lui-même, est-ce qu'il y a des pratiques typiques françaises ou typiques brésiliennes ?

  • Carla

    Oui, il y a une chose que nous les Brésiliens, on parle entre nous et je viens de découvrir. Je n'ai pas fait d'attention avant parce que ce n'est pas une chose que je fais normalement. C'est les bisous grecs. Et au Brésil, les mecs sont les tabous. De ne pas toucher et ne pas parler de ça.

  • Emmy

    Bisous grecs, c'est le fait de... C'est un anulangus.

  • Carla

    Oui, c'est ça.

  • Emmy

    Bisous grecs, c'est mignon comme...

  • Carla

    C'est bisous grecs, oui. Et ici, quand vous êtes au sexe oral, les mecs ouvrent les jambes pour laisser les chemins ouverts, si vous voulez. Mais je n'ai jamais fait gaffe, je n'ai jamais fait d'attention parce que pour moi, j'ai besoin qu'on vous dise quelque chose. au plus clair.

  • Emmy

    C'était pas clair pour moi. Eux te disent que tu me fasses un bisou grec.

  • Carla

    Par exemple, on a parlé ça avec des amis qui sont gays. Ils sont trop ouverts. C'est trop normal pour eux de comprendre que quand les mecs ouvrent les jambes, c'est pour ça. C'est pour laisser les chemins ouverts. Et à cette époque-là, j'ai dit, mais j'ai jamais fait gaffe. Donc, si c'est passé, j'ai jamais voulu. Après ça, j'ai fait un peu plus d'attention et oui, les Français sont un peu plus ouverts. Les Brésiliens, jamais.

  • Emmy

    Et là,

  • Carla

    après, j'ai fait attention qu'il y a un mec que je sens souvent, il est Français, et parfois, lui, il ne dit rien, il n'a jamais parlé de ça, mais il ramène maman un peu plus en bas, il fait des choses comme ça. Et là, j'ai dit, ok, mais c'est une chose que moi, j'ai. un pas à faire, donc je ne vais pas le faire.

  • Emmy

    Tu ne vas pas le faire, oui. C'est normal. Si tu n'as pas envie, tu ne le fais pas. J'aurais pas du tout pensé, pour les Français, je trouve que c'est encore un peu tabou en France, tout ce qui est anal avec les hommes hétéros. Parce qu'ils amènent vachement ça aux côtés... virilité... En fait, il y en a où il n'y a aucun problème et il y en a encore beaucoup où c'est trop une pratique homosexuelle pour eux alors qu'en fait c'est complètement différent parce que c'est... enfin, comment dire, c'est l'acte mais c'est avec qui tu le fais. Le faire avec une femme ça veut pas dire que...

  • Carla

    Mais là par exemple c'était plutôt avec des mecs plus âgés.

  • Emmy

    Pas des jeunes.

  • Carla

    Ce sont des jeunes c'est... Jeunes, j'ai dit moins de 25 ans, mais ils sont plutôt 35 ans plus.

  • Emmy

    Est-ce que pour les femmes aussi au Brésil, c'est quelque chose de tabou, l'anal ?

  • Carla

    Je pense oui. Pour les personnes qui sont à côté de moi, c'est tabou. Et avec les réseaux sociaux, il y a des gens qui parlent plus, même sur la sexualité, des couverts. de découvrir des choses différentes. Et là aujourd'hui, je vois qu'il y a plus de gens qui parlent de ça, mais quand même, c'est encore un tabou.

  • Emmy

    Oui, c'est compliqué.

  • Carla

    Oui.

  • Emmy

    Du coup, en France, moi, dans mon entourage, j'ai l'impression que l'anal, pareil dans mon entourage, n'est pas tabou chez les femmes. Mais c'est vrai que c'est quelque chose où j'ai l'impression qu'on en parle plus avec l'âge. C'est-à-dire qu'au lycée, ou jeune, ou en dessous de 20 ans, J'ai l'impression que ça reste quand même très compliqué à aborder, que c'est souvent aussi plus que dans un sens. Dans les relations hétérosexuelles, c'est plus les garçons qui vont en parler parce qu'ils ont envie de le faire. Mais il y a moins de filles qui vont, elles, aller le demander. Et en grandissant, je me sens que ça s'équilibre un peu plus maintenant.

  • Carla

    Et après, avec l'expérience des choses, on découvre ce qu'on aime bien. Donc... Et c'est plus facile de parler aussi. Donc là, aujourd'hui, avec 34 ans, c'est plus facile pour moi de parler parce que j'ai des amis qui parlent de ça. On échange beaucoup sur la sexualité, le sexe qu'on fait, la différence et tout ça. Mais par exemple, avec des amis que j'ai dit après que j'ai né, par exemple. je ne parle pas trop de ça on parle mais on parle bien superficiel et on ne rentre pas sur les détails comme je rentre sur les détails avec des amis que j'ai ici qui après c'est des amis que j'ai a longtemps mais quand même ce sont des amis qui vivent la même chose que moi par exemple j'ai 7 copines au Brésil qui sont mariées à... depuis 20 ans, 16 ans, il y avait juste un mec toute la vie. Donc, c'est un peu compliqué. Moi, je parle de mes expériences avec eux parce que...

  • Emmy

    C'est complètement différent.

  • Carla

    Ils vont me juger, ils vont...

  • Emmy

    Ils ne vont pas comprendre.

  • Carla

    Oui, c'est ça.

  • Emmy

    Et est-ce que la masturbation... Par exemple, c'est quelque chose de tabou aussi ?

  • Carla

    Oui, pas les impairs.

  • Emmy

    à mon endroit au Brésil, oui. Aujourd'hui, ça commence, c'est un peu différent.

  • Carla

    Masculine et féminine ?

  • Emmy

    Féminine, féminine. Masculin, c'est une chose, c'est normal, oui. Mais le féminin, non. Ici, mes copines, on a toujours des... On parle des jouettes.

  • Carla

    Des jouettes,

  • Emmy

    oui. pour découvrir, ça c'est bien, ça c'est pas bien. Parfois, on va sur le sex shop pour regarder des choses. Donc, je parle plus aujourd'hui qu'avant. Là, je vais dire, aujourd'hui, je fais juste les podcasts sur la sexualité, parce que c'est en français. Mon parent... Et ma famille ne va pas écouter.

  • Carla

    Ah oui.

  • Emmy

    Je n'ai pas de problème. J'espère.

  • Carla

    Du coup, ils vont se comprendre. Donc, il n'y a pas de problème.

  • Emmy

    Donc, pour moi, encore, c'est un tabou de parler ça avec ma famille.

  • Carla

    Et ta sœur aussi ?

  • Emmy

    Ma sœur aussi.

  • Carla

    Ouais. Elle, elle est restée au Brésil.

  • Emmy

    Elle est restée au Brésil. J'ai encore un frère et une sœur. Un petit-sœur.

  • Carla

    Ah oui. Donc, ils n'ont plus du tout la même culture au final, en fait. Et je pense que la culture que tu as maintenant autour de la sexualité, c'est une culture européenne.

  • Emmy

    Non, c'est un couteau juste ouvert. Ouvert ? Oui.

  • Carla

    Ok. Là, on a parlé un peu de la manière de draguer. Et est-ce qu'il y a une position qui est revenue entre justement les Portugais, les Espagnols, les Français ou les Brésiliens ?

  • Emmy

    Il n'y a pas spécifiquement une position, mais les Brésiliens, on est plutôt... Je pense illimité.

  • Carla

    Ok.

  • Emmy

    Il n'y a pas de choses qu'on ne fait pas.

  • Carla

    Ok.

  • Emmy

    Des positions qui sont impossibles. Il n'existe pas de position impossible. Ok. Et là, le français et le portugais, je pense plutôt qu'il y a trois, quatre positions et pas plus.

  • Carla

    Je ne sais même pas si je pourrais en citer, en fait. Enfin, si je regarde. Les Français, c'est vrai que ceux avec qui j'ai pu coucher, ça revient souvent, c'est le missionnaire. Je crois que c'est l'Amazon quand on est au-dessus. Et la lurette. C'est trois classiques qui reviennent tout le temps.

  • Emmy

    Oui, pour moi, je ne me souviens pas d'avoir fait des choses différentes ou extraordinaires avec des Français, des Portugais peut-être une fois. C'est toujours la même chose. On dit le café au lait.

  • Carla

    Café au lait.

  • Emmy

    Café au lait, c'est une chose basique. Café au lait.

  • Carla

    C'est vrai.

  • Emmy

    Donc c'est normal. La 3-4 positions maximum, oui, ok. C'est pas dit que c'est pas bien. Mais au Brésil, je pense qu'on est plus illimité. Il y a trop d'options qui... On ne parle pas même, on va faire ça, parce que moi-même, je n'ai rien de nombre de positions. Et ça vient en fait, vas-y, vas-y.

  • Carla

    Et tu penses que, ça c'est ton avis personnel, mais est-ce que tu penses que les Français sont limités, entre guillemets, en termes de nombre de positions, parce que c'est ce qu'ils connaissent et qu'ils n'osent pas, en fait, en demander plus, ou pas ?

  • Emmy

    Oui. J'ai déjà fait la question, peut-être si je demande, si je donne des options, ils vont suivre, ils vont faire ou ils vont penser que je suis, je ne sais pas, nymphomaniaque. Parce que mon, oui, je n'ai pas dit, mais mon ex-copain français, il avait 5 ans moins que moi, donc, et moi j'avais 29, 28. J'étais bien avec moi, je voulais, si je suis avec lui, on est ensemble, je voulais faire ça avec lui. Donc, et lui, une fois, il m'a regardé et dit, parfois je peux être un infomanique parce que tu votes tout le temps. Et j'ai dit, mais comme ça, non, c'est pas du tout ça, c'est juste si je suis avec toi, je suis en vie, je veux le faire. Et moi, j'ai pensé que les personnes plus jeunes. un mec avec 25-24 ans a plus envie à tous les temps que moi et là j'étais un peu traumatisée peut-être pour bien m'exprimer le français.

  • Carla

    Ah oui, ouais. Mais du coup, maintenant, tu n'oses peut-être plus trop initier, je comprends.

  • Emmy

    Je ne vais pas donner des idées pour pas que les gens disent des choses qui...

  • Carla

    Oui, comme ça, ouais. Après, je trouve que la libido, ça dépend vraiment de... Enfin, elle est propre à chacun, quoi. Des fois, tu peux avoir une forte libido, d'autres personnes, non. Et c'est vrai que quand il y a des gens qui se rendent compte qu'ils n'ont pas la même... L'intensité de libido, c'est compliqué dans les deux sens, que ce soit si tu en as moins que ton partenaire ou ta partenaire et inversement. Mais après, je réagis juste sur le fait que tu viennes de la campagne. J'ai une collègue qui est chinoise et elle me disait qu'elle vit dans la campagne en Chine et c'est pareil. En fait, c'est encore très, très traditionnel. C'est on n'a pas de rapport avant le mariage. la première fois c'est hyper important on parle pas du tout de ça il y a encore de temps en temps des possibilités de mariage prévues et que dans les grandes villes plus Shanghai c'est légèrement plus démocratisé mais c'est quand même hyper tabou pour eux donc quand elle a écouté le podcast sa première réaction pour le premier épisode c'était de se dire ah mais nous c'est pas du tout comme ça c'est impressionnant parce que là on en parle alors qu'elle pas du tout mais... Elle vient de la campagne, donc forcément tu es plus reculé, tu as moins d'accès, moins de gens. Je pense que ça joue complètement le contexte.

  • Emmy

    Et c'est parce que la campagne, tout le monde pouvait savoir plus vite. Et quand tu es sur une ville où il y a un million de personnes, personne ne parle de toi. À ma ville, tout le monde connaît moi, tout le monde connaît mon père, donc c'était compliqué.

  • Carla

    Bah oui, tout le monde en parle. Alors, on va arriver à la fin de l'épisode. J'ai un petit bol avec des questions. Tu vas en piocher une et tu vas nous répondre un peu du tac au tac. Et après, j'en pioche une. Ok ?

  • Emmy

    Ok.

  • Carla

    Je t'en prie.

  • Emmy

    As-tu un fantasme que tu n'as pas encore réalisé ? Oui, j'ai. Pas juste un, plusieurs, mais je pense que le plus facile aujourd'hui, c'est facile, non, mais plus envie aujourd'hui, c'est avec deux mecs et moi.

  • Carla

    Mais du coup, t'aimerais que les deux garçons fassent des choses ensemble aussi ?

  • Emmy

    Je ne sais pas, parce que comme j'ai jamais avait une expérience comme ça donc je pense,

  • Carla

    je ne sais pas peut-être quel est ton accessoire préféré ? alors ça c'est compliqué parce que j'ai du mal à amener des accessoires dans ma sexualité parce que j'ai l'impression que ça coupe C'est-à-dire que tu dois attendre qu'il t'attache ou tu dois attendre qu'on te bande les yeux, etc. J'avoue, j'ai un peu du mal. Du coup, je crois que je n'en ai pas. J'aimerais en avoir un. J'aimerais arriver un peu plus à le faire et être moins stressée quand ça arrive. Mais je ne dirais pas que j'ai un accessoire particulier. Ou alors, c'est mon jouet quand je suis toute seule. Voilà, on va dire ça. Et toi, est-ce que tu as un accessoire préféré ?

  • Emmy

    Parfois des huiles de massage, des choses qui…

  • Carla

    L'huile, c'est vrai que je trouve ça hyper agréable. Je ne sais pas si c'est mon droit d'accessoire, mais l'huile, je suis d'accord.

  • Emmy

    Oui, l'huile, je pense que c'est bien parce qu'il y a une chose plus facile d'introduire sur les actions. Et aussi mon jouet, tout seul.

  • Carla

    On est à la fin de cet épisode. Merci beaucoup Carla de nous avoir partagé ton expérience sexuelle de brésilienne en France et dans tous les pays que tu as fait.

  • Emmy

    Merci beaucoup à vous pour l'invitation. Et désolé pour mon accent français, un peu difficile de comprendre, mais j'espère que tout le monde va comprendre quand même.

  • Carla

    J'espère que cet épisode t'a plu. Si c'est le cas, n'hésite pas à le noter ou à commenter sur la plateforme sur laquelle tu nous écoutes.

  • Emmy

    Merci beaucoup.

  • Carla

    et à bientôt sur Antichambre une production Studio Moya Studio Moya

Description

Bienvenue dans le quatrième épisode d'Antichambre !


Aujourd’hui, je suis accompagné·e de Carla, une Brésilienne pleine d’énergie, pour une discussion fascinante sur le sexe à l’international. 🌍💫


Ensemble, on explore les différences culturelles autour de la sexualité, du flirt aux pratiques intimes, en passant par les visions du désir entre le Brésil, le Portugal, l’Espagne et la France. 😏💬


Comment le contexte culturel influence-t-il nos relations ? Quels sont les tabous ici et là-bas ? Et surtout, qu'est-ce qu'on peut apprendre des autres cultures pour enrichir notre propre expérience sexuelle ?


Installe-toi confortablement et embarque avec nous pour ce voyage sans tabou autour du monde. ✈️🌐


💬 Participe à la discussion sur Instagram : @Antichambre_podcast

Une production Studio Moya : studio-moya.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Emmy

    Bonjour et bienvenue sur Antichambre, ton nouveau podcast sans tabou dédié à la sexualité pour toutes et tous. Je m'appelle Emmy, j'ai 22 ans et je t'invite à débuter cette aventure ensemble pour explorer et vivre pleinement ta sexualité. Alors mets-toi à l'aise et viens écouter les voix d'Antifchambre. Bonjour et bienvenue sur Antichambre. Aujourd'hui dans ce nouvel épisode, nous allons parler du sexe à l'international et pour ça je suis accompagnée de Carla. Merci Carla d'être là aujourd'hui. Est-ce que tu pourrais un petit peu te présenter ton parcours, comment tu es arrivée ici, etc.

  • Carla

    Oui, bonjour. Je m'appelle Carla, je suis brésilienne, j'ai 34 ans et je suis en France depuis 5 ans Pour jouer au volleyball, c'est mon travail. Et avant, j'étais en Espagne, Portugal et au Brésil.

  • Emmy

    Ah oui. Tu as quitté le Brésil à quel âge ?

  • Carla

    J'ai quitté en 2015, j'avais 25 ans.

  • Emmy

    Et donc, est-ce que tu peux nous parler un petit peu du début de ta sexualité, de la sexualité au Brésil, comment ça se passe, peut-être avec ta famille aussi ? Est-ce qu'il y a une différence de culture ?

  • Carla

    Oui, au Brésil, c'est tout plus grand. Donc, il y a... Plus de régions qui sont tellement différentes d'où j'habite. J'habite au sud du Brésil. C'est un peu encore trop traditionnel, classique. Donc ma famille, c'est très religieux.

  • Emmy

    Ah oui ?

  • Carla

    Oui, beaucoup. Et c'est un peu différent des amis que j'ai même à mon âge. Comme c'est trop religieuse, je n'ai jamais parlé de ça avec ma mère, avec mon père. C'est pas facile de communiquer ça, même avec des amis.

  • Emmy

    Ah oui, même des amis.

  • Carla

    Oui, même des amis, c'était tabou. Oui, je ne parle pas de sexe parce que je ne fais pas, parce que je suis religieuse, je suis catholique. Donc, c'était bien caché. On imaginait des choses, mais on n'a jamais parlé de ça. Et moi, quand même, j'ai sorti de ma ville jeune pour jouer au volleyball à 16 ans, 17 ans. Et... J'étais virgin. J'avais des copains qui ont fait des bisous. Parfois, on touche, mais il n'y a aucune chose qui s'est passée parce que j'étais touchée par moi. Je n'ai fait rien. Oui, c'était que quelqu'un va me regarder et quelqu'un va dire à mon père. C'était même pour la première fois que j'ai fait des bisous à... J'avais 13 ans. Et j'ai dit pour ma mère, ma mère a dit à mon père, et mon père...

  • Emmy

    Il t'a fait la morale ?

  • Carla

    Oui, la morale, que j'étais **** ouais, ouais, il a demandé qu'est-ce que tu penses que tu vas être d'ici à 10 ans ? Qu'est-ce que vous voulez de ta vie?

  • Emmy

    Ah oui ! c'est quand même.

  • Carla

    Est-ce que ce mec va donner quelque chose pour toi, des choses comme ça ? Et j'ai dit, ah ouais, ok. C'était, oui, plus de bisous, c'était compliqué. Mais quand même... À ma ville, j'étais déjà un peu avancée. J'ai une soeur qui est dix mois plus jeune que moi. Donc, on a fait des choses comme jumelles. Donc, on fait tout ensemble les volets, les cols. Donc, on a les mêmes amis. J'étais déjà la plus avancée. Mais juste des bisous. Et après 17 ans, j'ai sorti. J'étais en Haute-Ville toute seule. C'était... Une découverte déjà pour ma vie. J'ai rencontré quelqu'un qui... J'ai pensé, oui, c'est lui. Donc, j'ai perdu ma virginité. Oui, c'est ça. À 17 ans, presque 18, avec un mec que j'avais quelque chose. C'est pas...

  • Emmy

    C'était ton copain ?

  • Carla

    Oui. Et juste après, il était jour du football, il est sorti de Brésil, il m'a invité pour venir ensemble, j'ai dit non, non, non. Et juste après, j'ai rencontré quelqu'un qui était mon copain pendant 5 ans. Ok.

  • Emmy

    Mais écoute, le fait de changer de ville, tu t'es sentie plus libérée ? Oui. D'essayer de connaître ta sexualité ?

  • Carla

    Il y a plus de possibilités aussi. Avant, à ma ville, je n'avais pas de possibilité de dormir loin de chez moi. Donc c'était compliqué.

  • Emmy

    Ah, compliqué, oui. Et donc, tu es venue en France. Enfin, avant la France, du coup, tu as fait l'Espagne ou le Portugal ?

  • Carla

    Espagne et juste avant, deux ans en Portugal.

  • Emmy

    Ok. Et donc, changer de pays déjà, c'était passé comment ?

  • Carla

    C'était compliqué parce que... J'ai sorti du Brésil pour aller à Portugal. C'est la même langue, le portugais. Mais quand même, c'est beaucoup différent. C'est la même langue, mais il y a des mots qui sont tellement différents. Par exemple, par rapport au sexe, il y a des choses que les mecs disent en portugais au Portugal qui sont rigolos pour nous. C'est un chose...

  • Emmy

    Tu aurais un exemple ?

  • Carla

    Oui, c'est par exemple, quand les mecs vont finir. Au Brésil, on dit gozar. Gozar. Oui. Ok. Et en portugais c'est j'y suis, j'y suis, j'y suis En traduction c'est je suis arrivé, je suis là Oui, quelque chose comme ça. Et pour nous les brésiliens c'était, par exemple, moi, mais qui vient, qui vient ?

  • Emmy

    Oui, oui,

  • Carla

    mais qui va venir, qui va venir ? Donc c'était, non, non, non, attends, c'est rien qui va venir. Donc c'était plutôt comme ça, il y a des expressions. Même qui ont tiré sur la vie normale quotidienne, en Portugal c'est des choses qui ont du sexe. Donc c'était un peu compliqué, mais quand même c'est rigolo. Et j'étais avec des Brésiliens dans ma équipe qui étaient déjà là-bas 5 ans, donc déjà donner des petits conseils.

  • Emmy

    Des petits conseils sur comment faire.

  • Carla

    Oui. Et le portugais pour moi, oui, c'est bien. Pas mal.

  • Emmy

    c'est pas mal à noter oui ok en fait avec le Portugal t'avais quand même la langue ça t'a aidé mais les Portugais et les Brésiliens c'est complètement différent oui est-ce que dans la drague aussi t'as ressenti une différence ah oui oui mais

  • Carla

    c'est pas juste en Portugal mais comme nous on est juste des voleibords on a la taille déjà on a on a déjà fait les personnes déjà plus d'attention à nous par la taille et et J'étais toujours avec des filles qui étaient plus grandes que moi. Il y a beaucoup de gens qui pensaient que nous, les Brésiliens, on est des travestis. Là, c'est européen. Tout le monde pensait que des Brésiliens grands comme ça, c'est sûr qu'il y a des petits secrets. Donc, on écoutait en France, on écoutait en Espagne, on écoutait beaucoup à Portugal. Et à Portugal, c'est plutôt plus... visible, des choses comme ça. J'étais toujours avec des gens plus grands que moi, donc c'est déjà que des gens viennent parler avec nous pour demander, pour savoir. Et après, on sortait toujours avec des athlètes, donc c'est...

  • Emmy

    Oui, c'est vrai, c'est différent.

  • Carla

    Les athlètes, c'est beaucoup différent pour draguer, pour parler, pour sortir. C'est...

  • Emmy

    Le Portugal, moi je ne connais pas du tout, ni le Brésil en fait. Mais l'idée que j'en ai, c'est que le Brésil, vu qu'il y a le carnaval de Rio, j'ai l'impression que c'est beaucoup plus libéré, assumé, que ce soit le corps ou la sexualité. Je m'imaginais ça comme ça. Et le Portugal, j'avais l'impression que c'était plus religieux, plus strict.

  • Carla

    Oui, c'est un peu comme ça, mais c'est juste dans ma région de Brésil que c'est... Quand on habite à la campagne, c'est des choses comme ça, on est plutôt fermé. São Paulo, Rio de Janeiro, Bahia, Salvador, qui sont des états plus grands, ce ne sont pas toutes les mêmes choses. C'est déjà plus avancé. Comme je t'ai dit que j'ai sorti de ma ville pour aller à une autre ville, c'était un retard. Et au Portugal, c'est juste parce que, comme je l'avais dit sur l'ambiance, l'ambiance que j'avais autour de moi. Peut-être si j'étais en une ville plutôt petite.

  • Emmy

    Ils ont été différents. Oui, c'est sûr que la ville, elle joue beaucoup contre si on est une ville, une campagne, les moyens qu'on a autour.

  • Carla

    Oui.

  • Emmy

    Et ensuite, après Espagne, tu es arrivée en France.

  • Carla

    Oui. En France, j'arrivais, j'avais dit que j'étais la meilleure femme des célibataire parce que c'est après Espagne et c'était l'année que j'ai appris à être célibataire parce qu'avant j'étais toujours en couple, j'ai presque marié au Brésil. Ah oui. Donc c'est quand j'ai appris à être célibataire. Donc c'était un peu plus facile. Mais j'ai arrivé en France pour une petite ville à Calais. Oui. Donc c'était un peu compliqué. Parce que je ne parlais pas français. En anglais, j'étais nulle aussi. Donc, comme je vais communiquer avec des personnes, je n'étais pas pour avoir des garçons. Je ne savais pas dire quelque chose et ça ne va pas. Pas bien passé. Et jusqu'à ce que j'arrive, j'ai sorti avec un mec de basket de la ville, qui avant même que j'arrive, arrivé en Calais, il a déjà sauvé que je vais venir. Et c'était tout le monde, presque tous les milieux sportifs de Calais, déjà savaient que lui voulait sortir avec moi.

  • Emmy

    C'est fou ça !

  • Carla

    Oui, et après on a sorti ensemble et il était mon copain pour peut-être huit mois.

  • Emmy

    Huit mois. Oui,

  • Carla

    il était...

  • Emmy

    C'est-à-dire que les célibataires... Oui. Ils t'attendaient. Oui.

  • Carla

    Donc, mais c'était tout en... Beaucoup d'influence qui a donné que j'ai été en couple avec lui. Parce qu'il n'y a pas trop de choses à faire à Calais. Donc, on ne sortait pas beaucoup, on s'entraînait beaucoup. Et c'était des choses comme ça. Et...

  • Emmy

    Lui, il était français ?

  • Carla

    Il était français et 5 ans plus jeune que moi.

  • Emmy

    Ok. Et la barrière de la langue, il t'a aidé à apprendre le français ?

  • Carla

    Oui, mais il parlait anglais aussi. Ok. Donc à cette époque, j'ai parlé plutôt anglais. Donc on parlait beaucoup en anglais.

  • Emmy

    Et justement sur la sexualité, sur le sexe, c'était un peu compliqué d'en parler au début ?

  • Carla

    Oui. Donc, je vais dire une chose. J'espère que je ne lui regarde pas. Donc, personne ne va savoir. Mais tout au début, il avait un problème d'élection. Donc, parce qu'il était trop bourré.

  • Emmy

    Ah, d'accord.

  • Carla

    Donc, il était un peu timide. Il n'a rien du tout parlé. J'ai dit, ok, c'est moi. Parce que je suis plus vieux.

  • Emmy

    Plus âgé.

  • Carla

    Plus âgé. Donc, j'ai pensé, ok, ok, ok, pour moi, c'est parti chez moi et c'est bon. Et après, il est retourné vers moi, on se parle, on va se voir, tout ça. Et on a suivi et c'est tout bien passé. Et après deux mois, c'est là que j'ai vu un peu la différence. Parce que, par exemple, au Brésil, on a trop de mots et trop d'étapes sur les... Relation.

  • Emmy

    Trop d'étapes, ouais ? Oui. C'est quoi vos étapes ? Donc,

  • Carla

    on dit si on fait des bisous, ça ne plaît rien. Si on fait des bisous, ça, oui, ça va passer. Si tu rencontres un gars, c'est comme un flirte. C'est un flirte ? Oui, c'est comme on se parle.

  • Emmy

    Ah oui, d'accord, ok.

  • Carla

    On se parle, même si on fait des choses, on se parle. Et après, on se parle plus sérieusement. Il y a d'autres choses. Et ici, non. Ici, en France, c'est très différent parce que si tu vois la personne deux ou trois fois, les Français déjà pensent que tu as quelque chose. Là, c'est la sensation que j'ai.

  • Emmy

    OK.

  • Carla

    Avec les conversations. Et la personne pensait déjà que tu es en couple. Mais non, moi si j'ai...

  • Emmy

    C'est seulement la deuxième étape.

  • Carla

    Exactement. Pardon,

  • Emmy

    exactement.

  • Carla

    Donc c'est des choses qui...

  • Emmy

    Qui sont plus dégérées.

  • Carla

    Et lui, après un mois, deux mois, il a dit, est-ce qu'on... Comment dire ? Exclusivité. Ah oui, oui. Est-ce que tu es exclusif avec moi ? Et j'ai dit, hum... Oui. J'ai pensé, j'ai dit non, mais j'étais encore sur Tinder, juste pour parler, parce que je ne sortais avec personne. Mais j'ai pensé à quelqu'un qu'il connaît, qui m'avoue, sur Tinder.

  • Emmy

    Ah, donc il a posé la question.

  • Carla

    Oui, j'ai dit oui, et j'ai demandé à toi, et il a dit oui. Ok, donc on est exclusives, on est en relation. En relation simple. En couple. Donc, pour moi, c'était... Un peu comme ça, mais au Brésil, pour être en relation, la personne a besoin de demander.

  • Emmy

    Ah, il faut forcément demander. Oui,

  • Carla

    il faut être en couple avec des temps. Et au Brésil, tu peux rester en parlant sérieusement avec quelqu'un. Tu fais tout comme couple, mais tu n'es pas en couple.

  • Emmy

    Si vous n'avez pas demandé. Oui.

  • Carla

    De deux ou trois ans.

  • Emmy

    Ah ouais, c'est complètement différent. C'est vrai qu'ici, si tu vois plusieurs fois quelqu'un, au bout d'un moment, c'est pas forcément exclusif, mais tu sais que tu vois souvent la personne. Ça devient un peu plus sérieux.

  • Carla

    Ouais. Une autre chose que j'ai des amis qui m'avaient dit avant que les Européens, les bisous, ils mettent pas la langue. Et j'ai dit mais donc comme c'est des bisous c'est juste un smack. Donc il n'y a pas de grandes choses là. Et après mes expériences que j'ai avouées avec des français c'était comme en french kiss en brésilien. C'était pas mal.

  • Emmy

    Elles sont pas tombées sur les bons en fait.

  • Carla

    Oui, c'est ça. Oui, c'est ça, je le pense.

  • Emmy

    Ah oui. Et donc, est-ce que c'était un peu aussi... En fait, je me dis... Alors là, je m'imagine en fait. Je m'imagine que j'ai une relation avec quelqu'un qui ne parle pas ma langue. Je me dis, sur le moment, au moment de notre rébat, je ne sais pas si j'aurais le réflexe de ne pas parler dans ma langue. Tu vois ce que je veux dire ? Naturellement, les mots, ils viennent dans ta langue.

  • Carla

    Oui. Oui c'est ça. Et au tour de bourg avec mon copain, j'ai demandé beaucoup de choses en français, même en anglais parce que je ne connais pas du tout anglais. Et moi personnellement, je suis une personne qui ne parle pas trop déjà en portugais au sexe. Donc je suis déjà une personne qui n'a pas besoin... Je m'exprime pas en parlant.

  • Emmy

    Oui, tu t'exprimes avec des actes.

  • Carla

    Oui, c'est ça. Oui, c'est sûr que je parle quelque chose, mais pas trop. Je suis pas trop parlante. Donc, c'est... Mais j'ai demandé des expressions. Les premières choses que j'ai apprises sont des choses en pénalité sexe. Donc, c'est le plus attachant. qui m'a rattaché. Ah oui,

  • Emmy

    oui, que tu te souviens. C'est celle la plus simple à te souvenir,

  • Carla

    ouais. Oui, donc c'était facile parce que j'étais avec quelqu'un qui aussi ne parlait pas trop. C'était une chose qui était bien...

  • Emmy

    Trouver, matcher.

  • Carla

    Oui,

  • Emmy

    c'est ça. Et aussi c'est peut-être un peu fluide au final quand on le fait sur le moment. Enfin c'est vrai que... Nos corps, ils nous guident un petit peu.

  • Carla

    Ouais. Il y a aussi les... Je ne sais pas pourquoi. Oui, je sais, mais il y a tout le monde. Il y a tout le monde que j'ai rencontré qui ne sont pas brésiliens. Quand on dit que je suis brésilienne, tout le monde dit que les Brésiliens sont chauds et tout ça. Donc, il y a déjà des gens... Par exemple, mon ex-compagnon a dit parler des choses en portugais, ça m'a excité beaucoup. Et j'ai dit... Ok, donc c'est beaucoup simple pour nous, je pense, parce que tout le monde a la sensation qu'il est brésilien, qu'il parle bien, qu'il est sexy. Donc, on a toujours la chance d'être able de parler aussi en portugais. Parce que c'est...

  • Emmy

    C'est vrai que les latinas, en règle générale, je trouve les latinos aussi. Enfin, en fait, tout ce qui est... pays du sud j'ai l'impression qu'ils sont plus en fait c'est plus libéré c'est plus ouvert mais pas dans le sens forcément coucher avec n'importe qui mais juste ça s'assume plus et du coup ça ose montrer sa sexitude que ce soit un homme ou une femme alors que les françaises j'ai l'impression qu'on est toujours un peu plus sur la la retenue. On est plus des romantiques à beaucoup tourner autour de la peau, prendre son temps. En même temps, si on se voit un petit peu, on est déjà en couple, mais...

  • Carla

    Mais, comment dire, au Brésil, même dans tous les pays de l'Amérique latine, on flirte, on drague, déjà. Avec les yeux, les corps, on danse comme ça, la façon qu'on parle, la façon qu'on se communique sans rien parler, c'est déjà beaucoup différent. C'est tout différent. Parce que ici, en France, aujourd'hui que je suis célibataire, ici je sors, je sais déjà que je vais sortir avec personne parce que les Français, Ils ne viennent pas parler avec nous.

  • Emmy

    Ah oui ?

  • Carla

    Parfois, je pense, oui, ils ne sont pas parce que je suis gare. Je ne sais pas, mais il y a des mécondes aussi à Paris. Et non, c'est juste parce que ce n'est pas normal qu'on voit un bar ou des places comme ça, ouverts. Et que tout le monde fait des bisous, qu'ils dansent ensemble, c'est pas normal. Et au Brésil, à chaque endroit qu'on regarde, il y a des gens qui font des bisous, qui font des câlins, qui sont toujours en couple, qui dansent tous collés. Donc c'est très différent, cette façon d'exprimer.

  • Emmy

    Est-ce que tu penses que c'est une idée reçue ? dans ce cas-là, que les Brésiliens et Brésiliennes, vous êtes plus chauds.

  • Carla

    Oui et non. Comme je l'avais dit, on sait qu'on est des Latines, on est une chose que les Européens ne savent pas, parce que c'est une chose qui est culturelle, on se drague, on flirre avec le corps, et pas... trop avec les mots, comme par exemple les Français parlent trop bien et les Latins, on danse trop bien. Donc, c'est un peu des choses comme ça, mais en même temps c'est pas qu'on est plus ouverts parce qu'on fait juste ça, on est ouverts et on est chaudes avec des gens qui nous plaisent et qui nous ont envie aussi.

  • Emmy

    Est-ce qu'en étant brésilienne, T'as eu l'impression que les Français avaient une attente particulière que t'allais faire ou accepter plus de choses durant le sexe ?

  • Carla

    Je pense que c'est plutôt facile d'avoir des... qu'on va se coucher ensemble avec des... pas beaucoup parler, pas beaucoup frotter. On va coucher avec tout le monde. Là, j'ai l'impression de ça. il y a des gens qui arrivent sur nous au bar, il y a des gens comme ça qui voient qu'on parle portugais, brésilien et pensent que, ah, viens avec moi et c'est bon. Non, c'est pas comme parfois on passe pas des bons moments pour cette façon que les gens pensent mais j'ai la chance, comme j'avais dit, que je suis grand. Parce que quand même, les gens, et j'ai faible aussi la tête, je suis bien sérieuse.

  • Emmy

    Donc les gens ne viennent pas trop t'embêter.

  • Carla

    Oui, mais quand même, il y a des gens qui n'ont aucun respect. Ils pensent que pour nous, qui sommes brésiliens, on va faire n'importe quoi et avec n'importe qui. Et ce n'est pas comme ça avec moi et avec des copines que j'ai.

  • Emmy

    Et à l'inverse, du coup, tu avais toi... une attente particulière des Français ?

  • Carla

    Oui, comme par exemple de bien parler, de respect, que les Français sont plutôt chic et classique. Donc parfois j'attends ça des Français, qu'ils vont parler plus, plus romantique, plus on va dîner, on va faire ça, faire ça. Mais en même temps, parfois... Ça fait trop.

  • Emmy

    C'est trop ?

  • Carla

    Oui. Une fois, j'ai sorti avec un mec en français. Et on allait dîner. On était dans le restaurant et tout ça. On a bu des alcools. On a parlé toutes les soirées. il n'y a rien qui s'est passé.

  • Emmy

    Et toi, tu attendais qu'il se fasse quelque chose ?

  • Carla

    À moins qu'il ait un bisou ou quelque chose comme ça, il n'y a rien qui passait. Donc, j'ai dit, ok,

  • Emmy

    il n'est pas intéressé.

  • Carla

    Il va, ok, c'est bon, c'est fini. J'arrive chez moi, il lui a dit, ah, c'était bien la soirée, j'espère qu'on se voit ensemble, on se voit encore, pour plus profiter. Non, désolé, non.

  • Emmy

    Ah oui, il a raté le code.

  • Carla

    Oui, parce que c'était déjà plus un peu... Parce que moi, à cette soirée-là, j'ai envie de bisous, de profiter de ma soirée avec lui. Et ce n'était pas comme ça. Donc j'attendais une chose et ça n'a rien du passé.

  • Emmy

    Oui. Et dans l'acte sexuel en lui-même, est-ce qu'il y a des pratiques typiques françaises ou typiques brésiliennes ?

  • Carla

    Oui, il y a une chose que nous les Brésiliens, on parle entre nous et je viens de découvrir. Je n'ai pas fait d'attention avant parce que ce n'est pas une chose que je fais normalement. C'est les bisous grecs. Et au Brésil, les mecs sont les tabous. De ne pas toucher et ne pas parler de ça.

  • Emmy

    Bisous grecs, c'est le fait de... C'est un anulangus.

  • Carla

    Oui, c'est ça.

  • Emmy

    Bisous grecs, c'est mignon comme...

  • Carla

    C'est bisous grecs, oui. Et ici, quand vous êtes au sexe oral, les mecs ouvrent les jambes pour laisser les chemins ouverts, si vous voulez. Mais je n'ai jamais fait gaffe, je n'ai jamais fait d'attention parce que pour moi, j'ai besoin qu'on vous dise quelque chose. au plus clair.

  • Emmy

    C'était pas clair pour moi. Eux te disent que tu me fasses un bisou grec.

  • Carla

    Par exemple, on a parlé ça avec des amis qui sont gays. Ils sont trop ouverts. C'est trop normal pour eux de comprendre que quand les mecs ouvrent les jambes, c'est pour ça. C'est pour laisser les chemins ouverts. Et à cette époque-là, j'ai dit, mais j'ai jamais fait gaffe. Donc, si c'est passé, j'ai jamais voulu. Après ça, j'ai fait un peu plus d'attention et oui, les Français sont un peu plus ouverts. Les Brésiliens, jamais.

  • Emmy

    Et là,

  • Carla

    après, j'ai fait attention qu'il y a un mec que je sens souvent, il est Français, et parfois, lui, il ne dit rien, il n'a jamais parlé de ça, mais il ramène maman un peu plus en bas, il fait des choses comme ça. Et là, j'ai dit, ok, mais c'est une chose que moi, j'ai. un pas à faire, donc je ne vais pas le faire.

  • Emmy

    Tu ne vas pas le faire, oui. C'est normal. Si tu n'as pas envie, tu ne le fais pas. J'aurais pas du tout pensé, pour les Français, je trouve que c'est encore un peu tabou en France, tout ce qui est anal avec les hommes hétéros. Parce qu'ils amènent vachement ça aux côtés... virilité... En fait, il y en a où il n'y a aucun problème et il y en a encore beaucoup où c'est trop une pratique homosexuelle pour eux alors qu'en fait c'est complètement différent parce que c'est... enfin, comment dire, c'est l'acte mais c'est avec qui tu le fais. Le faire avec une femme ça veut pas dire que...

  • Carla

    Mais là par exemple c'était plutôt avec des mecs plus âgés.

  • Emmy

    Pas des jeunes.

  • Carla

    Ce sont des jeunes c'est... Jeunes, j'ai dit moins de 25 ans, mais ils sont plutôt 35 ans plus.

  • Emmy

    Est-ce que pour les femmes aussi au Brésil, c'est quelque chose de tabou, l'anal ?

  • Carla

    Je pense oui. Pour les personnes qui sont à côté de moi, c'est tabou. Et avec les réseaux sociaux, il y a des gens qui parlent plus, même sur la sexualité, des couverts. de découvrir des choses différentes. Et là aujourd'hui, je vois qu'il y a plus de gens qui parlent de ça, mais quand même, c'est encore un tabou.

  • Emmy

    Oui, c'est compliqué.

  • Carla

    Oui.

  • Emmy

    Du coup, en France, moi, dans mon entourage, j'ai l'impression que l'anal, pareil dans mon entourage, n'est pas tabou chez les femmes. Mais c'est vrai que c'est quelque chose où j'ai l'impression qu'on en parle plus avec l'âge. C'est-à-dire qu'au lycée, ou jeune, ou en dessous de 20 ans, J'ai l'impression que ça reste quand même très compliqué à aborder, que c'est souvent aussi plus que dans un sens. Dans les relations hétérosexuelles, c'est plus les garçons qui vont en parler parce qu'ils ont envie de le faire. Mais il y a moins de filles qui vont, elles, aller le demander. Et en grandissant, je me sens que ça s'équilibre un peu plus maintenant.

  • Carla

    Et après, avec l'expérience des choses, on découvre ce qu'on aime bien. Donc... Et c'est plus facile de parler aussi. Donc là, aujourd'hui, avec 34 ans, c'est plus facile pour moi de parler parce que j'ai des amis qui parlent de ça. On échange beaucoup sur la sexualité, le sexe qu'on fait, la différence et tout ça. Mais par exemple, avec des amis que j'ai dit après que j'ai né, par exemple. je ne parle pas trop de ça on parle mais on parle bien superficiel et on ne rentre pas sur les détails comme je rentre sur les détails avec des amis que j'ai ici qui après c'est des amis que j'ai a longtemps mais quand même ce sont des amis qui vivent la même chose que moi par exemple j'ai 7 copines au Brésil qui sont mariées à... depuis 20 ans, 16 ans, il y avait juste un mec toute la vie. Donc, c'est un peu compliqué. Moi, je parle de mes expériences avec eux parce que...

  • Emmy

    C'est complètement différent.

  • Carla

    Ils vont me juger, ils vont...

  • Emmy

    Ils ne vont pas comprendre.

  • Carla

    Oui, c'est ça.

  • Emmy

    Et est-ce que la masturbation... Par exemple, c'est quelque chose de tabou aussi ?

  • Carla

    Oui, pas les impairs.

  • Emmy

    à mon endroit au Brésil, oui. Aujourd'hui, ça commence, c'est un peu différent.

  • Carla

    Masculine et féminine ?

  • Emmy

    Féminine, féminine. Masculin, c'est une chose, c'est normal, oui. Mais le féminin, non. Ici, mes copines, on a toujours des... On parle des jouettes.

  • Carla

    Des jouettes,

  • Emmy

    oui. pour découvrir, ça c'est bien, ça c'est pas bien. Parfois, on va sur le sex shop pour regarder des choses. Donc, je parle plus aujourd'hui qu'avant. Là, je vais dire, aujourd'hui, je fais juste les podcasts sur la sexualité, parce que c'est en français. Mon parent... Et ma famille ne va pas écouter.

  • Carla

    Ah oui.

  • Emmy

    Je n'ai pas de problème. J'espère.

  • Carla

    Du coup, ils vont se comprendre. Donc, il n'y a pas de problème.

  • Emmy

    Donc, pour moi, encore, c'est un tabou de parler ça avec ma famille.

  • Carla

    Et ta sœur aussi ?

  • Emmy

    Ma sœur aussi.

  • Carla

    Ouais. Elle, elle est restée au Brésil.

  • Emmy

    Elle est restée au Brésil. J'ai encore un frère et une sœur. Un petit-sœur.

  • Carla

    Ah oui. Donc, ils n'ont plus du tout la même culture au final, en fait. Et je pense que la culture que tu as maintenant autour de la sexualité, c'est une culture européenne.

  • Emmy

    Non, c'est un couteau juste ouvert. Ouvert ? Oui.

  • Carla

    Ok. Là, on a parlé un peu de la manière de draguer. Et est-ce qu'il y a une position qui est revenue entre justement les Portugais, les Espagnols, les Français ou les Brésiliens ?

  • Emmy

    Il n'y a pas spécifiquement une position, mais les Brésiliens, on est plutôt... Je pense illimité.

  • Carla

    Ok.

  • Emmy

    Il n'y a pas de choses qu'on ne fait pas.

  • Carla

    Ok.

  • Emmy

    Des positions qui sont impossibles. Il n'existe pas de position impossible. Ok. Et là, le français et le portugais, je pense plutôt qu'il y a trois, quatre positions et pas plus.

  • Carla

    Je ne sais même pas si je pourrais en citer, en fait. Enfin, si je regarde. Les Français, c'est vrai que ceux avec qui j'ai pu coucher, ça revient souvent, c'est le missionnaire. Je crois que c'est l'Amazon quand on est au-dessus. Et la lurette. C'est trois classiques qui reviennent tout le temps.

  • Emmy

    Oui, pour moi, je ne me souviens pas d'avoir fait des choses différentes ou extraordinaires avec des Français, des Portugais peut-être une fois. C'est toujours la même chose. On dit le café au lait.

  • Carla

    Café au lait.

  • Emmy

    Café au lait, c'est une chose basique. Café au lait.

  • Carla

    C'est vrai.

  • Emmy

    Donc c'est normal. La 3-4 positions maximum, oui, ok. C'est pas dit que c'est pas bien. Mais au Brésil, je pense qu'on est plus illimité. Il y a trop d'options qui... On ne parle pas même, on va faire ça, parce que moi-même, je n'ai rien de nombre de positions. Et ça vient en fait, vas-y, vas-y.

  • Carla

    Et tu penses que, ça c'est ton avis personnel, mais est-ce que tu penses que les Français sont limités, entre guillemets, en termes de nombre de positions, parce que c'est ce qu'ils connaissent et qu'ils n'osent pas, en fait, en demander plus, ou pas ?

  • Emmy

    Oui. J'ai déjà fait la question, peut-être si je demande, si je donne des options, ils vont suivre, ils vont faire ou ils vont penser que je suis, je ne sais pas, nymphomaniaque. Parce que mon, oui, je n'ai pas dit, mais mon ex-copain français, il avait 5 ans moins que moi, donc, et moi j'avais 29, 28. J'étais bien avec moi, je voulais, si je suis avec lui, on est ensemble, je voulais faire ça avec lui. Donc, et lui, une fois, il m'a regardé et dit, parfois je peux être un infomanique parce que tu votes tout le temps. Et j'ai dit, mais comme ça, non, c'est pas du tout ça, c'est juste si je suis avec toi, je suis en vie, je veux le faire. Et moi, j'ai pensé que les personnes plus jeunes. un mec avec 25-24 ans a plus envie à tous les temps que moi et là j'étais un peu traumatisée peut-être pour bien m'exprimer le français.

  • Carla

    Ah oui, ouais. Mais du coup, maintenant, tu n'oses peut-être plus trop initier, je comprends.

  • Emmy

    Je ne vais pas donner des idées pour pas que les gens disent des choses qui...

  • Carla

    Oui, comme ça, ouais. Après, je trouve que la libido, ça dépend vraiment de... Enfin, elle est propre à chacun, quoi. Des fois, tu peux avoir une forte libido, d'autres personnes, non. Et c'est vrai que quand il y a des gens qui se rendent compte qu'ils n'ont pas la même... L'intensité de libido, c'est compliqué dans les deux sens, que ce soit si tu en as moins que ton partenaire ou ta partenaire et inversement. Mais après, je réagis juste sur le fait que tu viennes de la campagne. J'ai une collègue qui est chinoise et elle me disait qu'elle vit dans la campagne en Chine et c'est pareil. En fait, c'est encore très, très traditionnel. C'est on n'a pas de rapport avant le mariage. la première fois c'est hyper important on parle pas du tout de ça il y a encore de temps en temps des possibilités de mariage prévues et que dans les grandes villes plus Shanghai c'est légèrement plus démocratisé mais c'est quand même hyper tabou pour eux donc quand elle a écouté le podcast sa première réaction pour le premier épisode c'était de se dire ah mais nous c'est pas du tout comme ça c'est impressionnant parce que là on en parle alors qu'elle pas du tout mais... Elle vient de la campagne, donc forcément tu es plus reculé, tu as moins d'accès, moins de gens. Je pense que ça joue complètement le contexte.

  • Emmy

    Et c'est parce que la campagne, tout le monde pouvait savoir plus vite. Et quand tu es sur une ville où il y a un million de personnes, personne ne parle de toi. À ma ville, tout le monde connaît moi, tout le monde connaît mon père, donc c'était compliqué.

  • Carla

    Bah oui, tout le monde en parle. Alors, on va arriver à la fin de l'épisode. J'ai un petit bol avec des questions. Tu vas en piocher une et tu vas nous répondre un peu du tac au tac. Et après, j'en pioche une. Ok ?

  • Emmy

    Ok.

  • Carla

    Je t'en prie.

  • Emmy

    As-tu un fantasme que tu n'as pas encore réalisé ? Oui, j'ai. Pas juste un, plusieurs, mais je pense que le plus facile aujourd'hui, c'est facile, non, mais plus envie aujourd'hui, c'est avec deux mecs et moi.

  • Carla

    Mais du coup, t'aimerais que les deux garçons fassent des choses ensemble aussi ?

  • Emmy

    Je ne sais pas, parce que comme j'ai jamais avait une expérience comme ça donc je pense,

  • Carla

    je ne sais pas peut-être quel est ton accessoire préféré ? alors ça c'est compliqué parce que j'ai du mal à amener des accessoires dans ma sexualité parce que j'ai l'impression que ça coupe C'est-à-dire que tu dois attendre qu'il t'attache ou tu dois attendre qu'on te bande les yeux, etc. J'avoue, j'ai un peu du mal. Du coup, je crois que je n'en ai pas. J'aimerais en avoir un. J'aimerais arriver un peu plus à le faire et être moins stressée quand ça arrive. Mais je ne dirais pas que j'ai un accessoire particulier. Ou alors, c'est mon jouet quand je suis toute seule. Voilà, on va dire ça. Et toi, est-ce que tu as un accessoire préféré ?

  • Emmy

    Parfois des huiles de massage, des choses qui…

  • Carla

    L'huile, c'est vrai que je trouve ça hyper agréable. Je ne sais pas si c'est mon droit d'accessoire, mais l'huile, je suis d'accord.

  • Emmy

    Oui, l'huile, je pense que c'est bien parce qu'il y a une chose plus facile d'introduire sur les actions. Et aussi mon jouet, tout seul.

  • Carla

    On est à la fin de cet épisode. Merci beaucoup Carla de nous avoir partagé ton expérience sexuelle de brésilienne en France et dans tous les pays que tu as fait.

  • Emmy

    Merci beaucoup à vous pour l'invitation. Et désolé pour mon accent français, un peu difficile de comprendre, mais j'espère que tout le monde va comprendre quand même.

  • Carla

    J'espère que cet épisode t'a plu. Si c'est le cas, n'hésite pas à le noter ou à commenter sur la plateforme sur laquelle tu nous écoutes.

  • Emmy

    Merci beaucoup.

  • Carla

    et à bientôt sur Antichambre une production Studio Moya Studio Moya

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