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Le militantisme à travers le Gwo-Ka - Avec Jean Tamas #24 cover
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Bâ-Mbula

Le militantisme à travers le Gwo-Ka - Avec Jean Tamas #24

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1h23 |03/06/2025
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Description

Musicien guitariste professionnel, Jean Tamas baigne dans le Jazz depuis son plus jeune âge puis le classique, la Biguine ou le Quadrille au commandement, ces derniers transmis par les négriers. C'est par la force des choses que le Gwo-Ka va résonner comme une évidence et deviendra son style de prédilection et donc la musique avec laquelle il vibre et souhaite s'exprimer fondamentalement.

De part sa formation, il va devenir régisseur son ce qui va l'amener à créer des nouveaux instruments. Auteur, compositeur et interprète, il fera parti de plusieurs groupes tels que Kaplao, Tropikanwèl, Nwèl a Gogo, Senjan a Gwosiwo et milieu des années 90, il va accompagner en tournée en Europe, Haïti et Nouvelle-Calédonie la conteuse haïtienne Mimi Barthélémy en tant que percussionniste et participe à plusieurs festivals. Mais c'est avec le groupe K’Koustik (disponible sur les plateformes de musique) qu'il fera enfin la synthèse de ce qu’il lui tient à cœur réellement depuis longtemps c'est-à-dire éveiller les consciences autour de la revitalisation du patrimoine musical guadeloupéen et notamment à travers le Gwo-Ka qui remonte au 17ème siècle (dans le système esclavagiste) où l'on trouvait les éléments constitutifs du Gwo-Ka d'aujourd'hui. Ces pratiques étaient celles des Africains kidnappés, déportés et mis en esclavage en Guadeloupe, de son vrai nom Karukera.
En se rassemblant malgré les interdits du Code Noir pour jouer du tambour, chanter et danser, ils en ont fait un espace de résistance à la déshumanisation et à l'acculturation, assurant ainsi sa viabilité. Dès lors, le Gwo-Ka se transmet de génération en génération en dépit du fait que cette musique soit longtemps diabolisée sur l'île Karukera et inscrite depuis 2014 comme Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité. Quelle ironie !!!


Bonne écoute.


🌐 Partagez un maximum autour de vous !

⭐⭐⭐⭐⭐Laissez un commentaire 5 étoiles sur Apple Podcast et Spotify ainsi que toutes les autres plateformes d'écoute puis partagez afin qu'on puisse continuer l'aventure ensemble.🎙️


Arrêtons de laisser les autres nous qualifier.

https://www.instagram.com/bambula_podcast?igsh=b3IwdTJ2dzhweTI2



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Musicien guitariste professionnel, Jean Tamas baigne dans le Jazz depuis son plus jeune âge puis le classique, la Biguine ou le Quadrille au commandement, ces derniers transmis par les négriers. C'est par la force des choses que le Gwo-Ka va résonner comme une évidence et deviendra son style de prédilection et donc la musique avec laquelle il vibre et souhaite s'exprimer fondamentalement.

De part sa formation, il va devenir régisseur son ce qui va l'amener à créer des nouveaux instruments. Auteur, compositeur et interprète, il fera parti de plusieurs groupes tels que Kaplao, Tropikanwèl, Nwèl a Gogo, Senjan a Gwosiwo et milieu des années 90, il va accompagner en tournée en Europe, Haïti et Nouvelle-Calédonie la conteuse haïtienne Mimi Barthélémy en tant que percussionniste et participe à plusieurs festivals. Mais c'est avec le groupe K’Koustik (disponible sur les plateformes de musique) qu'il fera enfin la synthèse de ce qu’il lui tient à cœur réellement depuis longtemps c'est-à-dire éveiller les consciences autour de la revitalisation du patrimoine musical guadeloupéen et notamment à travers le Gwo-Ka qui remonte au 17ème siècle (dans le système esclavagiste) où l'on trouvait les éléments constitutifs du Gwo-Ka d'aujourd'hui. Ces pratiques étaient celles des Africains kidnappés, déportés et mis en esclavage en Guadeloupe, de son vrai nom Karukera.
En se rassemblant malgré les interdits du Code Noir pour jouer du tambour, chanter et danser, ils en ont fait un espace de résistance à la déshumanisation et à l'acculturation, assurant ainsi sa viabilité. Dès lors, le Gwo-Ka se transmet de génération en génération en dépit du fait que cette musique soit longtemps diabolisée sur l'île Karukera et inscrite depuis 2014 comme Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité. Quelle ironie !!!


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De part sa formation, il va devenir régisseur son ce qui va l'amener à créer des nouveaux instruments. Auteur, compositeur et interprète, il fera parti de plusieurs groupes tels que Kaplao, Tropikanwèl, Nwèl a Gogo, Senjan a Gwosiwo et milieu des années 90, il va accompagner en tournée en Europe, Haïti et Nouvelle-Calédonie la conteuse haïtienne Mimi Barthélémy en tant que percussionniste et participe à plusieurs festivals. Mais c'est avec le groupe K’Koustik (disponible sur les plateformes de musique) qu'il fera enfin la synthèse de ce qu’il lui tient à cœur réellement depuis longtemps c'est-à-dire éveiller les consciences autour de la revitalisation du patrimoine musical guadeloupéen et notamment à travers le Gwo-Ka qui remonte au 17ème siècle (dans le système esclavagiste) où l'on trouvait les éléments constitutifs du Gwo-Ka d'aujourd'hui. Ces pratiques étaient celles des Africains kidnappés, déportés et mis en esclavage en Guadeloupe, de son vrai nom Karukera.
En se rassemblant malgré les interdits du Code Noir pour jouer du tambour, chanter et danser, ils en ont fait un espace de résistance à la déshumanisation et à l'acculturation, assurant ainsi sa viabilité. Dès lors, le Gwo-Ka se transmet de génération en génération en dépit du fait que cette musique soit longtemps diabolisée sur l'île Karukera et inscrite depuis 2014 comme Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité. Quelle ironie !!!


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De part sa formation, il va devenir régisseur son ce qui va l'amener à créer des nouveaux instruments. Auteur, compositeur et interprète, il fera parti de plusieurs groupes tels que Kaplao, Tropikanwèl, Nwèl a Gogo, Senjan a Gwosiwo et milieu des années 90, il va accompagner en tournée en Europe, Haïti et Nouvelle-Calédonie la conteuse haïtienne Mimi Barthélémy en tant que percussionniste et participe à plusieurs festivals. Mais c'est avec le groupe K’Koustik (disponible sur les plateformes de musique) qu'il fera enfin la synthèse de ce qu’il lui tient à cœur réellement depuis longtemps c'est-à-dire éveiller les consciences autour de la revitalisation du patrimoine musical guadeloupéen et notamment à travers le Gwo-Ka qui remonte au 17ème siècle (dans le système esclavagiste) où l'on trouvait les éléments constitutifs du Gwo-Ka d'aujourd'hui. Ces pratiques étaient celles des Africains kidnappés, déportés et mis en esclavage en Guadeloupe, de son vrai nom Karukera.
En se rassemblant malgré les interdits du Code Noir pour jouer du tambour, chanter et danser, ils en ont fait un espace de résistance à la déshumanisation et à l'acculturation, assurant ainsi sa viabilité. Dès lors, le Gwo-Ka se transmet de génération en génération en dépit du fait que cette musique soit longtemps diabolisée sur l'île Karukera et inscrite depuis 2014 comme Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité. Quelle ironie !!!


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