undefined cover
undefined cover
On se bouge ! Sans sport et sans effort ! cover
On se bouge ! Sans sport et sans effort ! cover
Be-Life talk, le podcast qui met la santé des femmes en action

On se bouge ! Sans sport et sans effort !

On se bouge ! Sans sport et sans effort !

41min |29/05/2025
Play
undefined cover
undefined cover
On se bouge ! Sans sport et sans effort ! cover
On se bouge ! Sans sport et sans effort ! cover
Be-Life talk, le podcast qui met la santé des femmes en action

On se bouge ! Sans sport et sans effort !

On se bouge ! Sans sport et sans effort !

41min |29/05/2025
Play

Description

🎙️ Nouveau podcast Be-Life talk : "On se bouge – sans sport et sans effort !"

Et si on arrêtait de croire que bouger rime forcément avec souffrir et transpirer ?

Dans ce nouvel épisode, on explore des façons simples et accessibles de rester actif sans faire de sport, que vous soyez en manque de temps ou que vous n’aimiez tout simplement pas le sport.

💬 Avec Justine Notte, kinésithérapeute, on découvre comment le corps peut rester en mouvement grâce à des micro-activités quotidiennes, des gestes simples qui font toute la différence.

📊 Alexandra Lambrechts, journaliste, vous partage des données clés sur la sédentarité, des chiffres qui font réfléchir, et vous présente des applis bien pensées pour bouger autrement.

🌿 Côté nutrition, Laurence Lins vous livre ses conseils naturels pour garder la forme et l’énergie, même quand on ne pratique pas de sport.

🎯 Au programme :

  • Pourquoi bouger sans faire de sport est déjà bénéfique

  • Le NEAT ou comment brûler des calories sans s’en rendre compte

  • Le sport sur ordonnance en Belgique : une solution de santé publique

  • Les meilleures applications pour bouger plus au quotidien

  • Les astuces pour intégrer plus de mouvement quand on passe une journée en position assise

  • Comment l’alimentation et les plantes peuvent soutenir votre énergie

📱 Ce podcast s’adresse à toutes les femmes de 35 à 60 ans qui veulent se remettre en mouvement en douceur, gagner en vitalité, et adopter un mode de vie plus actif sans nécessairement passer par la salle de sport.

🎧 Disponible sur Ausha, Spotify, Apple Podcasts et toutes vos plateformes habituelles.

🔔 Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode de Be-Life talk


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Be Life Talk, le podcast qui met la santé des femmes en action. Je suis Perrine Raz, directrice du marketing et de la communication chez Be Life et je suis évidemment très heureuse de vous retrouver à nouveau pour ce nouvel épisode de notre podcast. Dans chaque épisode, nous explorons des sujets de santé en compagnie d'experts, nous vous proposons des conseils pratiques et nous vous faisons découvrir des approches naturelles pour prendre soin de vous. Aujourd'hui, on va parler mouvements, mais sans évoquer le poids, les haltères, les séances intensives à la salle de sport. Parce que oui, bouger c'est bon pour la santé, mais tout le monde n'aime pas forcément le sport. Et certaines personnes sont même contraintes pour des raisons de santé à bouger autrement avec des pratiques plus douces et adaptées. Pour nous accompagner dans cette discussion, j'ai le plaisir de recevoir... Justine Notte, kinésithérapeute et coach sportive, qui va nous partager ses conseils et son expertise en la matière. Nous retrouverons également Laurence Lins, notre directrice scientifique pour sa chronique Phyto et Nutri. Et puis tout au long de ce podcast, Alexandra Lambrex, notre journaliste, donnera quelques chiffres clés, des informations liées à cette thématique bouger sans sport et sans effort. Ça fait rêver, n'est-ce pas ? Alexandra, je crois que tu as une statistique intéressante. à nous partager pour se mettre dans le bain.

  • Speaker #1

    Oui, Sien Sano, l'organisme de santé publique, souligne que la sédentarité et l'inactivité physique sont deux choses bien différentes, c'est important de le préciser. On peut respecter les recommandations en matière d'activité physique, à savoir deux heures et demie de sport par semaine, mais quand même avoir un mode de vie sédentaire, par exemple parce qu'on travaille souvent ainsi. En Belgique, selon une étude à l'échelle nationale réalisée par Sien Sano, donc en 2022-2023, Le temps moyen sédentarisé est de 6h46 par jour, un chiffre qui augmente encore le week-end. 36,2% des adultes dépassent même le nombre de 8h par jour.

  • Speaker #0

    Plus de 6h par jour, c'est tout de même interpellant. On aura l'occasion de revenir sur cet élément un petit peu plus tard. Merci Alexandra. Je propose d'aborder le premier axe de notre podcast « Bouger autrement » . C'est... possible. Alors Justine Notte, bienvenue dans ce podcast. Est-ce que je peux vous demander de nous en dire un petit peu plus sur vous et sur votre parcours professionnel ?

  • Speaker #2

    Bonjour, comme vous l'avez dit, je suis kinésithérapeute. Je travaille principalement au Grand Hôpital de Charleroi, au Centre de l'Obésité. Et à côté de ça, je fais d'autres activités complémentaires. Je suis coach en marche nordique et en trail running. Et je donne également des cours pour l'ESBEL Sports hors ordonnance dans la région de Floreff et de Charleroi.

  • Speaker #0

    Vous êtes vraiment la personne toute indiquée pour nous éclairer aujourd'hui. Alors quand on parle d'activité physique, beaucoup de gens pensent immédiatement au sport intense, mais en réalité bouger c'est bien plus que ça. Quels sont les types de mouvements qui peuvent avoir un impact sur notre santé, mais sans être du sport à proprement parler ? Est-ce que ça existe ou est-ce que c'est un doux rêve ?

  • Speaker #2

    Tout d'abord, moi j'aimerais bien juste revenir sur la définition du mot sport. on pense que le mot sport est en lien avec une certaine intensité, mais en fait, le mot sport, c'est juste une activité physique avec un règlement, avec une compétition et qui est soumise à une fédération. Ça n'a rien à voir avec l'intensité, en fait. Et donc là, on va plutôt parler d'activité physique, qui là, en fait, c'est un mouvement qui est produit par les muscles squelettiques, donc les muscles qui font bouger le corps humain, et qui engendre une dépense énergétique. Donc, activité physique et sport, c'est deux choses totalement différentes.

  • Speaker #0

    Il faut bien faire la nuance, vous faites bien de le rappeler.

  • Speaker #2

    Et donc les gens parlent souvent de sport, mais... Voilà, bouger, ce n'est pas que du sport. Et comme on dit, ça, ce n'est pas un sport, ce n'est pas parce que ce n'est pas un sport que ce n'est pas un sport.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une activité physique.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une activité physique et ce n'est pas intéressant pour la santé.

  • Speaker #0

    On parle aussi de plus en plus du NEAT. Alors, personnellement, je ne connaissais pas du tout le concept. Donc, par NEAT, on entend en anglais Non Exercise Activity Thermogenesis. Donc, on entend bien Non Exercise. Donc, on se doute bien qu'il s'agit de ne pas vraiment faire d'exercice à proprement parler. Mais de quoi s'agit-il ?

  • Speaker #2

    Au niveau de la dépense énergétique, il y a plusieurs choses. donc il y a déjà le métabolisme de repos. Donc ça, ce n'est pas le NEET, c'est juste ce qui est à côté. C'est la dépense énergétique quand on ne fait rien, quand on dort.

  • Speaker #0

    Et on se dépense.

  • Speaker #2

    Et voilà, c'est une des plus grosses dépenses énergétiques de la journée. C'est à ce moment-là, en fait. Parce que le métabolisme au repos a besoin d'énergie pour fonctionner. Alors le NEET, c'est différent. Ça, c'est tout ce qui est la dépense énergétique, qui ne compte pas les moments où on dort, où on respire et où on mange, et non plus les moments où on fait de l'activité physique. Donc c'est le moment où on travaille, où on marche, où on se déplace, où on fait la vaisselle, où on fait le ménage. On sort de sa voiture, on fait des courses. Donc, c'est tous ces moments où le corps a besoin d'énergie et dépense de l'énergie, mais sans dormir, manger et respirer. Enfin, on respire quand même, mais ce n'est pas la dépense énergétique qui est liée à la respiration. ni à l'exercice physique.

  • Speaker #0

    Donc si je vous suis bien, ce n'est pas une activité physique, ce n'est pas ce qui est lié au métabolisme de base, c'est un peu ce qui est entre les deux. Et en quoi ce concept est intéressant pour ceux qui ne pratiquent pas de sport ou manquent de temps ou doivent composer avec des contraintes physiques particulières ?

  • Speaker #2

    La première chose pour augmenter sa dépense énergétique, c'est d'augmenter son IT, et donc augmenter tous ces petits moments dans son quotidien où on bouge un petit peu plus, où on fait d'autres activités que d'être assis, couché. que les moments de sédentarité, comme on parle.

  • Speaker #0

    C'est quoi ? C'est vider le lave-vaisselle, s'étendre la plume.

  • Speaker #2

    Exactement. Toutes les activités où on est en mouvement, en fait. On met les muscles en mouvement, on bouge.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est finalement à la portée de tout un chacun.

  • Speaker #2

    Évidemment.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous pensez des sports dits doux, comme le yoga, le tai-chi, finalement, qui ne donnent pas l'impression d'être des sports, ou peut-être plutôt des activités physiques, mais qui offrent finalement de nombreux bénéfices pour la santé ?

  • Speaker #2

    Alors ce sont des activités très très intéressantes au niveau de la santé, au niveau du bien-être, au niveau musculaire et qui sont assez complexes. Je fais énormément d'activités physiques mais une séance de yoga c'est quelque chose qui est beaucoup plus compliqué pour moi que d'aller courir 30 kilomètres par exemple.

  • Speaker #0

    Ah c'est intéressant ça. Pareil,

  • Speaker #2

    c'est pas parce que c'est doux que c'est facile et que c'est pas intéressant. Mais non c'est complémentaire parce que une séance de yoga ça va être intéressant au niveau musculaire, au niveau des muscles profonds, au niveau de son bien-être. Au niveau du travail de son endurance et au niveau cardiovasculaire, c'est un peu moins intéressant que d'aller marcher, que de faire du vélo, que de faire de la natation. Donc, c'est des choses très intéressantes, mais complémentaires à une activité physique d'endurance.

  • Speaker #0

    Alexandra, je pense que tu as des infos d'ailleurs à nous transmettre sur les bénéfices santé des sports dits doux comme la marche et le yoga.

  • Speaker #1

    Selon une étude de chercheurs de The Arctic University of Norway, avec mon plus bel accent toujours,

  • Speaker #2

    Il est parfait !

  • Speaker #1

    Merci. 22 minutes d'activité physique d'une intensité modérée à vigoureuse par jour permettent de contrer les effets de la sédentarité. Et les sports doux comme la marche sont un exemple d'activité aussi. Il faut garder en tête que toutes les activités physiques procurent un bénéfice.

  • Speaker #0

    Merci Alexandra. On va aborder déjà le deuxième volet de notre podcast. Bouger sans en avoir l'air. Alors on a déjà bien fait la distinction entre sport, activité physique, ce fameux concept du NID qui consiste à bouger. en ayant finalement des activités quotidiennes assez classiques. Justine Notte, peut-on compenser un mode de vie sédentaire en intégrant des micro-mouvements à son quotidien ? Est-ce que ça se compense, finalement, ces fameuses 6 heures de sédentarité par jour ?

  • Speaker #2

    Là, comme on disait au départ, je voudrais aussi revenir sur la définition de sédentarité et inactivité physique, qui sont deux choses totalement différentes. La sédentarité, c'est le temps passé en position... assise ou couchée sur une journée. Et l'inactivité physique, c'est ne pas respecter les réglementations de l'OMS. Donc à savoir, elle est 150 minutes d'activité physique par semaine. Soit ça c'est 150 minutes d'activité modérée ou 75 minutes toujours par semaine d'activité physique plus intense. Donc ça c'est deux choses différentes. On peut être sédentaire et inactif physiquement. On peut aussi être non sédentaire et actif. On peut être... actif et non sédentaire. C'est des choses qui sont totalement différentes. Par exemple, on peut avoir un métier sédentaire, comme malheureusement la majorité des personnes à l'heure actuelle, assis derrière un bureau, pas trop bouger. Et à côté de ça, compenser en faisant une activité physique ou en augmentant son IT, en augmentant son activité physique quotidienne, en marchant, en prenant les escaliers, toutes des petites activités physiques du quotidien. Et inversement... on peut ne pas être sédentaire, mais ne pas suivre les recommandations de l'OMS en termes d'activité physique.

  • Speaker #0

    Donc l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, qui évidemment définit toutes sortes de bonnes pratiques en la matière. Alors, tout le monde n'a pas forcément le temps ou l'envie de pratiquer une activité sportive. Donc, je précise une activité régulière. Quel conseil vous donneriez de façon très concrète à toutes ces personnes ? qui sont nombreuses pour intégrer plus de mouvements dans son quotidien. C'est quoi les petites choses qu'on peut faire pour augmenter son « nid » ?

  • Speaker #2

    Alors la chose la plus simple que je trouve déjà, c'est prendre les escaliers à chaque fois qu'on peut prendre des escaliers. Au lieu de prendre l'ascenseur, s'il y a un étage, je prends les escaliers. Alors si je dois monter dix étages et que je ne suis pas capable de faire dix étages, je prends l'ascenseur parce que vous le faites, et puis j'en monte deux. Un petit conseil que je donne à la plupart des gens avec qui je travaille, garer sa voiture un petit peu plus loin. Au lieu de me garer dans le parking juste à côté de l'entrée du magasin, la garer au bout du parking, ça fait marcher déjà quelques mètres en plus et c'est ça de gagné. Pour les gens qui prennent les transports en commun, sortir un arrêt de bus plus tôt, un arrêt de métro plus tôt et faire une partie en marchant. Surtout là maintenant il fait super beau.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça paraît simple en fait, mais on n'y pense pas.

  • Speaker #2

    En fait le problème c'est que c'est notre environnement qui a changé. L'être humain est totalement inadapté à son environnement. Nos ancêtres, je parle de ça il y a des millions d'années, marchaient en moyenne 15-20 km par jour. Nous aujourd'hui tout est fait pour qu'on ne marche qu'un, deux et on sait vivre. Et encore comme ça. Voilà,

  • Speaker #0

    et encore.

  • Speaker #2

    Des fois, le télétravail aussi nuit à ça. Je passe de ma position assise où je vais aux toilettes, qui est juste à côté, et je reviens.

  • Speaker #0

    Et puis, je rentre dans ma voiture et je rentre chez moi.

  • Speaker #2

    Je m'assieds dans mon canapé. Si je suis en télétravail, je ne sors même pas prendre ma voiture. Je reste à la maison et je ne bouge pas du tout. Et donc, en fait, le problème, c'est notre environnement qui a changé. Et nous, on n'est pas du tout adaptés à ça.

  • Speaker #0

    Ça, c'est très intéressant parce que c'est vrai qu'on y pense assez peu à cette dimension que finalement, nos ancêtres parcouraient plusieurs kilomètres par jour. tout simplement pour fonctionner, ce qui n'est plus du tout notre cas aujourd'hui. Donc c'est vraiment un besoin que de réintégrer du mouvement, sans pour autant aller faire un jogging d'une heure vingt. Non, c'est pas l'idée encore une fois. D'autres petites choses comme celle-là auxquelles vous...

  • Speaker #2

    Le port de charges, porter ses courses. On dit toujours que ce n'est pas bon de porter des charges. Alors il faut être progressif, mais ce n'est pas mauvais de porter des charges. Des activités du quotidien, alors ce n'est pas toujours le plus sympa, mais le ménage, le jardinage. C'est des choses aussi qui sont de l'activité physique quotidienne et qui font du bien à notre corps.

  • Speaker #0

    Justement, le jardinage, cette saison, on dit souvent par ailleurs que les personnes qui jardinent beaucoup, mine de rien, font une activité physique à part entière et que c'est excellent.

  • Speaker #2

    Oui, je confirme.

  • Speaker #0

    Pour les articulations aussi, sans doute.

  • Speaker #2

    Voilà, après, le problème de toutes ces activités physiques, c'est des fois les gens qui ont des petits soucis de santé, ils veulent en faire trop, ils veulent faire tout leur jardin en une journée alors que bah... On peut le faire en 3, 4, 5 jours. Ce n'est pas un problème non plus. Il faut juste être progressif dans son fait.

  • Speaker #0

    Intégrer du mouvement, c'est bien, mais ne pas vouloir porter les 4 sacs de supermarché à deux mains.

  • Speaker #2

    Ça dépend toujours de ce qu'on a fait avant. Si pendant 6 mois de l'année, je suis totalement sédentaire et inactif, et donc là, je me réveille au printemps et je dis, allez, je dois faire mon jardin, et que dans deux jours, je fais énormément de travail. Le corps, il n'est plus habitué. A l'inverse, si j'ai l'habitude de faire énormément d'activités physiques, je peux faire mon jardin en une journée, ça ne posera pas de problème.

  • Speaker #0

    On parlait tout à l'heure du télétravail et des personnes qui sont finalement derrière un écran toute la journée. Est-ce que justement pour ces personnes-là, il y a des astuces spécifiques ? Je pense que ça concerne pas mal de monde, le fait d'être assis derrière un bureau ou dans une salle de réunion. Est-ce que pour ces personnes-là en particulier, vous avez des...

  • Speaker #2

    L'objectif, c'est aussi de casser tous ces moments de sédentarité. Là, on parlait de plus de six heures assis derrière un bureau. Déjà, toutes les heures, aller se lever, la petite pause café. On n'y pense pas, mais on peut aussi aller à la machine à café un peu plus loin, prendre le café en extérieur, aller dans un bureau. Toutes les heures, on se lève, on fait un petit peu d'autograndissement, un petit peu de mobilité, deux, trois petits exercices comme ceux-ci, comme ceux-là. Venir s'asseoir dix fois, se remettre assise dix fois, c'est un exercice de squat comme on parle dans le milieu de l'activité physique. Mais ce n'est pas compliqué de se dire, allez, toutes les heures, je fais dix fois assis, debout, assis, debout, assis, debout. Petite activation au niveau musculaire, au niveau cardiaque.

  • Speaker #0

    Et ça contribue réellement à la dépense énergétique. Ou encore une fois, ce n'est pas la même chose qu'activité physique.

  • Speaker #2

    Alors si, c'est une activité physique, vu que c'est un mouvement des muscles squelettiques qui engendre une dépense énergétique. Alors, qui est plus faible que d'aller marcher deux heures, qui est plus faible que d'aller faire un marathon, on est entièrement d'accord, mais... qui est mieux que rien.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça doit s'organiser ? Je fais le lien avec un podcast précédent où justement on disait qu'un des freins à se mettre en mouvement, c'était de ne pas l'organiser, de ne pas le conscientiser, de le cérébraliser quelque part. Est-ce qu'ici, il faut se dire, je dois intégrer plus de mouvements dans ma journée, je dois l'organiser ou pas ? Ça doit se faire de manière naturelle.

  • Speaker #2

    Pour moi, l'activité physique est la priorité des choses secondaires. Donc, comme je disais, c'est quelque chose d'important, mais secondaire à quoi ? À la vie professionnelle, la vie familiale, la vie privée. Mais c'est quand même une priorité de tout ça. Donc, il faut pouvoir l'inclure dans son agenda, l'inclure dans son emploi du temps, se consacrer du temps à faire une activité physique, à faire quelque chose qu'on aime, ça c'est très important, à prendre du temps pour soi. Et dans un premier temps, dans les vies chargées comme on a actuellement, c'est extrêmement compliqué de mettre ça en place. En imaginant des petites choses comme ceci, comme cela, en se disant, ok, les lundis, je buguère un peu plus loin, j'essaie déjà de faire un kilomètre à pied en venant au truc. Tous les lundis, je sais que je peux le faire parce que j'ai un peu plus de temps avant de rentrer à la maison. Ça, c'est important. Ça doit être planifié.

  • Speaker #0

    Ça s'organise, c'est le message. Et justement, on parlait du fait que ça devait être plaisant. Est-ce qu'il y a des activités, je ne sais pas moi, ludiques ou créatives qui permettent de se dépenser sans s'en rendre compte, finalement ?

  • Speaker #2

    Le plus important, c'est que ça doit plaire à la personne qui le fait.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #2

    Les gens, ils disent « Ah, on m'a dit qu'il fallait aller courir J'aime pas courir ? Bah ne cours pas ! Il y a plein d'autres choses,

  • Speaker #0

    c'est aussi simple que ça.

  • Speaker #2

    C'est aussi simple que ça. Alors si tu adores courir, va courir. Si tu n'aimes pas courir, va pas courir. Tu adores la zumba, va faire de la zumba. Tu adores l'équitation, va faire de l'équitation. Du hockey subaquatique, il y a énormément d'activités physiques. Et donc la première chose, c'est que ça doit nous plaire en fait. On doit quand même prendre un petit peu de plaisir. Alors, il y a bien des jours où on n'a pas envie. Mais voilà, la majorité du temps, ça doit être une activité physique qui nous plaît.

  • Speaker #0

    Et donc, ça nécessite peut-être de tester aussi, parce que dans les modes de vie chargés qu'on a actuellement, c'est peut-être difficile de découvrir aussi des nouvelles pratiques et de se dire, tiens, ça, ça me plaît, ça, ça ne me plaît pas. Et ça, ça s'organise aussi, j'imagine.

  • Speaker #2

    Il faut tester. Et là, maintenant, il y a énormément d'associations sportives qui mettent en place des portes ouvertes, des journées de tests. C'est l'occasion d'aller tester, d'aller essayer des choses, de discuter un petit peu avec les gens autour de nous. Et surtout, si quelque chose ne nous plaît pas.

  • Speaker #0

    Ça sert à rien de persévérer.

  • Speaker #2

    Si ça nous plaît, mais que ça fatigue un peu, il continue, vas-y, ça va avec le temps. Mais si dès le départ, c'était compliqué, je n'ai pas pris de plaisir, ce n'était pas chouette. Il y a tellement de choses ici, pour l'instant, qui se mettent en place. Et donc, pas que, comme on disait, aller à la salle et porter du lourd.

  • Speaker #0

    Mais c'est réducteur. Donc, être curieux et persévérer. Ça, c'est le mot d'ordre. Peut-on rester actif en douceur ? Si on a des douleurs ou des limitations physiques importantes, vous, dans votre métier, évidemment, vous avez, j'imagine, l'habitude de composer avec des personnes qui ont des contraintes physiques. Est-ce que c'est possible de rester en mouvement et de faire une activité physique malgré tout ? Et comment ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors c'est même plus que possible, c'est totalement recommandé. Donc à l'heure actuelle, c'est prouvé par énormément d'articles scientifiques que l'activité physique est bonne pour la santé. est bonne pour énormément de personnes qui souffrent de maladies chroniques. Donc quand je dis maladies chroniques, on va d'une simple lombalgie à des maladies neurologiques, des cancers et d'autres pathologies. Et donc il y a énormément de choses qui se mettent en place aussi actuellement pour tout ça, dans les hôpitaux, mais aussi en dehors des hôpitaux, avec le sport sur ordonnance, ASBEL pour laquelle...

  • Speaker #0

    Ça c'est un concept super intéressant qu'on va aborder aussi dans un court instant. Si je vous entends, pour prendre un exemple très concret, je pense qu'il y a pas mal de personnes qui souffrent d'arthrose, par exemple. Ce n'est pas parce qu'on a de l'arthrose qu'il faut rester inactif. Mais comment fait-on pour bouger, finalement, quand on a mal ? Est-ce qu'on doit se dire « j'ai mal, je ne bouge pas » ou « j'ai mal, mais je vais bouger doucement » ? Comment, quand il y a la douleur qui s'installe dans le quotidien, on gère cette activité physique ?

  • Speaker #2

    L'arthrose, c'est le meilleur exemple. Le meilleur traitement actuel de l'arthrose, c'est le mouvement. Alors qu'on a souvent véhiculé l'inverse, où j'ai de l'arthrose aux genoux, je ne peux plus bouger, je ne peux plus rien faire. Non, c'est totalement faux. Maintenant, il faut le faire de manière progressive, de manière suivie, avec des professionnels de la santé ou des professionnels du monde du sport et de l'activité physique adaptée. Le plus important pour moi, c'est d'être régulier et progressif dans ce qu'on fait. Écouter son corps quand même, mais bouger, bouger, bouger, bouger, bouger. Ce n'est pas en restant dans son fauteuil que...

  • Speaker #0

    Oui, et ça fait vrai que c'est une idée un peu à déconstruire, même si notre message, ce n'est pas de dire s'il y a une crise, entre guillemets, inflammatoire ou de douleur, à ce moment-là, on va aller faire une heure de marche. Mais plutôt peut-être choisir les moments où le corps a plus de propension à bouger et où la douleur peut-être n'est pas présente à ce moment-là. Oui,

  • Speaker #2

    il y a toujours moyen d'adapter. Voilà, je viens faire ma séance. Aujourd'hui, j'ai très, très mal au dos. OK, on va te faire des exercices qui vont peut-être pouvoir te soulager ton dos. justement, on va essayer de travailler autre chose pour quand même bouger.

  • Speaker #0

    Sans le solliciter, sans fortement.

  • Speaker #2

    Voilà, et sans aller réveiller les douleurs. Travailler en douleur, ce n'est pas du tout non plus une bonne solution, mais il y a plein, plein, plein de choses à faire. Si on a mal à droite, à gauche, il y a quand même toujours quelque chose à faire.

  • Speaker #0

    Et aussi, peut-être pour être aidé dans cette démarche, on vit dans un monde de plus en plus digitalisé, avec toute une série d'applications intéressantes qui permettent d'encourager finalement la mobilité au quotidien. Alexandra, je sais que tu as fait un petit tour de ce qui peut finalement nous aider à nous mettre en mouvement.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait quelques fouilles sur les supports d'applications. Alors, il y a les applications basiques, évidemment, mais j'en ai épinglé quelques-unes plus spécifiques. Asana Rebell, par exemple, qui associe du yoga et du fitness et qui vous permet une pratique sportive douce, mais qui propose aussi tout un enchaînement d'entraînement ou des formules plus douces, juste de quelques minutes. Ça vous permet de sortir de votre sédentarité quotidienne. Yes Wait, c'est une application dédiée aux femmes. Elle permet de se faire son propre... propre programme. Elle a été créée par une célèbre coach australienne. Il y a aussi Workout, qui permet d'intégrer une petite routine dans son quotidien. Là aussi, on parle juste de quelques minutes. Donc, quand on n'a pas le temps, qu'on n'a pas envie de faire une heure de marche, c'est des formules qui vous proposent cinq minutes de yoga. Et ça, c'est parfois plus facile à intégrer dans son quotidien. Bref, il y a l'embarras du choix. Vous n'avez qu'à fouiller pour trouver ce qui vous convient et tester, évidemment.

  • Speaker #0

    Donc être curieux, on le disait tout à l'heure. Justinotte, qu'est-ce que vous pensez de toutes ces applications ?

  • Speaker #2

    Pour moi, il y a du positif et du négatif. Comme on disait, ça permet de se prendre 5-10 minutes, de faire une petite séance. Et c'est très bien parce que 5-10 minutes, c'est toujours mieux que rien. C'est important de se dire...

  • Speaker #0

    C'est un message important.

  • Speaker #2

    C'est toujours mieux que rien. Alors toujours un peu plus, c'est toujours un peu mieux. Mais même si on a le temps de faire une séance de 5-10, 15-20 minutes, c'est déjà très bien et c'est important. Au niveau des applications... Ça dépend pour quel public, ça dépend à quel moment, ça dépend comment on peut intégrer ça, ça dépend comment on connaît son corps aussi. Il y a des choses très très intéressantes qu'on peut suivre. Le problème c'est qu'il n'y a jamais de correction avec toutes ces applications. Si je suis quelqu'un qui a l'habitude de faire un peu d'activité, j'ai déjà suivi des cours, je sais ce que je peux faire, ce que je ne peux pas faire.

  • Speaker #0

    Les postures,

  • Speaker #2

    etc. Voilà, c'est très très bien. Si c'est quelque chose de très progressif, ça ne me pose pas de problème. Maintenant, des choses parfois un peu plus intenses, des gens qui ne s'y connaissent pas trop, ils essayent, ils testent, ils essayent les vidéos, les positions ne sont pas toujours respectées. Et là, on peut quand même se blesser. Donc, il faut quand même rester prudent par rapport à ça. Mais comme je dis, c'est quand même toujours mieux que rien.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un moyen, comment dire, efficace de se mettre en mouvement, mais prudence, prudence surtout si on n'a pas l'habitude et prudence aussi au niveau de l'intensité, si je vous entends bien. Mais voilà, il faut quand même se dire qu'on a toute une série de petits outils qui nous permettent donc... pas d'excuses. Mais si, on va désormais aborder le sujet de la prescription médicale d'activité physique, vous en avez touché un mot tout à l'heure, c'est ce qu'on appelle le sport sur ordonnance, et je dois vous avouer qu'en préparant ce podcast, je n'avais pas du tout idée qu'il était possible de faire du sport sur ordonnance. Donc, en Belgique, comme dans d'autres pays d'ailleurs, on parle de plus en plus de cette fameuse prescription médicale d'activité physique. Justine, note, qu'est-ce que c'est exactement et comment ça fonctionne ?

  • Speaker #2

    En fait, Sports Ordonnance est une ASBL qui existe depuis quelques années maintenant et qui travaille en partenariat avec les communes de Wallonie et je pense de Bruxelles, certaines communes de Bruxelles. L'objectif, c'est que les médecins de ces communes-là puissent prescrire de l'activité physique à leurs patients qui souffrent de pathologies chroniques. Comme je disais, pathologies chroniques au sens large, ça va de l'arthrose, mal de dos, à des pathologies beaucoup plus importantes comme le Parkinson, sclérose en plaques. un cancer pendant un traitement contre le cancer. Le médecin écrit une prescription, comme on pourrait se faire prescrire des séances de kiné ou des médicaments. De là, le participant vient avec sa prescription dans un centre qui propose ce genre d'activités, qui sont normalement données soit par des kinés, soit par des coachs sportifs, mais formées en activités physiques adaptées. De là, le participant a droit à, chez nous, 12 séances, parfois 24. d'activités physiques adaptées qui contiennent une partie en endurance, une partie en renforcement musculaire, aussi de la mobilité et de l'équilibre, dans le but justement de lutter contre ces pathologies chroniques et de diminuer les symptômes, diminuer la douleur, diminuer la fatigue, améliorer l'efficacité des traitements, éviter la récidive de certaines pathologies.

  • Speaker #0

    Et donc si je vous entends, prescription médicale veut dire remboursement. Donc ces personnes peuvent bénéficier d'une partie, j'imagine que c'est jamais la totalité, mais juste pour que... qu'on se comprenne bien, est-ce que ça permet justement d'avoir un remboursement à la clé ?

  • Speaker #1

    Alors prescription ne veut pas dire remboursement. Je peux prescrire du Dafalgan, je peux prescrire un médicament, c'est pas pour ça que vous allez être remboursé entièrement du médicament. Donc prescription c'est mon médecin me conseille de faire ça, mon médecin me dit de faire ça. Donc c'est le médecin qui pose un acte et qui dit voilà, pour votre santé, faites ça. Le sport sur ordonnance n'est pas lié à l'inamie comme la kiné pour diverses raisons aujourd'hui. Et donc il n'y a pas de remboursement comme des séances de kiné. Par contre, il y a quand même une intervention de la mutuelle, une fois par an, avec la fameuse intervention pour l'activité physique ou les clubs sportifs. Donc ça, ça fonctionne une fois par an. Sur une session de, par exemple, je prends l'exemple à Florev de ce qu'on fait, de 12 séances. Pour les 12 séances, ça revient à 96 euros, avec un remboursement en fonction de la mutuelle entre 40 et 50 euros pour la session.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est important de le préciser, parce qu'effectivement, ce n'est pas un remboursement comme une séance de kiné à proprement parler. Donc on l'a compris au niveau des bénéfices, tant sur le plan physique que mental. Vous avez parlé des maladies chroniques, etc. Est-ce que c'est efficace pour aider les gens à bouger plus, de votre expérience ? Est-ce que vous voyez que cette fameuse prescription médicale fait son petit bout de chemin ?

  • Speaker #1

    C'est extrêmement efficace, les gens se sentent mieux. Alors voilà, ce n'est pas révolutionnaire non plus. Les pathologies ne vont pas disparaître. Des pathologies chroniques, des gens qui souffrent depuis des années. Ça ne va pas malheureusement disparaître le lendemain, même si ça serait...

  • Speaker #0

    Ça améliore les symptômes, j'imagine.

  • Speaker #1

    Mais voilà, ça va améliorer les symptômes, notamment la fatigue, les douleurs, la qualité de vie. Les gens souvent reviennent vers moi en me disant « Ah, je suis un peu moins essoufflée quand je monte les escaliers, j'arrive à faire un peu plus de kilomètres. Dans mon quotidien, je me sens mieux. Les activités du quotidien, c'est plus facile. J'arrive à plus jouer avec mon petit-fils, on arrive à aller marcher au bois. »

  • Speaker #0

    Et est-ce que vous voyez que justement, le fait d'être dans cette démarche... Ça fait que ces personnes vont plus spontanément dans leur quotidien, sans avoir le coach à côté, se mettre dans le mouvement. Est-ce que c'est finalement un incitant ?

  • Speaker #1

    Exactement. Au début, ils viennent parce que leur médecin leur a dit de venir. La démarche d'après, c'est « ça me fait quand même du bien, je prends du plaisir » . Peu importe la raison pour laquelle on prend du plaisir. Le groupe est sympa, l'environnement est sympa, le coach est sympa. Mais je prends du plaisir, j'ai envie de revenir. Ça me fait du bien, si ça me fait du bien, c'est vrai que j'irais bien une fois marcher. Je suis allée marcher le dimanche, c'était génial, je me sentais mieux. Alors oui, j'étais un petit peu plus fatiguée après, mais c'est de la bonne fatigue. Les gens se mettent dans cette démarche de « ok, j'ai compris que ça me faisait du bien, mais ça passe d'abord par mon médecin m'a dit de le faire » . Et donc là, c'est un élément extérieur qui dit « bon, la prise de sang n'était pas bonne, mon médecin me conseille deux, c'est parti » . Et après, petit à petit, la plupart de mes participants viennent en me disant c'est vrai que ça fait du bien J'en ai besoin, même maintenant, si je sens que je ne suis pas venu pendant deux semaines, je sens que je vais moins bien, donc ça me fait du bien de revenir. Et donc, de là, on arrive à avoir une certaine régularité.

  • Speaker #0

    Donc, si je vous entends, évidemment, ce point de départ de la prescription, ça apporte une certaine légitimité au fait que le sport, ça contribue à améliorer les symptômes. Donc, ça, c'est un très bon point de départ. Et en fin de course, les retours sont plutôt positifs et on remarque que les patients, on ressent des bénéfices. poursuivent. Et c'est aussi la difficulté. C'est un peu le point de départ de la discussion. C'est que c'est très difficile de se tenir à une activité physique si finalement, on ne la fait pas de manière adaptée et on ne la fait pas pour les bonnes raisons. Ici, quelque part, les gens en redemandent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Alexandra, je sais que tu as un exemple intéressant à ce sujet quand on parle de prescription médicale, que tu as fait tes petites investigations également.

  • Speaker #2

    Alors, j'allais justement vous parler de cette association SPORTS. qui propose ses encadrements dans de nombreuses communes en Wallonie. Je ne vais pas répéter tout ce qui a été dit, évidemment, mais je vais vous donner le site internet, www.sport-sur-ordonnance.be. Et alors, concernant cette association, mais aussi d'autres qui favorisent cette reprise sportive, il faut savoir que récemment, le gouvernement wallonie-bruxelles a débloqué un budget pour financer ce projet et d'autres. Et donc, a priori, ils ne sont pas destinés à disparaître tout de suite. Petit complément d'information concernant quelque chose qui a été dit plus tôt également, à savoir que les mutuelles interviennent sur votre inscription à un club sportif par exemple. Sachez aussi qu'en fonction de votre mutuelle, certaines interviennent dans le paiement d'une application d'activité sportive. Donc ça vaut la peine de vérifier ce que propose votre mutuelle également.

  • Speaker #0

    J'accueille maintenant Laurence Lins, directrice scientifique chez BeLive, pour sa chronique phyto et nutrie.

  • Speaker #3

    Bonjour Périne.

  • Speaker #0

    Alors Laurence, bouger un peu plus au quotidien, même sans sport, donc on parle d'activité physique, ça peut parfois demander un petit surplus d'énergie. Est-ce qu'il y a des nutriments ou plantes qui peuvent aider à soutenir, à maintenir cette énergie ?

  • Speaker #3

    Oui bien sûr, alors on peut se tourner vers plusieurs nutriments et plantes qui peuvent aider à maintenir notre niveau d'énergie au quotidien. Je pense notamment et de manière très évidente... au magnésium. Bien sûr. Voilà, puisqu'il est indispensable pour notre métabolisme énergétique. Il va aider à réduire la fatigue et va favoriser la relaxation musculaire. On va le retrouver dans les oléagineux, donc dans les noix comme les amandes ou les noix de Grenoble, dans les légumes verts et également dans les céréales complètes. Alors, le fer est aussi indispensable car il est responsable du transport de l'oxygène dans le sang et donc une carence peut amener de la fatigue.

  • Speaker #0

    Et on sait que les femmes sont souvent les championnes du monde de la carence en fer.

  • Speaker #3

    Tout à fait, puisque une fois par mois, on perd effectivement du fer. Ce fer, on va pouvoir le retrouver au niveau de l'alimentation dans la viande rouge, bien sûr, mais aussi dans les légumineuses et les légumes verts. Et toutes les vitamines du groupe B sont intéressantes parce qu'elles vont participer à ce qu'on appelle le cycle de Krebs, qui est en fait responsable de la production d'énergie dans nos cellules. Et on va les retrouver à nouveau dans les céréales complètes, les légumineuses et certains produits animaux. Au niveau des plantes, en phytothérapie, on peut penser aux plantes adaptogènes qui vont nous permettre d'équilibrer notre énergie et notre vitalité. J'aime beaucoup, j'ai un petit coup de cœur pour l'Ashwagandha, qui est une plante ayurvédique qui est utilisée depuis des millénaires en Inde. Et pour les hommes, je me tournerai un peu plus vers le ginseng, qui est bien connu pour apporter... apporter vitalité, pour soutenir la vitalité.

  • Speaker #0

    Et un petit peu la libido aussi.

  • Speaker #3

    Exactement, mais la libido...

  • Speaker #0

    Les femmes aussi, ceci dit. Tout à fait,

  • Speaker #3

    voilà, exactement. Mais la shwagandha soutient la libido également.

  • Speaker #0

    Eh bien voilà, ça le mérite d'être dit.

  • Speaker #3

    Et alors, pour ce qui est plus soutenir notre métabolisme énergétique, là on va penser plutôt au guarana, qui est riche en caféine et qui permet d'optimiser la production d'énergie cellulaire. en utilisant notamment les lipides, donc le gras. Dans l'expression quotidienne ou, je dirais, de tous les jours populaires, on peut parler d'un brûleur de graisse, mais moi, je n'aime pas trop cette expression car ça donne l'image d'un ingrédient un peu miraculeux qui peut faire maigrir sur un coup de baguette magique. Donc, ce n'est pas du tout ça. Ça aide vraiment à optimiser, en fait, notre métabolisme énergétique. Alors si on consomme du guarana, attention parce qu'il contient de la caféine, comme je viens de le dire, et donc il ne faut pas boire trop de thé ou de café en même temps, puisqu'ils contiennent tous les deux de la caféine également.

  • Speaker #0

    Donc ça c'est la question des interactions, tu fais bien de le préciser. Donc tu parlais de l'assiette évidemment, est-ce que les fruits secs ou les super aliments, comme l'aspiruline par exemple qui est plutôt assez connue, peuvent aussi être bénéfiques ? pour soutenir l'énergie, à côté du magnésium, des vitamines du groupe B, etc. Est-ce que ça, c'est intéressant ?

  • Speaker #3

    Oui, c'est un intérêt. Alors, quand on parle de fruits secs, il faut distinguer deux choses. Donc, il y a d'une part ce qu'on appelle les oléagineux, donc tout ce qui est noix, et d'autre part, les fruits séchés. Donc, c'est deux choses différentes.

  • Speaker #0

    Qui sont peut-être trop sucrés.

  • Speaker #3

    Qui sont plus sucrés, bien entendu. Ils ont un intérêt, donc je peux en parler. Donc, quand on parle des noix, pour moi, ce sont vraiment des super aliments parce qu'ils contiennent un grand nombre de nutriments qui sont... bénéfiques pour notre santé. Ils vont contenir des oméga-3, par exemple. Ils sont riches en fibres et en protéines. Et donc, ils vont apporter une énergie durable. Et ils sont idéals pour les petites faims. Donc, plutôt que de grignoter n'importe quoi, prendre une poignée de noix non salée, non sucrée, c'est bien entendu un très bon réflexe. Alors, ils vont également contenir ce dont on vient de parler, c'est-à-dire des vitamines B et du magnésium. Donc, on soutient notre métabolisme énergétique. Donc si on parle des fruits séchés, là c'est plutôt les dates, les abricots, les fibres. Ça peut être intéressant aussi, notamment quand on parle de collation, parce que ce sont des sources de glucides naturels. Elles vont apporter un petit coup de pouce énergétique, mais ce n'est pas du sucre tout seul. Donc ça apporte aussi des fibres et des minéraux, comme le potassium par exemple. Et on parlait d'aspirine. Oui,

  • Speaker #0

    j'allais dire, elle ne compte rien de tout ça, mais elle est intéressante tout de même.

  • Speaker #3

    Alors si, elle contient... notamment ça aussi, donc magnésium, vitamine B. Mais c'est vraiment une micro-algue d'eau douce qui est riche en tout ce qu'on peut imaginer, en fait. Et donc, c'est très intéressant d'un point de vue nutritionnel. Elle contient, par exemple, tous les acides aminés essentiels, c'est-à-dire ceux que notre corps ne peut pas produire lui-même, du fer hautement assimilable. Donc là, on a une source de fer qui est vraiment très intéressante. à nouveau des vitamines B et du magnésium, bien entendu, mais aussi des antioxydants. Donc ça, c'est aussi intéressant pour la récupération de notre corps, pour le maintien de notre corps en bonne santé. Et donc l'antioxydant phare de la spiruline, c'est la phycocyanine. Sa composition est vraiment tout à fait complète et idéale pour renforcer la vitalité et soutenir l'organisme au niveau de l'énergie. Il y a un autre petit fruit séché dont on... On parle peut-être un peu moins, mais il y a quelques années, c'était vraiment à la mode. C'est les baies de Goji. Et les baies de Goji, en fait, elles sont vraiment réputées, non seulement pour ce petit coup de pouce énergétique, mais aussi par leur propriété antioxydante. Elles vont également contenir du fer et des acides aminés essentiels.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas vraiment de contre-indications ? Je pense que pour la spiruline, les bêtes gojis, etc., on peut y aller sans crainte ?

  • Speaker #3

    Oui, la seule chose, c'est que pour la spiruline, elle a un effet un peu détox. D'accord, à bien peu près. Elle va un petit peu aider à nettoyer, à soutenir notre fonction hépatique. Si notre foie est engorgé, par exemple, si on n'a pas l'habitude de faire une cure détox, quand on consomme de la spiruline au début, on peut avoir quelques inconforts intestinaux notamment. qui est liée simplement au fait que la spiruline nettoie. On élimine. Donc, dans ce cas-là, ce n'est pas grave. On diminue un petit peu la dose ou on étale la dose. Donc, on n'en prend pas tous les jours. Et ça passe. En fait, une fois que c'est nettoyé, il n'y a plus de problème.

  • Speaker #0

    Et au niveau de l'alimentation quotidienne, pour éviter les petits coups de mou et la fatigue, est-ce que tu as des petites astuces ?

  • Speaker #3

    Oui, bien sûr, j'ai quelques petites astuces. On va en fait un petit peu reparler ce dont on a déjà parlé dans les autres podcasts. mais donc Il est essentiel de privilégier une alimentation qui est équilibrée et diversifiée et surtout de donner à notre corps les nutriments au moment où il en a vraiment besoin. C'est ce qu'on va appeler la chrononutrition. C'est vraiment mettre de l'essence dans le moteur au moment où notre moteur en a besoin. Pour ça, il faut par exemple consommer la plus grande partie des protéines dont on a besoin le matin et le midi. et se tourner vers l'Igdu-Sidlan le soir.

  • Speaker #0

    Super, et pour les collations ?

  • Speaker #3

    Pour les collations, on va opter pour des fruits séchés, pour des noix, donc on revient à ce que j'ai dit tout à l'heure. Et donc on peut aussi penser à des barres qui contiennent des céréales complètes avec un peu de miel, un fruit entier, et ça, ça va permettre de maintenir un niveau d'énergie stable. Il y a encore deux choses qui sont vraiment importantes, c'est l'hydratation. L'hydratation est primordiale. Parce que la déshydratation est bien souvent responsable de la fatigue. Et donc, boire régulièrement de l'eau, des infusions, c'est vraiment important. Il faut de l'eau de bonne qualité. Et pour les femmes, on estime qu'on doit boire entre un litre et demi et deux litres par jour.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'on ne fait pas spécialement le lien entre déshydratation et coup de fatigue. Mais c'est vrai.

  • Speaker #3

    C'est bien de le préciser. Et donc, il y a aussi une chose importante, c'est de limiter les sucres rapides. Tout ce qui est viennoiserie, tout ce qui est pâtisserie, tout ce qui contient du sucre rapide. Parce que les aliments sucrés vont provoquer un pic de glycémie qui est suivi d'une chute rapide. Et donc là, on a une sensation de fatigue et ça augmente aussi l'envie de fringales. Donc à éviter le plus possible.

  • Speaker #0

    Donc pas trop de sucre. On en a déjà parlé aussi dans nos podcasts précédents, si cette thématique vous intéresse. Alors quand on veut bouger plus sans forcément se lancer dans une pratique sportive, Est-ce qu'il y a des compléments qui peuvent aider à mieux récupérer, à éviter la fatigue accumulée, surtout si finalement on a été sans activité physique depuis un petit moment et qu'on s'y remet ?

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. Certains compléments peuvent aider à la récupération, même si on n'a pas une activité sportive intense. On va reparler du magnésium qui est associé à la vitamine B6, puisque c'est vraiment une combinaison qui est efficace pour réduire la fatigue et soutenir la fonction musculaire. Chez BeLive, nous avons évidemment notre produit phare qui est le magnésium 4-900 qui est tout à fait indiqué dans ce cas-là. On peut également penser à des compléments qui contiennent des plantes adaptogènes dont on a parlé tout à l'heure, comme la shuaganda ou le ginseng. Et les vitamines B qui vont se retrouver dans notre B complexe chez BeLive, c'est également indiqué. et le coenzyme Q10. Alors, le coenzyme Q10... permet de soutenir la production d'énergie par nos cellules et en plus de ça, a un effet antioxydant. Donc c'est parfait dans ce cadre-là. Et on peut également penser aux oméga-3 qui peuvent apporter un soutien car ils sont bénéfiques pour notre métabolisme. Last but not least, il faut prendre soin de notre microbiote. À chaque fois, je vous en parle. Et donc, on peut se complémenter avec des probiotiques, car un déséquilibre de la flore intestinale va amener de la fatigue et un manque d'énergie. Donc voilà, ça, ce sont les compléments alimentaires vers lesquels on peut se tourner dans ce cadre-là.

  • Speaker #0

    Il y a donc du choix pour tout le monde. Merci, Laurence.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Alexandra, je me tourne vers toi, je vais encore te faire travailler un petit peu. Comme d'habitude, on tient à ce que vous ayez des points très concrets pour vous mettre à l'action après ce podcast. Et donc, je vais demander à Alexandra de nous résumer les points essentiels de la discussion avec notre invitée Justine Notte.

  • Speaker #2

    On retient que l'idée, c'est d'augmenter son activité physique, que ça peut se faire de façon très simple, à savoir prendre plus régulièrement ou même... toujours les escaliers. Fractionner cette prise d'escalier si on n'a pas la capacité de monter 10 étages en un coup. Vous montez les 5 premiers, vous faites le reste en ascenseur ou inversement. Garer sa voiture plus loin, sortir plus tôt du bus, marcher quand on téléphone, porter ses courses, faire le ménage, jardiner. S'autoriser cette petite pause café qu'on prend au bureau et qu'on a tendance à ne pas prendre pour ne pas passer pour le mauvais élève. Prenez votre pause café, vous n'êtes pas obligé de boire du café. Allez faire un petit tour, ça vous permet de vous activer aussi. Et tout ça, c'est mieux que rien. Pour l'activité physique, on souligne aussi qu'il faut que ça plaise et que ça ne revient pas à une charge. Donc prenez le temps de tester ce qui est proposé. Il y a tout plein de formules, c'est ce qu'a souligné Madame Notte. Soyez curieux et persévérez dans votre expérience de l'activité physique. Elle souligne aussi que l'activité physique, ça doit être la priorité des choses secondaires et que donc il faut prendre le temps de la planifier dans votre quotidien et que si douleur il y a, il y a toujours des solutions. Enfin, je conclurai en vous disant que les résultats d'une pratique d'activité physique se ressentiront dans votre quotidien et que vous vous sentirez beaucoup mieux par la suite.

  • Speaker #0

    Merci Alexandra, on se met donc en mouvement, en activité physique, en douceur, mais en étant curieux. Merci mesdames d'avoir été avec nous dans cet épisode bouger sans sport et sans effort. Merci aussi à notre invité Justine Notte pour son expertise et ses précieux conseils. On espère que ceux-ci vous inspireront et vous pousseront à intégrer plus de mouvements dans votre quotidien sans forcément passer par la case salle de sport. Et pour ne rien manquer de nos prochains épisodes, n'hésitez pas à vous abonner à notre chaîne de podcast et à la partager autour de vous. bien sûr si cet épisode vous a plu Comme d'habitude, n'hésitez pas à nous laisser une petite note. Évidemment, vos feedbacks sont super importants pour notre équipe et pour continuer à aborder tous ces sujets passionnants pour votre bien-être. On vous donne rendez-vous fin juin pour un nouvel épisode. On se bouge, se dépenser sans se laisser. L'occasion de découvrir comment bouger en toute sécurité et éviter les petits bobos. D'ici là, restez en mouvement, prenez soin de vous et à très vite sur Be Life Talk.

  • Speaker #2

    Bonjour, je m'appelle Jean-Claude,

  • Speaker #0

    je suis en train de faire un projet de projet de projet

Description

🎙️ Nouveau podcast Be-Life talk : "On se bouge – sans sport et sans effort !"

Et si on arrêtait de croire que bouger rime forcément avec souffrir et transpirer ?

Dans ce nouvel épisode, on explore des façons simples et accessibles de rester actif sans faire de sport, que vous soyez en manque de temps ou que vous n’aimiez tout simplement pas le sport.

💬 Avec Justine Notte, kinésithérapeute, on découvre comment le corps peut rester en mouvement grâce à des micro-activités quotidiennes, des gestes simples qui font toute la différence.

📊 Alexandra Lambrechts, journaliste, vous partage des données clés sur la sédentarité, des chiffres qui font réfléchir, et vous présente des applis bien pensées pour bouger autrement.

🌿 Côté nutrition, Laurence Lins vous livre ses conseils naturels pour garder la forme et l’énergie, même quand on ne pratique pas de sport.

🎯 Au programme :

  • Pourquoi bouger sans faire de sport est déjà bénéfique

  • Le NEAT ou comment brûler des calories sans s’en rendre compte

  • Le sport sur ordonnance en Belgique : une solution de santé publique

  • Les meilleures applications pour bouger plus au quotidien

  • Les astuces pour intégrer plus de mouvement quand on passe une journée en position assise

  • Comment l’alimentation et les plantes peuvent soutenir votre énergie

📱 Ce podcast s’adresse à toutes les femmes de 35 à 60 ans qui veulent se remettre en mouvement en douceur, gagner en vitalité, et adopter un mode de vie plus actif sans nécessairement passer par la salle de sport.

🎧 Disponible sur Ausha, Spotify, Apple Podcasts et toutes vos plateformes habituelles.

🔔 Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode de Be-Life talk


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Be Life Talk, le podcast qui met la santé des femmes en action. Je suis Perrine Raz, directrice du marketing et de la communication chez Be Life et je suis évidemment très heureuse de vous retrouver à nouveau pour ce nouvel épisode de notre podcast. Dans chaque épisode, nous explorons des sujets de santé en compagnie d'experts, nous vous proposons des conseils pratiques et nous vous faisons découvrir des approches naturelles pour prendre soin de vous. Aujourd'hui, on va parler mouvements, mais sans évoquer le poids, les haltères, les séances intensives à la salle de sport. Parce que oui, bouger c'est bon pour la santé, mais tout le monde n'aime pas forcément le sport. Et certaines personnes sont même contraintes pour des raisons de santé à bouger autrement avec des pratiques plus douces et adaptées. Pour nous accompagner dans cette discussion, j'ai le plaisir de recevoir... Justine Notte, kinésithérapeute et coach sportive, qui va nous partager ses conseils et son expertise en la matière. Nous retrouverons également Laurence Lins, notre directrice scientifique pour sa chronique Phyto et Nutri. Et puis tout au long de ce podcast, Alexandra Lambrex, notre journaliste, donnera quelques chiffres clés, des informations liées à cette thématique bouger sans sport et sans effort. Ça fait rêver, n'est-ce pas ? Alexandra, je crois que tu as une statistique intéressante. à nous partager pour se mettre dans le bain.

  • Speaker #1

    Oui, Sien Sano, l'organisme de santé publique, souligne que la sédentarité et l'inactivité physique sont deux choses bien différentes, c'est important de le préciser. On peut respecter les recommandations en matière d'activité physique, à savoir deux heures et demie de sport par semaine, mais quand même avoir un mode de vie sédentaire, par exemple parce qu'on travaille souvent ainsi. En Belgique, selon une étude à l'échelle nationale réalisée par Sien Sano, donc en 2022-2023, Le temps moyen sédentarisé est de 6h46 par jour, un chiffre qui augmente encore le week-end. 36,2% des adultes dépassent même le nombre de 8h par jour.

  • Speaker #0

    Plus de 6h par jour, c'est tout de même interpellant. On aura l'occasion de revenir sur cet élément un petit peu plus tard. Merci Alexandra. Je propose d'aborder le premier axe de notre podcast « Bouger autrement » . C'est... possible. Alors Justine Notte, bienvenue dans ce podcast. Est-ce que je peux vous demander de nous en dire un petit peu plus sur vous et sur votre parcours professionnel ?

  • Speaker #2

    Bonjour, comme vous l'avez dit, je suis kinésithérapeute. Je travaille principalement au Grand Hôpital de Charleroi, au Centre de l'Obésité. Et à côté de ça, je fais d'autres activités complémentaires. Je suis coach en marche nordique et en trail running. Et je donne également des cours pour l'ESBEL Sports hors ordonnance dans la région de Floreff et de Charleroi.

  • Speaker #0

    Vous êtes vraiment la personne toute indiquée pour nous éclairer aujourd'hui. Alors quand on parle d'activité physique, beaucoup de gens pensent immédiatement au sport intense, mais en réalité bouger c'est bien plus que ça. Quels sont les types de mouvements qui peuvent avoir un impact sur notre santé, mais sans être du sport à proprement parler ? Est-ce que ça existe ou est-ce que c'est un doux rêve ?

  • Speaker #2

    Tout d'abord, moi j'aimerais bien juste revenir sur la définition du mot sport. on pense que le mot sport est en lien avec une certaine intensité, mais en fait, le mot sport, c'est juste une activité physique avec un règlement, avec une compétition et qui est soumise à une fédération. Ça n'a rien à voir avec l'intensité, en fait. Et donc là, on va plutôt parler d'activité physique, qui là, en fait, c'est un mouvement qui est produit par les muscles squelettiques, donc les muscles qui font bouger le corps humain, et qui engendre une dépense énergétique. Donc, activité physique et sport, c'est deux choses totalement différentes.

  • Speaker #0

    Il faut bien faire la nuance, vous faites bien de le rappeler.

  • Speaker #2

    Et donc les gens parlent souvent de sport, mais... Voilà, bouger, ce n'est pas que du sport. Et comme on dit, ça, ce n'est pas un sport, ce n'est pas parce que ce n'est pas un sport que ce n'est pas un sport.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une activité physique.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une activité physique et ce n'est pas intéressant pour la santé.

  • Speaker #0

    On parle aussi de plus en plus du NEAT. Alors, personnellement, je ne connaissais pas du tout le concept. Donc, par NEAT, on entend en anglais Non Exercise Activity Thermogenesis. Donc, on entend bien Non Exercise. Donc, on se doute bien qu'il s'agit de ne pas vraiment faire d'exercice à proprement parler. Mais de quoi s'agit-il ?

  • Speaker #2

    Au niveau de la dépense énergétique, il y a plusieurs choses. donc il y a déjà le métabolisme de repos. Donc ça, ce n'est pas le NEET, c'est juste ce qui est à côté. C'est la dépense énergétique quand on ne fait rien, quand on dort.

  • Speaker #0

    Et on se dépense.

  • Speaker #2

    Et voilà, c'est une des plus grosses dépenses énergétiques de la journée. C'est à ce moment-là, en fait. Parce que le métabolisme au repos a besoin d'énergie pour fonctionner. Alors le NEET, c'est différent. Ça, c'est tout ce qui est la dépense énergétique, qui ne compte pas les moments où on dort, où on respire et où on mange, et non plus les moments où on fait de l'activité physique. Donc c'est le moment où on travaille, où on marche, où on se déplace, où on fait la vaisselle, où on fait le ménage. On sort de sa voiture, on fait des courses. Donc, c'est tous ces moments où le corps a besoin d'énergie et dépense de l'énergie, mais sans dormir, manger et respirer. Enfin, on respire quand même, mais ce n'est pas la dépense énergétique qui est liée à la respiration. ni à l'exercice physique.

  • Speaker #0

    Donc si je vous suis bien, ce n'est pas une activité physique, ce n'est pas ce qui est lié au métabolisme de base, c'est un peu ce qui est entre les deux. Et en quoi ce concept est intéressant pour ceux qui ne pratiquent pas de sport ou manquent de temps ou doivent composer avec des contraintes physiques particulières ?

  • Speaker #2

    La première chose pour augmenter sa dépense énergétique, c'est d'augmenter son IT, et donc augmenter tous ces petits moments dans son quotidien où on bouge un petit peu plus, où on fait d'autres activités que d'être assis, couché. que les moments de sédentarité, comme on parle.

  • Speaker #0

    C'est quoi ? C'est vider le lave-vaisselle, s'étendre la plume.

  • Speaker #2

    Exactement. Toutes les activités où on est en mouvement, en fait. On met les muscles en mouvement, on bouge.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est finalement à la portée de tout un chacun.

  • Speaker #2

    Évidemment.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous pensez des sports dits doux, comme le yoga, le tai-chi, finalement, qui ne donnent pas l'impression d'être des sports, ou peut-être plutôt des activités physiques, mais qui offrent finalement de nombreux bénéfices pour la santé ?

  • Speaker #2

    Alors ce sont des activités très très intéressantes au niveau de la santé, au niveau du bien-être, au niveau musculaire et qui sont assez complexes. Je fais énormément d'activités physiques mais une séance de yoga c'est quelque chose qui est beaucoup plus compliqué pour moi que d'aller courir 30 kilomètres par exemple.

  • Speaker #0

    Ah c'est intéressant ça. Pareil,

  • Speaker #2

    c'est pas parce que c'est doux que c'est facile et que c'est pas intéressant. Mais non c'est complémentaire parce que une séance de yoga ça va être intéressant au niveau musculaire, au niveau des muscles profonds, au niveau de son bien-être. Au niveau du travail de son endurance et au niveau cardiovasculaire, c'est un peu moins intéressant que d'aller marcher, que de faire du vélo, que de faire de la natation. Donc, c'est des choses très intéressantes, mais complémentaires à une activité physique d'endurance.

  • Speaker #0

    Alexandra, je pense que tu as des infos d'ailleurs à nous transmettre sur les bénéfices santé des sports dits doux comme la marche et le yoga.

  • Speaker #1

    Selon une étude de chercheurs de The Arctic University of Norway, avec mon plus bel accent toujours,

  • Speaker #2

    Il est parfait !

  • Speaker #1

    Merci. 22 minutes d'activité physique d'une intensité modérée à vigoureuse par jour permettent de contrer les effets de la sédentarité. Et les sports doux comme la marche sont un exemple d'activité aussi. Il faut garder en tête que toutes les activités physiques procurent un bénéfice.

  • Speaker #0

    Merci Alexandra. On va aborder déjà le deuxième volet de notre podcast. Bouger sans en avoir l'air. Alors on a déjà bien fait la distinction entre sport, activité physique, ce fameux concept du NID qui consiste à bouger. en ayant finalement des activités quotidiennes assez classiques. Justine Notte, peut-on compenser un mode de vie sédentaire en intégrant des micro-mouvements à son quotidien ? Est-ce que ça se compense, finalement, ces fameuses 6 heures de sédentarité par jour ?

  • Speaker #2

    Là, comme on disait au départ, je voudrais aussi revenir sur la définition de sédentarité et inactivité physique, qui sont deux choses totalement différentes. La sédentarité, c'est le temps passé en position... assise ou couchée sur une journée. Et l'inactivité physique, c'est ne pas respecter les réglementations de l'OMS. Donc à savoir, elle est 150 minutes d'activité physique par semaine. Soit ça c'est 150 minutes d'activité modérée ou 75 minutes toujours par semaine d'activité physique plus intense. Donc ça c'est deux choses différentes. On peut être sédentaire et inactif physiquement. On peut aussi être non sédentaire et actif. On peut être... actif et non sédentaire. C'est des choses qui sont totalement différentes. Par exemple, on peut avoir un métier sédentaire, comme malheureusement la majorité des personnes à l'heure actuelle, assis derrière un bureau, pas trop bouger. Et à côté de ça, compenser en faisant une activité physique ou en augmentant son IT, en augmentant son activité physique quotidienne, en marchant, en prenant les escaliers, toutes des petites activités physiques du quotidien. Et inversement... on peut ne pas être sédentaire, mais ne pas suivre les recommandations de l'OMS en termes d'activité physique.

  • Speaker #0

    Donc l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, qui évidemment définit toutes sortes de bonnes pratiques en la matière. Alors, tout le monde n'a pas forcément le temps ou l'envie de pratiquer une activité sportive. Donc, je précise une activité régulière. Quel conseil vous donneriez de façon très concrète à toutes ces personnes ? qui sont nombreuses pour intégrer plus de mouvements dans son quotidien. C'est quoi les petites choses qu'on peut faire pour augmenter son « nid » ?

  • Speaker #2

    Alors la chose la plus simple que je trouve déjà, c'est prendre les escaliers à chaque fois qu'on peut prendre des escaliers. Au lieu de prendre l'ascenseur, s'il y a un étage, je prends les escaliers. Alors si je dois monter dix étages et que je ne suis pas capable de faire dix étages, je prends l'ascenseur parce que vous le faites, et puis j'en monte deux. Un petit conseil que je donne à la plupart des gens avec qui je travaille, garer sa voiture un petit peu plus loin. Au lieu de me garer dans le parking juste à côté de l'entrée du magasin, la garer au bout du parking, ça fait marcher déjà quelques mètres en plus et c'est ça de gagné. Pour les gens qui prennent les transports en commun, sortir un arrêt de bus plus tôt, un arrêt de métro plus tôt et faire une partie en marchant. Surtout là maintenant il fait super beau.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça paraît simple en fait, mais on n'y pense pas.

  • Speaker #2

    En fait le problème c'est que c'est notre environnement qui a changé. L'être humain est totalement inadapté à son environnement. Nos ancêtres, je parle de ça il y a des millions d'années, marchaient en moyenne 15-20 km par jour. Nous aujourd'hui tout est fait pour qu'on ne marche qu'un, deux et on sait vivre. Et encore comme ça. Voilà,

  • Speaker #0

    et encore.

  • Speaker #2

    Des fois, le télétravail aussi nuit à ça. Je passe de ma position assise où je vais aux toilettes, qui est juste à côté, et je reviens.

  • Speaker #0

    Et puis, je rentre dans ma voiture et je rentre chez moi.

  • Speaker #2

    Je m'assieds dans mon canapé. Si je suis en télétravail, je ne sors même pas prendre ma voiture. Je reste à la maison et je ne bouge pas du tout. Et donc, en fait, le problème, c'est notre environnement qui a changé. Et nous, on n'est pas du tout adaptés à ça.

  • Speaker #0

    Ça, c'est très intéressant parce que c'est vrai qu'on y pense assez peu à cette dimension que finalement, nos ancêtres parcouraient plusieurs kilomètres par jour. tout simplement pour fonctionner, ce qui n'est plus du tout notre cas aujourd'hui. Donc c'est vraiment un besoin que de réintégrer du mouvement, sans pour autant aller faire un jogging d'une heure vingt. Non, c'est pas l'idée encore une fois. D'autres petites choses comme celle-là auxquelles vous...

  • Speaker #2

    Le port de charges, porter ses courses. On dit toujours que ce n'est pas bon de porter des charges. Alors il faut être progressif, mais ce n'est pas mauvais de porter des charges. Des activités du quotidien, alors ce n'est pas toujours le plus sympa, mais le ménage, le jardinage. C'est des choses aussi qui sont de l'activité physique quotidienne et qui font du bien à notre corps.

  • Speaker #0

    Justement, le jardinage, cette saison, on dit souvent par ailleurs que les personnes qui jardinent beaucoup, mine de rien, font une activité physique à part entière et que c'est excellent.

  • Speaker #2

    Oui, je confirme.

  • Speaker #0

    Pour les articulations aussi, sans doute.

  • Speaker #2

    Voilà, après, le problème de toutes ces activités physiques, c'est des fois les gens qui ont des petits soucis de santé, ils veulent en faire trop, ils veulent faire tout leur jardin en une journée alors que bah... On peut le faire en 3, 4, 5 jours. Ce n'est pas un problème non plus. Il faut juste être progressif dans son fait.

  • Speaker #0

    Intégrer du mouvement, c'est bien, mais ne pas vouloir porter les 4 sacs de supermarché à deux mains.

  • Speaker #2

    Ça dépend toujours de ce qu'on a fait avant. Si pendant 6 mois de l'année, je suis totalement sédentaire et inactif, et donc là, je me réveille au printemps et je dis, allez, je dois faire mon jardin, et que dans deux jours, je fais énormément de travail. Le corps, il n'est plus habitué. A l'inverse, si j'ai l'habitude de faire énormément d'activités physiques, je peux faire mon jardin en une journée, ça ne posera pas de problème.

  • Speaker #0

    On parlait tout à l'heure du télétravail et des personnes qui sont finalement derrière un écran toute la journée. Est-ce que justement pour ces personnes-là, il y a des astuces spécifiques ? Je pense que ça concerne pas mal de monde, le fait d'être assis derrière un bureau ou dans une salle de réunion. Est-ce que pour ces personnes-là en particulier, vous avez des...

  • Speaker #2

    L'objectif, c'est aussi de casser tous ces moments de sédentarité. Là, on parlait de plus de six heures assis derrière un bureau. Déjà, toutes les heures, aller se lever, la petite pause café. On n'y pense pas, mais on peut aussi aller à la machine à café un peu plus loin, prendre le café en extérieur, aller dans un bureau. Toutes les heures, on se lève, on fait un petit peu d'autograndissement, un petit peu de mobilité, deux, trois petits exercices comme ceux-ci, comme ceux-là. Venir s'asseoir dix fois, se remettre assise dix fois, c'est un exercice de squat comme on parle dans le milieu de l'activité physique. Mais ce n'est pas compliqué de se dire, allez, toutes les heures, je fais dix fois assis, debout, assis, debout, assis, debout. Petite activation au niveau musculaire, au niveau cardiaque.

  • Speaker #0

    Et ça contribue réellement à la dépense énergétique. Ou encore une fois, ce n'est pas la même chose qu'activité physique.

  • Speaker #2

    Alors si, c'est une activité physique, vu que c'est un mouvement des muscles squelettiques qui engendre une dépense énergétique. Alors, qui est plus faible que d'aller marcher deux heures, qui est plus faible que d'aller faire un marathon, on est entièrement d'accord, mais... qui est mieux que rien.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça doit s'organiser ? Je fais le lien avec un podcast précédent où justement on disait qu'un des freins à se mettre en mouvement, c'était de ne pas l'organiser, de ne pas le conscientiser, de le cérébraliser quelque part. Est-ce qu'ici, il faut se dire, je dois intégrer plus de mouvements dans ma journée, je dois l'organiser ou pas ? Ça doit se faire de manière naturelle.

  • Speaker #2

    Pour moi, l'activité physique est la priorité des choses secondaires. Donc, comme je disais, c'est quelque chose d'important, mais secondaire à quoi ? À la vie professionnelle, la vie familiale, la vie privée. Mais c'est quand même une priorité de tout ça. Donc, il faut pouvoir l'inclure dans son agenda, l'inclure dans son emploi du temps, se consacrer du temps à faire une activité physique, à faire quelque chose qu'on aime, ça c'est très important, à prendre du temps pour soi. Et dans un premier temps, dans les vies chargées comme on a actuellement, c'est extrêmement compliqué de mettre ça en place. En imaginant des petites choses comme ceci, comme cela, en se disant, ok, les lundis, je buguère un peu plus loin, j'essaie déjà de faire un kilomètre à pied en venant au truc. Tous les lundis, je sais que je peux le faire parce que j'ai un peu plus de temps avant de rentrer à la maison. Ça, c'est important. Ça doit être planifié.

  • Speaker #0

    Ça s'organise, c'est le message. Et justement, on parlait du fait que ça devait être plaisant. Est-ce qu'il y a des activités, je ne sais pas moi, ludiques ou créatives qui permettent de se dépenser sans s'en rendre compte, finalement ?

  • Speaker #2

    Le plus important, c'est que ça doit plaire à la personne qui le fait.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #2

    Les gens, ils disent « Ah, on m'a dit qu'il fallait aller courir J'aime pas courir ? Bah ne cours pas ! Il y a plein d'autres choses,

  • Speaker #0

    c'est aussi simple que ça.

  • Speaker #2

    C'est aussi simple que ça. Alors si tu adores courir, va courir. Si tu n'aimes pas courir, va pas courir. Tu adores la zumba, va faire de la zumba. Tu adores l'équitation, va faire de l'équitation. Du hockey subaquatique, il y a énormément d'activités physiques. Et donc la première chose, c'est que ça doit nous plaire en fait. On doit quand même prendre un petit peu de plaisir. Alors, il y a bien des jours où on n'a pas envie. Mais voilà, la majorité du temps, ça doit être une activité physique qui nous plaît.

  • Speaker #0

    Et donc, ça nécessite peut-être de tester aussi, parce que dans les modes de vie chargés qu'on a actuellement, c'est peut-être difficile de découvrir aussi des nouvelles pratiques et de se dire, tiens, ça, ça me plaît, ça, ça ne me plaît pas. Et ça, ça s'organise aussi, j'imagine.

  • Speaker #2

    Il faut tester. Et là, maintenant, il y a énormément d'associations sportives qui mettent en place des portes ouvertes, des journées de tests. C'est l'occasion d'aller tester, d'aller essayer des choses, de discuter un petit peu avec les gens autour de nous. Et surtout, si quelque chose ne nous plaît pas.

  • Speaker #0

    Ça sert à rien de persévérer.

  • Speaker #2

    Si ça nous plaît, mais que ça fatigue un peu, il continue, vas-y, ça va avec le temps. Mais si dès le départ, c'était compliqué, je n'ai pas pris de plaisir, ce n'était pas chouette. Il y a tellement de choses ici, pour l'instant, qui se mettent en place. Et donc, pas que, comme on disait, aller à la salle et porter du lourd.

  • Speaker #0

    Mais c'est réducteur. Donc, être curieux et persévérer. Ça, c'est le mot d'ordre. Peut-on rester actif en douceur ? Si on a des douleurs ou des limitations physiques importantes, vous, dans votre métier, évidemment, vous avez, j'imagine, l'habitude de composer avec des personnes qui ont des contraintes physiques. Est-ce que c'est possible de rester en mouvement et de faire une activité physique malgré tout ? Et comment ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors c'est même plus que possible, c'est totalement recommandé. Donc à l'heure actuelle, c'est prouvé par énormément d'articles scientifiques que l'activité physique est bonne pour la santé. est bonne pour énormément de personnes qui souffrent de maladies chroniques. Donc quand je dis maladies chroniques, on va d'une simple lombalgie à des maladies neurologiques, des cancers et d'autres pathologies. Et donc il y a énormément de choses qui se mettent en place aussi actuellement pour tout ça, dans les hôpitaux, mais aussi en dehors des hôpitaux, avec le sport sur ordonnance, ASBEL pour laquelle...

  • Speaker #0

    Ça c'est un concept super intéressant qu'on va aborder aussi dans un court instant. Si je vous entends, pour prendre un exemple très concret, je pense qu'il y a pas mal de personnes qui souffrent d'arthrose, par exemple. Ce n'est pas parce qu'on a de l'arthrose qu'il faut rester inactif. Mais comment fait-on pour bouger, finalement, quand on a mal ? Est-ce qu'on doit se dire « j'ai mal, je ne bouge pas » ou « j'ai mal, mais je vais bouger doucement » ? Comment, quand il y a la douleur qui s'installe dans le quotidien, on gère cette activité physique ?

  • Speaker #2

    L'arthrose, c'est le meilleur exemple. Le meilleur traitement actuel de l'arthrose, c'est le mouvement. Alors qu'on a souvent véhiculé l'inverse, où j'ai de l'arthrose aux genoux, je ne peux plus bouger, je ne peux plus rien faire. Non, c'est totalement faux. Maintenant, il faut le faire de manière progressive, de manière suivie, avec des professionnels de la santé ou des professionnels du monde du sport et de l'activité physique adaptée. Le plus important pour moi, c'est d'être régulier et progressif dans ce qu'on fait. Écouter son corps quand même, mais bouger, bouger, bouger, bouger, bouger. Ce n'est pas en restant dans son fauteuil que...

  • Speaker #0

    Oui, et ça fait vrai que c'est une idée un peu à déconstruire, même si notre message, ce n'est pas de dire s'il y a une crise, entre guillemets, inflammatoire ou de douleur, à ce moment-là, on va aller faire une heure de marche. Mais plutôt peut-être choisir les moments où le corps a plus de propension à bouger et où la douleur peut-être n'est pas présente à ce moment-là. Oui,

  • Speaker #2

    il y a toujours moyen d'adapter. Voilà, je viens faire ma séance. Aujourd'hui, j'ai très, très mal au dos. OK, on va te faire des exercices qui vont peut-être pouvoir te soulager ton dos. justement, on va essayer de travailler autre chose pour quand même bouger.

  • Speaker #0

    Sans le solliciter, sans fortement.

  • Speaker #2

    Voilà, et sans aller réveiller les douleurs. Travailler en douleur, ce n'est pas du tout non plus une bonne solution, mais il y a plein, plein, plein de choses à faire. Si on a mal à droite, à gauche, il y a quand même toujours quelque chose à faire.

  • Speaker #0

    Et aussi, peut-être pour être aidé dans cette démarche, on vit dans un monde de plus en plus digitalisé, avec toute une série d'applications intéressantes qui permettent d'encourager finalement la mobilité au quotidien. Alexandra, je sais que tu as fait un petit tour de ce qui peut finalement nous aider à nous mettre en mouvement.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait quelques fouilles sur les supports d'applications. Alors, il y a les applications basiques, évidemment, mais j'en ai épinglé quelques-unes plus spécifiques. Asana Rebell, par exemple, qui associe du yoga et du fitness et qui vous permet une pratique sportive douce, mais qui propose aussi tout un enchaînement d'entraînement ou des formules plus douces, juste de quelques minutes. Ça vous permet de sortir de votre sédentarité quotidienne. Yes Wait, c'est une application dédiée aux femmes. Elle permet de se faire son propre... propre programme. Elle a été créée par une célèbre coach australienne. Il y a aussi Workout, qui permet d'intégrer une petite routine dans son quotidien. Là aussi, on parle juste de quelques minutes. Donc, quand on n'a pas le temps, qu'on n'a pas envie de faire une heure de marche, c'est des formules qui vous proposent cinq minutes de yoga. Et ça, c'est parfois plus facile à intégrer dans son quotidien. Bref, il y a l'embarras du choix. Vous n'avez qu'à fouiller pour trouver ce qui vous convient et tester, évidemment.

  • Speaker #0

    Donc être curieux, on le disait tout à l'heure. Justinotte, qu'est-ce que vous pensez de toutes ces applications ?

  • Speaker #2

    Pour moi, il y a du positif et du négatif. Comme on disait, ça permet de se prendre 5-10 minutes, de faire une petite séance. Et c'est très bien parce que 5-10 minutes, c'est toujours mieux que rien. C'est important de se dire...

  • Speaker #0

    C'est un message important.

  • Speaker #2

    C'est toujours mieux que rien. Alors toujours un peu plus, c'est toujours un peu mieux. Mais même si on a le temps de faire une séance de 5-10, 15-20 minutes, c'est déjà très bien et c'est important. Au niveau des applications... Ça dépend pour quel public, ça dépend à quel moment, ça dépend comment on peut intégrer ça, ça dépend comment on connaît son corps aussi. Il y a des choses très très intéressantes qu'on peut suivre. Le problème c'est qu'il n'y a jamais de correction avec toutes ces applications. Si je suis quelqu'un qui a l'habitude de faire un peu d'activité, j'ai déjà suivi des cours, je sais ce que je peux faire, ce que je ne peux pas faire.

  • Speaker #0

    Les postures,

  • Speaker #2

    etc. Voilà, c'est très très bien. Si c'est quelque chose de très progressif, ça ne me pose pas de problème. Maintenant, des choses parfois un peu plus intenses, des gens qui ne s'y connaissent pas trop, ils essayent, ils testent, ils essayent les vidéos, les positions ne sont pas toujours respectées. Et là, on peut quand même se blesser. Donc, il faut quand même rester prudent par rapport à ça. Mais comme je dis, c'est quand même toujours mieux que rien.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un moyen, comment dire, efficace de se mettre en mouvement, mais prudence, prudence surtout si on n'a pas l'habitude et prudence aussi au niveau de l'intensité, si je vous entends bien. Mais voilà, il faut quand même se dire qu'on a toute une série de petits outils qui nous permettent donc... pas d'excuses. Mais si, on va désormais aborder le sujet de la prescription médicale d'activité physique, vous en avez touché un mot tout à l'heure, c'est ce qu'on appelle le sport sur ordonnance, et je dois vous avouer qu'en préparant ce podcast, je n'avais pas du tout idée qu'il était possible de faire du sport sur ordonnance. Donc, en Belgique, comme dans d'autres pays d'ailleurs, on parle de plus en plus de cette fameuse prescription médicale d'activité physique. Justine, note, qu'est-ce que c'est exactement et comment ça fonctionne ?

  • Speaker #2

    En fait, Sports Ordonnance est une ASBL qui existe depuis quelques années maintenant et qui travaille en partenariat avec les communes de Wallonie et je pense de Bruxelles, certaines communes de Bruxelles. L'objectif, c'est que les médecins de ces communes-là puissent prescrire de l'activité physique à leurs patients qui souffrent de pathologies chroniques. Comme je disais, pathologies chroniques au sens large, ça va de l'arthrose, mal de dos, à des pathologies beaucoup plus importantes comme le Parkinson, sclérose en plaques. un cancer pendant un traitement contre le cancer. Le médecin écrit une prescription, comme on pourrait se faire prescrire des séances de kiné ou des médicaments. De là, le participant vient avec sa prescription dans un centre qui propose ce genre d'activités, qui sont normalement données soit par des kinés, soit par des coachs sportifs, mais formées en activités physiques adaptées. De là, le participant a droit à, chez nous, 12 séances, parfois 24. d'activités physiques adaptées qui contiennent une partie en endurance, une partie en renforcement musculaire, aussi de la mobilité et de l'équilibre, dans le but justement de lutter contre ces pathologies chroniques et de diminuer les symptômes, diminuer la douleur, diminuer la fatigue, améliorer l'efficacité des traitements, éviter la récidive de certaines pathologies.

  • Speaker #0

    Et donc si je vous entends, prescription médicale veut dire remboursement. Donc ces personnes peuvent bénéficier d'une partie, j'imagine que c'est jamais la totalité, mais juste pour que... qu'on se comprenne bien, est-ce que ça permet justement d'avoir un remboursement à la clé ?

  • Speaker #1

    Alors prescription ne veut pas dire remboursement. Je peux prescrire du Dafalgan, je peux prescrire un médicament, c'est pas pour ça que vous allez être remboursé entièrement du médicament. Donc prescription c'est mon médecin me conseille de faire ça, mon médecin me dit de faire ça. Donc c'est le médecin qui pose un acte et qui dit voilà, pour votre santé, faites ça. Le sport sur ordonnance n'est pas lié à l'inamie comme la kiné pour diverses raisons aujourd'hui. Et donc il n'y a pas de remboursement comme des séances de kiné. Par contre, il y a quand même une intervention de la mutuelle, une fois par an, avec la fameuse intervention pour l'activité physique ou les clubs sportifs. Donc ça, ça fonctionne une fois par an. Sur une session de, par exemple, je prends l'exemple à Florev de ce qu'on fait, de 12 séances. Pour les 12 séances, ça revient à 96 euros, avec un remboursement en fonction de la mutuelle entre 40 et 50 euros pour la session.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est important de le préciser, parce qu'effectivement, ce n'est pas un remboursement comme une séance de kiné à proprement parler. Donc on l'a compris au niveau des bénéfices, tant sur le plan physique que mental. Vous avez parlé des maladies chroniques, etc. Est-ce que c'est efficace pour aider les gens à bouger plus, de votre expérience ? Est-ce que vous voyez que cette fameuse prescription médicale fait son petit bout de chemin ?

  • Speaker #1

    C'est extrêmement efficace, les gens se sentent mieux. Alors voilà, ce n'est pas révolutionnaire non plus. Les pathologies ne vont pas disparaître. Des pathologies chroniques, des gens qui souffrent depuis des années. Ça ne va pas malheureusement disparaître le lendemain, même si ça serait...

  • Speaker #0

    Ça améliore les symptômes, j'imagine.

  • Speaker #1

    Mais voilà, ça va améliorer les symptômes, notamment la fatigue, les douleurs, la qualité de vie. Les gens souvent reviennent vers moi en me disant « Ah, je suis un peu moins essoufflée quand je monte les escaliers, j'arrive à faire un peu plus de kilomètres. Dans mon quotidien, je me sens mieux. Les activités du quotidien, c'est plus facile. J'arrive à plus jouer avec mon petit-fils, on arrive à aller marcher au bois. »

  • Speaker #0

    Et est-ce que vous voyez que justement, le fait d'être dans cette démarche... Ça fait que ces personnes vont plus spontanément dans leur quotidien, sans avoir le coach à côté, se mettre dans le mouvement. Est-ce que c'est finalement un incitant ?

  • Speaker #1

    Exactement. Au début, ils viennent parce que leur médecin leur a dit de venir. La démarche d'après, c'est « ça me fait quand même du bien, je prends du plaisir » . Peu importe la raison pour laquelle on prend du plaisir. Le groupe est sympa, l'environnement est sympa, le coach est sympa. Mais je prends du plaisir, j'ai envie de revenir. Ça me fait du bien, si ça me fait du bien, c'est vrai que j'irais bien une fois marcher. Je suis allée marcher le dimanche, c'était génial, je me sentais mieux. Alors oui, j'étais un petit peu plus fatiguée après, mais c'est de la bonne fatigue. Les gens se mettent dans cette démarche de « ok, j'ai compris que ça me faisait du bien, mais ça passe d'abord par mon médecin m'a dit de le faire » . Et donc là, c'est un élément extérieur qui dit « bon, la prise de sang n'était pas bonne, mon médecin me conseille deux, c'est parti » . Et après, petit à petit, la plupart de mes participants viennent en me disant c'est vrai que ça fait du bien J'en ai besoin, même maintenant, si je sens que je ne suis pas venu pendant deux semaines, je sens que je vais moins bien, donc ça me fait du bien de revenir. Et donc, de là, on arrive à avoir une certaine régularité.

  • Speaker #0

    Donc, si je vous entends, évidemment, ce point de départ de la prescription, ça apporte une certaine légitimité au fait que le sport, ça contribue à améliorer les symptômes. Donc, ça, c'est un très bon point de départ. Et en fin de course, les retours sont plutôt positifs et on remarque que les patients, on ressent des bénéfices. poursuivent. Et c'est aussi la difficulté. C'est un peu le point de départ de la discussion. C'est que c'est très difficile de se tenir à une activité physique si finalement, on ne la fait pas de manière adaptée et on ne la fait pas pour les bonnes raisons. Ici, quelque part, les gens en redemandent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Alexandra, je sais que tu as un exemple intéressant à ce sujet quand on parle de prescription médicale, que tu as fait tes petites investigations également.

  • Speaker #2

    Alors, j'allais justement vous parler de cette association SPORTS. qui propose ses encadrements dans de nombreuses communes en Wallonie. Je ne vais pas répéter tout ce qui a été dit, évidemment, mais je vais vous donner le site internet, www.sport-sur-ordonnance.be. Et alors, concernant cette association, mais aussi d'autres qui favorisent cette reprise sportive, il faut savoir que récemment, le gouvernement wallonie-bruxelles a débloqué un budget pour financer ce projet et d'autres. Et donc, a priori, ils ne sont pas destinés à disparaître tout de suite. Petit complément d'information concernant quelque chose qui a été dit plus tôt également, à savoir que les mutuelles interviennent sur votre inscription à un club sportif par exemple. Sachez aussi qu'en fonction de votre mutuelle, certaines interviennent dans le paiement d'une application d'activité sportive. Donc ça vaut la peine de vérifier ce que propose votre mutuelle également.

  • Speaker #0

    J'accueille maintenant Laurence Lins, directrice scientifique chez BeLive, pour sa chronique phyto et nutrie.

  • Speaker #3

    Bonjour Périne.

  • Speaker #0

    Alors Laurence, bouger un peu plus au quotidien, même sans sport, donc on parle d'activité physique, ça peut parfois demander un petit surplus d'énergie. Est-ce qu'il y a des nutriments ou plantes qui peuvent aider à soutenir, à maintenir cette énergie ?

  • Speaker #3

    Oui bien sûr, alors on peut se tourner vers plusieurs nutriments et plantes qui peuvent aider à maintenir notre niveau d'énergie au quotidien. Je pense notamment et de manière très évidente... au magnésium. Bien sûr. Voilà, puisqu'il est indispensable pour notre métabolisme énergétique. Il va aider à réduire la fatigue et va favoriser la relaxation musculaire. On va le retrouver dans les oléagineux, donc dans les noix comme les amandes ou les noix de Grenoble, dans les légumes verts et également dans les céréales complètes. Alors, le fer est aussi indispensable car il est responsable du transport de l'oxygène dans le sang et donc une carence peut amener de la fatigue.

  • Speaker #0

    Et on sait que les femmes sont souvent les championnes du monde de la carence en fer.

  • Speaker #3

    Tout à fait, puisque une fois par mois, on perd effectivement du fer. Ce fer, on va pouvoir le retrouver au niveau de l'alimentation dans la viande rouge, bien sûr, mais aussi dans les légumineuses et les légumes verts. Et toutes les vitamines du groupe B sont intéressantes parce qu'elles vont participer à ce qu'on appelle le cycle de Krebs, qui est en fait responsable de la production d'énergie dans nos cellules. Et on va les retrouver à nouveau dans les céréales complètes, les légumineuses et certains produits animaux. Au niveau des plantes, en phytothérapie, on peut penser aux plantes adaptogènes qui vont nous permettre d'équilibrer notre énergie et notre vitalité. J'aime beaucoup, j'ai un petit coup de cœur pour l'Ashwagandha, qui est une plante ayurvédique qui est utilisée depuis des millénaires en Inde. Et pour les hommes, je me tournerai un peu plus vers le ginseng, qui est bien connu pour apporter... apporter vitalité, pour soutenir la vitalité.

  • Speaker #0

    Et un petit peu la libido aussi.

  • Speaker #3

    Exactement, mais la libido...

  • Speaker #0

    Les femmes aussi, ceci dit. Tout à fait,

  • Speaker #3

    voilà, exactement. Mais la shwagandha soutient la libido également.

  • Speaker #0

    Eh bien voilà, ça le mérite d'être dit.

  • Speaker #3

    Et alors, pour ce qui est plus soutenir notre métabolisme énergétique, là on va penser plutôt au guarana, qui est riche en caféine et qui permet d'optimiser la production d'énergie cellulaire. en utilisant notamment les lipides, donc le gras. Dans l'expression quotidienne ou, je dirais, de tous les jours populaires, on peut parler d'un brûleur de graisse, mais moi, je n'aime pas trop cette expression car ça donne l'image d'un ingrédient un peu miraculeux qui peut faire maigrir sur un coup de baguette magique. Donc, ce n'est pas du tout ça. Ça aide vraiment à optimiser, en fait, notre métabolisme énergétique. Alors si on consomme du guarana, attention parce qu'il contient de la caféine, comme je viens de le dire, et donc il ne faut pas boire trop de thé ou de café en même temps, puisqu'ils contiennent tous les deux de la caféine également.

  • Speaker #0

    Donc ça c'est la question des interactions, tu fais bien de le préciser. Donc tu parlais de l'assiette évidemment, est-ce que les fruits secs ou les super aliments, comme l'aspiruline par exemple qui est plutôt assez connue, peuvent aussi être bénéfiques ? pour soutenir l'énergie, à côté du magnésium, des vitamines du groupe B, etc. Est-ce que ça, c'est intéressant ?

  • Speaker #3

    Oui, c'est un intérêt. Alors, quand on parle de fruits secs, il faut distinguer deux choses. Donc, il y a d'une part ce qu'on appelle les oléagineux, donc tout ce qui est noix, et d'autre part, les fruits séchés. Donc, c'est deux choses différentes.

  • Speaker #0

    Qui sont peut-être trop sucrés.

  • Speaker #3

    Qui sont plus sucrés, bien entendu. Ils ont un intérêt, donc je peux en parler. Donc, quand on parle des noix, pour moi, ce sont vraiment des super aliments parce qu'ils contiennent un grand nombre de nutriments qui sont... bénéfiques pour notre santé. Ils vont contenir des oméga-3, par exemple. Ils sont riches en fibres et en protéines. Et donc, ils vont apporter une énergie durable. Et ils sont idéals pour les petites faims. Donc, plutôt que de grignoter n'importe quoi, prendre une poignée de noix non salée, non sucrée, c'est bien entendu un très bon réflexe. Alors, ils vont également contenir ce dont on vient de parler, c'est-à-dire des vitamines B et du magnésium. Donc, on soutient notre métabolisme énergétique. Donc si on parle des fruits séchés, là c'est plutôt les dates, les abricots, les fibres. Ça peut être intéressant aussi, notamment quand on parle de collation, parce que ce sont des sources de glucides naturels. Elles vont apporter un petit coup de pouce énergétique, mais ce n'est pas du sucre tout seul. Donc ça apporte aussi des fibres et des minéraux, comme le potassium par exemple. Et on parlait d'aspirine. Oui,

  • Speaker #0

    j'allais dire, elle ne compte rien de tout ça, mais elle est intéressante tout de même.

  • Speaker #3

    Alors si, elle contient... notamment ça aussi, donc magnésium, vitamine B. Mais c'est vraiment une micro-algue d'eau douce qui est riche en tout ce qu'on peut imaginer, en fait. Et donc, c'est très intéressant d'un point de vue nutritionnel. Elle contient, par exemple, tous les acides aminés essentiels, c'est-à-dire ceux que notre corps ne peut pas produire lui-même, du fer hautement assimilable. Donc là, on a une source de fer qui est vraiment très intéressante. à nouveau des vitamines B et du magnésium, bien entendu, mais aussi des antioxydants. Donc ça, c'est aussi intéressant pour la récupération de notre corps, pour le maintien de notre corps en bonne santé. Et donc l'antioxydant phare de la spiruline, c'est la phycocyanine. Sa composition est vraiment tout à fait complète et idéale pour renforcer la vitalité et soutenir l'organisme au niveau de l'énergie. Il y a un autre petit fruit séché dont on... On parle peut-être un peu moins, mais il y a quelques années, c'était vraiment à la mode. C'est les baies de Goji. Et les baies de Goji, en fait, elles sont vraiment réputées, non seulement pour ce petit coup de pouce énergétique, mais aussi par leur propriété antioxydante. Elles vont également contenir du fer et des acides aminés essentiels.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas vraiment de contre-indications ? Je pense que pour la spiruline, les bêtes gojis, etc., on peut y aller sans crainte ?

  • Speaker #3

    Oui, la seule chose, c'est que pour la spiruline, elle a un effet un peu détox. D'accord, à bien peu près. Elle va un petit peu aider à nettoyer, à soutenir notre fonction hépatique. Si notre foie est engorgé, par exemple, si on n'a pas l'habitude de faire une cure détox, quand on consomme de la spiruline au début, on peut avoir quelques inconforts intestinaux notamment. qui est liée simplement au fait que la spiruline nettoie. On élimine. Donc, dans ce cas-là, ce n'est pas grave. On diminue un petit peu la dose ou on étale la dose. Donc, on n'en prend pas tous les jours. Et ça passe. En fait, une fois que c'est nettoyé, il n'y a plus de problème.

  • Speaker #0

    Et au niveau de l'alimentation quotidienne, pour éviter les petits coups de mou et la fatigue, est-ce que tu as des petites astuces ?

  • Speaker #3

    Oui, bien sûr, j'ai quelques petites astuces. On va en fait un petit peu reparler ce dont on a déjà parlé dans les autres podcasts. mais donc Il est essentiel de privilégier une alimentation qui est équilibrée et diversifiée et surtout de donner à notre corps les nutriments au moment où il en a vraiment besoin. C'est ce qu'on va appeler la chrononutrition. C'est vraiment mettre de l'essence dans le moteur au moment où notre moteur en a besoin. Pour ça, il faut par exemple consommer la plus grande partie des protéines dont on a besoin le matin et le midi. et se tourner vers l'Igdu-Sidlan le soir.

  • Speaker #0

    Super, et pour les collations ?

  • Speaker #3

    Pour les collations, on va opter pour des fruits séchés, pour des noix, donc on revient à ce que j'ai dit tout à l'heure. Et donc on peut aussi penser à des barres qui contiennent des céréales complètes avec un peu de miel, un fruit entier, et ça, ça va permettre de maintenir un niveau d'énergie stable. Il y a encore deux choses qui sont vraiment importantes, c'est l'hydratation. L'hydratation est primordiale. Parce que la déshydratation est bien souvent responsable de la fatigue. Et donc, boire régulièrement de l'eau, des infusions, c'est vraiment important. Il faut de l'eau de bonne qualité. Et pour les femmes, on estime qu'on doit boire entre un litre et demi et deux litres par jour.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'on ne fait pas spécialement le lien entre déshydratation et coup de fatigue. Mais c'est vrai.

  • Speaker #3

    C'est bien de le préciser. Et donc, il y a aussi une chose importante, c'est de limiter les sucres rapides. Tout ce qui est viennoiserie, tout ce qui est pâtisserie, tout ce qui contient du sucre rapide. Parce que les aliments sucrés vont provoquer un pic de glycémie qui est suivi d'une chute rapide. Et donc là, on a une sensation de fatigue et ça augmente aussi l'envie de fringales. Donc à éviter le plus possible.

  • Speaker #0

    Donc pas trop de sucre. On en a déjà parlé aussi dans nos podcasts précédents, si cette thématique vous intéresse. Alors quand on veut bouger plus sans forcément se lancer dans une pratique sportive, Est-ce qu'il y a des compléments qui peuvent aider à mieux récupérer, à éviter la fatigue accumulée, surtout si finalement on a été sans activité physique depuis un petit moment et qu'on s'y remet ?

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. Certains compléments peuvent aider à la récupération, même si on n'a pas une activité sportive intense. On va reparler du magnésium qui est associé à la vitamine B6, puisque c'est vraiment une combinaison qui est efficace pour réduire la fatigue et soutenir la fonction musculaire. Chez BeLive, nous avons évidemment notre produit phare qui est le magnésium 4-900 qui est tout à fait indiqué dans ce cas-là. On peut également penser à des compléments qui contiennent des plantes adaptogènes dont on a parlé tout à l'heure, comme la shuaganda ou le ginseng. Et les vitamines B qui vont se retrouver dans notre B complexe chez BeLive, c'est également indiqué. et le coenzyme Q10. Alors, le coenzyme Q10... permet de soutenir la production d'énergie par nos cellules et en plus de ça, a un effet antioxydant. Donc c'est parfait dans ce cadre-là. Et on peut également penser aux oméga-3 qui peuvent apporter un soutien car ils sont bénéfiques pour notre métabolisme. Last but not least, il faut prendre soin de notre microbiote. À chaque fois, je vous en parle. Et donc, on peut se complémenter avec des probiotiques, car un déséquilibre de la flore intestinale va amener de la fatigue et un manque d'énergie. Donc voilà, ça, ce sont les compléments alimentaires vers lesquels on peut se tourner dans ce cadre-là.

  • Speaker #0

    Il y a donc du choix pour tout le monde. Merci, Laurence.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Alexandra, je me tourne vers toi, je vais encore te faire travailler un petit peu. Comme d'habitude, on tient à ce que vous ayez des points très concrets pour vous mettre à l'action après ce podcast. Et donc, je vais demander à Alexandra de nous résumer les points essentiels de la discussion avec notre invitée Justine Notte.

  • Speaker #2

    On retient que l'idée, c'est d'augmenter son activité physique, que ça peut se faire de façon très simple, à savoir prendre plus régulièrement ou même... toujours les escaliers. Fractionner cette prise d'escalier si on n'a pas la capacité de monter 10 étages en un coup. Vous montez les 5 premiers, vous faites le reste en ascenseur ou inversement. Garer sa voiture plus loin, sortir plus tôt du bus, marcher quand on téléphone, porter ses courses, faire le ménage, jardiner. S'autoriser cette petite pause café qu'on prend au bureau et qu'on a tendance à ne pas prendre pour ne pas passer pour le mauvais élève. Prenez votre pause café, vous n'êtes pas obligé de boire du café. Allez faire un petit tour, ça vous permet de vous activer aussi. Et tout ça, c'est mieux que rien. Pour l'activité physique, on souligne aussi qu'il faut que ça plaise et que ça ne revient pas à une charge. Donc prenez le temps de tester ce qui est proposé. Il y a tout plein de formules, c'est ce qu'a souligné Madame Notte. Soyez curieux et persévérez dans votre expérience de l'activité physique. Elle souligne aussi que l'activité physique, ça doit être la priorité des choses secondaires et que donc il faut prendre le temps de la planifier dans votre quotidien et que si douleur il y a, il y a toujours des solutions. Enfin, je conclurai en vous disant que les résultats d'une pratique d'activité physique se ressentiront dans votre quotidien et que vous vous sentirez beaucoup mieux par la suite.

  • Speaker #0

    Merci Alexandra, on se met donc en mouvement, en activité physique, en douceur, mais en étant curieux. Merci mesdames d'avoir été avec nous dans cet épisode bouger sans sport et sans effort. Merci aussi à notre invité Justine Notte pour son expertise et ses précieux conseils. On espère que ceux-ci vous inspireront et vous pousseront à intégrer plus de mouvements dans votre quotidien sans forcément passer par la case salle de sport. Et pour ne rien manquer de nos prochains épisodes, n'hésitez pas à vous abonner à notre chaîne de podcast et à la partager autour de vous. bien sûr si cet épisode vous a plu Comme d'habitude, n'hésitez pas à nous laisser une petite note. Évidemment, vos feedbacks sont super importants pour notre équipe et pour continuer à aborder tous ces sujets passionnants pour votre bien-être. On vous donne rendez-vous fin juin pour un nouvel épisode. On se bouge, se dépenser sans se laisser. L'occasion de découvrir comment bouger en toute sécurité et éviter les petits bobos. D'ici là, restez en mouvement, prenez soin de vous et à très vite sur Be Life Talk.

  • Speaker #2

    Bonjour, je m'appelle Jean-Claude,

  • Speaker #0

    je suis en train de faire un projet de projet de projet

Share

Embed

You may also like

Description

🎙️ Nouveau podcast Be-Life talk : "On se bouge – sans sport et sans effort !"

Et si on arrêtait de croire que bouger rime forcément avec souffrir et transpirer ?

Dans ce nouvel épisode, on explore des façons simples et accessibles de rester actif sans faire de sport, que vous soyez en manque de temps ou que vous n’aimiez tout simplement pas le sport.

💬 Avec Justine Notte, kinésithérapeute, on découvre comment le corps peut rester en mouvement grâce à des micro-activités quotidiennes, des gestes simples qui font toute la différence.

📊 Alexandra Lambrechts, journaliste, vous partage des données clés sur la sédentarité, des chiffres qui font réfléchir, et vous présente des applis bien pensées pour bouger autrement.

🌿 Côté nutrition, Laurence Lins vous livre ses conseils naturels pour garder la forme et l’énergie, même quand on ne pratique pas de sport.

🎯 Au programme :

  • Pourquoi bouger sans faire de sport est déjà bénéfique

  • Le NEAT ou comment brûler des calories sans s’en rendre compte

  • Le sport sur ordonnance en Belgique : une solution de santé publique

  • Les meilleures applications pour bouger plus au quotidien

  • Les astuces pour intégrer plus de mouvement quand on passe une journée en position assise

  • Comment l’alimentation et les plantes peuvent soutenir votre énergie

📱 Ce podcast s’adresse à toutes les femmes de 35 à 60 ans qui veulent se remettre en mouvement en douceur, gagner en vitalité, et adopter un mode de vie plus actif sans nécessairement passer par la salle de sport.

🎧 Disponible sur Ausha, Spotify, Apple Podcasts et toutes vos plateformes habituelles.

🔔 Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode de Be-Life talk


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Be Life Talk, le podcast qui met la santé des femmes en action. Je suis Perrine Raz, directrice du marketing et de la communication chez Be Life et je suis évidemment très heureuse de vous retrouver à nouveau pour ce nouvel épisode de notre podcast. Dans chaque épisode, nous explorons des sujets de santé en compagnie d'experts, nous vous proposons des conseils pratiques et nous vous faisons découvrir des approches naturelles pour prendre soin de vous. Aujourd'hui, on va parler mouvements, mais sans évoquer le poids, les haltères, les séances intensives à la salle de sport. Parce que oui, bouger c'est bon pour la santé, mais tout le monde n'aime pas forcément le sport. Et certaines personnes sont même contraintes pour des raisons de santé à bouger autrement avec des pratiques plus douces et adaptées. Pour nous accompagner dans cette discussion, j'ai le plaisir de recevoir... Justine Notte, kinésithérapeute et coach sportive, qui va nous partager ses conseils et son expertise en la matière. Nous retrouverons également Laurence Lins, notre directrice scientifique pour sa chronique Phyto et Nutri. Et puis tout au long de ce podcast, Alexandra Lambrex, notre journaliste, donnera quelques chiffres clés, des informations liées à cette thématique bouger sans sport et sans effort. Ça fait rêver, n'est-ce pas ? Alexandra, je crois que tu as une statistique intéressante. à nous partager pour se mettre dans le bain.

  • Speaker #1

    Oui, Sien Sano, l'organisme de santé publique, souligne que la sédentarité et l'inactivité physique sont deux choses bien différentes, c'est important de le préciser. On peut respecter les recommandations en matière d'activité physique, à savoir deux heures et demie de sport par semaine, mais quand même avoir un mode de vie sédentaire, par exemple parce qu'on travaille souvent ainsi. En Belgique, selon une étude à l'échelle nationale réalisée par Sien Sano, donc en 2022-2023, Le temps moyen sédentarisé est de 6h46 par jour, un chiffre qui augmente encore le week-end. 36,2% des adultes dépassent même le nombre de 8h par jour.

  • Speaker #0

    Plus de 6h par jour, c'est tout de même interpellant. On aura l'occasion de revenir sur cet élément un petit peu plus tard. Merci Alexandra. Je propose d'aborder le premier axe de notre podcast « Bouger autrement » . C'est... possible. Alors Justine Notte, bienvenue dans ce podcast. Est-ce que je peux vous demander de nous en dire un petit peu plus sur vous et sur votre parcours professionnel ?

  • Speaker #2

    Bonjour, comme vous l'avez dit, je suis kinésithérapeute. Je travaille principalement au Grand Hôpital de Charleroi, au Centre de l'Obésité. Et à côté de ça, je fais d'autres activités complémentaires. Je suis coach en marche nordique et en trail running. Et je donne également des cours pour l'ESBEL Sports hors ordonnance dans la région de Floreff et de Charleroi.

  • Speaker #0

    Vous êtes vraiment la personne toute indiquée pour nous éclairer aujourd'hui. Alors quand on parle d'activité physique, beaucoup de gens pensent immédiatement au sport intense, mais en réalité bouger c'est bien plus que ça. Quels sont les types de mouvements qui peuvent avoir un impact sur notre santé, mais sans être du sport à proprement parler ? Est-ce que ça existe ou est-ce que c'est un doux rêve ?

  • Speaker #2

    Tout d'abord, moi j'aimerais bien juste revenir sur la définition du mot sport. on pense que le mot sport est en lien avec une certaine intensité, mais en fait, le mot sport, c'est juste une activité physique avec un règlement, avec une compétition et qui est soumise à une fédération. Ça n'a rien à voir avec l'intensité, en fait. Et donc là, on va plutôt parler d'activité physique, qui là, en fait, c'est un mouvement qui est produit par les muscles squelettiques, donc les muscles qui font bouger le corps humain, et qui engendre une dépense énergétique. Donc, activité physique et sport, c'est deux choses totalement différentes.

  • Speaker #0

    Il faut bien faire la nuance, vous faites bien de le rappeler.

  • Speaker #2

    Et donc les gens parlent souvent de sport, mais... Voilà, bouger, ce n'est pas que du sport. Et comme on dit, ça, ce n'est pas un sport, ce n'est pas parce que ce n'est pas un sport que ce n'est pas un sport.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une activité physique.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une activité physique et ce n'est pas intéressant pour la santé.

  • Speaker #0

    On parle aussi de plus en plus du NEAT. Alors, personnellement, je ne connaissais pas du tout le concept. Donc, par NEAT, on entend en anglais Non Exercise Activity Thermogenesis. Donc, on entend bien Non Exercise. Donc, on se doute bien qu'il s'agit de ne pas vraiment faire d'exercice à proprement parler. Mais de quoi s'agit-il ?

  • Speaker #2

    Au niveau de la dépense énergétique, il y a plusieurs choses. donc il y a déjà le métabolisme de repos. Donc ça, ce n'est pas le NEET, c'est juste ce qui est à côté. C'est la dépense énergétique quand on ne fait rien, quand on dort.

  • Speaker #0

    Et on se dépense.

  • Speaker #2

    Et voilà, c'est une des plus grosses dépenses énergétiques de la journée. C'est à ce moment-là, en fait. Parce que le métabolisme au repos a besoin d'énergie pour fonctionner. Alors le NEET, c'est différent. Ça, c'est tout ce qui est la dépense énergétique, qui ne compte pas les moments où on dort, où on respire et où on mange, et non plus les moments où on fait de l'activité physique. Donc c'est le moment où on travaille, où on marche, où on se déplace, où on fait la vaisselle, où on fait le ménage. On sort de sa voiture, on fait des courses. Donc, c'est tous ces moments où le corps a besoin d'énergie et dépense de l'énergie, mais sans dormir, manger et respirer. Enfin, on respire quand même, mais ce n'est pas la dépense énergétique qui est liée à la respiration. ni à l'exercice physique.

  • Speaker #0

    Donc si je vous suis bien, ce n'est pas une activité physique, ce n'est pas ce qui est lié au métabolisme de base, c'est un peu ce qui est entre les deux. Et en quoi ce concept est intéressant pour ceux qui ne pratiquent pas de sport ou manquent de temps ou doivent composer avec des contraintes physiques particulières ?

  • Speaker #2

    La première chose pour augmenter sa dépense énergétique, c'est d'augmenter son IT, et donc augmenter tous ces petits moments dans son quotidien où on bouge un petit peu plus, où on fait d'autres activités que d'être assis, couché. que les moments de sédentarité, comme on parle.

  • Speaker #0

    C'est quoi ? C'est vider le lave-vaisselle, s'étendre la plume.

  • Speaker #2

    Exactement. Toutes les activités où on est en mouvement, en fait. On met les muscles en mouvement, on bouge.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est finalement à la portée de tout un chacun.

  • Speaker #2

    Évidemment.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous pensez des sports dits doux, comme le yoga, le tai-chi, finalement, qui ne donnent pas l'impression d'être des sports, ou peut-être plutôt des activités physiques, mais qui offrent finalement de nombreux bénéfices pour la santé ?

  • Speaker #2

    Alors ce sont des activités très très intéressantes au niveau de la santé, au niveau du bien-être, au niveau musculaire et qui sont assez complexes. Je fais énormément d'activités physiques mais une séance de yoga c'est quelque chose qui est beaucoup plus compliqué pour moi que d'aller courir 30 kilomètres par exemple.

  • Speaker #0

    Ah c'est intéressant ça. Pareil,

  • Speaker #2

    c'est pas parce que c'est doux que c'est facile et que c'est pas intéressant. Mais non c'est complémentaire parce que une séance de yoga ça va être intéressant au niveau musculaire, au niveau des muscles profonds, au niveau de son bien-être. Au niveau du travail de son endurance et au niveau cardiovasculaire, c'est un peu moins intéressant que d'aller marcher, que de faire du vélo, que de faire de la natation. Donc, c'est des choses très intéressantes, mais complémentaires à une activité physique d'endurance.

  • Speaker #0

    Alexandra, je pense que tu as des infos d'ailleurs à nous transmettre sur les bénéfices santé des sports dits doux comme la marche et le yoga.

  • Speaker #1

    Selon une étude de chercheurs de The Arctic University of Norway, avec mon plus bel accent toujours,

  • Speaker #2

    Il est parfait !

  • Speaker #1

    Merci. 22 minutes d'activité physique d'une intensité modérée à vigoureuse par jour permettent de contrer les effets de la sédentarité. Et les sports doux comme la marche sont un exemple d'activité aussi. Il faut garder en tête que toutes les activités physiques procurent un bénéfice.

  • Speaker #0

    Merci Alexandra. On va aborder déjà le deuxième volet de notre podcast. Bouger sans en avoir l'air. Alors on a déjà bien fait la distinction entre sport, activité physique, ce fameux concept du NID qui consiste à bouger. en ayant finalement des activités quotidiennes assez classiques. Justine Notte, peut-on compenser un mode de vie sédentaire en intégrant des micro-mouvements à son quotidien ? Est-ce que ça se compense, finalement, ces fameuses 6 heures de sédentarité par jour ?

  • Speaker #2

    Là, comme on disait au départ, je voudrais aussi revenir sur la définition de sédentarité et inactivité physique, qui sont deux choses totalement différentes. La sédentarité, c'est le temps passé en position... assise ou couchée sur une journée. Et l'inactivité physique, c'est ne pas respecter les réglementations de l'OMS. Donc à savoir, elle est 150 minutes d'activité physique par semaine. Soit ça c'est 150 minutes d'activité modérée ou 75 minutes toujours par semaine d'activité physique plus intense. Donc ça c'est deux choses différentes. On peut être sédentaire et inactif physiquement. On peut aussi être non sédentaire et actif. On peut être... actif et non sédentaire. C'est des choses qui sont totalement différentes. Par exemple, on peut avoir un métier sédentaire, comme malheureusement la majorité des personnes à l'heure actuelle, assis derrière un bureau, pas trop bouger. Et à côté de ça, compenser en faisant une activité physique ou en augmentant son IT, en augmentant son activité physique quotidienne, en marchant, en prenant les escaliers, toutes des petites activités physiques du quotidien. Et inversement... on peut ne pas être sédentaire, mais ne pas suivre les recommandations de l'OMS en termes d'activité physique.

  • Speaker #0

    Donc l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, qui évidemment définit toutes sortes de bonnes pratiques en la matière. Alors, tout le monde n'a pas forcément le temps ou l'envie de pratiquer une activité sportive. Donc, je précise une activité régulière. Quel conseil vous donneriez de façon très concrète à toutes ces personnes ? qui sont nombreuses pour intégrer plus de mouvements dans son quotidien. C'est quoi les petites choses qu'on peut faire pour augmenter son « nid » ?

  • Speaker #2

    Alors la chose la plus simple que je trouve déjà, c'est prendre les escaliers à chaque fois qu'on peut prendre des escaliers. Au lieu de prendre l'ascenseur, s'il y a un étage, je prends les escaliers. Alors si je dois monter dix étages et que je ne suis pas capable de faire dix étages, je prends l'ascenseur parce que vous le faites, et puis j'en monte deux. Un petit conseil que je donne à la plupart des gens avec qui je travaille, garer sa voiture un petit peu plus loin. Au lieu de me garer dans le parking juste à côté de l'entrée du magasin, la garer au bout du parking, ça fait marcher déjà quelques mètres en plus et c'est ça de gagné. Pour les gens qui prennent les transports en commun, sortir un arrêt de bus plus tôt, un arrêt de métro plus tôt et faire une partie en marchant. Surtout là maintenant il fait super beau.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça paraît simple en fait, mais on n'y pense pas.

  • Speaker #2

    En fait le problème c'est que c'est notre environnement qui a changé. L'être humain est totalement inadapté à son environnement. Nos ancêtres, je parle de ça il y a des millions d'années, marchaient en moyenne 15-20 km par jour. Nous aujourd'hui tout est fait pour qu'on ne marche qu'un, deux et on sait vivre. Et encore comme ça. Voilà,

  • Speaker #0

    et encore.

  • Speaker #2

    Des fois, le télétravail aussi nuit à ça. Je passe de ma position assise où je vais aux toilettes, qui est juste à côté, et je reviens.

  • Speaker #0

    Et puis, je rentre dans ma voiture et je rentre chez moi.

  • Speaker #2

    Je m'assieds dans mon canapé. Si je suis en télétravail, je ne sors même pas prendre ma voiture. Je reste à la maison et je ne bouge pas du tout. Et donc, en fait, le problème, c'est notre environnement qui a changé. Et nous, on n'est pas du tout adaptés à ça.

  • Speaker #0

    Ça, c'est très intéressant parce que c'est vrai qu'on y pense assez peu à cette dimension que finalement, nos ancêtres parcouraient plusieurs kilomètres par jour. tout simplement pour fonctionner, ce qui n'est plus du tout notre cas aujourd'hui. Donc c'est vraiment un besoin que de réintégrer du mouvement, sans pour autant aller faire un jogging d'une heure vingt. Non, c'est pas l'idée encore une fois. D'autres petites choses comme celle-là auxquelles vous...

  • Speaker #2

    Le port de charges, porter ses courses. On dit toujours que ce n'est pas bon de porter des charges. Alors il faut être progressif, mais ce n'est pas mauvais de porter des charges. Des activités du quotidien, alors ce n'est pas toujours le plus sympa, mais le ménage, le jardinage. C'est des choses aussi qui sont de l'activité physique quotidienne et qui font du bien à notre corps.

  • Speaker #0

    Justement, le jardinage, cette saison, on dit souvent par ailleurs que les personnes qui jardinent beaucoup, mine de rien, font une activité physique à part entière et que c'est excellent.

  • Speaker #2

    Oui, je confirme.

  • Speaker #0

    Pour les articulations aussi, sans doute.

  • Speaker #2

    Voilà, après, le problème de toutes ces activités physiques, c'est des fois les gens qui ont des petits soucis de santé, ils veulent en faire trop, ils veulent faire tout leur jardin en une journée alors que bah... On peut le faire en 3, 4, 5 jours. Ce n'est pas un problème non plus. Il faut juste être progressif dans son fait.

  • Speaker #0

    Intégrer du mouvement, c'est bien, mais ne pas vouloir porter les 4 sacs de supermarché à deux mains.

  • Speaker #2

    Ça dépend toujours de ce qu'on a fait avant. Si pendant 6 mois de l'année, je suis totalement sédentaire et inactif, et donc là, je me réveille au printemps et je dis, allez, je dois faire mon jardin, et que dans deux jours, je fais énormément de travail. Le corps, il n'est plus habitué. A l'inverse, si j'ai l'habitude de faire énormément d'activités physiques, je peux faire mon jardin en une journée, ça ne posera pas de problème.

  • Speaker #0

    On parlait tout à l'heure du télétravail et des personnes qui sont finalement derrière un écran toute la journée. Est-ce que justement pour ces personnes-là, il y a des astuces spécifiques ? Je pense que ça concerne pas mal de monde, le fait d'être assis derrière un bureau ou dans une salle de réunion. Est-ce que pour ces personnes-là en particulier, vous avez des...

  • Speaker #2

    L'objectif, c'est aussi de casser tous ces moments de sédentarité. Là, on parlait de plus de six heures assis derrière un bureau. Déjà, toutes les heures, aller se lever, la petite pause café. On n'y pense pas, mais on peut aussi aller à la machine à café un peu plus loin, prendre le café en extérieur, aller dans un bureau. Toutes les heures, on se lève, on fait un petit peu d'autograndissement, un petit peu de mobilité, deux, trois petits exercices comme ceux-ci, comme ceux-là. Venir s'asseoir dix fois, se remettre assise dix fois, c'est un exercice de squat comme on parle dans le milieu de l'activité physique. Mais ce n'est pas compliqué de se dire, allez, toutes les heures, je fais dix fois assis, debout, assis, debout, assis, debout. Petite activation au niveau musculaire, au niveau cardiaque.

  • Speaker #0

    Et ça contribue réellement à la dépense énergétique. Ou encore une fois, ce n'est pas la même chose qu'activité physique.

  • Speaker #2

    Alors si, c'est une activité physique, vu que c'est un mouvement des muscles squelettiques qui engendre une dépense énergétique. Alors, qui est plus faible que d'aller marcher deux heures, qui est plus faible que d'aller faire un marathon, on est entièrement d'accord, mais... qui est mieux que rien.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça doit s'organiser ? Je fais le lien avec un podcast précédent où justement on disait qu'un des freins à se mettre en mouvement, c'était de ne pas l'organiser, de ne pas le conscientiser, de le cérébraliser quelque part. Est-ce qu'ici, il faut se dire, je dois intégrer plus de mouvements dans ma journée, je dois l'organiser ou pas ? Ça doit se faire de manière naturelle.

  • Speaker #2

    Pour moi, l'activité physique est la priorité des choses secondaires. Donc, comme je disais, c'est quelque chose d'important, mais secondaire à quoi ? À la vie professionnelle, la vie familiale, la vie privée. Mais c'est quand même une priorité de tout ça. Donc, il faut pouvoir l'inclure dans son agenda, l'inclure dans son emploi du temps, se consacrer du temps à faire une activité physique, à faire quelque chose qu'on aime, ça c'est très important, à prendre du temps pour soi. Et dans un premier temps, dans les vies chargées comme on a actuellement, c'est extrêmement compliqué de mettre ça en place. En imaginant des petites choses comme ceci, comme cela, en se disant, ok, les lundis, je buguère un peu plus loin, j'essaie déjà de faire un kilomètre à pied en venant au truc. Tous les lundis, je sais que je peux le faire parce que j'ai un peu plus de temps avant de rentrer à la maison. Ça, c'est important. Ça doit être planifié.

  • Speaker #0

    Ça s'organise, c'est le message. Et justement, on parlait du fait que ça devait être plaisant. Est-ce qu'il y a des activités, je ne sais pas moi, ludiques ou créatives qui permettent de se dépenser sans s'en rendre compte, finalement ?

  • Speaker #2

    Le plus important, c'est que ça doit plaire à la personne qui le fait.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #2

    Les gens, ils disent « Ah, on m'a dit qu'il fallait aller courir J'aime pas courir ? Bah ne cours pas ! Il y a plein d'autres choses,

  • Speaker #0

    c'est aussi simple que ça.

  • Speaker #2

    C'est aussi simple que ça. Alors si tu adores courir, va courir. Si tu n'aimes pas courir, va pas courir. Tu adores la zumba, va faire de la zumba. Tu adores l'équitation, va faire de l'équitation. Du hockey subaquatique, il y a énormément d'activités physiques. Et donc la première chose, c'est que ça doit nous plaire en fait. On doit quand même prendre un petit peu de plaisir. Alors, il y a bien des jours où on n'a pas envie. Mais voilà, la majorité du temps, ça doit être une activité physique qui nous plaît.

  • Speaker #0

    Et donc, ça nécessite peut-être de tester aussi, parce que dans les modes de vie chargés qu'on a actuellement, c'est peut-être difficile de découvrir aussi des nouvelles pratiques et de se dire, tiens, ça, ça me plaît, ça, ça ne me plaît pas. Et ça, ça s'organise aussi, j'imagine.

  • Speaker #2

    Il faut tester. Et là, maintenant, il y a énormément d'associations sportives qui mettent en place des portes ouvertes, des journées de tests. C'est l'occasion d'aller tester, d'aller essayer des choses, de discuter un petit peu avec les gens autour de nous. Et surtout, si quelque chose ne nous plaît pas.

  • Speaker #0

    Ça sert à rien de persévérer.

  • Speaker #2

    Si ça nous plaît, mais que ça fatigue un peu, il continue, vas-y, ça va avec le temps. Mais si dès le départ, c'était compliqué, je n'ai pas pris de plaisir, ce n'était pas chouette. Il y a tellement de choses ici, pour l'instant, qui se mettent en place. Et donc, pas que, comme on disait, aller à la salle et porter du lourd.

  • Speaker #0

    Mais c'est réducteur. Donc, être curieux et persévérer. Ça, c'est le mot d'ordre. Peut-on rester actif en douceur ? Si on a des douleurs ou des limitations physiques importantes, vous, dans votre métier, évidemment, vous avez, j'imagine, l'habitude de composer avec des personnes qui ont des contraintes physiques. Est-ce que c'est possible de rester en mouvement et de faire une activité physique malgré tout ? Et comment ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors c'est même plus que possible, c'est totalement recommandé. Donc à l'heure actuelle, c'est prouvé par énormément d'articles scientifiques que l'activité physique est bonne pour la santé. est bonne pour énormément de personnes qui souffrent de maladies chroniques. Donc quand je dis maladies chroniques, on va d'une simple lombalgie à des maladies neurologiques, des cancers et d'autres pathologies. Et donc il y a énormément de choses qui se mettent en place aussi actuellement pour tout ça, dans les hôpitaux, mais aussi en dehors des hôpitaux, avec le sport sur ordonnance, ASBEL pour laquelle...

  • Speaker #0

    Ça c'est un concept super intéressant qu'on va aborder aussi dans un court instant. Si je vous entends, pour prendre un exemple très concret, je pense qu'il y a pas mal de personnes qui souffrent d'arthrose, par exemple. Ce n'est pas parce qu'on a de l'arthrose qu'il faut rester inactif. Mais comment fait-on pour bouger, finalement, quand on a mal ? Est-ce qu'on doit se dire « j'ai mal, je ne bouge pas » ou « j'ai mal, mais je vais bouger doucement » ? Comment, quand il y a la douleur qui s'installe dans le quotidien, on gère cette activité physique ?

  • Speaker #2

    L'arthrose, c'est le meilleur exemple. Le meilleur traitement actuel de l'arthrose, c'est le mouvement. Alors qu'on a souvent véhiculé l'inverse, où j'ai de l'arthrose aux genoux, je ne peux plus bouger, je ne peux plus rien faire. Non, c'est totalement faux. Maintenant, il faut le faire de manière progressive, de manière suivie, avec des professionnels de la santé ou des professionnels du monde du sport et de l'activité physique adaptée. Le plus important pour moi, c'est d'être régulier et progressif dans ce qu'on fait. Écouter son corps quand même, mais bouger, bouger, bouger, bouger, bouger. Ce n'est pas en restant dans son fauteuil que...

  • Speaker #0

    Oui, et ça fait vrai que c'est une idée un peu à déconstruire, même si notre message, ce n'est pas de dire s'il y a une crise, entre guillemets, inflammatoire ou de douleur, à ce moment-là, on va aller faire une heure de marche. Mais plutôt peut-être choisir les moments où le corps a plus de propension à bouger et où la douleur peut-être n'est pas présente à ce moment-là. Oui,

  • Speaker #2

    il y a toujours moyen d'adapter. Voilà, je viens faire ma séance. Aujourd'hui, j'ai très, très mal au dos. OK, on va te faire des exercices qui vont peut-être pouvoir te soulager ton dos. justement, on va essayer de travailler autre chose pour quand même bouger.

  • Speaker #0

    Sans le solliciter, sans fortement.

  • Speaker #2

    Voilà, et sans aller réveiller les douleurs. Travailler en douleur, ce n'est pas du tout non plus une bonne solution, mais il y a plein, plein, plein de choses à faire. Si on a mal à droite, à gauche, il y a quand même toujours quelque chose à faire.

  • Speaker #0

    Et aussi, peut-être pour être aidé dans cette démarche, on vit dans un monde de plus en plus digitalisé, avec toute une série d'applications intéressantes qui permettent d'encourager finalement la mobilité au quotidien. Alexandra, je sais que tu as fait un petit tour de ce qui peut finalement nous aider à nous mettre en mouvement.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait quelques fouilles sur les supports d'applications. Alors, il y a les applications basiques, évidemment, mais j'en ai épinglé quelques-unes plus spécifiques. Asana Rebell, par exemple, qui associe du yoga et du fitness et qui vous permet une pratique sportive douce, mais qui propose aussi tout un enchaînement d'entraînement ou des formules plus douces, juste de quelques minutes. Ça vous permet de sortir de votre sédentarité quotidienne. Yes Wait, c'est une application dédiée aux femmes. Elle permet de se faire son propre... propre programme. Elle a été créée par une célèbre coach australienne. Il y a aussi Workout, qui permet d'intégrer une petite routine dans son quotidien. Là aussi, on parle juste de quelques minutes. Donc, quand on n'a pas le temps, qu'on n'a pas envie de faire une heure de marche, c'est des formules qui vous proposent cinq minutes de yoga. Et ça, c'est parfois plus facile à intégrer dans son quotidien. Bref, il y a l'embarras du choix. Vous n'avez qu'à fouiller pour trouver ce qui vous convient et tester, évidemment.

  • Speaker #0

    Donc être curieux, on le disait tout à l'heure. Justinotte, qu'est-ce que vous pensez de toutes ces applications ?

  • Speaker #2

    Pour moi, il y a du positif et du négatif. Comme on disait, ça permet de se prendre 5-10 minutes, de faire une petite séance. Et c'est très bien parce que 5-10 minutes, c'est toujours mieux que rien. C'est important de se dire...

  • Speaker #0

    C'est un message important.

  • Speaker #2

    C'est toujours mieux que rien. Alors toujours un peu plus, c'est toujours un peu mieux. Mais même si on a le temps de faire une séance de 5-10, 15-20 minutes, c'est déjà très bien et c'est important. Au niveau des applications... Ça dépend pour quel public, ça dépend à quel moment, ça dépend comment on peut intégrer ça, ça dépend comment on connaît son corps aussi. Il y a des choses très très intéressantes qu'on peut suivre. Le problème c'est qu'il n'y a jamais de correction avec toutes ces applications. Si je suis quelqu'un qui a l'habitude de faire un peu d'activité, j'ai déjà suivi des cours, je sais ce que je peux faire, ce que je ne peux pas faire.

  • Speaker #0

    Les postures,

  • Speaker #2

    etc. Voilà, c'est très très bien. Si c'est quelque chose de très progressif, ça ne me pose pas de problème. Maintenant, des choses parfois un peu plus intenses, des gens qui ne s'y connaissent pas trop, ils essayent, ils testent, ils essayent les vidéos, les positions ne sont pas toujours respectées. Et là, on peut quand même se blesser. Donc, il faut quand même rester prudent par rapport à ça. Mais comme je dis, c'est quand même toujours mieux que rien.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un moyen, comment dire, efficace de se mettre en mouvement, mais prudence, prudence surtout si on n'a pas l'habitude et prudence aussi au niveau de l'intensité, si je vous entends bien. Mais voilà, il faut quand même se dire qu'on a toute une série de petits outils qui nous permettent donc... pas d'excuses. Mais si, on va désormais aborder le sujet de la prescription médicale d'activité physique, vous en avez touché un mot tout à l'heure, c'est ce qu'on appelle le sport sur ordonnance, et je dois vous avouer qu'en préparant ce podcast, je n'avais pas du tout idée qu'il était possible de faire du sport sur ordonnance. Donc, en Belgique, comme dans d'autres pays d'ailleurs, on parle de plus en plus de cette fameuse prescription médicale d'activité physique. Justine, note, qu'est-ce que c'est exactement et comment ça fonctionne ?

  • Speaker #2

    En fait, Sports Ordonnance est une ASBL qui existe depuis quelques années maintenant et qui travaille en partenariat avec les communes de Wallonie et je pense de Bruxelles, certaines communes de Bruxelles. L'objectif, c'est que les médecins de ces communes-là puissent prescrire de l'activité physique à leurs patients qui souffrent de pathologies chroniques. Comme je disais, pathologies chroniques au sens large, ça va de l'arthrose, mal de dos, à des pathologies beaucoup plus importantes comme le Parkinson, sclérose en plaques. un cancer pendant un traitement contre le cancer. Le médecin écrit une prescription, comme on pourrait se faire prescrire des séances de kiné ou des médicaments. De là, le participant vient avec sa prescription dans un centre qui propose ce genre d'activités, qui sont normalement données soit par des kinés, soit par des coachs sportifs, mais formées en activités physiques adaptées. De là, le participant a droit à, chez nous, 12 séances, parfois 24. d'activités physiques adaptées qui contiennent une partie en endurance, une partie en renforcement musculaire, aussi de la mobilité et de l'équilibre, dans le but justement de lutter contre ces pathologies chroniques et de diminuer les symptômes, diminuer la douleur, diminuer la fatigue, améliorer l'efficacité des traitements, éviter la récidive de certaines pathologies.

  • Speaker #0

    Et donc si je vous entends, prescription médicale veut dire remboursement. Donc ces personnes peuvent bénéficier d'une partie, j'imagine que c'est jamais la totalité, mais juste pour que... qu'on se comprenne bien, est-ce que ça permet justement d'avoir un remboursement à la clé ?

  • Speaker #1

    Alors prescription ne veut pas dire remboursement. Je peux prescrire du Dafalgan, je peux prescrire un médicament, c'est pas pour ça que vous allez être remboursé entièrement du médicament. Donc prescription c'est mon médecin me conseille de faire ça, mon médecin me dit de faire ça. Donc c'est le médecin qui pose un acte et qui dit voilà, pour votre santé, faites ça. Le sport sur ordonnance n'est pas lié à l'inamie comme la kiné pour diverses raisons aujourd'hui. Et donc il n'y a pas de remboursement comme des séances de kiné. Par contre, il y a quand même une intervention de la mutuelle, une fois par an, avec la fameuse intervention pour l'activité physique ou les clubs sportifs. Donc ça, ça fonctionne une fois par an. Sur une session de, par exemple, je prends l'exemple à Florev de ce qu'on fait, de 12 séances. Pour les 12 séances, ça revient à 96 euros, avec un remboursement en fonction de la mutuelle entre 40 et 50 euros pour la session.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est important de le préciser, parce qu'effectivement, ce n'est pas un remboursement comme une séance de kiné à proprement parler. Donc on l'a compris au niveau des bénéfices, tant sur le plan physique que mental. Vous avez parlé des maladies chroniques, etc. Est-ce que c'est efficace pour aider les gens à bouger plus, de votre expérience ? Est-ce que vous voyez que cette fameuse prescription médicale fait son petit bout de chemin ?

  • Speaker #1

    C'est extrêmement efficace, les gens se sentent mieux. Alors voilà, ce n'est pas révolutionnaire non plus. Les pathologies ne vont pas disparaître. Des pathologies chroniques, des gens qui souffrent depuis des années. Ça ne va pas malheureusement disparaître le lendemain, même si ça serait...

  • Speaker #0

    Ça améliore les symptômes, j'imagine.

  • Speaker #1

    Mais voilà, ça va améliorer les symptômes, notamment la fatigue, les douleurs, la qualité de vie. Les gens souvent reviennent vers moi en me disant « Ah, je suis un peu moins essoufflée quand je monte les escaliers, j'arrive à faire un peu plus de kilomètres. Dans mon quotidien, je me sens mieux. Les activités du quotidien, c'est plus facile. J'arrive à plus jouer avec mon petit-fils, on arrive à aller marcher au bois. »

  • Speaker #0

    Et est-ce que vous voyez que justement, le fait d'être dans cette démarche... Ça fait que ces personnes vont plus spontanément dans leur quotidien, sans avoir le coach à côté, se mettre dans le mouvement. Est-ce que c'est finalement un incitant ?

  • Speaker #1

    Exactement. Au début, ils viennent parce que leur médecin leur a dit de venir. La démarche d'après, c'est « ça me fait quand même du bien, je prends du plaisir » . Peu importe la raison pour laquelle on prend du plaisir. Le groupe est sympa, l'environnement est sympa, le coach est sympa. Mais je prends du plaisir, j'ai envie de revenir. Ça me fait du bien, si ça me fait du bien, c'est vrai que j'irais bien une fois marcher. Je suis allée marcher le dimanche, c'était génial, je me sentais mieux. Alors oui, j'étais un petit peu plus fatiguée après, mais c'est de la bonne fatigue. Les gens se mettent dans cette démarche de « ok, j'ai compris que ça me faisait du bien, mais ça passe d'abord par mon médecin m'a dit de le faire » . Et donc là, c'est un élément extérieur qui dit « bon, la prise de sang n'était pas bonne, mon médecin me conseille deux, c'est parti » . Et après, petit à petit, la plupart de mes participants viennent en me disant c'est vrai que ça fait du bien J'en ai besoin, même maintenant, si je sens que je ne suis pas venu pendant deux semaines, je sens que je vais moins bien, donc ça me fait du bien de revenir. Et donc, de là, on arrive à avoir une certaine régularité.

  • Speaker #0

    Donc, si je vous entends, évidemment, ce point de départ de la prescription, ça apporte une certaine légitimité au fait que le sport, ça contribue à améliorer les symptômes. Donc, ça, c'est un très bon point de départ. Et en fin de course, les retours sont plutôt positifs et on remarque que les patients, on ressent des bénéfices. poursuivent. Et c'est aussi la difficulté. C'est un peu le point de départ de la discussion. C'est que c'est très difficile de se tenir à une activité physique si finalement, on ne la fait pas de manière adaptée et on ne la fait pas pour les bonnes raisons. Ici, quelque part, les gens en redemandent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Alexandra, je sais que tu as un exemple intéressant à ce sujet quand on parle de prescription médicale, que tu as fait tes petites investigations également.

  • Speaker #2

    Alors, j'allais justement vous parler de cette association SPORTS. qui propose ses encadrements dans de nombreuses communes en Wallonie. Je ne vais pas répéter tout ce qui a été dit, évidemment, mais je vais vous donner le site internet, www.sport-sur-ordonnance.be. Et alors, concernant cette association, mais aussi d'autres qui favorisent cette reprise sportive, il faut savoir que récemment, le gouvernement wallonie-bruxelles a débloqué un budget pour financer ce projet et d'autres. Et donc, a priori, ils ne sont pas destinés à disparaître tout de suite. Petit complément d'information concernant quelque chose qui a été dit plus tôt également, à savoir que les mutuelles interviennent sur votre inscription à un club sportif par exemple. Sachez aussi qu'en fonction de votre mutuelle, certaines interviennent dans le paiement d'une application d'activité sportive. Donc ça vaut la peine de vérifier ce que propose votre mutuelle également.

  • Speaker #0

    J'accueille maintenant Laurence Lins, directrice scientifique chez BeLive, pour sa chronique phyto et nutrie.

  • Speaker #3

    Bonjour Périne.

  • Speaker #0

    Alors Laurence, bouger un peu plus au quotidien, même sans sport, donc on parle d'activité physique, ça peut parfois demander un petit surplus d'énergie. Est-ce qu'il y a des nutriments ou plantes qui peuvent aider à soutenir, à maintenir cette énergie ?

  • Speaker #3

    Oui bien sûr, alors on peut se tourner vers plusieurs nutriments et plantes qui peuvent aider à maintenir notre niveau d'énergie au quotidien. Je pense notamment et de manière très évidente... au magnésium. Bien sûr. Voilà, puisqu'il est indispensable pour notre métabolisme énergétique. Il va aider à réduire la fatigue et va favoriser la relaxation musculaire. On va le retrouver dans les oléagineux, donc dans les noix comme les amandes ou les noix de Grenoble, dans les légumes verts et également dans les céréales complètes. Alors, le fer est aussi indispensable car il est responsable du transport de l'oxygène dans le sang et donc une carence peut amener de la fatigue.

  • Speaker #0

    Et on sait que les femmes sont souvent les championnes du monde de la carence en fer.

  • Speaker #3

    Tout à fait, puisque une fois par mois, on perd effectivement du fer. Ce fer, on va pouvoir le retrouver au niveau de l'alimentation dans la viande rouge, bien sûr, mais aussi dans les légumineuses et les légumes verts. Et toutes les vitamines du groupe B sont intéressantes parce qu'elles vont participer à ce qu'on appelle le cycle de Krebs, qui est en fait responsable de la production d'énergie dans nos cellules. Et on va les retrouver à nouveau dans les céréales complètes, les légumineuses et certains produits animaux. Au niveau des plantes, en phytothérapie, on peut penser aux plantes adaptogènes qui vont nous permettre d'équilibrer notre énergie et notre vitalité. J'aime beaucoup, j'ai un petit coup de cœur pour l'Ashwagandha, qui est une plante ayurvédique qui est utilisée depuis des millénaires en Inde. Et pour les hommes, je me tournerai un peu plus vers le ginseng, qui est bien connu pour apporter... apporter vitalité, pour soutenir la vitalité.

  • Speaker #0

    Et un petit peu la libido aussi.

  • Speaker #3

    Exactement, mais la libido...

  • Speaker #0

    Les femmes aussi, ceci dit. Tout à fait,

  • Speaker #3

    voilà, exactement. Mais la shwagandha soutient la libido également.

  • Speaker #0

    Eh bien voilà, ça le mérite d'être dit.

  • Speaker #3

    Et alors, pour ce qui est plus soutenir notre métabolisme énergétique, là on va penser plutôt au guarana, qui est riche en caféine et qui permet d'optimiser la production d'énergie cellulaire. en utilisant notamment les lipides, donc le gras. Dans l'expression quotidienne ou, je dirais, de tous les jours populaires, on peut parler d'un brûleur de graisse, mais moi, je n'aime pas trop cette expression car ça donne l'image d'un ingrédient un peu miraculeux qui peut faire maigrir sur un coup de baguette magique. Donc, ce n'est pas du tout ça. Ça aide vraiment à optimiser, en fait, notre métabolisme énergétique. Alors si on consomme du guarana, attention parce qu'il contient de la caféine, comme je viens de le dire, et donc il ne faut pas boire trop de thé ou de café en même temps, puisqu'ils contiennent tous les deux de la caféine également.

  • Speaker #0

    Donc ça c'est la question des interactions, tu fais bien de le préciser. Donc tu parlais de l'assiette évidemment, est-ce que les fruits secs ou les super aliments, comme l'aspiruline par exemple qui est plutôt assez connue, peuvent aussi être bénéfiques ? pour soutenir l'énergie, à côté du magnésium, des vitamines du groupe B, etc. Est-ce que ça, c'est intéressant ?

  • Speaker #3

    Oui, c'est un intérêt. Alors, quand on parle de fruits secs, il faut distinguer deux choses. Donc, il y a d'une part ce qu'on appelle les oléagineux, donc tout ce qui est noix, et d'autre part, les fruits séchés. Donc, c'est deux choses différentes.

  • Speaker #0

    Qui sont peut-être trop sucrés.

  • Speaker #3

    Qui sont plus sucrés, bien entendu. Ils ont un intérêt, donc je peux en parler. Donc, quand on parle des noix, pour moi, ce sont vraiment des super aliments parce qu'ils contiennent un grand nombre de nutriments qui sont... bénéfiques pour notre santé. Ils vont contenir des oméga-3, par exemple. Ils sont riches en fibres et en protéines. Et donc, ils vont apporter une énergie durable. Et ils sont idéals pour les petites faims. Donc, plutôt que de grignoter n'importe quoi, prendre une poignée de noix non salée, non sucrée, c'est bien entendu un très bon réflexe. Alors, ils vont également contenir ce dont on vient de parler, c'est-à-dire des vitamines B et du magnésium. Donc, on soutient notre métabolisme énergétique. Donc si on parle des fruits séchés, là c'est plutôt les dates, les abricots, les fibres. Ça peut être intéressant aussi, notamment quand on parle de collation, parce que ce sont des sources de glucides naturels. Elles vont apporter un petit coup de pouce énergétique, mais ce n'est pas du sucre tout seul. Donc ça apporte aussi des fibres et des minéraux, comme le potassium par exemple. Et on parlait d'aspirine. Oui,

  • Speaker #0

    j'allais dire, elle ne compte rien de tout ça, mais elle est intéressante tout de même.

  • Speaker #3

    Alors si, elle contient... notamment ça aussi, donc magnésium, vitamine B. Mais c'est vraiment une micro-algue d'eau douce qui est riche en tout ce qu'on peut imaginer, en fait. Et donc, c'est très intéressant d'un point de vue nutritionnel. Elle contient, par exemple, tous les acides aminés essentiels, c'est-à-dire ceux que notre corps ne peut pas produire lui-même, du fer hautement assimilable. Donc là, on a une source de fer qui est vraiment très intéressante. à nouveau des vitamines B et du magnésium, bien entendu, mais aussi des antioxydants. Donc ça, c'est aussi intéressant pour la récupération de notre corps, pour le maintien de notre corps en bonne santé. Et donc l'antioxydant phare de la spiruline, c'est la phycocyanine. Sa composition est vraiment tout à fait complète et idéale pour renforcer la vitalité et soutenir l'organisme au niveau de l'énergie. Il y a un autre petit fruit séché dont on... On parle peut-être un peu moins, mais il y a quelques années, c'était vraiment à la mode. C'est les baies de Goji. Et les baies de Goji, en fait, elles sont vraiment réputées, non seulement pour ce petit coup de pouce énergétique, mais aussi par leur propriété antioxydante. Elles vont également contenir du fer et des acides aminés essentiels.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas vraiment de contre-indications ? Je pense que pour la spiruline, les bêtes gojis, etc., on peut y aller sans crainte ?

  • Speaker #3

    Oui, la seule chose, c'est que pour la spiruline, elle a un effet un peu détox. D'accord, à bien peu près. Elle va un petit peu aider à nettoyer, à soutenir notre fonction hépatique. Si notre foie est engorgé, par exemple, si on n'a pas l'habitude de faire une cure détox, quand on consomme de la spiruline au début, on peut avoir quelques inconforts intestinaux notamment. qui est liée simplement au fait que la spiruline nettoie. On élimine. Donc, dans ce cas-là, ce n'est pas grave. On diminue un petit peu la dose ou on étale la dose. Donc, on n'en prend pas tous les jours. Et ça passe. En fait, une fois que c'est nettoyé, il n'y a plus de problème.

  • Speaker #0

    Et au niveau de l'alimentation quotidienne, pour éviter les petits coups de mou et la fatigue, est-ce que tu as des petites astuces ?

  • Speaker #3

    Oui, bien sûr, j'ai quelques petites astuces. On va en fait un petit peu reparler ce dont on a déjà parlé dans les autres podcasts. mais donc Il est essentiel de privilégier une alimentation qui est équilibrée et diversifiée et surtout de donner à notre corps les nutriments au moment où il en a vraiment besoin. C'est ce qu'on va appeler la chrononutrition. C'est vraiment mettre de l'essence dans le moteur au moment où notre moteur en a besoin. Pour ça, il faut par exemple consommer la plus grande partie des protéines dont on a besoin le matin et le midi. et se tourner vers l'Igdu-Sidlan le soir.

  • Speaker #0

    Super, et pour les collations ?

  • Speaker #3

    Pour les collations, on va opter pour des fruits séchés, pour des noix, donc on revient à ce que j'ai dit tout à l'heure. Et donc on peut aussi penser à des barres qui contiennent des céréales complètes avec un peu de miel, un fruit entier, et ça, ça va permettre de maintenir un niveau d'énergie stable. Il y a encore deux choses qui sont vraiment importantes, c'est l'hydratation. L'hydratation est primordiale. Parce que la déshydratation est bien souvent responsable de la fatigue. Et donc, boire régulièrement de l'eau, des infusions, c'est vraiment important. Il faut de l'eau de bonne qualité. Et pour les femmes, on estime qu'on doit boire entre un litre et demi et deux litres par jour.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'on ne fait pas spécialement le lien entre déshydratation et coup de fatigue. Mais c'est vrai.

  • Speaker #3

    C'est bien de le préciser. Et donc, il y a aussi une chose importante, c'est de limiter les sucres rapides. Tout ce qui est viennoiserie, tout ce qui est pâtisserie, tout ce qui contient du sucre rapide. Parce que les aliments sucrés vont provoquer un pic de glycémie qui est suivi d'une chute rapide. Et donc là, on a une sensation de fatigue et ça augmente aussi l'envie de fringales. Donc à éviter le plus possible.

  • Speaker #0

    Donc pas trop de sucre. On en a déjà parlé aussi dans nos podcasts précédents, si cette thématique vous intéresse. Alors quand on veut bouger plus sans forcément se lancer dans une pratique sportive, Est-ce qu'il y a des compléments qui peuvent aider à mieux récupérer, à éviter la fatigue accumulée, surtout si finalement on a été sans activité physique depuis un petit moment et qu'on s'y remet ?

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. Certains compléments peuvent aider à la récupération, même si on n'a pas une activité sportive intense. On va reparler du magnésium qui est associé à la vitamine B6, puisque c'est vraiment une combinaison qui est efficace pour réduire la fatigue et soutenir la fonction musculaire. Chez BeLive, nous avons évidemment notre produit phare qui est le magnésium 4-900 qui est tout à fait indiqué dans ce cas-là. On peut également penser à des compléments qui contiennent des plantes adaptogènes dont on a parlé tout à l'heure, comme la shuaganda ou le ginseng. Et les vitamines B qui vont se retrouver dans notre B complexe chez BeLive, c'est également indiqué. et le coenzyme Q10. Alors, le coenzyme Q10... permet de soutenir la production d'énergie par nos cellules et en plus de ça, a un effet antioxydant. Donc c'est parfait dans ce cadre-là. Et on peut également penser aux oméga-3 qui peuvent apporter un soutien car ils sont bénéfiques pour notre métabolisme. Last but not least, il faut prendre soin de notre microbiote. À chaque fois, je vous en parle. Et donc, on peut se complémenter avec des probiotiques, car un déséquilibre de la flore intestinale va amener de la fatigue et un manque d'énergie. Donc voilà, ça, ce sont les compléments alimentaires vers lesquels on peut se tourner dans ce cadre-là.

  • Speaker #0

    Il y a donc du choix pour tout le monde. Merci, Laurence.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Alexandra, je me tourne vers toi, je vais encore te faire travailler un petit peu. Comme d'habitude, on tient à ce que vous ayez des points très concrets pour vous mettre à l'action après ce podcast. Et donc, je vais demander à Alexandra de nous résumer les points essentiels de la discussion avec notre invitée Justine Notte.

  • Speaker #2

    On retient que l'idée, c'est d'augmenter son activité physique, que ça peut se faire de façon très simple, à savoir prendre plus régulièrement ou même... toujours les escaliers. Fractionner cette prise d'escalier si on n'a pas la capacité de monter 10 étages en un coup. Vous montez les 5 premiers, vous faites le reste en ascenseur ou inversement. Garer sa voiture plus loin, sortir plus tôt du bus, marcher quand on téléphone, porter ses courses, faire le ménage, jardiner. S'autoriser cette petite pause café qu'on prend au bureau et qu'on a tendance à ne pas prendre pour ne pas passer pour le mauvais élève. Prenez votre pause café, vous n'êtes pas obligé de boire du café. Allez faire un petit tour, ça vous permet de vous activer aussi. Et tout ça, c'est mieux que rien. Pour l'activité physique, on souligne aussi qu'il faut que ça plaise et que ça ne revient pas à une charge. Donc prenez le temps de tester ce qui est proposé. Il y a tout plein de formules, c'est ce qu'a souligné Madame Notte. Soyez curieux et persévérez dans votre expérience de l'activité physique. Elle souligne aussi que l'activité physique, ça doit être la priorité des choses secondaires et que donc il faut prendre le temps de la planifier dans votre quotidien et que si douleur il y a, il y a toujours des solutions. Enfin, je conclurai en vous disant que les résultats d'une pratique d'activité physique se ressentiront dans votre quotidien et que vous vous sentirez beaucoup mieux par la suite.

  • Speaker #0

    Merci Alexandra, on se met donc en mouvement, en activité physique, en douceur, mais en étant curieux. Merci mesdames d'avoir été avec nous dans cet épisode bouger sans sport et sans effort. Merci aussi à notre invité Justine Notte pour son expertise et ses précieux conseils. On espère que ceux-ci vous inspireront et vous pousseront à intégrer plus de mouvements dans votre quotidien sans forcément passer par la case salle de sport. Et pour ne rien manquer de nos prochains épisodes, n'hésitez pas à vous abonner à notre chaîne de podcast et à la partager autour de vous. bien sûr si cet épisode vous a plu Comme d'habitude, n'hésitez pas à nous laisser une petite note. Évidemment, vos feedbacks sont super importants pour notre équipe et pour continuer à aborder tous ces sujets passionnants pour votre bien-être. On vous donne rendez-vous fin juin pour un nouvel épisode. On se bouge, se dépenser sans se laisser. L'occasion de découvrir comment bouger en toute sécurité et éviter les petits bobos. D'ici là, restez en mouvement, prenez soin de vous et à très vite sur Be Life Talk.

  • Speaker #2

    Bonjour, je m'appelle Jean-Claude,

  • Speaker #0

    je suis en train de faire un projet de projet de projet

Description

🎙️ Nouveau podcast Be-Life talk : "On se bouge – sans sport et sans effort !"

Et si on arrêtait de croire que bouger rime forcément avec souffrir et transpirer ?

Dans ce nouvel épisode, on explore des façons simples et accessibles de rester actif sans faire de sport, que vous soyez en manque de temps ou que vous n’aimiez tout simplement pas le sport.

💬 Avec Justine Notte, kinésithérapeute, on découvre comment le corps peut rester en mouvement grâce à des micro-activités quotidiennes, des gestes simples qui font toute la différence.

📊 Alexandra Lambrechts, journaliste, vous partage des données clés sur la sédentarité, des chiffres qui font réfléchir, et vous présente des applis bien pensées pour bouger autrement.

🌿 Côté nutrition, Laurence Lins vous livre ses conseils naturels pour garder la forme et l’énergie, même quand on ne pratique pas de sport.

🎯 Au programme :

  • Pourquoi bouger sans faire de sport est déjà bénéfique

  • Le NEAT ou comment brûler des calories sans s’en rendre compte

  • Le sport sur ordonnance en Belgique : une solution de santé publique

  • Les meilleures applications pour bouger plus au quotidien

  • Les astuces pour intégrer plus de mouvement quand on passe une journée en position assise

  • Comment l’alimentation et les plantes peuvent soutenir votre énergie

📱 Ce podcast s’adresse à toutes les femmes de 35 à 60 ans qui veulent se remettre en mouvement en douceur, gagner en vitalité, et adopter un mode de vie plus actif sans nécessairement passer par la salle de sport.

🎧 Disponible sur Ausha, Spotify, Apple Podcasts et toutes vos plateformes habituelles.

🔔 Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode de Be-Life talk


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Be Life Talk, le podcast qui met la santé des femmes en action. Je suis Perrine Raz, directrice du marketing et de la communication chez Be Life et je suis évidemment très heureuse de vous retrouver à nouveau pour ce nouvel épisode de notre podcast. Dans chaque épisode, nous explorons des sujets de santé en compagnie d'experts, nous vous proposons des conseils pratiques et nous vous faisons découvrir des approches naturelles pour prendre soin de vous. Aujourd'hui, on va parler mouvements, mais sans évoquer le poids, les haltères, les séances intensives à la salle de sport. Parce que oui, bouger c'est bon pour la santé, mais tout le monde n'aime pas forcément le sport. Et certaines personnes sont même contraintes pour des raisons de santé à bouger autrement avec des pratiques plus douces et adaptées. Pour nous accompagner dans cette discussion, j'ai le plaisir de recevoir... Justine Notte, kinésithérapeute et coach sportive, qui va nous partager ses conseils et son expertise en la matière. Nous retrouverons également Laurence Lins, notre directrice scientifique pour sa chronique Phyto et Nutri. Et puis tout au long de ce podcast, Alexandra Lambrex, notre journaliste, donnera quelques chiffres clés, des informations liées à cette thématique bouger sans sport et sans effort. Ça fait rêver, n'est-ce pas ? Alexandra, je crois que tu as une statistique intéressante. à nous partager pour se mettre dans le bain.

  • Speaker #1

    Oui, Sien Sano, l'organisme de santé publique, souligne que la sédentarité et l'inactivité physique sont deux choses bien différentes, c'est important de le préciser. On peut respecter les recommandations en matière d'activité physique, à savoir deux heures et demie de sport par semaine, mais quand même avoir un mode de vie sédentaire, par exemple parce qu'on travaille souvent ainsi. En Belgique, selon une étude à l'échelle nationale réalisée par Sien Sano, donc en 2022-2023, Le temps moyen sédentarisé est de 6h46 par jour, un chiffre qui augmente encore le week-end. 36,2% des adultes dépassent même le nombre de 8h par jour.

  • Speaker #0

    Plus de 6h par jour, c'est tout de même interpellant. On aura l'occasion de revenir sur cet élément un petit peu plus tard. Merci Alexandra. Je propose d'aborder le premier axe de notre podcast « Bouger autrement » . C'est... possible. Alors Justine Notte, bienvenue dans ce podcast. Est-ce que je peux vous demander de nous en dire un petit peu plus sur vous et sur votre parcours professionnel ?

  • Speaker #2

    Bonjour, comme vous l'avez dit, je suis kinésithérapeute. Je travaille principalement au Grand Hôpital de Charleroi, au Centre de l'Obésité. Et à côté de ça, je fais d'autres activités complémentaires. Je suis coach en marche nordique et en trail running. Et je donne également des cours pour l'ESBEL Sports hors ordonnance dans la région de Floreff et de Charleroi.

  • Speaker #0

    Vous êtes vraiment la personne toute indiquée pour nous éclairer aujourd'hui. Alors quand on parle d'activité physique, beaucoup de gens pensent immédiatement au sport intense, mais en réalité bouger c'est bien plus que ça. Quels sont les types de mouvements qui peuvent avoir un impact sur notre santé, mais sans être du sport à proprement parler ? Est-ce que ça existe ou est-ce que c'est un doux rêve ?

  • Speaker #2

    Tout d'abord, moi j'aimerais bien juste revenir sur la définition du mot sport. on pense que le mot sport est en lien avec une certaine intensité, mais en fait, le mot sport, c'est juste une activité physique avec un règlement, avec une compétition et qui est soumise à une fédération. Ça n'a rien à voir avec l'intensité, en fait. Et donc là, on va plutôt parler d'activité physique, qui là, en fait, c'est un mouvement qui est produit par les muscles squelettiques, donc les muscles qui font bouger le corps humain, et qui engendre une dépense énergétique. Donc, activité physique et sport, c'est deux choses totalement différentes.

  • Speaker #0

    Il faut bien faire la nuance, vous faites bien de le rappeler.

  • Speaker #2

    Et donc les gens parlent souvent de sport, mais... Voilà, bouger, ce n'est pas que du sport. Et comme on dit, ça, ce n'est pas un sport, ce n'est pas parce que ce n'est pas un sport que ce n'est pas un sport.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une activité physique.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une activité physique et ce n'est pas intéressant pour la santé.

  • Speaker #0

    On parle aussi de plus en plus du NEAT. Alors, personnellement, je ne connaissais pas du tout le concept. Donc, par NEAT, on entend en anglais Non Exercise Activity Thermogenesis. Donc, on entend bien Non Exercise. Donc, on se doute bien qu'il s'agit de ne pas vraiment faire d'exercice à proprement parler. Mais de quoi s'agit-il ?

  • Speaker #2

    Au niveau de la dépense énergétique, il y a plusieurs choses. donc il y a déjà le métabolisme de repos. Donc ça, ce n'est pas le NEET, c'est juste ce qui est à côté. C'est la dépense énergétique quand on ne fait rien, quand on dort.

  • Speaker #0

    Et on se dépense.

  • Speaker #2

    Et voilà, c'est une des plus grosses dépenses énergétiques de la journée. C'est à ce moment-là, en fait. Parce que le métabolisme au repos a besoin d'énergie pour fonctionner. Alors le NEET, c'est différent. Ça, c'est tout ce qui est la dépense énergétique, qui ne compte pas les moments où on dort, où on respire et où on mange, et non plus les moments où on fait de l'activité physique. Donc c'est le moment où on travaille, où on marche, où on se déplace, où on fait la vaisselle, où on fait le ménage. On sort de sa voiture, on fait des courses. Donc, c'est tous ces moments où le corps a besoin d'énergie et dépense de l'énergie, mais sans dormir, manger et respirer. Enfin, on respire quand même, mais ce n'est pas la dépense énergétique qui est liée à la respiration. ni à l'exercice physique.

  • Speaker #0

    Donc si je vous suis bien, ce n'est pas une activité physique, ce n'est pas ce qui est lié au métabolisme de base, c'est un peu ce qui est entre les deux. Et en quoi ce concept est intéressant pour ceux qui ne pratiquent pas de sport ou manquent de temps ou doivent composer avec des contraintes physiques particulières ?

  • Speaker #2

    La première chose pour augmenter sa dépense énergétique, c'est d'augmenter son IT, et donc augmenter tous ces petits moments dans son quotidien où on bouge un petit peu plus, où on fait d'autres activités que d'être assis, couché. que les moments de sédentarité, comme on parle.

  • Speaker #0

    C'est quoi ? C'est vider le lave-vaisselle, s'étendre la plume.

  • Speaker #2

    Exactement. Toutes les activités où on est en mouvement, en fait. On met les muscles en mouvement, on bouge.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est finalement à la portée de tout un chacun.

  • Speaker #2

    Évidemment.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous pensez des sports dits doux, comme le yoga, le tai-chi, finalement, qui ne donnent pas l'impression d'être des sports, ou peut-être plutôt des activités physiques, mais qui offrent finalement de nombreux bénéfices pour la santé ?

  • Speaker #2

    Alors ce sont des activités très très intéressantes au niveau de la santé, au niveau du bien-être, au niveau musculaire et qui sont assez complexes. Je fais énormément d'activités physiques mais une séance de yoga c'est quelque chose qui est beaucoup plus compliqué pour moi que d'aller courir 30 kilomètres par exemple.

  • Speaker #0

    Ah c'est intéressant ça. Pareil,

  • Speaker #2

    c'est pas parce que c'est doux que c'est facile et que c'est pas intéressant. Mais non c'est complémentaire parce que une séance de yoga ça va être intéressant au niveau musculaire, au niveau des muscles profonds, au niveau de son bien-être. Au niveau du travail de son endurance et au niveau cardiovasculaire, c'est un peu moins intéressant que d'aller marcher, que de faire du vélo, que de faire de la natation. Donc, c'est des choses très intéressantes, mais complémentaires à une activité physique d'endurance.

  • Speaker #0

    Alexandra, je pense que tu as des infos d'ailleurs à nous transmettre sur les bénéfices santé des sports dits doux comme la marche et le yoga.

  • Speaker #1

    Selon une étude de chercheurs de The Arctic University of Norway, avec mon plus bel accent toujours,

  • Speaker #2

    Il est parfait !

  • Speaker #1

    Merci. 22 minutes d'activité physique d'une intensité modérée à vigoureuse par jour permettent de contrer les effets de la sédentarité. Et les sports doux comme la marche sont un exemple d'activité aussi. Il faut garder en tête que toutes les activités physiques procurent un bénéfice.

  • Speaker #0

    Merci Alexandra. On va aborder déjà le deuxième volet de notre podcast. Bouger sans en avoir l'air. Alors on a déjà bien fait la distinction entre sport, activité physique, ce fameux concept du NID qui consiste à bouger. en ayant finalement des activités quotidiennes assez classiques. Justine Notte, peut-on compenser un mode de vie sédentaire en intégrant des micro-mouvements à son quotidien ? Est-ce que ça se compense, finalement, ces fameuses 6 heures de sédentarité par jour ?

  • Speaker #2

    Là, comme on disait au départ, je voudrais aussi revenir sur la définition de sédentarité et inactivité physique, qui sont deux choses totalement différentes. La sédentarité, c'est le temps passé en position... assise ou couchée sur une journée. Et l'inactivité physique, c'est ne pas respecter les réglementations de l'OMS. Donc à savoir, elle est 150 minutes d'activité physique par semaine. Soit ça c'est 150 minutes d'activité modérée ou 75 minutes toujours par semaine d'activité physique plus intense. Donc ça c'est deux choses différentes. On peut être sédentaire et inactif physiquement. On peut aussi être non sédentaire et actif. On peut être... actif et non sédentaire. C'est des choses qui sont totalement différentes. Par exemple, on peut avoir un métier sédentaire, comme malheureusement la majorité des personnes à l'heure actuelle, assis derrière un bureau, pas trop bouger. Et à côté de ça, compenser en faisant une activité physique ou en augmentant son IT, en augmentant son activité physique quotidienne, en marchant, en prenant les escaliers, toutes des petites activités physiques du quotidien. Et inversement... on peut ne pas être sédentaire, mais ne pas suivre les recommandations de l'OMS en termes d'activité physique.

  • Speaker #0

    Donc l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, qui évidemment définit toutes sortes de bonnes pratiques en la matière. Alors, tout le monde n'a pas forcément le temps ou l'envie de pratiquer une activité sportive. Donc, je précise une activité régulière. Quel conseil vous donneriez de façon très concrète à toutes ces personnes ? qui sont nombreuses pour intégrer plus de mouvements dans son quotidien. C'est quoi les petites choses qu'on peut faire pour augmenter son « nid » ?

  • Speaker #2

    Alors la chose la plus simple que je trouve déjà, c'est prendre les escaliers à chaque fois qu'on peut prendre des escaliers. Au lieu de prendre l'ascenseur, s'il y a un étage, je prends les escaliers. Alors si je dois monter dix étages et que je ne suis pas capable de faire dix étages, je prends l'ascenseur parce que vous le faites, et puis j'en monte deux. Un petit conseil que je donne à la plupart des gens avec qui je travaille, garer sa voiture un petit peu plus loin. Au lieu de me garer dans le parking juste à côté de l'entrée du magasin, la garer au bout du parking, ça fait marcher déjà quelques mètres en plus et c'est ça de gagné. Pour les gens qui prennent les transports en commun, sortir un arrêt de bus plus tôt, un arrêt de métro plus tôt et faire une partie en marchant. Surtout là maintenant il fait super beau.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça paraît simple en fait, mais on n'y pense pas.

  • Speaker #2

    En fait le problème c'est que c'est notre environnement qui a changé. L'être humain est totalement inadapté à son environnement. Nos ancêtres, je parle de ça il y a des millions d'années, marchaient en moyenne 15-20 km par jour. Nous aujourd'hui tout est fait pour qu'on ne marche qu'un, deux et on sait vivre. Et encore comme ça. Voilà,

  • Speaker #0

    et encore.

  • Speaker #2

    Des fois, le télétravail aussi nuit à ça. Je passe de ma position assise où je vais aux toilettes, qui est juste à côté, et je reviens.

  • Speaker #0

    Et puis, je rentre dans ma voiture et je rentre chez moi.

  • Speaker #2

    Je m'assieds dans mon canapé. Si je suis en télétravail, je ne sors même pas prendre ma voiture. Je reste à la maison et je ne bouge pas du tout. Et donc, en fait, le problème, c'est notre environnement qui a changé. Et nous, on n'est pas du tout adaptés à ça.

  • Speaker #0

    Ça, c'est très intéressant parce que c'est vrai qu'on y pense assez peu à cette dimension que finalement, nos ancêtres parcouraient plusieurs kilomètres par jour. tout simplement pour fonctionner, ce qui n'est plus du tout notre cas aujourd'hui. Donc c'est vraiment un besoin que de réintégrer du mouvement, sans pour autant aller faire un jogging d'une heure vingt. Non, c'est pas l'idée encore une fois. D'autres petites choses comme celle-là auxquelles vous...

  • Speaker #2

    Le port de charges, porter ses courses. On dit toujours que ce n'est pas bon de porter des charges. Alors il faut être progressif, mais ce n'est pas mauvais de porter des charges. Des activités du quotidien, alors ce n'est pas toujours le plus sympa, mais le ménage, le jardinage. C'est des choses aussi qui sont de l'activité physique quotidienne et qui font du bien à notre corps.

  • Speaker #0

    Justement, le jardinage, cette saison, on dit souvent par ailleurs que les personnes qui jardinent beaucoup, mine de rien, font une activité physique à part entière et que c'est excellent.

  • Speaker #2

    Oui, je confirme.

  • Speaker #0

    Pour les articulations aussi, sans doute.

  • Speaker #2

    Voilà, après, le problème de toutes ces activités physiques, c'est des fois les gens qui ont des petits soucis de santé, ils veulent en faire trop, ils veulent faire tout leur jardin en une journée alors que bah... On peut le faire en 3, 4, 5 jours. Ce n'est pas un problème non plus. Il faut juste être progressif dans son fait.

  • Speaker #0

    Intégrer du mouvement, c'est bien, mais ne pas vouloir porter les 4 sacs de supermarché à deux mains.

  • Speaker #2

    Ça dépend toujours de ce qu'on a fait avant. Si pendant 6 mois de l'année, je suis totalement sédentaire et inactif, et donc là, je me réveille au printemps et je dis, allez, je dois faire mon jardin, et que dans deux jours, je fais énormément de travail. Le corps, il n'est plus habitué. A l'inverse, si j'ai l'habitude de faire énormément d'activités physiques, je peux faire mon jardin en une journée, ça ne posera pas de problème.

  • Speaker #0

    On parlait tout à l'heure du télétravail et des personnes qui sont finalement derrière un écran toute la journée. Est-ce que justement pour ces personnes-là, il y a des astuces spécifiques ? Je pense que ça concerne pas mal de monde, le fait d'être assis derrière un bureau ou dans une salle de réunion. Est-ce que pour ces personnes-là en particulier, vous avez des...

  • Speaker #2

    L'objectif, c'est aussi de casser tous ces moments de sédentarité. Là, on parlait de plus de six heures assis derrière un bureau. Déjà, toutes les heures, aller se lever, la petite pause café. On n'y pense pas, mais on peut aussi aller à la machine à café un peu plus loin, prendre le café en extérieur, aller dans un bureau. Toutes les heures, on se lève, on fait un petit peu d'autograndissement, un petit peu de mobilité, deux, trois petits exercices comme ceux-ci, comme ceux-là. Venir s'asseoir dix fois, se remettre assise dix fois, c'est un exercice de squat comme on parle dans le milieu de l'activité physique. Mais ce n'est pas compliqué de se dire, allez, toutes les heures, je fais dix fois assis, debout, assis, debout, assis, debout. Petite activation au niveau musculaire, au niveau cardiaque.

  • Speaker #0

    Et ça contribue réellement à la dépense énergétique. Ou encore une fois, ce n'est pas la même chose qu'activité physique.

  • Speaker #2

    Alors si, c'est une activité physique, vu que c'est un mouvement des muscles squelettiques qui engendre une dépense énergétique. Alors, qui est plus faible que d'aller marcher deux heures, qui est plus faible que d'aller faire un marathon, on est entièrement d'accord, mais... qui est mieux que rien.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça doit s'organiser ? Je fais le lien avec un podcast précédent où justement on disait qu'un des freins à se mettre en mouvement, c'était de ne pas l'organiser, de ne pas le conscientiser, de le cérébraliser quelque part. Est-ce qu'ici, il faut se dire, je dois intégrer plus de mouvements dans ma journée, je dois l'organiser ou pas ? Ça doit se faire de manière naturelle.

  • Speaker #2

    Pour moi, l'activité physique est la priorité des choses secondaires. Donc, comme je disais, c'est quelque chose d'important, mais secondaire à quoi ? À la vie professionnelle, la vie familiale, la vie privée. Mais c'est quand même une priorité de tout ça. Donc, il faut pouvoir l'inclure dans son agenda, l'inclure dans son emploi du temps, se consacrer du temps à faire une activité physique, à faire quelque chose qu'on aime, ça c'est très important, à prendre du temps pour soi. Et dans un premier temps, dans les vies chargées comme on a actuellement, c'est extrêmement compliqué de mettre ça en place. En imaginant des petites choses comme ceci, comme cela, en se disant, ok, les lundis, je buguère un peu plus loin, j'essaie déjà de faire un kilomètre à pied en venant au truc. Tous les lundis, je sais que je peux le faire parce que j'ai un peu plus de temps avant de rentrer à la maison. Ça, c'est important. Ça doit être planifié.

  • Speaker #0

    Ça s'organise, c'est le message. Et justement, on parlait du fait que ça devait être plaisant. Est-ce qu'il y a des activités, je ne sais pas moi, ludiques ou créatives qui permettent de se dépenser sans s'en rendre compte, finalement ?

  • Speaker #2

    Le plus important, c'est que ça doit plaire à la personne qui le fait.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #2

    Les gens, ils disent « Ah, on m'a dit qu'il fallait aller courir J'aime pas courir ? Bah ne cours pas ! Il y a plein d'autres choses,

  • Speaker #0

    c'est aussi simple que ça.

  • Speaker #2

    C'est aussi simple que ça. Alors si tu adores courir, va courir. Si tu n'aimes pas courir, va pas courir. Tu adores la zumba, va faire de la zumba. Tu adores l'équitation, va faire de l'équitation. Du hockey subaquatique, il y a énormément d'activités physiques. Et donc la première chose, c'est que ça doit nous plaire en fait. On doit quand même prendre un petit peu de plaisir. Alors, il y a bien des jours où on n'a pas envie. Mais voilà, la majorité du temps, ça doit être une activité physique qui nous plaît.

  • Speaker #0

    Et donc, ça nécessite peut-être de tester aussi, parce que dans les modes de vie chargés qu'on a actuellement, c'est peut-être difficile de découvrir aussi des nouvelles pratiques et de se dire, tiens, ça, ça me plaît, ça, ça ne me plaît pas. Et ça, ça s'organise aussi, j'imagine.

  • Speaker #2

    Il faut tester. Et là, maintenant, il y a énormément d'associations sportives qui mettent en place des portes ouvertes, des journées de tests. C'est l'occasion d'aller tester, d'aller essayer des choses, de discuter un petit peu avec les gens autour de nous. Et surtout, si quelque chose ne nous plaît pas.

  • Speaker #0

    Ça sert à rien de persévérer.

  • Speaker #2

    Si ça nous plaît, mais que ça fatigue un peu, il continue, vas-y, ça va avec le temps. Mais si dès le départ, c'était compliqué, je n'ai pas pris de plaisir, ce n'était pas chouette. Il y a tellement de choses ici, pour l'instant, qui se mettent en place. Et donc, pas que, comme on disait, aller à la salle et porter du lourd.

  • Speaker #0

    Mais c'est réducteur. Donc, être curieux et persévérer. Ça, c'est le mot d'ordre. Peut-on rester actif en douceur ? Si on a des douleurs ou des limitations physiques importantes, vous, dans votre métier, évidemment, vous avez, j'imagine, l'habitude de composer avec des personnes qui ont des contraintes physiques. Est-ce que c'est possible de rester en mouvement et de faire une activité physique malgré tout ? Et comment ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors c'est même plus que possible, c'est totalement recommandé. Donc à l'heure actuelle, c'est prouvé par énormément d'articles scientifiques que l'activité physique est bonne pour la santé. est bonne pour énormément de personnes qui souffrent de maladies chroniques. Donc quand je dis maladies chroniques, on va d'une simple lombalgie à des maladies neurologiques, des cancers et d'autres pathologies. Et donc il y a énormément de choses qui se mettent en place aussi actuellement pour tout ça, dans les hôpitaux, mais aussi en dehors des hôpitaux, avec le sport sur ordonnance, ASBEL pour laquelle...

  • Speaker #0

    Ça c'est un concept super intéressant qu'on va aborder aussi dans un court instant. Si je vous entends, pour prendre un exemple très concret, je pense qu'il y a pas mal de personnes qui souffrent d'arthrose, par exemple. Ce n'est pas parce qu'on a de l'arthrose qu'il faut rester inactif. Mais comment fait-on pour bouger, finalement, quand on a mal ? Est-ce qu'on doit se dire « j'ai mal, je ne bouge pas » ou « j'ai mal, mais je vais bouger doucement » ? Comment, quand il y a la douleur qui s'installe dans le quotidien, on gère cette activité physique ?

  • Speaker #2

    L'arthrose, c'est le meilleur exemple. Le meilleur traitement actuel de l'arthrose, c'est le mouvement. Alors qu'on a souvent véhiculé l'inverse, où j'ai de l'arthrose aux genoux, je ne peux plus bouger, je ne peux plus rien faire. Non, c'est totalement faux. Maintenant, il faut le faire de manière progressive, de manière suivie, avec des professionnels de la santé ou des professionnels du monde du sport et de l'activité physique adaptée. Le plus important pour moi, c'est d'être régulier et progressif dans ce qu'on fait. Écouter son corps quand même, mais bouger, bouger, bouger, bouger, bouger. Ce n'est pas en restant dans son fauteuil que...

  • Speaker #0

    Oui, et ça fait vrai que c'est une idée un peu à déconstruire, même si notre message, ce n'est pas de dire s'il y a une crise, entre guillemets, inflammatoire ou de douleur, à ce moment-là, on va aller faire une heure de marche. Mais plutôt peut-être choisir les moments où le corps a plus de propension à bouger et où la douleur peut-être n'est pas présente à ce moment-là. Oui,

  • Speaker #2

    il y a toujours moyen d'adapter. Voilà, je viens faire ma séance. Aujourd'hui, j'ai très, très mal au dos. OK, on va te faire des exercices qui vont peut-être pouvoir te soulager ton dos. justement, on va essayer de travailler autre chose pour quand même bouger.

  • Speaker #0

    Sans le solliciter, sans fortement.

  • Speaker #2

    Voilà, et sans aller réveiller les douleurs. Travailler en douleur, ce n'est pas du tout non plus une bonne solution, mais il y a plein, plein, plein de choses à faire. Si on a mal à droite, à gauche, il y a quand même toujours quelque chose à faire.

  • Speaker #0

    Et aussi, peut-être pour être aidé dans cette démarche, on vit dans un monde de plus en plus digitalisé, avec toute une série d'applications intéressantes qui permettent d'encourager finalement la mobilité au quotidien. Alexandra, je sais que tu as fait un petit tour de ce qui peut finalement nous aider à nous mettre en mouvement.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait quelques fouilles sur les supports d'applications. Alors, il y a les applications basiques, évidemment, mais j'en ai épinglé quelques-unes plus spécifiques. Asana Rebell, par exemple, qui associe du yoga et du fitness et qui vous permet une pratique sportive douce, mais qui propose aussi tout un enchaînement d'entraînement ou des formules plus douces, juste de quelques minutes. Ça vous permet de sortir de votre sédentarité quotidienne. Yes Wait, c'est une application dédiée aux femmes. Elle permet de se faire son propre... propre programme. Elle a été créée par une célèbre coach australienne. Il y a aussi Workout, qui permet d'intégrer une petite routine dans son quotidien. Là aussi, on parle juste de quelques minutes. Donc, quand on n'a pas le temps, qu'on n'a pas envie de faire une heure de marche, c'est des formules qui vous proposent cinq minutes de yoga. Et ça, c'est parfois plus facile à intégrer dans son quotidien. Bref, il y a l'embarras du choix. Vous n'avez qu'à fouiller pour trouver ce qui vous convient et tester, évidemment.

  • Speaker #0

    Donc être curieux, on le disait tout à l'heure. Justinotte, qu'est-ce que vous pensez de toutes ces applications ?

  • Speaker #2

    Pour moi, il y a du positif et du négatif. Comme on disait, ça permet de se prendre 5-10 minutes, de faire une petite séance. Et c'est très bien parce que 5-10 minutes, c'est toujours mieux que rien. C'est important de se dire...

  • Speaker #0

    C'est un message important.

  • Speaker #2

    C'est toujours mieux que rien. Alors toujours un peu plus, c'est toujours un peu mieux. Mais même si on a le temps de faire une séance de 5-10, 15-20 minutes, c'est déjà très bien et c'est important. Au niveau des applications... Ça dépend pour quel public, ça dépend à quel moment, ça dépend comment on peut intégrer ça, ça dépend comment on connaît son corps aussi. Il y a des choses très très intéressantes qu'on peut suivre. Le problème c'est qu'il n'y a jamais de correction avec toutes ces applications. Si je suis quelqu'un qui a l'habitude de faire un peu d'activité, j'ai déjà suivi des cours, je sais ce que je peux faire, ce que je ne peux pas faire.

  • Speaker #0

    Les postures,

  • Speaker #2

    etc. Voilà, c'est très très bien. Si c'est quelque chose de très progressif, ça ne me pose pas de problème. Maintenant, des choses parfois un peu plus intenses, des gens qui ne s'y connaissent pas trop, ils essayent, ils testent, ils essayent les vidéos, les positions ne sont pas toujours respectées. Et là, on peut quand même se blesser. Donc, il faut quand même rester prudent par rapport à ça. Mais comme je dis, c'est quand même toujours mieux que rien.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un moyen, comment dire, efficace de se mettre en mouvement, mais prudence, prudence surtout si on n'a pas l'habitude et prudence aussi au niveau de l'intensité, si je vous entends bien. Mais voilà, il faut quand même se dire qu'on a toute une série de petits outils qui nous permettent donc... pas d'excuses. Mais si, on va désormais aborder le sujet de la prescription médicale d'activité physique, vous en avez touché un mot tout à l'heure, c'est ce qu'on appelle le sport sur ordonnance, et je dois vous avouer qu'en préparant ce podcast, je n'avais pas du tout idée qu'il était possible de faire du sport sur ordonnance. Donc, en Belgique, comme dans d'autres pays d'ailleurs, on parle de plus en plus de cette fameuse prescription médicale d'activité physique. Justine, note, qu'est-ce que c'est exactement et comment ça fonctionne ?

  • Speaker #2

    En fait, Sports Ordonnance est une ASBL qui existe depuis quelques années maintenant et qui travaille en partenariat avec les communes de Wallonie et je pense de Bruxelles, certaines communes de Bruxelles. L'objectif, c'est que les médecins de ces communes-là puissent prescrire de l'activité physique à leurs patients qui souffrent de pathologies chroniques. Comme je disais, pathologies chroniques au sens large, ça va de l'arthrose, mal de dos, à des pathologies beaucoup plus importantes comme le Parkinson, sclérose en plaques. un cancer pendant un traitement contre le cancer. Le médecin écrit une prescription, comme on pourrait se faire prescrire des séances de kiné ou des médicaments. De là, le participant vient avec sa prescription dans un centre qui propose ce genre d'activités, qui sont normalement données soit par des kinés, soit par des coachs sportifs, mais formées en activités physiques adaptées. De là, le participant a droit à, chez nous, 12 séances, parfois 24. d'activités physiques adaptées qui contiennent une partie en endurance, une partie en renforcement musculaire, aussi de la mobilité et de l'équilibre, dans le but justement de lutter contre ces pathologies chroniques et de diminuer les symptômes, diminuer la douleur, diminuer la fatigue, améliorer l'efficacité des traitements, éviter la récidive de certaines pathologies.

  • Speaker #0

    Et donc si je vous entends, prescription médicale veut dire remboursement. Donc ces personnes peuvent bénéficier d'une partie, j'imagine que c'est jamais la totalité, mais juste pour que... qu'on se comprenne bien, est-ce que ça permet justement d'avoir un remboursement à la clé ?

  • Speaker #1

    Alors prescription ne veut pas dire remboursement. Je peux prescrire du Dafalgan, je peux prescrire un médicament, c'est pas pour ça que vous allez être remboursé entièrement du médicament. Donc prescription c'est mon médecin me conseille de faire ça, mon médecin me dit de faire ça. Donc c'est le médecin qui pose un acte et qui dit voilà, pour votre santé, faites ça. Le sport sur ordonnance n'est pas lié à l'inamie comme la kiné pour diverses raisons aujourd'hui. Et donc il n'y a pas de remboursement comme des séances de kiné. Par contre, il y a quand même une intervention de la mutuelle, une fois par an, avec la fameuse intervention pour l'activité physique ou les clubs sportifs. Donc ça, ça fonctionne une fois par an. Sur une session de, par exemple, je prends l'exemple à Florev de ce qu'on fait, de 12 séances. Pour les 12 séances, ça revient à 96 euros, avec un remboursement en fonction de la mutuelle entre 40 et 50 euros pour la session.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est important de le préciser, parce qu'effectivement, ce n'est pas un remboursement comme une séance de kiné à proprement parler. Donc on l'a compris au niveau des bénéfices, tant sur le plan physique que mental. Vous avez parlé des maladies chroniques, etc. Est-ce que c'est efficace pour aider les gens à bouger plus, de votre expérience ? Est-ce que vous voyez que cette fameuse prescription médicale fait son petit bout de chemin ?

  • Speaker #1

    C'est extrêmement efficace, les gens se sentent mieux. Alors voilà, ce n'est pas révolutionnaire non plus. Les pathologies ne vont pas disparaître. Des pathologies chroniques, des gens qui souffrent depuis des années. Ça ne va pas malheureusement disparaître le lendemain, même si ça serait...

  • Speaker #0

    Ça améliore les symptômes, j'imagine.

  • Speaker #1

    Mais voilà, ça va améliorer les symptômes, notamment la fatigue, les douleurs, la qualité de vie. Les gens souvent reviennent vers moi en me disant « Ah, je suis un peu moins essoufflée quand je monte les escaliers, j'arrive à faire un peu plus de kilomètres. Dans mon quotidien, je me sens mieux. Les activités du quotidien, c'est plus facile. J'arrive à plus jouer avec mon petit-fils, on arrive à aller marcher au bois. »

  • Speaker #0

    Et est-ce que vous voyez que justement, le fait d'être dans cette démarche... Ça fait que ces personnes vont plus spontanément dans leur quotidien, sans avoir le coach à côté, se mettre dans le mouvement. Est-ce que c'est finalement un incitant ?

  • Speaker #1

    Exactement. Au début, ils viennent parce que leur médecin leur a dit de venir. La démarche d'après, c'est « ça me fait quand même du bien, je prends du plaisir » . Peu importe la raison pour laquelle on prend du plaisir. Le groupe est sympa, l'environnement est sympa, le coach est sympa. Mais je prends du plaisir, j'ai envie de revenir. Ça me fait du bien, si ça me fait du bien, c'est vrai que j'irais bien une fois marcher. Je suis allée marcher le dimanche, c'était génial, je me sentais mieux. Alors oui, j'étais un petit peu plus fatiguée après, mais c'est de la bonne fatigue. Les gens se mettent dans cette démarche de « ok, j'ai compris que ça me faisait du bien, mais ça passe d'abord par mon médecin m'a dit de le faire » . Et donc là, c'est un élément extérieur qui dit « bon, la prise de sang n'était pas bonne, mon médecin me conseille deux, c'est parti » . Et après, petit à petit, la plupart de mes participants viennent en me disant c'est vrai que ça fait du bien J'en ai besoin, même maintenant, si je sens que je ne suis pas venu pendant deux semaines, je sens que je vais moins bien, donc ça me fait du bien de revenir. Et donc, de là, on arrive à avoir une certaine régularité.

  • Speaker #0

    Donc, si je vous entends, évidemment, ce point de départ de la prescription, ça apporte une certaine légitimité au fait que le sport, ça contribue à améliorer les symptômes. Donc, ça, c'est un très bon point de départ. Et en fin de course, les retours sont plutôt positifs et on remarque que les patients, on ressent des bénéfices. poursuivent. Et c'est aussi la difficulté. C'est un peu le point de départ de la discussion. C'est que c'est très difficile de se tenir à une activité physique si finalement, on ne la fait pas de manière adaptée et on ne la fait pas pour les bonnes raisons. Ici, quelque part, les gens en redemandent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Alexandra, je sais que tu as un exemple intéressant à ce sujet quand on parle de prescription médicale, que tu as fait tes petites investigations également.

  • Speaker #2

    Alors, j'allais justement vous parler de cette association SPORTS. qui propose ses encadrements dans de nombreuses communes en Wallonie. Je ne vais pas répéter tout ce qui a été dit, évidemment, mais je vais vous donner le site internet, www.sport-sur-ordonnance.be. Et alors, concernant cette association, mais aussi d'autres qui favorisent cette reprise sportive, il faut savoir que récemment, le gouvernement wallonie-bruxelles a débloqué un budget pour financer ce projet et d'autres. Et donc, a priori, ils ne sont pas destinés à disparaître tout de suite. Petit complément d'information concernant quelque chose qui a été dit plus tôt également, à savoir que les mutuelles interviennent sur votre inscription à un club sportif par exemple. Sachez aussi qu'en fonction de votre mutuelle, certaines interviennent dans le paiement d'une application d'activité sportive. Donc ça vaut la peine de vérifier ce que propose votre mutuelle également.

  • Speaker #0

    J'accueille maintenant Laurence Lins, directrice scientifique chez BeLive, pour sa chronique phyto et nutrie.

  • Speaker #3

    Bonjour Périne.

  • Speaker #0

    Alors Laurence, bouger un peu plus au quotidien, même sans sport, donc on parle d'activité physique, ça peut parfois demander un petit surplus d'énergie. Est-ce qu'il y a des nutriments ou plantes qui peuvent aider à soutenir, à maintenir cette énergie ?

  • Speaker #3

    Oui bien sûr, alors on peut se tourner vers plusieurs nutriments et plantes qui peuvent aider à maintenir notre niveau d'énergie au quotidien. Je pense notamment et de manière très évidente... au magnésium. Bien sûr. Voilà, puisqu'il est indispensable pour notre métabolisme énergétique. Il va aider à réduire la fatigue et va favoriser la relaxation musculaire. On va le retrouver dans les oléagineux, donc dans les noix comme les amandes ou les noix de Grenoble, dans les légumes verts et également dans les céréales complètes. Alors, le fer est aussi indispensable car il est responsable du transport de l'oxygène dans le sang et donc une carence peut amener de la fatigue.

  • Speaker #0

    Et on sait que les femmes sont souvent les championnes du monde de la carence en fer.

  • Speaker #3

    Tout à fait, puisque une fois par mois, on perd effectivement du fer. Ce fer, on va pouvoir le retrouver au niveau de l'alimentation dans la viande rouge, bien sûr, mais aussi dans les légumineuses et les légumes verts. Et toutes les vitamines du groupe B sont intéressantes parce qu'elles vont participer à ce qu'on appelle le cycle de Krebs, qui est en fait responsable de la production d'énergie dans nos cellules. Et on va les retrouver à nouveau dans les céréales complètes, les légumineuses et certains produits animaux. Au niveau des plantes, en phytothérapie, on peut penser aux plantes adaptogènes qui vont nous permettre d'équilibrer notre énergie et notre vitalité. J'aime beaucoup, j'ai un petit coup de cœur pour l'Ashwagandha, qui est une plante ayurvédique qui est utilisée depuis des millénaires en Inde. Et pour les hommes, je me tournerai un peu plus vers le ginseng, qui est bien connu pour apporter... apporter vitalité, pour soutenir la vitalité.

  • Speaker #0

    Et un petit peu la libido aussi.

  • Speaker #3

    Exactement, mais la libido...

  • Speaker #0

    Les femmes aussi, ceci dit. Tout à fait,

  • Speaker #3

    voilà, exactement. Mais la shwagandha soutient la libido également.

  • Speaker #0

    Eh bien voilà, ça le mérite d'être dit.

  • Speaker #3

    Et alors, pour ce qui est plus soutenir notre métabolisme énergétique, là on va penser plutôt au guarana, qui est riche en caféine et qui permet d'optimiser la production d'énergie cellulaire. en utilisant notamment les lipides, donc le gras. Dans l'expression quotidienne ou, je dirais, de tous les jours populaires, on peut parler d'un brûleur de graisse, mais moi, je n'aime pas trop cette expression car ça donne l'image d'un ingrédient un peu miraculeux qui peut faire maigrir sur un coup de baguette magique. Donc, ce n'est pas du tout ça. Ça aide vraiment à optimiser, en fait, notre métabolisme énergétique. Alors si on consomme du guarana, attention parce qu'il contient de la caféine, comme je viens de le dire, et donc il ne faut pas boire trop de thé ou de café en même temps, puisqu'ils contiennent tous les deux de la caféine également.

  • Speaker #0

    Donc ça c'est la question des interactions, tu fais bien de le préciser. Donc tu parlais de l'assiette évidemment, est-ce que les fruits secs ou les super aliments, comme l'aspiruline par exemple qui est plutôt assez connue, peuvent aussi être bénéfiques ? pour soutenir l'énergie, à côté du magnésium, des vitamines du groupe B, etc. Est-ce que ça, c'est intéressant ?

  • Speaker #3

    Oui, c'est un intérêt. Alors, quand on parle de fruits secs, il faut distinguer deux choses. Donc, il y a d'une part ce qu'on appelle les oléagineux, donc tout ce qui est noix, et d'autre part, les fruits séchés. Donc, c'est deux choses différentes.

  • Speaker #0

    Qui sont peut-être trop sucrés.

  • Speaker #3

    Qui sont plus sucrés, bien entendu. Ils ont un intérêt, donc je peux en parler. Donc, quand on parle des noix, pour moi, ce sont vraiment des super aliments parce qu'ils contiennent un grand nombre de nutriments qui sont... bénéfiques pour notre santé. Ils vont contenir des oméga-3, par exemple. Ils sont riches en fibres et en protéines. Et donc, ils vont apporter une énergie durable. Et ils sont idéals pour les petites faims. Donc, plutôt que de grignoter n'importe quoi, prendre une poignée de noix non salée, non sucrée, c'est bien entendu un très bon réflexe. Alors, ils vont également contenir ce dont on vient de parler, c'est-à-dire des vitamines B et du magnésium. Donc, on soutient notre métabolisme énergétique. Donc si on parle des fruits séchés, là c'est plutôt les dates, les abricots, les fibres. Ça peut être intéressant aussi, notamment quand on parle de collation, parce que ce sont des sources de glucides naturels. Elles vont apporter un petit coup de pouce énergétique, mais ce n'est pas du sucre tout seul. Donc ça apporte aussi des fibres et des minéraux, comme le potassium par exemple. Et on parlait d'aspirine. Oui,

  • Speaker #0

    j'allais dire, elle ne compte rien de tout ça, mais elle est intéressante tout de même.

  • Speaker #3

    Alors si, elle contient... notamment ça aussi, donc magnésium, vitamine B. Mais c'est vraiment une micro-algue d'eau douce qui est riche en tout ce qu'on peut imaginer, en fait. Et donc, c'est très intéressant d'un point de vue nutritionnel. Elle contient, par exemple, tous les acides aminés essentiels, c'est-à-dire ceux que notre corps ne peut pas produire lui-même, du fer hautement assimilable. Donc là, on a une source de fer qui est vraiment très intéressante. à nouveau des vitamines B et du magnésium, bien entendu, mais aussi des antioxydants. Donc ça, c'est aussi intéressant pour la récupération de notre corps, pour le maintien de notre corps en bonne santé. Et donc l'antioxydant phare de la spiruline, c'est la phycocyanine. Sa composition est vraiment tout à fait complète et idéale pour renforcer la vitalité et soutenir l'organisme au niveau de l'énergie. Il y a un autre petit fruit séché dont on... On parle peut-être un peu moins, mais il y a quelques années, c'était vraiment à la mode. C'est les baies de Goji. Et les baies de Goji, en fait, elles sont vraiment réputées, non seulement pour ce petit coup de pouce énergétique, mais aussi par leur propriété antioxydante. Elles vont également contenir du fer et des acides aminés essentiels.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas vraiment de contre-indications ? Je pense que pour la spiruline, les bêtes gojis, etc., on peut y aller sans crainte ?

  • Speaker #3

    Oui, la seule chose, c'est que pour la spiruline, elle a un effet un peu détox. D'accord, à bien peu près. Elle va un petit peu aider à nettoyer, à soutenir notre fonction hépatique. Si notre foie est engorgé, par exemple, si on n'a pas l'habitude de faire une cure détox, quand on consomme de la spiruline au début, on peut avoir quelques inconforts intestinaux notamment. qui est liée simplement au fait que la spiruline nettoie. On élimine. Donc, dans ce cas-là, ce n'est pas grave. On diminue un petit peu la dose ou on étale la dose. Donc, on n'en prend pas tous les jours. Et ça passe. En fait, une fois que c'est nettoyé, il n'y a plus de problème.

  • Speaker #0

    Et au niveau de l'alimentation quotidienne, pour éviter les petits coups de mou et la fatigue, est-ce que tu as des petites astuces ?

  • Speaker #3

    Oui, bien sûr, j'ai quelques petites astuces. On va en fait un petit peu reparler ce dont on a déjà parlé dans les autres podcasts. mais donc Il est essentiel de privilégier une alimentation qui est équilibrée et diversifiée et surtout de donner à notre corps les nutriments au moment où il en a vraiment besoin. C'est ce qu'on va appeler la chrononutrition. C'est vraiment mettre de l'essence dans le moteur au moment où notre moteur en a besoin. Pour ça, il faut par exemple consommer la plus grande partie des protéines dont on a besoin le matin et le midi. et se tourner vers l'Igdu-Sidlan le soir.

  • Speaker #0

    Super, et pour les collations ?

  • Speaker #3

    Pour les collations, on va opter pour des fruits séchés, pour des noix, donc on revient à ce que j'ai dit tout à l'heure. Et donc on peut aussi penser à des barres qui contiennent des céréales complètes avec un peu de miel, un fruit entier, et ça, ça va permettre de maintenir un niveau d'énergie stable. Il y a encore deux choses qui sont vraiment importantes, c'est l'hydratation. L'hydratation est primordiale. Parce que la déshydratation est bien souvent responsable de la fatigue. Et donc, boire régulièrement de l'eau, des infusions, c'est vraiment important. Il faut de l'eau de bonne qualité. Et pour les femmes, on estime qu'on doit boire entre un litre et demi et deux litres par jour.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'on ne fait pas spécialement le lien entre déshydratation et coup de fatigue. Mais c'est vrai.

  • Speaker #3

    C'est bien de le préciser. Et donc, il y a aussi une chose importante, c'est de limiter les sucres rapides. Tout ce qui est viennoiserie, tout ce qui est pâtisserie, tout ce qui contient du sucre rapide. Parce que les aliments sucrés vont provoquer un pic de glycémie qui est suivi d'une chute rapide. Et donc là, on a une sensation de fatigue et ça augmente aussi l'envie de fringales. Donc à éviter le plus possible.

  • Speaker #0

    Donc pas trop de sucre. On en a déjà parlé aussi dans nos podcasts précédents, si cette thématique vous intéresse. Alors quand on veut bouger plus sans forcément se lancer dans une pratique sportive, Est-ce qu'il y a des compléments qui peuvent aider à mieux récupérer, à éviter la fatigue accumulée, surtout si finalement on a été sans activité physique depuis un petit moment et qu'on s'y remet ?

  • Speaker #3

    Oui, tout à fait. Certains compléments peuvent aider à la récupération, même si on n'a pas une activité sportive intense. On va reparler du magnésium qui est associé à la vitamine B6, puisque c'est vraiment une combinaison qui est efficace pour réduire la fatigue et soutenir la fonction musculaire. Chez BeLive, nous avons évidemment notre produit phare qui est le magnésium 4-900 qui est tout à fait indiqué dans ce cas-là. On peut également penser à des compléments qui contiennent des plantes adaptogènes dont on a parlé tout à l'heure, comme la shuaganda ou le ginseng. Et les vitamines B qui vont se retrouver dans notre B complexe chez BeLive, c'est également indiqué. et le coenzyme Q10. Alors, le coenzyme Q10... permet de soutenir la production d'énergie par nos cellules et en plus de ça, a un effet antioxydant. Donc c'est parfait dans ce cadre-là. Et on peut également penser aux oméga-3 qui peuvent apporter un soutien car ils sont bénéfiques pour notre métabolisme. Last but not least, il faut prendre soin de notre microbiote. À chaque fois, je vous en parle. Et donc, on peut se complémenter avec des probiotiques, car un déséquilibre de la flore intestinale va amener de la fatigue et un manque d'énergie. Donc voilà, ça, ce sont les compléments alimentaires vers lesquels on peut se tourner dans ce cadre-là.

  • Speaker #0

    Il y a donc du choix pour tout le monde. Merci, Laurence.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Alexandra, je me tourne vers toi, je vais encore te faire travailler un petit peu. Comme d'habitude, on tient à ce que vous ayez des points très concrets pour vous mettre à l'action après ce podcast. Et donc, je vais demander à Alexandra de nous résumer les points essentiels de la discussion avec notre invitée Justine Notte.

  • Speaker #2

    On retient que l'idée, c'est d'augmenter son activité physique, que ça peut se faire de façon très simple, à savoir prendre plus régulièrement ou même... toujours les escaliers. Fractionner cette prise d'escalier si on n'a pas la capacité de monter 10 étages en un coup. Vous montez les 5 premiers, vous faites le reste en ascenseur ou inversement. Garer sa voiture plus loin, sortir plus tôt du bus, marcher quand on téléphone, porter ses courses, faire le ménage, jardiner. S'autoriser cette petite pause café qu'on prend au bureau et qu'on a tendance à ne pas prendre pour ne pas passer pour le mauvais élève. Prenez votre pause café, vous n'êtes pas obligé de boire du café. Allez faire un petit tour, ça vous permet de vous activer aussi. Et tout ça, c'est mieux que rien. Pour l'activité physique, on souligne aussi qu'il faut que ça plaise et que ça ne revient pas à une charge. Donc prenez le temps de tester ce qui est proposé. Il y a tout plein de formules, c'est ce qu'a souligné Madame Notte. Soyez curieux et persévérez dans votre expérience de l'activité physique. Elle souligne aussi que l'activité physique, ça doit être la priorité des choses secondaires et que donc il faut prendre le temps de la planifier dans votre quotidien et que si douleur il y a, il y a toujours des solutions. Enfin, je conclurai en vous disant que les résultats d'une pratique d'activité physique se ressentiront dans votre quotidien et que vous vous sentirez beaucoup mieux par la suite.

  • Speaker #0

    Merci Alexandra, on se met donc en mouvement, en activité physique, en douceur, mais en étant curieux. Merci mesdames d'avoir été avec nous dans cet épisode bouger sans sport et sans effort. Merci aussi à notre invité Justine Notte pour son expertise et ses précieux conseils. On espère que ceux-ci vous inspireront et vous pousseront à intégrer plus de mouvements dans votre quotidien sans forcément passer par la case salle de sport. Et pour ne rien manquer de nos prochains épisodes, n'hésitez pas à vous abonner à notre chaîne de podcast et à la partager autour de vous. bien sûr si cet épisode vous a plu Comme d'habitude, n'hésitez pas à nous laisser une petite note. Évidemment, vos feedbacks sont super importants pour notre équipe et pour continuer à aborder tous ces sujets passionnants pour votre bien-être. On vous donne rendez-vous fin juin pour un nouvel épisode. On se bouge, se dépenser sans se laisser. L'occasion de découvrir comment bouger en toute sécurité et éviter les petits bobos. D'ici là, restez en mouvement, prenez soin de vous et à très vite sur Be Life Talk.

  • Speaker #2

    Bonjour, je m'appelle Jean-Claude,

  • Speaker #0

    je suis en train de faire un projet de projet de projet

Share

Embed

You may also like