ArtEcoVert Pauline LerouxBonjour à tous, aujourd'hui ce que je nous souhaite c'est de comprendre qu'il y a de la place pour tous dans la couleur végétale. Alors je me suis longtemps pris la tête à me dire je ne dois pas empiéter sur tel terrain de la couleur végétale, je ne dois pas traiter de tel sujet, je ne dois... Et en fait je me suis dit il y a de la place pour tout le monde vu qu'on ne le fait pas de la même manière et qu'on a tous notre personnalité et la manière de faire les choses qui est différente. Bon. Finalement, j'ai quand même réussi à trouver une place que j'aime bien, donc une place d'information, de fédération, de démocratisation, qui comporte quand même des biais, c'est-à-dire que le rôle d'information, il faut faire attention à l'information qu'on partage, la vérifier, etc. Donc j'avoue, je commence d'abord par informer les membres Patreon. qui parfois me font des retours. C'est arrivé quelques fois qu'on corrige certains ou qu'on nuance certains propos et j'apprécie. Donc ce rôle d'information, il est important. Il nécessite d'être vraiment sur le qui-vive, être au taquet. Le rôle de fédération, il nécessite d'être neutre dans les propos, de ne pas prendre position par rapport à certaines façons de voir les choses, certaines pratiques, certaines histoires, d'en faire fi. et de fédérer pour avoir un maximum de personnes autour de la table, parce que qui dit une communauté fédérée, dit une communauté qui peut aller prétendre ou faire bouger les choses, donc c'est un peu l'objectif. Et démocratiser, l'idée là, c'est vraiment de s'adresser au grand public pour expliquer ce qu'est la couleur végétale, parce que moi, la première à 35 ans à découvrir que les plantes font de la couleur, quelle honte ! Je me suis dit, mais ce n'est pas normal que tu ne le saches pas alors que tu es passionné de plantes. Et je me dis, pour les gens qui ne sont pas passionnés de plantes, est-ce qu'ils savent tous qu'avant le XIXe siècle, toute la couleur était d'origine naturelle, dont végétale ? On revient à la première note vocale. Donc j'aimerais aussi, en plus d'informer, de fédérer, de démocratiser, j'aimerais en plus pouvoir apporter aussi des compétences de mon bagage, de la structuration, vraiment plus produits, marketing, achats, etc. pour... On verra ça prochainement. Mais ce rôle de média, de podcast, de mise en avant quand même, a aussi des revers, des travers. Et j'ai eu une discussion très intéressante il y a des mois et des mois avec Marie Marquet qui me faisait remarquer que le podcast ArtEcoVert pouvait aussi passer pour faiseur de roi ou non, en fonction des gens que je mettais en avant ou non, même si j'ai toutes les bonnes volontés du monde. Ça peut arriver et donc l'idée, c'est que j'en ai fait une idée de cette contrainte. Ce que je propose du coup, c'est que la communauté soit collective. Alors ça fait deux fois le co-co-collective-communauté, mais qu'en gros, c'est que chaque membre Patreon puisse déposer ses articles, ses actualités, sa vision, ses informations, ses désirs sur la filière. et que chacun ait son avis à donner, et qu'ils soient tous pris en compte dans une restitution. Donc ça, ça arrive bientôt. Mais pour dire autre chose, c'est qu'il y a de la place pour tout le monde, parce qu'il y a différents maillons à cette chaîne de valeur. Une filière, c'est vraiment ça. Une filière, c'est souvent, ça part de la ressource jusqu'au produit fini, à l'usage. Et donc dans notre cas, on part tous d'une ressource tanctoriale. Donc qu'elle soit... minérale, végétale ou animale, on en revient encore une fois à la note vocale 1, elle a différents domaines d'origine, c'est-à-dire qu'elle peut être, si on prend le cas du végétal, ce qui nous intéresse aujourd'hui, elle peut être une source agricole, donc cultivée par des agriculteurs en exclusivité, comme le champ des couleurs avec Laura et Amandine Roussier, elle peut être une culture additionnelle, comme Stéphanie Égaré qui fait... également des céréales et un peu de maraîchage. Elles proposent une large gamme aussi de couleurs végétales. Ça peut être, au-delà de l'agricole, des résidus d'origine alimentaire, c'est-à-dire des rejets d'agro-industrie alimentaire, donc des déchets, pelures d'oignons, etc., à valoriser. Ça peut être aussi, point de vue ménager, dans les maisons, les déchets ménagers. On sait que... les peaux de grenades font des belles encres, que les pelures d'avocats font un vieux rose magnifique, que vous pouvez faire de la couleur avec pas mal de déchets ménagers. Il y a plein d'articles sur le net là-dessus, je vous laisserai les regarder. Une origine agricole, une origine alimentaire, et aussi il y a cette origine sauvage, c'est-à-dire non cultivée, non coproduite, mais sauvage, présente dans la nature. et qu'il faut cueillir avec respect pour... préserver et pérenniser la ressource. Donc voilà, la source tanctoriale végétale, elle est de différentes origines, mais chacun fait des choses différentes avec. Certains se chargent de la cultiver pour proposer de l'excellente qualité, donc que la plante soit bien nourrie pour que bien nourrie, bien exposée, bien tout ce qu'il faut pour qu'elle produise le maximum de colorant de qualité. Certains s'occupent de l'extraire. d'optimiser les procédés d'extraction pour faire des qualités de pigments incroyables. Donc, qui dit qualité, donne des notions de concentration, de vivacité de la couleur. Je n'ai pas forcément les termes, il faudrait revenir à l'épisode avec Greening notamment. D'autres la transforment, cette couleur végétale. Certains la sourcent dans des pays qui sont historiquement producteurs de couleurs végétales, essayent de la sourcer au mieux pour obtenir toujours la même contrainte. un rapport volume-prix, puisque en fonction des domaines d'application, il faut différentes quantités. Une encre végétale se fait avec une très faible quantité de plantes, alors que par exemple teindre un drap, une parure de couette ou je ne sais quoi, demande beaucoup de colorant et c'est plus fastidieux. Donc en fait, en fonction du projet, il y a des quantités nécessaires et donc un prix à adopter. Donc certains sourcent au mieux dans d'autres pays. Sachant que l'objectif quand même de cette filière tinctoriale qu'on essaye de remonter, c'est quand même de relocaliser tout ça en France, parce qu'en fait on s'est rendu compte qu'on était autonome sur les couleurs. On a toutes les couleurs sur le sol français. Ce qui pose problème, c'est la quantité et la logistique. Mais pour voir un petit peu ce qui se passe sur le marché, ça ne va pas tarder à arriver en volume et en qualité. Ensuite, certains... découvre de nouvelles sources tanctoriales. Je pense là notamment à Maeri Andria Manatena, que nous allons avoir sur le podcast, qui lui a cherché des sources de bleu. Vous vous souvenez que le bleu est une source rare dans la nature, que ce soit sur les pigments minéraux, les pigments végétaux, c'est une couleur rare. Lui cherche, tente de découvrir des nouvelles couleurs, notamment le bleu issu de l'arbre du voyageur qui pourrait être utilisé là pour le coup plus pour la cosmétique que pour la teinture par exemple donc certains cherchent des dans la flore et dans la faune un des fois de nouvelles couleurs je pense aussi à tony joannot de l'atelier symbiosis qui travaille avec harumi sur des couleurs d'oursin donc pour obtenir des violets magnifique voilà Je pense aussi à la Guyane, où on est en train de travailler la flore avec Biostratège. Bref, il y en a qui cherchent à découvrir des nouvelles sources tinctoriales et de nouvelles applications. Il y en a d'autres, pas mal, entre nous et vous, qui expérimentons. Donc, tester, travailler différents supports, etc. Il y en a qui subliment, parce qu'ils ont la maîtrise totale de la teinture et viennent vraiment proposer des choses magnifiques. Beaucoup. en vente, certains transmettent par des formations de qualité incroyable, des formations premium, des formations niveau avancé, certains initient pour transformer le grand public en non averti, en néophyte à initier et d'autres relaient, moi c'est le cas, j'essaye de relayer tout le travail des acteurs de la filière tinctoriale, donc on reçoit des acteurs de tous les domaines d'application, on reçoit également des gens qui peuvent nous aider dans la construction de notre filière tinctoriale, c'est-à-dire d'autres filières qui s'en sortent mieux et qui sont passées par là. Ça peut être des acteurs qui nous expliquent pourquoi c'est compliqué pour eux de passer à la couleur végétale et du coup à nous de voir ce qui ne fonctionne pas. Bref, vous avez compris l'idée. Donc, n'hésitez pas à vous abonner au podcast ArtEcoVert. N'hésitez pas à rejoindre la communauté Patreon. Donc, c'est incroyable. Une communauté où vous avez des passionnés de la couleur, vous avez énormément d'infos. La communauté Patreon d'ailleurs va évoluer, je vous en parlerai plus tard. Mais en gros, on met un gros coup d'accélérateur. L'objectif aujourd'hui, c'est de répondre aux questions des entreprises qui se tâtent à essayer la couleur végétale et lever avec elles et avec les meilleurs experts d'entre vous et des auditeurs les freins qu'elles peuvent rencontrer. Donc, abonnez-vous au podcast, rejoignez la communauté Patreon et n'hésitez pas à soutenir le podcast de quelque manière que ce soit pour qu'il puisse durer, qu'on ne soit pas obligé de faire des financements participatifs chaque année. Belle journée à tous !
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