ArtEcoVert Pauline Leroux Bonjour à tous, alors comme vous en avez l'habitude, je vous fais le résumé du jour 4 de la quinzaine de l'agriculture tinctoriale Le Rebond. Alors nous recevions Radostina Ivanova de l'association Les Tinctoriales à Lille. Vive les Hauts-de-France ! Non, je plaisante. Et Beste Bonnard de la micro-ferme aux mille couleurs. Donc nous avons commencé par la partie de Radostina, où elle nous a parlé de l'association l'étinctorial, du profil et des compétences des fondateurs, des objectifs de cette association. Elle nous a ensuite parlé de sa formation, de l'histoire du territoire où était implantée cette association qui était aidant les Hauts-de-France avec leur passé dans l'industrie textile, etc. Ça a... permis aussi de mieux accueillir des cultures de plantes tinctoriales qui donnent la couleur en lien avec le textile. C'était plus facile pour leur projet. Il y a une grosse vocation de sensibilisation, de transmission et de pédagogie autour de l'association Les Tinctoriales avec notamment beaucoup de chantiers participatifs. L'objectif c'était d'avoir des parcelles différentes d'agriculture urbaine non mécanisées pour répondre aux principes premier de transmettre la pédagogie, de sensibiliser, etc. Mais aussi de pouvoir fournir en matière première les ateliers de teinture, de démonstration, etc. Et également compléter les apports pour les membres de l'association. Et donc, elle expliquait que l'accueil des plantes nictoriales a été bien perçu par les villes parce que ce n'étaient pas des plantes alimentaires. Et comme le sol en ville, les sols en ville proposés étaient assez pauvres et... Parfois pollués, ils étaient plus enclins à adopter des plantes tinctoriales. Donc elle a parlé des rôles différents qu'on lui demandait avec l'exploitation des terres, entre guillemets. C'était un rôle de production forcément de plantes tinctoriales, mais il fallait aussi que ce soit esthétique. Donc elle a parlé beaucoup de prairies fleuries, des mélanges qu'elle composait, etc. pour que ce soit aussi esthétique pour les gens qui habitent dans ces quartiers. L'image aussi de la ville et que ce soit aussi un lieu de lien. entre les habitants et pour créer de la transmission. Donc, dans toute cette partie-là, elle nous a montré les différents projets, les parcelles, les plantes cultivées, les avantages et les inconvénients à être en ville et les différents projets qu'ils menaient, notamment sur des terres parfois en friche, parfois sur des sols pollués, parfois des terrains qui étaient précaires, c'est-à-dire qu'on leur reprenait par des gens qui arrivent sur ce terrain, comme des gens du voyage. ou des squatteurs, que ce n'était pas tout rose non plus de travailler sur des terrains qui ne leur appartenaient pas. Elle nous a parlé des différentes cultures qu'ils avaient essayées, des différentes associations qui les avaient accompagnées. Ensuite, on a fait la transition avec la partie de Besté Bonnard. Donc, Besté s'est représenté, ses différentes activités et la micro-ferme Aux Mille Couleurs. L'idée avec Besté, c'était de parler de forêts tinctoriales et comestibles. Donc, Beste nous a expliqué pourquoi c'était important d'inclure l'arbre, les arbustes et autre chose que les herbacées dans le projet d'un jardin tinctorial ou de l'agriculture tinctoriale, parce qu'ils ont énormément de bienfaits. Donc, les arbres purifilaires permettent une création du sol, une stabilité, ils permettent de fixer l'azote avec le système de mycorhize, ils peuvent nourrir, on en extrait des médicaments, ils protègent du gel. les végétaux en dessous, ils peuvent être aussi coupe-vent, ils chauffent la terre, ils permettent de garder l'eau, ils permettent de créer aussi de micro-climats, ils augmentent la biodiversité et ils proposent d'étendre la palette des couleurs végétales avec notamment l'emploi de l'écorce des arbres qu'on peut sécher pour les conserver. Je me suis permis de rajouter qu'en plus c'était vraiment en ce moment en faveur des agriculteurs qui s'installent en tinctoriale parce qu'il y a un plan. pour les haies portées par le ministère de l'Agriculture. Ça s'appelle le pacte en faveur des haies. L'objectif, c'est de remettre 50 000 kilomètres de haies, il me semble, entre les parcelles. Donc, ça peut être l'occasion d'en implanter. Besté nous a cité des exemples et des modèles de jardins qui incluaient justement les arbres et nous parlait que la forêt tanctoriale n'a pas que de vocation de donner la couleur, elle peut aussi être comestible et aussi médicinale. Ensuite, Besté nous a parlé des sept strates de la forêt et nous a donné des variétés d'arbres, d'arbustes, de plantes tanctoriales à chaque étage. On a parlé des arbres, des arbustes, des buissons, des bisannuels, des couvre-sol. Et à chaque fois, elle nous a illustré les propos avec des plantes sectoriales, les couleurs que ça donnait, la partie qui était utilisée. Franchement, hyper passionnant. Ensuite, on a parlé d'agroforesterie, donc le fait de cultiver avec la présence d'arbres. On a eu plusieurs retours d'expérience. Et l'idée, ce serait de pouvoir avoir des résultats sur une association plantes sectoriales et arbres. Donc, si jamais parmi vous, il y en a qui ont fait des expériences. n'hésitez pas à vous faire remarquer comme ça, on pourra en parler, ce serait hyper intéressant. Et dire qu'on est preneur toujours de cette thématique des associations des plantes tinctoriales avec d'autres plantes pour voir un peu les effets. On a parlé aussi des outils pour utiliser notamment cette ressource arbre-arbuste, les fameux outils planes de charron pour écorcer. Merci à Cécile qui nous a précisé cet outil. Et la conservation, donc au moment de la taille ou au moment où on écorce les arbres, de bien les sécher. Donc encore une fois, on a reparlé du séchoir. Et l'idée, c'est de bien les sécher pour les conserver. On a aussi parlé de filières qui existaient, notamment pour les châtaigniers. Donc c'est Patrick Bredin qui a pris ce sujet-là, notamment des extraits de châtaigniers sur des repousses de souches d'anciens châtaigniers. plusieurs bouquins qui ont été cités pour illustrer tous ces propos de forêts comestibles, d'arbres d'arbustes, de tannins, etc et aussi sur les fameuses plantes qui étaient dépolluantes, donc avec des livres comme les Indociles voilà, donc vous retrouvez tout dans les replays comme d'habitude, je vous rappelle les replays sont disponibles en totalité sur l'abonnement Couleur Végétale plus de Patreon, s'il est pris à l'année, vous retrouvez... Toutes les conférences en vidéo, tous les commentaires dans les chats et ça s'est passé sur Patreon. Demain, nous accueillons Florent Valentin, maître jardinier des jardins de l'Orice dans le Luberon. On va parler acclimatation des plantes parce que ça a été un sujet beaucoup, beaucoup demandé. Et on va parler des plantes tinctoriales moins connues qui sont un peu dans l'ombre de leur cousine, les stars des tinctoriales, à savoir les plantes dont on extrait l'indigo. la garance et le réséda, là on va se focaliser sur les plantes plus discrètes, comment on les cultive. Je vous souhaite une bonne journée et je vous dis à demain, même heure, midi 14h, en visio, pour vous inscrire, c'est sur Patreon, il faut être membre payant et remplir le premier poste eTableRonde. Je vous envoie une invitation Google Meet et on se retrouve demain. Belle journée à tous ! Je vous invite à aller consulter les autres épisodes Zoom ou les épisodes avec les invités et aller sur la page Instagram ArtEcoVert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T, pour y retrouver et deviner les futurs invités du podcast, mais notamment retrouver les sources écrites et tout ce que nous abordons dans les épisodes Zoom.