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Balance ton accouchement

Marie - La péridurale n'était pas une option

Marie - La péridurale n'était pas une option

31min |20/11/2024
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Description


As-tu déjà rêvé de vivre un accouchement de rêve, loin des traumatismes du passé ? Dans cet épisode de Balance ton accouchement, j'ai le plaisir d'accueillir Marie, une maman de deux enfants, qui nous partage son parcours incroyable et inspirant. Nous l'avons déjà rencontré dans l'épisode 5 du podcast, elle a été l'une des premières à me faire confiance pour me partager l'histoire de son premier accouchement. Je t'invite donc à écouter ce dernier pour en savoir plus sur son premier accouchement qui a été marqué par des complications, notamment une hémorragie de la délivrance, et comment cela a profondément influencé sa vision de la maternité.

Marie a décidé de prendre les choses en main pour sa deuxième grossesse. Elle avait une envie forte de vivre un accouchement plus naturel et serein. Elle nous explique comment elle a élaboré un projet de naissance, cherchant une maternité qui partageait ses valeurs et qui lui permettrait d'accoucher dans l'eau. C'est un véritable témoignage de maman qui montre qu'il est possible de transformer son expérience d'accouchement en quelque chose de positif.

Dans cet épisode, nous plongeons dans les détails de sa préparation à l'accouchement, incluant des séances de sophrologie et des lectures sur l'accouchement physiologique. Marie nous fait ressentir l'intensité des contractions qu'elle a vécues à la maison avant de se rendre à la maternité, où elle a accouché rapidement, sans péridurale. Ses mots résonnent avec tant d'émotion alors qu'elle décrit le moment magique où elle a enfin tenu sa fille dans ses bras.

Mais ce n'est pas tout ! Marie évoque également la rencontre entre ses deux enfants, un moment rempli de tendresse et d'amour. Elle partage son ressenti en post-partum, qui est radicalement différent de son expérience précédente. Son témoignage est un véritable guide pour toutes les mamans qui souhaitent se préparer au mieux pour leur accouchement, qu'il soit à domicile, en maternité, ou même après une césarienne d'urgence.

Rejoins-nous pour découvrir ce récit touchant et authentique, rempli de conseils pratiques et d'encouragements pour toutes les mamans qui traversent le chemin de la maternité. Que tu sois enceinte, jeune maman ou simplement curieuse, cet épisode de Balance ton accouchement est fait pour toi ! Ensemble, partageons nos expériences d'accouchement, parlons de ces témoignages de mamans qui nous inspirent et apprenons à donner la vie dans les meilleures conditions possibles. N'oublie pas, chaque accouchement est unique, et le tien mérite d'être raconté !


Si tu souhaites découvrir un univers mignon et tout doux pour ta baby shower ou pour t'accompagner dans ta maternité, rendez-vous sur le compte instagram de Marie pour découvrir son univers et sa boutique : @chourose_baby


Envie d'en discuter, d'en savoir plus ou de participer à ton tour ? Rendez-vous sur instagram : @balance_ton_accouchement


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello maman et bienvenue sur Balance en accouchement, le podcast qui recense les histoires d'accouchement, qu'elles se soient bien ou mal passées, car toute histoire mérite d'être entendue. Vous écouterez ici des parcours faciles ou difficiles, des expériences uniques et surtout de la bienveillance et de la sincérité. Alors que tu sois maman, papa, future maman, futur papa ou simplement intéressé par l'accouchement et par ce qu'il fait traverser aux femmes et aux hommes, tu es le bienvenu par ici. Moi, je suis Rebecca. maman de deux enfants, est complètement bouleversée par les accouchements et la maternité. Alors, sans plus attendre, voici le nouvel épisode du jour ! Alors bonjour, merci à toi de me rejoindre pour ce nouvel épisode du podcast. Alors pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter s'il te plaît en me donnant ton prénom, en me disant combien d'enfants tu as et quel âge ils ont, et puis en ajoutant tout ce que tu aurais envie. Coucou, hello,

  • Speaker #1

    donc moi c'est Marie et j'ai deux enfants, un garçon qui aura trois ans. trois ans au mois de février et une fille qui a aujourd'hui douze jours.

  • Speaker #2

    Toutes fraîches, toutes fraîches.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    D'accord. Alors, écoute, pour commencer, est-ce que tu avais pensé à ton accouchement dès le début de cette deuxième grossesse ? On va se réaliser dessus.

  • Speaker #1

    Écoute, je pense même que j'y pensais avant que la grossesse ne commence. Oui. Oui.

  • Speaker #2

    Alors justement, est-ce que tu peux juste nous résumer en quelques mots ton premier accouchement, comment ça t'était passé ? Et je pense qu'on invitera tout le monde à écouter ton premier épisode pour en savoir plus.

  • Speaker #1

    Oui, alors c'était une expérience un petit peu traumatisante pour moi parce que ça a duré plus de 24 heures. Et pendant ces 24 heures, il y a eu plein de rebondissements. Ça a commencé par une hémorragie qui, en fin de compte, s'est avérée absolument pas grave du tout. J'ai aussi... tracé cardiaque de mon bébé qui est inquiétant, donc j'ai failli être opérée en code rouge. Et en fin de compte, on m'a posé la péridurale en anticipant un éventuel retour à la case opération. Et la péridurale, je ne l'ai pas supportée. Et l'accouchement s'est soldé par une ventouse, donc c'était à la fois traumatisant pour moi, mais aussi pour mon bébé. Donc c'était vraiment... Il est loin de... des espérances que j'avais à l'époque.

  • Speaker #2

    Oui, forcément. Ok. D'accord. Donc, du coup, tu entames cette nouvelle grossesse en voulant peut-être, enfin, sûrement, ne pas vivre la même chose, du coup.

  • Speaker #1

    Oui, comme je le disais un petit peu au début, c'est vrai que je pensais à un autre accouchement avant même que le projet bébé ne soit lancé, qui est assez particulier. Mais je n'avais pas peur de réaccoucher, alors que j'aurais pu à cause de l'expérience que j'avais eue. J'avais plutôt envie de vraiment ce besoin de vivre l'accouchement pleinement comme beaucoup de femmes aujourd'hui le font, un accouchement plus naturel. Donc, c'est vrai que je n'appréhendais pas du tout. J'avais vraiment hâte de revivre cette expérience et de la vivre à ma façon, un peu comme une revanche.

  • Speaker #2

    Ok. Bon, alors si on revient un tout petit peu en arrière avant cet accouchement, est-ce que tu te souviens du moment où vous avez lancé Projet Bébé 2 du coup ?

  • Speaker #1

    Oui, au moment où ça s'est fait très rapidement. Donc, je m'en souviens très bien.

  • Speaker #2

    Ok. Et comment s'est passée cette deuxième grossesse ? Du coup, sûrement un peu plus fatigante que la première.

  • Speaker #1

    Quand on en a un premier, c'est pas la même histoire. Mais rien à voir dans le sens où je n'avais pas les mêmes symptômes. Après, c'était deux grossesses faciles. Dans l'ensemble, je n'ai jamais eu de problème. Mais c'est vrai que j'étais beaucoup plus active. Donc, peut-être un petit peu moins. temps de savourer certaines étapes de la grossesse et en même temps je m'efforçais de créer un maximum de souvenirs sachant que c'est la dernière et ouais effectivement c'est passé très très vite comparé à la première grossesse ouais ça file mais

  • Speaker #2

    effectivement quand t'as déjà un petit bout à gérer au quotidien qui est un petit grand frère c'est compliqué oui c'est vrai qu'on dit souvent aux futures mamans de prendre soin de soi,

  • Speaker #1

    de se reposer et c'est ça Et avec toute la raison du monde, on a besoin de se reposer. Mais c'est vrai que c'est moins facile à réaliser quand on a déjà à la maison.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr. Et du coup, sur le plan médical, tout se passait bien pour ta petite fille ?

  • Speaker #1

    Oui, nickel. Ok. Moi, j'avais beaucoup d'anémie comparé à la première course. J'en avais beaucoup la réfusion de faire. Mais bon, je pense que ça arrive souvent. Mais à part ça, tout s'est super bien passé.

  • Speaker #2

    Ok. Et donc, pas de soucis particuliers à part cette anémie. Tu n'as pas eu de problème non plus qui aurait pu mettre en danger ton projet d'accouchement, du moins.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Ok, super. Et du coup, est-ce que tu avais fait un projet de naissance ?

  • Speaker #1

    Oui, et franchement, mon projet de naissance, pour moi, ça a été un peu mon guide tout le long de la grossesse. Dès les premières semaines, j'y pensais, surtout parce que j'y pensais avant même d'être enceinte. Et je pense que ça a commencé par le choix de la maternité. C'est vrai que l'accouchement s'est déroulé dans une grande maternité qui est très réputée, qui est sans doute très bien, mais niveau type 3. Donc, en fait... qui est surtout axée à grossesse pathologique. Et c'est un peu l'usine. Et du coup, il y a beaucoup moins d'humanité, non pas que le personnel ne le soit pas, mais c'est qu'il n'y a pas le temps. Et c'est vrai que j'ai reçu une maternité plus humaine, bienveillante et surtout qui partageait les valeurs d'un accouchement physiologique avec moi. Et une maternité qui proposait d'accoucher dans l'eau, s'il y en a très peu, en fait, dans la région. Donc, je pense que le projet d'accouchement s'est vraiment enclenché au moment où j'ai trouvé la maternité et l'équipe soignante qui allait avec le projet de naissance.

  • Speaker #2

    Oui, ok. Et du coup, dans ce projet de naissance, tu avais accouché sans péridural ou est-ce que c'était le plus tard possible ?

  • Speaker #1

    Non, moi, c'était même pas une option. Alors, c'est vraiment très personnel par rapport à mon expérience. La première péridurale que j'ai eue avec mon fils, moi, j'ai fait un petit malaise et puis ça s'est pas bien passé. Je pense que pour mon fils, il avait vraiment besoin de bouger. Ce n'était pas possible. Donc là, pour moi, ce n'était même pas une option d'avoir la péridurale. Je ne préendais pas la douleur. Après, j'ai aussi construit ma boîte à outils pour avoir tous les recours possibles pour gérer la douleur au moment T. Mais c'est vrai que la péridurale, ce n'était pas du tout une option. Je sais que beaucoup disent que le plus tard possible, je me laisse l'option 2. Moi, ce n'était vraiment pas possible. par rapport à mon expérience traumatisante.

  • Speaker #2

    Ok. Et du coup, tu voulais accoucher dans l'eau si possible, vu qu'ils proposaient cette option ?

  • Speaker #1

    Voilà, du coup, ma maternité, je ne sais pas si c'est le cas pour toutes les maternités, mais ma maternité fait passer un entretien à la future maman et à son partenaire, la personne qui sera présente le jour J, normalement à l'accouchement. Et je trouvais ça super parce que le partenaire, donc souvent le futur parent, le deuxième parent, est très pris en considération dans cette maternité, ce qui n'est pas le cas partout. Et j'ai beaucoup aimé ça. Et puis, effectivement, il y a un entretien pour accoucher dans l'eau parce qu'il faut cocher un certain nombre de cases pour avoir le droit, donc ne pas avoir de process à risque, avoir le bébé qui a la tête en bas, ne pas avoir de complications éventuelles qui pourraient survenir le jour J. Donc, j'étais trop contente d'avoir ce projet d'accoucher dans l'eau. Et puis voilà, après, c'est vrai que je gardais l'esprit ouvert. Sachant très bien d'ailleurs que d'autres choses pouvaient survenir, qu'une césarienne, ce n'était pas quelque chose qui était rare. Donc, j'avais quand même considéré ces choses-là dans mon projet de naissance. Mais pour moi, mon idéal, c'était vraiment d'accoucher dans l'eau.

  • Speaker #2

    Ok, d'accord. Et du coup, puisque tu t'es préparée d'une matière particulière pour cet accouchement physio, tu as fait une petite boîte à outils. Est-ce que tu peux détailler un petit peu ?

  • Speaker #1

    Alors, oui. J'ai été accompagnée par une sophrologue. Je n'avais jamais fait d'accompagnement en sophrologie. Et là, c'était vraiment un accompagnement axé sur l'accouchement. En tout cas, moi, j'étais très réceptive. J'ai trouvé ça absolument fantastique. Donc, si des futures mamans veulent tenter la sophrologie, c'est vraiment le moment idéal. C'est pour la grossesse. Ensuite, j'ai regardé le documentaire. Le documentaire Faut pas pousser de nous, nanars Je ne sais pas si tu connais, mais... C'est un documentaire qui est vraiment axé sur l'accouchement physiologique, qui remet un petit peu en question l'accouchement médicalisé. Et ensuite, j'ai aussi lu pas mal de choses, notamment J'accouche bientôt que faire de la douleur qui est écrit par une sage-femme. Il y a beaucoup de références à Michel Audan aussi, qui est un fond de temps dans l'accouchement physiologique. Donc, je me suis renseignée un maximum. J'ai suivi des doulas sur les réseaux, j'ai écouté ton podcast. Et puis, j'ai fait la préparation en piscine. Alors, ce n'est pas parce qu'on accouche dans l'eau qu'on doit faire la préparation en piscine. La préparation en piscine n'est pas réservée à celle qui accouche dans l'eau. Mais je trouve que l'élément est très relaxant. Donc, qu'on fasse dans l'eau ou non, je recommande à tous les firmamans de tester la préparation en piscine. C'est absolument fantastique. On se sent toute légère. Voilà, c'est un certain nombre de choses que j'ai faites. J'ai aussi fait le winner flow. C'est une espèce de sifflet qui permet de… d'aider à contrôler la respiration et le souffle aussi dans les contractions de Braxel X qu'on peut avoir au cours de la grossesse que pendant le vrai travail C'est un outil qui n'est pas très connu, mais qui est assez chouette. Voilà, donc c'était ça. Et puis aussi mon conjoint, qui est un outil fondamental de ma voile, qui massait le bas de mon dos à la fin de la grossesse, qui l'a fait pendant le travail aussi. Donc voilà, c'était un certain nombre de choses qui m'ont aidée. Et ma sophrologue, du coup, m'avait préparé un enregistrement pour le jour J, que j'écoutais seulement le jour J.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #2

    D'accord, donc là t'arrives toute préparée pour vivre cet accouchement le plus naturel et physiologique possible. Alors du coup, comment ça se passe ? Comment arrive le grand moment ?

  • Speaker #1

    Mais en fait, c'est assez drôle parce qu'on était avec mon fils et mon conjoint en train de faire du shopping. Vraiment, la seule fois où on l'a fait en neuf mois, pour acheter un doudou à la petite sœur. Et ce jour-là, j'avais un peu le moral dans les chaussettes. Femmes qui sont en fin de grossesse savent à quel point ça peut être dur, long, douloureux. Et pour me remonter le moral, j'ai mis une jolie robe à paillettes, mes jolis talons et on est allé en ville. Et puis le matin, la veille, j'avais perdu un peu du bouchon muqueux. Et ce jour-là, dans le magasin, je sens qu'il y a quelque chose. Donc je vais aux toilettes et c'est vrai que là, j'ai un petit doute sur est-ce que c'est le bouchon muqueux ou est-ce que c'est du lichylaméotique dans lequel il y aurait le méconium, les premières salles de bébé. Je n'étais pas tout à fait sûre. On dépose rapidement mon fils chez mes papas. On va se passer changer. On va directement aux urgences. Donc, c'est un samedi à midi. Et c'est ma sage-femme, la sage-femme qui me suivait à la maternité, qui m'osculte et qui a du mal à trouver mon col parce qu'il est désaxé. Elle me dit qu'il est super long, qu'il a un doigt. Franchement, vous accouchez pas aujourd'hui. Voilà. Et puis, pas d'équilibre mutique, c'était bien le bouchon du queue. Et puis... la route était de faire un monito pour voir si le bébé va bien, mais ma fille bouge beaucoup. Donc, son tracé, on n'arrive pas à avoir un tracé régulier, donc on fait une échographie. Et à ce moment-là, les contractions ont commencé. J'ai reconnu, quand on a eu un premier accouchement, on reconnaît. Là, je savais que c'était les contractions de travail, toutes les six minutes, qui me faisaient mal. Mais bon, on voit la gynécologue, elle me dit, le col est court. On dit, tiens, en une heure. Elle dit, oui, ça peut changer en une heure, parce que les contractions sont efficaces. On recroise, massage femme. Elle me dit, faites plutôt confiance au coucher. On ne vous revoit pas. Vous n'allez pas coucher tout de suite, etc. Et pour moi, c'était un petit peu... En fait, elle me l'a dit dans le sens où vous allez avoir mal si vous restez là. Vous rentrez chez vous. Elle connaissait mon projet de naissance. Et il était déjà 15h et j'avais très faim. Et je savais très bien que le travail avait commencé. Je savais très bien que si on me sculptait, je ne pouvais plus manger. Donc, j'ai dit, c'est parti. Et mon conjoint descend chercher à manger parce que je commençais à avoir des contractions qui me faisaient crier un peu. Donc, je ne pouvais absolument pas être dans un lieu public. Mon conjoint part chercher un sandwich que je mange entre deux contractions. Entre chaque contraction, la vague de bien-être est incroyable. Donc, j'en profite, je mange, je prends des forces, je sens que mon corps se prépare. Et arrivé à la maison, les contractions se rapprochent toutes les cinq minutes, toutes les quatre minutes. Et je ne sais pas si c'est le néocortex qui s'est complètement déprogrammé, où je me suis dit, bah non, on ne voit pas la maternité, je reste à la maison encore. Alors qu'en fait, j'étais vraiment dans les contractions, contractions. Je criais, mais c'est normal, c'est mon corps qui avait besoin de s'exprimer comme ça. Je ne savais pas que ça se passerait comme ça. Donc, j'ai écouté un peu l'audio de ma sophrologue.

  • Speaker #2

    Oui, la fameuse nuance entre douleur et souffrance. Là, tu ne souffrais pas, mais tu étais en douleur, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, c'était des... Il y en a qui comparent l'accouchement physiologique, l'accouchement sans péridural à s'arracher une dent sans anesthésie. Et je trouve que c'est complètement faux de dire ça parce qu'arracher une dent, il n'y a rien naturel dans ça. Les contractions sont complètement naturelles. Et en fait, on les supporte très bien. Et les hormones, les cocktails d'hormones qui se libèrent entre chacune fait qu'on peut supporter ça. Et je n'ai pas eu de difficulté. Sur le moment, ce n'est pas agréable, mais on les accompagne en fait. Et du coup, je faisais des allers-retours dans mes escaliers entre les contractions pour ne pas que le travail s'arrête aussi. Et puis, mon conjoint m'aidait en appuyant sur mes reins ou alors j'écoutais l'audio de ma sophrologue. J'essayais un maximum de rester dans ma bulle. Et puis, à un moment donné, mon conjoint me dit Non, mais là, il faut partir à la maternité. Et je lui dis Non, non, appelle-les. Et en appelant, en racontant les faits tels qu'ils étaient, ils ont dit Non, vous avez le temps. Après, ils n'ont pas entendu crier derrière. Je ne sais pas, j'étais complètement dans le déni, dans ma bulle, dans le brouillard total. Parce que je pense qu'avec le recul, je sais très bien que je serais partie. Mais là, je pense que mon néocortex était complètement déconnecté. J'étais bien à la maison. jusqu'au moment où, dans la cuisine, dans une contraction qui me met vraiment à genoux par terre, je ronde la poche des os. Et tout de suite, en même temps, dans la même contraction qui me fait rompre la poche des os, je commence à pousser. Et là, j'ai eu très peur. J'ai eu très peur parce que déjà, je n'avais pas spécialement envie d'accoucher à la maison n'étant pas préparée. Je n'avais pas envie d'une intervention de la part des pompiers. qui ne sont pas forcément sensibilisées à la physiologie.

  • Speaker #2

    Même pas du tout, en général.

  • Speaker #1

    Et puis, encore moins envie d'accoucher dans la voiture. Donc, à un moment donné, j'ai cru que les poussettes étaient suffisamment puissantes pour accoucher à la maison. Et mon conjoint, qui ne trouvait pas les avis, je lui ai dit, mais descend des serviettes, peut-être que je vais accoucher. En fin de compte, je lui ai dit, non, c'est bon, on part à la maternité. Et ce qui était gênant, c'est quand je suis restée coincée entre la porte de notre maison qui est en face de la voiture. Je suis coincée entre le trottoir parce que je ne pouvais plus bouger. Mais en fait, je n'ai jamais crié comme ça de ma vie. C'était vraiment animal, en fait. Je me suis évoquée avec des femmes qui ne font pas de bruit. Je ne savais pas comment je l'exprimerais de cette façon. Mais moi, je criais vraiment. Ça me soulageait. C'est comme ça que je passais la contraction, que je respirais.

  • Speaker #2

    Oui, c'était naturel. Pour le coup, tu ne virais pas, mais tu laissais la nature faire.

  • Speaker #1

    chose que je sais pas si ce serait passé aussi rapidement à la maternité parce que je pense que c'est pas tellement je sais pas, socialement ça aurait été compliqué je pense pour moi d'accepter tandis qu'à la maison avec mon conjoint j'ai laissé faire et puis à un moment donné de toute façon le néocorthèse se déconnecte et voilà donc j'ai crié dans la rue les voisins je sais pas s'ils en ont pensé en tout cas j'ai fini par rentrer dans la voiture et c'était la partie vraiment pas chouette du tout où... Je sentais qu'on ne pouvait rien y faire. Je ne comprendrais jamais quand on dit à la femme d'arrêter de pousser. On ne peut pas arrêter de pousser. C'est comme si, quand on est malade, on nous disait Arrête de vomir une seconde et retiens-toi. De temps en temps, les poussées venaient et je me détachais. J'essayais de rester en sécurité dans la voiture, mais en même temps, mon corps, des fois, devait bouger. Et puis, mon conjoint roulait quand même relativement vite, prudemment avec les warm-ups, etc. Mais la chance que c'était un samedi, parce qu'on était à 25 minutes de la maternité quand même, qu'on n'ait pas eu trop de circulation. Et puis, arrivé devant les urgences, je lui dis, en fait, va chercher de l'aide, parce que je ne peux pas du tout bouger de la voiture. Je pouvais descendre, puis c'est tout. J'étais là. Ça faisait que mes jambes ne pouvaient pas marcher. Et donc, mon conjoint arrive dans le hall d'urgence. Ils me disent, ma femme est en train de la coucher dans la voiture. Apparemment, ils ont...

  • Speaker #2

    ils ont un petit peu tiqué ils l'ont cru parce que des fois on a eu des retours de on n'est pas là mais si eux ils l'ont cru directement il n'y a pas eu de soucis oui oh mon dieu heureusement après il y a un fauteuil ils

  • Speaker #1

    prennent un brancard il y avait un urgentiste un pompier, une infirmière je leur dis madame est-ce que vous vous sentez la tête de votre bébé je leur dis non non mais je suis en train de pousser en fait mais tellement Ils m'installent sur le brancard. Puis ils ont couru parce que franchement, ils n'avaient pas du tout envie de me voir accoucher sur leur table. Oui. Non, ça ne les tentait pas trop. Là, c'est un peu flou, mais je sais juste que je criais sur la table pour les chats poussés. Je les ai prévenus. Excusez-moi, je vais crier. Je les ai prévenus. Juste pour qu'ils ne sèchent pas. Ils sèchent. C'est indépendant de ma volonté à ce stade. Et puis, je sais qu'on arrive dans la salle d'accouchement où, une fois encore, il y a ma sage-femme. Et qui commence à me parler en me disant Ah, mais vous n'avez pas votre robe de soirée ? Et moi, je la regarde. Mais je pense que mon regard, elle a compris. Elle a dit Bah, un sale est là. Elle m'a spouté. Mais bon, pendant la contraction, elle a dû attendre que ça passe. Je poussais en même temps. Et puis, elle regarde ses collègues. Elle fait Mais, il était désaxé et fermé ce matin. Et là, elle voyait la tête.

  • Speaker #2

    Elle voyait la tête, ok.

  • Speaker #1

    Je suis contente parce que du coup, effectivement, je n'ai pas couché dans l'eau. C'était trop tard. Mais du coup, j'ai vraiment tout fait à travailler à la maison et arriver juste pour pousser ma fille.

  • Speaker #2

    C'est limite mieux au final d'accoucher comme ça que dans l'eau parce que là, tu as vraiment tout fait toute seule. Tu n'as pas eu d'attente.

  • Speaker #1

    Et du coup, en plus, ça se fait incroyable qu'elle-même a rencontré Monsieur Le Dant qui est à fond dans la physiologie. Parce que je pense aussi que le fait qu'elle m'ait fait confiance, ça m'a donné l'assurance pour le faire.

  • Speaker #2

    Oui, clairement.

  • Speaker #1

    Dites-moi dans la position dans laquelle vous voulez être. J'ai dit, je vais être sur les genoux. C'est tout pour que ça se passe. Elle s'est assise, elle ne m'a pas touchée. Le dossier du lit, j'ai pu m'accrocher avec une espèce de drap pour ne pas tirer le matelas. Et puis j'ai poussé ma fille comme ça et c'était incroyable. Elle était assise et mon conjoint a vu notre bébé sortir la tête, puis les épaules, puis hop, elle est tombée sur la table. Et voilà, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #2

    Elle t'a tout laissé faire toute seule du coup, pour le coup. Ok, et toi au niveau des sensations, tu sentais vraiment le bébé passer ? Est-ce que tu as senti le cercle de feu ?

  • Speaker #1

    Oui, j'aurais dit ça fait mal quand même. Et même arracher la poule. du temps de mon conjoint en attrapant son t-shirt et tout. Bah oui oui, en fait, c'est ce qu'elle disait, la seule façon d'être soulagée c'est de pousser. Mais c'est une poussée qui brûle en fait au moment du passage de la tête et on sait qu'on pousse bien, on le sent, mais voilà, il faut le faire et puis on commence à fatiguer au bout d'un certain nombre d'heures etc. J'ai senti tout le bébé, je pense aussi d'avoir fait des allers-retours dans les escaliers, a fait qu'elle a pu descendre sans s'engager correctement. Et du coup, elle était vraiment bien positionnée. Donc, ça a été tout seul, tout seul dans le sens où, juste en poussant, elle est sortie convenablement. Et ouais, c'était absolument magique. C'était une bonne douleur, une belle douleur.

  • Speaker #2

    Oui, effectivement, du coup, dès qu'elle est sortie, c'était... Tout allait mieux. Là, tu n'avais plus de douleur. Tu te sentais en forme.

  • Speaker #1

    Oui, j'étais un peu hébétée. Parce que je la regardais entre mes jambes. Donc, j'étais vraiment presque en forme. Je la regarde. Et on me dit, attrapez-la. Et je pense que j'ai eu quelques secondes. Je ne saurais pas l'expliquer. Puis après, je l'ai prise dans mes bras. Et c'était le bonheur total. Franchement, ça passe tellement vite. Et c'est tellement l'expérience la plus frôle. forte que j'ai jamais vécu. Je pense que ça m'a fait un petit bug au cerveau pendant quelques secondes. Ok.

  • Speaker #2

    Et t'as pu faire... Est-ce que tu voulais faire un clambage tardif ? Est-ce que c'était quelque chose qui te parlait ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, cette maternité elle a fond dans la physiologie, donc en fait, personne n'a touché à mon bébé pendant deux heures. Le clambage était tardif. On ne lui a pas mis de couche aussi, j'étais contente parce que la première fois, on m'avait un peu obligée. là on me l'a laissé sur ma peau j'étais pleine de mon sang du liquide amniotique franchement c'est pas ce qui me déranglait j'ai accouché j'ai eu quelques points et tout le monde est parti on nous a laissé très rapidement j'ai délivré le placenta aussi je me suis mis sur le dos pour délivrer le placenta puis tout le monde est parti après les quelques petits points tout s'est fait très vite pour vraiment nous laisser dans notre bulle pendant au moins deux heures et puis elle a été quand même pesée, on lui a donné la vitamine K, mais au bout de deux heures et demie, avant ça, personne ne l'avait touchée, et je trouve ça formidable, tout a été vraiment respecté à 100%, c'était incroyable. Je pense que c'est important de tomber sur une équipe soignante qui comprend nos besoins et qui en général a l'habitude de ça. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. Ok. Et au niveau des points, il a dit que l'infant super synthase, ça a été ? Malgré le fait qu'il n'y avait pas de péridurale du goût.

  • Speaker #1

    t'es pas d'anesthésie comment ça s'est passé on m'a fait une petite locale avec une petite piqûre je crois ok donc j'ai senti seulement il y avait quelques points je sais même pas combien j'ai pas demandé c'est m'est égal au niveau vaginal et un peu au niveau de la peau au niveau de la peau j'ai un peu senti mais bon voilà et puis j'en ai un peu marre si les contractions de la délivrance on se dit oh ça recommence là j'ai l'impression que ça est quand même bien plus doux que c'est moi C'est très rare. Et puis forcément, on peut refuser, mais ce n'est pas conseillé. Pour la délivrance du placenta, on a quand même un petit chou d'ocytocine de synthèse. On peut le refuser, mais c'est vrai que la physiologie n'est pas à 100%. C'est dur d'être dans une physiologie à 100% quand on n'est pas chez soi. Et ce qui fait vraiment peur pendant un accouchement, c'est la délivrance. puisqu'en fait, on peut avoir une hémorragie à ce moment-là. Du coup, moi, j'ai accepté. Je me suis dit, je ne veux pas prendre de risques. Généralement, ce n'est même pas une option. Cette maternité nous a dit qu'on avait le droit de dire non, mais la plupart des matérialités ne donnent pas le choix. En fait, on doit vraiment avoir ce petit shoot pour provoquer les contractions et délivrer le placenta.

  • Speaker #2

    Oui, surtout que toi, tu as déjà atterri. Quand ton bébé est sorti, il est dans tes bras. Tu n'as plus la tête à recommencer à pousser, comme tu l'as dit.

  • Speaker #1

    Après, si la physiologie... Dans la nature aussi, on accouche chez soi, en principe le fait d'être avec notre bébé, de le faire téter, ça provoque un chute de cytocine, ça provoque les contractions. D'ailleurs quand on allaite, on a beaucoup plus de contractions, en tout cas plus rapprochées pour remettre l'utérus en place. C'est un peu le même principe. Mais ouais, du coup, juste ça. Puis elles sont parties. Elles nous ont laissées dans notre bulle. C'était absolument fantastique.

  • Speaker #2

    Et donc, tu as pu faire une tétée d'accueil. C'était ton projet d'aller-té ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. J'allais-té mon premier deux ans jusqu'à être enceinte. Et là, oui, ça s'est fait naturellement aussi. Beaucoup plus facilement d'ailleurs. Parce que mon autre premier, comme les articles avant tout, ça a provoqué un RGO. Donc, j'étais tout le temps enceinte. Tandis que c'est vraiment des tétées pour manger. Et ça se passe super bien. Et la tétée d'accueil, notre fille a trouvé tout de suite le sein et ça s'est très bien passé.

  • Speaker #2

    Ok. Et du coup, comment tu te sens en ce post-partum ? Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Rien à voir avec le premier non plus. Le baby blues, il y a eu très très très fort pour notre fils. On me disait bonjour, pratiquement je pleurais, je pleurais tout le temps. Tandis que là, je sais que vers 18h30, pendant une demi-heure à une heure, j'ai un petit peu... coup de mou et puis c'est tout. Le reste du temps, c'est bien. Physiquement, super bien. J'ai marché juste après avoir accouché, je pense. Deux heures et demie après avoir accouché, je marchais. Comme si rien ne s'était passé. Par rapport au bassin, on sent un petit peu le bassin un peu douloureux, surtout si pendant la grossesse il l'était déjà. Mais sans ça, comme si rien n'est passé. Physiquement, j'ai vite récupéré. On est même sortis très tôt de la maternité. On est sortis heureux. je dirais 38 heures après avoir donné le postpartum.

  • Speaker #2

    Ah oui, d'accord.

  • Speaker #1

    Avec le recul, je ne le referai pas parce que je pense que quand ça se passe bien à la maternité, c'est une petite bulle, un petit stas de décompression. Et puis, ça se passait super bien, donc je serais restée une journée de plus. Mais bon, sans ça, oui, le postpartum, nickel.

  • Speaker #2

    C'est toujours pareil. Quand il y a le premier déjà à la maison, on n'a peut-être pas forcément envie de rester toute seule à la maternité. On a envie de voir le grand, même si avec du recul, c'est quand même plus fatigant qu'autre chose.

  • Speaker #1

    T'as complètement raison, c'est ça. C'est que je culpabilisais un peu de laisser mon fils trois nuits de suite. Donc, deux nuits, ça me paraissait beaucoup. Et en même temps, il allait bien. Et j'avais besoin de cette bulle. Mais bon, c'est tout. C'est pas très grave en soi. Ça s'est très bien passé à la maison. Oui.

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce que tu peux... Parce que je sais que c'est un sujet qui angoisse beaucoup les mamans de deuxième enfant. Est-ce que tu peux nous raconter rapidement la rencontre entre tes deux bébés,

  • Speaker #1

    du coup ? Oh, ça, c'est magnifique. Filmez-le, déjà. Toute votre vie. Et ça s'est super bien passé. Notre fils, il était en âge de comprendre un petit peu. Dans toute la grossesse, on lui montrait sa tisseur dans le ventre, on lui expliquait. Ça paraît très long, neuf mois, ou même si on en parle plus tard, un mois, cinq mois. Ça paraît une éternité pour un enfant.

  • Speaker #2

    À l'échelle de sa vie, presque trois ans, un mois, c'est énorme, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est l'éternité. Mais on lui expliquait un petit peu. On n'en parlait pas trop non plus parce qu'on ne voulait pas qu'elle prenne trop de place. Mais on lui expliquait comment ça se passait. On lui expliquait comment elle allait sortir. Et on lui a expliqué, lui, tout son cheminement de vie aussi, pour qu'il fasse un parallèle. On lui montrait des photos quand je l'avais dans mon ventre, puis quand il est né, pour lui montrer un petit peu comment fonctionnait la naissance. Et puis quand elle a rencontré sa petite sœur, super bienveillant. attendri et je n'ai pas eu une once de jalousie. C'est ce dont on a souvent peur. Après aussi on lui donne sa place aussi, on n'a pas arrêté de s'occuper de lui donc je pense que ça aide aussi. Et puis après il faut juste que l'enfant s'habitue à la douceur, à ne pas être brusque à côté de lui. En général ils comprennent assez rapidement. Et ouais ça s'est super bien passé, ça continue de se passer super bien. Il la réclame le matin. lui parle. Trop mignon, c'est la chose la plus mignonne qu'on puisse y.

  • Speaker #2

    Ok, ouais. Donc, rassurant là aussi. Ok. Ok, bah écoute, super. Une très belle expérience qui fait rêver. Là, j'avoue que tout faire toute seule, arriver juste pour délivrer l'enfant, c'est quand même le plan parfait que toutes les mamans voudraient vivre au final.

  • Speaker #1

    Franchement, si vous en avez envie, n'écoutez pas ceux qui vous... qui vous freinent et puis entourez-vous des personnes qui vont vous donner vous rendre votre pouvoir parce qu'en fait les femmes peuvent accoucher seules et puis la douleur ce ne sera que une douleur qu'on peut gérer ce ne sera jamais au-delà et puis juste essayer déjà c'est très très bien si on a envie il faut le faire ouais

  • Speaker #2

    et puis du coup s'accompagner et quand même se préparer pour toi la préparation en amont est importante

  • Speaker #0

    Oui, et même le projet naissance, j'ai entendu beaucoup de choses et n'importe quoi sur le projet naissance, comme quoi il ne faut pas le faire, il ne faut pas faire des plans sur la comète, ça ne se passera jamais. Moi, mon projet naissance ne s'est pas réalisé, je n'ai pas accouché dans l'eau, et pourtant je sais que l'avoir fait ce projet naissance m'a aidée à réaliser cet accouchement. Et je pense que c'est important parce que ça permet de savoir ce qu'on veut, ce qu'on ne peut pas. Le projet naissance est voulu au fur et à mesure de la grossesse, des personnes qu'on rencontre, des lectures qu'on fait. et même si ça ne se réalise pas c'est une direction qu'on prend et je trouve ça absolument canon de pouvoir se projeter, de rêver parce que forcément ça va avoir un impact sur l'intention donc faites votre projet de naissance ne mettez pas de limites,

  • Speaker #1

    n'écoutez pas les personnes qui ont des idées préconçues défoncées écoute très bon mot de la fin et très rassurant c'est des mamans qui ont ce projet envie d'accoucher physio, c'est de très bons conseils. Merci beaucoup à toi d'avoir partagé cette expérience avec nous. D'accord. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. S'il t'a plu, ou si le podcast de manière générale te plaît, n'hésite pas à me laisser une petite note sur ton application d'écoute préférée. 5 étoiles, ce serait l'idéal. Et pour découvrir d'autres histoires aussi passionnantes qu'intéressantes, rendez-vous mercredi prochain. À très vite !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de Marie

    00:01

  • Récit du premier accouchement de Marie

    00:42

  • Préparatifs pour le deuxième accouchement

    02:30

  • Le projet de naissance et choix de la maternité

    06:10

  • Préparation physique et mentale à l'accouchement

    08:14

  • Le début du travail et arrivée à la maternité

    10:35

  • L'accouchement : sensations et émotions

    19:23

  • Post-partum et rencontre entre les deux enfants

    22:05

  • Conseils pour un accouchement physiologique

    29:25

Description


As-tu déjà rêvé de vivre un accouchement de rêve, loin des traumatismes du passé ? Dans cet épisode de Balance ton accouchement, j'ai le plaisir d'accueillir Marie, une maman de deux enfants, qui nous partage son parcours incroyable et inspirant. Nous l'avons déjà rencontré dans l'épisode 5 du podcast, elle a été l'une des premières à me faire confiance pour me partager l'histoire de son premier accouchement. Je t'invite donc à écouter ce dernier pour en savoir plus sur son premier accouchement qui a été marqué par des complications, notamment une hémorragie de la délivrance, et comment cela a profondément influencé sa vision de la maternité.

Marie a décidé de prendre les choses en main pour sa deuxième grossesse. Elle avait une envie forte de vivre un accouchement plus naturel et serein. Elle nous explique comment elle a élaboré un projet de naissance, cherchant une maternité qui partageait ses valeurs et qui lui permettrait d'accoucher dans l'eau. C'est un véritable témoignage de maman qui montre qu'il est possible de transformer son expérience d'accouchement en quelque chose de positif.

Dans cet épisode, nous plongeons dans les détails de sa préparation à l'accouchement, incluant des séances de sophrologie et des lectures sur l'accouchement physiologique. Marie nous fait ressentir l'intensité des contractions qu'elle a vécues à la maison avant de se rendre à la maternité, où elle a accouché rapidement, sans péridurale. Ses mots résonnent avec tant d'émotion alors qu'elle décrit le moment magique où elle a enfin tenu sa fille dans ses bras.

Mais ce n'est pas tout ! Marie évoque également la rencontre entre ses deux enfants, un moment rempli de tendresse et d'amour. Elle partage son ressenti en post-partum, qui est radicalement différent de son expérience précédente. Son témoignage est un véritable guide pour toutes les mamans qui souhaitent se préparer au mieux pour leur accouchement, qu'il soit à domicile, en maternité, ou même après une césarienne d'urgence.

Rejoins-nous pour découvrir ce récit touchant et authentique, rempli de conseils pratiques et d'encouragements pour toutes les mamans qui traversent le chemin de la maternité. Que tu sois enceinte, jeune maman ou simplement curieuse, cet épisode de Balance ton accouchement est fait pour toi ! Ensemble, partageons nos expériences d'accouchement, parlons de ces témoignages de mamans qui nous inspirent et apprenons à donner la vie dans les meilleures conditions possibles. N'oublie pas, chaque accouchement est unique, et le tien mérite d'être raconté !


Si tu souhaites découvrir un univers mignon et tout doux pour ta baby shower ou pour t'accompagner dans ta maternité, rendez-vous sur le compte instagram de Marie pour découvrir son univers et sa boutique : @chourose_baby


Envie d'en discuter, d'en savoir plus ou de participer à ton tour ? Rendez-vous sur instagram : @balance_ton_accouchement


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello maman et bienvenue sur Balance en accouchement, le podcast qui recense les histoires d'accouchement, qu'elles se soient bien ou mal passées, car toute histoire mérite d'être entendue. Vous écouterez ici des parcours faciles ou difficiles, des expériences uniques et surtout de la bienveillance et de la sincérité. Alors que tu sois maman, papa, future maman, futur papa ou simplement intéressé par l'accouchement et par ce qu'il fait traverser aux femmes et aux hommes, tu es le bienvenu par ici. Moi, je suis Rebecca. maman de deux enfants, est complètement bouleversée par les accouchements et la maternité. Alors, sans plus attendre, voici le nouvel épisode du jour ! Alors bonjour, merci à toi de me rejoindre pour ce nouvel épisode du podcast. Alors pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter s'il te plaît en me donnant ton prénom, en me disant combien d'enfants tu as et quel âge ils ont, et puis en ajoutant tout ce que tu aurais envie. Coucou, hello,

  • Speaker #1

    donc moi c'est Marie et j'ai deux enfants, un garçon qui aura trois ans. trois ans au mois de février et une fille qui a aujourd'hui douze jours.

  • Speaker #2

    Toutes fraîches, toutes fraîches.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    D'accord. Alors, écoute, pour commencer, est-ce que tu avais pensé à ton accouchement dès le début de cette deuxième grossesse ? On va se réaliser dessus.

  • Speaker #1

    Écoute, je pense même que j'y pensais avant que la grossesse ne commence. Oui. Oui.

  • Speaker #2

    Alors justement, est-ce que tu peux juste nous résumer en quelques mots ton premier accouchement, comment ça t'était passé ? Et je pense qu'on invitera tout le monde à écouter ton premier épisode pour en savoir plus.

  • Speaker #1

    Oui, alors c'était une expérience un petit peu traumatisante pour moi parce que ça a duré plus de 24 heures. Et pendant ces 24 heures, il y a eu plein de rebondissements. Ça a commencé par une hémorragie qui, en fin de compte, s'est avérée absolument pas grave du tout. J'ai aussi... tracé cardiaque de mon bébé qui est inquiétant, donc j'ai failli être opérée en code rouge. Et en fin de compte, on m'a posé la péridurale en anticipant un éventuel retour à la case opération. Et la péridurale, je ne l'ai pas supportée. Et l'accouchement s'est soldé par une ventouse, donc c'était à la fois traumatisant pour moi, mais aussi pour mon bébé. Donc c'était vraiment... Il est loin de... des espérances que j'avais à l'époque.

  • Speaker #2

    Oui, forcément. Ok. D'accord. Donc, du coup, tu entames cette nouvelle grossesse en voulant peut-être, enfin, sûrement, ne pas vivre la même chose, du coup.

  • Speaker #1

    Oui, comme je le disais un petit peu au début, c'est vrai que je pensais à un autre accouchement avant même que le projet bébé ne soit lancé, qui est assez particulier. Mais je n'avais pas peur de réaccoucher, alors que j'aurais pu à cause de l'expérience que j'avais eue. J'avais plutôt envie de vraiment ce besoin de vivre l'accouchement pleinement comme beaucoup de femmes aujourd'hui le font, un accouchement plus naturel. Donc, c'est vrai que je n'appréhendais pas du tout. J'avais vraiment hâte de revivre cette expérience et de la vivre à ma façon, un peu comme une revanche.

  • Speaker #2

    Ok. Bon, alors si on revient un tout petit peu en arrière avant cet accouchement, est-ce que tu te souviens du moment où vous avez lancé Projet Bébé 2 du coup ?

  • Speaker #1

    Oui, au moment où ça s'est fait très rapidement. Donc, je m'en souviens très bien.

  • Speaker #2

    Ok. Et comment s'est passée cette deuxième grossesse ? Du coup, sûrement un peu plus fatigante que la première.

  • Speaker #1

    Quand on en a un premier, c'est pas la même histoire. Mais rien à voir dans le sens où je n'avais pas les mêmes symptômes. Après, c'était deux grossesses faciles. Dans l'ensemble, je n'ai jamais eu de problème. Mais c'est vrai que j'étais beaucoup plus active. Donc, peut-être un petit peu moins. temps de savourer certaines étapes de la grossesse et en même temps je m'efforçais de créer un maximum de souvenirs sachant que c'est la dernière et ouais effectivement c'est passé très très vite comparé à la première grossesse ouais ça file mais

  • Speaker #2

    effectivement quand t'as déjà un petit bout à gérer au quotidien qui est un petit grand frère c'est compliqué oui c'est vrai qu'on dit souvent aux futures mamans de prendre soin de soi,

  • Speaker #1

    de se reposer et c'est ça Et avec toute la raison du monde, on a besoin de se reposer. Mais c'est vrai que c'est moins facile à réaliser quand on a déjà à la maison.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr. Et du coup, sur le plan médical, tout se passait bien pour ta petite fille ?

  • Speaker #1

    Oui, nickel. Ok. Moi, j'avais beaucoup d'anémie comparé à la première course. J'en avais beaucoup la réfusion de faire. Mais bon, je pense que ça arrive souvent. Mais à part ça, tout s'est super bien passé.

  • Speaker #2

    Ok. Et donc, pas de soucis particuliers à part cette anémie. Tu n'as pas eu de problème non plus qui aurait pu mettre en danger ton projet d'accouchement, du moins.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Ok, super. Et du coup, est-ce que tu avais fait un projet de naissance ?

  • Speaker #1

    Oui, et franchement, mon projet de naissance, pour moi, ça a été un peu mon guide tout le long de la grossesse. Dès les premières semaines, j'y pensais, surtout parce que j'y pensais avant même d'être enceinte. Et je pense que ça a commencé par le choix de la maternité. C'est vrai que l'accouchement s'est déroulé dans une grande maternité qui est très réputée, qui est sans doute très bien, mais niveau type 3. Donc, en fait... qui est surtout axée à grossesse pathologique. Et c'est un peu l'usine. Et du coup, il y a beaucoup moins d'humanité, non pas que le personnel ne le soit pas, mais c'est qu'il n'y a pas le temps. Et c'est vrai que j'ai reçu une maternité plus humaine, bienveillante et surtout qui partageait les valeurs d'un accouchement physiologique avec moi. Et une maternité qui proposait d'accoucher dans l'eau, s'il y en a très peu, en fait, dans la région. Donc, je pense que le projet d'accouchement s'est vraiment enclenché au moment où j'ai trouvé la maternité et l'équipe soignante qui allait avec le projet de naissance.

  • Speaker #2

    Oui, ok. Et du coup, dans ce projet de naissance, tu avais accouché sans péridural ou est-ce que c'était le plus tard possible ?

  • Speaker #1

    Non, moi, c'était même pas une option. Alors, c'est vraiment très personnel par rapport à mon expérience. La première péridurale que j'ai eue avec mon fils, moi, j'ai fait un petit malaise et puis ça s'est pas bien passé. Je pense que pour mon fils, il avait vraiment besoin de bouger. Ce n'était pas possible. Donc là, pour moi, ce n'était même pas une option d'avoir la péridurale. Je ne préendais pas la douleur. Après, j'ai aussi construit ma boîte à outils pour avoir tous les recours possibles pour gérer la douleur au moment T. Mais c'est vrai que la péridurale, ce n'était pas du tout une option. Je sais que beaucoup disent que le plus tard possible, je me laisse l'option 2. Moi, ce n'était vraiment pas possible. par rapport à mon expérience traumatisante.

  • Speaker #2

    Ok. Et du coup, tu voulais accoucher dans l'eau si possible, vu qu'ils proposaient cette option ?

  • Speaker #1

    Voilà, du coup, ma maternité, je ne sais pas si c'est le cas pour toutes les maternités, mais ma maternité fait passer un entretien à la future maman et à son partenaire, la personne qui sera présente le jour J, normalement à l'accouchement. Et je trouvais ça super parce que le partenaire, donc souvent le futur parent, le deuxième parent, est très pris en considération dans cette maternité, ce qui n'est pas le cas partout. Et j'ai beaucoup aimé ça. Et puis, effectivement, il y a un entretien pour accoucher dans l'eau parce qu'il faut cocher un certain nombre de cases pour avoir le droit, donc ne pas avoir de process à risque, avoir le bébé qui a la tête en bas, ne pas avoir de complications éventuelles qui pourraient survenir le jour J. Donc, j'étais trop contente d'avoir ce projet d'accoucher dans l'eau. Et puis voilà, après, c'est vrai que je gardais l'esprit ouvert. Sachant très bien d'ailleurs que d'autres choses pouvaient survenir, qu'une césarienne, ce n'était pas quelque chose qui était rare. Donc, j'avais quand même considéré ces choses-là dans mon projet de naissance. Mais pour moi, mon idéal, c'était vraiment d'accoucher dans l'eau.

  • Speaker #2

    Ok, d'accord. Et du coup, puisque tu t'es préparée d'une matière particulière pour cet accouchement physio, tu as fait une petite boîte à outils. Est-ce que tu peux détailler un petit peu ?

  • Speaker #1

    Alors, oui. J'ai été accompagnée par une sophrologue. Je n'avais jamais fait d'accompagnement en sophrologie. Et là, c'était vraiment un accompagnement axé sur l'accouchement. En tout cas, moi, j'étais très réceptive. J'ai trouvé ça absolument fantastique. Donc, si des futures mamans veulent tenter la sophrologie, c'est vraiment le moment idéal. C'est pour la grossesse. Ensuite, j'ai regardé le documentaire. Le documentaire Faut pas pousser de nous, nanars Je ne sais pas si tu connais, mais... C'est un documentaire qui est vraiment axé sur l'accouchement physiologique, qui remet un petit peu en question l'accouchement médicalisé. Et ensuite, j'ai aussi lu pas mal de choses, notamment J'accouche bientôt que faire de la douleur qui est écrit par une sage-femme. Il y a beaucoup de références à Michel Audan aussi, qui est un fond de temps dans l'accouchement physiologique. Donc, je me suis renseignée un maximum. J'ai suivi des doulas sur les réseaux, j'ai écouté ton podcast. Et puis, j'ai fait la préparation en piscine. Alors, ce n'est pas parce qu'on accouche dans l'eau qu'on doit faire la préparation en piscine. La préparation en piscine n'est pas réservée à celle qui accouche dans l'eau. Mais je trouve que l'élément est très relaxant. Donc, qu'on fasse dans l'eau ou non, je recommande à tous les firmamans de tester la préparation en piscine. C'est absolument fantastique. On se sent toute légère. Voilà, c'est un certain nombre de choses que j'ai faites. J'ai aussi fait le winner flow. C'est une espèce de sifflet qui permet de… d'aider à contrôler la respiration et le souffle aussi dans les contractions de Braxel X qu'on peut avoir au cours de la grossesse que pendant le vrai travail C'est un outil qui n'est pas très connu, mais qui est assez chouette. Voilà, donc c'était ça. Et puis aussi mon conjoint, qui est un outil fondamental de ma voile, qui massait le bas de mon dos à la fin de la grossesse, qui l'a fait pendant le travail aussi. Donc voilà, c'était un certain nombre de choses qui m'ont aidée. Et ma sophrologue, du coup, m'avait préparé un enregistrement pour le jour J, que j'écoutais seulement le jour J.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #2

    D'accord, donc là t'arrives toute préparée pour vivre cet accouchement le plus naturel et physiologique possible. Alors du coup, comment ça se passe ? Comment arrive le grand moment ?

  • Speaker #1

    Mais en fait, c'est assez drôle parce qu'on était avec mon fils et mon conjoint en train de faire du shopping. Vraiment, la seule fois où on l'a fait en neuf mois, pour acheter un doudou à la petite sœur. Et ce jour-là, j'avais un peu le moral dans les chaussettes. Femmes qui sont en fin de grossesse savent à quel point ça peut être dur, long, douloureux. Et pour me remonter le moral, j'ai mis une jolie robe à paillettes, mes jolis talons et on est allé en ville. Et puis le matin, la veille, j'avais perdu un peu du bouchon muqueux. Et ce jour-là, dans le magasin, je sens qu'il y a quelque chose. Donc je vais aux toilettes et c'est vrai que là, j'ai un petit doute sur est-ce que c'est le bouchon muqueux ou est-ce que c'est du lichylaméotique dans lequel il y aurait le méconium, les premières salles de bébé. Je n'étais pas tout à fait sûre. On dépose rapidement mon fils chez mes papas. On va se passer changer. On va directement aux urgences. Donc, c'est un samedi à midi. Et c'est ma sage-femme, la sage-femme qui me suivait à la maternité, qui m'osculte et qui a du mal à trouver mon col parce qu'il est désaxé. Elle me dit qu'il est super long, qu'il a un doigt. Franchement, vous accouchez pas aujourd'hui. Voilà. Et puis, pas d'équilibre mutique, c'était bien le bouchon du queue. Et puis... la route était de faire un monito pour voir si le bébé va bien, mais ma fille bouge beaucoup. Donc, son tracé, on n'arrive pas à avoir un tracé régulier, donc on fait une échographie. Et à ce moment-là, les contractions ont commencé. J'ai reconnu, quand on a eu un premier accouchement, on reconnaît. Là, je savais que c'était les contractions de travail, toutes les six minutes, qui me faisaient mal. Mais bon, on voit la gynécologue, elle me dit, le col est court. On dit, tiens, en une heure. Elle dit, oui, ça peut changer en une heure, parce que les contractions sont efficaces. On recroise, massage femme. Elle me dit, faites plutôt confiance au coucher. On ne vous revoit pas. Vous n'allez pas coucher tout de suite, etc. Et pour moi, c'était un petit peu... En fait, elle me l'a dit dans le sens où vous allez avoir mal si vous restez là. Vous rentrez chez vous. Elle connaissait mon projet de naissance. Et il était déjà 15h et j'avais très faim. Et je savais très bien que le travail avait commencé. Je savais très bien que si on me sculptait, je ne pouvais plus manger. Donc, j'ai dit, c'est parti. Et mon conjoint descend chercher à manger parce que je commençais à avoir des contractions qui me faisaient crier un peu. Donc, je ne pouvais absolument pas être dans un lieu public. Mon conjoint part chercher un sandwich que je mange entre deux contractions. Entre chaque contraction, la vague de bien-être est incroyable. Donc, j'en profite, je mange, je prends des forces, je sens que mon corps se prépare. Et arrivé à la maison, les contractions se rapprochent toutes les cinq minutes, toutes les quatre minutes. Et je ne sais pas si c'est le néocortex qui s'est complètement déprogrammé, où je me suis dit, bah non, on ne voit pas la maternité, je reste à la maison encore. Alors qu'en fait, j'étais vraiment dans les contractions, contractions. Je criais, mais c'est normal, c'est mon corps qui avait besoin de s'exprimer comme ça. Je ne savais pas que ça se passerait comme ça. Donc, j'ai écouté un peu l'audio de ma sophrologue.

  • Speaker #2

    Oui, la fameuse nuance entre douleur et souffrance. Là, tu ne souffrais pas, mais tu étais en douleur, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, c'était des... Il y en a qui comparent l'accouchement physiologique, l'accouchement sans péridural à s'arracher une dent sans anesthésie. Et je trouve que c'est complètement faux de dire ça parce qu'arracher une dent, il n'y a rien naturel dans ça. Les contractions sont complètement naturelles. Et en fait, on les supporte très bien. Et les hormones, les cocktails d'hormones qui se libèrent entre chacune fait qu'on peut supporter ça. Et je n'ai pas eu de difficulté. Sur le moment, ce n'est pas agréable, mais on les accompagne en fait. Et du coup, je faisais des allers-retours dans mes escaliers entre les contractions pour ne pas que le travail s'arrête aussi. Et puis, mon conjoint m'aidait en appuyant sur mes reins ou alors j'écoutais l'audio de ma sophrologue. J'essayais un maximum de rester dans ma bulle. Et puis, à un moment donné, mon conjoint me dit Non, mais là, il faut partir à la maternité. Et je lui dis Non, non, appelle-les. Et en appelant, en racontant les faits tels qu'ils étaient, ils ont dit Non, vous avez le temps. Après, ils n'ont pas entendu crier derrière. Je ne sais pas, j'étais complètement dans le déni, dans ma bulle, dans le brouillard total. Parce que je pense qu'avec le recul, je sais très bien que je serais partie. Mais là, je pense que mon néocortex était complètement déconnecté. J'étais bien à la maison. jusqu'au moment où, dans la cuisine, dans une contraction qui me met vraiment à genoux par terre, je ronde la poche des os. Et tout de suite, en même temps, dans la même contraction qui me fait rompre la poche des os, je commence à pousser. Et là, j'ai eu très peur. J'ai eu très peur parce que déjà, je n'avais pas spécialement envie d'accoucher à la maison n'étant pas préparée. Je n'avais pas envie d'une intervention de la part des pompiers. qui ne sont pas forcément sensibilisées à la physiologie.

  • Speaker #2

    Même pas du tout, en général.

  • Speaker #1

    Et puis, encore moins envie d'accoucher dans la voiture. Donc, à un moment donné, j'ai cru que les poussettes étaient suffisamment puissantes pour accoucher à la maison. Et mon conjoint, qui ne trouvait pas les avis, je lui ai dit, mais descend des serviettes, peut-être que je vais accoucher. En fin de compte, je lui ai dit, non, c'est bon, on part à la maternité. Et ce qui était gênant, c'est quand je suis restée coincée entre la porte de notre maison qui est en face de la voiture. Je suis coincée entre le trottoir parce que je ne pouvais plus bouger. Mais en fait, je n'ai jamais crié comme ça de ma vie. C'était vraiment animal, en fait. Je me suis évoquée avec des femmes qui ne font pas de bruit. Je ne savais pas comment je l'exprimerais de cette façon. Mais moi, je criais vraiment. Ça me soulageait. C'est comme ça que je passais la contraction, que je respirais.

  • Speaker #2

    Oui, c'était naturel. Pour le coup, tu ne virais pas, mais tu laissais la nature faire.

  • Speaker #1

    chose que je sais pas si ce serait passé aussi rapidement à la maternité parce que je pense que c'est pas tellement je sais pas, socialement ça aurait été compliqué je pense pour moi d'accepter tandis qu'à la maison avec mon conjoint j'ai laissé faire et puis à un moment donné de toute façon le néocorthèse se déconnecte et voilà donc j'ai crié dans la rue les voisins je sais pas s'ils en ont pensé en tout cas j'ai fini par rentrer dans la voiture et c'était la partie vraiment pas chouette du tout où... Je sentais qu'on ne pouvait rien y faire. Je ne comprendrais jamais quand on dit à la femme d'arrêter de pousser. On ne peut pas arrêter de pousser. C'est comme si, quand on est malade, on nous disait Arrête de vomir une seconde et retiens-toi. De temps en temps, les poussées venaient et je me détachais. J'essayais de rester en sécurité dans la voiture, mais en même temps, mon corps, des fois, devait bouger. Et puis, mon conjoint roulait quand même relativement vite, prudemment avec les warm-ups, etc. Mais la chance que c'était un samedi, parce qu'on était à 25 minutes de la maternité quand même, qu'on n'ait pas eu trop de circulation. Et puis, arrivé devant les urgences, je lui dis, en fait, va chercher de l'aide, parce que je ne peux pas du tout bouger de la voiture. Je pouvais descendre, puis c'est tout. J'étais là. Ça faisait que mes jambes ne pouvaient pas marcher. Et donc, mon conjoint arrive dans le hall d'urgence. Ils me disent, ma femme est en train de la coucher dans la voiture. Apparemment, ils ont...

  • Speaker #2

    ils ont un petit peu tiqué ils l'ont cru parce que des fois on a eu des retours de on n'est pas là mais si eux ils l'ont cru directement il n'y a pas eu de soucis oui oh mon dieu heureusement après il y a un fauteuil ils

  • Speaker #1

    prennent un brancard il y avait un urgentiste un pompier, une infirmière je leur dis madame est-ce que vous vous sentez la tête de votre bébé je leur dis non non mais je suis en train de pousser en fait mais tellement Ils m'installent sur le brancard. Puis ils ont couru parce que franchement, ils n'avaient pas du tout envie de me voir accoucher sur leur table. Oui. Non, ça ne les tentait pas trop. Là, c'est un peu flou, mais je sais juste que je criais sur la table pour les chats poussés. Je les ai prévenus. Excusez-moi, je vais crier. Je les ai prévenus. Juste pour qu'ils ne sèchent pas. Ils sèchent. C'est indépendant de ma volonté à ce stade. Et puis, je sais qu'on arrive dans la salle d'accouchement où, une fois encore, il y a ma sage-femme. Et qui commence à me parler en me disant Ah, mais vous n'avez pas votre robe de soirée ? Et moi, je la regarde. Mais je pense que mon regard, elle a compris. Elle a dit Bah, un sale est là. Elle m'a spouté. Mais bon, pendant la contraction, elle a dû attendre que ça passe. Je poussais en même temps. Et puis, elle regarde ses collègues. Elle fait Mais, il était désaxé et fermé ce matin. Et là, elle voyait la tête.

  • Speaker #2

    Elle voyait la tête, ok.

  • Speaker #1

    Je suis contente parce que du coup, effectivement, je n'ai pas couché dans l'eau. C'était trop tard. Mais du coup, j'ai vraiment tout fait à travailler à la maison et arriver juste pour pousser ma fille.

  • Speaker #2

    C'est limite mieux au final d'accoucher comme ça que dans l'eau parce que là, tu as vraiment tout fait toute seule. Tu n'as pas eu d'attente.

  • Speaker #1

    Et du coup, en plus, ça se fait incroyable qu'elle-même a rencontré Monsieur Le Dant qui est à fond dans la physiologie. Parce que je pense aussi que le fait qu'elle m'ait fait confiance, ça m'a donné l'assurance pour le faire.

  • Speaker #2

    Oui, clairement.

  • Speaker #1

    Dites-moi dans la position dans laquelle vous voulez être. J'ai dit, je vais être sur les genoux. C'est tout pour que ça se passe. Elle s'est assise, elle ne m'a pas touchée. Le dossier du lit, j'ai pu m'accrocher avec une espèce de drap pour ne pas tirer le matelas. Et puis j'ai poussé ma fille comme ça et c'était incroyable. Elle était assise et mon conjoint a vu notre bébé sortir la tête, puis les épaules, puis hop, elle est tombée sur la table. Et voilà, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #2

    Elle t'a tout laissé faire toute seule du coup, pour le coup. Ok, et toi au niveau des sensations, tu sentais vraiment le bébé passer ? Est-ce que tu as senti le cercle de feu ?

  • Speaker #1

    Oui, j'aurais dit ça fait mal quand même. Et même arracher la poule. du temps de mon conjoint en attrapant son t-shirt et tout. Bah oui oui, en fait, c'est ce qu'elle disait, la seule façon d'être soulagée c'est de pousser. Mais c'est une poussée qui brûle en fait au moment du passage de la tête et on sait qu'on pousse bien, on le sent, mais voilà, il faut le faire et puis on commence à fatiguer au bout d'un certain nombre d'heures etc. J'ai senti tout le bébé, je pense aussi d'avoir fait des allers-retours dans les escaliers, a fait qu'elle a pu descendre sans s'engager correctement. Et du coup, elle était vraiment bien positionnée. Donc, ça a été tout seul, tout seul dans le sens où, juste en poussant, elle est sortie convenablement. Et ouais, c'était absolument magique. C'était une bonne douleur, une belle douleur.

  • Speaker #2

    Oui, effectivement, du coup, dès qu'elle est sortie, c'était... Tout allait mieux. Là, tu n'avais plus de douleur. Tu te sentais en forme.

  • Speaker #1

    Oui, j'étais un peu hébétée. Parce que je la regardais entre mes jambes. Donc, j'étais vraiment presque en forme. Je la regarde. Et on me dit, attrapez-la. Et je pense que j'ai eu quelques secondes. Je ne saurais pas l'expliquer. Puis après, je l'ai prise dans mes bras. Et c'était le bonheur total. Franchement, ça passe tellement vite. Et c'est tellement l'expérience la plus frôle. forte que j'ai jamais vécu. Je pense que ça m'a fait un petit bug au cerveau pendant quelques secondes. Ok.

  • Speaker #2

    Et t'as pu faire... Est-ce que tu voulais faire un clambage tardif ? Est-ce que c'était quelque chose qui te parlait ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, cette maternité elle a fond dans la physiologie, donc en fait, personne n'a touché à mon bébé pendant deux heures. Le clambage était tardif. On ne lui a pas mis de couche aussi, j'étais contente parce que la première fois, on m'avait un peu obligée. là on me l'a laissé sur ma peau j'étais pleine de mon sang du liquide amniotique franchement c'est pas ce qui me déranglait j'ai accouché j'ai eu quelques points et tout le monde est parti on nous a laissé très rapidement j'ai délivré le placenta aussi je me suis mis sur le dos pour délivrer le placenta puis tout le monde est parti après les quelques petits points tout s'est fait très vite pour vraiment nous laisser dans notre bulle pendant au moins deux heures et puis elle a été quand même pesée, on lui a donné la vitamine K, mais au bout de deux heures et demie, avant ça, personne ne l'avait touchée, et je trouve ça formidable, tout a été vraiment respecté à 100%, c'était incroyable. Je pense que c'est important de tomber sur une équipe soignante qui comprend nos besoins et qui en général a l'habitude de ça. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. Ok. Et au niveau des points, il a dit que l'infant super synthase, ça a été ? Malgré le fait qu'il n'y avait pas de péridurale du goût.

  • Speaker #1

    t'es pas d'anesthésie comment ça s'est passé on m'a fait une petite locale avec une petite piqûre je crois ok donc j'ai senti seulement il y avait quelques points je sais même pas combien j'ai pas demandé c'est m'est égal au niveau vaginal et un peu au niveau de la peau au niveau de la peau j'ai un peu senti mais bon voilà et puis j'en ai un peu marre si les contractions de la délivrance on se dit oh ça recommence là j'ai l'impression que ça est quand même bien plus doux que c'est moi C'est très rare. Et puis forcément, on peut refuser, mais ce n'est pas conseillé. Pour la délivrance du placenta, on a quand même un petit chou d'ocytocine de synthèse. On peut le refuser, mais c'est vrai que la physiologie n'est pas à 100%. C'est dur d'être dans une physiologie à 100% quand on n'est pas chez soi. Et ce qui fait vraiment peur pendant un accouchement, c'est la délivrance. puisqu'en fait, on peut avoir une hémorragie à ce moment-là. Du coup, moi, j'ai accepté. Je me suis dit, je ne veux pas prendre de risques. Généralement, ce n'est même pas une option. Cette maternité nous a dit qu'on avait le droit de dire non, mais la plupart des matérialités ne donnent pas le choix. En fait, on doit vraiment avoir ce petit shoot pour provoquer les contractions et délivrer le placenta.

  • Speaker #2

    Oui, surtout que toi, tu as déjà atterri. Quand ton bébé est sorti, il est dans tes bras. Tu n'as plus la tête à recommencer à pousser, comme tu l'as dit.

  • Speaker #1

    Après, si la physiologie... Dans la nature aussi, on accouche chez soi, en principe le fait d'être avec notre bébé, de le faire téter, ça provoque un chute de cytocine, ça provoque les contractions. D'ailleurs quand on allaite, on a beaucoup plus de contractions, en tout cas plus rapprochées pour remettre l'utérus en place. C'est un peu le même principe. Mais ouais, du coup, juste ça. Puis elles sont parties. Elles nous ont laissées dans notre bulle. C'était absolument fantastique.

  • Speaker #2

    Et donc, tu as pu faire une tétée d'accueil. C'était ton projet d'aller-té ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. J'allais-té mon premier deux ans jusqu'à être enceinte. Et là, oui, ça s'est fait naturellement aussi. Beaucoup plus facilement d'ailleurs. Parce que mon autre premier, comme les articles avant tout, ça a provoqué un RGO. Donc, j'étais tout le temps enceinte. Tandis que c'est vraiment des tétées pour manger. Et ça se passe super bien. Et la tétée d'accueil, notre fille a trouvé tout de suite le sein et ça s'est très bien passé.

  • Speaker #2

    Ok. Et du coup, comment tu te sens en ce post-partum ? Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Rien à voir avec le premier non plus. Le baby blues, il y a eu très très très fort pour notre fils. On me disait bonjour, pratiquement je pleurais, je pleurais tout le temps. Tandis que là, je sais que vers 18h30, pendant une demi-heure à une heure, j'ai un petit peu... coup de mou et puis c'est tout. Le reste du temps, c'est bien. Physiquement, super bien. J'ai marché juste après avoir accouché, je pense. Deux heures et demie après avoir accouché, je marchais. Comme si rien ne s'était passé. Par rapport au bassin, on sent un petit peu le bassin un peu douloureux, surtout si pendant la grossesse il l'était déjà. Mais sans ça, comme si rien n'est passé. Physiquement, j'ai vite récupéré. On est même sortis très tôt de la maternité. On est sortis heureux. je dirais 38 heures après avoir donné le postpartum.

  • Speaker #2

    Ah oui, d'accord.

  • Speaker #1

    Avec le recul, je ne le referai pas parce que je pense que quand ça se passe bien à la maternité, c'est une petite bulle, un petit stas de décompression. Et puis, ça se passait super bien, donc je serais restée une journée de plus. Mais bon, sans ça, oui, le postpartum, nickel.

  • Speaker #2

    C'est toujours pareil. Quand il y a le premier déjà à la maison, on n'a peut-être pas forcément envie de rester toute seule à la maternité. On a envie de voir le grand, même si avec du recul, c'est quand même plus fatigant qu'autre chose.

  • Speaker #1

    T'as complètement raison, c'est ça. C'est que je culpabilisais un peu de laisser mon fils trois nuits de suite. Donc, deux nuits, ça me paraissait beaucoup. Et en même temps, il allait bien. Et j'avais besoin de cette bulle. Mais bon, c'est tout. C'est pas très grave en soi. Ça s'est très bien passé à la maison. Oui.

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce que tu peux... Parce que je sais que c'est un sujet qui angoisse beaucoup les mamans de deuxième enfant. Est-ce que tu peux nous raconter rapidement la rencontre entre tes deux bébés,

  • Speaker #1

    du coup ? Oh, ça, c'est magnifique. Filmez-le, déjà. Toute votre vie. Et ça s'est super bien passé. Notre fils, il était en âge de comprendre un petit peu. Dans toute la grossesse, on lui montrait sa tisseur dans le ventre, on lui expliquait. Ça paraît très long, neuf mois, ou même si on en parle plus tard, un mois, cinq mois. Ça paraît une éternité pour un enfant.

  • Speaker #2

    À l'échelle de sa vie, presque trois ans, un mois, c'est énorme, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est l'éternité. Mais on lui expliquait un petit peu. On n'en parlait pas trop non plus parce qu'on ne voulait pas qu'elle prenne trop de place. Mais on lui expliquait comment ça se passait. On lui expliquait comment elle allait sortir. Et on lui a expliqué, lui, tout son cheminement de vie aussi, pour qu'il fasse un parallèle. On lui montrait des photos quand je l'avais dans mon ventre, puis quand il est né, pour lui montrer un petit peu comment fonctionnait la naissance. Et puis quand elle a rencontré sa petite sœur, super bienveillant. attendri et je n'ai pas eu une once de jalousie. C'est ce dont on a souvent peur. Après aussi on lui donne sa place aussi, on n'a pas arrêté de s'occuper de lui donc je pense que ça aide aussi. Et puis après il faut juste que l'enfant s'habitue à la douceur, à ne pas être brusque à côté de lui. En général ils comprennent assez rapidement. Et ouais ça s'est super bien passé, ça continue de se passer super bien. Il la réclame le matin. lui parle. Trop mignon, c'est la chose la plus mignonne qu'on puisse y.

  • Speaker #2

    Ok, ouais. Donc, rassurant là aussi. Ok. Ok, bah écoute, super. Une très belle expérience qui fait rêver. Là, j'avoue que tout faire toute seule, arriver juste pour délivrer l'enfant, c'est quand même le plan parfait que toutes les mamans voudraient vivre au final.

  • Speaker #1

    Franchement, si vous en avez envie, n'écoutez pas ceux qui vous... qui vous freinent et puis entourez-vous des personnes qui vont vous donner vous rendre votre pouvoir parce qu'en fait les femmes peuvent accoucher seules et puis la douleur ce ne sera que une douleur qu'on peut gérer ce ne sera jamais au-delà et puis juste essayer déjà c'est très très bien si on a envie il faut le faire ouais

  • Speaker #2

    et puis du coup s'accompagner et quand même se préparer pour toi la préparation en amont est importante

  • Speaker #0

    Oui, et même le projet naissance, j'ai entendu beaucoup de choses et n'importe quoi sur le projet naissance, comme quoi il ne faut pas le faire, il ne faut pas faire des plans sur la comète, ça ne se passera jamais. Moi, mon projet naissance ne s'est pas réalisé, je n'ai pas accouché dans l'eau, et pourtant je sais que l'avoir fait ce projet naissance m'a aidée à réaliser cet accouchement. Et je pense que c'est important parce que ça permet de savoir ce qu'on veut, ce qu'on ne peut pas. Le projet naissance est voulu au fur et à mesure de la grossesse, des personnes qu'on rencontre, des lectures qu'on fait. et même si ça ne se réalise pas c'est une direction qu'on prend et je trouve ça absolument canon de pouvoir se projeter, de rêver parce que forcément ça va avoir un impact sur l'intention donc faites votre projet de naissance ne mettez pas de limites,

  • Speaker #1

    n'écoutez pas les personnes qui ont des idées préconçues défoncées écoute très bon mot de la fin et très rassurant c'est des mamans qui ont ce projet envie d'accoucher physio, c'est de très bons conseils. Merci beaucoup à toi d'avoir partagé cette expérience avec nous. D'accord. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. S'il t'a plu, ou si le podcast de manière générale te plaît, n'hésite pas à me laisser une petite note sur ton application d'écoute préférée. 5 étoiles, ce serait l'idéal. Et pour découvrir d'autres histoires aussi passionnantes qu'intéressantes, rendez-vous mercredi prochain. À très vite !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de Marie

    00:01

  • Récit du premier accouchement de Marie

    00:42

  • Préparatifs pour le deuxième accouchement

    02:30

  • Le projet de naissance et choix de la maternité

    06:10

  • Préparation physique et mentale à l'accouchement

    08:14

  • Le début du travail et arrivée à la maternité

    10:35

  • L'accouchement : sensations et émotions

    19:23

  • Post-partum et rencontre entre les deux enfants

    22:05

  • Conseils pour un accouchement physiologique

    29:25

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Description


As-tu déjà rêvé de vivre un accouchement de rêve, loin des traumatismes du passé ? Dans cet épisode de Balance ton accouchement, j'ai le plaisir d'accueillir Marie, une maman de deux enfants, qui nous partage son parcours incroyable et inspirant. Nous l'avons déjà rencontré dans l'épisode 5 du podcast, elle a été l'une des premières à me faire confiance pour me partager l'histoire de son premier accouchement. Je t'invite donc à écouter ce dernier pour en savoir plus sur son premier accouchement qui a été marqué par des complications, notamment une hémorragie de la délivrance, et comment cela a profondément influencé sa vision de la maternité.

Marie a décidé de prendre les choses en main pour sa deuxième grossesse. Elle avait une envie forte de vivre un accouchement plus naturel et serein. Elle nous explique comment elle a élaboré un projet de naissance, cherchant une maternité qui partageait ses valeurs et qui lui permettrait d'accoucher dans l'eau. C'est un véritable témoignage de maman qui montre qu'il est possible de transformer son expérience d'accouchement en quelque chose de positif.

Dans cet épisode, nous plongeons dans les détails de sa préparation à l'accouchement, incluant des séances de sophrologie et des lectures sur l'accouchement physiologique. Marie nous fait ressentir l'intensité des contractions qu'elle a vécues à la maison avant de se rendre à la maternité, où elle a accouché rapidement, sans péridurale. Ses mots résonnent avec tant d'émotion alors qu'elle décrit le moment magique où elle a enfin tenu sa fille dans ses bras.

Mais ce n'est pas tout ! Marie évoque également la rencontre entre ses deux enfants, un moment rempli de tendresse et d'amour. Elle partage son ressenti en post-partum, qui est radicalement différent de son expérience précédente. Son témoignage est un véritable guide pour toutes les mamans qui souhaitent se préparer au mieux pour leur accouchement, qu'il soit à domicile, en maternité, ou même après une césarienne d'urgence.

Rejoins-nous pour découvrir ce récit touchant et authentique, rempli de conseils pratiques et d'encouragements pour toutes les mamans qui traversent le chemin de la maternité. Que tu sois enceinte, jeune maman ou simplement curieuse, cet épisode de Balance ton accouchement est fait pour toi ! Ensemble, partageons nos expériences d'accouchement, parlons de ces témoignages de mamans qui nous inspirent et apprenons à donner la vie dans les meilleures conditions possibles. N'oublie pas, chaque accouchement est unique, et le tien mérite d'être raconté !


Si tu souhaites découvrir un univers mignon et tout doux pour ta baby shower ou pour t'accompagner dans ta maternité, rendez-vous sur le compte instagram de Marie pour découvrir son univers et sa boutique : @chourose_baby


Envie d'en discuter, d'en savoir plus ou de participer à ton tour ? Rendez-vous sur instagram : @balance_ton_accouchement


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello maman et bienvenue sur Balance en accouchement, le podcast qui recense les histoires d'accouchement, qu'elles se soient bien ou mal passées, car toute histoire mérite d'être entendue. Vous écouterez ici des parcours faciles ou difficiles, des expériences uniques et surtout de la bienveillance et de la sincérité. Alors que tu sois maman, papa, future maman, futur papa ou simplement intéressé par l'accouchement et par ce qu'il fait traverser aux femmes et aux hommes, tu es le bienvenu par ici. Moi, je suis Rebecca. maman de deux enfants, est complètement bouleversée par les accouchements et la maternité. Alors, sans plus attendre, voici le nouvel épisode du jour ! Alors bonjour, merci à toi de me rejoindre pour ce nouvel épisode du podcast. Alors pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter s'il te plaît en me donnant ton prénom, en me disant combien d'enfants tu as et quel âge ils ont, et puis en ajoutant tout ce que tu aurais envie. Coucou, hello,

  • Speaker #1

    donc moi c'est Marie et j'ai deux enfants, un garçon qui aura trois ans. trois ans au mois de février et une fille qui a aujourd'hui douze jours.

  • Speaker #2

    Toutes fraîches, toutes fraîches.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    D'accord. Alors, écoute, pour commencer, est-ce que tu avais pensé à ton accouchement dès le début de cette deuxième grossesse ? On va se réaliser dessus.

  • Speaker #1

    Écoute, je pense même que j'y pensais avant que la grossesse ne commence. Oui. Oui.

  • Speaker #2

    Alors justement, est-ce que tu peux juste nous résumer en quelques mots ton premier accouchement, comment ça t'était passé ? Et je pense qu'on invitera tout le monde à écouter ton premier épisode pour en savoir plus.

  • Speaker #1

    Oui, alors c'était une expérience un petit peu traumatisante pour moi parce que ça a duré plus de 24 heures. Et pendant ces 24 heures, il y a eu plein de rebondissements. Ça a commencé par une hémorragie qui, en fin de compte, s'est avérée absolument pas grave du tout. J'ai aussi... tracé cardiaque de mon bébé qui est inquiétant, donc j'ai failli être opérée en code rouge. Et en fin de compte, on m'a posé la péridurale en anticipant un éventuel retour à la case opération. Et la péridurale, je ne l'ai pas supportée. Et l'accouchement s'est soldé par une ventouse, donc c'était à la fois traumatisant pour moi, mais aussi pour mon bébé. Donc c'était vraiment... Il est loin de... des espérances que j'avais à l'époque.

  • Speaker #2

    Oui, forcément. Ok. D'accord. Donc, du coup, tu entames cette nouvelle grossesse en voulant peut-être, enfin, sûrement, ne pas vivre la même chose, du coup.

  • Speaker #1

    Oui, comme je le disais un petit peu au début, c'est vrai que je pensais à un autre accouchement avant même que le projet bébé ne soit lancé, qui est assez particulier. Mais je n'avais pas peur de réaccoucher, alors que j'aurais pu à cause de l'expérience que j'avais eue. J'avais plutôt envie de vraiment ce besoin de vivre l'accouchement pleinement comme beaucoup de femmes aujourd'hui le font, un accouchement plus naturel. Donc, c'est vrai que je n'appréhendais pas du tout. J'avais vraiment hâte de revivre cette expérience et de la vivre à ma façon, un peu comme une revanche.

  • Speaker #2

    Ok. Bon, alors si on revient un tout petit peu en arrière avant cet accouchement, est-ce que tu te souviens du moment où vous avez lancé Projet Bébé 2 du coup ?

  • Speaker #1

    Oui, au moment où ça s'est fait très rapidement. Donc, je m'en souviens très bien.

  • Speaker #2

    Ok. Et comment s'est passée cette deuxième grossesse ? Du coup, sûrement un peu plus fatigante que la première.

  • Speaker #1

    Quand on en a un premier, c'est pas la même histoire. Mais rien à voir dans le sens où je n'avais pas les mêmes symptômes. Après, c'était deux grossesses faciles. Dans l'ensemble, je n'ai jamais eu de problème. Mais c'est vrai que j'étais beaucoup plus active. Donc, peut-être un petit peu moins. temps de savourer certaines étapes de la grossesse et en même temps je m'efforçais de créer un maximum de souvenirs sachant que c'est la dernière et ouais effectivement c'est passé très très vite comparé à la première grossesse ouais ça file mais

  • Speaker #2

    effectivement quand t'as déjà un petit bout à gérer au quotidien qui est un petit grand frère c'est compliqué oui c'est vrai qu'on dit souvent aux futures mamans de prendre soin de soi,

  • Speaker #1

    de se reposer et c'est ça Et avec toute la raison du monde, on a besoin de se reposer. Mais c'est vrai que c'est moins facile à réaliser quand on a déjà à la maison.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr. Et du coup, sur le plan médical, tout se passait bien pour ta petite fille ?

  • Speaker #1

    Oui, nickel. Ok. Moi, j'avais beaucoup d'anémie comparé à la première course. J'en avais beaucoup la réfusion de faire. Mais bon, je pense que ça arrive souvent. Mais à part ça, tout s'est super bien passé.

  • Speaker #2

    Ok. Et donc, pas de soucis particuliers à part cette anémie. Tu n'as pas eu de problème non plus qui aurait pu mettre en danger ton projet d'accouchement, du moins.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Ok, super. Et du coup, est-ce que tu avais fait un projet de naissance ?

  • Speaker #1

    Oui, et franchement, mon projet de naissance, pour moi, ça a été un peu mon guide tout le long de la grossesse. Dès les premières semaines, j'y pensais, surtout parce que j'y pensais avant même d'être enceinte. Et je pense que ça a commencé par le choix de la maternité. C'est vrai que l'accouchement s'est déroulé dans une grande maternité qui est très réputée, qui est sans doute très bien, mais niveau type 3. Donc, en fait... qui est surtout axée à grossesse pathologique. Et c'est un peu l'usine. Et du coup, il y a beaucoup moins d'humanité, non pas que le personnel ne le soit pas, mais c'est qu'il n'y a pas le temps. Et c'est vrai que j'ai reçu une maternité plus humaine, bienveillante et surtout qui partageait les valeurs d'un accouchement physiologique avec moi. Et une maternité qui proposait d'accoucher dans l'eau, s'il y en a très peu, en fait, dans la région. Donc, je pense que le projet d'accouchement s'est vraiment enclenché au moment où j'ai trouvé la maternité et l'équipe soignante qui allait avec le projet de naissance.

  • Speaker #2

    Oui, ok. Et du coup, dans ce projet de naissance, tu avais accouché sans péridural ou est-ce que c'était le plus tard possible ?

  • Speaker #1

    Non, moi, c'était même pas une option. Alors, c'est vraiment très personnel par rapport à mon expérience. La première péridurale que j'ai eue avec mon fils, moi, j'ai fait un petit malaise et puis ça s'est pas bien passé. Je pense que pour mon fils, il avait vraiment besoin de bouger. Ce n'était pas possible. Donc là, pour moi, ce n'était même pas une option d'avoir la péridurale. Je ne préendais pas la douleur. Après, j'ai aussi construit ma boîte à outils pour avoir tous les recours possibles pour gérer la douleur au moment T. Mais c'est vrai que la péridurale, ce n'était pas du tout une option. Je sais que beaucoup disent que le plus tard possible, je me laisse l'option 2. Moi, ce n'était vraiment pas possible. par rapport à mon expérience traumatisante.

  • Speaker #2

    Ok. Et du coup, tu voulais accoucher dans l'eau si possible, vu qu'ils proposaient cette option ?

  • Speaker #1

    Voilà, du coup, ma maternité, je ne sais pas si c'est le cas pour toutes les maternités, mais ma maternité fait passer un entretien à la future maman et à son partenaire, la personne qui sera présente le jour J, normalement à l'accouchement. Et je trouvais ça super parce que le partenaire, donc souvent le futur parent, le deuxième parent, est très pris en considération dans cette maternité, ce qui n'est pas le cas partout. Et j'ai beaucoup aimé ça. Et puis, effectivement, il y a un entretien pour accoucher dans l'eau parce qu'il faut cocher un certain nombre de cases pour avoir le droit, donc ne pas avoir de process à risque, avoir le bébé qui a la tête en bas, ne pas avoir de complications éventuelles qui pourraient survenir le jour J. Donc, j'étais trop contente d'avoir ce projet d'accoucher dans l'eau. Et puis voilà, après, c'est vrai que je gardais l'esprit ouvert. Sachant très bien d'ailleurs que d'autres choses pouvaient survenir, qu'une césarienne, ce n'était pas quelque chose qui était rare. Donc, j'avais quand même considéré ces choses-là dans mon projet de naissance. Mais pour moi, mon idéal, c'était vraiment d'accoucher dans l'eau.

  • Speaker #2

    Ok, d'accord. Et du coup, puisque tu t'es préparée d'une matière particulière pour cet accouchement physio, tu as fait une petite boîte à outils. Est-ce que tu peux détailler un petit peu ?

  • Speaker #1

    Alors, oui. J'ai été accompagnée par une sophrologue. Je n'avais jamais fait d'accompagnement en sophrologie. Et là, c'était vraiment un accompagnement axé sur l'accouchement. En tout cas, moi, j'étais très réceptive. J'ai trouvé ça absolument fantastique. Donc, si des futures mamans veulent tenter la sophrologie, c'est vraiment le moment idéal. C'est pour la grossesse. Ensuite, j'ai regardé le documentaire. Le documentaire Faut pas pousser de nous, nanars Je ne sais pas si tu connais, mais... C'est un documentaire qui est vraiment axé sur l'accouchement physiologique, qui remet un petit peu en question l'accouchement médicalisé. Et ensuite, j'ai aussi lu pas mal de choses, notamment J'accouche bientôt que faire de la douleur qui est écrit par une sage-femme. Il y a beaucoup de références à Michel Audan aussi, qui est un fond de temps dans l'accouchement physiologique. Donc, je me suis renseignée un maximum. J'ai suivi des doulas sur les réseaux, j'ai écouté ton podcast. Et puis, j'ai fait la préparation en piscine. Alors, ce n'est pas parce qu'on accouche dans l'eau qu'on doit faire la préparation en piscine. La préparation en piscine n'est pas réservée à celle qui accouche dans l'eau. Mais je trouve que l'élément est très relaxant. Donc, qu'on fasse dans l'eau ou non, je recommande à tous les firmamans de tester la préparation en piscine. C'est absolument fantastique. On se sent toute légère. Voilà, c'est un certain nombre de choses que j'ai faites. J'ai aussi fait le winner flow. C'est une espèce de sifflet qui permet de… d'aider à contrôler la respiration et le souffle aussi dans les contractions de Braxel X qu'on peut avoir au cours de la grossesse que pendant le vrai travail C'est un outil qui n'est pas très connu, mais qui est assez chouette. Voilà, donc c'était ça. Et puis aussi mon conjoint, qui est un outil fondamental de ma voile, qui massait le bas de mon dos à la fin de la grossesse, qui l'a fait pendant le travail aussi. Donc voilà, c'était un certain nombre de choses qui m'ont aidée. Et ma sophrologue, du coup, m'avait préparé un enregistrement pour le jour J, que j'écoutais seulement le jour J.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #2

    D'accord, donc là t'arrives toute préparée pour vivre cet accouchement le plus naturel et physiologique possible. Alors du coup, comment ça se passe ? Comment arrive le grand moment ?

  • Speaker #1

    Mais en fait, c'est assez drôle parce qu'on était avec mon fils et mon conjoint en train de faire du shopping. Vraiment, la seule fois où on l'a fait en neuf mois, pour acheter un doudou à la petite sœur. Et ce jour-là, j'avais un peu le moral dans les chaussettes. Femmes qui sont en fin de grossesse savent à quel point ça peut être dur, long, douloureux. Et pour me remonter le moral, j'ai mis une jolie robe à paillettes, mes jolis talons et on est allé en ville. Et puis le matin, la veille, j'avais perdu un peu du bouchon muqueux. Et ce jour-là, dans le magasin, je sens qu'il y a quelque chose. Donc je vais aux toilettes et c'est vrai que là, j'ai un petit doute sur est-ce que c'est le bouchon muqueux ou est-ce que c'est du lichylaméotique dans lequel il y aurait le méconium, les premières salles de bébé. Je n'étais pas tout à fait sûre. On dépose rapidement mon fils chez mes papas. On va se passer changer. On va directement aux urgences. Donc, c'est un samedi à midi. Et c'est ma sage-femme, la sage-femme qui me suivait à la maternité, qui m'osculte et qui a du mal à trouver mon col parce qu'il est désaxé. Elle me dit qu'il est super long, qu'il a un doigt. Franchement, vous accouchez pas aujourd'hui. Voilà. Et puis, pas d'équilibre mutique, c'était bien le bouchon du queue. Et puis... la route était de faire un monito pour voir si le bébé va bien, mais ma fille bouge beaucoup. Donc, son tracé, on n'arrive pas à avoir un tracé régulier, donc on fait une échographie. Et à ce moment-là, les contractions ont commencé. J'ai reconnu, quand on a eu un premier accouchement, on reconnaît. Là, je savais que c'était les contractions de travail, toutes les six minutes, qui me faisaient mal. Mais bon, on voit la gynécologue, elle me dit, le col est court. On dit, tiens, en une heure. Elle dit, oui, ça peut changer en une heure, parce que les contractions sont efficaces. On recroise, massage femme. Elle me dit, faites plutôt confiance au coucher. On ne vous revoit pas. Vous n'allez pas coucher tout de suite, etc. Et pour moi, c'était un petit peu... En fait, elle me l'a dit dans le sens où vous allez avoir mal si vous restez là. Vous rentrez chez vous. Elle connaissait mon projet de naissance. Et il était déjà 15h et j'avais très faim. Et je savais très bien que le travail avait commencé. Je savais très bien que si on me sculptait, je ne pouvais plus manger. Donc, j'ai dit, c'est parti. Et mon conjoint descend chercher à manger parce que je commençais à avoir des contractions qui me faisaient crier un peu. Donc, je ne pouvais absolument pas être dans un lieu public. Mon conjoint part chercher un sandwich que je mange entre deux contractions. Entre chaque contraction, la vague de bien-être est incroyable. Donc, j'en profite, je mange, je prends des forces, je sens que mon corps se prépare. Et arrivé à la maison, les contractions se rapprochent toutes les cinq minutes, toutes les quatre minutes. Et je ne sais pas si c'est le néocortex qui s'est complètement déprogrammé, où je me suis dit, bah non, on ne voit pas la maternité, je reste à la maison encore. Alors qu'en fait, j'étais vraiment dans les contractions, contractions. Je criais, mais c'est normal, c'est mon corps qui avait besoin de s'exprimer comme ça. Je ne savais pas que ça se passerait comme ça. Donc, j'ai écouté un peu l'audio de ma sophrologue.

  • Speaker #2

    Oui, la fameuse nuance entre douleur et souffrance. Là, tu ne souffrais pas, mais tu étais en douleur, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, c'était des... Il y en a qui comparent l'accouchement physiologique, l'accouchement sans péridural à s'arracher une dent sans anesthésie. Et je trouve que c'est complètement faux de dire ça parce qu'arracher une dent, il n'y a rien naturel dans ça. Les contractions sont complètement naturelles. Et en fait, on les supporte très bien. Et les hormones, les cocktails d'hormones qui se libèrent entre chacune fait qu'on peut supporter ça. Et je n'ai pas eu de difficulté. Sur le moment, ce n'est pas agréable, mais on les accompagne en fait. Et du coup, je faisais des allers-retours dans mes escaliers entre les contractions pour ne pas que le travail s'arrête aussi. Et puis, mon conjoint m'aidait en appuyant sur mes reins ou alors j'écoutais l'audio de ma sophrologue. J'essayais un maximum de rester dans ma bulle. Et puis, à un moment donné, mon conjoint me dit Non, mais là, il faut partir à la maternité. Et je lui dis Non, non, appelle-les. Et en appelant, en racontant les faits tels qu'ils étaient, ils ont dit Non, vous avez le temps. Après, ils n'ont pas entendu crier derrière. Je ne sais pas, j'étais complètement dans le déni, dans ma bulle, dans le brouillard total. Parce que je pense qu'avec le recul, je sais très bien que je serais partie. Mais là, je pense que mon néocortex était complètement déconnecté. J'étais bien à la maison. jusqu'au moment où, dans la cuisine, dans une contraction qui me met vraiment à genoux par terre, je ronde la poche des os. Et tout de suite, en même temps, dans la même contraction qui me fait rompre la poche des os, je commence à pousser. Et là, j'ai eu très peur. J'ai eu très peur parce que déjà, je n'avais pas spécialement envie d'accoucher à la maison n'étant pas préparée. Je n'avais pas envie d'une intervention de la part des pompiers. qui ne sont pas forcément sensibilisées à la physiologie.

  • Speaker #2

    Même pas du tout, en général.

  • Speaker #1

    Et puis, encore moins envie d'accoucher dans la voiture. Donc, à un moment donné, j'ai cru que les poussettes étaient suffisamment puissantes pour accoucher à la maison. Et mon conjoint, qui ne trouvait pas les avis, je lui ai dit, mais descend des serviettes, peut-être que je vais accoucher. En fin de compte, je lui ai dit, non, c'est bon, on part à la maternité. Et ce qui était gênant, c'est quand je suis restée coincée entre la porte de notre maison qui est en face de la voiture. Je suis coincée entre le trottoir parce que je ne pouvais plus bouger. Mais en fait, je n'ai jamais crié comme ça de ma vie. C'était vraiment animal, en fait. Je me suis évoquée avec des femmes qui ne font pas de bruit. Je ne savais pas comment je l'exprimerais de cette façon. Mais moi, je criais vraiment. Ça me soulageait. C'est comme ça que je passais la contraction, que je respirais.

  • Speaker #2

    Oui, c'était naturel. Pour le coup, tu ne virais pas, mais tu laissais la nature faire.

  • Speaker #1

    chose que je sais pas si ce serait passé aussi rapidement à la maternité parce que je pense que c'est pas tellement je sais pas, socialement ça aurait été compliqué je pense pour moi d'accepter tandis qu'à la maison avec mon conjoint j'ai laissé faire et puis à un moment donné de toute façon le néocorthèse se déconnecte et voilà donc j'ai crié dans la rue les voisins je sais pas s'ils en ont pensé en tout cas j'ai fini par rentrer dans la voiture et c'était la partie vraiment pas chouette du tout où... Je sentais qu'on ne pouvait rien y faire. Je ne comprendrais jamais quand on dit à la femme d'arrêter de pousser. On ne peut pas arrêter de pousser. C'est comme si, quand on est malade, on nous disait Arrête de vomir une seconde et retiens-toi. De temps en temps, les poussées venaient et je me détachais. J'essayais de rester en sécurité dans la voiture, mais en même temps, mon corps, des fois, devait bouger. Et puis, mon conjoint roulait quand même relativement vite, prudemment avec les warm-ups, etc. Mais la chance que c'était un samedi, parce qu'on était à 25 minutes de la maternité quand même, qu'on n'ait pas eu trop de circulation. Et puis, arrivé devant les urgences, je lui dis, en fait, va chercher de l'aide, parce que je ne peux pas du tout bouger de la voiture. Je pouvais descendre, puis c'est tout. J'étais là. Ça faisait que mes jambes ne pouvaient pas marcher. Et donc, mon conjoint arrive dans le hall d'urgence. Ils me disent, ma femme est en train de la coucher dans la voiture. Apparemment, ils ont...

  • Speaker #2

    ils ont un petit peu tiqué ils l'ont cru parce que des fois on a eu des retours de on n'est pas là mais si eux ils l'ont cru directement il n'y a pas eu de soucis oui oh mon dieu heureusement après il y a un fauteuil ils

  • Speaker #1

    prennent un brancard il y avait un urgentiste un pompier, une infirmière je leur dis madame est-ce que vous vous sentez la tête de votre bébé je leur dis non non mais je suis en train de pousser en fait mais tellement Ils m'installent sur le brancard. Puis ils ont couru parce que franchement, ils n'avaient pas du tout envie de me voir accoucher sur leur table. Oui. Non, ça ne les tentait pas trop. Là, c'est un peu flou, mais je sais juste que je criais sur la table pour les chats poussés. Je les ai prévenus. Excusez-moi, je vais crier. Je les ai prévenus. Juste pour qu'ils ne sèchent pas. Ils sèchent. C'est indépendant de ma volonté à ce stade. Et puis, je sais qu'on arrive dans la salle d'accouchement où, une fois encore, il y a ma sage-femme. Et qui commence à me parler en me disant Ah, mais vous n'avez pas votre robe de soirée ? Et moi, je la regarde. Mais je pense que mon regard, elle a compris. Elle a dit Bah, un sale est là. Elle m'a spouté. Mais bon, pendant la contraction, elle a dû attendre que ça passe. Je poussais en même temps. Et puis, elle regarde ses collègues. Elle fait Mais, il était désaxé et fermé ce matin. Et là, elle voyait la tête.

  • Speaker #2

    Elle voyait la tête, ok.

  • Speaker #1

    Je suis contente parce que du coup, effectivement, je n'ai pas couché dans l'eau. C'était trop tard. Mais du coup, j'ai vraiment tout fait à travailler à la maison et arriver juste pour pousser ma fille.

  • Speaker #2

    C'est limite mieux au final d'accoucher comme ça que dans l'eau parce que là, tu as vraiment tout fait toute seule. Tu n'as pas eu d'attente.

  • Speaker #1

    Et du coup, en plus, ça se fait incroyable qu'elle-même a rencontré Monsieur Le Dant qui est à fond dans la physiologie. Parce que je pense aussi que le fait qu'elle m'ait fait confiance, ça m'a donné l'assurance pour le faire.

  • Speaker #2

    Oui, clairement.

  • Speaker #1

    Dites-moi dans la position dans laquelle vous voulez être. J'ai dit, je vais être sur les genoux. C'est tout pour que ça se passe. Elle s'est assise, elle ne m'a pas touchée. Le dossier du lit, j'ai pu m'accrocher avec une espèce de drap pour ne pas tirer le matelas. Et puis j'ai poussé ma fille comme ça et c'était incroyable. Elle était assise et mon conjoint a vu notre bébé sortir la tête, puis les épaules, puis hop, elle est tombée sur la table. Et voilà, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #2

    Elle t'a tout laissé faire toute seule du coup, pour le coup. Ok, et toi au niveau des sensations, tu sentais vraiment le bébé passer ? Est-ce que tu as senti le cercle de feu ?

  • Speaker #1

    Oui, j'aurais dit ça fait mal quand même. Et même arracher la poule. du temps de mon conjoint en attrapant son t-shirt et tout. Bah oui oui, en fait, c'est ce qu'elle disait, la seule façon d'être soulagée c'est de pousser. Mais c'est une poussée qui brûle en fait au moment du passage de la tête et on sait qu'on pousse bien, on le sent, mais voilà, il faut le faire et puis on commence à fatiguer au bout d'un certain nombre d'heures etc. J'ai senti tout le bébé, je pense aussi d'avoir fait des allers-retours dans les escaliers, a fait qu'elle a pu descendre sans s'engager correctement. Et du coup, elle était vraiment bien positionnée. Donc, ça a été tout seul, tout seul dans le sens où, juste en poussant, elle est sortie convenablement. Et ouais, c'était absolument magique. C'était une bonne douleur, une belle douleur.

  • Speaker #2

    Oui, effectivement, du coup, dès qu'elle est sortie, c'était... Tout allait mieux. Là, tu n'avais plus de douleur. Tu te sentais en forme.

  • Speaker #1

    Oui, j'étais un peu hébétée. Parce que je la regardais entre mes jambes. Donc, j'étais vraiment presque en forme. Je la regarde. Et on me dit, attrapez-la. Et je pense que j'ai eu quelques secondes. Je ne saurais pas l'expliquer. Puis après, je l'ai prise dans mes bras. Et c'était le bonheur total. Franchement, ça passe tellement vite. Et c'est tellement l'expérience la plus frôle. forte que j'ai jamais vécu. Je pense que ça m'a fait un petit bug au cerveau pendant quelques secondes. Ok.

  • Speaker #2

    Et t'as pu faire... Est-ce que tu voulais faire un clambage tardif ? Est-ce que c'était quelque chose qui te parlait ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, cette maternité elle a fond dans la physiologie, donc en fait, personne n'a touché à mon bébé pendant deux heures. Le clambage était tardif. On ne lui a pas mis de couche aussi, j'étais contente parce que la première fois, on m'avait un peu obligée. là on me l'a laissé sur ma peau j'étais pleine de mon sang du liquide amniotique franchement c'est pas ce qui me déranglait j'ai accouché j'ai eu quelques points et tout le monde est parti on nous a laissé très rapidement j'ai délivré le placenta aussi je me suis mis sur le dos pour délivrer le placenta puis tout le monde est parti après les quelques petits points tout s'est fait très vite pour vraiment nous laisser dans notre bulle pendant au moins deux heures et puis elle a été quand même pesée, on lui a donné la vitamine K, mais au bout de deux heures et demie, avant ça, personne ne l'avait touchée, et je trouve ça formidable, tout a été vraiment respecté à 100%, c'était incroyable. Je pense que c'est important de tomber sur une équipe soignante qui comprend nos besoins et qui en général a l'habitude de ça. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. Ok. Et au niveau des points, il a dit que l'infant super synthase, ça a été ? Malgré le fait qu'il n'y avait pas de péridurale du goût.

  • Speaker #1

    t'es pas d'anesthésie comment ça s'est passé on m'a fait une petite locale avec une petite piqûre je crois ok donc j'ai senti seulement il y avait quelques points je sais même pas combien j'ai pas demandé c'est m'est égal au niveau vaginal et un peu au niveau de la peau au niveau de la peau j'ai un peu senti mais bon voilà et puis j'en ai un peu marre si les contractions de la délivrance on se dit oh ça recommence là j'ai l'impression que ça est quand même bien plus doux que c'est moi C'est très rare. Et puis forcément, on peut refuser, mais ce n'est pas conseillé. Pour la délivrance du placenta, on a quand même un petit chou d'ocytocine de synthèse. On peut le refuser, mais c'est vrai que la physiologie n'est pas à 100%. C'est dur d'être dans une physiologie à 100% quand on n'est pas chez soi. Et ce qui fait vraiment peur pendant un accouchement, c'est la délivrance. puisqu'en fait, on peut avoir une hémorragie à ce moment-là. Du coup, moi, j'ai accepté. Je me suis dit, je ne veux pas prendre de risques. Généralement, ce n'est même pas une option. Cette maternité nous a dit qu'on avait le droit de dire non, mais la plupart des matérialités ne donnent pas le choix. En fait, on doit vraiment avoir ce petit shoot pour provoquer les contractions et délivrer le placenta.

  • Speaker #2

    Oui, surtout que toi, tu as déjà atterri. Quand ton bébé est sorti, il est dans tes bras. Tu n'as plus la tête à recommencer à pousser, comme tu l'as dit.

  • Speaker #1

    Après, si la physiologie... Dans la nature aussi, on accouche chez soi, en principe le fait d'être avec notre bébé, de le faire téter, ça provoque un chute de cytocine, ça provoque les contractions. D'ailleurs quand on allaite, on a beaucoup plus de contractions, en tout cas plus rapprochées pour remettre l'utérus en place. C'est un peu le même principe. Mais ouais, du coup, juste ça. Puis elles sont parties. Elles nous ont laissées dans notre bulle. C'était absolument fantastique.

  • Speaker #2

    Et donc, tu as pu faire une tétée d'accueil. C'était ton projet d'aller-té ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. J'allais-té mon premier deux ans jusqu'à être enceinte. Et là, oui, ça s'est fait naturellement aussi. Beaucoup plus facilement d'ailleurs. Parce que mon autre premier, comme les articles avant tout, ça a provoqué un RGO. Donc, j'étais tout le temps enceinte. Tandis que c'est vraiment des tétées pour manger. Et ça se passe super bien. Et la tétée d'accueil, notre fille a trouvé tout de suite le sein et ça s'est très bien passé.

  • Speaker #2

    Ok. Et du coup, comment tu te sens en ce post-partum ? Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Rien à voir avec le premier non plus. Le baby blues, il y a eu très très très fort pour notre fils. On me disait bonjour, pratiquement je pleurais, je pleurais tout le temps. Tandis que là, je sais que vers 18h30, pendant une demi-heure à une heure, j'ai un petit peu... coup de mou et puis c'est tout. Le reste du temps, c'est bien. Physiquement, super bien. J'ai marché juste après avoir accouché, je pense. Deux heures et demie après avoir accouché, je marchais. Comme si rien ne s'était passé. Par rapport au bassin, on sent un petit peu le bassin un peu douloureux, surtout si pendant la grossesse il l'était déjà. Mais sans ça, comme si rien n'est passé. Physiquement, j'ai vite récupéré. On est même sortis très tôt de la maternité. On est sortis heureux. je dirais 38 heures après avoir donné le postpartum.

  • Speaker #2

    Ah oui, d'accord.

  • Speaker #1

    Avec le recul, je ne le referai pas parce que je pense que quand ça se passe bien à la maternité, c'est une petite bulle, un petit stas de décompression. Et puis, ça se passait super bien, donc je serais restée une journée de plus. Mais bon, sans ça, oui, le postpartum, nickel.

  • Speaker #2

    C'est toujours pareil. Quand il y a le premier déjà à la maison, on n'a peut-être pas forcément envie de rester toute seule à la maternité. On a envie de voir le grand, même si avec du recul, c'est quand même plus fatigant qu'autre chose.

  • Speaker #1

    T'as complètement raison, c'est ça. C'est que je culpabilisais un peu de laisser mon fils trois nuits de suite. Donc, deux nuits, ça me paraissait beaucoup. Et en même temps, il allait bien. Et j'avais besoin de cette bulle. Mais bon, c'est tout. C'est pas très grave en soi. Ça s'est très bien passé à la maison. Oui.

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce que tu peux... Parce que je sais que c'est un sujet qui angoisse beaucoup les mamans de deuxième enfant. Est-ce que tu peux nous raconter rapidement la rencontre entre tes deux bébés,

  • Speaker #1

    du coup ? Oh, ça, c'est magnifique. Filmez-le, déjà. Toute votre vie. Et ça s'est super bien passé. Notre fils, il était en âge de comprendre un petit peu. Dans toute la grossesse, on lui montrait sa tisseur dans le ventre, on lui expliquait. Ça paraît très long, neuf mois, ou même si on en parle plus tard, un mois, cinq mois. Ça paraît une éternité pour un enfant.

  • Speaker #2

    À l'échelle de sa vie, presque trois ans, un mois, c'est énorme, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est l'éternité. Mais on lui expliquait un petit peu. On n'en parlait pas trop non plus parce qu'on ne voulait pas qu'elle prenne trop de place. Mais on lui expliquait comment ça se passait. On lui expliquait comment elle allait sortir. Et on lui a expliqué, lui, tout son cheminement de vie aussi, pour qu'il fasse un parallèle. On lui montrait des photos quand je l'avais dans mon ventre, puis quand il est né, pour lui montrer un petit peu comment fonctionnait la naissance. Et puis quand elle a rencontré sa petite sœur, super bienveillant. attendri et je n'ai pas eu une once de jalousie. C'est ce dont on a souvent peur. Après aussi on lui donne sa place aussi, on n'a pas arrêté de s'occuper de lui donc je pense que ça aide aussi. Et puis après il faut juste que l'enfant s'habitue à la douceur, à ne pas être brusque à côté de lui. En général ils comprennent assez rapidement. Et ouais ça s'est super bien passé, ça continue de se passer super bien. Il la réclame le matin. lui parle. Trop mignon, c'est la chose la plus mignonne qu'on puisse y.

  • Speaker #2

    Ok, ouais. Donc, rassurant là aussi. Ok. Ok, bah écoute, super. Une très belle expérience qui fait rêver. Là, j'avoue que tout faire toute seule, arriver juste pour délivrer l'enfant, c'est quand même le plan parfait que toutes les mamans voudraient vivre au final.

  • Speaker #1

    Franchement, si vous en avez envie, n'écoutez pas ceux qui vous... qui vous freinent et puis entourez-vous des personnes qui vont vous donner vous rendre votre pouvoir parce qu'en fait les femmes peuvent accoucher seules et puis la douleur ce ne sera que une douleur qu'on peut gérer ce ne sera jamais au-delà et puis juste essayer déjà c'est très très bien si on a envie il faut le faire ouais

  • Speaker #2

    et puis du coup s'accompagner et quand même se préparer pour toi la préparation en amont est importante

  • Speaker #0

    Oui, et même le projet naissance, j'ai entendu beaucoup de choses et n'importe quoi sur le projet naissance, comme quoi il ne faut pas le faire, il ne faut pas faire des plans sur la comète, ça ne se passera jamais. Moi, mon projet naissance ne s'est pas réalisé, je n'ai pas accouché dans l'eau, et pourtant je sais que l'avoir fait ce projet naissance m'a aidée à réaliser cet accouchement. Et je pense que c'est important parce que ça permet de savoir ce qu'on veut, ce qu'on ne peut pas. Le projet naissance est voulu au fur et à mesure de la grossesse, des personnes qu'on rencontre, des lectures qu'on fait. et même si ça ne se réalise pas c'est une direction qu'on prend et je trouve ça absolument canon de pouvoir se projeter, de rêver parce que forcément ça va avoir un impact sur l'intention donc faites votre projet de naissance ne mettez pas de limites,

  • Speaker #1

    n'écoutez pas les personnes qui ont des idées préconçues défoncées écoute très bon mot de la fin et très rassurant c'est des mamans qui ont ce projet envie d'accoucher physio, c'est de très bons conseils. Merci beaucoup à toi d'avoir partagé cette expérience avec nous. D'accord. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. S'il t'a plu, ou si le podcast de manière générale te plaît, n'hésite pas à me laisser une petite note sur ton application d'écoute préférée. 5 étoiles, ce serait l'idéal. Et pour découvrir d'autres histoires aussi passionnantes qu'intéressantes, rendez-vous mercredi prochain. À très vite !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de Marie

    00:01

  • Récit du premier accouchement de Marie

    00:42

  • Préparatifs pour le deuxième accouchement

    02:30

  • Le projet de naissance et choix de la maternité

    06:10

  • Préparation physique et mentale à l'accouchement

    08:14

  • Le début du travail et arrivée à la maternité

    10:35

  • L'accouchement : sensations et émotions

    19:23

  • Post-partum et rencontre entre les deux enfants

    22:05

  • Conseils pour un accouchement physiologique

    29:25

Description


As-tu déjà rêvé de vivre un accouchement de rêve, loin des traumatismes du passé ? Dans cet épisode de Balance ton accouchement, j'ai le plaisir d'accueillir Marie, une maman de deux enfants, qui nous partage son parcours incroyable et inspirant. Nous l'avons déjà rencontré dans l'épisode 5 du podcast, elle a été l'une des premières à me faire confiance pour me partager l'histoire de son premier accouchement. Je t'invite donc à écouter ce dernier pour en savoir plus sur son premier accouchement qui a été marqué par des complications, notamment une hémorragie de la délivrance, et comment cela a profondément influencé sa vision de la maternité.

Marie a décidé de prendre les choses en main pour sa deuxième grossesse. Elle avait une envie forte de vivre un accouchement plus naturel et serein. Elle nous explique comment elle a élaboré un projet de naissance, cherchant une maternité qui partageait ses valeurs et qui lui permettrait d'accoucher dans l'eau. C'est un véritable témoignage de maman qui montre qu'il est possible de transformer son expérience d'accouchement en quelque chose de positif.

Dans cet épisode, nous plongeons dans les détails de sa préparation à l'accouchement, incluant des séances de sophrologie et des lectures sur l'accouchement physiologique. Marie nous fait ressentir l'intensité des contractions qu'elle a vécues à la maison avant de se rendre à la maternité, où elle a accouché rapidement, sans péridurale. Ses mots résonnent avec tant d'émotion alors qu'elle décrit le moment magique où elle a enfin tenu sa fille dans ses bras.

Mais ce n'est pas tout ! Marie évoque également la rencontre entre ses deux enfants, un moment rempli de tendresse et d'amour. Elle partage son ressenti en post-partum, qui est radicalement différent de son expérience précédente. Son témoignage est un véritable guide pour toutes les mamans qui souhaitent se préparer au mieux pour leur accouchement, qu'il soit à domicile, en maternité, ou même après une césarienne d'urgence.

Rejoins-nous pour découvrir ce récit touchant et authentique, rempli de conseils pratiques et d'encouragements pour toutes les mamans qui traversent le chemin de la maternité. Que tu sois enceinte, jeune maman ou simplement curieuse, cet épisode de Balance ton accouchement est fait pour toi ! Ensemble, partageons nos expériences d'accouchement, parlons de ces témoignages de mamans qui nous inspirent et apprenons à donner la vie dans les meilleures conditions possibles. N'oublie pas, chaque accouchement est unique, et le tien mérite d'être raconté !


Si tu souhaites découvrir un univers mignon et tout doux pour ta baby shower ou pour t'accompagner dans ta maternité, rendez-vous sur le compte instagram de Marie pour découvrir son univers et sa boutique : @chourose_baby


Envie d'en discuter, d'en savoir plus ou de participer à ton tour ? Rendez-vous sur instagram : @balance_ton_accouchement


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello maman et bienvenue sur Balance en accouchement, le podcast qui recense les histoires d'accouchement, qu'elles se soient bien ou mal passées, car toute histoire mérite d'être entendue. Vous écouterez ici des parcours faciles ou difficiles, des expériences uniques et surtout de la bienveillance et de la sincérité. Alors que tu sois maman, papa, future maman, futur papa ou simplement intéressé par l'accouchement et par ce qu'il fait traverser aux femmes et aux hommes, tu es le bienvenu par ici. Moi, je suis Rebecca. maman de deux enfants, est complètement bouleversée par les accouchements et la maternité. Alors, sans plus attendre, voici le nouvel épisode du jour ! Alors bonjour, merci à toi de me rejoindre pour ce nouvel épisode du podcast. Alors pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter s'il te plaît en me donnant ton prénom, en me disant combien d'enfants tu as et quel âge ils ont, et puis en ajoutant tout ce que tu aurais envie. Coucou, hello,

  • Speaker #1

    donc moi c'est Marie et j'ai deux enfants, un garçon qui aura trois ans. trois ans au mois de février et une fille qui a aujourd'hui douze jours.

  • Speaker #2

    Toutes fraîches, toutes fraîches.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    D'accord. Alors, écoute, pour commencer, est-ce que tu avais pensé à ton accouchement dès le début de cette deuxième grossesse ? On va se réaliser dessus.

  • Speaker #1

    Écoute, je pense même que j'y pensais avant que la grossesse ne commence. Oui. Oui.

  • Speaker #2

    Alors justement, est-ce que tu peux juste nous résumer en quelques mots ton premier accouchement, comment ça t'était passé ? Et je pense qu'on invitera tout le monde à écouter ton premier épisode pour en savoir plus.

  • Speaker #1

    Oui, alors c'était une expérience un petit peu traumatisante pour moi parce que ça a duré plus de 24 heures. Et pendant ces 24 heures, il y a eu plein de rebondissements. Ça a commencé par une hémorragie qui, en fin de compte, s'est avérée absolument pas grave du tout. J'ai aussi... tracé cardiaque de mon bébé qui est inquiétant, donc j'ai failli être opérée en code rouge. Et en fin de compte, on m'a posé la péridurale en anticipant un éventuel retour à la case opération. Et la péridurale, je ne l'ai pas supportée. Et l'accouchement s'est soldé par une ventouse, donc c'était à la fois traumatisant pour moi, mais aussi pour mon bébé. Donc c'était vraiment... Il est loin de... des espérances que j'avais à l'époque.

  • Speaker #2

    Oui, forcément. Ok. D'accord. Donc, du coup, tu entames cette nouvelle grossesse en voulant peut-être, enfin, sûrement, ne pas vivre la même chose, du coup.

  • Speaker #1

    Oui, comme je le disais un petit peu au début, c'est vrai que je pensais à un autre accouchement avant même que le projet bébé ne soit lancé, qui est assez particulier. Mais je n'avais pas peur de réaccoucher, alors que j'aurais pu à cause de l'expérience que j'avais eue. J'avais plutôt envie de vraiment ce besoin de vivre l'accouchement pleinement comme beaucoup de femmes aujourd'hui le font, un accouchement plus naturel. Donc, c'est vrai que je n'appréhendais pas du tout. J'avais vraiment hâte de revivre cette expérience et de la vivre à ma façon, un peu comme une revanche.

  • Speaker #2

    Ok. Bon, alors si on revient un tout petit peu en arrière avant cet accouchement, est-ce que tu te souviens du moment où vous avez lancé Projet Bébé 2 du coup ?

  • Speaker #1

    Oui, au moment où ça s'est fait très rapidement. Donc, je m'en souviens très bien.

  • Speaker #2

    Ok. Et comment s'est passée cette deuxième grossesse ? Du coup, sûrement un peu plus fatigante que la première.

  • Speaker #1

    Quand on en a un premier, c'est pas la même histoire. Mais rien à voir dans le sens où je n'avais pas les mêmes symptômes. Après, c'était deux grossesses faciles. Dans l'ensemble, je n'ai jamais eu de problème. Mais c'est vrai que j'étais beaucoup plus active. Donc, peut-être un petit peu moins. temps de savourer certaines étapes de la grossesse et en même temps je m'efforçais de créer un maximum de souvenirs sachant que c'est la dernière et ouais effectivement c'est passé très très vite comparé à la première grossesse ouais ça file mais

  • Speaker #2

    effectivement quand t'as déjà un petit bout à gérer au quotidien qui est un petit grand frère c'est compliqué oui c'est vrai qu'on dit souvent aux futures mamans de prendre soin de soi,

  • Speaker #1

    de se reposer et c'est ça Et avec toute la raison du monde, on a besoin de se reposer. Mais c'est vrai que c'est moins facile à réaliser quand on a déjà à la maison.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr. Et du coup, sur le plan médical, tout se passait bien pour ta petite fille ?

  • Speaker #1

    Oui, nickel. Ok. Moi, j'avais beaucoup d'anémie comparé à la première course. J'en avais beaucoup la réfusion de faire. Mais bon, je pense que ça arrive souvent. Mais à part ça, tout s'est super bien passé.

  • Speaker #2

    Ok. Et donc, pas de soucis particuliers à part cette anémie. Tu n'as pas eu de problème non plus qui aurait pu mettre en danger ton projet d'accouchement, du moins.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Ok, super. Et du coup, est-ce que tu avais fait un projet de naissance ?

  • Speaker #1

    Oui, et franchement, mon projet de naissance, pour moi, ça a été un peu mon guide tout le long de la grossesse. Dès les premières semaines, j'y pensais, surtout parce que j'y pensais avant même d'être enceinte. Et je pense que ça a commencé par le choix de la maternité. C'est vrai que l'accouchement s'est déroulé dans une grande maternité qui est très réputée, qui est sans doute très bien, mais niveau type 3. Donc, en fait... qui est surtout axée à grossesse pathologique. Et c'est un peu l'usine. Et du coup, il y a beaucoup moins d'humanité, non pas que le personnel ne le soit pas, mais c'est qu'il n'y a pas le temps. Et c'est vrai que j'ai reçu une maternité plus humaine, bienveillante et surtout qui partageait les valeurs d'un accouchement physiologique avec moi. Et une maternité qui proposait d'accoucher dans l'eau, s'il y en a très peu, en fait, dans la région. Donc, je pense que le projet d'accouchement s'est vraiment enclenché au moment où j'ai trouvé la maternité et l'équipe soignante qui allait avec le projet de naissance.

  • Speaker #2

    Oui, ok. Et du coup, dans ce projet de naissance, tu avais accouché sans péridural ou est-ce que c'était le plus tard possible ?

  • Speaker #1

    Non, moi, c'était même pas une option. Alors, c'est vraiment très personnel par rapport à mon expérience. La première péridurale que j'ai eue avec mon fils, moi, j'ai fait un petit malaise et puis ça s'est pas bien passé. Je pense que pour mon fils, il avait vraiment besoin de bouger. Ce n'était pas possible. Donc là, pour moi, ce n'était même pas une option d'avoir la péridurale. Je ne préendais pas la douleur. Après, j'ai aussi construit ma boîte à outils pour avoir tous les recours possibles pour gérer la douleur au moment T. Mais c'est vrai que la péridurale, ce n'était pas du tout une option. Je sais que beaucoup disent que le plus tard possible, je me laisse l'option 2. Moi, ce n'était vraiment pas possible. par rapport à mon expérience traumatisante.

  • Speaker #2

    Ok. Et du coup, tu voulais accoucher dans l'eau si possible, vu qu'ils proposaient cette option ?

  • Speaker #1

    Voilà, du coup, ma maternité, je ne sais pas si c'est le cas pour toutes les maternités, mais ma maternité fait passer un entretien à la future maman et à son partenaire, la personne qui sera présente le jour J, normalement à l'accouchement. Et je trouvais ça super parce que le partenaire, donc souvent le futur parent, le deuxième parent, est très pris en considération dans cette maternité, ce qui n'est pas le cas partout. Et j'ai beaucoup aimé ça. Et puis, effectivement, il y a un entretien pour accoucher dans l'eau parce qu'il faut cocher un certain nombre de cases pour avoir le droit, donc ne pas avoir de process à risque, avoir le bébé qui a la tête en bas, ne pas avoir de complications éventuelles qui pourraient survenir le jour J. Donc, j'étais trop contente d'avoir ce projet d'accoucher dans l'eau. Et puis voilà, après, c'est vrai que je gardais l'esprit ouvert. Sachant très bien d'ailleurs que d'autres choses pouvaient survenir, qu'une césarienne, ce n'était pas quelque chose qui était rare. Donc, j'avais quand même considéré ces choses-là dans mon projet de naissance. Mais pour moi, mon idéal, c'était vraiment d'accoucher dans l'eau.

  • Speaker #2

    Ok, d'accord. Et du coup, puisque tu t'es préparée d'une matière particulière pour cet accouchement physio, tu as fait une petite boîte à outils. Est-ce que tu peux détailler un petit peu ?

  • Speaker #1

    Alors, oui. J'ai été accompagnée par une sophrologue. Je n'avais jamais fait d'accompagnement en sophrologie. Et là, c'était vraiment un accompagnement axé sur l'accouchement. En tout cas, moi, j'étais très réceptive. J'ai trouvé ça absolument fantastique. Donc, si des futures mamans veulent tenter la sophrologie, c'est vraiment le moment idéal. C'est pour la grossesse. Ensuite, j'ai regardé le documentaire. Le documentaire Faut pas pousser de nous, nanars Je ne sais pas si tu connais, mais... C'est un documentaire qui est vraiment axé sur l'accouchement physiologique, qui remet un petit peu en question l'accouchement médicalisé. Et ensuite, j'ai aussi lu pas mal de choses, notamment J'accouche bientôt que faire de la douleur qui est écrit par une sage-femme. Il y a beaucoup de références à Michel Audan aussi, qui est un fond de temps dans l'accouchement physiologique. Donc, je me suis renseignée un maximum. J'ai suivi des doulas sur les réseaux, j'ai écouté ton podcast. Et puis, j'ai fait la préparation en piscine. Alors, ce n'est pas parce qu'on accouche dans l'eau qu'on doit faire la préparation en piscine. La préparation en piscine n'est pas réservée à celle qui accouche dans l'eau. Mais je trouve que l'élément est très relaxant. Donc, qu'on fasse dans l'eau ou non, je recommande à tous les firmamans de tester la préparation en piscine. C'est absolument fantastique. On se sent toute légère. Voilà, c'est un certain nombre de choses que j'ai faites. J'ai aussi fait le winner flow. C'est une espèce de sifflet qui permet de… d'aider à contrôler la respiration et le souffle aussi dans les contractions de Braxel X qu'on peut avoir au cours de la grossesse que pendant le vrai travail C'est un outil qui n'est pas très connu, mais qui est assez chouette. Voilà, donc c'était ça. Et puis aussi mon conjoint, qui est un outil fondamental de ma voile, qui massait le bas de mon dos à la fin de la grossesse, qui l'a fait pendant le travail aussi. Donc voilà, c'était un certain nombre de choses qui m'ont aidée. Et ma sophrologue, du coup, m'avait préparé un enregistrement pour le jour J, que j'écoutais seulement le jour J.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #2

    D'accord, donc là t'arrives toute préparée pour vivre cet accouchement le plus naturel et physiologique possible. Alors du coup, comment ça se passe ? Comment arrive le grand moment ?

  • Speaker #1

    Mais en fait, c'est assez drôle parce qu'on était avec mon fils et mon conjoint en train de faire du shopping. Vraiment, la seule fois où on l'a fait en neuf mois, pour acheter un doudou à la petite sœur. Et ce jour-là, j'avais un peu le moral dans les chaussettes. Femmes qui sont en fin de grossesse savent à quel point ça peut être dur, long, douloureux. Et pour me remonter le moral, j'ai mis une jolie robe à paillettes, mes jolis talons et on est allé en ville. Et puis le matin, la veille, j'avais perdu un peu du bouchon muqueux. Et ce jour-là, dans le magasin, je sens qu'il y a quelque chose. Donc je vais aux toilettes et c'est vrai que là, j'ai un petit doute sur est-ce que c'est le bouchon muqueux ou est-ce que c'est du lichylaméotique dans lequel il y aurait le méconium, les premières salles de bébé. Je n'étais pas tout à fait sûre. On dépose rapidement mon fils chez mes papas. On va se passer changer. On va directement aux urgences. Donc, c'est un samedi à midi. Et c'est ma sage-femme, la sage-femme qui me suivait à la maternité, qui m'osculte et qui a du mal à trouver mon col parce qu'il est désaxé. Elle me dit qu'il est super long, qu'il a un doigt. Franchement, vous accouchez pas aujourd'hui. Voilà. Et puis, pas d'équilibre mutique, c'était bien le bouchon du queue. Et puis... la route était de faire un monito pour voir si le bébé va bien, mais ma fille bouge beaucoup. Donc, son tracé, on n'arrive pas à avoir un tracé régulier, donc on fait une échographie. Et à ce moment-là, les contractions ont commencé. J'ai reconnu, quand on a eu un premier accouchement, on reconnaît. Là, je savais que c'était les contractions de travail, toutes les six minutes, qui me faisaient mal. Mais bon, on voit la gynécologue, elle me dit, le col est court. On dit, tiens, en une heure. Elle dit, oui, ça peut changer en une heure, parce que les contractions sont efficaces. On recroise, massage femme. Elle me dit, faites plutôt confiance au coucher. On ne vous revoit pas. Vous n'allez pas coucher tout de suite, etc. Et pour moi, c'était un petit peu... En fait, elle me l'a dit dans le sens où vous allez avoir mal si vous restez là. Vous rentrez chez vous. Elle connaissait mon projet de naissance. Et il était déjà 15h et j'avais très faim. Et je savais très bien que le travail avait commencé. Je savais très bien que si on me sculptait, je ne pouvais plus manger. Donc, j'ai dit, c'est parti. Et mon conjoint descend chercher à manger parce que je commençais à avoir des contractions qui me faisaient crier un peu. Donc, je ne pouvais absolument pas être dans un lieu public. Mon conjoint part chercher un sandwich que je mange entre deux contractions. Entre chaque contraction, la vague de bien-être est incroyable. Donc, j'en profite, je mange, je prends des forces, je sens que mon corps se prépare. Et arrivé à la maison, les contractions se rapprochent toutes les cinq minutes, toutes les quatre minutes. Et je ne sais pas si c'est le néocortex qui s'est complètement déprogrammé, où je me suis dit, bah non, on ne voit pas la maternité, je reste à la maison encore. Alors qu'en fait, j'étais vraiment dans les contractions, contractions. Je criais, mais c'est normal, c'est mon corps qui avait besoin de s'exprimer comme ça. Je ne savais pas que ça se passerait comme ça. Donc, j'ai écouté un peu l'audio de ma sophrologue.

  • Speaker #2

    Oui, la fameuse nuance entre douleur et souffrance. Là, tu ne souffrais pas, mais tu étais en douleur, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, c'était des... Il y en a qui comparent l'accouchement physiologique, l'accouchement sans péridural à s'arracher une dent sans anesthésie. Et je trouve que c'est complètement faux de dire ça parce qu'arracher une dent, il n'y a rien naturel dans ça. Les contractions sont complètement naturelles. Et en fait, on les supporte très bien. Et les hormones, les cocktails d'hormones qui se libèrent entre chacune fait qu'on peut supporter ça. Et je n'ai pas eu de difficulté. Sur le moment, ce n'est pas agréable, mais on les accompagne en fait. Et du coup, je faisais des allers-retours dans mes escaliers entre les contractions pour ne pas que le travail s'arrête aussi. Et puis, mon conjoint m'aidait en appuyant sur mes reins ou alors j'écoutais l'audio de ma sophrologue. J'essayais un maximum de rester dans ma bulle. Et puis, à un moment donné, mon conjoint me dit Non, mais là, il faut partir à la maternité. Et je lui dis Non, non, appelle-les. Et en appelant, en racontant les faits tels qu'ils étaient, ils ont dit Non, vous avez le temps. Après, ils n'ont pas entendu crier derrière. Je ne sais pas, j'étais complètement dans le déni, dans ma bulle, dans le brouillard total. Parce que je pense qu'avec le recul, je sais très bien que je serais partie. Mais là, je pense que mon néocortex était complètement déconnecté. J'étais bien à la maison. jusqu'au moment où, dans la cuisine, dans une contraction qui me met vraiment à genoux par terre, je ronde la poche des os. Et tout de suite, en même temps, dans la même contraction qui me fait rompre la poche des os, je commence à pousser. Et là, j'ai eu très peur. J'ai eu très peur parce que déjà, je n'avais pas spécialement envie d'accoucher à la maison n'étant pas préparée. Je n'avais pas envie d'une intervention de la part des pompiers. qui ne sont pas forcément sensibilisées à la physiologie.

  • Speaker #2

    Même pas du tout, en général.

  • Speaker #1

    Et puis, encore moins envie d'accoucher dans la voiture. Donc, à un moment donné, j'ai cru que les poussettes étaient suffisamment puissantes pour accoucher à la maison. Et mon conjoint, qui ne trouvait pas les avis, je lui ai dit, mais descend des serviettes, peut-être que je vais accoucher. En fin de compte, je lui ai dit, non, c'est bon, on part à la maternité. Et ce qui était gênant, c'est quand je suis restée coincée entre la porte de notre maison qui est en face de la voiture. Je suis coincée entre le trottoir parce que je ne pouvais plus bouger. Mais en fait, je n'ai jamais crié comme ça de ma vie. C'était vraiment animal, en fait. Je me suis évoquée avec des femmes qui ne font pas de bruit. Je ne savais pas comment je l'exprimerais de cette façon. Mais moi, je criais vraiment. Ça me soulageait. C'est comme ça que je passais la contraction, que je respirais.

  • Speaker #2

    Oui, c'était naturel. Pour le coup, tu ne virais pas, mais tu laissais la nature faire.

  • Speaker #1

    chose que je sais pas si ce serait passé aussi rapidement à la maternité parce que je pense que c'est pas tellement je sais pas, socialement ça aurait été compliqué je pense pour moi d'accepter tandis qu'à la maison avec mon conjoint j'ai laissé faire et puis à un moment donné de toute façon le néocorthèse se déconnecte et voilà donc j'ai crié dans la rue les voisins je sais pas s'ils en ont pensé en tout cas j'ai fini par rentrer dans la voiture et c'était la partie vraiment pas chouette du tout où... Je sentais qu'on ne pouvait rien y faire. Je ne comprendrais jamais quand on dit à la femme d'arrêter de pousser. On ne peut pas arrêter de pousser. C'est comme si, quand on est malade, on nous disait Arrête de vomir une seconde et retiens-toi. De temps en temps, les poussées venaient et je me détachais. J'essayais de rester en sécurité dans la voiture, mais en même temps, mon corps, des fois, devait bouger. Et puis, mon conjoint roulait quand même relativement vite, prudemment avec les warm-ups, etc. Mais la chance que c'était un samedi, parce qu'on était à 25 minutes de la maternité quand même, qu'on n'ait pas eu trop de circulation. Et puis, arrivé devant les urgences, je lui dis, en fait, va chercher de l'aide, parce que je ne peux pas du tout bouger de la voiture. Je pouvais descendre, puis c'est tout. J'étais là. Ça faisait que mes jambes ne pouvaient pas marcher. Et donc, mon conjoint arrive dans le hall d'urgence. Ils me disent, ma femme est en train de la coucher dans la voiture. Apparemment, ils ont...

  • Speaker #2

    ils ont un petit peu tiqué ils l'ont cru parce que des fois on a eu des retours de on n'est pas là mais si eux ils l'ont cru directement il n'y a pas eu de soucis oui oh mon dieu heureusement après il y a un fauteuil ils

  • Speaker #1

    prennent un brancard il y avait un urgentiste un pompier, une infirmière je leur dis madame est-ce que vous vous sentez la tête de votre bébé je leur dis non non mais je suis en train de pousser en fait mais tellement Ils m'installent sur le brancard. Puis ils ont couru parce que franchement, ils n'avaient pas du tout envie de me voir accoucher sur leur table. Oui. Non, ça ne les tentait pas trop. Là, c'est un peu flou, mais je sais juste que je criais sur la table pour les chats poussés. Je les ai prévenus. Excusez-moi, je vais crier. Je les ai prévenus. Juste pour qu'ils ne sèchent pas. Ils sèchent. C'est indépendant de ma volonté à ce stade. Et puis, je sais qu'on arrive dans la salle d'accouchement où, une fois encore, il y a ma sage-femme. Et qui commence à me parler en me disant Ah, mais vous n'avez pas votre robe de soirée ? Et moi, je la regarde. Mais je pense que mon regard, elle a compris. Elle a dit Bah, un sale est là. Elle m'a spouté. Mais bon, pendant la contraction, elle a dû attendre que ça passe. Je poussais en même temps. Et puis, elle regarde ses collègues. Elle fait Mais, il était désaxé et fermé ce matin. Et là, elle voyait la tête.

  • Speaker #2

    Elle voyait la tête, ok.

  • Speaker #1

    Je suis contente parce que du coup, effectivement, je n'ai pas couché dans l'eau. C'était trop tard. Mais du coup, j'ai vraiment tout fait à travailler à la maison et arriver juste pour pousser ma fille.

  • Speaker #2

    C'est limite mieux au final d'accoucher comme ça que dans l'eau parce que là, tu as vraiment tout fait toute seule. Tu n'as pas eu d'attente.

  • Speaker #1

    Et du coup, en plus, ça se fait incroyable qu'elle-même a rencontré Monsieur Le Dant qui est à fond dans la physiologie. Parce que je pense aussi que le fait qu'elle m'ait fait confiance, ça m'a donné l'assurance pour le faire.

  • Speaker #2

    Oui, clairement.

  • Speaker #1

    Dites-moi dans la position dans laquelle vous voulez être. J'ai dit, je vais être sur les genoux. C'est tout pour que ça se passe. Elle s'est assise, elle ne m'a pas touchée. Le dossier du lit, j'ai pu m'accrocher avec une espèce de drap pour ne pas tirer le matelas. Et puis j'ai poussé ma fille comme ça et c'était incroyable. Elle était assise et mon conjoint a vu notre bébé sortir la tête, puis les épaules, puis hop, elle est tombée sur la table. Et voilà, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #2

    Elle t'a tout laissé faire toute seule du coup, pour le coup. Ok, et toi au niveau des sensations, tu sentais vraiment le bébé passer ? Est-ce que tu as senti le cercle de feu ?

  • Speaker #1

    Oui, j'aurais dit ça fait mal quand même. Et même arracher la poule. du temps de mon conjoint en attrapant son t-shirt et tout. Bah oui oui, en fait, c'est ce qu'elle disait, la seule façon d'être soulagée c'est de pousser. Mais c'est une poussée qui brûle en fait au moment du passage de la tête et on sait qu'on pousse bien, on le sent, mais voilà, il faut le faire et puis on commence à fatiguer au bout d'un certain nombre d'heures etc. J'ai senti tout le bébé, je pense aussi d'avoir fait des allers-retours dans les escaliers, a fait qu'elle a pu descendre sans s'engager correctement. Et du coup, elle était vraiment bien positionnée. Donc, ça a été tout seul, tout seul dans le sens où, juste en poussant, elle est sortie convenablement. Et ouais, c'était absolument magique. C'était une bonne douleur, une belle douleur.

  • Speaker #2

    Oui, effectivement, du coup, dès qu'elle est sortie, c'était... Tout allait mieux. Là, tu n'avais plus de douleur. Tu te sentais en forme.

  • Speaker #1

    Oui, j'étais un peu hébétée. Parce que je la regardais entre mes jambes. Donc, j'étais vraiment presque en forme. Je la regarde. Et on me dit, attrapez-la. Et je pense que j'ai eu quelques secondes. Je ne saurais pas l'expliquer. Puis après, je l'ai prise dans mes bras. Et c'était le bonheur total. Franchement, ça passe tellement vite. Et c'est tellement l'expérience la plus frôle. forte que j'ai jamais vécu. Je pense que ça m'a fait un petit bug au cerveau pendant quelques secondes. Ok.

  • Speaker #2

    Et t'as pu faire... Est-ce que tu voulais faire un clambage tardif ? Est-ce que c'était quelque chose qui te parlait ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, cette maternité elle a fond dans la physiologie, donc en fait, personne n'a touché à mon bébé pendant deux heures. Le clambage était tardif. On ne lui a pas mis de couche aussi, j'étais contente parce que la première fois, on m'avait un peu obligée. là on me l'a laissé sur ma peau j'étais pleine de mon sang du liquide amniotique franchement c'est pas ce qui me déranglait j'ai accouché j'ai eu quelques points et tout le monde est parti on nous a laissé très rapidement j'ai délivré le placenta aussi je me suis mis sur le dos pour délivrer le placenta puis tout le monde est parti après les quelques petits points tout s'est fait très vite pour vraiment nous laisser dans notre bulle pendant au moins deux heures et puis elle a été quand même pesée, on lui a donné la vitamine K, mais au bout de deux heures et demie, avant ça, personne ne l'avait touchée, et je trouve ça formidable, tout a été vraiment respecté à 100%, c'était incroyable. Je pense que c'est important de tomber sur une équipe soignante qui comprend nos besoins et qui en général a l'habitude de ça. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. Ok. Et au niveau des points, il a dit que l'infant super synthase, ça a été ? Malgré le fait qu'il n'y avait pas de péridurale du goût.

  • Speaker #1

    t'es pas d'anesthésie comment ça s'est passé on m'a fait une petite locale avec une petite piqûre je crois ok donc j'ai senti seulement il y avait quelques points je sais même pas combien j'ai pas demandé c'est m'est égal au niveau vaginal et un peu au niveau de la peau au niveau de la peau j'ai un peu senti mais bon voilà et puis j'en ai un peu marre si les contractions de la délivrance on se dit oh ça recommence là j'ai l'impression que ça est quand même bien plus doux que c'est moi C'est très rare. Et puis forcément, on peut refuser, mais ce n'est pas conseillé. Pour la délivrance du placenta, on a quand même un petit chou d'ocytocine de synthèse. On peut le refuser, mais c'est vrai que la physiologie n'est pas à 100%. C'est dur d'être dans une physiologie à 100% quand on n'est pas chez soi. Et ce qui fait vraiment peur pendant un accouchement, c'est la délivrance. puisqu'en fait, on peut avoir une hémorragie à ce moment-là. Du coup, moi, j'ai accepté. Je me suis dit, je ne veux pas prendre de risques. Généralement, ce n'est même pas une option. Cette maternité nous a dit qu'on avait le droit de dire non, mais la plupart des matérialités ne donnent pas le choix. En fait, on doit vraiment avoir ce petit shoot pour provoquer les contractions et délivrer le placenta.

  • Speaker #2

    Oui, surtout que toi, tu as déjà atterri. Quand ton bébé est sorti, il est dans tes bras. Tu n'as plus la tête à recommencer à pousser, comme tu l'as dit.

  • Speaker #1

    Après, si la physiologie... Dans la nature aussi, on accouche chez soi, en principe le fait d'être avec notre bébé, de le faire téter, ça provoque un chute de cytocine, ça provoque les contractions. D'ailleurs quand on allaite, on a beaucoup plus de contractions, en tout cas plus rapprochées pour remettre l'utérus en place. C'est un peu le même principe. Mais ouais, du coup, juste ça. Puis elles sont parties. Elles nous ont laissées dans notre bulle. C'était absolument fantastique.

  • Speaker #2

    Et donc, tu as pu faire une tétée d'accueil. C'était ton projet d'aller-té ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. J'allais-té mon premier deux ans jusqu'à être enceinte. Et là, oui, ça s'est fait naturellement aussi. Beaucoup plus facilement d'ailleurs. Parce que mon autre premier, comme les articles avant tout, ça a provoqué un RGO. Donc, j'étais tout le temps enceinte. Tandis que c'est vraiment des tétées pour manger. Et ça se passe super bien. Et la tétée d'accueil, notre fille a trouvé tout de suite le sein et ça s'est très bien passé.

  • Speaker #2

    Ok. Et du coup, comment tu te sens en ce post-partum ? Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Rien à voir avec le premier non plus. Le baby blues, il y a eu très très très fort pour notre fils. On me disait bonjour, pratiquement je pleurais, je pleurais tout le temps. Tandis que là, je sais que vers 18h30, pendant une demi-heure à une heure, j'ai un petit peu... coup de mou et puis c'est tout. Le reste du temps, c'est bien. Physiquement, super bien. J'ai marché juste après avoir accouché, je pense. Deux heures et demie après avoir accouché, je marchais. Comme si rien ne s'était passé. Par rapport au bassin, on sent un petit peu le bassin un peu douloureux, surtout si pendant la grossesse il l'était déjà. Mais sans ça, comme si rien n'est passé. Physiquement, j'ai vite récupéré. On est même sortis très tôt de la maternité. On est sortis heureux. je dirais 38 heures après avoir donné le postpartum.

  • Speaker #2

    Ah oui, d'accord.

  • Speaker #1

    Avec le recul, je ne le referai pas parce que je pense que quand ça se passe bien à la maternité, c'est une petite bulle, un petit stas de décompression. Et puis, ça se passait super bien, donc je serais restée une journée de plus. Mais bon, sans ça, oui, le postpartum, nickel.

  • Speaker #2

    C'est toujours pareil. Quand il y a le premier déjà à la maison, on n'a peut-être pas forcément envie de rester toute seule à la maternité. On a envie de voir le grand, même si avec du recul, c'est quand même plus fatigant qu'autre chose.

  • Speaker #1

    T'as complètement raison, c'est ça. C'est que je culpabilisais un peu de laisser mon fils trois nuits de suite. Donc, deux nuits, ça me paraissait beaucoup. Et en même temps, il allait bien. Et j'avais besoin de cette bulle. Mais bon, c'est tout. C'est pas très grave en soi. Ça s'est très bien passé à la maison. Oui.

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce que tu peux... Parce que je sais que c'est un sujet qui angoisse beaucoup les mamans de deuxième enfant. Est-ce que tu peux nous raconter rapidement la rencontre entre tes deux bébés,

  • Speaker #1

    du coup ? Oh, ça, c'est magnifique. Filmez-le, déjà. Toute votre vie. Et ça s'est super bien passé. Notre fils, il était en âge de comprendre un petit peu. Dans toute la grossesse, on lui montrait sa tisseur dans le ventre, on lui expliquait. Ça paraît très long, neuf mois, ou même si on en parle plus tard, un mois, cinq mois. Ça paraît une éternité pour un enfant.

  • Speaker #2

    À l'échelle de sa vie, presque trois ans, un mois, c'est énorme, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est l'éternité. Mais on lui expliquait un petit peu. On n'en parlait pas trop non plus parce qu'on ne voulait pas qu'elle prenne trop de place. Mais on lui expliquait comment ça se passait. On lui expliquait comment elle allait sortir. Et on lui a expliqué, lui, tout son cheminement de vie aussi, pour qu'il fasse un parallèle. On lui montrait des photos quand je l'avais dans mon ventre, puis quand il est né, pour lui montrer un petit peu comment fonctionnait la naissance. Et puis quand elle a rencontré sa petite sœur, super bienveillant. attendri et je n'ai pas eu une once de jalousie. C'est ce dont on a souvent peur. Après aussi on lui donne sa place aussi, on n'a pas arrêté de s'occuper de lui donc je pense que ça aide aussi. Et puis après il faut juste que l'enfant s'habitue à la douceur, à ne pas être brusque à côté de lui. En général ils comprennent assez rapidement. Et ouais ça s'est super bien passé, ça continue de se passer super bien. Il la réclame le matin. lui parle. Trop mignon, c'est la chose la plus mignonne qu'on puisse y.

  • Speaker #2

    Ok, ouais. Donc, rassurant là aussi. Ok. Ok, bah écoute, super. Une très belle expérience qui fait rêver. Là, j'avoue que tout faire toute seule, arriver juste pour délivrer l'enfant, c'est quand même le plan parfait que toutes les mamans voudraient vivre au final.

  • Speaker #1

    Franchement, si vous en avez envie, n'écoutez pas ceux qui vous... qui vous freinent et puis entourez-vous des personnes qui vont vous donner vous rendre votre pouvoir parce qu'en fait les femmes peuvent accoucher seules et puis la douleur ce ne sera que une douleur qu'on peut gérer ce ne sera jamais au-delà et puis juste essayer déjà c'est très très bien si on a envie il faut le faire ouais

  • Speaker #2

    et puis du coup s'accompagner et quand même se préparer pour toi la préparation en amont est importante

  • Speaker #0

    Oui, et même le projet naissance, j'ai entendu beaucoup de choses et n'importe quoi sur le projet naissance, comme quoi il ne faut pas le faire, il ne faut pas faire des plans sur la comète, ça ne se passera jamais. Moi, mon projet naissance ne s'est pas réalisé, je n'ai pas accouché dans l'eau, et pourtant je sais que l'avoir fait ce projet naissance m'a aidée à réaliser cet accouchement. Et je pense que c'est important parce que ça permet de savoir ce qu'on veut, ce qu'on ne peut pas. Le projet naissance est voulu au fur et à mesure de la grossesse, des personnes qu'on rencontre, des lectures qu'on fait. et même si ça ne se réalise pas c'est une direction qu'on prend et je trouve ça absolument canon de pouvoir se projeter, de rêver parce que forcément ça va avoir un impact sur l'intention donc faites votre projet de naissance ne mettez pas de limites,

  • Speaker #1

    n'écoutez pas les personnes qui ont des idées préconçues défoncées écoute très bon mot de la fin et très rassurant c'est des mamans qui ont ce projet envie d'accoucher physio, c'est de très bons conseils. Merci beaucoup à toi d'avoir partagé cette expérience avec nous. D'accord. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. S'il t'a plu, ou si le podcast de manière générale te plaît, n'hésite pas à me laisser une petite note sur ton application d'écoute préférée. 5 étoiles, ce serait l'idéal. Et pour découvrir d'autres histoires aussi passionnantes qu'intéressantes, rendez-vous mercredi prochain. À très vite !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de Marie

    00:01

  • Récit du premier accouchement de Marie

    00:42

  • Préparatifs pour le deuxième accouchement

    02:30

  • Le projet de naissance et choix de la maternité

    06:10

  • Préparation physique et mentale à l'accouchement

    08:14

  • Le début du travail et arrivée à la maternité

    10:35

  • L'accouchement : sensations et émotions

    19:23

  • Post-partum et rencontre entre les deux enfants

    22:05

  • Conseils pour un accouchement physiologique

    29:25

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