Speaker #0Bienvenue dans Balade de cerveau, le podcast qui explore la compréhension de l'expérience humaine avec légèreté et profondeur. Chaque vendredi à midi, je vous partage des réflexions, des outils pratiques et des anecdotes pour mieux se comprendre. Je suis Charline, coach passionnée par l'introspection et le développement personnel depuis plus de 10 ans. Si l'épisode vous inspire, pensez à le partager ou à laisser un avis. Alors, prêts et prêtes pour cette nouvelle balade ? Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast sur Balade de cerveau. Aujourd'hui, on va parler de deuil. Ça suit en fait la série de vidéos de podcast que je voulais faire sur la transition de vie, qu'est-ce qui se passe vraiment à l'intérieur de nous. Et là on va parler de deuil, pas forcément d'un deuil d'une personne proche de nous, mais plutôt ces moments de vie, des transitions de vie qui nous arrivent parfois comme une rupture, une démission, un déménagement. C'est un peu ce constat à l'intérieur qui te frappe en disant je ne suis plus la même personne qu'avant, je suis entre l'ancien et le nouveau. Et ces moments-là de vie, c'est le cœur même des grandes transitions de vie. Souvent on ne les vit pas comme un simple changement, ça demande vraiment un travail à l'intérieur de soi et on peut ressentir une vraie perte dans notre vie. Peut-être que vous avez déjà eu cette impression que votre vie s'écroule, que vous avez l'impression de mourir à l'intérieur alors que vous n'êtes pas foncièrement en train de mourir. Et aujourd'hui je vais vous amener dans cette compréhension-là, cette exploration à la fois simple mais qui est hyper puissante. on va parler du modèle des cinq phases de deuil d'Elisabeth Kuber-Ross. Et on va d'abord voir qui elle est, comment elle a marqué les esprits, qu'est-ce qu'elle a théorisé, qu'est-ce qu'elle a trouvé, etc. On va parler aussi des limites, parce qu'il ne faut pas que ça... ça s'applique de manière... Il ne faut pas voir les choses de manière tout blanc ou tout noir, il y a quand même des nuances et des limites à percevoir là-dedans. Et on fera le lien entre toutes les phases de processus de deuil et les transitions de vie que nous on peut vivre ou traverser plusieurs fois dans notre vie. On va détailler chaque phase, on va explorer qu'est-ce qui se passe à ce moment-là pour vraiment ce qui se passe à l'intérieur de nous. C'était français ça ? Peut-être que toi tu vas te reconnaître dans certaines étapes. Peut-être que... Enfin le but en tout cas c'est que tu te reconnaisses et que tu aies des clés pour mieux vivre ces passages-là dans ta vie. Je regarde vite fait si ça t'enregistre. Ça enregistre, c'est parfait. Donc Elisabeth Kubler-Ross, moi je l'ai découvert en formation de coaching. Et on a vu en fait son modèle des... des cinq phases de vie, de deuil plutôt. C'est l'inverse du coup. Elle a théorisé, en fait, elle a accompagné les patients en fin de vie. Et donc, elle a théorisé ça parce qu'elle accompagnait les personnes en fin de vie. Et donc, du coup, elle a théorisé plein de choses par rapport au parcours de fin de vie, au deuil, aux phases de deuil, comment c'était vécu. Elle est issue des années 60 à peu près. Et elle était à leur chevet, elle les écoutait. Et elle a remarqué que beaucoup traversaient des réactions émotionnelles similaires. Du coup elle les a observées, les a notées, elle a fini par formaliser en fait ce qu'elle a appelé les cinq phases de deuil. Et ce modèle, elle l'a partagé dans un livre très culte, je ne me souviens plus du nom en anglais mais le nom en français c'est les derniers instants de vie. Où en fait elle va décrire les cinq étapes par lesquelles on passe, qui est le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation. Et en fait... Il ne faut pas voir ces phases-là comme un mode d'emploi, ni un parcours obligatoire de chaque phase. Déjà, ça ne survient pas forcément dans l'ordre. Je vais détailler après peut-être tout ça, parce que là, on n'est que dans la phase d'intro. Mais il faut voir plutôt ces phases-là comme des états émotionnels possibles et des réponses humaines et émotionnelles face à la perte, que ce soit la perte d'un être cher ou une transition. Et ce modèle, il a été élargi parce qu'en fait, elle s'est rendue compte que ce n'était pas adapté uniquement aux fins de vie, mais à toutes les formes de pertes. Et donc peut-être à un divorce, peut-être à un licenciement, peut-être à un déménagement, peut-être à une rupture brutale dans notre vie. Et peut-être même aussi à une version de nous-mêmes. Donc tout ça, c'est un peu la partie introduction sur qui, qu'est-ce qu'elle est, qu'est-ce qu'elle a modélisé comme modèle, etc. Modéliser comme modèle, j'adore. Les limites de ce modèle là, et c'est un petit disclaimer que je trouve important à faire, c'est que les cinq phases de deuil, ce n'est pas une recette magique, ce n'est pas un schéma fixe, ce n'est pas une règle universelle, il ne faut pas le voir de manière linéaire par lequel on passe de 1 à 5, et déjà elles ne sont pas obligatoires, ce sont des phases de deuil qui ne sont pas obligatoires pour tout le monde, on peut les vivre dans le désordre, on peut les traverser plusieurs fois. On peut complètement zapper certaines phases et passer directement à l'autre. En fait, il faut voir que chaque deuil est unique. Il dépend de notre personnalité, il dépend de notre histoire, de notre culture, de notre façon d'être dans le monde. Et il faut voir plutôt ce modèle comme un repère pour nous aider à mettre des mots sur ce qui se passe à l'intérieur de nous. Quand il y a tout qui est trop flou ou trop intense, c'est plutôt un modèle à prendre comme un cadre, comme une grille de lecture. Et comme toute grille de lecture, elle est à adapter, elle est à nuancer par rapport à ce qu'on vit. Elle ne dit pas exactement ce qu'on doit ressentir, mais elle peut juste aider à comprendre ce qu'on ressent. Et ça, c'était un disclaimer qui était important à faire, je pense, pour cet épisode. Pourquoi j'ai décidé de l'utiliser et de l'expliquer dans le modèle de transition de vie ? Parce que pour moi, il y a des similitudes avec un processus de deuil quand on perd quelqu'un. Quand on vit une transition, on perd quelque chose. Et souvent, ce n'est pas juste un travail, une maison ou une personne, c'est comme une partie de nous-mêmes. Changer de carrière et de voie professionnelle, c'est aussi potentiellement perdre une identité sociale. Quitter une relation avec quelqu'un, par exemple, on a été en couple pendant dix ans, c'est aussi faire le deuil d'un futur imaginé à deux. Déménager, c'est perdre un cocon, c'est perdre un repère, c'est des repères ou des habitudes. En fait, ce qu'on perd à ce moment-là, c'est un cadre, c'est un environnement rassurant, c'est une version de nous-mêmes aussi parfois. Et ce qui meurt, c'est une identité passée, une vision future, un sentiment de sécurité intérieure. J'ai déjà soif, ça commence bien. Pour parler un peu plus du cerveau, en fait, notre cerveau, il n'aime pas ce qui est imprévu. Il est programmé pour rechercher la stabilité, les habitudes, tout ce qui est connu. Ça va le sécuriser en fait. Et quand notre vie, elle bascule... il va comme sonner une alerte, une cloche à l'intérieur de nous. C'est l'amidale, la zone du cerveau de l'amidale qui est un peu le centre de la peur, qui va s'activer et qui peut générer soit du stress, de l'anxiété, une vigilance très très haute et maximale. Et le cortex préfrontal, qui va nous aider à réfléchir normalement, à décider, à poser des choix, lui va être comme débordé, il va avoir trop d'une surstimulation, donc il va ruiner, il va douter, il va perdre de sa clarté. Il y a aussi tout ce qui est circuit de la dopamine, donc tout ce qui est système de motivation et de plaisir. Et à ce moment-là, quand on vit une transition de vie, ça va être en chute libre totale. On peut se retrouver sans motivation, sans envie, sans direction claire, parce que forcément, il n'y a plus aucun repère. Et tout ce mélange biologique, ça peut nous amener à dire ou à ressentir « je ne sais plus qui je suis, je ne me reconnais plus, je ne sais plus ce que je veux » . Et ça, ça veut pas forcément dire qu'on a un problème ou qu'on est cassé. C'est juste que t'es en train de faire le deuil de la vie que t'auras plus. Ou de la personne que tu seras plus dans ta vie. Et comme dans tout deuil, il est, je pense, normal de se sentir perdu, de se sentir triste, de se sentir en colère, de se sentir désorienté, parce qu'on vit pas juste un changement, on traverse une vraie métamorphose à l'intérieur de nous. Et ça s'explique autant par la biologie que par les ressentis corporels. Donc ça, c'était la première étape un peu, je trouve, intéressante de pourquoi je veux vous parler plus de ce modèle de phase de deuil et comment ça s'adapte aussi à une transition de vie qu'on vit très souvent, plusieurs fois même, dans une vie. Maintenant, je vais rentrer peut-être un peu plus dans le modèle des cinq phases. La première phase qui est abordée dans les phases de deuil, c'est le déni. C'est la protection du cerveau, c'est une voix intérieure qui va te dire « Non, ce n'est pas possible, je vais me réveiller, il va revenir, je vais retourner là-bas, tout va devenir comme avant. » Ça, c'est des phrases que tu peux dire quand tu es dans une phase de déni. Et si on veut parler un peu de neurosciences vulgarisées, comme j'aime bien faire de temps en temps, en fait, ce qui se passe à ce moment-là dans ton cerveau, c'est que le cortex préfrontal va venir mettre un filtre sur l'amida, qui est la zone de tes émotions. En gros, il va dire à ton système émotionnel Ouais pas maintenant, flemme, on encaissera plus tard, on réagira plus tard, etc. Il faut voir ça comme un tampon neuro-émotionnel, ça va ralentir et ça va t'éviter de ressentir un choc qui est trop brutal. Ce n'est pas forcément un mensonge, parce qu'en fait, on voit bien que c'est un mécanisme plutôt de survie pour faire ça de manière plus progressive. Je te donne un exemple concret, par exemple, tu viens de divorcer avec quelqu'un, mais tu vas encore employer le « nous » pour parler de votre couple. Tu vas faire comme si de rien n'était et en soi c'est ton cerveau qui te ménage. Et c'est tout à fait normal, le déni, il ne faut pas voir ça comme un échec de lucidité. C'est plutôt un sas de décompression émotionnelle où quand ton système sera prêt, il va ensuite accéder à une réalité et il commencera petit à petit à percer la réalité de ce que tu es en train de vivre. Donc ça c'est pour la première phase de déni. La phase 2, c'est la phase de colère. La colère, il faut voir ça un peu comme une révolte brute face à l'injustice de ce que tu es en train de vivre. Peut-être qu'à ce moment-là, tu peux te dire, pourquoi moi ? Qui est responsable ? Ce n'est pas juste. Pourquoi je vis ça ? Ton cerveau va être en alerte rouge totale. Il va chercher à comprendre, à remettre du contrôle en fait. On sort du déni pour remettre du contrôle. Et il va mettre un coup d'arrêt un peu dans ce chaos total de ce que tu es en train de vivre. Et côté cerveau, la colère va activer l'amidale qui était un peu mise de côté dans la phase de déni. Et ton système limbique, qui est la zone de survie du cerveau, c'est un feu intérieur qui va s'allumer pour te défendre. Donc peut-être que tu peux t'énerver pour un rien, tu peux être aussi irritable, sans raison apparente. Tout ça, encore une fois, c'est normal. Il faut se laisser traverser par cette émotion qu'est la colère, parce qu'en vrai, c'est une étape qui est nécessaire. C'est un peu le coup de gueule de ton corps et de ton esprit qui va te pousser à évacuer la douleur de la situation. Donc cette phase, elle est hyper importante, la phase de colère. Pour rentrer ensuite dans la phase 3 qui est le marchandage. Le marchandage, c'est un peu cette étape où tu te retrouves à négocier avec toi-même. Tu vas essayer de faire des compromis dans ta tête. Tu vas avoir l'espoir peut-être que tout redevienne comme avant. C'est un peu, moi je la vois comme la phase des « et si ? » Si seulement je n'avais pas fait ça, si seulement j'avais fait ça autrement, si je n'avais pas dit ça, peut-être que ça ne serait pas arrivé. Et si je pouvais revenir en arrière, tout rattraper, est-ce que ça rattraperait le coup ? En fait, ton cortex préfrontal, cette zone du cerveau qui va analyser, qui va t'aider à planifier, à raisonner, il va essayer, désempareillement, de trouver une solution, un plan B tout de suite. Il va refuser de lâcher prise sur la vérité de la situation. Il va comme rechercher un échappatoire à l'inévitable. Mais en fait, c'est une question, on se rend compte, Kevin, parce que tout est illusion. Tu vas dire des « et si » sur des choses qui se sont déjà passées. Donc, il faut voir comme un miroir un peu déformant. Tu vas chercher à rattraper ta réalité, mais en fait, la réalité, elle ne va pas pouvoir se changer. Parce que c'est déjà passé. Peut-être que c'est la phase aussi où tu peux avoir des mini-arrangements avec toi-même. Tu vas te dire que tu vas tester un retour, je ne sais pas, dans ton travail que tu as quitté. Tu vas envoyer un message à cette personne juste pour voir. Tu vas la reprendre en contact juste pour être sûre que c'est vraiment fini. Voilà, tu vas te raccrocher à une habitude, à quelque chose qui te sécurise, un souvenir, un espoir même s'il est fragile. Et cette phase de deuil, elle est humaine. C'est que le cerveau, il refuse d'accepter la rupture que tu es en train de vivre. Parce que... accepter, ça peut faire peur. C'est aussi la dernière raison avant d'accéder au vide. Et c'est aussi le moment où petit à petit, tu vas toucher l'ampleur totale de la perte. Pour entrer ensuite dans cette phase 4 qui est la tristesse, la dépression. Donc là, tu prends toute la réalité en pleine gueule. Tu prends conscience que c'est fini. Tu prends conscience que ça peut faire mal. Ton cerveau il va à ce moment-là baisser le niveau d'énergie, comme si ta batterie totale se décharge, et ton cortex préfrontal, c'est la zone de réflexion et de contrôle, elle va se mettre en retrait, et pendant ce temps, l'amidale de ton cerveau, elle va s'activer pour que tu puisses ressentir la tristesse profonde de cette perte. Dans cette phase-là, tu peux te sentir vide, tu peux avoir plus d'envie, Tu peux vivre une sorte de brouillard mental, émotionnel, il y a tout qui est flou. Il n'y a plus rien qui te motive. Même des choses hyper simples, elles peuvent devenir très très longues. Cette phase elle est très dure mais elle est indispensable pourquoi ? Parce que c'est là que ton cerveau commence à intégrer que le monde autour de toi, ton monde à toi, il a changé. Et quand il aura accepté ça, il pourra ensuite arriver en dernière phase qui est la phase d'acceptation. Et l'acceptation, il ne faut pas le voir comme un grand « ouais, youpi, euphorique, c'est fini, coup de baguette magique, on efface tout, tout va mieux » . C'est plutôt un calme. fragile qui revient après la tempête, tu te dis peut-être à ce moment-là bon j'aime pas forcément ce qui vient de se passer, ça fait toujours mal mais en vrai je peux vivre avec. Il y a comme un espoir qui va renaître et ton cerveau il va retrouver un peu de souffle aussi. Ton cortex préfrontal, donc ta zone où tu réfléchis et tu raisonne ça il va réinvestir un peu son territoire, il va recréer, il va se remettre à fonctionner et ta chimie cérébrale un peu il y a tous les neurotransmetteurs qui vont commencer à s'équilibrer, à se remettre en mouvement dans cette zone-là. Tu vas te sentir un tout petit peu plus stable, capable de regarder un peu plus vers l'avant, vers le futur. Et tu vas commencer à imaginer, je pourrais faire ça, je pourrais habiter là, peut-être que je pourrais faire ça comme travail. Ça peut être des tout petits projets, mais tu vas juste t'autoriser à nouveau, peut-être à rire, à te sentir bien. Ça ne veut pas dire que c'est la fin de la douleur totale, mais c'est la naissance un peu du nouveau, d'une vie différente. qui va être prochainement la sienne. Voilà, il faut le voir un peu comme ça. C'est un travail qui est progressif, qui est par petites touches, et tu vas reconstruire ton monde intérieur complexe, mais avec plus de sérénité. Et petit rappel que je disais juste par rapport à avant, arrête de bayer, c'est le rappel du fait que ça ne soit pas linéaire. Tu ne vas pas faire la phase 1, 2, 3, 4, 5, et hop, ça y est, c'est fini. En fait, tu peux revenir en arrière. Tu peux accepter un jour, pleurer le lendemain. Tu peux aussi revivre plusieurs phases. Des fois en même temps, des fois dans la même journée. Des fois, ça peut se mélanger. Par exemple, le matin, tu peux rire de ta situation. Donc, tu es en phase d'acceptation. Et deux heures après, tu vas te mettre à pleurer. Donc, en phase de tristesse. Et peut-être qu'après, tu vas être en phase de marchandage parce que tu vas renvoyer un message à ton ex. Et peut-être qu'après, tu vas avoir envie de tout casser et d'être dans la colère. En fait, ce n'est pas du tout linéaire. Merci. Tout en même temps, c'est pour ça que c'est autant le bordel. Donc voilà, j'ai très soif. Pourquoi ? À quoi ça sert de comprendre les cinq phases de deuil quand tu vis une transition de vie ? En fait, c'est quoi les bénéfices un peu à vivre ça ? Déjà, la première chose, je pense que c'est parce que ça rassure. Le fait de voir ça avec un modèle, tu sais ce que tu ressens, peut-être cette confusion, cette colère, cette tristesse, c'est normal. Ça fait partie d'un processus qui n'est ni le signe d'une faiblesse, ni le signe d'un échec potentiel. Ton cerveau, il fait juste son travail pour soit te protéger, soit t'adapter à une nouvelle réalité. Ça peut t'aider à nommer tes émotions, mettre des mots sur ce que tu ressens, et en soi c'est déjà avancé de faire cette étape-là. Et ça t'évite peut-être de rester coincé dans un brouillard où tout te semble flou et incontrôlable, et fou aussi parce qu'en vrai c'est ce qu'on vit, mais ça évite surtout de te juger à ressentir tout ça. Comprendre que ce processus n'est pas une ligne droite, que tu peux avancer, que tu peux reculer, que tout peut se mélanger, que tu peux vivre plusieurs émotions à la fois en même temps la même journée, ça t'aide à ne pas forcément te dévaloriser, ni à te blâmer quand tu es dans cette période-là. et de ne pas avoir l'impression de régresser quand tu fais un pas en arrière. Ça m'aide, je pense, à mieux comprendre tes réactions dans ces phases-là. Vu que tu comprends ce qui se passe dans ta tête, tu vas reprendre la main sur tes choix futurs. Tu peux décider en conscience au bon moment, au lieu de subir un peu, avoir la sensation que tu subis tes émotions, ou de réagir à chaud quand tu es en phase de marchandage et que tu veux réessayer de faire des trucs. En fait, ça peut t'aider à être plus tolérante envers toi-même, je pense. mais aussi envers les autres. Parce que chacun va vivre des moments difficiles à sa manière, chacun va vivre des transitions de vie. Et donc connaître ce modèle-là, ça va t'offrir une fenêtre pour plus accueillir l'autre dans ce qu'il vit, avec plus de patience et de bienveillance. Et un peu plus tard, je pense que dans ce processus, ça va t'aider à prendre en considération les meilleures décisions. Tu vas choisir d'avancer quand tu es prêt et quand tu es prête, et pas en termes de pression ou en forçant le cadre. mais plutôt en acceptant ce qui est là et dans ces phases-là. Voilà, je pense que là on a fait un tour complet du modèle d'Elisabeth Curberon. Kubler-Ross, j'en ai marre de ces noms, ils sont hyper durs à prononcer. Et c'est sa théorie sur les cinq phases de deuil, qui est un repère flexible, encore une fois, qui est non linéaire, c'est vraiment le message que j'ai envie de faire passer, qui ne s'applique pas seulement à la mort, au deuil en général, mais à toutes les grandes transitions dans une vie, qui peut être soit un changement de travail, soit un déménagement, soit une rupture, etc. Et comprendre comment notre cerveau y réagit. dans ce modèle-là et dans ces phases-là. Je pense que le vrai travail, c'est de comprendre ça de manière à se rassurer soi-même, à trouver les mots justes sur ce qu'on est en train de vivre, à s'écouter sans se juger, à avoir quand même la sensation d'avancer, même si on peut faire d'avant en arrière avec ces phases-là. Si tu as besoin d'un coup de main par rapport à cette transition de vie, sache que j'ai encore trois places disponibles en coaching personnalisé. J'accompagne des personnes en transition de vie. Je suis diplômée et c'est un diplôme certifié par l'État. Donc j'accompagne depuis le début de l'année plus d'une dizaine de personnes à bien vivre leur transition de vie. Tu peux me contacter directement sur Instagram, à charlindoll, je te mettrai le lien de mon Insta dans la description de l'épisode de podcast. En tout cas, prends bien soin de toi dans ce chemin. Tu n'es pas seul. J'aimerais rajouter ça. Et fais-toi accompagner si tu en as besoin, envie, et que tu as envie de peut-être mieux comprendre ce qui se passe en toi. Et je vous dis en tout cas à la semaine prochaine pour un nouvel épisode de podcast. Merci de m'avoir écoutée. Et à très vite. Merci.