Speaker #0Il y a une liberté aussi, je trouve, par rapport au temps. Le fait de pouvoir occuper ses journées comme on en a envie. Ne pas être prisonné d'un emploi du temps rigide, avec trop de responsabilités ou trop de contraintes. Je suis un peu malade, j'essaie de ne pas vous tousser dessus. J'essaie de me contenir. Mais du coup, la liberté de temps, c'est de ne pas être dans un emploi du temps rigide, de pouvoir choisir comment j'occupe mon temps. Je trouve que c'est une forme de liberté aussi. Parce que moi, étant donné que je suis passée d'un travail salarié, on va dire assez conventionnel, du lundi au vendredi, et que maintenant, je n'ai que le mercredi où je suis en travail salarié et les vacances scolaires. Et le reste du temps, je suis auto-entrepreneur et je gère un peu mon temps. Alors, il y a aussi des contraintes dans le fait d'être en entreprise, parce qu'il y a quand même des obligations. Mais je peux quand même moduler mon emploi du temps. Et ça, je trouve que c'est une vraie liberté de pouvoir être plus à l'écoute de ses émotions, de ses besoins, de sa jauge d'énergie. Donc, il y a une liberté de temps par rapport à ça. Mais paradoxalement, je trouve que certaines personnes, en tout cas, pourraient, lorsqu'elles ont tout leur temps ou lorsqu'elles ont tout le choix de décision sur leur emploi du temps, elles peuvent se sentir perdues aussi. Et ça, c'est une des choses que j'ai notées et je vais revenir dessus. Et la dernière forme de liberté, parce que ça, c'est vraiment des libertés, je trouve, plutôt extérieures, enfin extérieures et intérieures, mais des choses visibles à l'extérieur. Mais il y a toute une liberté aussi intérieure qui est non palpable. qui est juste palpable par rapport à soi, parce que c'est vraiment un ressenti interne. Je trouve qu'elle est très subtile, elle est hyper profonde. Être libre intérieurement, c'est un peu se libérer de ses peurs, de ses conditionnements, de ses croyances limitantes, des injonctions sociales. En fait, tout ce qui nous empêche d'être nous-mêmes, c'est apprendre à s'écouter, à suivre un peu ce qui a du sens pour soi. Et du coup, je trouve que c'est une liberté aussi qui est très intéressante. Parce qu'au final, peut-être que si on a les trois premières, on a les libertés géographiques, on a la liberté financière, on a la liberté de temps, est-ce que vraiment on est vraiment libre si on n'a pas cette liberté intérieure ? Et donc du coup, la première question, déjà j'avais réfléchi à ça. Je pense que à Marine parce que du coup j'avais réfléchi l'épisode en étant avec Marine. Mais on va dire que vous êtes Marine, d'accord ? Marine, si tu écoutes ce podcast, tu pourras répondre parce que de base c'était des questions qui étaient destinées pour toi. Mais on va faire en sorte que ça soit disponible pour tout le monde. Du coup la question que j'avais envie de poser par rapport à ça c'est à quel moment de ta vie tu t'es sentie libre, le plus libre ? Soit le plus libre, soit la dernière fois que tu as ressenti cette liberté. Et qu'est-ce qui a contribué en fait à cette sensation ? Je pense que ce qui peut être intéressant, c'est que moi-même je réponde à la question. Et que je vous laisse répondre à cette question aussi avec vous-même. Et si jamais vous avez envie de partager votre réponse à cette question, mes DM Instagram sont ouverts. On peut en discuter si vous en avez envie. ça serait hyper intéressant, en tout cas pour moi, de comprendre un peu comment chacun vit la liberté et à travers quelle expérience, etc. Moi, j'adore discuter de ça, de sujets comme ça, etc. Donc franchement, n'hésitez pas. Si vous avez envie de me partager la fois où vous vous êtes senti le plus libre, votre dernière liberté, c'est avec grand plaisir. Et du coup, moi, par rapport à cette question, je pense que... Dans les deux cas, dans ma dernière grande liberté ou dans la faute où je me suis sentie le plus libre, c'était lié au voyage. Donc ça mêlait en fait cette liberté géographique, liberté de temps et liberté intérieure. Je pense que ma dernière liberté que j'ai ressentie, c'était quand j'étais au Maroc et qu'on a rencontré des nouvelles personnes. C'était à Essaouira, dans le sud du Maroc. Et là-bas, ils font de la moto, du scooter sans casque. Le passager n'a pas besoin d'avoir de casque. Souvent, ils n'ont pas de deuxième casque. Donc, c'est hyper dangereux de ne reproduire pas ça chez vous. Mais du coup, j'étais derrière une personne. en scooter. Et en fait, juste le fait de sentir le vent dans mes cheveux. Et en fait, à ce moment-là, il n'y a que l'instant présent qui existe. Il n'y a pas le avant, il n'y a pas le passé, il n'y a pas le après. Tu es juste en train de profiter de cette balade en moto. Et en fait, sentir la vitesse, le vent dans mes cheveux, voir le beau paysage, etc. Je pense que c'est... La dernière fois où je me suis sentie le plus libre dans ma vie, c'était cette fois-là. Et la fois où je me suis sentie le plus libre, c'était mon premier voyage en solitaire à Bali aussi, où il y avait une forme de « je peux me présenter aux autres dans la version dont je suis maintenant » . Je vais expliquer ce truc-là parce que peut-être que ce n'est pas compréhensible comme ça. Je trouve que le fait d'être en relation avec des personnes depuis longtemps, ça apporte. plein de bienfaits, il y a plein d'avantages, on pourrait creuser ce sujet pendant des heures, mais je trouve aussi parfois, ils sont connectés à des anciennes versions de nous qui n'existent plus, qui sont pas vraiment nous, et donc en fait le voyage ça permet vraiment de rencontrer des personnes et de montrer la version de nous qu'on est maintenant genre, l'autre va nous prendre tel qu'on est maintenant, sans avoir la rétrospective du passé, etc. Et je trouve que c'est une forme de liberté aussi dans ça, de se présenter en fait comme on a envie. On peut se présenter de manière nouvelle aux nouvelles personnes qu'on rencontre. Je trouve qu'il y a une forme de liberté aussi là-dedans. Et ouais, le voyage en règle générale, moi c'est la fois où je me sens le plus libre dans ma vie. Donc voilà. Et ce qui a contribué à cette sensation, bien sûr qu'il y a des facteurs extérieurs, donc le voyage, le changer de pays, être immergé dans une culture, être connecté à l'instant présent. On n'est pas connecté à ce qu'on va faire demain, on est connecté à ce qu'on fait maintenant. à ce qu'on dit avec les personnes, aux personnes qu'on rencontre, aux choses qu'on fait. Et du coup, ça mêle aussi une liberté intérieure qui est de ne pas être dans la projection du futur, ne pas être dans qui on était dans le passé. On est vraiment en train d'expérimenter la pleine conscience. Et je trouve que ça, c'est hyper fort comme moment. Moi, en tout cas, c'est hyper fort dans ma vie. Si ça te fait écho, n'hésite pas à me partager. Et je sais qu'un petit tip, ce que je fais dans ces moments-là, et maintenant je le fais en automatisme, c'est de créer un symbole, un ancrage en fait avec mon corps. Bon, je vous partage le mien, mais en fait ça peut être tout et n'importe quoi. Moi, quand je ressens cette liberté intérieure ou ce bien-être intérieur hyper fort, je rentre mon pouce à l'intérieur de ma main et je referme mes quatre doigts par-dessus. Et ça en fait, c'est un ancrage, un mouvement que je fais pour me sentir ancrée dans cette sensation corporelle que je ressens. Et le fait d'associer ce mouvement avec cette sensation interne, ça fait qu'automatiquement, des fois je m'observe dans des situations soit stressantes, soit en surstimulation sensorielle. Par exemple au travail, quand il y a énormément de bruit avec les enfants, mon corps automatiquement refait ce symbole de ma main pour aller rechercher cette sensation corporelle auquel elle a été associée. Voilà, ça c'est un petit tip que vous pouvez faire aussi, c'est-à-dire trouver votre ancrage personnel, trouver comme un moyen mnémotechnique avec votre corps, et à chaque fois que vous ressentez ce bien-être et cette liberté, ou peu importe, faites le signe et ancrez à votre corps ce signe-là de manière à retrouver plus facilement la sensation. Voilà, ça c'était un petit tip que je voulais vous partager sur moi, ce que je fais, et si ça vous intéresse de l'essayer ou de l'expérimenter, c'est avec plaisir. Et du coup, un autre sujet qu'on parlait aussi avec Marine pendant les vacances, c'est que oui, la liberté, on est beaucoup à la rechercher. Mais quelque part, elle vient aussi avec ce sujet de la responsabilité. On a souvent cette idée que la liberté, c'est pouvoir faire tout ce qu'on veut. Mais est-ce que vraiment c'est le cas dans la vie ? Est-ce que vraiment on peut faire tout ce qu'on veut ? ce qu'on peut vivre en étant libre, le plus total, etc. Je ne suis pas sûre que ça nous rende vraiment heureux en plus. Peut-être que c'est que mon interprétation personnelle et mes croyances personnelles, mais je pense que pour être libre, il faut choisir de faire des choses et aussi prendre ses responsabilités. Je pense que la liberté totale, elle n'existe pas parce qu'en fait, on doit faire des choix dans la vie. Et faire des choix, ça implique de renoncer à autre chose. Plus on a d'options, déjà, plus c'est difficile de choisir. En fait, notre cerveau aime trop la simplicité et la sécurité, et trop d'options peuvent amener à une paralysie décisionnelle. Il y a un fait en psychologie qui s'appelle le paradoxe du choix. En fait, il y a des études qui montrent que face à trop de possibilités, on va plutôt procrastiner ou remettre en question nos décisions. Imaginons si dans un supermarché, on va présenter 24 sortes de confitures aux clients potentiels, ils vont hésiter tellement qu'ils vont en acheter moins que si on en... présentait que 6 par exemple et du coup ce fait là moi je sais que je l'ai vécu aussi en lors de mon premier voyage en solitaire à Bali quand j'avais 19 ans j'ai réalisé le poids de ce que j'étais en train de faire quand j'étais dans l'avion donc c'était un petit peu trop tard mais en fait quand je suis arrivée j'avais 2 mois où je pouvais juste vivre j'avais pas de travail, j'avais pas de stage j'avais pas de j'étais avec personne donc je pouvais faire tout ce que je voulais, toutes les activités que je voulais, avec toutes les personnes que je voulais. Et en fait, c'est la première fois que j'ai expérimenté cette liberté totale de faire tout. N'importe qui pouvait, je me disais, tout le monde rêverait d'être à ma place, tout le monde rêverait d'être en vacances deux mois, avoir assez d'argent parce que je coupais du poulet et j'ai fait du brasage à l'usine et que j'ai travaillé et j'ai travaillé et j'ai mis des côtés, tout le monde rêverait d'être à ma place. Et pour autant, ce que j'expérimente, c'est une paralysie décisionnelle. en me disant mais est-ce que je suis capable ? Et en fait, ce trop de liberté m'a fait peur les deux premiers jours. Puis après, j'ai vite recalibré mon cerveau. Mais c'est vrai que trop de choix, ça pousse aussi peut-être dans une paralysie. Et en fait, faire des choix, ça implique aussi des conséquences. Être libre, ce n'est pas de fuir les contraintes. C'est plutôt celle de choisir celles qui font sens pour nous. Je pense qu'une vie sans contraintes, je ne suis pas sûre que ça existe. On a plutôt choisi les contraintes qui nous arrangent, choisi les contraintes qui font sens pour nous, choisi les contraintes qui ne sont pas trop des contraintes pour nous. Parce que chaque choix implique une contrainte et une décision et implique d'assumer les conséquences. Je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui rêvent de liberté. mais qui ont peur de la responsabilité qui l'accompagne. Et je sais que moi, parfois, ça peut être le choix, et je pense que c'est le choix, le cas. Je pense que c'est le cas aussi de beaucoup de personnes. Je pense que la liberté, elle implique d'être responsable de soi, de ses choix, de ses décisions. Plus on assume Ausha, plus on va gagner en autonomie et en pouvoir sur notre propre vie, au final. Et du coup, par rapport à cette notion de liberté et de responsabilité, il y avait une question que j'aurais posée à Marine et que je vous pose à vous maintenant. C'est est-ce que vous avez déjà ressenti le fait d'avoir trop d'options ? Et est-ce que tu as ressenti que ça te bloquait plus qu'autre chose ? Et comment est-ce que tu as fait pour avancer malgré tout ? Et du coup, moi, j'ai un peu fait ça dans les ordres parce que je vous ai raconté le voyage en solo à Bali tout à l'heure. Donc, c'est un peu ce que moi, j'aurais répondu par rapport à ça. Je vous laisse, moi, l'opportunité de m'envoyer un message si ça vous parle. Et moi, qu'est-ce que j'ai fait pour avancer malgré tout ? Quand je me remets dans cette situation d'être à Bali, déjà... Je me suis observée et j'ai remarqué que j'étais dans des pensées de peur, des pensées limitantes par rapport à ça. Je n'étais pas du tout dans un bon état d'esprit. Et donc du coup, j'ai essayé de changer mon état d'esprit, changer mon dialogue intérieur. Et donc pour ça, ça passe par l'auto-observation. C'est grâce à mon auto-observation que je me suis rendue compte que ce que je pensais, ce n'était pas du tout positif, que j'avais des peurs. Donc en fait, j'ai écouté mes peurs, j'ai écouté mes pensées. J'ai essayé en fait de... En étant, ça a duré 24 heures, je me suis auto-observée. Et j'ai noté en fait tout ce qui se passait à l'intérieur de moi. Et dès que j'étais dans un état anxieux, d'anxiété, hop, je notais ce qui se passait. Ce qui a permis en fait de me rendre compte que j'avais des peurs, que j'avais une liberté de choix et d'action que je n'avais jamais ressentie dans ma vie. Et j'ai accepté en fait. Après l'auto-observation, il y a une forme d'acceptation de « ok, je suis dans cette situation, je ne vais pas fuir parce que factuellement, je ne ressens pas de bien-être à ce moment-là » . J'en parlais à personne parce que je n'avais pas envie d'inquiéter mes proches. Déjà que ma mère était flippée de ouf à me savoir à l'autre bout du monde toute seule à 19 ans avec mon sac à dos pendant deux mois. Donc j'ai dit « ok, j'ai introspecté avec moi-même, je me suis auto-observée et j'ai accepté que j'étais face à des peurs » . 9 J que j'ai accepté en fait que là, pendant deux mois, j'allais être 5% responsable de moi. Et malgré le fait que j'avais 19 ans et que je me croyais grande, c'était la première fois que je devais être 100% responsable de moi. C'est-à-dire que s'il y avait un souci avec quelqu'un, j'étais responsable. Si je devais trouver à manger, j'étais responsable. Si je devais trouver là où je devais dormir, j'étais responsable. J'étais responsable de tout. Et dans notre quotidien, en tout cas, moi j'avais la sensation que quand j'étais chez moi... à ce moment-là, je vivais encore chez mes parents, et bien même si je pouvais tout faire, je ne faisais pas tout. Je n'étais pas 100% responsable de moi-même. En fait, ça a été une connexion à l'intérieur de moi de toutes les choses que je n'avais pas encore traversées, digérées. J'étais vraiment face à la nouveauté. Et du coup, ça a mêlé cette liberté financière, cette liberté de temps, cette liberté géographique et cette liberté intérieure que j'ai vraiment ressentie à la... Au fur et à mesure de mon voyage, au début, j'ai juste ressenti que je n'étais pas dans une liberté intérieure. Et qu'est-ce que j'ai fait pour avancer malgré tout ? Déjà, auto-observation, acceptation de mon état initial, acceptation aussi du chemin que j'avais à parcourir, des choses à l'intérieur que je devais changer. Et une fois que j'avais accepté cet état-là, je me suis dit, OK, maintenant, le choix qui s'offre à toi, c'est... Soit c'est trop compliqué et c'est ok, auquel cas tu prends un billet de retour et tu rentres chez toi. Soit tu décides de faire ce voyage, de continuer ce voyage, de passer outre tes peurs, d'expérimenter des choses nouvelles, de faire des actions qui ne sont pas forcément agréables mais qui potentiellement vont te faire grandir. J'ai choisi cette deuxième option parce que... J'avais envie, je rêvais en fait de ce voyage. Et quand j'ai ressenti ce que ça me faisait ressentir, je m'étais dit putain, c'était pas ça. Je ne m'étais pas préparée à ça. Et je me suis dit, je ne peux pas arrêter là. Je sais que c'est inconfortable à ce que je ressens, mais je sais que ça va être grand et que ça va m'apporter beaucoup. Donc j'ai choisi, j'ai fait ce choix entre les deux, de continuer le voyage. Et pendant 24 heures, je me suis dit, il faut que je modifie mon état d'esprit. Pour modifier mon état d'esprit, c'est dès que j'avais une pensée, j'écrivais beaucoup mes pensées, dès que j'avais une pensée qui était plutôt liée à la peur, qui était plutôt liée au manque de confiance en moi, qui était plutôt au fait que... Il y a des choses, des thématiques comme ça. Et je réécrivais une phrase en me disant, non, tu es capable. Je faisais des trucs, je crois, j'ai du mal à croire à 100% aux affirmations positives, etc. Mais je me disais, mais là, je dois tout mettre en place pour me sentir bien. Et donc, du coup, je dormais avec des affirmations positives dans mon lit. Ça me fait trop rire de vous dire ça parce que c'est un moment de vulnérabilité tellement intense. Je pleurais dans mon lit toute la nuit et j'avais mes écouteurs avec des affirmations positives qui me disaient « tu es capable, tu vas réussir, tatati tatata » . Et en fait, je m'endormais avec ça. Je me disais « au moins comme ça, je dors et ça modifie mon subconscient » . Je ne sais pas si c'est vrai. Je n'ai pas fait d'études là-dedans forcément. Mais j'écoutais en fait mon intuition en me disant « qu'est-ce que je peux faire pour… » aller vers cette liberté d'état d'esprit et pour me sentir bien. J'ai fait ça pendant 24 heures. Et après, je suis arrivée, les deux premiers jours, je dormais dans un hôtel que j'avais réservé pour assurer ma mère quand j'arrivais à Bali, histoire qu'elle sache où je dors. Et puis ensuite, j'ai dit, il faut que je change d'endroit. Il faut que je rencontre des gens. Là, je rencontre personne. Je parle avec personne. J'avais peur de parler à des gens, j'avais peur de dire bonjour, j'avais peur de demander à louer un scooter. Vraiment, tout me faisait peur. J'avais peur d'aller à la plage à pied, je me disais mais c'est 15 minutes, je ne sais pas, il n'y a pas de trottoir. J'avais peur de tout, j'étais une flippette de tout, alors que dans mon quotidien, je n'étais pas du tout comme ça. Mais ça a juste révélé ça à l'autre bout du monde. Et du coup, je me suis dit, il faut que j'aille dans une auberge de jeunesse parce qu'il faut que je parle avec des gens. Et parler avec des gens, ça me faisait extrêmement peur, mais je me disais, c'est la seule solution pour faire des choses en fait. pour voyager, je ne vais pas parler avec personne pendant deux mois. Et donc du coup, j'ai trouvé une auberge de jeunesse, je l'ai bookée. J'avais extrêmement peur, mais je me suis dit, la prochaine personne que je rencontre en allant sur le chemin de l'auberge de jeunesse, je lui dis bonjour et je lui souris. C'était une montagne pour moi, c'était hyper difficile, mais je me suis dit, il faut que je fasse une toute petite action. La petite action qui était déjà très grande pour moi, c'était de je dis bonjour et je souris. Et juste devant l'auberge de jeunesse, Je rencontre deux hommes à peu près mon âge. Et je fais cette mini action qui pour moi était déjà intense. Je me suis dit, je dis bonjour et je souris. Ils me disent bonjour et ils me sourient. Intérieurement, j'étais flippée de ouf. Alors que ce n'est pas grand chose, mais à cette époque-là, c'était très difficile pour moi. Et en fait, je me suis rendue compte que cinq minutes après, après avoir fait le checking, après qu'on m'ait montré ma chambre, que l'une des deux personnes, l'un des deux hommes qui était brésilien, arrive dans ma chambre. Et il me dit, ah, tu es dans ma chambre, on commence à parler en anglais. Et il me dit, qu'est-ce que tu fais cet après-midi ? je lui dis bah j'ai rien de prévu et il me dit bah si tu veux nous on va là et puis ce soir on va boire une bière à cet endroit et j'ai dit ok vas-y je veux bien aller avec vous et après à partir de ce moment là le voyage il a commencé ça a été qu'une succession d'actions qui parfois me remettaient dans l'inconfort genre la fois où j'ai dû apprendre à faire du scooter à Bali j'étais dans un inconfort mais étant donné que j'avais mis une mini action en place et que après je faisais l'action que j'étais avec des personnes où je faisais des choses nouvelles et que je réussissais ça a augmenté ma confiance en moi ... Et au fur et à mesure, je me suis sentie de plus en plus capable. Et à la fin des deux mois, je crois que c'est la période dans ma vie où j'ai changé le plus vite. Parce que j'étais en constante boucle de mini-actions, actions, de redécouverte de mes capacités et de mes compétences. Et ça, c'était un cercle vertueux constant pendant deux mois. Et ça m'a transformée intérieurement. C'était incroyable. Donc bref, voilà, ça c'était ma petite histoire par rapport à... au fait que j'avais déjà ressenti énormément d'options et que ça m'avait paralysé et plus bloqué qu'autre chose et qu'est ce que j'ai mis en place pour pour réussir à dépasser ça pendant pendant le voyage j'ai très soif voilà j'ai vous avez vu les vacances ça m'a pas ça m'a pas fait arrêter de causer J'adore et J'ai réfléchi à un outil. En fait, je voulais vraiment réfléchir à un outil par rapport à ça. En fait, j'aimerais bien... Je trouve que là, je suis... Bon, pour être totalement transparente, moi, je ressens ma liberté. La liberté, c'est une de mes valeurs fondamentales. Elle fait partie de ma dizaine de valeurs et c'est une valeur qui a la plus importante à mes yeux et sur laquelle je travaille beaucoup parce qu'il y a... Je ressens une grande liberté intérieure, mais des fois, en fait, je me sens aussi bloquée à l'intérieur et j'y travaille. Et je travaille beaucoup sur ma liberté financière. J'aimerais vraiment l'augmenter de manière à me permettre de réaliser toutes les passions que j'ai envie et peut-être voyager un peu plus parce que je me sens vraiment bien en voyage. Et du coup, en fait, il y a une question que Marine m'a posée pendant mon voyage parce que je disais en fait, je me sens tellement bien en voyage que je sais que quand je vais rentrer chez moi, je vais me sentir moins libre. Et elle m'a dit, mais qu'est-ce que tu peux faire dans ton quotidien pour ressentir cette liberté ? Et c'est vrai que je trouve que je ne mets pas assez de choses en place dans mon quotidien pour nourrir cette valeur de liberté. Et en fait, j'ai du mal pour l'instant à savoir qu'est-ce que je dois mettre en place pour augmenter cette valeur de liberté. Donc j'ai réfléchi à des choses et peut-être qu'en parlant avec vous, ça va me... Ça va me donner des pistes, des réflexions déjà à moi-même. Et en même temps, si c'est quelque chose qui vous parle, peut-être que soit vous pouvez me partager ce que vous faites pour ressentir la liberté dans le quotidien. Et si vous avez envie qu'on échange, ça va autant m'aider que vous, ça vous aidera si jamais vous voulez discuter de ça. Donc déjà, premièrement, je pense qu'il y a le fait d'observer les automatismes. Moi, je parle tout le temps d'auto-observation de soi. Je pense que dans chaque podcast, j'en parle, mais c'est vraiment la base de tout, je trouve. Il y a beaucoup de nos décisions qui sont prises en pilote automatique. Moi, il y a des fois, il y a des journées où je sais que j'ai ça, ça, ça, tel rendez-vous. Et donc, du coup, je juste déroule la journée. Et c'est vrai qu'à la fin de la journée, j'ai la sensation que je n'ai pas eu mon quota de liberté. Il y a la routine aussi. Ça apporte aussi d'autres choses. Ça apporte moins de réflexion. C'est vrai que quand tu es en voyage, tu peux être énormément fatiguée parce que... Tu es toujours dans une prise de décision nouvelle, toujours dans des endroits nouveaux. Il y a constamment ce sentiment d'adaptation, tu rencontres des personnes nouvelles et du coup, ça peut être aussi épuisant. Donc, c'est vrai que l'avantage de la routine, c'est pouvoir souffler, vraiment se reposer aussi. Mais du coup, des fois, on est dans nos habitudes, on est dans nos peurs, on est dans nos attentes sans vraiment nous rendre compte. Et du coup, je pense que ce serait intéressant d'un exercice simple qu'on pourrait faire. Ça pourrait être... Pendant une journée, noter les décisions qu'on a prises et se demander est-ce que c'était vraiment un choix ou est-ce que c'était une habitude ? Est-ce que ce choix me rapproche de la vie que je veux ? Est-ce que j'agis par peur, par confort ou par vrai désir ? Ça, c'est des questions que je me poserai. Et je pense que ça peut définir chaque décision. Peut-être que je vais répéter parce que j'ai été trop vite. Noter les décisions qu'on a prises dans la journée. Se demander si c'est vraiment un choix ou si c'est une habitude. Se demander si ce choix nous rapproche de la vie qu'on a envie d'avoir. Et est-ce qu'on a agi par peur, par confort ou par vrai désir ? Et moi, je note qu'il y a beaucoup d'habitudes que je fais qui ne me rapprochent pas de la vie que je veux. Et c'est des habitudes par confort. Et en fait, peut-être que le fait de prendre conscience de ces automatismes, ces mécanismes, ça va faire qu'on va pouvoir choisir en conscience peut-être des actions et des décisions qui nourrissent plus une liberté intérieure. Je pense que cet exercice, il peut vraiment nous réapprendre à avoir du pouvoir sur Ausha et donc à cultiver plus de liberté à l'intérieur de nous. Et donc, il y a beaucoup de « et donc » là, je remarque. La question que j'aurais envie de poser, c'est dans quel domaine de ta vie t'aimerais te sentir plus libre et qu'est-ce qui t'en empêche aujourd'hui ? Moi, par transparence, je vais vous dire, je pense que le domaine de ma vie où j'aimerais me sentir plus libre, c'est vraiment l'aspect financier. Je pense que l'année dernière, j'étais en formation, j'ai fait deux formations. Du coup, je n'ai gardé qu'un travail. Là, je viens de lancer mon activité, donc c'est normal au début que je ne sois pas Crésus. J'y travaille, mais bon. Déjà, j'ai fait un chiffre d'affaires au bout d'un mois. Je trouve que c'est assez exceptionnel et je suis très contente de ça. Donc, je sais que ça va prendre du temps à construire, mais j'ai vraiment envie de... cette année de travailler sur cette liberté financière parce que j'aimerais prendre des cours de musique et aujourd'hui je peux pas forcément me permettre ça parce que déjà je fais beaucoup de sport et etc. Je vous raconte ma vie mais dans quel domaine dans votre vie vous aimeriez vous sentir plus libre et qu'est-ce qui vous en empêche aujourd'hui ? Voilà un petit peu pour la liberté J'espère que ça vous aura parlé. Voilà, je pense que pour résumer un peu tout ce qu'on a dit, enfin tout ce que j'ai dit pour l'instant, mais j'ai hâte de savoir ce que vous, vous en pensez. La liberté, ce n'est pas juste une absence de contraintes totale. Je ne suis pas sûre qu'on soit heureux et heureuses avec cette forme-là. Je pense qu'elle demande une vraie connaissance de soi, une capacité à faire des choix conscients et à être en paix aussi avec ses choix. Je pense à ma coachée. Tu te reconnaîtras, on parle beaucoup de faire des choix, etc. Et d'être à l'aise dans ses choix. En fait, il y a un moment donné, oui, c'est renoncer. Mais si on est toujours en perpétuel questionnement entre est-ce que j'ai fait le bon choix ? En fait, tu ne peux pas savoir avant. C'est le fait de faire un choix, de l'assumer. Et de se dire, ok, moi je choisis entre les deux là qui m'étaient proposés, je choisis ça. Et je l'expérimente. Et je vois ce que j'en ai tiré. Et je vois quelles leçons j'ai apprises, et je vois qu'est-ce que j'aimerais reproduire après, et qu'est-ce que j'aimerais pas reproduire. C'est le fait de vraiment choisir consciemment quelque chose qui va faire après qu'on ait conscience de ce que ça nous a apporté, ça va nous apporter de la conscience de soi. On va vraiment... Et je pense que cette liberté, c'est aussi d'être à l'aise dans ses choix. et d'accepter en fait. Parce que sans acceptation, il y a ce tiraillement, ce questionnement interne, cette réflexion interne, je ne suis pas sûre que ça nourrisse une liberté. Et peut-être que la vraie liberté, ce n'est pas d'avoir zéro contrainte, mais juste d'être en accord avec ses choix. Et du coup, voilà, quelle liberté tu veux cultiver aujourd'hui ? J'espère que cet épisode t'aura parlé. Je ne sais pas si vous êtes tous à fond dans la liberté, mais moi, c'est quelque chose que j'adore comme sujet. Sûrement, j'en reparlerai dans un prochain épisode. Voilà, j'espère que ça vous aura plu. J'espère que vous avez apprécié me réécouter après ces deux semaines de pause. Et voilà, n'hésitez pas franchement à venir me parler en DM Instagram, me dire ce que vous en pensez, me raconter vos histoires personnelles par rapport à ça. me dire qu'est-ce que vous mettez en place dans votre quotidien. Bref, je vous fais plein de bisous et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Ciao, ciao !