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Balance ton accouchement

Anaëlle - Quand accoucher sur le dos est impossible

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1h07 |11/12/2024
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Balance ton accouchement

Anaëlle - Quand accoucher sur le dos est impossible

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Description

As-tu déjà ressenti l'angoisse et l'excitation qui accompagnent l'idée de donner la vie ? Dans cet épisode de "Balance ton accouchement", je suis ravie d'accueillir Anaëlle, une maman courageuse de deux enfants, qui partage avec nous son parcours unique à travers ses grossesses et ses accouchements. Les témoignages de mamans comme Anaëlle nous rappellent que chaque accouchement est une aventure singulière, pleine de défis et de moments émouvants.


Anaëlle nous raconte comment sa première grossesse a été marquée par des épreuves, notamment une perte précoce qui a renforcé son désir de devenir mère. Elle évoque les pressions et les angoisses qui l'ont accompagnée, mais aussi sa détermination à vivre un accouchement physiologique pour son deuxième enfant, Marcel. À travers son récit, elle nous montre l'importance de se préparer mentalement et physiquement, et de faire des choix éclairés pour se sentir en contrôle lors de l'accouchement.


Nous plongeons ensemble dans ses réflexions sur l'accouchement, où elle partage les préparations qu'elle a mises en place. Commençant par un accouchement extrêmement douloureux ayant conduit à une fracture du sacrum diagnostiquée que 7 mois plus tard, Anaëlle décrit son second accouchement à l'hôpital, où la position allongée était inenvisageable, pour lequel elle a réussi à donner naissance à son fils dans une ambiance de soutien incroyable. Ce témoignage d'accouchement met en lumière la force des mamans et la beauté de donner la vie, même dans les moments les plus difficiles.


Mais l'accouchement ne s'arrête pas à la naissance. Anaëlle aborde également les douleurs physiques qu'elle a ressenties après l'accouchement et les défis du rétablissement. Son histoire est un puissant rappel que chaque accouchement est unique et souvent différent de ce que l'on avait imaginé. Que ce soit un accouchement à domicile, une césarienne d'urgence ou un accouchement de rêve, chaque expérience mérite d'être partagée et célébrée.


Rejoins-moi pour découvrir les expériences d'accouchement d'Anaëlle et d'autres mamans qui ont bravé des situations complexes, comme la néonatologie pour les bébés prématurés ou le traumatisme d'un accouchement prématuré. Ensemble, nous célébrons la maternité et les témoignages de mamans qui nous inspirent à nous préparer pour notre propre voyage. N'oublie pas, chaque histoire compte et peut aider d'autres parents à se sentir moins seuls dans leur parcours. Écoute cet épisode pour une dose d'inspiration et de réconfort !


Envie d'en discuter, d'en savoir plus ou de participer à ton tour ? Rendez-vous sur instagram : @balance_ton_accouchement


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Rébecca

    Hello maman et bienvenue sur Balance ton accouchement, le podcast qui recense les histoires d'accouchement, qu'elles se soient bien ou mal passées, car toute histoire mérite d'être entendue. Vous écouterez ici des parcours faciles ou difficiles, des expériences uniques et surtout de la bienveillance et de la sincérité. Alors que tu sois maman, papa, future maman, futur papa ou simplement intéressé par l'accouchement et par ce qu'il fait traverser aux femmes et aux hommes, tu es le bienvenu par ici. Moi je suis Rebecca. maman de deux enfants, est complètement bouleversée par les accouchements et la maternité. Alors, sans plus attendre, voici le nouvel épisode du jour. Alors bonjour, merci d'être de retour pour ce nouvel épisode du podcast. Alors pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter s'il te plaît en me donnant ton prénom, en me disant combien d'enfants tu as et quel âge ils ont, et puis en ajoutant tout ce que tu aurais envie.

  • Anaëlle

    Eh bien bonjour, donc moi c'est Anaëlle, j'ai 30 ans. J'ai deux enfants, j'ai des petits-enfants. Romy a 4 ans, elle est née en 2020, moins que l'hiver. Et puis, Marcel qui a plus de 3 semaines. Je suis pour un 100 ans de formation. Et c'est suite à l'arrivée de Rémi que j'ai entamé des démarches pour devenir accompagnante. j'accompagne les familles d'après construction, pendant l'assessement et post-partum aussi.

  • #Rébecca

    Ok d'accord, dans toute leur renaissance en tant que mère quoi. Ok, parfait. Très belle présentation, très beau projet. Je trouve que c'est un très beau projet d'accompagner les mamans dans ces étapes et même les parents en manière générale dans toutes ces étapes qui sont quand même une révolution à l'image d'une vie. Alors, première question que je pose à chaque fois, est-ce que tu avais pensé à Couchemain dès le début de ta première grossesse ? Est-ce que c'est quelque chose qui te faisait réfléchir, qui te faisait peur ou pas spécialement ?

  • Anaëlle

    Alors oui, dès la première grossesse, le début peut-être pas, mais en tout cas, que ce soit pour Romain ou pour Marcel, l'application a pris une place super importante en tout cas dans ce projet de devenir maman. Je pense que... en donnant de l'effort aux familles bébés, on mouille aussi un peu en tant que mère et on devient en fait, on devient maintenant ces femmes. Et je pense que le processus de l'accouchement fait que ça a une incidence énorme sur l'après. Oui, ok.

  • #Rébecca

    Ok d'accord. Alors si on revient au tout début, est-ce que tu te souviens du moment où vous avez lancé Projet Bébé 1 du coup ?

  • Anaëlle

    Oui, alors... Du coup, le premier délai, on s'est lancé, on a donné deux voyages de notes, il me semble, avec ce qu'on a ressenti quelques mois après, et puis on l'a perdu en zizi. J'étais une dizaine de semaines. Bizarrement, je pense que pour moi, j'ai résumé mes études. et je le savais, mon mari pour le coup, son pays était plus compliqué et du coup l'accompagnement n'a pas été non plus, je dirais, idéal parce que tout a été très médicalisé et en fait, voilà, on est resté dans le médical et il y avait des souffrances de la part de mon mari, de moi aussi évidemment, mais aussi de notre entourage. les premiers bébés qu'on a d'habitude perdu et qui après ont remis et ça fait quelques mois après. Mais en fait je pense que ce premier bébé a mis en lumière ce besoin de vivre par an.

  • #Rébecca

    Ok. Parfois il suffit qu'on ait une perte comme ça pour qu'on se rende compte qu'on avait vraiment envie, besoin.

  • Anaëlle

    C'est ça, parce qu'en fait en plus de ça, à la base, moi-même ou mon mari ont voulu d'enfants. Et puis c'est, je sais pas, alors le vieux livre chez mon mari qui a parlé, il y a quelques 30 ans, il s'est dit Oh, pourquoi pas on le fait Et moi le processus a été un peu plus long et je pense que c'est ce que Bébé qui va apporter en fait.

  • #Rébecca

    D'accord. Et donc début de deuxième grossesse, comment tu te sens ? Est-ce que tu n'es pas trop stressée à l'idée que ça se repasse mal ?

  • Anaëlle

    Alors, je pense qu'on est toujours un peu stressé les trois premiers mois parce qu'on a conscience que tout peut arriver. Il faut quand même dire que... les premiers examens sont très forts, les codes d'adaptation précoces, l'AP1, après on voit le risque de prévenir à P1, c'est pas du mal assez lourd. Pour autant, je suis vachement plus contente. En fait, c'est pas mon problème, c'est ok, ça va bien.

  • #Rébecca

    Ouais, au final, tu savais au fond de toi que ça irait quoi.

  • Anaëlle

    Exactement, j'avais beaucoup plus de... le style, je vais être plus fatiguée. En fait, je pense que quand on arrive à écouter un peu son corps, alors je ne dis pas que c'est une haie ou que c'est la vérité pour tout, mais je pense qu'il y a beaucoup de style qui veut que c'est ok tout à l'égard. Et du coup, plus confiante quand même.

  • #Rébecca

    Ok, d'accord. Et du coup, donc ta grossesse se passe plutôt bien, il n'y a pas de soucis particuliers ?

  • Anaëlle

    Pour nous, non. Super, franchement super bon sens. Un des seuls trucs qui était très embrassant c'était le contexte de Covid. C'est très très particulier parce qu'on a l'impression que c'est il y a très longtemps et en fait ça remonte à quelques mois je dirais. Parce que voilà, il y a quoi 5 ans là, 5 ans ? Oui, et en fait j'avais... très peur d'attraper le virus parce que le vaccin n'était pas encore, que les papas ne pouvaient pas rester à l'hôpital après l'accouchement. En gros, ils étaient là puis après ils partaient. Cette femme, elle avait beaucoup de cercouchés avec des masques. Honnêtement, c'était ce contexte-là qui était ultra stressant. Mais pour autant, vu que le monde était arrêté, j'ai eu cette occasion de me concentrer vraiment sur ce projet d'accouchement que je dirais déjà physio et santé visuelle. J'ai eu une belle grossesse et j'ai pu réfléchir à des choix que je devais faire.

  • #Rébecca

    Ok. Là, tu nous parles d'une envie d'accouchement physio. C'était dès le départ ou c'était venu avec le contexte et le fait qu'on parlait de plus en plus de la maternité sur les réseaux sociaux ? Ou est-ce que c'était une envie de l'accouchement ? de départ ?

  • Anaëlle

    C'était aujourd'hui dès le départ en fait. Alors le contexte a appuyé la feuille parce que pour moi il était vraiment hors de question que je puisse donner une chance à notre bébé sans que... Bon, ma vie depuis est très longue c'est très tard à la maternité j'ai été suivie en extérieur par les gilets courts mais je crois que je me suis inscrite à la maternité j'étais à plus de 7 mois de grossesse parce que, alors aujourd'hui je me dis à l'aile, c'est trop cool, j'étais presque prête à accoucher chez moi, alors seule, et c'est enfin où je me dis que c'est complètement, c'est trop cool, mais non, le souhait d'un accouchement physio, sans péridurale, sans intervention d'ordre médical, c'est arrivé très très rapidement.

  • #Rébecca

    Ok, d'accord. Et est-ce que tu t'es préparée particulièrement pour ça ? Est-ce que tu as suivi des préparations spécifiques ?

  • Anaëlle

    Alors encore une fois, première grossesse, premier délai et enfin premier délai. Donc en termes de préparation, il y avait là-bas. Nos cours de prépa à la naissance, on les faisait en visio.

  • #Rébecca

    Ok.

  • Anaëlle

    C'est très particulier. J'avais fait par contre une orientation sauf pro. et la maternité dans laquelle j'ai aussi un site proposé de l'hypnose, de l'acupuncture et de l'aromathérapie. Donc voilà, à la fin de ma grossesse j'ai fait des lectures de ça, mais sinon je les ai préparées toutes seules, avec des lectures, avec des docs que j'ai regardés, beaucoup de récits de témoignages, de mécanismes de mon sens. On est vraiment conscients en ce moment. La prépa a été faite de manière autonome parce que je n'avais pas l'intérêt d'être enceinte, je n'avais pas accès à un accompagnement un peu plus spécifique à la prépa à l'accouchement de ma petite-fille.

  • #Rébecca

    Est-ce que tu te sentais prête à vivre cette expérience malgré ta préparation vraiment très personnelle ?

  • Anaëlle

    En fait, dans ma tête, aujourd'hui, elle est prête. avec le recrutement, avec l'étude et la présence de Marcel, pour moi, il n'y avait aucune autre solution qui pouvait être organisée qu'un affichement physio. D'accord,

  • #Rébecca

    c'était un non-sujet.

  • Anaëlle

    Un non-sujet et ça ne pouvait pas se passer autrement. Aujourd'hui, le fait qu'il y ait une nouvelle étude, je pense que c'est important de se préparer à cet idéal, à cet affichement physio, au simple mesurage mais je sais aussi à quel point c'est important de préparer à toutes les éventualités parce que en fait dans un accouchement et vraiment Marcelle me l'a encore prouvé là à sa naissance rien n'est donné au reste et tout est arrivé vraiment

  • #Rébecca

    Ok alors est-ce que tu peux nous raconter du coup comment s'est passé ton début d'accouchement pour la première fois est-ce que tu as eu le début que tu souhaitais comment ça s'est passé ?

  • Anaëlle

    Oui, j'ai eu le début Le remplacement des termes, déjà. Donc, le remis était prévu pour le 3 août, là, c'est le 6. Donc, déjà, là, par rapport à la bataillabilité, c'était un contrôle jour du terme, J2, J4, et J4, J3, J6, comment c'est un déplacement.

  • #Rébecca

    OK.

  • Anaëlle

    J'ai échappé au déplacement parce qu'en fait, il faut à un jour ou deux, on s'est rendu à la matière pour le contrôle et en fait, j'ai senti que j'avais des documents, donc j'ai décidé à mon avis de pas fissurer la poste de dos. Donc voilà, j'ai pu heurter aussi les gens du terme à un interne parce que tout ce qui se parle de déclenchement. évidemment en fait il n'y aura pas de déclenchement et je pense que ça ne permet tellement pas d'avoir une réponse comme ça et avoir quelqu'un de plus tueux en face de lui qui lui a dit, vous avez vu ça avec le DET, mais en fait tout est dit si on doit faire un dépassement de terme, il faut faire un dépassement de terme mais il n'y aura pas de déclenchement et c'est hors de question si vous me dites qu'il y a un problème d'ordre médical pour moi en tant que bébé ce sera quelque chose qui sera plus négociable au bout d'un déclenchement Mais jusqu'à preuve du contraire, ma fille allait bien, moi j'allais bien, il n'y avait pas de détente possible. Donc c'est pour ça qu'on a utilisé AJ2, ce test positif pour la fistule de la cause de l'eau. Ça fait un charme et nous dit qu'est-ce qu'on fait. On va agir au cœur, on va quitter à faire avancer les choses parce que le travail n'est pas encore mis en route. On va faire un déploiement du monde. Donc voilà, on a fait un décollement du membrane pour Romy. Je pense que je sais pas, il était fin de matinée et le travail a commencé à se mettre en route. J'ai fait peur parce que j'avais les premières vraies contractions. Parce que j'ai dû être gardée à l'hôpital et il a commencé le travail ensemble. Donc non, comme j'avais imaginé, à la maison, pas plus.

  • #Rébecca

    Ouais, loin de ce que tu pensais. Ok. Et du coup, comment tu le vis ? Est-ce que tu crois encore fort en ton projet et tu te dis ça va aller ?

  • Anaëlle

    Ben, je... complètement. Complètement, en fait, parce que je me suis dit, si à un moment donné dans ta vie, tu dois faire confiance à ton corps et à ton bébé, la c'est maintenant. Du coup, alors bien sûr, on fait le max pour aider à ce que ça soit. en route donc je me souviens que c'était un train de mois d'aujourd'hui qui faisait une chaleur pour ça on a fait le tour de la maternité deux trois fois, j'ai marché, j'ai fait du ballon, j'ai fait loulou après j'ai essayé d'avoir beaucoup de l'huile j'ai essayé de faire des cyclotines je me suis fait vraiment plaisir pour ce qui m'est en route et oui j'ai continué à faire à se... Je pense que ce qui rend possible aussi un accouchement épuisé, c'est la confiance en soi. et moi je sais que j'adore toujours les appuiements un peu comme ça, c'est un exploit physique qui a toute une préparation physique à avoir parce que c'est un département de soi et j'y vais en mode derrière

  • #Rébecca

    Ok, voilà et du coup comment ça se passe ? Donc tu commences ton travail dans ta chambre, donc tu es quand même assez tranquille ?

  • Anaëlle

    Oui tranquille, l'équipe médicale est forcément au milieu super parce qu'ils ne vont pas nous déranger plus que ça. Et puis dans sa couine, on roule tranquillement, je fais un peu de ballon. Et puis vers 20h, dans le souvenir, parce que du coup ça remonte un peu, on me dit on va refaire un nouveau moniteur. Et là je le subis quand même le moniteur parce qu'il dure presque une heure. Et vu que les contractions ont commencé à s'apastifier, j'ai essayé d'allonger à ne pas bouger, ce qui est compliqué pour moi. Il devait être 20h quand il a fait son demi-tour. Et puis, il me demande pour contrôler mon col. Et je ne veux jamais avoir un problème sous-vigilaté, sauf quand je le demande. Donc là, on dit, tu veux savoir, je dis non, je ne veux pas savoir. Je veux juste savoir à chaque fois si ça avance ou si ça ne m'avance pas. Et là, il me dit, c'est ok, ça avance.

  • #Rébecca

    Ok.

  • Anaëlle

    Après, c'est les conférences, on continue le tour. À la fin du tour, on retourne ensemble. Donc, il reste encore cette autonomie. Et puis, je me remets sur le ballon. Je m'accroche pas mal au lit sur le ballon. Je prends une bouche. Et puis là, ça commence à s'accentuer. Et je vais être 20, déjà 30. Là, je demande du coup à nouveau de... un contrôle et j'ai ressent que j'ai ce besoin d'aller en salle de naissance.

  • #Rébecca

    D'accord.

  • Anaëlle

    Donc on est parti en salle de naissance.

  • #Rébecca

    Est-ce que c'était une salle nature ou non ? C'était une salle classique ?

  • Anaëlle

    Non, non. Le projet était du coup en salle nature. Donc en salle nature, à l'époque il y avait un sofa, il y avait des loirs à dédilatation, il y avait des lianes. Et c'était déjà pas mal. Oui, ok. Et ça est dispo, donc en fait, voilà, on se disait, c'est vraiment... Et puis je me suis dit, je suis arrivée, il devait être 22h30, 23h, je ne sais pas à combien mon courrier était dilaté, je pense qu'il était à 3 voire 4, donc pas non plus...

  • #Rébecca

    Énormément.

  • Anaëlle

    Ouais, bah après, normal, je sais pas, je sais pas si elle commençait réellement à 17h, il était 22h30, 17, 18, 19h, 20h, ouais, c'est ça hein. Donc voilà, ça sent doucement rose, je me souviens que je consommais un peu de l'Ado, et puis le vernis, je crois, je sens que j'ai besoin d'aller dormir. Donc là après je suis passée dans la baignoire de dilatation, une autre réflexion, il se passait beaucoup de bien, le travail n'a pas ralenti. Et puis je dis oui. C'était un long moment parce que quand j'en suis sortie, c'était le moment où j'étais à 10 d'attention complète.

  • #Rébecca

    Ça s'était quand même assez bien passé là. Jusqu'à présent, tout allait bien.

  • Anaëlle

    La gestion du travail a été vraiment... j'arrivais à gérer avec mes souffres. Mon mari, je me rappelle qu'il n'avait plus pu dormir parce que je n'avais pas besoin de sa présence, je n'avais pas besoin de lui, en tout cas en tant que fiction, jusqu'à la fin de Désespérance Mais vraiment, non, non, ça se déclinait bien, et vraiment, le boost de confiance en toi, c'était, ça devait se passer comme ça, vraiment.

  • #Rébecca

    Ok d'accord. Et toi tu te sens bien à ce moment là en confiance ?

  • Anaëlle

    Avant de sortir de l'eau, j'avoue que là j'ai eu cette fameuse phase de désespérance où je me suis dit, je ne m'en fous plus, ça devient vraiment trop intense. Il devait être une heure ou une demi-matiin où je me suis dit, je vais voir la plénodurale. Et je me souviens qu'il me dit, il me dit ok, on va appeler les sages-femmes, c'est super, faites-leur tenir. Et en fait, j'étais dans l'ambivalence. Je me disais, non, ce n'est pas possible, je ne peux pas avoir tenu aussi longtemps et craquer maintenant. Et en même temps, j'ai vraiment mal. Il nous faut quelque chose quoi. Et donc on a appris la face-à-face qui était exceptionnelle. Claire, elle nous a accompagnés parce que justement quand elle est venue, elle avait une formation en éclos et elle m'a dit, mais allez, on est remis toi dans cette ville, justement, là j'y arrive vraiment plus et c'est tout, je n'y étais plus. Et elle me dit, je crois vraiment, l'équipe à aucun moment ne m'a fait de la période de rêve, à aucun moment, vraiment. Mon mari n'avait pas la même préparation que moi j'avais et que l'expérience avec Marcel à Romy c'était vraiment notre premier accouchement. Donc lui il ne s'attendait tellement pas à vivre ce qu'on allait vivre par la suite, ni même dans la phase de travail, que ça a été compliqué pour lui par contre. Et vraiment depuis à aucun moment ils ont été... Ils ont été dans des positions où à me proposer des choses, ok j'avais dit bon je ne le fais pas. J'ai demandé même à la flasheur de rester avec moi la main dans le dos parce que j'ai fait plutôt une flasheur en fait. Et elle m'a dit ok j'ai un fréquent.

  • #Rébecca

    Ok d'accord, donc tout semble bien se profiler jusqu'à présent. Et qu'est-ce qui se passe par la suite du coup ?

  • Anaëlle

    Et donc en fait j'étais vraiment très bien dans le lit et vu que ce film dénouèrent la dilatation, je ne peux pas accoucher dans le lit. Donc en fait elle me sort, tu vois, et je dis je ne veux pas aller sur la table de l'accouchement, je veux aller sur le sofa. Donc c'est un lit à 1 euro, une clé de bois. Et on était une mille mille position et elle me dit en fait tu as dilatation complète, la poche des os n'était pas encore fissurée. Elle me dit que la poche des os qui me fixe c'est mal. Je dis non, je ne veux pas que vous la fichiez. Et elle me dit, ça va arriver, continue ton travail. Et en fait, elle me dit, si tu veux, on peut commencer à essayer de pousser. Et j'ai poussé.

  • #Rébecca

    Ah oui, ok.

  • Anaëlle

    Et en fait, je n'avais plus du tout de force vers les hommes. J'étais bien, j'étais tout mon travail à petit. J'étais bien que dans cette position. parce que Romie devait être positionnée d'une telle manière en fait, que elle me faisait mal, vraiment, c'était violent, elle me faisait mal dans le rectum, vraiment, je me souviens très très bien où c'était une douleur continue, mais ça pousse et ça fait hyper mal, et en fait je retenais, je retenais tout simplement la rage parce que j'avais pas une conscience de... C'est possible d'avoir mal à ce niveau-là et pas ailleurs. J'avais vraiment mal dans les pieds, dans mes poignets. J'ai pu repartir, je pense, dans une sorte de contrôle qui fait que ça a ralenti à ce moment-là. J'ai poussé pendant une heure, pris du sport dans mes jambes. J'ai dû me mettre en position allongée. Alors pas génétique parce qu'il n'avait pas les détruits et tout ça. mais en plus je m'y étais quand même et c'est là où ça a été vachement fatiguant ça a été super lourd moi au niveau cardiaque j'ai pu se faire soin de moi on sentait que ça commençait à tourner un peu d'innombriété ok

  • #Rébecca

    et du coup est-ce qu'à ce moment là on te propose de te soulager avec une pergé dural Tu en demandes ?

  • Anaëlle

    Non, toujours pas. Toujours pas. Et en fait, elle m'a fait comprendre. Je pense à un moment que si ça ne s'accélérait pas, et si je ne donnais pas tout à un moment donné, il y allait avoir besoin d'un petit coup de main. Donc, j'ai très bien compris. Ça allait dire 20 pouces, 10 par 7. Et après, j'ai dit plutôt, et en fait, ça a été hors de question. On a pu le pousser comme il le faut. et la tête de Romy est repassée. Et en fait, à partir de ce moment-là, les épaules ont bloqué. Et Lexi a dû intervenir un peu et en fait on a poussé un peu Romy vers la sortie. Donc j'ai eu une légère tension abrégale. Mais il manquait quasiment rien en fait à Romy. Romy est sortie vraiment en bouchons de centaines. Vraiment, elle a atteigné dans les mains de la vache femme. Et moi derrière j'ai eu des complications parce que du coup il y a eu des conséquences à cette sortie vraiment... Ouais, je dirais violente quand même, elle a été violente la partie de Rémi parce que ça a été exprès dans le livre, peut-être du bébé. Donc voilà, après, ça m'a fait du poids à peau, j'ai pas eu une grosse déchirure. C'est après les douleurs liées à l'affaissement et du poids, je peux dire tout de suite, mais en tout cas... J'ai été embarquée pendant un an et demi derrière parce que j'avais failli plus m'asseoir, donner un instant c'était compliqué, aller au toilette c'était compliqué. Et voilà, tout était très compliqué tout de suite après parce que j'avais des douleurs qui n'étaient pas, je dirais, normales. C'était un afflux mort.

  • #Rébecca

    Et est-ce que ça te donne une explication de pourquoi tu avais mal à cet endroit-là ? Pourquoi, enfin, qu'est-ce qui avait fait que...

  • Anaëlle

    Non. En fait, j'ai été en errance médicale pendant sept mois. Ça a été une grosse galère parce qu'en plus c'était un mal qui physiquement ne se voyait pas parce que c'était des douleurs à nuées au fait que j'aimais à soi, qu'on se mettait debout. Dès que je me mobilisais, j'avais cette fameuse douleur et personne ne trouvait une explication. Mais le professeur a essayé de trouver des petites choses. Sept heures après mon appuissement, ils m'ont passé quand même le CO4, le CO2. C'est le traitement de diagnostic. Il me dit, vous avez une sciatique. Je lui ai dit, mais c'est un peu mal à voir. Parce que je n'avais pas vu ma grossesse. Je ne vois pas pourquoi aujourd'hui j'en aurais eu. C'est impossible. Et en fait, j'ai allé témoigner pendant trois ans. remis avec des sphères extraitives, avec des petits poids, enfin vraiment l'allaitement était très très compliqué aussi au début, je ne voulais pas lâcher ce projet, vraiment tout au début, tout est très très compliqué, et puis au début on me dit mais c'est normal en fait d'avoir mal après un attissement, sauf que c'était pas le cas,

  • #Rébecca

    c'était normal.

  • Anaëlle

    Et surtout vous avez failli pousser ça, j'avais mis un ou deux points, trois mais... J'avais pas eu de grosses déchirures, j'avais pas de réelle application de cet affluxement, en tout cas le vide. Et on s'est dit, c'est pas normal. Et donc, c'est seulement 7 mois après mon affluxement que Romiane a commencé l'exercice alimentaire, etc. On s'est dit, bon, on va pousser les examens. Et du coup, j'ai fait une IRM. Et à l'IVM, il y avait encore au niveau de la zone sacrée, au niveau du sacrum et du coccyx, encore une réaction inflammatoire et un oedème. Donc, plus dans mon débit, j'avais fracturé au niveau du sacrum pendant mon accouchement.

  • #Rébecca

    Ok. Ce qui explique que 7 mois après avoir accouché, tu avais encore mal. C'est improbable.

  • Anaëlle

    Exactement. Ok. Et j'ai eu un réacteur à l'anorexie.

  • #Rébecca

    trois mois. Ok et du coup il t'aurait pu mettre en place quelque chose pour te soulager à ce moment là ?

  • Anaëlle

    Ben non parce qu'en fait il n'y a pas vraiment de traitement, on ne peut pas plâtrer cette donne là et elle est tout le temps solitaire, il ne serait-ce que de remarche, on va en toilette, on s'assoit etc. Donc en fait il n'y avait pas de traitement hors de l'identité. mais le fait de savoir que je n'étais pas folle, que j'avais bien des douleurs et qu'on devait justifier, ça, ça changeait aussi. Parce que c'est pareil, il y a un courage aussi bienveillant qui puisse être qu'à Naël, tu as envie de retourner au travail, tu étais bien avec ton bébé. Alors oui, je sais que tu étais bien avec ton bébé, mais je veux bien être bien au quotidien. Oui, exactement. Et à cette période-là, j'étais directrice à la vente de crèches. Donc, je passais aussi beaucoup de temps sur le terrain. Et c'était impossible physiquement pour moi.

  • #Rébecca

    Oui, forcément. Et est-ce que tu penses que d'avoir... Si tu avais su ce diagnostic plus tôt, est-ce que tu penses, ou du moins directement après l'accouchement, j'ai envie de dire, est-ce que ça t'aurait aidé psychologiquement ou pas forcément ?

  • Anaëlle

    Oui, complètement. Parce que, parce que, ouais, rien ne peut pas dire, ok, j'ai mal et c'est normal en fait d'avoir mal parce que j'ai cette personne.

  • #Rébecca

    Il n'y a pas de traitement. Mais au bout d'un moment, c'est pesant dans mon quotidien avec mon bébé. C'est pesant dans mon corps parce que lui, il ne comprend pas non plus pourquoi c'est aussi limité à la maison. Et voilà, pour tout, pour la solidité, c'est pesant au niveau familial parce que la pression de se dire, le regard des gens. Vraiment, c'est un embêtant tellement plus simple de savoir ça avant.

  • Anaëlle

    Oui. Ok, d'accord. Et donc, dans ce contexte-là, à quel moment est-ce que tu es complètement bloquée avec l'accouchement ? Ou est-ce que tu te dis, je veux un deuxième enfant, je veux réparer un petit peu, entre gros guillemets, parce qu'on ne répare pas un accouchement par un autre, mais où tu en es par rapport à un bébé et deux, du moins ?

  • #Rébecca

    Alors, ça a mis très longtemps à ressembler, en tout cas. Mon mari était très bien entre guillemets, Romine vous avez vacciné un petit peu tous les deux.

  • Anaëlle

    Oui c'est ça.

  • #Rébecca

    On s'est dit est-ce qu'on repart vraiment dans un projet BD2 et puis qu'est-ce que ça peut avoir encore un évaluatricement. en décembre l'année dernière. Moi, ça a commencé à me travailler. Il y a eu des événements dans nos vies qui ont fait qu'on a deux amis qui sont si uniques, qui ont perdu l'une de leur maman et l'autre de son papa. Et le fait d'être si unique, ça a été très compliqué pour elles. Et je me suis dit, est-ce que je veux ça pour ma fille ? On ne sait pas du quoi démarrer. Et du coup, je me sentais un peu incomplète en fait, d'avoir qu'un seul enfant. Et donc, ça a été une longue discussion qu'on a pu avoir. Et du coup, il est temps de relayer la vie. On se dit, ok, on se projettera pour un deuxième bébé au courant d'année 2024. Et puis, Adyen Kepoura qui, il n'y en a pas d'autres, et bien ce n'est pas grave, on sera très bien avec eux. Mais voilà, pourquoi pas un bébé, un bébé. Et en fait, Marcel s'est installé très rapidement et là, ça a été dur un peu à encaisser, plus pour moi que pour mon mari, alors que c'était moi qui entamais cette démarche. Et du coup, l'accouchement... Ouais, je vais dire que je me suis posé très vite des questions sur comment ça allait se passer. Parce que j'avais une certitude, c'était que je ne voulais plus avoir les mêmes postes par temps. Donc j'étais passée par d'autres étapes pour ne plus suivre derrière.

  • Anaëlle

    D'accord. Et est-ce que pour... Toi, la péridion était toujours inenvisageable ou est-ce que tu te disais si ça peut me soulager, ok, pourquoi pas ?

  • #Rébecca

    Déjà, la première étape, c'était une longue discussion aussi qu'on a eue avec la généco parce que j'étais prête à passer par une césarine. Puis, on me disait, Anaïs, c'est sûr, ça va, on ne vous fait pas de souhaits. J'étais prête à ça. Et la fin de l'année, on m'a fermée. J'ai vu plusieurs professionnels qui m'ont suivi pendant tout ce mouvement et toute cette prise en charge au niveau de la fracture. Il y a eu la gynéco, il y a eu la chiropractique, il y a eu le CO. Et en fait, je suis allée chercher des infos chez tous ces professionnels pour savoir s'il y avait encore un gros risque que sa fracture. Et en tout, c'était une amie. Non, il n'y a pas de risque à condition qu'il n'accouche pas son vélo.

  • Anaëlle

    Ok.

  • #Rébecca

    Donc, en fait, la péridurale, elle aurait pu... Enfin, ça n'a pas été... Je vais dire que je ne m'étais pas fermée à cette éventualité, mais du coup, l'orientation physio était toujours prévue. Oui, oui, forcément. On s'est dit, ok, du coup, il faut absolument que l'accouchement soit médicalisé. Non, même Magie, Magie ne peut me dire ça, elle m'a dit en fait, vous, il faudrait que vous mettiez au bon votre fils à la maison. à la maison, mais les pros étaient vraiment orientés sur du ciseaux.

  • Anaëlle

    Oui, c'est ce qui te permettrait d'être le plus mobile pendant le travail et surtout pendant l'accouchement, parce que forcément, quand c'est une péridurale, logiquement, tu es très, très, très encouragée à être en position gynéco, ce qui est impossible pour toi.

  • #Rébecca

    Et j'ai même eu une sage-femme qui me suivait parce que j'avais une prévue aussi, qui me disait, on a trouvé des solutions et elle m'a dit, même s'il y a une prévue virale qui va être posée à un moment donné, tu demandes, alors c'est des poches de ranger, c'est des poches comme si c'était du sérum de fil pour aller faire prison, elle me dit, tu demandes à ce que mes tasses sur tes fesses ont eu lieu d'être en fait au sacrum. Donc, dans la préparation. on a checké un peu toutes les éventualités entre 10 et toutes les éventualités pour limiter un maximum la fatigue ok et au niveau de la grossesse est ce que le fait que tu es un poids supplémentaire du coup dans ton ventre est ce que ça

  • Anaëlle

    appuyait pas sur ce sacrum fragilisé non ça allait ?

  • #Rébecca

    non j'ai pas eu de douleur plus que d'habitude parce que ça reste toujours une très très fragile idée. C'est un changement de temps où on se descend. Quand j'étais réunie, pareil, juste avant, j'essayais que ça tire un peu parce que au niveau des dégâts, etc., ça devient un peu affirmatoire. Mais bon, j'ai pas eu plus de douleurs que ça.

  • Anaëlle

    Ok. D'accord. Et du coup, cette grossesse s'orientait positivement pour un accouchement physiologique. Tu n'as pas eu de soucis particuliers ?

  • #Rébecca

    Non. Tout de suite, du coup, on a balayé toutes les responsabilités. Et évidemment, ça s'est rendu vers un accouchement physique.

  • Anaëlle

    Ok. D'accord. Et toi, est-ce que tu as eu une préparation supplémentaire cette fois-ci ? Ou est-ce que tu n'en voulais pas ?

  • #Rébecca

    Non. préparation je dirais complètement différente parce que dans la première préparation vous trouvez je me suis sentie un peu infantilisée dans la préparation des centres avec le RONI parce que alors je comprends qu'on puisse me dire bah oui il faut mettre ça, ça, ça, ça dans la valise de maternité mais en fait c'est ça Je savais que je ne voulais pas être plus sceptique de préparation. J'avais besoin de préparer mon corps. J'étais plutôt à la piscine. Je n'ai plus de l'image qu'à la naissance de mon unique, d'un point de vue physique, j'avais besoin de me renforcer presque un peu, d'un point de vue musculaire. En fait, ça a été une vitesse qui était en totale opposition avec la première parce qu'à la première, j'ai fait un Covid. Vraiment, à partir de mars, on était fini. De mars jusqu'à août, j'étais chez moi et j'ai le premier du bon temps. J'allais marcher tous les jours. Voilà, j'ai pu me centrer que sur moi-même et sur ce bébé. Et là, pour Marcel, j'ai continué à travailler. J'ai eu ce cavalier de base, donc voilà, entre Romy et Marseille, j'ai pas pu reprendre l'activité physique comme j'aurais aimé, en plus il y a eu la fracture, etc. Donc voilà, une préparation complètement différente. J'ai fait le plissing, évidemment j'ai re-lu des bouquins que j'avais déjà lus, et puis j'ai pas la même expérience. Ma profession aujourd'hui me permet aussi de... d'avoir des connaissances et un recul différent que la première fois.

  • Anaëlle

    Ok. Donc tu arrives quand même assez sereine pour cet accouchement ou c'est quelque chose qui te fait peur quand même ?

  • #Rébecca

    Non, j'arrive encore une fois hyper sereine parce que je monte un projet de naissance, on va dire atypique, mais... mais la maternité me soutient, j'ai une sage-femme en or à la maternité qui est pro-physio. J'ai fait le choix de réaccoucher au même endroit que à Romy, parce que ce qui m'est arrivé à Romy, ce n'est pas de la faute du soignant, c'est le destin qui a fait que... et j'ai fait le mien et voilà ça fait partie des étapes de la vie que je devais traverser. En tout cas moi j'ai cette philosophie là et du coup on repart dans la même maternité où on a une prise en charge physique formidable dans ce fameux projet, dans cette demande de ce qui est atypique, où je devais absolument universaliser mon accouchement par une photographe. C'était la première fois que j'avais cette demande-là. Bon voilà, ça n'a pas pu être le possible, mais j'ai quand même été reçue par la cadre de santé, le chef de Pôle, ma tâche et ma soutien. Donc en fait, j'arrive à mon appuissement en me disant Je sais que c'est au bon endroit. Encore une fois, je fais confiance à mon corps. Je me suis préparée, je suis prête et je suis prête à accueillir ce bébé. Vraiment, encore une fois, je détends ça.

  • Anaëlle

    Ok, et ça va aller du coup ?

  • #Rébecca

    Ouais, c'est tout.

  • Anaëlle

    Ok, d'accord. Alors du coup, si on avance un petit peu, comment se passe du coup le début du travail pour cet deuxième accouchement ?

  • #Rébecca

    Eh bien, donc le terme était le... Il y avait trois termes différents. J'arrive... Enfin, j'avais trois termes différents. La gynéco me donne le 11 novembre, le CH me donne le 12 novembre. et pour moi mon terme c'était le 14 novembre donc trois termes un an mais j'arrive quasiment à terme, je pensais vraiment en toucher avant pour Marseille vraiment je me suis dit j'avais jamais eu trop goût parce que j'ai été vraiment active du début jusqu'à la fin de ma grossesse et en fait le samedi Marseille est née le dimanche le samedi ma fille a une compétition au zido, on va faire nos courses samedi soir ça contracte mais en fait c'est un peu comme tous les soirs sauf que là elles sont un peu plus mal et elles sont quand même toutes les 7 minutes d'accord et puis je dis rien, je m'endors, 2h du matin je me réveille parce que dans la soirée j'avais sorti un léger pot et il n'y a pas d'écoulement donc je me dis bon, c'est peut-être pas ça mais c'est bien une série de fringues, des fois il a plus vite de mettre ce que je crois que voilà je me dis bon c'est que ça ne va pas être ça et en fait il y a des gens le matin je vois que du chômiqueux commence à partir, qu'il y a un léger épidémie je me dis bon ça se met doucement en route, toujours des contractions mais toujours protégérables, j'arrive à rester allongée dans mon lit mon mari se fait veiller à 3h au matin et je lui dis écoute je pense que ça se met doucement en route évidemment c'est un homme, je ne l'écoque que les hommes dans le même sac mais c'est plus difficile, voilà ma terre Je dis non, on ne va pas la mettre là-dessus, on va laisser les choses faire et puis on verra. Il descend, je mange un morceau et puis en fait, ça ralentit. Les contractions ralentissent, ça fait 15-20 minutes, je me rendors et puis je dis, on va tranquillement aller sur-piché et puis demain matin, on ira faire une protroge, ça nous laisse le temps de déposer Romu chez sa marraine. En plus, tous alignés, ce bébé, il a vraiment saisi les meilleurs moments pour arriver parce qu'au niveau de la garde de Romy, ça c'était une pression supplémentaire, gérer la première alors qu'on doit mettre au moins une deuxième bébé, ne pas avoir notre tête concentrée à notre premier bébé. Ça, par contre, ça a été vraiment un truc en plus qui n'arrivait pas à la première. Franchement, il choisit le bon week-end parce que je sais que ce week-end-là, pendant trois jours, je n'ai pas de problème de garde. Pas du tout parce que ma soeur est là, ma mère est là, tout était ouvert. Tout était parfait là. Donc ça ralentit quand même. Le matin, on dit on va aller checker. à la mater parce que j'avais quand même un gros doute sur la question de la place des nœuds. Donc le dimanche, on est allé à la mater et les sages-femmes étaient déjà présents parce que j'avais prévu ma sages-femmes.

  • Anaëlle

    Ok. Et comment ça se passe à ce moment-là du coup ?

  • #Rébecca

    Donc une fois qu'on a déposé Romu, on est arrivé à la maternité, il faisait 11h30, 10 mois et quart, on avait vraiment pris notre temps. Et donc elle fait le test aussi, elle me dit, écoute, c'est positif sur la position de la pose des yeux. Je dis, bon, super. Exactement le même scénario, en fait, qu'à aujourd'hui. Exactement le même. Je lui dis, pareil, c'est un décalement des membranes, je ne veux pas de produit, et je veux que ça soit scélérant. Donc elle me dit ok, mon col était déjà à 2, mais non, ça travaille bien et c'est dans le bon sens. Et ça me dit tout que c'est un deuxième, ça va aller plus vite. J'ai dit je vais le faire. Donc on ne va pas se mettre de pression. Et je me rappelle aussi très bien, elle me dit bon, la dernière fois que j'ai fait un déploiement du membrane, j'ai été hyper efficace à 11h. Je me posais à 19h, ma maman elle a eu au moins son avis. Et j'ai dit oui, d'un an plus. je ne veux pas me mettre des pressions, on y va, on fait le décollement et pas bien que pour un, si j'accouche dans les heures qui suivent tant mieux, si j'accouche demain matin, c'est demain matin en fait, il n'y a pas de pression. Et donc il y a ce fameux décollement, et puis là j'essaie de me bosser en disant, bon je sais que je vous tourne, mais je ne peux pas aller manger un morceau en extérieur, là maintenant on te garde, ça fait... Donc ça par contre, voilà, c'était une question qui... ça m'embêtait en fait de rester à la matière. Bon, c'est pour ça que j'ai bien fait de rester à la matière. Mais, ouais, voilà, les protocoles, là, ça m'a gâchée un petit peu. Là, tout ça, c'est... Et puis du coup, il faut un monito. Sur le monito, il y a des contractions régulières. Mais, ouais, et ce passé, qui fait 10 minutes. Bon, bon. C'est toujours aussi gérable, je gère bien. Quand j'ai une contraction, je me tais parce que je laisse passer cette vague. Je sais qu'il y a toujours un pic dans cette vague, mais que ça redescend à chaque fois. Et vraiment, dans la visualisation de contraction, c'est quelque chose qui m'avait servi sur mon premier attissement. Et je savais que ça allait me servir sur le deuxième, de savoir qu'à un moment donné, cette douleur, elle atteint un sommet. On l'attend à arriver, mais que... ça va redescendre. A tout moment ça redescend. Donc voilà, ça commence en fait dans ce ce moment là, on retourne ensemble, je mange, et mon mari me dit, il se commande un repas, et du coup il me dit je vais descendre, et du coup je lui dis, écoute, il faut que je m'active, je vais descendre avec toi. Ok. Et on est mis en route, et les sensations elles s'intensifient, déjà. et il était encore 13 heures et je dois m'accrocher au mur de l'hôpital pour gérer en fait chaque chose des décontractions. Donc on arrive en bas, on fait tout le hall et là on m'appelle. Mon téléphone sonne une fois, deux fois, je dis oh c'est quand même bizarre. Et en fait c'est la maternité, si vous voulez vous le dire, j'étais toujours mis à l'hôpital. Et les antibiotiques parce que ça a des trucs bougeurs, en fait, ils évitent la pousse des os donc c'est le protocole. Et donc ils me disent, il faut que vous remontiez ensemble. Bon, on retourne ensemble, et Marie se met à manger. Et moi là vraiment, ça commence à vraiment vraiment vraiment vraiment intense. Elle arrive avec une poche de cibotique, à me placer en intraveineux. Et ça a me saoulé, donnez-moi en terrasse, en cachet. Et elle me dit, je ne peux pas, t'es trop trop proche. Donc là, je me fâche un petit peu. Mais voilà, c'est quand même ce respect. Je veux juste que ce soit rapide là, parce que ça commence à s'intensifier. Donc je bouge. Et la poche est passée très rapidement. Je commence à... En fait, je ne savais pas, mais j'étais déjà en phase de désespérance. Et là, je sollicite mon mari parce que vraiment, je commence à perdre pied. Et je me dis, ça fait même pas une heure et demie que tu contractes réellement. Si tu perds déjà pied là maintenant, ça va être quoi dans deux ou trois heures ? Tu n'en tiendras pas. Et là, encore une fois, le passage de la péridurale arrive devant moi. Et je me dis, je n'arriverai pas à tenir. Et en fait, mon mari, il avait été préparé différemment parce qu'on avait un premier réélu qui l'a poussé. Et là, il m'a dit, non, ce va te dire. Ce va te dire, tu vas le faire encore une fois. Et en fait, là, il a été d'un soutien exceptionnel parce qu'il m'a coachée vraiment. dans cet accouchement, il m'a dit tu vas le faire, tu vas le faire comme Aaron Lee, tu vas mettre au monde ce deuxième bébé et ça a déjà fait un truc, c'est ça l'air. Et du coup je rappelle une fois, deux fois pour qu'on enlève cette fameuse perciseau et là je brime, je brime profondément, ça ne me ressemble absolument pas mais je deviens très vulgaire. Je pète un câble parce que je n'arrive pas assez rapidement. et la page femme qui arrive au bout d'un certain temps pour enlever cette fameuse cataclysm. Je me suis dit, vous voulez que je contre-raise ? Non, non, je ne veux pas que vous contre-raisez, là je m'en vais en salle de détente, je vais mettre au dos mon bébé. En fait, le fait que mon mari me brise comme ça, je me suis retrouvée hyper puissante et je me suis dit, non, je m'en vais en fait là. Et donc, je me suis retrouvée dans les couloirs, on me propose un fauteuil roulant, je l'ai eu alors que je n'en avais pas. qu'on pose nos affaires et qu'on voit directement la veuve. Je pense que tout le service de la maternité m'a entendu hurler, que je recrute beaucoup. Et puis on arrive devant la salle de passage entre les salles de monito et les salles de naissance et je croise ma sage-femme et elle me dit Oh, pour rien il a changé, il faut qu'on aille en salle de naissance là maintenant parce qu'en plus elle m'avait prévenu. Je voulais absolument, en fait, la maternité a évolué et depuis quelques mois, ils autorisent des accouchements dans l'eau. Donc, c'était ça le projet aussi, c'était d'accoucher dans l'eau. J'étais hyper bien dans l'eau. Je me suis dit, si à Marseille, ça se présente, on y va et on va jusqu'au bout. Donc, je lui ai dit, là, non, non, il faut aller en salle de naissance maintenant. Elle m'a dit, non, non, je vais contrôler la mort quand même. Et en fait, ça a été... un calvaire, elle est rentrée dans cette salle, elle me dit tu dois t'allonger, j'avais tellement peur de t'allonger mais je ne peux pas contrôler ton col si tu restes debout la tente donc je l'exécute, je m'allonge, après elle a été hyper bienveillante, elle l'a fait au bon moment elle m'a expliqué des choses, donc elle fait super bon contrôle et elle me dit ce que tu veux savoir et comme un remue-longe, elle est prête et j'ai fait après à combien j'étais en partie, je me l'a dit mais je me relève et là je m'accroche sur mon mari et je hurle pas plus, pas plus. Et là la poche des os elle explose, elle fait un bruit de tonnerre, mais en fait encore aujourd'hui j'ai entendu un ballon de broderie se plaindre, exploser à l'intérieur de moi. Ok, oui. ça s'est accéléré en une poignée de seconde. J'étais déjà dans un état un peu second, mais là j'ai brisé le cou. Et en fait ça a poussé, poussé, poussé, poussé. Et du coup la personne, elle a très très bien compris en fait que ça allait s'accélérer. Elle avait prévu la salle qu'il fallait faire couler le bain, etc. Et elle m'a dit mais assieds-toi sur le fauteuil, là il faut prendre l'air et j'ai dit non, non, je ne peux pas m'asseoir J'étais en incapacité totale de me laisser approcher sur les quatre pattes. Sur ce fameux fauteuil, j'étais vraiment à quatre pattes. Sur le fauteuil, il me dit vas-y parce que j'avais encore dans des jeans, des chaussettes, tout. Et sa femme me dit bon Anaëlle, je suis d'hiver, on y va, je te mets un drap et on force Et en fait, à partir de ce moment-là, moi je ne me rappelle pas de grand-chose qui m'a marrée ou qui m'a racontée. La seule chose c'est que j'avais l'impression d'être dans Mario Kart ou dans un karting parce que j'étais accrochée sur cette chaise, mes yeux fermés à créer des petits efforts, que ça pousse, que je ne voulais pas accrocher dans les couloirs. Et en fait mon mari pousse mon fauteuil, la sage-femme se met vraiment au niveau de mes têtes pour voir si Marcel n'arrive pas en tête trop vitesse et il court dans les couloirs. Je me rappelle de ça, vraiment je suis baladée sur ce fauteuil de droite à gauche, je ne vois absolument rien. Et j'arrive, je me souviens aussi que la sage-femme elle crie à ses collègues, vite vite, c'est le moment, elle a tous préparé la salle boréale, parce que ça s'appelle comme ça la salle boréale. Je sais que dans cette folle course, elle perd son sabot à un moment donné, donc voilà il s'arrête, elle remet son sabot, ça a été... Elle m'a catch cette virée dans les poids. Et j'arrive en salle et elle me dit, il faut que tu descendes de la chaise et que tu ailles sur le sofa. Et je lui dis, non, je ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne pouvais pas. Mon corps était que tout était dur, tout était contracté. Moi, ça ne me faisait que pousser. J'avais mal partout. Et c'était vraiment… Quand je vivais tout à l'heure, je savais que dans une contraction, il y avait toujours un pic et ça redescendait. Là, il n'y avait rien qui redescendait. Et c'était en permanence. Je me suis mis là et je ne contrôlais plus rien. Vraiment, je ne contrôlais plus rien. Je jurais, je jurais. Ils ont été jusqu'à me déchester les doigts du fauteuil pour me descendre et me mettre sur le fauteuil, sur le sofa. Parce que d'un point de vue sécure, c'est pas du tout sécure d'accoucher comme ça à ta tête dans le fauteuil. Si on discute aussi au niveau des épaules et qu'elles doivent se former d'un seul coup, sur certains scénarios, c'est vraiment pas possible d'accoucher là comme ça, au cou. Donc, le bras descendu et sur ce forme de sofa,

  • Anaëlle

    à quatre pas. Ok, donc tu atterris sur ton sofa. A priori, tout de coup, c'est parti là. Oui, c'était parti. Et tu sens que tu n'as pas poussé pendant une heure à ce moment-là ? Tu sais que ça y est, il est là ?

  • #Rébecca

    Honnêtement, je ne me souviens pas de grand-chose. pas ce qui se passe réellement, je sais juste que je ne peux pas me retenir, que je ne me retiens plus pas parce que à un moment donné c'est passé aussi dans ma tête, je ne te retiens pas parce que par caronite tu as retenu et c'est peut-être aussi ça qui a été, je ne vais pas dire mauvais, mais qui a entraîné cette conséquence de fracture, mais j'ai dit là je ne retiens plus rien. je me retiens de mon lien et je laisse réparer mon corps et de toute façon je ne pouvais pas faire autrement c'était vraiment animal bestial, enfin vraiment c'était presque violent dans mon corps, c'était vraiment violent et je sais que là il faut que ça aille vite en fait parce que je perds complètement pied, je perds complètement pied et la douleur elle est pas là tellement forte et puissante qu'il n'y a pas le choix en fait, il faut qu'il sorte. C'était vraiment ça, il faut qu'il sorte. Donc je me mets à quatre pattes sur le même sofa où j'ai mis au monde ma fille. Et là, je pense qu'on est arrivé en salle à 15h05. Et de toute façon, mon corps pousse. Je sens clairement à un moment donné la tête passer, je serre que des feux là. Autant à Romu, je ne l'ai pas senti, mais alors à Marc. Et j'ai senti, et j'ai, de toute façon, mon mari, une fois j'avais accouché, me dit, est-ce que tu as mal à la gorge ? J'ai dit, oui, j'ai mal à la gorge. Il m'a dit, en fait, tu m'as explosé le temps, tellement, tu sais, tu es très bien. Et j'ai senti la tête passer, j'ai souvenir que la sage-femme, elle m'a dit, ah non, il faut que tu continues de pousser, il ne reste que les épaules. Et je pense que là, ça a été encore pire. Et les connexions, elles devaient quand même se faire dans l'enquête. les épaules, c'est ce qui avait bloqué à Romu. Et là, en fait, il a poussé. Et il est sorti. Il a poussé sous moi. Et ouais, donc, il était, je disais, 15h05, on était dans la pièce, il était en bouche, donc il était là.

  • Anaëlle

    Ah ouais, ultra rapide.

  • #Rébecca

    Excusez, enfin, vraiment, il y a eu, je sais pas, quelques minutes. Et encore à 15h10, il était là parce qu'il a eu autant de temps de mettre ses gants que lui en fait il débarquait. Et s'il n'y avait personne, je pense que j'aurais fait exactement la même chose. Et voilà, pour autant, j'ai réalisé en fait ce qui s'était passé. Quelques minutes après, j'ai appris à toucher parce que j'ai eu besoin. Mon corps était tellement viré que même une fois que Marcel était né, mon corps me faisait souffrir. J'ai eu du mal à me repositionner, à vraiment à nouveau réaccueillir et à être sur terre. Vraiment, c'était ça. J'ai pris mon fils sur mon tristance. Et puis, il m'a fallu un certain temps pour le regarder et dire, il est là. Et après, en fait, je suis reconnectée à ce qui se passait dans cette salle. Et là j'ai vu qu'il y avait 4 ou 5 professionnels de santé, il y avait la génitaux, deux sages-femmes, une aussi et Maxime qui était en face de moi alors que vraiment je n'ai plus aucun souvenir de sa position au moment où Marcel était en face de moi.

  • Anaëlle

    Oui. Et du coup physiquement comment tu te sens à ce moment-là ?

  • #Rébecca

    J'ai mal dans mon corps. J'ai mal dans mon corps. Il n'est que d'une heure en fait. Je sentais mes muscles presque atrofiés. J'ai mal, je sais que j'ai mal. Je me réinstalle. Je me connecte à ce bébé parce que lui, il a pleuré mais très peu. Et puis après, il nous a regardés. Il nous a regardé et il a eu besoin d'un temps d'atterrissage exactement comme moi parce que sa tête n'était absolument pas déformée. Ça a été tellement vite, il a fait vraiment une sorte de toboggan dans son passage. J'ai eu du mal dans mon corps et j'ai été à une déchirure stade 2. Donc là, la sage-femme, exceptionnelle encore une fois. Et ça a été jusqu'au bout de cette physio, c'est que ma dentricienne me dit, bon, on n'a pas eu le temps pour le cytosine de synthèse, tu ne te peines pas, on ne t'en met pas. Je dis, ok, délivre-moi du plin-pata de manière 100% naturelle. Elle touche mon utérus de manière hyper délicate, même si ça me faisait hyper mal, elle était très douce. Elle me dit, qu'est-ce qu'on fait ? Il y a des points à faire, tu veux ou tu ne veux pas. Vraiment, elle a respecté tellement de choses. Chapeau à elle, parce que je pense que les accouchements, elles en font plusieurs fois par jour. Des accouchements comme celui-ci, je pense qu'elle n'a pas non plus 50 parce qu'elle m'a clairement dit en 15 ans de carrière, c'était bien la première fois où j'ai une tête chacune de toi et qui a touché quand même dans le couloir. Mais elle me dit qu'est-ce qu'on fait, on fait des points, on n'en fait pas, je dis oui si on va faire des points. Et là par contre c'est hyper hyper douloureux pour moi, très douloureux. Je voulais vraiment qu'on me laisse tranquille, qu'on me laisse ce corps en paix parce que c'est tellement mal. Et je pense qu'elle l'a senti parce que du coup il y avait quand même le bain qui était coulé. Et là elle me propose, moi je pourrais proposer entendre Gila, et on me dit est-ce que tu veux que je te lave ? je viens d'accoucher, j'ai mis au vol mon bébé et je pense que toutes les mamans qui vont peut-être écouter ce podcast se sentent, je ne vais pas dire sales, mais tellement désagréables en fait. Après un peu on baigne dans les fluides, il y a du sang, il y a des huiles, il y a des sensations pécales. Mais quand elle me propose ce bain, je la baigne, je me dis mais... les canons, c'est vrai ce que tu me proposes, là tu veux vraiment me laver et m'a nettoyer le dos et là du coup mon corps s'est progressivement détendu et j'ai pu me réinstaller dans ce sofa elles m'ont mis vraiment du chaud martelant peau à peau quelque chose qui s'est venu à côté et à partir de ce moment là j'ai senti mon corps se détendre Et tout de suite, par contre, j'ai senti que ça n'était pas une tranchée. Tout de suite.

  • Anaëlle

    Ça a été instantané du coup ?

  • #Rébecca

    Instantané. Instantané. Je l'ai su tout de suite parce que, sauf si j'ai réussi à m'asseoir, il y avait en fait les douleurs, elles étaient normales. Oui. Rien d'anormal que je sentais dans mon corps. Je savais que je voulais faire encore un exploit physique, ce fameux marathon. Et du coup, c'était des douleurs d'ordre musculaire, liées à la déchirure, mais rien qui me faisait penser à ce que ce soit grave ou anormal. D'accord.

  • Anaëlle

    Ok, donc tu te remets très rapidement derrière de cet accouchement.

  • #Rébecca

    Est-ce que je me remets rapidement ? J'ai terriblement mal dans mon corps, j'ai des très très grosses pointures musculaires, j'ai des douleurs dans les côtes, vraiment dans le musculaire. J'ai mis une bonne semaine à voir que... Mon corps me faisait souffrir mais d'une fatigue physique. Mais il n'y a rien à voir quand même avec ce que je ressens.

  • Anaëlle

    Ok. Et donc tu gardes un meilleur souvenir de cet accouchement que du premier, je suppose ?

  • #Rébecca

    En fait, que ce soit pour Romie ou pour Marcel, je garde aucun mauvais souvenir. Vraiment, je... Romy, ça a été un accouchement particulier parce que les conséquences dernières ont été lourdes, mais en fait ça m'a tellement permis de cheminer sur plein de choses qu'aujourd'hui en fait je dis merci à ma fille parce que c'est elle qui est venue révéler plein de choses. Et pour Marcel, je dirais que je suis hyper fière aussi parce que c'était hyper puissant, vraiment, c'était super puissant. Et pour autant, encore une fois, ça ne s'est pas passé du tout comme je l'avais imaginé. Donc, je n'ai aucun regret. Je suis hyper fière, je sais juste que mon corps est capable. Je pense qu'il y a bien un moment dans notre vie de femme où on peut être fière. Et qu'importe comment on donne naissance à nos bébés, c'est à la naissance de mettre au monde nos enfants. Là, ça ne fait que nous rendre hyper fiers.

  • Anaëlle

    Ok, écoute, merci beaucoup pour ce beau témoignage, pour cette belle évolution que tu nous as recontée. Et puis voilà, c'est la leçon qu'on doit retenir, c'est qu'on a beau tout penser, tout prévoir, tout penser et comprendre, au final, tout ne se passe pas forcément comme prévu, loin de là.

  • #Rébecca

    Exactement, et je pense vraiment qu'en fait, on devrait se préparer à toutes ces éventualités et pas à ce que je dois mettre dans... dans ma vanille de maternité ou en poussée parce que si on suit notre instinct si on se fait confiance et qu'on donne confiance aux femmes sur leur capacité à enfanter, je pense que il y a beaucoup d'affichements qui passent au dernier oui et bien merci beaucoup pour tout ça en tout cas

  • Speaker #2

    Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. S'il t'a plu ou si le podcast de manière générale te plaît, n'hésite pas à me laisser une petite note sur ton application d'écoute préférée. 5 étoiles, ce serait l'idéal. Et pour découvrir d'autres histoires aussi passionnantes qu'intéressantes, rendez-vous mercredi prochain. A très vite !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Anaëlle

    00:01

  • Anaëlle parle de ses grossesses et de son parcours

    00:39

  • Réflexions sur le désir d'accoucher

    02:09

  • Début de la première grossesse et ses défis

    03:10

  • Choix d'un accouchement physiologique

    07:48

  • Début de l'accouchement de Romy

    11:14

  • Gestion du travail à l'hôpital

    15:20

  • Arrivée en salle de naissance

    17:01

  • Accouchement de Romy et complications

    21:27

  • Naissance de Marcel et rétablissement

    57:55

  • Conclusion et leçons à retenir

    01:05:58

Description

As-tu déjà ressenti l'angoisse et l'excitation qui accompagnent l'idée de donner la vie ? Dans cet épisode de "Balance ton accouchement", je suis ravie d'accueillir Anaëlle, une maman courageuse de deux enfants, qui partage avec nous son parcours unique à travers ses grossesses et ses accouchements. Les témoignages de mamans comme Anaëlle nous rappellent que chaque accouchement est une aventure singulière, pleine de défis et de moments émouvants.


Anaëlle nous raconte comment sa première grossesse a été marquée par des épreuves, notamment une perte précoce qui a renforcé son désir de devenir mère. Elle évoque les pressions et les angoisses qui l'ont accompagnée, mais aussi sa détermination à vivre un accouchement physiologique pour son deuxième enfant, Marcel. À travers son récit, elle nous montre l'importance de se préparer mentalement et physiquement, et de faire des choix éclairés pour se sentir en contrôle lors de l'accouchement.


Nous plongeons ensemble dans ses réflexions sur l'accouchement, où elle partage les préparations qu'elle a mises en place. Commençant par un accouchement extrêmement douloureux ayant conduit à une fracture du sacrum diagnostiquée que 7 mois plus tard, Anaëlle décrit son second accouchement à l'hôpital, où la position allongée était inenvisageable, pour lequel elle a réussi à donner naissance à son fils dans une ambiance de soutien incroyable. Ce témoignage d'accouchement met en lumière la force des mamans et la beauté de donner la vie, même dans les moments les plus difficiles.


Mais l'accouchement ne s'arrête pas à la naissance. Anaëlle aborde également les douleurs physiques qu'elle a ressenties après l'accouchement et les défis du rétablissement. Son histoire est un puissant rappel que chaque accouchement est unique et souvent différent de ce que l'on avait imaginé. Que ce soit un accouchement à domicile, une césarienne d'urgence ou un accouchement de rêve, chaque expérience mérite d'être partagée et célébrée.


Rejoins-moi pour découvrir les expériences d'accouchement d'Anaëlle et d'autres mamans qui ont bravé des situations complexes, comme la néonatologie pour les bébés prématurés ou le traumatisme d'un accouchement prématuré. Ensemble, nous célébrons la maternité et les témoignages de mamans qui nous inspirent à nous préparer pour notre propre voyage. N'oublie pas, chaque histoire compte et peut aider d'autres parents à se sentir moins seuls dans leur parcours. Écoute cet épisode pour une dose d'inspiration et de réconfort !


Envie d'en discuter, d'en savoir plus ou de participer à ton tour ? Rendez-vous sur instagram : @balance_ton_accouchement


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Rébecca

    Hello maman et bienvenue sur Balance ton accouchement, le podcast qui recense les histoires d'accouchement, qu'elles se soient bien ou mal passées, car toute histoire mérite d'être entendue. Vous écouterez ici des parcours faciles ou difficiles, des expériences uniques et surtout de la bienveillance et de la sincérité. Alors que tu sois maman, papa, future maman, futur papa ou simplement intéressé par l'accouchement et par ce qu'il fait traverser aux femmes et aux hommes, tu es le bienvenu par ici. Moi je suis Rebecca. maman de deux enfants, est complètement bouleversée par les accouchements et la maternité. Alors, sans plus attendre, voici le nouvel épisode du jour. Alors bonjour, merci d'être de retour pour ce nouvel épisode du podcast. Alors pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter s'il te plaît en me donnant ton prénom, en me disant combien d'enfants tu as et quel âge ils ont, et puis en ajoutant tout ce que tu aurais envie.

  • Anaëlle

    Eh bien bonjour, donc moi c'est Anaëlle, j'ai 30 ans. J'ai deux enfants, j'ai des petits-enfants. Romy a 4 ans, elle est née en 2020, moins que l'hiver. Et puis, Marcel qui a plus de 3 semaines. Je suis pour un 100 ans de formation. Et c'est suite à l'arrivée de Rémi que j'ai entamé des démarches pour devenir accompagnante. j'accompagne les familles d'après construction, pendant l'assessement et post-partum aussi.

  • #Rébecca

    Ok d'accord, dans toute leur renaissance en tant que mère quoi. Ok, parfait. Très belle présentation, très beau projet. Je trouve que c'est un très beau projet d'accompagner les mamans dans ces étapes et même les parents en manière générale dans toutes ces étapes qui sont quand même une révolution à l'image d'une vie. Alors, première question que je pose à chaque fois, est-ce que tu avais pensé à Couchemain dès le début de ta première grossesse ? Est-ce que c'est quelque chose qui te faisait réfléchir, qui te faisait peur ou pas spécialement ?

  • Anaëlle

    Alors oui, dès la première grossesse, le début peut-être pas, mais en tout cas, que ce soit pour Romain ou pour Marcel, l'application a pris une place super importante en tout cas dans ce projet de devenir maman. Je pense que... en donnant de l'effort aux familles bébés, on mouille aussi un peu en tant que mère et on devient en fait, on devient maintenant ces femmes. Et je pense que le processus de l'accouchement fait que ça a une incidence énorme sur l'après. Oui, ok.

  • #Rébecca

    Ok d'accord. Alors si on revient au tout début, est-ce que tu te souviens du moment où vous avez lancé Projet Bébé 1 du coup ?

  • Anaëlle

    Oui, alors... Du coup, le premier délai, on s'est lancé, on a donné deux voyages de notes, il me semble, avec ce qu'on a ressenti quelques mois après, et puis on l'a perdu en zizi. J'étais une dizaine de semaines. Bizarrement, je pense que pour moi, j'ai résumé mes études. et je le savais, mon mari pour le coup, son pays était plus compliqué et du coup l'accompagnement n'a pas été non plus, je dirais, idéal parce que tout a été très médicalisé et en fait, voilà, on est resté dans le médical et il y avait des souffrances de la part de mon mari, de moi aussi évidemment, mais aussi de notre entourage. les premiers bébés qu'on a d'habitude perdu et qui après ont remis et ça fait quelques mois après. Mais en fait je pense que ce premier bébé a mis en lumière ce besoin de vivre par an.

  • #Rébecca

    Ok. Parfois il suffit qu'on ait une perte comme ça pour qu'on se rende compte qu'on avait vraiment envie, besoin.

  • Anaëlle

    C'est ça, parce qu'en fait en plus de ça, à la base, moi-même ou mon mari ont voulu d'enfants. Et puis c'est, je sais pas, alors le vieux livre chez mon mari qui a parlé, il y a quelques 30 ans, il s'est dit Oh, pourquoi pas on le fait Et moi le processus a été un peu plus long et je pense que c'est ce que Bébé qui va apporter en fait.

  • #Rébecca

    D'accord. Et donc début de deuxième grossesse, comment tu te sens ? Est-ce que tu n'es pas trop stressée à l'idée que ça se repasse mal ?

  • Anaëlle

    Alors, je pense qu'on est toujours un peu stressé les trois premiers mois parce qu'on a conscience que tout peut arriver. Il faut quand même dire que... les premiers examens sont très forts, les codes d'adaptation précoces, l'AP1, après on voit le risque de prévenir à P1, c'est pas du mal assez lourd. Pour autant, je suis vachement plus contente. En fait, c'est pas mon problème, c'est ok, ça va bien.

  • #Rébecca

    Ouais, au final, tu savais au fond de toi que ça irait quoi.

  • Anaëlle

    Exactement, j'avais beaucoup plus de... le style, je vais être plus fatiguée. En fait, je pense que quand on arrive à écouter un peu son corps, alors je ne dis pas que c'est une haie ou que c'est la vérité pour tout, mais je pense qu'il y a beaucoup de style qui veut que c'est ok tout à l'égard. Et du coup, plus confiante quand même.

  • #Rébecca

    Ok, d'accord. Et du coup, donc ta grossesse se passe plutôt bien, il n'y a pas de soucis particuliers ?

  • Anaëlle

    Pour nous, non. Super, franchement super bon sens. Un des seuls trucs qui était très embrassant c'était le contexte de Covid. C'est très très particulier parce qu'on a l'impression que c'est il y a très longtemps et en fait ça remonte à quelques mois je dirais. Parce que voilà, il y a quoi 5 ans là, 5 ans ? Oui, et en fait j'avais... très peur d'attraper le virus parce que le vaccin n'était pas encore, que les papas ne pouvaient pas rester à l'hôpital après l'accouchement. En gros, ils étaient là puis après ils partaient. Cette femme, elle avait beaucoup de cercouchés avec des masques. Honnêtement, c'était ce contexte-là qui était ultra stressant. Mais pour autant, vu que le monde était arrêté, j'ai eu cette occasion de me concentrer vraiment sur ce projet d'accouchement que je dirais déjà physio et santé visuelle. J'ai eu une belle grossesse et j'ai pu réfléchir à des choix que je devais faire.

  • #Rébecca

    Ok. Là, tu nous parles d'une envie d'accouchement physio. C'était dès le départ ou c'était venu avec le contexte et le fait qu'on parlait de plus en plus de la maternité sur les réseaux sociaux ? Ou est-ce que c'était une envie de l'accouchement ? de départ ?

  • Anaëlle

    C'était aujourd'hui dès le départ en fait. Alors le contexte a appuyé la feuille parce que pour moi il était vraiment hors de question que je puisse donner une chance à notre bébé sans que... Bon, ma vie depuis est très longue c'est très tard à la maternité j'ai été suivie en extérieur par les gilets courts mais je crois que je me suis inscrite à la maternité j'étais à plus de 7 mois de grossesse parce que, alors aujourd'hui je me dis à l'aile, c'est trop cool, j'étais presque prête à accoucher chez moi, alors seule, et c'est enfin où je me dis que c'est complètement, c'est trop cool, mais non, le souhait d'un accouchement physio, sans péridurale, sans intervention d'ordre médical, c'est arrivé très très rapidement.

  • #Rébecca

    Ok, d'accord. Et est-ce que tu t'es préparée particulièrement pour ça ? Est-ce que tu as suivi des préparations spécifiques ?

  • Anaëlle

    Alors encore une fois, première grossesse, premier délai et enfin premier délai. Donc en termes de préparation, il y avait là-bas. Nos cours de prépa à la naissance, on les faisait en visio.

  • #Rébecca

    Ok.

  • Anaëlle

    C'est très particulier. J'avais fait par contre une orientation sauf pro. et la maternité dans laquelle j'ai aussi un site proposé de l'hypnose, de l'acupuncture et de l'aromathérapie. Donc voilà, à la fin de ma grossesse j'ai fait des lectures de ça, mais sinon je les ai préparées toutes seules, avec des lectures, avec des docs que j'ai regardés, beaucoup de récits de témoignages, de mécanismes de mon sens. On est vraiment conscients en ce moment. La prépa a été faite de manière autonome parce que je n'avais pas l'intérêt d'être enceinte, je n'avais pas accès à un accompagnement un peu plus spécifique à la prépa à l'accouchement de ma petite-fille.

  • #Rébecca

    Est-ce que tu te sentais prête à vivre cette expérience malgré ta préparation vraiment très personnelle ?

  • Anaëlle

    En fait, dans ma tête, aujourd'hui, elle est prête. avec le recrutement, avec l'étude et la présence de Marcel, pour moi, il n'y avait aucune autre solution qui pouvait être organisée qu'un affichement physio. D'accord,

  • #Rébecca

    c'était un non-sujet.

  • Anaëlle

    Un non-sujet et ça ne pouvait pas se passer autrement. Aujourd'hui, le fait qu'il y ait une nouvelle étude, je pense que c'est important de se préparer à cet idéal, à cet affichement physio, au simple mesurage mais je sais aussi à quel point c'est important de préparer à toutes les éventualités parce que en fait dans un accouchement et vraiment Marcelle me l'a encore prouvé là à sa naissance rien n'est donné au reste et tout est arrivé vraiment

  • #Rébecca

    Ok alors est-ce que tu peux nous raconter du coup comment s'est passé ton début d'accouchement pour la première fois est-ce que tu as eu le début que tu souhaitais comment ça s'est passé ?

  • Anaëlle

    Oui, j'ai eu le début Le remplacement des termes, déjà. Donc, le remis était prévu pour le 3 août, là, c'est le 6. Donc, déjà, là, par rapport à la bataillabilité, c'était un contrôle jour du terme, J2, J4, et J4, J3, J6, comment c'est un déplacement.

  • #Rébecca

    OK.

  • Anaëlle

    J'ai échappé au déplacement parce qu'en fait, il faut à un jour ou deux, on s'est rendu à la matière pour le contrôle et en fait, j'ai senti que j'avais des documents, donc j'ai décidé à mon avis de pas fissurer la poste de dos. Donc voilà, j'ai pu heurter aussi les gens du terme à un interne parce que tout ce qui se parle de déclenchement. évidemment en fait il n'y aura pas de déclenchement et je pense que ça ne permet tellement pas d'avoir une réponse comme ça et avoir quelqu'un de plus tueux en face de lui qui lui a dit, vous avez vu ça avec le DET, mais en fait tout est dit si on doit faire un dépassement de terme, il faut faire un dépassement de terme mais il n'y aura pas de déclenchement et c'est hors de question si vous me dites qu'il y a un problème d'ordre médical pour moi en tant que bébé ce sera quelque chose qui sera plus négociable au bout d'un déclenchement Mais jusqu'à preuve du contraire, ma fille allait bien, moi j'allais bien, il n'y avait pas de détente possible. Donc c'est pour ça qu'on a utilisé AJ2, ce test positif pour la fistule de la cause de l'eau. Ça fait un charme et nous dit qu'est-ce qu'on fait. On va agir au cœur, on va quitter à faire avancer les choses parce que le travail n'est pas encore mis en route. On va faire un déploiement du monde. Donc voilà, on a fait un décollement du membrane pour Romy. Je pense que je sais pas, il était fin de matinée et le travail a commencé à se mettre en route. J'ai fait peur parce que j'avais les premières vraies contractions. Parce que j'ai dû être gardée à l'hôpital et il a commencé le travail ensemble. Donc non, comme j'avais imaginé, à la maison, pas plus.

  • #Rébecca

    Ouais, loin de ce que tu pensais. Ok. Et du coup, comment tu le vis ? Est-ce que tu crois encore fort en ton projet et tu te dis ça va aller ?

  • Anaëlle

    Ben, je... complètement. Complètement, en fait, parce que je me suis dit, si à un moment donné dans ta vie, tu dois faire confiance à ton corps et à ton bébé, la c'est maintenant. Du coup, alors bien sûr, on fait le max pour aider à ce que ça soit. en route donc je me souviens que c'était un train de mois d'aujourd'hui qui faisait une chaleur pour ça on a fait le tour de la maternité deux trois fois, j'ai marché, j'ai fait du ballon, j'ai fait loulou après j'ai essayé d'avoir beaucoup de l'huile j'ai essayé de faire des cyclotines je me suis fait vraiment plaisir pour ce qui m'est en route et oui j'ai continué à faire à se... Je pense que ce qui rend possible aussi un accouchement épuisé, c'est la confiance en soi. et moi je sais que j'adore toujours les appuiements un peu comme ça, c'est un exploit physique qui a toute une préparation physique à avoir parce que c'est un département de soi et j'y vais en mode derrière

  • #Rébecca

    Ok, voilà et du coup comment ça se passe ? Donc tu commences ton travail dans ta chambre, donc tu es quand même assez tranquille ?

  • Anaëlle

    Oui tranquille, l'équipe médicale est forcément au milieu super parce qu'ils ne vont pas nous déranger plus que ça. Et puis dans sa couine, on roule tranquillement, je fais un peu de ballon. Et puis vers 20h, dans le souvenir, parce que du coup ça remonte un peu, on me dit on va refaire un nouveau moniteur. Et là je le subis quand même le moniteur parce qu'il dure presque une heure. Et vu que les contractions ont commencé à s'apastifier, j'ai essayé d'allonger à ne pas bouger, ce qui est compliqué pour moi. Il devait être 20h quand il a fait son demi-tour. Et puis, il me demande pour contrôler mon col. Et je ne veux jamais avoir un problème sous-vigilaté, sauf quand je le demande. Donc là, on dit, tu veux savoir, je dis non, je ne veux pas savoir. Je veux juste savoir à chaque fois si ça avance ou si ça ne m'avance pas. Et là, il me dit, c'est ok, ça avance.

  • #Rébecca

    Ok.

  • Anaëlle

    Après, c'est les conférences, on continue le tour. À la fin du tour, on retourne ensemble. Donc, il reste encore cette autonomie. Et puis, je me remets sur le ballon. Je m'accroche pas mal au lit sur le ballon. Je prends une bouche. Et puis là, ça commence à s'accentuer. Et je vais être 20, déjà 30. Là, je demande du coup à nouveau de... un contrôle et j'ai ressent que j'ai ce besoin d'aller en salle de naissance.

  • #Rébecca

    D'accord.

  • Anaëlle

    Donc on est parti en salle de naissance.

  • #Rébecca

    Est-ce que c'était une salle nature ou non ? C'était une salle classique ?

  • Anaëlle

    Non, non. Le projet était du coup en salle nature. Donc en salle nature, à l'époque il y avait un sofa, il y avait des loirs à dédilatation, il y avait des lianes. Et c'était déjà pas mal. Oui, ok. Et ça est dispo, donc en fait, voilà, on se disait, c'est vraiment... Et puis je me suis dit, je suis arrivée, il devait être 22h30, 23h, je ne sais pas à combien mon courrier était dilaté, je pense qu'il était à 3 voire 4, donc pas non plus...

  • #Rébecca

    Énormément.

  • Anaëlle

    Ouais, bah après, normal, je sais pas, je sais pas si elle commençait réellement à 17h, il était 22h30, 17, 18, 19h, 20h, ouais, c'est ça hein. Donc voilà, ça sent doucement rose, je me souviens que je consommais un peu de l'Ado, et puis le vernis, je crois, je sens que j'ai besoin d'aller dormir. Donc là après je suis passée dans la baignoire de dilatation, une autre réflexion, il se passait beaucoup de bien, le travail n'a pas ralenti. Et puis je dis oui. C'était un long moment parce que quand j'en suis sortie, c'était le moment où j'étais à 10 d'attention complète.

  • #Rébecca

    Ça s'était quand même assez bien passé là. Jusqu'à présent, tout allait bien.

  • Anaëlle

    La gestion du travail a été vraiment... j'arrivais à gérer avec mes souffres. Mon mari, je me rappelle qu'il n'avait plus pu dormir parce que je n'avais pas besoin de sa présence, je n'avais pas besoin de lui, en tout cas en tant que fiction, jusqu'à la fin de Désespérance Mais vraiment, non, non, ça se déclinait bien, et vraiment, le boost de confiance en toi, c'était, ça devait se passer comme ça, vraiment.

  • #Rébecca

    Ok d'accord. Et toi tu te sens bien à ce moment là en confiance ?

  • Anaëlle

    Avant de sortir de l'eau, j'avoue que là j'ai eu cette fameuse phase de désespérance où je me suis dit, je ne m'en fous plus, ça devient vraiment trop intense. Il devait être une heure ou une demi-matiin où je me suis dit, je vais voir la plénodurale. Et je me souviens qu'il me dit, il me dit ok, on va appeler les sages-femmes, c'est super, faites-leur tenir. Et en fait, j'étais dans l'ambivalence. Je me disais, non, ce n'est pas possible, je ne peux pas avoir tenu aussi longtemps et craquer maintenant. Et en même temps, j'ai vraiment mal. Il nous faut quelque chose quoi. Et donc on a appris la face-à-face qui était exceptionnelle. Claire, elle nous a accompagnés parce que justement quand elle est venue, elle avait une formation en éclos et elle m'a dit, mais allez, on est remis toi dans cette ville, justement, là j'y arrive vraiment plus et c'est tout, je n'y étais plus. Et elle me dit, je crois vraiment, l'équipe à aucun moment ne m'a fait de la période de rêve, à aucun moment, vraiment. Mon mari n'avait pas la même préparation que moi j'avais et que l'expérience avec Marcel à Romy c'était vraiment notre premier accouchement. Donc lui il ne s'attendait tellement pas à vivre ce qu'on allait vivre par la suite, ni même dans la phase de travail, que ça a été compliqué pour lui par contre. Et vraiment depuis à aucun moment ils ont été... Ils ont été dans des positions où à me proposer des choses, ok j'avais dit bon je ne le fais pas. J'ai demandé même à la flasheur de rester avec moi la main dans le dos parce que j'ai fait plutôt une flasheur en fait. Et elle m'a dit ok j'ai un fréquent.

  • #Rébecca

    Ok d'accord, donc tout semble bien se profiler jusqu'à présent. Et qu'est-ce qui se passe par la suite du coup ?

  • Anaëlle

    Et donc en fait j'étais vraiment très bien dans le lit et vu que ce film dénouèrent la dilatation, je ne peux pas accoucher dans le lit. Donc en fait elle me sort, tu vois, et je dis je ne veux pas aller sur la table de l'accouchement, je veux aller sur le sofa. Donc c'est un lit à 1 euro, une clé de bois. Et on était une mille mille position et elle me dit en fait tu as dilatation complète, la poche des os n'était pas encore fissurée. Elle me dit que la poche des os qui me fixe c'est mal. Je dis non, je ne veux pas que vous la fichiez. Et elle me dit, ça va arriver, continue ton travail. Et en fait, elle me dit, si tu veux, on peut commencer à essayer de pousser. Et j'ai poussé.

  • #Rébecca

    Ah oui, ok.

  • Anaëlle

    Et en fait, je n'avais plus du tout de force vers les hommes. J'étais bien, j'étais tout mon travail à petit. J'étais bien que dans cette position. parce que Romie devait être positionnée d'une telle manière en fait, que elle me faisait mal, vraiment, c'était violent, elle me faisait mal dans le rectum, vraiment, je me souviens très très bien où c'était une douleur continue, mais ça pousse et ça fait hyper mal, et en fait je retenais, je retenais tout simplement la rage parce que j'avais pas une conscience de... C'est possible d'avoir mal à ce niveau-là et pas ailleurs. J'avais vraiment mal dans les pieds, dans mes poignets. J'ai pu repartir, je pense, dans une sorte de contrôle qui fait que ça a ralenti à ce moment-là. J'ai poussé pendant une heure, pris du sport dans mes jambes. J'ai dû me mettre en position allongée. Alors pas génétique parce qu'il n'avait pas les détruits et tout ça. mais en plus je m'y étais quand même et c'est là où ça a été vachement fatiguant ça a été super lourd moi au niveau cardiaque j'ai pu se faire soin de moi on sentait que ça commençait à tourner un peu d'innombriété ok

  • #Rébecca

    et du coup est-ce qu'à ce moment là on te propose de te soulager avec une pergé dural Tu en demandes ?

  • Anaëlle

    Non, toujours pas. Toujours pas. Et en fait, elle m'a fait comprendre. Je pense à un moment que si ça ne s'accélérait pas, et si je ne donnais pas tout à un moment donné, il y allait avoir besoin d'un petit coup de main. Donc, j'ai très bien compris. Ça allait dire 20 pouces, 10 par 7. Et après, j'ai dit plutôt, et en fait, ça a été hors de question. On a pu le pousser comme il le faut. et la tête de Romy est repassée. Et en fait, à partir de ce moment-là, les épaules ont bloqué. Et Lexi a dû intervenir un peu et en fait on a poussé un peu Romy vers la sortie. Donc j'ai eu une légère tension abrégale. Mais il manquait quasiment rien en fait à Romy. Romy est sortie vraiment en bouchons de centaines. Vraiment, elle a atteigné dans les mains de la vache femme. Et moi derrière j'ai eu des complications parce que du coup il y a eu des conséquences à cette sortie vraiment... Ouais, je dirais violente quand même, elle a été violente la partie de Rémi parce que ça a été exprès dans le livre, peut-être du bébé. Donc voilà, après, ça m'a fait du poids à peau, j'ai pas eu une grosse déchirure. C'est après les douleurs liées à l'affaissement et du poids, je peux dire tout de suite, mais en tout cas... J'ai été embarquée pendant un an et demi derrière parce que j'avais failli plus m'asseoir, donner un instant c'était compliqué, aller au toilette c'était compliqué. Et voilà, tout était très compliqué tout de suite après parce que j'avais des douleurs qui n'étaient pas, je dirais, normales. C'était un afflux mort.

  • #Rébecca

    Et est-ce que ça te donne une explication de pourquoi tu avais mal à cet endroit-là ? Pourquoi, enfin, qu'est-ce qui avait fait que...

  • Anaëlle

    Non. En fait, j'ai été en errance médicale pendant sept mois. Ça a été une grosse galère parce qu'en plus c'était un mal qui physiquement ne se voyait pas parce que c'était des douleurs à nuées au fait que j'aimais à soi, qu'on se mettait debout. Dès que je me mobilisais, j'avais cette fameuse douleur et personne ne trouvait une explication. Mais le professeur a essayé de trouver des petites choses. Sept heures après mon appuissement, ils m'ont passé quand même le CO4, le CO2. C'est le traitement de diagnostic. Il me dit, vous avez une sciatique. Je lui ai dit, mais c'est un peu mal à voir. Parce que je n'avais pas vu ma grossesse. Je ne vois pas pourquoi aujourd'hui j'en aurais eu. C'est impossible. Et en fait, j'ai allé témoigner pendant trois ans. remis avec des sphères extraitives, avec des petits poids, enfin vraiment l'allaitement était très très compliqué aussi au début, je ne voulais pas lâcher ce projet, vraiment tout au début, tout est très très compliqué, et puis au début on me dit mais c'est normal en fait d'avoir mal après un attissement, sauf que c'était pas le cas,

  • #Rébecca

    c'était normal.

  • Anaëlle

    Et surtout vous avez failli pousser ça, j'avais mis un ou deux points, trois mais... J'avais pas eu de grosses déchirures, j'avais pas de réelle application de cet affluxement, en tout cas le vide. Et on s'est dit, c'est pas normal. Et donc, c'est seulement 7 mois après mon affluxement que Romiane a commencé l'exercice alimentaire, etc. On s'est dit, bon, on va pousser les examens. Et du coup, j'ai fait une IRM. Et à l'IVM, il y avait encore au niveau de la zone sacrée, au niveau du sacrum et du coccyx, encore une réaction inflammatoire et un oedème. Donc, plus dans mon débit, j'avais fracturé au niveau du sacrum pendant mon accouchement.

  • #Rébecca

    Ok. Ce qui explique que 7 mois après avoir accouché, tu avais encore mal. C'est improbable.

  • Anaëlle

    Exactement. Ok. Et j'ai eu un réacteur à l'anorexie.

  • #Rébecca

    trois mois. Ok et du coup il t'aurait pu mettre en place quelque chose pour te soulager à ce moment là ?

  • Anaëlle

    Ben non parce qu'en fait il n'y a pas vraiment de traitement, on ne peut pas plâtrer cette donne là et elle est tout le temps solitaire, il ne serait-ce que de remarche, on va en toilette, on s'assoit etc. Donc en fait il n'y avait pas de traitement hors de l'identité. mais le fait de savoir que je n'étais pas folle, que j'avais bien des douleurs et qu'on devait justifier, ça, ça changeait aussi. Parce que c'est pareil, il y a un courage aussi bienveillant qui puisse être qu'à Naël, tu as envie de retourner au travail, tu étais bien avec ton bébé. Alors oui, je sais que tu étais bien avec ton bébé, mais je veux bien être bien au quotidien. Oui, exactement. Et à cette période-là, j'étais directrice à la vente de crèches. Donc, je passais aussi beaucoup de temps sur le terrain. Et c'était impossible physiquement pour moi.

  • #Rébecca

    Oui, forcément. Et est-ce que tu penses que d'avoir... Si tu avais su ce diagnostic plus tôt, est-ce que tu penses, ou du moins directement après l'accouchement, j'ai envie de dire, est-ce que ça t'aurait aidé psychologiquement ou pas forcément ?

  • Anaëlle

    Oui, complètement. Parce que, parce que, ouais, rien ne peut pas dire, ok, j'ai mal et c'est normal en fait d'avoir mal parce que j'ai cette personne.

  • #Rébecca

    Il n'y a pas de traitement. Mais au bout d'un moment, c'est pesant dans mon quotidien avec mon bébé. C'est pesant dans mon corps parce que lui, il ne comprend pas non plus pourquoi c'est aussi limité à la maison. Et voilà, pour tout, pour la solidité, c'est pesant au niveau familial parce que la pression de se dire, le regard des gens. Vraiment, c'est un embêtant tellement plus simple de savoir ça avant.

  • Anaëlle

    Oui. Ok, d'accord. Et donc, dans ce contexte-là, à quel moment est-ce que tu es complètement bloquée avec l'accouchement ? Ou est-ce que tu te dis, je veux un deuxième enfant, je veux réparer un petit peu, entre gros guillemets, parce qu'on ne répare pas un accouchement par un autre, mais où tu en es par rapport à un bébé et deux, du moins ?

  • #Rébecca

    Alors, ça a mis très longtemps à ressembler, en tout cas. Mon mari était très bien entre guillemets, Romine vous avez vacciné un petit peu tous les deux.

  • Anaëlle

    Oui c'est ça.

  • #Rébecca

    On s'est dit est-ce qu'on repart vraiment dans un projet BD2 et puis qu'est-ce que ça peut avoir encore un évaluatricement. en décembre l'année dernière. Moi, ça a commencé à me travailler. Il y a eu des événements dans nos vies qui ont fait qu'on a deux amis qui sont si uniques, qui ont perdu l'une de leur maman et l'autre de son papa. Et le fait d'être si unique, ça a été très compliqué pour elles. Et je me suis dit, est-ce que je veux ça pour ma fille ? On ne sait pas du quoi démarrer. Et du coup, je me sentais un peu incomplète en fait, d'avoir qu'un seul enfant. Et donc, ça a été une longue discussion qu'on a pu avoir. Et du coup, il est temps de relayer la vie. On se dit, ok, on se projettera pour un deuxième bébé au courant d'année 2024. Et puis, Adyen Kepoura qui, il n'y en a pas d'autres, et bien ce n'est pas grave, on sera très bien avec eux. Mais voilà, pourquoi pas un bébé, un bébé. Et en fait, Marcel s'est installé très rapidement et là, ça a été dur un peu à encaisser, plus pour moi que pour mon mari, alors que c'était moi qui entamais cette démarche. Et du coup, l'accouchement... Ouais, je vais dire que je me suis posé très vite des questions sur comment ça allait se passer. Parce que j'avais une certitude, c'était que je ne voulais plus avoir les mêmes postes par temps. Donc j'étais passée par d'autres étapes pour ne plus suivre derrière.

  • Anaëlle

    D'accord. Et est-ce que pour... Toi, la péridion était toujours inenvisageable ou est-ce que tu te disais si ça peut me soulager, ok, pourquoi pas ?

  • #Rébecca

    Déjà, la première étape, c'était une longue discussion aussi qu'on a eue avec la généco parce que j'étais prête à passer par une césarine. Puis, on me disait, Anaïs, c'est sûr, ça va, on ne vous fait pas de souhaits. J'étais prête à ça. Et la fin de l'année, on m'a fermée. J'ai vu plusieurs professionnels qui m'ont suivi pendant tout ce mouvement et toute cette prise en charge au niveau de la fracture. Il y a eu la gynéco, il y a eu la chiropractique, il y a eu le CO. Et en fait, je suis allée chercher des infos chez tous ces professionnels pour savoir s'il y avait encore un gros risque que sa fracture. Et en tout, c'était une amie. Non, il n'y a pas de risque à condition qu'il n'accouche pas son vélo.

  • Anaëlle

    Ok.

  • #Rébecca

    Donc, en fait, la péridurale, elle aurait pu... Enfin, ça n'a pas été... Je vais dire que je ne m'étais pas fermée à cette éventualité, mais du coup, l'orientation physio était toujours prévue. Oui, oui, forcément. On s'est dit, ok, du coup, il faut absolument que l'accouchement soit médicalisé. Non, même Magie, Magie ne peut me dire ça, elle m'a dit en fait, vous, il faudrait que vous mettiez au bon votre fils à la maison. à la maison, mais les pros étaient vraiment orientés sur du ciseaux.

  • Anaëlle

    Oui, c'est ce qui te permettrait d'être le plus mobile pendant le travail et surtout pendant l'accouchement, parce que forcément, quand c'est une péridurale, logiquement, tu es très, très, très encouragée à être en position gynéco, ce qui est impossible pour toi.

  • #Rébecca

    Et j'ai même eu une sage-femme qui me suivait parce que j'avais une prévue aussi, qui me disait, on a trouvé des solutions et elle m'a dit, même s'il y a une prévue virale qui va être posée à un moment donné, tu demandes, alors c'est des poches de ranger, c'est des poches comme si c'était du sérum de fil pour aller faire prison, elle me dit, tu demandes à ce que mes tasses sur tes fesses ont eu lieu d'être en fait au sacrum. Donc, dans la préparation. on a checké un peu toutes les éventualités entre 10 et toutes les éventualités pour limiter un maximum la fatigue ok et au niveau de la grossesse est ce que le fait que tu es un poids supplémentaire du coup dans ton ventre est ce que ça

  • Anaëlle

    appuyait pas sur ce sacrum fragilisé non ça allait ?

  • #Rébecca

    non j'ai pas eu de douleur plus que d'habitude parce que ça reste toujours une très très fragile idée. C'est un changement de temps où on se descend. Quand j'étais réunie, pareil, juste avant, j'essayais que ça tire un peu parce que au niveau des dégâts, etc., ça devient un peu affirmatoire. Mais bon, j'ai pas eu plus de douleurs que ça.

  • Anaëlle

    Ok. D'accord. Et du coup, cette grossesse s'orientait positivement pour un accouchement physiologique. Tu n'as pas eu de soucis particuliers ?

  • #Rébecca

    Non. Tout de suite, du coup, on a balayé toutes les responsabilités. Et évidemment, ça s'est rendu vers un accouchement physique.

  • Anaëlle

    Ok. D'accord. Et toi, est-ce que tu as eu une préparation supplémentaire cette fois-ci ? Ou est-ce que tu n'en voulais pas ?

  • #Rébecca

    Non. préparation je dirais complètement différente parce que dans la première préparation vous trouvez je me suis sentie un peu infantilisée dans la préparation des centres avec le RONI parce que alors je comprends qu'on puisse me dire bah oui il faut mettre ça, ça, ça, ça dans la valise de maternité mais en fait c'est ça Je savais que je ne voulais pas être plus sceptique de préparation. J'avais besoin de préparer mon corps. J'étais plutôt à la piscine. Je n'ai plus de l'image qu'à la naissance de mon unique, d'un point de vue physique, j'avais besoin de me renforcer presque un peu, d'un point de vue musculaire. En fait, ça a été une vitesse qui était en totale opposition avec la première parce qu'à la première, j'ai fait un Covid. Vraiment, à partir de mars, on était fini. De mars jusqu'à août, j'étais chez moi et j'ai le premier du bon temps. J'allais marcher tous les jours. Voilà, j'ai pu me centrer que sur moi-même et sur ce bébé. Et là, pour Marcel, j'ai continué à travailler. J'ai eu ce cavalier de base, donc voilà, entre Romy et Marseille, j'ai pas pu reprendre l'activité physique comme j'aurais aimé, en plus il y a eu la fracture, etc. Donc voilà, une préparation complètement différente. J'ai fait le plissing, évidemment j'ai re-lu des bouquins que j'avais déjà lus, et puis j'ai pas la même expérience. Ma profession aujourd'hui me permet aussi de... d'avoir des connaissances et un recul différent que la première fois.

  • Anaëlle

    Ok. Donc tu arrives quand même assez sereine pour cet accouchement ou c'est quelque chose qui te fait peur quand même ?

  • #Rébecca

    Non, j'arrive encore une fois hyper sereine parce que je monte un projet de naissance, on va dire atypique, mais... mais la maternité me soutient, j'ai une sage-femme en or à la maternité qui est pro-physio. J'ai fait le choix de réaccoucher au même endroit que à Romy, parce que ce qui m'est arrivé à Romy, ce n'est pas de la faute du soignant, c'est le destin qui a fait que... et j'ai fait le mien et voilà ça fait partie des étapes de la vie que je devais traverser. En tout cas moi j'ai cette philosophie là et du coup on repart dans la même maternité où on a une prise en charge physique formidable dans ce fameux projet, dans cette demande de ce qui est atypique, où je devais absolument universaliser mon accouchement par une photographe. C'était la première fois que j'avais cette demande-là. Bon voilà, ça n'a pas pu être le possible, mais j'ai quand même été reçue par la cadre de santé, le chef de Pôle, ma tâche et ma soutien. Donc en fait, j'arrive à mon appuissement en me disant Je sais que c'est au bon endroit. Encore une fois, je fais confiance à mon corps. Je me suis préparée, je suis prête et je suis prête à accueillir ce bébé. Vraiment, encore une fois, je détends ça.

  • Anaëlle

    Ok, et ça va aller du coup ?

  • #Rébecca

    Ouais, c'est tout.

  • Anaëlle

    Ok, d'accord. Alors du coup, si on avance un petit peu, comment se passe du coup le début du travail pour cet deuxième accouchement ?

  • #Rébecca

    Eh bien, donc le terme était le... Il y avait trois termes différents. J'arrive... Enfin, j'avais trois termes différents. La gynéco me donne le 11 novembre, le CH me donne le 12 novembre. et pour moi mon terme c'était le 14 novembre donc trois termes un an mais j'arrive quasiment à terme, je pensais vraiment en toucher avant pour Marseille vraiment je me suis dit j'avais jamais eu trop goût parce que j'ai été vraiment active du début jusqu'à la fin de ma grossesse et en fait le samedi Marseille est née le dimanche le samedi ma fille a une compétition au zido, on va faire nos courses samedi soir ça contracte mais en fait c'est un peu comme tous les soirs sauf que là elles sont un peu plus mal et elles sont quand même toutes les 7 minutes d'accord et puis je dis rien, je m'endors, 2h du matin je me réveille parce que dans la soirée j'avais sorti un léger pot et il n'y a pas d'écoulement donc je me dis bon, c'est peut-être pas ça mais c'est bien une série de fringues, des fois il a plus vite de mettre ce que je crois que voilà je me dis bon c'est que ça ne va pas être ça et en fait il y a des gens le matin je vois que du chômiqueux commence à partir, qu'il y a un léger épidémie je me dis bon ça se met doucement en route, toujours des contractions mais toujours protégérables, j'arrive à rester allongée dans mon lit mon mari se fait veiller à 3h au matin et je lui dis écoute je pense que ça se met doucement en route évidemment c'est un homme, je ne l'écoque que les hommes dans le même sac mais c'est plus difficile, voilà ma terre Je dis non, on ne va pas la mettre là-dessus, on va laisser les choses faire et puis on verra. Il descend, je mange un morceau et puis en fait, ça ralentit. Les contractions ralentissent, ça fait 15-20 minutes, je me rendors et puis je dis, on va tranquillement aller sur-piché et puis demain matin, on ira faire une protroge, ça nous laisse le temps de déposer Romu chez sa marraine. En plus, tous alignés, ce bébé, il a vraiment saisi les meilleurs moments pour arriver parce qu'au niveau de la garde de Romy, ça c'était une pression supplémentaire, gérer la première alors qu'on doit mettre au moins une deuxième bébé, ne pas avoir notre tête concentrée à notre premier bébé. Ça, par contre, ça a été vraiment un truc en plus qui n'arrivait pas à la première. Franchement, il choisit le bon week-end parce que je sais que ce week-end-là, pendant trois jours, je n'ai pas de problème de garde. Pas du tout parce que ma soeur est là, ma mère est là, tout était ouvert. Tout était parfait là. Donc ça ralentit quand même. Le matin, on dit on va aller checker. à la mater parce que j'avais quand même un gros doute sur la question de la place des nœuds. Donc le dimanche, on est allé à la mater et les sages-femmes étaient déjà présents parce que j'avais prévu ma sages-femmes.

  • Anaëlle

    Ok. Et comment ça se passe à ce moment-là du coup ?

  • #Rébecca

    Donc une fois qu'on a déposé Romu, on est arrivé à la maternité, il faisait 11h30, 10 mois et quart, on avait vraiment pris notre temps. Et donc elle fait le test aussi, elle me dit, écoute, c'est positif sur la position de la pose des yeux. Je dis, bon, super. Exactement le même scénario, en fait, qu'à aujourd'hui. Exactement le même. Je lui dis, pareil, c'est un décalement des membranes, je ne veux pas de produit, et je veux que ça soit scélérant. Donc elle me dit ok, mon col était déjà à 2, mais non, ça travaille bien et c'est dans le bon sens. Et ça me dit tout que c'est un deuxième, ça va aller plus vite. J'ai dit je vais le faire. Donc on ne va pas se mettre de pression. Et je me rappelle aussi très bien, elle me dit bon, la dernière fois que j'ai fait un déploiement du membrane, j'ai été hyper efficace à 11h. Je me posais à 19h, ma maman elle a eu au moins son avis. Et j'ai dit oui, d'un an plus. je ne veux pas me mettre des pressions, on y va, on fait le décollement et pas bien que pour un, si j'accouche dans les heures qui suivent tant mieux, si j'accouche demain matin, c'est demain matin en fait, il n'y a pas de pression. Et donc il y a ce fameux décollement, et puis là j'essaie de me bosser en disant, bon je sais que je vous tourne, mais je ne peux pas aller manger un morceau en extérieur, là maintenant on te garde, ça fait... Donc ça par contre, voilà, c'était une question qui... ça m'embêtait en fait de rester à la matière. Bon, c'est pour ça que j'ai bien fait de rester à la matière. Mais, ouais, voilà, les protocoles, là, ça m'a gâchée un petit peu. Là, tout ça, c'est... Et puis du coup, il faut un monito. Sur le monito, il y a des contractions régulières. Mais, ouais, et ce passé, qui fait 10 minutes. Bon, bon. C'est toujours aussi gérable, je gère bien. Quand j'ai une contraction, je me tais parce que je laisse passer cette vague. Je sais qu'il y a toujours un pic dans cette vague, mais que ça redescend à chaque fois. Et vraiment, dans la visualisation de contraction, c'est quelque chose qui m'avait servi sur mon premier attissement. Et je savais que ça allait me servir sur le deuxième, de savoir qu'à un moment donné, cette douleur, elle atteint un sommet. On l'attend à arriver, mais que... ça va redescendre. A tout moment ça redescend. Donc voilà, ça commence en fait dans ce ce moment là, on retourne ensemble, je mange, et mon mari me dit, il se commande un repas, et du coup il me dit je vais descendre, et du coup je lui dis, écoute, il faut que je m'active, je vais descendre avec toi. Ok. Et on est mis en route, et les sensations elles s'intensifient, déjà. et il était encore 13 heures et je dois m'accrocher au mur de l'hôpital pour gérer en fait chaque chose des décontractions. Donc on arrive en bas, on fait tout le hall et là on m'appelle. Mon téléphone sonne une fois, deux fois, je dis oh c'est quand même bizarre. Et en fait c'est la maternité, si vous voulez vous le dire, j'étais toujours mis à l'hôpital. Et les antibiotiques parce que ça a des trucs bougeurs, en fait, ils évitent la pousse des os donc c'est le protocole. Et donc ils me disent, il faut que vous remontiez ensemble. Bon, on retourne ensemble, et Marie se met à manger. Et moi là vraiment, ça commence à vraiment vraiment vraiment vraiment intense. Elle arrive avec une poche de cibotique, à me placer en intraveineux. Et ça a me saoulé, donnez-moi en terrasse, en cachet. Et elle me dit, je ne peux pas, t'es trop trop proche. Donc là, je me fâche un petit peu. Mais voilà, c'est quand même ce respect. Je veux juste que ce soit rapide là, parce que ça commence à s'intensifier. Donc je bouge. Et la poche est passée très rapidement. Je commence à... En fait, je ne savais pas, mais j'étais déjà en phase de désespérance. Et là, je sollicite mon mari parce que vraiment, je commence à perdre pied. Et je me dis, ça fait même pas une heure et demie que tu contractes réellement. Si tu perds déjà pied là maintenant, ça va être quoi dans deux ou trois heures ? Tu n'en tiendras pas. Et là, encore une fois, le passage de la péridurale arrive devant moi. Et je me dis, je n'arriverai pas à tenir. Et en fait, mon mari, il avait été préparé différemment parce qu'on avait un premier réélu qui l'a poussé. Et là, il m'a dit, non, ce va te dire. Ce va te dire, tu vas le faire encore une fois. Et en fait, là, il a été d'un soutien exceptionnel parce qu'il m'a coachée vraiment. dans cet accouchement, il m'a dit tu vas le faire, tu vas le faire comme Aaron Lee, tu vas mettre au monde ce deuxième bébé et ça a déjà fait un truc, c'est ça l'air. Et du coup je rappelle une fois, deux fois pour qu'on enlève cette fameuse perciseau et là je brime, je brime profondément, ça ne me ressemble absolument pas mais je deviens très vulgaire. Je pète un câble parce que je n'arrive pas assez rapidement. et la page femme qui arrive au bout d'un certain temps pour enlever cette fameuse cataclysm. Je me suis dit, vous voulez que je contre-raise ? Non, non, je ne veux pas que vous contre-raisez, là je m'en vais en salle de détente, je vais mettre au dos mon bébé. En fait, le fait que mon mari me brise comme ça, je me suis retrouvée hyper puissante et je me suis dit, non, je m'en vais en fait là. Et donc, je me suis retrouvée dans les couloirs, on me propose un fauteuil roulant, je l'ai eu alors que je n'en avais pas. qu'on pose nos affaires et qu'on voit directement la veuve. Je pense que tout le service de la maternité m'a entendu hurler, que je recrute beaucoup. Et puis on arrive devant la salle de passage entre les salles de monito et les salles de naissance et je croise ma sage-femme et elle me dit Oh, pour rien il a changé, il faut qu'on aille en salle de naissance là maintenant parce qu'en plus elle m'avait prévenu. Je voulais absolument, en fait, la maternité a évolué et depuis quelques mois, ils autorisent des accouchements dans l'eau. Donc, c'était ça le projet aussi, c'était d'accoucher dans l'eau. J'étais hyper bien dans l'eau. Je me suis dit, si à Marseille, ça se présente, on y va et on va jusqu'au bout. Donc, je lui ai dit, là, non, non, il faut aller en salle de naissance maintenant. Elle m'a dit, non, non, je vais contrôler la mort quand même. Et en fait, ça a été... un calvaire, elle est rentrée dans cette salle, elle me dit tu dois t'allonger, j'avais tellement peur de t'allonger mais je ne peux pas contrôler ton col si tu restes debout la tente donc je l'exécute, je m'allonge, après elle a été hyper bienveillante, elle l'a fait au bon moment elle m'a expliqué des choses, donc elle fait super bon contrôle et elle me dit ce que tu veux savoir et comme un remue-longe, elle est prête et j'ai fait après à combien j'étais en partie, je me l'a dit mais je me relève et là je m'accroche sur mon mari et je hurle pas plus, pas plus. Et là la poche des os elle explose, elle fait un bruit de tonnerre, mais en fait encore aujourd'hui j'ai entendu un ballon de broderie se plaindre, exploser à l'intérieur de moi. Ok, oui. ça s'est accéléré en une poignée de seconde. J'étais déjà dans un état un peu second, mais là j'ai brisé le cou. Et en fait ça a poussé, poussé, poussé, poussé. Et du coup la personne, elle a très très bien compris en fait que ça allait s'accélérer. Elle avait prévu la salle qu'il fallait faire couler le bain, etc. Et elle m'a dit mais assieds-toi sur le fauteuil, là il faut prendre l'air et j'ai dit non, non, je ne peux pas m'asseoir J'étais en incapacité totale de me laisser approcher sur les quatre pattes. Sur ce fameux fauteuil, j'étais vraiment à quatre pattes. Sur le fauteuil, il me dit vas-y parce que j'avais encore dans des jeans, des chaussettes, tout. Et sa femme me dit bon Anaëlle, je suis d'hiver, on y va, je te mets un drap et on force Et en fait, à partir de ce moment-là, moi je ne me rappelle pas de grand-chose qui m'a marrée ou qui m'a racontée. La seule chose c'est que j'avais l'impression d'être dans Mario Kart ou dans un karting parce que j'étais accrochée sur cette chaise, mes yeux fermés à créer des petits efforts, que ça pousse, que je ne voulais pas accrocher dans les couloirs. Et en fait mon mari pousse mon fauteuil, la sage-femme se met vraiment au niveau de mes têtes pour voir si Marcel n'arrive pas en tête trop vitesse et il court dans les couloirs. Je me rappelle de ça, vraiment je suis baladée sur ce fauteuil de droite à gauche, je ne vois absolument rien. Et j'arrive, je me souviens aussi que la sage-femme elle crie à ses collègues, vite vite, c'est le moment, elle a tous préparé la salle boréale, parce que ça s'appelle comme ça la salle boréale. Je sais que dans cette folle course, elle perd son sabot à un moment donné, donc voilà il s'arrête, elle remet son sabot, ça a été... Elle m'a catch cette virée dans les poids. Et j'arrive en salle et elle me dit, il faut que tu descendes de la chaise et que tu ailles sur le sofa. Et je lui dis, non, je ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne pouvais pas. Mon corps était que tout était dur, tout était contracté. Moi, ça ne me faisait que pousser. J'avais mal partout. Et c'était vraiment… Quand je vivais tout à l'heure, je savais que dans une contraction, il y avait toujours un pic et ça redescendait. Là, il n'y avait rien qui redescendait. Et c'était en permanence. Je me suis mis là et je ne contrôlais plus rien. Vraiment, je ne contrôlais plus rien. Je jurais, je jurais. Ils ont été jusqu'à me déchester les doigts du fauteuil pour me descendre et me mettre sur le fauteuil, sur le sofa. Parce que d'un point de vue sécure, c'est pas du tout sécure d'accoucher comme ça à ta tête dans le fauteuil. Si on discute aussi au niveau des épaules et qu'elles doivent se former d'un seul coup, sur certains scénarios, c'est vraiment pas possible d'accoucher là comme ça, au cou. Donc, le bras descendu et sur ce forme de sofa,

  • Anaëlle

    à quatre pas. Ok, donc tu atterris sur ton sofa. A priori, tout de coup, c'est parti là. Oui, c'était parti. Et tu sens que tu n'as pas poussé pendant une heure à ce moment-là ? Tu sais que ça y est, il est là ?

  • #Rébecca

    Honnêtement, je ne me souviens pas de grand-chose. pas ce qui se passe réellement, je sais juste que je ne peux pas me retenir, que je ne me retiens plus pas parce que à un moment donné c'est passé aussi dans ma tête, je ne te retiens pas parce que par caronite tu as retenu et c'est peut-être aussi ça qui a été, je ne vais pas dire mauvais, mais qui a entraîné cette conséquence de fracture, mais j'ai dit là je ne retiens plus rien. je me retiens de mon lien et je laisse réparer mon corps et de toute façon je ne pouvais pas faire autrement c'était vraiment animal bestial, enfin vraiment c'était presque violent dans mon corps, c'était vraiment violent et je sais que là il faut que ça aille vite en fait parce que je perds complètement pied, je perds complètement pied et la douleur elle est pas là tellement forte et puissante qu'il n'y a pas le choix en fait, il faut qu'il sorte. C'était vraiment ça, il faut qu'il sorte. Donc je me mets à quatre pattes sur le même sofa où j'ai mis au monde ma fille. Et là, je pense qu'on est arrivé en salle à 15h05. Et de toute façon, mon corps pousse. Je sens clairement à un moment donné la tête passer, je serre que des feux là. Autant à Romu, je ne l'ai pas senti, mais alors à Marc. Et j'ai senti, et j'ai, de toute façon, mon mari, une fois j'avais accouché, me dit, est-ce que tu as mal à la gorge ? J'ai dit, oui, j'ai mal à la gorge. Il m'a dit, en fait, tu m'as explosé le temps, tellement, tu sais, tu es très bien. Et j'ai senti la tête passer, j'ai souvenir que la sage-femme, elle m'a dit, ah non, il faut que tu continues de pousser, il ne reste que les épaules. Et je pense que là, ça a été encore pire. Et les connexions, elles devaient quand même se faire dans l'enquête. les épaules, c'est ce qui avait bloqué à Romu. Et là, en fait, il a poussé. Et il est sorti. Il a poussé sous moi. Et ouais, donc, il était, je disais, 15h05, on était dans la pièce, il était en bouche, donc il était là.

  • Anaëlle

    Ah ouais, ultra rapide.

  • #Rébecca

    Excusez, enfin, vraiment, il y a eu, je sais pas, quelques minutes. Et encore à 15h10, il était là parce qu'il a eu autant de temps de mettre ses gants que lui en fait il débarquait. Et s'il n'y avait personne, je pense que j'aurais fait exactement la même chose. Et voilà, pour autant, j'ai réalisé en fait ce qui s'était passé. Quelques minutes après, j'ai appris à toucher parce que j'ai eu besoin. Mon corps était tellement viré que même une fois que Marcel était né, mon corps me faisait souffrir. J'ai eu du mal à me repositionner, à vraiment à nouveau réaccueillir et à être sur terre. Vraiment, c'était ça. J'ai pris mon fils sur mon tristance. Et puis, il m'a fallu un certain temps pour le regarder et dire, il est là. Et après, en fait, je suis reconnectée à ce qui se passait dans cette salle. Et là j'ai vu qu'il y avait 4 ou 5 professionnels de santé, il y avait la génitaux, deux sages-femmes, une aussi et Maxime qui était en face de moi alors que vraiment je n'ai plus aucun souvenir de sa position au moment où Marcel était en face de moi.

  • Anaëlle

    Oui. Et du coup physiquement comment tu te sens à ce moment-là ?

  • #Rébecca

    J'ai mal dans mon corps. J'ai mal dans mon corps. Il n'est que d'une heure en fait. Je sentais mes muscles presque atrofiés. J'ai mal, je sais que j'ai mal. Je me réinstalle. Je me connecte à ce bébé parce que lui, il a pleuré mais très peu. Et puis après, il nous a regardés. Il nous a regardé et il a eu besoin d'un temps d'atterrissage exactement comme moi parce que sa tête n'était absolument pas déformée. Ça a été tellement vite, il a fait vraiment une sorte de toboggan dans son passage. J'ai eu du mal dans mon corps et j'ai été à une déchirure stade 2. Donc là, la sage-femme, exceptionnelle encore une fois. Et ça a été jusqu'au bout de cette physio, c'est que ma dentricienne me dit, bon, on n'a pas eu le temps pour le cytosine de synthèse, tu ne te peines pas, on ne t'en met pas. Je dis, ok, délivre-moi du plin-pata de manière 100% naturelle. Elle touche mon utérus de manière hyper délicate, même si ça me faisait hyper mal, elle était très douce. Elle me dit, qu'est-ce qu'on fait ? Il y a des points à faire, tu veux ou tu ne veux pas. Vraiment, elle a respecté tellement de choses. Chapeau à elle, parce que je pense que les accouchements, elles en font plusieurs fois par jour. Des accouchements comme celui-ci, je pense qu'elle n'a pas non plus 50 parce qu'elle m'a clairement dit en 15 ans de carrière, c'était bien la première fois où j'ai une tête chacune de toi et qui a touché quand même dans le couloir. Mais elle me dit qu'est-ce qu'on fait, on fait des points, on n'en fait pas, je dis oui si on va faire des points. Et là par contre c'est hyper hyper douloureux pour moi, très douloureux. Je voulais vraiment qu'on me laisse tranquille, qu'on me laisse ce corps en paix parce que c'est tellement mal. Et je pense qu'elle l'a senti parce que du coup il y avait quand même le bain qui était coulé. Et là elle me propose, moi je pourrais proposer entendre Gila, et on me dit est-ce que tu veux que je te lave ? je viens d'accoucher, j'ai mis au vol mon bébé et je pense que toutes les mamans qui vont peut-être écouter ce podcast se sentent, je ne vais pas dire sales, mais tellement désagréables en fait. Après un peu on baigne dans les fluides, il y a du sang, il y a des huiles, il y a des sensations pécales. Mais quand elle me propose ce bain, je la baigne, je me dis mais... les canons, c'est vrai ce que tu me proposes, là tu veux vraiment me laver et m'a nettoyer le dos et là du coup mon corps s'est progressivement détendu et j'ai pu me réinstaller dans ce sofa elles m'ont mis vraiment du chaud martelant peau à peau quelque chose qui s'est venu à côté et à partir de ce moment là j'ai senti mon corps se détendre Et tout de suite, par contre, j'ai senti que ça n'était pas une tranchée. Tout de suite.

  • Anaëlle

    Ça a été instantané du coup ?

  • #Rébecca

    Instantané. Instantané. Je l'ai su tout de suite parce que, sauf si j'ai réussi à m'asseoir, il y avait en fait les douleurs, elles étaient normales. Oui. Rien d'anormal que je sentais dans mon corps. Je savais que je voulais faire encore un exploit physique, ce fameux marathon. Et du coup, c'était des douleurs d'ordre musculaire, liées à la déchirure, mais rien qui me faisait penser à ce que ce soit grave ou anormal. D'accord.

  • Anaëlle

    Ok, donc tu te remets très rapidement derrière de cet accouchement.

  • #Rébecca

    Est-ce que je me remets rapidement ? J'ai terriblement mal dans mon corps, j'ai des très très grosses pointures musculaires, j'ai des douleurs dans les côtes, vraiment dans le musculaire. J'ai mis une bonne semaine à voir que... Mon corps me faisait souffrir mais d'une fatigue physique. Mais il n'y a rien à voir quand même avec ce que je ressens.

  • Anaëlle

    Ok. Et donc tu gardes un meilleur souvenir de cet accouchement que du premier, je suppose ?

  • #Rébecca

    En fait, que ce soit pour Romie ou pour Marcel, je garde aucun mauvais souvenir. Vraiment, je... Romy, ça a été un accouchement particulier parce que les conséquences dernières ont été lourdes, mais en fait ça m'a tellement permis de cheminer sur plein de choses qu'aujourd'hui en fait je dis merci à ma fille parce que c'est elle qui est venue révéler plein de choses. Et pour Marcel, je dirais que je suis hyper fière aussi parce que c'était hyper puissant, vraiment, c'était super puissant. Et pour autant, encore une fois, ça ne s'est pas passé du tout comme je l'avais imaginé. Donc, je n'ai aucun regret. Je suis hyper fière, je sais juste que mon corps est capable. Je pense qu'il y a bien un moment dans notre vie de femme où on peut être fière. Et qu'importe comment on donne naissance à nos bébés, c'est à la naissance de mettre au monde nos enfants. Là, ça ne fait que nous rendre hyper fiers.

  • Anaëlle

    Ok, écoute, merci beaucoup pour ce beau témoignage, pour cette belle évolution que tu nous as recontée. Et puis voilà, c'est la leçon qu'on doit retenir, c'est qu'on a beau tout penser, tout prévoir, tout penser et comprendre, au final, tout ne se passe pas forcément comme prévu, loin de là.

  • #Rébecca

    Exactement, et je pense vraiment qu'en fait, on devrait se préparer à toutes ces éventualités et pas à ce que je dois mettre dans... dans ma vanille de maternité ou en poussée parce que si on suit notre instinct si on se fait confiance et qu'on donne confiance aux femmes sur leur capacité à enfanter, je pense que il y a beaucoup d'affichements qui passent au dernier oui et bien merci beaucoup pour tout ça en tout cas

  • Speaker #2

    Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. S'il t'a plu ou si le podcast de manière générale te plaît, n'hésite pas à me laisser une petite note sur ton application d'écoute préférée. 5 étoiles, ce serait l'idéal. Et pour découvrir d'autres histoires aussi passionnantes qu'intéressantes, rendez-vous mercredi prochain. A très vite !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Anaëlle

    00:01

  • Anaëlle parle de ses grossesses et de son parcours

    00:39

  • Réflexions sur le désir d'accoucher

    02:09

  • Début de la première grossesse et ses défis

    03:10

  • Choix d'un accouchement physiologique

    07:48

  • Début de l'accouchement de Romy

    11:14

  • Gestion du travail à l'hôpital

    15:20

  • Arrivée en salle de naissance

    17:01

  • Accouchement de Romy et complications

    21:27

  • Naissance de Marcel et rétablissement

    57:55

  • Conclusion et leçons à retenir

    01:05:58

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Description

As-tu déjà ressenti l'angoisse et l'excitation qui accompagnent l'idée de donner la vie ? Dans cet épisode de "Balance ton accouchement", je suis ravie d'accueillir Anaëlle, une maman courageuse de deux enfants, qui partage avec nous son parcours unique à travers ses grossesses et ses accouchements. Les témoignages de mamans comme Anaëlle nous rappellent que chaque accouchement est une aventure singulière, pleine de défis et de moments émouvants.


Anaëlle nous raconte comment sa première grossesse a été marquée par des épreuves, notamment une perte précoce qui a renforcé son désir de devenir mère. Elle évoque les pressions et les angoisses qui l'ont accompagnée, mais aussi sa détermination à vivre un accouchement physiologique pour son deuxième enfant, Marcel. À travers son récit, elle nous montre l'importance de se préparer mentalement et physiquement, et de faire des choix éclairés pour se sentir en contrôle lors de l'accouchement.


Nous plongeons ensemble dans ses réflexions sur l'accouchement, où elle partage les préparations qu'elle a mises en place. Commençant par un accouchement extrêmement douloureux ayant conduit à une fracture du sacrum diagnostiquée que 7 mois plus tard, Anaëlle décrit son second accouchement à l'hôpital, où la position allongée était inenvisageable, pour lequel elle a réussi à donner naissance à son fils dans une ambiance de soutien incroyable. Ce témoignage d'accouchement met en lumière la force des mamans et la beauté de donner la vie, même dans les moments les plus difficiles.


Mais l'accouchement ne s'arrête pas à la naissance. Anaëlle aborde également les douleurs physiques qu'elle a ressenties après l'accouchement et les défis du rétablissement. Son histoire est un puissant rappel que chaque accouchement est unique et souvent différent de ce que l'on avait imaginé. Que ce soit un accouchement à domicile, une césarienne d'urgence ou un accouchement de rêve, chaque expérience mérite d'être partagée et célébrée.


Rejoins-moi pour découvrir les expériences d'accouchement d'Anaëlle et d'autres mamans qui ont bravé des situations complexes, comme la néonatologie pour les bébés prématurés ou le traumatisme d'un accouchement prématuré. Ensemble, nous célébrons la maternité et les témoignages de mamans qui nous inspirent à nous préparer pour notre propre voyage. N'oublie pas, chaque histoire compte et peut aider d'autres parents à se sentir moins seuls dans leur parcours. Écoute cet épisode pour une dose d'inspiration et de réconfort !


Envie d'en discuter, d'en savoir plus ou de participer à ton tour ? Rendez-vous sur instagram : @balance_ton_accouchement


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Rébecca

    Hello maman et bienvenue sur Balance ton accouchement, le podcast qui recense les histoires d'accouchement, qu'elles se soient bien ou mal passées, car toute histoire mérite d'être entendue. Vous écouterez ici des parcours faciles ou difficiles, des expériences uniques et surtout de la bienveillance et de la sincérité. Alors que tu sois maman, papa, future maman, futur papa ou simplement intéressé par l'accouchement et par ce qu'il fait traverser aux femmes et aux hommes, tu es le bienvenu par ici. Moi je suis Rebecca. maman de deux enfants, est complètement bouleversée par les accouchements et la maternité. Alors, sans plus attendre, voici le nouvel épisode du jour. Alors bonjour, merci d'être de retour pour ce nouvel épisode du podcast. Alors pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter s'il te plaît en me donnant ton prénom, en me disant combien d'enfants tu as et quel âge ils ont, et puis en ajoutant tout ce que tu aurais envie.

  • Anaëlle

    Eh bien bonjour, donc moi c'est Anaëlle, j'ai 30 ans. J'ai deux enfants, j'ai des petits-enfants. Romy a 4 ans, elle est née en 2020, moins que l'hiver. Et puis, Marcel qui a plus de 3 semaines. Je suis pour un 100 ans de formation. Et c'est suite à l'arrivée de Rémi que j'ai entamé des démarches pour devenir accompagnante. j'accompagne les familles d'après construction, pendant l'assessement et post-partum aussi.

  • #Rébecca

    Ok d'accord, dans toute leur renaissance en tant que mère quoi. Ok, parfait. Très belle présentation, très beau projet. Je trouve que c'est un très beau projet d'accompagner les mamans dans ces étapes et même les parents en manière générale dans toutes ces étapes qui sont quand même une révolution à l'image d'une vie. Alors, première question que je pose à chaque fois, est-ce que tu avais pensé à Couchemain dès le début de ta première grossesse ? Est-ce que c'est quelque chose qui te faisait réfléchir, qui te faisait peur ou pas spécialement ?

  • Anaëlle

    Alors oui, dès la première grossesse, le début peut-être pas, mais en tout cas, que ce soit pour Romain ou pour Marcel, l'application a pris une place super importante en tout cas dans ce projet de devenir maman. Je pense que... en donnant de l'effort aux familles bébés, on mouille aussi un peu en tant que mère et on devient en fait, on devient maintenant ces femmes. Et je pense que le processus de l'accouchement fait que ça a une incidence énorme sur l'après. Oui, ok.

  • #Rébecca

    Ok d'accord. Alors si on revient au tout début, est-ce que tu te souviens du moment où vous avez lancé Projet Bébé 1 du coup ?

  • Anaëlle

    Oui, alors... Du coup, le premier délai, on s'est lancé, on a donné deux voyages de notes, il me semble, avec ce qu'on a ressenti quelques mois après, et puis on l'a perdu en zizi. J'étais une dizaine de semaines. Bizarrement, je pense que pour moi, j'ai résumé mes études. et je le savais, mon mari pour le coup, son pays était plus compliqué et du coup l'accompagnement n'a pas été non plus, je dirais, idéal parce que tout a été très médicalisé et en fait, voilà, on est resté dans le médical et il y avait des souffrances de la part de mon mari, de moi aussi évidemment, mais aussi de notre entourage. les premiers bébés qu'on a d'habitude perdu et qui après ont remis et ça fait quelques mois après. Mais en fait je pense que ce premier bébé a mis en lumière ce besoin de vivre par an.

  • #Rébecca

    Ok. Parfois il suffit qu'on ait une perte comme ça pour qu'on se rende compte qu'on avait vraiment envie, besoin.

  • Anaëlle

    C'est ça, parce qu'en fait en plus de ça, à la base, moi-même ou mon mari ont voulu d'enfants. Et puis c'est, je sais pas, alors le vieux livre chez mon mari qui a parlé, il y a quelques 30 ans, il s'est dit Oh, pourquoi pas on le fait Et moi le processus a été un peu plus long et je pense que c'est ce que Bébé qui va apporter en fait.

  • #Rébecca

    D'accord. Et donc début de deuxième grossesse, comment tu te sens ? Est-ce que tu n'es pas trop stressée à l'idée que ça se repasse mal ?

  • Anaëlle

    Alors, je pense qu'on est toujours un peu stressé les trois premiers mois parce qu'on a conscience que tout peut arriver. Il faut quand même dire que... les premiers examens sont très forts, les codes d'adaptation précoces, l'AP1, après on voit le risque de prévenir à P1, c'est pas du mal assez lourd. Pour autant, je suis vachement plus contente. En fait, c'est pas mon problème, c'est ok, ça va bien.

  • #Rébecca

    Ouais, au final, tu savais au fond de toi que ça irait quoi.

  • Anaëlle

    Exactement, j'avais beaucoup plus de... le style, je vais être plus fatiguée. En fait, je pense que quand on arrive à écouter un peu son corps, alors je ne dis pas que c'est une haie ou que c'est la vérité pour tout, mais je pense qu'il y a beaucoup de style qui veut que c'est ok tout à l'égard. Et du coup, plus confiante quand même.

  • #Rébecca

    Ok, d'accord. Et du coup, donc ta grossesse se passe plutôt bien, il n'y a pas de soucis particuliers ?

  • Anaëlle

    Pour nous, non. Super, franchement super bon sens. Un des seuls trucs qui était très embrassant c'était le contexte de Covid. C'est très très particulier parce qu'on a l'impression que c'est il y a très longtemps et en fait ça remonte à quelques mois je dirais. Parce que voilà, il y a quoi 5 ans là, 5 ans ? Oui, et en fait j'avais... très peur d'attraper le virus parce que le vaccin n'était pas encore, que les papas ne pouvaient pas rester à l'hôpital après l'accouchement. En gros, ils étaient là puis après ils partaient. Cette femme, elle avait beaucoup de cercouchés avec des masques. Honnêtement, c'était ce contexte-là qui était ultra stressant. Mais pour autant, vu que le monde était arrêté, j'ai eu cette occasion de me concentrer vraiment sur ce projet d'accouchement que je dirais déjà physio et santé visuelle. J'ai eu une belle grossesse et j'ai pu réfléchir à des choix que je devais faire.

  • #Rébecca

    Ok. Là, tu nous parles d'une envie d'accouchement physio. C'était dès le départ ou c'était venu avec le contexte et le fait qu'on parlait de plus en plus de la maternité sur les réseaux sociaux ? Ou est-ce que c'était une envie de l'accouchement ? de départ ?

  • Anaëlle

    C'était aujourd'hui dès le départ en fait. Alors le contexte a appuyé la feuille parce que pour moi il était vraiment hors de question que je puisse donner une chance à notre bébé sans que... Bon, ma vie depuis est très longue c'est très tard à la maternité j'ai été suivie en extérieur par les gilets courts mais je crois que je me suis inscrite à la maternité j'étais à plus de 7 mois de grossesse parce que, alors aujourd'hui je me dis à l'aile, c'est trop cool, j'étais presque prête à accoucher chez moi, alors seule, et c'est enfin où je me dis que c'est complètement, c'est trop cool, mais non, le souhait d'un accouchement physio, sans péridurale, sans intervention d'ordre médical, c'est arrivé très très rapidement.

  • #Rébecca

    Ok, d'accord. Et est-ce que tu t'es préparée particulièrement pour ça ? Est-ce que tu as suivi des préparations spécifiques ?

  • Anaëlle

    Alors encore une fois, première grossesse, premier délai et enfin premier délai. Donc en termes de préparation, il y avait là-bas. Nos cours de prépa à la naissance, on les faisait en visio.

  • #Rébecca

    Ok.

  • Anaëlle

    C'est très particulier. J'avais fait par contre une orientation sauf pro. et la maternité dans laquelle j'ai aussi un site proposé de l'hypnose, de l'acupuncture et de l'aromathérapie. Donc voilà, à la fin de ma grossesse j'ai fait des lectures de ça, mais sinon je les ai préparées toutes seules, avec des lectures, avec des docs que j'ai regardés, beaucoup de récits de témoignages, de mécanismes de mon sens. On est vraiment conscients en ce moment. La prépa a été faite de manière autonome parce que je n'avais pas l'intérêt d'être enceinte, je n'avais pas accès à un accompagnement un peu plus spécifique à la prépa à l'accouchement de ma petite-fille.

  • #Rébecca

    Est-ce que tu te sentais prête à vivre cette expérience malgré ta préparation vraiment très personnelle ?

  • Anaëlle

    En fait, dans ma tête, aujourd'hui, elle est prête. avec le recrutement, avec l'étude et la présence de Marcel, pour moi, il n'y avait aucune autre solution qui pouvait être organisée qu'un affichement physio. D'accord,

  • #Rébecca

    c'était un non-sujet.

  • Anaëlle

    Un non-sujet et ça ne pouvait pas se passer autrement. Aujourd'hui, le fait qu'il y ait une nouvelle étude, je pense que c'est important de se préparer à cet idéal, à cet affichement physio, au simple mesurage mais je sais aussi à quel point c'est important de préparer à toutes les éventualités parce que en fait dans un accouchement et vraiment Marcelle me l'a encore prouvé là à sa naissance rien n'est donné au reste et tout est arrivé vraiment

  • #Rébecca

    Ok alors est-ce que tu peux nous raconter du coup comment s'est passé ton début d'accouchement pour la première fois est-ce que tu as eu le début que tu souhaitais comment ça s'est passé ?

  • Anaëlle

    Oui, j'ai eu le début Le remplacement des termes, déjà. Donc, le remis était prévu pour le 3 août, là, c'est le 6. Donc, déjà, là, par rapport à la bataillabilité, c'était un contrôle jour du terme, J2, J4, et J4, J3, J6, comment c'est un déplacement.

  • #Rébecca

    OK.

  • Anaëlle

    J'ai échappé au déplacement parce qu'en fait, il faut à un jour ou deux, on s'est rendu à la matière pour le contrôle et en fait, j'ai senti que j'avais des documents, donc j'ai décidé à mon avis de pas fissurer la poste de dos. Donc voilà, j'ai pu heurter aussi les gens du terme à un interne parce que tout ce qui se parle de déclenchement. évidemment en fait il n'y aura pas de déclenchement et je pense que ça ne permet tellement pas d'avoir une réponse comme ça et avoir quelqu'un de plus tueux en face de lui qui lui a dit, vous avez vu ça avec le DET, mais en fait tout est dit si on doit faire un dépassement de terme, il faut faire un dépassement de terme mais il n'y aura pas de déclenchement et c'est hors de question si vous me dites qu'il y a un problème d'ordre médical pour moi en tant que bébé ce sera quelque chose qui sera plus négociable au bout d'un déclenchement Mais jusqu'à preuve du contraire, ma fille allait bien, moi j'allais bien, il n'y avait pas de détente possible. Donc c'est pour ça qu'on a utilisé AJ2, ce test positif pour la fistule de la cause de l'eau. Ça fait un charme et nous dit qu'est-ce qu'on fait. On va agir au cœur, on va quitter à faire avancer les choses parce que le travail n'est pas encore mis en route. On va faire un déploiement du monde. Donc voilà, on a fait un décollement du membrane pour Romy. Je pense que je sais pas, il était fin de matinée et le travail a commencé à se mettre en route. J'ai fait peur parce que j'avais les premières vraies contractions. Parce que j'ai dû être gardée à l'hôpital et il a commencé le travail ensemble. Donc non, comme j'avais imaginé, à la maison, pas plus.

  • #Rébecca

    Ouais, loin de ce que tu pensais. Ok. Et du coup, comment tu le vis ? Est-ce que tu crois encore fort en ton projet et tu te dis ça va aller ?

  • Anaëlle

    Ben, je... complètement. Complètement, en fait, parce que je me suis dit, si à un moment donné dans ta vie, tu dois faire confiance à ton corps et à ton bébé, la c'est maintenant. Du coup, alors bien sûr, on fait le max pour aider à ce que ça soit. en route donc je me souviens que c'était un train de mois d'aujourd'hui qui faisait une chaleur pour ça on a fait le tour de la maternité deux trois fois, j'ai marché, j'ai fait du ballon, j'ai fait loulou après j'ai essayé d'avoir beaucoup de l'huile j'ai essayé de faire des cyclotines je me suis fait vraiment plaisir pour ce qui m'est en route et oui j'ai continué à faire à se... Je pense que ce qui rend possible aussi un accouchement épuisé, c'est la confiance en soi. et moi je sais que j'adore toujours les appuiements un peu comme ça, c'est un exploit physique qui a toute une préparation physique à avoir parce que c'est un département de soi et j'y vais en mode derrière

  • #Rébecca

    Ok, voilà et du coup comment ça se passe ? Donc tu commences ton travail dans ta chambre, donc tu es quand même assez tranquille ?

  • Anaëlle

    Oui tranquille, l'équipe médicale est forcément au milieu super parce qu'ils ne vont pas nous déranger plus que ça. Et puis dans sa couine, on roule tranquillement, je fais un peu de ballon. Et puis vers 20h, dans le souvenir, parce que du coup ça remonte un peu, on me dit on va refaire un nouveau moniteur. Et là je le subis quand même le moniteur parce qu'il dure presque une heure. Et vu que les contractions ont commencé à s'apastifier, j'ai essayé d'allonger à ne pas bouger, ce qui est compliqué pour moi. Il devait être 20h quand il a fait son demi-tour. Et puis, il me demande pour contrôler mon col. Et je ne veux jamais avoir un problème sous-vigilaté, sauf quand je le demande. Donc là, on dit, tu veux savoir, je dis non, je ne veux pas savoir. Je veux juste savoir à chaque fois si ça avance ou si ça ne m'avance pas. Et là, il me dit, c'est ok, ça avance.

  • #Rébecca

    Ok.

  • Anaëlle

    Après, c'est les conférences, on continue le tour. À la fin du tour, on retourne ensemble. Donc, il reste encore cette autonomie. Et puis, je me remets sur le ballon. Je m'accroche pas mal au lit sur le ballon. Je prends une bouche. Et puis là, ça commence à s'accentuer. Et je vais être 20, déjà 30. Là, je demande du coup à nouveau de... un contrôle et j'ai ressent que j'ai ce besoin d'aller en salle de naissance.

  • #Rébecca

    D'accord.

  • Anaëlle

    Donc on est parti en salle de naissance.

  • #Rébecca

    Est-ce que c'était une salle nature ou non ? C'était une salle classique ?

  • Anaëlle

    Non, non. Le projet était du coup en salle nature. Donc en salle nature, à l'époque il y avait un sofa, il y avait des loirs à dédilatation, il y avait des lianes. Et c'était déjà pas mal. Oui, ok. Et ça est dispo, donc en fait, voilà, on se disait, c'est vraiment... Et puis je me suis dit, je suis arrivée, il devait être 22h30, 23h, je ne sais pas à combien mon courrier était dilaté, je pense qu'il était à 3 voire 4, donc pas non plus...

  • #Rébecca

    Énormément.

  • Anaëlle

    Ouais, bah après, normal, je sais pas, je sais pas si elle commençait réellement à 17h, il était 22h30, 17, 18, 19h, 20h, ouais, c'est ça hein. Donc voilà, ça sent doucement rose, je me souviens que je consommais un peu de l'Ado, et puis le vernis, je crois, je sens que j'ai besoin d'aller dormir. Donc là après je suis passée dans la baignoire de dilatation, une autre réflexion, il se passait beaucoup de bien, le travail n'a pas ralenti. Et puis je dis oui. C'était un long moment parce que quand j'en suis sortie, c'était le moment où j'étais à 10 d'attention complète.

  • #Rébecca

    Ça s'était quand même assez bien passé là. Jusqu'à présent, tout allait bien.

  • Anaëlle

    La gestion du travail a été vraiment... j'arrivais à gérer avec mes souffres. Mon mari, je me rappelle qu'il n'avait plus pu dormir parce que je n'avais pas besoin de sa présence, je n'avais pas besoin de lui, en tout cas en tant que fiction, jusqu'à la fin de Désespérance Mais vraiment, non, non, ça se déclinait bien, et vraiment, le boost de confiance en toi, c'était, ça devait se passer comme ça, vraiment.

  • #Rébecca

    Ok d'accord. Et toi tu te sens bien à ce moment là en confiance ?

  • Anaëlle

    Avant de sortir de l'eau, j'avoue que là j'ai eu cette fameuse phase de désespérance où je me suis dit, je ne m'en fous plus, ça devient vraiment trop intense. Il devait être une heure ou une demi-matiin où je me suis dit, je vais voir la plénodurale. Et je me souviens qu'il me dit, il me dit ok, on va appeler les sages-femmes, c'est super, faites-leur tenir. Et en fait, j'étais dans l'ambivalence. Je me disais, non, ce n'est pas possible, je ne peux pas avoir tenu aussi longtemps et craquer maintenant. Et en même temps, j'ai vraiment mal. Il nous faut quelque chose quoi. Et donc on a appris la face-à-face qui était exceptionnelle. Claire, elle nous a accompagnés parce que justement quand elle est venue, elle avait une formation en éclos et elle m'a dit, mais allez, on est remis toi dans cette ville, justement, là j'y arrive vraiment plus et c'est tout, je n'y étais plus. Et elle me dit, je crois vraiment, l'équipe à aucun moment ne m'a fait de la période de rêve, à aucun moment, vraiment. Mon mari n'avait pas la même préparation que moi j'avais et que l'expérience avec Marcel à Romy c'était vraiment notre premier accouchement. Donc lui il ne s'attendait tellement pas à vivre ce qu'on allait vivre par la suite, ni même dans la phase de travail, que ça a été compliqué pour lui par contre. Et vraiment depuis à aucun moment ils ont été... Ils ont été dans des positions où à me proposer des choses, ok j'avais dit bon je ne le fais pas. J'ai demandé même à la flasheur de rester avec moi la main dans le dos parce que j'ai fait plutôt une flasheur en fait. Et elle m'a dit ok j'ai un fréquent.

  • #Rébecca

    Ok d'accord, donc tout semble bien se profiler jusqu'à présent. Et qu'est-ce qui se passe par la suite du coup ?

  • Anaëlle

    Et donc en fait j'étais vraiment très bien dans le lit et vu que ce film dénouèrent la dilatation, je ne peux pas accoucher dans le lit. Donc en fait elle me sort, tu vois, et je dis je ne veux pas aller sur la table de l'accouchement, je veux aller sur le sofa. Donc c'est un lit à 1 euro, une clé de bois. Et on était une mille mille position et elle me dit en fait tu as dilatation complète, la poche des os n'était pas encore fissurée. Elle me dit que la poche des os qui me fixe c'est mal. Je dis non, je ne veux pas que vous la fichiez. Et elle me dit, ça va arriver, continue ton travail. Et en fait, elle me dit, si tu veux, on peut commencer à essayer de pousser. Et j'ai poussé.

  • #Rébecca

    Ah oui, ok.

  • Anaëlle

    Et en fait, je n'avais plus du tout de force vers les hommes. J'étais bien, j'étais tout mon travail à petit. J'étais bien que dans cette position. parce que Romie devait être positionnée d'une telle manière en fait, que elle me faisait mal, vraiment, c'était violent, elle me faisait mal dans le rectum, vraiment, je me souviens très très bien où c'était une douleur continue, mais ça pousse et ça fait hyper mal, et en fait je retenais, je retenais tout simplement la rage parce que j'avais pas une conscience de... C'est possible d'avoir mal à ce niveau-là et pas ailleurs. J'avais vraiment mal dans les pieds, dans mes poignets. J'ai pu repartir, je pense, dans une sorte de contrôle qui fait que ça a ralenti à ce moment-là. J'ai poussé pendant une heure, pris du sport dans mes jambes. J'ai dû me mettre en position allongée. Alors pas génétique parce qu'il n'avait pas les détruits et tout ça. mais en plus je m'y étais quand même et c'est là où ça a été vachement fatiguant ça a été super lourd moi au niveau cardiaque j'ai pu se faire soin de moi on sentait que ça commençait à tourner un peu d'innombriété ok

  • #Rébecca

    et du coup est-ce qu'à ce moment là on te propose de te soulager avec une pergé dural Tu en demandes ?

  • Anaëlle

    Non, toujours pas. Toujours pas. Et en fait, elle m'a fait comprendre. Je pense à un moment que si ça ne s'accélérait pas, et si je ne donnais pas tout à un moment donné, il y allait avoir besoin d'un petit coup de main. Donc, j'ai très bien compris. Ça allait dire 20 pouces, 10 par 7. Et après, j'ai dit plutôt, et en fait, ça a été hors de question. On a pu le pousser comme il le faut. et la tête de Romy est repassée. Et en fait, à partir de ce moment-là, les épaules ont bloqué. Et Lexi a dû intervenir un peu et en fait on a poussé un peu Romy vers la sortie. Donc j'ai eu une légère tension abrégale. Mais il manquait quasiment rien en fait à Romy. Romy est sortie vraiment en bouchons de centaines. Vraiment, elle a atteigné dans les mains de la vache femme. Et moi derrière j'ai eu des complications parce que du coup il y a eu des conséquences à cette sortie vraiment... Ouais, je dirais violente quand même, elle a été violente la partie de Rémi parce que ça a été exprès dans le livre, peut-être du bébé. Donc voilà, après, ça m'a fait du poids à peau, j'ai pas eu une grosse déchirure. C'est après les douleurs liées à l'affaissement et du poids, je peux dire tout de suite, mais en tout cas... J'ai été embarquée pendant un an et demi derrière parce que j'avais failli plus m'asseoir, donner un instant c'était compliqué, aller au toilette c'était compliqué. Et voilà, tout était très compliqué tout de suite après parce que j'avais des douleurs qui n'étaient pas, je dirais, normales. C'était un afflux mort.

  • #Rébecca

    Et est-ce que ça te donne une explication de pourquoi tu avais mal à cet endroit-là ? Pourquoi, enfin, qu'est-ce qui avait fait que...

  • Anaëlle

    Non. En fait, j'ai été en errance médicale pendant sept mois. Ça a été une grosse galère parce qu'en plus c'était un mal qui physiquement ne se voyait pas parce que c'était des douleurs à nuées au fait que j'aimais à soi, qu'on se mettait debout. Dès que je me mobilisais, j'avais cette fameuse douleur et personne ne trouvait une explication. Mais le professeur a essayé de trouver des petites choses. Sept heures après mon appuissement, ils m'ont passé quand même le CO4, le CO2. C'est le traitement de diagnostic. Il me dit, vous avez une sciatique. Je lui ai dit, mais c'est un peu mal à voir. Parce que je n'avais pas vu ma grossesse. Je ne vois pas pourquoi aujourd'hui j'en aurais eu. C'est impossible. Et en fait, j'ai allé témoigner pendant trois ans. remis avec des sphères extraitives, avec des petits poids, enfin vraiment l'allaitement était très très compliqué aussi au début, je ne voulais pas lâcher ce projet, vraiment tout au début, tout est très très compliqué, et puis au début on me dit mais c'est normal en fait d'avoir mal après un attissement, sauf que c'était pas le cas,

  • #Rébecca

    c'était normal.

  • Anaëlle

    Et surtout vous avez failli pousser ça, j'avais mis un ou deux points, trois mais... J'avais pas eu de grosses déchirures, j'avais pas de réelle application de cet affluxement, en tout cas le vide. Et on s'est dit, c'est pas normal. Et donc, c'est seulement 7 mois après mon affluxement que Romiane a commencé l'exercice alimentaire, etc. On s'est dit, bon, on va pousser les examens. Et du coup, j'ai fait une IRM. Et à l'IVM, il y avait encore au niveau de la zone sacrée, au niveau du sacrum et du coccyx, encore une réaction inflammatoire et un oedème. Donc, plus dans mon débit, j'avais fracturé au niveau du sacrum pendant mon accouchement.

  • #Rébecca

    Ok. Ce qui explique que 7 mois après avoir accouché, tu avais encore mal. C'est improbable.

  • Anaëlle

    Exactement. Ok. Et j'ai eu un réacteur à l'anorexie.

  • #Rébecca

    trois mois. Ok et du coup il t'aurait pu mettre en place quelque chose pour te soulager à ce moment là ?

  • Anaëlle

    Ben non parce qu'en fait il n'y a pas vraiment de traitement, on ne peut pas plâtrer cette donne là et elle est tout le temps solitaire, il ne serait-ce que de remarche, on va en toilette, on s'assoit etc. Donc en fait il n'y avait pas de traitement hors de l'identité. mais le fait de savoir que je n'étais pas folle, que j'avais bien des douleurs et qu'on devait justifier, ça, ça changeait aussi. Parce que c'est pareil, il y a un courage aussi bienveillant qui puisse être qu'à Naël, tu as envie de retourner au travail, tu étais bien avec ton bébé. Alors oui, je sais que tu étais bien avec ton bébé, mais je veux bien être bien au quotidien. Oui, exactement. Et à cette période-là, j'étais directrice à la vente de crèches. Donc, je passais aussi beaucoup de temps sur le terrain. Et c'était impossible physiquement pour moi.

  • #Rébecca

    Oui, forcément. Et est-ce que tu penses que d'avoir... Si tu avais su ce diagnostic plus tôt, est-ce que tu penses, ou du moins directement après l'accouchement, j'ai envie de dire, est-ce que ça t'aurait aidé psychologiquement ou pas forcément ?

  • Anaëlle

    Oui, complètement. Parce que, parce que, ouais, rien ne peut pas dire, ok, j'ai mal et c'est normal en fait d'avoir mal parce que j'ai cette personne.

  • #Rébecca

    Il n'y a pas de traitement. Mais au bout d'un moment, c'est pesant dans mon quotidien avec mon bébé. C'est pesant dans mon corps parce que lui, il ne comprend pas non plus pourquoi c'est aussi limité à la maison. Et voilà, pour tout, pour la solidité, c'est pesant au niveau familial parce que la pression de se dire, le regard des gens. Vraiment, c'est un embêtant tellement plus simple de savoir ça avant.

  • Anaëlle

    Oui. Ok, d'accord. Et donc, dans ce contexte-là, à quel moment est-ce que tu es complètement bloquée avec l'accouchement ? Ou est-ce que tu te dis, je veux un deuxième enfant, je veux réparer un petit peu, entre gros guillemets, parce qu'on ne répare pas un accouchement par un autre, mais où tu en es par rapport à un bébé et deux, du moins ?

  • #Rébecca

    Alors, ça a mis très longtemps à ressembler, en tout cas. Mon mari était très bien entre guillemets, Romine vous avez vacciné un petit peu tous les deux.

  • Anaëlle

    Oui c'est ça.

  • #Rébecca

    On s'est dit est-ce qu'on repart vraiment dans un projet BD2 et puis qu'est-ce que ça peut avoir encore un évaluatricement. en décembre l'année dernière. Moi, ça a commencé à me travailler. Il y a eu des événements dans nos vies qui ont fait qu'on a deux amis qui sont si uniques, qui ont perdu l'une de leur maman et l'autre de son papa. Et le fait d'être si unique, ça a été très compliqué pour elles. Et je me suis dit, est-ce que je veux ça pour ma fille ? On ne sait pas du quoi démarrer. Et du coup, je me sentais un peu incomplète en fait, d'avoir qu'un seul enfant. Et donc, ça a été une longue discussion qu'on a pu avoir. Et du coup, il est temps de relayer la vie. On se dit, ok, on se projettera pour un deuxième bébé au courant d'année 2024. Et puis, Adyen Kepoura qui, il n'y en a pas d'autres, et bien ce n'est pas grave, on sera très bien avec eux. Mais voilà, pourquoi pas un bébé, un bébé. Et en fait, Marcel s'est installé très rapidement et là, ça a été dur un peu à encaisser, plus pour moi que pour mon mari, alors que c'était moi qui entamais cette démarche. Et du coup, l'accouchement... Ouais, je vais dire que je me suis posé très vite des questions sur comment ça allait se passer. Parce que j'avais une certitude, c'était que je ne voulais plus avoir les mêmes postes par temps. Donc j'étais passée par d'autres étapes pour ne plus suivre derrière.

  • Anaëlle

    D'accord. Et est-ce que pour... Toi, la péridion était toujours inenvisageable ou est-ce que tu te disais si ça peut me soulager, ok, pourquoi pas ?

  • #Rébecca

    Déjà, la première étape, c'était une longue discussion aussi qu'on a eue avec la généco parce que j'étais prête à passer par une césarine. Puis, on me disait, Anaïs, c'est sûr, ça va, on ne vous fait pas de souhaits. J'étais prête à ça. Et la fin de l'année, on m'a fermée. J'ai vu plusieurs professionnels qui m'ont suivi pendant tout ce mouvement et toute cette prise en charge au niveau de la fracture. Il y a eu la gynéco, il y a eu la chiropractique, il y a eu le CO. Et en fait, je suis allée chercher des infos chez tous ces professionnels pour savoir s'il y avait encore un gros risque que sa fracture. Et en tout, c'était une amie. Non, il n'y a pas de risque à condition qu'il n'accouche pas son vélo.

  • Anaëlle

    Ok.

  • #Rébecca

    Donc, en fait, la péridurale, elle aurait pu... Enfin, ça n'a pas été... Je vais dire que je ne m'étais pas fermée à cette éventualité, mais du coup, l'orientation physio était toujours prévue. Oui, oui, forcément. On s'est dit, ok, du coup, il faut absolument que l'accouchement soit médicalisé. Non, même Magie, Magie ne peut me dire ça, elle m'a dit en fait, vous, il faudrait que vous mettiez au bon votre fils à la maison. à la maison, mais les pros étaient vraiment orientés sur du ciseaux.

  • Anaëlle

    Oui, c'est ce qui te permettrait d'être le plus mobile pendant le travail et surtout pendant l'accouchement, parce que forcément, quand c'est une péridurale, logiquement, tu es très, très, très encouragée à être en position gynéco, ce qui est impossible pour toi.

  • #Rébecca

    Et j'ai même eu une sage-femme qui me suivait parce que j'avais une prévue aussi, qui me disait, on a trouvé des solutions et elle m'a dit, même s'il y a une prévue virale qui va être posée à un moment donné, tu demandes, alors c'est des poches de ranger, c'est des poches comme si c'était du sérum de fil pour aller faire prison, elle me dit, tu demandes à ce que mes tasses sur tes fesses ont eu lieu d'être en fait au sacrum. Donc, dans la préparation. on a checké un peu toutes les éventualités entre 10 et toutes les éventualités pour limiter un maximum la fatigue ok et au niveau de la grossesse est ce que le fait que tu es un poids supplémentaire du coup dans ton ventre est ce que ça

  • Anaëlle

    appuyait pas sur ce sacrum fragilisé non ça allait ?

  • #Rébecca

    non j'ai pas eu de douleur plus que d'habitude parce que ça reste toujours une très très fragile idée. C'est un changement de temps où on se descend. Quand j'étais réunie, pareil, juste avant, j'essayais que ça tire un peu parce que au niveau des dégâts, etc., ça devient un peu affirmatoire. Mais bon, j'ai pas eu plus de douleurs que ça.

  • Anaëlle

    Ok. D'accord. Et du coup, cette grossesse s'orientait positivement pour un accouchement physiologique. Tu n'as pas eu de soucis particuliers ?

  • #Rébecca

    Non. Tout de suite, du coup, on a balayé toutes les responsabilités. Et évidemment, ça s'est rendu vers un accouchement physique.

  • Anaëlle

    Ok. D'accord. Et toi, est-ce que tu as eu une préparation supplémentaire cette fois-ci ? Ou est-ce que tu n'en voulais pas ?

  • #Rébecca

    Non. préparation je dirais complètement différente parce que dans la première préparation vous trouvez je me suis sentie un peu infantilisée dans la préparation des centres avec le RONI parce que alors je comprends qu'on puisse me dire bah oui il faut mettre ça, ça, ça, ça dans la valise de maternité mais en fait c'est ça Je savais que je ne voulais pas être plus sceptique de préparation. J'avais besoin de préparer mon corps. J'étais plutôt à la piscine. Je n'ai plus de l'image qu'à la naissance de mon unique, d'un point de vue physique, j'avais besoin de me renforcer presque un peu, d'un point de vue musculaire. En fait, ça a été une vitesse qui était en totale opposition avec la première parce qu'à la première, j'ai fait un Covid. Vraiment, à partir de mars, on était fini. De mars jusqu'à août, j'étais chez moi et j'ai le premier du bon temps. J'allais marcher tous les jours. Voilà, j'ai pu me centrer que sur moi-même et sur ce bébé. Et là, pour Marcel, j'ai continué à travailler. J'ai eu ce cavalier de base, donc voilà, entre Romy et Marseille, j'ai pas pu reprendre l'activité physique comme j'aurais aimé, en plus il y a eu la fracture, etc. Donc voilà, une préparation complètement différente. J'ai fait le plissing, évidemment j'ai re-lu des bouquins que j'avais déjà lus, et puis j'ai pas la même expérience. Ma profession aujourd'hui me permet aussi de... d'avoir des connaissances et un recul différent que la première fois.

  • Anaëlle

    Ok. Donc tu arrives quand même assez sereine pour cet accouchement ou c'est quelque chose qui te fait peur quand même ?

  • #Rébecca

    Non, j'arrive encore une fois hyper sereine parce que je monte un projet de naissance, on va dire atypique, mais... mais la maternité me soutient, j'ai une sage-femme en or à la maternité qui est pro-physio. J'ai fait le choix de réaccoucher au même endroit que à Romy, parce que ce qui m'est arrivé à Romy, ce n'est pas de la faute du soignant, c'est le destin qui a fait que... et j'ai fait le mien et voilà ça fait partie des étapes de la vie que je devais traverser. En tout cas moi j'ai cette philosophie là et du coup on repart dans la même maternité où on a une prise en charge physique formidable dans ce fameux projet, dans cette demande de ce qui est atypique, où je devais absolument universaliser mon accouchement par une photographe. C'était la première fois que j'avais cette demande-là. Bon voilà, ça n'a pas pu être le possible, mais j'ai quand même été reçue par la cadre de santé, le chef de Pôle, ma tâche et ma soutien. Donc en fait, j'arrive à mon appuissement en me disant Je sais que c'est au bon endroit. Encore une fois, je fais confiance à mon corps. Je me suis préparée, je suis prête et je suis prête à accueillir ce bébé. Vraiment, encore une fois, je détends ça.

  • Anaëlle

    Ok, et ça va aller du coup ?

  • #Rébecca

    Ouais, c'est tout.

  • Anaëlle

    Ok, d'accord. Alors du coup, si on avance un petit peu, comment se passe du coup le début du travail pour cet deuxième accouchement ?

  • #Rébecca

    Eh bien, donc le terme était le... Il y avait trois termes différents. J'arrive... Enfin, j'avais trois termes différents. La gynéco me donne le 11 novembre, le CH me donne le 12 novembre. et pour moi mon terme c'était le 14 novembre donc trois termes un an mais j'arrive quasiment à terme, je pensais vraiment en toucher avant pour Marseille vraiment je me suis dit j'avais jamais eu trop goût parce que j'ai été vraiment active du début jusqu'à la fin de ma grossesse et en fait le samedi Marseille est née le dimanche le samedi ma fille a une compétition au zido, on va faire nos courses samedi soir ça contracte mais en fait c'est un peu comme tous les soirs sauf que là elles sont un peu plus mal et elles sont quand même toutes les 7 minutes d'accord et puis je dis rien, je m'endors, 2h du matin je me réveille parce que dans la soirée j'avais sorti un léger pot et il n'y a pas d'écoulement donc je me dis bon, c'est peut-être pas ça mais c'est bien une série de fringues, des fois il a plus vite de mettre ce que je crois que voilà je me dis bon c'est que ça ne va pas être ça et en fait il y a des gens le matin je vois que du chômiqueux commence à partir, qu'il y a un léger épidémie je me dis bon ça se met doucement en route, toujours des contractions mais toujours protégérables, j'arrive à rester allongée dans mon lit mon mari se fait veiller à 3h au matin et je lui dis écoute je pense que ça se met doucement en route évidemment c'est un homme, je ne l'écoque que les hommes dans le même sac mais c'est plus difficile, voilà ma terre Je dis non, on ne va pas la mettre là-dessus, on va laisser les choses faire et puis on verra. Il descend, je mange un morceau et puis en fait, ça ralentit. Les contractions ralentissent, ça fait 15-20 minutes, je me rendors et puis je dis, on va tranquillement aller sur-piché et puis demain matin, on ira faire une protroge, ça nous laisse le temps de déposer Romu chez sa marraine. En plus, tous alignés, ce bébé, il a vraiment saisi les meilleurs moments pour arriver parce qu'au niveau de la garde de Romy, ça c'était une pression supplémentaire, gérer la première alors qu'on doit mettre au moins une deuxième bébé, ne pas avoir notre tête concentrée à notre premier bébé. Ça, par contre, ça a été vraiment un truc en plus qui n'arrivait pas à la première. Franchement, il choisit le bon week-end parce que je sais que ce week-end-là, pendant trois jours, je n'ai pas de problème de garde. Pas du tout parce que ma soeur est là, ma mère est là, tout était ouvert. Tout était parfait là. Donc ça ralentit quand même. Le matin, on dit on va aller checker. à la mater parce que j'avais quand même un gros doute sur la question de la place des nœuds. Donc le dimanche, on est allé à la mater et les sages-femmes étaient déjà présents parce que j'avais prévu ma sages-femmes.

  • Anaëlle

    Ok. Et comment ça se passe à ce moment-là du coup ?

  • #Rébecca

    Donc une fois qu'on a déposé Romu, on est arrivé à la maternité, il faisait 11h30, 10 mois et quart, on avait vraiment pris notre temps. Et donc elle fait le test aussi, elle me dit, écoute, c'est positif sur la position de la pose des yeux. Je dis, bon, super. Exactement le même scénario, en fait, qu'à aujourd'hui. Exactement le même. Je lui dis, pareil, c'est un décalement des membranes, je ne veux pas de produit, et je veux que ça soit scélérant. Donc elle me dit ok, mon col était déjà à 2, mais non, ça travaille bien et c'est dans le bon sens. Et ça me dit tout que c'est un deuxième, ça va aller plus vite. J'ai dit je vais le faire. Donc on ne va pas se mettre de pression. Et je me rappelle aussi très bien, elle me dit bon, la dernière fois que j'ai fait un déploiement du membrane, j'ai été hyper efficace à 11h. Je me posais à 19h, ma maman elle a eu au moins son avis. Et j'ai dit oui, d'un an plus. je ne veux pas me mettre des pressions, on y va, on fait le décollement et pas bien que pour un, si j'accouche dans les heures qui suivent tant mieux, si j'accouche demain matin, c'est demain matin en fait, il n'y a pas de pression. Et donc il y a ce fameux décollement, et puis là j'essaie de me bosser en disant, bon je sais que je vous tourne, mais je ne peux pas aller manger un morceau en extérieur, là maintenant on te garde, ça fait... Donc ça par contre, voilà, c'était une question qui... ça m'embêtait en fait de rester à la matière. Bon, c'est pour ça que j'ai bien fait de rester à la matière. Mais, ouais, voilà, les protocoles, là, ça m'a gâchée un petit peu. Là, tout ça, c'est... Et puis du coup, il faut un monito. Sur le monito, il y a des contractions régulières. Mais, ouais, et ce passé, qui fait 10 minutes. Bon, bon. C'est toujours aussi gérable, je gère bien. Quand j'ai une contraction, je me tais parce que je laisse passer cette vague. Je sais qu'il y a toujours un pic dans cette vague, mais que ça redescend à chaque fois. Et vraiment, dans la visualisation de contraction, c'est quelque chose qui m'avait servi sur mon premier attissement. Et je savais que ça allait me servir sur le deuxième, de savoir qu'à un moment donné, cette douleur, elle atteint un sommet. On l'attend à arriver, mais que... ça va redescendre. A tout moment ça redescend. Donc voilà, ça commence en fait dans ce ce moment là, on retourne ensemble, je mange, et mon mari me dit, il se commande un repas, et du coup il me dit je vais descendre, et du coup je lui dis, écoute, il faut que je m'active, je vais descendre avec toi. Ok. Et on est mis en route, et les sensations elles s'intensifient, déjà. et il était encore 13 heures et je dois m'accrocher au mur de l'hôpital pour gérer en fait chaque chose des décontractions. Donc on arrive en bas, on fait tout le hall et là on m'appelle. Mon téléphone sonne une fois, deux fois, je dis oh c'est quand même bizarre. Et en fait c'est la maternité, si vous voulez vous le dire, j'étais toujours mis à l'hôpital. Et les antibiotiques parce que ça a des trucs bougeurs, en fait, ils évitent la pousse des os donc c'est le protocole. Et donc ils me disent, il faut que vous remontiez ensemble. Bon, on retourne ensemble, et Marie se met à manger. Et moi là vraiment, ça commence à vraiment vraiment vraiment vraiment intense. Elle arrive avec une poche de cibotique, à me placer en intraveineux. Et ça a me saoulé, donnez-moi en terrasse, en cachet. Et elle me dit, je ne peux pas, t'es trop trop proche. Donc là, je me fâche un petit peu. Mais voilà, c'est quand même ce respect. Je veux juste que ce soit rapide là, parce que ça commence à s'intensifier. Donc je bouge. Et la poche est passée très rapidement. Je commence à... En fait, je ne savais pas, mais j'étais déjà en phase de désespérance. Et là, je sollicite mon mari parce que vraiment, je commence à perdre pied. Et je me dis, ça fait même pas une heure et demie que tu contractes réellement. Si tu perds déjà pied là maintenant, ça va être quoi dans deux ou trois heures ? Tu n'en tiendras pas. Et là, encore une fois, le passage de la péridurale arrive devant moi. Et je me dis, je n'arriverai pas à tenir. Et en fait, mon mari, il avait été préparé différemment parce qu'on avait un premier réélu qui l'a poussé. Et là, il m'a dit, non, ce va te dire. Ce va te dire, tu vas le faire encore une fois. Et en fait, là, il a été d'un soutien exceptionnel parce qu'il m'a coachée vraiment. dans cet accouchement, il m'a dit tu vas le faire, tu vas le faire comme Aaron Lee, tu vas mettre au monde ce deuxième bébé et ça a déjà fait un truc, c'est ça l'air. Et du coup je rappelle une fois, deux fois pour qu'on enlève cette fameuse perciseau et là je brime, je brime profondément, ça ne me ressemble absolument pas mais je deviens très vulgaire. Je pète un câble parce que je n'arrive pas assez rapidement. et la page femme qui arrive au bout d'un certain temps pour enlever cette fameuse cataclysm. Je me suis dit, vous voulez que je contre-raise ? Non, non, je ne veux pas que vous contre-raisez, là je m'en vais en salle de détente, je vais mettre au dos mon bébé. En fait, le fait que mon mari me brise comme ça, je me suis retrouvée hyper puissante et je me suis dit, non, je m'en vais en fait là. Et donc, je me suis retrouvée dans les couloirs, on me propose un fauteuil roulant, je l'ai eu alors que je n'en avais pas. qu'on pose nos affaires et qu'on voit directement la veuve. Je pense que tout le service de la maternité m'a entendu hurler, que je recrute beaucoup. Et puis on arrive devant la salle de passage entre les salles de monito et les salles de naissance et je croise ma sage-femme et elle me dit Oh, pour rien il a changé, il faut qu'on aille en salle de naissance là maintenant parce qu'en plus elle m'avait prévenu. Je voulais absolument, en fait, la maternité a évolué et depuis quelques mois, ils autorisent des accouchements dans l'eau. Donc, c'était ça le projet aussi, c'était d'accoucher dans l'eau. J'étais hyper bien dans l'eau. Je me suis dit, si à Marseille, ça se présente, on y va et on va jusqu'au bout. Donc, je lui ai dit, là, non, non, il faut aller en salle de naissance maintenant. Elle m'a dit, non, non, je vais contrôler la mort quand même. Et en fait, ça a été... un calvaire, elle est rentrée dans cette salle, elle me dit tu dois t'allonger, j'avais tellement peur de t'allonger mais je ne peux pas contrôler ton col si tu restes debout la tente donc je l'exécute, je m'allonge, après elle a été hyper bienveillante, elle l'a fait au bon moment elle m'a expliqué des choses, donc elle fait super bon contrôle et elle me dit ce que tu veux savoir et comme un remue-longe, elle est prête et j'ai fait après à combien j'étais en partie, je me l'a dit mais je me relève et là je m'accroche sur mon mari et je hurle pas plus, pas plus. Et là la poche des os elle explose, elle fait un bruit de tonnerre, mais en fait encore aujourd'hui j'ai entendu un ballon de broderie se plaindre, exploser à l'intérieur de moi. Ok, oui. ça s'est accéléré en une poignée de seconde. J'étais déjà dans un état un peu second, mais là j'ai brisé le cou. Et en fait ça a poussé, poussé, poussé, poussé. Et du coup la personne, elle a très très bien compris en fait que ça allait s'accélérer. Elle avait prévu la salle qu'il fallait faire couler le bain, etc. Et elle m'a dit mais assieds-toi sur le fauteuil, là il faut prendre l'air et j'ai dit non, non, je ne peux pas m'asseoir J'étais en incapacité totale de me laisser approcher sur les quatre pattes. Sur ce fameux fauteuil, j'étais vraiment à quatre pattes. Sur le fauteuil, il me dit vas-y parce que j'avais encore dans des jeans, des chaussettes, tout. Et sa femme me dit bon Anaëlle, je suis d'hiver, on y va, je te mets un drap et on force Et en fait, à partir de ce moment-là, moi je ne me rappelle pas de grand-chose qui m'a marrée ou qui m'a racontée. La seule chose c'est que j'avais l'impression d'être dans Mario Kart ou dans un karting parce que j'étais accrochée sur cette chaise, mes yeux fermés à créer des petits efforts, que ça pousse, que je ne voulais pas accrocher dans les couloirs. Et en fait mon mari pousse mon fauteuil, la sage-femme se met vraiment au niveau de mes têtes pour voir si Marcel n'arrive pas en tête trop vitesse et il court dans les couloirs. Je me rappelle de ça, vraiment je suis baladée sur ce fauteuil de droite à gauche, je ne vois absolument rien. Et j'arrive, je me souviens aussi que la sage-femme elle crie à ses collègues, vite vite, c'est le moment, elle a tous préparé la salle boréale, parce que ça s'appelle comme ça la salle boréale. Je sais que dans cette folle course, elle perd son sabot à un moment donné, donc voilà il s'arrête, elle remet son sabot, ça a été... Elle m'a catch cette virée dans les poids. Et j'arrive en salle et elle me dit, il faut que tu descendes de la chaise et que tu ailles sur le sofa. Et je lui dis, non, je ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne pouvais pas. Mon corps était que tout était dur, tout était contracté. Moi, ça ne me faisait que pousser. J'avais mal partout. Et c'était vraiment… Quand je vivais tout à l'heure, je savais que dans une contraction, il y avait toujours un pic et ça redescendait. Là, il n'y avait rien qui redescendait. Et c'était en permanence. Je me suis mis là et je ne contrôlais plus rien. Vraiment, je ne contrôlais plus rien. Je jurais, je jurais. Ils ont été jusqu'à me déchester les doigts du fauteuil pour me descendre et me mettre sur le fauteuil, sur le sofa. Parce que d'un point de vue sécure, c'est pas du tout sécure d'accoucher comme ça à ta tête dans le fauteuil. Si on discute aussi au niveau des épaules et qu'elles doivent se former d'un seul coup, sur certains scénarios, c'est vraiment pas possible d'accoucher là comme ça, au cou. Donc, le bras descendu et sur ce forme de sofa,

  • Anaëlle

    à quatre pas. Ok, donc tu atterris sur ton sofa. A priori, tout de coup, c'est parti là. Oui, c'était parti. Et tu sens que tu n'as pas poussé pendant une heure à ce moment-là ? Tu sais que ça y est, il est là ?

  • #Rébecca

    Honnêtement, je ne me souviens pas de grand-chose. pas ce qui se passe réellement, je sais juste que je ne peux pas me retenir, que je ne me retiens plus pas parce que à un moment donné c'est passé aussi dans ma tête, je ne te retiens pas parce que par caronite tu as retenu et c'est peut-être aussi ça qui a été, je ne vais pas dire mauvais, mais qui a entraîné cette conséquence de fracture, mais j'ai dit là je ne retiens plus rien. je me retiens de mon lien et je laisse réparer mon corps et de toute façon je ne pouvais pas faire autrement c'était vraiment animal bestial, enfin vraiment c'était presque violent dans mon corps, c'était vraiment violent et je sais que là il faut que ça aille vite en fait parce que je perds complètement pied, je perds complètement pied et la douleur elle est pas là tellement forte et puissante qu'il n'y a pas le choix en fait, il faut qu'il sorte. C'était vraiment ça, il faut qu'il sorte. Donc je me mets à quatre pattes sur le même sofa où j'ai mis au monde ma fille. Et là, je pense qu'on est arrivé en salle à 15h05. Et de toute façon, mon corps pousse. Je sens clairement à un moment donné la tête passer, je serre que des feux là. Autant à Romu, je ne l'ai pas senti, mais alors à Marc. Et j'ai senti, et j'ai, de toute façon, mon mari, une fois j'avais accouché, me dit, est-ce que tu as mal à la gorge ? J'ai dit, oui, j'ai mal à la gorge. Il m'a dit, en fait, tu m'as explosé le temps, tellement, tu sais, tu es très bien. Et j'ai senti la tête passer, j'ai souvenir que la sage-femme, elle m'a dit, ah non, il faut que tu continues de pousser, il ne reste que les épaules. Et je pense que là, ça a été encore pire. Et les connexions, elles devaient quand même se faire dans l'enquête. les épaules, c'est ce qui avait bloqué à Romu. Et là, en fait, il a poussé. Et il est sorti. Il a poussé sous moi. Et ouais, donc, il était, je disais, 15h05, on était dans la pièce, il était en bouche, donc il était là.

  • Anaëlle

    Ah ouais, ultra rapide.

  • #Rébecca

    Excusez, enfin, vraiment, il y a eu, je sais pas, quelques minutes. Et encore à 15h10, il était là parce qu'il a eu autant de temps de mettre ses gants que lui en fait il débarquait. Et s'il n'y avait personne, je pense que j'aurais fait exactement la même chose. Et voilà, pour autant, j'ai réalisé en fait ce qui s'était passé. Quelques minutes après, j'ai appris à toucher parce que j'ai eu besoin. Mon corps était tellement viré que même une fois que Marcel était né, mon corps me faisait souffrir. J'ai eu du mal à me repositionner, à vraiment à nouveau réaccueillir et à être sur terre. Vraiment, c'était ça. J'ai pris mon fils sur mon tristance. Et puis, il m'a fallu un certain temps pour le regarder et dire, il est là. Et après, en fait, je suis reconnectée à ce qui se passait dans cette salle. Et là j'ai vu qu'il y avait 4 ou 5 professionnels de santé, il y avait la génitaux, deux sages-femmes, une aussi et Maxime qui était en face de moi alors que vraiment je n'ai plus aucun souvenir de sa position au moment où Marcel était en face de moi.

  • Anaëlle

    Oui. Et du coup physiquement comment tu te sens à ce moment-là ?

  • #Rébecca

    J'ai mal dans mon corps. J'ai mal dans mon corps. Il n'est que d'une heure en fait. Je sentais mes muscles presque atrofiés. J'ai mal, je sais que j'ai mal. Je me réinstalle. Je me connecte à ce bébé parce que lui, il a pleuré mais très peu. Et puis après, il nous a regardés. Il nous a regardé et il a eu besoin d'un temps d'atterrissage exactement comme moi parce que sa tête n'était absolument pas déformée. Ça a été tellement vite, il a fait vraiment une sorte de toboggan dans son passage. J'ai eu du mal dans mon corps et j'ai été à une déchirure stade 2. Donc là, la sage-femme, exceptionnelle encore une fois. Et ça a été jusqu'au bout de cette physio, c'est que ma dentricienne me dit, bon, on n'a pas eu le temps pour le cytosine de synthèse, tu ne te peines pas, on ne t'en met pas. Je dis, ok, délivre-moi du plin-pata de manière 100% naturelle. Elle touche mon utérus de manière hyper délicate, même si ça me faisait hyper mal, elle était très douce. Elle me dit, qu'est-ce qu'on fait ? Il y a des points à faire, tu veux ou tu ne veux pas. Vraiment, elle a respecté tellement de choses. Chapeau à elle, parce que je pense que les accouchements, elles en font plusieurs fois par jour. Des accouchements comme celui-ci, je pense qu'elle n'a pas non plus 50 parce qu'elle m'a clairement dit en 15 ans de carrière, c'était bien la première fois où j'ai une tête chacune de toi et qui a touché quand même dans le couloir. Mais elle me dit qu'est-ce qu'on fait, on fait des points, on n'en fait pas, je dis oui si on va faire des points. Et là par contre c'est hyper hyper douloureux pour moi, très douloureux. Je voulais vraiment qu'on me laisse tranquille, qu'on me laisse ce corps en paix parce que c'est tellement mal. Et je pense qu'elle l'a senti parce que du coup il y avait quand même le bain qui était coulé. Et là elle me propose, moi je pourrais proposer entendre Gila, et on me dit est-ce que tu veux que je te lave ? je viens d'accoucher, j'ai mis au vol mon bébé et je pense que toutes les mamans qui vont peut-être écouter ce podcast se sentent, je ne vais pas dire sales, mais tellement désagréables en fait. Après un peu on baigne dans les fluides, il y a du sang, il y a des huiles, il y a des sensations pécales. Mais quand elle me propose ce bain, je la baigne, je me dis mais... les canons, c'est vrai ce que tu me proposes, là tu veux vraiment me laver et m'a nettoyer le dos et là du coup mon corps s'est progressivement détendu et j'ai pu me réinstaller dans ce sofa elles m'ont mis vraiment du chaud martelant peau à peau quelque chose qui s'est venu à côté et à partir de ce moment là j'ai senti mon corps se détendre Et tout de suite, par contre, j'ai senti que ça n'était pas une tranchée. Tout de suite.

  • Anaëlle

    Ça a été instantané du coup ?

  • #Rébecca

    Instantané. Instantané. Je l'ai su tout de suite parce que, sauf si j'ai réussi à m'asseoir, il y avait en fait les douleurs, elles étaient normales. Oui. Rien d'anormal que je sentais dans mon corps. Je savais que je voulais faire encore un exploit physique, ce fameux marathon. Et du coup, c'était des douleurs d'ordre musculaire, liées à la déchirure, mais rien qui me faisait penser à ce que ce soit grave ou anormal. D'accord.

  • Anaëlle

    Ok, donc tu te remets très rapidement derrière de cet accouchement.

  • #Rébecca

    Est-ce que je me remets rapidement ? J'ai terriblement mal dans mon corps, j'ai des très très grosses pointures musculaires, j'ai des douleurs dans les côtes, vraiment dans le musculaire. J'ai mis une bonne semaine à voir que... Mon corps me faisait souffrir mais d'une fatigue physique. Mais il n'y a rien à voir quand même avec ce que je ressens.

  • Anaëlle

    Ok. Et donc tu gardes un meilleur souvenir de cet accouchement que du premier, je suppose ?

  • #Rébecca

    En fait, que ce soit pour Romie ou pour Marcel, je garde aucun mauvais souvenir. Vraiment, je... Romy, ça a été un accouchement particulier parce que les conséquences dernières ont été lourdes, mais en fait ça m'a tellement permis de cheminer sur plein de choses qu'aujourd'hui en fait je dis merci à ma fille parce que c'est elle qui est venue révéler plein de choses. Et pour Marcel, je dirais que je suis hyper fière aussi parce que c'était hyper puissant, vraiment, c'était super puissant. Et pour autant, encore une fois, ça ne s'est pas passé du tout comme je l'avais imaginé. Donc, je n'ai aucun regret. Je suis hyper fière, je sais juste que mon corps est capable. Je pense qu'il y a bien un moment dans notre vie de femme où on peut être fière. Et qu'importe comment on donne naissance à nos bébés, c'est à la naissance de mettre au monde nos enfants. Là, ça ne fait que nous rendre hyper fiers.

  • Anaëlle

    Ok, écoute, merci beaucoup pour ce beau témoignage, pour cette belle évolution que tu nous as recontée. Et puis voilà, c'est la leçon qu'on doit retenir, c'est qu'on a beau tout penser, tout prévoir, tout penser et comprendre, au final, tout ne se passe pas forcément comme prévu, loin de là.

  • #Rébecca

    Exactement, et je pense vraiment qu'en fait, on devrait se préparer à toutes ces éventualités et pas à ce que je dois mettre dans... dans ma vanille de maternité ou en poussée parce que si on suit notre instinct si on se fait confiance et qu'on donne confiance aux femmes sur leur capacité à enfanter, je pense que il y a beaucoup d'affichements qui passent au dernier oui et bien merci beaucoup pour tout ça en tout cas

  • Speaker #2

    Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. S'il t'a plu ou si le podcast de manière générale te plaît, n'hésite pas à me laisser une petite note sur ton application d'écoute préférée. 5 étoiles, ce serait l'idéal. Et pour découvrir d'autres histoires aussi passionnantes qu'intéressantes, rendez-vous mercredi prochain. A très vite !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Anaëlle

    00:01

  • Anaëlle parle de ses grossesses et de son parcours

    00:39

  • Réflexions sur le désir d'accoucher

    02:09

  • Début de la première grossesse et ses défis

    03:10

  • Choix d'un accouchement physiologique

    07:48

  • Début de l'accouchement de Romy

    11:14

  • Gestion du travail à l'hôpital

    15:20

  • Arrivée en salle de naissance

    17:01

  • Accouchement de Romy et complications

    21:27

  • Naissance de Marcel et rétablissement

    57:55

  • Conclusion et leçons à retenir

    01:05:58

Description

As-tu déjà ressenti l'angoisse et l'excitation qui accompagnent l'idée de donner la vie ? Dans cet épisode de "Balance ton accouchement", je suis ravie d'accueillir Anaëlle, une maman courageuse de deux enfants, qui partage avec nous son parcours unique à travers ses grossesses et ses accouchements. Les témoignages de mamans comme Anaëlle nous rappellent que chaque accouchement est une aventure singulière, pleine de défis et de moments émouvants.


Anaëlle nous raconte comment sa première grossesse a été marquée par des épreuves, notamment une perte précoce qui a renforcé son désir de devenir mère. Elle évoque les pressions et les angoisses qui l'ont accompagnée, mais aussi sa détermination à vivre un accouchement physiologique pour son deuxième enfant, Marcel. À travers son récit, elle nous montre l'importance de se préparer mentalement et physiquement, et de faire des choix éclairés pour se sentir en contrôle lors de l'accouchement.


Nous plongeons ensemble dans ses réflexions sur l'accouchement, où elle partage les préparations qu'elle a mises en place. Commençant par un accouchement extrêmement douloureux ayant conduit à une fracture du sacrum diagnostiquée que 7 mois plus tard, Anaëlle décrit son second accouchement à l'hôpital, où la position allongée était inenvisageable, pour lequel elle a réussi à donner naissance à son fils dans une ambiance de soutien incroyable. Ce témoignage d'accouchement met en lumière la force des mamans et la beauté de donner la vie, même dans les moments les plus difficiles.


Mais l'accouchement ne s'arrête pas à la naissance. Anaëlle aborde également les douleurs physiques qu'elle a ressenties après l'accouchement et les défis du rétablissement. Son histoire est un puissant rappel que chaque accouchement est unique et souvent différent de ce que l'on avait imaginé. Que ce soit un accouchement à domicile, une césarienne d'urgence ou un accouchement de rêve, chaque expérience mérite d'être partagée et célébrée.


Rejoins-moi pour découvrir les expériences d'accouchement d'Anaëlle et d'autres mamans qui ont bravé des situations complexes, comme la néonatologie pour les bébés prématurés ou le traumatisme d'un accouchement prématuré. Ensemble, nous célébrons la maternité et les témoignages de mamans qui nous inspirent à nous préparer pour notre propre voyage. N'oublie pas, chaque histoire compte et peut aider d'autres parents à se sentir moins seuls dans leur parcours. Écoute cet épisode pour une dose d'inspiration et de réconfort !


Envie d'en discuter, d'en savoir plus ou de participer à ton tour ? Rendez-vous sur instagram : @balance_ton_accouchement


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Rébecca

    Hello maman et bienvenue sur Balance ton accouchement, le podcast qui recense les histoires d'accouchement, qu'elles se soient bien ou mal passées, car toute histoire mérite d'être entendue. Vous écouterez ici des parcours faciles ou difficiles, des expériences uniques et surtout de la bienveillance et de la sincérité. Alors que tu sois maman, papa, future maman, futur papa ou simplement intéressé par l'accouchement et par ce qu'il fait traverser aux femmes et aux hommes, tu es le bienvenu par ici. Moi je suis Rebecca. maman de deux enfants, est complètement bouleversée par les accouchements et la maternité. Alors, sans plus attendre, voici le nouvel épisode du jour. Alors bonjour, merci d'être de retour pour ce nouvel épisode du podcast. Alors pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter s'il te plaît en me donnant ton prénom, en me disant combien d'enfants tu as et quel âge ils ont, et puis en ajoutant tout ce que tu aurais envie.

  • Anaëlle

    Eh bien bonjour, donc moi c'est Anaëlle, j'ai 30 ans. J'ai deux enfants, j'ai des petits-enfants. Romy a 4 ans, elle est née en 2020, moins que l'hiver. Et puis, Marcel qui a plus de 3 semaines. Je suis pour un 100 ans de formation. Et c'est suite à l'arrivée de Rémi que j'ai entamé des démarches pour devenir accompagnante. j'accompagne les familles d'après construction, pendant l'assessement et post-partum aussi.

  • #Rébecca

    Ok d'accord, dans toute leur renaissance en tant que mère quoi. Ok, parfait. Très belle présentation, très beau projet. Je trouve que c'est un très beau projet d'accompagner les mamans dans ces étapes et même les parents en manière générale dans toutes ces étapes qui sont quand même une révolution à l'image d'une vie. Alors, première question que je pose à chaque fois, est-ce que tu avais pensé à Couchemain dès le début de ta première grossesse ? Est-ce que c'est quelque chose qui te faisait réfléchir, qui te faisait peur ou pas spécialement ?

  • Anaëlle

    Alors oui, dès la première grossesse, le début peut-être pas, mais en tout cas, que ce soit pour Romain ou pour Marcel, l'application a pris une place super importante en tout cas dans ce projet de devenir maman. Je pense que... en donnant de l'effort aux familles bébés, on mouille aussi un peu en tant que mère et on devient en fait, on devient maintenant ces femmes. Et je pense que le processus de l'accouchement fait que ça a une incidence énorme sur l'après. Oui, ok.

  • #Rébecca

    Ok d'accord. Alors si on revient au tout début, est-ce que tu te souviens du moment où vous avez lancé Projet Bébé 1 du coup ?

  • Anaëlle

    Oui, alors... Du coup, le premier délai, on s'est lancé, on a donné deux voyages de notes, il me semble, avec ce qu'on a ressenti quelques mois après, et puis on l'a perdu en zizi. J'étais une dizaine de semaines. Bizarrement, je pense que pour moi, j'ai résumé mes études. et je le savais, mon mari pour le coup, son pays était plus compliqué et du coup l'accompagnement n'a pas été non plus, je dirais, idéal parce que tout a été très médicalisé et en fait, voilà, on est resté dans le médical et il y avait des souffrances de la part de mon mari, de moi aussi évidemment, mais aussi de notre entourage. les premiers bébés qu'on a d'habitude perdu et qui après ont remis et ça fait quelques mois après. Mais en fait je pense que ce premier bébé a mis en lumière ce besoin de vivre par an.

  • #Rébecca

    Ok. Parfois il suffit qu'on ait une perte comme ça pour qu'on se rende compte qu'on avait vraiment envie, besoin.

  • Anaëlle

    C'est ça, parce qu'en fait en plus de ça, à la base, moi-même ou mon mari ont voulu d'enfants. Et puis c'est, je sais pas, alors le vieux livre chez mon mari qui a parlé, il y a quelques 30 ans, il s'est dit Oh, pourquoi pas on le fait Et moi le processus a été un peu plus long et je pense que c'est ce que Bébé qui va apporter en fait.

  • #Rébecca

    D'accord. Et donc début de deuxième grossesse, comment tu te sens ? Est-ce que tu n'es pas trop stressée à l'idée que ça se repasse mal ?

  • Anaëlle

    Alors, je pense qu'on est toujours un peu stressé les trois premiers mois parce qu'on a conscience que tout peut arriver. Il faut quand même dire que... les premiers examens sont très forts, les codes d'adaptation précoces, l'AP1, après on voit le risque de prévenir à P1, c'est pas du mal assez lourd. Pour autant, je suis vachement plus contente. En fait, c'est pas mon problème, c'est ok, ça va bien.

  • #Rébecca

    Ouais, au final, tu savais au fond de toi que ça irait quoi.

  • Anaëlle

    Exactement, j'avais beaucoup plus de... le style, je vais être plus fatiguée. En fait, je pense que quand on arrive à écouter un peu son corps, alors je ne dis pas que c'est une haie ou que c'est la vérité pour tout, mais je pense qu'il y a beaucoup de style qui veut que c'est ok tout à l'égard. Et du coup, plus confiante quand même.

  • #Rébecca

    Ok, d'accord. Et du coup, donc ta grossesse se passe plutôt bien, il n'y a pas de soucis particuliers ?

  • Anaëlle

    Pour nous, non. Super, franchement super bon sens. Un des seuls trucs qui était très embrassant c'était le contexte de Covid. C'est très très particulier parce qu'on a l'impression que c'est il y a très longtemps et en fait ça remonte à quelques mois je dirais. Parce que voilà, il y a quoi 5 ans là, 5 ans ? Oui, et en fait j'avais... très peur d'attraper le virus parce que le vaccin n'était pas encore, que les papas ne pouvaient pas rester à l'hôpital après l'accouchement. En gros, ils étaient là puis après ils partaient. Cette femme, elle avait beaucoup de cercouchés avec des masques. Honnêtement, c'était ce contexte-là qui était ultra stressant. Mais pour autant, vu que le monde était arrêté, j'ai eu cette occasion de me concentrer vraiment sur ce projet d'accouchement que je dirais déjà physio et santé visuelle. J'ai eu une belle grossesse et j'ai pu réfléchir à des choix que je devais faire.

  • #Rébecca

    Ok. Là, tu nous parles d'une envie d'accouchement physio. C'était dès le départ ou c'était venu avec le contexte et le fait qu'on parlait de plus en plus de la maternité sur les réseaux sociaux ? Ou est-ce que c'était une envie de l'accouchement ? de départ ?

  • Anaëlle

    C'était aujourd'hui dès le départ en fait. Alors le contexte a appuyé la feuille parce que pour moi il était vraiment hors de question que je puisse donner une chance à notre bébé sans que... Bon, ma vie depuis est très longue c'est très tard à la maternité j'ai été suivie en extérieur par les gilets courts mais je crois que je me suis inscrite à la maternité j'étais à plus de 7 mois de grossesse parce que, alors aujourd'hui je me dis à l'aile, c'est trop cool, j'étais presque prête à accoucher chez moi, alors seule, et c'est enfin où je me dis que c'est complètement, c'est trop cool, mais non, le souhait d'un accouchement physio, sans péridurale, sans intervention d'ordre médical, c'est arrivé très très rapidement.

  • #Rébecca

    Ok, d'accord. Et est-ce que tu t'es préparée particulièrement pour ça ? Est-ce que tu as suivi des préparations spécifiques ?

  • Anaëlle

    Alors encore une fois, première grossesse, premier délai et enfin premier délai. Donc en termes de préparation, il y avait là-bas. Nos cours de prépa à la naissance, on les faisait en visio.

  • #Rébecca

    Ok.

  • Anaëlle

    C'est très particulier. J'avais fait par contre une orientation sauf pro. et la maternité dans laquelle j'ai aussi un site proposé de l'hypnose, de l'acupuncture et de l'aromathérapie. Donc voilà, à la fin de ma grossesse j'ai fait des lectures de ça, mais sinon je les ai préparées toutes seules, avec des lectures, avec des docs que j'ai regardés, beaucoup de récits de témoignages, de mécanismes de mon sens. On est vraiment conscients en ce moment. La prépa a été faite de manière autonome parce que je n'avais pas l'intérêt d'être enceinte, je n'avais pas accès à un accompagnement un peu plus spécifique à la prépa à l'accouchement de ma petite-fille.

  • #Rébecca

    Est-ce que tu te sentais prête à vivre cette expérience malgré ta préparation vraiment très personnelle ?

  • Anaëlle

    En fait, dans ma tête, aujourd'hui, elle est prête. avec le recrutement, avec l'étude et la présence de Marcel, pour moi, il n'y avait aucune autre solution qui pouvait être organisée qu'un affichement physio. D'accord,

  • #Rébecca

    c'était un non-sujet.

  • Anaëlle

    Un non-sujet et ça ne pouvait pas se passer autrement. Aujourd'hui, le fait qu'il y ait une nouvelle étude, je pense que c'est important de se préparer à cet idéal, à cet affichement physio, au simple mesurage mais je sais aussi à quel point c'est important de préparer à toutes les éventualités parce que en fait dans un accouchement et vraiment Marcelle me l'a encore prouvé là à sa naissance rien n'est donné au reste et tout est arrivé vraiment

  • #Rébecca

    Ok alors est-ce que tu peux nous raconter du coup comment s'est passé ton début d'accouchement pour la première fois est-ce que tu as eu le début que tu souhaitais comment ça s'est passé ?

  • Anaëlle

    Oui, j'ai eu le début Le remplacement des termes, déjà. Donc, le remis était prévu pour le 3 août, là, c'est le 6. Donc, déjà, là, par rapport à la bataillabilité, c'était un contrôle jour du terme, J2, J4, et J4, J3, J6, comment c'est un déplacement.

  • #Rébecca

    OK.

  • Anaëlle

    J'ai échappé au déplacement parce qu'en fait, il faut à un jour ou deux, on s'est rendu à la matière pour le contrôle et en fait, j'ai senti que j'avais des documents, donc j'ai décidé à mon avis de pas fissurer la poste de dos. Donc voilà, j'ai pu heurter aussi les gens du terme à un interne parce que tout ce qui se parle de déclenchement. évidemment en fait il n'y aura pas de déclenchement et je pense que ça ne permet tellement pas d'avoir une réponse comme ça et avoir quelqu'un de plus tueux en face de lui qui lui a dit, vous avez vu ça avec le DET, mais en fait tout est dit si on doit faire un dépassement de terme, il faut faire un dépassement de terme mais il n'y aura pas de déclenchement et c'est hors de question si vous me dites qu'il y a un problème d'ordre médical pour moi en tant que bébé ce sera quelque chose qui sera plus négociable au bout d'un déclenchement Mais jusqu'à preuve du contraire, ma fille allait bien, moi j'allais bien, il n'y avait pas de détente possible. Donc c'est pour ça qu'on a utilisé AJ2, ce test positif pour la fistule de la cause de l'eau. Ça fait un charme et nous dit qu'est-ce qu'on fait. On va agir au cœur, on va quitter à faire avancer les choses parce que le travail n'est pas encore mis en route. On va faire un déploiement du monde. Donc voilà, on a fait un décollement du membrane pour Romy. Je pense que je sais pas, il était fin de matinée et le travail a commencé à se mettre en route. J'ai fait peur parce que j'avais les premières vraies contractions. Parce que j'ai dû être gardée à l'hôpital et il a commencé le travail ensemble. Donc non, comme j'avais imaginé, à la maison, pas plus.

  • #Rébecca

    Ouais, loin de ce que tu pensais. Ok. Et du coup, comment tu le vis ? Est-ce que tu crois encore fort en ton projet et tu te dis ça va aller ?

  • Anaëlle

    Ben, je... complètement. Complètement, en fait, parce que je me suis dit, si à un moment donné dans ta vie, tu dois faire confiance à ton corps et à ton bébé, la c'est maintenant. Du coup, alors bien sûr, on fait le max pour aider à ce que ça soit. en route donc je me souviens que c'était un train de mois d'aujourd'hui qui faisait une chaleur pour ça on a fait le tour de la maternité deux trois fois, j'ai marché, j'ai fait du ballon, j'ai fait loulou après j'ai essayé d'avoir beaucoup de l'huile j'ai essayé de faire des cyclotines je me suis fait vraiment plaisir pour ce qui m'est en route et oui j'ai continué à faire à se... Je pense que ce qui rend possible aussi un accouchement épuisé, c'est la confiance en soi. et moi je sais que j'adore toujours les appuiements un peu comme ça, c'est un exploit physique qui a toute une préparation physique à avoir parce que c'est un département de soi et j'y vais en mode derrière

  • #Rébecca

    Ok, voilà et du coup comment ça se passe ? Donc tu commences ton travail dans ta chambre, donc tu es quand même assez tranquille ?

  • Anaëlle

    Oui tranquille, l'équipe médicale est forcément au milieu super parce qu'ils ne vont pas nous déranger plus que ça. Et puis dans sa couine, on roule tranquillement, je fais un peu de ballon. Et puis vers 20h, dans le souvenir, parce que du coup ça remonte un peu, on me dit on va refaire un nouveau moniteur. Et là je le subis quand même le moniteur parce qu'il dure presque une heure. Et vu que les contractions ont commencé à s'apastifier, j'ai essayé d'allonger à ne pas bouger, ce qui est compliqué pour moi. Il devait être 20h quand il a fait son demi-tour. Et puis, il me demande pour contrôler mon col. Et je ne veux jamais avoir un problème sous-vigilaté, sauf quand je le demande. Donc là, on dit, tu veux savoir, je dis non, je ne veux pas savoir. Je veux juste savoir à chaque fois si ça avance ou si ça ne m'avance pas. Et là, il me dit, c'est ok, ça avance.

  • #Rébecca

    Ok.

  • Anaëlle

    Après, c'est les conférences, on continue le tour. À la fin du tour, on retourne ensemble. Donc, il reste encore cette autonomie. Et puis, je me remets sur le ballon. Je m'accroche pas mal au lit sur le ballon. Je prends une bouche. Et puis là, ça commence à s'accentuer. Et je vais être 20, déjà 30. Là, je demande du coup à nouveau de... un contrôle et j'ai ressent que j'ai ce besoin d'aller en salle de naissance.

  • #Rébecca

    D'accord.

  • Anaëlle

    Donc on est parti en salle de naissance.

  • #Rébecca

    Est-ce que c'était une salle nature ou non ? C'était une salle classique ?

  • Anaëlle

    Non, non. Le projet était du coup en salle nature. Donc en salle nature, à l'époque il y avait un sofa, il y avait des loirs à dédilatation, il y avait des lianes. Et c'était déjà pas mal. Oui, ok. Et ça est dispo, donc en fait, voilà, on se disait, c'est vraiment... Et puis je me suis dit, je suis arrivée, il devait être 22h30, 23h, je ne sais pas à combien mon courrier était dilaté, je pense qu'il était à 3 voire 4, donc pas non plus...

  • #Rébecca

    Énormément.

  • Anaëlle

    Ouais, bah après, normal, je sais pas, je sais pas si elle commençait réellement à 17h, il était 22h30, 17, 18, 19h, 20h, ouais, c'est ça hein. Donc voilà, ça sent doucement rose, je me souviens que je consommais un peu de l'Ado, et puis le vernis, je crois, je sens que j'ai besoin d'aller dormir. Donc là après je suis passée dans la baignoire de dilatation, une autre réflexion, il se passait beaucoup de bien, le travail n'a pas ralenti. Et puis je dis oui. C'était un long moment parce que quand j'en suis sortie, c'était le moment où j'étais à 10 d'attention complète.

  • #Rébecca

    Ça s'était quand même assez bien passé là. Jusqu'à présent, tout allait bien.

  • Anaëlle

    La gestion du travail a été vraiment... j'arrivais à gérer avec mes souffres. Mon mari, je me rappelle qu'il n'avait plus pu dormir parce que je n'avais pas besoin de sa présence, je n'avais pas besoin de lui, en tout cas en tant que fiction, jusqu'à la fin de Désespérance Mais vraiment, non, non, ça se déclinait bien, et vraiment, le boost de confiance en toi, c'était, ça devait se passer comme ça, vraiment.

  • #Rébecca

    Ok d'accord. Et toi tu te sens bien à ce moment là en confiance ?

  • Anaëlle

    Avant de sortir de l'eau, j'avoue que là j'ai eu cette fameuse phase de désespérance où je me suis dit, je ne m'en fous plus, ça devient vraiment trop intense. Il devait être une heure ou une demi-matiin où je me suis dit, je vais voir la plénodurale. Et je me souviens qu'il me dit, il me dit ok, on va appeler les sages-femmes, c'est super, faites-leur tenir. Et en fait, j'étais dans l'ambivalence. Je me disais, non, ce n'est pas possible, je ne peux pas avoir tenu aussi longtemps et craquer maintenant. Et en même temps, j'ai vraiment mal. Il nous faut quelque chose quoi. Et donc on a appris la face-à-face qui était exceptionnelle. Claire, elle nous a accompagnés parce que justement quand elle est venue, elle avait une formation en éclos et elle m'a dit, mais allez, on est remis toi dans cette ville, justement, là j'y arrive vraiment plus et c'est tout, je n'y étais plus. Et elle me dit, je crois vraiment, l'équipe à aucun moment ne m'a fait de la période de rêve, à aucun moment, vraiment. Mon mari n'avait pas la même préparation que moi j'avais et que l'expérience avec Marcel à Romy c'était vraiment notre premier accouchement. Donc lui il ne s'attendait tellement pas à vivre ce qu'on allait vivre par la suite, ni même dans la phase de travail, que ça a été compliqué pour lui par contre. Et vraiment depuis à aucun moment ils ont été... Ils ont été dans des positions où à me proposer des choses, ok j'avais dit bon je ne le fais pas. J'ai demandé même à la flasheur de rester avec moi la main dans le dos parce que j'ai fait plutôt une flasheur en fait. Et elle m'a dit ok j'ai un fréquent.

  • #Rébecca

    Ok d'accord, donc tout semble bien se profiler jusqu'à présent. Et qu'est-ce qui se passe par la suite du coup ?

  • Anaëlle

    Et donc en fait j'étais vraiment très bien dans le lit et vu que ce film dénouèrent la dilatation, je ne peux pas accoucher dans le lit. Donc en fait elle me sort, tu vois, et je dis je ne veux pas aller sur la table de l'accouchement, je veux aller sur le sofa. Donc c'est un lit à 1 euro, une clé de bois. Et on était une mille mille position et elle me dit en fait tu as dilatation complète, la poche des os n'était pas encore fissurée. Elle me dit que la poche des os qui me fixe c'est mal. Je dis non, je ne veux pas que vous la fichiez. Et elle me dit, ça va arriver, continue ton travail. Et en fait, elle me dit, si tu veux, on peut commencer à essayer de pousser. Et j'ai poussé.

  • #Rébecca

    Ah oui, ok.

  • Anaëlle

    Et en fait, je n'avais plus du tout de force vers les hommes. J'étais bien, j'étais tout mon travail à petit. J'étais bien que dans cette position. parce que Romie devait être positionnée d'une telle manière en fait, que elle me faisait mal, vraiment, c'était violent, elle me faisait mal dans le rectum, vraiment, je me souviens très très bien où c'était une douleur continue, mais ça pousse et ça fait hyper mal, et en fait je retenais, je retenais tout simplement la rage parce que j'avais pas une conscience de... C'est possible d'avoir mal à ce niveau-là et pas ailleurs. J'avais vraiment mal dans les pieds, dans mes poignets. J'ai pu repartir, je pense, dans une sorte de contrôle qui fait que ça a ralenti à ce moment-là. J'ai poussé pendant une heure, pris du sport dans mes jambes. J'ai dû me mettre en position allongée. Alors pas génétique parce qu'il n'avait pas les détruits et tout ça. mais en plus je m'y étais quand même et c'est là où ça a été vachement fatiguant ça a été super lourd moi au niveau cardiaque j'ai pu se faire soin de moi on sentait que ça commençait à tourner un peu d'innombriété ok

  • #Rébecca

    et du coup est-ce qu'à ce moment là on te propose de te soulager avec une pergé dural Tu en demandes ?

  • Anaëlle

    Non, toujours pas. Toujours pas. Et en fait, elle m'a fait comprendre. Je pense à un moment que si ça ne s'accélérait pas, et si je ne donnais pas tout à un moment donné, il y allait avoir besoin d'un petit coup de main. Donc, j'ai très bien compris. Ça allait dire 20 pouces, 10 par 7. Et après, j'ai dit plutôt, et en fait, ça a été hors de question. On a pu le pousser comme il le faut. et la tête de Romy est repassée. Et en fait, à partir de ce moment-là, les épaules ont bloqué. Et Lexi a dû intervenir un peu et en fait on a poussé un peu Romy vers la sortie. Donc j'ai eu une légère tension abrégale. Mais il manquait quasiment rien en fait à Romy. Romy est sortie vraiment en bouchons de centaines. Vraiment, elle a atteigné dans les mains de la vache femme. Et moi derrière j'ai eu des complications parce que du coup il y a eu des conséquences à cette sortie vraiment... Ouais, je dirais violente quand même, elle a été violente la partie de Rémi parce que ça a été exprès dans le livre, peut-être du bébé. Donc voilà, après, ça m'a fait du poids à peau, j'ai pas eu une grosse déchirure. C'est après les douleurs liées à l'affaissement et du poids, je peux dire tout de suite, mais en tout cas... J'ai été embarquée pendant un an et demi derrière parce que j'avais failli plus m'asseoir, donner un instant c'était compliqué, aller au toilette c'était compliqué. Et voilà, tout était très compliqué tout de suite après parce que j'avais des douleurs qui n'étaient pas, je dirais, normales. C'était un afflux mort.

  • #Rébecca

    Et est-ce que ça te donne une explication de pourquoi tu avais mal à cet endroit-là ? Pourquoi, enfin, qu'est-ce qui avait fait que...

  • Anaëlle

    Non. En fait, j'ai été en errance médicale pendant sept mois. Ça a été une grosse galère parce qu'en plus c'était un mal qui physiquement ne se voyait pas parce que c'était des douleurs à nuées au fait que j'aimais à soi, qu'on se mettait debout. Dès que je me mobilisais, j'avais cette fameuse douleur et personne ne trouvait une explication. Mais le professeur a essayé de trouver des petites choses. Sept heures après mon appuissement, ils m'ont passé quand même le CO4, le CO2. C'est le traitement de diagnostic. Il me dit, vous avez une sciatique. Je lui ai dit, mais c'est un peu mal à voir. Parce que je n'avais pas vu ma grossesse. Je ne vois pas pourquoi aujourd'hui j'en aurais eu. C'est impossible. Et en fait, j'ai allé témoigner pendant trois ans. remis avec des sphères extraitives, avec des petits poids, enfin vraiment l'allaitement était très très compliqué aussi au début, je ne voulais pas lâcher ce projet, vraiment tout au début, tout est très très compliqué, et puis au début on me dit mais c'est normal en fait d'avoir mal après un attissement, sauf que c'était pas le cas,

  • #Rébecca

    c'était normal.

  • Anaëlle

    Et surtout vous avez failli pousser ça, j'avais mis un ou deux points, trois mais... J'avais pas eu de grosses déchirures, j'avais pas de réelle application de cet affluxement, en tout cas le vide. Et on s'est dit, c'est pas normal. Et donc, c'est seulement 7 mois après mon affluxement que Romiane a commencé l'exercice alimentaire, etc. On s'est dit, bon, on va pousser les examens. Et du coup, j'ai fait une IRM. Et à l'IVM, il y avait encore au niveau de la zone sacrée, au niveau du sacrum et du coccyx, encore une réaction inflammatoire et un oedème. Donc, plus dans mon débit, j'avais fracturé au niveau du sacrum pendant mon accouchement.

  • #Rébecca

    Ok. Ce qui explique que 7 mois après avoir accouché, tu avais encore mal. C'est improbable.

  • Anaëlle

    Exactement. Ok. Et j'ai eu un réacteur à l'anorexie.

  • #Rébecca

    trois mois. Ok et du coup il t'aurait pu mettre en place quelque chose pour te soulager à ce moment là ?

  • Anaëlle

    Ben non parce qu'en fait il n'y a pas vraiment de traitement, on ne peut pas plâtrer cette donne là et elle est tout le temps solitaire, il ne serait-ce que de remarche, on va en toilette, on s'assoit etc. Donc en fait il n'y avait pas de traitement hors de l'identité. mais le fait de savoir que je n'étais pas folle, que j'avais bien des douleurs et qu'on devait justifier, ça, ça changeait aussi. Parce que c'est pareil, il y a un courage aussi bienveillant qui puisse être qu'à Naël, tu as envie de retourner au travail, tu étais bien avec ton bébé. Alors oui, je sais que tu étais bien avec ton bébé, mais je veux bien être bien au quotidien. Oui, exactement. Et à cette période-là, j'étais directrice à la vente de crèches. Donc, je passais aussi beaucoup de temps sur le terrain. Et c'était impossible physiquement pour moi.

  • #Rébecca

    Oui, forcément. Et est-ce que tu penses que d'avoir... Si tu avais su ce diagnostic plus tôt, est-ce que tu penses, ou du moins directement après l'accouchement, j'ai envie de dire, est-ce que ça t'aurait aidé psychologiquement ou pas forcément ?

  • Anaëlle

    Oui, complètement. Parce que, parce que, ouais, rien ne peut pas dire, ok, j'ai mal et c'est normal en fait d'avoir mal parce que j'ai cette personne.

  • #Rébecca

    Il n'y a pas de traitement. Mais au bout d'un moment, c'est pesant dans mon quotidien avec mon bébé. C'est pesant dans mon corps parce que lui, il ne comprend pas non plus pourquoi c'est aussi limité à la maison. Et voilà, pour tout, pour la solidité, c'est pesant au niveau familial parce que la pression de se dire, le regard des gens. Vraiment, c'est un embêtant tellement plus simple de savoir ça avant.

  • Anaëlle

    Oui. Ok, d'accord. Et donc, dans ce contexte-là, à quel moment est-ce que tu es complètement bloquée avec l'accouchement ? Ou est-ce que tu te dis, je veux un deuxième enfant, je veux réparer un petit peu, entre gros guillemets, parce qu'on ne répare pas un accouchement par un autre, mais où tu en es par rapport à un bébé et deux, du moins ?

  • #Rébecca

    Alors, ça a mis très longtemps à ressembler, en tout cas. Mon mari était très bien entre guillemets, Romine vous avez vacciné un petit peu tous les deux.

  • Anaëlle

    Oui c'est ça.

  • #Rébecca

    On s'est dit est-ce qu'on repart vraiment dans un projet BD2 et puis qu'est-ce que ça peut avoir encore un évaluatricement. en décembre l'année dernière. Moi, ça a commencé à me travailler. Il y a eu des événements dans nos vies qui ont fait qu'on a deux amis qui sont si uniques, qui ont perdu l'une de leur maman et l'autre de son papa. Et le fait d'être si unique, ça a été très compliqué pour elles. Et je me suis dit, est-ce que je veux ça pour ma fille ? On ne sait pas du quoi démarrer. Et du coup, je me sentais un peu incomplète en fait, d'avoir qu'un seul enfant. Et donc, ça a été une longue discussion qu'on a pu avoir. Et du coup, il est temps de relayer la vie. On se dit, ok, on se projettera pour un deuxième bébé au courant d'année 2024. Et puis, Adyen Kepoura qui, il n'y en a pas d'autres, et bien ce n'est pas grave, on sera très bien avec eux. Mais voilà, pourquoi pas un bébé, un bébé. Et en fait, Marcel s'est installé très rapidement et là, ça a été dur un peu à encaisser, plus pour moi que pour mon mari, alors que c'était moi qui entamais cette démarche. Et du coup, l'accouchement... Ouais, je vais dire que je me suis posé très vite des questions sur comment ça allait se passer. Parce que j'avais une certitude, c'était que je ne voulais plus avoir les mêmes postes par temps. Donc j'étais passée par d'autres étapes pour ne plus suivre derrière.

  • Anaëlle

    D'accord. Et est-ce que pour... Toi, la péridion était toujours inenvisageable ou est-ce que tu te disais si ça peut me soulager, ok, pourquoi pas ?

  • #Rébecca

    Déjà, la première étape, c'était une longue discussion aussi qu'on a eue avec la généco parce que j'étais prête à passer par une césarine. Puis, on me disait, Anaïs, c'est sûr, ça va, on ne vous fait pas de souhaits. J'étais prête à ça. Et la fin de l'année, on m'a fermée. J'ai vu plusieurs professionnels qui m'ont suivi pendant tout ce mouvement et toute cette prise en charge au niveau de la fracture. Il y a eu la gynéco, il y a eu la chiropractique, il y a eu le CO. Et en fait, je suis allée chercher des infos chez tous ces professionnels pour savoir s'il y avait encore un gros risque que sa fracture. Et en tout, c'était une amie. Non, il n'y a pas de risque à condition qu'il n'accouche pas son vélo.

  • Anaëlle

    Ok.

  • #Rébecca

    Donc, en fait, la péridurale, elle aurait pu... Enfin, ça n'a pas été... Je vais dire que je ne m'étais pas fermée à cette éventualité, mais du coup, l'orientation physio était toujours prévue. Oui, oui, forcément. On s'est dit, ok, du coup, il faut absolument que l'accouchement soit médicalisé. Non, même Magie, Magie ne peut me dire ça, elle m'a dit en fait, vous, il faudrait que vous mettiez au bon votre fils à la maison. à la maison, mais les pros étaient vraiment orientés sur du ciseaux.

  • Anaëlle

    Oui, c'est ce qui te permettrait d'être le plus mobile pendant le travail et surtout pendant l'accouchement, parce que forcément, quand c'est une péridurale, logiquement, tu es très, très, très encouragée à être en position gynéco, ce qui est impossible pour toi.

  • #Rébecca

    Et j'ai même eu une sage-femme qui me suivait parce que j'avais une prévue aussi, qui me disait, on a trouvé des solutions et elle m'a dit, même s'il y a une prévue virale qui va être posée à un moment donné, tu demandes, alors c'est des poches de ranger, c'est des poches comme si c'était du sérum de fil pour aller faire prison, elle me dit, tu demandes à ce que mes tasses sur tes fesses ont eu lieu d'être en fait au sacrum. Donc, dans la préparation. on a checké un peu toutes les éventualités entre 10 et toutes les éventualités pour limiter un maximum la fatigue ok et au niveau de la grossesse est ce que le fait que tu es un poids supplémentaire du coup dans ton ventre est ce que ça

  • Anaëlle

    appuyait pas sur ce sacrum fragilisé non ça allait ?

  • #Rébecca

    non j'ai pas eu de douleur plus que d'habitude parce que ça reste toujours une très très fragile idée. C'est un changement de temps où on se descend. Quand j'étais réunie, pareil, juste avant, j'essayais que ça tire un peu parce que au niveau des dégâts, etc., ça devient un peu affirmatoire. Mais bon, j'ai pas eu plus de douleurs que ça.

  • Anaëlle

    Ok. D'accord. Et du coup, cette grossesse s'orientait positivement pour un accouchement physiologique. Tu n'as pas eu de soucis particuliers ?

  • #Rébecca

    Non. Tout de suite, du coup, on a balayé toutes les responsabilités. Et évidemment, ça s'est rendu vers un accouchement physique.

  • Anaëlle

    Ok. D'accord. Et toi, est-ce que tu as eu une préparation supplémentaire cette fois-ci ? Ou est-ce que tu n'en voulais pas ?

  • #Rébecca

    Non. préparation je dirais complètement différente parce que dans la première préparation vous trouvez je me suis sentie un peu infantilisée dans la préparation des centres avec le RONI parce que alors je comprends qu'on puisse me dire bah oui il faut mettre ça, ça, ça, ça dans la valise de maternité mais en fait c'est ça Je savais que je ne voulais pas être plus sceptique de préparation. J'avais besoin de préparer mon corps. J'étais plutôt à la piscine. Je n'ai plus de l'image qu'à la naissance de mon unique, d'un point de vue physique, j'avais besoin de me renforcer presque un peu, d'un point de vue musculaire. En fait, ça a été une vitesse qui était en totale opposition avec la première parce qu'à la première, j'ai fait un Covid. Vraiment, à partir de mars, on était fini. De mars jusqu'à août, j'étais chez moi et j'ai le premier du bon temps. J'allais marcher tous les jours. Voilà, j'ai pu me centrer que sur moi-même et sur ce bébé. Et là, pour Marcel, j'ai continué à travailler. J'ai eu ce cavalier de base, donc voilà, entre Romy et Marseille, j'ai pas pu reprendre l'activité physique comme j'aurais aimé, en plus il y a eu la fracture, etc. Donc voilà, une préparation complètement différente. J'ai fait le plissing, évidemment j'ai re-lu des bouquins que j'avais déjà lus, et puis j'ai pas la même expérience. Ma profession aujourd'hui me permet aussi de... d'avoir des connaissances et un recul différent que la première fois.

  • Anaëlle

    Ok. Donc tu arrives quand même assez sereine pour cet accouchement ou c'est quelque chose qui te fait peur quand même ?

  • #Rébecca

    Non, j'arrive encore une fois hyper sereine parce que je monte un projet de naissance, on va dire atypique, mais... mais la maternité me soutient, j'ai une sage-femme en or à la maternité qui est pro-physio. J'ai fait le choix de réaccoucher au même endroit que à Romy, parce que ce qui m'est arrivé à Romy, ce n'est pas de la faute du soignant, c'est le destin qui a fait que... et j'ai fait le mien et voilà ça fait partie des étapes de la vie que je devais traverser. En tout cas moi j'ai cette philosophie là et du coup on repart dans la même maternité où on a une prise en charge physique formidable dans ce fameux projet, dans cette demande de ce qui est atypique, où je devais absolument universaliser mon accouchement par une photographe. C'était la première fois que j'avais cette demande-là. Bon voilà, ça n'a pas pu être le possible, mais j'ai quand même été reçue par la cadre de santé, le chef de Pôle, ma tâche et ma soutien. Donc en fait, j'arrive à mon appuissement en me disant Je sais que c'est au bon endroit. Encore une fois, je fais confiance à mon corps. Je me suis préparée, je suis prête et je suis prête à accueillir ce bébé. Vraiment, encore une fois, je détends ça.

  • Anaëlle

    Ok, et ça va aller du coup ?

  • #Rébecca

    Ouais, c'est tout.

  • Anaëlle

    Ok, d'accord. Alors du coup, si on avance un petit peu, comment se passe du coup le début du travail pour cet deuxième accouchement ?

  • #Rébecca

    Eh bien, donc le terme était le... Il y avait trois termes différents. J'arrive... Enfin, j'avais trois termes différents. La gynéco me donne le 11 novembre, le CH me donne le 12 novembre. et pour moi mon terme c'était le 14 novembre donc trois termes un an mais j'arrive quasiment à terme, je pensais vraiment en toucher avant pour Marseille vraiment je me suis dit j'avais jamais eu trop goût parce que j'ai été vraiment active du début jusqu'à la fin de ma grossesse et en fait le samedi Marseille est née le dimanche le samedi ma fille a une compétition au zido, on va faire nos courses samedi soir ça contracte mais en fait c'est un peu comme tous les soirs sauf que là elles sont un peu plus mal et elles sont quand même toutes les 7 minutes d'accord et puis je dis rien, je m'endors, 2h du matin je me réveille parce que dans la soirée j'avais sorti un léger pot et il n'y a pas d'écoulement donc je me dis bon, c'est peut-être pas ça mais c'est bien une série de fringues, des fois il a plus vite de mettre ce que je crois que voilà je me dis bon c'est que ça ne va pas être ça et en fait il y a des gens le matin je vois que du chômiqueux commence à partir, qu'il y a un léger épidémie je me dis bon ça se met doucement en route, toujours des contractions mais toujours protégérables, j'arrive à rester allongée dans mon lit mon mari se fait veiller à 3h au matin et je lui dis écoute je pense que ça se met doucement en route évidemment c'est un homme, je ne l'écoque que les hommes dans le même sac mais c'est plus difficile, voilà ma terre Je dis non, on ne va pas la mettre là-dessus, on va laisser les choses faire et puis on verra. Il descend, je mange un morceau et puis en fait, ça ralentit. Les contractions ralentissent, ça fait 15-20 minutes, je me rendors et puis je dis, on va tranquillement aller sur-piché et puis demain matin, on ira faire une protroge, ça nous laisse le temps de déposer Romu chez sa marraine. En plus, tous alignés, ce bébé, il a vraiment saisi les meilleurs moments pour arriver parce qu'au niveau de la garde de Romy, ça c'était une pression supplémentaire, gérer la première alors qu'on doit mettre au moins une deuxième bébé, ne pas avoir notre tête concentrée à notre premier bébé. Ça, par contre, ça a été vraiment un truc en plus qui n'arrivait pas à la première. Franchement, il choisit le bon week-end parce que je sais que ce week-end-là, pendant trois jours, je n'ai pas de problème de garde. Pas du tout parce que ma soeur est là, ma mère est là, tout était ouvert. Tout était parfait là. Donc ça ralentit quand même. Le matin, on dit on va aller checker. à la mater parce que j'avais quand même un gros doute sur la question de la place des nœuds. Donc le dimanche, on est allé à la mater et les sages-femmes étaient déjà présents parce que j'avais prévu ma sages-femmes.

  • Anaëlle

    Ok. Et comment ça se passe à ce moment-là du coup ?

  • #Rébecca

    Donc une fois qu'on a déposé Romu, on est arrivé à la maternité, il faisait 11h30, 10 mois et quart, on avait vraiment pris notre temps. Et donc elle fait le test aussi, elle me dit, écoute, c'est positif sur la position de la pose des yeux. Je dis, bon, super. Exactement le même scénario, en fait, qu'à aujourd'hui. Exactement le même. Je lui dis, pareil, c'est un décalement des membranes, je ne veux pas de produit, et je veux que ça soit scélérant. Donc elle me dit ok, mon col était déjà à 2, mais non, ça travaille bien et c'est dans le bon sens. Et ça me dit tout que c'est un deuxième, ça va aller plus vite. J'ai dit je vais le faire. Donc on ne va pas se mettre de pression. Et je me rappelle aussi très bien, elle me dit bon, la dernière fois que j'ai fait un déploiement du membrane, j'ai été hyper efficace à 11h. Je me posais à 19h, ma maman elle a eu au moins son avis. Et j'ai dit oui, d'un an plus. je ne veux pas me mettre des pressions, on y va, on fait le décollement et pas bien que pour un, si j'accouche dans les heures qui suivent tant mieux, si j'accouche demain matin, c'est demain matin en fait, il n'y a pas de pression. Et donc il y a ce fameux décollement, et puis là j'essaie de me bosser en disant, bon je sais que je vous tourne, mais je ne peux pas aller manger un morceau en extérieur, là maintenant on te garde, ça fait... Donc ça par contre, voilà, c'était une question qui... ça m'embêtait en fait de rester à la matière. Bon, c'est pour ça que j'ai bien fait de rester à la matière. Mais, ouais, voilà, les protocoles, là, ça m'a gâchée un petit peu. Là, tout ça, c'est... Et puis du coup, il faut un monito. Sur le monito, il y a des contractions régulières. Mais, ouais, et ce passé, qui fait 10 minutes. Bon, bon. C'est toujours aussi gérable, je gère bien. Quand j'ai une contraction, je me tais parce que je laisse passer cette vague. Je sais qu'il y a toujours un pic dans cette vague, mais que ça redescend à chaque fois. Et vraiment, dans la visualisation de contraction, c'est quelque chose qui m'avait servi sur mon premier attissement. Et je savais que ça allait me servir sur le deuxième, de savoir qu'à un moment donné, cette douleur, elle atteint un sommet. On l'attend à arriver, mais que... ça va redescendre. A tout moment ça redescend. Donc voilà, ça commence en fait dans ce ce moment là, on retourne ensemble, je mange, et mon mari me dit, il se commande un repas, et du coup il me dit je vais descendre, et du coup je lui dis, écoute, il faut que je m'active, je vais descendre avec toi. Ok. Et on est mis en route, et les sensations elles s'intensifient, déjà. et il était encore 13 heures et je dois m'accrocher au mur de l'hôpital pour gérer en fait chaque chose des décontractions. Donc on arrive en bas, on fait tout le hall et là on m'appelle. Mon téléphone sonne une fois, deux fois, je dis oh c'est quand même bizarre. Et en fait c'est la maternité, si vous voulez vous le dire, j'étais toujours mis à l'hôpital. Et les antibiotiques parce que ça a des trucs bougeurs, en fait, ils évitent la pousse des os donc c'est le protocole. Et donc ils me disent, il faut que vous remontiez ensemble. Bon, on retourne ensemble, et Marie se met à manger. Et moi là vraiment, ça commence à vraiment vraiment vraiment vraiment intense. Elle arrive avec une poche de cibotique, à me placer en intraveineux. Et ça a me saoulé, donnez-moi en terrasse, en cachet. Et elle me dit, je ne peux pas, t'es trop trop proche. Donc là, je me fâche un petit peu. Mais voilà, c'est quand même ce respect. Je veux juste que ce soit rapide là, parce que ça commence à s'intensifier. Donc je bouge. Et la poche est passée très rapidement. Je commence à... En fait, je ne savais pas, mais j'étais déjà en phase de désespérance. Et là, je sollicite mon mari parce que vraiment, je commence à perdre pied. Et je me dis, ça fait même pas une heure et demie que tu contractes réellement. Si tu perds déjà pied là maintenant, ça va être quoi dans deux ou trois heures ? Tu n'en tiendras pas. Et là, encore une fois, le passage de la péridurale arrive devant moi. Et je me dis, je n'arriverai pas à tenir. Et en fait, mon mari, il avait été préparé différemment parce qu'on avait un premier réélu qui l'a poussé. Et là, il m'a dit, non, ce va te dire. Ce va te dire, tu vas le faire encore une fois. Et en fait, là, il a été d'un soutien exceptionnel parce qu'il m'a coachée vraiment. dans cet accouchement, il m'a dit tu vas le faire, tu vas le faire comme Aaron Lee, tu vas mettre au monde ce deuxième bébé et ça a déjà fait un truc, c'est ça l'air. Et du coup je rappelle une fois, deux fois pour qu'on enlève cette fameuse perciseau et là je brime, je brime profondément, ça ne me ressemble absolument pas mais je deviens très vulgaire. Je pète un câble parce que je n'arrive pas assez rapidement. et la page femme qui arrive au bout d'un certain temps pour enlever cette fameuse cataclysm. Je me suis dit, vous voulez que je contre-raise ? Non, non, je ne veux pas que vous contre-raisez, là je m'en vais en salle de détente, je vais mettre au dos mon bébé. En fait, le fait que mon mari me brise comme ça, je me suis retrouvée hyper puissante et je me suis dit, non, je m'en vais en fait là. Et donc, je me suis retrouvée dans les couloirs, on me propose un fauteuil roulant, je l'ai eu alors que je n'en avais pas. qu'on pose nos affaires et qu'on voit directement la veuve. Je pense que tout le service de la maternité m'a entendu hurler, que je recrute beaucoup. Et puis on arrive devant la salle de passage entre les salles de monito et les salles de naissance et je croise ma sage-femme et elle me dit Oh, pour rien il a changé, il faut qu'on aille en salle de naissance là maintenant parce qu'en plus elle m'avait prévenu. Je voulais absolument, en fait, la maternité a évolué et depuis quelques mois, ils autorisent des accouchements dans l'eau. Donc, c'était ça le projet aussi, c'était d'accoucher dans l'eau. J'étais hyper bien dans l'eau. Je me suis dit, si à Marseille, ça se présente, on y va et on va jusqu'au bout. Donc, je lui ai dit, là, non, non, il faut aller en salle de naissance maintenant. Elle m'a dit, non, non, je vais contrôler la mort quand même. Et en fait, ça a été... un calvaire, elle est rentrée dans cette salle, elle me dit tu dois t'allonger, j'avais tellement peur de t'allonger mais je ne peux pas contrôler ton col si tu restes debout la tente donc je l'exécute, je m'allonge, après elle a été hyper bienveillante, elle l'a fait au bon moment elle m'a expliqué des choses, donc elle fait super bon contrôle et elle me dit ce que tu veux savoir et comme un remue-longe, elle est prête et j'ai fait après à combien j'étais en partie, je me l'a dit mais je me relève et là je m'accroche sur mon mari et je hurle pas plus, pas plus. Et là la poche des os elle explose, elle fait un bruit de tonnerre, mais en fait encore aujourd'hui j'ai entendu un ballon de broderie se plaindre, exploser à l'intérieur de moi. Ok, oui. ça s'est accéléré en une poignée de seconde. J'étais déjà dans un état un peu second, mais là j'ai brisé le cou. Et en fait ça a poussé, poussé, poussé, poussé. Et du coup la personne, elle a très très bien compris en fait que ça allait s'accélérer. Elle avait prévu la salle qu'il fallait faire couler le bain, etc. Et elle m'a dit mais assieds-toi sur le fauteuil, là il faut prendre l'air et j'ai dit non, non, je ne peux pas m'asseoir J'étais en incapacité totale de me laisser approcher sur les quatre pattes. Sur ce fameux fauteuil, j'étais vraiment à quatre pattes. Sur le fauteuil, il me dit vas-y parce que j'avais encore dans des jeans, des chaussettes, tout. Et sa femme me dit bon Anaëlle, je suis d'hiver, on y va, je te mets un drap et on force Et en fait, à partir de ce moment-là, moi je ne me rappelle pas de grand-chose qui m'a marrée ou qui m'a racontée. La seule chose c'est que j'avais l'impression d'être dans Mario Kart ou dans un karting parce que j'étais accrochée sur cette chaise, mes yeux fermés à créer des petits efforts, que ça pousse, que je ne voulais pas accrocher dans les couloirs. Et en fait mon mari pousse mon fauteuil, la sage-femme se met vraiment au niveau de mes têtes pour voir si Marcel n'arrive pas en tête trop vitesse et il court dans les couloirs. Je me rappelle de ça, vraiment je suis baladée sur ce fauteuil de droite à gauche, je ne vois absolument rien. Et j'arrive, je me souviens aussi que la sage-femme elle crie à ses collègues, vite vite, c'est le moment, elle a tous préparé la salle boréale, parce que ça s'appelle comme ça la salle boréale. Je sais que dans cette folle course, elle perd son sabot à un moment donné, donc voilà il s'arrête, elle remet son sabot, ça a été... Elle m'a catch cette virée dans les poids. Et j'arrive en salle et elle me dit, il faut que tu descendes de la chaise et que tu ailles sur le sofa. Et je lui dis, non, je ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne pouvais pas. Mon corps était que tout était dur, tout était contracté. Moi, ça ne me faisait que pousser. J'avais mal partout. Et c'était vraiment… Quand je vivais tout à l'heure, je savais que dans une contraction, il y avait toujours un pic et ça redescendait. Là, il n'y avait rien qui redescendait. Et c'était en permanence. Je me suis mis là et je ne contrôlais plus rien. Vraiment, je ne contrôlais plus rien. Je jurais, je jurais. Ils ont été jusqu'à me déchester les doigts du fauteuil pour me descendre et me mettre sur le fauteuil, sur le sofa. Parce que d'un point de vue sécure, c'est pas du tout sécure d'accoucher comme ça à ta tête dans le fauteuil. Si on discute aussi au niveau des épaules et qu'elles doivent se former d'un seul coup, sur certains scénarios, c'est vraiment pas possible d'accoucher là comme ça, au cou. Donc, le bras descendu et sur ce forme de sofa,

  • Anaëlle

    à quatre pas. Ok, donc tu atterris sur ton sofa. A priori, tout de coup, c'est parti là. Oui, c'était parti. Et tu sens que tu n'as pas poussé pendant une heure à ce moment-là ? Tu sais que ça y est, il est là ?

  • #Rébecca

    Honnêtement, je ne me souviens pas de grand-chose. pas ce qui se passe réellement, je sais juste que je ne peux pas me retenir, que je ne me retiens plus pas parce que à un moment donné c'est passé aussi dans ma tête, je ne te retiens pas parce que par caronite tu as retenu et c'est peut-être aussi ça qui a été, je ne vais pas dire mauvais, mais qui a entraîné cette conséquence de fracture, mais j'ai dit là je ne retiens plus rien. je me retiens de mon lien et je laisse réparer mon corps et de toute façon je ne pouvais pas faire autrement c'était vraiment animal bestial, enfin vraiment c'était presque violent dans mon corps, c'était vraiment violent et je sais que là il faut que ça aille vite en fait parce que je perds complètement pied, je perds complètement pied et la douleur elle est pas là tellement forte et puissante qu'il n'y a pas le choix en fait, il faut qu'il sorte. C'était vraiment ça, il faut qu'il sorte. Donc je me mets à quatre pattes sur le même sofa où j'ai mis au monde ma fille. Et là, je pense qu'on est arrivé en salle à 15h05. Et de toute façon, mon corps pousse. Je sens clairement à un moment donné la tête passer, je serre que des feux là. Autant à Romu, je ne l'ai pas senti, mais alors à Marc. Et j'ai senti, et j'ai, de toute façon, mon mari, une fois j'avais accouché, me dit, est-ce que tu as mal à la gorge ? J'ai dit, oui, j'ai mal à la gorge. Il m'a dit, en fait, tu m'as explosé le temps, tellement, tu sais, tu es très bien. Et j'ai senti la tête passer, j'ai souvenir que la sage-femme, elle m'a dit, ah non, il faut que tu continues de pousser, il ne reste que les épaules. Et je pense que là, ça a été encore pire. Et les connexions, elles devaient quand même se faire dans l'enquête. les épaules, c'est ce qui avait bloqué à Romu. Et là, en fait, il a poussé. Et il est sorti. Il a poussé sous moi. Et ouais, donc, il était, je disais, 15h05, on était dans la pièce, il était en bouche, donc il était là.

  • Anaëlle

    Ah ouais, ultra rapide.

  • #Rébecca

    Excusez, enfin, vraiment, il y a eu, je sais pas, quelques minutes. Et encore à 15h10, il était là parce qu'il a eu autant de temps de mettre ses gants que lui en fait il débarquait. Et s'il n'y avait personne, je pense que j'aurais fait exactement la même chose. Et voilà, pour autant, j'ai réalisé en fait ce qui s'était passé. Quelques minutes après, j'ai appris à toucher parce que j'ai eu besoin. Mon corps était tellement viré que même une fois que Marcel était né, mon corps me faisait souffrir. J'ai eu du mal à me repositionner, à vraiment à nouveau réaccueillir et à être sur terre. Vraiment, c'était ça. J'ai pris mon fils sur mon tristance. Et puis, il m'a fallu un certain temps pour le regarder et dire, il est là. Et après, en fait, je suis reconnectée à ce qui se passait dans cette salle. Et là j'ai vu qu'il y avait 4 ou 5 professionnels de santé, il y avait la génitaux, deux sages-femmes, une aussi et Maxime qui était en face de moi alors que vraiment je n'ai plus aucun souvenir de sa position au moment où Marcel était en face de moi.

  • Anaëlle

    Oui. Et du coup physiquement comment tu te sens à ce moment-là ?

  • #Rébecca

    J'ai mal dans mon corps. J'ai mal dans mon corps. Il n'est que d'une heure en fait. Je sentais mes muscles presque atrofiés. J'ai mal, je sais que j'ai mal. Je me réinstalle. Je me connecte à ce bébé parce que lui, il a pleuré mais très peu. Et puis après, il nous a regardés. Il nous a regardé et il a eu besoin d'un temps d'atterrissage exactement comme moi parce que sa tête n'était absolument pas déformée. Ça a été tellement vite, il a fait vraiment une sorte de toboggan dans son passage. J'ai eu du mal dans mon corps et j'ai été à une déchirure stade 2. Donc là, la sage-femme, exceptionnelle encore une fois. Et ça a été jusqu'au bout de cette physio, c'est que ma dentricienne me dit, bon, on n'a pas eu le temps pour le cytosine de synthèse, tu ne te peines pas, on ne t'en met pas. Je dis, ok, délivre-moi du plin-pata de manière 100% naturelle. Elle touche mon utérus de manière hyper délicate, même si ça me faisait hyper mal, elle était très douce. Elle me dit, qu'est-ce qu'on fait ? Il y a des points à faire, tu veux ou tu ne veux pas. Vraiment, elle a respecté tellement de choses. Chapeau à elle, parce que je pense que les accouchements, elles en font plusieurs fois par jour. Des accouchements comme celui-ci, je pense qu'elle n'a pas non plus 50 parce qu'elle m'a clairement dit en 15 ans de carrière, c'était bien la première fois où j'ai une tête chacune de toi et qui a touché quand même dans le couloir. Mais elle me dit qu'est-ce qu'on fait, on fait des points, on n'en fait pas, je dis oui si on va faire des points. Et là par contre c'est hyper hyper douloureux pour moi, très douloureux. Je voulais vraiment qu'on me laisse tranquille, qu'on me laisse ce corps en paix parce que c'est tellement mal. Et je pense qu'elle l'a senti parce que du coup il y avait quand même le bain qui était coulé. Et là elle me propose, moi je pourrais proposer entendre Gila, et on me dit est-ce que tu veux que je te lave ? je viens d'accoucher, j'ai mis au vol mon bébé et je pense que toutes les mamans qui vont peut-être écouter ce podcast se sentent, je ne vais pas dire sales, mais tellement désagréables en fait. Après un peu on baigne dans les fluides, il y a du sang, il y a des huiles, il y a des sensations pécales. Mais quand elle me propose ce bain, je la baigne, je me dis mais... les canons, c'est vrai ce que tu me proposes, là tu veux vraiment me laver et m'a nettoyer le dos et là du coup mon corps s'est progressivement détendu et j'ai pu me réinstaller dans ce sofa elles m'ont mis vraiment du chaud martelant peau à peau quelque chose qui s'est venu à côté et à partir de ce moment là j'ai senti mon corps se détendre Et tout de suite, par contre, j'ai senti que ça n'était pas une tranchée. Tout de suite.

  • Anaëlle

    Ça a été instantané du coup ?

  • #Rébecca

    Instantané. Instantané. Je l'ai su tout de suite parce que, sauf si j'ai réussi à m'asseoir, il y avait en fait les douleurs, elles étaient normales. Oui. Rien d'anormal que je sentais dans mon corps. Je savais que je voulais faire encore un exploit physique, ce fameux marathon. Et du coup, c'était des douleurs d'ordre musculaire, liées à la déchirure, mais rien qui me faisait penser à ce que ce soit grave ou anormal. D'accord.

  • Anaëlle

    Ok, donc tu te remets très rapidement derrière de cet accouchement.

  • #Rébecca

    Est-ce que je me remets rapidement ? J'ai terriblement mal dans mon corps, j'ai des très très grosses pointures musculaires, j'ai des douleurs dans les côtes, vraiment dans le musculaire. J'ai mis une bonne semaine à voir que... Mon corps me faisait souffrir mais d'une fatigue physique. Mais il n'y a rien à voir quand même avec ce que je ressens.

  • Anaëlle

    Ok. Et donc tu gardes un meilleur souvenir de cet accouchement que du premier, je suppose ?

  • #Rébecca

    En fait, que ce soit pour Romie ou pour Marcel, je garde aucun mauvais souvenir. Vraiment, je... Romy, ça a été un accouchement particulier parce que les conséquences dernières ont été lourdes, mais en fait ça m'a tellement permis de cheminer sur plein de choses qu'aujourd'hui en fait je dis merci à ma fille parce que c'est elle qui est venue révéler plein de choses. Et pour Marcel, je dirais que je suis hyper fière aussi parce que c'était hyper puissant, vraiment, c'était super puissant. Et pour autant, encore une fois, ça ne s'est pas passé du tout comme je l'avais imaginé. Donc, je n'ai aucun regret. Je suis hyper fière, je sais juste que mon corps est capable. Je pense qu'il y a bien un moment dans notre vie de femme où on peut être fière. Et qu'importe comment on donne naissance à nos bébés, c'est à la naissance de mettre au monde nos enfants. Là, ça ne fait que nous rendre hyper fiers.

  • Anaëlle

    Ok, écoute, merci beaucoup pour ce beau témoignage, pour cette belle évolution que tu nous as recontée. Et puis voilà, c'est la leçon qu'on doit retenir, c'est qu'on a beau tout penser, tout prévoir, tout penser et comprendre, au final, tout ne se passe pas forcément comme prévu, loin de là.

  • #Rébecca

    Exactement, et je pense vraiment qu'en fait, on devrait se préparer à toutes ces éventualités et pas à ce que je dois mettre dans... dans ma vanille de maternité ou en poussée parce que si on suit notre instinct si on se fait confiance et qu'on donne confiance aux femmes sur leur capacité à enfanter, je pense que il y a beaucoup d'affichements qui passent au dernier oui et bien merci beaucoup pour tout ça en tout cas

  • Speaker #2

    Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. S'il t'a plu ou si le podcast de manière générale te plaît, n'hésite pas à me laisser une petite note sur ton application d'écoute préférée. 5 étoiles, ce serait l'idéal. Et pour découvrir d'autres histoires aussi passionnantes qu'intéressantes, rendez-vous mercredi prochain. A très vite !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Anaëlle

    00:01

  • Anaëlle parle de ses grossesses et de son parcours

    00:39

  • Réflexions sur le désir d'accoucher

    02:09

  • Début de la première grossesse et ses défis

    03:10

  • Choix d'un accouchement physiologique

    07:48

  • Début de l'accouchement de Romy

    11:14

  • Gestion du travail à l'hôpital

    15:20

  • Arrivée en salle de naissance

    17:01

  • Accouchement de Romy et complications

    21:27

  • Naissance de Marcel et rétablissement

    57:55

  • Conclusion et leçons à retenir

    01:05:58

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