- Speaker #0
Bienvenue dans Balance à l'écho, le podcast de deux psy pétillantes dans lequel on vous partage nos déséquilibres du moment, nos réflexions et nos actions. On le fait en toute légèreté et d'humilité pour vous inspirer, vous aider à trouver votre propre balance et qui fait être vous.
- Speaker #1
Hello Lila !
- Speaker #0
Salut Sarah !
- Speaker #1
Bienvenue dans ce deuxième épisode qui est consacré, mais toujours au syndrome de l'imposteur.
- Speaker #0
La suite !
- Speaker #1
Et ouais ! Dans le premier épisode, on a pris quand même le temps de décrire c'était quoi ce syndrome dans les grandes lignes, la manière dont il se manifeste chez les personnes qui sont plus ou moins concernées par ce syndrome. Et aujourd'hui, on va plutôt aller aborder les éléments qui favorisent ce syndrome, en tout cas les causes, ce qui fait que ce syndrome se manifeste,
- Speaker #0
si je peux dire comme ça.
- Speaker #1
Et on va aussi aller un pas plus loin et réfléchir, ou en tout cas proposer peut-être plutôt des pistes sur lesquelles chacun, chacune... peut se mobiliser, travailler quelque part pour sortir de ce syndrome, en tout cas des aspects qui sont pesants, qui sont lourds, qui sont entravants de ce syndrome.
- Speaker #0
Exactement. Donc, dans cet épisode, on a plusieurs objectifs. Le premier, c'est de continuer à explorer ce syndrome, à continuer à le comprendre et à comprendre comment est-ce qu'il s'exprime en nous. Le deuxième, c'est plutôt un objectif de prévention, si je peux dire ça comme ça. Quand on sait... les ingrédients qui composent, qui amènent, qui conduisent au développement de ce syndrome, on a moins tendance à les reproduire, à les semer dans son environnement. Et ensuite, troisième objectif, identifier quelques pistes d'action, quelques éléments sur lesquels on peut travailler pour se défaire, se libérer de ce syndrome, s'il nous embête.
- Speaker #1
Oui, alors peut-être un bref rappel pour celles et ceux qui nous écoutent et qui n'auraient pas ou... Ouh ! Écoutez l'épisode précédent. Donc, la personne qui souffre du syndrome de l'imposteur, qu'on va appeler l'imposteur par facilité de langage, eh bien, en fait, elle a le sentiment de ne pas mériter ce qu'elle a. Ce qu'elle a, mais aussi la place où elle est, la façon en fait dont les autres la considèrent, la voient dans ses qualités, dans ses réussites, etc. Elle a en fait l'impression, d'où le syndrome de l'imposteur, qu'elle trompe les autres. que quoi qu'elle fasse, ce n'est jamais qu'une partie de la vérité qui donne aux autres l'impression qu'elle est ceci ou qu'elle est cela, mais que c'est faux, avec un peu cette crainte qu'il la surestime, cette croyance en fait même, qu'il la surestime, et surtout la peur qu'elle soit démasquée. Qu'on se rend compte en fait à un moment donné que ce qu'elle dit, ce qu'elle fait, ce qu'elle a réussi, c'est faux. Et qu'un jour, quelqu'un va s'en rendre compte et être déçu forcément. Et ça, ce sont les trois constantes du syndrome de l'imposteur. On a aussi abordé quelques différentes expressions de ce syndrome dans le premier épisode. N'hésitez pas à aller l'écouter si vous voulez en savoir un peu plus là-dessus. On va considérer que c'est acquis pour la suite de l'épisode.
- Speaker #0
C'est ça. Donc on fait une petite pause, allez écouter, puis revenez. Non, ça va, pas chanter. On peut dire que le syndrome de l'imposteur, il est influencé, il est nourri. par plein de facteurs. Des facteurs qui sont liés à la personne elle-même, à nous, à notre personnalité, à notre tempérament. Il y a des facteurs qui sont liés au milieu dans lequel on grandit, dans lequel on évolue. Et puis, il y a même les facteurs qui sont là au niveau sociétaux. Ici, l'idée, c'est d'aborder quelques-uns de ceux qui nous semblent importants, de ceux qui nous semblent les plus pertinents.
- Speaker #1
Oui, alors on peut les classer en types de facteurs. Il y en a trois. Il y a les facteurs déclenchants, ça veut dire qu'ils vont installer un peu le socle de ce syndrome. Les facteurs qui le précipitent, ça veut dire qu'ils le déclenchent. Et puis les facteurs qui vont le maintenir dans le temps. Dans les facteurs qui sont déclenchants, donc ceux qui installent vraiment le socle de ce syndrome, on peut en citer quelques-uns. On retrouve d'abord les éléments qui vont être propres à la personne, typiquement. sa personnalité, ses traits de caractère, son estime de soi, la faible estime de soi, qui est vraiment un élément qui augmente considérablement le risque de développer ce syndrome de l'imposteur. Ensuite, on va retrouver la dynamique familiale de base, celle où on a grandi, donc l'environnement d'origine, si je peux le dire comme ça. Donc il y a par exemple des milieux où on va valoriser par exemple à l'excès la performance ou les signes d'intelligence de l'enfant. C'est génial, ça ne m'étonne pas. Toi, tu as réussi, tout ce que tu fais, c'est comme si Dieu l'avait fait.
- Speaker #0
Et tu l'expliquais déjà au premier épisode. Ça te parlait, en tout cas, cet élément-là, de renvoyer du feedback positif à outrance, sans nuance. En fait, ça brouille un peu les pistes de l'enfant, de l'individu qui est en construction, qui ne sait pas ce qui est vraiment... bien, pas bien, qui ne sait plus à quelles normes se référer, qui est embrouillé, et donc qui va douter du feedback qu'il va recevoir de l'autre. Il n'aura plus cette confiance dans le fait qu'on va me dire ou pas, que les choses soient bonnes ou mauvaises. Ça va lui sembler peu consistant.
- Speaker #1
Oui, et ce, alors même que ça vient des personnes qui nous sont les plus Ausha cette période de notre vie. Donc si déjà les personnes qu'on aime le plus et en qui on a le plus confiance, involontairement, nous donnent ce sentiment que si quoi que je fais, quoi que je fasse... est magnifiquement parfait alors que mon sentiment à moi est différent, qu'est-ce que ça peut être de quelqu'un qui ne me connait pas,
- Speaker #0
qui ne m'aime pas autant au niveau du milieu de base on peut retrouver aussi des éléments qui favorisent le syndrome de l'imposteur dans des environnements où on manque de renforcement positif c'est ça, exactement l'inverse enfin exactement l'inverse quel que soit ce que tu fais on ne va pas renforcer positivement les aspects positifs Et donc, typiquement, ça va être les environnements où il manque de reconnaissance, de valorisation de ce que tu fais de bien. Et ça arrive souvent quand un enfant, un individu dans un environnement manifeste un peu des compétences un peu atypiques, tu vois, des compétences qui ne sont pas valorisées dans le milieu dans lequel il est. Et donc, lui va exceller, manifester des talents, mais qui ne parlent pas en fait à son environnement, dans leurs normes, dans leurs habitudes, etc. Et donc, il ne sera pas... renforcés pour ça je pense. Typiquement un enfant qui a une sensibilité particulière, un enfant qui aime la musique là où dans son environnement il n'y a pas forcément de gens à qui la musique parle. Qui a des compétences en fait en dehors un peu du milieu dans lequel il évolue et donc qui ne se retrouve pas valorisé pour ça. On a aussi typiquement les environnements qui manquent de soutien émotionnel ou la place des émotions ou les émotions n'ont pas leur place. Que ce soit la tristesse, que ce soit la colère, généralement les émotions les moins agréables à vivre, celles où tu as envie d'être soutenue, sécurisée, où la justice soit rétablie, etc., des environnements familiaux où on n'est pas là pour te soutenir émotionnellement, où ce ne sont pas des choses qui sont valorisées, existantes, où on a des parents, des... des référents qui ont tendance à se couper de leurs propres émotions, et donc à ne pas dire, à ne pas montrer quand ils ressentent des émotions, et vraiment être coupés complètement.
- Speaker #1
Je ne comprends pas bien le lien avec le syndrome de l'imposteur. En quoi le fait de ne pas être mis en lien avec ses propres émotions, d'autant plus quand elles sont désagréables, de ne pas voir des personnes qui le font, a un impact direct sur le syndrome de l'imposteur ? Oui.
- Speaker #0
Dans les caractéristiques de base du syndrome de l'imposteur, ce qui est fondamental, c'est le faux self. Tu mets un masque, tu dois faire semblant d'eux. Et donc, tu vas dans cette partie-là, ça t'empêche d'avoir une conscience de toi et donc de te construire et de t'affirmer. Et puis,
- Speaker #1
tu apprends à avoir un peu ce masque. Parce que quand tu vis quelque chose, tu fais semblant. Ok, donc c'est dans ce mécanisme-là. Merci. Moi, autre élément que je vois par rapport à ce syndrome, c'est aussi les environnements où on a un peu recours à la comparaison. Tu sais, s'il y a plusieurs enfants, typiquement, on compare les enfants entre eux, déjà. Et aussi quand il y a ce qu'on appellerait des contraceptions. Des comparaisons contradictoires. Ça veut dire qu'au sein d'un même milieu, d'une même famille, deux figures importantes, pour rester classique, le père et la mère, ne valorisent pas la même chose, voire valorisent des choses opposées. Si on reprend ton exemple de la musique, là dans ce cas-ci, ce serait un parent qui, quand... L'enfant prend du temps peut-être pour écouter la musique, jouer de la musique. Il est valorisé. C'est ça. Alors que l'autre figure parentale importante va dire, mais qu'est-ce que tu fais ? Tu perds ton temps. Tu perds ton temps, on va plutôt faire ou prendre ceci. Donc ça aussi, ça peut contribuer parce qu'il y a cette perte de repère. Donc à la fois, ce que je fais est super et à la fois, ce que je fais n'est pas bien. En fait, qu'est-ce qui se passe ?
- Speaker #0
Et tu apprends à faire en fonction de ton interlocuteur et donc à plaire plus qu'à être en fait.
- Speaker #1
Oui, tout à fait.
- Speaker #0
À plaire plus qu'à être.
- Speaker #1
À plaire, oui.
- Speaker #0
C'est vraiment ça.
- Speaker #1
Et ça ? C'est pour revenir à l'épisode passé, on l'a traversé, mais je pense que c'est important de réappuyer sur, dans le syndrome de l'imposteur, version adulte en tout cas, il y a cette notion aussi de chercher à plaire pour quelque part embrumer l'autre.
- Speaker #0
C'est ça. Tu vois ? Pour être là où on nous attend.
- Speaker #1
C'est ça. Et puis surtout, avec ce cercle vicieux du par exemple, je vais faire en sorte de te plaire, toi tu n'as pas encore compris que je n'étais pas très intéressante comme fille. Je me suis rendue intéressante, j'ai fait en sorte que je suis cool, qu'on rigole, etc. Et donc, c'est bien, ça crée la relation, ça me sécurise. Et du coup, quand il va se passer quelque chose de bien, je vais réaliser quelque chose de bien, le cercle vicieux, ça va être que toi, tu vas dire, c'est cool ce que tu as fait. Et moi, je vais me dire non. Elle dit ça parce qu'elle m'aime bien.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Donc là où le fait de te plaire permet d'avoir une relation sécure et donner l'impression que je peux être, en fait, je me coince parce que quand tu dirais quelque chose est bien, je vais penser que c'est parce que tu m'aimes bien. Tu fais comme si tu m'aimais bien.
- Speaker #0
En tout cas, parce que pour reprendre ce syndrome, moi évidemment, je fais semblant que je t'aime bien. Je fais bien. Pour reprendre le syndrome, tu vas penser que c'est parce que tu m'as suffisamment bien embrouillée, tu m'as suffisamment bien masquée ton incompétence par ta sympathie, ta gentillesse. Ça marche, ça va. Oui,
- Speaker #1
parce que du coup, quoi que tu dises après, je vais penser que c'est parce que tu penses que, ou parce que tu m'aimes bien, ou parce que t'es sympa, ou parce que t'as pitié.
- Speaker #0
C'est ça. Pitié,
- Speaker #1
j'ai jamais osé te le dire.
- Speaker #0
D'autres, on a déjà dit pas mal.
- Speaker #1
On a déjà dit pas mal d'éléments qui continuent à générer ce syndrome chez l'individu.
- Speaker #0
On a aussi les environnements extrêmement contrôlants. Là aussi, on est sur le pas être soi, pas s'exprimer, pas s'affirmer, mais répondre à des normes. Typiquement, quand maman Sarah dit qu'il faut rester assise à table tout le repas et que j'ai envie de bouger, je ne peux pas. Quand, par exemple, maman Lila dit qu'on ne peut pas revenir de l'école et pas directement faire ses devoirs, même si tu aurais envie de passer par la phase côté ou prendre un petit peu l'air. Non, d'abord, on fait les devoirs.
- Speaker #1
Et c'est récurrent, c'est un mode de fonctionnement familial.
- Speaker #0
Et que c'est sur plein d'éléments, en fait. C'est vraiment l'environnement qui est contrôlant. Pas sur certains aspects, mais sur tous les aspects. Maximum d'aspects où tu n'as pas la possibilité de t'exprimer, d'être spontané, d'être authentique. Là, ça va effectivement être des ingrédients qui vont amener au syndrome de l'imposteur, potentiellement, et plein d'autres. Et tu as aussi les facteurs de surprotection. Attention, ne fais pas ça, ne sois pas ça, fais attention à ça. Tu vas tomber, tu vas glisser. tu vas être malade, tu vas être intoxiqué, il faut nettoyer, dis-moi des affaires.
- Speaker #1
Tu me stresses,
- Speaker #0
rien qu'à me le dire.
- Speaker #1
Mais donc, pour résumer, et corrige-moi si je me trompe, on peut dire que par rapport à ce syndrome de l'imposteur, les éléments qui le génèrent, c'est surtout une perte de repère sur ce qui serait ok ou pas ok par rapport, dans notre jeunesse, à ce qu'on appelle les figures d'autorité, les figures sécurisantes, en général les parents et l'entourage proche. Donc il y a une perte de repère sur ce qui est bien, pas bien. Et il y a aussi le fait de ne pas s'écouter. C'est quelque chose de notre intériorité. Où on est perdu, on ne sait pas si notre intériorité, ce qu'on vit, ce qu'on pense est juste ou pas. Parce qu'il y a un repère extérieur qui est brouillant. Mais aussi parce que dans certains modes de fonctionnement, contre aux langues que tu évoquais ou émotionnellement distants, on n'apprend pas à se faire confiance et à s'écouter. C'est ça. C'est la combinaison des deux. Oui,
- Speaker #0
tout à fait.
- Speaker #1
qui mènent au syndrome de l'imposteur.
- Speaker #0
Qui constituent vraiment les ingrédients.
- Speaker #1
Le socle. Le socle,
- Speaker #0
c'est ça.
- Speaker #1
Non, mais tu sais que je trouve ça super intéressant parce que dans les exemples, il y a le fait d'avoir un environnement très positif qui te valorise, etc. Et donc, on pourrait naturellement considérer ou plus facilement se dire, c'est bien. Et donc, nous-mêmes agir comme ça. Forcer l'estime de soi. Alors qu'en fait, on se rend compte ici que dans ce surdosage avec un manque de nuances, eh bien, ça peut continuer. contribuer à générer ce syndrome de postures. Moi, je trouve ça ultra,
- Speaker #0
ultra intéressant. Oui, comme je te disais la dernière fois, c'est vraiment le truc qui, moi, m'a le plus marqué, c'est ça. Tu vois, c'est un peu comme les critiques qu'on fait à la psychologie positive dans l'éducation, tu vois. En fait, c'est l'excès de qui nuit.
- Speaker #1
C'est toujours l'excès de.
- Speaker #0
L'excès de nuit en tout.
- Speaker #1
Donc là, on a évoqué les facteurs socles, les éléments de notre environnement qui contribuent fortement à générer ce syndrome de l'imposteur. Maintenant, abordons les éléments qui déclenchent, qui enclenchent le syndrome quand il est présent chez l'individu. Notamment quand la personne va se retrouver confrontée à ses premiers succès auxquels elle ne s'attendait pas, auxquels elle n'osait pas espérer, auxquels elle ne pensait pas se reproduire comme ça. Mais aussi dans des transitions de vie où on sort de sa zone de confort, on doute, par exemple quand on quitte le nid familial, au moment de ses premiers entretiens d'embauche, etc. Donc ça, ce sont des situations, des moments où ce syndrome se manifeste. Eh oh, je suis là ! Et puis, le troisième élément, c'est les facteurs qui maintiennent ce syndrome dans le temps. Et donc là, c'est typiquement les caractéristiques de l'environnement dans lequel on va évoluer au sein de notre travail, de l'école, de notre environnement familial, amical, etc. Et oui,
- Speaker #0
tu le disais, Sarah, dans le premier épisode, si tu as une tendance au syndrome de l'imposteur... dans un environnement qui est bienveillant ou au contraire malveillant ou hyper compétitif, la donne ne va pas être la même du tout. L'influence sur ton bien-être, sur ta santé mentale ne va pas du tout être la même. Et donc si on a un entourage, un environnement qui est compétitif, où on ne collabore pas beaucoup, où on se sent isolé, où on n'a pas le droit de dire ses émotions, de dire ses faiblesses, de montrer sa vulnérabilité, où on met l'accent sur la... productivité, la méritocratie, on va avoir une pression et on va davantage être amené à maintenir le syndrome de l'imposteur et à en souffrir. Parce que quand tu es dans un environnement où tu es compétitif, isolé, où tu dois montrer... Donc l'imposteur, il a... il évalue son... L'imposteur, il évalue son... comment on dit ça ? Par deux choses. Le renforcement qu'il a d'autrui et sa productivité. Et donc, quand tu es dans un environnement qui te presse, qui te presse pour faire, faire, faire, faire, faire, faire, faire, faire toujours plus, et qui en plus t'isole, ne te donne pas de feedback positif, hyper compétitif, tu as les deux axes qui sont mis en tension. Et donc, tu continues d'augmenter le peu de confiance en toi que tu as et la certitude que tu as de tromper ton environnement. Et évidemment, tu vas retrouver les normes sociétales, le fait qu'on valorise très fort le faire davantage que l'être dans nos sociétés. On en a déjà parlé plein de fois. Quand on est dans une société de la performance, de la méritocratie, tout ça, ça va augmenter le risque de maintenir le syndrome de l'imposteur. Voilà pour les éléments, quelques éléments en tout cas déjà qui favorisent l'émergence de ce syndrome.
- Speaker #1
Oui, c'est déjà pas mal comme ingrédient. Ça nous aide en tout cas à savoir à quoi être attentif. En tout cas, ça nous aide d'une part, peut-être si on est concerné par ce syndrome, à trouver des éléments dans notre environnement qui donnent du sens peut-être à ce qu'on vit aujourd'hui. et donner du sens est déjà toujours utile en soi, je pense. Ça peut aussi nous permettre d'être attentifs par rapport à nos propres enfants, si on en a en tout cas, par rapport à ces questions-là. Du coup, on peut passer peut-être à la partie la plus intéressante, celle que tout le monde attend. C'est vrai ? Oui, non ? Ok. Celle où on réfléchit à comment est-ce qu'on se défait de ce syndrome, comment est-ce qu'on peut prendre de la distance, de la hauteur, vivre avec un peu mieux. Je ne suis pas sûre qu'on puisse répondre à ça. le jeter à la poubelle, mais voilà. En tout cas, transformer et vivre un peu les choses autrement.
- Speaker #0
Moi, j'aime bien l'idée avec ce syndrome, c'est de l'écouter en conscience et donc de pouvoir le... Un peu comme si tu diminuais le son, tu vois ?
- Speaker #1
Ouais, je vois.
- Speaker #0
La musique est là. Elle te dit à quel point t'es un imposteur. Et toi, tu vas dire...
- Speaker #1
C'est ça, tu diminues.
- Speaker #0
Et donc, tu laisses la place à autre chose qu'à juste ça, quoi. Comme on le dit souvent, connaître le syndrome, prendre conscience de ce qu'il est, de comment ils s'expriment, comment ils se manifestent chez nous, c'est déjà une première étape. Elle est importante, à mes yeux, mais vraiment pas suffisante. Une fois qu'on a pris conscience, il va falloir se mettre au travail. C'est la partie la plus laborieuse pour restructurer nos croyances qui sont vraiment là, qui sont ancrées et désapportes. Très très fortes. Et en fait, désapprendre ce qu'on a pratiqué souvent, souvent, souvent. Et c'est ça qui est difficile, c'est bien plus... compliqué souvent que de prendre conscience, c'est de désapprendre. Et donc il faut bien se rendre compte que ça va prendre du temps. Le conseil qu'on peut donner, en tout cas si le syndrome est très présent, fort ancré, c'est de se faire accompagner, accompagné par un psychologue qui va nous aider à déconstruire nos croyances dysfonctionnelles, celles qui nous desservent, celles à qui on ne veut plus laisser la place ici et maintenant. Et ça, ça prend du temps, ça prend des allers-retours. naturellement, on va avoir envie de se raccrocher à ces croyances parce qu'elles nous sécurisent. Elles sont en fait la grille de lecture avec laquelle on décode nos relations aux autres, nos relations au monde.
- Speaker #1
Est-ce que tu parlerais de lunettes ?
- Speaker #0
Il y a référence à notre épisode là-dessus. Oui, effectivement, c'est des visions du monde. Et il n'y a rien à faire. C'est difficile de s'en défaire. Et si on est accompagné de quelqu'un de compétent, c'est un peu moins compliqué.
- Speaker #1
Dans ce que tu dis, je pense que... Tu parles de se faire aider par un psychologue. Clairement, on va voir ensemble ici quels sont les éléments qu'on pourrait travailler dans cette thérapie. Je pense qu'on peut quand même dire ou redire que tout le monde n'est pas concerné par ce syndrome, évidemment. Et quand on l'est, ce n'est pas forcément avec la même ampleur. A priori, tout le monde... Non, j'exagère, je ne dois pas généraliser. Mais certainement que pas mal de personnes se disent Ah ben oui, ça, ça m'est déjà arrivé Et c'est OK quand c'est quelque chose de ponctuel. En tout cas... on peut supposer que c'est ok parce que quand c'est ponctuel c'est pas très entravant et donc ici on s'axe vraiment quand ça pourrit un peu la vie c'est pour ça que ça s'appelle le syndrome c'est parce que ça s'inscrit ça reste ça dure c'est ça effectivement et donc dans ce cadre là aller alors la proposition c'est d'aller se faire accompagner dans les réflexions avant ça peut-être de s'observer. Rien que déjà en écoutant cet épisode, si vous pouvez prendre, mais ça peut prendre quelques mois d'observation, de voir dans quelle situation ça se produit, juste pouvoir se regarder fonctionner et prendre un peu d'auteur, ça reste la base comme à chaque fois et c'est déjà ultra intéressant. Rien que ça, ça nous fait déjà changer quelque chose. C'est clair. Alors avec le thérapeute, le thérapeute, le thérapeute, ça peut devenir ton pote.
- Speaker #0
Thérapeute devient ton pote, c'est tout à fait ça. C'est recommandé.
- Speaker #1
Plus, plus. Ça veut dire que c'est un super psy. Quand ton psy devient ton pote, ça veut dire que tu fouilles.
- Speaker #0
Tu fouilles,
- Speaker #1
tu cours. Et quand ton psy commence à te raconter ses problèmes, tu fouilles aussi.
- Speaker #0
Ça pourrait faire l'objet d'un autre épisode.
- Speaker #1
Ce que je voulais dire, c'est qu'avec le thérapeute, on peut explorer différentes pistes en fonction de son profil type. On les a évoquées. On fera quelques infographies d'ailleurs sur notre Instagram à ce sujet. Ici, on va plutôt proposer des actions de prévention par rapport aux trois caractéristiques constantes du syndrome de l'imposteur.
- Speaker #0
Pour toucher le plus grand nombre, on sait qu'a priori, si on se retrouve dans ce syndrome, c'est qu'on a ces trois caractéristiques, ces trois basiques.
- Speaker #1
Alors, le premier, c'est cette forte impression de ne pas mériter sa place, de tromper l'autre. Alors, qu'est-ce qu'on peut faire par rapport à ça ? C'est foutu. Mauvaise blague, mauvaise blague. On peut déjà apprendre à se connaître, donc à identifier notamment nos talents. Et petit rappel, un talent, oui, c'est quelque chose de naturellement facile. Donc moi, j'ai souvent eu des discussions avec des personnes où on met en évidence des talents qui ne le voient pas comme ça parce que c'est facile. Comme si un talent devait être difficile. En fait, non, c'est le principe d'un talent. C'est qu'on sait le faire de manière assez aisée,
- Speaker #0
naturelle.
- Speaker #1
Et tout le monde en a. Donc on ne doit pas être gêné d'en avoir. aussi.
- Speaker #0
D'ailleurs, si c'est intéressant pour les auditeurs, n'hésitez pas à nous demander. Il y a une liste de talents de recherche autour de ça qu'on met en évidence, je crois que c'est une quinzaine de têtes, mais il faudrait que je vérifie, de talents. Et clairement, quand on les a sous les yeux, on se retrouve dans certains d'entre eux et donc on peut peut-être plus consciemment se rendre compte qu'on a des talents nous aussi. C'est un peu comme dans l'épisode sur les émotions, on disait que c'est intéressant d'avoir le vocabulaire pour exprimer justement ces émotions. Parce qu'a priori, comme ça, on n'aurait peut-être pas pensé à telle ou telle nuance, à telle ou telle émotion. Ici, c'est pareil. C'est intéressant de se poser sur cette liste parce qu'elle permet de mettre en évidence ce que nous, on considère comme étant tellement facile, tellement naturel, que ce n'est pas un talent. Mais en fait, oui, ça en est un.
- Speaker #1
Ça en est un. Et donc, ça permet d'alimenter notre estime de nous.
- Speaker #0
Exact.
- Speaker #1
Développer son affirmation de soi. Évidemment, ça, on a fait tout un épisode là-dessus.
- Speaker #0
Oui. Donc,
- Speaker #1
si vous voulez aller l'écouter ou l'écouter, n'hésitez pas.
- Speaker #0
N'hésitez pas.
- Speaker #1
Et bien sûr. travailler sa tendance à se comparer aux autres. Avec, pour en rajouter une couche, peut-être cette tendance en tant que bon imposteur à surestimer les autres, à idéaliser les autres et à se dévaloriser. Donc l'écart est encore plus grand. Donc on peut faire des exercices de comparaison précise, concrète, donc objectiver en fait aussi les choses, plutôt que de rester dans des représentations globales et des jugements négatifs à ce niveau-là.
- Speaker #0
Et ça, on ne fait jamais, généralement, on ne fait très peu, généralement, quand on valorise quelqu'un ou quand on a, comme ça, un sentiment que quelqu'un est admirable. Ça reste un peu des pensées nuages. Alors qu'on peut s'arrêter 5 minutes pour se dire, ok, qu'est-ce que j'apprécie de cette personne ? Qu'est-ce qui la rend admirable à mes yeux ? Ah ben tiens, elle est chaleureuse, elle est empathique, elle arrive à s'intéresser aux autres tout à fait naturellement. Ah ben tiens, ça me ressemble un petit peu. Quand tu rends les choses plus concrètes, C'est plus facile de comparer justement, si tu as besoin de comparaison.
- Speaker #1
Oui, et ça peut aussi permettre de remettre les choses à leur juste place. J'entends par là qu'on ne voit jamais qu'une partie de la réalité de l'autre, et ce qui est admirable d'un point de vue a probablement des pendants, peut-être que nous, on ne valoriserait pas de l'autre côté. Typiquement, quand tu entends un mec, je veux dire, concrètement, balance ta vie. Quand tu entends, ah, mais oui, mais comment vous faites, etc. Wow, moi, j'y arriverai jamais, etc., etc. Mais en fait, ça, c'est vu de l'extérieur pour certaines personnes. En réalité, probablement qu'on se nourrit beaucoup de ça et qu'on y gagne quelque chose qui est un moteur pour nous, déjà, qui ne le serait pas pour d'autres. Et puis aussi, ça veut dire qu'on fait des choix qui ont d'autres conséquences que d'autres ne feraient pas. Par exemple, là où je suis avec toi aujourd'hui avec grand plaisir, je ne suis pas avec mes enfants. Et donc... Quelqu'un pourrait du coup aussi voir ce morceau de la réalité.
- Speaker #0
Comme de l'égoïsme.
- Speaker #1
Voilà, comme de l'égoïsme.
- Speaker #0
Tu es égoïste, Sarah. Je cherchais à moins de te le dire. Mais là, force est de constater que tes enfants sont là avec toi.
- Speaker #1
Avec l'ulpabilité. Tous les week-ends.
- Speaker #0
Au-delà des mauvais parents aussi, quand même.
- Speaker #1
Évidemment. Mais je veux dire, bon, allez. Une caricature. Quoique, certains pourraient effectivement le penser. Alors, ceux qui valorisent ne le penseront pas, mais ils pourraient. Il faut se rappeler que derrière toute chose, il y a tout un tas d'autres éléments. Et donc, voilà, le travail qu'on propose, c'est de pouvoir concrétiser une admiration, une valorisation, une idéalisation.
- Speaker #0
Par exemple.
- Speaker #1
Parce qu'en fait, quand on met tout dans le panier, non seulement il y a des choses qu'on fait aussi comme ça. et il y a d'autres choses qu'on ne voudrait pas faire comme ça qui sont les choix qui ont mené à cette possibilité-là.
- Speaker #0
Oui, exactement. Donc là, on était sur tous les éléments qui sont plutôt liés à cette tendance à penser qu'on ne mérite pas sa place. Et puis, il y a un deuxième élément central dans le syndrome de l'imposteur, c'est la mauvaise attribution. Tu te souviens, la tendance à attribuer à la chance ou à d'autres. ses succès et au contraire à bien flageller quand, on dit ce flageller, oui flageller, quand on a raté quelque chose, quand on a loupé, là on prend bien conscience, on ancre bien très fort cet échec comme étant la preuve qu'en fait on est nul et qu'on ne mérite pas ce qu'on a comme place ou comme reconnaissance. Par rapport à ça, par rapport à cette attribution, à cette mauvaise attribution, il y a un exercice qui est sympa à faire en coaching avec un... Un psy, ou si vous vous sentez à l'aise de le faire par vous-même, c'est l'exercice de la tarte. En fait, c'est l'idée, de la même manière que quand on regarde une personne et quand on se compare à une personne, l'idée d'objectiver les qualités qu'on lui trouve pour les rendre plus concrètes. Ici, c'est aussi le cas. On a une réussite ou un échec. Dessinons une petite tarte, coupons les petits morceaux. Quelle est, dans cette réussite par exemple ? La part, même la plus infime possible, qui est de ma responsabilité. Même si c'est la chance, je l'ai peut-être saisie la chance, je l'ai peut-être là au bon moment, au bon endroit. J'ai décidé de venir là, à ce moment-là, à cet endroit-là. Ne serait-ce que la plus petite partie, même infime, de ma responsabilité, c'est intéressant de la mettre en lumière, de la rendre consciente. Parce qu'au fur et à mesure de l'exercice qu'on va faire et de la répétition de cet exercice, on va... de plus en plus prendre conscience que dans nos réussites, il y a de nous, inévitablement.
- Speaker #1
Oui, et accepter d'abord des petites parties de nous, et puis en fait, on met des couches. Dans le temps, il y a des choses qui deviennent logiques, et quand ça devient logique, on rajoute une couche jusqu'à s'approprier sa bonne part de réussite.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
De travail dans cette réussite.
- Speaker #0
Deuxième exercice que j'aime bien par rapport à l'attribution, et par rapport à cette acceptation, c'est comment est-ce qu'on reçoit un compliment. travailler à faire face à un compliment. C'est fou d'avoir dit ça. Face à un compliment. Parce que la personne qui a le syndrome de l'imposteur, elle ressent beaucoup de malaise à l'idée de... Enfin, quand elle ressent un compliment, ça la met mal à l'aise. Et donc, c'est intéressant d'abord de s'observer. Tiens, quand quelqu'un me fait un compliment, naturellement, je lui renvoie la balle ou je parle d'autre chose, par exemple. Jamais, je m'arrête pour dire Oh, merci, ça me fait plaisir et je vais creuser ce compliment. Tiens, ouais, tu dis ça, pourquoi ? Moi, je pensais que… Et il y a un échange d'idées. Là, on est dans un niveau d'acceptation du compliment qui est high level. On va pas commencer par là. Mais l'idée, c'est déjà de se dire, quand on reçoit un compliment, de l'accepter. Oui,
- Speaker #1
déjà, en fait, la personne, ce qu'elle dit, elle le pense. Déjà, commencer par ça. Par ne pas se dire elle se fout de ma tête ou elle dit ça pour me faire plaisir Il pense ça,
- Speaker #0
ça
- Speaker #1
Ou parce qu'elle est gentille mais déjà parce qu'elle le pense. Rien que ça, en fait. Accepter que ce que l'autre dit est une réalité pour elle. Et après, se dire qu'il y a quelque chose de vrai potentiellement là-dedans. Ou un minimum de le recevoir même si on n'est pas d'accord. C'est ça.
- Speaker #0
Et de se dire que l'autre pense vraiment, sincèrement que je suis ceci ou cela. Que j'ai telle caractéristique positive à ses yeux. Rien que le fait de l'accepter, ça peut commencer par ne pas renvoyer la balle ou faire une petite parade pour parler d'autre chose. C'est déjà un premier pas. Donc vraiment s'exercer à recevoir ses compliments. Je sais, je le dis, je l'entends, je le répète, ça va.
- Speaker #1
Et donc, on va faire des séances de remerciements et de compliments. Vous choisissez quelqu'un de proche en qui vous avez confiance, avec qui vous pouvez être vous-même, en toute authenticité, en ami proche, en conjoint, peu importe. Et cinq minutes, cinq minutes, c'est beaucoup plus. Une minute, challenge, une minute de compliments de l'un à l'autre. Et il faut en faire autant qu'on en reçoit. Et juste, on prend. Donc on n'est même pas obligé de dire merci, etc. Mais en tout cas, on fait déjà l'effort de ne pas dire oui, bon, non. Non,
- Speaker #0
juste on prend et on ne dit rien. Ça, c'est votre challenge à mettre en place dans le mois à venir, si vous êtes concerné. Ok,
- Speaker #1
je prends.
- Speaker #0
Propositions. Si vous entendez.
- Speaker #1
Voilà, voilà. Je vais reprendre l'exercice.
- Speaker #0
Ok,
- Speaker #1
je vais faire ça. Merci,
- Speaker #0
Sarah. Alors,
- Speaker #1
on peut passer à la dernière caractéristique de base du syndrome de l'imposteur, c'est la peur d'être démasqué. Et l'idée par rapport à la peur d'être démasqué, c'est de lutter contre son perfectionnisme. Ça peut être une des caractéristiques de l'imposteur. Quand il a une tâche à faire, quelque chose à réaliser, il va vouloir contrôler, préparer au maximum pour être sûr de contrôler. Et ce qu'on invite à faire, c'est de passer du perfectionnisme excessif, celui qui vous empêche de faire... qui vous fait passer de mauvaises nuits, qui vous fait procrastiner à fond votre mise en route, on vous propose de le remplacer par le perfectionnisme constructif. Et pour ça, on va partager une petite infographie dans Instagram. On vous invite à nous rejoindre d'ailleurs sur Instagram si vous ne nous suivez pas encore parce qu'on a l'habitude de partager des infographies qui sont, qu'on espère, éclairantes, inspirantes, soutenantes. Et donc là, on va vous mettre une petite infographie pour que vous puissiez switcher du mode perfectionniste excessif, entre avant, au perfectionniste constructif. Il ne s'agit pas de lâcher son perfectionnisme du jour au lendemain.
- Speaker #0
De toute façon, ça, ce n'est pas possible. Je sais, Sarah.
- Speaker #1
Je ne suis pas en train de te faire une demande.
- Speaker #0
Ce n'est pas possible.
- Speaker #1
Tu demandes juste de bouger de la colonne de gauche vers la colonne de droite.
- Speaker #0
C'est déjà fait.
- Speaker #1
C'est vrai ?
- Speaker #0
Oui, mais de toute façon, nous avons prévu aussi de faire un épisode complet sur le perfectionnisme. Quand Sarah aura décidé qu'il ne doit pas être parfait. Et que donc, il pourra être diffusé. Mais il va venir parce que c'est le travail de... Pas d'une vie, ce n'est pas vrai, mais ça prend du temps.
- Speaker #1
Oui, tout. Voilà, c'est ça. À partir du moment où on s'est ancré dans une façon de faire, de vivre, d'être, c'est difficile de changer. Il ne faut pas penser que... Parce que c'est vrai qu'on a tendance, ces dernières années, à dire il n'y a qu'à, il faut que, change ton mindset, mets des ingrédients positifs dans ta tête. Comme si c'était quelque chose d'évident et de facile. Non, ça ne l'est pas. C'est quelque chose de compliqué, de laborieux, qui nécessite des allers-retours, et c'est ok. Oui,
- Speaker #0
et qui prend du temps, et j'ai envie d'inviter chacun et chacune à s'autoriser à prendre ce temps. Et quand je parle de temps, je ne parle pas de deux semaines, je parle d'un an, deux ans, trois ans. Et aussi de se dire qu'on ne passe pas de tout à rien, il y a des évolutions doucement dans le temps, et peut-être qu'on peut arriver à un niveau qui nous convient et vivre avec, et c'est ok.
- Speaker #1
Et apprécier le chemin aussi, parce que le risque avec ces formules magiques de tout est possible en un claquement de doigts, c'est qu'on n'y arrive pas et donc qu'on laisse tomber. Alors que je sens encore plus nul. C'est exactement ça, oui. Alors qu'apprécier le chemin, de se dire déjà j'ai pris conscience d'eux, ils me regardent fonctionner, j'ai un petit peu mis un pas de côté. Le chemin est tout aussi agréable si on prend le temps et si on ne s'attend pas à ce que les choses changent en deux, trois, trois mouvements. Voilà, donc apprécier le chemin aussi, pas que le résultat final.
- Speaker #0
Clairement. Sur ce... Si jamais cet épisode vous a donné envie de nous partager votre avis, votre expérience, ou dans quelques mois, si vous avez, si en tout cas on a contribué d'une petite manière à vous lancer sur le chemin du changement par rapport à ce syndrome, à venir nous faire part des défis que ça a été, mais aussi de ce qui a bien fonctionné et de comment vous vous sentez à ce moment-là, eh bien, n'hésitez pas, ça nous fera vraiment plaisir. Oui,
- Speaker #1
exactement. Ce sera du feedback pour nous. Merci Sarah. pour cet échange et à bientôt !
- Speaker #0
You are welcome. Salut ! Merci d'avoir écouté cet épisode. On a à cœur qu'il vous ait inspiré. Si c'est le cas, pensez à le partager autour de vous, à déposer vos étoiles et à vous abonner pour ne rien manquer. On se retrouve la semaine prochaine avec un nouvel épisode et d'ici là, sur Instagram et YouTube. À bientôt ! Tu vois, on peut faire semblant, on sait ce qu'on fait.
- Speaker #1
Ça a l'air sérieux.
- Speaker #0
Ça a l'air sérieux.
- Speaker #1
J'ai ce qu'on appelle des fourmis dans les pieds.
- Speaker #0
Mais pourquoi ce miroir n'arrive pas devant ? Il fait des bling bling,
- Speaker #1
c'est bizarre.
- Speaker #0
Qui va là ? Qui a un message à faire passer ?
- Speaker #1
Ah ben non, Sarah, j'adore. Effectivement, ça pourrait tout de suite passer sur un truc...
- Speaker #0
Il y a le chauffage.
- Speaker #1
Il y a le chauffage.
- Speaker #0
Tu pourrais un jour enregistrer un épisode avec des trucs licornes, je trouverais ça vraiment cool.
- Speaker #1
Ah bah figure-toi qu'avant, je voulais te le proposer pour Noël. Tu vois le truc des cadeaux de Noël, on pourrait avoir ça.
- Speaker #0
Moi j'en ai avec des étoiles pour le nouvel an.