- Speaker #0
Bonjour Léa !
- Speaker #1
Bonjour ! Comment vas-tu ?
- Speaker #0
Très bien, merci.
- Speaker #1
Et toi ? Ça va très bien, je suis très très heureuse d'être ici aujourd'hui. C'est une première pour nous deux. Ça a été laborieux.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai, ça a été compliqué, mais on l'a réussi.
- Speaker #1
C'était une épisode qui nous a appris la patience, la persévérance, et nous apprend à jouer avec le temps. Voilà, quand les choses doivent se faire sur une temporalité précise, eh bien on n'a pas le choix. C'est ça,
- Speaker #0
effectivement. Un bon moment pour tout. Léa, pour les personnes qui ne te connaissent pas, est-ce que tu pourrais te présenter un petit peu, nous parler de ton parcours ?
- Speaker #1
Avec grand plaisir, je suis Léa Lezé, je m'identifie comme étant une médium, magnétiseuse, énergéticienne. Globalement, j'ai un outil de perception qui est assez large et assez vaste. Je suis une ancienne enfant médium, ancienne enfant, toujours un petit peu enfant, mais disons qu'aujourd'hui on m'identifie plutôt comme étant une adulte. J'ai connu la médiumnité très jeune, ça n'a pas été un parcours facile du tout, ça a même été assez traumatisant. Donc il m'a fallu des années après pour réapprivoiser cet outil-là, ces perceptions et cet aspect de ma personnalité et de qui je suis. Et puis le travail s'est tellement bien fait avec le temps, mais il s'est tellement bien fait que c'est devenu mon métier. J'ai choisi d'accompagner les gens avec ces perceptions et cette connaissance qui est toujours en croissance, en mouvement. Et aujourd'hui, je suis très épanouie dans ce métier d'accompagnement et très heureuse de pouvoir intervenir sur de très chouettes projets comme le tien.
- Speaker #0
Merci Léa. Tu nous disais que tu percevais des choses déjà très jeunes, depuis l'enfance. Est-ce que tu arrivais à en parler à ton entourage ou comment c'était perçu autour de toi ?
- Speaker #1
Alors, j'ai eu mes premières expériences médiumniques. Alors aujourd'hui, je me rends compte qu'elles ont dû commencer dès ma naissance. Mais je pense que j'en ai les premiers souvenirs. Grâce à mes premiers souvenirs, concrètement, les premiers souvenirs que je garde de ma vie sur Terre. Mais concrètement... La médiumnité dans sa phase brute est apparue à mes 7 ans, à peu près, aux alentours de mes 7 ans, par des terreurs nocturnes très effrayantes. J'ai grandi dans une maison très hantée, avec beaucoup d'esprits qui l'habitaient, une rue très ancienne, la base de la bâtisse était très ancienne, elle avait plus de 100 ans pour les murs qui restaient. Et j'ai compris avec le temps que c'était très certainement un lieu de bataille, un lieu qui avait connu des guerres et des choses assez compliquées. Donc j'étais très peu seule dans cette maison. Donc forcément, ça a donné naissance à des expériences qui étaient marquantes, qu'on ne pouvait pas, je ne pouvais pas passer à côté. Je n'ai pas compris tout de suite ce qui se passait parce qu'en tant qu'enfant, on ne mentalise pas et on ne comprend pas la moitié, plus de la moitié, l'entièreté de ce qui nous arrive en termes global dans notre expérience. C'est le temps de la découverte. Donc, on s'en réfère aux parents, généralement. Mes parents n'étant ni médium, ni très portés sur la spiritualité, ni quoi que ce soit, ils ont fait comme ils ont pu. J'ai eu la chance d'avoir des parents à l'écoute. Ma mère y croyait beaucoup. Elle a eu une période de... une période de test, entre guillemets, c'est-à-dire qu'elle essayait de comprendre ce que je vivais, si ça m'appartenait, si c'était effectivement des manifestations extérieures, ce que je trouve très sain aujourd'hui, finalement. Donc elle m'a toujours écoutée et soutenue, mais je sais qu'elle essayait aussi de comprendre de son côté ce qui se passait vraiment. Mon père ne me croyait pas forcément à l'époque, mais il était à l'écoute également. Donc, on était coutumiers des petits-déj où je racontais mes terreurs nocturnes, les fantômes que je voyais dans ma chambre, les bruits de pas, les rêves prémonitoires, des choses comme ça. Quoique les rêves prémonitoires, j'en ai fait très très peu, et ça ne caractérisait pas du tout mon expérience. Je voyais plutôt les morts à l'époque, c'était plutôt les esprits errants. Et donc oui, je pouvais en parler à mes parents, mais globalement j'en parlais très très peu, même pas du tout à l'extérieur. Il a fallu attendre, je pense, l'adolescence, même l'âge du lycée, pour commencer à en parler à deux, trois amis. quelques personnes vraiment sélectionnées rigoureusement et minutieusement. Et puis, mon vrai coming out médiumnique s'est fait lorsque je me suis lancée officiellement. C'est-à-dire qu'à ce moment-là, je suis passée de 5-6 personnes au courant à tout le monde. Tous ceux qui voulaient le savoir pouvaient le savoir parce que j'affichais mes réseaux, j'affichais tout du jour au lendemain. Donc, oui, voilà. On fait dans la demi-mesure ici. On n'est pas du tout noir ou blanc. J'ai fonctionné comme ça. Pour revenir à l'enfance, ce n'était pas forcément facile d'en parler, mais pas dans le sens où j'ai senti du rejet. C'est plutôt dans le sens que j'avais la sensation que c'était une part de ma vie, de ma personnalité qui était trop précieuse et trop fragile, qui me rendait trop fragile, pour que je puisse en parler à n'importe qui.
- Speaker #0
D'accord. Très très bien. Tu disais tout à l'heure que ta maman était vraiment dans un état d'esprit où elle essayait surtout de comprendre aussi. Et c'est quelque chose que même si on est enfant, je pense que ça doit rester très rassurant d'avoir quelqu'un qui est à l'écoute. En tout cas, c'est assez important parce que justement, des fois, on ne sait pas toujours comment réagir. Des fois, on peut dire que ce n'est pas vrai, que ce n'est que le fruit de l'imagination. Et c'est quelque chose qui peut être aussi très rassurant. Et en parlant des mamans, justement, j'aimerais bien qu'on se penche un peu sur cette étape de grossesse, en tout cas chez les futures mamans, avant de parler des enfants. Il y a plusieurs études qui vont démontrer que le corps change énormément, que le cerveau change aussi beaucoup, que certaines parties du cerveau s'activent même encore beaucoup plus. Est-ce que d'après toi, de ton point de vue en tout cas, ça pourrait aussi avoir un impact sur la sensibilité ou l'hypersensibilité, en tout cas la manière dont on va pouvoir peut-être percevoir plus de choses en étant enceinte.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. C'est quelque chose que j'ai déjà remarqué chez les femmes de mon entourage qui ont eu cet honneur de porter un petit bébé à naître. Je constate bien ce changement qui a lieu et pour avoir eu la chance également d'accompagner des femmes qui étaient en période de grossesse, j'ai pu ressentir aussi certains changements qui se jouent en elles. Il faut savoir que... C'est mon point de vue. Je préfère préciser toujours que je parle de mon expérience, de mes perceptions. Ce n'est en aucun cas une vérité générale. C'est voué à être compris, intégré, modifié. Mais je constate bien que le fait d'accueillir un corps en formation, qui n'a pas encore accueilli forcément un esprit non plus, parce que l'enfant à naître, l'esprit de l'enfant à naître, n'arrive pas dans son corps au même moment selon un enfant ou un autre. C'est-à-dire que selon le projet d'incarnation, selon ce qu'il est en train de vivre lui en prémisse d'incarnation, peut-être qu'il sera là dès les premières semaines de gestation. Peut-être que son esprit n'arrivera dans son corps qu'au moment de la naissance. Certains enfants continuent même de faire des allers-retours dans les premiers jours, post-après la naissance. Donc forcément, lorsque l'on porte un corps en formation, qui est connecté à un esprit qui est encore de l'autre côté, et donc qui est sans cesse en train de vivre cette espèce de yo-yo de très subtile matière, subtile matière, c'est challengeant pour la maman. Et j'ai même envie de dire que pour les mamans qui vivent beaucoup de nausées, de vomissements, etc. C'est celle qui ont généralement, en tout cas c'est ce que je perçois, un enfant qui fait beaucoup d'aller-retour. L'esprit d'un enfant qui fait beaucoup d'aller-retour et qui challenge énormément le canal médian. Le canal médian, c'est un canal de transmission d'informations qui passe au niveau du chakra coronal, notamment, qui va jusqu'au chakra racine, même plus loin, et qui donc passe tout au long de la colonne vertébrale. C'est un canal que nous possédons tous, hommes comme femmes. et qui a pour objectif de relier les différents corps, du plus dense au plus subtil, et donc de répartir l'information. C'est vraiment un canal conducteur d'informations. Et donc forcément, lui, ce canal-là, il est challengé parce qu'il est censé se situer au centre du corps. Il est censé se situer dans le point d'équilibre. J'ai même envie de dire le point de gravité, finalement. Quand on accueille un petit bébé qui a lui-même son canal médian, qui peut être un peu dans tous les sens, parce que ça dépend comment est positionné le corps de l'enfant, et puis un esprit qui bouge dans tous les sens, qui monte, qui descend, ça crée des mouvements au niveau de ce canal médian, notamment qui peut créer beaucoup de nausées, beaucoup de choses comme ça. Donc ça, c'est un premier élément. Également, si on a un petit bébé qui est encore beaucoup de l'autre côté, qui canalise et qui contacte beaucoup de dimensions beaucoup plus subtiles, ça peut aussi influencer les connexions de la maman. C'est-à-dire que d'elle-même, comme elle est connectée à cette âme à naître, elle va essayer de s'équilibrer sur la vibration du petit, tout simplement parce que ce qu'elle recherche, c'est un équilibre. Si on est sur des polarités trop différentes avec son bébé, ça peut donner des grossesses compliquées. Et on le sait qu'il y a des grossesses qui sont compliquées, pour des raisons pathologiques, des raisons physiologiques. Forcément, les raisons physiologiques ont aussi leur résonance en termes de subtilité, et donc c'est qu'il se passe aussi. des choses de l'autre côté. Parfois ce sont des choses qu'on a à vivre conjointement avec l'enfant, parfois personnellement. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles on vit des grossesses qui sont tellement différentes, même d'une grossesse à une autre pour la même femme. Mais effectivement, j'ai remarqué que ces périodes de grossesse sont des périodes d'ouverture à l'invisible, tout simplement parce qu'on est obligé de la créer, cette ouverture, pour laisser venir un être qui est subtil et qui va devenir matière.
- Speaker #0
Très bien, merci. C'est très très bien expliqué.
- Speaker #1
Avec plaisir.
- Speaker #0
Tu as donc reçu des mamans enceintes. Est-ce que tu reçois parfois des parents qui viennent te voir concernant leurs enfants ? Par rapport à des choses qu'ils disent peut-être percevoir ou entendre ou d'autres problématiques d'ailleurs ?
- Speaker #1
Alors, il faut savoir que pour le moment, je ne contacte et je ne propose de séance qu'à distance, puisque je n'ai pas de cabinet matérialisé. Et de toute façon, lorsque je recevais en cabinet il y a quelques années, je ne recevais pas les enfants tout simplement parce qu'ils sont beaucoup plus réceptifs aux séances lorsqu'ils sont dans leur environnement confortable. Et mon but, ce n'est pas de les recevoir. Pardon, je casse des choses. Ne casse pas de théâtre. Ça y est, le bureau tombe en revue. Donc, je reprends. Il faut savoir que lorsque je recevais dans un cabinet il y a quelques années, je ne recevais pas les enfants, tout simplement parce que c'est un contexte qui est assez déstabilisant pour eux, de découvrir un nouvel environnement, une nouvelle personne, dans un contexte de soins qu'on ne comprend pas forcément tellement. Donc, je ne recevais pas les enfants, je les laissais dans leur environnement personnel, dans leur confort, parce qu'ils sont extrêmement faciles à contacter. Ils ont un esprit très bavard. J'aime les enfants, vraiment, ils sont trop forts. Ils sont très confortables à accompagner, c'est incroyable. Donc, effectivement, j'accompagne des enfants de tout âge. Je me laisse toujours la liberté d'accepter ou non une séance, parce que, notamment, dans les âges où l'enfant ne peut pas s'exprimer, Il peut y avoir parfois des réticences de son esprit à être accompagné. Donc c'est très important pour moi d'être à l'écoute de son désir à lui ou de ce que je perçois comme étant son désir à lui. Si j'ai le moindre doute, je refuse, évidemment. Généralement, c'est OK. Et ils savent guider sur les sujets qui les intéressent, sur lesquels ils peuvent avoir certains besoins, même si ce n'est pas la demande initiale des parents. Je tiens à le préciser également, c'est très important pour moi d'avoir l'accord des parents. Au moins un parent et dans l'idéal les deux. Et de la même manière, si je sens qu'il y a quelque chose qui n'est pas juste, je refuse la séance. Il m'est arrivé parfois d'avoir des grands-parents qui avaient leurs petits-enfants en vacances et qui voulaient leur proposer une séance. Pour moi, c'est hors de question dans ce contexte-là. Ou alors je demande si le parent m'envoie un SMS pour signifier l'accord. un SMS avec son propre numéro, etc. ou un appel, peu importe. Mais en tout cas, c'est très important que ce soit dans ce contexte-là. Et généralement, les demandes qui sont faites pour les enfants, ce sont des demandes liées au comportement qui peut éventuellement évoquer un mal-être ou un inconfort de l'enfant. des comportements qui peuvent être évoqués par certaines émotions, comme la colère, la tristesse, l'inquiétude, qui peut aussi éventuellement se montrer par des cauchemars, des difficultés d'endormissement, des réveils très réguliers. Parfois des présences qui sont signifiées dans la chambre. Maman, papa, j'ai vu un monsieur dans le coin de ma chambre, j'ai vu une madame dans le coin de ma chambre. C'est très courant, mais ça n'en est pas moins important. C'est-à-dire que c'est vécu avec parfois un grand confort. Étonnamment, certains enfants s'en accommodent plutôt bien et parfois avec beaucoup de peur. Même si ça n'est pas vécu avec un grand inconfort, c'est toujours important de faire en sorte que l'enfant puisse avoir un endroit de repos qui soit neutre. Personne n'a envie d'avoir un voyageur invisible dans sa chambre pendant qu'il dort, parce que dans tous les cas, ça interfère avec notre champ vital, avec notre capacité de repos. Donc même s'il ne le vit pas forcément mal, ça va être important que l'espace de repos reste un espace de repos, et que ce ne soit pas un moment privilégié pour les esprits qui viennent contacter l'enfant. Et puis dans tous les cas, un enfant jusqu'à ses 7 ans à peu près, il est très très très perméable à tout ce qui se passe, toutes les influences lunaires, solaires, astrologiques, les entités, etc. Parce que ce sont des êtres d'essence spirituelle. C'est-à-dire que là où aujourd'hui on se caractérise comme étant des êtres spirituels parce qu'on aime bien les tarots, les pierres et les bougies, quand on a affaire à un enfant, On a affaire à un être spirituel, c'est-à-dire que sa référence, ce n'est pas son corps, ce n'est pas sa matière, c'est ce qui le traverse par l'esprit. Donc c'est un être paressant, ce qui est infiniment sensible et qui a besoin d'être accompagné de ce point de vue-là, sans qu'on en fasse des caisses par rapport à des termes ou des choses ou des qualificatifs ou quoi que ce soit. Ce qu'il a besoin, c'est d'écouter ce qui lui vient et d'être rassuré et d'être accompagné seulement par les questions qu'il se pose et pas par les questions qu'il ne se pose pas encore.
- Speaker #0
Tout à l'heure, tu nous expliquais justement qu'ils peuvent être traversés par tout ce qui peut être soit entité ou même ce qui se passe au niveau même astrologique, on va dire. Est-ce qu'il y aurait quand même, je dirais, qu'est-ce qui aurait tendance ? à se présenter le plus facilement à eux, en tout cas de toi, de ce que tu as pu observer, de ton expérience ? Est-ce qu'il y a quelque chose vraiment qui est, en règle générale, où tu vas te dire, ça arrive quand même assez très fréquemment, c'est par exemple un certain type de présence ou autre chose d'ailleurs ?
- Speaker #1
Oui, oui, tout à fait. Les esprits humains désincarnés sont clairement ceux, ils sont sur le podium, le haut du podium. Ce sont les êtres les plus présents auprès des enfants, ceux qui se manifestent le plus couramment, tout simplement parce que l'enfant est dans cette quête de matérialité, il est dans la quête d'appréhension de son outil corps. Et le fait d'entrer dans cet outil corps, ça fait qu'il va être généralement très présent sur cette dimension dite éthérique. Et l'éther c'est la vitalité, c'est le champ vitalisant, le champ d'information qui relie l'astral et la matière. C'est sur ce champ-là qu'on va retrouver la plupart des esprits errants qui sont, on va le dire grossièrement, bloqués dans une sous-dimension terrestre. C'est-à-dire que l'enfant qui essaie d'apprivoiser son corps, il va être très généralement beaucoup plus connecté à son corps éthérique, beaucoup plus perméable au champ éthérique, et c'est exactement sur ce champ-là que se situent les êtres désincarnés, les humains désincarnés majoritairement. Donc, ils vont être très très accessibles et très très réceptifs à ces esprits-là. Généralement, c'est ça. Sinon, et je le remarque de plus en plus, parce que j'ai la chance d'accompagner cette tranche d'âge de plus en plus souvent, les enfants entre 4 et 6-7 ans... une période durant laquelle ils vont faire beaucoup de cauchemars. Alors, si on enlève toutes les raisons médicales, etc., parce qu'on parle aujourd'hui de médiumnité, mais l'enfant a d'abord besoin d'être accompagné dans sa stabilité corporelle, psychologique, ce qui ne signifie pas forcément qu'il a une pathologie quelconque, mais les traumatismes, les peurs, les angoisses liées au quotidien peuvent créer des cauchemars. Donc, on va d'abord... voir sur ce prisme-là, c'est très important. Beaucoup de psychiatres et de psychologues aujourd'hui sont très ouverts à cette question-là, pas tous, mais il y en a. Si on cherche, on peut en trouver. Mais en tout cas, une fois qu'on a écarté ces raisons-là, ces possibilités-là, je remarque qu'il y a une période entre 4 et 7 ans à peu près durant laquelle l'enfant apprivoise ses propres mémoires karmiques. les mémoires transgénérationnelles qui lui reviennent, tout ce qui va constituer son expérience humaine en tant qu'être individuel. Par exemple, toi Anastasia, entre tes 4 et 7 ans, il y a très certainement une période, même ça peut commencer à 2 ans, ça peut commencer dès les 2 ans, il peut y avoir une période de cauchemar très intense qui peut durer quelques temps, parce qu'en fait on récupère certains bagages qu'on est prêt à récupérer, parce que notre mental commence à se construire tout doucement, On commence un petit peu à structurer ses idées, à comprendre qui est papa, qui est maman, qui est de la famille, qui ne l'est pas, et ma maison, c'est quoi. Donc une fois qu'on a posé ces bases-là, c'est une première structure qui va permettre déjà de recueillir des informations subtiles, qui vont affiner notre compréhension de cet environnement, mais qui vont aussi nous permettre petit à petit de faire naître des caractéristiques très personnelles, qui vont former le caractère. et qui vont ensuite être vecteurs d'une expérience particulière, individuelle, en tant qu'adolescent, jeune adulte, adulte, vieillard. Une fois que la vie commence, on appréhende ces mémoires-là. J'ai remarqué que ça pouvait provoquer beaucoup de terreurs nocturnes, qui ne sont pas forcément des terreurs nocturnes liées à des esprits. Ça peut notamment se manifester par des rêves. Des rêves très intenses, très prenants, qui peuvent même animer le corps. L'enfant se réveille en continuant de vivre le rêve qu'il était en train de faire. Et donc il peut potentiellement parler d'un contexte qui nous est étranger en tant que parent, mais dans lequel il est complètement impliqué pendant quelques minutes et il va avoir du mal à redescendre. Généralement, c'est que là, il a connecté avec une part de son expérience astrale qui est en train de s'imprégner dans son corps de matière et qui est une part de ce qu'il est et de ce qu'il sera. Il n'aime rien de ces mémoires-là.
- Speaker #0
Est-ce qu'on peut comparer ça à du somnambulisme ou est-ce qu'il y a quand même une différence à faire entre les deux ?
- Speaker #1
Il y a quand même une différence à faire entre les deux dans le sens où ces rêves-là ne vont pas forcément... Dans tous les cas, initier un mouvement du corps. Ce qui crée du somnambulisme généralement, c'est ce que j'ai pu remarquer, c'est qu'il y a une extrême conscience. C'est-à-dire que l'être est très conscient dans ses rêves, et cette prise de la conscience est vécue par le corps comme étant l'expérience que lui est en train de vivre. C'est-à-dire que lorsque l'on fait par exemple des rêves lucides, qu'on soit enfant ou adulte, un rêve lucide, ça signifie que notre conscience, celle qui décide de ce qu'on fait, est éclairée, est allumée, on va dire, dans le rêve qu'on est en train de faire. l'enfant n'a pas encore construit les frontières qu'il y a entre ses différents corps et ses différentes consciences. C'est aussi pour ça que parfois il nous raconte des histoires qui nous paraissent complètement... D'où est-ce qu'il sort ça ? En fait, il sort ça de sa connexion à l'imaginaire et l'imaginal. L'imaginal qui est le monde astral, qui est finalement la connexion à d'autres dimensions subtiles. Et donc, qu'est-ce que j'étais en train de dire ? Pardon, je me suis perdue dans ma phrase. Différence avec le somnambulisme, mais non, ça m'arrive pas. T'inquiète pas.
- Speaker #0
Vraiment pour arriver à distinguer les deux cas de figure, de savoir quand il s'agit de somnambulisme.
- Speaker #1
Quand on fait un rêve particulier dans lequel la conscience est éclairée, allumée, quand on est enfant et qu'on n'a pas encore ces barrières, ces frontières de conscience entre les différents corps, finalement il peut y avoir cette confusion du corps. Le corps se dit Ah, mais je suis conscient là, donc en fait je fonctionne. Et donc il va fonctionner selon ce qui est en train de se passer dans l'astral. Généralement ça se termine, au bout d'un moment. Ça finit par se terminer. Il peut y avoir des phases qui sont assez durables, mais c'est quelque chose qu'on peut essayer de travailler en énergétique. C'est tout à fait faisable de pallier à ce défaut de construction des différents corps, faire une sorte de frontière temporelle entre les différents corps. Ça doit rester temporaire dans le sens où un être ne peut pas se construire sur une construction humaine d'un point de vue subtil. C'est comme si tu... Tu lui mettais une... comment dire, un organe artificiel ou quoi que ce soit, d'un point de vue subtil, dans la phase de construction, ça doit forcément rester temporaire. Et même dans la médecine, de toute façon, on ne peut pas laisser, par exemple, une jambe de la taille d'un enfant de 5 ans, une prothèse de jambe toute sa vie. Il va falloir la changer à un moment donné parce que son corps évolue. C'est la même chose en énergétique. On met du temporaire pour les enfants parce qu'ils doivent pouvoir se construire individuellement à leur manière. Ok.
- Speaker #0
Et à partir de quel moment ? tu penses à partir de quel moment en fait on pourrait envisager qu'un enfant il a bien affaire à d'une présence subtile justement et pas d'un facteur extérieur ou du fruit de leur imagination ou du fait qu'ils aient regardé je sais pas par exemple un dessin animé qui les ait traumatisés ou quelque chose comme ça à partir de quel moment surtout pour les parents qui n'y sont pas habitués est-ce qu'il y a quelque chose qui pourrait aider un petit peu à filtrer ça ?
- Speaker #1
hum... c'est... Ce n'est pas une question facile parce que je pense que c'est vraiment un exercice d'observation et d'écoute sur un moyen terme, au minimum. On ne peut pas se fier à une seule expression, à une seule manifestation. Je pars du principe que lorsqu'un enfant exprime le fait, par exemple, qu'il voit des gens dans sa chambre, qu'il fait des rêves avec des gens méchants. Souvent, c'est ça. Il y a un monsieur méchant, ou il y a une dame qui me fait peur. À partir du moment où c'est exprimé, je pense qu'il faut le considérer comme étant une manifestation de l'invisible. Parce que, que ce soit son imaginaire qui construise... comme une sorte de scène extérieure, ou que ce soit la manifestation d'esprit extérieur, dans tous les cas, c'est issu de dimensions plus subtiles, dans le sens où l'imaginaire est directement relié à une portion subtile de son esprit. Et si l'imaginaire vient interférer avec son quotidien, c'est que peut-être il y a une frontière qui n'est pas faite, il y a une confusion entre ce qui est sa réalité et son imaginaire. Dans ces cas-là, c'est très important de pouvoir l'appréhender. Et s'il s'agit d'esprits humains, désincarnés ou d'autres types d'esprits, mais on ne va pas les mentionner ici, dans tous les cas, il est nécessaire de faire en sorte que l'enfant puisse se reposer et ne pas être dérangé par ces êtres-là. jusqu'à l'âge de 7 ans, ça peut arriver très régulièrement. Une fois les 7-8 ans passés, si ça ne se manifeste plus, c'est que l'enfant n'a pas de médiumnité qui restera, ou alors peut-être que ça reviendra à l'âge adulte. Voilà, on ne se prend pas la tête avec, on le laisse évoluer à sa manière. mais généralement quand ça passe l'âge de 7 ans, quand ça continue après, c'est qu'il y a quand même une médiumnité qui est présente. On n'est quand même plus dans les phases de construction. Je ne suis pas bébé ou psychiatre, donc ce que je dis, c'est apprendre avec énormément de recul, mais je n'ai pas la sensation que les 7-8 ans passés, on soit vraiment dans une construction fondamentale et de base de ce qu'ils vont faire les outils de compréhension de l'environnement extérieur. On est dans l'agrément des subtilités de compréhension du développement de l'être, mais on n'est plus dans les prémices, on n'est plus dans l'identification à sa propre individualité, qui est l'autre, qui est moi, dans un miroir, etc. On n'est plus à ça. Donc, si ça passe l'âge de 7-8 ans, c'est qu'effectivement, il y a quand même des chances. que ce soit de la médiumnité qui s'exprime. Avant ça, on considère dans tous les cas que si l'enfant vit un inconfort, on essaie de le présenter à un psychologue qui puisse lui évaluer les choses. On essaie de trouver un psychologue qui soit relativement ouvert ou ouverte sur la question, parce que malgré tout, parfois il y a des pathologies qui se mélangent un petit peu avec certaines conditions de médiumnité. Et puis on fait confiance aussi à son instinct, c'est-à-dire que quand on est parent, on connaît son enfant, on sait reconnaître ce qui est de l'ordre du jeu.
- Speaker #0
Je m'amuse un petit peu avec ce que j'ai perçu au quotidien. Ça se voit, ça se sent. Un enfant qui commence à appréhender les questions de l'imaginaire, s'inventer des histoires, faire réagir ses parents aussi, parce qu'on voit que quand il y a une émotion qui est générée, il y a de l'intérêt qui est porté sur notre personne. Donc, comme un enfant, ce qu'il veut, son monde entier, c'est ses parents. En tout cas, dans les premières années, avoir de l'attention de ses parents, c'est toujours quelque chose d'intéressant. Mais dans tous les cas, je pense qu'il faut toujours considérer que dès la première expression d'inconfort, il faut considérer que c'est une réalité. Et il vaut mieux se rendre compte sur le tard que peut-être que ce n'était pas forcément de la médiumnité et quelque chose qui soit lié à ça, et que c'était peut-être un dessin animé qui a fait peur, un film qui a fait peur. Il vaut mieux se rendre compte qu'on s'est, entre guillemets, inquiétés pour rien que l'inverse. parce que l'imaginaire, bien qu'il puisse devenir très réel, peut générer des émotions très très fortes. Pour l'avoir vécu et pour avoir encore des souvenirs relativement très conscients et frais de ce que j'ai vécu moi en tant qu'enfant médium, j'étais dans une extrême terreur. Même lorsque c'était des rêves un petit peu particuliers, un petit peu... très réaliste mais qui n'était que des rêves je me réveillais il y avait plus rien autour ou que ce soit des bruits que j'entendais dans ma chambre des sensations etc que j'avais non seulement je n'ai pas le souvenir d'avoir Inventé des choses c'est à dire que ce que j'exprimais c'était ce que je vivais j'avais pas forcément de facilité d'exprimer comment ça se manifestait mais c'était réel et la manière dont ces ressentis à la fois dans le corps et dans l'esprit Parfois, on se dit en tant qu'adulte qu'on vit des émotions fortes, mais ça n'est en rien comparable à ce qu'on vit quand on est enfant. parce que l'émotion n'est absolument pas comprise, elle n'est pas maîtrisée. Déjà qu'on est très peu d'adultes à maîtriser nos émotions, il faut quand même comprendre que l'enfant, lui, il ne comprend même pas le concept d'émotion. C'est-à-dire que comme il ne comprend même pas le concept, il n'est pas capable de se dire là je suis en colère, il faut que je maîtrise ma colère Il est en colère et c'est tout. Donc je pense que dans tous les cas, la parole de vérité sur ce que l'enfant vit vient de lui, et pas de ce qu'on pense être sa vérité. Personnellement, je préfère m'inquiéter pour rien que... Je préfère investiguer pour rien. En plus, il n'y a jamais de pour rien, c'est ça en fait. C'est que je me contredis moi-même dans le sens où j'estime qu'un enfant qui exprime quelque chose, il l'exprimera toujours dans sa vérité, même si pour nous, ça paraît futile. Je me rends compte que moi-même, j'exprime un biais qui finalement montre que on nous a appris que l'enfant... On peut feindre des choses, mais en fait, quand je prends un peu de recul sur ma personne, je me rends compte que non, l'enfant ne feint pas. Et dans tous les cas, tout ce qu'il fait a une raison d'exister. Tout ce qu'il pense et tout ce qu'il dit a une raison d'exister, donc une raison d'être écouté. Et même si ça ne doit pas rester une information qui doit être prise en compte pendant les six prochains mois, même si c'est pour les cinq minutes qui viennent, c'est là. On l'écoute, on l'appréhende. Et ce qui fait qu'on peut reconnaître une médiumnité, je pense que c'est la durabilité, c'est le détail, c'est le fait qu'un enfant exprime que le monsieur est toujours là la nuit d'après, et puis il est toujours là encore après, et puis il essaie de lui parler, ça lui fait peur. Généralement, là, il y a assez peu de doutes.
- Speaker #1
Oui, effectivement. Oui, c'est ça. C'est vraiment sur la durée, en fait, que tu vas pouvoir absolument.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. OK, très bien.
- Speaker #1
Merci, Léa. Léa, on avait fait passer en story une boîte à questions sur Instagram, justement, concernant les enfants qui disent voir ou entendre des choses à leurs parents. Et on a eu quelques parents qui sont revenus vers nous parce que, justement, ils ont vécu des choses avec leurs enfants. Et il s'interrogeait à ce sujet. Donc j'ai quelques petites questions. Tu es OK pour y répondre ?
- Speaker #0
Évidemment. Merci beaucoup. C'est bien le champ. Super.
- Speaker #1
Alors on y va. J'ai la première question. C'est David qui demande, les enfants, mais alors surtout les bébés, peuvent-ils voir des choses que nous, adultes, ne percevons pas ? C'est très compliqué de savoir ce qui se passe, surtout lorsqu'ils ne s'expriment pas encore avec la parole.
- Speaker #0
Alors, c'est difficile de parler avec une certitude pleine et entière, dans le sens où je ne peux me fier qu'à mes ressentis et l'information qui me parvient, de par la connexion que j'ai pu avoir avec le bébé. J'ai la sensation que les bébés captent plutôt par le corps que par la vision. et d'autant plus que lorsqu'ils sont très très jeunes on sait que l'œil n'est pas encore totalement dans son acuité finale de perception de l'environnement donc l'enfant perçoit d'abord par son champ vital perçoit d'abord par l'information extrêmement subtile de l'environnement donc par exemple les émotions des parents, les émotions des êtres qui existent autour sont complètement intégrées et comprises par les bébés, il ne faut vraiment pas croire qu'on peut cacher le moindre stress à un enfant. Loin de vouloir se culpabiliser, on ne peut pas non plus s'empêcher de vivre ses propres émotions pour préserver l'enfant, il n'est pas question de ça. Mais il est très important de comprendre quand même que le bébé capte tout, tout ce qui est de l'ordre du champ informationnel qui empôt les êtres vivants. animaux, adultes, et même aussi l'information contenue dans un lieu. Donc, le fait qu'ils perçoivent les choses de cette manière signifie qu'il va aussi percevoir les esprits errants qui sont présents autour, mais pas forcément de la même manière que lorsqu'ils auront déjà deux, trois années de plus. Ça sera plutôt vécu comme une information dissonante dans son espace vital. qu'il peut aussi expérimenter, je pense, en tout cas c'est ce qui m'est envoyé, comme des images de l'esprit. Parce que j'ai la sensation, en tout cas, que l'enfant connecte encore avec les images de l'esprit qui ne sont pas des images de la pensée, mais des images de projection de conscience qui est un outil, à mon sens, bien appréhendé par les bébés. Voilà. D'accord. J'espère que j'ai répondu à la question. Je pense que oui. Très bien,
- Speaker #1
merci. J'ai une autre question. Celle-ci était restée anonyme. On me dit, mon fils de 4 ans se réveille souvent la nuit. Il dit qu'il voit un fantôme. Il pointe même un coin de la chambre pour nous montrer où il se trouve. Il dit que c'est un monsieur qui s'appelle Bark. Et en tout cas, c'est arrivé plusieurs fois et on ne sait pas quoi lui répondre. Donc en fait, c'est une problématique assez récurrente, mais c'est vraiment peut-être essayer de voir qu'est-ce qu'on pourrait répondre à un enfant dans ce cas de figure-là.
- Speaker #0
Alors ce qui est très très très très important et ça servira aussi sa vie d'enfant, sa vie d'adolescent et sa vie d'adulte, c'est de lui apprendre à poser ses limites. C'est de lui apprendre à avoir une responsabilité et le droit de dire non à la présence de quelqu'un dans son espace personnel. Et ça, ça le servira dans beaucoup de contextes. Et on comprend duquel je veux parler également. C'est-à-dire qu'un être extérieur à lui-même n'a pas à entrer dans son espace de vie, dans son intimité, si lui a décidé que c'était non. si on apprend à l'enfant que sa chambre, c'est son espace, à lui, c'est celui qu'on lui a dédié, il lui appartient, à partir du moment où ça respecte sa santé, son bien-être, etc. C'est-à-dire que papa et maman ont quand même le droit d'être présents dans cette pièce et il reste quand même les garants de sa sécurité. Mais en soi, sur cet aspect-là... C'est très important d'apprendre à l'enfant qu'il a le droit de dire à ce fantôme Je ne veux pas que tu sois ici. Cet endroit, c'est mon endroit. Moi, je suis un être humain sur Terre. On entend que l'enfant va le dire à sa manière, mais là, je m'adresse plutôt aux parents. Je suis un être humain sur Terre. Je suis donc celui qui a le droit de disposer des ressources qui se situent autour de moi. Je ne veux pas que tu sois dans ma chambre. Je veux que tu t'en ailles. C'est très très important que l'enfant sache poser ses limites. A partir du moment où il aura compris qu'il ne risque rien, il n'est pas en danger, cet être-là, il n'a pas un corps comme lui. Ce n'est pas un être qui est comme lui avec ce corps-là. Ce qui signifie qu'il ne peut pas lui faire du mal physiquement. Il ne peut pas atteindre son intégrité. Donc, cette confiance-là comprise, et une fois que l'enfant sait qu'il n'est pas en danger, qu'il n'a pas à avoir peur et qu'il a le droit de dire non, ça va déjà régler pas mal de problèmes. Parce que tout simplement, un esprit... ne peut pas rester décidément, un esprit ne peut pas rester dans une dimension qui n'est pas sa dimension prédestinée. Un esprit errant désincarné n'a pas à rester dans cet espace, dans cette sous-dimension-là. Ce n'est pas son espace à lui. S'il y est, c'est que globalement, soit il a besoin d'aide, soit il est là alors qu'il n'est pas censé forcément être là. Donc, soit les parents peuvent effectivement faire appel à un médium professionnel, et dans ces cas-là, on a un moyen de résoudre le problème. Mais dans un premier temps, je pense que c'est très important que l'enfant lui-même puisse bénéficier de cette part de responsabilité sur cet espace, et qu'il puisse décider. ou non de la présence d'un être dans cet espace-là.
- Speaker #1
Merci beaucoup Léa. J'avais une deuxième question de Monica qui rejoint au final la première, mais du coup tu réponds aux deux. La deuxième question c'était Que dois-je faire quand ma fille me dit qu'elle voit passer des gens dans sa chambre ? Donc au final ça revient au même.
- Speaker #0
Alors, ça revient au même, mais on peut quand même compléter avec des petites choses qui fonctionnent très très bien. Moi, je conseille généralement aux personnes, aux parents, qu'ils soient pratiquants ou non, on n'est pas sur une appartenance religieuse ou quoi que ce soit, mais d'utiliser des prières. Parce que les prières sont des... des égrégores vertueux. J'aime les appeler égrégores vertueux parce que le terme égrégore fait peur. On l'a diabolisé ces dernières années. Alors que finalement, ce qui peut faire par exemple l'apparition d'un miracle ou de quelque chose d'incroyable, c'est aussi le fait de laisser exister un égrégore vertueux, c'est-à-dire l'association de pensée, d'amour, de paix. C'est ce qui change le monde, un égrégore vertueux. C'est ce qui peut changer notre société d'ailleurs, je glisse ça au passage. Mais c'est très important de pouvoir se connecter à un égrégore vertueux qui est la prière. Je conseille pour celles et ceux qui sont ok avec les prières catholiques par exemple, moi c'est celles que j'utilise, elles ne sont pas exclusives. Ça peut être des prières musulmanes, juives, peu importe, bouddhistes. En fait, ce qui est important, c'est la notion de prière et la notion d'écriture ou de parole qui a été prononcée maintes et maintes fois par de très nombreuses personnes sur de très nombreux siècles parfois. Notre père, qui existe depuis 2000 ans, qui est récité depuis plus de 2000 ans, c'est une prière qui est très très très efficace pour assainir un lieu et pour libérer une chambre d'enfants de manifestation et d'esprit. C'est une prière qui est très courte. Donc le paternoster en latin, pour celles qui veulent lire en latin, je fais partie de ces dingos-là. Mais sinon, le notre-père en français fonctionne aussi très bien. prière très courte, très efficace, que vous pouvez réciter trois fois, si vous voulez vraiment qu'elle soit la plus efficace possible, vous la récitez trois fois de suite. Vous pouvez la réciter avec votre enfant, s'il est en âge de pouvoir lire la prière. Vous pouvez même, s'il sait lire, qu'il a 6-7 ans déjà, vous pouvez lui dire si à un moment donné dans ta chambre, tu as peur et que tu as besoin de... de faire en sorte que les gens sortent de ta chambre et que tu te sentes mieux et en paix. Tu peux lire ce petit texte-là et tu verras qu'il te fera beaucoup de bien. Le Je vous salue Marie aussi est une prière qui est très réconfortante. elle n'a pas forcément pour objectif de purifier un lieu, mais c'est vraiment le câlin maternel. Cette petite prière, elle est très douce. Je ne connais pas de prière musulmane ou juive ou quoi que ce soit, donc je ne pourrais pas conseiller sur cet aspect-là, mais je suis certaine qu'il en existe des très intéressantes et très efficaces. Référez-vous à ce qui vous parle. Pour celles et ceux qui sont vraiment réfractaires à cette méthode-là, il y a des personnes qui vraiment ne le peuvent pas. Dans ces cas-là, n'hésitez pas à vous écrire une sorte de petit texte qui a pour visée de faire partir les esprits de la chambre de votre enfant et rétablir la paix et la sérénité. Et par contre, vous essayez de la réciter jusqu'à 5-6 fois par jour parce qu'il va falloir le créer, cet égrigore vertueux. Et surtout, il va falloir être très concentré sur ce que vous êtes en train de dire et sur l'intention que vous avez mise dans cette prière parce que là, vous ne pouvez plus... vous reposez sur l'égrégore des ancêtres, vous êtes obligés de vous reposer sur la puissance de votre intention. Parce que c'est ça qui va faire que votre prière va fonctionner. Voilà. Mais c'est tout à fait possible également et c'est tout à fait OK. Et ça fonctionne très très bien. Vraiment très bien.
- Speaker #1
OK. Parfait.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #1
Tu veux nous donner un petit conseil en latin ou quelque chose ?
- Speaker #0
Dis-moi. Ouais, ouais, pourquoi pas ? Non, je ne suis pas vraiment très... Je ne sais pas parler latin. Si, il y a la phrase Ora legge, legge, legge, relegge, labora et in veniesse Je vais y arriver. C'est une phrase qui est très intéressante sur laquelle j'ai créé d'ailleurs moi-même un épisode de podcast parce que je pense que c'est une phrase qui guide beaucoup d'initiés et de pèlerins. C'est une phrase que je trouve vraiment intéressante. Après, il y a visita interior a terrae, rectificando. Je ne sais plus la suite. C'est rectificando. Je ne sais plus. Bref, visite l'intérieur de la Terre. On a entendu quelques mots de latin. Je ne suis pas habituée à parler latin en conversation. J'aime le lire. Pourquoi j'aime lire le latin ? Tout simplement parce que c'est une langue qui a été parlée par nos ancêtres et qui est… c'est la langue qui a initié la nôtre aujourd'hui et qui a initié le sens profond des mots. J'aime énormément me référer à l'étymologie de nos mots français actuels, tout simplement parce que cette étymologie nous permet de comprendre la subtilité de l'utilisation d'un mot. Donc c'est très intéressant pour moi de parler et de réciter par exemple... Alors de parler, vous avez bien vu que ce n'était pas le cas. Non, de réciter le latin. Je ne donne pas mon pain à la boulangère en latin. Non, non, j'aime réciter les prières en latin parce que j'ai la sensation que ça me connecte avec l'information initiale de la prière et ça me connecte directement à l'égrégore. de base, de fond de la prière. Bon, c'est pas facile quand on n'a pas du tout de base de latin. Moi, j'ai fait que deux, trois années de latin, donc je sais globalement le prononcer, mais référez-vous au français, ça sera tout aussi bien.
- Speaker #1
Merci Léa.
- Speaker #0
Est-ce que tu aurais,
- Speaker #1
du coup, un dernier petit conseil qui permettrait aux parents de mieux aborder une des situations qu'on a mentionnées ?
- Speaker #0
Je crois que le conseil que je pourrais donner... c'est de suivre la dynamique personnelle de l'enfant, dans le sens où s'inquiéter ou se poser la question d'une potentielle médiumnité alors que l'enfant n'exprime pas forcément quoi que ce soit qui se réfère à ça n'est pas utile. Lorsque l'on est parent et qu'on n'est pas forcément familier avec le monde de l'invisible, ne pas hésiter à se référer à des personnes qui potentiellement peuvent partager une sorte d'expertise et accompagner l'enfant. Ne jamais négliger aussi que c'est un être en construction, et donc potentiellement il a aussi besoin, et même d'ailleurs en premier, besoin d'être accompagné d'abord par un médecin, par un psychologue, et par des personnes qui sont formées pour établir un diagnostic. Et s'il n'y a aucun diagnostic à poser, dans ces cas-là, ça peut être intéressant de se référer à une potentielle médiumnité. Dans tous les cas, Le meilleur moyen qu'il y a d'accompagner un enfant, qu'il soit médium ou non, c'est de faire confiance à son instinct et à son intuition en tant que parent. Et donc peut-être d'être d'abord à l'écoute de sa propre intuition avant de vouloir développer celle de l'enfant.
- Speaker #1
Très bien,
- Speaker #0
merci Léa Merci beaucoup
- Speaker #1
On peut te retrouver du coup sur ton podcast Esotérique où tu parles avec un Z avec un Z, oui, Esotérique avec un Z je mettrai du coup le lien de ton podcast dans la description de l'épisode sinon sur les réseaux on peut te retrouver sur ton site Instagram Nouvelles Vibrations également Oui,
- Speaker #0
sur Instagram globalement tous mes réseaux même le podcast tout est trouvable directement sur mon site internet www.nouvellevibration.com Tout est repérable à cet endroit-là, c'est le lieu repère. Ok,
- Speaker #1
c'est la base.
- Speaker #0
Voilà, c'est le QG, mais c'est vrai que je suis beaucoup plus présente sur Instagram. J'avoue avoir complètement largué Facebook. Et globalement, je m'éloigne de plus en plus des réseaux au profit de projets qui me semblent avoir plus de sens comme le podcast. Et c'est aussi pour ça que j'aime participer à des invitations et des podcasts aussi chouettes que le tien. Parce que ce sont des espaces où on peut vraiment approfondir les informations qu'on partage. Et ce sont des espaces que je chéris énormément. Mais je partage quand même toutes mes actualités, tout ce que je propose sur Instagram. ok parfait bah merci Léa merci à toi ça a été un plaisir j'espère que j'aurais pas fait saigner des oreilles les fervents défenseurs du latin et en tout cas j'espère que je me suis mieux débrouillée en français ça a été vraiment un plaisir et n'hésitez pas vraiment si toutefois des personnes ont des questions à l'issue de ce podcast là à te les poser directement et puis pourquoi pas Voilà, on va faire un épisode sur mon podcast, pourquoi pas ? Sur le tien, ou même sur Instagram, répondre à des questions sur Instagram. Le but est vraiment qu'on puisse partager un maximum d'informations parce que... je me suis toujours promis dès mon enfance, dès mon adolescence, qu'un jour je ferai en sorte de pouvoir accompagner les autres enfants et adolescents qui ont vécu la même chose que moi et qui leur permettent finalement de le vivre avec beaucoup plus de sérénité et d'allègement, de joie.
- Speaker #1
Merci Léa.
- Speaker #0
Merci à toi Anastasia.