Speaker #0Si vous me suivez sur Instagram, vous avez peut-être vu passer mes posts de ces derniers jours où je vous ai annoncé ma grossesse. Et suite à ça, j'ai voulu faire une petite FAQ parce que j'avais vraiment mille et une choses à vous partager depuis tous ces mois. Et en fait, je me suis dit bon ok, je vais cadrer un petit peu en voyant déjà les questions qui intéressent peut-être et les réponses que je peux apporter sur ces sujets-là. Sachant qu'il y a eu pas mal de questions, je me suis dit que j'allais scinder en deux, faire une première partie. sur le podcast du coup, en parlant globalement de mon premier trimestre et comment ça s'est passé, puisque j'ai eu quand même pas mal de questions là-dessus, et faire ensuite un complément avec une vidéo YouTube, où là j'aborderai plein d'autres questions aussi sur l'aspect pratique organisationnel, le lien avec Alma, avec mon chéri, etc. Mais aujourd'hui j'avais vraiment envie de vous faire un épisode sur le premier trimestre, puisque je pense que c'est quelque chose qui... Déjà en fait quand j'étais dans mon premier trimestre je me suis dit j'ai envie d'en parler, j'ai envie de garder toutes ces pensées, de me dire qu'en fait quand t'es dans le premier trimestre tu te sens hyper seule, on a ce truc de pas vouloir forcément partager pour des raisons ou pour une autre et pour certaines raisons qui sont vraiment les statistiques qui font qu'il y a des risques aussi de fausses couches au premier trimestre qui font qu'on n'a pas forcément envie de partager sa grossesse avant trois mois, il y a aussi le fait qu'on veut l'annoncer. Enfin moi, pour ma part, je voulais l'annoncer tout d'abord à mes proches, à ma famille, etc. pour ensuite agrandir le cercle et finalement l'annoncer de mon côté plutôt pro, qui est ma communauté sur Instagram, etc. Mais en fait, je trouve que c'est vraiment une période où on se sent extrêmement seule parce qu'on voit peut-être les femmes enceintes, par exemple, qui sont déjà plus avancées dans leur grossesse, mais toutes les femmes qui traversent la même période que nous en même temps ne se sont pas forcément déclarées. et j'ai par exemple des amis qui après leurs trois mois de grossesse, après leur premier trimestre, m'ont aussi annoncé leur grossesse. Et je me suis dit, mais en fait, on était ensemble dans le même bateau pendant tous ces mois. Mais comme on a un peu ce truc d'autarcie, de ne pas partager, ce qui peut être aussi très protecteur pour certaines et ce qui se comprend tout à fait. Mais il y a vraiment, je trouve, ce sentiment de solitude dans ce premier trimestre qui, en plus pour moi, est un des trimestres les plus compliqués. Il y a déjà la solitude parce que personne de notre entourage ou du moins très peu le sait. Il y a aussi la solitude parce qu'en fait, le ventre ne se voit pas. Donc pour les gens autour, on est juste une personne lambda et pas forcément enceinte, sachant que pour moi, le fait d'être enceinte n'est clairement pas une maladie, mais c'est quand même une grosse particularité, une grosse caractéristique qui peut notamment être très compliquée au premier trimestre et surtout quand on vit par exemple d'extrêmes fatigues, d'extrêmes nausées, etc. Donc je trouve qu'une fois que les gens le savent, il y a beaucoup plus de compréhension forcément. Et ça explique aussi beaucoup le fait d'être vraiment isolé d'un point de vue émotionnel, psychologique, etc. Pendant ce premier trimestre, je trouve que c'est vraiment très lourd. J'ai eu l'une d'entre vous qui m'a dit, comme question un petit peu premier trimestre pour moi, qui est très angoissant, comment fais-tu pour le gérer ? De ce point de vue-là, pour ma part, je trouve que j'ai un parcours en termes de grossesse, en termes de maternité, qui a toujours été assez simplifié par rapport au parcours que je peux écouter sur des personnes qui ont fait des fausses couches. Moi, c'est quelque chose qui ne m'est jamais arrivé. Je suis tombée enceinte d'Alma très facilement. Pour cette fois-ci, je suis tombée enceinte aussi assez facilement. Donc de base, c'est vrai que je n'ai pas un rapport à la maternité qui est angoissant du fait de l'historique que je pourrais avoir sur ce sujet-là. Mais c'est vrai que je trouve que pour cette deuxième grossesse, ça a été plus compliqué en termes d'angoisse dans le sens... où j'ai eu l'expérience d'avoir plus de retours de mes proches, aussi peut-être le fait de grandir, d'avoir un enfant à une période, là j'ai 33 ans, Alma je l'ai eu, j'avais 26-27 ans, donc c'était une période où autour de moi il y avait moins de personnes qui avaient eu des enfants et j'en avais moins entendu parler, j'avais moins eu de récits de grossesse, de fausses couches, etc. Et là, le fait de grandir, je trouve que plus on avance dans le temps et plus j'ai eu ce type d'angoisse peut-être qui aurait pu se déclarer, mais... Mais honnêtement, ça a été très peu, je pense, par rapport à des personnes qui ont pu vivre vraiment des choses très difficiles à travers leur grossesse. Pour ma part, c'est vrai que je l'ai plutôt bien vécu en termes émotionnels et en termes d'appréhension, d'angoisse, etc. Du fait que je n'ai même pas voulu faire d'écho de datation non plus. Pour celles qui avaient suivi, je vous avais notamment parlé de la contraception que je testais cette année suite au fait que j'ai enlevé mon stérilet. J'avais des problèmes de dos, une lombalgie. Et je me suis dit que ça pouvait être dû au stérilet en cuivre. Et en me renseignant, j'ai vu qu'il y avait plein d'autres choses qui pouvaient être provoquées par le stérilet en cuivre. Donc j'ai décidé de l'enlever. Et suite à ça, j'ai fait la symptothermie. Je vous ai vraiment fait un épisode dédié sur la symptothermie aussi en podcast pour vous expliquer comment ça fonctionnait. Et c'est une méthode de contraception, mais qui peut être aussi utilisée comme une méthode de conception, puisque c'est une méthode d'analyse du cycle menstruel, mais aussi du cycle ovulatoire, vraiment du cycle féminin. au global. Cette méthode, elle est vraiment basée sur l'analyse du cycle par rapport à différents facteurs, donc l'analyse de la glaire cervicale, l'analyse de la température, etc., qui détermine ensuite les moments où vous ovulez. Si vous êtes dans une période où vous ne souhaitez pas concevoir d'enfant, donc si vous utilisez plutôt cette méthode comme de la contraception, il faut du coup éviter les rapports ou alors mettre une autre protection, une autre contraception sur les période d'ovulation puisqu'en fait on n'est pas fertile. tout le mois en tant que femme. Donc il y a certaines périodes où il suffit de se protéger sur une partie du cycle pour pouvoir se servir de cette méthode comme moyen de contraception. Avec mon chéri, c'est un sujet qui de toute façon a été abordé depuis de nombreux mois entre lui et moi, et suite au fait que j'ai enlevé le stéril en cuivre, etc. Quand on utilise cette méthode de contraception, on est donc au courant qu'il y a des risques si on ne se protège pas sur la période d'ovulation. On sait rapidement... mis d'accord sur le fait par rapport à nos projets de vie etc qu'on laisserait faire tout simplement la vie donc sans calculer, sans prévoir vraiment d'avoir des rapports sur telle ou telle date puisqu'il y a aussi des personnes qui utilisent cette méthode dans une optique de conception et finalement je suis tombée très rapidement enceinte d'où le fait que ça n'a pas été historiquement quelque chose de difficile pour moi ou un très long parcours comme certaines et certains peuvent le traverser mais ceci étant dit j'avais quand même plus d'angoisse que pour la grossesse d'Alma par exemple. Et en fait, j'ai fait le choix de me dire je ne veux pas faire des coups de datation. Voilà, en fait, j'avais déjà par rapport à la symptothermie une idée très précise de la date de conception de cet enfant, donc ce qui me permettait de calculer pour avoir les rendez-vous ensuite de la sage-femme, etc. pour savoir à combien de semaines j'étais. Et en fait, il s'est avéré que c'était tout à fait vrai. Après avoir fait ma première écho du premier trimestre, la sage-femme m'a bien confirmé que c'était le jour exact auquel je pensais, donc comme quoi l'asymptothermie c'est vraiment très précis et efficace quand on analyse vraiment bien tous les critères qu'il faut prendre en compte. L'écho de datation, c'est vraiment une écho qui n'est pas obligatoire, qui est celle qui est avant le premier trimestre, qui permet de déterminer du coup la date de conception et comme j'avais déjà cette idée en tête plus, j'avais pas envie de me stresser plus que ça et comme c'est une écho qui n'est pas obligatoire, je me suis dit qu'on passerait outre en fait et qu'on ferait confiance Merci. et qu'on aurait uniquement l'écho du premier trimestre qui arriverait du coup à deux mois et demi. Donc je vous cache pas qu'attendre deux mois et demi, donc avant il y a quand même une prise de sang pour confirmer la grossesse par rapport au taux d'hormones, etc. Donc ce qui a quand même confirmé la grossesse, mais d'attendre deux mois et demi sans vraiment savoir si par exemple l'embryon est bien accroché, etc. C'est vrai que ça a été vraiment un soulagement pour la première échographie et parce que sur les premiers mois, comme je vous disais, on se sent hyper seul. On a l'impression de ressentir mille et un symptômes. Mais en fait, il n'y a rien qui est visible. Des fois, on a l'impression juste d'être folle alliée parce qu'en fait, votre corps à la fois change, vos émotions à la fois changent. Mais en même temps, il n'y a rien de visible vraiment de confirmé si on n'a pas fait la première écho ou quoi. Donc, c'est un petit peu troublant. Mais en même temps, je suis contente d'avoir attendu ces deux mois et demi, d'avoir fait confiance parce que je ne voulais pas être non plus dans un sur-contrôle. Pour cette grossesse, même si je peux comprendre certaines personnes qui aussi sont très angoissées, et on a tous un parcours qui est différent par rapport à ça. Par rapport aux symptômes, alors j'ai eu vraiment des symptômes très différents de... La grossesse d'Alma, alors je sais pas si c'est parce que je m'en rappelle plus, là c'est pas comme si je vivais ma première grossesse parce qu'évidemment c'est quelque chose que j'ai déjà vécu, mais j'ai vraiment l'impression de vivre quelque chose d'encore nouveau, j'ai vraiment l'impression déjà d'avoir tout oublié au niveau administratif etc, ma fille va avoir 6 ans, mais c'est comme si j'avais quasi tout oublié, donc il y a quand même pas mal de suivi administratif, des rendez-vous sages-femmes, des choses à mettre en place, plein de petites choses à gérer autour de ça. Et ça, pour une grosse partie, j'avais oublié. Mais pour les symptômes, je ne pense quand même pas avoir eu la même chose. Pour Alma, j'étais vraiment en CDI, j'avais continué mes déplacements. J'avais continué vraiment ma vie, j'avais l'impression, pendant ces trois premiers mois, comme si de rien n'était. Et peut-être que des fois, j'étais fatiguée, mais en fait, ça n'avait rien à voir avec ce que j'ai ressenti là pour ce premier trimestre de cette grossesse. J'étais vraiment KO. Mais alors, le premier mois, je n'étais même pas au courant. Donc, on a fait des randonnées, on est partis. dans le sud de la France, etc. Donc ça a été, et dès qu'on est rentré de vacances, en fait tout le mois d'août, j'étais mais complètement KO, j'avais prévu de faire des choses à la calma, de partir à la mer, etc. Mais je n'étais bien que chez moi, que sur mon canapé, c'était très compliqué de faire la moindre chose, j'avais énormément de nausées, donc pas de vomissements, mais vraiment de nausées. Et en fait moi quand j'entendais parler de nausées, je me disais, bah ok c'est... Alors souvent on entend les nausées du matin, donc tu te dis, c'est des nausées qui sont... passagère, c'est un sentiment qui va et vient. Mais en fait, j'ai vraiment ressenti ce sentiment toute la journée et encore plus le soir. Je trouve que j'étais beaucoup plus en forme le matin et des fois, je me disais c'est bon, c'est passé. Alors que petit à petit, plus la fatigue de la journée arrivait et plus c'était très compliqué en termes de nausées, j'avais l'impression juste en fait de ne plus être dans mon corps, de ne plus reconnaître mon corps, c'est-à-dire que j'avais envie de manger des choses, vraiment des choses grasses. J'ai mangé beaucoup au Burger King. J'ai racheté des choses que je n'achetais plus jamais. J'ai mangé de la brioche, j'ai mangé de la confiture avec du beurre. Vraiment des choses, je ne me faisais jamais des petits déjeuners comme ça. Tout ce qui était porridge, fruits, etc., je ne pouvais plus en manger. Et vraiment, c'était trop bizarre ce que je me suis dit. Mais à quel point les hormones peuvent te faire changer tes envies à ce point-là, peuvent travailler sur ton cerveau pour te dire « Non, mais je ne pouvais plus ingérer ce genre de plats normaux, même équilibrés. il fallait vraiment que je mange des choses Je ne sais pas, des pâtes au ketchup, des choses qui n'avaient plus aucun sens, que je ne mangeais plus depuis des années et des années. Donc ça, c'était très perturbant, d'autant que mon odorat était en mode alerte, c'est-à-dire que je ne pouvais même pas ouvrir mon frigo, sentir mon frigo. Ça me dégoûtait, alors que clairement, mon frigo, il était propre, il ne sentait pas une odeur plus différente que d'habitude. Mais c'est juste que mon odorat était affûté, je pense, comme jamais. je ne pouvais pas cuisiner évidemment parce que tout me dégoûtait et pourtant j'avais une faim De fou, c'est-à-dire que j'étais affamée d'un seul coup d'un seul. Donc d'un seul coup, en claquant des doigts, il fallait que je mange parce que sinon j'étais sur les nerfs. J'avais vraiment envie de manger d'un coup. Sauf que quand on me présentait une assiette ou si j'essayais d'imaginer quelque chose que je voulais manger, il n'y avait rien qui me venait. Donc j'avais une faim de loup, mais il n'y avait rien qui pouvait combler cette faim en fait. Rien qui me faisait envie. Quand je commençais à manger, je mangeais debout et au bout de... J'avais envie de vomir, ça me dégoûtait. j'avais l'impression d'avoir déjà trop mangé. J'avais une fatigue, comme je vous le disais, qui était ultra présente. C'est-à-dire que vraiment, à partir de 17h le soir, il ne fallait plus compter sur moi. Je passais mes journées allongées. Je jouais avec Alma et tout, mais je faisais tout allongé. Je dessinais allongé, j'étais sur le canapé. On faisait tout allongé parce qu'en plus, je lavais tout le mois d'août. Et ce que je tiens à préciser, c'est que je sais pertinemment que ce n'est pas le fait d'avoir Alma déjà qui me fatiguait plus. En effet, on me dit souvent, tu vas avoir ta deuxième grossesse, tu as déjà un enfant, tu es obligé de te lever, tu ne peux pas te reposer quand tu veux, etc. Mais vraiment, je sais que j'ai eu des symptômes totalement différents parce que j'étais vraiment dans une fatigue profonde et qui n'était pas due à ma fille. Parce qu'elle, toute la journée, je sais que le matin, elle me laissait par exemple faire la grâce matinée puisque je lui expliquais que je ne pouvais pas me lever. Elle comprenait que j'étais dans le canapé, etc. elle a été aux petits soins avec moi, même si en effet, bah... Je devais continuer à lui faire à manger, continuer à faire des activités avec elle, etc. Mais en fait, je pense que c'est aussi ça qui m'a permis de sortir un petit peu et des fois de moins subir ma fatigue. C'est-à-dire qu'il y a des fois où on a été faire une chasse au trésor en ville, on a été marcher un petit peu, etc. Et faire des petites activités, d'aller à des anniversaires des copains qu'elle avait prévues, des choses que je ne pouvais pas forcément annuler ou quoi. Et bien en fait, c'est ces journées-là où je ressentais moins la fatigue du fait que... que j'avais l'impression de duper mon cerveau, de lui dire j'ai l'impression que je fais autre chose et à quel point c'était très difficile de me dire ok je vais devoir faire cette action-là, sortir, etc. Mais quand j'étais dans l'action, ça allait beaucoup mieux et je ressentais beaucoup moins la fatigue. Je me dis que je conseille maintenant à mes amis qui sont enceintes ou quoi au premier semestre... subissent, c'est vraiment d'être dans l'action. C'est difficile de fou parce qu'on a juste envie de se reposer et si vous pouvez vous reposer, faites-le évidemment. Mais sinon, quand on est quand même dans l'action, on subit moins, je trouve, les nausées, on subit moins la fatigue au global et ça fait du bien des fois de se dire « Ok, en fait, aujourd'hui, j'ai fait autre chose que juste d'être allongée dans mon canapé. J'ai eu mes premières nausées vers les semaines 5 et 6 et jusqu'à la semaine 12 à peu près. le deuxième mois le deuxième mois c'était vraiment cata au niveau fatigue et nausées c'était vraiment le pire et en fait j'ai vraiment vu que c'était ces semaines là souvent qui étaient concernées qui concernaient le plus de monde pour les nausées puisque du coup il y a un taux d'hormones qui augmente vraiment jusqu'à la deuxième semaine et après le placenta prend le relais et jusqu'à ce que le placenta prenne le relais j'étais vraiment au fond du seau bien évidemment pendant ce mois là je ne me mettais aucune pression sur l'alimentation ... Vraiment, je me suis dit, je sais que ça ne va durer pas longtemps, même si ça dure pendant ma grossesse, peu m'importe, je n'avais pas l'intention de me priver ou quoi que ce soit, et surtout qu'en fait, je ne pouvais vraiment pas faire autrement que de manger ce que je mangeais, parce que sinon, c'est pas que je ne m'alimentais pas, mais rien ne me donnait envie, je n'y arrivais vraiment pas, donc je ne me suis pas pris la tête de ce point de vue-là, et aujourd'hui, tout est rentré dans l'ordre, et c'est bon, j'ai re-envie de manger mes assiettes avec des légumes, avec des fruits, mes petits déjeuners avec du porridge et tout, donc Voilà, je sais que ça passe aussi. Par contre, je ne me suis pas mis de pression et j'ai mangé ce que j'avais envie de manger pendant ce premier trimestre. Un petit conseil pour les nausées, j'ai mangé des harlequins. Alors ça, c'est mon beau-père qui, en fait, pendant notre séjour en voilier qui était avant l'été ou cet été, avait amené des bonbons harlequins à sucer sur le voilier pour ceux et celles qui avaient des nausées. Et en fait, il en restait énormément de ces bonbons et je les ai conservés par la suite. Et en fait, je me suis dit, quand je les ai vus et que j'avais... Mes nausées de grossesse, je me suis dit mais je vais essayer et en fait pour moi ça a super bien fonctionné. Donc c'est-à-dire que très régulièrement, je prenais des bonbons Harlequin. Je ne mange jamais de bonbons en temps normal, mais vraiment ça m'a sauvé la vie pour les journées, surtout le soir. Même à la rentrée où je devais aller chercher Alma le soir, faire le ménage dans son école ou quoi que ce soit, je savais qu'à la fin de ma journée vers 17h, je prenais un petit Harlequin et ça m'évitait globalement les nausées du soir. Donc vraiment, les bonbons Harlequin comme ça acidulés, moi ça m'a sauvé. À plusieurs reprises. D'un point de vue organisation, je trouve que quand même l'annonce de cette grossesse globalement a amené énormément de conséquences. Donc déjà, il y a les rendez-vous sages-femmes, les prises de sang aussi qui sont obligatoires pour moi tous les mois, étant donné que je ne suis pas immunisée contre la toxoplasmose. Et d'autant plus que je me suis découvert... Enfin, je ne suis pas toute seule, mais on m'a découvert du coup une hypothyroïdie. donc c'est quelque chose que j'avais en plus J'avais fait des examens il y a des années quand je fais des prises de sang par rapport au fait d'être végétarienne, de regarder si tout allait bien, etc. Et en effet, j'avais un problème d'hypothyroïdie, mais qui à l'époque ne m'avait pas plus alerté que ça. Pour la grossesse d'Alma, j'avais la TSH aussi, donc la thyroïde qui avait été regardée dans ma prise de sang et personne ne m'avait trop rien dit. Donc j'avais fait ma grossesse sans même y penser. Donc là, pour cette grossesse-là, c'est pas quelque chose qui m'est venu en tête. et en fait... à la première prise de sang, ma médecin m'a prescrit l'ATSH, sachant que la thyroïde, c'est hyper important, le fonctionnement de la thyroïde quand on est enceinte, puisque au niveau hormonal, ça tire énormément sur notre thyroïde, qui peut du coup ne pas suivre, d'autant plus quand on a déjà une faiblesse de la part de sa thyroïde comme la mienne, qui tout simplement, c'est une maladie auto-immune. Donc j'ai la maladie d'Hashimoto, qui est une maladie donc deep. potyroïdie qui fait que je m'attaque la thyroïde. Toute seule. Et ça, vraiment, quand on a une maladie auto-immune, je me dis, mais pourquoi vraiment je me fais ça à moi-même ? Pourquoi j'ai envie de m'auto-détruire comme ça ? C'est frustrant. Mais dans tous les cas, j'ai du coup déjà des tests de la TSH à faire aussi avec la prise de sang tous les mois. Et j'ai notamment un traitement avec du Lévothyrox. Je pense que c'est un traitement classique quand on a de l'hypothyroïdie. Et vraiment, moi, au début, j'étais en mode, non, mais je ne vais pas prendre un traitement. Pour ma grossesse, tout va bien se passer, je suis en très bonne santé, etc. La médecin traitant m'a juste rappelé le lendemain ma prise de sang en disant il faut que vous preniez le traitement immédiatement parce que c'est super dangereux, notamment pour le fœtus au début quand il est tout petit par rapport au développement, etc. Donc j'étais là, bon, ok. Et donc je suis suivie par une endocrinologue, je suis suivie par un massage femme, je suis suivie par ma médecin traitant pour cette grossesse, moi qui voulais éviter le surmédical. Là, le suivi en plus de la TSH fait que, bon, même si ça me rajoute... pas énormément parce que j'ai juste mon traitement à prendre et les prises de sang à faire. Mais voilà, ça a été quand même une chose en plus à penser au niveau administratif à faire, à prendre des rendez-vous, etc. Ça a été quelque chose encore plus qui s'est rajouté à la grossesse. Tout ça, bien sûr, pour le bon fonctionnement, le bon déroulement de ma grossesse. Donc c'est tant mieux. Je suis très contente d'avoir pu déceler ça à temps. Mais c'est vrai qu'en termes d'organisationnel, ça rajoute forcément des choses. en plus, même si pareil, du côté stress, ça m'a pas forcément plus angoissée que ça. Par contre, j'ai essayé de prendre le positif de ce que je pouvais tirer de cette situation et j'ai essayé de me renseigner un maximum justement sur l'hypothyroïdie, sur la maladie d'Hashimoto et j'ai notamment pris un webinaire avec Tiffany Elsie sur Instagram qui est une nutritionniste, il me semble, qui parle de micronutrition etc. Et du coup, elle propose des webinaires je vous mettrai le lien en barre d'infos si ça vous intéresse dans les diététiciennes via cette conférence notamment elle a apporté plein de clés sur quoi faire attention, notamment sur la micronutrition et sur l'alimentation parce qu'en fait il y a une grosse partie de la thyroïde aussi qui est liée à l'alimentation aux aliments plutôt à privilégier, à éviter aux nutriments qui sont importants pour le fonctionnement de la thyroïde etc. et j'ai trouvé que c'était hyper intéressant, donc le Merci. Bien dans ce mal, j'ai découvert ce que j'avais et quelque chose qui aussi pouvait peut-être me fatiguer parfois, pouvoir expliquer certains symptômes du fait que j'ai très très froid, etc. C'est des symptômes qui sont liés aussi à l'hypothyroïdie, le fait d'être frileuse. Mais en tout cas, je me dis que maintenant, de toute façon, c'est quelque chose que j'avais en moi, donc que je sais. Et au moins, j'essaie de développer des clés pour lutter un petit peu contre cette maladie auto-immune ou du moins limiter le fait qu'elle se développe. Et sachant que pendant la grossesse, je vais devoir continuer mon traitement. Mais après la grossesse, ça se peut que ça se stabilise. Voilà globalement pour mon premier trimestre qui était chargé aussi émotionnellement, physiquement, mais aussi au niveau organisationnel parce que c'est vrai qu'il y a moi directement, quand j'ai su que j'étais enceinte, j'ai commencé à calculer tout. Donc calculer ma date d'accouchement, calculer l'écart aussi d'âge entre les enfants. Mais tout ça, c'est quelque chose que j'aborderai du coup. dans ma vidéo YouTube où je vous parlerai plus du coup de l'annonce par rapport à Alma, l'écart d'âge entre les enfants, etc. Ma vision en fait de tout ça. J'ai eu des questions aussi sur le fait, est-ce qu'on allait déménager ? Est-ce que je voulais opter pour un accouchement naturel ou pas ? Enfin voilà, il y a eu plein de questions et je pense que j'y répondrai dans la vidéo. En tout cas, si vous êtes en projet bébé, si vous êtes dans votre premier trimestre, je vous envoie plein de bonnes ondes. parce que je sais que moi ce qui m'a aidé ça a été aussi le partage de personnes par exemple sur TikTok que je voyais vraiment dégoûté de leur nourriture, affalé sur leur canapé et tout et je me disais ok en fait c'est normal que je sois aussi comme ça c'est juste des fois des symptômes de grossesse mais dont on parle beaucoup beaucoup moins parce que c'est les premiers instants de grossesse pourtant pour moi je trouve que physiquement ce sont les plus compliqués et émotionnellement aussi comme je vous le disais donc je trouve ça important d'en parler, important pour... qu'on se sente moins seul, qu'on se donne des petits tips aussi. Et si le sujet vous intéresse, on se retrouve dimanche sur YouTube. Ciao !