Patrick Martin UTAPour ma part, je vais faire une présentation un peu rapide, puisque là on va faire un focus sur, alors on dit la Oued, mais on va dire Isatis Tinctoria, puisque tout le monde a parlé d'Isatis Tinctoria, on va quand même parler de la Waide. Je vais faire une introduction très rapide dans les délais qui étaient impartis à chaque intervenant. Voilà, il y a des messages qui passent. Pour vous présenter un peu l'ensemble de nos résultats que nous avons eus, que nous avons et que nous sommes encore en train de mener sur la plante qu'est Isatis. Tinctoria, ensemble des projets qui ont été co-financés par la région Haute-France. La région qui devait être présente cet après-midi, malheureusement, ce n'était pas possible pour eux. Cette journée, entre guillemets, était à l'initiative de la région qui nous avait dit un jour, dans le dernier réunion de Graouet, ce serait bien de faire un débriefing. de tout ce que vous avez fait sur Isatis, Tinctoria, sur l'Indigo au sens large. Donc je vais me permettre de vous présenter dans un premier temps, de façon rapide, le projet Palcolbios, Palcolbios pour palette de colorants biosourcés. C'est-à-dire que l'objectif de ce programme, qui n'est pas un programme officiel, d'accord, qui devient par le fait du nom, même la région l'utilise maintenant, qui a pour but de faire participer la recherche à la bioéconomie, et qui est basée sur la construction de chaînes de valeur durables, basées sur des coproduits ou des productions agricoles natives, mais non alimentaires, en région Hauts-de-France. C'est à dire que dans le cadre de ce programme Palcolbios, on a cherché, on cherche encore à monter des chaînes de valeur totale. Allant, on en a parlé tout à l'heure, des approvisionneurs en matière première, jusqu'aux utilisateurs finaux des produits sortants, notamment des colorants et des pigments. Alors notre, bon je ne vais pas vous présenter le labo, d'accord, on n'est pas là pour ça. de toute manière on vous fera voir le diapo voilà. Palcobios, il y a eu un premier sujet, un premier projet qui s'est appelé Procolbio. Alors pour vous faire la vraie histoire, Procolbio a existé et après on s'est dit tiens, on a développé un colorant naturel, on va en développer d'autres, c'est de là où est apparu Palcobios. Voilà. Procol Bio. Procol Bio, comme tous ses aspects colorants, pigments naturels, on en a parlé, basé sur l'utilisation des colorants, des pigments. Alors j'ai utilisé le terme de colorant, mais ça englobe les deux. Colorant pétro-sourcé, utilisation en grande quantité, bioéconomie, retour à la naturalité, économie circulaire, voilà. Pourquoi on est parti dans ce projet-là ? Tout simplement parce que c'est dans les gènes de notre laboratoire. On a un laboratoire où on valorise tout ce qui est agro-ressources, végétales, algales ou issues de champignons. Procol Bio, c'est un projet qui au départ est parti sur la pelure d'oignons. Alors je le fais très court, d'accord ? On a développé un projet sur la pelure d'oignons. On n'a rien inventé. Tout le monde est informé. On n'a rien inventé. Tout le monde sait que dans la pelure, alors la pelure sèche, d'accord ? Tout le monde sait que dans cette pelure d'oignon, il y a une molécule d'intérêt qui s'appelle la quercitine. Donc Catherine a parlé. pour ses aspects biologiques, notamment antioxydants. Et nous, ce qui nous intéressait, c'était l'aspect colorant. Région Hauts-de-France, l'une des premières, je ne vais pas dire la première, parce qu'il y a des représentants de la Bretagne ici, il y a aussi quelques Normands. Donc la région Hauts-de-France, l'une des premières régions productrices d'oignons, et qui, par conséquent, génère pas mal de coproduits, dont ces pelures sèches, pelures sèches à partir desquelles on peut extraire un... un colorant qui est la quercitine. Alors, au départ, c'est une action qu'on a menée dans un cadre culturellement pédagogique, dans le cadre d'un campus des métiers et qualifications, notamment le CMQ, Bureau Affinéries du Végétal. On a monté tout un consortium, voilà, où les acteurs principaux étaient des... Alors, j'allais dire des étudiants, oui, des élèves ingénieurs, des étudiants, des lycéens. d'écologiens. Vous avez toute une chaîne de valeurs et chacun a, d'où tous les établissements présents ici, et chacun a participé à la hauteur de ses compétences pour essayer de mettre au point un procédé d'extraction éco-responsable de cette pelure d'oignon, de cette molécule de quercitine que vous avez ici. Cette couleur d'oignon a son intérêt par l'aspect colorant, l'aspect antioxydant, l'aspect naturalité, avec tous les termes qui vont derrière. C'était purement pédagogique. Et à l'issue de ces résultats, très encourageant, on a fait l'échange avec les chambres de réculture et la région. On s'est dit, on va aller au-delà, on va aller beaucoup plus loin que ça. du fait de la matière première présente sur le territoire. Donc on avait trois sociétés qui sont toujours partantes avec nous. La Cuma Nord-Ognon, qui est basée juste à côté, ici à la Bassée. Théria Vitalis, qui est basée à Merville. Et Flandre Ognon, qui est basée dans les Flandres, on va dire, très proche d'ici. Si on prend par exemple que le site de la Cuma Nord-Ognon, la cumin en oignon manipule à peu près 10 000 tonnes d'oignons par an. Voilà. 10 000 tonnes d'oignons par an sur 10 mois de l'année. C'est-à-dire que l'agriculteur, il récolte, il stocke, et ensuite, selon les demandes du marché, il vient livrer à la coopérative. Et c'est en livrant à la coopérative qu'il y a ces pelures que vous retrouvez chez vous quand vous achetez des oignons. Vous avez beau constamment enlever cette pelure, elle réapparaît. Cette pelure est générée lors du transport et du conditionnement. Et c'est une matière première qu'on a sur 10 mois de l'année. Et à partir des 10 000 tonnes qui sont manipulées sur ce site, on peut récupérer 300 tonnes de pelours d'oignon. Alors, 300 tonnes de pelours d'oignon non compactées, ça fait un sacré volume. D'accord ? Voilà. À titre d'indication, 5 kilos de pelours d'oignon non compactés, ça fait un coffre de 4 jars remplis. Voilà. Je vous expliquerai après pourquoi. Et à partir de ces 300 tonnes, on est capable de récupérer... 6 à 8 tonnes de quercitine. Alors 6 à 8 tonnes, vous allez dire, il y a un gap. Oui, tout dépend du taux de pureté que l'on recherche, du champ d'application. Si on est dans le textile, si on est dans la cosmétho. Il y a plein d'essais qui ont été faits. D'accord ? Évidemment, les procédés d'extraction, granulométrie, différents types de solvants, différents types de procédés. On a fait une petite montée en échelle. On a fait du test sur textile. Voilà. avec tous les tests qui vont derrière, résistance au lavage, au soleil, au frottement. Et à partir de là, on a développé un projet avec différentes phases. On a été interrompu, comme vous voyez, par la période Covid. Donc on a pris un peu de retard dans ce projet. Et actuellement, on est encore dans la phase 2. en train de déposer un fratrie pour valider notre procédé et délivrer des lots conséquents pour les utilisateurs finaux. Voilà, donc là c'est en cours, ça a été relancé ces aspects-là. Donc à partir de là, il y a tout un consortium qui s'est monté, avec les différentes entités académiques, on va dire, au sens large. agricoles on va dire ou industriels avec différents champs d'application derrière la cosmétho, le textile, les encres, les emballages notamment les bioplastiques voilà et après pas mal d'actions de communication donc ça ça nous a incité donc ça c'est la suite des démarches peu importe voilà avec tous ses partenaires bon il y en a certains qui ont changé de logo tel que hier sont venus before sea voilà et à partir de là on s'est dit on a une première couleur on va aller plus loin on va développer une autre couleur voilà et on est partie sur l'isatis sanctoria Alors c'est pas un matin en se réveillant on dit tiens on va partir sur Isatis Tinctoria, vous avez devant vous un enseignant qui est basé à l'université d'Arthome et qui est d'origine Picarde et d'origine de la Somme, Samarien, voilà, et qui avait entendu parler qu'il y avait un projet de réimplantation de la Oued dans les Hauts-de-France, voilà, donc évidemment on est parti dans ce projet. projet WED qu'on appelle ValWED pour valorisation de la WED. La problématique est différente. La pelure d'oignon, on est sur un coproduit agricole. La WED, on est sur une plante entière. La plante entière, je ne vais pas spoiler ce que va être dit après par David, Romain, Justine, Estelle, Anissa, Boucha aussi. La OED, ce qui est intéressant pour récupérer l'indigo, c'est la feuille. Mais il y a toutes les autres parties de la plante qui sont aussi à valoriser. Donc dans cette problématique de OED, on est parti sur une valorisation totale de la plante, c'est-à-dire une valorisation zéro déchet. Et voilà, c'est ce que vous avez ici qui apparaît. On a mis en place tout un schéma stratégique. On part de la OED. avec des producteurs de Oued, SAS Couleur Végétale de France, voilà, on ne va pas refaire l'historique, d'accord ? SAS Couleur Végétale de France, avec qui on travaille, et à partir de là, on s'est intéressé à toutes les valorisations des différentes parties de la plante. Donc évidemment, de la feuille pour aller chercher le pigment indigo, avec différentes utilisations possibles. de la partie racinaire, pour aller chercher des molécules d'intérêt, notamment dans le biocontrôle, dans la biostimulation, et glycosignolacte, Catherine en a parlé, je crois, tout à l'heure, j'ai vu apparaître le terme, et on s'est intéressé aussi à la partie tige et à la partie graine dans sa totalité, et aussi à la partie historique. Tout ça va vous être présenté dans la suite par mes collègues. La majeure partie de tous ces travaux ont été cofinancés par la région. La partie historique a été cofinancée par deux laboratoires de l'université d'Artois, dans le cadre d'un bonus qualité recherche. La partie indigo, valorisation des feuilles et des racines, dans le cadre de la thèse de Romain, dont il va vous en parler après très rapidement, cofinancée par la région, l'université d'Artois, l'université de Picardie. Cette oued, on en a parlé à l'instant, on l'a aussi fait pousser sur des sols un peu pollués, on va dire, voir un peu la réponse de la plante. On a réussi à décrocher un BQR interuniversitaire. littoral, amiens et artois. Là c'est Anissa qui va vous en parler après des résultats. On a évidemment récupéré de l'indigo, il y a de la coloration, c'est Ausha qui va vous en parler, de ce qui a été fait ou ce qui est en cours. Et la deuxième partie ici, la toute dernière partie, notamment la partie graines, c'est un projet qui est en cours dans le cadre d'un stimule donc cofinancé par la région Où là, on a Justine chez nous et Estelle sur Amiens qui travaillent sur le projet et qui vont vous présenter dans la suite un peu les résultats. Alors on ne va pas vous annoncer tout, d'accord ? Parce que derrière, il y a peut-être des marchés, c'est un peu comme tout à l'heure, on parlait, Julie parlait, derrière il y a peut-être un peu des marchés. En gros, on va vous dire ce qu'on veut laisser partir, voilà. L'alerte le plus intéressant, on va juste amorcer. Voilà, parce que derrière, on a aussi des organismes de contrôle, la SAT, pour ceux qui la connaissent, qui vérifient un peu. donc voilà avant d'essayer la parole au fournisseur de matières premières david qui prépare sa clé usb et du fait évidemment après il va y avoir une suite un gros col bio vous avez compris on n'est pas fini valoued on est encore dedans et il ya une suite qui s'appelle valor on en a parlé ce matin c'est françoise qui en a parlé on est dans la valorisation de l'ortie notamment pour des aspects, on va dire, utilisation en tant que molécules colorantes d'intérêt que l'on pourrait en retirer. On a bien compris que de la racine, ça ne valait pas trop le coup, dans la racine. Peut-être qu'il y avait une plante qui n'était pas assez. Non, mais peut-être, peut-être. Donc, on va voir. C'est un projet qui est encore sur le papier, on va dire, même s'il a un peu démarré. C'est Rafa Noah, voilà. Et après, on envisage d'autres choses aussi, notamment à partir des macro-aliments.