🌾QAT Jour 6 de la Quinzaine de L'Agriculture Tinctoriale : La Garance cover
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ArtEcoVert La voix de la couleur végétale et des plantes tinctoriales

🌾QAT Jour 6 de la Quinzaine de L'Agriculture Tinctoriale : La Garance

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08min |25/03/2024
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Description

⁉️Résumer deux heures d'interventions sur la Garance, c'est parti !


Merci à :


  • Le champ des couleurs : Amandine Roussier ==> Épisode 29

  • La micro ferme des lilas : Cécilia Aguirre ==> Épisode 19

  • Livadenn : Stéphanie Hégaret ==> Épisode 33

  • Lutéa : Anne Sylvie Godeau ==> Épisode 57

  • Erubescence : Christine D'Ingrando ==> Épisode 76


Vous aimerez aussi :


Leurs épisodes respectifs ;-)


ArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale 🌿, de la graine à la couleur finale dans tous les domaines d'application : 

  • Alimentaire : pâtisserie, 

  • Teinture végétale : sérigraphie végétale, éco-print, bundle dye, shibori … sur fibres naturelles. La teinture végétale fait partie des teintures naturelles mais n’utilise que des plantes tinctoriales.

  • Cosmétiques : Coloration capillaire végétale, savonnerie (savons végétaux), maquillage,...  

  • Beaux arts : encres végétales, sérigraphie végétale, aquarelles végétales, peintures végétales, craies grasses végétales… 

  • Bio matériaux, bio plastiques teints végétalement, 

  • Agriculture de plantes tinctoriales et production de Colorants biosourcés (Pigments végétaux et Colorants végétaux) Garance, Indigo, Réséda, Tanins… 

En effet, on explore dans ce podcast un des nombreux pouvoirs des plantes à savoir : LA COULEUR 

L’objectif d’ArtEcoVert est de proposer la couleur végétale 🌿 comme alternative combinée à la couleur de synthèse, dérivée du pétrole et est néfaste. 

🚨 Je compte sur vous pour vous abonner à la newsletter du podcast pour ne pas louper la sortie des épisodes :https://podcast.ausha.co/art-eco-vert?s=1

Pour cela 

  1. ArtEcoVert  LE PODCAST 🎧

pour démocratiser la couleur végétale. Mais c’est aussi une communauté sur le Patréon d’ArtEcoVert : https://www.patreon.com/ArtEcoVert de plus de 180 passionnés du sujet qui font bouger les choses ! 

En rejoignant le patréon d’ArtEcoVert vous soutenez le podcast ArtEcoVert (pour qu’il dure) mais vous avez de nombreux avantages : 

  • Épisodes en avance ⌛

  • Épisodes exclusifs (dont les mini séries...)

  • Rencontres avec des e-tables rondes 👥

  • Des discussions instantanées que vous pouvez choisir et dans lesquelles vous pouvez parler avec les invités qui ont rejoint Patréon (Cécilia Aguirre, Aurélia Wolff, Charlotte Marembert, Beste Bonnard, Suzy Gallo, …) 💬

  • Des informations (sorties, actualités, événements…) 📣

  • … 

  1. ArtEcoVert LE PROJET ⭐

pour catalyser la réémergence de la filière tinctoriale (construire du lien, des échanges, faire avancer, poser les bases, apporter les preuves, …) 

Pour cela, j’ai créer l’entreprise ArtEcoVert Pauline Leroux dans laquelle je propose

  • mes services :  issus des expériences antérieures (filières agricoles, RSE, Grande Distribution, Distribution Locale, ) et de ma formation d’ingénieure agronome

  • mon énergie 

  • ma passion pour les plantes

  • ma volonté de redynamiser cette filière 


Chaque mission contribuent à soutenir la pérennité du podcast ArtEcovert

Vous êtes intéressés : pauline.artecovert@gmail.com

Bonne écoute 👍

Pauline Leroux




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Pauline Leroux ArtEcoVert

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ArtEcovert, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans nos vies. Alors c'est parti, bonne écoute ! Bonjour à tous, alors je vous propose un épisode résumé de la conférence sur le rouge de Garence, vous allez l'y voir aujourd'hui. Conférence riche puisque nous avions cinq invités, l'idée c'est d'avoir du sang jusqu'à la transformation et aux travaux de recherche. Donc nous avions dans la partie champ, Cécilia Aguirre de la micro-ferme des Lilas qui travaille la Garence en visée. Nous avions ensuite Livaden, agricultrice en Bretagne, qui en est à ses premières années de culture de l'agréhence. Et enfin, nous avions Amandine Roussier du Champ des couleurs, soeur de Laura Roussier, qui est passée mercredi pour parler des semences. Et nous avions donc partie transformation Anne-Sylvie Godot de l'entreprise Luthea en Belgique. Nous avons fait des extractions des lacs et des différents pigments obtenus avec l'agréhence. Et nous avions... Également Christine D'un Grandot d'Érubessence qui travaille depuis dix ans sur la garance pour en comprendre l'agronomie et en faire la meilleure extraction possible pour des utilisations à des fins plutôt industrielles mais dans différents types d'applications. J'étais ravie d'avoir ces cinq personnes ensemble pour échanger sur les différentes étapes de la culture de la garance. Donc nous avons abordé la préparation du sol avec la question du paillage au nom, de la mécanisation humaine, des amendements et quels amendements, notamment la partie sur la matière organique qui devait être disponible dans le sol, les types de terroirs, les sols les plus adaptés et à chaque fois le travail préparatoire du sol avant l'implantation de la garance. Nous avons parlé de la partie semences. conserver ces semences, quelle quantité garder pour l'année d'après, le taux de germination qui est plus difficile sur la garance. On a parlé des semis et l'idée, c'était de savoir s'il fallait récolter ces graines la première ou la deuxième année de culture, sachant que la garance est implantée, ce qui est recommandé dans les traités, etc., c'est sur trois ans, mais il y a d'autres personnes qui font des essais sur 18 mois, on en a également parlé. Sur cette partie semis, on a parlé des semis qui se font en terrine, ou cette partie qui peut être déléguée à des horticulteurs ou des pépiniéristes, avec le stade de minimote 3 cm sur 3 cm, quels sont les avantages et les inconvénients de ce format, et la fragilité du plant à ce moment-là. On a également parlé de boutures et de marcotage, et on a aussi parlé de la recherche d'un parcours agronomique le plus adapté au terroir. Ensuite, une fois que ces plants sont poussés, c'est comment on les installe, comment on les plante. Donc il y a la partie mécanisée ou non, manuelle ou mécanisée. C'était intéressant de voir qu'il y avait différentes manières de faire les espacements. Entre les graines, combien de graines on mettait dans la partie semi, combien on mettait de graines par mimimote, etc. dans la partie plantation, les espacements entre les rangs pour laisser passer si on ne mécanisait les machines, etc. Et on a eu le témoignage de Christine d'Arlandeau qui nous expliquait des tests réalisés sur la racine à chaque étape pour voir le développement des matières colorantes de la garance. C'était passionnant. Il y a eu aussi un point de vigilance pédoclimatique, on va dire, pour bien expliquer que la garance s'adapte à son terroir. Ensuite, Anne-Sylvie Godot a posé la question des facteurs qui étaient positifs pour la garance, donc essayer de les déterminer ensemble. Il y a eu plusieurs idées posées, notamment la qualité de la graine au moment où on la sélectionne et au moment où on la fait sécher, l'histoire du terroir, la préparation du sol et cette notion aussi de levée des dormances de certaines graines. Ensuite, on a parlé du désherbage, de l'entretien et de la récolte de la garance. Dans le désherbage, il y avait l'histoire de... parfois désherber l'intervent de manière mécanique et entre les plants de garance à la main. Les conseils de mettre des gants parce que la garance griffe. On a parlé du temps que ça prenait, de notions de chiffres. Il y a eu beaucoup de chiffres qui ont été donnés. Et quand c'était fait à la main, la bêche et les outils de jardin. On a parlé également des plantes associées, lesquelles étaient naturellement présentes entre les pieds de garance et les avantages ou non qu'elles pouvaient avoir. On a parlé des outils, on a parlé du taux de récolte, est-ce qu'il était important de ne prélever que le cœur de garance entre les deux, ou de prendre également les racines ? Est-ce que le colorant se développait de la même manière dans ces différentes parties ? Il y a eu beaucoup de chiffres de données sur chacune, le temps de récolte que ça pouvait prendre par rapport à leur surface et par rapport au nombre de personnes qui étaient présentes. On a parlé aussi de l'aspect rentabilité, par exemple pour Christine Mimrando, elle qui travaille sur des hectares entiers, il fallait vraiment la notion d'économie pour les agriculteurs qui l'aident et donc de voir à chaque fois comment rendre cette culture rentable. Et ensuite, on a fait tout un pavé sur le lavage, le séchage et le hachage de la garance, donc chacune avec leurs techniques particulières et leurs astuces pour réduire la quantité d'eau utilisée, les techniques de séchage différentes en fonction des agricultrices qu'on a eues et la partie hachage. Donc là, on parle des outils soit manuels, soit des outils mécanisés d'antan ou des outils plus récents, on va dire. On a parlé de cette fameuse bonification des racines et Anne-Cybille Godot a rappelé le livre de Gustave Eusé sur les plantes industrielles que vous pouvez retrouver sur la BNF, le site Gallica. Je pense gratuitement, allez voir si ça vous intéresse. Et ensuite, on a fait tout un pavé sur l'extraction de la garance, donc les débouchés, les différents débouchés de la garance, puis l'extraction de la garance avec les lacs. et l'obtention des différentes couleurs, du rose au orange, en passant par des couleurs, je ne savais même pas possible, que nous a présenté Anne-Sylvie Godot, de l'UTA, qu'elle utilise dans les pigments de Beaux-Arts. Vous pouvez aller voir le site Kramer, notamment, et vous retrouvez le travail d'Anne-Sylvie. Vous le verrez également sur la vidéo, elle a présenté ces différentes extensions. Et enfin, nous avons parlé des chiffres de rentabilité à l'hectare de chacune de ces agricultrices et du travail qui était nécessaire de mettre en commun. Voilà pour résumer en court temps cette intervention avec cinq invités. C'était vraiment passionnant et je vous donne rendez-vous demain pour parler notamment des débouchés avec Greening, Patrick Brenac et Isabelle Brenac. Bonne journée. Je vous invite à aller consulter les autres épisodes Zoom ou les épisodes avec les invités et aller sur la page Instagram Artecovert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T, pour y retrouver et deviner les futurs invités du podcast, mais notamment retrouver les sources écrites de tout ce que nous abordons dans les épisodes Zoom. Belle journée à tous !

Description

⁉️Résumer deux heures d'interventions sur la Garance, c'est parti !


Merci à :


  • Le champ des couleurs : Amandine Roussier ==> Épisode 29

  • La micro ferme des lilas : Cécilia Aguirre ==> Épisode 19

  • Livadenn : Stéphanie Hégaret ==> Épisode 33

  • Lutéa : Anne Sylvie Godeau ==> Épisode 57

  • Erubescence : Christine D'Ingrando ==> Épisode 76


Vous aimerez aussi :


Leurs épisodes respectifs ;-)


ArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale 🌿, de la graine à la couleur finale dans tous les domaines d'application : 

  • Alimentaire : pâtisserie, 

  • Teinture végétale : sérigraphie végétale, éco-print, bundle dye, shibori … sur fibres naturelles. La teinture végétale fait partie des teintures naturelles mais n’utilise que des plantes tinctoriales.

  • Cosmétiques : Coloration capillaire végétale, savonnerie (savons végétaux), maquillage,...  

  • Beaux arts : encres végétales, sérigraphie végétale, aquarelles végétales, peintures végétales, craies grasses végétales… 

  • Bio matériaux, bio plastiques teints végétalement, 

  • Agriculture de plantes tinctoriales et production de Colorants biosourcés (Pigments végétaux et Colorants végétaux) Garance, Indigo, Réséda, Tanins… 

En effet, on explore dans ce podcast un des nombreux pouvoirs des plantes à savoir : LA COULEUR 

L’objectif d’ArtEcoVert est de proposer la couleur végétale 🌿 comme alternative combinée à la couleur de synthèse, dérivée du pétrole et est néfaste. 

🚨 Je compte sur vous pour vous abonner à la newsletter du podcast pour ne pas louper la sortie des épisodes :https://podcast.ausha.co/art-eco-vert?s=1

Pour cela 

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pour démocratiser la couleur végétale. Mais c’est aussi une communauté sur le Patréon d’ArtEcoVert : https://www.patreon.com/ArtEcoVert de plus de 180 passionnés du sujet qui font bouger les choses ! 

En rejoignant le patréon d’ArtEcoVert vous soutenez le podcast ArtEcoVert (pour qu’il dure) mais vous avez de nombreux avantages : 

  • Épisodes en avance ⌛

  • Épisodes exclusifs (dont les mini séries...)

  • Rencontres avec des e-tables rondes 👥

  • Des discussions instantanées que vous pouvez choisir et dans lesquelles vous pouvez parler avec les invités qui ont rejoint Patréon (Cécilia Aguirre, Aurélia Wolff, Charlotte Marembert, Beste Bonnard, Suzy Gallo, …) 💬

  • Des informations (sorties, actualités, événements…) 📣

  • … 

  1. ArtEcoVert LE PROJET ⭐

pour catalyser la réémergence de la filière tinctoriale (construire du lien, des échanges, faire avancer, poser les bases, apporter les preuves, …) 

Pour cela, j’ai créer l’entreprise ArtEcoVert Pauline Leroux dans laquelle je propose

  • mes services :  issus des expériences antérieures (filières agricoles, RSE, Grande Distribution, Distribution Locale, ) et de ma formation d’ingénieure agronome

  • mon énergie 

  • ma passion pour les plantes

  • ma volonté de redynamiser cette filière 


Chaque mission contribuent à soutenir la pérennité du podcast ArtEcovert

Vous êtes intéressés : pauline.artecovert@gmail.com

Bonne écoute 👍

Pauline Leroux




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Pauline Leroux ArtEcoVert

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ArtEcovert, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans nos vies. Alors c'est parti, bonne écoute ! Bonjour à tous, alors je vous propose un épisode résumé de la conférence sur le rouge de Garence, vous allez l'y voir aujourd'hui. Conférence riche puisque nous avions cinq invités, l'idée c'est d'avoir du sang jusqu'à la transformation et aux travaux de recherche. Donc nous avions dans la partie champ, Cécilia Aguirre de la micro-ferme des Lilas qui travaille la Garence en visée. Nous avions ensuite Livaden, agricultrice en Bretagne, qui en est à ses premières années de culture de l'agréhence. Et enfin, nous avions Amandine Roussier du Champ des couleurs, soeur de Laura Roussier, qui est passée mercredi pour parler des semences. Et nous avions donc partie transformation Anne-Sylvie Godot de l'entreprise Luthea en Belgique. Nous avons fait des extractions des lacs et des différents pigments obtenus avec l'agréhence. Et nous avions... Également Christine D'un Grandot d'Érubessence qui travaille depuis dix ans sur la garance pour en comprendre l'agronomie et en faire la meilleure extraction possible pour des utilisations à des fins plutôt industrielles mais dans différents types d'applications. J'étais ravie d'avoir ces cinq personnes ensemble pour échanger sur les différentes étapes de la culture de la garance. Donc nous avons abordé la préparation du sol avec la question du paillage au nom, de la mécanisation humaine, des amendements et quels amendements, notamment la partie sur la matière organique qui devait être disponible dans le sol, les types de terroirs, les sols les plus adaptés et à chaque fois le travail préparatoire du sol avant l'implantation de la garance. Nous avons parlé de la partie semences. conserver ces semences, quelle quantité garder pour l'année d'après, le taux de germination qui est plus difficile sur la garance. On a parlé des semis et l'idée, c'était de savoir s'il fallait récolter ces graines la première ou la deuxième année de culture, sachant que la garance est implantée, ce qui est recommandé dans les traités, etc., c'est sur trois ans, mais il y a d'autres personnes qui font des essais sur 18 mois, on en a également parlé. Sur cette partie semis, on a parlé des semis qui se font en terrine, ou cette partie qui peut être déléguée à des horticulteurs ou des pépiniéristes, avec le stade de minimote 3 cm sur 3 cm, quels sont les avantages et les inconvénients de ce format, et la fragilité du plant à ce moment-là. On a également parlé de boutures et de marcotage, et on a aussi parlé de la recherche d'un parcours agronomique le plus adapté au terroir. Ensuite, une fois que ces plants sont poussés, c'est comment on les installe, comment on les plante. Donc il y a la partie mécanisée ou non, manuelle ou mécanisée. C'était intéressant de voir qu'il y avait différentes manières de faire les espacements. Entre les graines, combien de graines on mettait dans la partie semi, combien on mettait de graines par mimimote, etc. dans la partie plantation, les espacements entre les rangs pour laisser passer si on ne mécanisait les machines, etc. Et on a eu le témoignage de Christine d'Arlandeau qui nous expliquait des tests réalisés sur la racine à chaque étape pour voir le développement des matières colorantes de la garance. C'était passionnant. Il y a eu aussi un point de vigilance pédoclimatique, on va dire, pour bien expliquer que la garance s'adapte à son terroir. Ensuite, Anne-Sylvie Godot a posé la question des facteurs qui étaient positifs pour la garance, donc essayer de les déterminer ensemble. Il y a eu plusieurs idées posées, notamment la qualité de la graine au moment où on la sélectionne et au moment où on la fait sécher, l'histoire du terroir, la préparation du sol et cette notion aussi de levée des dormances de certaines graines. Ensuite, on a parlé du désherbage, de l'entretien et de la récolte de la garance. Dans le désherbage, il y avait l'histoire de... parfois désherber l'intervent de manière mécanique et entre les plants de garance à la main. Les conseils de mettre des gants parce que la garance griffe. On a parlé du temps que ça prenait, de notions de chiffres. Il y a eu beaucoup de chiffres qui ont été donnés. Et quand c'était fait à la main, la bêche et les outils de jardin. On a parlé également des plantes associées, lesquelles étaient naturellement présentes entre les pieds de garance et les avantages ou non qu'elles pouvaient avoir. On a parlé des outils, on a parlé du taux de récolte, est-ce qu'il était important de ne prélever que le cœur de garance entre les deux, ou de prendre également les racines ? Est-ce que le colorant se développait de la même manière dans ces différentes parties ? Il y a eu beaucoup de chiffres de données sur chacune, le temps de récolte que ça pouvait prendre par rapport à leur surface et par rapport au nombre de personnes qui étaient présentes. On a parlé aussi de l'aspect rentabilité, par exemple pour Christine Mimrando, elle qui travaille sur des hectares entiers, il fallait vraiment la notion d'économie pour les agriculteurs qui l'aident et donc de voir à chaque fois comment rendre cette culture rentable. Et ensuite, on a fait tout un pavé sur le lavage, le séchage et le hachage de la garance, donc chacune avec leurs techniques particulières et leurs astuces pour réduire la quantité d'eau utilisée, les techniques de séchage différentes en fonction des agricultrices qu'on a eues et la partie hachage. Donc là, on parle des outils soit manuels, soit des outils mécanisés d'antan ou des outils plus récents, on va dire. On a parlé de cette fameuse bonification des racines et Anne-Cybille Godot a rappelé le livre de Gustave Eusé sur les plantes industrielles que vous pouvez retrouver sur la BNF, le site Gallica. Je pense gratuitement, allez voir si ça vous intéresse. Et ensuite, on a fait tout un pavé sur l'extraction de la garance, donc les débouchés, les différents débouchés de la garance, puis l'extraction de la garance avec les lacs. et l'obtention des différentes couleurs, du rose au orange, en passant par des couleurs, je ne savais même pas possible, que nous a présenté Anne-Sylvie Godot, de l'UTA, qu'elle utilise dans les pigments de Beaux-Arts. Vous pouvez aller voir le site Kramer, notamment, et vous retrouvez le travail d'Anne-Sylvie. Vous le verrez également sur la vidéo, elle a présenté ces différentes extensions. Et enfin, nous avons parlé des chiffres de rentabilité à l'hectare de chacune de ces agricultrices et du travail qui était nécessaire de mettre en commun. Voilà pour résumer en court temps cette intervention avec cinq invités. C'était vraiment passionnant et je vous donne rendez-vous demain pour parler notamment des débouchés avec Greening, Patrick Brenac et Isabelle Brenac. Bonne journée. Je vous invite à aller consulter les autres épisodes Zoom ou les épisodes avec les invités et aller sur la page Instagram Artecovert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T, pour y retrouver et deviner les futurs invités du podcast, mais notamment retrouver les sources écrites de tout ce que nous abordons dans les épisodes Zoom. Belle journée à tous !

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⁉️Résumer deux heures d'interventions sur la Garance, c'est parti !


Merci à :


  • Le champ des couleurs : Amandine Roussier ==> Épisode 29

  • La micro ferme des lilas : Cécilia Aguirre ==> Épisode 19

  • Livadenn : Stéphanie Hégaret ==> Épisode 33

  • Lutéa : Anne Sylvie Godeau ==> Épisode 57

  • Erubescence : Christine D'Ingrando ==> Épisode 76


Vous aimerez aussi :


Leurs épisodes respectifs ;-)


ArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale 🌿, de la graine à la couleur finale dans tous les domaines d'application : 

  • Alimentaire : pâtisserie, 

  • Teinture végétale : sérigraphie végétale, éco-print, bundle dye, shibori … sur fibres naturelles. La teinture végétale fait partie des teintures naturelles mais n’utilise que des plantes tinctoriales.

  • Cosmétiques : Coloration capillaire végétale, savonnerie (savons végétaux), maquillage,...  

  • Beaux arts : encres végétales, sérigraphie végétale, aquarelles végétales, peintures végétales, craies grasses végétales… 

  • Bio matériaux, bio plastiques teints végétalement, 

  • Agriculture de plantes tinctoriales et production de Colorants biosourcés (Pigments végétaux et Colorants végétaux) Garance, Indigo, Réséda, Tanins… 

En effet, on explore dans ce podcast un des nombreux pouvoirs des plantes à savoir : LA COULEUR 

L’objectif d’ArtEcoVert est de proposer la couleur végétale 🌿 comme alternative combinée à la couleur de synthèse, dérivée du pétrole et est néfaste. 

🚨 Je compte sur vous pour vous abonner à la newsletter du podcast pour ne pas louper la sortie des épisodes :https://podcast.ausha.co/art-eco-vert?s=1

Pour cela 

  1. ArtEcoVert  LE PODCAST 🎧

pour démocratiser la couleur végétale. Mais c’est aussi une communauté sur le Patréon d’ArtEcoVert : https://www.patreon.com/ArtEcoVert de plus de 180 passionnés du sujet qui font bouger les choses ! 

En rejoignant le patréon d’ArtEcoVert vous soutenez le podcast ArtEcoVert (pour qu’il dure) mais vous avez de nombreux avantages : 

  • Épisodes en avance ⌛

  • Épisodes exclusifs (dont les mini séries...)

  • Rencontres avec des e-tables rondes 👥

  • Des discussions instantanées que vous pouvez choisir et dans lesquelles vous pouvez parler avec les invités qui ont rejoint Patréon (Cécilia Aguirre, Aurélia Wolff, Charlotte Marembert, Beste Bonnard, Suzy Gallo, …) 💬

  • Des informations (sorties, actualités, événements…) 📣

  • … 

  1. ArtEcoVert LE PROJET ⭐

pour catalyser la réémergence de la filière tinctoriale (construire du lien, des échanges, faire avancer, poser les bases, apporter les preuves, …) 

Pour cela, j’ai créer l’entreprise ArtEcoVert Pauline Leroux dans laquelle je propose

  • mes services :  issus des expériences antérieures (filières agricoles, RSE, Grande Distribution, Distribution Locale, ) et de ma formation d’ingénieure agronome

  • mon énergie 

  • ma passion pour les plantes

  • ma volonté de redynamiser cette filière 


Chaque mission contribuent à soutenir la pérennité du podcast ArtEcovert

Vous êtes intéressés : pauline.artecovert@gmail.com

Bonne écoute 👍

Pauline Leroux




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Pauline Leroux ArtEcoVert

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ArtEcovert, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans nos vies. Alors c'est parti, bonne écoute ! Bonjour à tous, alors je vous propose un épisode résumé de la conférence sur le rouge de Garence, vous allez l'y voir aujourd'hui. Conférence riche puisque nous avions cinq invités, l'idée c'est d'avoir du sang jusqu'à la transformation et aux travaux de recherche. Donc nous avions dans la partie champ, Cécilia Aguirre de la micro-ferme des Lilas qui travaille la Garence en visée. Nous avions ensuite Livaden, agricultrice en Bretagne, qui en est à ses premières années de culture de l'agréhence. Et enfin, nous avions Amandine Roussier du Champ des couleurs, soeur de Laura Roussier, qui est passée mercredi pour parler des semences. Et nous avions donc partie transformation Anne-Sylvie Godot de l'entreprise Luthea en Belgique. Nous avons fait des extractions des lacs et des différents pigments obtenus avec l'agréhence. Et nous avions... Également Christine D'un Grandot d'Érubessence qui travaille depuis dix ans sur la garance pour en comprendre l'agronomie et en faire la meilleure extraction possible pour des utilisations à des fins plutôt industrielles mais dans différents types d'applications. J'étais ravie d'avoir ces cinq personnes ensemble pour échanger sur les différentes étapes de la culture de la garance. Donc nous avons abordé la préparation du sol avec la question du paillage au nom, de la mécanisation humaine, des amendements et quels amendements, notamment la partie sur la matière organique qui devait être disponible dans le sol, les types de terroirs, les sols les plus adaptés et à chaque fois le travail préparatoire du sol avant l'implantation de la garance. Nous avons parlé de la partie semences. conserver ces semences, quelle quantité garder pour l'année d'après, le taux de germination qui est plus difficile sur la garance. On a parlé des semis et l'idée, c'était de savoir s'il fallait récolter ces graines la première ou la deuxième année de culture, sachant que la garance est implantée, ce qui est recommandé dans les traités, etc., c'est sur trois ans, mais il y a d'autres personnes qui font des essais sur 18 mois, on en a également parlé. Sur cette partie semis, on a parlé des semis qui se font en terrine, ou cette partie qui peut être déléguée à des horticulteurs ou des pépiniéristes, avec le stade de minimote 3 cm sur 3 cm, quels sont les avantages et les inconvénients de ce format, et la fragilité du plant à ce moment-là. On a également parlé de boutures et de marcotage, et on a aussi parlé de la recherche d'un parcours agronomique le plus adapté au terroir. Ensuite, une fois que ces plants sont poussés, c'est comment on les installe, comment on les plante. Donc il y a la partie mécanisée ou non, manuelle ou mécanisée. C'était intéressant de voir qu'il y avait différentes manières de faire les espacements. Entre les graines, combien de graines on mettait dans la partie semi, combien on mettait de graines par mimimote, etc. dans la partie plantation, les espacements entre les rangs pour laisser passer si on ne mécanisait les machines, etc. Et on a eu le témoignage de Christine d'Arlandeau qui nous expliquait des tests réalisés sur la racine à chaque étape pour voir le développement des matières colorantes de la garance. C'était passionnant. Il y a eu aussi un point de vigilance pédoclimatique, on va dire, pour bien expliquer que la garance s'adapte à son terroir. Ensuite, Anne-Sylvie Godot a posé la question des facteurs qui étaient positifs pour la garance, donc essayer de les déterminer ensemble. Il y a eu plusieurs idées posées, notamment la qualité de la graine au moment où on la sélectionne et au moment où on la fait sécher, l'histoire du terroir, la préparation du sol et cette notion aussi de levée des dormances de certaines graines. Ensuite, on a parlé du désherbage, de l'entretien et de la récolte de la garance. Dans le désherbage, il y avait l'histoire de... parfois désherber l'intervent de manière mécanique et entre les plants de garance à la main. Les conseils de mettre des gants parce que la garance griffe. On a parlé du temps que ça prenait, de notions de chiffres. Il y a eu beaucoup de chiffres qui ont été donnés. Et quand c'était fait à la main, la bêche et les outils de jardin. On a parlé également des plantes associées, lesquelles étaient naturellement présentes entre les pieds de garance et les avantages ou non qu'elles pouvaient avoir. On a parlé des outils, on a parlé du taux de récolte, est-ce qu'il était important de ne prélever que le cœur de garance entre les deux, ou de prendre également les racines ? Est-ce que le colorant se développait de la même manière dans ces différentes parties ? Il y a eu beaucoup de chiffres de données sur chacune, le temps de récolte que ça pouvait prendre par rapport à leur surface et par rapport au nombre de personnes qui étaient présentes. On a parlé aussi de l'aspect rentabilité, par exemple pour Christine Mimrando, elle qui travaille sur des hectares entiers, il fallait vraiment la notion d'économie pour les agriculteurs qui l'aident et donc de voir à chaque fois comment rendre cette culture rentable. Et ensuite, on a fait tout un pavé sur le lavage, le séchage et le hachage de la garance, donc chacune avec leurs techniques particulières et leurs astuces pour réduire la quantité d'eau utilisée, les techniques de séchage différentes en fonction des agricultrices qu'on a eues et la partie hachage. Donc là, on parle des outils soit manuels, soit des outils mécanisés d'antan ou des outils plus récents, on va dire. On a parlé de cette fameuse bonification des racines et Anne-Cybille Godot a rappelé le livre de Gustave Eusé sur les plantes industrielles que vous pouvez retrouver sur la BNF, le site Gallica. Je pense gratuitement, allez voir si ça vous intéresse. Et ensuite, on a fait tout un pavé sur l'extraction de la garance, donc les débouchés, les différents débouchés de la garance, puis l'extraction de la garance avec les lacs. et l'obtention des différentes couleurs, du rose au orange, en passant par des couleurs, je ne savais même pas possible, que nous a présenté Anne-Sylvie Godot, de l'UTA, qu'elle utilise dans les pigments de Beaux-Arts. Vous pouvez aller voir le site Kramer, notamment, et vous retrouvez le travail d'Anne-Sylvie. Vous le verrez également sur la vidéo, elle a présenté ces différentes extensions. Et enfin, nous avons parlé des chiffres de rentabilité à l'hectare de chacune de ces agricultrices et du travail qui était nécessaire de mettre en commun. Voilà pour résumer en court temps cette intervention avec cinq invités. C'était vraiment passionnant et je vous donne rendez-vous demain pour parler notamment des débouchés avec Greening, Patrick Brenac et Isabelle Brenac. Bonne journée. Je vous invite à aller consulter les autres épisodes Zoom ou les épisodes avec les invités et aller sur la page Instagram Artecovert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T, pour y retrouver et deviner les futurs invités du podcast, mais notamment retrouver les sources écrites de tout ce que nous abordons dans les épisodes Zoom. Belle journée à tous !

Description

⁉️Résumer deux heures d'interventions sur la Garance, c'est parti !


Merci à :


  • Le champ des couleurs : Amandine Roussier ==> Épisode 29

  • La micro ferme des lilas : Cécilia Aguirre ==> Épisode 19

  • Livadenn : Stéphanie Hégaret ==> Épisode 33

  • Lutéa : Anne Sylvie Godeau ==> Épisode 57

  • Erubescence : Christine D'Ingrando ==> Épisode 76


Vous aimerez aussi :


Leurs épisodes respectifs ;-)


ArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale 🌿, de la graine à la couleur finale dans tous les domaines d'application : 

  • Alimentaire : pâtisserie, 

  • Teinture végétale : sérigraphie végétale, éco-print, bundle dye, shibori … sur fibres naturelles. La teinture végétale fait partie des teintures naturelles mais n’utilise que des plantes tinctoriales.

  • Cosmétiques : Coloration capillaire végétale, savonnerie (savons végétaux), maquillage,...  

  • Beaux arts : encres végétales, sérigraphie végétale, aquarelles végétales, peintures végétales, craies grasses végétales… 

  • Bio matériaux, bio plastiques teints végétalement, 

  • Agriculture de plantes tinctoriales et production de Colorants biosourcés (Pigments végétaux et Colorants végétaux) Garance, Indigo, Réséda, Tanins… 

En effet, on explore dans ce podcast un des nombreux pouvoirs des plantes à savoir : LA COULEUR 

L’objectif d’ArtEcoVert est de proposer la couleur végétale 🌿 comme alternative combinée à la couleur de synthèse, dérivée du pétrole et est néfaste. 

🚨 Je compte sur vous pour vous abonner à la newsletter du podcast pour ne pas louper la sortie des épisodes :https://podcast.ausha.co/art-eco-vert?s=1

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  1. ArtEcoVert LE PROJET ⭐

pour catalyser la réémergence de la filière tinctoriale (construire du lien, des échanges, faire avancer, poser les bases, apporter les preuves, …) 

Pour cela, j’ai créer l’entreprise ArtEcoVert Pauline Leroux dans laquelle je propose

  • mes services :  issus des expériences antérieures (filières agricoles, RSE, Grande Distribution, Distribution Locale, ) et de ma formation d’ingénieure agronome

  • mon énergie 

  • ma passion pour les plantes

  • ma volonté de redynamiser cette filière 


Chaque mission contribuent à soutenir la pérennité du podcast ArtEcovert

Vous êtes intéressés : pauline.artecovert@gmail.com

Bonne écoute 👍

Pauline Leroux




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Pauline Leroux ArtEcoVert

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ArtEcovert, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans nos vies. Alors c'est parti, bonne écoute ! Bonjour à tous, alors je vous propose un épisode résumé de la conférence sur le rouge de Garence, vous allez l'y voir aujourd'hui. Conférence riche puisque nous avions cinq invités, l'idée c'est d'avoir du sang jusqu'à la transformation et aux travaux de recherche. Donc nous avions dans la partie champ, Cécilia Aguirre de la micro-ferme des Lilas qui travaille la Garence en visée. Nous avions ensuite Livaden, agricultrice en Bretagne, qui en est à ses premières années de culture de l'agréhence. Et enfin, nous avions Amandine Roussier du Champ des couleurs, soeur de Laura Roussier, qui est passée mercredi pour parler des semences. Et nous avions donc partie transformation Anne-Sylvie Godot de l'entreprise Luthea en Belgique. Nous avons fait des extractions des lacs et des différents pigments obtenus avec l'agréhence. Et nous avions... Également Christine D'un Grandot d'Érubessence qui travaille depuis dix ans sur la garance pour en comprendre l'agronomie et en faire la meilleure extraction possible pour des utilisations à des fins plutôt industrielles mais dans différents types d'applications. J'étais ravie d'avoir ces cinq personnes ensemble pour échanger sur les différentes étapes de la culture de la garance. Donc nous avons abordé la préparation du sol avec la question du paillage au nom, de la mécanisation humaine, des amendements et quels amendements, notamment la partie sur la matière organique qui devait être disponible dans le sol, les types de terroirs, les sols les plus adaptés et à chaque fois le travail préparatoire du sol avant l'implantation de la garance. Nous avons parlé de la partie semences. conserver ces semences, quelle quantité garder pour l'année d'après, le taux de germination qui est plus difficile sur la garance. On a parlé des semis et l'idée, c'était de savoir s'il fallait récolter ces graines la première ou la deuxième année de culture, sachant que la garance est implantée, ce qui est recommandé dans les traités, etc., c'est sur trois ans, mais il y a d'autres personnes qui font des essais sur 18 mois, on en a également parlé. Sur cette partie semis, on a parlé des semis qui se font en terrine, ou cette partie qui peut être déléguée à des horticulteurs ou des pépiniéristes, avec le stade de minimote 3 cm sur 3 cm, quels sont les avantages et les inconvénients de ce format, et la fragilité du plant à ce moment-là. On a également parlé de boutures et de marcotage, et on a aussi parlé de la recherche d'un parcours agronomique le plus adapté au terroir. Ensuite, une fois que ces plants sont poussés, c'est comment on les installe, comment on les plante. Donc il y a la partie mécanisée ou non, manuelle ou mécanisée. C'était intéressant de voir qu'il y avait différentes manières de faire les espacements. Entre les graines, combien de graines on mettait dans la partie semi, combien on mettait de graines par mimimote, etc. dans la partie plantation, les espacements entre les rangs pour laisser passer si on ne mécanisait les machines, etc. Et on a eu le témoignage de Christine d'Arlandeau qui nous expliquait des tests réalisés sur la racine à chaque étape pour voir le développement des matières colorantes de la garance. C'était passionnant. Il y a eu aussi un point de vigilance pédoclimatique, on va dire, pour bien expliquer que la garance s'adapte à son terroir. Ensuite, Anne-Sylvie Godot a posé la question des facteurs qui étaient positifs pour la garance, donc essayer de les déterminer ensemble. Il y a eu plusieurs idées posées, notamment la qualité de la graine au moment où on la sélectionne et au moment où on la fait sécher, l'histoire du terroir, la préparation du sol et cette notion aussi de levée des dormances de certaines graines. Ensuite, on a parlé du désherbage, de l'entretien et de la récolte de la garance. Dans le désherbage, il y avait l'histoire de... parfois désherber l'intervent de manière mécanique et entre les plants de garance à la main. Les conseils de mettre des gants parce que la garance griffe. On a parlé du temps que ça prenait, de notions de chiffres. Il y a eu beaucoup de chiffres qui ont été donnés. Et quand c'était fait à la main, la bêche et les outils de jardin. On a parlé également des plantes associées, lesquelles étaient naturellement présentes entre les pieds de garance et les avantages ou non qu'elles pouvaient avoir. On a parlé des outils, on a parlé du taux de récolte, est-ce qu'il était important de ne prélever que le cœur de garance entre les deux, ou de prendre également les racines ? Est-ce que le colorant se développait de la même manière dans ces différentes parties ? Il y a eu beaucoup de chiffres de données sur chacune, le temps de récolte que ça pouvait prendre par rapport à leur surface et par rapport au nombre de personnes qui étaient présentes. On a parlé aussi de l'aspect rentabilité, par exemple pour Christine Mimrando, elle qui travaille sur des hectares entiers, il fallait vraiment la notion d'économie pour les agriculteurs qui l'aident et donc de voir à chaque fois comment rendre cette culture rentable. Et ensuite, on a fait tout un pavé sur le lavage, le séchage et le hachage de la garance, donc chacune avec leurs techniques particulières et leurs astuces pour réduire la quantité d'eau utilisée, les techniques de séchage différentes en fonction des agricultrices qu'on a eues et la partie hachage. Donc là, on parle des outils soit manuels, soit des outils mécanisés d'antan ou des outils plus récents, on va dire. On a parlé de cette fameuse bonification des racines et Anne-Cybille Godot a rappelé le livre de Gustave Eusé sur les plantes industrielles que vous pouvez retrouver sur la BNF, le site Gallica. Je pense gratuitement, allez voir si ça vous intéresse. Et ensuite, on a fait tout un pavé sur l'extraction de la garance, donc les débouchés, les différents débouchés de la garance, puis l'extraction de la garance avec les lacs. et l'obtention des différentes couleurs, du rose au orange, en passant par des couleurs, je ne savais même pas possible, que nous a présenté Anne-Sylvie Godot, de l'UTA, qu'elle utilise dans les pigments de Beaux-Arts. Vous pouvez aller voir le site Kramer, notamment, et vous retrouvez le travail d'Anne-Sylvie. Vous le verrez également sur la vidéo, elle a présenté ces différentes extensions. Et enfin, nous avons parlé des chiffres de rentabilité à l'hectare de chacune de ces agricultrices et du travail qui était nécessaire de mettre en commun. Voilà pour résumer en court temps cette intervention avec cinq invités. C'était vraiment passionnant et je vous donne rendez-vous demain pour parler notamment des débouchés avec Greening, Patrick Brenac et Isabelle Brenac. Bonne journée. Je vous invite à aller consulter les autres épisodes Zoom ou les épisodes avec les invités et aller sur la page Instagram Artecovert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T, pour y retrouver et deviner les futurs invités du podcast, mais notamment retrouver les sources écrites de tout ce que nous abordons dans les épisodes Zoom. Belle journée à tous !

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