Transcription

• Pauline Leroux ArtEcoVert

  Bonjour et bienvenue dans le podcast ArtEcovert, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans nos vies. Alors c'est parti, bonne écoute ! Bonjour à tous, alors je pense qu'aujourd'hui c'est le plus dur de résumer à faire. Donc on a recevu aujourd'hui Dominique Cardon pour la neuvième journée de la quinzaine de l'agriculture teintoriale. Et donc Dominique nous a parlé que avant l'agriculture des plantes teintoriales, elles étaient collectées dans l'environnement, dans leur environnement, et on a fait un bond de la préhistoire. à nos jours. Et donc, on a combiné l'histoire, la science, la botanique, l'observation et toutes les techniques modernes d'analyse. Donc, on a parlé que les teinturiers, à l'époque, se servaient des ressources locales. On a parlé des différentes techniques pour... identifier, dater les sources de couleurs qu'on a pu percevoir, ou la présence de substances pictoriales, notamment avec l'accumulation de pollen ou de graines. Et donc elle nous a donné des grands jalons dans les dates avant notre ère. On a parlé également du fait qu'on sous-estimait un peu l'intelligence. La forte observation des hommes pendant la préhistoire, etc. Parce que globalement, on voit que les techniques de mordansage ont été découvertes bien avant notre ère, à peu près 2000 ans avant notre ère, et qu'elles sont les mêmes dans différents coins du globe. Ce qui pourrait indiquer qu'ils ont eu le même déclic au même moment. à peu près au même moment. On a parlé de la sélection des meilleures plantes teintoriales par observation pour la culture par la suite. Dominique s'est étendue sur les lichens et a expliqué pourquoi maintenant certaines ressources sont moins utilisées parce qu'il faut aussi préserver. On a parlé des lichens, on a parlé des fustés, on a parlé de toute l'histoire des jumelles des teinturiers, de son intérêt, et notamment on a retrouvé des... Les vêtements liturgiques en soie, textiles très prestigieux, on s'est rendu compte que ça a été fait en jeûne et détacherie. Dominique a aussi parlé de l'intérêt de la garance sauvage et qui serait intéressante pour la cosmétique sur la partie aérienne et nous pour la teinture sur la partie souterraine. Donc il y a encore moyen d'optimiser ces plantes pour différents domaines d'application. Elle nous a parlé des différentes flores qu'elle avait pu... comment on va dire, observée en Nouvelle-Calédonie, à Madagascar, à La Réunion, dans les Antilles françaises. Elle nous a reparlé d'une centaine d'identifications de textiles qui ont été teints au pastel, qu'on n'a pas fait récemment, mais presque. Et donc, elle dit que ça s'étend de l'Ukraine à la Scandinavie. Donc, elle a parlé du pastel et de son histoire. Ensuite, il y a eu la question de quelles plantes à remettre en culture, des plantes qui étaient historiquement cueillies et qui seraient intéressantes de remettre en culture. On a parlé de la garance sauvage, rubia, telegrina. On a parlé de la différence entre vlanage, cueillette et récolte. Et ensuite, on s'est attardé sur la coroyère, donc le redoule, Coriaria myrtifolia. Donc, quand on l'a récoltée, les études qui ont été faites, à quoi c'était destiné, notamment le cuir et la teinture, aux confusions qu'il y avait à l'époque, aux histoires d'empoisonnement avec les fruits pour rechercher des anthocyanes. Et en fait, c'est maintenant revenu. en intérêt cette courroiette. Et donc, elle parle d'où elle a trouvé les différents travaux. Ensuite, on a parlé de ses formations. Alors, en plein milieu, mais on a parlé des formations qu'elle lui donnait avec Sandrine Rosier, par rapport à son livre, les 157 couleurs de Paul Bou. Donc, je vais vous mettre à disposition, pour les membres Patreon, l'épisode, justement, où Dominique Cardon et Sandrine Rosier expliquent ses formations, le but, ce qu'elles y font, et le respect du nom. du travail des teinturiers de l'époque et dans le même ordre de couleurs comme ils le pratiquaient, eux à échelle... industrielles, parce qu'à l'époque, c'était des plus gros volumes et tout était fait en une journée. Donc, je vous fais un renvoi sur cet épisode. On a également parlé du trentanel, donc la Daphné Lydium. Donc, quand elle a été découverte, où elle a été découverte, sa palette de couleurs, donc utilisée pour le jaune, mais on peut aussi atteindre les noirs, sa richesse en flavones et isoflavones, qui sont tous indicateurs de solidité. Elle en parle aussi sur des usages autres d'application, donc je trouve ça hyper intéressant, et ses propriétés, notamment médicinales. On a parlé de la multiplication des cultures, donc Dominique a un peu ouvert au fait de dire qu'il y a beaucoup de choses qui sont cultivées, mais qu'on peut aussi se servir de déchets, de biodéchets, de ressources qui sont déjà présentes et qu'on pourrait utiliser pour la couleur. Elle a notamment fait un petit décroché sur les algues et ce sujet était passionnant, je ne vous en dis pas plus. Je vous renvoie à cette conférence qui a duré deux heures. Je vous donne rendez-vous demain pour la dernière journée de la quinzaine de l'agriculture teintoriale avec comme invité Florent Valentin des Jardins de l'Auris et Stéphanie Égaré de la ferme Livaden en Bretagne Et vous dire que la conclusion de Dominique, c'était son souhait qu'on ouvre le podcast à récovert à l'international en proposant un réseau de traducteurs de différents pays. Donc, elle s'est proposée pour plusieurs langues et donc je vais vous faire parvenir ce petit appel à bénévoles qui auraient envie de participer avec moi à des... à des épisodes conjoints pour ouvrir ce podcast à l'international. Eh bien, écoutez, je vous dis à très bientôt, donc à demain pour ceux qui sont inscrits. Et merci pour ce taux de participation qui a encore follé les 50 personnes. Un grand merci à vous et à demain. Je vous invite à aller consulter les autres épisodes Zoom ou les épisodes avec les invités et aller sur la page Instagram Artecovert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T, pour y retrouver et deviner les futurs invités du podcast, mais notamment retrouver les sources écrites de tout ce que nous abordons dans les épisodes Zoom. Belle journée à tous !