ZOOM 23 🌾La filière tinctoriale se mobilise pour la couleur végétale 🌿 cover
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ArtEcoVert LE podcast de la couleur végétale et des plantes tinctoriales

ZOOM 23 🌾La filière tinctoriale se mobilise pour la couleur végétale 🌿

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11min |13/05/2024
Play
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Description

⁉️Résumer toutes cette quinzaine en quelques minutes mais surtout donner envie de se mobiliser pour la suite !


Merci aux invités passionnants et aux participants qui ont complété, amendé, avec des remarques dans le chat.


Je vous donne RDV la semaine du 14 au 18 octobre 2024 !


Belle journée,


Pauline


Pour vous procurer le pack de l'agriculture tinctoriale c'est ici : https://www.patreon.com/artecovert/shop ou en vous abonnant au Patréon ArtEcoVert "Couleur végétale +" à l'année !


ArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale 🌿, de la graine à la couleur finale dans tous les domaines d'application : 

  • Alimentaire : pâtisserie, 

  • Teinture végétale : sérigraphie végétale, éco-print, bundle dye, shibori … sur fibres naturelles. La teinture végétale fait partie des teintures naturelles mais n’utilise que des plantes tinctoriales.

  • Cosmétiques : Coloration capillaire végétale, savonnerie (savons végétaux), maquillage,...  

  • Beaux arts : encres végétales, sérigraphie végétale, aquarelles végétales, peintures végétales, craies grasses végétales… 

  • Bio matériaux, bio plastiques teints végétalement, 

  • Agriculture de plantes tinctoriales et production de Colorants biosourcés (Pigments végétaux et Colorants végétaux) Garance, Indigo, Réséda, Tanins… 

En effet, on explore dans ce podcast un des nombreux pouvoirs des plantes à savoir : LA COULEUR 

L’objectif d’ArtEcoVert est de proposer la couleur végétale 🌿 comme alternative combinée à la couleur de synthèse, dérivée du pétrole et est néfaste. 

🚨 Je compte sur vous pour vous abonner à la newsletter du podcast pour ne pas louper la sortie des épisodes :https://podcast.ausha.co/art-eco-vert?s=1

Pour cela 

  1. ArtEcoVert  LE PODCAST 🎧

pour démocratiser la couleur végétale. Mais c’est aussi une communauté sur le Patréon d’ArtEcoVert : https://www.patreon.com/ArtEcoVert de plus de 180 passionnés du sujet qui font bouger les choses ! 

En rejoignant le patréon d’ArtEcoVert vous soutenez le podcast ArtEcoVert (pour qu’il dure) mais vous avez de nombreux avantages : 

  • Épisodes en avance ⌛

  • Épisodes exclusifs (dont les mini séries...)

  • Rencontres avec des e-tables rondes 👥

  • Des discussions instantanées que vous pouvez choisir et dans lesquelles vous pouvez parler avec les invités qui ont rejoint Patréon (Cécilia Aguirre, Aurélia Wolff, Charlotte Marembert, Beste Bonnard, Suzy Gallo, …) 💬

  • Des informations (sorties, actualités, événements…) 📣

  • … 

  1. ArtEcoVert LE PROJET ⭐

pour catalyser la réémergence de la filière tinctoriale (construire du lien, des échanges, faire avancer, poser les bases, apporter les preuves, …) 

Pour cela, j’ai créer l’entreprise ArtEcoVert Pauline Leroux dans laquelle je propose

  • mes services :  issus des expériences antérieures (filières agricoles, RSE, Grande Distribution, Distribution Locale, ) et de ma formation d’ingénieure agronome

  • mon énergie 

  • ma passion pour les plantes

  • ma volonté de redynamiser cette filière 


Chaque mission contribuent à soutenir la pérennité du podcast ArtEcovert

Vous êtes intéressés : pauline.artecovert@gmail.com

Bonne écoute 👍

Pauline Leroux




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Arrêt au verre, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans nos vies. Alors c'est parti, bonne écoute ! ...organisé par Areco Vert, vient de se clôturer. C'était 15 jours passionnants avec une quinzaine d'experts français et d'ailleurs des personnes ressources. Merci encore, c'était passionnant. On était plus de 110 inscrits, une cinquantaine de participants à chaque conférence, tous les midis pendant 15 jours. Je suis lessivée d'avoir animé, collecté les questions, fait la communication, mais je suis tellement heureuse. de l'avoir fait et de retour déjà de votre part, d'avoir porté ce sujet, d'avoir pu échanger, se rassembler. C'est vraiment génial. Je voulais vous faire une synthèse de mes ressentis par rapport à tout ça, suite à plus d'un an de podcast et de cette observation des filières de l'extérieur. Je voulais vous dire que ce que je constate, c'est qu'il faut qu'on se fasse connaître encore plus et reconnaître, donc se faire connaître comment ? En parlant encore plus, ce podcast à Recover qui peut aider à faire parler de la couleur végétale, mais aussi vos actions à vous au quotidien, d'animer des ateliers auprès des enfants. dans les lieux publics, dans les musées, de faire des expos, de faire des démonstrations. Franchement, c'est génial. Continuez. Plus on touchera le monde, plus ce sera important. Il faut aussi qu'on soit les ambassadeurs de cette couleur végétale, pas seulement en portant nos vêtements teints végétalement, mais en se flattant d'une coloration capillaire, pourquoi pas, en parlant de nos sous-vêtements teints végétalement, en parlant de notre make-up. On est hyper fiers de porter en allant interpeller des marques. déjà en made in France, et pourquoi pas la cerise sur le gâteau d'appliquer des couleurs végétales. Bref, vous l'avez compris, on se mobilise déjà au maximum et on peut encore aller plus loin. Ensuite, pour qu'on soit reconnu, il faudrait qu'on puisse avoir une mention, notamment quand on collecte les cultures qu'on propose dans nos champs, pouvoir écrire qu'on fait de la teinturiale. Et là, aujourd'hui, le pastel des teinturiers est soit mis dans les oléagineux, soit n'a pas de pétère autre que les pâmes, donc plantes aromatiques et indignantes, pour être... comptabiliser. Essayons auprès de la Chambre d'agriculture d'avoir cette mention. Ce serait formidable dans les régions où l'agriculture territorial est importante. Essayons aussi de mettre ça en place. Il faut aussi apporter des preuves, des preuves au-delà des témoignages qu'on reçoit sur le podcast. Il faut apporter des preuves scientifiques, factuelles de l'intérêt des couleurs végétales. Notamment, enlever tous ces préjugés qui leur collent à la peau et que je combats depuis Il faut qu'on apporte des preuves scientifiques à l'appui des analyses de cycles de vie, des tests de colorimétrie. Il faut prouver scientifiquement ce qu'on avance parce qu'en face de nous, on a du lourd et que les personnes qui défendent depuis des années les colorants de synthèse n'ont pas envie de voir débarquer des colorants végétaux plus complexes à travailler, mais qui ont aussi des avantages. L'idée, ce n'est pas d'être sur du végétal, ce n'est pas possible, mais l'idée, c'est de faire coexister. Les deux, avec bon sens, mais que la place et l'importance que prend la peinture végétale, la coloration capillaire végétale et tous les emplois de la couleur végétale soient plus répandus. En tout cas, c'est ce que je pense. Il faut qu'on soit à la hauteur des personnes qu'on a en face de nous, il faut qu'on monte le niveau. Deuxième point hyper important, il faut qu'on se mutualise et qu'on se fédère autour, pourquoi pas, d'un média. On est le seul pays à avoir un média autour de ce sujet. Il faut dessinoter les applications de la couleur. depuis le début de ce podcast à Récovers, je ne veux pas qu'on parle que de teinture, je veux qu'on parle de coloration capillaire, de biomatériaux, cosmétiques, de savonnerie, de bioplastique, d'encre, de beaux-arts, il y a tellement de trucs, même dans la chirurgie, même dans l'anatomopathie, les domaines de médecine imprononçables dans lesquels on utilise la couleur végétale, les débouchés sont énormes, et ça donne trop envie de se mobiliser. Donc, dessiloter ces applications, faire des échanges entre ces différents silos pour qu'il n'y ait plus de silos et qu'on puisse mutualiser les ressources. Il y a plusieurs plantes. teinturier se servirait de la partie racinaire et la cosmétique de la partie foliaire. Il y a plein d'exemples. Partage et mise en commun, il y a des sites américains, je pense, qui partagent les différents essais agronomiques qui sont faits. J'ai testé telle plante en association de telle plante, j'ai fait tel parcours agronomique, tel itinéraire technique, et voilà ce que j'en retiens. Il faut mutualiser tout ça pour qu'on gagne du temps. Ensuite, je pense qu'il faut s'appuyer sur la connaissance scientifique. Je ne sais pas si c'est par rapport à mon parcours, mais je pense que c'est hyper important. Les critères agronomiques, comment on cède de l'agronomie, comment on favorise les recherches sur les sujets des plantes tanctoriales, savoir à quel moment et quels sont les critères qui jouent pour la production de monorons dans nos plantes tanctoriales. l'agroclimatologie, les besoins en eau, les besoins en énergie de ces plants et les modifications qu'il va y avoir sur le territoire avec le réchauffement climatique qui va beaucoup plus vite que prévu. Donc il faut avoir cette anticipation pour ne pas perdre de temps. En tout cas, ensuite, il faut connaître ses sols, parce qu'en fait, les résultats, on l'a vu dans tous ces témoignages de cette semaine, les résultats ne sont pas les mêmes en fonction du sol. Donc connaître son sol. travaillons tout ça et faisons-nous accompagner la phytochimie qui est hyper importante, il faut que je creuse, pour connaître davantage les molécules d'intérêt dans les différentes plantes cultives, pour pouvoir cibler les paramètres qui sont impactants. Tout ça, c'est pour gagner du temps ou en tout cas ne pas en perdre par rapport à d'autres cultures. Je pense aussi qu'il faut qu'on aille plus loin. Ça, c'est Dominique Cardon qui l'a dit dans sa conclusion. Il ne faut pas que ce podcast reste francophone. Il faudrait qu'on passe sur des podcasts à l'étranger. Ça tombe bien. On va lancer un réseau de traducteurs avec moi sur les différentes langues. Allemand, espagnol, portugal. On va s'ouvrir à différents pays et je vais remettre... Je vais remove dust dans mon anglais parce que c'est vraiment une catastrophe. Quand on ne parle pas, franchement, en plus en tant que Français, on est un peu complexé. Bref, il faut que ça change, il faut qu'on puisse interviewer des gens d'ailleurs et s'inspirer. Et en parlant d'inspiration, il faut qu'on s'inspire d'une filière qui est émergente et qui pâme. Pourquoi des pâmes, des plantes aromatiques et médicinales ? Parce que les pâmes, c'est 1% de la... surface cultivée en France avec 300 espèces de plantes. Elles ont les mêmes outils que nous, les mêmes outils agricoles. Elles ont les mêmes débouchés. Elles ont plein de points communs avec les plantes teintoriales. Il faudrait vraiment s'en inspirer, s'en rapprocher et voir si on peut avoir cette fameuse mention plantes à parfum aromatique médicinal et teintorial Ce serait franchement génial. Tout ça, toute cette énergie, etc., on porte parce qu'avec les plantes teintoriales, on ne peut plus attendre en fait. Elles ont besoin de réémerger aujourd'hui parce qu'elles apportent des choses pour la santé, pour l'environnement, la qualité de l'eau, que le pétrole disparaît, qu'on doit trouver absolument des alternatives et que la mise en culture, la connaissance agronomique va prendre du temps. Il faut y aller maintenant. Pour vous dire pourquoi c'est avantageux de travailler les plantes panctoriales, parce que ça apporte des choses au sol, parce que ça apporte de la biodiversité. On a vu tous les insectes que nous ont présentés Stéphanie Hégare de l'Ivaden, on a vu toute la biodiversité que nous a montré Henri-Joseph de Guadeloupe, avec tout cet écosystème qui se crée autour des panctoriales. C'est hyper important les panctoriales parce qu'elles n'ont pas une utilisation en couleur, elles ont d'autres utilisations qu'il faut creuser davantage. Pourquoi la France ouverte, c'est-à-dire France-Belgique, pourquoi la France a un intérêt et un avantage ? Parce qu'elle a des personnes ressources qu'on nous envie dans le monde entier. Michel Garcia, Dominique Cardon. parce que la France est autonome en couleurs, parce que la France a sur son territoire des gens qui transforment de A à Z les couleurs. Je pense à Couleurs des plantes, au Critorticole, je pense à Patrick Brenac et Isabelle Brenac de Greening. On a la chance d'avoir ces deux entreprises sur le sol français. Il faut se servir de cette chance. Ensuite, Il y a énormément de débouchés de la couleur végétale, il y en a plein qu'on ne connaissait pas encore. Il y a deux jours, on en a appris de nouvelles. Il faut aller chercher ces acteurs et travailler avec eux, continuer des démarches pour faire avancer la couleur végétale dans ces différents domaines. En fait, globalement, partout où il y a de la couleur, partout la couleur végétale a sa place. C'est à nous d'aller faire la démarche, de prouver que ça fonctionne. En tout cas, pour vous dire que moi, ça fait un an et... à moi, que je me régale sur ce sujet et j'ai tellement envie de mettre mon énergie pour qu'on avance sur tout ça et que dans quelques mois, on se retrouve en octobre et qu'on ait énormément d'avancées sur la partie agriculture, la partie débouchés, que les mutualisations se fassent, que les échanges entre différents silos se cassent, que les pays qu'on ait les témoignages d'autres pays sur le podcast à Récovert. Bref, en tout cas, vous le savez, je ne manque pas d'énergie, j'ai vraiment envie d'y aller. Donc, je vais vous proposer à la fin de cette quinzaine pictoriale le fameux pack. Ce pack, c'est le regroupement de tout ce qui s'est dit pendant 15 jours, les liens, les conférences, les documents, etc., qu'on m'autorise à partager. L'idée, c'est que ce pack vienne soutenir le travail qui est déjà proposé par le podcast Aréco Vert et que ce budget récolté, entre guillemets, CERV a organisé la version de l'automne, donc je vous donne rendez-vous tout de suite à bloquer dans vos agendas du 14 au 18 octobre 2024. On fera un bilan des avancées, des sujets qu'on aura réussi à soulever. sur tout ce qui a été mentionné pendant cette quinzaine pictoriale et on ira plus loin. Le but, c'est qu'on avance ensemble sur les couleurs végétales parce qu'on ne peut plus descendre. Ça a assez mijoté dans l'ombre. Maintenant, on y va. Écoutez, je vous remercie. Vraiment, je remercie les invités pour leur passion. Et je vous dis à l'automne pour la suite de cette fameuse quinzaine pictoriale. Et maintenant, je vais me reposer et profiter du week-end de Tiki. Je vous invite... à aller consulter les autres épisodes Zoom ou les épisodes avec les invités et aller sur la page Instagram à Récovert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T pour y retrouver et deviner les futurs invités du podcast, mais notamment retrouver les sources écrites de tout ce que nous abordons dans les épisodes Zoom. Belle journée à tous !

Description

⁉️Résumer toutes cette quinzaine en quelques minutes mais surtout donner envie de se mobiliser pour la suite !


Merci aux invités passionnants et aux participants qui ont complété, amendé, avec des remarques dans le chat.


Je vous donne RDV la semaine du 14 au 18 octobre 2024 !


Belle journée,


Pauline


Pour vous procurer le pack de l'agriculture tinctoriale c'est ici : https://www.patreon.com/artecovert/shop ou en vous abonnant au Patréon ArtEcoVert "Couleur végétale +" à l'année !


ArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale 🌿, de la graine à la couleur finale dans tous les domaines d'application : 

  • Alimentaire : pâtisserie, 

  • Teinture végétale : sérigraphie végétale, éco-print, bundle dye, shibori … sur fibres naturelles. La teinture végétale fait partie des teintures naturelles mais n’utilise que des plantes tinctoriales.

  • Cosmétiques : Coloration capillaire végétale, savonnerie (savons végétaux), maquillage,...  

  • Beaux arts : encres végétales, sérigraphie végétale, aquarelles végétales, peintures végétales, craies grasses végétales… 

  • Bio matériaux, bio plastiques teints végétalement, 

  • Agriculture de plantes tinctoriales et production de Colorants biosourcés (Pigments végétaux et Colorants végétaux) Garance, Indigo, Réséda, Tanins… 

En effet, on explore dans ce podcast un des nombreux pouvoirs des plantes à savoir : LA COULEUR 

L’objectif d’ArtEcoVert est de proposer la couleur végétale 🌿 comme alternative combinée à la couleur de synthèse, dérivée du pétrole et est néfaste. 

🚨 Je compte sur vous pour vous abonner à la newsletter du podcast pour ne pas louper la sortie des épisodes :https://podcast.ausha.co/art-eco-vert?s=1

Pour cela 

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pour démocratiser la couleur végétale. Mais c’est aussi une communauté sur le Patréon d’ArtEcoVert : https://www.patreon.com/ArtEcoVert de plus de 180 passionnés du sujet qui font bouger les choses ! 

En rejoignant le patréon d’ArtEcoVert vous soutenez le podcast ArtEcoVert (pour qu’il dure) mais vous avez de nombreux avantages : 

  • Épisodes en avance ⌛

  • Épisodes exclusifs (dont les mini séries...)

  • Rencontres avec des e-tables rondes 👥

  • Des discussions instantanées que vous pouvez choisir et dans lesquelles vous pouvez parler avec les invités qui ont rejoint Patréon (Cécilia Aguirre, Aurélia Wolff, Charlotte Marembert, Beste Bonnard, Suzy Gallo, …) 💬

  • Des informations (sorties, actualités, événements…) 📣

  • … 

  1. ArtEcoVert LE PROJET ⭐

pour catalyser la réémergence de la filière tinctoriale (construire du lien, des échanges, faire avancer, poser les bases, apporter les preuves, …) 

Pour cela, j’ai créer l’entreprise ArtEcoVert Pauline Leroux dans laquelle je propose

  • mes services :  issus des expériences antérieures (filières agricoles, RSE, Grande Distribution, Distribution Locale, ) et de ma formation d’ingénieure agronome

  • mon énergie 

  • ma passion pour les plantes

  • ma volonté de redynamiser cette filière 


Chaque mission contribuent à soutenir la pérennité du podcast ArtEcovert

Vous êtes intéressés : pauline.artecovert@gmail.com

Bonne écoute 👍

Pauline Leroux




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Arrêt au verre, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans nos vies. Alors c'est parti, bonne écoute ! ...organisé par Areco Vert, vient de se clôturer. C'était 15 jours passionnants avec une quinzaine d'experts français et d'ailleurs des personnes ressources. Merci encore, c'était passionnant. On était plus de 110 inscrits, une cinquantaine de participants à chaque conférence, tous les midis pendant 15 jours. Je suis lessivée d'avoir animé, collecté les questions, fait la communication, mais je suis tellement heureuse. de l'avoir fait et de retour déjà de votre part, d'avoir porté ce sujet, d'avoir pu échanger, se rassembler. C'est vraiment génial. Je voulais vous faire une synthèse de mes ressentis par rapport à tout ça, suite à plus d'un an de podcast et de cette observation des filières de l'extérieur. Je voulais vous dire que ce que je constate, c'est qu'il faut qu'on se fasse connaître encore plus et reconnaître, donc se faire connaître comment ? En parlant encore plus, ce podcast à Recover qui peut aider à faire parler de la couleur végétale, mais aussi vos actions à vous au quotidien, d'animer des ateliers auprès des enfants. dans les lieux publics, dans les musées, de faire des expos, de faire des démonstrations. Franchement, c'est génial. Continuez. Plus on touchera le monde, plus ce sera important. Il faut aussi qu'on soit les ambassadeurs de cette couleur végétale, pas seulement en portant nos vêtements teints végétalement, mais en se flattant d'une coloration capillaire, pourquoi pas, en parlant de nos sous-vêtements teints végétalement, en parlant de notre make-up. On est hyper fiers de porter en allant interpeller des marques. déjà en made in France, et pourquoi pas la cerise sur le gâteau d'appliquer des couleurs végétales. Bref, vous l'avez compris, on se mobilise déjà au maximum et on peut encore aller plus loin. Ensuite, pour qu'on soit reconnu, il faudrait qu'on puisse avoir une mention, notamment quand on collecte les cultures qu'on propose dans nos champs, pouvoir écrire qu'on fait de la teinturiale. Et là, aujourd'hui, le pastel des teinturiers est soit mis dans les oléagineux, soit n'a pas de pétère autre que les pâmes, donc plantes aromatiques et indignantes, pour être... comptabiliser. Essayons auprès de la Chambre d'agriculture d'avoir cette mention. Ce serait formidable dans les régions où l'agriculture territorial est importante. Essayons aussi de mettre ça en place. Il faut aussi apporter des preuves, des preuves au-delà des témoignages qu'on reçoit sur le podcast. Il faut apporter des preuves scientifiques, factuelles de l'intérêt des couleurs végétales. Notamment, enlever tous ces préjugés qui leur collent à la peau et que je combats depuis Il faut qu'on apporte des preuves scientifiques à l'appui des analyses de cycles de vie, des tests de colorimétrie. Il faut prouver scientifiquement ce qu'on avance parce qu'en face de nous, on a du lourd et que les personnes qui défendent depuis des années les colorants de synthèse n'ont pas envie de voir débarquer des colorants végétaux plus complexes à travailler, mais qui ont aussi des avantages. L'idée, ce n'est pas d'être sur du végétal, ce n'est pas possible, mais l'idée, c'est de faire coexister. Les deux, avec bon sens, mais que la place et l'importance que prend la peinture végétale, la coloration capillaire végétale et tous les emplois de la couleur végétale soient plus répandus. En tout cas, c'est ce que je pense. Il faut qu'on soit à la hauteur des personnes qu'on a en face de nous, il faut qu'on monte le niveau. Deuxième point hyper important, il faut qu'on se mutualise et qu'on se fédère autour, pourquoi pas, d'un média. On est le seul pays à avoir un média autour de ce sujet. Il faut dessinoter les applications de la couleur. depuis le début de ce podcast à Récovers, je ne veux pas qu'on parle que de teinture, je veux qu'on parle de coloration capillaire, de biomatériaux, cosmétiques, de savonnerie, de bioplastique, d'encre, de beaux-arts, il y a tellement de trucs, même dans la chirurgie, même dans l'anatomopathie, les domaines de médecine imprononçables dans lesquels on utilise la couleur végétale, les débouchés sont énormes, et ça donne trop envie de se mobiliser. Donc, dessiloter ces applications, faire des échanges entre ces différents silos pour qu'il n'y ait plus de silos et qu'on puisse mutualiser les ressources. Il y a plusieurs plantes. teinturier se servirait de la partie racinaire et la cosmétique de la partie foliaire. Il y a plein d'exemples. Partage et mise en commun, il y a des sites américains, je pense, qui partagent les différents essais agronomiques qui sont faits. J'ai testé telle plante en association de telle plante, j'ai fait tel parcours agronomique, tel itinéraire technique, et voilà ce que j'en retiens. Il faut mutualiser tout ça pour qu'on gagne du temps. Ensuite, je pense qu'il faut s'appuyer sur la connaissance scientifique. Je ne sais pas si c'est par rapport à mon parcours, mais je pense que c'est hyper important. Les critères agronomiques, comment on cède de l'agronomie, comment on favorise les recherches sur les sujets des plantes tanctoriales, savoir à quel moment et quels sont les critères qui jouent pour la production de monorons dans nos plantes tanctoriales. l'agroclimatologie, les besoins en eau, les besoins en énergie de ces plants et les modifications qu'il va y avoir sur le territoire avec le réchauffement climatique qui va beaucoup plus vite que prévu. Donc il faut avoir cette anticipation pour ne pas perdre de temps. En tout cas, ensuite, il faut connaître ses sols, parce qu'en fait, les résultats, on l'a vu dans tous ces témoignages de cette semaine, les résultats ne sont pas les mêmes en fonction du sol. Donc connaître son sol. travaillons tout ça et faisons-nous accompagner la phytochimie qui est hyper importante, il faut que je creuse, pour connaître davantage les molécules d'intérêt dans les différentes plantes cultives, pour pouvoir cibler les paramètres qui sont impactants. Tout ça, c'est pour gagner du temps ou en tout cas ne pas en perdre par rapport à d'autres cultures. Je pense aussi qu'il faut qu'on aille plus loin. Ça, c'est Dominique Cardon qui l'a dit dans sa conclusion. Il ne faut pas que ce podcast reste francophone. Il faudrait qu'on passe sur des podcasts à l'étranger. Ça tombe bien. On va lancer un réseau de traducteurs avec moi sur les différentes langues. Allemand, espagnol, portugal. On va s'ouvrir à différents pays et je vais remettre... Je vais remove dust dans mon anglais parce que c'est vraiment une catastrophe. Quand on ne parle pas, franchement, en plus en tant que Français, on est un peu complexé. Bref, il faut que ça change, il faut qu'on puisse interviewer des gens d'ailleurs et s'inspirer. Et en parlant d'inspiration, il faut qu'on s'inspire d'une filière qui est émergente et qui pâme. Pourquoi des pâmes, des plantes aromatiques et médicinales ? Parce que les pâmes, c'est 1% de la... surface cultivée en France avec 300 espèces de plantes. Elles ont les mêmes outils que nous, les mêmes outils agricoles. Elles ont les mêmes débouchés. Elles ont plein de points communs avec les plantes teintoriales. Il faudrait vraiment s'en inspirer, s'en rapprocher et voir si on peut avoir cette fameuse mention plantes à parfum aromatique médicinal et teintorial Ce serait franchement génial. Tout ça, toute cette énergie, etc., on porte parce qu'avec les plantes teintoriales, on ne peut plus attendre en fait. Elles ont besoin de réémerger aujourd'hui parce qu'elles apportent des choses pour la santé, pour l'environnement, la qualité de l'eau, que le pétrole disparaît, qu'on doit trouver absolument des alternatives et que la mise en culture, la connaissance agronomique va prendre du temps. Il faut y aller maintenant. Pour vous dire pourquoi c'est avantageux de travailler les plantes panctoriales, parce que ça apporte des choses au sol, parce que ça apporte de la biodiversité. On a vu tous les insectes que nous ont présentés Stéphanie Hégare de l'Ivaden, on a vu toute la biodiversité que nous a montré Henri-Joseph de Guadeloupe, avec tout cet écosystème qui se crée autour des panctoriales. C'est hyper important les panctoriales parce qu'elles n'ont pas une utilisation en couleur, elles ont d'autres utilisations qu'il faut creuser davantage. Pourquoi la France ouverte, c'est-à-dire France-Belgique, pourquoi la France a un intérêt et un avantage ? Parce qu'elle a des personnes ressources qu'on nous envie dans le monde entier. Michel Garcia, Dominique Cardon. parce que la France est autonome en couleurs, parce que la France a sur son territoire des gens qui transforment de A à Z les couleurs. Je pense à Couleurs des plantes, au Critorticole, je pense à Patrick Brenac et Isabelle Brenac de Greening. On a la chance d'avoir ces deux entreprises sur le sol français. Il faut se servir de cette chance. Ensuite, Il y a énormément de débouchés de la couleur végétale, il y en a plein qu'on ne connaissait pas encore. Il y a deux jours, on en a appris de nouvelles. Il faut aller chercher ces acteurs et travailler avec eux, continuer des démarches pour faire avancer la couleur végétale dans ces différents domaines. En fait, globalement, partout où il y a de la couleur, partout la couleur végétale a sa place. C'est à nous d'aller faire la démarche, de prouver que ça fonctionne. En tout cas, pour vous dire que moi, ça fait un an et... à moi, que je me régale sur ce sujet et j'ai tellement envie de mettre mon énergie pour qu'on avance sur tout ça et que dans quelques mois, on se retrouve en octobre et qu'on ait énormément d'avancées sur la partie agriculture, la partie débouchés, que les mutualisations se fassent, que les échanges entre différents silos se cassent, que les pays qu'on ait les témoignages d'autres pays sur le podcast à Récovert. Bref, en tout cas, vous le savez, je ne manque pas d'énergie, j'ai vraiment envie d'y aller. Donc, je vais vous proposer à la fin de cette quinzaine pictoriale le fameux pack. Ce pack, c'est le regroupement de tout ce qui s'est dit pendant 15 jours, les liens, les conférences, les documents, etc., qu'on m'autorise à partager. L'idée, c'est que ce pack vienne soutenir le travail qui est déjà proposé par le podcast Aréco Vert et que ce budget récolté, entre guillemets, CERV a organisé la version de l'automne, donc je vous donne rendez-vous tout de suite à bloquer dans vos agendas du 14 au 18 octobre 2024. On fera un bilan des avancées, des sujets qu'on aura réussi à soulever. sur tout ce qui a été mentionné pendant cette quinzaine pictoriale et on ira plus loin. Le but, c'est qu'on avance ensemble sur les couleurs végétales parce qu'on ne peut plus descendre. Ça a assez mijoté dans l'ombre. Maintenant, on y va. Écoutez, je vous remercie. Vraiment, je remercie les invités pour leur passion. Et je vous dis à l'automne pour la suite de cette fameuse quinzaine pictoriale. Et maintenant, je vais me reposer et profiter du week-end de Tiki. Je vous invite... à aller consulter les autres épisodes Zoom ou les épisodes avec les invités et aller sur la page Instagram à Récovert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T pour y retrouver et deviner les futurs invités du podcast, mais notamment retrouver les sources écrites de tout ce que nous abordons dans les épisodes Zoom. Belle journée à tous !

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⁉️Résumer toutes cette quinzaine en quelques minutes mais surtout donner envie de se mobiliser pour la suite !


Merci aux invités passionnants et aux participants qui ont complété, amendé, avec des remarques dans le chat.


Je vous donne RDV la semaine du 14 au 18 octobre 2024 !


Belle journée,


Pauline


Pour vous procurer le pack de l'agriculture tinctoriale c'est ici : https://www.patreon.com/artecovert/shop ou en vous abonnant au Patréon ArtEcoVert "Couleur végétale +" à l'année !


ArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale 🌿, de la graine à la couleur finale dans tous les domaines d'application : 

  • Alimentaire : pâtisserie, 

  • Teinture végétale : sérigraphie végétale, éco-print, bundle dye, shibori … sur fibres naturelles. La teinture végétale fait partie des teintures naturelles mais n’utilise que des plantes tinctoriales.

  • Cosmétiques : Coloration capillaire végétale, savonnerie (savons végétaux), maquillage,...  

  • Beaux arts : encres végétales, sérigraphie végétale, aquarelles végétales, peintures végétales, craies grasses végétales… 

  • Bio matériaux, bio plastiques teints végétalement, 

  • Agriculture de plantes tinctoriales et production de Colorants biosourcés (Pigments végétaux et Colorants végétaux) Garance, Indigo, Réséda, Tanins… 

En effet, on explore dans ce podcast un des nombreux pouvoirs des plantes à savoir : LA COULEUR 

L’objectif d’ArtEcoVert est de proposer la couleur végétale 🌿 comme alternative combinée à la couleur de synthèse, dérivée du pétrole et est néfaste. 

🚨 Je compte sur vous pour vous abonner à la newsletter du podcast pour ne pas louper la sortie des épisodes :https://podcast.ausha.co/art-eco-vert?s=1

Pour cela 

  1. ArtEcoVert  LE PODCAST 🎧

pour démocratiser la couleur végétale. Mais c’est aussi une communauté sur le Patréon d’ArtEcoVert : https://www.patreon.com/ArtEcoVert de plus de 180 passionnés du sujet qui font bouger les choses ! 

En rejoignant le patréon d’ArtEcoVert vous soutenez le podcast ArtEcoVert (pour qu’il dure) mais vous avez de nombreux avantages : 

  • Épisodes en avance ⌛

  • Épisodes exclusifs (dont les mini séries...)

  • Rencontres avec des e-tables rondes 👥

  • Des discussions instantanées que vous pouvez choisir et dans lesquelles vous pouvez parler avec les invités qui ont rejoint Patréon (Cécilia Aguirre, Aurélia Wolff, Charlotte Marembert, Beste Bonnard, Suzy Gallo, …) 💬

  • Des informations (sorties, actualités, événements…) 📣

  • … 

  1. ArtEcoVert LE PROJET ⭐

pour catalyser la réémergence de la filière tinctoriale (construire du lien, des échanges, faire avancer, poser les bases, apporter les preuves, …) 

Pour cela, j’ai créer l’entreprise ArtEcoVert Pauline Leroux dans laquelle je propose

  • mes services :  issus des expériences antérieures (filières agricoles, RSE, Grande Distribution, Distribution Locale, ) et de ma formation d’ingénieure agronome

  • mon énergie 

  • ma passion pour les plantes

  • ma volonté de redynamiser cette filière 


Chaque mission contribuent à soutenir la pérennité du podcast ArtEcovert

Vous êtes intéressés : pauline.artecovert@gmail.com

Bonne écoute 👍

Pauline Leroux




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Arrêt au verre, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans nos vies. Alors c'est parti, bonne écoute ! ...organisé par Areco Vert, vient de se clôturer. C'était 15 jours passionnants avec une quinzaine d'experts français et d'ailleurs des personnes ressources. Merci encore, c'était passionnant. On était plus de 110 inscrits, une cinquantaine de participants à chaque conférence, tous les midis pendant 15 jours. Je suis lessivée d'avoir animé, collecté les questions, fait la communication, mais je suis tellement heureuse. de l'avoir fait et de retour déjà de votre part, d'avoir porté ce sujet, d'avoir pu échanger, se rassembler. C'est vraiment génial. Je voulais vous faire une synthèse de mes ressentis par rapport à tout ça, suite à plus d'un an de podcast et de cette observation des filières de l'extérieur. Je voulais vous dire que ce que je constate, c'est qu'il faut qu'on se fasse connaître encore plus et reconnaître, donc se faire connaître comment ? En parlant encore plus, ce podcast à Recover qui peut aider à faire parler de la couleur végétale, mais aussi vos actions à vous au quotidien, d'animer des ateliers auprès des enfants. dans les lieux publics, dans les musées, de faire des expos, de faire des démonstrations. Franchement, c'est génial. Continuez. Plus on touchera le monde, plus ce sera important. Il faut aussi qu'on soit les ambassadeurs de cette couleur végétale, pas seulement en portant nos vêtements teints végétalement, mais en se flattant d'une coloration capillaire, pourquoi pas, en parlant de nos sous-vêtements teints végétalement, en parlant de notre make-up. On est hyper fiers de porter en allant interpeller des marques. déjà en made in France, et pourquoi pas la cerise sur le gâteau d'appliquer des couleurs végétales. Bref, vous l'avez compris, on se mobilise déjà au maximum et on peut encore aller plus loin. Ensuite, pour qu'on soit reconnu, il faudrait qu'on puisse avoir une mention, notamment quand on collecte les cultures qu'on propose dans nos champs, pouvoir écrire qu'on fait de la teinturiale. Et là, aujourd'hui, le pastel des teinturiers est soit mis dans les oléagineux, soit n'a pas de pétère autre que les pâmes, donc plantes aromatiques et indignantes, pour être... comptabiliser. Essayons auprès de la Chambre d'agriculture d'avoir cette mention. Ce serait formidable dans les régions où l'agriculture territorial est importante. Essayons aussi de mettre ça en place. Il faut aussi apporter des preuves, des preuves au-delà des témoignages qu'on reçoit sur le podcast. Il faut apporter des preuves scientifiques, factuelles de l'intérêt des couleurs végétales. Notamment, enlever tous ces préjugés qui leur collent à la peau et que je combats depuis Il faut qu'on apporte des preuves scientifiques à l'appui des analyses de cycles de vie, des tests de colorimétrie. Il faut prouver scientifiquement ce qu'on avance parce qu'en face de nous, on a du lourd et que les personnes qui défendent depuis des années les colorants de synthèse n'ont pas envie de voir débarquer des colorants végétaux plus complexes à travailler, mais qui ont aussi des avantages. L'idée, ce n'est pas d'être sur du végétal, ce n'est pas possible, mais l'idée, c'est de faire coexister. Les deux, avec bon sens, mais que la place et l'importance que prend la peinture végétale, la coloration capillaire végétale et tous les emplois de la couleur végétale soient plus répandus. En tout cas, c'est ce que je pense. Il faut qu'on soit à la hauteur des personnes qu'on a en face de nous, il faut qu'on monte le niveau. Deuxième point hyper important, il faut qu'on se mutualise et qu'on se fédère autour, pourquoi pas, d'un média. On est le seul pays à avoir un média autour de ce sujet. Il faut dessinoter les applications de la couleur. depuis le début de ce podcast à Récovers, je ne veux pas qu'on parle que de teinture, je veux qu'on parle de coloration capillaire, de biomatériaux, cosmétiques, de savonnerie, de bioplastique, d'encre, de beaux-arts, il y a tellement de trucs, même dans la chirurgie, même dans l'anatomopathie, les domaines de médecine imprononçables dans lesquels on utilise la couleur végétale, les débouchés sont énormes, et ça donne trop envie de se mobiliser. Donc, dessiloter ces applications, faire des échanges entre ces différents silos pour qu'il n'y ait plus de silos et qu'on puisse mutualiser les ressources. Il y a plusieurs plantes. teinturier se servirait de la partie racinaire et la cosmétique de la partie foliaire. Il y a plein d'exemples. Partage et mise en commun, il y a des sites américains, je pense, qui partagent les différents essais agronomiques qui sont faits. J'ai testé telle plante en association de telle plante, j'ai fait tel parcours agronomique, tel itinéraire technique, et voilà ce que j'en retiens. Il faut mutualiser tout ça pour qu'on gagne du temps. Ensuite, je pense qu'il faut s'appuyer sur la connaissance scientifique. Je ne sais pas si c'est par rapport à mon parcours, mais je pense que c'est hyper important. Les critères agronomiques, comment on cède de l'agronomie, comment on favorise les recherches sur les sujets des plantes tanctoriales, savoir à quel moment et quels sont les critères qui jouent pour la production de monorons dans nos plantes tanctoriales. l'agroclimatologie, les besoins en eau, les besoins en énergie de ces plants et les modifications qu'il va y avoir sur le territoire avec le réchauffement climatique qui va beaucoup plus vite que prévu. Donc il faut avoir cette anticipation pour ne pas perdre de temps. En tout cas, ensuite, il faut connaître ses sols, parce qu'en fait, les résultats, on l'a vu dans tous ces témoignages de cette semaine, les résultats ne sont pas les mêmes en fonction du sol. Donc connaître son sol. travaillons tout ça et faisons-nous accompagner la phytochimie qui est hyper importante, il faut que je creuse, pour connaître davantage les molécules d'intérêt dans les différentes plantes cultives, pour pouvoir cibler les paramètres qui sont impactants. Tout ça, c'est pour gagner du temps ou en tout cas ne pas en perdre par rapport à d'autres cultures. Je pense aussi qu'il faut qu'on aille plus loin. Ça, c'est Dominique Cardon qui l'a dit dans sa conclusion. Il ne faut pas que ce podcast reste francophone. Il faudrait qu'on passe sur des podcasts à l'étranger. Ça tombe bien. On va lancer un réseau de traducteurs avec moi sur les différentes langues. Allemand, espagnol, portugal. On va s'ouvrir à différents pays et je vais remettre... Je vais remove dust dans mon anglais parce que c'est vraiment une catastrophe. Quand on ne parle pas, franchement, en plus en tant que Français, on est un peu complexé. Bref, il faut que ça change, il faut qu'on puisse interviewer des gens d'ailleurs et s'inspirer. Et en parlant d'inspiration, il faut qu'on s'inspire d'une filière qui est émergente et qui pâme. Pourquoi des pâmes, des plantes aromatiques et médicinales ? Parce que les pâmes, c'est 1% de la... surface cultivée en France avec 300 espèces de plantes. Elles ont les mêmes outils que nous, les mêmes outils agricoles. Elles ont les mêmes débouchés. Elles ont plein de points communs avec les plantes teintoriales. Il faudrait vraiment s'en inspirer, s'en rapprocher et voir si on peut avoir cette fameuse mention plantes à parfum aromatique médicinal et teintorial Ce serait franchement génial. Tout ça, toute cette énergie, etc., on porte parce qu'avec les plantes teintoriales, on ne peut plus attendre en fait. Elles ont besoin de réémerger aujourd'hui parce qu'elles apportent des choses pour la santé, pour l'environnement, la qualité de l'eau, que le pétrole disparaît, qu'on doit trouver absolument des alternatives et que la mise en culture, la connaissance agronomique va prendre du temps. Il faut y aller maintenant. Pour vous dire pourquoi c'est avantageux de travailler les plantes panctoriales, parce que ça apporte des choses au sol, parce que ça apporte de la biodiversité. On a vu tous les insectes que nous ont présentés Stéphanie Hégare de l'Ivaden, on a vu toute la biodiversité que nous a montré Henri-Joseph de Guadeloupe, avec tout cet écosystème qui se crée autour des panctoriales. C'est hyper important les panctoriales parce qu'elles n'ont pas une utilisation en couleur, elles ont d'autres utilisations qu'il faut creuser davantage. Pourquoi la France ouverte, c'est-à-dire France-Belgique, pourquoi la France a un intérêt et un avantage ? Parce qu'elle a des personnes ressources qu'on nous envie dans le monde entier. Michel Garcia, Dominique Cardon. parce que la France est autonome en couleurs, parce que la France a sur son territoire des gens qui transforment de A à Z les couleurs. Je pense à Couleurs des plantes, au Critorticole, je pense à Patrick Brenac et Isabelle Brenac de Greening. On a la chance d'avoir ces deux entreprises sur le sol français. Il faut se servir de cette chance. Ensuite, Il y a énormément de débouchés de la couleur végétale, il y en a plein qu'on ne connaissait pas encore. Il y a deux jours, on en a appris de nouvelles. Il faut aller chercher ces acteurs et travailler avec eux, continuer des démarches pour faire avancer la couleur végétale dans ces différents domaines. En fait, globalement, partout où il y a de la couleur, partout la couleur végétale a sa place. C'est à nous d'aller faire la démarche, de prouver que ça fonctionne. En tout cas, pour vous dire que moi, ça fait un an et... à moi, que je me régale sur ce sujet et j'ai tellement envie de mettre mon énergie pour qu'on avance sur tout ça et que dans quelques mois, on se retrouve en octobre et qu'on ait énormément d'avancées sur la partie agriculture, la partie débouchés, que les mutualisations se fassent, que les échanges entre différents silos se cassent, que les pays qu'on ait les témoignages d'autres pays sur le podcast à Récovert. Bref, en tout cas, vous le savez, je ne manque pas d'énergie, j'ai vraiment envie d'y aller. Donc, je vais vous proposer à la fin de cette quinzaine pictoriale le fameux pack. Ce pack, c'est le regroupement de tout ce qui s'est dit pendant 15 jours, les liens, les conférences, les documents, etc., qu'on m'autorise à partager. L'idée, c'est que ce pack vienne soutenir le travail qui est déjà proposé par le podcast Aréco Vert et que ce budget récolté, entre guillemets, CERV a organisé la version de l'automne, donc je vous donne rendez-vous tout de suite à bloquer dans vos agendas du 14 au 18 octobre 2024. On fera un bilan des avancées, des sujets qu'on aura réussi à soulever. sur tout ce qui a été mentionné pendant cette quinzaine pictoriale et on ira plus loin. Le but, c'est qu'on avance ensemble sur les couleurs végétales parce qu'on ne peut plus descendre. Ça a assez mijoté dans l'ombre. Maintenant, on y va. Écoutez, je vous remercie. Vraiment, je remercie les invités pour leur passion. Et je vous dis à l'automne pour la suite de cette fameuse quinzaine pictoriale. Et maintenant, je vais me reposer et profiter du week-end de Tiki. Je vous invite... à aller consulter les autres épisodes Zoom ou les épisodes avec les invités et aller sur la page Instagram à Récovert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T pour y retrouver et deviner les futurs invités du podcast, mais notamment retrouver les sources écrites de tout ce que nous abordons dans les épisodes Zoom. Belle journée à tous !

Description

⁉️Résumer toutes cette quinzaine en quelques minutes mais surtout donner envie de se mobiliser pour la suite !


Merci aux invités passionnants et aux participants qui ont complété, amendé, avec des remarques dans le chat.


Je vous donne RDV la semaine du 14 au 18 octobre 2024 !


Belle journée,


Pauline


Pour vous procurer le pack de l'agriculture tinctoriale c'est ici : https://www.patreon.com/artecovert/shop ou en vous abonnant au Patréon ArtEcoVert "Couleur végétale +" à l'année !


ArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale 🌿, de la graine à la couleur finale dans tous les domaines d'application : 

  • Alimentaire : pâtisserie, 

  • Teinture végétale : sérigraphie végétale, éco-print, bundle dye, shibori … sur fibres naturelles. La teinture végétale fait partie des teintures naturelles mais n’utilise que des plantes tinctoriales.

  • Cosmétiques : Coloration capillaire végétale, savonnerie (savons végétaux), maquillage,...  

  • Beaux arts : encres végétales, sérigraphie végétale, aquarelles végétales, peintures végétales, craies grasses végétales… 

  • Bio matériaux, bio plastiques teints végétalement, 

  • Agriculture de plantes tinctoriales et production de Colorants biosourcés (Pigments végétaux et Colorants végétaux) Garance, Indigo, Réséda, Tanins… 

En effet, on explore dans ce podcast un des nombreux pouvoirs des plantes à savoir : LA COULEUR 

L’objectif d’ArtEcoVert est de proposer la couleur végétale 🌿 comme alternative combinée à la couleur de synthèse, dérivée du pétrole et est néfaste. 

🚨 Je compte sur vous pour vous abonner à la newsletter du podcast pour ne pas louper la sortie des épisodes :https://podcast.ausha.co/art-eco-vert?s=1

Pour cela 

  1. ArtEcoVert  LE PODCAST 🎧

pour démocratiser la couleur végétale. Mais c’est aussi une communauté sur le Patréon d’ArtEcoVert : https://www.patreon.com/ArtEcoVert de plus de 180 passionnés du sujet qui font bouger les choses ! 

En rejoignant le patréon d’ArtEcoVert vous soutenez le podcast ArtEcoVert (pour qu’il dure) mais vous avez de nombreux avantages : 

  • Épisodes en avance ⌛

  • Épisodes exclusifs (dont les mini séries...)

  • Rencontres avec des e-tables rondes 👥

  • Des discussions instantanées que vous pouvez choisir et dans lesquelles vous pouvez parler avec les invités qui ont rejoint Patréon (Cécilia Aguirre, Aurélia Wolff, Charlotte Marembert, Beste Bonnard, Suzy Gallo, …) 💬

  • Des informations (sorties, actualités, événements…) 📣

  • … 

  1. ArtEcoVert LE PROJET ⭐

pour catalyser la réémergence de la filière tinctoriale (construire du lien, des échanges, faire avancer, poser les bases, apporter les preuves, …) 

Pour cela, j’ai créer l’entreprise ArtEcoVert Pauline Leroux dans laquelle je propose

  • mes services :  issus des expériences antérieures (filières agricoles, RSE, Grande Distribution, Distribution Locale, ) et de ma formation d’ingénieure agronome

  • mon énergie 

  • ma passion pour les plantes

  • ma volonté de redynamiser cette filière 


Chaque mission contribuent à soutenir la pérennité du podcast ArtEcovert

Vous êtes intéressés : pauline.artecovert@gmail.com

Bonne écoute 👍

Pauline Leroux




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Arrêt au verre, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans nos vies. Alors c'est parti, bonne écoute ! ...organisé par Areco Vert, vient de se clôturer. C'était 15 jours passionnants avec une quinzaine d'experts français et d'ailleurs des personnes ressources. Merci encore, c'était passionnant. On était plus de 110 inscrits, une cinquantaine de participants à chaque conférence, tous les midis pendant 15 jours. Je suis lessivée d'avoir animé, collecté les questions, fait la communication, mais je suis tellement heureuse. de l'avoir fait et de retour déjà de votre part, d'avoir porté ce sujet, d'avoir pu échanger, se rassembler. C'est vraiment génial. Je voulais vous faire une synthèse de mes ressentis par rapport à tout ça, suite à plus d'un an de podcast et de cette observation des filières de l'extérieur. Je voulais vous dire que ce que je constate, c'est qu'il faut qu'on se fasse connaître encore plus et reconnaître, donc se faire connaître comment ? En parlant encore plus, ce podcast à Recover qui peut aider à faire parler de la couleur végétale, mais aussi vos actions à vous au quotidien, d'animer des ateliers auprès des enfants. dans les lieux publics, dans les musées, de faire des expos, de faire des démonstrations. Franchement, c'est génial. Continuez. Plus on touchera le monde, plus ce sera important. Il faut aussi qu'on soit les ambassadeurs de cette couleur végétale, pas seulement en portant nos vêtements teints végétalement, mais en se flattant d'une coloration capillaire, pourquoi pas, en parlant de nos sous-vêtements teints végétalement, en parlant de notre make-up. On est hyper fiers de porter en allant interpeller des marques. déjà en made in France, et pourquoi pas la cerise sur le gâteau d'appliquer des couleurs végétales. Bref, vous l'avez compris, on se mobilise déjà au maximum et on peut encore aller plus loin. Ensuite, pour qu'on soit reconnu, il faudrait qu'on puisse avoir une mention, notamment quand on collecte les cultures qu'on propose dans nos champs, pouvoir écrire qu'on fait de la teinturiale. Et là, aujourd'hui, le pastel des teinturiers est soit mis dans les oléagineux, soit n'a pas de pétère autre que les pâmes, donc plantes aromatiques et indignantes, pour être... comptabiliser. Essayons auprès de la Chambre d'agriculture d'avoir cette mention. Ce serait formidable dans les régions où l'agriculture territorial est importante. Essayons aussi de mettre ça en place. Il faut aussi apporter des preuves, des preuves au-delà des témoignages qu'on reçoit sur le podcast. Il faut apporter des preuves scientifiques, factuelles de l'intérêt des couleurs végétales. Notamment, enlever tous ces préjugés qui leur collent à la peau et que je combats depuis Il faut qu'on apporte des preuves scientifiques à l'appui des analyses de cycles de vie, des tests de colorimétrie. Il faut prouver scientifiquement ce qu'on avance parce qu'en face de nous, on a du lourd et que les personnes qui défendent depuis des années les colorants de synthèse n'ont pas envie de voir débarquer des colorants végétaux plus complexes à travailler, mais qui ont aussi des avantages. L'idée, ce n'est pas d'être sur du végétal, ce n'est pas possible, mais l'idée, c'est de faire coexister. Les deux, avec bon sens, mais que la place et l'importance que prend la peinture végétale, la coloration capillaire végétale et tous les emplois de la couleur végétale soient plus répandus. En tout cas, c'est ce que je pense. Il faut qu'on soit à la hauteur des personnes qu'on a en face de nous, il faut qu'on monte le niveau. Deuxième point hyper important, il faut qu'on se mutualise et qu'on se fédère autour, pourquoi pas, d'un média. On est le seul pays à avoir un média autour de ce sujet. Il faut dessinoter les applications de la couleur. depuis le début de ce podcast à Récovers, je ne veux pas qu'on parle que de teinture, je veux qu'on parle de coloration capillaire, de biomatériaux, cosmétiques, de savonnerie, de bioplastique, d'encre, de beaux-arts, il y a tellement de trucs, même dans la chirurgie, même dans l'anatomopathie, les domaines de médecine imprononçables dans lesquels on utilise la couleur végétale, les débouchés sont énormes, et ça donne trop envie de se mobiliser. Donc, dessiloter ces applications, faire des échanges entre ces différents silos pour qu'il n'y ait plus de silos et qu'on puisse mutualiser les ressources. Il y a plusieurs plantes. teinturier se servirait de la partie racinaire et la cosmétique de la partie foliaire. Il y a plein d'exemples. Partage et mise en commun, il y a des sites américains, je pense, qui partagent les différents essais agronomiques qui sont faits. J'ai testé telle plante en association de telle plante, j'ai fait tel parcours agronomique, tel itinéraire technique, et voilà ce que j'en retiens. Il faut mutualiser tout ça pour qu'on gagne du temps. Ensuite, je pense qu'il faut s'appuyer sur la connaissance scientifique. Je ne sais pas si c'est par rapport à mon parcours, mais je pense que c'est hyper important. Les critères agronomiques, comment on cède de l'agronomie, comment on favorise les recherches sur les sujets des plantes tanctoriales, savoir à quel moment et quels sont les critères qui jouent pour la production de monorons dans nos plantes tanctoriales. l'agroclimatologie, les besoins en eau, les besoins en énergie de ces plants et les modifications qu'il va y avoir sur le territoire avec le réchauffement climatique qui va beaucoup plus vite que prévu. Donc il faut avoir cette anticipation pour ne pas perdre de temps. En tout cas, ensuite, il faut connaître ses sols, parce qu'en fait, les résultats, on l'a vu dans tous ces témoignages de cette semaine, les résultats ne sont pas les mêmes en fonction du sol. Donc connaître son sol. travaillons tout ça et faisons-nous accompagner la phytochimie qui est hyper importante, il faut que je creuse, pour connaître davantage les molécules d'intérêt dans les différentes plantes cultives, pour pouvoir cibler les paramètres qui sont impactants. Tout ça, c'est pour gagner du temps ou en tout cas ne pas en perdre par rapport à d'autres cultures. Je pense aussi qu'il faut qu'on aille plus loin. Ça, c'est Dominique Cardon qui l'a dit dans sa conclusion. Il ne faut pas que ce podcast reste francophone. Il faudrait qu'on passe sur des podcasts à l'étranger. Ça tombe bien. On va lancer un réseau de traducteurs avec moi sur les différentes langues. Allemand, espagnol, portugal. On va s'ouvrir à différents pays et je vais remettre... Je vais remove dust dans mon anglais parce que c'est vraiment une catastrophe. Quand on ne parle pas, franchement, en plus en tant que Français, on est un peu complexé. Bref, il faut que ça change, il faut qu'on puisse interviewer des gens d'ailleurs et s'inspirer. Et en parlant d'inspiration, il faut qu'on s'inspire d'une filière qui est émergente et qui pâme. Pourquoi des pâmes, des plantes aromatiques et médicinales ? Parce que les pâmes, c'est 1% de la... surface cultivée en France avec 300 espèces de plantes. Elles ont les mêmes outils que nous, les mêmes outils agricoles. Elles ont les mêmes débouchés. Elles ont plein de points communs avec les plantes teintoriales. Il faudrait vraiment s'en inspirer, s'en rapprocher et voir si on peut avoir cette fameuse mention plantes à parfum aromatique médicinal et teintorial Ce serait franchement génial. Tout ça, toute cette énergie, etc., on porte parce qu'avec les plantes teintoriales, on ne peut plus attendre en fait. Elles ont besoin de réémerger aujourd'hui parce qu'elles apportent des choses pour la santé, pour l'environnement, la qualité de l'eau, que le pétrole disparaît, qu'on doit trouver absolument des alternatives et que la mise en culture, la connaissance agronomique va prendre du temps. Il faut y aller maintenant. Pour vous dire pourquoi c'est avantageux de travailler les plantes panctoriales, parce que ça apporte des choses au sol, parce que ça apporte de la biodiversité. On a vu tous les insectes que nous ont présentés Stéphanie Hégare de l'Ivaden, on a vu toute la biodiversité que nous a montré Henri-Joseph de Guadeloupe, avec tout cet écosystème qui se crée autour des panctoriales. C'est hyper important les panctoriales parce qu'elles n'ont pas une utilisation en couleur, elles ont d'autres utilisations qu'il faut creuser davantage. Pourquoi la France ouverte, c'est-à-dire France-Belgique, pourquoi la France a un intérêt et un avantage ? Parce qu'elle a des personnes ressources qu'on nous envie dans le monde entier. Michel Garcia, Dominique Cardon. parce que la France est autonome en couleurs, parce que la France a sur son territoire des gens qui transforment de A à Z les couleurs. Je pense à Couleurs des plantes, au Critorticole, je pense à Patrick Brenac et Isabelle Brenac de Greening. On a la chance d'avoir ces deux entreprises sur le sol français. Il faut se servir de cette chance. Ensuite, Il y a énormément de débouchés de la couleur végétale, il y en a plein qu'on ne connaissait pas encore. Il y a deux jours, on en a appris de nouvelles. Il faut aller chercher ces acteurs et travailler avec eux, continuer des démarches pour faire avancer la couleur végétale dans ces différents domaines. En fait, globalement, partout où il y a de la couleur, partout la couleur végétale a sa place. C'est à nous d'aller faire la démarche, de prouver que ça fonctionne. En tout cas, pour vous dire que moi, ça fait un an et... à moi, que je me régale sur ce sujet et j'ai tellement envie de mettre mon énergie pour qu'on avance sur tout ça et que dans quelques mois, on se retrouve en octobre et qu'on ait énormément d'avancées sur la partie agriculture, la partie débouchés, que les mutualisations se fassent, que les échanges entre différents silos se cassent, que les pays qu'on ait les témoignages d'autres pays sur le podcast à Récovert. Bref, en tout cas, vous le savez, je ne manque pas d'énergie, j'ai vraiment envie d'y aller. Donc, je vais vous proposer à la fin de cette quinzaine pictoriale le fameux pack. Ce pack, c'est le regroupement de tout ce qui s'est dit pendant 15 jours, les liens, les conférences, les documents, etc., qu'on m'autorise à partager. L'idée, c'est que ce pack vienne soutenir le travail qui est déjà proposé par le podcast Aréco Vert et que ce budget récolté, entre guillemets, CERV a organisé la version de l'automne, donc je vous donne rendez-vous tout de suite à bloquer dans vos agendas du 14 au 18 octobre 2024. On fera un bilan des avancées, des sujets qu'on aura réussi à soulever. sur tout ce qui a été mentionné pendant cette quinzaine pictoriale et on ira plus loin. Le but, c'est qu'on avance ensemble sur les couleurs végétales parce qu'on ne peut plus descendre. Ça a assez mijoté dans l'ombre. Maintenant, on y va. Écoutez, je vous remercie. Vraiment, je remercie les invités pour leur passion. Et je vous dis à l'automne pour la suite de cette fameuse quinzaine pictoriale. Et maintenant, je vais me reposer et profiter du week-end de Tiki. Je vous invite... à aller consulter les autres épisodes Zoom ou les épisodes avec les invités et aller sur la page Instagram à Récovert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T pour y retrouver et deviner les futurs invités du podcast, mais notamment retrouver les sources écrites de tout ce que nous abordons dans les épisodes Zoom. Belle journée à tous !

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