Et si vous utilisiez la couleur végétale dans vos créations ? [ Fait Main x ArtEcoVert ] cover
Et si vous utilisiez la couleur végétale dans vos créations ? [ Fait Main x ArtEcoVert ] cover
ArtEcoVert La voix de la couleur végétale et des plantes tinctoriales

Et si vous utilisiez la couleur végétale dans vos créations ? [ Fait Main x ArtEcoVert ]

Et si vous utilisiez la couleur végétale dans vos créations ? [ Fait Main x ArtEcoVert ]

1h39 |10/05/2025
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ArtEcoVert La voix de la couleur végétale et des plantes tinctoriales

Et si vous utilisiez la couleur végétale dans vos créations ? [ Fait Main x ArtEcoVert ]

Et si vous utilisiez la couleur végétale dans vos créations ? [ Fait Main x ArtEcoVert ]

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Description

Savez-vous que la couleur végétale pourrait bien révolutionner vos créations artisanales ?


Dans cet épisode captivant d'ArtEcoVert, nous avons le plaisir d'accueillir Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée par les plantes tinctoriales et l'univers fascinant des colorants biosourcés. En compagnie de Mélanie Seynat, créatrice et podcasteuse inspirante, elles plongent au cœur de l'importance de la couleur végétale et de ses multiples applications dans des domaines variés tels que le textile, l'artisanat, la décoration et même la cosmétique.


La couleur végétale, utilisée depuis des siècles, offre une palette de nuances inégalées grâce à des plantes comme l'indigo et la garance. Pauline met en avant les avantages indéniables de ces colorants végétaux par rapport aux colorants synthétiques, notamment leur durabilité, leur respect de l'environnement et leur potentiel créatif. En effet, la teinture végétale, à travers ses pigments et tanins naturels, permet de créer des œuvres uniques tout en préservant notre planète.


Au fil de la discussion, elles abordent également les défis économiques auxquels sont confrontés les créateurs désireux de vivre de leur passion pour la teinture, ainsi que l'importance cruciale de diversifier ses sources de revenus. Comment les artisans peuvent-ils tirer profit de l'agriculture tinctoriale tout en restant fidèles à leurs valeurs ? Ce dialogue enrichissant met en lumière la richesse et la diversité des applications de la couleur végétale, tout en soulignant l'importance de la créativité et de la communauté dans ce domaine.


Pauline et Mélanie encouragent les auditeurs à expérimenter avec la couleur végétale, à s'informer sur les techniques d'extraction et à rejoindre les initiatives qui soutiennent cette filière en pleine expansion. Ce partage d'expériences, ponctué de conseils pratiques, vous donnera envie de plonger dans l'univers des fibres naturelles et de découvrir les merveilles que nous offre la nature.


Ne manquez pas cet épisode inspirant d'ArtEcoVert qui vous invite à redécouvrir la beauté des colorants végétaux et à vous engager dans une démarche écoresponsable. Belle écoute !


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👤PROFIL PAULINE LEROUX 

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🗝️ Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin indigo nuances


Bonne écoute


Pauline



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ArtEcoVert, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants. pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans le monde. Alors c'est parti, bonne écoute !

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Salut Pauline ! On va faire un petit épisode spécial. Alors déjà, bienvenue sur Fait Main et puis du coup, bienvenue sur ArtEcoVert, c'est ça ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça, exactement. Je suis ravie de te co-recevoir. Donc, sur le podcast ArtEcoVert, je suis ravie de t'avoir pour parler respectivement de nos sujets.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Avec grand plaisir et effectivement, on a finalement peu l'habitude de parler avec nos pairs directement, donc voilà, deux podcastrices. Alors, on est parmi autre chose. Est-ce que je te laisse te présenter, Pauline ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Allez, c'est parti. Alors, donc Pauline Leroux, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis l'animatrice du podcast Areco Vert. C'est un podcast qui parle de couleur végétale, donc la couleur qui vient des plantes. Donc une couleur qui était utilisée de manière ancestrale dans plein de sujets, on le verra toutes les deux. Et donc voilà, animatrice d'un podcast, tu sais ce que ça veut dire derrière, il faut trouver un modèle économique et j'espère qu'on pourra en parler aussi de nos difficultés, voilà. Et donc il y a ce podcast et autour il y a toute l'activité autour de la couleur végétale. Et pourquoi je suis venue frapper à ta porte ? Parce que je pense qu'on pourrait... Faire quelque chose de bien toutes les deux. Est-ce que toi, Mélanie, tu peux te présenter aussi aux auditeurs d'Arrêt Covert qui ne te connaîtraient pas ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Bien sûr. Mélanie Sena. Je suis l'aute du podcast Femains depuis 5 ans et demi. J'ai longtemps été... Jusqu'à il y a 2 ans, j'étais salariée. Je travaillais en tant que directrice marketing et communication. Maintenant, je suis animatrice du podcast de manière... Ça fait quand même une grosse partie de mon activité. Effectivement, on peut parler du modèle économique. Ça fait partie de... Comment dire ? Ça concerne beaucoup d'heures de travail. Une petite partie de mes revenus. Et puis sinon, je fais du conseil en marketing. Je suis restée dans le marketing et la communication exclusivement pour des marques créatives. Voilà, donc du conseil, de la réalisation d'actions. Et puis j'ai une activité de formatrice parce que j'adore transmettre ce que j'ai appris. au fil des années parce que j'ai 43 ans et ça fait plus de 20 ans que je travaille dans le web, dans le marketing et tout ça.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Top. Justement, c'est vraiment pour ça que je trouvais qu'on avait des points communs et des choses à faire ensemble. C'est que tu es sur la partie créative, DIY. Moi, que j'appelle mes artisanes. C'est mon petit mot gentil pour ces auditrices-là. Il y a beaucoup de personnes dans ton podcast que tu reçois qui travaillent sur des supports qui pourraient très bien être colorés à la couleur végétale. Donc, première raison pour laquelle j'ai pensé à toi. Deuxième raison, quand j'ai vu que tu lançais tes ateliers d'entrepreneuriat, d'aide aux personnes en difficulté dans la créativité. Est-ce qu'on peut vivre de la créativité, etc. ? Je me suis dit que c'est un sujet qui revient énormément auprès des... des auditrices du podcast, des artisanes qui travaillent la couleur. Et tu as écrit des livres, tu as structuré ton business autour du podcast. Et ça, je trouve que ce serait aussi intéressant de parler un peu du revers de la médaille et de ce que nous, on vit derrière des épisodes de podcast qu'on met librement à tous. Ça, ça m'intéresserait qu'on puisse faire rentrer les gens dans nos coulisses, en fait.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Volontiers, moi, j'adore ça. Déjà, écouter les coulisses des autres. Je trouve ça toujours intéressant, on apprend toujours plein de choses et c'est inspirant pour nous, donc c'est parfait. Mais moi, je veux bien que tu me dises, parce que je suis curieuse de savoir, quand tu dis que tout le monde finalement, toutes les créatrices, peuvent inviter la couleur végétale dans leur création, tu penses à quoi ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En fait, j'ai regardé sur ton site internet les rubriques que tu avais dans les DIY et les invités que tu avais eus. Et globalement, la bonne nouvelle, c'est qu'il y a 90% des personnes qui sont venues sur ton podcast qui pourraient inviter. la couleur végétale dans leur création. Et moi, mon message aujourd'hui, si j'en ai un, c'est de dire, essayez juste cette couleur végétale dans vos créations. Pourquoi ? Parce qu'en fait, comme je te disais, la couleur végétale, c'est la couleur qui vient des plantes. Attention, ce n'est pas la couleur de la fleur. qui donne sa couleur véritable, c'est-à-dire, devant une fleur violette, tu n'as pas du violet. C'est le piège. C'est-à-dire que la couleur, elle est vraiment cachée à l'intérieur de la plante. Et donc, cette couleur végétale, comme je te disais, c'est vraiment quelque chose qui était utilisé de tout temps avant l'arrivée des colorants de synthèse au XIXe siècle. Donc, tout ce que tu avais avant, la couleur venait des plantes, des minéraux et des animaux, notamment des petits insectes. Nous, on se focalise sur la couleur végétale. et donc en fait cette couleur elles s'appliquent, donc elles s'extraient. Donc, tu peux cultiver tes plantes tinctoriales dans ton jardin et être en autonomie sur tes besoins. Tu peux aller les glaner en plantes sauvages quand tu vas te balader le midi, etc. Et ces plantes, tu viens les transformer pour en extraire le colorant. Et ce colorant, tu peux l'appliquer dans le textile. J'ai vu que tu avais beaucoup de personnes qui faisaient du textile, de la couture, de la broderie sur le fil, etc. Donc vraiment, tout support naturel, laine, lin, chanvre, tout ce qui est naturel, globalement, prend la couleur végétale vraiment facilement. Tu peux l'appliquer dans d'autres domaines d'application. J'ai vu que tu avais, toi, des pâtissières créatives. La couleur végétale peut aller dans l'alimentation. D'ailleurs, les colorants alimentaires ont tous basculé du synthétique vers le végétal. Il y a quand même des raisons, on en parlera plus tard. dans la cosmétique aussi tu peux faire des savons avec des couleurs végétales magnifiques tu peux travailler des crèmes tu peux faire de la coloration capillaire avec des plantes qu'est-ce que je t'ai noté d'autre j'ai vu que tu avais des artistes aquarelles peintures etc donc ça ça peut se faire avec des encres enfin avec de la couleur végétale des pigments végétaux et j'ai vu également que tu avais des calligraphes et que la calligraphie on peut fabriquer nos propres encres avec des plantes Merci. de ton jardin, notamment la ronce ou d'autres ressources, et faire tes calligraphies. Non, mais quand j'ai lu toutes tes rubriques, je me suis dit, mais en fait... Et donc, la seule rubrique, pour faire plus court, où j'ai constaté que ça allait être compliqué, c'est tout ce qui est poterie et céramique. Pourquoi ? Parce que la couleur végétale, elle est vivante et quand tu la chauffes, elle s'altère. Enfin, tu vois, elle ne tient pas aux températures auxquelles tu vas faire ta poterie, par exemple.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et alors, sur de l'argile autodurcissante ? Tu crois que ça fonctionnerait ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors là, c'était ma question. Je ne sais pas. Il faudrait vérifier. Ça, je vais me le noter. Mais voilà. En tout cas, c'est le seul domaine où j'ai vu que tu ne pouvais pas appliquer la couleur. Tout ce qui est scrapbooking, carterie, etc. En fait, sur le papier, ça marche aussi très bien. Tu peux teindre ton papier aux couleurs végétales, faire des marque-pages, des carnets, etc. C'est très large. Donc, le seul truc à retenir, c'est... un support naturel qui prend la couleur végétale de la corde, de la plume, du bois, du papier, du lin, enfin, toutes les fibres naturelles.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Alors, donc, ça veut dire... Moi, je n'ai pas de ronces sur mon balcon. J'ai un balcon, je n'ai pas un jardin. Qu'est-ce que je peux utiliser ? Alors, peut-être pas sur mon balcon, mais c'est quoi les...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Les plus courantes ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Les végétaux, voilà, les plus courants, avec lesquels je peux colorer, par exemple, on va prendre quelque chose à base de fil, tu vois, de la laine ou quelque chose comme ça, et puis après, je viens sur le papier.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, en fait, globalement, tu vas voir que les ressources tinctoriales, donc tinctoriales, c'est-à-dire qui teintent, sont globalement les mêmes, et elles ont des petites différences en fonction des domaines d'application. C'est-à-dire qu'il y a des plantes ou des ressources végétales que tu n'utilises pas dans d'autres domaines. Donc, si on vient sur les laines, J'ai eu beaucoup d'actrices aussi sur les laines parce que c'est vraiment une matière. Donc, les matières d'origine animale, laine, etc., ça prend vraiment super bien la couleur végétale pour le coup. Et donc, là, tu peux avoir plein de ressources, de la rhubarbe. Tu peux avoir des baies aussi qui teignent. Tu peux avoir la garance. Donc, la garance, c'est une racine qu'il faut patienter pour l'avoir. Ça dure minimum trois ans. Et de cette racine, tu obtiens un rouge. Mais ne t'inquiète pas, les agriculteurs, ils y ont pensé. Tu as des stocks qui sont déjà là. Donc, si vous vous lancez, il y a ce qu'il faut. Donc, la garance te donne des rouges magnifiques. Tu as des résédats. Donc, le résédat, c'est des plantes qu'on pourrait considérer, tu sais, presque comme des mauvaises herbes. Tu passes à côté, tu ne t'en rends pas compte. Et en fait, c'est beaucoup ça, ce qui est beau dans la couleur végétale. c'est qu'en gros si tu vas te balader dans les champs t'as énormément de ressources tectoriales disponibles gratuitement donc il faut les cueillir avec parcimonie et respect, etc. Mais en gros, tout ce que tu as autour de toi, la fougère, les carottes sauvages, l'épicenlit, le lierre, enfin bref, tu peux... Après, tu as des candidats qui sont plus solides que d'autres. Des plantes qui vont être plus solides, c'est-à-dire qui vont tenir plus longtemps à la lumière, mais globalement, dans la nature, on a toutes les couleurs. possible, seulement on n'a pas de fluo. Voilà, désolé pour ceux qui aimeraient des vêtements de travail, on n'a pas le fluo. Donc ça, c'est le seul problème. Mais voilà, donc globalement, t'as toutes les couleurs, et on a un énorme avantage en France, c'est qu'on a des agricultrices, c'est beaucoup d'agricultrices, qui cultivent justement ces plantes tinctoriales. Déjà, c'est hyper agréable comme culture, parce que c'est beaucoup de plantes, des cosmos, des coreopsis, donc ceux qui sont amoureux des fleurs, etc. Enfin, voilà. tu obtiens énormément de couleurs avec tout ça. Et donc, on a des agricultrices en France qui cultivent pour nous ces plantes tinctoriales. Donc, on est autonome sur toutes les couleurs en France. Et la filière se monte de plus en plus. Enfin, tu vois, ça avance. Et ça a plein d'avantages. C'est-à-dire que tu peux soit faire appel à des agriculteurs, soit le faire toi-même dans ton jardin. Tu n'as pas besoin d'un énorme espace pour faire tes propres couleurs toutes seules, tu vois. Et une encre végétale... globalement, tu veux faire une calligraphie, tu as besoin d'une dizaine de feuilles de ronces et tu fais un gris violet magnifique. Tu vois ? Ce n'est pas énorme.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et alors, comment tu extrais justement le colorant ? C'est compliqué ou pas ? Ça va dépendre du végétal en question ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, oui, mais on va faire court et on va faire simple. Déjà, je vous invite, si vous avez envie de creuser ces sujets, il y a plein de formateurs en France sur... Comment on extrait les colorants, comment on en fait des pigments, etc. Donc juste, colorant, c'est qui se mélange dans l'eau. Pigment, c'est qui ne se mélange pas à l'eau. Pigment, c'est plutôt pour les beaux-arts. Et colorant, c'est plutôt, tu vois, teinture, etc. Et donc, comment on extrait ? Eh bien, globalement, pour faire hyper simple, tu mets tes plantes dans de l'eau chaude, le plus finement broyée possible, pour qu'il y ait le plus de contact avec l'eau. Et tu vas voir, ton eau va se teinter. Tu filtres. Soit tu veux en faire une encre, globalement tu réduis, c'est-à-dire qu'enlève toute l'eau au maximum, tu la concentres. Il faudra bien sûr mettre des conservateurs, etc. Mais ça, dans les épisodes d'Arrêt Covert, tu as les modes d'emploi de toutes les techniques. Mais en gros, ça n'est pas compliqué. Si tu as les ressources, tu extrais le colorant et après tu l'appliques où tu as envie. Donc ça, c'est plutôt pour la partie teinture, où tu viens tremper ta corde, ta laine, etc. Et la partie pigments, c'est... c'est un peu plus technique. Mais en gros, tu as une étape supplémentaire que je laisserai les invités aller découvrir. Mais en gros, tu peux faire de l'aquarelle, des craies grasses, de la peinture, de l'encre. c'est infini tout ce qui peut être fait. Et la ressource dont tu as besoin est encore plus réduite pour la partie beaux-arts que pour la partie teinture. Tu vois, si tu veux teindre un pull, il te faudra déjà plus de ressources végétales. Hum,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ok. Alors, si je me fais l'avocat du diable, pourquoi je m'embêterais à essayer de créer moi-même mes colorants, mes pigments ? Parce que finalement, il y a déjà plein de marques qui ont fait ça pour nous en amont. Et si je veux peindre avec un pigment particulier, j'achète de l'aquarelle et puis basta.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, alors déjà, tu n'es pas obligé de les faire toi-même. Je rassure tout le monde. on a des fabricants de colorants végétaux et de pigments végétaux en France. Donc ça, si tu veux trouver des colorants et des pigments végétaux tout près, plus qu'à usage, ça existe. Donc déjà, ça rassure tout le monde. Non mais vraiment. Pourquoi l'utiliser versus ce que tu achètes dans le commerce ? C'est là où c'est intéressant de creuser. En fait, toutes les couleurs qu'on applique globalement, c'est de la synthèse. Les couleurs de synthèse, ce sont des couleurs qui sont dérivées du pétrole. Bon, on sait dans quelle situation on est aujourd'hui, je ne vais pas refaire un laïus sur l'environnement, mais en gros, si tu utilises des couleurs qui dérivent du pétrole, déjà, tu te doutes bien que le pétrole, ce n'est pas renouvelable. Là, si tu utilises des plantes ou des ressources sectoriales, c'est renouvelable, c'est-à-dire qu'une plante, tu la replantes, etc. Donc déjà, c'est renouvelable. Deuxièmement, c'est biodégradable, C'est-à-dire... Ta peinture, imaginons, tu vides ton eau dans ton jardin, dans ton compost ou dans ce que tu veux. En fait, ça n'a aucun dégât sur l'environnement, puisqu'en gros, c'est que de la plante que du vivant qui se dégrade naturellement, qui se biodégrade. Déjà, c'est quand même deux points hyper importants. Et le troisième point très important, je ne te le citerai pas tous, mais il y en a d'autres, c'est qu'en gros, il y a beaucoup de personnes qui font des allergies aux couleurs de synthèse. Il y a des gens qui portent des vêtements et ça leur gratte, ou des gens qui mettent des crèmes ou qui font des colorations et ça les démange. Il y a des gens qui ne résistent pas et qui sont allergiques à la synthèse. Et c'est... une des causes à la découverte de la couleur végétale, c'est-à-dire qu'avec la couleur végétale, ils n'ont pas ces allergies, ils n'ont pas ces problèmes-là. Et un autre truc, si je ne le dis pas, je vais me faire taper dessus, c'est que la couleur végétale, elle est vraiment flamboyante. Tu vois, quand tu vois une couleur de synthèse et une couleur végétale, à l'œil, c'est prouvé, tu as vraiment une flamboyance. Ce n'est pas du tout le... Comme dirait l'autre, il y en a une qui est vivante et une qui est morte. Tu vois, un peu. donc voilà plein d'avantages à face à la couleur végétale aussi parce que c'est singulier, c'est-à-dire c'est quand même rare d'entendre, bah tiens moi mes laines elles sont teintes végétalement moi je le sais puisque j'en ai des auditeurs et des invités sur le podcast mais je veux dire, je sais pas si dans ta communauté par exemple il y a beaucoup de gens qui savent ou qui ont connaissance qu'on peut teindre différemment les laines,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    tu vois oui oui effectivement Et l'avantage de le faire soi-même, si on décide de le faire soi-même, de teindre soi-même, c'est que finalement, ça contribue à la créativité. C'est un chemin créatif comme un autre. Et que du coup, on est emmené aussi par là. J'imagine aussi que quand on achète des choses déjà tentées, c'est même pas j'imagine, je sais, on a un choix limité. Là, l'avantage... c'est que finalement, tu peux faire ce que tu veux. Tu peux mélanger un radis avec de la ronce et puis je ne sais pas quoi. Ça te fera une couleur qui est unique, qui est singulaire, comme tu disais.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça. En fait, c'est un peu pour encore faire méga court, mais en gros, quand tu as tes trois couleurs matrices, donc ton bleu, ton rouge et ton jaune, après, tu fais ce que tu veux. C'est comme quand tu es en maternelle, tu mélanges les couleurs, etc. Alors, je ne dis pas que c'est ultra simple. C'est abordable. Il faut se former. Il faut regarder. Il y a plein de livres qui sont sortis. sur ce sujet-là. Donc, en fait, tu achètes un livre, tu te formes, tu écoutes des podcasts et tu as plein d'instituts en France qui t'aident à te former, mais alors sur des supports complètement improbables. Par exemple, tu peux faire du cuir de poisson teint végétalement. Non, mais, tu vois, accrochons-nous. Non, mais, pour te dire que tu peux vraiment aller très loin dans la créativité. Là, enfin, voilà, ton champ de couleurs est hyper large. Et en plus, tu proposes une création qui est respectueuse, éthique et durable. Et ça, je sais que c'est important aussi pour tes auditrices, parce que j'ai vu que tu avais des rubriques là-dessus. Et donc voilà, la couleur végétale, ça fait partie de ça aussi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Très bien. Et comment t'en es venue à ça, toi ? Pourquoi tu sais tout ça sur la couleur végétale ? Ça te vient d'où,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    cette passion ? Alors, la passion, elle vient des plantes. Donc moi, j'adore les plantes. J'adore leur pouvoir. mais je ne connaissais pas celui-là. Et en fait, je l'ai découvert il y a deux ans et demi. Et j'ai tellement eu honte de me dire, mon Dieu, tu te prétends experte, passionnée des plantes, et tu ne savais même pas que Cléopâtre, elle se faisait les lèvres avec de la garance, que machin, il était habillé comme ça, que les kilts écossais, c'était du lichen, enfin bref. Donc, j'ai eu un peu honte et je me suis dit, mais en fait, si toi, tu ne le sais pas, il y en a plein qui ne le savent pas. Donc, en fait, allons-y. Et dans mes précédentes vies, j'ai été dans la RSE, donc tout ce qui est limiter son impact environnemental dans les entreprises, et j'ai tout de suite vu un avenir de dingue à la couleur végétale, dans le sens où, vu les problèmes qu'on a aujourd'hui, ça peut être une des solutions. Ça ne sera pas la seule solution, mais ça sera une des solutions. Donc voilà, en fait, ça a commencé comme ça. Le hasard d'une rencontre, donc un ponte qui s'appelle Michel Garcia, qui forme les gens en Bretagne. Et en fait, quand je l'ai vu sortir des couleurs magnifiques, du violet, d'une écorce de bois, je me suis dit, c'est quoi ce délire, quoi ? Et ce jour-là, je me suis dit, il faut absolument en parler. Et j'ai lancé mon podcast ce jour-là avec lui. Et tellement j'étais stressée, j'ai oublié d'allumer mon micro. Donc ça a commencé. Le premier épisode, tu n'entends rien, mais je le garde, tu sais, je le garde dans ma playlist pour me rappeler d'où je viens, tu vois. Donc voilà, et après, de fil en aiguille, tu sais, à chaque fin d'épisode, je dis, à qui tu passes le micro ? Je fais beaucoup de relais de micro, et tu vois, et donc j'ouvre, et donc il y a plein de domaines d'application. Et aujourd'hui, tu as des marques de cosmétiques qui se lancent dans la couleur végétale, tu as des bioplastiques qui sont teints de manière végétale, donc tu pourrais demain avoir un flacon de shampoing complètement fait avec du bioplastique, donc des plantes, et coloré avec des plantes, et à l'intérieur, tu as des plantes, tu vois, donc... En fait, ça peut aller très loin. Et ce qui nous freine, en fait, c'est est-ce qu'on a de la créativité ou pas ? Bon, je sais que là, on est au bon endroit. Ce n'est pas ce qui manque, tu vois.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et on a suffisamment de volume pour faire. Parce que là, tu vois, tu parles à l'échelle. d'une production avec des gros volumes, des grosses séries. Si je reprends l'exemple du flacon de bouteille, du flacon de shampoing,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    on peut avoir d'autres productions comme ça. En fait, on a ce qu'il faut en France. Le problème aujourd'hui de cette filière tinctoriale, c'est que les gens ne se parlaient pas. Un des points positifs du podcast aussi, c'est que je ne parle pas que de textile ou que de teinture ou que de make-up ou que de coloration capillaire. En fait, je parle de tout. Et en fait, c'est un petit peu un point de rencontre pour les acteurs de la couleur végétale, ce podcast, et ça fait des liens. En fait, c'est ça qui est génial, c'est qu'il y a beaucoup de gens de ma communauté et auditeurs qui se rencontrent en se disant « Ah bah tiens, je t'ai rencontré sur le podcast » , et en fait, c'est ça qui est bien. Mais l'idée, c'est d'aller chercher les entreprises. Il y en a déjà qui y vont spontanément, tu as des marques comme Le Coq Sportif qui ont lancé des baskets où tu as de la couleur végétale, de la teinture végétale sur les côtés, donc c'est des collections capsules. t'as des marques de cosmétiques, le rouge français qui fait un rouge à lèvres en garance, du mascara à l'indigo, donc l'indigo, c'est le bleu. Bref, il y en a qui se lancent vraiment là-dedans. Et l'idée, c'est qu'on incite davantage les entreprises à y aller. Donc, voilà un peu mon bâton de pèlerin, c'est un peu ça. Demain, c'est d'aller chercher les entreprises.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Donc,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    du coup, tu vois les points communs qu'on a entre nos communautés. Moi, j'ai vu et j'aimerais te parler de plusieurs sujets. J'ai vu que tu faisais beaucoup de tips sur où trouver des patrons, des ressources, de l'inspiration auprès de tes auditeurs. Je vois que tu as cette rubrique-là. Que tu as aussi les rendez-vous à ne pas manquer. Et en fait, moi, ma communauté, elle est plutôt couleur végétale. Mais qu'est-ce que tu leur recommanderais comme événement ? comme tips pour aller chercher des patrons, des sources, des livres ? Comment tu orientes, toi, ta communauté, ta propre communauté ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui. Alors, il y a des rendez-vous, effectivement, incontournables dans la création en France. Je pense à tous les salons de loisirs créatifs où là, c'est vraiment... C'est un peu the place to be à chaque fois. Donc, il y a le rendez-vous à Paris qui est le salon de création et savoir-faire. Ça c'est tous les ans depuis plus de 20 ans, fin novembre début décembre à Porte de Versailles, où là vraiment il y a vraiment beaucoup d'acteurs du fait main, des loisirs créatifs au sens large. Et notamment il y a quand même de plus en plus d'efficacité, de laine teintée végétalement, enfin voilà avec des couleurs végétales, ça se voit de plus en plus. Je l'ai beaucoup vu aussi au salon Nittit, Nittit & Co, ça c'est le salon qui est à Lyon, début octobre. Voilà, je ne sais pas si j'ai encore le droit de dire un truc en rapport avec le salon, donc je ne vais pas le dire maintenant, mais en tout cas, j'y serai présente les deux jours et demi du salon, donc début octobre à Lyon. Et là, vraiment, l'année dernière, j'ai halluciné sur le nombre déjà de... de créatrices et de créateurs qui vendaient de la laine. Moi, je ne tricote pas, mais je sais que beaucoup de personnes tricotent, que c'est absolument à la fois à la mode, et ça n'a pas besoin d'être à la mode pour qu'on s'y mène, mais en tout cas, c'est vraiment... C'est le Covid,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    ça. Oui,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    comme la couture, oui. Et donc, voilà, j'étais vraiment... du nombre de créatrices autour de la laine. Et effectivement, parmi tout ça, il y a quand même pas mal de personnes qui les teignent avec de la couleur végétale. Et puis après, il y a des salons de loisirs créatifs un petit peu partout en France. Il y a les créativas, il y a les mille et une idées, tendances créatives, etc. Et ne serait-ce que, en dehors du fait d'y exposer, c'est toujours des super moments pour rencontrer des personnes. et effectivement prendre un peu d'inspiration comme tu disais essayer de c'est toujours délicat si je veux faire exactement la même activité que la personne que je vais voir donne moi tout ton savoir faire que je fasse exactement la même chose donc non on fait pas ça mais par contre on peut aller quand même s'inspirer un petit peu de tout ça discuter avec tout le monde, ça c'est vraiment des rendez-vous super importants. Et puis après, il y a des maisons d'édition dans les loisirs créatifs, on en a quand même beaucoup. Et effectivement, comme tu le disais, dans les livres, on a beaucoup de ressources sur tous les sujets. Donc, voilà, je pense aux éditions de Saxe, Erol. C'est ce que j'allais dire.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Erol, il y en a plein à citer, quoi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ouais, ouais, Mango, comme il s'appelle, Marabout. Voilà, il y a plein de maisons d'édition aussi qui sont des bonnes ressources. Créapassion, je n'ai pas cité Créapassion tout de suite, qui est ma maison d'édition, mais parce qu'en fait, maintenant, c'est sous la... l'égide des éditions Très Daniel. Mais oui, il y a Solar, First, enfin bon, ouais.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    il y en a plein. Oui, une maison d'édition, ça c'est une richesse et c'est aussi quelque chose à défendre. J'en profite pour passer un tout petit message. Il faut aller dans, enfin, à partir du moment où on aime les loisirs créatifs, il faut aller dans les salons de loisirs créatifs un peu partout, même si des fois on dit, c'est toujours un peu la même chose, etc. Mais si on veut que ces salons perdurent, il faut venir et il faut s'intéresser à cet écosystème pour perdure. Donc les livres, c'est la même chose. À chaque fois, c'est des économies qui sont assez fragiles. Et voilà, parce qu'il y a plein d'intermédiaires, il y a plein d'acteurs, etc. Il faut arriver à rémunérer tout le monde. Et voilà, il faut qu'on contribue un petit peu si on veut continuer à avoir ces événements à côté de chez nous. Et voilà, pour qu'ils ferment, qu'ils arrêtent. c'est un peu pareil sur les boutiques parce que si on achète tous en ligne et chez des gros acteurs du e-commerce on n'aura plus de boutique à côté de chez nous c'est mal à votre sens large c'est ça que j'allais te dire aussi c'est la

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    difficulté la difficulté globalement des créateurs des artisans globalement et moi je voudrais plus spécifiquement de parler de la difficulté des artisans de la couleur végétale, parce qu'en plus, ils utilisent une ressource qui est plus compliquée, enfin, plus complexe. J'ai vu que tu... Voilà, que tu travaillais l'entrepreneuriat créatif, que tu aidais les personnes à vivre de leur passion. Si je fais un... Voilà. Est-ce que, sans révéler ni tes ateliers, ni tes formations, est-ce que t'as quelques tips à donner ? du côté auditeur à récovert du coup parce que les tiens ils sont au courant mais ça peut faire une piqûre de rappel qu'est-ce que tu donnerais comme conseil ben voilà pour essayer d'asseoir et de pérenniser son entreprise qu'est-ce que tu qu'est-ce que tu peux nous livrer ouais

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ben alors j'allais dire déjà effectivement écouter des podcasts mais non non mais parce qu'en fait il y a un truc qui est quand même euh on ne se rend pas forcément compte parce qu'on est, je pense, assez biberonné à Instagram et au succès. Ah, ben ça y est, j'ai tel truc qui est en vente là, tout à l'heure, ce soir à 21h, et le lendemain, une montagne de commandes. En fait, ça, la réalité, c'est que ces créatrices-là qui connaissent des succès fulgurants comme ça, enfin fulgurants, qui se sont construits dans le temps, mais qui sont importants et qu'on voit, finalement, on les compte souvent sur les doigts d'une main. Donc déjà, c'est de prendre un peu de recul par rapport à tout ça et à cette comparaison qui est ultra facile sur Instagram, les réseaux sociaux de manière générale. Donc déjà, de se dire, en fait, la réalité, ce n'est pas ça. Et justement, d'écouter des témoignages ou de les lire. Mais moi, j'aime beaucoup ce format du temps long et du podcast parce qu'on peut vraiment rentrer dans le sujet. Et quelles que soient finalement les thématiques de ces entrepreneurs, les thématiques d'activité, c'est toujours intéressant. Moi, j'écoute beaucoup un podcast qui s'appelle Génération Do It Yourself, qui n'a rien à voir avec notre Do It Yourself à nous, mais qui est finalement plein d'entrepreneurs. Alors, il y a aussi des artistes, des créatifs, des sportifs, tout ça, mais qui viennent raconter aussi des moments de galère. Comment ils ont réussi tel truc, mais aussi quelles ont été les difficultés qu'ils ont rencontrées. Il y a un podcast qui est pas mal aussi là-dessus, c'est La Leçon. Et c'est le podcast sur l'art d'échouer. Ah, génial.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça décomplexe tout le monde.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    où en fait, il y a souvent des personnalités, donc des personnes sur lesquelles tu peux te projeter, que tu connais potentiellement un petit peu et tout ça, et tu te dis, mais en fait, ils ont aussi galéré. Donc déjà, le premier truc, c'est de se dire, en fait, c'est difficile, mais qu'on soit salarié, c'est difficile. Je veux dire, tous les gens qui ne sont pas à l'aise dans leur entreprise, dans leur poste, les burn-out, etc., être salarié, c'est difficile. Et être un propre preneur, être indépendant, être à son compte, à temps partiel ou à temps plein, c'est difficile. Des fois, je me dis, en fait, on a choisi un peu nos galères. On ne veut pas faire de galères, on en prend d'autres.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, c'est ça.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Par an, c'est compliqué. Enfin, voilà. Donc, il n'y a pas de miracle. Donc, moi, il y a un des trucs aussi un peu qui m'agace sur Instagram, c'est fais ça et la semaine prochaine, tu vas avoir 50 commandes. C'est sympa, mais la réalité, elle est quand même franchement autre. Donc, voilà. L'autre truc aussi, c'est de se dire, on ne peut pas tout miser sur Instagram. Toi, c'est pareil. Quand tu vois le nombre de coachs Instagram qu'il y a sur Internet, enfin sur Internet, sur Instagram, et tu te dis, OK, Asta, c'est super et j'adore et je suis la première à y passer plein d'heures et sans doute trop. Mais à un moment donné, tu ne peux pas baser tout le développement de ton activité sur Instagram. Oui. Donc, moi, c'est un peu pour ça que je me bats et c'est pour ça que j'ai fait des ateliers là que j'en anime ce matin, c'était choisir la bonne plateforme e-commerce.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, d'accord.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Voilà. hier sur la newsletter, faire une bonne newsletter attractive, donc quels outils j'utilise, je vais choisir, pareil sur la plateforme e-commerce, quels outils je choisis, et puis après, quelles sont les étapes, quels sont les critères aussi à prendre en compte justement pour les outils, mais sur aussi finalement après toute la création que tu vas, enfin, oui, toutes les étapes que tu vas avoir dans cette création de contenu pour la newsletter. Donc, je te parlais de choisir sa plateforme e-commerce, mais c'est aussi faire un dossier de presse, contacter des journalistes, contacter des influenceurs, des créateurs de contenu. Qu'est-ce que j'ai d'autre ? Améliorer ta visibilité sur Google. Enfin bref, voilà. Tout ça pour dire avoir un excellent site Internet ou un site perfum, tu vois. C'est tout ça de dire, OK, Insta, c'est très bien et c'est super d'apprendre à faire des super réels qui vont captiver tout le monde. Bon, est-ce qu'on a besoin encore de voir un énième ? Je voyais encore ce matin un réel. Ah bah, moi, regarde, mes réels qui ont fonctionné, c'était ça. Tu peux faire exactement la même chose, puis ça va fonctionner pour toi. Mais est-ce qu'on a encore envie de voir un énième réel exactement sur le même format, tu vois, avec une vidéo hyper courte, la phrase un peu putaclic, si vous m'arrêtez. Je ne suis pas sûre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, donc toi, tu conseilles de diversifier un peu tes canaux de vente et pas être que sur Instagram, quoi. Exactement.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est exactement ça. Alors, canaux de vente, oui, mais canaux de sources de trafic. Tu vois, poser la question, finalement, quel est le parcours client un peu classique ? Où sont mes clients ? Déjà, qui sont-ils ? Ça, c'est le concept des personas. Pareil, on a beaucoup entendu parler. Donc, il y a plusieurs profils de clients qu'on va intéresser. Donc, déjà, bien se poser la question. Moi, par exemple, sur le podcast, tu vois, j'ai fait un sondage hier. Est-ce que vous pensez que je parle trop d'entrepreneuriat ? Et ça se tire un peu la corde entre non, ça va, ça me convient, qui était quand même un peu plus important, que oui, pour moi, c'est peut-être un peu trop, un peu plus de création, ça serait bien. Donc, ça veut dire que j'ai déjà au moins deux personas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, pareil.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Partie, voilà. Je ne suis plus d'entrepreneuriat.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, j'ai les artisanes. Donc, c'est le petit nom que je donne aux personnes qui travaillent la couleur. Et de l'autre côté, j'ai les entreprises engagées qui s'interrogent, tu vois, pour aller vers... la couleur végétale, changer leur couleur actuelle vers la couleur végétale. Donc oui, il y a la notion de persona, donc savoir quel est notre client idéal en gros et comment on va le toucher.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Voilà. Et effectivement, à chaque fois, on se pose la question qu'est-ce que je vais pouvoir leur apporter ? Parce qu'il faut quand même essayer de faire un truc dont les gens ont besoin. C'est un peu la base. Alors après, quand on est artiste, est-ce qu'on a besoin d'un tableau ? Quelque part, en fonction du contexte économique dans lequel on est, on n'en a peut-être pas... besoin, on en aurait envie on n'a peut-être pas besoin donc c'est toujours ça aussi, c'est les questions aussi à se poser quels finalement produits je vais pouvoir proposer qui correspondent j'allais dire ma ligne éditoriale, ma ligne créative en tout cas, ce que moi j'ai envie de faire, ce que je suis capable de faire aussi, de produire et tout ça comment je peux donner une petite baffe un petit tac là à mon syndrome de l'imposteur aussi, de dire bah si je peux, bah si, faire ça et tout ça donc voilà quels sont les bons produits au bon prix, que je vais distribuer au bon endroit et puis voilà que je vais et pour lesquels je vais communiquer de la bonne manière c'est ce qu'on appelle le marketing mix, les 4 P par exemple,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    j'ai aussi un atelier sur le marketing parce qu'en fait il ne faut pas oublier non plus la communication tu vois il y a beaucoup de personnes qui créent mais qui ne communiquent pas et alors Merci. La communication, ça peut être mal vu par certains, à force de faire des postes, etc. On en oublie d'être dans nos ateliers à créer, mais en fait... malheureusement aujourd'hui, si tu parles pas de ce que tu fais, il y a personne qui va venir chez toi par hasard en disant « Oh, j'avais pas vu que tu faisais des super belles laines teintées ! » Tu vois ? Donc, la communication, c'est le nerf de la guerre aussi, quoi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ben, c'est hyper important et... Mais, là, encore une fois, tu vois, en fait, c'est le problème de tout le monde. Enfin, on est tous confrontés à ça. Moi, je préfère clairement passer du temps à créer du contenu sur Copilote, ma plateforme de formation. Ce petit cocon que j'ai créé pour les entrepreneurs créatifs, plutôt que de passer du temps à faire du contenu sur Insta. Parce qu'en fait, ma valeur, elle est plus finalement sur... Par exemple, la dernière vidéo que j'ai publiée, et après j'ai fait pas mal de contenu autour de ça, c'est que faire pour vendre plus ? Je considère que j'ai plus de valeur à faire ça... et à proposer ce contenu-là sur ma plateforme qu'à faire la zoive à danser sur une chanson à raccourci sur Insta. Je dis ça, ce n'est pas pour critiquer les gens qui font ça, mais moi, ça ne me correspond pas du tout, donc je n'ai pas envie de faire ça. Donc, il faut quand même trouver ce juste milieu, de dire, OK, je prépare mes créations, moi, mon contenu sur Copilot, et à côté de ça, en fait, il faut que je le fasse savoir. tout ce que je fais, mon savoir-faire, mon expertise, la créativité que je mets dans mes œuvres, etc., dans mes créations, il faut que je le fasse savoir. Et c'est de se faire savoir qui est effectivement des fois un peu pénible et en fait, c'est un peu comme si je te dis, bon, Pauline, maintenant, c'est l'heure de la compta. D'ailleurs, je n'ai pas fait ma déclaration sur stuff. Si mais, il va falloir s'y mettre. Mais voilà, est-ce que tu as envie de faire ça ou est-ce que tu as envie de passer ton temps à faire tes petits trucs créatifs ? En fait, voilà. totalement je pense que la question elle est vite répondue donc voilà mais j'ai une une auditrice slash invité slash membre de Copilote qui me dit bah tiens je voudrais bien faire un un post faire une story pour mettre en avant Copilote pour voilà parce que j'aime bien ce que tu fais tout ça quel contenu je peux pousser sur ton compte ton compte insta Merci. Je recherche, je scrolle, je scrolle, je scrolle. Je dis, ah bah oui, en fait, j'en ai pas parlé depuis des semaines. Donc, du coup, mon poste, il est plus à jour parce que moi, je mets ma formation à jour tous les mois. Donc, j'ai des nouveaux contenus. Je dois être à 17 heures de contenu sur la formation. Je dis, bah oui, mais genre, ah bah oui, j'ai oublié de communiquer, dis donc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, d'accord.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ça arrive à tout le monde, tu vois. On a toutes le même problème.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, d'accord. Donc, changer, enfin, bien réfléchir ses canaux de distribution, son produit. le communiquer, passer par là qu'est-ce qu'on pourrait dire d'autre moi sur la couleur végétale c'est ça c'est aussi revendiquer que cette couleur elle est pas la même couleur que tout le monde changer ce positionnement assumer

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ce positionnement là le crier haut et fort et puis tu vois j'en reviens au site internet le nombre de personnes Merci. Le nombre de personnes, de créatrices, de créateurs qui finalement ont un site qui n'est pas extraordinaire, qui est un peu bif-bof, un peu bancal, etc. Techniquement, fonctionnellement. Ça, tu peux... C'est plus possible en 2025.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc toi, tu recommandes forcément un site Internet ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Fortement ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Par exemple, je n'ai pas de site Internet, j'ai un kit. ConvertKit, qui agrège, c'est tout nouveau, je me la pète, mais ça fait pas longtemps, qui agrège toutes les sources, et j'ai toujours freiné des cas de fer de faire un site Internet par rapport au temps que ça prendrait déjà, parce que forcément, moi, j'aurais envie de le faire toute seule, sauf que, voilà. Mais j'ai toujours cette question, est-ce qu'il faut forcément un site Internet ou est-ce qu'une page Insta et un agrégateur, ou même un site Notion ? Tu sais qu'avec Notion, maintenant, tu peux faire un site Internet, ne serait-ce qu'une page. C'est moins référent CSEO, Tu remontes moins dans les résultats, mais...

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ça ne fait pas pro, en fait.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, ça ne fait pas pro.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Je ne veux pas être négative, mais quelque part, tu vois, un site web, c'est vraiment la base, finalement. Je sais que ça peut faire peur. Et effectivement, c'est chronophage, ça, c'est certain. Mais comme tout le reste, en fait. Tu vois, Insta, ça prend du temps à créer du contenu, etc. Et encore plus quand tu as quelque chose de moins visuel à montrer. Quelque part, tu vois, à chaque fois, je me dis, ah bah, Flute, Si moi aussi j'étais créatrice, tu vois, artisane, je dis, tu prends ton produit comme ça, comme si tu filmes en tant que tu crées. c'est facile, entre guillemets, parce qu'évidemment, ce n'est pas le cas. Mais nous, à chaque fois, finalement, il faut produire du contenu et tu vas sur Canva et tu... C'est ça. Je vais raconter... Une de mes dernières vidéos, aussi, c'était sur Insta, sur le taux de conversion. Est-ce que je fais une face cam pour expliquer, essayer de résumer un truc qui... C'est ça aussi, c'est qu'il faut arriver à donner de la valeur, montrer ce que tu sais faire. en un truc hyper court que les gens... Il faut que ça les accroche les trois premières secondes et tout ça. C'est une autre manière de raconter des choses. Moi, ce n'est pas celle qui me passionne le plus, donc j'ai toujours un peu plus de mal sur les contenus très courts comme ça. Quelque part, on a tous les mêmes règles du jeu et il faut arriver à tirer notre épingle du jeu avec tout ça. Mais un site Internet,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    c'est la base. Il y a des bases. Les piliers du marketing, ton site Internet.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    tes canaux de distribution c'est hyper important je n'ai pas de trafic aussi donc c'est difficile d'avoir une newsletter donc je sais que voilà j'ai la petite voix qui me dit oui mais j'ai pas le temps tu veux que je trouve le temps ouh ben oui mais tout ça ça se construit dans la durée moi j'ai créé le podcast en septembre 2019 j'avais pas de site internet à ce moment là j'utilisais Insta à titre perso mais pas encore à titre pro donc j'ai commencé à titre pro à le faire au moment où j'ai diffusé le premier épisode où je me dis ah ben tiens ça serait peut-être malin que j'ai un compte Insta pour le podcast et puis après ça devait être avril 2020 où j'ai créé le site web et puis voilà c'est petit à petit de toute façon il n'y a pas de secret on avance

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    au fur et à mesure,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    tu peux pèter partout soit t'avances toute seule au fur et à mesure pour aussi économiser de l'argent tout bêtement soit tu t'entoures parce que tu as un modèle économique qui te permet de le faire un des trucs aussi effectivement comme on le disait tout à l'heure tout le monde ne va pas réussir à vivre de sa passion et pour certaines personnes ça restera un loisir et c'est peut-être pas grave moi quand j'ai eu l'idée de ce podcast je me suis aussi dit je vais aussi monter mon entreprise créative et avec mon ami Nadège on s'est dit on va se faire une petite boutique en ligne pour vendre nos créations. Elle en couture et moi en papier. Donc ça s'appelait, enfin ça s'appelle toujours Popline et Papier. Donc prise d'une énergie débordante, voilà, j'ai fait plein de cartes, etc. Mais la réalité du truc, c'est que vendre une carte à 5 euros, dans quel monde, si tu la fais artisanalement, et que tu en fais un ou deux exemplaires, dans quel monde c'est économiquement viable ? ça ne l'est pas. Et voilà, si tu veux en faire une activité, encore une fois, économiquement viable. Tu peux aussi très bien te dire, et il y a plein de créatrices qui ont commencé comme ça ou qui continuent comme ça et que ça n'a jamais explosé, mais c'est peut-être pas très très grave, ben en fait, le week-end, je me fais mes 10-12 cartes qui me plaisent bien, etc. Je les mets sur ma boutique. Je communique, j'en vends par-ci, par-là, ou des fois, je fais un marché.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Une porte ouverte.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et puis, potentiellement, ça peut me suffire.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et si tu veux diversifier tes revenus, par exemple, sur la couleur végétale, comme tu le dis, la création en tant que telle, elle prend du temps, surtout si tu extrais tes colorants, si en plus tu cultives tes plantes, tu imagines le délire. Donc, elles diversifient leurs revenus avec notamment de la formation ou de l'initiation. Donc, des ateliers, tu vois. Ça peut être de la sérigraphie végétale. Ça peut être des impressions. Tu vois, les fameuses impressions de fleurs ou de feuilles. Je ne sais pas si tu as déjà vu. Les écoprintes.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Le hammering.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, nous, c'est…

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est le marquant.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, ah, tu appelles ça hammering. Nous, c'est ta taquisomée. Ta taquisomée. Ah, voilà. Peut-être.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    La version anglaise.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, peut-être. Eh bien, ça, donc le hammering. L'écoprint. donc l'éco print c'est tu viens rouler je le fais vraiment court, je vais me faire taper sur les doigts, tu viens rouler du végétal et tu passes ça à la vapeur, donc ton tissu doit être pré-traité, etc. Mais tu peux faire des abat-jours, du linge de table, du linge de lit, ce genre de trucs. Et donc, en fait, elles diversifient leur création avec de la formation, de l'initiation. Avec des ateliers,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    oui.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Avec des ateliers. Et c'est ça qui les aide à survivre. Et donc, la question, c'est, est-ce que toi, tu as d'autres eux. diversification de sources de revenus à leur proposer ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui. Alors, pas un livre. Je commence par ce qu'il ne faut pas faire. Disons, j'exagère largement. Un livre, c'est kiffant. Alors, si c'est son rêve et tout ça, sinon, c'est un enfer. Mais moi, j'ai adoré cette étape-là, mais parce que j'avais très envie. En plus, à ce moment-là, je travaillais pour une boîte dans l'édition. Donc, voilà, c'était double kiff. Par contre, pour gagner de l'argent, on oublie, clairement. Donc, ça prend énormément de temps de préparer un livre. C'est fastidieux, c'est tout ce qu'on veut et on ne gagne pas beaucoup d'argent.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Si tu ne le fais pas, on est en auto-édition.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    et si tu le fais en auto-édition, il faut quand même arriver à le diffuser et à le vendre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, c'est vrai.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Tu ne fais pas les mêmes volumes, mais effectivement, tu gagnes un peu plus d'argent unitairement sur le livre. Donc, une fois qu'on a mis de côté cette partie-là, mais encore une fois, qui peut être un vrai kiff, et j'ai adoré y faire, et je suis très contente de l'avoir fait, et donc à deux reprises, donc je suis encore plus contente. Enfin, bref. C'est que de l'ego.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Je comprends. C'est vraiment un projet qui me tiendrait à cœur d'écrire un livre sur la filière tinctoriale et mettre tous les acteurs en avant. C'est le gros kiff.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est clair. C'est un kiff, mais économiquement, ce n'est pas intéressant. Après, ça assoit une certaine légitimité, une notoriété. Je ne dirais pas jusque-là, mais en tout cas, ça assoit quand même un petit peu. Ça te fait une certaine autorité. Après, je dirais à la fois, je vais dire, c'est aller vendre en B2B, donc aux entreprises. Par exemple, justement, il y a toute la filière autour de l'illustration et de ce qu'on va pouvoir faire de motifs, d'illustration. Donc le textile, tout ce qui est déco, etc. Et finalement, c'est un peu comme les livres, on pourrait se dire, bon, c'est bon, il y a suffisamment de livres sur le sujet, il y a suffisamment de... de tissus, de papier peint, des motifs, on en a autour, tout autour. Je peux prendre n'importe quoi. Il y a des motifs de partout. Donc, ça veut dire qu'on a besoin de ces créations-là. Et même s'il y en a déjà eu plein par le passé, on a besoin de renouveau. Les libraires, ils veulent vendre des nouveaux livres et ils ne veulent pas vendre. Ce n'est pas la faute des libraires, mais nous aussi, on aime bien quand il y a des nouveautés. avoir le dernier livre, etc. et pas celui d'il y a 5 ans. Donc, ça se renouvelle et donc on peut tout à fait trouver un usage aussi dans ces filières-là de déco, etc. Donc là, on est sur la partie B2B.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il y a plein de trucs à faire sur la déco d'intérieur, tu vois, notamment en couleur végétale, comme tu peux faire des housses de coussins, des rideaux. des abat-jour, des sets de table, du linge, de lit, tout ce que tu veux. Il y a même maintenant des gens qui font clairement des chambres d'hôtel complètement en couleur végétale. Donc ça, je pense à Pérégrine, je lui fais un petit clin d'œil. Mais tu vois, il y a de plus en plus d'architectes d'intérieur qui, pour ne pas faire comme tout le monde, ne vont pas chercher de la couleur synthétique, mais viennent chercher de la couleur végétale. Parce qu'en plus, tu as quelque chose comme tu es en lien, tu sais, comme quand tu es en lien avec les plantes, tu as un sentiment, tu es bien. Et là, apparemment, tu as la même chose. Bon, ça, on part dans le spirituel, mais tu vois. Et il y a aussi des boutiques, des boutiques genre des petits cafés, des petites boutiques de déco qui intègrent la couleur végétale dans le merchandising, en fait. C'est vraiment singulier parce que tu vois, la couleur végétale, c'est comme je te disais, visuellement, c'est différent. Et en plus, tu racontes une histoire et ça, les gens aiment bien. Et après, tu as tout. tout ce qui va à côté. C'est-à-dire que tu as la couleur, mais tu peux faire aussi des motifs. Tu as les fameux tie-and-die, tu as des shibori, c'est des techniques de plissage. Les gens chez toi qui font de la couture, en fait, tu viens coudre et tu viens tremper dans les bains de teinture et ça te fait des motifs, mais de dingue. Tu vois, il y a plein de techniques, l'impression au mordant, tu peux aller hyper loin. Donc, comme tu dis les motifs, même en couleur végétale, tu pourras en proposer plein. Et cette couleur végétale et ces techniques arrivent dans les intérieurs. Donc, il y a peut-être ça, comme tu dis, aller chercher, peut-être qu'au lieu d'aller chercher des clients pour vendre des pièces à l'unité, c'est peut-être proposer un ravalement d'intérieur en disant, tiens, tu as ta petite boutique, est-ce que ça te dit qu'on la travaille et qu'on fasse quelque chose de sympa ensemble ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Exactement. Ce qui n'est pas la partie la plus évidente. Et c'est pour ça qu'il y a aussi plein de gens, plein de créatrices, de créateurs qui vont... avoir tendance spontanément, parce que c'est aussi le modèle le plus évident, parce qu'on est nous-mêmes consommateurs toute la journée, et donc ils vont avoir tendance plutôt à vouloir vendre en direct aux consommateurs, aux clients en B2C. Ce n'est pas forcément une mauvaise idée. Et justement, tout à l'heure, quand je disais qu'il faut vendre en B2B, en fait, ce qui est le plus viable comme modèle économique dans le temps, c'est d'avoir une diversité finalement dans les revenus et dans le type de client. Parce qu'il y a un moment donné, si tu ne vends qu'aux entreprises, tu vas, quand on est dans une période où ce n'est pas pump it up au niveau économique, donc les entreprises vont avoir de plus en plus de mal. aussi de difficulté à lancer des nouveaux produits, des nouveaux projets, etc. Donc, ça peut être compliqué de travailler avec eux. En plus, on peut avoir une barrière, une bonne barrière à l'entrée quand on est une petite créatrice ou une petite marque. Si tu vas voir des grands acteurs, en fait, il y a un problème de dépendance finalement entre le fournisseur et le client. Et donc, par exemple, si tu veux avoir Cultura et que tu es une toute petite marque, ils vont te dire « moi, je ne peux pas vous référencer parce que vous allez avoir une trop grande dépendance entre vous et nous, vous ne saurez pas de toute façon produire suffisamment, etc. » Donc, je parle de Cultura, mais ça peut être n'importe quel gros acteur comme ça. Donc, voilà, le mix quand même à essayer d'approcher, c'est de varier ses typologies de clientèle et de varier effectivement les typologies de revenus. et puis à un moment donné de sentir ce qui est évidemment très difficile sentir un peu le vent tourner en disant là je vois que ça j'y arrive moyen pour l'instant, est-ce que je peux pas pivoter aller switcher sur autre chose montrer aussi ce qu'on fait beaucoup les expérimentations parce qu'en fait si je reprends l'exemple du livre Le jour où j'ai reçu le... c'était en avril 2022, je reçois un message de ma future éditrice en me disant « j'aimerais bien faire un livre avec vous » . Moi je suis tombée de ma chaise, j'ai dit « mais ça sort de nulle part » . Alors qu'en réalité c'est tout ce que j'ai donné à voir pendant trois ans avant qui a eu ce résultat-là. Mais cinq minutes avant, ça se trouve, je me disais « oh là là, mais c'est la loose, j'arrive à rien, il se passe rien » , tu vois.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il y a plein de messages dans ce que tu dis. Y croire que ça peut marcher et que ton travail paye. Persévérance. Pas hésiter à pivoter quand tu te rends compte que, par exemple, sur la couleur végétale, globalement, tu as parlé des teintures de laine. Il y a plein de personnes qui teignent les laines. Comment tu le fais différemment ? Comment tu augmentes ta montée en échelle ? Est-ce que tu peux augmenter tes bacs de teinture pour teindre plus de laine ? Du coup, pour t'adresser à d'autres clients, ça peut être ça, ça peut être les volumes, ça peut être la source. Tu vois, moi, dans les couleurs végétales, tu peux chercher des sources différentes, des sources plus rares, comme des sources plus communes. On n'en a pas parlé, mais la couleur végétale, ça commence dans la cuisine de tes auditrices, c'est-à-dire qu'avec une peau d'avocat… J'ai l'impression. Alors, pas… Les radis, pour moi, il n'y a rien, mais une peau d'avocat…

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est la couleur rose, oui, ça garde. Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    mais je ne suis pas sûre que ça garde, tu vois. mais par exemple la betterave bon alors il il Il y a plein de petits tests, mais qui ne sont pas viables. Genre le chou rouge, il y en a plein qui l'ont essayé. C'est une couleur fugace, ça va disparaître. Mais je veux dire, tu vois, la peau d'avocat, tu la sèches, tu la coupes en petits morceaux, tu obtiens un rose, du rose de ton pull, un vieux rose. Tu sais, la belle couleur vieux rose. Et en fait, ça commence dans ta cuisine. Donc, il y a ça aussi. Soit tu te spécialises dans une couleur, dans une source, dans un volume. Tu peux augmenter tes volumes ou... ou faire du... Est-ce que dans tes auditrices, il y a des gens qui font à façon ? C'est-à-dire, tu vois, moi, j'ai beaucoup de personnes qui teignent à façon. Tu viens ramener ton support, ta matière, ton truc, tu décides de ta couleur et elle te fait des prototypes et elle teint à façon le volume que tu ramènes. Alors, bien sûr, ça, ça peut être aussi, c'est plus un service qu'un produit, tu vois. Mais, bon, bref, pour te dire que j'essaye vraiment de creuser les sujets qui pourraient aider nos deux communautés, finalement.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et tu sais, quand tu disais qu'il y a beaucoup de personnes qui teignent de la laine et tout ça, peut-être que toutes n'ont pas vocation à créer une marque. Parce qu'il y a quand même un fossé entre... J'adore, par exemple, teindre de la laine, je m'éclate sur le processus, etc. Et l'étape d'après qui est... La commercialiser. La commercialiser et à faire durer cette marque. Toi, à en créer une marque. Parce que c'est ça aussi qui est très difficile, c'est de tenir dans l'enduré. On en parlait de la persévérance. Et en fait, c'est dur. Et voilà, d'arriver à en vivre. Puis généralement, justement, tu ne lâches pas ton boulot comme ça du jour au lendemain parce que ça t'a pété. Tu te dis, non, mais je vais faire ça toute ma vie. Ben ouais, mais... économiquement tu peux pas j'ai l'impression de dire économiquement toutes les 3 secondes mais je suis habituée à l'école on adorait tous et toutes passer notre vie à créer mais la réalité elle est pas là donc peut-être qu'en fait il faut aussi aller voir des marques existantes autour de la teinte de la laine par exemple la teinture de la laine et puis leur dire bah Ciao ! J'adore l'univers que tu as créé, etc. Moi aussi, je fais de l'intenture. J'adorais exercer une activité autour de ça, mais je ne me sens pas de créer une marque comme tu l'as fait, parce que je vois bien le travail que ça représente, etc. Est-ce que tu crois qu'il y a une manière de collaborer ensemble ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, un partenariat, oui.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Peut-être qu'en fait, c'est ça aussi. Tu ouvres un Marie-Claire Idée, un Nouvel Atelier des Nanas, etc. dans ces magazines-là. tu vois plein de créatrices qui ont des idées géniales et qui font des tutos, qui ont des articles qui mettent en avant leur création, qui les mettent en avant et qui, sur Instagram, finalement, n'ont pas développé une grosse communauté parce qu'elles ont développé autre chose à côté. Et puis, tu vas avoir plein de créatrices aussi de contenus créatifs qui vont créer du contenu en marque blanche pour des marques créatives. Il y a plein de marques qui vont faire appel à des créatrices en marque blanche qui ne vont pas être les mains de la création. Le cerveau est les mains de la création. Mais le nom de ces créatrices-là ne va jamais apparaître. Et ce n'est pas un souci potentiellement.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Pour certaines, oui. Pour certaines, ce n'est pas un souci.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et voir, ce sera mieux parce qu'elles n'ont pas envie de se mettre en avant, parce qu'elles n'ont pas envie de... d'être dans ce rôle-là, etc. Donc, voilà, les opportunités, elles existent. On n'y pense pas forcément toujours parce qu'on ne connaît pas l'éventail des possibilités et c'est finalement quand on y est un peu confronté qu'on va découvrir tout ça. Mais voilà, on a toujours besoin de créatrices, de créateurs pour renouveler. On aime bien découvrir des gens, etc., des créations. Ce qui est certain, c'est qu'il faut... avoir un style et une identité propre. Si tu fais le truc que tout le monde a déjà fait qu'un soi, ça, voilà. Et donc là, l'inspiration, elle est partout, elle est dans la nature, et elle est aussi beaucoup à l'étranger, en fait. Il y a beaucoup de choses qu'on voit sur Instagram en français qui ont déjà existé par le passé sur des comptes américains, phénophones.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça, c'est un truc qui m'inspire beaucoup en ce moment. Au-delà du podcast, il y a aussi des rencontres. J'organise des thématiques autour de l'agriculture, de la teinture, toute ma filière. Et il y en a une, cette année, c'était sur l'ouverture au monde. C'est aller regarder ce qui se passe ailleurs, au Canada, au Mexique, etc. Et oui, ça m'a donné plein d'idées d'inspiration. Parce qu'en fait, j'ai l'impression que quand tu es en train de créer, t'es dans ton truc, des fois c'est fastidieux j'ai des personnes qui font de la dentelle avec du point d'alençon teint végétalement, t'imagines 7 heures pour 1 cm² donc elle a pas le temps d'aller chercher l'inspiration, d'aller faire des études comparatives, de dire c'est quoi la couleur du moment etc. web ? et donc du coup tu vois ça m'a donné l'idée de me dire tiens ça déjà ça peut être une bonne idée de venir donner des pistes d'inspiration surtout que moi la couleur végétale Merci. J'en mange toute la journée, c'est-à-dire que sur les réseaux, dans les gens qui me contactent, dans tout ce que je regarde, dans tout ce que je lis. Donc, je sais voir ce qui est singulier. Tu vois, par exemple, on a une créatrice de bijoux qui fait des bijoux avec de la teinture végétale. Donc, c'est Atelier Volage, petit clin d'œil encore. Elle mélange de la brique. et de la teinture végétale, sur du fil. Donc, il faudra aller voir, parce que, oui, comme ça, tu dis comme ça, on dit, quoi, une brique à ses oreilles ? Non, non, c'est vraiment magnifique ce qu'elle fait. Et en fait, c'est singulier. Elle a trouvé un biais hyper singulier. Et en fait, il y en a plein. Il y a de la marqueterie de paille, tu vois, de la marqueterie pour faire des beaux mobiliers. Stéphanie Trollé, Atelier Lasto. Bon, bref, je ne vais pas toutes les citer, mais en gros, dès que tu trouves un sujet de niche dans ta niche, parce que couleur végétale, on peut dire que c'est méga niche. Et bien en fait, ça ressort mieux et je pense que tu peux davantage augmenter tes prix aussi parce que tu ne fais pas comme tout le monde. Et donc, moi ce que je voulais dire qui était important et moi-même je me suis fait prendre au piège dans l'activité d'Arrêco Vert, c'est attention à bien fixer tes prix parce qu'en fait, il y a tellement de gens qui viennent se servir entre ce que tu vends et ce que tu vas toucher à la fin. Non mais attends, ça c'est ma découverte. Alors tout le monde va dire allez, bisounours celle-ci. Donc, pour moi, le nerf de la guerre, c'est de trouver ta singularité et bien définir tes prix et en fait avoir un vivier. Tu vois ce que je veux dire dans le vivier ? C'est avoir plein d'idées et de coups d'avance. Un vivier de coups d'avance, de canaux, de projets, de trucs où tu as vraiment en permanence quelque chose qui va sortir. Il y a des choses qui sont en train de mijoter, mais ça va sortir au fur et à mesure et ça alimente la machine parce que si t'attends d'être dans la mouise pour créer, entre le moment où tu es dans la mouise et la sortie de ta création, ça parle aux créatrices, mais ça parle aussi à nous pour le podcast et toutes nos activités à côté, tu ne t'en sors pas. Donc, tu vois, moi, c'était ça. Ça, c'était ça mes points, c'est trouver sa singularité, l'exploiter à fond et bien travailler tes prix pour sortir un truc canon.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Moi, j'ai un truc sur les prix, c'est que je monte toujours un peu, juste avant d'envoyer. juste avant de dire non c'est bon, allez là, c'est bon, j'augmente mes prix.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu sais qu'il y a une technique qui dit, augmente tes prix jusqu'à ce que ça frotte. En gros, jusqu'à ce qu'on te fasse une remarque.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    De toute façon, c'est ça. Et il y a quand même un truc, c'est que quand on vend à des professionnels, le... Il y a un truc que tout le monde fait quand même, c'est globalement de demander est-ce que c'est en gros ton meilleur prix. Ce n'est pas la manière la mieux formulée que je vous le dis, mais est-ce que tu penses qu'il y a une petite marge de manœuvre ? On arrive toujours à formuler un petit peu entre le client et le fournisseur pour dire est-ce que là, c'est ta meilleure offre ou pas ? Quand on est entre professionnels, on peut se permettre de faire ça. Et celui qui demande s'attend potentiellement à un non en disant non, je suis désolée, je ne peux pas faire mieux, etc. Et après à lui de... voilà. donc entre professionnels on a cette cette petite carte à jouer aussi où c'est pour ça que moi je me permets d'augmenter là ce que je disais c'était pour dans des relations professionnelles où en fait souvent oui je me dis c'est ma petite marge de négo j'augmente un petit peu pour ça si c'est un truc hyper courant etc sur lequel j'ai déjà communiqué mais sinon oui j'augmente un petit peu et je me dis c'est ma petite marge de négo après si ça passe pas je sais que je peux négocier un peu comme ça sur des prestations un peu sur mesure des choses comme ça sur évidemment quand on est sur des pour les particuliers on a toujours un peu tendance à dire ah oui non mais là ça va être trop cher etc et si je reprends l'exemple de mes cartes moi mélanie j'ai peut-être pas envie de mettre 10 euros dans une carte artisanale mais en fait c'est qu'une question de canal de vente parce que ça veut dire que cette carte effectivement à 10 euros je vais pas la vendre à carrefour à l'intérieur des rayons de carrefour par contre Je peux la vendre sans doute dans une boutique de créateurs, dans des boutiques parisiennes, dans les bons quartiers, etc. Après, à moi de trouver et de prospecter de la bonne manière, qui va refléter aussi ce positionnement, de voir que je comprends la clientèle de ces boutiques, etc., qui va pouvoir acheter une carte fait main 10 euros.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça revient à trouver ton client idéal et où il se trouve et à qui tu réponds. Et donc, moi, dans les créateurs que j'ai, il y a aussi des designers ou des enfin vraiment du du luxe presque mais ils trouvent leur clientèle parce que parce que voilà c'est vraiment niché et ça marche parce que leurs prix sont adaptés autant de travail que ça représente et on a trop tendance à se brader pour se caler tu vois par exemple couleur végétale versus couleur de synthèse bah non tu peux pas être au même prix qu'un truc de couleur de synthèse non c'est pas possible donc en fait c'est revendique ta singularité.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est ça. Et puis, il faut aussi se mettre dans le marché dans lequel on est. Quand tu vois aujourd'hui le prix d'un stack Haché... non mais c'est con mais achète deux stacks hachés remémore toi ce que ça valait il y a 10 ans et tu dis ah ouais donc en fait moi aussi je veux augmenter mes prix en fait on peut pas il faut pas jouer le jeu, c'est pas le jeu de la surenchère au moins dans ce période d'inflation qu'on a connu ces dernières années de façon tout le monde augmente ses prix je peux bien y aller, un truc de plus de moins etc et c'est comme ça que les trucs s'en valent donc il faut pas le faire non plus comme ça mais en tout cas il y a un moment donné il faut être aussi Merci. à l'écoute de la réalité du marché. Et c'est une chose de vouloir vivre de son activité, mais c'est encore mieux comme si on peut en vivre correctement, décemment. Il y a toujours une question, les gens ne me la posent plus trop, mais au début du podcast, c'était, est-ce que les personnes, elles en vivent et tout ça ? Mais déjà, ça veut dire quoi en vivre pour toi ? Ça ne sera sans doute pas la même définition que moi, celle que j'ai. Tu vois ? Là, je suis à mon compte depuis deux ans. Et quand tu discutes avec les gens, les proches, tu vois ta famille, tout ça, j'ai encore vu des ongles, des teintes ces derniers jours. Est-ce que ça fonctionne ? Est-ce que tu en vis correctement ? Comment je peux te répondre ? Je gagne moins que si j'étais salariée, que quand j'étais salariée. Bon, ça te fait une réponse. En même temps, toi, je ne vais pas te dire ce que je gagnais. Voilà. Qu'est-ce que ça veut dire réussir ton activité ? Moi, aujourd'hui, je m'éclate, j'ai plein de moments de doute, etc. Mais je n'ai pas du tout, mais pas l'ombre d'un instant, envie d'être à nouveau salariée. Ça évoluera sans doute. De toute façon, voilà. Tu vois, quels sont les risques ? Si ça ne fonctionne pas, en fait, je vais essayer de trouver du boulot. Et puis, sans doute que je n'en trouve rien. Alors, je vois aussi que c'est difficile. Et que c'est... Voilà, c'est pas... Il n'y a pas du boulot. à tous les points mais voilà il n'y a pas de on est rarement dans une situation tout noire en disant non mais il faut absolument que je réussisse j'ai très envie de réussir enfin voilà et encore qu'est-ce que ça veut dire on a tous envie finalement de gagner notre vie suffisamment pour vivre comme on l'entend voilà moi je veux pouvoir m'acheter des fleurs chez Botanique si j'ai envie pour en faire de la couleur végétale En plus que rose, parce que tu vas me dire, j'ai un petit biais, c'est que j'ai beaucoup de fleurs roses.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est pas grave.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    J'achète pas d'autres couleurs. C'est pas grave. Ça me plaît pas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    T'as plein de fleurs roses qui donnent des couleurs différentes. Comme je te dis, c'est pas la couleur de la fleur qui donne la couleur de la plante.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Mais bon, bref, j'ai envie de pouvoir m'acheter du matériel de loisirs créatifs si j'ai envie, du tissu, etc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bon, ok.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et puis du chocolat.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bien sûr. C'est important le chocolat. Alors qu'on sort de Pâques. Donc du coup, moi, si je devais te dire un truc à tes auditrices, c'est essayer la couleur végétale. Donc, soit commencer dans la cuisine si elles ont envie. Sinon, il y a énormément de témoignages sur le podcast à récovert parce que c'est que ce sujet-là, mais elles trouveront des supports hyper passionnants, la parurie florale, la plume. Enfin, vraiment, on fait vraiment des trucs de dingue. Donc, essayez, allez vous former et soyez singulière par cette couleur parce que Pour moi, c'est vraiment la couleur de demain et ça donne tellement un plus. Donc, il y a le podcast à récouvrir. Moi, pour fêter les deux ans du podcast à récouvrir, j'ai lancé un magazine en ligne dont le numéro un est gratuit. Donc, si elles ont envie de s'inspirer, parce que c'est du boulot, on en parlera dans la partie d'après, mais si elles ont envie d'aller s'inspirer, de regarder ce qui est fait, les défilés de mode et les accessoires, les sacs, les trucs, enfin bref, allez voir ce magazine qui est offert, le premier, voilà. Et après, comme toi, derrière le podcast, il y a la communauté Patreon où c'est du partage de liens, d'entraide, etc. Et je vous invite à aller voir, je ne vais pas tout vous raconter, j'ai beaucoup de mal à me vendre. Donc, je te laisse la parole, Mélanie. Je sais que tu as des livres à nous montrer, tes deux bouquins.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, alors juste avant de vous montrer le mien, il y a celui-ci que j'ai reçu il n'y a pas longtemps. Doriane.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    J'ai reçu sur le podcast.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    et votre endroit. Non, que je n'ai pas reçu Doriane Maison Septembre, mais effectivement, allez-y. Et non, mes livres à moi, c'est Comment créer votre podcast. Donc ça, c'est le deuxième, donc là, sur la création de podcast, si ça vous intéresse. Et le premier, voilà, mon premier bébé de papier, Mon entreprise créative, c'est un livre comme ça, qui est aussi du podcast, qui est en tout cas largement nourri par les témoignages du podcast. Il y a plein de... Voilà, par exemple. Le témoignage, par exemple, en bas ici, de Sabine, qui a témoigné dans le podcast. Et puis, une petite partie inédite. Ici, voilà, et donc, enfin, voilà, tous les sujets, c'est est-ce que je suis prête, voilà, comment je connais le marché, les différentes manières de vendre, le business plan, tout ça. La création sous un angle éthique et durable. Après, une fois que je me suis lancée, voilà, adopter une posture d'entrepreneur, apprendre à définir sa marque, créer son entreprise, financer son projet, savoir mettre en avant son travail. fixer ses prix, vendre, créer son site web sa boutique etc et puis après il y a une partie je me développe encore plus piloter son activité, déléguer, challenger sa créativité, monter en puissance, diversifier etc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bon ça parlera pas mal,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ouais c'est clair ça parlera pas mal aux auditeurs en tout cas j'espère que ça inspirera ok j'essaie aussi que t'as ouais j'en ai encore 10 à vendre délicacées sur ma boutique on mettra les liens t'as les liens Merci.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Je sais que tu fais aussi des formations, que tu as aussi des communautés. Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est ça. Le Club Femme 1, l'idée, c'est un peu comme ton Patreon. C'est d'avoir, en fait, finalement, des contenus supplémentaires pour les personnes qui veulent soutenir le travail du podcast qui, on le rappelle, n'est financé par personne. Ce n'est pas comme sur YouTube où, à un moment donné, on gagne un peu des sous-sous de YouTube. Là, ce n'est pas le cas. Spotify ne nous donne pas un rond. Non. Donc les podcasts ils sont financés soit par les auditeurs c'est assez rare parce qu'on a pas cette culture du don du pourboire et tout ça

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi si, moi là c'est vraiment eux

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Moi j'ai pas réussi Et puis sinon il est financé par de la publicité comme sur tous les médias avec des annonceurs mais qu'il faut aller chercher qu'il faut convaincre tout ça Voilà puis après effectivement tout ce qu'on propose à côté pour vivre de cette activité. Et après, ce n'est pas qu'un enjeu économique, parce qu'encore une fois, moi, j'adore transmettre et tout ça. Pendant très longtemps, j'ai enseigné le marketing digital à des étudiants, avant en entreprise aussi, quand j'étais en agence. Donc, voilà, j'adore transmettre. Donc, c'était un peu une évidence. Et très, très vite, j'avais cette envie. J'ai mis longtemps à la concrétiser. Encore une fois, on fait des trucs par étapes. Mais voilà, j'avais... pendant très longtemps envie de faire ça. Donc effectivement, j'ai lancé l'année dernière une plateforme de formation. La formation, des fois, je me dis que ça fait un peu peur aux gens parce qu'on ne sait pas, enfin voilà, on se projette dans un truc compliqué qui va demander beaucoup d'argent, etc. Moi, ce n'est pas le cas. Je le trouve assez accessible en termes de prix. Là, je vais lancer un abonnement en plus, donc on peut s'en rendre engagement. Donc voilà, je trouve que c'est assez accessible. donc un petit cocon entre entrepreneurs créatifs voilà beaucoup de formats audio pour continuer à créer pendant ce temps là parce que moi je suis parfois un petit peu j'ai un petit rejet de la vidéo j'ai l'impression de perdre mon temps donc j'aime bien faire autre chose voilà même devant une série souvent je prends mon sachet qu la broderie un truc pour voilà pour pour occuper mes mains. Donc, dans cette même logique d'apprendre des choses sur l'entrepreneuriat créatif, donc la partie vente, marketing, juridique, admin, tout ça, tous les sujets, en fait, de l'entrepreneuriat.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça, c'est Club Femme ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Non, ça, c'est Copilote.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    c'est Copilote. La plateforme de formation, d'accompagnement, c'est Copilote. Et puis, à l'intérieur de Copilote, je fais des ateliers en visio. Il y a aussi des contenus vidéo. accessibles gratuitement par exemple un sur préparer son premier stand quand on vend sur un marché sur un salon etc ça c'est gratuit c'est en accès libre un autre justement dont je parlais que faire pour vendre plus enfin pour vendre voilà en gros je vois pas suffisamment que faire donc pareil vidéo accessible sur youtube et il ya des bonus sur sur le pilote donc voilà l'idée c'est vraiment de transmettre tout ça et surtout ce qui me tient à coeur c'est de d'aider, de contribuer à ce que les personnes qui ne soient pas bien dans leur boulot puissent évoluer vers autre chose.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En side business, à côté de leur travail, s'ouvrir un peu sur des loisirs créatifs.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Top ! Il y a trop de personnes, je trouve, qui ne sont pas bien dans leur boulot, qui sont en situation inconfortable, voire toxique et tout ça. Et en fait, on a besoin de la création dans nos vies. Déjà, quand ça ne va pas au boulot ou dans la vie perso, à chaque fois, je me raccroche à ça, à la création.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    D'ailleurs, tu as recommandé des livres. Moi, je voudrais en recommander un. C'est « Comme par magie » . d'Elisabeth, je ne sais plus quoi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Guybert.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Guybert, exactement. Ce livre-là, où en gros, on remet la place de la créativité, de la création au cœur du truc et on en a besoin. Et même nous, en tant que podcasteuses, on crée le contenu, les épisodes, les trucs. Et moi, c'est vraiment une partie que j'adore. Donc, ce que je te propose, si tu es OK, on clôture là pour la partie... loisirs, couleurs végétales.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et on attaque quelques minutes la partie les dessous des coulisses des podcasts.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Vie ma vie de podcasteuse.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Vie ma vie de podcasteuse. On se dit un petit quart d'heure là-dessus ? Ça te va ? Allez,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    vendu.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Allez, c'est parti.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Si vous avez envie de continuer d'écouter, vous êtes les bienvenus. On ne rejette personne. C'est juste qu'on change un peu de sujet.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, c'est juste qu'on change un peu de sujet et que pour une fois qu'on est entre podcasteuses et qu'on peut raconter les coulisses, c'est très agréable. Donc, je voudrais revenir sur le premier point que tu as cité, c'est l'histoire du financement d'un podcast. En fait, il y a deux trucs, moi, que je voudrais dire derrière un podcast. Il y a le fait que ça n'est pas financé. Et comme tu dis, contrairement à YouTube, on ne touche rien. des plateformes qui nous hébergent. Pourtant, il y a de plus en plus de plateformes qui nous hébergent. Je crois que moi, j'en ai 12 ou 10. Ausha, qui est ma plateforme d'hébergement, l'envoie sur 12 plateformes. Je ne reçois rien du tout. J'ai la chance d'avoir des auditeurs qui contribuent au financement du podcast. C'est-à-dire, quand j'entends le financement du podcast, c'est ces outils, tu vois, la Riverside, notre studio virtuel en ligne où on enregistre, le matériel, les micros qui nous coûtent et C'est pas ce qui coûte le plus cher, mais c'est surtout les abonnements qui nous coûtent cher, d'hébergement, de studio en ligne. Et le temps qu'on y passe, je me souviens, la première fois que j'ai mes premiers épisodes de podcast, une heure d'enregistrement, j'y passais trois heures et demie, quatre heures à monter le podcast. Donc, ça prend énormément de temps, personne ne nous donne de l'argent, pourtant tout le monde nous dit que c'est hyper important et que si ça s'arrête, on perd quelque chose. moi j'ai eu la chance d'avoir fait un financement participatif en fin d'année 2024 où les personnes ont financé la saison 2025 donc ça franchement merci à tout le monde et j'ai la chance d'avoir des gens qui viennent soutenir le travail sur Patreon donc avec deux types d'abonnements tu vois un petit abonnement à 7 euros et un plus gros premium à 19 euros pareil que toi ils ont des avantages différents et pareil ça va bouger c'est à dire que Moi, l'idée, c'est de toujours défendre à fond la couleur végétale, mais là, d'aller encore plus loin, c'est-à-dire aller aussi chercher des clients pour les acteurs de la couleur végétale. Tu vois, que je fasse un peu la commerciale, entre guillemets, et que je redistribue, enfin, pas je redistribue, mais en gros, je propose les talents de chacun, quoi. Tu vois, parce qu'en fait, moi, je suis tellement fière. Exactement, je suis tellement fière de parler de... Tu cherches quelqu'un sur la marqueterie de paille ? Ah bah tiens, appelle Stéphanie Trollé. Tu cherches quelqu'un sur... Bon, bref. J'aime bien ça et j'aime bien la mise en relation. Mais voilà, j'aimerais qu'à Recover, en plus de continuer à fédérer autour de la couleur végétale et de démocratiser cette couleur végétale qui est peu connue, ça apporte d'autres services. Donc voilà, moi, c'était ça. Déjà dire qu'on a besoin de soutien, qu'il ne faut pas que ça s'arrête. Tu vois, quand Patreon, ton abonnement, il s'arrête, en fait, si toi, tu t'arrêtes, puis ton voisin s'arrête, et bien en fait, le podcast s'arrête. Enfin, moi, j'en suis là. Le temps que ça prend et puis le fait qu'il faille trouver énormément de diversité de revenus à côté du podcast. Je ne sais pas toi combien tu as d'activités à côté, mais moi, si j'en compte, j'en ai sept. Je ne sais pas toi les premiers coulisses que tu voulais mentionner, puisqu'il y en a tellement.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, mais je partage complètement sur les difficultés du financement. Moi, pour écrire le bouquin sur la création de podcast, j'ai interviewé une douzaine de personnes du secteur. Ça, c'était l'été 2023 où je l'ai écrit. Et les choses ne se sont pas franchement améliorées depuis, mais l'idée qui ressort, c'est que c'est difficile de vivre d'un podcast. Donc, les studios de podcast qui se sont montés au fur et à mesure des années, donc pas des personnes comme toi, Yvon, qui étaient sous le preneur, etc., mais qui quand même réussissent à... à poursuivre leur podcast, ce qui est quand même un combat quelque part, vu qu'effectivement c'est très chronophage. En fait, les studios plus ou moins indépendants se sont fait racheter, il y a plein de podcasts qui arrêtent, et en fait, il y avait une stat, alors je ne l'ai plus bien en tête, Mais en gros, quand on a un podcast qui est régulier depuis quelques années, on fait partie du petit pourcentage.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, j'ai entendu, la majorité des podcasts s'arrêtent au bout de 7 épisodes.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    oui, oui. Tu as combien d'épisodes, Mélanie ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    232.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, voilà. Pareil, j'en suis à... Je ne sais plus entre ce que j'ai monté qui est près d'avance ou ce qui arrive, mais tu vois. Non, mais déjà, moi, j'aimerais qu'on se lance les fleurs toutes les deux par rapport à ça. Non, mais attends, parce que sinon, personne ne le fait. C'est un boulot de malade. Quand je pense aux heures que je passe sur Audacity à monter et à enlever les « e » de mes invités ou les miens, ou mes âneries, je me dis, et puis, de continuer. Tu vois, toutes les semaines, il y a des invités différents, d'aller chercher les invités. Mais qu'elles... Enfin, tu vois, voilà. Moi, la révolution que j'ai faite, qui est liée à la situation, c'est-à-dire que, comme je t'avais expliqué, moi, j'avais le droit à Pôle emploi jusque-là. Ça s'est arrêté il y a une semaine. En fait, avant, je faisais un peu ma mère Thérésa, c'est-à-dire que j'avais Pôle emploi qui me payait et moi, tout mon temps, je le donnais pour mettre en avant des acteurs dans un domaine sans aucune rémunération. Et en fait, ce n'est pas possible, ce n'est plus possible. Donc du coup, comme je t'ai expliqué, j'essaye maintenant de faire payer l'intervention dans le podcast. J'essaye aussi ce magazine en ligne. Je l'ai créé, donc le premier numéro est gratuit. Mais en fait, l'idée, c'est en achetant un magazine du podcast à Recover, en gros, tu soutiens le projet à Recover. Parce que moi, mon objectif, c'est de continuer à laisser tous mes épisodes de podcast gratuits pour tout le monde. Sauf qu'à un moment... Tu as vu ce que ça nous coûte, les plateformes, les trucs. Et puis en plus, on a aussi l'inflation. Tu vois, d'une année à l'autre, ça augmente. On a la mode de la vidéo, le podcast vidéo. Pareil, donc tu dois augmenter tous tes abonnements. Non, mais c'est vrai, pour avoir le format vidéo.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Je viens de me mettre à la vidéo, donc c'est pour ça que je ricane, parce que oui, on y passe tous.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc, le format podcast, sans surprise, oui, il y en a très peu qui en vivent. Donc du coup, il faut diversifier ses activités. Toi, tu fais de la formation, tu fais des livres, tu as des missions à côté de sponsoring ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui. Alors, moi, les revenus... En fait, j'ai des revenus directs du podcast et des revenus indirects. Mais c'est vrai qu'il y a quasiment tout, mes revenus, qui viennent du podcast. Donc, à la fois, c'est une chance et à la fois... Enfin, c'est une chance. Ça a été beaucoup de travail. Mais donc, voilà, c'est vrai que c'est très lié au podcast. Et je crois qu'il n'y a pas un client que j'ai en conseil en marketing qui n'est pas de près ou de loin lié au podcast. Et les créatrices qui nous rejoignent sur Copilote, par exemple, ou dans les ateliers, viennent aussi, ce sont des auditrices du podcast. Ça paraît un peu calculé au départ tout ça, en disant, bah oui, mais du coup, voilà, c'était la suite logique ou je ne sais pas quoi. Et la réalité, c'est que ce n'est pas ça. Mais en fait, on a tellement envie de faire quelque chose, tous, qui nous passionne. que, ben voilà, on se démène pour dire, ben voilà, à partir de... Là, j'ai réussi finalement à développer un média. Alors, je le dis maintenant au bout de 5 ans, évidemment, au bout d'un an ou de 6 mois, je la ramenais pas comme ça. Maintenant, je me dis, ben oui, c'est un média, en fait, au même titre qu'un magazine, qu'une chaîne YouTube et tout ça, qu'une créatrice de contenu sur Instagram, c'est un média. Et donc, effectivement, il faut arriver à le faire vivre et à le rémunérer. Moi, pendant 3 ans et demi, j'étais salariée. Donc, j'avais des responsabilités et puis une famille et puis tout ça, enfin puis la vie quoi, donc comme tout le monde. Et donc, c'est vrai que oui, il faut quand même se battre pour arriver à faire tout ça. Et qu'à un moment donné, souvent en fin de saison, et puis pendant longtemps justement, je considérais pas les choses comme des saisons. Tu vois, je faisais pas de pause d'été et tout parce que j'adorais ça et puis j'adore toujours autant. Mais maintenant, j'ai un peu plus la voix de la raison qui me dit, tu vois, toujours dans ces périodes-là, là, printemps et tout, je commence à dire, là... vivement que j'arrête mais pour avoir à nouveau très envie de reprendre et puis en réalité j'arrête jamais vraiment parce que j'ai toujours une rediff à faire etc puis à préparer les épisodes de la rentrée et les sponsors de la rentrée et tout ça donc là je pense que j'ai à peu près bouclé les épisodes et les invités jusqu'à début juillet Et puis maintenant, il va falloir que je prenne encore plus d'avance sur les épisodes de la rentrée. Moi, je n'ai pas autant d'avance que toi quand même.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça que je voulais dire, c'est que j'ai eu la chance au début d'être partie, pas sur la bonne dynamique. C'est-à-dire que moi, tout au début, quand j'ai lancé le podcast en février 2023, donc j'ai que deux ans et demi, donc la moitié de ton expérience, je voulais, comme une grosse dingo, partir sur un épisode le jeudi, un épisode le samedi. Et en fait,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    j'ai vite...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui. J'ai vite eu des messages des gens sur Instagram ou des auditeurs du podcast en me disant « Attends Pauline, on n'a même pas le temps de les écouter en fait. » Donc, tu vois, toute l'avance que j'avais d'en avoir planifié deux par semaine, en fait, ça fait que j'ai toujours des épisodes en stock et beaucoup d'avances. Alors, des fois, ce n'est pas cool dans le sens où tu enregistres avec un invité et finalement, l'épisode sort quatre mois ou trois mois après. Oui. Ça, c'est un désavantage. Mais par contre, moi, c'est ça qui fait que je tiens parce qu'en plus de la difficulté économique, si en plus j'avais la pression de cheval de me dire « j'ai pas mon épisode pour samedi » , ça, je le vivrais hyper mal. Donc, dans un sens... Non mais tu vois, voilà. Moi, je sais que, OK, des fois, les épisodes, tu les entends trois mois après. Si t'es pas content, tu viens sur Patreon parce que sur Patreon, tu les as ultra frais. Ultra frais. C'est-à-dire, ils sont montés, l'invité les valide. hop, ça passe sur Patreon. Tu vois ? Donc, voilà. Donc, tu veux du contenu hyper frais, tu veux être à la dernière tendance, la sortie, le truc, l'étude scientifique, le machin, le chercheur, la nouvelle marque, t'es sur Patreon, t'as tout. Mais voilà, moi, c'est ça qui me fait tenir. Après, la diversité des sources de revenus, comme tu dis, donc, toi, tout est lié au podcast, moi, pareil. C'est-à-dire que... Alors, je fais des trucs un peu surprenants à côté du podcast, mais pour... tenir le coup, tu vois, c'est qu'en gros, moi, j'ai un peu des missions pas homme à tout faire, mais presque, du moment que ça nourrit ce que j'ai fait dans mes précédents métiers, donc chef de produit, acheteur, RSE, environnement, etc., et gestion de projet plus largement, mais en lien avec la couleur végétale. Donc, ça peut être accompagner des entreprises, réfléchir à des filières, à des structures, à des projets, et un truc que j'adore et que j'ai pas dit, je pense qu'il y a... pas grand monde qui le sait, donc, bah non, je pense qu'à part ceux qui travaillent avec moi, mais c'est que, tu vois, je propose des missions de communication autour de la couleur végétale. C'est-à-dire, de mes invités ou des gens dans la couleur végétale, je leur propose de travailler leur communication. Ouais, mais ça, tu vois, c'est une info exclusive parce que personne ne le sait. Mais en fait, je voulais absolument assurer la suite d'un récover que ce... podcasts continuent gratuitement. Pour moi, c'est ma mission, c'est ce qui me donne du sens, tu vois, aujourd'hui. Mais pour ça, il faut continuer à avoir des membres Patreon, il faut continuer à ce que les produits... Tu sais, moi, j'ai des produits outils à côté. L'annuaire des acteurs de la couleur végétale, des bibliographies avec toutes les ressources autour de la couleur végétale, tu vois, par domaine, etc. Tous ces produits outils, si les gens ne les achètent pas, en gros, ça ne fait pas vivre le projet. Donc, il y a ça. Moi, de mon côté, il y a le sponsoring que j'ai lancé il n'y a pas longtemps. C'est-à-dire 30 secondes. Je les réexplique aux gens parce qu'il y en a plein qui ne sont pas familiers avec tout ça. Les 30 secondes avant le podcast où il y a une annonce. Et moi, c'est sur le mois. Toi, je sais que c'est par épisode. Moi, j'ai choisi au mois. Tu sais pourquoi ? Juste parce que je suis une grosse flémarde et qu'au moins, je le mets. Et ça reste tout le mois sur mes quatre épisodes qui sortent. Ça se fait automatiquement et c'est beaucoup plus facile pour moi à gérer. J'ai le sponsoring du magazine maintenant. Tu vois, s'il y a des gens qui veulent écrire des articles, c'est très bien, mais je fais contribuer. Et tu peux aussi sponsoriser, donc mettre ton petit logo à la fin. Ça, je vais le lancer parce que là, pour le troisième magazine, ce sera vraiment sur l'artisanat et je sais qu'il y a pas mal de gens qui veulent mettre leurs pattes. Et après, l'émission de Ghostwriting sur LinkedIn, donc aider à la communication. des chefs d'entreprise ou des acteurs de la couleur végétale. Après, globalement, c'est tout. Et donc, j'essaye de diversifier encore.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, oui. De toute façon, après, ça se construit avec le temps. Et justement, les demandes que tu as et tout ça. Moi, maintenant, je fais de l'animation de rencontres sur les salons de loisirs créatifs. Ça s'est construit avec le temps. Quand j'ai créé le podcast, je n'en étais pas à me dire, je vais animer des rencontres. au final c'est le même boulot sauf que c'est pas dans l'intimité d'une conversation via un ordinateur donc c'est différent, il faut gérer le public etc le rapport à l'image aussi c'est très différent mais de toute façon c'est indispensable et encore une fois, c'est ce qu'on disait tout à l'heure il faut diversifier ces canaux de revenus.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et voilà, moi, les principaux revenus que j'ai aujourd'hui de mon activité freelance, enfin, je ne suis plus du tout salariée, de mon activité indépendante, c'est le conseil en marketing. C'est quand je travaille pour, par exemple, un réseau de salons de loisirs créatifs. Je travaille pour... Alors, l'aspect du conseil en marketing, j'allais dire animer des rencontres, mais ça fait partie de mes revenus. c'est je travaille pour une des illustrateurs qui éditent du tissu et qui donc éditent des petits coupons, les vendent sous forme de kits, etc. Et je m'occupe du site web. Voilà, je fais des newsletters, etc. pour des marques créatives. J'ai travaillé pendant longtemps pour une marque aussi de pochoir créatif. Donc, voilà, c'est ça.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est la face cachée derrière le podcast. Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    mais en fait, j'ai un peu du mal à en parler. enfin Tu vois, sur le quotidien, quand je vais montrer ce que je fais dans le travail au quotidien, c'est vrai que comme j'ai toujours le podcast en fil rouge, je suis toujours plus ou moins en train de monter un épisode, etc. J'ai tendance à montrer ça, tu vois. Une petite vidéo, une image d'Audacity en train de monter, etc. Mais je ne le fais pas quand c'est pour mes clients. Parce que je ne leur ai pas posé non plus la question, est-ce que je peux parler du fait que je travaille pour toi sur la page ? marketing, etc. Il y a des clients où je l'ai dit dès le départ, et j'en ai parlé, par exemple, dans Griffograph, les pocheurs créatifs, on avait raconté l'histoire, etc., que c'était grâce au podcast qu'on s'était rencontrés, et puis un petit moment après, on a commencé à travailler ensemble, mais finalement, pas les autres marques. Je ne sais pas trop si je peux en parler, en même temps, il faudrait juste que je demande.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Moi, je sais que tu n'as pas le droit, tu vois. Toutes les missions pour lesquelles les entreprises... Donc, je travaille sur la communication d'artisane. je fais beaucoup de conseils auprès des artisanes que je faisais gratuitement via Patreon, donc tous les membres ont le droit à réfléchir autour d'un produit, une formation, tout ce que tu veux et maintenant je vais lancer l'aide mais en étant rémunérée juste un petit peu, par contre la partie entreprise, ça c'est quelque chose qui n'était pas du tout prévu au départ, de toute façon tout ce qui se passe, j'ai l'impression avec ce podcast c'était pas prévu au départ, jamais de ma vie après avoir été directrice produit et RSE dans un Merci. dans une boîte de produits locaux, dans l'alimentaire, j'aurais cru, tu vois, enfin bref. Donc, tout est un peu par hasard. Mais ce que je veux dire, c'est que tu vois, là, les marques, les entreprises qui me contactent, d'emblée, la condition, c'est d'être sous accord de confidentialité. Donc, dans tous les cas, toute ma vie, toutes mes coulisses d'activités à côté du podcast, je ne peux pas en parler. Mais mon objectif, c'est que ça nourrisse toujours la filière de la couleur végétale. C'est-à-dire que... j'ai refusé des missions qui pour moi ne servaient pas à la cause clairement donc voilà donc ça déjà être droite dans ses bottes ça me fait bien plaisir chose que je ne peux pas le crier sous tous les toits mais voilà et donc moi les clients avec qui je travaille ils ne veulent pas qu'on dise que je travaille leur com ils ne veulent pas qu'on dise que je réfléchis à leur stratégie ils ne veulent pas qu'on dise que mais c'est grâce à leur mission grâce à leur contribution que le projet à Récovert continue donc Et pareil, je fais des interventions en entreprise. Pareil, s'il y a des entreprises qui veulent me faire intervenir, il n'y a pas de problème, sauf que je ne peux pas en parler vu que je n'ai pas le droit de donner le nom de l'entreprise. Voilà, c'était simple. Mais voilà, donc en gros, voilà les activités à côté.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, mais cette diversité dans les revenus, elle est primordiale, quelle que soit l'activité qu'on fait. Parce que sinon, on est trop soumis aux aléas, en fait, d'un secteur par rapport à un autre.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est une expression un peu à la con, mais qui est tellement...

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, qui est tellement... Et ça, tu ne te poses pas la question quand tu es salarié. Tu ne te dis pas, bon, est-ce que j'irais miser ailleurs ? Non, en fait, tu es salarié, quand même, tu es cool. Tu vois, moi, je me dis, mais...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah, tu es cool.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Sauf si tu as un patron relou, comme ça a pu m'arriver, mais tu es cool. T'es cool sur ce plan-là.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    sur ce plan là mais t'as d'autres galères ouais t'as d'autres galères,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    non non on est d'accord mais comme tu le disais en intro en fait peu importe, en fait c'est toi qui choisis tes galères t'es solo preneur comme nous deux tu dors pas de la nuit, t'es obligé d'être tout le temps créatif de comment je vais survivre j'ai plus France Travail, je suis plus salarié comment je vais faire tous les jours quoi, tous les jours c'était incroyable ouais ouais, non mais c'est clair et tu vois plus du tout comment ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    moi c'était en février France Travail ah ouais

  • Mélanie Seynat Fait Main

    et moi en étant salariée je réfléchissais un an un an et demi à l'avance là en étant solopreneur clairement c'est un mois après l'autre C'est-à-dire là, France Travail s'est arrêtée, on fait un mois après l'autre, un jour après l'autre, un pas après l'autre. La dimension du temps est... Bref, donc ça n'a rien à voir.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, non, mais... Donc, enfin, voilà. Tu vois, qu'on vende des créations artisanales, je sais pas, des bougies, des créations cousues humaines, de la laine, tout ce que tu veux, c'est le même combat, tu vois, sur la prestation de service aussi. C'est clair. Et puis, on est tous des consommateurs irrationnels. Donc, tu vois, j'ai plein de personnes qui me disent « Ah ben oui, c'est vrai que tu parles des fois de Tipeee. » Alors qu'en fait, j'en ai parlé pendant genre trois ans et demi sur chaque épisode. Et puis, qui vont me dire « Ben en fait, oui, mais bon, comme je suis en train de courir, de marcher, de cuisiner, je ne sais pas quoi, ben en fait, ce n'est pas le bon moment. Donc finalement, je ne le fais jamais. »

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Donc, on peut le dire parce qu'on a toutes les deux un Tipeee. Toi, tu as ton Tipeee qui s'appelle Femain ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, oui, sur Femain. J'ai remarqué que les gens aiment bien avoir le choix. Et donc, il y a Tipeee, Paypal. Quand j'ai ouvert la possibilité de faire un don sur Paypal, ça a déclenché d'autres personnes. Et puis maintenant, le relais, c'est plutôt le club Femain. Parce que justement, j'ai eu vachement de mal à mettre en place des contreparties.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Intéressante.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Intéressante, parce que j'ai... vu que j'étais salariée pendant tout ce temps-là, sur les trois ans et demi, les trois premières années et demie, je voulais pas me rajouter cette contrainte-là, enfin je savais que c'était trop quoi. Donc déjà d'arriver à faire un épisode par semaine au départ, après voilà je suis allée jusqu'à deux par mois ou un par mois selon les moments plus difficiles. Donc se rajouter ces histoires de contrepartie c'était compliqué. Donc effectivement Paypal, le club fait main. Mais le Club Femma, maintenant, il y a ses contreparties avec des audios supplémentaires.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Bon, top.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Peut-être que comme toi, il faut que je fasse d'autres choses, d'autres types de contenus aussi, parce qu'effectivement, c'est quand même très entrepreneuriat créatif. Donc, si je suis une créatrice « amatrice » , j'ai pas de velléité à faire un projet professionnel, effectivement, je me dis qu'aujourd'hui, on va être moins sans compte. Voilà, il y a encore des choses à mettre en place.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est tout le temps, ça s'arrêtera jamais. Bon bah écoute, Mélanie, franchement, je pense qu'on peut s'arrêter là. Qu'est-ce que tu en penses ? On a fait déjà un sacré bon tour. Moi, je voulais vraiment te remercier parce que j'ai trouvé ton podcast sur Instagram. J'ai trouvé que c'était vraiment chouette, ce que tu faisais. Et j'ai trouvé que c'était quand même hyper diversifié. Ça a du papier à la céramie. Enfin vraiment, il y a de tout. Donc pour les auditeurs à Recover, allez regarder ce que fait Mélanie. Parce que franchement, il y a tellement de choses que c'est top. Et si tes auditrices peuvent s'intéresser un petit peu à la couleur végétale. Et s'il y en a qui se lancent, qu'elles n'hésitent pas à nous le dire, à toutes les deux, en disant « ça y est, j'y vais » , franchement, on les accueillera à bras ouverts. Ça me ferait vraiment super plaisir. Tu vois, et si cet épisode a pu servir à ça, à vous faire découvrir la couleur végétale, je suis comblée. Et allez rencontrer les belles personnes de la filière tinctoriale, parce que franchement, ça vaut le détour.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, non, non, mais c'est... Après, tu sais... Enfin, je veux pas relancer un sujet, mais la guerre de l'attention, tu sais. parce que c'est évidemment très intéressant. Moi, tu vois, je n'ai pas fait d'épisode dédié au sujet. Donc, c'est pour ça, quand tu m'as dit, ben tiens, on ne ferait pas un épisode pour en parler, je dis, ben ouais. Mais tu vois, il y a tellement de sujets intéressants dans la vie. Mais voilà, on n'a pas le temps de tout faire, tout écouter, tout voir. Mais voilà, j'espère effectivement que ça aura donné envie d'aller découvrir un petit peu le podcast. Et puis, oui, toute cette filière-là qu'on ne connaît pas et on peut déjà expérimenter. Alors, on ne mange pas de la betterave. Ce n'est pas bon, la betterave. l'avocat, je suis plus d'accord.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    On va démarrer avec l'avocat, mais il y a tellement de choses à faire qu'il faut essayer, il faut se lancer.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, on fait nos propres expériences, c'est ça qui est beau, de façon qu'on aime dans la création.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et puis, il y a des super formateurs en France, il faut profiter de cette avance qu'on a en France sur la couleur végétale. Bon, Mélanie, un grand merci.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Merci à toi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Je vous invite à me rejoindre sur ma page Instagram ArtEcoVert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T. pour y découvrir le nom des prochains invités. Je me permets de vous rappeler que la seule manière de soutenir ce podcast et de le noter et le commenter sur la plateforme d'écoute de votre choix, c'est ainsi qu'on arrivera à faire porter la voix de ces passionnés de la couleur végétale. Merci à tous ! Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin agriculture tinctoriale indigo tendance innovation nuances cosmétiques

Chapters

  • Introduction au podcast ArtEcoVert et à la couleur végétale

    00:36

  • Présentation de Pauline Leroux et Mélanie Seynat

    01:19

  • L'importance de la couleur végétale dans l'artisanat

    01:51

  • Applications de la couleur végétale dans divers domaines

    03:36

  • Défis économiques et modèles d'affaires pour les créateurs

    08:51

  • Encouragement à l'expérimentation et à la créativité

    10:16

  • Conclusion et appel à l'action pour les auditeurs

    10:26

Description

Savez-vous que la couleur végétale pourrait bien révolutionner vos créations artisanales ?


Dans cet épisode captivant d'ArtEcoVert, nous avons le plaisir d'accueillir Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée par les plantes tinctoriales et l'univers fascinant des colorants biosourcés. En compagnie de Mélanie Seynat, créatrice et podcasteuse inspirante, elles plongent au cœur de l'importance de la couleur végétale et de ses multiples applications dans des domaines variés tels que le textile, l'artisanat, la décoration et même la cosmétique.


La couleur végétale, utilisée depuis des siècles, offre une palette de nuances inégalées grâce à des plantes comme l'indigo et la garance. Pauline met en avant les avantages indéniables de ces colorants végétaux par rapport aux colorants synthétiques, notamment leur durabilité, leur respect de l'environnement et leur potentiel créatif. En effet, la teinture végétale, à travers ses pigments et tanins naturels, permet de créer des œuvres uniques tout en préservant notre planète.


Au fil de la discussion, elles abordent également les défis économiques auxquels sont confrontés les créateurs désireux de vivre de leur passion pour la teinture, ainsi que l'importance cruciale de diversifier ses sources de revenus. Comment les artisans peuvent-ils tirer profit de l'agriculture tinctoriale tout en restant fidèles à leurs valeurs ? Ce dialogue enrichissant met en lumière la richesse et la diversité des applications de la couleur végétale, tout en soulignant l'importance de la créativité et de la communauté dans ce domaine.


Pauline et Mélanie encouragent les auditeurs à expérimenter avec la couleur végétale, à s'informer sur les techniques d'extraction et à rejoindre les initiatives qui soutiennent cette filière en pleine expansion. Ce partage d'expériences, ponctué de conseils pratiques, vous donnera envie de plonger dans l'univers des fibres naturelles et de découvrir les merveilles que nous offre la nature.


Ne manquez pas cet épisode inspirant d'ArtEcoVert qui vous invite à redécouvrir la beauté des colorants végétaux et à vous engager dans une démarche écoresponsable. Belle écoute !


🚀Si vous en voulez plus : 


⭐Plus de contenus, plus d'échanges, plus de partages, allez sur Patreon : https://www.patreon.com/ArtEcoVert 

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👤PROFIL PAULINE LEROUX 

🎨PROFIL ENTREPRISE ARTECOVERT 


🗝️ Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin indigo nuances


Bonne écoute


Pauline



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ArtEcoVert, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants. pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans le monde. Alors c'est parti, bonne écoute !

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Salut Pauline ! On va faire un petit épisode spécial. Alors déjà, bienvenue sur Fait Main et puis du coup, bienvenue sur ArtEcoVert, c'est ça ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça, exactement. Je suis ravie de te co-recevoir. Donc, sur le podcast ArtEcoVert, je suis ravie de t'avoir pour parler respectivement de nos sujets.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Avec grand plaisir et effectivement, on a finalement peu l'habitude de parler avec nos pairs directement, donc voilà, deux podcastrices. Alors, on est parmi autre chose. Est-ce que je te laisse te présenter, Pauline ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Allez, c'est parti. Alors, donc Pauline Leroux, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis l'animatrice du podcast Areco Vert. C'est un podcast qui parle de couleur végétale, donc la couleur qui vient des plantes. Donc une couleur qui était utilisée de manière ancestrale dans plein de sujets, on le verra toutes les deux. Et donc voilà, animatrice d'un podcast, tu sais ce que ça veut dire derrière, il faut trouver un modèle économique et j'espère qu'on pourra en parler aussi de nos difficultés, voilà. Et donc il y a ce podcast et autour il y a toute l'activité autour de la couleur végétale. Et pourquoi je suis venue frapper à ta porte ? Parce que je pense qu'on pourrait... Faire quelque chose de bien toutes les deux. Est-ce que toi, Mélanie, tu peux te présenter aussi aux auditeurs d'Arrêt Covert qui ne te connaîtraient pas ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Bien sûr. Mélanie Sena. Je suis l'aute du podcast Femains depuis 5 ans et demi. J'ai longtemps été... Jusqu'à il y a 2 ans, j'étais salariée. Je travaillais en tant que directrice marketing et communication. Maintenant, je suis animatrice du podcast de manière... Ça fait quand même une grosse partie de mon activité. Effectivement, on peut parler du modèle économique. Ça fait partie de... Comment dire ? Ça concerne beaucoup d'heures de travail. Une petite partie de mes revenus. Et puis sinon, je fais du conseil en marketing. Je suis restée dans le marketing et la communication exclusivement pour des marques créatives. Voilà, donc du conseil, de la réalisation d'actions. Et puis j'ai une activité de formatrice parce que j'adore transmettre ce que j'ai appris. au fil des années parce que j'ai 43 ans et ça fait plus de 20 ans que je travaille dans le web, dans le marketing et tout ça.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Top. Justement, c'est vraiment pour ça que je trouvais qu'on avait des points communs et des choses à faire ensemble. C'est que tu es sur la partie créative, DIY. Moi, que j'appelle mes artisanes. C'est mon petit mot gentil pour ces auditrices-là. Il y a beaucoup de personnes dans ton podcast que tu reçois qui travaillent sur des supports qui pourraient très bien être colorés à la couleur végétale. Donc, première raison pour laquelle j'ai pensé à toi. Deuxième raison, quand j'ai vu que tu lançais tes ateliers d'entrepreneuriat, d'aide aux personnes en difficulté dans la créativité. Est-ce qu'on peut vivre de la créativité, etc. ? Je me suis dit que c'est un sujet qui revient énormément auprès des... des auditrices du podcast, des artisanes qui travaillent la couleur. Et tu as écrit des livres, tu as structuré ton business autour du podcast. Et ça, je trouve que ce serait aussi intéressant de parler un peu du revers de la médaille et de ce que nous, on vit derrière des épisodes de podcast qu'on met librement à tous. Ça, ça m'intéresserait qu'on puisse faire rentrer les gens dans nos coulisses, en fait.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Volontiers, moi, j'adore ça. Déjà, écouter les coulisses des autres. Je trouve ça toujours intéressant, on apprend toujours plein de choses et c'est inspirant pour nous, donc c'est parfait. Mais moi, je veux bien que tu me dises, parce que je suis curieuse de savoir, quand tu dis que tout le monde finalement, toutes les créatrices, peuvent inviter la couleur végétale dans leur création, tu penses à quoi ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En fait, j'ai regardé sur ton site internet les rubriques que tu avais dans les DIY et les invités que tu avais eus. Et globalement, la bonne nouvelle, c'est qu'il y a 90% des personnes qui sont venues sur ton podcast qui pourraient inviter. la couleur végétale dans leur création. Et moi, mon message aujourd'hui, si j'en ai un, c'est de dire, essayez juste cette couleur végétale dans vos créations. Pourquoi ? Parce qu'en fait, comme je te disais, la couleur végétale, c'est la couleur qui vient des plantes. Attention, ce n'est pas la couleur de la fleur. qui donne sa couleur véritable, c'est-à-dire, devant une fleur violette, tu n'as pas du violet. C'est le piège. C'est-à-dire que la couleur, elle est vraiment cachée à l'intérieur de la plante. Et donc, cette couleur végétale, comme je te disais, c'est vraiment quelque chose qui était utilisé de tout temps avant l'arrivée des colorants de synthèse au XIXe siècle. Donc, tout ce que tu avais avant, la couleur venait des plantes, des minéraux et des animaux, notamment des petits insectes. Nous, on se focalise sur la couleur végétale. et donc en fait cette couleur elles s'appliquent, donc elles s'extraient. Donc, tu peux cultiver tes plantes tinctoriales dans ton jardin et être en autonomie sur tes besoins. Tu peux aller les glaner en plantes sauvages quand tu vas te balader le midi, etc. Et ces plantes, tu viens les transformer pour en extraire le colorant. Et ce colorant, tu peux l'appliquer dans le textile. J'ai vu que tu avais beaucoup de personnes qui faisaient du textile, de la couture, de la broderie sur le fil, etc. Donc vraiment, tout support naturel, laine, lin, chanvre, tout ce qui est naturel, globalement, prend la couleur végétale vraiment facilement. Tu peux l'appliquer dans d'autres domaines d'application. J'ai vu que tu avais, toi, des pâtissières créatives. La couleur végétale peut aller dans l'alimentation. D'ailleurs, les colorants alimentaires ont tous basculé du synthétique vers le végétal. Il y a quand même des raisons, on en parlera plus tard. dans la cosmétique aussi tu peux faire des savons avec des couleurs végétales magnifiques tu peux travailler des crèmes tu peux faire de la coloration capillaire avec des plantes qu'est-ce que je t'ai noté d'autre j'ai vu que tu avais des artistes aquarelles peintures etc donc ça ça peut se faire avec des encres enfin avec de la couleur végétale des pigments végétaux et j'ai vu également que tu avais des calligraphes et que la calligraphie on peut fabriquer nos propres encres avec des plantes Merci. de ton jardin, notamment la ronce ou d'autres ressources, et faire tes calligraphies. Non, mais quand j'ai lu toutes tes rubriques, je me suis dit, mais en fait... Et donc, la seule rubrique, pour faire plus court, où j'ai constaté que ça allait être compliqué, c'est tout ce qui est poterie et céramique. Pourquoi ? Parce que la couleur végétale, elle est vivante et quand tu la chauffes, elle s'altère. Enfin, tu vois, elle ne tient pas aux températures auxquelles tu vas faire ta poterie, par exemple.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et alors, sur de l'argile autodurcissante ? Tu crois que ça fonctionnerait ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors là, c'était ma question. Je ne sais pas. Il faudrait vérifier. Ça, je vais me le noter. Mais voilà. En tout cas, c'est le seul domaine où j'ai vu que tu ne pouvais pas appliquer la couleur. Tout ce qui est scrapbooking, carterie, etc. En fait, sur le papier, ça marche aussi très bien. Tu peux teindre ton papier aux couleurs végétales, faire des marque-pages, des carnets, etc. C'est très large. Donc, le seul truc à retenir, c'est... un support naturel qui prend la couleur végétale de la corde, de la plume, du bois, du papier, du lin, enfin, toutes les fibres naturelles.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Alors, donc, ça veut dire... Moi, je n'ai pas de ronces sur mon balcon. J'ai un balcon, je n'ai pas un jardin. Qu'est-ce que je peux utiliser ? Alors, peut-être pas sur mon balcon, mais c'est quoi les...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Les plus courantes ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Les végétaux, voilà, les plus courants, avec lesquels je peux colorer, par exemple, on va prendre quelque chose à base de fil, tu vois, de la laine ou quelque chose comme ça, et puis après, je viens sur le papier.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, en fait, globalement, tu vas voir que les ressources tinctoriales, donc tinctoriales, c'est-à-dire qui teintent, sont globalement les mêmes, et elles ont des petites différences en fonction des domaines d'application. C'est-à-dire qu'il y a des plantes ou des ressources végétales que tu n'utilises pas dans d'autres domaines. Donc, si on vient sur les laines, J'ai eu beaucoup d'actrices aussi sur les laines parce que c'est vraiment une matière. Donc, les matières d'origine animale, laine, etc., ça prend vraiment super bien la couleur végétale pour le coup. Et donc, là, tu peux avoir plein de ressources, de la rhubarbe. Tu peux avoir des baies aussi qui teignent. Tu peux avoir la garance. Donc, la garance, c'est une racine qu'il faut patienter pour l'avoir. Ça dure minimum trois ans. Et de cette racine, tu obtiens un rouge. Mais ne t'inquiète pas, les agriculteurs, ils y ont pensé. Tu as des stocks qui sont déjà là. Donc, si vous vous lancez, il y a ce qu'il faut. Donc, la garance te donne des rouges magnifiques. Tu as des résédats. Donc, le résédat, c'est des plantes qu'on pourrait considérer, tu sais, presque comme des mauvaises herbes. Tu passes à côté, tu ne t'en rends pas compte. Et en fait, c'est beaucoup ça, ce qui est beau dans la couleur végétale. c'est qu'en gros si tu vas te balader dans les champs t'as énormément de ressources tectoriales disponibles gratuitement donc il faut les cueillir avec parcimonie et respect, etc. Mais en gros, tout ce que tu as autour de toi, la fougère, les carottes sauvages, l'épicenlit, le lierre, enfin bref, tu peux... Après, tu as des candidats qui sont plus solides que d'autres. Des plantes qui vont être plus solides, c'est-à-dire qui vont tenir plus longtemps à la lumière, mais globalement, dans la nature, on a toutes les couleurs. possible, seulement on n'a pas de fluo. Voilà, désolé pour ceux qui aimeraient des vêtements de travail, on n'a pas le fluo. Donc ça, c'est le seul problème. Mais voilà, donc globalement, t'as toutes les couleurs, et on a un énorme avantage en France, c'est qu'on a des agricultrices, c'est beaucoup d'agricultrices, qui cultivent justement ces plantes tinctoriales. Déjà, c'est hyper agréable comme culture, parce que c'est beaucoup de plantes, des cosmos, des coreopsis, donc ceux qui sont amoureux des fleurs, etc. Enfin, voilà. tu obtiens énormément de couleurs avec tout ça. Et donc, on a des agricultrices en France qui cultivent pour nous ces plantes tinctoriales. Donc, on est autonome sur toutes les couleurs en France. Et la filière se monte de plus en plus. Enfin, tu vois, ça avance. Et ça a plein d'avantages. C'est-à-dire que tu peux soit faire appel à des agriculteurs, soit le faire toi-même dans ton jardin. Tu n'as pas besoin d'un énorme espace pour faire tes propres couleurs toutes seules, tu vois. Et une encre végétale... globalement, tu veux faire une calligraphie, tu as besoin d'une dizaine de feuilles de ronces et tu fais un gris violet magnifique. Tu vois ? Ce n'est pas énorme.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et alors, comment tu extrais justement le colorant ? C'est compliqué ou pas ? Ça va dépendre du végétal en question ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, oui, mais on va faire court et on va faire simple. Déjà, je vous invite, si vous avez envie de creuser ces sujets, il y a plein de formateurs en France sur... Comment on extrait les colorants, comment on en fait des pigments, etc. Donc juste, colorant, c'est qui se mélange dans l'eau. Pigment, c'est qui ne se mélange pas à l'eau. Pigment, c'est plutôt pour les beaux-arts. Et colorant, c'est plutôt, tu vois, teinture, etc. Et donc, comment on extrait ? Eh bien, globalement, pour faire hyper simple, tu mets tes plantes dans de l'eau chaude, le plus finement broyée possible, pour qu'il y ait le plus de contact avec l'eau. Et tu vas voir, ton eau va se teinter. Tu filtres. Soit tu veux en faire une encre, globalement tu réduis, c'est-à-dire qu'enlève toute l'eau au maximum, tu la concentres. Il faudra bien sûr mettre des conservateurs, etc. Mais ça, dans les épisodes d'Arrêt Covert, tu as les modes d'emploi de toutes les techniques. Mais en gros, ça n'est pas compliqué. Si tu as les ressources, tu extrais le colorant et après tu l'appliques où tu as envie. Donc ça, c'est plutôt pour la partie teinture, où tu viens tremper ta corde, ta laine, etc. Et la partie pigments, c'est... c'est un peu plus technique. Mais en gros, tu as une étape supplémentaire que je laisserai les invités aller découvrir. Mais en gros, tu peux faire de l'aquarelle, des craies grasses, de la peinture, de l'encre. c'est infini tout ce qui peut être fait. Et la ressource dont tu as besoin est encore plus réduite pour la partie beaux-arts que pour la partie teinture. Tu vois, si tu veux teindre un pull, il te faudra déjà plus de ressources végétales. Hum,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ok. Alors, si je me fais l'avocat du diable, pourquoi je m'embêterais à essayer de créer moi-même mes colorants, mes pigments ? Parce que finalement, il y a déjà plein de marques qui ont fait ça pour nous en amont. Et si je veux peindre avec un pigment particulier, j'achète de l'aquarelle et puis basta.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, alors déjà, tu n'es pas obligé de les faire toi-même. Je rassure tout le monde. on a des fabricants de colorants végétaux et de pigments végétaux en France. Donc ça, si tu veux trouver des colorants et des pigments végétaux tout près, plus qu'à usage, ça existe. Donc déjà, ça rassure tout le monde. Non mais vraiment. Pourquoi l'utiliser versus ce que tu achètes dans le commerce ? C'est là où c'est intéressant de creuser. En fait, toutes les couleurs qu'on applique globalement, c'est de la synthèse. Les couleurs de synthèse, ce sont des couleurs qui sont dérivées du pétrole. Bon, on sait dans quelle situation on est aujourd'hui, je ne vais pas refaire un laïus sur l'environnement, mais en gros, si tu utilises des couleurs qui dérivent du pétrole, déjà, tu te doutes bien que le pétrole, ce n'est pas renouvelable. Là, si tu utilises des plantes ou des ressources sectoriales, c'est renouvelable, c'est-à-dire qu'une plante, tu la replantes, etc. Donc déjà, c'est renouvelable. Deuxièmement, c'est biodégradable, C'est-à-dire... Ta peinture, imaginons, tu vides ton eau dans ton jardin, dans ton compost ou dans ce que tu veux. En fait, ça n'a aucun dégât sur l'environnement, puisqu'en gros, c'est que de la plante que du vivant qui se dégrade naturellement, qui se biodégrade. Déjà, c'est quand même deux points hyper importants. Et le troisième point très important, je ne te le citerai pas tous, mais il y en a d'autres, c'est qu'en gros, il y a beaucoup de personnes qui font des allergies aux couleurs de synthèse. Il y a des gens qui portent des vêtements et ça leur gratte, ou des gens qui mettent des crèmes ou qui font des colorations et ça les démange. Il y a des gens qui ne résistent pas et qui sont allergiques à la synthèse. Et c'est... une des causes à la découverte de la couleur végétale, c'est-à-dire qu'avec la couleur végétale, ils n'ont pas ces allergies, ils n'ont pas ces problèmes-là. Et un autre truc, si je ne le dis pas, je vais me faire taper dessus, c'est que la couleur végétale, elle est vraiment flamboyante. Tu vois, quand tu vois une couleur de synthèse et une couleur végétale, à l'œil, c'est prouvé, tu as vraiment une flamboyance. Ce n'est pas du tout le... Comme dirait l'autre, il y en a une qui est vivante et une qui est morte. Tu vois, un peu. donc voilà plein d'avantages à face à la couleur végétale aussi parce que c'est singulier, c'est-à-dire c'est quand même rare d'entendre, bah tiens moi mes laines elles sont teintes végétalement moi je le sais puisque j'en ai des auditeurs et des invités sur le podcast mais je veux dire, je sais pas si dans ta communauté par exemple il y a beaucoup de gens qui savent ou qui ont connaissance qu'on peut teindre différemment les laines,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    tu vois oui oui effectivement Et l'avantage de le faire soi-même, si on décide de le faire soi-même, de teindre soi-même, c'est que finalement, ça contribue à la créativité. C'est un chemin créatif comme un autre. Et que du coup, on est emmené aussi par là. J'imagine aussi que quand on achète des choses déjà tentées, c'est même pas j'imagine, je sais, on a un choix limité. Là, l'avantage... c'est que finalement, tu peux faire ce que tu veux. Tu peux mélanger un radis avec de la ronce et puis je ne sais pas quoi. Ça te fera une couleur qui est unique, qui est singulaire, comme tu disais.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça. En fait, c'est un peu pour encore faire méga court, mais en gros, quand tu as tes trois couleurs matrices, donc ton bleu, ton rouge et ton jaune, après, tu fais ce que tu veux. C'est comme quand tu es en maternelle, tu mélanges les couleurs, etc. Alors, je ne dis pas que c'est ultra simple. C'est abordable. Il faut se former. Il faut regarder. Il y a plein de livres qui sont sortis. sur ce sujet-là. Donc, en fait, tu achètes un livre, tu te formes, tu écoutes des podcasts et tu as plein d'instituts en France qui t'aident à te former, mais alors sur des supports complètement improbables. Par exemple, tu peux faire du cuir de poisson teint végétalement. Non, mais, tu vois, accrochons-nous. Non, mais, pour te dire que tu peux vraiment aller très loin dans la créativité. Là, enfin, voilà, ton champ de couleurs est hyper large. Et en plus, tu proposes une création qui est respectueuse, éthique et durable. Et ça, je sais que c'est important aussi pour tes auditrices, parce que j'ai vu que tu avais des rubriques là-dessus. Et donc voilà, la couleur végétale, ça fait partie de ça aussi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Très bien. Et comment t'en es venue à ça, toi ? Pourquoi tu sais tout ça sur la couleur végétale ? Ça te vient d'où,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    cette passion ? Alors, la passion, elle vient des plantes. Donc moi, j'adore les plantes. J'adore leur pouvoir. mais je ne connaissais pas celui-là. Et en fait, je l'ai découvert il y a deux ans et demi. Et j'ai tellement eu honte de me dire, mon Dieu, tu te prétends experte, passionnée des plantes, et tu ne savais même pas que Cléopâtre, elle se faisait les lèvres avec de la garance, que machin, il était habillé comme ça, que les kilts écossais, c'était du lichen, enfin bref. Donc, j'ai eu un peu honte et je me suis dit, mais en fait, si toi, tu ne le sais pas, il y en a plein qui ne le savent pas. Donc, en fait, allons-y. Et dans mes précédentes vies, j'ai été dans la RSE, donc tout ce qui est limiter son impact environnemental dans les entreprises, et j'ai tout de suite vu un avenir de dingue à la couleur végétale, dans le sens où, vu les problèmes qu'on a aujourd'hui, ça peut être une des solutions. Ça ne sera pas la seule solution, mais ça sera une des solutions. Donc voilà, en fait, ça a commencé comme ça. Le hasard d'une rencontre, donc un ponte qui s'appelle Michel Garcia, qui forme les gens en Bretagne. Et en fait, quand je l'ai vu sortir des couleurs magnifiques, du violet, d'une écorce de bois, je me suis dit, c'est quoi ce délire, quoi ? Et ce jour-là, je me suis dit, il faut absolument en parler. Et j'ai lancé mon podcast ce jour-là avec lui. Et tellement j'étais stressée, j'ai oublié d'allumer mon micro. Donc ça a commencé. Le premier épisode, tu n'entends rien, mais je le garde, tu sais, je le garde dans ma playlist pour me rappeler d'où je viens, tu vois. Donc voilà, et après, de fil en aiguille, tu sais, à chaque fin d'épisode, je dis, à qui tu passes le micro ? Je fais beaucoup de relais de micro, et tu vois, et donc j'ouvre, et donc il y a plein de domaines d'application. Et aujourd'hui, tu as des marques de cosmétiques qui se lancent dans la couleur végétale, tu as des bioplastiques qui sont teints de manière végétale, donc tu pourrais demain avoir un flacon de shampoing complètement fait avec du bioplastique, donc des plantes, et coloré avec des plantes, et à l'intérieur, tu as des plantes, tu vois, donc... En fait, ça peut aller très loin. Et ce qui nous freine, en fait, c'est est-ce qu'on a de la créativité ou pas ? Bon, je sais que là, on est au bon endroit. Ce n'est pas ce qui manque, tu vois.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et on a suffisamment de volume pour faire. Parce que là, tu vois, tu parles à l'échelle. d'une production avec des gros volumes, des grosses séries. Si je reprends l'exemple du flacon de bouteille, du flacon de shampoing,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    on peut avoir d'autres productions comme ça. En fait, on a ce qu'il faut en France. Le problème aujourd'hui de cette filière tinctoriale, c'est que les gens ne se parlaient pas. Un des points positifs du podcast aussi, c'est que je ne parle pas que de textile ou que de teinture ou que de make-up ou que de coloration capillaire. En fait, je parle de tout. Et en fait, c'est un petit peu un point de rencontre pour les acteurs de la couleur végétale, ce podcast, et ça fait des liens. En fait, c'est ça qui est génial, c'est qu'il y a beaucoup de gens de ma communauté et auditeurs qui se rencontrent en se disant « Ah bah tiens, je t'ai rencontré sur le podcast » , et en fait, c'est ça qui est bien. Mais l'idée, c'est d'aller chercher les entreprises. Il y en a déjà qui y vont spontanément, tu as des marques comme Le Coq Sportif qui ont lancé des baskets où tu as de la couleur végétale, de la teinture végétale sur les côtés, donc c'est des collections capsules. t'as des marques de cosmétiques, le rouge français qui fait un rouge à lèvres en garance, du mascara à l'indigo, donc l'indigo, c'est le bleu. Bref, il y en a qui se lancent vraiment là-dedans. Et l'idée, c'est qu'on incite davantage les entreprises à y aller. Donc, voilà un peu mon bâton de pèlerin, c'est un peu ça. Demain, c'est d'aller chercher les entreprises.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Donc,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    du coup, tu vois les points communs qu'on a entre nos communautés. Moi, j'ai vu et j'aimerais te parler de plusieurs sujets. J'ai vu que tu faisais beaucoup de tips sur où trouver des patrons, des ressources, de l'inspiration auprès de tes auditeurs. Je vois que tu as cette rubrique-là. Que tu as aussi les rendez-vous à ne pas manquer. Et en fait, moi, ma communauté, elle est plutôt couleur végétale. Mais qu'est-ce que tu leur recommanderais comme événement ? comme tips pour aller chercher des patrons, des sources, des livres ? Comment tu orientes, toi, ta communauté, ta propre communauté ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui. Alors, il y a des rendez-vous, effectivement, incontournables dans la création en France. Je pense à tous les salons de loisirs créatifs où là, c'est vraiment... C'est un peu the place to be à chaque fois. Donc, il y a le rendez-vous à Paris qui est le salon de création et savoir-faire. Ça c'est tous les ans depuis plus de 20 ans, fin novembre début décembre à Porte de Versailles, où là vraiment il y a vraiment beaucoup d'acteurs du fait main, des loisirs créatifs au sens large. Et notamment il y a quand même de plus en plus d'efficacité, de laine teintée végétalement, enfin voilà avec des couleurs végétales, ça se voit de plus en plus. Je l'ai beaucoup vu aussi au salon Nittit, Nittit & Co, ça c'est le salon qui est à Lyon, début octobre. Voilà, je ne sais pas si j'ai encore le droit de dire un truc en rapport avec le salon, donc je ne vais pas le dire maintenant, mais en tout cas, j'y serai présente les deux jours et demi du salon, donc début octobre à Lyon. Et là, vraiment, l'année dernière, j'ai halluciné sur le nombre déjà de... de créatrices et de créateurs qui vendaient de la laine. Moi, je ne tricote pas, mais je sais que beaucoup de personnes tricotent, que c'est absolument à la fois à la mode, et ça n'a pas besoin d'être à la mode pour qu'on s'y mène, mais en tout cas, c'est vraiment... C'est le Covid,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    ça. Oui,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    comme la couture, oui. Et donc, voilà, j'étais vraiment... du nombre de créatrices autour de la laine. Et effectivement, parmi tout ça, il y a quand même pas mal de personnes qui les teignent avec de la couleur végétale. Et puis après, il y a des salons de loisirs créatifs un petit peu partout en France. Il y a les créativas, il y a les mille et une idées, tendances créatives, etc. Et ne serait-ce que, en dehors du fait d'y exposer, c'est toujours des super moments pour rencontrer des personnes. et effectivement prendre un peu d'inspiration comme tu disais essayer de c'est toujours délicat si je veux faire exactement la même activité que la personne que je vais voir donne moi tout ton savoir faire que je fasse exactement la même chose donc non on fait pas ça mais par contre on peut aller quand même s'inspirer un petit peu de tout ça discuter avec tout le monde, ça c'est vraiment des rendez-vous super importants. Et puis après, il y a des maisons d'édition dans les loisirs créatifs, on en a quand même beaucoup. Et effectivement, comme tu le disais, dans les livres, on a beaucoup de ressources sur tous les sujets. Donc, voilà, je pense aux éditions de Saxe, Erol. C'est ce que j'allais dire.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Erol, il y en a plein à citer, quoi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ouais, ouais, Mango, comme il s'appelle, Marabout. Voilà, il y a plein de maisons d'édition aussi qui sont des bonnes ressources. Créapassion, je n'ai pas cité Créapassion tout de suite, qui est ma maison d'édition, mais parce qu'en fait, maintenant, c'est sous la... l'égide des éditions Très Daniel. Mais oui, il y a Solar, First, enfin bon, ouais.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    il y en a plein. Oui, une maison d'édition, ça c'est une richesse et c'est aussi quelque chose à défendre. J'en profite pour passer un tout petit message. Il faut aller dans, enfin, à partir du moment où on aime les loisirs créatifs, il faut aller dans les salons de loisirs créatifs un peu partout, même si des fois on dit, c'est toujours un peu la même chose, etc. Mais si on veut que ces salons perdurent, il faut venir et il faut s'intéresser à cet écosystème pour perdure. Donc les livres, c'est la même chose. À chaque fois, c'est des économies qui sont assez fragiles. Et voilà, parce qu'il y a plein d'intermédiaires, il y a plein d'acteurs, etc. Il faut arriver à rémunérer tout le monde. Et voilà, il faut qu'on contribue un petit peu si on veut continuer à avoir ces événements à côté de chez nous. Et voilà, pour qu'ils ferment, qu'ils arrêtent. c'est un peu pareil sur les boutiques parce que si on achète tous en ligne et chez des gros acteurs du e-commerce on n'aura plus de boutique à côté de chez nous c'est mal à votre sens large c'est ça que j'allais te dire aussi c'est la

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    difficulté la difficulté globalement des créateurs des artisans globalement et moi je voudrais plus spécifiquement de parler de la difficulté des artisans de la couleur végétale, parce qu'en plus, ils utilisent une ressource qui est plus compliquée, enfin, plus complexe. J'ai vu que tu... Voilà, que tu travaillais l'entrepreneuriat créatif, que tu aidais les personnes à vivre de leur passion. Si je fais un... Voilà. Est-ce que, sans révéler ni tes ateliers, ni tes formations, est-ce que t'as quelques tips à donner ? du côté auditeur à récovert du coup parce que les tiens ils sont au courant mais ça peut faire une piqûre de rappel qu'est-ce que tu donnerais comme conseil ben voilà pour essayer d'asseoir et de pérenniser son entreprise qu'est-ce que tu qu'est-ce que tu peux nous livrer ouais

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ben alors j'allais dire déjà effectivement écouter des podcasts mais non non mais parce qu'en fait il y a un truc qui est quand même euh on ne se rend pas forcément compte parce qu'on est, je pense, assez biberonné à Instagram et au succès. Ah, ben ça y est, j'ai tel truc qui est en vente là, tout à l'heure, ce soir à 21h, et le lendemain, une montagne de commandes. En fait, ça, la réalité, c'est que ces créatrices-là qui connaissent des succès fulgurants comme ça, enfin fulgurants, qui se sont construits dans le temps, mais qui sont importants et qu'on voit, finalement, on les compte souvent sur les doigts d'une main. Donc déjà, c'est de prendre un peu de recul par rapport à tout ça et à cette comparaison qui est ultra facile sur Instagram, les réseaux sociaux de manière générale. Donc déjà, de se dire, en fait, la réalité, ce n'est pas ça. Et justement, d'écouter des témoignages ou de les lire. Mais moi, j'aime beaucoup ce format du temps long et du podcast parce qu'on peut vraiment rentrer dans le sujet. Et quelles que soient finalement les thématiques de ces entrepreneurs, les thématiques d'activité, c'est toujours intéressant. Moi, j'écoute beaucoup un podcast qui s'appelle Génération Do It Yourself, qui n'a rien à voir avec notre Do It Yourself à nous, mais qui est finalement plein d'entrepreneurs. Alors, il y a aussi des artistes, des créatifs, des sportifs, tout ça, mais qui viennent raconter aussi des moments de galère. Comment ils ont réussi tel truc, mais aussi quelles ont été les difficultés qu'ils ont rencontrées. Il y a un podcast qui est pas mal aussi là-dessus, c'est La Leçon. Et c'est le podcast sur l'art d'échouer. Ah, génial.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça décomplexe tout le monde.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    où en fait, il y a souvent des personnalités, donc des personnes sur lesquelles tu peux te projeter, que tu connais potentiellement un petit peu et tout ça, et tu te dis, mais en fait, ils ont aussi galéré. Donc déjà, le premier truc, c'est de se dire, en fait, c'est difficile, mais qu'on soit salarié, c'est difficile. Je veux dire, tous les gens qui ne sont pas à l'aise dans leur entreprise, dans leur poste, les burn-out, etc., être salarié, c'est difficile. Et être un propre preneur, être indépendant, être à son compte, à temps partiel ou à temps plein, c'est difficile. Des fois, je me dis, en fait, on a choisi un peu nos galères. On ne veut pas faire de galères, on en prend d'autres.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, c'est ça.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Par an, c'est compliqué. Enfin, voilà. Donc, il n'y a pas de miracle. Donc, moi, il y a un des trucs aussi un peu qui m'agace sur Instagram, c'est fais ça et la semaine prochaine, tu vas avoir 50 commandes. C'est sympa, mais la réalité, elle est quand même franchement autre. Donc, voilà. L'autre truc aussi, c'est de se dire, on ne peut pas tout miser sur Instagram. Toi, c'est pareil. Quand tu vois le nombre de coachs Instagram qu'il y a sur Internet, enfin sur Internet, sur Instagram, et tu te dis, OK, Asta, c'est super et j'adore et je suis la première à y passer plein d'heures et sans doute trop. Mais à un moment donné, tu ne peux pas baser tout le développement de ton activité sur Instagram. Oui. Donc, moi, c'est un peu pour ça que je me bats et c'est pour ça que j'ai fait des ateliers là que j'en anime ce matin, c'était choisir la bonne plateforme e-commerce.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, d'accord.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Voilà. hier sur la newsletter, faire une bonne newsletter attractive, donc quels outils j'utilise, je vais choisir, pareil sur la plateforme e-commerce, quels outils je choisis, et puis après, quelles sont les étapes, quels sont les critères aussi à prendre en compte justement pour les outils, mais sur aussi finalement après toute la création que tu vas, enfin, oui, toutes les étapes que tu vas avoir dans cette création de contenu pour la newsletter. Donc, je te parlais de choisir sa plateforme e-commerce, mais c'est aussi faire un dossier de presse, contacter des journalistes, contacter des influenceurs, des créateurs de contenu. Qu'est-ce que j'ai d'autre ? Améliorer ta visibilité sur Google. Enfin bref, voilà. Tout ça pour dire avoir un excellent site Internet ou un site perfum, tu vois. C'est tout ça de dire, OK, Insta, c'est très bien et c'est super d'apprendre à faire des super réels qui vont captiver tout le monde. Bon, est-ce qu'on a besoin encore de voir un énième ? Je voyais encore ce matin un réel. Ah bah, moi, regarde, mes réels qui ont fonctionné, c'était ça. Tu peux faire exactement la même chose, puis ça va fonctionner pour toi. Mais est-ce qu'on a encore envie de voir un énième réel exactement sur le même format, tu vois, avec une vidéo hyper courte, la phrase un peu putaclic, si vous m'arrêtez. Je ne suis pas sûre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, donc toi, tu conseilles de diversifier un peu tes canaux de vente et pas être que sur Instagram, quoi. Exactement.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est exactement ça. Alors, canaux de vente, oui, mais canaux de sources de trafic. Tu vois, poser la question, finalement, quel est le parcours client un peu classique ? Où sont mes clients ? Déjà, qui sont-ils ? Ça, c'est le concept des personas. Pareil, on a beaucoup entendu parler. Donc, il y a plusieurs profils de clients qu'on va intéresser. Donc, déjà, bien se poser la question. Moi, par exemple, sur le podcast, tu vois, j'ai fait un sondage hier. Est-ce que vous pensez que je parle trop d'entrepreneuriat ? Et ça se tire un peu la corde entre non, ça va, ça me convient, qui était quand même un peu plus important, que oui, pour moi, c'est peut-être un peu trop, un peu plus de création, ça serait bien. Donc, ça veut dire que j'ai déjà au moins deux personas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, pareil.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Partie, voilà. Je ne suis plus d'entrepreneuriat.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, j'ai les artisanes. Donc, c'est le petit nom que je donne aux personnes qui travaillent la couleur. Et de l'autre côté, j'ai les entreprises engagées qui s'interrogent, tu vois, pour aller vers... la couleur végétale, changer leur couleur actuelle vers la couleur végétale. Donc oui, il y a la notion de persona, donc savoir quel est notre client idéal en gros et comment on va le toucher.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Voilà. Et effectivement, à chaque fois, on se pose la question qu'est-ce que je vais pouvoir leur apporter ? Parce qu'il faut quand même essayer de faire un truc dont les gens ont besoin. C'est un peu la base. Alors après, quand on est artiste, est-ce qu'on a besoin d'un tableau ? Quelque part, en fonction du contexte économique dans lequel on est, on n'en a peut-être pas... besoin, on en aurait envie on n'a peut-être pas besoin donc c'est toujours ça aussi, c'est les questions aussi à se poser quels finalement produits je vais pouvoir proposer qui correspondent j'allais dire ma ligne éditoriale, ma ligne créative en tout cas, ce que moi j'ai envie de faire, ce que je suis capable de faire aussi, de produire et tout ça comment je peux donner une petite baffe un petit tac là à mon syndrome de l'imposteur aussi, de dire bah si je peux, bah si, faire ça et tout ça donc voilà quels sont les bons produits au bon prix, que je vais distribuer au bon endroit et puis voilà que je vais et pour lesquels je vais communiquer de la bonne manière c'est ce qu'on appelle le marketing mix, les 4 P par exemple,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    j'ai aussi un atelier sur le marketing parce qu'en fait il ne faut pas oublier non plus la communication tu vois il y a beaucoup de personnes qui créent mais qui ne communiquent pas et alors Merci. La communication, ça peut être mal vu par certains, à force de faire des postes, etc. On en oublie d'être dans nos ateliers à créer, mais en fait... malheureusement aujourd'hui, si tu parles pas de ce que tu fais, il y a personne qui va venir chez toi par hasard en disant « Oh, j'avais pas vu que tu faisais des super belles laines teintées ! » Tu vois ? Donc, la communication, c'est le nerf de la guerre aussi, quoi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ben, c'est hyper important et... Mais, là, encore une fois, tu vois, en fait, c'est le problème de tout le monde. Enfin, on est tous confrontés à ça. Moi, je préfère clairement passer du temps à créer du contenu sur Copilote, ma plateforme de formation. Ce petit cocon que j'ai créé pour les entrepreneurs créatifs, plutôt que de passer du temps à faire du contenu sur Insta. Parce qu'en fait, ma valeur, elle est plus finalement sur... Par exemple, la dernière vidéo que j'ai publiée, et après j'ai fait pas mal de contenu autour de ça, c'est que faire pour vendre plus ? Je considère que j'ai plus de valeur à faire ça... et à proposer ce contenu-là sur ma plateforme qu'à faire la zoive à danser sur une chanson à raccourci sur Insta. Je dis ça, ce n'est pas pour critiquer les gens qui font ça, mais moi, ça ne me correspond pas du tout, donc je n'ai pas envie de faire ça. Donc, il faut quand même trouver ce juste milieu, de dire, OK, je prépare mes créations, moi, mon contenu sur Copilot, et à côté de ça, en fait, il faut que je le fasse savoir. tout ce que je fais, mon savoir-faire, mon expertise, la créativité que je mets dans mes œuvres, etc., dans mes créations, il faut que je le fasse savoir. Et c'est de se faire savoir qui est effectivement des fois un peu pénible et en fait, c'est un peu comme si je te dis, bon, Pauline, maintenant, c'est l'heure de la compta. D'ailleurs, je n'ai pas fait ma déclaration sur stuff. Si mais, il va falloir s'y mettre. Mais voilà, est-ce que tu as envie de faire ça ou est-ce que tu as envie de passer ton temps à faire tes petits trucs créatifs ? En fait, voilà. totalement je pense que la question elle est vite répondue donc voilà mais j'ai une une auditrice slash invité slash membre de Copilote qui me dit bah tiens je voudrais bien faire un un post faire une story pour mettre en avant Copilote pour voilà parce que j'aime bien ce que tu fais tout ça quel contenu je peux pousser sur ton compte ton compte insta Merci. Je recherche, je scrolle, je scrolle, je scrolle. Je dis, ah bah oui, en fait, j'en ai pas parlé depuis des semaines. Donc, du coup, mon poste, il est plus à jour parce que moi, je mets ma formation à jour tous les mois. Donc, j'ai des nouveaux contenus. Je dois être à 17 heures de contenu sur la formation. Je dis, bah oui, mais genre, ah bah oui, j'ai oublié de communiquer, dis donc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, d'accord.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ça arrive à tout le monde, tu vois. On a toutes le même problème.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, d'accord. Donc, changer, enfin, bien réfléchir ses canaux de distribution, son produit. le communiquer, passer par là qu'est-ce qu'on pourrait dire d'autre moi sur la couleur végétale c'est ça c'est aussi revendiquer que cette couleur elle est pas la même couleur que tout le monde changer ce positionnement assumer

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ce positionnement là le crier haut et fort et puis tu vois j'en reviens au site internet le nombre de personnes Merci. Le nombre de personnes, de créatrices, de créateurs qui finalement ont un site qui n'est pas extraordinaire, qui est un peu bif-bof, un peu bancal, etc. Techniquement, fonctionnellement. Ça, tu peux... C'est plus possible en 2025.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc toi, tu recommandes forcément un site Internet ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Fortement ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Par exemple, je n'ai pas de site Internet, j'ai un kit. ConvertKit, qui agrège, c'est tout nouveau, je me la pète, mais ça fait pas longtemps, qui agrège toutes les sources, et j'ai toujours freiné des cas de fer de faire un site Internet par rapport au temps que ça prendrait déjà, parce que forcément, moi, j'aurais envie de le faire toute seule, sauf que, voilà. Mais j'ai toujours cette question, est-ce qu'il faut forcément un site Internet ou est-ce qu'une page Insta et un agrégateur, ou même un site Notion ? Tu sais qu'avec Notion, maintenant, tu peux faire un site Internet, ne serait-ce qu'une page. C'est moins référent CSEO, Tu remontes moins dans les résultats, mais...

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ça ne fait pas pro, en fait.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, ça ne fait pas pro.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Je ne veux pas être négative, mais quelque part, tu vois, un site web, c'est vraiment la base, finalement. Je sais que ça peut faire peur. Et effectivement, c'est chronophage, ça, c'est certain. Mais comme tout le reste, en fait. Tu vois, Insta, ça prend du temps à créer du contenu, etc. Et encore plus quand tu as quelque chose de moins visuel à montrer. Quelque part, tu vois, à chaque fois, je me dis, ah bah, Flute, Si moi aussi j'étais créatrice, tu vois, artisane, je dis, tu prends ton produit comme ça, comme si tu filmes en tant que tu crées. c'est facile, entre guillemets, parce qu'évidemment, ce n'est pas le cas. Mais nous, à chaque fois, finalement, il faut produire du contenu et tu vas sur Canva et tu... C'est ça. Je vais raconter... Une de mes dernières vidéos, aussi, c'était sur Insta, sur le taux de conversion. Est-ce que je fais une face cam pour expliquer, essayer de résumer un truc qui... C'est ça aussi, c'est qu'il faut arriver à donner de la valeur, montrer ce que tu sais faire. en un truc hyper court que les gens... Il faut que ça les accroche les trois premières secondes et tout ça. C'est une autre manière de raconter des choses. Moi, ce n'est pas celle qui me passionne le plus, donc j'ai toujours un peu plus de mal sur les contenus très courts comme ça. Quelque part, on a tous les mêmes règles du jeu et il faut arriver à tirer notre épingle du jeu avec tout ça. Mais un site Internet,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    c'est la base. Il y a des bases. Les piliers du marketing, ton site Internet.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    tes canaux de distribution c'est hyper important je n'ai pas de trafic aussi donc c'est difficile d'avoir une newsletter donc je sais que voilà j'ai la petite voix qui me dit oui mais j'ai pas le temps tu veux que je trouve le temps ouh ben oui mais tout ça ça se construit dans la durée moi j'ai créé le podcast en septembre 2019 j'avais pas de site internet à ce moment là j'utilisais Insta à titre perso mais pas encore à titre pro donc j'ai commencé à titre pro à le faire au moment où j'ai diffusé le premier épisode où je me dis ah ben tiens ça serait peut-être malin que j'ai un compte Insta pour le podcast et puis après ça devait être avril 2020 où j'ai créé le site web et puis voilà c'est petit à petit de toute façon il n'y a pas de secret on avance

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    au fur et à mesure,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    tu peux pèter partout soit t'avances toute seule au fur et à mesure pour aussi économiser de l'argent tout bêtement soit tu t'entoures parce que tu as un modèle économique qui te permet de le faire un des trucs aussi effectivement comme on le disait tout à l'heure tout le monde ne va pas réussir à vivre de sa passion et pour certaines personnes ça restera un loisir et c'est peut-être pas grave moi quand j'ai eu l'idée de ce podcast je me suis aussi dit je vais aussi monter mon entreprise créative et avec mon ami Nadège on s'est dit on va se faire une petite boutique en ligne pour vendre nos créations. Elle en couture et moi en papier. Donc ça s'appelait, enfin ça s'appelle toujours Popline et Papier. Donc prise d'une énergie débordante, voilà, j'ai fait plein de cartes, etc. Mais la réalité du truc, c'est que vendre une carte à 5 euros, dans quel monde, si tu la fais artisanalement, et que tu en fais un ou deux exemplaires, dans quel monde c'est économiquement viable ? ça ne l'est pas. Et voilà, si tu veux en faire une activité, encore une fois, économiquement viable. Tu peux aussi très bien te dire, et il y a plein de créatrices qui ont commencé comme ça ou qui continuent comme ça et que ça n'a jamais explosé, mais c'est peut-être pas très très grave, ben en fait, le week-end, je me fais mes 10-12 cartes qui me plaisent bien, etc. Je les mets sur ma boutique. Je communique, j'en vends par-ci, par-là, ou des fois, je fais un marché.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Une porte ouverte.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et puis, potentiellement, ça peut me suffire.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et si tu veux diversifier tes revenus, par exemple, sur la couleur végétale, comme tu le dis, la création en tant que telle, elle prend du temps, surtout si tu extrais tes colorants, si en plus tu cultives tes plantes, tu imagines le délire. Donc, elles diversifient leurs revenus avec notamment de la formation ou de l'initiation. Donc, des ateliers, tu vois. Ça peut être de la sérigraphie végétale. Ça peut être des impressions. Tu vois, les fameuses impressions de fleurs ou de feuilles. Je ne sais pas si tu as déjà vu. Les écoprintes.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Le hammering.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, nous, c'est…

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est le marquant.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, ah, tu appelles ça hammering. Nous, c'est ta taquisomée. Ta taquisomée. Ah, voilà. Peut-être.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    La version anglaise.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, peut-être. Eh bien, ça, donc le hammering. L'écoprint. donc l'éco print c'est tu viens rouler je le fais vraiment court, je vais me faire taper sur les doigts, tu viens rouler du végétal et tu passes ça à la vapeur, donc ton tissu doit être pré-traité, etc. Mais tu peux faire des abat-jours, du linge de table, du linge de lit, ce genre de trucs. Et donc, en fait, elles diversifient leur création avec de la formation, de l'initiation. Avec des ateliers,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    oui.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Avec des ateliers. Et c'est ça qui les aide à survivre. Et donc, la question, c'est, est-ce que toi, tu as d'autres eux. diversification de sources de revenus à leur proposer ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui. Alors, pas un livre. Je commence par ce qu'il ne faut pas faire. Disons, j'exagère largement. Un livre, c'est kiffant. Alors, si c'est son rêve et tout ça, sinon, c'est un enfer. Mais moi, j'ai adoré cette étape-là, mais parce que j'avais très envie. En plus, à ce moment-là, je travaillais pour une boîte dans l'édition. Donc, voilà, c'était double kiff. Par contre, pour gagner de l'argent, on oublie, clairement. Donc, ça prend énormément de temps de préparer un livre. C'est fastidieux, c'est tout ce qu'on veut et on ne gagne pas beaucoup d'argent.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Si tu ne le fais pas, on est en auto-édition.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    et si tu le fais en auto-édition, il faut quand même arriver à le diffuser et à le vendre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, c'est vrai.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Tu ne fais pas les mêmes volumes, mais effectivement, tu gagnes un peu plus d'argent unitairement sur le livre. Donc, une fois qu'on a mis de côté cette partie-là, mais encore une fois, qui peut être un vrai kiff, et j'ai adoré y faire, et je suis très contente de l'avoir fait, et donc à deux reprises, donc je suis encore plus contente. Enfin, bref. C'est que de l'ego.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Je comprends. C'est vraiment un projet qui me tiendrait à cœur d'écrire un livre sur la filière tinctoriale et mettre tous les acteurs en avant. C'est le gros kiff.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est clair. C'est un kiff, mais économiquement, ce n'est pas intéressant. Après, ça assoit une certaine légitimité, une notoriété. Je ne dirais pas jusque-là, mais en tout cas, ça assoit quand même un petit peu. Ça te fait une certaine autorité. Après, je dirais à la fois, je vais dire, c'est aller vendre en B2B, donc aux entreprises. Par exemple, justement, il y a toute la filière autour de l'illustration et de ce qu'on va pouvoir faire de motifs, d'illustration. Donc le textile, tout ce qui est déco, etc. Et finalement, c'est un peu comme les livres, on pourrait se dire, bon, c'est bon, il y a suffisamment de livres sur le sujet, il y a suffisamment de... de tissus, de papier peint, des motifs, on en a autour, tout autour. Je peux prendre n'importe quoi. Il y a des motifs de partout. Donc, ça veut dire qu'on a besoin de ces créations-là. Et même s'il y en a déjà eu plein par le passé, on a besoin de renouveau. Les libraires, ils veulent vendre des nouveaux livres et ils ne veulent pas vendre. Ce n'est pas la faute des libraires, mais nous aussi, on aime bien quand il y a des nouveautés. avoir le dernier livre, etc. et pas celui d'il y a 5 ans. Donc, ça se renouvelle et donc on peut tout à fait trouver un usage aussi dans ces filières-là de déco, etc. Donc là, on est sur la partie B2B.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il y a plein de trucs à faire sur la déco d'intérieur, tu vois, notamment en couleur végétale, comme tu peux faire des housses de coussins, des rideaux. des abat-jour, des sets de table, du linge, de lit, tout ce que tu veux. Il y a même maintenant des gens qui font clairement des chambres d'hôtel complètement en couleur végétale. Donc ça, je pense à Pérégrine, je lui fais un petit clin d'œil. Mais tu vois, il y a de plus en plus d'architectes d'intérieur qui, pour ne pas faire comme tout le monde, ne vont pas chercher de la couleur synthétique, mais viennent chercher de la couleur végétale. Parce qu'en plus, tu as quelque chose comme tu es en lien, tu sais, comme quand tu es en lien avec les plantes, tu as un sentiment, tu es bien. Et là, apparemment, tu as la même chose. Bon, ça, on part dans le spirituel, mais tu vois. Et il y a aussi des boutiques, des boutiques genre des petits cafés, des petites boutiques de déco qui intègrent la couleur végétale dans le merchandising, en fait. C'est vraiment singulier parce que tu vois, la couleur végétale, c'est comme je te disais, visuellement, c'est différent. Et en plus, tu racontes une histoire et ça, les gens aiment bien. Et après, tu as tout. tout ce qui va à côté. C'est-à-dire que tu as la couleur, mais tu peux faire aussi des motifs. Tu as les fameux tie-and-die, tu as des shibori, c'est des techniques de plissage. Les gens chez toi qui font de la couture, en fait, tu viens coudre et tu viens tremper dans les bains de teinture et ça te fait des motifs, mais de dingue. Tu vois, il y a plein de techniques, l'impression au mordant, tu peux aller hyper loin. Donc, comme tu dis les motifs, même en couleur végétale, tu pourras en proposer plein. Et cette couleur végétale et ces techniques arrivent dans les intérieurs. Donc, il y a peut-être ça, comme tu dis, aller chercher, peut-être qu'au lieu d'aller chercher des clients pour vendre des pièces à l'unité, c'est peut-être proposer un ravalement d'intérieur en disant, tiens, tu as ta petite boutique, est-ce que ça te dit qu'on la travaille et qu'on fasse quelque chose de sympa ensemble ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Exactement. Ce qui n'est pas la partie la plus évidente. Et c'est pour ça qu'il y a aussi plein de gens, plein de créatrices, de créateurs qui vont... avoir tendance spontanément, parce que c'est aussi le modèle le plus évident, parce qu'on est nous-mêmes consommateurs toute la journée, et donc ils vont avoir tendance plutôt à vouloir vendre en direct aux consommateurs, aux clients en B2C. Ce n'est pas forcément une mauvaise idée. Et justement, tout à l'heure, quand je disais qu'il faut vendre en B2B, en fait, ce qui est le plus viable comme modèle économique dans le temps, c'est d'avoir une diversité finalement dans les revenus et dans le type de client. Parce qu'il y a un moment donné, si tu ne vends qu'aux entreprises, tu vas, quand on est dans une période où ce n'est pas pump it up au niveau économique, donc les entreprises vont avoir de plus en plus de mal. aussi de difficulté à lancer des nouveaux produits, des nouveaux projets, etc. Donc, ça peut être compliqué de travailler avec eux. En plus, on peut avoir une barrière, une bonne barrière à l'entrée quand on est une petite créatrice ou une petite marque. Si tu vas voir des grands acteurs, en fait, il y a un problème de dépendance finalement entre le fournisseur et le client. Et donc, par exemple, si tu veux avoir Cultura et que tu es une toute petite marque, ils vont te dire « moi, je ne peux pas vous référencer parce que vous allez avoir une trop grande dépendance entre vous et nous, vous ne saurez pas de toute façon produire suffisamment, etc. » Donc, je parle de Cultura, mais ça peut être n'importe quel gros acteur comme ça. Donc, voilà, le mix quand même à essayer d'approcher, c'est de varier ses typologies de clientèle et de varier effectivement les typologies de revenus. et puis à un moment donné de sentir ce qui est évidemment très difficile sentir un peu le vent tourner en disant là je vois que ça j'y arrive moyen pour l'instant, est-ce que je peux pas pivoter aller switcher sur autre chose montrer aussi ce qu'on fait beaucoup les expérimentations parce qu'en fait si je reprends l'exemple du livre Le jour où j'ai reçu le... c'était en avril 2022, je reçois un message de ma future éditrice en me disant « j'aimerais bien faire un livre avec vous » . Moi je suis tombée de ma chaise, j'ai dit « mais ça sort de nulle part » . Alors qu'en réalité c'est tout ce que j'ai donné à voir pendant trois ans avant qui a eu ce résultat-là. Mais cinq minutes avant, ça se trouve, je me disais « oh là là, mais c'est la loose, j'arrive à rien, il se passe rien » , tu vois.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il y a plein de messages dans ce que tu dis. Y croire que ça peut marcher et que ton travail paye. Persévérance. Pas hésiter à pivoter quand tu te rends compte que, par exemple, sur la couleur végétale, globalement, tu as parlé des teintures de laine. Il y a plein de personnes qui teignent les laines. Comment tu le fais différemment ? Comment tu augmentes ta montée en échelle ? Est-ce que tu peux augmenter tes bacs de teinture pour teindre plus de laine ? Du coup, pour t'adresser à d'autres clients, ça peut être ça, ça peut être les volumes, ça peut être la source. Tu vois, moi, dans les couleurs végétales, tu peux chercher des sources différentes, des sources plus rares, comme des sources plus communes. On n'en a pas parlé, mais la couleur végétale, ça commence dans la cuisine de tes auditrices, c'est-à-dire qu'avec une peau d'avocat… J'ai l'impression. Alors, pas… Les radis, pour moi, il n'y a rien, mais une peau d'avocat…

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est la couleur rose, oui, ça garde. Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    mais je ne suis pas sûre que ça garde, tu vois. mais par exemple la betterave bon alors il il Il y a plein de petits tests, mais qui ne sont pas viables. Genre le chou rouge, il y en a plein qui l'ont essayé. C'est une couleur fugace, ça va disparaître. Mais je veux dire, tu vois, la peau d'avocat, tu la sèches, tu la coupes en petits morceaux, tu obtiens un rose, du rose de ton pull, un vieux rose. Tu sais, la belle couleur vieux rose. Et en fait, ça commence dans ta cuisine. Donc, il y a ça aussi. Soit tu te spécialises dans une couleur, dans une source, dans un volume. Tu peux augmenter tes volumes ou... ou faire du... Est-ce que dans tes auditrices, il y a des gens qui font à façon ? C'est-à-dire, tu vois, moi, j'ai beaucoup de personnes qui teignent à façon. Tu viens ramener ton support, ta matière, ton truc, tu décides de ta couleur et elle te fait des prototypes et elle teint à façon le volume que tu ramènes. Alors, bien sûr, ça, ça peut être aussi, c'est plus un service qu'un produit, tu vois. Mais, bon, bref, pour te dire que j'essaye vraiment de creuser les sujets qui pourraient aider nos deux communautés, finalement.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et tu sais, quand tu disais qu'il y a beaucoup de personnes qui teignent de la laine et tout ça, peut-être que toutes n'ont pas vocation à créer une marque. Parce qu'il y a quand même un fossé entre... J'adore, par exemple, teindre de la laine, je m'éclate sur le processus, etc. Et l'étape d'après qui est... La commercialiser. La commercialiser et à faire durer cette marque. Toi, à en créer une marque. Parce que c'est ça aussi qui est très difficile, c'est de tenir dans l'enduré. On en parlait de la persévérance. Et en fait, c'est dur. Et voilà, d'arriver à en vivre. Puis généralement, justement, tu ne lâches pas ton boulot comme ça du jour au lendemain parce que ça t'a pété. Tu te dis, non, mais je vais faire ça toute ma vie. Ben ouais, mais... économiquement tu peux pas j'ai l'impression de dire économiquement toutes les 3 secondes mais je suis habituée à l'école on adorait tous et toutes passer notre vie à créer mais la réalité elle est pas là donc peut-être qu'en fait il faut aussi aller voir des marques existantes autour de la teinte de la laine par exemple la teinture de la laine et puis leur dire bah Ciao ! J'adore l'univers que tu as créé, etc. Moi aussi, je fais de l'intenture. J'adorais exercer une activité autour de ça, mais je ne me sens pas de créer une marque comme tu l'as fait, parce que je vois bien le travail que ça représente, etc. Est-ce que tu crois qu'il y a une manière de collaborer ensemble ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, un partenariat, oui.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Peut-être qu'en fait, c'est ça aussi. Tu ouvres un Marie-Claire Idée, un Nouvel Atelier des Nanas, etc. dans ces magazines-là. tu vois plein de créatrices qui ont des idées géniales et qui font des tutos, qui ont des articles qui mettent en avant leur création, qui les mettent en avant et qui, sur Instagram, finalement, n'ont pas développé une grosse communauté parce qu'elles ont développé autre chose à côté. Et puis, tu vas avoir plein de créatrices aussi de contenus créatifs qui vont créer du contenu en marque blanche pour des marques créatives. Il y a plein de marques qui vont faire appel à des créatrices en marque blanche qui ne vont pas être les mains de la création. Le cerveau est les mains de la création. Mais le nom de ces créatrices-là ne va jamais apparaître. Et ce n'est pas un souci potentiellement.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Pour certaines, oui. Pour certaines, ce n'est pas un souci.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et voir, ce sera mieux parce qu'elles n'ont pas envie de se mettre en avant, parce qu'elles n'ont pas envie de... d'être dans ce rôle-là, etc. Donc, voilà, les opportunités, elles existent. On n'y pense pas forcément toujours parce qu'on ne connaît pas l'éventail des possibilités et c'est finalement quand on y est un peu confronté qu'on va découvrir tout ça. Mais voilà, on a toujours besoin de créatrices, de créateurs pour renouveler. On aime bien découvrir des gens, etc., des créations. Ce qui est certain, c'est qu'il faut... avoir un style et une identité propre. Si tu fais le truc que tout le monde a déjà fait qu'un soi, ça, voilà. Et donc là, l'inspiration, elle est partout, elle est dans la nature, et elle est aussi beaucoup à l'étranger, en fait. Il y a beaucoup de choses qu'on voit sur Instagram en français qui ont déjà existé par le passé sur des comptes américains, phénophones.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça, c'est un truc qui m'inspire beaucoup en ce moment. Au-delà du podcast, il y a aussi des rencontres. J'organise des thématiques autour de l'agriculture, de la teinture, toute ma filière. Et il y en a une, cette année, c'était sur l'ouverture au monde. C'est aller regarder ce qui se passe ailleurs, au Canada, au Mexique, etc. Et oui, ça m'a donné plein d'idées d'inspiration. Parce qu'en fait, j'ai l'impression que quand tu es en train de créer, t'es dans ton truc, des fois c'est fastidieux j'ai des personnes qui font de la dentelle avec du point d'alençon teint végétalement, t'imagines 7 heures pour 1 cm² donc elle a pas le temps d'aller chercher l'inspiration, d'aller faire des études comparatives, de dire c'est quoi la couleur du moment etc. web ? et donc du coup tu vois ça m'a donné l'idée de me dire tiens ça déjà ça peut être une bonne idée de venir donner des pistes d'inspiration surtout que moi la couleur végétale Merci. J'en mange toute la journée, c'est-à-dire que sur les réseaux, dans les gens qui me contactent, dans tout ce que je regarde, dans tout ce que je lis. Donc, je sais voir ce qui est singulier. Tu vois, par exemple, on a une créatrice de bijoux qui fait des bijoux avec de la teinture végétale. Donc, c'est Atelier Volage, petit clin d'œil encore. Elle mélange de la brique. et de la teinture végétale, sur du fil. Donc, il faudra aller voir, parce que, oui, comme ça, tu dis comme ça, on dit, quoi, une brique à ses oreilles ? Non, non, c'est vraiment magnifique ce qu'elle fait. Et en fait, c'est singulier. Elle a trouvé un biais hyper singulier. Et en fait, il y en a plein. Il y a de la marqueterie de paille, tu vois, de la marqueterie pour faire des beaux mobiliers. Stéphanie Trollé, Atelier Lasto. Bon, bref, je ne vais pas toutes les citer, mais en gros, dès que tu trouves un sujet de niche dans ta niche, parce que couleur végétale, on peut dire que c'est méga niche. Et bien en fait, ça ressort mieux et je pense que tu peux davantage augmenter tes prix aussi parce que tu ne fais pas comme tout le monde. Et donc, moi ce que je voulais dire qui était important et moi-même je me suis fait prendre au piège dans l'activité d'Arrêco Vert, c'est attention à bien fixer tes prix parce qu'en fait, il y a tellement de gens qui viennent se servir entre ce que tu vends et ce que tu vas toucher à la fin. Non mais attends, ça c'est ma découverte. Alors tout le monde va dire allez, bisounours celle-ci. Donc, pour moi, le nerf de la guerre, c'est de trouver ta singularité et bien définir tes prix et en fait avoir un vivier. Tu vois ce que je veux dire dans le vivier ? C'est avoir plein d'idées et de coups d'avance. Un vivier de coups d'avance, de canaux, de projets, de trucs où tu as vraiment en permanence quelque chose qui va sortir. Il y a des choses qui sont en train de mijoter, mais ça va sortir au fur et à mesure et ça alimente la machine parce que si t'attends d'être dans la mouise pour créer, entre le moment où tu es dans la mouise et la sortie de ta création, ça parle aux créatrices, mais ça parle aussi à nous pour le podcast et toutes nos activités à côté, tu ne t'en sors pas. Donc, tu vois, moi, c'était ça. Ça, c'était ça mes points, c'est trouver sa singularité, l'exploiter à fond et bien travailler tes prix pour sortir un truc canon.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Moi, j'ai un truc sur les prix, c'est que je monte toujours un peu, juste avant d'envoyer. juste avant de dire non c'est bon, allez là, c'est bon, j'augmente mes prix.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu sais qu'il y a une technique qui dit, augmente tes prix jusqu'à ce que ça frotte. En gros, jusqu'à ce qu'on te fasse une remarque.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    De toute façon, c'est ça. Et il y a quand même un truc, c'est que quand on vend à des professionnels, le... Il y a un truc que tout le monde fait quand même, c'est globalement de demander est-ce que c'est en gros ton meilleur prix. Ce n'est pas la manière la mieux formulée que je vous le dis, mais est-ce que tu penses qu'il y a une petite marge de manœuvre ? On arrive toujours à formuler un petit peu entre le client et le fournisseur pour dire est-ce que là, c'est ta meilleure offre ou pas ? Quand on est entre professionnels, on peut se permettre de faire ça. Et celui qui demande s'attend potentiellement à un non en disant non, je suis désolée, je ne peux pas faire mieux, etc. Et après à lui de... voilà. donc entre professionnels on a cette cette petite carte à jouer aussi où c'est pour ça que moi je me permets d'augmenter là ce que je disais c'était pour dans des relations professionnelles où en fait souvent oui je me dis c'est ma petite marge de négo j'augmente un petit peu pour ça si c'est un truc hyper courant etc sur lequel j'ai déjà communiqué mais sinon oui j'augmente un petit peu et je me dis c'est ma petite marge de négo après si ça passe pas je sais que je peux négocier un peu comme ça sur des prestations un peu sur mesure des choses comme ça sur évidemment quand on est sur des pour les particuliers on a toujours un peu tendance à dire ah oui non mais là ça va être trop cher etc et si je reprends l'exemple de mes cartes moi mélanie j'ai peut-être pas envie de mettre 10 euros dans une carte artisanale mais en fait c'est qu'une question de canal de vente parce que ça veut dire que cette carte effectivement à 10 euros je vais pas la vendre à carrefour à l'intérieur des rayons de carrefour par contre Je peux la vendre sans doute dans une boutique de créateurs, dans des boutiques parisiennes, dans les bons quartiers, etc. Après, à moi de trouver et de prospecter de la bonne manière, qui va refléter aussi ce positionnement, de voir que je comprends la clientèle de ces boutiques, etc., qui va pouvoir acheter une carte fait main 10 euros.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça revient à trouver ton client idéal et où il se trouve et à qui tu réponds. Et donc, moi, dans les créateurs que j'ai, il y a aussi des designers ou des enfin vraiment du du luxe presque mais ils trouvent leur clientèle parce que parce que voilà c'est vraiment niché et ça marche parce que leurs prix sont adaptés autant de travail que ça représente et on a trop tendance à se brader pour se caler tu vois par exemple couleur végétale versus couleur de synthèse bah non tu peux pas être au même prix qu'un truc de couleur de synthèse non c'est pas possible donc en fait c'est revendique ta singularité.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est ça. Et puis, il faut aussi se mettre dans le marché dans lequel on est. Quand tu vois aujourd'hui le prix d'un stack Haché... non mais c'est con mais achète deux stacks hachés remémore toi ce que ça valait il y a 10 ans et tu dis ah ouais donc en fait moi aussi je veux augmenter mes prix en fait on peut pas il faut pas jouer le jeu, c'est pas le jeu de la surenchère au moins dans ce période d'inflation qu'on a connu ces dernières années de façon tout le monde augmente ses prix je peux bien y aller, un truc de plus de moins etc et c'est comme ça que les trucs s'en valent donc il faut pas le faire non plus comme ça mais en tout cas il y a un moment donné il faut être aussi Merci. à l'écoute de la réalité du marché. Et c'est une chose de vouloir vivre de son activité, mais c'est encore mieux comme si on peut en vivre correctement, décemment. Il y a toujours une question, les gens ne me la posent plus trop, mais au début du podcast, c'était, est-ce que les personnes, elles en vivent et tout ça ? Mais déjà, ça veut dire quoi en vivre pour toi ? Ça ne sera sans doute pas la même définition que moi, celle que j'ai. Tu vois ? Là, je suis à mon compte depuis deux ans. Et quand tu discutes avec les gens, les proches, tu vois ta famille, tout ça, j'ai encore vu des ongles, des teintes ces derniers jours. Est-ce que ça fonctionne ? Est-ce que tu en vis correctement ? Comment je peux te répondre ? Je gagne moins que si j'étais salariée, que quand j'étais salariée. Bon, ça te fait une réponse. En même temps, toi, je ne vais pas te dire ce que je gagnais. Voilà. Qu'est-ce que ça veut dire réussir ton activité ? Moi, aujourd'hui, je m'éclate, j'ai plein de moments de doute, etc. Mais je n'ai pas du tout, mais pas l'ombre d'un instant, envie d'être à nouveau salariée. Ça évoluera sans doute. De toute façon, voilà. Tu vois, quels sont les risques ? Si ça ne fonctionne pas, en fait, je vais essayer de trouver du boulot. Et puis, sans doute que je n'en trouve rien. Alors, je vois aussi que c'est difficile. Et que c'est... Voilà, c'est pas... Il n'y a pas du boulot. à tous les points mais voilà il n'y a pas de on est rarement dans une situation tout noire en disant non mais il faut absolument que je réussisse j'ai très envie de réussir enfin voilà et encore qu'est-ce que ça veut dire on a tous envie finalement de gagner notre vie suffisamment pour vivre comme on l'entend voilà moi je veux pouvoir m'acheter des fleurs chez Botanique si j'ai envie pour en faire de la couleur végétale En plus que rose, parce que tu vas me dire, j'ai un petit biais, c'est que j'ai beaucoup de fleurs roses.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est pas grave.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    J'achète pas d'autres couleurs. C'est pas grave. Ça me plaît pas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    T'as plein de fleurs roses qui donnent des couleurs différentes. Comme je te dis, c'est pas la couleur de la fleur qui donne la couleur de la plante.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Mais bon, bref, j'ai envie de pouvoir m'acheter du matériel de loisirs créatifs si j'ai envie, du tissu, etc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bon, ok.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et puis du chocolat.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bien sûr. C'est important le chocolat. Alors qu'on sort de Pâques. Donc du coup, moi, si je devais te dire un truc à tes auditrices, c'est essayer la couleur végétale. Donc, soit commencer dans la cuisine si elles ont envie. Sinon, il y a énormément de témoignages sur le podcast à récovert parce que c'est que ce sujet-là, mais elles trouveront des supports hyper passionnants, la parurie florale, la plume. Enfin, vraiment, on fait vraiment des trucs de dingue. Donc, essayez, allez vous former et soyez singulière par cette couleur parce que Pour moi, c'est vraiment la couleur de demain et ça donne tellement un plus. Donc, il y a le podcast à récouvrir. Moi, pour fêter les deux ans du podcast à récouvrir, j'ai lancé un magazine en ligne dont le numéro un est gratuit. Donc, si elles ont envie de s'inspirer, parce que c'est du boulot, on en parlera dans la partie d'après, mais si elles ont envie d'aller s'inspirer, de regarder ce qui est fait, les défilés de mode et les accessoires, les sacs, les trucs, enfin bref, allez voir ce magazine qui est offert, le premier, voilà. Et après, comme toi, derrière le podcast, il y a la communauté Patreon où c'est du partage de liens, d'entraide, etc. Et je vous invite à aller voir, je ne vais pas tout vous raconter, j'ai beaucoup de mal à me vendre. Donc, je te laisse la parole, Mélanie. Je sais que tu as des livres à nous montrer, tes deux bouquins.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, alors juste avant de vous montrer le mien, il y a celui-ci que j'ai reçu il n'y a pas longtemps. Doriane.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    J'ai reçu sur le podcast.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    et votre endroit. Non, que je n'ai pas reçu Doriane Maison Septembre, mais effectivement, allez-y. Et non, mes livres à moi, c'est Comment créer votre podcast. Donc ça, c'est le deuxième, donc là, sur la création de podcast, si ça vous intéresse. Et le premier, voilà, mon premier bébé de papier, Mon entreprise créative, c'est un livre comme ça, qui est aussi du podcast, qui est en tout cas largement nourri par les témoignages du podcast. Il y a plein de... Voilà, par exemple. Le témoignage, par exemple, en bas ici, de Sabine, qui a témoigné dans le podcast. Et puis, une petite partie inédite. Ici, voilà, et donc, enfin, voilà, tous les sujets, c'est est-ce que je suis prête, voilà, comment je connais le marché, les différentes manières de vendre, le business plan, tout ça. La création sous un angle éthique et durable. Après, une fois que je me suis lancée, voilà, adopter une posture d'entrepreneur, apprendre à définir sa marque, créer son entreprise, financer son projet, savoir mettre en avant son travail. fixer ses prix, vendre, créer son site web sa boutique etc et puis après il y a une partie je me développe encore plus piloter son activité, déléguer, challenger sa créativité, monter en puissance, diversifier etc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bon ça parlera pas mal,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ouais c'est clair ça parlera pas mal aux auditeurs en tout cas j'espère que ça inspirera ok j'essaie aussi que t'as ouais j'en ai encore 10 à vendre délicacées sur ma boutique on mettra les liens t'as les liens Merci.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Je sais que tu fais aussi des formations, que tu as aussi des communautés. Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est ça. Le Club Femme 1, l'idée, c'est un peu comme ton Patreon. C'est d'avoir, en fait, finalement, des contenus supplémentaires pour les personnes qui veulent soutenir le travail du podcast qui, on le rappelle, n'est financé par personne. Ce n'est pas comme sur YouTube où, à un moment donné, on gagne un peu des sous-sous de YouTube. Là, ce n'est pas le cas. Spotify ne nous donne pas un rond. Non. Donc les podcasts ils sont financés soit par les auditeurs c'est assez rare parce qu'on a pas cette culture du don du pourboire et tout ça

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi si, moi là c'est vraiment eux

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Moi j'ai pas réussi Et puis sinon il est financé par de la publicité comme sur tous les médias avec des annonceurs mais qu'il faut aller chercher qu'il faut convaincre tout ça Voilà puis après effectivement tout ce qu'on propose à côté pour vivre de cette activité. Et après, ce n'est pas qu'un enjeu économique, parce qu'encore une fois, moi, j'adore transmettre et tout ça. Pendant très longtemps, j'ai enseigné le marketing digital à des étudiants, avant en entreprise aussi, quand j'étais en agence. Donc, voilà, j'adore transmettre. Donc, c'était un peu une évidence. Et très, très vite, j'avais cette envie. J'ai mis longtemps à la concrétiser. Encore une fois, on fait des trucs par étapes. Mais voilà, j'avais... pendant très longtemps envie de faire ça. Donc effectivement, j'ai lancé l'année dernière une plateforme de formation. La formation, des fois, je me dis que ça fait un peu peur aux gens parce qu'on ne sait pas, enfin voilà, on se projette dans un truc compliqué qui va demander beaucoup d'argent, etc. Moi, ce n'est pas le cas. Je le trouve assez accessible en termes de prix. Là, je vais lancer un abonnement en plus, donc on peut s'en rendre engagement. Donc voilà, je trouve que c'est assez accessible. donc un petit cocon entre entrepreneurs créatifs voilà beaucoup de formats audio pour continuer à créer pendant ce temps là parce que moi je suis parfois un petit peu j'ai un petit rejet de la vidéo j'ai l'impression de perdre mon temps donc j'aime bien faire autre chose voilà même devant une série souvent je prends mon sachet qu la broderie un truc pour voilà pour pour occuper mes mains. Donc, dans cette même logique d'apprendre des choses sur l'entrepreneuriat créatif, donc la partie vente, marketing, juridique, admin, tout ça, tous les sujets, en fait, de l'entrepreneuriat.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça, c'est Club Femme ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Non, ça, c'est Copilote.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    c'est Copilote. La plateforme de formation, d'accompagnement, c'est Copilote. Et puis, à l'intérieur de Copilote, je fais des ateliers en visio. Il y a aussi des contenus vidéo. accessibles gratuitement par exemple un sur préparer son premier stand quand on vend sur un marché sur un salon etc ça c'est gratuit c'est en accès libre un autre justement dont je parlais que faire pour vendre plus enfin pour vendre voilà en gros je vois pas suffisamment que faire donc pareil vidéo accessible sur youtube et il ya des bonus sur sur le pilote donc voilà l'idée c'est vraiment de transmettre tout ça et surtout ce qui me tient à coeur c'est de d'aider, de contribuer à ce que les personnes qui ne soient pas bien dans leur boulot puissent évoluer vers autre chose.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En side business, à côté de leur travail, s'ouvrir un peu sur des loisirs créatifs.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Top ! Il y a trop de personnes, je trouve, qui ne sont pas bien dans leur boulot, qui sont en situation inconfortable, voire toxique et tout ça. Et en fait, on a besoin de la création dans nos vies. Déjà, quand ça ne va pas au boulot ou dans la vie perso, à chaque fois, je me raccroche à ça, à la création.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    D'ailleurs, tu as recommandé des livres. Moi, je voudrais en recommander un. C'est « Comme par magie » . d'Elisabeth, je ne sais plus quoi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Guybert.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Guybert, exactement. Ce livre-là, où en gros, on remet la place de la créativité, de la création au cœur du truc et on en a besoin. Et même nous, en tant que podcasteuses, on crée le contenu, les épisodes, les trucs. Et moi, c'est vraiment une partie que j'adore. Donc, ce que je te propose, si tu es OK, on clôture là pour la partie... loisirs, couleurs végétales.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et on attaque quelques minutes la partie les dessous des coulisses des podcasts.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Vie ma vie de podcasteuse.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Vie ma vie de podcasteuse. On se dit un petit quart d'heure là-dessus ? Ça te va ? Allez,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    vendu.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Allez, c'est parti.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Si vous avez envie de continuer d'écouter, vous êtes les bienvenus. On ne rejette personne. C'est juste qu'on change un peu de sujet.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, c'est juste qu'on change un peu de sujet et que pour une fois qu'on est entre podcasteuses et qu'on peut raconter les coulisses, c'est très agréable. Donc, je voudrais revenir sur le premier point que tu as cité, c'est l'histoire du financement d'un podcast. En fait, il y a deux trucs, moi, que je voudrais dire derrière un podcast. Il y a le fait que ça n'est pas financé. Et comme tu dis, contrairement à YouTube, on ne touche rien. des plateformes qui nous hébergent. Pourtant, il y a de plus en plus de plateformes qui nous hébergent. Je crois que moi, j'en ai 12 ou 10. Ausha, qui est ma plateforme d'hébergement, l'envoie sur 12 plateformes. Je ne reçois rien du tout. J'ai la chance d'avoir des auditeurs qui contribuent au financement du podcast. C'est-à-dire, quand j'entends le financement du podcast, c'est ces outils, tu vois, la Riverside, notre studio virtuel en ligne où on enregistre, le matériel, les micros qui nous coûtent et C'est pas ce qui coûte le plus cher, mais c'est surtout les abonnements qui nous coûtent cher, d'hébergement, de studio en ligne. Et le temps qu'on y passe, je me souviens, la première fois que j'ai mes premiers épisodes de podcast, une heure d'enregistrement, j'y passais trois heures et demie, quatre heures à monter le podcast. Donc, ça prend énormément de temps, personne ne nous donne de l'argent, pourtant tout le monde nous dit que c'est hyper important et que si ça s'arrête, on perd quelque chose. moi j'ai eu la chance d'avoir fait un financement participatif en fin d'année 2024 où les personnes ont financé la saison 2025 donc ça franchement merci à tout le monde et j'ai la chance d'avoir des gens qui viennent soutenir le travail sur Patreon donc avec deux types d'abonnements tu vois un petit abonnement à 7 euros et un plus gros premium à 19 euros pareil que toi ils ont des avantages différents et pareil ça va bouger c'est à dire que Moi, l'idée, c'est de toujours défendre à fond la couleur végétale, mais là, d'aller encore plus loin, c'est-à-dire aller aussi chercher des clients pour les acteurs de la couleur végétale. Tu vois, que je fasse un peu la commerciale, entre guillemets, et que je redistribue, enfin, pas je redistribue, mais en gros, je propose les talents de chacun, quoi. Tu vois, parce qu'en fait, moi, je suis tellement fière. Exactement, je suis tellement fière de parler de... Tu cherches quelqu'un sur la marqueterie de paille ? Ah bah tiens, appelle Stéphanie Trollé. Tu cherches quelqu'un sur... Bon, bref. J'aime bien ça et j'aime bien la mise en relation. Mais voilà, j'aimerais qu'à Recover, en plus de continuer à fédérer autour de la couleur végétale et de démocratiser cette couleur végétale qui est peu connue, ça apporte d'autres services. Donc voilà, moi, c'était ça. Déjà dire qu'on a besoin de soutien, qu'il ne faut pas que ça s'arrête. Tu vois, quand Patreon, ton abonnement, il s'arrête, en fait, si toi, tu t'arrêtes, puis ton voisin s'arrête, et bien en fait, le podcast s'arrête. Enfin, moi, j'en suis là. Le temps que ça prend et puis le fait qu'il faille trouver énormément de diversité de revenus à côté du podcast. Je ne sais pas toi combien tu as d'activités à côté, mais moi, si j'en compte, j'en ai sept. Je ne sais pas toi les premiers coulisses que tu voulais mentionner, puisqu'il y en a tellement.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, mais je partage complètement sur les difficultés du financement. Moi, pour écrire le bouquin sur la création de podcast, j'ai interviewé une douzaine de personnes du secteur. Ça, c'était l'été 2023 où je l'ai écrit. Et les choses ne se sont pas franchement améliorées depuis, mais l'idée qui ressort, c'est que c'est difficile de vivre d'un podcast. Donc, les studios de podcast qui se sont montés au fur et à mesure des années, donc pas des personnes comme toi, Yvon, qui étaient sous le preneur, etc., mais qui quand même réussissent à... à poursuivre leur podcast, ce qui est quand même un combat quelque part, vu qu'effectivement c'est très chronophage. En fait, les studios plus ou moins indépendants se sont fait racheter, il y a plein de podcasts qui arrêtent, et en fait, il y avait une stat, alors je ne l'ai plus bien en tête, Mais en gros, quand on a un podcast qui est régulier depuis quelques années, on fait partie du petit pourcentage.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, j'ai entendu, la majorité des podcasts s'arrêtent au bout de 7 épisodes.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    oui, oui. Tu as combien d'épisodes, Mélanie ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    232.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, voilà. Pareil, j'en suis à... Je ne sais plus entre ce que j'ai monté qui est près d'avance ou ce qui arrive, mais tu vois. Non, mais déjà, moi, j'aimerais qu'on se lance les fleurs toutes les deux par rapport à ça. Non, mais attends, parce que sinon, personne ne le fait. C'est un boulot de malade. Quand je pense aux heures que je passe sur Audacity à monter et à enlever les « e » de mes invités ou les miens, ou mes âneries, je me dis, et puis, de continuer. Tu vois, toutes les semaines, il y a des invités différents, d'aller chercher les invités. Mais qu'elles... Enfin, tu vois, voilà. Moi, la révolution que j'ai faite, qui est liée à la situation, c'est-à-dire que, comme je t'avais expliqué, moi, j'avais le droit à Pôle emploi jusque-là. Ça s'est arrêté il y a une semaine. En fait, avant, je faisais un peu ma mère Thérésa, c'est-à-dire que j'avais Pôle emploi qui me payait et moi, tout mon temps, je le donnais pour mettre en avant des acteurs dans un domaine sans aucune rémunération. Et en fait, ce n'est pas possible, ce n'est plus possible. Donc du coup, comme je t'ai expliqué, j'essaye maintenant de faire payer l'intervention dans le podcast. J'essaye aussi ce magazine en ligne. Je l'ai créé, donc le premier numéro est gratuit. Mais en fait, l'idée, c'est en achetant un magazine du podcast à Recover, en gros, tu soutiens le projet à Recover. Parce que moi, mon objectif, c'est de continuer à laisser tous mes épisodes de podcast gratuits pour tout le monde. Sauf qu'à un moment... Tu as vu ce que ça nous coûte, les plateformes, les trucs. Et puis en plus, on a aussi l'inflation. Tu vois, d'une année à l'autre, ça augmente. On a la mode de la vidéo, le podcast vidéo. Pareil, donc tu dois augmenter tous tes abonnements. Non, mais c'est vrai, pour avoir le format vidéo.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Je viens de me mettre à la vidéo, donc c'est pour ça que je ricane, parce que oui, on y passe tous.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc, le format podcast, sans surprise, oui, il y en a très peu qui en vivent. Donc du coup, il faut diversifier ses activités. Toi, tu fais de la formation, tu fais des livres, tu as des missions à côté de sponsoring ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui. Alors, moi, les revenus... En fait, j'ai des revenus directs du podcast et des revenus indirects. Mais c'est vrai qu'il y a quasiment tout, mes revenus, qui viennent du podcast. Donc, à la fois, c'est une chance et à la fois... Enfin, c'est une chance. Ça a été beaucoup de travail. Mais donc, voilà, c'est vrai que c'est très lié au podcast. Et je crois qu'il n'y a pas un client que j'ai en conseil en marketing qui n'est pas de près ou de loin lié au podcast. Et les créatrices qui nous rejoignent sur Copilote, par exemple, ou dans les ateliers, viennent aussi, ce sont des auditrices du podcast. Ça paraît un peu calculé au départ tout ça, en disant, bah oui, mais du coup, voilà, c'était la suite logique ou je ne sais pas quoi. Et la réalité, c'est que ce n'est pas ça. Mais en fait, on a tellement envie de faire quelque chose, tous, qui nous passionne. que, ben voilà, on se démène pour dire, ben voilà, à partir de... Là, j'ai réussi finalement à développer un média. Alors, je le dis maintenant au bout de 5 ans, évidemment, au bout d'un an ou de 6 mois, je la ramenais pas comme ça. Maintenant, je me dis, ben oui, c'est un média, en fait, au même titre qu'un magazine, qu'une chaîne YouTube et tout ça, qu'une créatrice de contenu sur Instagram, c'est un média. Et donc, effectivement, il faut arriver à le faire vivre et à le rémunérer. Moi, pendant 3 ans et demi, j'étais salariée. Donc, j'avais des responsabilités et puis une famille et puis tout ça, enfin puis la vie quoi, donc comme tout le monde. Et donc, c'est vrai que oui, il faut quand même se battre pour arriver à faire tout ça. Et qu'à un moment donné, souvent en fin de saison, et puis pendant longtemps justement, je considérais pas les choses comme des saisons. Tu vois, je faisais pas de pause d'été et tout parce que j'adorais ça et puis j'adore toujours autant. Mais maintenant, j'ai un peu plus la voix de la raison qui me dit, tu vois, toujours dans ces périodes-là, là, printemps et tout, je commence à dire, là... vivement que j'arrête mais pour avoir à nouveau très envie de reprendre et puis en réalité j'arrête jamais vraiment parce que j'ai toujours une rediff à faire etc puis à préparer les épisodes de la rentrée et les sponsors de la rentrée et tout ça donc là je pense que j'ai à peu près bouclé les épisodes et les invités jusqu'à début juillet Et puis maintenant, il va falloir que je prenne encore plus d'avance sur les épisodes de la rentrée. Moi, je n'ai pas autant d'avance que toi quand même.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça que je voulais dire, c'est que j'ai eu la chance au début d'être partie, pas sur la bonne dynamique. C'est-à-dire que moi, tout au début, quand j'ai lancé le podcast en février 2023, donc j'ai que deux ans et demi, donc la moitié de ton expérience, je voulais, comme une grosse dingo, partir sur un épisode le jeudi, un épisode le samedi. Et en fait,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    j'ai vite...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui. J'ai vite eu des messages des gens sur Instagram ou des auditeurs du podcast en me disant « Attends Pauline, on n'a même pas le temps de les écouter en fait. » Donc, tu vois, toute l'avance que j'avais d'en avoir planifié deux par semaine, en fait, ça fait que j'ai toujours des épisodes en stock et beaucoup d'avances. Alors, des fois, ce n'est pas cool dans le sens où tu enregistres avec un invité et finalement, l'épisode sort quatre mois ou trois mois après. Oui. Ça, c'est un désavantage. Mais par contre, moi, c'est ça qui fait que je tiens parce qu'en plus de la difficulté économique, si en plus j'avais la pression de cheval de me dire « j'ai pas mon épisode pour samedi » , ça, je le vivrais hyper mal. Donc, dans un sens... Non mais tu vois, voilà. Moi, je sais que, OK, des fois, les épisodes, tu les entends trois mois après. Si t'es pas content, tu viens sur Patreon parce que sur Patreon, tu les as ultra frais. Ultra frais. C'est-à-dire, ils sont montés, l'invité les valide. hop, ça passe sur Patreon. Tu vois ? Donc, voilà. Donc, tu veux du contenu hyper frais, tu veux être à la dernière tendance, la sortie, le truc, l'étude scientifique, le machin, le chercheur, la nouvelle marque, t'es sur Patreon, t'as tout. Mais voilà, moi, c'est ça qui me fait tenir. Après, la diversité des sources de revenus, comme tu dis, donc, toi, tout est lié au podcast, moi, pareil. C'est-à-dire que... Alors, je fais des trucs un peu surprenants à côté du podcast, mais pour... tenir le coup, tu vois, c'est qu'en gros, moi, j'ai un peu des missions pas homme à tout faire, mais presque, du moment que ça nourrit ce que j'ai fait dans mes précédents métiers, donc chef de produit, acheteur, RSE, environnement, etc., et gestion de projet plus largement, mais en lien avec la couleur végétale. Donc, ça peut être accompagner des entreprises, réfléchir à des filières, à des structures, à des projets, et un truc que j'adore et que j'ai pas dit, je pense qu'il y a... pas grand monde qui le sait, donc, bah non, je pense qu'à part ceux qui travaillent avec moi, mais c'est que, tu vois, je propose des missions de communication autour de la couleur végétale. C'est-à-dire, de mes invités ou des gens dans la couleur végétale, je leur propose de travailler leur communication. Ouais, mais ça, tu vois, c'est une info exclusive parce que personne ne le sait. Mais en fait, je voulais absolument assurer la suite d'un récover que ce... podcasts continuent gratuitement. Pour moi, c'est ma mission, c'est ce qui me donne du sens, tu vois, aujourd'hui. Mais pour ça, il faut continuer à avoir des membres Patreon, il faut continuer à ce que les produits... Tu sais, moi, j'ai des produits outils à côté. L'annuaire des acteurs de la couleur végétale, des bibliographies avec toutes les ressources autour de la couleur végétale, tu vois, par domaine, etc. Tous ces produits outils, si les gens ne les achètent pas, en gros, ça ne fait pas vivre le projet. Donc, il y a ça. Moi, de mon côté, il y a le sponsoring que j'ai lancé il n'y a pas longtemps. C'est-à-dire 30 secondes. Je les réexplique aux gens parce qu'il y en a plein qui ne sont pas familiers avec tout ça. Les 30 secondes avant le podcast où il y a une annonce. Et moi, c'est sur le mois. Toi, je sais que c'est par épisode. Moi, j'ai choisi au mois. Tu sais pourquoi ? Juste parce que je suis une grosse flémarde et qu'au moins, je le mets. Et ça reste tout le mois sur mes quatre épisodes qui sortent. Ça se fait automatiquement et c'est beaucoup plus facile pour moi à gérer. J'ai le sponsoring du magazine maintenant. Tu vois, s'il y a des gens qui veulent écrire des articles, c'est très bien, mais je fais contribuer. Et tu peux aussi sponsoriser, donc mettre ton petit logo à la fin. Ça, je vais le lancer parce que là, pour le troisième magazine, ce sera vraiment sur l'artisanat et je sais qu'il y a pas mal de gens qui veulent mettre leurs pattes. Et après, l'émission de Ghostwriting sur LinkedIn, donc aider à la communication. des chefs d'entreprise ou des acteurs de la couleur végétale. Après, globalement, c'est tout. Et donc, j'essaye de diversifier encore.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, oui. De toute façon, après, ça se construit avec le temps. Et justement, les demandes que tu as et tout ça. Moi, maintenant, je fais de l'animation de rencontres sur les salons de loisirs créatifs. Ça s'est construit avec le temps. Quand j'ai créé le podcast, je n'en étais pas à me dire, je vais animer des rencontres. au final c'est le même boulot sauf que c'est pas dans l'intimité d'une conversation via un ordinateur donc c'est différent, il faut gérer le public etc le rapport à l'image aussi c'est très différent mais de toute façon c'est indispensable et encore une fois, c'est ce qu'on disait tout à l'heure il faut diversifier ces canaux de revenus.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et voilà, moi, les principaux revenus que j'ai aujourd'hui de mon activité freelance, enfin, je ne suis plus du tout salariée, de mon activité indépendante, c'est le conseil en marketing. C'est quand je travaille pour, par exemple, un réseau de salons de loisirs créatifs. Je travaille pour... Alors, l'aspect du conseil en marketing, j'allais dire animer des rencontres, mais ça fait partie de mes revenus. c'est je travaille pour une des illustrateurs qui éditent du tissu et qui donc éditent des petits coupons, les vendent sous forme de kits, etc. Et je m'occupe du site web. Voilà, je fais des newsletters, etc. pour des marques créatives. J'ai travaillé pendant longtemps pour une marque aussi de pochoir créatif. Donc, voilà, c'est ça.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est la face cachée derrière le podcast. Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    mais en fait, j'ai un peu du mal à en parler. enfin Tu vois, sur le quotidien, quand je vais montrer ce que je fais dans le travail au quotidien, c'est vrai que comme j'ai toujours le podcast en fil rouge, je suis toujours plus ou moins en train de monter un épisode, etc. J'ai tendance à montrer ça, tu vois. Une petite vidéo, une image d'Audacity en train de monter, etc. Mais je ne le fais pas quand c'est pour mes clients. Parce que je ne leur ai pas posé non plus la question, est-ce que je peux parler du fait que je travaille pour toi sur la page ? marketing, etc. Il y a des clients où je l'ai dit dès le départ, et j'en ai parlé, par exemple, dans Griffograph, les pocheurs créatifs, on avait raconté l'histoire, etc., que c'était grâce au podcast qu'on s'était rencontrés, et puis un petit moment après, on a commencé à travailler ensemble, mais finalement, pas les autres marques. Je ne sais pas trop si je peux en parler, en même temps, il faudrait juste que je demande.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Moi, je sais que tu n'as pas le droit, tu vois. Toutes les missions pour lesquelles les entreprises... Donc, je travaille sur la communication d'artisane. je fais beaucoup de conseils auprès des artisanes que je faisais gratuitement via Patreon, donc tous les membres ont le droit à réfléchir autour d'un produit, une formation, tout ce que tu veux et maintenant je vais lancer l'aide mais en étant rémunérée juste un petit peu, par contre la partie entreprise, ça c'est quelque chose qui n'était pas du tout prévu au départ, de toute façon tout ce qui se passe, j'ai l'impression avec ce podcast c'était pas prévu au départ, jamais de ma vie après avoir été directrice produit et RSE dans un Merci. dans une boîte de produits locaux, dans l'alimentaire, j'aurais cru, tu vois, enfin bref. Donc, tout est un peu par hasard. Mais ce que je veux dire, c'est que tu vois, là, les marques, les entreprises qui me contactent, d'emblée, la condition, c'est d'être sous accord de confidentialité. Donc, dans tous les cas, toute ma vie, toutes mes coulisses d'activités à côté du podcast, je ne peux pas en parler. Mais mon objectif, c'est que ça nourrisse toujours la filière de la couleur végétale. C'est-à-dire que... j'ai refusé des missions qui pour moi ne servaient pas à la cause clairement donc voilà donc ça déjà être droite dans ses bottes ça me fait bien plaisir chose que je ne peux pas le crier sous tous les toits mais voilà et donc moi les clients avec qui je travaille ils ne veulent pas qu'on dise que je travaille leur com ils ne veulent pas qu'on dise que je réfléchis à leur stratégie ils ne veulent pas qu'on dise que mais c'est grâce à leur mission grâce à leur contribution que le projet à Récovert continue donc Et pareil, je fais des interventions en entreprise. Pareil, s'il y a des entreprises qui veulent me faire intervenir, il n'y a pas de problème, sauf que je ne peux pas en parler vu que je n'ai pas le droit de donner le nom de l'entreprise. Voilà, c'était simple. Mais voilà, donc en gros, voilà les activités à côté.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, mais cette diversité dans les revenus, elle est primordiale, quelle que soit l'activité qu'on fait. Parce que sinon, on est trop soumis aux aléas, en fait, d'un secteur par rapport à un autre.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est une expression un peu à la con, mais qui est tellement...

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, qui est tellement... Et ça, tu ne te poses pas la question quand tu es salarié. Tu ne te dis pas, bon, est-ce que j'irais miser ailleurs ? Non, en fait, tu es salarié, quand même, tu es cool. Tu vois, moi, je me dis, mais...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah, tu es cool.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Sauf si tu as un patron relou, comme ça a pu m'arriver, mais tu es cool. T'es cool sur ce plan-là.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    sur ce plan là mais t'as d'autres galères ouais t'as d'autres galères,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    non non on est d'accord mais comme tu le disais en intro en fait peu importe, en fait c'est toi qui choisis tes galères t'es solo preneur comme nous deux tu dors pas de la nuit, t'es obligé d'être tout le temps créatif de comment je vais survivre j'ai plus France Travail, je suis plus salarié comment je vais faire tous les jours quoi, tous les jours c'était incroyable ouais ouais, non mais c'est clair et tu vois plus du tout comment ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    moi c'était en février France Travail ah ouais

  • Mélanie Seynat Fait Main

    et moi en étant salariée je réfléchissais un an un an et demi à l'avance là en étant solopreneur clairement c'est un mois après l'autre C'est-à-dire là, France Travail s'est arrêtée, on fait un mois après l'autre, un jour après l'autre, un pas après l'autre. La dimension du temps est... Bref, donc ça n'a rien à voir.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, non, mais... Donc, enfin, voilà. Tu vois, qu'on vende des créations artisanales, je sais pas, des bougies, des créations cousues humaines, de la laine, tout ce que tu veux, c'est le même combat, tu vois, sur la prestation de service aussi. C'est clair. Et puis, on est tous des consommateurs irrationnels. Donc, tu vois, j'ai plein de personnes qui me disent « Ah ben oui, c'est vrai que tu parles des fois de Tipeee. » Alors qu'en fait, j'en ai parlé pendant genre trois ans et demi sur chaque épisode. Et puis, qui vont me dire « Ben en fait, oui, mais bon, comme je suis en train de courir, de marcher, de cuisiner, je ne sais pas quoi, ben en fait, ce n'est pas le bon moment. Donc finalement, je ne le fais jamais. »

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Donc, on peut le dire parce qu'on a toutes les deux un Tipeee. Toi, tu as ton Tipeee qui s'appelle Femain ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, oui, sur Femain. J'ai remarqué que les gens aiment bien avoir le choix. Et donc, il y a Tipeee, Paypal. Quand j'ai ouvert la possibilité de faire un don sur Paypal, ça a déclenché d'autres personnes. Et puis maintenant, le relais, c'est plutôt le club Femain. Parce que justement, j'ai eu vachement de mal à mettre en place des contreparties.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Intéressante.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Intéressante, parce que j'ai... vu que j'étais salariée pendant tout ce temps-là, sur les trois ans et demi, les trois premières années et demie, je voulais pas me rajouter cette contrainte-là, enfin je savais que c'était trop quoi. Donc déjà d'arriver à faire un épisode par semaine au départ, après voilà je suis allée jusqu'à deux par mois ou un par mois selon les moments plus difficiles. Donc se rajouter ces histoires de contrepartie c'était compliqué. Donc effectivement Paypal, le club fait main. Mais le Club Femma, maintenant, il y a ses contreparties avec des audios supplémentaires.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Bon, top.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Peut-être que comme toi, il faut que je fasse d'autres choses, d'autres types de contenus aussi, parce qu'effectivement, c'est quand même très entrepreneuriat créatif. Donc, si je suis une créatrice « amatrice » , j'ai pas de velléité à faire un projet professionnel, effectivement, je me dis qu'aujourd'hui, on va être moins sans compte. Voilà, il y a encore des choses à mettre en place.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est tout le temps, ça s'arrêtera jamais. Bon bah écoute, Mélanie, franchement, je pense qu'on peut s'arrêter là. Qu'est-ce que tu en penses ? On a fait déjà un sacré bon tour. Moi, je voulais vraiment te remercier parce que j'ai trouvé ton podcast sur Instagram. J'ai trouvé que c'était vraiment chouette, ce que tu faisais. Et j'ai trouvé que c'était quand même hyper diversifié. Ça a du papier à la céramie. Enfin vraiment, il y a de tout. Donc pour les auditeurs à Recover, allez regarder ce que fait Mélanie. Parce que franchement, il y a tellement de choses que c'est top. Et si tes auditrices peuvent s'intéresser un petit peu à la couleur végétale. Et s'il y en a qui se lancent, qu'elles n'hésitent pas à nous le dire, à toutes les deux, en disant « ça y est, j'y vais » , franchement, on les accueillera à bras ouverts. Ça me ferait vraiment super plaisir. Tu vois, et si cet épisode a pu servir à ça, à vous faire découvrir la couleur végétale, je suis comblée. Et allez rencontrer les belles personnes de la filière tinctoriale, parce que franchement, ça vaut le détour.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, non, non, mais c'est... Après, tu sais... Enfin, je veux pas relancer un sujet, mais la guerre de l'attention, tu sais. parce que c'est évidemment très intéressant. Moi, tu vois, je n'ai pas fait d'épisode dédié au sujet. Donc, c'est pour ça, quand tu m'as dit, ben tiens, on ne ferait pas un épisode pour en parler, je dis, ben ouais. Mais tu vois, il y a tellement de sujets intéressants dans la vie. Mais voilà, on n'a pas le temps de tout faire, tout écouter, tout voir. Mais voilà, j'espère effectivement que ça aura donné envie d'aller découvrir un petit peu le podcast. Et puis, oui, toute cette filière-là qu'on ne connaît pas et on peut déjà expérimenter. Alors, on ne mange pas de la betterave. Ce n'est pas bon, la betterave. l'avocat, je suis plus d'accord.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    On va démarrer avec l'avocat, mais il y a tellement de choses à faire qu'il faut essayer, il faut se lancer.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, on fait nos propres expériences, c'est ça qui est beau, de façon qu'on aime dans la création.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et puis, il y a des super formateurs en France, il faut profiter de cette avance qu'on a en France sur la couleur végétale. Bon, Mélanie, un grand merci.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Merci à toi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Je vous invite à me rejoindre sur ma page Instagram ArtEcoVert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T. pour y découvrir le nom des prochains invités. Je me permets de vous rappeler que la seule manière de soutenir ce podcast et de le noter et le commenter sur la plateforme d'écoute de votre choix, c'est ainsi qu'on arrivera à faire porter la voix de ces passionnés de la couleur végétale. Merci à tous ! Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin agriculture tinctoriale indigo tendance innovation nuances cosmétiques

Chapters

  • Introduction au podcast ArtEcoVert et à la couleur végétale

    00:36

  • Présentation de Pauline Leroux et Mélanie Seynat

    01:19

  • L'importance de la couleur végétale dans l'artisanat

    01:51

  • Applications de la couleur végétale dans divers domaines

    03:36

  • Défis économiques et modèles d'affaires pour les créateurs

    08:51

  • Encouragement à l'expérimentation et à la créativité

    10:16

  • Conclusion et appel à l'action pour les auditeurs

    10:26

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Description

Savez-vous que la couleur végétale pourrait bien révolutionner vos créations artisanales ?


Dans cet épisode captivant d'ArtEcoVert, nous avons le plaisir d'accueillir Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée par les plantes tinctoriales et l'univers fascinant des colorants biosourcés. En compagnie de Mélanie Seynat, créatrice et podcasteuse inspirante, elles plongent au cœur de l'importance de la couleur végétale et de ses multiples applications dans des domaines variés tels que le textile, l'artisanat, la décoration et même la cosmétique.


La couleur végétale, utilisée depuis des siècles, offre une palette de nuances inégalées grâce à des plantes comme l'indigo et la garance. Pauline met en avant les avantages indéniables de ces colorants végétaux par rapport aux colorants synthétiques, notamment leur durabilité, leur respect de l'environnement et leur potentiel créatif. En effet, la teinture végétale, à travers ses pigments et tanins naturels, permet de créer des œuvres uniques tout en préservant notre planète.


Au fil de la discussion, elles abordent également les défis économiques auxquels sont confrontés les créateurs désireux de vivre de leur passion pour la teinture, ainsi que l'importance cruciale de diversifier ses sources de revenus. Comment les artisans peuvent-ils tirer profit de l'agriculture tinctoriale tout en restant fidèles à leurs valeurs ? Ce dialogue enrichissant met en lumière la richesse et la diversité des applications de la couleur végétale, tout en soulignant l'importance de la créativité et de la communauté dans ce domaine.


Pauline et Mélanie encouragent les auditeurs à expérimenter avec la couleur végétale, à s'informer sur les techniques d'extraction et à rejoindre les initiatives qui soutiennent cette filière en pleine expansion. Ce partage d'expériences, ponctué de conseils pratiques, vous donnera envie de plonger dans l'univers des fibres naturelles et de découvrir les merveilles que nous offre la nature.


Ne manquez pas cet épisode inspirant d'ArtEcoVert qui vous invite à redécouvrir la beauté des colorants végétaux et à vous engager dans une démarche écoresponsable. Belle écoute !


🚀Si vous en voulez plus : 


⭐Plus de contenus, plus d'échanges, plus de partages, allez sur Patreon : https://www.patreon.com/ArtEcoVert 

👁️Instagram : @artecovert     

🎙️S'abonner à la newsletter du podcast : https://podcast.ausha.co/art-eco-vert?s=1

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👤PROFIL PAULINE LEROUX 

🎨PROFIL ENTREPRISE ARTECOVERT 


🗝️ Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin indigo nuances


Bonne écoute


Pauline



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ArtEcoVert, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants. pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans le monde. Alors c'est parti, bonne écoute !

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Salut Pauline ! On va faire un petit épisode spécial. Alors déjà, bienvenue sur Fait Main et puis du coup, bienvenue sur ArtEcoVert, c'est ça ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça, exactement. Je suis ravie de te co-recevoir. Donc, sur le podcast ArtEcoVert, je suis ravie de t'avoir pour parler respectivement de nos sujets.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Avec grand plaisir et effectivement, on a finalement peu l'habitude de parler avec nos pairs directement, donc voilà, deux podcastrices. Alors, on est parmi autre chose. Est-ce que je te laisse te présenter, Pauline ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Allez, c'est parti. Alors, donc Pauline Leroux, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis l'animatrice du podcast Areco Vert. C'est un podcast qui parle de couleur végétale, donc la couleur qui vient des plantes. Donc une couleur qui était utilisée de manière ancestrale dans plein de sujets, on le verra toutes les deux. Et donc voilà, animatrice d'un podcast, tu sais ce que ça veut dire derrière, il faut trouver un modèle économique et j'espère qu'on pourra en parler aussi de nos difficultés, voilà. Et donc il y a ce podcast et autour il y a toute l'activité autour de la couleur végétale. Et pourquoi je suis venue frapper à ta porte ? Parce que je pense qu'on pourrait... Faire quelque chose de bien toutes les deux. Est-ce que toi, Mélanie, tu peux te présenter aussi aux auditeurs d'Arrêt Covert qui ne te connaîtraient pas ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Bien sûr. Mélanie Sena. Je suis l'aute du podcast Femains depuis 5 ans et demi. J'ai longtemps été... Jusqu'à il y a 2 ans, j'étais salariée. Je travaillais en tant que directrice marketing et communication. Maintenant, je suis animatrice du podcast de manière... Ça fait quand même une grosse partie de mon activité. Effectivement, on peut parler du modèle économique. Ça fait partie de... Comment dire ? Ça concerne beaucoup d'heures de travail. Une petite partie de mes revenus. Et puis sinon, je fais du conseil en marketing. Je suis restée dans le marketing et la communication exclusivement pour des marques créatives. Voilà, donc du conseil, de la réalisation d'actions. Et puis j'ai une activité de formatrice parce que j'adore transmettre ce que j'ai appris. au fil des années parce que j'ai 43 ans et ça fait plus de 20 ans que je travaille dans le web, dans le marketing et tout ça.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Top. Justement, c'est vraiment pour ça que je trouvais qu'on avait des points communs et des choses à faire ensemble. C'est que tu es sur la partie créative, DIY. Moi, que j'appelle mes artisanes. C'est mon petit mot gentil pour ces auditrices-là. Il y a beaucoup de personnes dans ton podcast que tu reçois qui travaillent sur des supports qui pourraient très bien être colorés à la couleur végétale. Donc, première raison pour laquelle j'ai pensé à toi. Deuxième raison, quand j'ai vu que tu lançais tes ateliers d'entrepreneuriat, d'aide aux personnes en difficulté dans la créativité. Est-ce qu'on peut vivre de la créativité, etc. ? Je me suis dit que c'est un sujet qui revient énormément auprès des... des auditrices du podcast, des artisanes qui travaillent la couleur. Et tu as écrit des livres, tu as structuré ton business autour du podcast. Et ça, je trouve que ce serait aussi intéressant de parler un peu du revers de la médaille et de ce que nous, on vit derrière des épisodes de podcast qu'on met librement à tous. Ça, ça m'intéresserait qu'on puisse faire rentrer les gens dans nos coulisses, en fait.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Volontiers, moi, j'adore ça. Déjà, écouter les coulisses des autres. Je trouve ça toujours intéressant, on apprend toujours plein de choses et c'est inspirant pour nous, donc c'est parfait. Mais moi, je veux bien que tu me dises, parce que je suis curieuse de savoir, quand tu dis que tout le monde finalement, toutes les créatrices, peuvent inviter la couleur végétale dans leur création, tu penses à quoi ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En fait, j'ai regardé sur ton site internet les rubriques que tu avais dans les DIY et les invités que tu avais eus. Et globalement, la bonne nouvelle, c'est qu'il y a 90% des personnes qui sont venues sur ton podcast qui pourraient inviter. la couleur végétale dans leur création. Et moi, mon message aujourd'hui, si j'en ai un, c'est de dire, essayez juste cette couleur végétale dans vos créations. Pourquoi ? Parce qu'en fait, comme je te disais, la couleur végétale, c'est la couleur qui vient des plantes. Attention, ce n'est pas la couleur de la fleur. qui donne sa couleur véritable, c'est-à-dire, devant une fleur violette, tu n'as pas du violet. C'est le piège. C'est-à-dire que la couleur, elle est vraiment cachée à l'intérieur de la plante. Et donc, cette couleur végétale, comme je te disais, c'est vraiment quelque chose qui était utilisé de tout temps avant l'arrivée des colorants de synthèse au XIXe siècle. Donc, tout ce que tu avais avant, la couleur venait des plantes, des minéraux et des animaux, notamment des petits insectes. Nous, on se focalise sur la couleur végétale. et donc en fait cette couleur elles s'appliquent, donc elles s'extraient. Donc, tu peux cultiver tes plantes tinctoriales dans ton jardin et être en autonomie sur tes besoins. Tu peux aller les glaner en plantes sauvages quand tu vas te balader le midi, etc. Et ces plantes, tu viens les transformer pour en extraire le colorant. Et ce colorant, tu peux l'appliquer dans le textile. J'ai vu que tu avais beaucoup de personnes qui faisaient du textile, de la couture, de la broderie sur le fil, etc. Donc vraiment, tout support naturel, laine, lin, chanvre, tout ce qui est naturel, globalement, prend la couleur végétale vraiment facilement. Tu peux l'appliquer dans d'autres domaines d'application. J'ai vu que tu avais, toi, des pâtissières créatives. La couleur végétale peut aller dans l'alimentation. D'ailleurs, les colorants alimentaires ont tous basculé du synthétique vers le végétal. Il y a quand même des raisons, on en parlera plus tard. dans la cosmétique aussi tu peux faire des savons avec des couleurs végétales magnifiques tu peux travailler des crèmes tu peux faire de la coloration capillaire avec des plantes qu'est-ce que je t'ai noté d'autre j'ai vu que tu avais des artistes aquarelles peintures etc donc ça ça peut se faire avec des encres enfin avec de la couleur végétale des pigments végétaux et j'ai vu également que tu avais des calligraphes et que la calligraphie on peut fabriquer nos propres encres avec des plantes Merci. de ton jardin, notamment la ronce ou d'autres ressources, et faire tes calligraphies. Non, mais quand j'ai lu toutes tes rubriques, je me suis dit, mais en fait... Et donc, la seule rubrique, pour faire plus court, où j'ai constaté que ça allait être compliqué, c'est tout ce qui est poterie et céramique. Pourquoi ? Parce que la couleur végétale, elle est vivante et quand tu la chauffes, elle s'altère. Enfin, tu vois, elle ne tient pas aux températures auxquelles tu vas faire ta poterie, par exemple.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et alors, sur de l'argile autodurcissante ? Tu crois que ça fonctionnerait ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors là, c'était ma question. Je ne sais pas. Il faudrait vérifier. Ça, je vais me le noter. Mais voilà. En tout cas, c'est le seul domaine où j'ai vu que tu ne pouvais pas appliquer la couleur. Tout ce qui est scrapbooking, carterie, etc. En fait, sur le papier, ça marche aussi très bien. Tu peux teindre ton papier aux couleurs végétales, faire des marque-pages, des carnets, etc. C'est très large. Donc, le seul truc à retenir, c'est... un support naturel qui prend la couleur végétale de la corde, de la plume, du bois, du papier, du lin, enfin, toutes les fibres naturelles.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Alors, donc, ça veut dire... Moi, je n'ai pas de ronces sur mon balcon. J'ai un balcon, je n'ai pas un jardin. Qu'est-ce que je peux utiliser ? Alors, peut-être pas sur mon balcon, mais c'est quoi les...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Les plus courantes ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Les végétaux, voilà, les plus courants, avec lesquels je peux colorer, par exemple, on va prendre quelque chose à base de fil, tu vois, de la laine ou quelque chose comme ça, et puis après, je viens sur le papier.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, en fait, globalement, tu vas voir que les ressources tinctoriales, donc tinctoriales, c'est-à-dire qui teintent, sont globalement les mêmes, et elles ont des petites différences en fonction des domaines d'application. C'est-à-dire qu'il y a des plantes ou des ressources végétales que tu n'utilises pas dans d'autres domaines. Donc, si on vient sur les laines, J'ai eu beaucoup d'actrices aussi sur les laines parce que c'est vraiment une matière. Donc, les matières d'origine animale, laine, etc., ça prend vraiment super bien la couleur végétale pour le coup. Et donc, là, tu peux avoir plein de ressources, de la rhubarbe. Tu peux avoir des baies aussi qui teignent. Tu peux avoir la garance. Donc, la garance, c'est une racine qu'il faut patienter pour l'avoir. Ça dure minimum trois ans. Et de cette racine, tu obtiens un rouge. Mais ne t'inquiète pas, les agriculteurs, ils y ont pensé. Tu as des stocks qui sont déjà là. Donc, si vous vous lancez, il y a ce qu'il faut. Donc, la garance te donne des rouges magnifiques. Tu as des résédats. Donc, le résédat, c'est des plantes qu'on pourrait considérer, tu sais, presque comme des mauvaises herbes. Tu passes à côté, tu ne t'en rends pas compte. Et en fait, c'est beaucoup ça, ce qui est beau dans la couleur végétale. c'est qu'en gros si tu vas te balader dans les champs t'as énormément de ressources tectoriales disponibles gratuitement donc il faut les cueillir avec parcimonie et respect, etc. Mais en gros, tout ce que tu as autour de toi, la fougère, les carottes sauvages, l'épicenlit, le lierre, enfin bref, tu peux... Après, tu as des candidats qui sont plus solides que d'autres. Des plantes qui vont être plus solides, c'est-à-dire qui vont tenir plus longtemps à la lumière, mais globalement, dans la nature, on a toutes les couleurs. possible, seulement on n'a pas de fluo. Voilà, désolé pour ceux qui aimeraient des vêtements de travail, on n'a pas le fluo. Donc ça, c'est le seul problème. Mais voilà, donc globalement, t'as toutes les couleurs, et on a un énorme avantage en France, c'est qu'on a des agricultrices, c'est beaucoup d'agricultrices, qui cultivent justement ces plantes tinctoriales. Déjà, c'est hyper agréable comme culture, parce que c'est beaucoup de plantes, des cosmos, des coreopsis, donc ceux qui sont amoureux des fleurs, etc. Enfin, voilà. tu obtiens énormément de couleurs avec tout ça. Et donc, on a des agricultrices en France qui cultivent pour nous ces plantes tinctoriales. Donc, on est autonome sur toutes les couleurs en France. Et la filière se monte de plus en plus. Enfin, tu vois, ça avance. Et ça a plein d'avantages. C'est-à-dire que tu peux soit faire appel à des agriculteurs, soit le faire toi-même dans ton jardin. Tu n'as pas besoin d'un énorme espace pour faire tes propres couleurs toutes seules, tu vois. Et une encre végétale... globalement, tu veux faire une calligraphie, tu as besoin d'une dizaine de feuilles de ronces et tu fais un gris violet magnifique. Tu vois ? Ce n'est pas énorme.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et alors, comment tu extrais justement le colorant ? C'est compliqué ou pas ? Ça va dépendre du végétal en question ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, oui, mais on va faire court et on va faire simple. Déjà, je vous invite, si vous avez envie de creuser ces sujets, il y a plein de formateurs en France sur... Comment on extrait les colorants, comment on en fait des pigments, etc. Donc juste, colorant, c'est qui se mélange dans l'eau. Pigment, c'est qui ne se mélange pas à l'eau. Pigment, c'est plutôt pour les beaux-arts. Et colorant, c'est plutôt, tu vois, teinture, etc. Et donc, comment on extrait ? Eh bien, globalement, pour faire hyper simple, tu mets tes plantes dans de l'eau chaude, le plus finement broyée possible, pour qu'il y ait le plus de contact avec l'eau. Et tu vas voir, ton eau va se teinter. Tu filtres. Soit tu veux en faire une encre, globalement tu réduis, c'est-à-dire qu'enlève toute l'eau au maximum, tu la concentres. Il faudra bien sûr mettre des conservateurs, etc. Mais ça, dans les épisodes d'Arrêt Covert, tu as les modes d'emploi de toutes les techniques. Mais en gros, ça n'est pas compliqué. Si tu as les ressources, tu extrais le colorant et après tu l'appliques où tu as envie. Donc ça, c'est plutôt pour la partie teinture, où tu viens tremper ta corde, ta laine, etc. Et la partie pigments, c'est... c'est un peu plus technique. Mais en gros, tu as une étape supplémentaire que je laisserai les invités aller découvrir. Mais en gros, tu peux faire de l'aquarelle, des craies grasses, de la peinture, de l'encre. c'est infini tout ce qui peut être fait. Et la ressource dont tu as besoin est encore plus réduite pour la partie beaux-arts que pour la partie teinture. Tu vois, si tu veux teindre un pull, il te faudra déjà plus de ressources végétales. Hum,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ok. Alors, si je me fais l'avocat du diable, pourquoi je m'embêterais à essayer de créer moi-même mes colorants, mes pigments ? Parce que finalement, il y a déjà plein de marques qui ont fait ça pour nous en amont. Et si je veux peindre avec un pigment particulier, j'achète de l'aquarelle et puis basta.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, alors déjà, tu n'es pas obligé de les faire toi-même. Je rassure tout le monde. on a des fabricants de colorants végétaux et de pigments végétaux en France. Donc ça, si tu veux trouver des colorants et des pigments végétaux tout près, plus qu'à usage, ça existe. Donc déjà, ça rassure tout le monde. Non mais vraiment. Pourquoi l'utiliser versus ce que tu achètes dans le commerce ? C'est là où c'est intéressant de creuser. En fait, toutes les couleurs qu'on applique globalement, c'est de la synthèse. Les couleurs de synthèse, ce sont des couleurs qui sont dérivées du pétrole. Bon, on sait dans quelle situation on est aujourd'hui, je ne vais pas refaire un laïus sur l'environnement, mais en gros, si tu utilises des couleurs qui dérivent du pétrole, déjà, tu te doutes bien que le pétrole, ce n'est pas renouvelable. Là, si tu utilises des plantes ou des ressources sectoriales, c'est renouvelable, c'est-à-dire qu'une plante, tu la replantes, etc. Donc déjà, c'est renouvelable. Deuxièmement, c'est biodégradable, C'est-à-dire... Ta peinture, imaginons, tu vides ton eau dans ton jardin, dans ton compost ou dans ce que tu veux. En fait, ça n'a aucun dégât sur l'environnement, puisqu'en gros, c'est que de la plante que du vivant qui se dégrade naturellement, qui se biodégrade. Déjà, c'est quand même deux points hyper importants. Et le troisième point très important, je ne te le citerai pas tous, mais il y en a d'autres, c'est qu'en gros, il y a beaucoup de personnes qui font des allergies aux couleurs de synthèse. Il y a des gens qui portent des vêtements et ça leur gratte, ou des gens qui mettent des crèmes ou qui font des colorations et ça les démange. Il y a des gens qui ne résistent pas et qui sont allergiques à la synthèse. Et c'est... une des causes à la découverte de la couleur végétale, c'est-à-dire qu'avec la couleur végétale, ils n'ont pas ces allergies, ils n'ont pas ces problèmes-là. Et un autre truc, si je ne le dis pas, je vais me faire taper dessus, c'est que la couleur végétale, elle est vraiment flamboyante. Tu vois, quand tu vois une couleur de synthèse et une couleur végétale, à l'œil, c'est prouvé, tu as vraiment une flamboyance. Ce n'est pas du tout le... Comme dirait l'autre, il y en a une qui est vivante et une qui est morte. Tu vois, un peu. donc voilà plein d'avantages à face à la couleur végétale aussi parce que c'est singulier, c'est-à-dire c'est quand même rare d'entendre, bah tiens moi mes laines elles sont teintes végétalement moi je le sais puisque j'en ai des auditeurs et des invités sur le podcast mais je veux dire, je sais pas si dans ta communauté par exemple il y a beaucoup de gens qui savent ou qui ont connaissance qu'on peut teindre différemment les laines,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    tu vois oui oui effectivement Et l'avantage de le faire soi-même, si on décide de le faire soi-même, de teindre soi-même, c'est que finalement, ça contribue à la créativité. C'est un chemin créatif comme un autre. Et que du coup, on est emmené aussi par là. J'imagine aussi que quand on achète des choses déjà tentées, c'est même pas j'imagine, je sais, on a un choix limité. Là, l'avantage... c'est que finalement, tu peux faire ce que tu veux. Tu peux mélanger un radis avec de la ronce et puis je ne sais pas quoi. Ça te fera une couleur qui est unique, qui est singulaire, comme tu disais.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça. En fait, c'est un peu pour encore faire méga court, mais en gros, quand tu as tes trois couleurs matrices, donc ton bleu, ton rouge et ton jaune, après, tu fais ce que tu veux. C'est comme quand tu es en maternelle, tu mélanges les couleurs, etc. Alors, je ne dis pas que c'est ultra simple. C'est abordable. Il faut se former. Il faut regarder. Il y a plein de livres qui sont sortis. sur ce sujet-là. Donc, en fait, tu achètes un livre, tu te formes, tu écoutes des podcasts et tu as plein d'instituts en France qui t'aident à te former, mais alors sur des supports complètement improbables. Par exemple, tu peux faire du cuir de poisson teint végétalement. Non, mais, tu vois, accrochons-nous. Non, mais, pour te dire que tu peux vraiment aller très loin dans la créativité. Là, enfin, voilà, ton champ de couleurs est hyper large. Et en plus, tu proposes une création qui est respectueuse, éthique et durable. Et ça, je sais que c'est important aussi pour tes auditrices, parce que j'ai vu que tu avais des rubriques là-dessus. Et donc voilà, la couleur végétale, ça fait partie de ça aussi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Très bien. Et comment t'en es venue à ça, toi ? Pourquoi tu sais tout ça sur la couleur végétale ? Ça te vient d'où,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    cette passion ? Alors, la passion, elle vient des plantes. Donc moi, j'adore les plantes. J'adore leur pouvoir. mais je ne connaissais pas celui-là. Et en fait, je l'ai découvert il y a deux ans et demi. Et j'ai tellement eu honte de me dire, mon Dieu, tu te prétends experte, passionnée des plantes, et tu ne savais même pas que Cléopâtre, elle se faisait les lèvres avec de la garance, que machin, il était habillé comme ça, que les kilts écossais, c'était du lichen, enfin bref. Donc, j'ai eu un peu honte et je me suis dit, mais en fait, si toi, tu ne le sais pas, il y en a plein qui ne le savent pas. Donc, en fait, allons-y. Et dans mes précédentes vies, j'ai été dans la RSE, donc tout ce qui est limiter son impact environnemental dans les entreprises, et j'ai tout de suite vu un avenir de dingue à la couleur végétale, dans le sens où, vu les problèmes qu'on a aujourd'hui, ça peut être une des solutions. Ça ne sera pas la seule solution, mais ça sera une des solutions. Donc voilà, en fait, ça a commencé comme ça. Le hasard d'une rencontre, donc un ponte qui s'appelle Michel Garcia, qui forme les gens en Bretagne. Et en fait, quand je l'ai vu sortir des couleurs magnifiques, du violet, d'une écorce de bois, je me suis dit, c'est quoi ce délire, quoi ? Et ce jour-là, je me suis dit, il faut absolument en parler. Et j'ai lancé mon podcast ce jour-là avec lui. Et tellement j'étais stressée, j'ai oublié d'allumer mon micro. Donc ça a commencé. Le premier épisode, tu n'entends rien, mais je le garde, tu sais, je le garde dans ma playlist pour me rappeler d'où je viens, tu vois. Donc voilà, et après, de fil en aiguille, tu sais, à chaque fin d'épisode, je dis, à qui tu passes le micro ? Je fais beaucoup de relais de micro, et tu vois, et donc j'ouvre, et donc il y a plein de domaines d'application. Et aujourd'hui, tu as des marques de cosmétiques qui se lancent dans la couleur végétale, tu as des bioplastiques qui sont teints de manière végétale, donc tu pourrais demain avoir un flacon de shampoing complètement fait avec du bioplastique, donc des plantes, et coloré avec des plantes, et à l'intérieur, tu as des plantes, tu vois, donc... En fait, ça peut aller très loin. Et ce qui nous freine, en fait, c'est est-ce qu'on a de la créativité ou pas ? Bon, je sais que là, on est au bon endroit. Ce n'est pas ce qui manque, tu vois.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et on a suffisamment de volume pour faire. Parce que là, tu vois, tu parles à l'échelle. d'une production avec des gros volumes, des grosses séries. Si je reprends l'exemple du flacon de bouteille, du flacon de shampoing,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    on peut avoir d'autres productions comme ça. En fait, on a ce qu'il faut en France. Le problème aujourd'hui de cette filière tinctoriale, c'est que les gens ne se parlaient pas. Un des points positifs du podcast aussi, c'est que je ne parle pas que de textile ou que de teinture ou que de make-up ou que de coloration capillaire. En fait, je parle de tout. Et en fait, c'est un petit peu un point de rencontre pour les acteurs de la couleur végétale, ce podcast, et ça fait des liens. En fait, c'est ça qui est génial, c'est qu'il y a beaucoup de gens de ma communauté et auditeurs qui se rencontrent en se disant « Ah bah tiens, je t'ai rencontré sur le podcast » , et en fait, c'est ça qui est bien. Mais l'idée, c'est d'aller chercher les entreprises. Il y en a déjà qui y vont spontanément, tu as des marques comme Le Coq Sportif qui ont lancé des baskets où tu as de la couleur végétale, de la teinture végétale sur les côtés, donc c'est des collections capsules. t'as des marques de cosmétiques, le rouge français qui fait un rouge à lèvres en garance, du mascara à l'indigo, donc l'indigo, c'est le bleu. Bref, il y en a qui se lancent vraiment là-dedans. Et l'idée, c'est qu'on incite davantage les entreprises à y aller. Donc, voilà un peu mon bâton de pèlerin, c'est un peu ça. Demain, c'est d'aller chercher les entreprises.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Donc,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    du coup, tu vois les points communs qu'on a entre nos communautés. Moi, j'ai vu et j'aimerais te parler de plusieurs sujets. J'ai vu que tu faisais beaucoup de tips sur où trouver des patrons, des ressources, de l'inspiration auprès de tes auditeurs. Je vois que tu as cette rubrique-là. Que tu as aussi les rendez-vous à ne pas manquer. Et en fait, moi, ma communauté, elle est plutôt couleur végétale. Mais qu'est-ce que tu leur recommanderais comme événement ? comme tips pour aller chercher des patrons, des sources, des livres ? Comment tu orientes, toi, ta communauté, ta propre communauté ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui. Alors, il y a des rendez-vous, effectivement, incontournables dans la création en France. Je pense à tous les salons de loisirs créatifs où là, c'est vraiment... C'est un peu the place to be à chaque fois. Donc, il y a le rendez-vous à Paris qui est le salon de création et savoir-faire. Ça c'est tous les ans depuis plus de 20 ans, fin novembre début décembre à Porte de Versailles, où là vraiment il y a vraiment beaucoup d'acteurs du fait main, des loisirs créatifs au sens large. Et notamment il y a quand même de plus en plus d'efficacité, de laine teintée végétalement, enfin voilà avec des couleurs végétales, ça se voit de plus en plus. Je l'ai beaucoup vu aussi au salon Nittit, Nittit & Co, ça c'est le salon qui est à Lyon, début octobre. Voilà, je ne sais pas si j'ai encore le droit de dire un truc en rapport avec le salon, donc je ne vais pas le dire maintenant, mais en tout cas, j'y serai présente les deux jours et demi du salon, donc début octobre à Lyon. Et là, vraiment, l'année dernière, j'ai halluciné sur le nombre déjà de... de créatrices et de créateurs qui vendaient de la laine. Moi, je ne tricote pas, mais je sais que beaucoup de personnes tricotent, que c'est absolument à la fois à la mode, et ça n'a pas besoin d'être à la mode pour qu'on s'y mène, mais en tout cas, c'est vraiment... C'est le Covid,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    ça. Oui,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    comme la couture, oui. Et donc, voilà, j'étais vraiment... du nombre de créatrices autour de la laine. Et effectivement, parmi tout ça, il y a quand même pas mal de personnes qui les teignent avec de la couleur végétale. Et puis après, il y a des salons de loisirs créatifs un petit peu partout en France. Il y a les créativas, il y a les mille et une idées, tendances créatives, etc. Et ne serait-ce que, en dehors du fait d'y exposer, c'est toujours des super moments pour rencontrer des personnes. et effectivement prendre un peu d'inspiration comme tu disais essayer de c'est toujours délicat si je veux faire exactement la même activité que la personne que je vais voir donne moi tout ton savoir faire que je fasse exactement la même chose donc non on fait pas ça mais par contre on peut aller quand même s'inspirer un petit peu de tout ça discuter avec tout le monde, ça c'est vraiment des rendez-vous super importants. Et puis après, il y a des maisons d'édition dans les loisirs créatifs, on en a quand même beaucoup. Et effectivement, comme tu le disais, dans les livres, on a beaucoup de ressources sur tous les sujets. Donc, voilà, je pense aux éditions de Saxe, Erol. C'est ce que j'allais dire.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Erol, il y en a plein à citer, quoi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ouais, ouais, Mango, comme il s'appelle, Marabout. Voilà, il y a plein de maisons d'édition aussi qui sont des bonnes ressources. Créapassion, je n'ai pas cité Créapassion tout de suite, qui est ma maison d'édition, mais parce qu'en fait, maintenant, c'est sous la... l'égide des éditions Très Daniel. Mais oui, il y a Solar, First, enfin bon, ouais.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    il y en a plein. Oui, une maison d'édition, ça c'est une richesse et c'est aussi quelque chose à défendre. J'en profite pour passer un tout petit message. Il faut aller dans, enfin, à partir du moment où on aime les loisirs créatifs, il faut aller dans les salons de loisirs créatifs un peu partout, même si des fois on dit, c'est toujours un peu la même chose, etc. Mais si on veut que ces salons perdurent, il faut venir et il faut s'intéresser à cet écosystème pour perdure. Donc les livres, c'est la même chose. À chaque fois, c'est des économies qui sont assez fragiles. Et voilà, parce qu'il y a plein d'intermédiaires, il y a plein d'acteurs, etc. Il faut arriver à rémunérer tout le monde. Et voilà, il faut qu'on contribue un petit peu si on veut continuer à avoir ces événements à côté de chez nous. Et voilà, pour qu'ils ferment, qu'ils arrêtent. c'est un peu pareil sur les boutiques parce que si on achète tous en ligne et chez des gros acteurs du e-commerce on n'aura plus de boutique à côté de chez nous c'est mal à votre sens large c'est ça que j'allais te dire aussi c'est la

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    difficulté la difficulté globalement des créateurs des artisans globalement et moi je voudrais plus spécifiquement de parler de la difficulté des artisans de la couleur végétale, parce qu'en plus, ils utilisent une ressource qui est plus compliquée, enfin, plus complexe. J'ai vu que tu... Voilà, que tu travaillais l'entrepreneuriat créatif, que tu aidais les personnes à vivre de leur passion. Si je fais un... Voilà. Est-ce que, sans révéler ni tes ateliers, ni tes formations, est-ce que t'as quelques tips à donner ? du côté auditeur à récovert du coup parce que les tiens ils sont au courant mais ça peut faire une piqûre de rappel qu'est-ce que tu donnerais comme conseil ben voilà pour essayer d'asseoir et de pérenniser son entreprise qu'est-ce que tu qu'est-ce que tu peux nous livrer ouais

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ben alors j'allais dire déjà effectivement écouter des podcasts mais non non mais parce qu'en fait il y a un truc qui est quand même euh on ne se rend pas forcément compte parce qu'on est, je pense, assez biberonné à Instagram et au succès. Ah, ben ça y est, j'ai tel truc qui est en vente là, tout à l'heure, ce soir à 21h, et le lendemain, une montagne de commandes. En fait, ça, la réalité, c'est que ces créatrices-là qui connaissent des succès fulgurants comme ça, enfin fulgurants, qui se sont construits dans le temps, mais qui sont importants et qu'on voit, finalement, on les compte souvent sur les doigts d'une main. Donc déjà, c'est de prendre un peu de recul par rapport à tout ça et à cette comparaison qui est ultra facile sur Instagram, les réseaux sociaux de manière générale. Donc déjà, de se dire, en fait, la réalité, ce n'est pas ça. Et justement, d'écouter des témoignages ou de les lire. Mais moi, j'aime beaucoup ce format du temps long et du podcast parce qu'on peut vraiment rentrer dans le sujet. Et quelles que soient finalement les thématiques de ces entrepreneurs, les thématiques d'activité, c'est toujours intéressant. Moi, j'écoute beaucoup un podcast qui s'appelle Génération Do It Yourself, qui n'a rien à voir avec notre Do It Yourself à nous, mais qui est finalement plein d'entrepreneurs. Alors, il y a aussi des artistes, des créatifs, des sportifs, tout ça, mais qui viennent raconter aussi des moments de galère. Comment ils ont réussi tel truc, mais aussi quelles ont été les difficultés qu'ils ont rencontrées. Il y a un podcast qui est pas mal aussi là-dessus, c'est La Leçon. Et c'est le podcast sur l'art d'échouer. Ah, génial.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça décomplexe tout le monde.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    où en fait, il y a souvent des personnalités, donc des personnes sur lesquelles tu peux te projeter, que tu connais potentiellement un petit peu et tout ça, et tu te dis, mais en fait, ils ont aussi galéré. Donc déjà, le premier truc, c'est de se dire, en fait, c'est difficile, mais qu'on soit salarié, c'est difficile. Je veux dire, tous les gens qui ne sont pas à l'aise dans leur entreprise, dans leur poste, les burn-out, etc., être salarié, c'est difficile. Et être un propre preneur, être indépendant, être à son compte, à temps partiel ou à temps plein, c'est difficile. Des fois, je me dis, en fait, on a choisi un peu nos galères. On ne veut pas faire de galères, on en prend d'autres.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, c'est ça.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Par an, c'est compliqué. Enfin, voilà. Donc, il n'y a pas de miracle. Donc, moi, il y a un des trucs aussi un peu qui m'agace sur Instagram, c'est fais ça et la semaine prochaine, tu vas avoir 50 commandes. C'est sympa, mais la réalité, elle est quand même franchement autre. Donc, voilà. L'autre truc aussi, c'est de se dire, on ne peut pas tout miser sur Instagram. Toi, c'est pareil. Quand tu vois le nombre de coachs Instagram qu'il y a sur Internet, enfin sur Internet, sur Instagram, et tu te dis, OK, Asta, c'est super et j'adore et je suis la première à y passer plein d'heures et sans doute trop. Mais à un moment donné, tu ne peux pas baser tout le développement de ton activité sur Instagram. Oui. Donc, moi, c'est un peu pour ça que je me bats et c'est pour ça que j'ai fait des ateliers là que j'en anime ce matin, c'était choisir la bonne plateforme e-commerce.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, d'accord.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Voilà. hier sur la newsletter, faire une bonne newsletter attractive, donc quels outils j'utilise, je vais choisir, pareil sur la plateforme e-commerce, quels outils je choisis, et puis après, quelles sont les étapes, quels sont les critères aussi à prendre en compte justement pour les outils, mais sur aussi finalement après toute la création que tu vas, enfin, oui, toutes les étapes que tu vas avoir dans cette création de contenu pour la newsletter. Donc, je te parlais de choisir sa plateforme e-commerce, mais c'est aussi faire un dossier de presse, contacter des journalistes, contacter des influenceurs, des créateurs de contenu. Qu'est-ce que j'ai d'autre ? Améliorer ta visibilité sur Google. Enfin bref, voilà. Tout ça pour dire avoir un excellent site Internet ou un site perfum, tu vois. C'est tout ça de dire, OK, Insta, c'est très bien et c'est super d'apprendre à faire des super réels qui vont captiver tout le monde. Bon, est-ce qu'on a besoin encore de voir un énième ? Je voyais encore ce matin un réel. Ah bah, moi, regarde, mes réels qui ont fonctionné, c'était ça. Tu peux faire exactement la même chose, puis ça va fonctionner pour toi. Mais est-ce qu'on a encore envie de voir un énième réel exactement sur le même format, tu vois, avec une vidéo hyper courte, la phrase un peu putaclic, si vous m'arrêtez. Je ne suis pas sûre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, donc toi, tu conseilles de diversifier un peu tes canaux de vente et pas être que sur Instagram, quoi. Exactement.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est exactement ça. Alors, canaux de vente, oui, mais canaux de sources de trafic. Tu vois, poser la question, finalement, quel est le parcours client un peu classique ? Où sont mes clients ? Déjà, qui sont-ils ? Ça, c'est le concept des personas. Pareil, on a beaucoup entendu parler. Donc, il y a plusieurs profils de clients qu'on va intéresser. Donc, déjà, bien se poser la question. Moi, par exemple, sur le podcast, tu vois, j'ai fait un sondage hier. Est-ce que vous pensez que je parle trop d'entrepreneuriat ? Et ça se tire un peu la corde entre non, ça va, ça me convient, qui était quand même un peu plus important, que oui, pour moi, c'est peut-être un peu trop, un peu plus de création, ça serait bien. Donc, ça veut dire que j'ai déjà au moins deux personas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, pareil.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Partie, voilà. Je ne suis plus d'entrepreneuriat.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, j'ai les artisanes. Donc, c'est le petit nom que je donne aux personnes qui travaillent la couleur. Et de l'autre côté, j'ai les entreprises engagées qui s'interrogent, tu vois, pour aller vers... la couleur végétale, changer leur couleur actuelle vers la couleur végétale. Donc oui, il y a la notion de persona, donc savoir quel est notre client idéal en gros et comment on va le toucher.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Voilà. Et effectivement, à chaque fois, on se pose la question qu'est-ce que je vais pouvoir leur apporter ? Parce qu'il faut quand même essayer de faire un truc dont les gens ont besoin. C'est un peu la base. Alors après, quand on est artiste, est-ce qu'on a besoin d'un tableau ? Quelque part, en fonction du contexte économique dans lequel on est, on n'en a peut-être pas... besoin, on en aurait envie on n'a peut-être pas besoin donc c'est toujours ça aussi, c'est les questions aussi à se poser quels finalement produits je vais pouvoir proposer qui correspondent j'allais dire ma ligne éditoriale, ma ligne créative en tout cas, ce que moi j'ai envie de faire, ce que je suis capable de faire aussi, de produire et tout ça comment je peux donner une petite baffe un petit tac là à mon syndrome de l'imposteur aussi, de dire bah si je peux, bah si, faire ça et tout ça donc voilà quels sont les bons produits au bon prix, que je vais distribuer au bon endroit et puis voilà que je vais et pour lesquels je vais communiquer de la bonne manière c'est ce qu'on appelle le marketing mix, les 4 P par exemple,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    j'ai aussi un atelier sur le marketing parce qu'en fait il ne faut pas oublier non plus la communication tu vois il y a beaucoup de personnes qui créent mais qui ne communiquent pas et alors Merci. La communication, ça peut être mal vu par certains, à force de faire des postes, etc. On en oublie d'être dans nos ateliers à créer, mais en fait... malheureusement aujourd'hui, si tu parles pas de ce que tu fais, il y a personne qui va venir chez toi par hasard en disant « Oh, j'avais pas vu que tu faisais des super belles laines teintées ! » Tu vois ? Donc, la communication, c'est le nerf de la guerre aussi, quoi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ben, c'est hyper important et... Mais, là, encore une fois, tu vois, en fait, c'est le problème de tout le monde. Enfin, on est tous confrontés à ça. Moi, je préfère clairement passer du temps à créer du contenu sur Copilote, ma plateforme de formation. Ce petit cocon que j'ai créé pour les entrepreneurs créatifs, plutôt que de passer du temps à faire du contenu sur Insta. Parce qu'en fait, ma valeur, elle est plus finalement sur... Par exemple, la dernière vidéo que j'ai publiée, et après j'ai fait pas mal de contenu autour de ça, c'est que faire pour vendre plus ? Je considère que j'ai plus de valeur à faire ça... et à proposer ce contenu-là sur ma plateforme qu'à faire la zoive à danser sur une chanson à raccourci sur Insta. Je dis ça, ce n'est pas pour critiquer les gens qui font ça, mais moi, ça ne me correspond pas du tout, donc je n'ai pas envie de faire ça. Donc, il faut quand même trouver ce juste milieu, de dire, OK, je prépare mes créations, moi, mon contenu sur Copilot, et à côté de ça, en fait, il faut que je le fasse savoir. tout ce que je fais, mon savoir-faire, mon expertise, la créativité que je mets dans mes œuvres, etc., dans mes créations, il faut que je le fasse savoir. Et c'est de se faire savoir qui est effectivement des fois un peu pénible et en fait, c'est un peu comme si je te dis, bon, Pauline, maintenant, c'est l'heure de la compta. D'ailleurs, je n'ai pas fait ma déclaration sur stuff. Si mais, il va falloir s'y mettre. Mais voilà, est-ce que tu as envie de faire ça ou est-ce que tu as envie de passer ton temps à faire tes petits trucs créatifs ? En fait, voilà. totalement je pense que la question elle est vite répondue donc voilà mais j'ai une une auditrice slash invité slash membre de Copilote qui me dit bah tiens je voudrais bien faire un un post faire une story pour mettre en avant Copilote pour voilà parce que j'aime bien ce que tu fais tout ça quel contenu je peux pousser sur ton compte ton compte insta Merci. Je recherche, je scrolle, je scrolle, je scrolle. Je dis, ah bah oui, en fait, j'en ai pas parlé depuis des semaines. Donc, du coup, mon poste, il est plus à jour parce que moi, je mets ma formation à jour tous les mois. Donc, j'ai des nouveaux contenus. Je dois être à 17 heures de contenu sur la formation. Je dis, bah oui, mais genre, ah bah oui, j'ai oublié de communiquer, dis donc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, d'accord.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ça arrive à tout le monde, tu vois. On a toutes le même problème.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, d'accord. Donc, changer, enfin, bien réfléchir ses canaux de distribution, son produit. le communiquer, passer par là qu'est-ce qu'on pourrait dire d'autre moi sur la couleur végétale c'est ça c'est aussi revendiquer que cette couleur elle est pas la même couleur que tout le monde changer ce positionnement assumer

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ce positionnement là le crier haut et fort et puis tu vois j'en reviens au site internet le nombre de personnes Merci. Le nombre de personnes, de créatrices, de créateurs qui finalement ont un site qui n'est pas extraordinaire, qui est un peu bif-bof, un peu bancal, etc. Techniquement, fonctionnellement. Ça, tu peux... C'est plus possible en 2025.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc toi, tu recommandes forcément un site Internet ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Fortement ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Par exemple, je n'ai pas de site Internet, j'ai un kit. ConvertKit, qui agrège, c'est tout nouveau, je me la pète, mais ça fait pas longtemps, qui agrège toutes les sources, et j'ai toujours freiné des cas de fer de faire un site Internet par rapport au temps que ça prendrait déjà, parce que forcément, moi, j'aurais envie de le faire toute seule, sauf que, voilà. Mais j'ai toujours cette question, est-ce qu'il faut forcément un site Internet ou est-ce qu'une page Insta et un agrégateur, ou même un site Notion ? Tu sais qu'avec Notion, maintenant, tu peux faire un site Internet, ne serait-ce qu'une page. C'est moins référent CSEO, Tu remontes moins dans les résultats, mais...

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ça ne fait pas pro, en fait.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, ça ne fait pas pro.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Je ne veux pas être négative, mais quelque part, tu vois, un site web, c'est vraiment la base, finalement. Je sais que ça peut faire peur. Et effectivement, c'est chronophage, ça, c'est certain. Mais comme tout le reste, en fait. Tu vois, Insta, ça prend du temps à créer du contenu, etc. Et encore plus quand tu as quelque chose de moins visuel à montrer. Quelque part, tu vois, à chaque fois, je me dis, ah bah, Flute, Si moi aussi j'étais créatrice, tu vois, artisane, je dis, tu prends ton produit comme ça, comme si tu filmes en tant que tu crées. c'est facile, entre guillemets, parce qu'évidemment, ce n'est pas le cas. Mais nous, à chaque fois, finalement, il faut produire du contenu et tu vas sur Canva et tu... C'est ça. Je vais raconter... Une de mes dernières vidéos, aussi, c'était sur Insta, sur le taux de conversion. Est-ce que je fais une face cam pour expliquer, essayer de résumer un truc qui... C'est ça aussi, c'est qu'il faut arriver à donner de la valeur, montrer ce que tu sais faire. en un truc hyper court que les gens... Il faut que ça les accroche les trois premières secondes et tout ça. C'est une autre manière de raconter des choses. Moi, ce n'est pas celle qui me passionne le plus, donc j'ai toujours un peu plus de mal sur les contenus très courts comme ça. Quelque part, on a tous les mêmes règles du jeu et il faut arriver à tirer notre épingle du jeu avec tout ça. Mais un site Internet,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    c'est la base. Il y a des bases. Les piliers du marketing, ton site Internet.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    tes canaux de distribution c'est hyper important je n'ai pas de trafic aussi donc c'est difficile d'avoir une newsletter donc je sais que voilà j'ai la petite voix qui me dit oui mais j'ai pas le temps tu veux que je trouve le temps ouh ben oui mais tout ça ça se construit dans la durée moi j'ai créé le podcast en septembre 2019 j'avais pas de site internet à ce moment là j'utilisais Insta à titre perso mais pas encore à titre pro donc j'ai commencé à titre pro à le faire au moment où j'ai diffusé le premier épisode où je me dis ah ben tiens ça serait peut-être malin que j'ai un compte Insta pour le podcast et puis après ça devait être avril 2020 où j'ai créé le site web et puis voilà c'est petit à petit de toute façon il n'y a pas de secret on avance

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    au fur et à mesure,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    tu peux pèter partout soit t'avances toute seule au fur et à mesure pour aussi économiser de l'argent tout bêtement soit tu t'entoures parce que tu as un modèle économique qui te permet de le faire un des trucs aussi effectivement comme on le disait tout à l'heure tout le monde ne va pas réussir à vivre de sa passion et pour certaines personnes ça restera un loisir et c'est peut-être pas grave moi quand j'ai eu l'idée de ce podcast je me suis aussi dit je vais aussi monter mon entreprise créative et avec mon ami Nadège on s'est dit on va se faire une petite boutique en ligne pour vendre nos créations. Elle en couture et moi en papier. Donc ça s'appelait, enfin ça s'appelle toujours Popline et Papier. Donc prise d'une énergie débordante, voilà, j'ai fait plein de cartes, etc. Mais la réalité du truc, c'est que vendre une carte à 5 euros, dans quel monde, si tu la fais artisanalement, et que tu en fais un ou deux exemplaires, dans quel monde c'est économiquement viable ? ça ne l'est pas. Et voilà, si tu veux en faire une activité, encore une fois, économiquement viable. Tu peux aussi très bien te dire, et il y a plein de créatrices qui ont commencé comme ça ou qui continuent comme ça et que ça n'a jamais explosé, mais c'est peut-être pas très très grave, ben en fait, le week-end, je me fais mes 10-12 cartes qui me plaisent bien, etc. Je les mets sur ma boutique. Je communique, j'en vends par-ci, par-là, ou des fois, je fais un marché.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Une porte ouverte.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et puis, potentiellement, ça peut me suffire.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et si tu veux diversifier tes revenus, par exemple, sur la couleur végétale, comme tu le dis, la création en tant que telle, elle prend du temps, surtout si tu extrais tes colorants, si en plus tu cultives tes plantes, tu imagines le délire. Donc, elles diversifient leurs revenus avec notamment de la formation ou de l'initiation. Donc, des ateliers, tu vois. Ça peut être de la sérigraphie végétale. Ça peut être des impressions. Tu vois, les fameuses impressions de fleurs ou de feuilles. Je ne sais pas si tu as déjà vu. Les écoprintes.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Le hammering.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, nous, c'est…

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est le marquant.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, ah, tu appelles ça hammering. Nous, c'est ta taquisomée. Ta taquisomée. Ah, voilà. Peut-être.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    La version anglaise.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, peut-être. Eh bien, ça, donc le hammering. L'écoprint. donc l'éco print c'est tu viens rouler je le fais vraiment court, je vais me faire taper sur les doigts, tu viens rouler du végétal et tu passes ça à la vapeur, donc ton tissu doit être pré-traité, etc. Mais tu peux faire des abat-jours, du linge de table, du linge de lit, ce genre de trucs. Et donc, en fait, elles diversifient leur création avec de la formation, de l'initiation. Avec des ateliers,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    oui.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Avec des ateliers. Et c'est ça qui les aide à survivre. Et donc, la question, c'est, est-ce que toi, tu as d'autres eux. diversification de sources de revenus à leur proposer ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui. Alors, pas un livre. Je commence par ce qu'il ne faut pas faire. Disons, j'exagère largement. Un livre, c'est kiffant. Alors, si c'est son rêve et tout ça, sinon, c'est un enfer. Mais moi, j'ai adoré cette étape-là, mais parce que j'avais très envie. En plus, à ce moment-là, je travaillais pour une boîte dans l'édition. Donc, voilà, c'était double kiff. Par contre, pour gagner de l'argent, on oublie, clairement. Donc, ça prend énormément de temps de préparer un livre. C'est fastidieux, c'est tout ce qu'on veut et on ne gagne pas beaucoup d'argent.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Si tu ne le fais pas, on est en auto-édition.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    et si tu le fais en auto-édition, il faut quand même arriver à le diffuser et à le vendre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, c'est vrai.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Tu ne fais pas les mêmes volumes, mais effectivement, tu gagnes un peu plus d'argent unitairement sur le livre. Donc, une fois qu'on a mis de côté cette partie-là, mais encore une fois, qui peut être un vrai kiff, et j'ai adoré y faire, et je suis très contente de l'avoir fait, et donc à deux reprises, donc je suis encore plus contente. Enfin, bref. C'est que de l'ego.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Je comprends. C'est vraiment un projet qui me tiendrait à cœur d'écrire un livre sur la filière tinctoriale et mettre tous les acteurs en avant. C'est le gros kiff.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est clair. C'est un kiff, mais économiquement, ce n'est pas intéressant. Après, ça assoit une certaine légitimité, une notoriété. Je ne dirais pas jusque-là, mais en tout cas, ça assoit quand même un petit peu. Ça te fait une certaine autorité. Après, je dirais à la fois, je vais dire, c'est aller vendre en B2B, donc aux entreprises. Par exemple, justement, il y a toute la filière autour de l'illustration et de ce qu'on va pouvoir faire de motifs, d'illustration. Donc le textile, tout ce qui est déco, etc. Et finalement, c'est un peu comme les livres, on pourrait se dire, bon, c'est bon, il y a suffisamment de livres sur le sujet, il y a suffisamment de... de tissus, de papier peint, des motifs, on en a autour, tout autour. Je peux prendre n'importe quoi. Il y a des motifs de partout. Donc, ça veut dire qu'on a besoin de ces créations-là. Et même s'il y en a déjà eu plein par le passé, on a besoin de renouveau. Les libraires, ils veulent vendre des nouveaux livres et ils ne veulent pas vendre. Ce n'est pas la faute des libraires, mais nous aussi, on aime bien quand il y a des nouveautés. avoir le dernier livre, etc. et pas celui d'il y a 5 ans. Donc, ça se renouvelle et donc on peut tout à fait trouver un usage aussi dans ces filières-là de déco, etc. Donc là, on est sur la partie B2B.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il y a plein de trucs à faire sur la déco d'intérieur, tu vois, notamment en couleur végétale, comme tu peux faire des housses de coussins, des rideaux. des abat-jour, des sets de table, du linge, de lit, tout ce que tu veux. Il y a même maintenant des gens qui font clairement des chambres d'hôtel complètement en couleur végétale. Donc ça, je pense à Pérégrine, je lui fais un petit clin d'œil. Mais tu vois, il y a de plus en plus d'architectes d'intérieur qui, pour ne pas faire comme tout le monde, ne vont pas chercher de la couleur synthétique, mais viennent chercher de la couleur végétale. Parce qu'en plus, tu as quelque chose comme tu es en lien, tu sais, comme quand tu es en lien avec les plantes, tu as un sentiment, tu es bien. Et là, apparemment, tu as la même chose. Bon, ça, on part dans le spirituel, mais tu vois. Et il y a aussi des boutiques, des boutiques genre des petits cafés, des petites boutiques de déco qui intègrent la couleur végétale dans le merchandising, en fait. C'est vraiment singulier parce que tu vois, la couleur végétale, c'est comme je te disais, visuellement, c'est différent. Et en plus, tu racontes une histoire et ça, les gens aiment bien. Et après, tu as tout. tout ce qui va à côté. C'est-à-dire que tu as la couleur, mais tu peux faire aussi des motifs. Tu as les fameux tie-and-die, tu as des shibori, c'est des techniques de plissage. Les gens chez toi qui font de la couture, en fait, tu viens coudre et tu viens tremper dans les bains de teinture et ça te fait des motifs, mais de dingue. Tu vois, il y a plein de techniques, l'impression au mordant, tu peux aller hyper loin. Donc, comme tu dis les motifs, même en couleur végétale, tu pourras en proposer plein. Et cette couleur végétale et ces techniques arrivent dans les intérieurs. Donc, il y a peut-être ça, comme tu dis, aller chercher, peut-être qu'au lieu d'aller chercher des clients pour vendre des pièces à l'unité, c'est peut-être proposer un ravalement d'intérieur en disant, tiens, tu as ta petite boutique, est-ce que ça te dit qu'on la travaille et qu'on fasse quelque chose de sympa ensemble ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Exactement. Ce qui n'est pas la partie la plus évidente. Et c'est pour ça qu'il y a aussi plein de gens, plein de créatrices, de créateurs qui vont... avoir tendance spontanément, parce que c'est aussi le modèle le plus évident, parce qu'on est nous-mêmes consommateurs toute la journée, et donc ils vont avoir tendance plutôt à vouloir vendre en direct aux consommateurs, aux clients en B2C. Ce n'est pas forcément une mauvaise idée. Et justement, tout à l'heure, quand je disais qu'il faut vendre en B2B, en fait, ce qui est le plus viable comme modèle économique dans le temps, c'est d'avoir une diversité finalement dans les revenus et dans le type de client. Parce qu'il y a un moment donné, si tu ne vends qu'aux entreprises, tu vas, quand on est dans une période où ce n'est pas pump it up au niveau économique, donc les entreprises vont avoir de plus en plus de mal. aussi de difficulté à lancer des nouveaux produits, des nouveaux projets, etc. Donc, ça peut être compliqué de travailler avec eux. En plus, on peut avoir une barrière, une bonne barrière à l'entrée quand on est une petite créatrice ou une petite marque. Si tu vas voir des grands acteurs, en fait, il y a un problème de dépendance finalement entre le fournisseur et le client. Et donc, par exemple, si tu veux avoir Cultura et que tu es une toute petite marque, ils vont te dire « moi, je ne peux pas vous référencer parce que vous allez avoir une trop grande dépendance entre vous et nous, vous ne saurez pas de toute façon produire suffisamment, etc. » Donc, je parle de Cultura, mais ça peut être n'importe quel gros acteur comme ça. Donc, voilà, le mix quand même à essayer d'approcher, c'est de varier ses typologies de clientèle et de varier effectivement les typologies de revenus. et puis à un moment donné de sentir ce qui est évidemment très difficile sentir un peu le vent tourner en disant là je vois que ça j'y arrive moyen pour l'instant, est-ce que je peux pas pivoter aller switcher sur autre chose montrer aussi ce qu'on fait beaucoup les expérimentations parce qu'en fait si je reprends l'exemple du livre Le jour où j'ai reçu le... c'était en avril 2022, je reçois un message de ma future éditrice en me disant « j'aimerais bien faire un livre avec vous » . Moi je suis tombée de ma chaise, j'ai dit « mais ça sort de nulle part » . Alors qu'en réalité c'est tout ce que j'ai donné à voir pendant trois ans avant qui a eu ce résultat-là. Mais cinq minutes avant, ça se trouve, je me disais « oh là là, mais c'est la loose, j'arrive à rien, il se passe rien » , tu vois.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il y a plein de messages dans ce que tu dis. Y croire que ça peut marcher et que ton travail paye. Persévérance. Pas hésiter à pivoter quand tu te rends compte que, par exemple, sur la couleur végétale, globalement, tu as parlé des teintures de laine. Il y a plein de personnes qui teignent les laines. Comment tu le fais différemment ? Comment tu augmentes ta montée en échelle ? Est-ce que tu peux augmenter tes bacs de teinture pour teindre plus de laine ? Du coup, pour t'adresser à d'autres clients, ça peut être ça, ça peut être les volumes, ça peut être la source. Tu vois, moi, dans les couleurs végétales, tu peux chercher des sources différentes, des sources plus rares, comme des sources plus communes. On n'en a pas parlé, mais la couleur végétale, ça commence dans la cuisine de tes auditrices, c'est-à-dire qu'avec une peau d'avocat… J'ai l'impression. Alors, pas… Les radis, pour moi, il n'y a rien, mais une peau d'avocat…

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est la couleur rose, oui, ça garde. Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    mais je ne suis pas sûre que ça garde, tu vois. mais par exemple la betterave bon alors il il Il y a plein de petits tests, mais qui ne sont pas viables. Genre le chou rouge, il y en a plein qui l'ont essayé. C'est une couleur fugace, ça va disparaître. Mais je veux dire, tu vois, la peau d'avocat, tu la sèches, tu la coupes en petits morceaux, tu obtiens un rose, du rose de ton pull, un vieux rose. Tu sais, la belle couleur vieux rose. Et en fait, ça commence dans ta cuisine. Donc, il y a ça aussi. Soit tu te spécialises dans une couleur, dans une source, dans un volume. Tu peux augmenter tes volumes ou... ou faire du... Est-ce que dans tes auditrices, il y a des gens qui font à façon ? C'est-à-dire, tu vois, moi, j'ai beaucoup de personnes qui teignent à façon. Tu viens ramener ton support, ta matière, ton truc, tu décides de ta couleur et elle te fait des prototypes et elle teint à façon le volume que tu ramènes. Alors, bien sûr, ça, ça peut être aussi, c'est plus un service qu'un produit, tu vois. Mais, bon, bref, pour te dire que j'essaye vraiment de creuser les sujets qui pourraient aider nos deux communautés, finalement.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et tu sais, quand tu disais qu'il y a beaucoup de personnes qui teignent de la laine et tout ça, peut-être que toutes n'ont pas vocation à créer une marque. Parce qu'il y a quand même un fossé entre... J'adore, par exemple, teindre de la laine, je m'éclate sur le processus, etc. Et l'étape d'après qui est... La commercialiser. La commercialiser et à faire durer cette marque. Toi, à en créer une marque. Parce que c'est ça aussi qui est très difficile, c'est de tenir dans l'enduré. On en parlait de la persévérance. Et en fait, c'est dur. Et voilà, d'arriver à en vivre. Puis généralement, justement, tu ne lâches pas ton boulot comme ça du jour au lendemain parce que ça t'a pété. Tu te dis, non, mais je vais faire ça toute ma vie. Ben ouais, mais... économiquement tu peux pas j'ai l'impression de dire économiquement toutes les 3 secondes mais je suis habituée à l'école on adorait tous et toutes passer notre vie à créer mais la réalité elle est pas là donc peut-être qu'en fait il faut aussi aller voir des marques existantes autour de la teinte de la laine par exemple la teinture de la laine et puis leur dire bah Ciao ! J'adore l'univers que tu as créé, etc. Moi aussi, je fais de l'intenture. J'adorais exercer une activité autour de ça, mais je ne me sens pas de créer une marque comme tu l'as fait, parce que je vois bien le travail que ça représente, etc. Est-ce que tu crois qu'il y a une manière de collaborer ensemble ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, un partenariat, oui.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Peut-être qu'en fait, c'est ça aussi. Tu ouvres un Marie-Claire Idée, un Nouvel Atelier des Nanas, etc. dans ces magazines-là. tu vois plein de créatrices qui ont des idées géniales et qui font des tutos, qui ont des articles qui mettent en avant leur création, qui les mettent en avant et qui, sur Instagram, finalement, n'ont pas développé une grosse communauté parce qu'elles ont développé autre chose à côté. Et puis, tu vas avoir plein de créatrices aussi de contenus créatifs qui vont créer du contenu en marque blanche pour des marques créatives. Il y a plein de marques qui vont faire appel à des créatrices en marque blanche qui ne vont pas être les mains de la création. Le cerveau est les mains de la création. Mais le nom de ces créatrices-là ne va jamais apparaître. Et ce n'est pas un souci potentiellement.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Pour certaines, oui. Pour certaines, ce n'est pas un souci.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et voir, ce sera mieux parce qu'elles n'ont pas envie de se mettre en avant, parce qu'elles n'ont pas envie de... d'être dans ce rôle-là, etc. Donc, voilà, les opportunités, elles existent. On n'y pense pas forcément toujours parce qu'on ne connaît pas l'éventail des possibilités et c'est finalement quand on y est un peu confronté qu'on va découvrir tout ça. Mais voilà, on a toujours besoin de créatrices, de créateurs pour renouveler. On aime bien découvrir des gens, etc., des créations. Ce qui est certain, c'est qu'il faut... avoir un style et une identité propre. Si tu fais le truc que tout le monde a déjà fait qu'un soi, ça, voilà. Et donc là, l'inspiration, elle est partout, elle est dans la nature, et elle est aussi beaucoup à l'étranger, en fait. Il y a beaucoup de choses qu'on voit sur Instagram en français qui ont déjà existé par le passé sur des comptes américains, phénophones.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça, c'est un truc qui m'inspire beaucoup en ce moment. Au-delà du podcast, il y a aussi des rencontres. J'organise des thématiques autour de l'agriculture, de la teinture, toute ma filière. Et il y en a une, cette année, c'était sur l'ouverture au monde. C'est aller regarder ce qui se passe ailleurs, au Canada, au Mexique, etc. Et oui, ça m'a donné plein d'idées d'inspiration. Parce qu'en fait, j'ai l'impression que quand tu es en train de créer, t'es dans ton truc, des fois c'est fastidieux j'ai des personnes qui font de la dentelle avec du point d'alençon teint végétalement, t'imagines 7 heures pour 1 cm² donc elle a pas le temps d'aller chercher l'inspiration, d'aller faire des études comparatives, de dire c'est quoi la couleur du moment etc. web ? et donc du coup tu vois ça m'a donné l'idée de me dire tiens ça déjà ça peut être une bonne idée de venir donner des pistes d'inspiration surtout que moi la couleur végétale Merci. J'en mange toute la journée, c'est-à-dire que sur les réseaux, dans les gens qui me contactent, dans tout ce que je regarde, dans tout ce que je lis. Donc, je sais voir ce qui est singulier. Tu vois, par exemple, on a une créatrice de bijoux qui fait des bijoux avec de la teinture végétale. Donc, c'est Atelier Volage, petit clin d'œil encore. Elle mélange de la brique. et de la teinture végétale, sur du fil. Donc, il faudra aller voir, parce que, oui, comme ça, tu dis comme ça, on dit, quoi, une brique à ses oreilles ? Non, non, c'est vraiment magnifique ce qu'elle fait. Et en fait, c'est singulier. Elle a trouvé un biais hyper singulier. Et en fait, il y en a plein. Il y a de la marqueterie de paille, tu vois, de la marqueterie pour faire des beaux mobiliers. Stéphanie Trollé, Atelier Lasto. Bon, bref, je ne vais pas toutes les citer, mais en gros, dès que tu trouves un sujet de niche dans ta niche, parce que couleur végétale, on peut dire que c'est méga niche. Et bien en fait, ça ressort mieux et je pense que tu peux davantage augmenter tes prix aussi parce que tu ne fais pas comme tout le monde. Et donc, moi ce que je voulais dire qui était important et moi-même je me suis fait prendre au piège dans l'activité d'Arrêco Vert, c'est attention à bien fixer tes prix parce qu'en fait, il y a tellement de gens qui viennent se servir entre ce que tu vends et ce que tu vas toucher à la fin. Non mais attends, ça c'est ma découverte. Alors tout le monde va dire allez, bisounours celle-ci. Donc, pour moi, le nerf de la guerre, c'est de trouver ta singularité et bien définir tes prix et en fait avoir un vivier. Tu vois ce que je veux dire dans le vivier ? C'est avoir plein d'idées et de coups d'avance. Un vivier de coups d'avance, de canaux, de projets, de trucs où tu as vraiment en permanence quelque chose qui va sortir. Il y a des choses qui sont en train de mijoter, mais ça va sortir au fur et à mesure et ça alimente la machine parce que si t'attends d'être dans la mouise pour créer, entre le moment où tu es dans la mouise et la sortie de ta création, ça parle aux créatrices, mais ça parle aussi à nous pour le podcast et toutes nos activités à côté, tu ne t'en sors pas. Donc, tu vois, moi, c'était ça. Ça, c'était ça mes points, c'est trouver sa singularité, l'exploiter à fond et bien travailler tes prix pour sortir un truc canon.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Moi, j'ai un truc sur les prix, c'est que je monte toujours un peu, juste avant d'envoyer. juste avant de dire non c'est bon, allez là, c'est bon, j'augmente mes prix.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu sais qu'il y a une technique qui dit, augmente tes prix jusqu'à ce que ça frotte. En gros, jusqu'à ce qu'on te fasse une remarque.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    De toute façon, c'est ça. Et il y a quand même un truc, c'est que quand on vend à des professionnels, le... Il y a un truc que tout le monde fait quand même, c'est globalement de demander est-ce que c'est en gros ton meilleur prix. Ce n'est pas la manière la mieux formulée que je vous le dis, mais est-ce que tu penses qu'il y a une petite marge de manœuvre ? On arrive toujours à formuler un petit peu entre le client et le fournisseur pour dire est-ce que là, c'est ta meilleure offre ou pas ? Quand on est entre professionnels, on peut se permettre de faire ça. Et celui qui demande s'attend potentiellement à un non en disant non, je suis désolée, je ne peux pas faire mieux, etc. Et après à lui de... voilà. donc entre professionnels on a cette cette petite carte à jouer aussi où c'est pour ça que moi je me permets d'augmenter là ce que je disais c'était pour dans des relations professionnelles où en fait souvent oui je me dis c'est ma petite marge de négo j'augmente un petit peu pour ça si c'est un truc hyper courant etc sur lequel j'ai déjà communiqué mais sinon oui j'augmente un petit peu et je me dis c'est ma petite marge de négo après si ça passe pas je sais que je peux négocier un peu comme ça sur des prestations un peu sur mesure des choses comme ça sur évidemment quand on est sur des pour les particuliers on a toujours un peu tendance à dire ah oui non mais là ça va être trop cher etc et si je reprends l'exemple de mes cartes moi mélanie j'ai peut-être pas envie de mettre 10 euros dans une carte artisanale mais en fait c'est qu'une question de canal de vente parce que ça veut dire que cette carte effectivement à 10 euros je vais pas la vendre à carrefour à l'intérieur des rayons de carrefour par contre Je peux la vendre sans doute dans une boutique de créateurs, dans des boutiques parisiennes, dans les bons quartiers, etc. Après, à moi de trouver et de prospecter de la bonne manière, qui va refléter aussi ce positionnement, de voir que je comprends la clientèle de ces boutiques, etc., qui va pouvoir acheter une carte fait main 10 euros.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça revient à trouver ton client idéal et où il se trouve et à qui tu réponds. Et donc, moi, dans les créateurs que j'ai, il y a aussi des designers ou des enfin vraiment du du luxe presque mais ils trouvent leur clientèle parce que parce que voilà c'est vraiment niché et ça marche parce que leurs prix sont adaptés autant de travail que ça représente et on a trop tendance à se brader pour se caler tu vois par exemple couleur végétale versus couleur de synthèse bah non tu peux pas être au même prix qu'un truc de couleur de synthèse non c'est pas possible donc en fait c'est revendique ta singularité.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est ça. Et puis, il faut aussi se mettre dans le marché dans lequel on est. Quand tu vois aujourd'hui le prix d'un stack Haché... non mais c'est con mais achète deux stacks hachés remémore toi ce que ça valait il y a 10 ans et tu dis ah ouais donc en fait moi aussi je veux augmenter mes prix en fait on peut pas il faut pas jouer le jeu, c'est pas le jeu de la surenchère au moins dans ce période d'inflation qu'on a connu ces dernières années de façon tout le monde augmente ses prix je peux bien y aller, un truc de plus de moins etc et c'est comme ça que les trucs s'en valent donc il faut pas le faire non plus comme ça mais en tout cas il y a un moment donné il faut être aussi Merci. à l'écoute de la réalité du marché. Et c'est une chose de vouloir vivre de son activité, mais c'est encore mieux comme si on peut en vivre correctement, décemment. Il y a toujours une question, les gens ne me la posent plus trop, mais au début du podcast, c'était, est-ce que les personnes, elles en vivent et tout ça ? Mais déjà, ça veut dire quoi en vivre pour toi ? Ça ne sera sans doute pas la même définition que moi, celle que j'ai. Tu vois ? Là, je suis à mon compte depuis deux ans. Et quand tu discutes avec les gens, les proches, tu vois ta famille, tout ça, j'ai encore vu des ongles, des teintes ces derniers jours. Est-ce que ça fonctionne ? Est-ce que tu en vis correctement ? Comment je peux te répondre ? Je gagne moins que si j'étais salariée, que quand j'étais salariée. Bon, ça te fait une réponse. En même temps, toi, je ne vais pas te dire ce que je gagnais. Voilà. Qu'est-ce que ça veut dire réussir ton activité ? Moi, aujourd'hui, je m'éclate, j'ai plein de moments de doute, etc. Mais je n'ai pas du tout, mais pas l'ombre d'un instant, envie d'être à nouveau salariée. Ça évoluera sans doute. De toute façon, voilà. Tu vois, quels sont les risques ? Si ça ne fonctionne pas, en fait, je vais essayer de trouver du boulot. Et puis, sans doute que je n'en trouve rien. Alors, je vois aussi que c'est difficile. Et que c'est... Voilà, c'est pas... Il n'y a pas du boulot. à tous les points mais voilà il n'y a pas de on est rarement dans une situation tout noire en disant non mais il faut absolument que je réussisse j'ai très envie de réussir enfin voilà et encore qu'est-ce que ça veut dire on a tous envie finalement de gagner notre vie suffisamment pour vivre comme on l'entend voilà moi je veux pouvoir m'acheter des fleurs chez Botanique si j'ai envie pour en faire de la couleur végétale En plus que rose, parce que tu vas me dire, j'ai un petit biais, c'est que j'ai beaucoup de fleurs roses.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est pas grave.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    J'achète pas d'autres couleurs. C'est pas grave. Ça me plaît pas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    T'as plein de fleurs roses qui donnent des couleurs différentes. Comme je te dis, c'est pas la couleur de la fleur qui donne la couleur de la plante.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Mais bon, bref, j'ai envie de pouvoir m'acheter du matériel de loisirs créatifs si j'ai envie, du tissu, etc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bon, ok.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et puis du chocolat.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bien sûr. C'est important le chocolat. Alors qu'on sort de Pâques. Donc du coup, moi, si je devais te dire un truc à tes auditrices, c'est essayer la couleur végétale. Donc, soit commencer dans la cuisine si elles ont envie. Sinon, il y a énormément de témoignages sur le podcast à récovert parce que c'est que ce sujet-là, mais elles trouveront des supports hyper passionnants, la parurie florale, la plume. Enfin, vraiment, on fait vraiment des trucs de dingue. Donc, essayez, allez vous former et soyez singulière par cette couleur parce que Pour moi, c'est vraiment la couleur de demain et ça donne tellement un plus. Donc, il y a le podcast à récouvrir. Moi, pour fêter les deux ans du podcast à récouvrir, j'ai lancé un magazine en ligne dont le numéro un est gratuit. Donc, si elles ont envie de s'inspirer, parce que c'est du boulot, on en parlera dans la partie d'après, mais si elles ont envie d'aller s'inspirer, de regarder ce qui est fait, les défilés de mode et les accessoires, les sacs, les trucs, enfin bref, allez voir ce magazine qui est offert, le premier, voilà. Et après, comme toi, derrière le podcast, il y a la communauté Patreon où c'est du partage de liens, d'entraide, etc. Et je vous invite à aller voir, je ne vais pas tout vous raconter, j'ai beaucoup de mal à me vendre. Donc, je te laisse la parole, Mélanie. Je sais que tu as des livres à nous montrer, tes deux bouquins.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, alors juste avant de vous montrer le mien, il y a celui-ci que j'ai reçu il n'y a pas longtemps. Doriane.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    J'ai reçu sur le podcast.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    et votre endroit. Non, que je n'ai pas reçu Doriane Maison Septembre, mais effectivement, allez-y. Et non, mes livres à moi, c'est Comment créer votre podcast. Donc ça, c'est le deuxième, donc là, sur la création de podcast, si ça vous intéresse. Et le premier, voilà, mon premier bébé de papier, Mon entreprise créative, c'est un livre comme ça, qui est aussi du podcast, qui est en tout cas largement nourri par les témoignages du podcast. Il y a plein de... Voilà, par exemple. Le témoignage, par exemple, en bas ici, de Sabine, qui a témoigné dans le podcast. Et puis, une petite partie inédite. Ici, voilà, et donc, enfin, voilà, tous les sujets, c'est est-ce que je suis prête, voilà, comment je connais le marché, les différentes manières de vendre, le business plan, tout ça. La création sous un angle éthique et durable. Après, une fois que je me suis lancée, voilà, adopter une posture d'entrepreneur, apprendre à définir sa marque, créer son entreprise, financer son projet, savoir mettre en avant son travail. fixer ses prix, vendre, créer son site web sa boutique etc et puis après il y a une partie je me développe encore plus piloter son activité, déléguer, challenger sa créativité, monter en puissance, diversifier etc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bon ça parlera pas mal,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ouais c'est clair ça parlera pas mal aux auditeurs en tout cas j'espère que ça inspirera ok j'essaie aussi que t'as ouais j'en ai encore 10 à vendre délicacées sur ma boutique on mettra les liens t'as les liens Merci.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Je sais que tu fais aussi des formations, que tu as aussi des communautés. Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est ça. Le Club Femme 1, l'idée, c'est un peu comme ton Patreon. C'est d'avoir, en fait, finalement, des contenus supplémentaires pour les personnes qui veulent soutenir le travail du podcast qui, on le rappelle, n'est financé par personne. Ce n'est pas comme sur YouTube où, à un moment donné, on gagne un peu des sous-sous de YouTube. Là, ce n'est pas le cas. Spotify ne nous donne pas un rond. Non. Donc les podcasts ils sont financés soit par les auditeurs c'est assez rare parce qu'on a pas cette culture du don du pourboire et tout ça

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi si, moi là c'est vraiment eux

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Moi j'ai pas réussi Et puis sinon il est financé par de la publicité comme sur tous les médias avec des annonceurs mais qu'il faut aller chercher qu'il faut convaincre tout ça Voilà puis après effectivement tout ce qu'on propose à côté pour vivre de cette activité. Et après, ce n'est pas qu'un enjeu économique, parce qu'encore une fois, moi, j'adore transmettre et tout ça. Pendant très longtemps, j'ai enseigné le marketing digital à des étudiants, avant en entreprise aussi, quand j'étais en agence. Donc, voilà, j'adore transmettre. Donc, c'était un peu une évidence. Et très, très vite, j'avais cette envie. J'ai mis longtemps à la concrétiser. Encore une fois, on fait des trucs par étapes. Mais voilà, j'avais... pendant très longtemps envie de faire ça. Donc effectivement, j'ai lancé l'année dernière une plateforme de formation. La formation, des fois, je me dis que ça fait un peu peur aux gens parce qu'on ne sait pas, enfin voilà, on se projette dans un truc compliqué qui va demander beaucoup d'argent, etc. Moi, ce n'est pas le cas. Je le trouve assez accessible en termes de prix. Là, je vais lancer un abonnement en plus, donc on peut s'en rendre engagement. Donc voilà, je trouve que c'est assez accessible. donc un petit cocon entre entrepreneurs créatifs voilà beaucoup de formats audio pour continuer à créer pendant ce temps là parce que moi je suis parfois un petit peu j'ai un petit rejet de la vidéo j'ai l'impression de perdre mon temps donc j'aime bien faire autre chose voilà même devant une série souvent je prends mon sachet qu la broderie un truc pour voilà pour pour occuper mes mains. Donc, dans cette même logique d'apprendre des choses sur l'entrepreneuriat créatif, donc la partie vente, marketing, juridique, admin, tout ça, tous les sujets, en fait, de l'entrepreneuriat.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça, c'est Club Femme ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Non, ça, c'est Copilote.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    c'est Copilote. La plateforme de formation, d'accompagnement, c'est Copilote. Et puis, à l'intérieur de Copilote, je fais des ateliers en visio. Il y a aussi des contenus vidéo. accessibles gratuitement par exemple un sur préparer son premier stand quand on vend sur un marché sur un salon etc ça c'est gratuit c'est en accès libre un autre justement dont je parlais que faire pour vendre plus enfin pour vendre voilà en gros je vois pas suffisamment que faire donc pareil vidéo accessible sur youtube et il ya des bonus sur sur le pilote donc voilà l'idée c'est vraiment de transmettre tout ça et surtout ce qui me tient à coeur c'est de d'aider, de contribuer à ce que les personnes qui ne soient pas bien dans leur boulot puissent évoluer vers autre chose.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En side business, à côté de leur travail, s'ouvrir un peu sur des loisirs créatifs.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Top ! Il y a trop de personnes, je trouve, qui ne sont pas bien dans leur boulot, qui sont en situation inconfortable, voire toxique et tout ça. Et en fait, on a besoin de la création dans nos vies. Déjà, quand ça ne va pas au boulot ou dans la vie perso, à chaque fois, je me raccroche à ça, à la création.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    D'ailleurs, tu as recommandé des livres. Moi, je voudrais en recommander un. C'est « Comme par magie » . d'Elisabeth, je ne sais plus quoi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Guybert.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Guybert, exactement. Ce livre-là, où en gros, on remet la place de la créativité, de la création au cœur du truc et on en a besoin. Et même nous, en tant que podcasteuses, on crée le contenu, les épisodes, les trucs. Et moi, c'est vraiment une partie que j'adore. Donc, ce que je te propose, si tu es OK, on clôture là pour la partie... loisirs, couleurs végétales.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et on attaque quelques minutes la partie les dessous des coulisses des podcasts.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Vie ma vie de podcasteuse.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Vie ma vie de podcasteuse. On se dit un petit quart d'heure là-dessus ? Ça te va ? Allez,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    vendu.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Allez, c'est parti.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Si vous avez envie de continuer d'écouter, vous êtes les bienvenus. On ne rejette personne. C'est juste qu'on change un peu de sujet.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, c'est juste qu'on change un peu de sujet et que pour une fois qu'on est entre podcasteuses et qu'on peut raconter les coulisses, c'est très agréable. Donc, je voudrais revenir sur le premier point que tu as cité, c'est l'histoire du financement d'un podcast. En fait, il y a deux trucs, moi, que je voudrais dire derrière un podcast. Il y a le fait que ça n'est pas financé. Et comme tu dis, contrairement à YouTube, on ne touche rien. des plateformes qui nous hébergent. Pourtant, il y a de plus en plus de plateformes qui nous hébergent. Je crois que moi, j'en ai 12 ou 10. Ausha, qui est ma plateforme d'hébergement, l'envoie sur 12 plateformes. Je ne reçois rien du tout. J'ai la chance d'avoir des auditeurs qui contribuent au financement du podcast. C'est-à-dire, quand j'entends le financement du podcast, c'est ces outils, tu vois, la Riverside, notre studio virtuel en ligne où on enregistre, le matériel, les micros qui nous coûtent et C'est pas ce qui coûte le plus cher, mais c'est surtout les abonnements qui nous coûtent cher, d'hébergement, de studio en ligne. Et le temps qu'on y passe, je me souviens, la première fois que j'ai mes premiers épisodes de podcast, une heure d'enregistrement, j'y passais trois heures et demie, quatre heures à monter le podcast. Donc, ça prend énormément de temps, personne ne nous donne de l'argent, pourtant tout le monde nous dit que c'est hyper important et que si ça s'arrête, on perd quelque chose. moi j'ai eu la chance d'avoir fait un financement participatif en fin d'année 2024 où les personnes ont financé la saison 2025 donc ça franchement merci à tout le monde et j'ai la chance d'avoir des gens qui viennent soutenir le travail sur Patreon donc avec deux types d'abonnements tu vois un petit abonnement à 7 euros et un plus gros premium à 19 euros pareil que toi ils ont des avantages différents et pareil ça va bouger c'est à dire que Moi, l'idée, c'est de toujours défendre à fond la couleur végétale, mais là, d'aller encore plus loin, c'est-à-dire aller aussi chercher des clients pour les acteurs de la couleur végétale. Tu vois, que je fasse un peu la commerciale, entre guillemets, et que je redistribue, enfin, pas je redistribue, mais en gros, je propose les talents de chacun, quoi. Tu vois, parce qu'en fait, moi, je suis tellement fière. Exactement, je suis tellement fière de parler de... Tu cherches quelqu'un sur la marqueterie de paille ? Ah bah tiens, appelle Stéphanie Trollé. Tu cherches quelqu'un sur... Bon, bref. J'aime bien ça et j'aime bien la mise en relation. Mais voilà, j'aimerais qu'à Recover, en plus de continuer à fédérer autour de la couleur végétale et de démocratiser cette couleur végétale qui est peu connue, ça apporte d'autres services. Donc voilà, moi, c'était ça. Déjà dire qu'on a besoin de soutien, qu'il ne faut pas que ça s'arrête. Tu vois, quand Patreon, ton abonnement, il s'arrête, en fait, si toi, tu t'arrêtes, puis ton voisin s'arrête, et bien en fait, le podcast s'arrête. Enfin, moi, j'en suis là. Le temps que ça prend et puis le fait qu'il faille trouver énormément de diversité de revenus à côté du podcast. Je ne sais pas toi combien tu as d'activités à côté, mais moi, si j'en compte, j'en ai sept. Je ne sais pas toi les premiers coulisses que tu voulais mentionner, puisqu'il y en a tellement.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, mais je partage complètement sur les difficultés du financement. Moi, pour écrire le bouquin sur la création de podcast, j'ai interviewé une douzaine de personnes du secteur. Ça, c'était l'été 2023 où je l'ai écrit. Et les choses ne se sont pas franchement améliorées depuis, mais l'idée qui ressort, c'est que c'est difficile de vivre d'un podcast. Donc, les studios de podcast qui se sont montés au fur et à mesure des années, donc pas des personnes comme toi, Yvon, qui étaient sous le preneur, etc., mais qui quand même réussissent à... à poursuivre leur podcast, ce qui est quand même un combat quelque part, vu qu'effectivement c'est très chronophage. En fait, les studios plus ou moins indépendants se sont fait racheter, il y a plein de podcasts qui arrêtent, et en fait, il y avait une stat, alors je ne l'ai plus bien en tête, Mais en gros, quand on a un podcast qui est régulier depuis quelques années, on fait partie du petit pourcentage.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, j'ai entendu, la majorité des podcasts s'arrêtent au bout de 7 épisodes.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    oui, oui. Tu as combien d'épisodes, Mélanie ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    232.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, voilà. Pareil, j'en suis à... Je ne sais plus entre ce que j'ai monté qui est près d'avance ou ce qui arrive, mais tu vois. Non, mais déjà, moi, j'aimerais qu'on se lance les fleurs toutes les deux par rapport à ça. Non, mais attends, parce que sinon, personne ne le fait. C'est un boulot de malade. Quand je pense aux heures que je passe sur Audacity à monter et à enlever les « e » de mes invités ou les miens, ou mes âneries, je me dis, et puis, de continuer. Tu vois, toutes les semaines, il y a des invités différents, d'aller chercher les invités. Mais qu'elles... Enfin, tu vois, voilà. Moi, la révolution que j'ai faite, qui est liée à la situation, c'est-à-dire que, comme je t'avais expliqué, moi, j'avais le droit à Pôle emploi jusque-là. Ça s'est arrêté il y a une semaine. En fait, avant, je faisais un peu ma mère Thérésa, c'est-à-dire que j'avais Pôle emploi qui me payait et moi, tout mon temps, je le donnais pour mettre en avant des acteurs dans un domaine sans aucune rémunération. Et en fait, ce n'est pas possible, ce n'est plus possible. Donc du coup, comme je t'ai expliqué, j'essaye maintenant de faire payer l'intervention dans le podcast. J'essaye aussi ce magazine en ligne. Je l'ai créé, donc le premier numéro est gratuit. Mais en fait, l'idée, c'est en achetant un magazine du podcast à Recover, en gros, tu soutiens le projet à Recover. Parce que moi, mon objectif, c'est de continuer à laisser tous mes épisodes de podcast gratuits pour tout le monde. Sauf qu'à un moment... Tu as vu ce que ça nous coûte, les plateformes, les trucs. Et puis en plus, on a aussi l'inflation. Tu vois, d'une année à l'autre, ça augmente. On a la mode de la vidéo, le podcast vidéo. Pareil, donc tu dois augmenter tous tes abonnements. Non, mais c'est vrai, pour avoir le format vidéo.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Je viens de me mettre à la vidéo, donc c'est pour ça que je ricane, parce que oui, on y passe tous.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc, le format podcast, sans surprise, oui, il y en a très peu qui en vivent. Donc du coup, il faut diversifier ses activités. Toi, tu fais de la formation, tu fais des livres, tu as des missions à côté de sponsoring ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui. Alors, moi, les revenus... En fait, j'ai des revenus directs du podcast et des revenus indirects. Mais c'est vrai qu'il y a quasiment tout, mes revenus, qui viennent du podcast. Donc, à la fois, c'est une chance et à la fois... Enfin, c'est une chance. Ça a été beaucoup de travail. Mais donc, voilà, c'est vrai que c'est très lié au podcast. Et je crois qu'il n'y a pas un client que j'ai en conseil en marketing qui n'est pas de près ou de loin lié au podcast. Et les créatrices qui nous rejoignent sur Copilote, par exemple, ou dans les ateliers, viennent aussi, ce sont des auditrices du podcast. Ça paraît un peu calculé au départ tout ça, en disant, bah oui, mais du coup, voilà, c'était la suite logique ou je ne sais pas quoi. Et la réalité, c'est que ce n'est pas ça. Mais en fait, on a tellement envie de faire quelque chose, tous, qui nous passionne. que, ben voilà, on se démène pour dire, ben voilà, à partir de... Là, j'ai réussi finalement à développer un média. Alors, je le dis maintenant au bout de 5 ans, évidemment, au bout d'un an ou de 6 mois, je la ramenais pas comme ça. Maintenant, je me dis, ben oui, c'est un média, en fait, au même titre qu'un magazine, qu'une chaîne YouTube et tout ça, qu'une créatrice de contenu sur Instagram, c'est un média. Et donc, effectivement, il faut arriver à le faire vivre et à le rémunérer. Moi, pendant 3 ans et demi, j'étais salariée. Donc, j'avais des responsabilités et puis une famille et puis tout ça, enfin puis la vie quoi, donc comme tout le monde. Et donc, c'est vrai que oui, il faut quand même se battre pour arriver à faire tout ça. Et qu'à un moment donné, souvent en fin de saison, et puis pendant longtemps justement, je considérais pas les choses comme des saisons. Tu vois, je faisais pas de pause d'été et tout parce que j'adorais ça et puis j'adore toujours autant. Mais maintenant, j'ai un peu plus la voix de la raison qui me dit, tu vois, toujours dans ces périodes-là, là, printemps et tout, je commence à dire, là... vivement que j'arrête mais pour avoir à nouveau très envie de reprendre et puis en réalité j'arrête jamais vraiment parce que j'ai toujours une rediff à faire etc puis à préparer les épisodes de la rentrée et les sponsors de la rentrée et tout ça donc là je pense que j'ai à peu près bouclé les épisodes et les invités jusqu'à début juillet Et puis maintenant, il va falloir que je prenne encore plus d'avance sur les épisodes de la rentrée. Moi, je n'ai pas autant d'avance que toi quand même.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça que je voulais dire, c'est que j'ai eu la chance au début d'être partie, pas sur la bonne dynamique. C'est-à-dire que moi, tout au début, quand j'ai lancé le podcast en février 2023, donc j'ai que deux ans et demi, donc la moitié de ton expérience, je voulais, comme une grosse dingo, partir sur un épisode le jeudi, un épisode le samedi. Et en fait,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    j'ai vite...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui. J'ai vite eu des messages des gens sur Instagram ou des auditeurs du podcast en me disant « Attends Pauline, on n'a même pas le temps de les écouter en fait. » Donc, tu vois, toute l'avance que j'avais d'en avoir planifié deux par semaine, en fait, ça fait que j'ai toujours des épisodes en stock et beaucoup d'avances. Alors, des fois, ce n'est pas cool dans le sens où tu enregistres avec un invité et finalement, l'épisode sort quatre mois ou trois mois après. Oui. Ça, c'est un désavantage. Mais par contre, moi, c'est ça qui fait que je tiens parce qu'en plus de la difficulté économique, si en plus j'avais la pression de cheval de me dire « j'ai pas mon épisode pour samedi » , ça, je le vivrais hyper mal. Donc, dans un sens... Non mais tu vois, voilà. Moi, je sais que, OK, des fois, les épisodes, tu les entends trois mois après. Si t'es pas content, tu viens sur Patreon parce que sur Patreon, tu les as ultra frais. Ultra frais. C'est-à-dire, ils sont montés, l'invité les valide. hop, ça passe sur Patreon. Tu vois ? Donc, voilà. Donc, tu veux du contenu hyper frais, tu veux être à la dernière tendance, la sortie, le truc, l'étude scientifique, le machin, le chercheur, la nouvelle marque, t'es sur Patreon, t'as tout. Mais voilà, moi, c'est ça qui me fait tenir. Après, la diversité des sources de revenus, comme tu dis, donc, toi, tout est lié au podcast, moi, pareil. C'est-à-dire que... Alors, je fais des trucs un peu surprenants à côté du podcast, mais pour... tenir le coup, tu vois, c'est qu'en gros, moi, j'ai un peu des missions pas homme à tout faire, mais presque, du moment que ça nourrit ce que j'ai fait dans mes précédents métiers, donc chef de produit, acheteur, RSE, environnement, etc., et gestion de projet plus largement, mais en lien avec la couleur végétale. Donc, ça peut être accompagner des entreprises, réfléchir à des filières, à des structures, à des projets, et un truc que j'adore et que j'ai pas dit, je pense qu'il y a... pas grand monde qui le sait, donc, bah non, je pense qu'à part ceux qui travaillent avec moi, mais c'est que, tu vois, je propose des missions de communication autour de la couleur végétale. C'est-à-dire, de mes invités ou des gens dans la couleur végétale, je leur propose de travailler leur communication. Ouais, mais ça, tu vois, c'est une info exclusive parce que personne ne le sait. Mais en fait, je voulais absolument assurer la suite d'un récover que ce... podcasts continuent gratuitement. Pour moi, c'est ma mission, c'est ce qui me donne du sens, tu vois, aujourd'hui. Mais pour ça, il faut continuer à avoir des membres Patreon, il faut continuer à ce que les produits... Tu sais, moi, j'ai des produits outils à côté. L'annuaire des acteurs de la couleur végétale, des bibliographies avec toutes les ressources autour de la couleur végétale, tu vois, par domaine, etc. Tous ces produits outils, si les gens ne les achètent pas, en gros, ça ne fait pas vivre le projet. Donc, il y a ça. Moi, de mon côté, il y a le sponsoring que j'ai lancé il n'y a pas longtemps. C'est-à-dire 30 secondes. Je les réexplique aux gens parce qu'il y en a plein qui ne sont pas familiers avec tout ça. Les 30 secondes avant le podcast où il y a une annonce. Et moi, c'est sur le mois. Toi, je sais que c'est par épisode. Moi, j'ai choisi au mois. Tu sais pourquoi ? Juste parce que je suis une grosse flémarde et qu'au moins, je le mets. Et ça reste tout le mois sur mes quatre épisodes qui sortent. Ça se fait automatiquement et c'est beaucoup plus facile pour moi à gérer. J'ai le sponsoring du magazine maintenant. Tu vois, s'il y a des gens qui veulent écrire des articles, c'est très bien, mais je fais contribuer. Et tu peux aussi sponsoriser, donc mettre ton petit logo à la fin. Ça, je vais le lancer parce que là, pour le troisième magazine, ce sera vraiment sur l'artisanat et je sais qu'il y a pas mal de gens qui veulent mettre leurs pattes. Et après, l'émission de Ghostwriting sur LinkedIn, donc aider à la communication. des chefs d'entreprise ou des acteurs de la couleur végétale. Après, globalement, c'est tout. Et donc, j'essaye de diversifier encore.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, oui. De toute façon, après, ça se construit avec le temps. Et justement, les demandes que tu as et tout ça. Moi, maintenant, je fais de l'animation de rencontres sur les salons de loisirs créatifs. Ça s'est construit avec le temps. Quand j'ai créé le podcast, je n'en étais pas à me dire, je vais animer des rencontres. au final c'est le même boulot sauf que c'est pas dans l'intimité d'une conversation via un ordinateur donc c'est différent, il faut gérer le public etc le rapport à l'image aussi c'est très différent mais de toute façon c'est indispensable et encore une fois, c'est ce qu'on disait tout à l'heure il faut diversifier ces canaux de revenus.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et voilà, moi, les principaux revenus que j'ai aujourd'hui de mon activité freelance, enfin, je ne suis plus du tout salariée, de mon activité indépendante, c'est le conseil en marketing. C'est quand je travaille pour, par exemple, un réseau de salons de loisirs créatifs. Je travaille pour... Alors, l'aspect du conseil en marketing, j'allais dire animer des rencontres, mais ça fait partie de mes revenus. c'est je travaille pour une des illustrateurs qui éditent du tissu et qui donc éditent des petits coupons, les vendent sous forme de kits, etc. Et je m'occupe du site web. Voilà, je fais des newsletters, etc. pour des marques créatives. J'ai travaillé pendant longtemps pour une marque aussi de pochoir créatif. Donc, voilà, c'est ça.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est la face cachée derrière le podcast. Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    mais en fait, j'ai un peu du mal à en parler. enfin Tu vois, sur le quotidien, quand je vais montrer ce que je fais dans le travail au quotidien, c'est vrai que comme j'ai toujours le podcast en fil rouge, je suis toujours plus ou moins en train de monter un épisode, etc. J'ai tendance à montrer ça, tu vois. Une petite vidéo, une image d'Audacity en train de monter, etc. Mais je ne le fais pas quand c'est pour mes clients. Parce que je ne leur ai pas posé non plus la question, est-ce que je peux parler du fait que je travaille pour toi sur la page ? marketing, etc. Il y a des clients où je l'ai dit dès le départ, et j'en ai parlé, par exemple, dans Griffograph, les pocheurs créatifs, on avait raconté l'histoire, etc., que c'était grâce au podcast qu'on s'était rencontrés, et puis un petit moment après, on a commencé à travailler ensemble, mais finalement, pas les autres marques. Je ne sais pas trop si je peux en parler, en même temps, il faudrait juste que je demande.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Moi, je sais que tu n'as pas le droit, tu vois. Toutes les missions pour lesquelles les entreprises... Donc, je travaille sur la communication d'artisane. je fais beaucoup de conseils auprès des artisanes que je faisais gratuitement via Patreon, donc tous les membres ont le droit à réfléchir autour d'un produit, une formation, tout ce que tu veux et maintenant je vais lancer l'aide mais en étant rémunérée juste un petit peu, par contre la partie entreprise, ça c'est quelque chose qui n'était pas du tout prévu au départ, de toute façon tout ce qui se passe, j'ai l'impression avec ce podcast c'était pas prévu au départ, jamais de ma vie après avoir été directrice produit et RSE dans un Merci. dans une boîte de produits locaux, dans l'alimentaire, j'aurais cru, tu vois, enfin bref. Donc, tout est un peu par hasard. Mais ce que je veux dire, c'est que tu vois, là, les marques, les entreprises qui me contactent, d'emblée, la condition, c'est d'être sous accord de confidentialité. Donc, dans tous les cas, toute ma vie, toutes mes coulisses d'activités à côté du podcast, je ne peux pas en parler. Mais mon objectif, c'est que ça nourrisse toujours la filière de la couleur végétale. C'est-à-dire que... j'ai refusé des missions qui pour moi ne servaient pas à la cause clairement donc voilà donc ça déjà être droite dans ses bottes ça me fait bien plaisir chose que je ne peux pas le crier sous tous les toits mais voilà et donc moi les clients avec qui je travaille ils ne veulent pas qu'on dise que je travaille leur com ils ne veulent pas qu'on dise que je réfléchis à leur stratégie ils ne veulent pas qu'on dise que mais c'est grâce à leur mission grâce à leur contribution que le projet à Récovert continue donc Et pareil, je fais des interventions en entreprise. Pareil, s'il y a des entreprises qui veulent me faire intervenir, il n'y a pas de problème, sauf que je ne peux pas en parler vu que je n'ai pas le droit de donner le nom de l'entreprise. Voilà, c'était simple. Mais voilà, donc en gros, voilà les activités à côté.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, mais cette diversité dans les revenus, elle est primordiale, quelle que soit l'activité qu'on fait. Parce que sinon, on est trop soumis aux aléas, en fait, d'un secteur par rapport à un autre.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est une expression un peu à la con, mais qui est tellement...

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, qui est tellement... Et ça, tu ne te poses pas la question quand tu es salarié. Tu ne te dis pas, bon, est-ce que j'irais miser ailleurs ? Non, en fait, tu es salarié, quand même, tu es cool. Tu vois, moi, je me dis, mais...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah, tu es cool.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Sauf si tu as un patron relou, comme ça a pu m'arriver, mais tu es cool. T'es cool sur ce plan-là.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    sur ce plan là mais t'as d'autres galères ouais t'as d'autres galères,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    non non on est d'accord mais comme tu le disais en intro en fait peu importe, en fait c'est toi qui choisis tes galères t'es solo preneur comme nous deux tu dors pas de la nuit, t'es obligé d'être tout le temps créatif de comment je vais survivre j'ai plus France Travail, je suis plus salarié comment je vais faire tous les jours quoi, tous les jours c'était incroyable ouais ouais, non mais c'est clair et tu vois plus du tout comment ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    moi c'était en février France Travail ah ouais

  • Mélanie Seynat Fait Main

    et moi en étant salariée je réfléchissais un an un an et demi à l'avance là en étant solopreneur clairement c'est un mois après l'autre C'est-à-dire là, France Travail s'est arrêtée, on fait un mois après l'autre, un jour après l'autre, un pas après l'autre. La dimension du temps est... Bref, donc ça n'a rien à voir.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, non, mais... Donc, enfin, voilà. Tu vois, qu'on vende des créations artisanales, je sais pas, des bougies, des créations cousues humaines, de la laine, tout ce que tu veux, c'est le même combat, tu vois, sur la prestation de service aussi. C'est clair. Et puis, on est tous des consommateurs irrationnels. Donc, tu vois, j'ai plein de personnes qui me disent « Ah ben oui, c'est vrai que tu parles des fois de Tipeee. » Alors qu'en fait, j'en ai parlé pendant genre trois ans et demi sur chaque épisode. Et puis, qui vont me dire « Ben en fait, oui, mais bon, comme je suis en train de courir, de marcher, de cuisiner, je ne sais pas quoi, ben en fait, ce n'est pas le bon moment. Donc finalement, je ne le fais jamais. »

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Donc, on peut le dire parce qu'on a toutes les deux un Tipeee. Toi, tu as ton Tipeee qui s'appelle Femain ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, oui, sur Femain. J'ai remarqué que les gens aiment bien avoir le choix. Et donc, il y a Tipeee, Paypal. Quand j'ai ouvert la possibilité de faire un don sur Paypal, ça a déclenché d'autres personnes. Et puis maintenant, le relais, c'est plutôt le club Femain. Parce que justement, j'ai eu vachement de mal à mettre en place des contreparties.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Intéressante.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Intéressante, parce que j'ai... vu que j'étais salariée pendant tout ce temps-là, sur les trois ans et demi, les trois premières années et demie, je voulais pas me rajouter cette contrainte-là, enfin je savais que c'était trop quoi. Donc déjà d'arriver à faire un épisode par semaine au départ, après voilà je suis allée jusqu'à deux par mois ou un par mois selon les moments plus difficiles. Donc se rajouter ces histoires de contrepartie c'était compliqué. Donc effectivement Paypal, le club fait main. Mais le Club Femma, maintenant, il y a ses contreparties avec des audios supplémentaires.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Bon, top.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Peut-être que comme toi, il faut que je fasse d'autres choses, d'autres types de contenus aussi, parce qu'effectivement, c'est quand même très entrepreneuriat créatif. Donc, si je suis une créatrice « amatrice » , j'ai pas de velléité à faire un projet professionnel, effectivement, je me dis qu'aujourd'hui, on va être moins sans compte. Voilà, il y a encore des choses à mettre en place.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est tout le temps, ça s'arrêtera jamais. Bon bah écoute, Mélanie, franchement, je pense qu'on peut s'arrêter là. Qu'est-ce que tu en penses ? On a fait déjà un sacré bon tour. Moi, je voulais vraiment te remercier parce que j'ai trouvé ton podcast sur Instagram. J'ai trouvé que c'était vraiment chouette, ce que tu faisais. Et j'ai trouvé que c'était quand même hyper diversifié. Ça a du papier à la céramie. Enfin vraiment, il y a de tout. Donc pour les auditeurs à Recover, allez regarder ce que fait Mélanie. Parce que franchement, il y a tellement de choses que c'est top. Et si tes auditrices peuvent s'intéresser un petit peu à la couleur végétale. Et s'il y en a qui se lancent, qu'elles n'hésitent pas à nous le dire, à toutes les deux, en disant « ça y est, j'y vais » , franchement, on les accueillera à bras ouverts. Ça me ferait vraiment super plaisir. Tu vois, et si cet épisode a pu servir à ça, à vous faire découvrir la couleur végétale, je suis comblée. Et allez rencontrer les belles personnes de la filière tinctoriale, parce que franchement, ça vaut le détour.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, non, non, mais c'est... Après, tu sais... Enfin, je veux pas relancer un sujet, mais la guerre de l'attention, tu sais. parce que c'est évidemment très intéressant. Moi, tu vois, je n'ai pas fait d'épisode dédié au sujet. Donc, c'est pour ça, quand tu m'as dit, ben tiens, on ne ferait pas un épisode pour en parler, je dis, ben ouais. Mais tu vois, il y a tellement de sujets intéressants dans la vie. Mais voilà, on n'a pas le temps de tout faire, tout écouter, tout voir. Mais voilà, j'espère effectivement que ça aura donné envie d'aller découvrir un petit peu le podcast. Et puis, oui, toute cette filière-là qu'on ne connaît pas et on peut déjà expérimenter. Alors, on ne mange pas de la betterave. Ce n'est pas bon, la betterave. l'avocat, je suis plus d'accord.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    On va démarrer avec l'avocat, mais il y a tellement de choses à faire qu'il faut essayer, il faut se lancer.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, on fait nos propres expériences, c'est ça qui est beau, de façon qu'on aime dans la création.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et puis, il y a des super formateurs en France, il faut profiter de cette avance qu'on a en France sur la couleur végétale. Bon, Mélanie, un grand merci.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Merci à toi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Je vous invite à me rejoindre sur ma page Instagram ArtEcoVert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T. pour y découvrir le nom des prochains invités. Je me permets de vous rappeler que la seule manière de soutenir ce podcast et de le noter et le commenter sur la plateforme d'écoute de votre choix, c'est ainsi qu'on arrivera à faire porter la voix de ces passionnés de la couleur végétale. Merci à tous ! Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin agriculture tinctoriale indigo tendance innovation nuances cosmétiques

Chapters

  • Introduction au podcast ArtEcoVert et à la couleur végétale

    00:36

  • Présentation de Pauline Leroux et Mélanie Seynat

    01:19

  • L'importance de la couleur végétale dans l'artisanat

    01:51

  • Applications de la couleur végétale dans divers domaines

    03:36

  • Défis économiques et modèles d'affaires pour les créateurs

    08:51

  • Encouragement à l'expérimentation et à la créativité

    10:16

  • Conclusion et appel à l'action pour les auditeurs

    10:26

Description

Savez-vous que la couleur végétale pourrait bien révolutionner vos créations artisanales ?


Dans cet épisode captivant d'ArtEcoVert, nous avons le plaisir d'accueillir Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée par les plantes tinctoriales et l'univers fascinant des colorants biosourcés. En compagnie de Mélanie Seynat, créatrice et podcasteuse inspirante, elles plongent au cœur de l'importance de la couleur végétale et de ses multiples applications dans des domaines variés tels que le textile, l'artisanat, la décoration et même la cosmétique.


La couleur végétale, utilisée depuis des siècles, offre une palette de nuances inégalées grâce à des plantes comme l'indigo et la garance. Pauline met en avant les avantages indéniables de ces colorants végétaux par rapport aux colorants synthétiques, notamment leur durabilité, leur respect de l'environnement et leur potentiel créatif. En effet, la teinture végétale, à travers ses pigments et tanins naturels, permet de créer des œuvres uniques tout en préservant notre planète.


Au fil de la discussion, elles abordent également les défis économiques auxquels sont confrontés les créateurs désireux de vivre de leur passion pour la teinture, ainsi que l'importance cruciale de diversifier ses sources de revenus. Comment les artisans peuvent-ils tirer profit de l'agriculture tinctoriale tout en restant fidèles à leurs valeurs ? Ce dialogue enrichissant met en lumière la richesse et la diversité des applications de la couleur végétale, tout en soulignant l'importance de la créativité et de la communauté dans ce domaine.


Pauline et Mélanie encouragent les auditeurs à expérimenter avec la couleur végétale, à s'informer sur les techniques d'extraction et à rejoindre les initiatives qui soutiennent cette filière en pleine expansion. Ce partage d'expériences, ponctué de conseils pratiques, vous donnera envie de plonger dans l'univers des fibres naturelles et de découvrir les merveilles que nous offre la nature.


Ne manquez pas cet épisode inspirant d'ArtEcoVert qui vous invite à redécouvrir la beauté des colorants végétaux et à vous engager dans une démarche écoresponsable. Belle écoute !


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👤PROFIL PAULINE LEROUX 

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🗝️ Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin indigo nuances


Bonne écoute


Pauline



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ArtEcoVert, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants. pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans le monde. Alors c'est parti, bonne écoute !

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Salut Pauline ! On va faire un petit épisode spécial. Alors déjà, bienvenue sur Fait Main et puis du coup, bienvenue sur ArtEcoVert, c'est ça ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça, exactement. Je suis ravie de te co-recevoir. Donc, sur le podcast ArtEcoVert, je suis ravie de t'avoir pour parler respectivement de nos sujets.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Avec grand plaisir et effectivement, on a finalement peu l'habitude de parler avec nos pairs directement, donc voilà, deux podcastrices. Alors, on est parmi autre chose. Est-ce que je te laisse te présenter, Pauline ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Allez, c'est parti. Alors, donc Pauline Leroux, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis l'animatrice du podcast Areco Vert. C'est un podcast qui parle de couleur végétale, donc la couleur qui vient des plantes. Donc une couleur qui était utilisée de manière ancestrale dans plein de sujets, on le verra toutes les deux. Et donc voilà, animatrice d'un podcast, tu sais ce que ça veut dire derrière, il faut trouver un modèle économique et j'espère qu'on pourra en parler aussi de nos difficultés, voilà. Et donc il y a ce podcast et autour il y a toute l'activité autour de la couleur végétale. Et pourquoi je suis venue frapper à ta porte ? Parce que je pense qu'on pourrait... Faire quelque chose de bien toutes les deux. Est-ce que toi, Mélanie, tu peux te présenter aussi aux auditeurs d'Arrêt Covert qui ne te connaîtraient pas ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Bien sûr. Mélanie Sena. Je suis l'aute du podcast Femains depuis 5 ans et demi. J'ai longtemps été... Jusqu'à il y a 2 ans, j'étais salariée. Je travaillais en tant que directrice marketing et communication. Maintenant, je suis animatrice du podcast de manière... Ça fait quand même une grosse partie de mon activité. Effectivement, on peut parler du modèle économique. Ça fait partie de... Comment dire ? Ça concerne beaucoup d'heures de travail. Une petite partie de mes revenus. Et puis sinon, je fais du conseil en marketing. Je suis restée dans le marketing et la communication exclusivement pour des marques créatives. Voilà, donc du conseil, de la réalisation d'actions. Et puis j'ai une activité de formatrice parce que j'adore transmettre ce que j'ai appris. au fil des années parce que j'ai 43 ans et ça fait plus de 20 ans que je travaille dans le web, dans le marketing et tout ça.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Top. Justement, c'est vraiment pour ça que je trouvais qu'on avait des points communs et des choses à faire ensemble. C'est que tu es sur la partie créative, DIY. Moi, que j'appelle mes artisanes. C'est mon petit mot gentil pour ces auditrices-là. Il y a beaucoup de personnes dans ton podcast que tu reçois qui travaillent sur des supports qui pourraient très bien être colorés à la couleur végétale. Donc, première raison pour laquelle j'ai pensé à toi. Deuxième raison, quand j'ai vu que tu lançais tes ateliers d'entrepreneuriat, d'aide aux personnes en difficulté dans la créativité. Est-ce qu'on peut vivre de la créativité, etc. ? Je me suis dit que c'est un sujet qui revient énormément auprès des... des auditrices du podcast, des artisanes qui travaillent la couleur. Et tu as écrit des livres, tu as structuré ton business autour du podcast. Et ça, je trouve que ce serait aussi intéressant de parler un peu du revers de la médaille et de ce que nous, on vit derrière des épisodes de podcast qu'on met librement à tous. Ça, ça m'intéresserait qu'on puisse faire rentrer les gens dans nos coulisses, en fait.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Volontiers, moi, j'adore ça. Déjà, écouter les coulisses des autres. Je trouve ça toujours intéressant, on apprend toujours plein de choses et c'est inspirant pour nous, donc c'est parfait. Mais moi, je veux bien que tu me dises, parce que je suis curieuse de savoir, quand tu dis que tout le monde finalement, toutes les créatrices, peuvent inviter la couleur végétale dans leur création, tu penses à quoi ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En fait, j'ai regardé sur ton site internet les rubriques que tu avais dans les DIY et les invités que tu avais eus. Et globalement, la bonne nouvelle, c'est qu'il y a 90% des personnes qui sont venues sur ton podcast qui pourraient inviter. la couleur végétale dans leur création. Et moi, mon message aujourd'hui, si j'en ai un, c'est de dire, essayez juste cette couleur végétale dans vos créations. Pourquoi ? Parce qu'en fait, comme je te disais, la couleur végétale, c'est la couleur qui vient des plantes. Attention, ce n'est pas la couleur de la fleur. qui donne sa couleur véritable, c'est-à-dire, devant une fleur violette, tu n'as pas du violet. C'est le piège. C'est-à-dire que la couleur, elle est vraiment cachée à l'intérieur de la plante. Et donc, cette couleur végétale, comme je te disais, c'est vraiment quelque chose qui était utilisé de tout temps avant l'arrivée des colorants de synthèse au XIXe siècle. Donc, tout ce que tu avais avant, la couleur venait des plantes, des minéraux et des animaux, notamment des petits insectes. Nous, on se focalise sur la couleur végétale. et donc en fait cette couleur elles s'appliquent, donc elles s'extraient. Donc, tu peux cultiver tes plantes tinctoriales dans ton jardin et être en autonomie sur tes besoins. Tu peux aller les glaner en plantes sauvages quand tu vas te balader le midi, etc. Et ces plantes, tu viens les transformer pour en extraire le colorant. Et ce colorant, tu peux l'appliquer dans le textile. J'ai vu que tu avais beaucoup de personnes qui faisaient du textile, de la couture, de la broderie sur le fil, etc. Donc vraiment, tout support naturel, laine, lin, chanvre, tout ce qui est naturel, globalement, prend la couleur végétale vraiment facilement. Tu peux l'appliquer dans d'autres domaines d'application. J'ai vu que tu avais, toi, des pâtissières créatives. La couleur végétale peut aller dans l'alimentation. D'ailleurs, les colorants alimentaires ont tous basculé du synthétique vers le végétal. Il y a quand même des raisons, on en parlera plus tard. dans la cosmétique aussi tu peux faire des savons avec des couleurs végétales magnifiques tu peux travailler des crèmes tu peux faire de la coloration capillaire avec des plantes qu'est-ce que je t'ai noté d'autre j'ai vu que tu avais des artistes aquarelles peintures etc donc ça ça peut se faire avec des encres enfin avec de la couleur végétale des pigments végétaux et j'ai vu également que tu avais des calligraphes et que la calligraphie on peut fabriquer nos propres encres avec des plantes Merci. de ton jardin, notamment la ronce ou d'autres ressources, et faire tes calligraphies. Non, mais quand j'ai lu toutes tes rubriques, je me suis dit, mais en fait... Et donc, la seule rubrique, pour faire plus court, où j'ai constaté que ça allait être compliqué, c'est tout ce qui est poterie et céramique. Pourquoi ? Parce que la couleur végétale, elle est vivante et quand tu la chauffes, elle s'altère. Enfin, tu vois, elle ne tient pas aux températures auxquelles tu vas faire ta poterie, par exemple.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et alors, sur de l'argile autodurcissante ? Tu crois que ça fonctionnerait ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors là, c'était ma question. Je ne sais pas. Il faudrait vérifier. Ça, je vais me le noter. Mais voilà. En tout cas, c'est le seul domaine où j'ai vu que tu ne pouvais pas appliquer la couleur. Tout ce qui est scrapbooking, carterie, etc. En fait, sur le papier, ça marche aussi très bien. Tu peux teindre ton papier aux couleurs végétales, faire des marque-pages, des carnets, etc. C'est très large. Donc, le seul truc à retenir, c'est... un support naturel qui prend la couleur végétale de la corde, de la plume, du bois, du papier, du lin, enfin, toutes les fibres naturelles.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Alors, donc, ça veut dire... Moi, je n'ai pas de ronces sur mon balcon. J'ai un balcon, je n'ai pas un jardin. Qu'est-ce que je peux utiliser ? Alors, peut-être pas sur mon balcon, mais c'est quoi les...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Les plus courantes ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Les végétaux, voilà, les plus courants, avec lesquels je peux colorer, par exemple, on va prendre quelque chose à base de fil, tu vois, de la laine ou quelque chose comme ça, et puis après, je viens sur le papier.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, en fait, globalement, tu vas voir que les ressources tinctoriales, donc tinctoriales, c'est-à-dire qui teintent, sont globalement les mêmes, et elles ont des petites différences en fonction des domaines d'application. C'est-à-dire qu'il y a des plantes ou des ressources végétales que tu n'utilises pas dans d'autres domaines. Donc, si on vient sur les laines, J'ai eu beaucoup d'actrices aussi sur les laines parce que c'est vraiment une matière. Donc, les matières d'origine animale, laine, etc., ça prend vraiment super bien la couleur végétale pour le coup. Et donc, là, tu peux avoir plein de ressources, de la rhubarbe. Tu peux avoir des baies aussi qui teignent. Tu peux avoir la garance. Donc, la garance, c'est une racine qu'il faut patienter pour l'avoir. Ça dure minimum trois ans. Et de cette racine, tu obtiens un rouge. Mais ne t'inquiète pas, les agriculteurs, ils y ont pensé. Tu as des stocks qui sont déjà là. Donc, si vous vous lancez, il y a ce qu'il faut. Donc, la garance te donne des rouges magnifiques. Tu as des résédats. Donc, le résédat, c'est des plantes qu'on pourrait considérer, tu sais, presque comme des mauvaises herbes. Tu passes à côté, tu ne t'en rends pas compte. Et en fait, c'est beaucoup ça, ce qui est beau dans la couleur végétale. c'est qu'en gros si tu vas te balader dans les champs t'as énormément de ressources tectoriales disponibles gratuitement donc il faut les cueillir avec parcimonie et respect, etc. Mais en gros, tout ce que tu as autour de toi, la fougère, les carottes sauvages, l'épicenlit, le lierre, enfin bref, tu peux... Après, tu as des candidats qui sont plus solides que d'autres. Des plantes qui vont être plus solides, c'est-à-dire qui vont tenir plus longtemps à la lumière, mais globalement, dans la nature, on a toutes les couleurs. possible, seulement on n'a pas de fluo. Voilà, désolé pour ceux qui aimeraient des vêtements de travail, on n'a pas le fluo. Donc ça, c'est le seul problème. Mais voilà, donc globalement, t'as toutes les couleurs, et on a un énorme avantage en France, c'est qu'on a des agricultrices, c'est beaucoup d'agricultrices, qui cultivent justement ces plantes tinctoriales. Déjà, c'est hyper agréable comme culture, parce que c'est beaucoup de plantes, des cosmos, des coreopsis, donc ceux qui sont amoureux des fleurs, etc. Enfin, voilà. tu obtiens énormément de couleurs avec tout ça. Et donc, on a des agricultrices en France qui cultivent pour nous ces plantes tinctoriales. Donc, on est autonome sur toutes les couleurs en France. Et la filière se monte de plus en plus. Enfin, tu vois, ça avance. Et ça a plein d'avantages. C'est-à-dire que tu peux soit faire appel à des agriculteurs, soit le faire toi-même dans ton jardin. Tu n'as pas besoin d'un énorme espace pour faire tes propres couleurs toutes seules, tu vois. Et une encre végétale... globalement, tu veux faire une calligraphie, tu as besoin d'une dizaine de feuilles de ronces et tu fais un gris violet magnifique. Tu vois ? Ce n'est pas énorme.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et alors, comment tu extrais justement le colorant ? C'est compliqué ou pas ? Ça va dépendre du végétal en question ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, oui, mais on va faire court et on va faire simple. Déjà, je vous invite, si vous avez envie de creuser ces sujets, il y a plein de formateurs en France sur... Comment on extrait les colorants, comment on en fait des pigments, etc. Donc juste, colorant, c'est qui se mélange dans l'eau. Pigment, c'est qui ne se mélange pas à l'eau. Pigment, c'est plutôt pour les beaux-arts. Et colorant, c'est plutôt, tu vois, teinture, etc. Et donc, comment on extrait ? Eh bien, globalement, pour faire hyper simple, tu mets tes plantes dans de l'eau chaude, le plus finement broyée possible, pour qu'il y ait le plus de contact avec l'eau. Et tu vas voir, ton eau va se teinter. Tu filtres. Soit tu veux en faire une encre, globalement tu réduis, c'est-à-dire qu'enlève toute l'eau au maximum, tu la concentres. Il faudra bien sûr mettre des conservateurs, etc. Mais ça, dans les épisodes d'Arrêt Covert, tu as les modes d'emploi de toutes les techniques. Mais en gros, ça n'est pas compliqué. Si tu as les ressources, tu extrais le colorant et après tu l'appliques où tu as envie. Donc ça, c'est plutôt pour la partie teinture, où tu viens tremper ta corde, ta laine, etc. Et la partie pigments, c'est... c'est un peu plus technique. Mais en gros, tu as une étape supplémentaire que je laisserai les invités aller découvrir. Mais en gros, tu peux faire de l'aquarelle, des craies grasses, de la peinture, de l'encre. c'est infini tout ce qui peut être fait. Et la ressource dont tu as besoin est encore plus réduite pour la partie beaux-arts que pour la partie teinture. Tu vois, si tu veux teindre un pull, il te faudra déjà plus de ressources végétales. Hum,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ok. Alors, si je me fais l'avocat du diable, pourquoi je m'embêterais à essayer de créer moi-même mes colorants, mes pigments ? Parce que finalement, il y a déjà plein de marques qui ont fait ça pour nous en amont. Et si je veux peindre avec un pigment particulier, j'achète de l'aquarelle et puis basta.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, alors déjà, tu n'es pas obligé de les faire toi-même. Je rassure tout le monde. on a des fabricants de colorants végétaux et de pigments végétaux en France. Donc ça, si tu veux trouver des colorants et des pigments végétaux tout près, plus qu'à usage, ça existe. Donc déjà, ça rassure tout le monde. Non mais vraiment. Pourquoi l'utiliser versus ce que tu achètes dans le commerce ? C'est là où c'est intéressant de creuser. En fait, toutes les couleurs qu'on applique globalement, c'est de la synthèse. Les couleurs de synthèse, ce sont des couleurs qui sont dérivées du pétrole. Bon, on sait dans quelle situation on est aujourd'hui, je ne vais pas refaire un laïus sur l'environnement, mais en gros, si tu utilises des couleurs qui dérivent du pétrole, déjà, tu te doutes bien que le pétrole, ce n'est pas renouvelable. Là, si tu utilises des plantes ou des ressources sectoriales, c'est renouvelable, c'est-à-dire qu'une plante, tu la replantes, etc. Donc déjà, c'est renouvelable. Deuxièmement, c'est biodégradable, C'est-à-dire... Ta peinture, imaginons, tu vides ton eau dans ton jardin, dans ton compost ou dans ce que tu veux. En fait, ça n'a aucun dégât sur l'environnement, puisqu'en gros, c'est que de la plante que du vivant qui se dégrade naturellement, qui se biodégrade. Déjà, c'est quand même deux points hyper importants. Et le troisième point très important, je ne te le citerai pas tous, mais il y en a d'autres, c'est qu'en gros, il y a beaucoup de personnes qui font des allergies aux couleurs de synthèse. Il y a des gens qui portent des vêtements et ça leur gratte, ou des gens qui mettent des crèmes ou qui font des colorations et ça les démange. Il y a des gens qui ne résistent pas et qui sont allergiques à la synthèse. Et c'est... une des causes à la découverte de la couleur végétale, c'est-à-dire qu'avec la couleur végétale, ils n'ont pas ces allergies, ils n'ont pas ces problèmes-là. Et un autre truc, si je ne le dis pas, je vais me faire taper dessus, c'est que la couleur végétale, elle est vraiment flamboyante. Tu vois, quand tu vois une couleur de synthèse et une couleur végétale, à l'œil, c'est prouvé, tu as vraiment une flamboyance. Ce n'est pas du tout le... Comme dirait l'autre, il y en a une qui est vivante et une qui est morte. Tu vois, un peu. donc voilà plein d'avantages à face à la couleur végétale aussi parce que c'est singulier, c'est-à-dire c'est quand même rare d'entendre, bah tiens moi mes laines elles sont teintes végétalement moi je le sais puisque j'en ai des auditeurs et des invités sur le podcast mais je veux dire, je sais pas si dans ta communauté par exemple il y a beaucoup de gens qui savent ou qui ont connaissance qu'on peut teindre différemment les laines,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    tu vois oui oui effectivement Et l'avantage de le faire soi-même, si on décide de le faire soi-même, de teindre soi-même, c'est que finalement, ça contribue à la créativité. C'est un chemin créatif comme un autre. Et que du coup, on est emmené aussi par là. J'imagine aussi que quand on achète des choses déjà tentées, c'est même pas j'imagine, je sais, on a un choix limité. Là, l'avantage... c'est que finalement, tu peux faire ce que tu veux. Tu peux mélanger un radis avec de la ronce et puis je ne sais pas quoi. Ça te fera une couleur qui est unique, qui est singulaire, comme tu disais.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça. En fait, c'est un peu pour encore faire méga court, mais en gros, quand tu as tes trois couleurs matrices, donc ton bleu, ton rouge et ton jaune, après, tu fais ce que tu veux. C'est comme quand tu es en maternelle, tu mélanges les couleurs, etc. Alors, je ne dis pas que c'est ultra simple. C'est abordable. Il faut se former. Il faut regarder. Il y a plein de livres qui sont sortis. sur ce sujet-là. Donc, en fait, tu achètes un livre, tu te formes, tu écoutes des podcasts et tu as plein d'instituts en France qui t'aident à te former, mais alors sur des supports complètement improbables. Par exemple, tu peux faire du cuir de poisson teint végétalement. Non, mais, tu vois, accrochons-nous. Non, mais, pour te dire que tu peux vraiment aller très loin dans la créativité. Là, enfin, voilà, ton champ de couleurs est hyper large. Et en plus, tu proposes une création qui est respectueuse, éthique et durable. Et ça, je sais que c'est important aussi pour tes auditrices, parce que j'ai vu que tu avais des rubriques là-dessus. Et donc voilà, la couleur végétale, ça fait partie de ça aussi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Très bien. Et comment t'en es venue à ça, toi ? Pourquoi tu sais tout ça sur la couleur végétale ? Ça te vient d'où,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    cette passion ? Alors, la passion, elle vient des plantes. Donc moi, j'adore les plantes. J'adore leur pouvoir. mais je ne connaissais pas celui-là. Et en fait, je l'ai découvert il y a deux ans et demi. Et j'ai tellement eu honte de me dire, mon Dieu, tu te prétends experte, passionnée des plantes, et tu ne savais même pas que Cléopâtre, elle se faisait les lèvres avec de la garance, que machin, il était habillé comme ça, que les kilts écossais, c'était du lichen, enfin bref. Donc, j'ai eu un peu honte et je me suis dit, mais en fait, si toi, tu ne le sais pas, il y en a plein qui ne le savent pas. Donc, en fait, allons-y. Et dans mes précédentes vies, j'ai été dans la RSE, donc tout ce qui est limiter son impact environnemental dans les entreprises, et j'ai tout de suite vu un avenir de dingue à la couleur végétale, dans le sens où, vu les problèmes qu'on a aujourd'hui, ça peut être une des solutions. Ça ne sera pas la seule solution, mais ça sera une des solutions. Donc voilà, en fait, ça a commencé comme ça. Le hasard d'une rencontre, donc un ponte qui s'appelle Michel Garcia, qui forme les gens en Bretagne. Et en fait, quand je l'ai vu sortir des couleurs magnifiques, du violet, d'une écorce de bois, je me suis dit, c'est quoi ce délire, quoi ? Et ce jour-là, je me suis dit, il faut absolument en parler. Et j'ai lancé mon podcast ce jour-là avec lui. Et tellement j'étais stressée, j'ai oublié d'allumer mon micro. Donc ça a commencé. Le premier épisode, tu n'entends rien, mais je le garde, tu sais, je le garde dans ma playlist pour me rappeler d'où je viens, tu vois. Donc voilà, et après, de fil en aiguille, tu sais, à chaque fin d'épisode, je dis, à qui tu passes le micro ? Je fais beaucoup de relais de micro, et tu vois, et donc j'ouvre, et donc il y a plein de domaines d'application. Et aujourd'hui, tu as des marques de cosmétiques qui se lancent dans la couleur végétale, tu as des bioplastiques qui sont teints de manière végétale, donc tu pourrais demain avoir un flacon de shampoing complètement fait avec du bioplastique, donc des plantes, et coloré avec des plantes, et à l'intérieur, tu as des plantes, tu vois, donc... En fait, ça peut aller très loin. Et ce qui nous freine, en fait, c'est est-ce qu'on a de la créativité ou pas ? Bon, je sais que là, on est au bon endroit. Ce n'est pas ce qui manque, tu vois.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et on a suffisamment de volume pour faire. Parce que là, tu vois, tu parles à l'échelle. d'une production avec des gros volumes, des grosses séries. Si je reprends l'exemple du flacon de bouteille, du flacon de shampoing,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    on peut avoir d'autres productions comme ça. En fait, on a ce qu'il faut en France. Le problème aujourd'hui de cette filière tinctoriale, c'est que les gens ne se parlaient pas. Un des points positifs du podcast aussi, c'est que je ne parle pas que de textile ou que de teinture ou que de make-up ou que de coloration capillaire. En fait, je parle de tout. Et en fait, c'est un petit peu un point de rencontre pour les acteurs de la couleur végétale, ce podcast, et ça fait des liens. En fait, c'est ça qui est génial, c'est qu'il y a beaucoup de gens de ma communauté et auditeurs qui se rencontrent en se disant « Ah bah tiens, je t'ai rencontré sur le podcast » , et en fait, c'est ça qui est bien. Mais l'idée, c'est d'aller chercher les entreprises. Il y en a déjà qui y vont spontanément, tu as des marques comme Le Coq Sportif qui ont lancé des baskets où tu as de la couleur végétale, de la teinture végétale sur les côtés, donc c'est des collections capsules. t'as des marques de cosmétiques, le rouge français qui fait un rouge à lèvres en garance, du mascara à l'indigo, donc l'indigo, c'est le bleu. Bref, il y en a qui se lancent vraiment là-dedans. Et l'idée, c'est qu'on incite davantage les entreprises à y aller. Donc, voilà un peu mon bâton de pèlerin, c'est un peu ça. Demain, c'est d'aller chercher les entreprises.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Donc,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    du coup, tu vois les points communs qu'on a entre nos communautés. Moi, j'ai vu et j'aimerais te parler de plusieurs sujets. J'ai vu que tu faisais beaucoup de tips sur où trouver des patrons, des ressources, de l'inspiration auprès de tes auditeurs. Je vois que tu as cette rubrique-là. Que tu as aussi les rendez-vous à ne pas manquer. Et en fait, moi, ma communauté, elle est plutôt couleur végétale. Mais qu'est-ce que tu leur recommanderais comme événement ? comme tips pour aller chercher des patrons, des sources, des livres ? Comment tu orientes, toi, ta communauté, ta propre communauté ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui. Alors, il y a des rendez-vous, effectivement, incontournables dans la création en France. Je pense à tous les salons de loisirs créatifs où là, c'est vraiment... C'est un peu the place to be à chaque fois. Donc, il y a le rendez-vous à Paris qui est le salon de création et savoir-faire. Ça c'est tous les ans depuis plus de 20 ans, fin novembre début décembre à Porte de Versailles, où là vraiment il y a vraiment beaucoup d'acteurs du fait main, des loisirs créatifs au sens large. Et notamment il y a quand même de plus en plus d'efficacité, de laine teintée végétalement, enfin voilà avec des couleurs végétales, ça se voit de plus en plus. Je l'ai beaucoup vu aussi au salon Nittit, Nittit & Co, ça c'est le salon qui est à Lyon, début octobre. Voilà, je ne sais pas si j'ai encore le droit de dire un truc en rapport avec le salon, donc je ne vais pas le dire maintenant, mais en tout cas, j'y serai présente les deux jours et demi du salon, donc début octobre à Lyon. Et là, vraiment, l'année dernière, j'ai halluciné sur le nombre déjà de... de créatrices et de créateurs qui vendaient de la laine. Moi, je ne tricote pas, mais je sais que beaucoup de personnes tricotent, que c'est absolument à la fois à la mode, et ça n'a pas besoin d'être à la mode pour qu'on s'y mène, mais en tout cas, c'est vraiment... C'est le Covid,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    ça. Oui,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    comme la couture, oui. Et donc, voilà, j'étais vraiment... du nombre de créatrices autour de la laine. Et effectivement, parmi tout ça, il y a quand même pas mal de personnes qui les teignent avec de la couleur végétale. Et puis après, il y a des salons de loisirs créatifs un petit peu partout en France. Il y a les créativas, il y a les mille et une idées, tendances créatives, etc. Et ne serait-ce que, en dehors du fait d'y exposer, c'est toujours des super moments pour rencontrer des personnes. et effectivement prendre un peu d'inspiration comme tu disais essayer de c'est toujours délicat si je veux faire exactement la même activité que la personne que je vais voir donne moi tout ton savoir faire que je fasse exactement la même chose donc non on fait pas ça mais par contre on peut aller quand même s'inspirer un petit peu de tout ça discuter avec tout le monde, ça c'est vraiment des rendez-vous super importants. Et puis après, il y a des maisons d'édition dans les loisirs créatifs, on en a quand même beaucoup. Et effectivement, comme tu le disais, dans les livres, on a beaucoup de ressources sur tous les sujets. Donc, voilà, je pense aux éditions de Saxe, Erol. C'est ce que j'allais dire.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Erol, il y en a plein à citer, quoi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ouais, ouais, Mango, comme il s'appelle, Marabout. Voilà, il y a plein de maisons d'édition aussi qui sont des bonnes ressources. Créapassion, je n'ai pas cité Créapassion tout de suite, qui est ma maison d'édition, mais parce qu'en fait, maintenant, c'est sous la... l'égide des éditions Très Daniel. Mais oui, il y a Solar, First, enfin bon, ouais.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    il y en a plein. Oui, une maison d'édition, ça c'est une richesse et c'est aussi quelque chose à défendre. J'en profite pour passer un tout petit message. Il faut aller dans, enfin, à partir du moment où on aime les loisirs créatifs, il faut aller dans les salons de loisirs créatifs un peu partout, même si des fois on dit, c'est toujours un peu la même chose, etc. Mais si on veut que ces salons perdurent, il faut venir et il faut s'intéresser à cet écosystème pour perdure. Donc les livres, c'est la même chose. À chaque fois, c'est des économies qui sont assez fragiles. Et voilà, parce qu'il y a plein d'intermédiaires, il y a plein d'acteurs, etc. Il faut arriver à rémunérer tout le monde. Et voilà, il faut qu'on contribue un petit peu si on veut continuer à avoir ces événements à côté de chez nous. Et voilà, pour qu'ils ferment, qu'ils arrêtent. c'est un peu pareil sur les boutiques parce que si on achète tous en ligne et chez des gros acteurs du e-commerce on n'aura plus de boutique à côté de chez nous c'est mal à votre sens large c'est ça que j'allais te dire aussi c'est la

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    difficulté la difficulté globalement des créateurs des artisans globalement et moi je voudrais plus spécifiquement de parler de la difficulté des artisans de la couleur végétale, parce qu'en plus, ils utilisent une ressource qui est plus compliquée, enfin, plus complexe. J'ai vu que tu... Voilà, que tu travaillais l'entrepreneuriat créatif, que tu aidais les personnes à vivre de leur passion. Si je fais un... Voilà. Est-ce que, sans révéler ni tes ateliers, ni tes formations, est-ce que t'as quelques tips à donner ? du côté auditeur à récovert du coup parce que les tiens ils sont au courant mais ça peut faire une piqûre de rappel qu'est-ce que tu donnerais comme conseil ben voilà pour essayer d'asseoir et de pérenniser son entreprise qu'est-ce que tu qu'est-ce que tu peux nous livrer ouais

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ben alors j'allais dire déjà effectivement écouter des podcasts mais non non mais parce qu'en fait il y a un truc qui est quand même euh on ne se rend pas forcément compte parce qu'on est, je pense, assez biberonné à Instagram et au succès. Ah, ben ça y est, j'ai tel truc qui est en vente là, tout à l'heure, ce soir à 21h, et le lendemain, une montagne de commandes. En fait, ça, la réalité, c'est que ces créatrices-là qui connaissent des succès fulgurants comme ça, enfin fulgurants, qui se sont construits dans le temps, mais qui sont importants et qu'on voit, finalement, on les compte souvent sur les doigts d'une main. Donc déjà, c'est de prendre un peu de recul par rapport à tout ça et à cette comparaison qui est ultra facile sur Instagram, les réseaux sociaux de manière générale. Donc déjà, de se dire, en fait, la réalité, ce n'est pas ça. Et justement, d'écouter des témoignages ou de les lire. Mais moi, j'aime beaucoup ce format du temps long et du podcast parce qu'on peut vraiment rentrer dans le sujet. Et quelles que soient finalement les thématiques de ces entrepreneurs, les thématiques d'activité, c'est toujours intéressant. Moi, j'écoute beaucoup un podcast qui s'appelle Génération Do It Yourself, qui n'a rien à voir avec notre Do It Yourself à nous, mais qui est finalement plein d'entrepreneurs. Alors, il y a aussi des artistes, des créatifs, des sportifs, tout ça, mais qui viennent raconter aussi des moments de galère. Comment ils ont réussi tel truc, mais aussi quelles ont été les difficultés qu'ils ont rencontrées. Il y a un podcast qui est pas mal aussi là-dessus, c'est La Leçon. Et c'est le podcast sur l'art d'échouer. Ah, génial.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça décomplexe tout le monde.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    où en fait, il y a souvent des personnalités, donc des personnes sur lesquelles tu peux te projeter, que tu connais potentiellement un petit peu et tout ça, et tu te dis, mais en fait, ils ont aussi galéré. Donc déjà, le premier truc, c'est de se dire, en fait, c'est difficile, mais qu'on soit salarié, c'est difficile. Je veux dire, tous les gens qui ne sont pas à l'aise dans leur entreprise, dans leur poste, les burn-out, etc., être salarié, c'est difficile. Et être un propre preneur, être indépendant, être à son compte, à temps partiel ou à temps plein, c'est difficile. Des fois, je me dis, en fait, on a choisi un peu nos galères. On ne veut pas faire de galères, on en prend d'autres.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, c'est ça.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Par an, c'est compliqué. Enfin, voilà. Donc, il n'y a pas de miracle. Donc, moi, il y a un des trucs aussi un peu qui m'agace sur Instagram, c'est fais ça et la semaine prochaine, tu vas avoir 50 commandes. C'est sympa, mais la réalité, elle est quand même franchement autre. Donc, voilà. L'autre truc aussi, c'est de se dire, on ne peut pas tout miser sur Instagram. Toi, c'est pareil. Quand tu vois le nombre de coachs Instagram qu'il y a sur Internet, enfin sur Internet, sur Instagram, et tu te dis, OK, Asta, c'est super et j'adore et je suis la première à y passer plein d'heures et sans doute trop. Mais à un moment donné, tu ne peux pas baser tout le développement de ton activité sur Instagram. Oui. Donc, moi, c'est un peu pour ça que je me bats et c'est pour ça que j'ai fait des ateliers là que j'en anime ce matin, c'était choisir la bonne plateforme e-commerce.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, d'accord.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Voilà. hier sur la newsletter, faire une bonne newsletter attractive, donc quels outils j'utilise, je vais choisir, pareil sur la plateforme e-commerce, quels outils je choisis, et puis après, quelles sont les étapes, quels sont les critères aussi à prendre en compte justement pour les outils, mais sur aussi finalement après toute la création que tu vas, enfin, oui, toutes les étapes que tu vas avoir dans cette création de contenu pour la newsletter. Donc, je te parlais de choisir sa plateforme e-commerce, mais c'est aussi faire un dossier de presse, contacter des journalistes, contacter des influenceurs, des créateurs de contenu. Qu'est-ce que j'ai d'autre ? Améliorer ta visibilité sur Google. Enfin bref, voilà. Tout ça pour dire avoir un excellent site Internet ou un site perfum, tu vois. C'est tout ça de dire, OK, Insta, c'est très bien et c'est super d'apprendre à faire des super réels qui vont captiver tout le monde. Bon, est-ce qu'on a besoin encore de voir un énième ? Je voyais encore ce matin un réel. Ah bah, moi, regarde, mes réels qui ont fonctionné, c'était ça. Tu peux faire exactement la même chose, puis ça va fonctionner pour toi. Mais est-ce qu'on a encore envie de voir un énième réel exactement sur le même format, tu vois, avec une vidéo hyper courte, la phrase un peu putaclic, si vous m'arrêtez. Je ne suis pas sûre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, donc toi, tu conseilles de diversifier un peu tes canaux de vente et pas être que sur Instagram, quoi. Exactement.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est exactement ça. Alors, canaux de vente, oui, mais canaux de sources de trafic. Tu vois, poser la question, finalement, quel est le parcours client un peu classique ? Où sont mes clients ? Déjà, qui sont-ils ? Ça, c'est le concept des personas. Pareil, on a beaucoup entendu parler. Donc, il y a plusieurs profils de clients qu'on va intéresser. Donc, déjà, bien se poser la question. Moi, par exemple, sur le podcast, tu vois, j'ai fait un sondage hier. Est-ce que vous pensez que je parle trop d'entrepreneuriat ? Et ça se tire un peu la corde entre non, ça va, ça me convient, qui était quand même un peu plus important, que oui, pour moi, c'est peut-être un peu trop, un peu plus de création, ça serait bien. Donc, ça veut dire que j'ai déjà au moins deux personas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, pareil.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Partie, voilà. Je ne suis plus d'entrepreneuriat.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, j'ai les artisanes. Donc, c'est le petit nom que je donne aux personnes qui travaillent la couleur. Et de l'autre côté, j'ai les entreprises engagées qui s'interrogent, tu vois, pour aller vers... la couleur végétale, changer leur couleur actuelle vers la couleur végétale. Donc oui, il y a la notion de persona, donc savoir quel est notre client idéal en gros et comment on va le toucher.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Voilà. Et effectivement, à chaque fois, on se pose la question qu'est-ce que je vais pouvoir leur apporter ? Parce qu'il faut quand même essayer de faire un truc dont les gens ont besoin. C'est un peu la base. Alors après, quand on est artiste, est-ce qu'on a besoin d'un tableau ? Quelque part, en fonction du contexte économique dans lequel on est, on n'en a peut-être pas... besoin, on en aurait envie on n'a peut-être pas besoin donc c'est toujours ça aussi, c'est les questions aussi à se poser quels finalement produits je vais pouvoir proposer qui correspondent j'allais dire ma ligne éditoriale, ma ligne créative en tout cas, ce que moi j'ai envie de faire, ce que je suis capable de faire aussi, de produire et tout ça comment je peux donner une petite baffe un petit tac là à mon syndrome de l'imposteur aussi, de dire bah si je peux, bah si, faire ça et tout ça donc voilà quels sont les bons produits au bon prix, que je vais distribuer au bon endroit et puis voilà que je vais et pour lesquels je vais communiquer de la bonne manière c'est ce qu'on appelle le marketing mix, les 4 P par exemple,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    j'ai aussi un atelier sur le marketing parce qu'en fait il ne faut pas oublier non plus la communication tu vois il y a beaucoup de personnes qui créent mais qui ne communiquent pas et alors Merci. La communication, ça peut être mal vu par certains, à force de faire des postes, etc. On en oublie d'être dans nos ateliers à créer, mais en fait... malheureusement aujourd'hui, si tu parles pas de ce que tu fais, il y a personne qui va venir chez toi par hasard en disant « Oh, j'avais pas vu que tu faisais des super belles laines teintées ! » Tu vois ? Donc, la communication, c'est le nerf de la guerre aussi, quoi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ben, c'est hyper important et... Mais, là, encore une fois, tu vois, en fait, c'est le problème de tout le monde. Enfin, on est tous confrontés à ça. Moi, je préfère clairement passer du temps à créer du contenu sur Copilote, ma plateforme de formation. Ce petit cocon que j'ai créé pour les entrepreneurs créatifs, plutôt que de passer du temps à faire du contenu sur Insta. Parce qu'en fait, ma valeur, elle est plus finalement sur... Par exemple, la dernière vidéo que j'ai publiée, et après j'ai fait pas mal de contenu autour de ça, c'est que faire pour vendre plus ? Je considère que j'ai plus de valeur à faire ça... et à proposer ce contenu-là sur ma plateforme qu'à faire la zoive à danser sur une chanson à raccourci sur Insta. Je dis ça, ce n'est pas pour critiquer les gens qui font ça, mais moi, ça ne me correspond pas du tout, donc je n'ai pas envie de faire ça. Donc, il faut quand même trouver ce juste milieu, de dire, OK, je prépare mes créations, moi, mon contenu sur Copilot, et à côté de ça, en fait, il faut que je le fasse savoir. tout ce que je fais, mon savoir-faire, mon expertise, la créativité que je mets dans mes œuvres, etc., dans mes créations, il faut que je le fasse savoir. Et c'est de se faire savoir qui est effectivement des fois un peu pénible et en fait, c'est un peu comme si je te dis, bon, Pauline, maintenant, c'est l'heure de la compta. D'ailleurs, je n'ai pas fait ma déclaration sur stuff. Si mais, il va falloir s'y mettre. Mais voilà, est-ce que tu as envie de faire ça ou est-ce que tu as envie de passer ton temps à faire tes petits trucs créatifs ? En fait, voilà. totalement je pense que la question elle est vite répondue donc voilà mais j'ai une une auditrice slash invité slash membre de Copilote qui me dit bah tiens je voudrais bien faire un un post faire une story pour mettre en avant Copilote pour voilà parce que j'aime bien ce que tu fais tout ça quel contenu je peux pousser sur ton compte ton compte insta Merci. Je recherche, je scrolle, je scrolle, je scrolle. Je dis, ah bah oui, en fait, j'en ai pas parlé depuis des semaines. Donc, du coup, mon poste, il est plus à jour parce que moi, je mets ma formation à jour tous les mois. Donc, j'ai des nouveaux contenus. Je dois être à 17 heures de contenu sur la formation. Je dis, bah oui, mais genre, ah bah oui, j'ai oublié de communiquer, dis donc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, d'accord.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ça arrive à tout le monde, tu vois. On a toutes le même problème.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, d'accord. Donc, changer, enfin, bien réfléchir ses canaux de distribution, son produit. le communiquer, passer par là qu'est-ce qu'on pourrait dire d'autre moi sur la couleur végétale c'est ça c'est aussi revendiquer que cette couleur elle est pas la même couleur que tout le monde changer ce positionnement assumer

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ce positionnement là le crier haut et fort et puis tu vois j'en reviens au site internet le nombre de personnes Merci. Le nombre de personnes, de créatrices, de créateurs qui finalement ont un site qui n'est pas extraordinaire, qui est un peu bif-bof, un peu bancal, etc. Techniquement, fonctionnellement. Ça, tu peux... C'est plus possible en 2025.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc toi, tu recommandes forcément un site Internet ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Fortement ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Par exemple, je n'ai pas de site Internet, j'ai un kit. ConvertKit, qui agrège, c'est tout nouveau, je me la pète, mais ça fait pas longtemps, qui agrège toutes les sources, et j'ai toujours freiné des cas de fer de faire un site Internet par rapport au temps que ça prendrait déjà, parce que forcément, moi, j'aurais envie de le faire toute seule, sauf que, voilà. Mais j'ai toujours cette question, est-ce qu'il faut forcément un site Internet ou est-ce qu'une page Insta et un agrégateur, ou même un site Notion ? Tu sais qu'avec Notion, maintenant, tu peux faire un site Internet, ne serait-ce qu'une page. C'est moins référent CSEO, Tu remontes moins dans les résultats, mais...

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Ça ne fait pas pro, en fait.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, ça ne fait pas pro.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Je ne veux pas être négative, mais quelque part, tu vois, un site web, c'est vraiment la base, finalement. Je sais que ça peut faire peur. Et effectivement, c'est chronophage, ça, c'est certain. Mais comme tout le reste, en fait. Tu vois, Insta, ça prend du temps à créer du contenu, etc. Et encore plus quand tu as quelque chose de moins visuel à montrer. Quelque part, tu vois, à chaque fois, je me dis, ah bah, Flute, Si moi aussi j'étais créatrice, tu vois, artisane, je dis, tu prends ton produit comme ça, comme si tu filmes en tant que tu crées. c'est facile, entre guillemets, parce qu'évidemment, ce n'est pas le cas. Mais nous, à chaque fois, finalement, il faut produire du contenu et tu vas sur Canva et tu... C'est ça. Je vais raconter... Une de mes dernières vidéos, aussi, c'était sur Insta, sur le taux de conversion. Est-ce que je fais une face cam pour expliquer, essayer de résumer un truc qui... C'est ça aussi, c'est qu'il faut arriver à donner de la valeur, montrer ce que tu sais faire. en un truc hyper court que les gens... Il faut que ça les accroche les trois premières secondes et tout ça. C'est une autre manière de raconter des choses. Moi, ce n'est pas celle qui me passionne le plus, donc j'ai toujours un peu plus de mal sur les contenus très courts comme ça. Quelque part, on a tous les mêmes règles du jeu et il faut arriver à tirer notre épingle du jeu avec tout ça. Mais un site Internet,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    c'est la base. Il y a des bases. Les piliers du marketing, ton site Internet.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    tes canaux de distribution c'est hyper important je n'ai pas de trafic aussi donc c'est difficile d'avoir une newsletter donc je sais que voilà j'ai la petite voix qui me dit oui mais j'ai pas le temps tu veux que je trouve le temps ouh ben oui mais tout ça ça se construit dans la durée moi j'ai créé le podcast en septembre 2019 j'avais pas de site internet à ce moment là j'utilisais Insta à titre perso mais pas encore à titre pro donc j'ai commencé à titre pro à le faire au moment où j'ai diffusé le premier épisode où je me dis ah ben tiens ça serait peut-être malin que j'ai un compte Insta pour le podcast et puis après ça devait être avril 2020 où j'ai créé le site web et puis voilà c'est petit à petit de toute façon il n'y a pas de secret on avance

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    au fur et à mesure,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    tu peux pèter partout soit t'avances toute seule au fur et à mesure pour aussi économiser de l'argent tout bêtement soit tu t'entoures parce que tu as un modèle économique qui te permet de le faire un des trucs aussi effectivement comme on le disait tout à l'heure tout le monde ne va pas réussir à vivre de sa passion et pour certaines personnes ça restera un loisir et c'est peut-être pas grave moi quand j'ai eu l'idée de ce podcast je me suis aussi dit je vais aussi monter mon entreprise créative et avec mon ami Nadège on s'est dit on va se faire une petite boutique en ligne pour vendre nos créations. Elle en couture et moi en papier. Donc ça s'appelait, enfin ça s'appelle toujours Popline et Papier. Donc prise d'une énergie débordante, voilà, j'ai fait plein de cartes, etc. Mais la réalité du truc, c'est que vendre une carte à 5 euros, dans quel monde, si tu la fais artisanalement, et que tu en fais un ou deux exemplaires, dans quel monde c'est économiquement viable ? ça ne l'est pas. Et voilà, si tu veux en faire une activité, encore une fois, économiquement viable. Tu peux aussi très bien te dire, et il y a plein de créatrices qui ont commencé comme ça ou qui continuent comme ça et que ça n'a jamais explosé, mais c'est peut-être pas très très grave, ben en fait, le week-end, je me fais mes 10-12 cartes qui me plaisent bien, etc. Je les mets sur ma boutique. Je communique, j'en vends par-ci, par-là, ou des fois, je fais un marché.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Une porte ouverte.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et puis, potentiellement, ça peut me suffire.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et si tu veux diversifier tes revenus, par exemple, sur la couleur végétale, comme tu le dis, la création en tant que telle, elle prend du temps, surtout si tu extrais tes colorants, si en plus tu cultives tes plantes, tu imagines le délire. Donc, elles diversifient leurs revenus avec notamment de la formation ou de l'initiation. Donc, des ateliers, tu vois. Ça peut être de la sérigraphie végétale. Ça peut être des impressions. Tu vois, les fameuses impressions de fleurs ou de feuilles. Je ne sais pas si tu as déjà vu. Les écoprintes.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Le hammering.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, nous, c'est…

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est le marquant.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors, ah, tu appelles ça hammering. Nous, c'est ta taquisomée. Ta taquisomée. Ah, voilà. Peut-être.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    La version anglaise.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, peut-être. Eh bien, ça, donc le hammering. L'écoprint. donc l'éco print c'est tu viens rouler je le fais vraiment court, je vais me faire taper sur les doigts, tu viens rouler du végétal et tu passes ça à la vapeur, donc ton tissu doit être pré-traité, etc. Mais tu peux faire des abat-jours, du linge de table, du linge de lit, ce genre de trucs. Et donc, en fait, elles diversifient leur création avec de la formation, de l'initiation. Avec des ateliers,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    oui.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Avec des ateliers. Et c'est ça qui les aide à survivre. Et donc, la question, c'est, est-ce que toi, tu as d'autres eux. diversification de sources de revenus à leur proposer ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui. Alors, pas un livre. Je commence par ce qu'il ne faut pas faire. Disons, j'exagère largement. Un livre, c'est kiffant. Alors, si c'est son rêve et tout ça, sinon, c'est un enfer. Mais moi, j'ai adoré cette étape-là, mais parce que j'avais très envie. En plus, à ce moment-là, je travaillais pour une boîte dans l'édition. Donc, voilà, c'était double kiff. Par contre, pour gagner de l'argent, on oublie, clairement. Donc, ça prend énormément de temps de préparer un livre. C'est fastidieux, c'est tout ce qu'on veut et on ne gagne pas beaucoup d'argent.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Si tu ne le fais pas, on est en auto-édition.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    et si tu le fais en auto-édition, il faut quand même arriver à le diffuser et à le vendre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, c'est vrai.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Tu ne fais pas les mêmes volumes, mais effectivement, tu gagnes un peu plus d'argent unitairement sur le livre. Donc, une fois qu'on a mis de côté cette partie-là, mais encore une fois, qui peut être un vrai kiff, et j'ai adoré y faire, et je suis très contente de l'avoir fait, et donc à deux reprises, donc je suis encore plus contente. Enfin, bref. C'est que de l'ego.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Je comprends. C'est vraiment un projet qui me tiendrait à cœur d'écrire un livre sur la filière tinctoriale et mettre tous les acteurs en avant. C'est le gros kiff.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est clair. C'est un kiff, mais économiquement, ce n'est pas intéressant. Après, ça assoit une certaine légitimité, une notoriété. Je ne dirais pas jusque-là, mais en tout cas, ça assoit quand même un petit peu. Ça te fait une certaine autorité. Après, je dirais à la fois, je vais dire, c'est aller vendre en B2B, donc aux entreprises. Par exemple, justement, il y a toute la filière autour de l'illustration et de ce qu'on va pouvoir faire de motifs, d'illustration. Donc le textile, tout ce qui est déco, etc. Et finalement, c'est un peu comme les livres, on pourrait se dire, bon, c'est bon, il y a suffisamment de livres sur le sujet, il y a suffisamment de... de tissus, de papier peint, des motifs, on en a autour, tout autour. Je peux prendre n'importe quoi. Il y a des motifs de partout. Donc, ça veut dire qu'on a besoin de ces créations-là. Et même s'il y en a déjà eu plein par le passé, on a besoin de renouveau. Les libraires, ils veulent vendre des nouveaux livres et ils ne veulent pas vendre. Ce n'est pas la faute des libraires, mais nous aussi, on aime bien quand il y a des nouveautés. avoir le dernier livre, etc. et pas celui d'il y a 5 ans. Donc, ça se renouvelle et donc on peut tout à fait trouver un usage aussi dans ces filières-là de déco, etc. Donc là, on est sur la partie B2B.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il y a plein de trucs à faire sur la déco d'intérieur, tu vois, notamment en couleur végétale, comme tu peux faire des housses de coussins, des rideaux. des abat-jour, des sets de table, du linge, de lit, tout ce que tu veux. Il y a même maintenant des gens qui font clairement des chambres d'hôtel complètement en couleur végétale. Donc ça, je pense à Pérégrine, je lui fais un petit clin d'œil. Mais tu vois, il y a de plus en plus d'architectes d'intérieur qui, pour ne pas faire comme tout le monde, ne vont pas chercher de la couleur synthétique, mais viennent chercher de la couleur végétale. Parce qu'en plus, tu as quelque chose comme tu es en lien, tu sais, comme quand tu es en lien avec les plantes, tu as un sentiment, tu es bien. Et là, apparemment, tu as la même chose. Bon, ça, on part dans le spirituel, mais tu vois. Et il y a aussi des boutiques, des boutiques genre des petits cafés, des petites boutiques de déco qui intègrent la couleur végétale dans le merchandising, en fait. C'est vraiment singulier parce que tu vois, la couleur végétale, c'est comme je te disais, visuellement, c'est différent. Et en plus, tu racontes une histoire et ça, les gens aiment bien. Et après, tu as tout. tout ce qui va à côté. C'est-à-dire que tu as la couleur, mais tu peux faire aussi des motifs. Tu as les fameux tie-and-die, tu as des shibori, c'est des techniques de plissage. Les gens chez toi qui font de la couture, en fait, tu viens coudre et tu viens tremper dans les bains de teinture et ça te fait des motifs, mais de dingue. Tu vois, il y a plein de techniques, l'impression au mordant, tu peux aller hyper loin. Donc, comme tu dis les motifs, même en couleur végétale, tu pourras en proposer plein. Et cette couleur végétale et ces techniques arrivent dans les intérieurs. Donc, il y a peut-être ça, comme tu dis, aller chercher, peut-être qu'au lieu d'aller chercher des clients pour vendre des pièces à l'unité, c'est peut-être proposer un ravalement d'intérieur en disant, tiens, tu as ta petite boutique, est-ce que ça te dit qu'on la travaille et qu'on fasse quelque chose de sympa ensemble ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Exactement. Ce qui n'est pas la partie la plus évidente. Et c'est pour ça qu'il y a aussi plein de gens, plein de créatrices, de créateurs qui vont... avoir tendance spontanément, parce que c'est aussi le modèle le plus évident, parce qu'on est nous-mêmes consommateurs toute la journée, et donc ils vont avoir tendance plutôt à vouloir vendre en direct aux consommateurs, aux clients en B2C. Ce n'est pas forcément une mauvaise idée. Et justement, tout à l'heure, quand je disais qu'il faut vendre en B2B, en fait, ce qui est le plus viable comme modèle économique dans le temps, c'est d'avoir une diversité finalement dans les revenus et dans le type de client. Parce qu'il y a un moment donné, si tu ne vends qu'aux entreprises, tu vas, quand on est dans une période où ce n'est pas pump it up au niveau économique, donc les entreprises vont avoir de plus en plus de mal. aussi de difficulté à lancer des nouveaux produits, des nouveaux projets, etc. Donc, ça peut être compliqué de travailler avec eux. En plus, on peut avoir une barrière, une bonne barrière à l'entrée quand on est une petite créatrice ou une petite marque. Si tu vas voir des grands acteurs, en fait, il y a un problème de dépendance finalement entre le fournisseur et le client. Et donc, par exemple, si tu veux avoir Cultura et que tu es une toute petite marque, ils vont te dire « moi, je ne peux pas vous référencer parce que vous allez avoir une trop grande dépendance entre vous et nous, vous ne saurez pas de toute façon produire suffisamment, etc. » Donc, je parle de Cultura, mais ça peut être n'importe quel gros acteur comme ça. Donc, voilà, le mix quand même à essayer d'approcher, c'est de varier ses typologies de clientèle et de varier effectivement les typologies de revenus. et puis à un moment donné de sentir ce qui est évidemment très difficile sentir un peu le vent tourner en disant là je vois que ça j'y arrive moyen pour l'instant, est-ce que je peux pas pivoter aller switcher sur autre chose montrer aussi ce qu'on fait beaucoup les expérimentations parce qu'en fait si je reprends l'exemple du livre Le jour où j'ai reçu le... c'était en avril 2022, je reçois un message de ma future éditrice en me disant « j'aimerais bien faire un livre avec vous » . Moi je suis tombée de ma chaise, j'ai dit « mais ça sort de nulle part » . Alors qu'en réalité c'est tout ce que j'ai donné à voir pendant trois ans avant qui a eu ce résultat-là. Mais cinq minutes avant, ça se trouve, je me disais « oh là là, mais c'est la loose, j'arrive à rien, il se passe rien » , tu vois.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il y a plein de messages dans ce que tu dis. Y croire que ça peut marcher et que ton travail paye. Persévérance. Pas hésiter à pivoter quand tu te rends compte que, par exemple, sur la couleur végétale, globalement, tu as parlé des teintures de laine. Il y a plein de personnes qui teignent les laines. Comment tu le fais différemment ? Comment tu augmentes ta montée en échelle ? Est-ce que tu peux augmenter tes bacs de teinture pour teindre plus de laine ? Du coup, pour t'adresser à d'autres clients, ça peut être ça, ça peut être les volumes, ça peut être la source. Tu vois, moi, dans les couleurs végétales, tu peux chercher des sources différentes, des sources plus rares, comme des sources plus communes. On n'en a pas parlé, mais la couleur végétale, ça commence dans la cuisine de tes auditrices, c'est-à-dire qu'avec une peau d'avocat… J'ai l'impression. Alors, pas… Les radis, pour moi, il n'y a rien, mais une peau d'avocat…

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est la couleur rose, oui, ça garde. Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    mais je ne suis pas sûre que ça garde, tu vois. mais par exemple la betterave bon alors il il Il y a plein de petits tests, mais qui ne sont pas viables. Genre le chou rouge, il y en a plein qui l'ont essayé. C'est une couleur fugace, ça va disparaître. Mais je veux dire, tu vois, la peau d'avocat, tu la sèches, tu la coupes en petits morceaux, tu obtiens un rose, du rose de ton pull, un vieux rose. Tu sais, la belle couleur vieux rose. Et en fait, ça commence dans ta cuisine. Donc, il y a ça aussi. Soit tu te spécialises dans une couleur, dans une source, dans un volume. Tu peux augmenter tes volumes ou... ou faire du... Est-ce que dans tes auditrices, il y a des gens qui font à façon ? C'est-à-dire, tu vois, moi, j'ai beaucoup de personnes qui teignent à façon. Tu viens ramener ton support, ta matière, ton truc, tu décides de ta couleur et elle te fait des prototypes et elle teint à façon le volume que tu ramènes. Alors, bien sûr, ça, ça peut être aussi, c'est plus un service qu'un produit, tu vois. Mais, bon, bref, pour te dire que j'essaye vraiment de creuser les sujets qui pourraient aider nos deux communautés, finalement.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et tu sais, quand tu disais qu'il y a beaucoup de personnes qui teignent de la laine et tout ça, peut-être que toutes n'ont pas vocation à créer une marque. Parce qu'il y a quand même un fossé entre... J'adore, par exemple, teindre de la laine, je m'éclate sur le processus, etc. Et l'étape d'après qui est... La commercialiser. La commercialiser et à faire durer cette marque. Toi, à en créer une marque. Parce que c'est ça aussi qui est très difficile, c'est de tenir dans l'enduré. On en parlait de la persévérance. Et en fait, c'est dur. Et voilà, d'arriver à en vivre. Puis généralement, justement, tu ne lâches pas ton boulot comme ça du jour au lendemain parce que ça t'a pété. Tu te dis, non, mais je vais faire ça toute ma vie. Ben ouais, mais... économiquement tu peux pas j'ai l'impression de dire économiquement toutes les 3 secondes mais je suis habituée à l'école on adorait tous et toutes passer notre vie à créer mais la réalité elle est pas là donc peut-être qu'en fait il faut aussi aller voir des marques existantes autour de la teinte de la laine par exemple la teinture de la laine et puis leur dire bah Ciao ! J'adore l'univers que tu as créé, etc. Moi aussi, je fais de l'intenture. J'adorais exercer une activité autour de ça, mais je ne me sens pas de créer une marque comme tu l'as fait, parce que je vois bien le travail que ça représente, etc. Est-ce que tu crois qu'il y a une manière de collaborer ensemble ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, un partenariat, oui.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Peut-être qu'en fait, c'est ça aussi. Tu ouvres un Marie-Claire Idée, un Nouvel Atelier des Nanas, etc. dans ces magazines-là. tu vois plein de créatrices qui ont des idées géniales et qui font des tutos, qui ont des articles qui mettent en avant leur création, qui les mettent en avant et qui, sur Instagram, finalement, n'ont pas développé une grosse communauté parce qu'elles ont développé autre chose à côté. Et puis, tu vas avoir plein de créatrices aussi de contenus créatifs qui vont créer du contenu en marque blanche pour des marques créatives. Il y a plein de marques qui vont faire appel à des créatrices en marque blanche qui ne vont pas être les mains de la création. Le cerveau est les mains de la création. Mais le nom de ces créatrices-là ne va jamais apparaître. Et ce n'est pas un souci potentiellement.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Pour certaines, oui. Pour certaines, ce n'est pas un souci.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et voir, ce sera mieux parce qu'elles n'ont pas envie de se mettre en avant, parce qu'elles n'ont pas envie de... d'être dans ce rôle-là, etc. Donc, voilà, les opportunités, elles existent. On n'y pense pas forcément toujours parce qu'on ne connaît pas l'éventail des possibilités et c'est finalement quand on y est un peu confronté qu'on va découvrir tout ça. Mais voilà, on a toujours besoin de créatrices, de créateurs pour renouveler. On aime bien découvrir des gens, etc., des créations. Ce qui est certain, c'est qu'il faut... avoir un style et une identité propre. Si tu fais le truc que tout le monde a déjà fait qu'un soi, ça, voilà. Et donc là, l'inspiration, elle est partout, elle est dans la nature, et elle est aussi beaucoup à l'étranger, en fait. Il y a beaucoup de choses qu'on voit sur Instagram en français qui ont déjà existé par le passé sur des comptes américains, phénophones.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça, c'est un truc qui m'inspire beaucoup en ce moment. Au-delà du podcast, il y a aussi des rencontres. J'organise des thématiques autour de l'agriculture, de la teinture, toute ma filière. Et il y en a une, cette année, c'était sur l'ouverture au monde. C'est aller regarder ce qui se passe ailleurs, au Canada, au Mexique, etc. Et oui, ça m'a donné plein d'idées d'inspiration. Parce qu'en fait, j'ai l'impression que quand tu es en train de créer, t'es dans ton truc, des fois c'est fastidieux j'ai des personnes qui font de la dentelle avec du point d'alençon teint végétalement, t'imagines 7 heures pour 1 cm² donc elle a pas le temps d'aller chercher l'inspiration, d'aller faire des études comparatives, de dire c'est quoi la couleur du moment etc. web ? et donc du coup tu vois ça m'a donné l'idée de me dire tiens ça déjà ça peut être une bonne idée de venir donner des pistes d'inspiration surtout que moi la couleur végétale Merci. J'en mange toute la journée, c'est-à-dire que sur les réseaux, dans les gens qui me contactent, dans tout ce que je regarde, dans tout ce que je lis. Donc, je sais voir ce qui est singulier. Tu vois, par exemple, on a une créatrice de bijoux qui fait des bijoux avec de la teinture végétale. Donc, c'est Atelier Volage, petit clin d'œil encore. Elle mélange de la brique. et de la teinture végétale, sur du fil. Donc, il faudra aller voir, parce que, oui, comme ça, tu dis comme ça, on dit, quoi, une brique à ses oreilles ? Non, non, c'est vraiment magnifique ce qu'elle fait. Et en fait, c'est singulier. Elle a trouvé un biais hyper singulier. Et en fait, il y en a plein. Il y a de la marqueterie de paille, tu vois, de la marqueterie pour faire des beaux mobiliers. Stéphanie Trollé, Atelier Lasto. Bon, bref, je ne vais pas toutes les citer, mais en gros, dès que tu trouves un sujet de niche dans ta niche, parce que couleur végétale, on peut dire que c'est méga niche. Et bien en fait, ça ressort mieux et je pense que tu peux davantage augmenter tes prix aussi parce que tu ne fais pas comme tout le monde. Et donc, moi ce que je voulais dire qui était important et moi-même je me suis fait prendre au piège dans l'activité d'Arrêco Vert, c'est attention à bien fixer tes prix parce qu'en fait, il y a tellement de gens qui viennent se servir entre ce que tu vends et ce que tu vas toucher à la fin. Non mais attends, ça c'est ma découverte. Alors tout le monde va dire allez, bisounours celle-ci. Donc, pour moi, le nerf de la guerre, c'est de trouver ta singularité et bien définir tes prix et en fait avoir un vivier. Tu vois ce que je veux dire dans le vivier ? C'est avoir plein d'idées et de coups d'avance. Un vivier de coups d'avance, de canaux, de projets, de trucs où tu as vraiment en permanence quelque chose qui va sortir. Il y a des choses qui sont en train de mijoter, mais ça va sortir au fur et à mesure et ça alimente la machine parce que si t'attends d'être dans la mouise pour créer, entre le moment où tu es dans la mouise et la sortie de ta création, ça parle aux créatrices, mais ça parle aussi à nous pour le podcast et toutes nos activités à côté, tu ne t'en sors pas. Donc, tu vois, moi, c'était ça. Ça, c'était ça mes points, c'est trouver sa singularité, l'exploiter à fond et bien travailler tes prix pour sortir un truc canon.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Moi, j'ai un truc sur les prix, c'est que je monte toujours un peu, juste avant d'envoyer. juste avant de dire non c'est bon, allez là, c'est bon, j'augmente mes prix.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu sais qu'il y a une technique qui dit, augmente tes prix jusqu'à ce que ça frotte. En gros, jusqu'à ce qu'on te fasse une remarque.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    De toute façon, c'est ça. Et il y a quand même un truc, c'est que quand on vend à des professionnels, le... Il y a un truc que tout le monde fait quand même, c'est globalement de demander est-ce que c'est en gros ton meilleur prix. Ce n'est pas la manière la mieux formulée que je vous le dis, mais est-ce que tu penses qu'il y a une petite marge de manœuvre ? On arrive toujours à formuler un petit peu entre le client et le fournisseur pour dire est-ce que là, c'est ta meilleure offre ou pas ? Quand on est entre professionnels, on peut se permettre de faire ça. Et celui qui demande s'attend potentiellement à un non en disant non, je suis désolée, je ne peux pas faire mieux, etc. Et après à lui de... voilà. donc entre professionnels on a cette cette petite carte à jouer aussi où c'est pour ça que moi je me permets d'augmenter là ce que je disais c'était pour dans des relations professionnelles où en fait souvent oui je me dis c'est ma petite marge de négo j'augmente un petit peu pour ça si c'est un truc hyper courant etc sur lequel j'ai déjà communiqué mais sinon oui j'augmente un petit peu et je me dis c'est ma petite marge de négo après si ça passe pas je sais que je peux négocier un peu comme ça sur des prestations un peu sur mesure des choses comme ça sur évidemment quand on est sur des pour les particuliers on a toujours un peu tendance à dire ah oui non mais là ça va être trop cher etc et si je reprends l'exemple de mes cartes moi mélanie j'ai peut-être pas envie de mettre 10 euros dans une carte artisanale mais en fait c'est qu'une question de canal de vente parce que ça veut dire que cette carte effectivement à 10 euros je vais pas la vendre à carrefour à l'intérieur des rayons de carrefour par contre Je peux la vendre sans doute dans une boutique de créateurs, dans des boutiques parisiennes, dans les bons quartiers, etc. Après, à moi de trouver et de prospecter de la bonne manière, qui va refléter aussi ce positionnement, de voir que je comprends la clientèle de ces boutiques, etc., qui va pouvoir acheter une carte fait main 10 euros.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça revient à trouver ton client idéal et où il se trouve et à qui tu réponds. Et donc, moi, dans les créateurs que j'ai, il y a aussi des designers ou des enfin vraiment du du luxe presque mais ils trouvent leur clientèle parce que parce que voilà c'est vraiment niché et ça marche parce que leurs prix sont adaptés autant de travail que ça représente et on a trop tendance à se brader pour se caler tu vois par exemple couleur végétale versus couleur de synthèse bah non tu peux pas être au même prix qu'un truc de couleur de synthèse non c'est pas possible donc en fait c'est revendique ta singularité.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est ça. Et puis, il faut aussi se mettre dans le marché dans lequel on est. Quand tu vois aujourd'hui le prix d'un stack Haché... non mais c'est con mais achète deux stacks hachés remémore toi ce que ça valait il y a 10 ans et tu dis ah ouais donc en fait moi aussi je veux augmenter mes prix en fait on peut pas il faut pas jouer le jeu, c'est pas le jeu de la surenchère au moins dans ce période d'inflation qu'on a connu ces dernières années de façon tout le monde augmente ses prix je peux bien y aller, un truc de plus de moins etc et c'est comme ça que les trucs s'en valent donc il faut pas le faire non plus comme ça mais en tout cas il y a un moment donné il faut être aussi Merci. à l'écoute de la réalité du marché. Et c'est une chose de vouloir vivre de son activité, mais c'est encore mieux comme si on peut en vivre correctement, décemment. Il y a toujours une question, les gens ne me la posent plus trop, mais au début du podcast, c'était, est-ce que les personnes, elles en vivent et tout ça ? Mais déjà, ça veut dire quoi en vivre pour toi ? Ça ne sera sans doute pas la même définition que moi, celle que j'ai. Tu vois ? Là, je suis à mon compte depuis deux ans. Et quand tu discutes avec les gens, les proches, tu vois ta famille, tout ça, j'ai encore vu des ongles, des teintes ces derniers jours. Est-ce que ça fonctionne ? Est-ce que tu en vis correctement ? Comment je peux te répondre ? Je gagne moins que si j'étais salariée, que quand j'étais salariée. Bon, ça te fait une réponse. En même temps, toi, je ne vais pas te dire ce que je gagnais. Voilà. Qu'est-ce que ça veut dire réussir ton activité ? Moi, aujourd'hui, je m'éclate, j'ai plein de moments de doute, etc. Mais je n'ai pas du tout, mais pas l'ombre d'un instant, envie d'être à nouveau salariée. Ça évoluera sans doute. De toute façon, voilà. Tu vois, quels sont les risques ? Si ça ne fonctionne pas, en fait, je vais essayer de trouver du boulot. Et puis, sans doute que je n'en trouve rien. Alors, je vois aussi que c'est difficile. Et que c'est... Voilà, c'est pas... Il n'y a pas du boulot. à tous les points mais voilà il n'y a pas de on est rarement dans une situation tout noire en disant non mais il faut absolument que je réussisse j'ai très envie de réussir enfin voilà et encore qu'est-ce que ça veut dire on a tous envie finalement de gagner notre vie suffisamment pour vivre comme on l'entend voilà moi je veux pouvoir m'acheter des fleurs chez Botanique si j'ai envie pour en faire de la couleur végétale En plus que rose, parce que tu vas me dire, j'ai un petit biais, c'est que j'ai beaucoup de fleurs roses.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est pas grave.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    J'achète pas d'autres couleurs. C'est pas grave. Ça me plaît pas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    T'as plein de fleurs roses qui donnent des couleurs différentes. Comme je te dis, c'est pas la couleur de la fleur qui donne la couleur de la plante.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Mais bon, bref, j'ai envie de pouvoir m'acheter du matériel de loisirs créatifs si j'ai envie, du tissu, etc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bon, ok.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et puis du chocolat.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bien sûr. C'est important le chocolat. Alors qu'on sort de Pâques. Donc du coup, moi, si je devais te dire un truc à tes auditrices, c'est essayer la couleur végétale. Donc, soit commencer dans la cuisine si elles ont envie. Sinon, il y a énormément de témoignages sur le podcast à récovert parce que c'est que ce sujet-là, mais elles trouveront des supports hyper passionnants, la parurie florale, la plume. Enfin, vraiment, on fait vraiment des trucs de dingue. Donc, essayez, allez vous former et soyez singulière par cette couleur parce que Pour moi, c'est vraiment la couleur de demain et ça donne tellement un plus. Donc, il y a le podcast à récouvrir. Moi, pour fêter les deux ans du podcast à récouvrir, j'ai lancé un magazine en ligne dont le numéro un est gratuit. Donc, si elles ont envie de s'inspirer, parce que c'est du boulot, on en parlera dans la partie d'après, mais si elles ont envie d'aller s'inspirer, de regarder ce qui est fait, les défilés de mode et les accessoires, les sacs, les trucs, enfin bref, allez voir ce magazine qui est offert, le premier, voilà. Et après, comme toi, derrière le podcast, il y a la communauté Patreon où c'est du partage de liens, d'entraide, etc. Et je vous invite à aller voir, je ne vais pas tout vous raconter, j'ai beaucoup de mal à me vendre. Donc, je te laisse la parole, Mélanie. Je sais que tu as des livres à nous montrer, tes deux bouquins.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, alors juste avant de vous montrer le mien, il y a celui-ci que j'ai reçu il n'y a pas longtemps. Doriane.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    J'ai reçu sur le podcast.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    et votre endroit. Non, que je n'ai pas reçu Doriane Maison Septembre, mais effectivement, allez-y. Et non, mes livres à moi, c'est Comment créer votre podcast. Donc ça, c'est le deuxième, donc là, sur la création de podcast, si ça vous intéresse. Et le premier, voilà, mon premier bébé de papier, Mon entreprise créative, c'est un livre comme ça, qui est aussi du podcast, qui est en tout cas largement nourri par les témoignages du podcast. Il y a plein de... Voilà, par exemple. Le témoignage, par exemple, en bas ici, de Sabine, qui a témoigné dans le podcast. Et puis, une petite partie inédite. Ici, voilà, et donc, enfin, voilà, tous les sujets, c'est est-ce que je suis prête, voilà, comment je connais le marché, les différentes manières de vendre, le business plan, tout ça. La création sous un angle éthique et durable. Après, une fois que je me suis lancée, voilà, adopter une posture d'entrepreneur, apprendre à définir sa marque, créer son entreprise, financer son projet, savoir mettre en avant son travail. fixer ses prix, vendre, créer son site web sa boutique etc et puis après il y a une partie je me développe encore plus piloter son activité, déléguer, challenger sa créativité, monter en puissance, diversifier etc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bon ça parlera pas mal,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    ouais c'est clair ça parlera pas mal aux auditeurs en tout cas j'espère que ça inspirera ok j'essaie aussi que t'as ouais j'en ai encore 10 à vendre délicacées sur ma boutique on mettra les liens t'as les liens Merci.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Je sais que tu fais aussi des formations, que tu as aussi des communautés. Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est ça. Le Club Femme 1, l'idée, c'est un peu comme ton Patreon. C'est d'avoir, en fait, finalement, des contenus supplémentaires pour les personnes qui veulent soutenir le travail du podcast qui, on le rappelle, n'est financé par personne. Ce n'est pas comme sur YouTube où, à un moment donné, on gagne un peu des sous-sous de YouTube. Là, ce n'est pas le cas. Spotify ne nous donne pas un rond. Non. Donc les podcasts ils sont financés soit par les auditeurs c'est assez rare parce qu'on a pas cette culture du don du pourboire et tout ça

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi si, moi là c'est vraiment eux

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Moi j'ai pas réussi Et puis sinon il est financé par de la publicité comme sur tous les médias avec des annonceurs mais qu'il faut aller chercher qu'il faut convaincre tout ça Voilà puis après effectivement tout ce qu'on propose à côté pour vivre de cette activité. Et après, ce n'est pas qu'un enjeu économique, parce qu'encore une fois, moi, j'adore transmettre et tout ça. Pendant très longtemps, j'ai enseigné le marketing digital à des étudiants, avant en entreprise aussi, quand j'étais en agence. Donc, voilà, j'adore transmettre. Donc, c'était un peu une évidence. Et très, très vite, j'avais cette envie. J'ai mis longtemps à la concrétiser. Encore une fois, on fait des trucs par étapes. Mais voilà, j'avais... pendant très longtemps envie de faire ça. Donc effectivement, j'ai lancé l'année dernière une plateforme de formation. La formation, des fois, je me dis que ça fait un peu peur aux gens parce qu'on ne sait pas, enfin voilà, on se projette dans un truc compliqué qui va demander beaucoup d'argent, etc. Moi, ce n'est pas le cas. Je le trouve assez accessible en termes de prix. Là, je vais lancer un abonnement en plus, donc on peut s'en rendre engagement. Donc voilà, je trouve que c'est assez accessible. donc un petit cocon entre entrepreneurs créatifs voilà beaucoup de formats audio pour continuer à créer pendant ce temps là parce que moi je suis parfois un petit peu j'ai un petit rejet de la vidéo j'ai l'impression de perdre mon temps donc j'aime bien faire autre chose voilà même devant une série souvent je prends mon sachet qu la broderie un truc pour voilà pour pour occuper mes mains. Donc, dans cette même logique d'apprendre des choses sur l'entrepreneuriat créatif, donc la partie vente, marketing, juridique, admin, tout ça, tous les sujets, en fait, de l'entrepreneuriat.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça, c'est Club Femme ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Non, ça, c'est Copilote.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    c'est Copilote. La plateforme de formation, d'accompagnement, c'est Copilote. Et puis, à l'intérieur de Copilote, je fais des ateliers en visio. Il y a aussi des contenus vidéo. accessibles gratuitement par exemple un sur préparer son premier stand quand on vend sur un marché sur un salon etc ça c'est gratuit c'est en accès libre un autre justement dont je parlais que faire pour vendre plus enfin pour vendre voilà en gros je vois pas suffisamment que faire donc pareil vidéo accessible sur youtube et il ya des bonus sur sur le pilote donc voilà l'idée c'est vraiment de transmettre tout ça et surtout ce qui me tient à coeur c'est de d'aider, de contribuer à ce que les personnes qui ne soient pas bien dans leur boulot puissent évoluer vers autre chose.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En side business, à côté de leur travail, s'ouvrir un peu sur des loisirs créatifs.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Top ! Il y a trop de personnes, je trouve, qui ne sont pas bien dans leur boulot, qui sont en situation inconfortable, voire toxique et tout ça. Et en fait, on a besoin de la création dans nos vies. Déjà, quand ça ne va pas au boulot ou dans la vie perso, à chaque fois, je me raccroche à ça, à la création.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    D'ailleurs, tu as recommandé des livres. Moi, je voudrais en recommander un. C'est « Comme par magie » . d'Elisabeth, je ne sais plus quoi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Guybert.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Guybert, exactement. Ce livre-là, où en gros, on remet la place de la créativité, de la création au cœur du truc et on en a besoin. Et même nous, en tant que podcasteuses, on crée le contenu, les épisodes, les trucs. Et moi, c'est vraiment une partie que j'adore. Donc, ce que je te propose, si tu es OK, on clôture là pour la partie... loisirs, couleurs végétales.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et on attaque quelques minutes la partie les dessous des coulisses des podcasts.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Vie ma vie de podcasteuse.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Vie ma vie de podcasteuse. On se dit un petit quart d'heure là-dessus ? Ça te va ? Allez,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    vendu.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Allez, c'est parti.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Si vous avez envie de continuer d'écouter, vous êtes les bienvenus. On ne rejette personne. C'est juste qu'on change un peu de sujet.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, c'est juste qu'on change un peu de sujet et que pour une fois qu'on est entre podcasteuses et qu'on peut raconter les coulisses, c'est très agréable. Donc, je voudrais revenir sur le premier point que tu as cité, c'est l'histoire du financement d'un podcast. En fait, il y a deux trucs, moi, que je voudrais dire derrière un podcast. Il y a le fait que ça n'est pas financé. Et comme tu dis, contrairement à YouTube, on ne touche rien. des plateformes qui nous hébergent. Pourtant, il y a de plus en plus de plateformes qui nous hébergent. Je crois que moi, j'en ai 12 ou 10. Ausha, qui est ma plateforme d'hébergement, l'envoie sur 12 plateformes. Je ne reçois rien du tout. J'ai la chance d'avoir des auditeurs qui contribuent au financement du podcast. C'est-à-dire, quand j'entends le financement du podcast, c'est ces outils, tu vois, la Riverside, notre studio virtuel en ligne où on enregistre, le matériel, les micros qui nous coûtent et C'est pas ce qui coûte le plus cher, mais c'est surtout les abonnements qui nous coûtent cher, d'hébergement, de studio en ligne. Et le temps qu'on y passe, je me souviens, la première fois que j'ai mes premiers épisodes de podcast, une heure d'enregistrement, j'y passais trois heures et demie, quatre heures à monter le podcast. Donc, ça prend énormément de temps, personne ne nous donne de l'argent, pourtant tout le monde nous dit que c'est hyper important et que si ça s'arrête, on perd quelque chose. moi j'ai eu la chance d'avoir fait un financement participatif en fin d'année 2024 où les personnes ont financé la saison 2025 donc ça franchement merci à tout le monde et j'ai la chance d'avoir des gens qui viennent soutenir le travail sur Patreon donc avec deux types d'abonnements tu vois un petit abonnement à 7 euros et un plus gros premium à 19 euros pareil que toi ils ont des avantages différents et pareil ça va bouger c'est à dire que Moi, l'idée, c'est de toujours défendre à fond la couleur végétale, mais là, d'aller encore plus loin, c'est-à-dire aller aussi chercher des clients pour les acteurs de la couleur végétale. Tu vois, que je fasse un peu la commerciale, entre guillemets, et que je redistribue, enfin, pas je redistribue, mais en gros, je propose les talents de chacun, quoi. Tu vois, parce qu'en fait, moi, je suis tellement fière. Exactement, je suis tellement fière de parler de... Tu cherches quelqu'un sur la marqueterie de paille ? Ah bah tiens, appelle Stéphanie Trollé. Tu cherches quelqu'un sur... Bon, bref. J'aime bien ça et j'aime bien la mise en relation. Mais voilà, j'aimerais qu'à Recover, en plus de continuer à fédérer autour de la couleur végétale et de démocratiser cette couleur végétale qui est peu connue, ça apporte d'autres services. Donc voilà, moi, c'était ça. Déjà dire qu'on a besoin de soutien, qu'il ne faut pas que ça s'arrête. Tu vois, quand Patreon, ton abonnement, il s'arrête, en fait, si toi, tu t'arrêtes, puis ton voisin s'arrête, et bien en fait, le podcast s'arrête. Enfin, moi, j'en suis là. Le temps que ça prend et puis le fait qu'il faille trouver énormément de diversité de revenus à côté du podcast. Je ne sais pas toi combien tu as d'activités à côté, mais moi, si j'en compte, j'en ai sept. Je ne sais pas toi les premiers coulisses que tu voulais mentionner, puisqu'il y en a tellement.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, mais je partage complètement sur les difficultés du financement. Moi, pour écrire le bouquin sur la création de podcast, j'ai interviewé une douzaine de personnes du secteur. Ça, c'était l'été 2023 où je l'ai écrit. Et les choses ne se sont pas franchement améliorées depuis, mais l'idée qui ressort, c'est que c'est difficile de vivre d'un podcast. Donc, les studios de podcast qui se sont montés au fur et à mesure des années, donc pas des personnes comme toi, Yvon, qui étaient sous le preneur, etc., mais qui quand même réussissent à... à poursuivre leur podcast, ce qui est quand même un combat quelque part, vu qu'effectivement c'est très chronophage. En fait, les studios plus ou moins indépendants se sont fait racheter, il y a plein de podcasts qui arrêtent, et en fait, il y avait une stat, alors je ne l'ai plus bien en tête, Mais en gros, quand on a un podcast qui est régulier depuis quelques années, on fait partie du petit pourcentage.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, j'ai entendu, la majorité des podcasts s'arrêtent au bout de 7 épisodes.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    oui, oui. Tu as combien d'épisodes, Mélanie ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    232.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, voilà. Pareil, j'en suis à... Je ne sais plus entre ce que j'ai monté qui est près d'avance ou ce qui arrive, mais tu vois. Non, mais déjà, moi, j'aimerais qu'on se lance les fleurs toutes les deux par rapport à ça. Non, mais attends, parce que sinon, personne ne le fait. C'est un boulot de malade. Quand je pense aux heures que je passe sur Audacity à monter et à enlever les « e » de mes invités ou les miens, ou mes âneries, je me dis, et puis, de continuer. Tu vois, toutes les semaines, il y a des invités différents, d'aller chercher les invités. Mais qu'elles... Enfin, tu vois, voilà. Moi, la révolution que j'ai faite, qui est liée à la situation, c'est-à-dire que, comme je t'avais expliqué, moi, j'avais le droit à Pôle emploi jusque-là. Ça s'est arrêté il y a une semaine. En fait, avant, je faisais un peu ma mère Thérésa, c'est-à-dire que j'avais Pôle emploi qui me payait et moi, tout mon temps, je le donnais pour mettre en avant des acteurs dans un domaine sans aucune rémunération. Et en fait, ce n'est pas possible, ce n'est plus possible. Donc du coup, comme je t'ai expliqué, j'essaye maintenant de faire payer l'intervention dans le podcast. J'essaye aussi ce magazine en ligne. Je l'ai créé, donc le premier numéro est gratuit. Mais en fait, l'idée, c'est en achetant un magazine du podcast à Recover, en gros, tu soutiens le projet à Recover. Parce que moi, mon objectif, c'est de continuer à laisser tous mes épisodes de podcast gratuits pour tout le monde. Sauf qu'à un moment... Tu as vu ce que ça nous coûte, les plateformes, les trucs. Et puis en plus, on a aussi l'inflation. Tu vois, d'une année à l'autre, ça augmente. On a la mode de la vidéo, le podcast vidéo. Pareil, donc tu dois augmenter tous tes abonnements. Non, mais c'est vrai, pour avoir le format vidéo.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Je viens de me mettre à la vidéo, donc c'est pour ça que je ricane, parce que oui, on y passe tous.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc, le format podcast, sans surprise, oui, il y en a très peu qui en vivent. Donc du coup, il faut diversifier ses activités. Toi, tu fais de la formation, tu fais des livres, tu as des missions à côté de sponsoring ?

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui. Alors, moi, les revenus... En fait, j'ai des revenus directs du podcast et des revenus indirects. Mais c'est vrai qu'il y a quasiment tout, mes revenus, qui viennent du podcast. Donc, à la fois, c'est une chance et à la fois... Enfin, c'est une chance. Ça a été beaucoup de travail. Mais donc, voilà, c'est vrai que c'est très lié au podcast. Et je crois qu'il n'y a pas un client que j'ai en conseil en marketing qui n'est pas de près ou de loin lié au podcast. Et les créatrices qui nous rejoignent sur Copilote, par exemple, ou dans les ateliers, viennent aussi, ce sont des auditrices du podcast. Ça paraît un peu calculé au départ tout ça, en disant, bah oui, mais du coup, voilà, c'était la suite logique ou je ne sais pas quoi. Et la réalité, c'est que ce n'est pas ça. Mais en fait, on a tellement envie de faire quelque chose, tous, qui nous passionne. que, ben voilà, on se démène pour dire, ben voilà, à partir de... Là, j'ai réussi finalement à développer un média. Alors, je le dis maintenant au bout de 5 ans, évidemment, au bout d'un an ou de 6 mois, je la ramenais pas comme ça. Maintenant, je me dis, ben oui, c'est un média, en fait, au même titre qu'un magazine, qu'une chaîne YouTube et tout ça, qu'une créatrice de contenu sur Instagram, c'est un média. Et donc, effectivement, il faut arriver à le faire vivre et à le rémunérer. Moi, pendant 3 ans et demi, j'étais salariée. Donc, j'avais des responsabilités et puis une famille et puis tout ça, enfin puis la vie quoi, donc comme tout le monde. Et donc, c'est vrai que oui, il faut quand même se battre pour arriver à faire tout ça. Et qu'à un moment donné, souvent en fin de saison, et puis pendant longtemps justement, je considérais pas les choses comme des saisons. Tu vois, je faisais pas de pause d'été et tout parce que j'adorais ça et puis j'adore toujours autant. Mais maintenant, j'ai un peu plus la voix de la raison qui me dit, tu vois, toujours dans ces périodes-là, là, printemps et tout, je commence à dire, là... vivement que j'arrête mais pour avoir à nouveau très envie de reprendre et puis en réalité j'arrête jamais vraiment parce que j'ai toujours une rediff à faire etc puis à préparer les épisodes de la rentrée et les sponsors de la rentrée et tout ça donc là je pense que j'ai à peu près bouclé les épisodes et les invités jusqu'à début juillet Et puis maintenant, il va falloir que je prenne encore plus d'avance sur les épisodes de la rentrée. Moi, je n'ai pas autant d'avance que toi quand même.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça que je voulais dire, c'est que j'ai eu la chance au début d'être partie, pas sur la bonne dynamique. C'est-à-dire que moi, tout au début, quand j'ai lancé le podcast en février 2023, donc j'ai que deux ans et demi, donc la moitié de ton expérience, je voulais, comme une grosse dingo, partir sur un épisode le jeudi, un épisode le samedi. Et en fait,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    j'ai vite...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui. J'ai vite eu des messages des gens sur Instagram ou des auditeurs du podcast en me disant « Attends Pauline, on n'a même pas le temps de les écouter en fait. » Donc, tu vois, toute l'avance que j'avais d'en avoir planifié deux par semaine, en fait, ça fait que j'ai toujours des épisodes en stock et beaucoup d'avances. Alors, des fois, ce n'est pas cool dans le sens où tu enregistres avec un invité et finalement, l'épisode sort quatre mois ou trois mois après. Oui. Ça, c'est un désavantage. Mais par contre, moi, c'est ça qui fait que je tiens parce qu'en plus de la difficulté économique, si en plus j'avais la pression de cheval de me dire « j'ai pas mon épisode pour samedi » , ça, je le vivrais hyper mal. Donc, dans un sens... Non mais tu vois, voilà. Moi, je sais que, OK, des fois, les épisodes, tu les entends trois mois après. Si t'es pas content, tu viens sur Patreon parce que sur Patreon, tu les as ultra frais. Ultra frais. C'est-à-dire, ils sont montés, l'invité les valide. hop, ça passe sur Patreon. Tu vois ? Donc, voilà. Donc, tu veux du contenu hyper frais, tu veux être à la dernière tendance, la sortie, le truc, l'étude scientifique, le machin, le chercheur, la nouvelle marque, t'es sur Patreon, t'as tout. Mais voilà, moi, c'est ça qui me fait tenir. Après, la diversité des sources de revenus, comme tu dis, donc, toi, tout est lié au podcast, moi, pareil. C'est-à-dire que... Alors, je fais des trucs un peu surprenants à côté du podcast, mais pour... tenir le coup, tu vois, c'est qu'en gros, moi, j'ai un peu des missions pas homme à tout faire, mais presque, du moment que ça nourrit ce que j'ai fait dans mes précédents métiers, donc chef de produit, acheteur, RSE, environnement, etc., et gestion de projet plus largement, mais en lien avec la couleur végétale. Donc, ça peut être accompagner des entreprises, réfléchir à des filières, à des structures, à des projets, et un truc que j'adore et que j'ai pas dit, je pense qu'il y a... pas grand monde qui le sait, donc, bah non, je pense qu'à part ceux qui travaillent avec moi, mais c'est que, tu vois, je propose des missions de communication autour de la couleur végétale. C'est-à-dire, de mes invités ou des gens dans la couleur végétale, je leur propose de travailler leur communication. Ouais, mais ça, tu vois, c'est une info exclusive parce que personne ne le sait. Mais en fait, je voulais absolument assurer la suite d'un récover que ce... podcasts continuent gratuitement. Pour moi, c'est ma mission, c'est ce qui me donne du sens, tu vois, aujourd'hui. Mais pour ça, il faut continuer à avoir des membres Patreon, il faut continuer à ce que les produits... Tu sais, moi, j'ai des produits outils à côté. L'annuaire des acteurs de la couleur végétale, des bibliographies avec toutes les ressources autour de la couleur végétale, tu vois, par domaine, etc. Tous ces produits outils, si les gens ne les achètent pas, en gros, ça ne fait pas vivre le projet. Donc, il y a ça. Moi, de mon côté, il y a le sponsoring que j'ai lancé il n'y a pas longtemps. C'est-à-dire 30 secondes. Je les réexplique aux gens parce qu'il y en a plein qui ne sont pas familiers avec tout ça. Les 30 secondes avant le podcast où il y a une annonce. Et moi, c'est sur le mois. Toi, je sais que c'est par épisode. Moi, j'ai choisi au mois. Tu sais pourquoi ? Juste parce que je suis une grosse flémarde et qu'au moins, je le mets. Et ça reste tout le mois sur mes quatre épisodes qui sortent. Ça se fait automatiquement et c'est beaucoup plus facile pour moi à gérer. J'ai le sponsoring du magazine maintenant. Tu vois, s'il y a des gens qui veulent écrire des articles, c'est très bien, mais je fais contribuer. Et tu peux aussi sponsoriser, donc mettre ton petit logo à la fin. Ça, je vais le lancer parce que là, pour le troisième magazine, ce sera vraiment sur l'artisanat et je sais qu'il y a pas mal de gens qui veulent mettre leurs pattes. Et après, l'émission de Ghostwriting sur LinkedIn, donc aider à la communication. des chefs d'entreprise ou des acteurs de la couleur végétale. Après, globalement, c'est tout. Et donc, j'essaye de diversifier encore.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, oui. De toute façon, après, ça se construit avec le temps. Et justement, les demandes que tu as et tout ça. Moi, maintenant, je fais de l'animation de rencontres sur les salons de loisirs créatifs. Ça s'est construit avec le temps. Quand j'ai créé le podcast, je n'en étais pas à me dire, je vais animer des rencontres. au final c'est le même boulot sauf que c'est pas dans l'intimité d'une conversation via un ordinateur donc c'est différent, il faut gérer le public etc le rapport à l'image aussi c'est très différent mais de toute façon c'est indispensable et encore une fois, c'est ce qu'on disait tout à l'heure il faut diversifier ces canaux de revenus.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Et voilà, moi, les principaux revenus que j'ai aujourd'hui de mon activité freelance, enfin, je ne suis plus du tout salariée, de mon activité indépendante, c'est le conseil en marketing. C'est quand je travaille pour, par exemple, un réseau de salons de loisirs créatifs. Je travaille pour... Alors, l'aspect du conseil en marketing, j'allais dire animer des rencontres, mais ça fait partie de mes revenus. c'est je travaille pour une des illustrateurs qui éditent du tissu et qui donc éditent des petits coupons, les vendent sous forme de kits, etc. Et je m'occupe du site web. Voilà, je fais des newsletters, etc. pour des marques créatives. J'ai travaillé pendant longtemps pour une marque aussi de pochoir créatif. Donc, voilà, c'est ça.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est la face cachée derrière le podcast. Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    mais en fait, j'ai un peu du mal à en parler. enfin Tu vois, sur le quotidien, quand je vais montrer ce que je fais dans le travail au quotidien, c'est vrai que comme j'ai toujours le podcast en fil rouge, je suis toujours plus ou moins en train de monter un épisode, etc. J'ai tendance à montrer ça, tu vois. Une petite vidéo, une image d'Audacity en train de monter, etc. Mais je ne le fais pas quand c'est pour mes clients. Parce que je ne leur ai pas posé non plus la question, est-ce que je peux parler du fait que je travaille pour toi sur la page ? marketing, etc. Il y a des clients où je l'ai dit dès le départ, et j'en ai parlé, par exemple, dans Griffograph, les pocheurs créatifs, on avait raconté l'histoire, etc., que c'était grâce au podcast qu'on s'était rencontrés, et puis un petit moment après, on a commencé à travailler ensemble, mais finalement, pas les autres marques. Je ne sais pas trop si je peux en parler, en même temps, il faudrait juste que je demande.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Moi, je sais que tu n'as pas le droit, tu vois. Toutes les missions pour lesquelles les entreprises... Donc, je travaille sur la communication d'artisane. je fais beaucoup de conseils auprès des artisanes que je faisais gratuitement via Patreon, donc tous les membres ont le droit à réfléchir autour d'un produit, une formation, tout ce que tu veux et maintenant je vais lancer l'aide mais en étant rémunérée juste un petit peu, par contre la partie entreprise, ça c'est quelque chose qui n'était pas du tout prévu au départ, de toute façon tout ce qui se passe, j'ai l'impression avec ce podcast c'était pas prévu au départ, jamais de ma vie après avoir été directrice produit et RSE dans un Merci. dans une boîte de produits locaux, dans l'alimentaire, j'aurais cru, tu vois, enfin bref. Donc, tout est un peu par hasard. Mais ce que je veux dire, c'est que tu vois, là, les marques, les entreprises qui me contactent, d'emblée, la condition, c'est d'être sous accord de confidentialité. Donc, dans tous les cas, toute ma vie, toutes mes coulisses d'activités à côté du podcast, je ne peux pas en parler. Mais mon objectif, c'est que ça nourrisse toujours la filière de la couleur végétale. C'est-à-dire que... j'ai refusé des missions qui pour moi ne servaient pas à la cause clairement donc voilà donc ça déjà être droite dans ses bottes ça me fait bien plaisir chose que je ne peux pas le crier sous tous les toits mais voilà et donc moi les clients avec qui je travaille ils ne veulent pas qu'on dise que je travaille leur com ils ne veulent pas qu'on dise que je réfléchis à leur stratégie ils ne veulent pas qu'on dise que mais c'est grâce à leur mission grâce à leur contribution que le projet à Récovert continue donc Et pareil, je fais des interventions en entreprise. Pareil, s'il y a des entreprises qui veulent me faire intervenir, il n'y a pas de problème, sauf que je ne peux pas en parler vu que je n'ai pas le droit de donner le nom de l'entreprise. Voilà, c'était simple. Mais voilà, donc en gros, voilà les activités à côté.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Non, mais cette diversité dans les revenus, elle est primordiale, quelle que soit l'activité qu'on fait. Parce que sinon, on est trop soumis aux aléas, en fait, d'un secteur par rapport à un autre.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est une expression un peu à la con, mais qui est tellement...

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Oui, qui est tellement... Et ça, tu ne te poses pas la question quand tu es salarié. Tu ne te dis pas, bon, est-ce que j'irais miser ailleurs ? Non, en fait, tu es salarié, quand même, tu es cool. Tu vois, moi, je me dis, mais...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ah, tu es cool.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Sauf si tu as un patron relou, comme ça a pu m'arriver, mais tu es cool. T'es cool sur ce plan-là.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    sur ce plan là mais t'as d'autres galères ouais t'as d'autres galères,

  • Mélanie Seynat Fait Main

    non non on est d'accord mais comme tu le disais en intro en fait peu importe, en fait c'est toi qui choisis tes galères t'es solo preneur comme nous deux tu dors pas de la nuit, t'es obligé d'être tout le temps créatif de comment je vais survivre j'ai plus France Travail, je suis plus salarié comment je vais faire tous les jours quoi, tous les jours c'était incroyable ouais ouais, non mais c'est clair et tu vois plus du tout comment ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    moi c'était en février France Travail ah ouais

  • Mélanie Seynat Fait Main

    et moi en étant salariée je réfléchissais un an un an et demi à l'avance là en étant solopreneur clairement c'est un mois après l'autre C'est-à-dire là, France Travail s'est arrêtée, on fait un mois après l'autre, un jour après l'autre, un pas après l'autre. La dimension du temps est... Bref, donc ça n'a rien à voir.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, non, mais... Donc, enfin, voilà. Tu vois, qu'on vende des créations artisanales, je sais pas, des bougies, des créations cousues humaines, de la laine, tout ce que tu veux, c'est le même combat, tu vois, sur la prestation de service aussi. C'est clair. Et puis, on est tous des consommateurs irrationnels. Donc, tu vois, j'ai plein de personnes qui me disent « Ah ben oui, c'est vrai que tu parles des fois de Tipeee. » Alors qu'en fait, j'en ai parlé pendant genre trois ans et demi sur chaque épisode. Et puis, qui vont me dire « Ben en fait, oui, mais bon, comme je suis en train de courir, de marcher, de cuisiner, je ne sais pas quoi, ben en fait, ce n'est pas le bon moment. Donc finalement, je ne le fais jamais. »

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Donc, on peut le dire parce qu'on a toutes les deux un Tipeee. Toi, tu as ton Tipeee qui s'appelle Femain ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, oui, sur Femain. J'ai remarqué que les gens aiment bien avoir le choix. Et donc, il y a Tipeee, Paypal. Quand j'ai ouvert la possibilité de faire un don sur Paypal, ça a déclenché d'autres personnes. Et puis maintenant, le relais, c'est plutôt le club Femain. Parce que justement, j'ai eu vachement de mal à mettre en place des contreparties.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Intéressante.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Intéressante, parce que j'ai... vu que j'étais salariée pendant tout ce temps-là, sur les trois ans et demi, les trois premières années et demie, je voulais pas me rajouter cette contrainte-là, enfin je savais que c'était trop quoi. Donc déjà d'arriver à faire un épisode par semaine au départ, après voilà je suis allée jusqu'à deux par mois ou un par mois selon les moments plus difficiles. Donc se rajouter ces histoires de contrepartie c'était compliqué. Donc effectivement Paypal, le club fait main. Mais le Club Femma, maintenant, il y a ses contreparties avec des audios supplémentaires.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Bon, top.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Peut-être que comme toi, il faut que je fasse d'autres choses, d'autres types de contenus aussi, parce qu'effectivement, c'est quand même très entrepreneuriat créatif. Donc, si je suis une créatrice « amatrice » , j'ai pas de velléité à faire un projet professionnel, effectivement, je me dis qu'aujourd'hui, on va être moins sans compte. Voilà, il y a encore des choses à mettre en place.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    C'est tout le temps, ça s'arrêtera jamais. Bon bah écoute, Mélanie, franchement, je pense qu'on peut s'arrêter là. Qu'est-ce que tu en penses ? On a fait déjà un sacré bon tour. Moi, je voulais vraiment te remercier parce que j'ai trouvé ton podcast sur Instagram. J'ai trouvé que c'était vraiment chouette, ce que tu faisais. Et j'ai trouvé que c'était quand même hyper diversifié. Ça a du papier à la céramie. Enfin vraiment, il y a de tout. Donc pour les auditeurs à Recover, allez regarder ce que fait Mélanie. Parce que franchement, il y a tellement de choses que c'est top. Et si tes auditrices peuvent s'intéresser un petit peu à la couleur végétale. Et s'il y en a qui se lancent, qu'elles n'hésitent pas à nous le dire, à toutes les deux, en disant « ça y est, j'y vais » , franchement, on les accueillera à bras ouverts. Ça me ferait vraiment super plaisir. Tu vois, et si cet épisode a pu servir à ça, à vous faire découvrir la couleur végétale, je suis comblée. Et allez rencontrer les belles personnes de la filière tinctoriale, parce que franchement, ça vaut le détour.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, non, non, mais c'est... Après, tu sais... Enfin, je veux pas relancer un sujet, mais la guerre de l'attention, tu sais. parce que c'est évidemment très intéressant. Moi, tu vois, je n'ai pas fait d'épisode dédié au sujet. Donc, c'est pour ça, quand tu m'as dit, ben tiens, on ne ferait pas un épisode pour en parler, je dis, ben ouais. Mais tu vois, il y a tellement de sujets intéressants dans la vie. Mais voilà, on n'a pas le temps de tout faire, tout écouter, tout voir. Mais voilà, j'espère effectivement que ça aura donné envie d'aller découvrir un petit peu le podcast. Et puis, oui, toute cette filière-là qu'on ne connaît pas et on peut déjà expérimenter. Alors, on ne mange pas de la betterave. Ce n'est pas bon, la betterave. l'avocat, je suis plus d'accord.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    On va démarrer avec l'avocat, mais il y a tellement de choses à faire qu'il faut essayer, il faut se lancer.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, on fait nos propres expériences, c'est ça qui est beau, de façon qu'on aime dans la création.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Et puis, il y a des super formateurs en France, il faut profiter de cette avance qu'on a en France sur la couleur végétale. Bon, Mélanie, un grand merci.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Merci à toi.

  • Mélanie Seynat Fait Main

    Je vous invite à me rejoindre sur ma page Instagram ArtEcoVert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T. pour y découvrir le nom des prochains invités. Je me permets de vous rappeler que la seule manière de soutenir ce podcast et de le noter et le commenter sur la plateforme d'écoute de votre choix, c'est ainsi qu'on arrivera à faire porter la voix de ces passionnés de la couleur végétale. Merci à tous ! Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin agriculture tinctoriale indigo tendance innovation nuances cosmétiques

Chapters

  • Introduction au podcast ArtEcoVert et à la couleur végétale

    00:36

  • Présentation de Pauline Leroux et Mélanie Seynat

    01:19

  • L'importance de la couleur végétale dans l'artisanat

    01:51

  • Applications de la couleur végétale dans divers domaines

    03:36

  • Défis économiques et modèles d'affaires pour les créateurs

    08:51

  • Encouragement à l'expérimentation et à la créativité

    10:16

  • Conclusion et appel à l'action pour les auditeurs

    10:26

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