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BEAUCIETY

05 - Devenir 5 fois Championne du Monde avec Clara QUESNE

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58min |12/02/2025
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Description

Holàaaaaaaa


Dans cet épisode j'accueil Clara pour échanger à propos de son parcours dans le monde des concours.


J'ai beaucoup aimé notre échange mais surtout sa facilité à nous partager ses forces comme ses vulnérabilité pour montrer que encore une fois derrière autant de talent se cache du travail et des moment de doute !


Mais surtout l'importance d'être guidée pour atteindre nos objectifs 🚀


👥 Mon invitée du jour : Clara QUESNE

Son Instagram : https://www.instagram.com/clarahair_/


Pour enrichir cette expérience, j’ai créé une communauté dédiée aux artistes beauté, tu peux la rejoindre en appuyant sur ce lien : https://chat.whatsapp.com/KGCcmbE3Gbr5Uj5Gp7xrik


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🎶 Musique:

Jingle:

So Smooth - Cantroll

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Fugue :

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 5 du podcast Boss IT. Aujourd'hui, nous accueillons Clara Ken avec ses nombreux titres tels que 5 fois championne du monde, 2 fois championne de France, une fois médaille d'argent au WorldSkills France, mais aussi une fois la championne des EuroSkills en 2023. Avec ses nombreux titres, elle vient nous partager aujourd'hui comment gérer la pression des concours. Mais aussi l'entraînement qu'il faut pour atteindre un tel niveau de perfection carrément, disons-le, parce qu'elle fait un travail mais incroyable. C'était, je suis tombée en amour de son travail il y a maintenant un an, un an et demi quand j'ai découvert son compte. Et elle finit de me surprendre chaque jour venant. J'essaie de parler un français correct quand je fais les présentations, mais voilà, des fois je fourche un peu la langue. Tout autant que quand je vois son travail qui me laisse vraiment speechless, sans mots. Donc je vous laisse sans attendre découvrir cet épisode. Mais avant, je vous informe que vous retrouverez toutes les informations de Clara dans les notes de l'épisode, ainsi que toutes mes ressources que je vous mets à votre disposition. N'hésitez pas aussi à vous abonner pour ne louper aucun épisode à venir, car il y a beaucoup d'épisodes de prévus. et vous allez vous régaler, j'en suis sûre et certaine. Allez, j'en dis pas plus, je vous laisse écouter l'épisode et je vous souhaite une belle écoute. Bonjour Clara, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Bonjour, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va, merci. Merci beaucoup d'être venue, j'allais dire d'être venue, mais d'avoir répondu présent à ce podcast, de prendre de ton temps pour discuter avec moi. Donc je te remercie infiniment et c'est trop cool.

  • Speaker #1

    Pour moi aussi.

  • Speaker #0

    Alors, raconte-nous un peu ton parcours. Qui était Clara avant et comment t'en es arrivée à faire des concours, etc. Dis-nous un peu tout.

  • Speaker #1

    Alors, si je commence vraiment par le début, c'est-à-dire au moment où j'ai su que je voulais faire de la coiffure. Donc ça, j'étais vraiment petite. Un petit peu comme toi, je crois, du coup. Et donc, j'étais assez petite et j'adorais tout ce qui était... coiffage, tresses, ce genre de choses. Et donc déjà en primaire je disais que je voulais être coiffeuse et ensuite arrivé au collège c'est une idée qui ne m'avait pas quitté donc mes parents ont pris ça un peu plus au sérieux. Eux ils voulaient que j'aille quand même passer le bac pour avoir un peu les connaissances générales que tu acquiers au lycée. Sauf que moi je ne voulais pas parce que je savais déjà ce que je voulais faire et puis je ne voyais pas trop l'intérêt du coup de passer un bac général. Et il m'avait dit, dans ce cas-là, j'étais en quatrième, j'étais au collège, et c'était ma mère qui m'avait dit, t'as le droit de faire des stages pendant les vacances scolaires quand t'es au collège, donc tu vas aller faire un stage, c'était en juillet. Et donc en quatrième, je suis partie faire ce stage dans un salon de coiffure, donc c'était un ancien salon de coiffure où allait se faire couper les cheveux mon père, où mon père allait se faire couper les cheveux. Et du coup, j'avais fait des semaines de stage dans ce salon et c'était super bien passé. J'avais adoré. Donc après, mon stage de troisième, je l'ai fait également dans un salon de coiffure. Mais cette fois-ci, en différent dans le sens où c'était un franchisé, alors que le premier stage, je l'avais fait dans un indépendant. Donc c'était un petit peu pour voir la différence entre les deux. Et les deux stages, du coup, finalement, c'était bien passé. J'ai réussi à convaincre, on va dire. Mes parents d'aller directement en CAP après la troisième, mais le contrat on va dire c'était que j'aille jusqu'au BTS coiffure. Donc ils m'avaient dit ok mais dans ce cas là tu vas jusqu'au BTS et donc je me suis lancée directement en CAP après le brevet des collèges et j'ai commencé à faire mon CAP dans le salon, le premier salon où j'ai fait mon stage, le salon indépendant. Et ensuite, c'est poursuivi un BP, un BTS, du coup également. Donc mon BP, je l'ai fait dans un salon indépendant aussi, mais un plus grand salon. Parce que dans le premier, on était en tout, on était trois, mon patron, ma collègue et moi. Dans le deuxième salon en BP, on était sept, sept ou huit. Donc c'était un peu un plus grand salon. Et ensuite, mon BTS, je l'ai fait chez L'Oréal en analyse sensorielle. Donc c'était encore autre chose. Et ensuite, j'ai poursuivi. avec un bachelor, mais juste de une année après mon BTS en marketing communication pour compléter un petit peu mes compétences à ce niveau-là. Et donc, pour un point de vue, on va dire, école, ça s'est passé comme ça. Et ensuite, par rapport au concours, c'était en CAP. J'avais voulu commencer à juste me challenger un petit peu et j'avais vu qu'il y avait des concours possibles. Donc, j'avais commencé par le concours L'un des meilleurs apprentis de France. J'avais été au niveau national, mais ce n'était pas trop une réussite au national. Les premiers concours, ce n'étaient pas les meilleurs.

  • Speaker #0

    Il faut bien commencer quelque part.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et puis ensuite, j'ai poursuivi. C'est ça aussi, je pense, qui m'a donné envie d'en faire d'autres. Donc, je me suis dit, il faut que je m'accroche encore. Et j'ai fait les WorldSkills. Ça s'appelait avant les Olympiades des métiers. je sais pas si t'en as entendu parler j'ai connu que en Warskills que le nom Warskills c'est une compétition avec plein de métiers artisanaux qui sont représentés dont la coiffure et il y a des sélections régionales nationales pour atteindre l'international donc moi j'avais participé une première fois j'avais atteint le niveau national mais encore une fois c'était pas trop une réussite au niveau national donc j'ai pas poursuivi l'aventure donc ça c'était mon deuxième concours ... Mais par contre, ça m'a permis d'intégrer l'équipe de France de coiffure. Parce qu'à ce moment-là, après la compétition nationale, tous ceux qui avaient participé au national WorldSkills avaient reçu un mail pour une invitation, un entraînement en équipe de France de coiffure. Donc moi, j'étais rentrée par ce biais-là. Et du coup, j'avais fait un premier entraînement. Ça m'avait beaucoup plu. Et donc, j'ai fait les concours via l'équipe de France de coiffure. en parallèle de la compétition Warskills qui sont vraiment deux compétitions bien distinctes c'est pas du tout la même organisation et donc j'avais fait ces deux compétitions là en simultané donc l'équipe de France de Coiffure et ensuite j'ai repris les Warskills parce qu'il y a une limite d'âge pour les Warskills qui est de 23 ans donc c'est assez jeune je suis super aimée mais il y a d'autres concours trois ans.

  • Speaker #0

    Non mais maintenant qu'on parle d'âge, désolée je t'interromps parce que du coup la question me démange depuis tout à l'heure parce que le BTS coiffure quand même ça fait pas longtemps que ça existe. Oui. Et donc ça veut dire qu'avant de commencer ton CAP ça existait déjà parce que du coup c'était le contrat avec tes parents. Mais du coup t'as quel âge ?

  • Speaker #1

    J'ai 24 ans.

  • Speaker #0

    Ah ça va je m'avais peur.

  • Speaker #1

    Toi t'as quel âge ?

  • Speaker #0

    Non ça va j'ai 27. J'ai eu peur, je me disais attends mais le BTS ça fait pas longtemps que ça existe, il y avait le BM déjà depuis un moment mais le BTS ça fait pas très longtemps

  • Speaker #1

    Bah ça doit faire au moins 10 ans du coup je pense Bah au moins à mon avis parce que quand j'ai commencé c'était en 2014-2015 et oui ça faisait déjà peut-être 2 ans Ah non c'est bon c'est bon On va pas calculer mais

  • Speaker #0

    Continue ce que tu disais C'est bon,

  • Speaker #1

    j'ai entendu. Ça marche, on passe à autre chose. Et donc, voilà, ces deux compétitions, je les ai faites en parallèlement. Et les WorldSkis, je les ai faites une deuxième fois, parce que j'ai pu les faire deux fois, parce qu'après, je n'avais plus l'âge. Et donc, la deuxième fois, j'ai pu atteindre le niveau international, mais au niveau européen.

  • Speaker #0

    Ok. Ok, ok, parce que là du coup, j'ai regardé, parce que j'ai fait mes devoirs. Alors du coup, t'es 5 fois championne du monde, 2 fois championne de France, 2 fois l'argent au World... WSPSF, c'est WorldSkills ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    WSPSF ?

  • Speaker #0

    Non, WSF.

  • Speaker #1

    Ah pardon, WorldSkills France, oui c'est ça.

  • Speaker #0

    Ah c'est ça, ok, voilà. Et un or au WorldSkills en 2023.

  • Speaker #1

    C'est ça, mais c'est une fois au Horse Kids France, une médaille d'argent. Mais oui, sinon après, pour le reste, c'est ça. Après, les concours en équipe de France, les titres de championnat du monde, c'est une catégorie particulière. Moi, c'était en chignon, coiffage détaché et une coiffure qui s'appelle aussi la gala. C'est quelque chose d'un petit peu plus artistique. C'était vraiment dans une catégorie spécifique. Et après, les autres concours... c'est-à-dire les WorldSkills et les EuroSkills, donc les championnats d'Europe des métiers qui est la suite du concours national. On ne choisit pas une catégorie dans laquelle on concourt, on est obligé de concourir dans toutes les épreuves qu'il y a, c'est-à-dire ça peut être autant de la coupe femme, de la coupe homme, de la couleur du chignon, de la barbe de la... la coiffure de défilé. En fait, on a plusieurs jours d'épreuves et on est obligé de participer à tout. Et ensuite, c'est une moyenne de toutes les épreuves qui fait une note. Et la personne qui a le plus de points, on va dire, remporte la médaille d'or et ensuite, ainsi de suite.

  • Speaker #0

    D'accord, ok, je pensais que du coup, en fait, tu choisis vraiment soit de faire chignon, soit de faire coupable, mais je savais pas que c'était obligatoire de faire toutes les épreuves, en fait. Ok, ok, d'accord.

  • Speaker #1

    Dans cette compétition-là, oui.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que du coup, je me posais la question, parce que c'est vrai que moi, quand j'ai connu ton compte, enfin, quand je t'ai connue, tu faisais... Enfin, il y avait que du contenu chignon. Donc déjà, je suis tombée in love de ton contenu chignon. Genre, ça a été... Tu sais, il y a des coups de foudre professionnels. Voilà, ça, c'était genre le coup de foudre. Parce que du coup, moi, avant, je regardais beaucoup Georgie Cotte. Je pense que tu connais. Et du coup, j'ai dit, waouh, on a la Georgie Cotte en France.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si j'arriverai à son niveau, mais en tout cas, c'est quelqu'un qui était une référence et qui est encore une référence pour moi aussi.

  • Speaker #0

    mais du coup oui j'ai beaucoup adoré et là dernièrement du coup tu fais beaucoup les fades en fait aux ciseaux etc et donc du coup je me dis comment elle fait pour faire la bascule déjà elle travaillait parfaitement dans ce domaine là et là du coup elle nous montre un autre truc et c'est parfait aussi mais comment elle fait mais du coup c'est parce qu'en fait à chaque concours tu fais les deux épreuves à chaque fois il n'y a pas eu de revirement de situation en fait c'est juste c'est ça en fait

  • Speaker #1

    Grâce à cette compétition-là, on avait vraiment de tout. Même les points faibles qu'on peut avoir, on les travaille parce que la compétition, il faut absolument être le plus constant possible. Pour ça, on a des entraîneurs qui sont spécialisés dans leur domaine. Par exemple, moi, la compétition des Warskies, mon experte, c'est-à-dire la personne qui m'a accompagnée à la compétition, elle a été championne du monde en coupes hommes. Par exemple, il y a plein de personnes comme ça qui t'apportent énormément de choses techniquement. Donc forcément, tu prends plaisir à faire des choses qui sont très différentes. Enfin, autant du chignon, de la coupe-pompe. J'ai moins développé tout ce qui est couleurs. Mais après, en compétition, j'ai beaucoup aimé aussi travailler la technique. Mais enfin, voilà, coiffure de défilé, etc. Donc pour le coup, c'est hyper riche à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Ok. Et du coup, c'est quoi que tu préfères ? entre toutes ces épreuves, je dirais plutôt entre Chignon et Fade vu que c'est ce que tu montres le plus. Si tu devais en choisir un, si tu avais une arme posée sur ta tente, tu prends quoi ?

  • Speaker #1

    C'est très dur. C'est hyper dur parce que je trouve que c'est assez complémentaire les deux. Euh... En fait, je ne me verrais pas... toute ma vie faire du chignon et puis faire de coups pommes et inversement quoi après ouais non mais je réfléchis en même temps mais y'a pas de joker non non y'a pas de joker ici là je t'ai dit t'as quelqu'un qui est braqué sur toi là oh la la bah je dirais chignon chignon ok quand même ouais ouais bon bah c'est bien c'est bien c'est bien c'est pas difficile

  • Speaker #0

    Ah ouais, bon après je comprends, oui chignon, mais si vraiment tu avais la possibilité, tu garderais les deux.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un gros.

  • Speaker #0

    C'est un mini joker. Voilà. Comment tu gères du coup, je me doute un petit peu vu que tu as des référentes, mais comment tu gères la pression de tous ces concours ? Avant, pendant, après, comment tu fais pour gérer la pression ?

  • Speaker #1

    Alors... On est assez bien préparé, c'est-à-dire que pour la plupart des compétitions, surtout les compétitions internationales, on a des préparateurs physiques et mentaux en amont de la compétition. Parce que quand on prépare une compétition de ce type-là, on intègre en fait une équipe. Donc ça peut être une équipe régionale, ensuite une équipe nationale. Et donc on est préparé pour ça. Donc quand on prépare le national... Je parle pour les Warskills et qu'on fait partie d'une équipe régionale. On représente, c'est-à-dire son métier pour sa région. Donc par exemple, aux Warskills, aux régionales, dans mon équipe, il n'y a qu'une personne de chaque métier. Donc tu vas avoir un fleuriste, un pâtissier, une coiffeuse, une esthéticienne, ainsi de suite. Et donc, automatiquement, vu que tu as plein de métiers différents et qu'il n'y a qu'une personne pour un métier... Tu ne peux pas t'entraîner techniquement ensemble, ça c'est certain. Mais par contre, on a des entraînements physiques et mentaux. Pour préparer le national, c'est des entraînements qui se font sur des week-ends. Et à ce moment-là, on fait plein d'ateliers, du sport, des exercices de cohésion, de la sophro, plein de choses comme ça. On se met en condition pour préparer la compétition. Et ensuite, quand on intègre l'équipe de France des métiers, on prépare l'inter. Là, ce n'est plus des week-ends de préparation qu'on a, c'est des semaines de préparation physique et mentale. Et puis du coup de la même manière on se prépare au mieux. Les exercices, enfin tout ce qui est cohésion de groupe c'est vraiment pour être hyper soudés avec les autres et que quand on se retrouve dans des situations, parce qu'en fait c'est pour tout le monde la compétition est au même moment, au même endroit, donc en fait on vit la même chose tous ensemble et donc il faut que sur place on puisse se soutenir les uns les autres même si on n'a pas le même métier. qu'on puisse s'entraider le soir quand on se retrouve ou après la compète, parce que c'est vraiment des journées, donc il faut tenir sur le long terme. C'est à peu près trois jours de compétition, en tout cas au niveau européen. Donc heureusement qu'on crée cet esprit d'équipe assez rapidement. Et puis ça aide beaucoup, donc on a ça comme préparation. Après, ça n'a pas toujours été... facile, c'est-à-dire que même s'il y a des préparations, moi, une fois, c'était pour le national, pour le coup, j'avais, comment dire, j'avais mal géré ma préparation. J'étais beaucoup trop stressée. Pour le coup, les semaines d'avant, je n'avais pas du tout dormi. Je m'étais énormément entraînée trop sur la fin. Et en plus de ça, il y a une nuit, la... La première, c'était juste avant de commencer la compétition. J'ai fait nuit blanche. Donc, je suis arrivée en mode zombie. J'ai fait tout ce qu'il ne fallait pas faire. Et je me suis dit qu'après ça, c'était hors de question que je refasse une compétition dans les mêmes conditions. Donc, je me suis reprise en main ensuite. Et puis après, heureusement qu'on est épaulé et qu'on est préparé au mieux. Mais c'est vrai que parfois, malheureusement... Il y a le stress qui peut prendre le dessus et puis ça c'est pas forcément bon et il faut vraiment prendre en compte... T'as dit quoi ?

  • Speaker #0

    Lâcher prise ?

  • Speaker #1

    Ouais et prendre du recul par rapport à la préparation et même si forcément... on le fait pour un objectif, et il ne faut pas oublier de prendre du plaisir. Et ça, je l'avais, je pense, à un moment donné, oublié. Et c'est pour ça que cette compétition-là m'a beaucoup servi. Ce n'est pas mon meilleur souvenir, mais elle m'a beaucoup servi pour ça.

  • Speaker #0

    C'est cool. Ça répond un peu à une des questions que j'allais poser sur quel était ton plus grand échec et qu'est-ce que ça t'a appris, du coup ? On peut dire que c'est... Bon, il y en a encore un autre.

  • Speaker #1

    Bon, après, il y en a plusieurs, dans le sens où, forcément, il y a toujours des moments où tu échoues, quoi. Mais, par exemple, même mes premiers concours... Oui,

  • Speaker #0

    mais ça, c'est normal.

  • Speaker #1

    Oui, c'est normal. Mais bon, sur le coup, forcément, tu le vis...

  • Speaker #0

    Bah oui, t'es la fin du monde !

  • Speaker #1

    Maintenant, je me dis, non, mais enfin, voilà... c'était pas grave, je le vis avec beaucoup de recul, mais bon, le premier, soit le deuxième, et puis au final, c'est ça, je trouve, qui te permet justement de te créer un mental, parce que si t'as pas de période comme ça, si tout fonctionne direct, soit je pense même pas que ça existe, et en plus de ça, c'est pas ça qui est formateur, et oui, on peut dire que c'est mes échecs, c'est ça, mais que ça m'a beaucoup aidée par la suite à... prendre conscience qu'il faut prendre du plaisir et aussi qu'il faut s'entraîner intelligemment et pas toujours que s'acharner non plus. Ouais,

  • Speaker #0

    en fait, c'est juste des leçons avant tout. On appelle ça échec, mais c'est vrai que moi, je considère ça comme des leçons. Et encore mieux, je dirais, pour moi, c'est juste des opportunités de mieux faire. Donc, voilà. Et ouais, en vrai, c'est vraiment des entraînements dignes des Jeux olympiques, en fait, finalement. Mais du coup, comment tu gères... Enfin, sur combien de temps est-ce que ça se passe, tous ces Jeux olympiques ? Est-ce que c'est par saison ? Est-ce que c'est tout au long de l'année ? Est-ce que... Combien d'heures par semaine tu t'entraînes hors concours ? Et pendant les concours, du coup, tu en as déjà parlé. Mais... Et puis, bah... Ouais, un peu, voilà quoi. Ok. T'as compris quoi ?

  • Speaker #1

    Du coup,

  • Speaker #0

    t'as vu que ça.

  • Speaker #1

    Alors sur le déroulement, parce que c'est vrai que c'est un peu flou dans le sens où j'ai fait pas mal de concours aussi en même temps plus ou moins. Donc c'est un peu dur de suivre. Mais en fait, j'ai commencé par les MAF. Ensuite, j'ai fait les WorldSkills. J'ai intégré l'équipe de France. Donc parallèlement à l'équipe de France, j'ai refait les WorldSkills. Et les WorldSkills, ça c'est... En plus, il y a eu le Covid, donc ça a allongé la durée de la compète de bien un an et demi quand même. Donc sinon, à la base, ça dure deux ans, en gros, de la première sélection régionale jusqu'à la dernière finale internationale qui est la sélection européenne, la finale européenne, pardon. Donc ça, ça dure deux ans. Et donc, il ne faut rien lâcher, surtout quand il y a le Covid entre les deux.

  • Speaker #0

    Moi, pendant le Covid, j'étais inscrite. À l'époque, j'étais encore au CFA, donc j'étais en PP. Et je m'étais inscrite à un concours, parce que moi, mon rêve, c'est de faire un concours au moins une fois dans ma vie. J'étais inscrite. Et bien, il y a le Covid. Et du coup, je ne pouvais plus faire le concours parce que j'étais diplômée.

  • Speaker #1

    Ah oui. Après, il y a plein d'autres concours. Regardez après si tu veux quel concours tu peux faire.

  • Speaker #0

    Je vais en parler après, oui.

  • Speaker #1

    T'inquiète. Donc voilà, c'est deux ans. En fait, une édition des WorldSkills, c'est-à-dire la sélection régionale, nationale, finale, internationale, ça se fait sur deux ans, ça. Et après, en équipe de France de coiffure, il y a des championnats du monde la plupart du temps, tous les ans. Et des sélections pour intégrer l'équipe de France assez régulièrement. Mais par contre, il n'y a pas de limendage pour l'équipe de France de coiffure et les concours internationaux. Tu sais, ça, c'est des concours qui se passent souvent au MCB.

  • Speaker #0

    Ah, OK, oui.

  • Speaker #1

    Fait par l'OMC, organisé par l'OMC, c'est l'Organisation mondiale de la coiffure. Et donc, chaque année, la plupart du temps, du moins, il y a les championnats du monde. Mais voilà, WorldSkis et l'équipe de France de coiffure, c'est différent à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Et le truc de l'OMC, du coup, c'est pareil, il faut participer à chaque épreuve, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alors, les épreuves dans les catégories qu'on a choisies. C'est-à-dire que quand on rentre en équipe de France de coiffure, tu choisis si tu veux faire plutôt les grandes lignes, on va dire du chignon, de la coiffure femme, détachée, ce genre de choses. Si tu veux faire plutôt de la coupe homme, par exemple, ou si tu veux faire des coiffures beaucoup plus... qu'on appelle... technique mais tout ce qui est très artistique avec des envolées, des couleurs assez prononcées, ce genre de choses. Mais tu choisis ta catégorie puis ensuite bah tu vas concourir dans les épreuves de cette catégorie là.

  • Speaker #0

    Ok ok ok ok J'ai une question de Jessica dans la communauté des artistes beauté qui nous demande est ce qu'il y a une technique que tu aimerais perfectionner encore plus ?

  • Speaker #1

    Un chignon ?

  • Speaker #0

    Non, n'importe, vraiment n'importe. S'il y a une technique que tu aimerais perfectionner encore plus ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Je pense qu'il y a beaucoup de choses que j'aimerais perfectionner encore plus.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    mais sérieux ? Oui, c'est vrai. Même, en vérité, il y a souvent... des nouveaux visuels qu'on voit, même sur les réseaux, même des choses sur lesquelles on pense. Donc, tu as envie un petit peu de tout essayer, de tout faire. Et donc, déjà, la plupart des choses que je vois, ça me donne envie... Enfin, ça m'inspire et ça me donne envie de tester. Et puis après, franchement, un petit peu tout, même approfondir un petit peu plus la coupe, coupe femme.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Ouais, je dirais la coupe femme, continuer la coupe homme. Ce qui est technique aussi, mais je pense pas maintenant. Mais j'aimerais bien en faire un petit peu plus et approfondir davantage ce domaine-là. Et puis après, en chignon, je pourrais continuer toujours de m'améliorer.

  • Speaker #0

    Ok, ok, super. Alors, tu travailles du coup pour L'Oréal Access aussi, si j'ai bien compris ?

  • Speaker #1

    Disons que j'ai effectué quelques vidéos avec eux, ouais.

  • Speaker #0

    Ok, ok, ok. Mais du coup, comment tu t'es retrouvée à faire ça ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, c'est grâce aux réseaux sociaux. Et c'est-à-dire que...

  • Speaker #0

    On en revient toujours au même.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que j'ai développé mes réseaux sociaux, c'était il y a un an et demi peut-être, c'était en décembre 2023. que j'ai commencé à les développer. Ouais, ça, décembre 2003, ouais. Ouais, c'est ça. Et donc, suite à ça, j'ai eu plus de visibilité. Et ça m'a ouvert des portes, donc j'ai pu être contactée, notamment par une personne de L'Oréal qui cherchait quelqu'un pour faire des visuels, une vidéo pour L'Oréal Access en chignon. Donc, du coup, j'avais participé à cette vidéo, et puis ainsi de suite.

  • Speaker #0

    ça a amené à d'autres choses par la suite mais c'est vrai que ça m'a beaucoup aidé du coup de développer un peu plus les réseaux sociaux d'accord ok ok oui parce que je me souviens quand c'est en fait je me souviens il y a eu un vrai moment clé c'était la première vidéo de Fade justement qui a fait carrément exploser le compteur enfin je me trompe peut-être mais il me semble que c'était ça et cette vidéo quand je l'ai regardé j'étais en mode oh wow Alors déjà avant j'étais oh waouh ! Mais là j'étais genre j'en ai perdu un mâchoire. Mais j'avais jamais vu quelqu'un faire un dégradé avec au ciseaux et rasoir quoi. Je me suis dit waouh quand même il y a encore des gens qui savent faire ça c'est incroyable. Mais ouais waouh.

  • Speaker #1

    Bah en fait c'était pendant les concours que j'avais dû apprendre à faire ça parce qu'il y avait une épreuve qui demandait de faire une coupe homme. sans tondeuse, donc vu qu'on savait pas ce sur quoi on allait tomber, puisque au Warskies on connaît pas les épreuves avant, c'est à dire que quelques minutes avant le début de l'épreuve, on te donne une photo, on tire au sort un modèle vivant et on te dit bah voilà tu vas devoir réaliser ça sur ce modèle et donc du coup tu dois être prêt à tout et donc je m'étais entraînée à faire notamment des fêtes, des dégradés, juste au si do pour au cas où qu'il y ait un dégradé que je puisse le réaliser quoi. C'est venu comme ça en fait à la base. D'accord,

  • Speaker #0

    tout simple.

  • Speaker #1

    Voilà, et puis ensuite, c'était une vidéo que j'avais faite, c'était mon petit frère qui m'avait servi de modèle à ce moment-là, et j'allais lui couper les cheveux, je me suis dit bah tiens je vais faire une vidéo, ça va changer un petit peu des chignons, et ensuite je me suis dit bah qu'est-ce que je peux faire qui puisse attirer un peu plus l'attention, et je me suis dit bah tiens je vais faire tout au ciseau. Et donc j'ai fait la vidéo, je l'ai postée, je ne m'attendais pas du tout... ce qui s'est passé quoi et donc ça m'a fait vraiment gagner en visibilité

  • Speaker #0

    Mais du coup, parce que bon, j'apprends que c'est ton frère qui était sur la vidéo, mais du coup, est-ce que c'est un bon modèle ou pas ? Est-ce qu'il fait chier ou pas ?

  • Speaker #1

    Ah, dans quel sens ? Par rapport, est-ce que c'est un bon modèle pour ses cheveux ou est-ce que c'est un bon modèle parce qu'il est...

  • Speaker #0

    Voilà, parce que c'est ton frère.

  • Speaker #1

    Franchement, ouais, non, c'est... Alors, je peux pas trop critiquer quand même parce que mes frères, c'est...

  • Speaker #0

    C'est très, très,

  • Speaker #1

    très bon modèle, les pauvres. Mais ça reste quand même des frères. Donc forcément, c'est ceux qui sont les plus chiants quand même.

  • Speaker #0

    Du coup, je veux les making-of de la vidéo.

  • Speaker #1

    C'est clair. Du coup,

  • Speaker #0

    là, j'en ai un franc à une. Et du coup,

  • Speaker #1

    ça m'intrigue. Non, mais par contre, sur le plan cheveux, j'ai de la chance. Autant j'aurais bien aimé avoir une sœur. Ça m'aurait bien aidé quand même pour les chignons. Mais autant, j'ai des frères qui ont des cheveux exceptionnels. Et pour ça, j'ai vraiment de la chance. Ils m'ont servie de modèle devant pas mal de mes vidéos et pour plein d'exams ou concours. Donc ça, c'est une chance.

  • Speaker #0

    C'est les cobayes parfaits, quoi.

  • Speaker #1

    Vraiment, vraiment. Ouais, par contre, c'est vrai que parfois, ils n'ont pas toujours eu des coupes incroyables au début. Mais bon.

  • Speaker #0

    Mais bon, maintenant, ils ont des coupes qui font des millions de vues. Ça, c'est bon.

  • Speaker #1

    Je veux dire ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que, du coup, mais comme... Comme quoi... parce que tu fais beaucoup de concours, etc. Mais je me suis dit, mais elle vit de quoi ? Mais du coup, après, j'ai vu que tu faisais aussi des formations. Donc, est-ce que tu fais uniquement des formations ou tu arrives encore de travailler en salon ? Ou parfois, du coup, j'ai vu ce matin, tu fais aussi des massages maintenant ?

  • Speaker #1

    Il fallait que je le sache. C'est ça. Non, c'est pour rendre service à une copine.

  • Speaker #0

    Non, du coup, pas les massages. Non, il faut un peu de bon faire.

  • Speaker #1

    pas ma spécialité ça c'est sûr mais après tu vois un truc que je pourrais développer encore et donc oui bah je fais alors j'ai c'est à dire que j'ai un endroit dans lequel je m'entraînais qui est un studio qui est pas loin de là où sont mes parents ok et donc moi je m'entraînais la bab en temps toutes mes années de préparation en concours parce que si tu vois au début je m'entraînais chez mes parents sauf que je mettais forcément des cheveux partout de la laque partout de la briantine ça glaissait par terre parce que le sol c'était du carrelage donc on pouvait plus et les odeurs parce que je m'entraînais limite presque dans la cuisine parce que c'était dans le salon mais qui donne sur la cuisine donc les odeurs de laque et tout ils en avaient un petit peu marre donc ils m'ont dit tu vas aller dans le studio parce qu'à la base il était destiné à être le bureau pour mon père et ce qui n'a jamais été le cas parce que je l'occupe encore du coup ton père il travaille où du coup ? du coup toujours au sous-sol de chez deux donc j'adore plutôt que de me voir débarquer avec mon matos à nouveau dans la maison donc je suis très bien là-bas donc je me suis entraînée pendant toutes ces années dans ce studio et puis maintenant je fais un petit peu de clientèle tout ce qui est prestat aussi enfin autre, varié et puis aussi un petit peu de mariage c'est pas ce que je fais le plus et notamment aussi un peu de formation et je fais plus de formation coup-pomme maintenant que de formation chignon finalement Mais ça fait pas très longtemps que je fais de la formation, du coup ça fait un an presque, un petit peu moins d'un an.

  • Speaker #0

    Ok, ok, je pensais que ça faisait plus de temps. Et si tu soulèves un sujet, parce que je voulais te demander justement, si ça t'avait jamais traversé l'esprit de faire des mariés en fait, mais du coup t'en fais déjà en fait finalement.

  • Speaker #1

    J'en fais, mais si on me le demande... En fonction de la demande, oui, je peux le faire. Mais c'est vrai que je n'ai pas du tout développé comme toi les prestations. Mais c'est quelque chose qui pourrait me plaire à développer un petit peu plus.

  • Speaker #0

    Ok. Et il y a quand même une différence entre ce que veulent les mariés et les chignons de concours. Et du coup, est-ce que tu arrives quand même à permuter ce que tu fais en concours sur les mariés ou pas trop ?

  • Speaker #1

    Ben, je dirais que les worst kiss, par exemple, au niveau du chignon, on était sur des choses un peu plus commerciales quand même. Donc, j'ai dû quand même m'entraîner sur des choses plus commerciales. Mais c'est vrai que par contre, les maris qui me contactent, souvent, elles veulent quelque chose d'un peu plus... Enfin, je ne sais pas comment on peut dire. Mais ouais, un petit peu pas plus artistique. Un peu dans, finalement, le style que je fais. Et du coup, au moins, ça va. Je n'ai pas besoin de me restreindre par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Bon, c'est cool.

  • Speaker #1

    Ouais. Mais par exemple, oui, non. Même les maris que j'ai eus l'année dernière, c'était quand même des choses assez travaillées.

  • Speaker #0

    OK. OK, OK. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Après, bon, bien sûr. pas aussi artistique que ce que je peux faire parfois, mais quand même dans mon style finalement, enfin dans le style que j'aime.

  • Speaker #0

    Ok, ok, d'accord. Je n'aurais pas pensé, tu vois, parce que souvent les demandes mariées, c'est très, justement, très bohème, on n'est pas du tout dans les 3D, etc. Mais du coup, finalement, en fait, tu as attiré la clientèle qui correspond à ce que tu fais finalement, entre guillemets, quoi.

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'ai jamais eu de demande de coiffure un peu bohème. Je les attire pas.

  • Speaker #0

    Tu les regarderais bombastic side eye.

  • Speaker #1

    En vérité, je pense que je prendrais plaisir à le faire, si. Je pense que ça irait. Je mettrais peut-être un petit peu ma touche, mais...

  • Speaker #0

    Oui, forcément.

  • Speaker #1

    Mais comme tout le monde. Sinon, ça me déplairait pas non plus.

  • Speaker #0

    Ok. Si tu avais... conseil à donner à quelqu'un qui veut atteindre ton niveau en fait de maîtrise des techniques de chignon et de coupes hommes etc qu'est ce que tu lui conseillerais de faire je

  • Speaker #1

    pourrais conseiller déjà de beaucoup observer enfin comme on fait déjà tous à plupart pour apprendre mais de beaucoup observer moi je regarde énormément de vidéos notamment de vidéos de georges icôtes

  • Speaker #0

    évidemment.

  • Speaker #1

    Mais, ouais, je regarde, même encore aujourd'hui, je regarde beaucoup de vidéos pour comprendre la méthodologie, enfin, les produits, etc. Et puis après, comme tout, d'y consacrer du temps et d'être patient. Parce que, c'est vrai que, parfois, ça demande quand même du temps avant d'avoir un peu le résultat qu'on souhaite. Et puis, bah, d'essayer de s'entourer d'un maximum de personnes qui sont compétentes dans les domaines dans lesquels on veut évoluer.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu as déjà pensé aussi à, comme tu as les mentors qui te suivent pour les entraînements, etc., avant les concours, c'est quelque chose qui t'a déjà traversé l'esprit de faire ça toi-même ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Alors, au moment où j'ai arrêté les concours, j'ai pu le faire un petit peu avec notamment une compétitrice qui participait à l'édition qui suivait mais après oui carrément c'est quelque chose qui m'intéresse de pouvoir participer à l'évolution d'un compétiteur ou d'une compétitrice, c'est vraiment totalement ok ok ok je retiens quand tu t'inscris c'est aussi parce que c'est une question pour un ami ... Non, non, non.

  • Speaker #0

    J'ai pris au sens propre. Qu'est-ce qui a été un game change dans ta carrière pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un moment qui a changé ta vision du tout-au-tout ? Est-ce qu'il y a un moment, on va dire un moment clé dans ta carrière qui a fait que tu as basculé ? Vu que tu as arrêté les concours aussi, est-ce que c'est peut-être ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Alors au moment où j'ai arrêté les concours, je suis partie aux Etats-Unis pour essayer de trouver un travail là-bas. En fait, j'avais un objectif de bosser là-bas. Donc j'ai pas... avant, après concours, parfois, il peut être assez difficile parce que quand ça fait plusieurs années qu'on s'entraîne non-stop, qu'on vit pour la compétition et qu'on s'arrête, ça peut être très brutal et il y en a qui le vivent assez mal, ce qui est normal. Et du coup, moi, j'ai eu cette chance de partir directement sur un autre projet. Donc, ce qui faisait que j'ai pas eu vraiment ce gros changement. Et ouais. Mais j'irais, ce qui m'a le plus changé, c'était mon expérience dont je parlais tout à l'heure à la compétition nationale, où je ne me suis pas forcément écoutée, où je suis allée trop loin dans ma préparation, et où ça m'a coûté. Je pense que c'est vraiment à partir de ce moment-là où je me suis dit que je ne voulais plus revivre ça, et que je voulais voir les choses un peu autrement, et mieux réussir à équilibrer ma préparation pour les concours. et puis aussi le à côté.

  • Speaker #0

    Ok, ok, ok, ok. Qu'est-ce qui attend la future, Clara ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que j'attends ?

  • Speaker #0

    Ah non, qu'est-ce qui attend la future ? Qu'est-ce qui attend ?

  • Speaker #1

    Ah ouais ! C'est une bonne question. Là, en ce moment, j'essaie plus de prendre un petit peu plus les opportunités aussi, comme elles viennent, de surfer un peu, on va dire, sur la vague. et après par la suite j'aimerais bien entreprendre davantage j'ai des petites idées mais rien encore de très défini mais je sais que c'est pas forcément un salon coiffure ou ce genre de choses mais j'aimerais bien créer quelque chose je t'écoute pour l'instant il n'y a rien de de vraiment définis c'est des petites idées mais il n'y a rien de vraiment particulier en soi mais oui je sais que je veux quand même un petit peu entreprendre et développer quelque chose de A à Z c'est quelque chose que j'aimerais bien faire et qui je pense peut être hyper formateur aussi pour moi on va bien pour toi et les autres aussi ah ah ah c'est cool non c'est terminé j'ai terminé ma phrase tu veux que je mette en pause ? non non non t'inquiète rien de très défini actuellement c'est quelque chose pour dans 3-5 ans mais pour l'instant déjà développer un petit peu plus les prestations j'aimerais pourquoi pas coiffer aussi J'aimerais bien, ça ce serait je pense un objectif à moyen terme de coiffer pour des choses un peu plus artistiques, notamment shooting photo, ce genre de choses, et pouvoir faire des coiffures qui sont dans mon univers. Ok,

  • Speaker #0

    ok, ok. Bon ça, il n'y a pas de raison que, c'est sûr que ça se fait quoi. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est quelque chose que j'aimerais plus développer.

  • Speaker #0

    Oh mais c'est Mais bon, il y avait autre chose qui m'intéressait,

  • Speaker #1

    mais c'est pas grave.

  • Speaker #0

    C'est la meuf qui ne va rien lâcher. Après, je vais t'envoyer un petit message. Alors, dis-moi maintenant qu'on n'est plus enregistrés.

  • Speaker #1

    En plus, il n'y a rien, vraiment. Oui,

  • Speaker #0

    oui, non, mais non.

  • Speaker #1

    Par là, comme toi, tu peux en avoir, j'imagine.

  • Speaker #0

    Ouais, non, mais moi, c'est encore une autre histoire. Là, tu vois, je suis en train de te parler, ça fait déjà 10 idées de business qui m'ont traversé l'esprit. Voilà. Mais jamais rien de bien. Donc, je comprends totalement, en fait. C'est encore en phase de réflexion. Donc, il y a le temps. Mais je suis là pour écouter quand tu en sauras plus.

  • Speaker #1

    C'est gentil. Merci. Je ne sais pas qui faire appel.

  • Speaker #0

    Bon, c'est pas faire appel. C'est juste de la curiosité. Après, tu te débrouilles.

  • Speaker #1

    Bon, OK.

  • Speaker #0

    Ah, j'avais une autre question en tête, mais du coup, elle est partie, mais c'est pas grave. Ah oui, c'était ça, en fait. Il y avait une autre question aussi de la communauté que je n'ai pas notée, mais je me suis dit, bon, ça peut être intéressant d'en parler, mais pour toi, quelle est en fait ta vision du monde de la coiffure ? C'est une question très philosophique,

  • Speaker #1

    mais bon. Oui, c'est assez large. Je trouve que ça s'est vachement développé, surtout ces dernières années. Je trouve que ça a pas mal bougé. Et que déjà, après, il y a la vision. du monde extérieur que le monde extérieur a sur la coiffure et puis notre vision à nous en tant que coiffeur et en tout cas je trouve que la vision du monde extérieur elle a vachement changé je trouve que le métier il est plus il est plus valorisé et aussi nous je trouve qu'en tant que coiffeur on je sais que parfois il y en a qui à l'époque pouvaient se sentir justement dévalorisés ou quoi ... Et je trouve qu'on a plus confiance en notre métier et qu'on y croit davantage. Alors, je ne sais pas si les réseaux sociaux, ça aide aussi parce que du coup, on voit le travail des uns des autres, on se soutient et tout. Donc, je pense que ça aide là-dessus. Et après, au niveau de la coiffure, je trouve que ça va très vite. Il y a tellement de choses qui se passent, de tendances, de styles, de nouvelles technologies. Donc c'est hyper intéressant et je trouve que c'est un univers qui est très riche et dans lequel on peut évoluer perpétuellement. Et en fait, il y a plein de facettes aussi, parce que notamment ce que j'ai pu faire rien que pendant mes études, ça m'a permis de voir qu'il y avait le travail salon, mais pas que, et qu'on peut très bien se plaire en salon, mais qu'on peut aussi très bien se plaire dans d'autres univers, comme notamment l'analyse. sensorielle, tout ce qui est éditorial, plus artistique, l'univers des mariages. Et c'est hyper large et en fait, on ne se rend pas forcément compte quand on commence la coiffure de tout ce qui est possible de faire. Et je pense qu'il y a encore plein de choses que je ne connais pas. Mais c'est ça que je trouve vraiment bien.

  • Speaker #0

    mais c'est vrai c'est marrant ce que tu dis parce que c'est vrai que je pense que ce qui a fait que la vision du monde extérieur sur le monde de la coiffure s'est améliorée c'est aussi parce que et avant tout parce que les coiffeurs eux mêmes ont pris confiance en eux et nous de montrer cette confiance qu'ils prennent de valoriser encore plus le métier basse elle valorise aux yeux des autres et je trouve que voilà depuis depuis le co vide il ya un truc qui se passe en tout cas enfin moi J'ai l'impression depuis il y a trois ans où je me suis lancée, franchement je vois la différence entre il y a trois ans et maintenant. Déjà la mentalité des coiffeurs eux-mêmes, mais du coup aussi la vision des clients ou pas clients d'ailleurs. Il y a des chauves aussi. On s'arrête comme ça. Vive les chauves, j'aime les chauves. Mais tu vois, c'est vrai qu'il y a un truc qui se passe en ce moment qui fait que... le métier un peu plus valorisé et ça c'est cool mais ouais non franchement comme tu dis non c'est je perds mes mots c'est la fin de journée je commence à j'aurais dû faire une sieste avant c'est en plus d'ailleurs à 14h je me suis connectée c'est l'heure ah mais non c'est pas 14h C'est le moment de faire la sieste. D'une heure, ça change tout. Mais oui, non, non, le métier est vachement plus valorisé. Et ça, c'est beau à voir. Et c'est pour ça aussi, c'est l'une des raisons pour lesquelles ce podcast existe. C'est pour aussi entendre des voix, entendre des parcours différents. Et ce qui est cool, c'est que là, depuis le début, j'ai vraiment des parcours totalement différents. Tu vois, toi qui as fait beaucoup de concours. Ce matin Laura qui est anglaise et qui ne parle pas beaucoup français. Puis il y a coiffée à domicile. Il y a un peu de tout et c'est ça qui est cool de voir tout ce qu'on peut faire. Et tout à l'heure tu parlais d'éditoriaux. Est-ce que tu en as déjà fait ou pas ?

  • Speaker #1

    Je n'en ai jamais vraiment, enfin sérieusement fait entre guillemets. Mais c'est quelque chose qui pourrait me plaire.

  • Speaker #0

    j'ai un petit tuyau si tu veux appelle-moi ma chérie mon ami viens me voir je te recontacte juste après dernière question pour la route après avoir écouté ce podcast D'après toi, qu'est-ce que nos auditrices devraient mettre en action pour passer à un niveau supérieur dans le mindset, dans leur travail et dans tout en fait ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Je dirais que... Ce qui est important, je pense, dans la façon de penser, c'est d'être assez curieux de ce qui se fait. Quand j'ai commencé les concours, j'étais assez curieuse de voir ce qui se faisait ailleurs, ce qui se faisait en France. Et puis, de ne pas hésiter aussi à mettre sa touche personnelle et d'être soi-même. dans ses créations, dans ce qu'on fait tous les jours. Je trouve que ça, c'est assez important pour s'épanouir dans son domaine.

  • Speaker #0

    C'est beau.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    J'ai la fagate.

  • Speaker #1

    Je vois ça, je vois ça. C'est pour que je te dise...

  • Speaker #0

    Ah, tu vois, j'avais oublié, tu vois. Mais si tu y tiens, allons-y. non non non non non en vrai non parce que pourquoi j'insiste sur ça c'est parce que j'avais un truc en tête mais je sais pas j'attends un petit peu de voir un peu comment ça avance après je t'en parlerai tout à l'heure en off mais j'attends encore un petit peu parce que bon ça y est là le podcast déjà oui ça fait beaucoup de temps j'ai commencé à m'emballer parce que pareil en fait l'année dernière je faisais beaucoup beaucoup de choses au même temps je dormais pas beaucoup enfin d'ailleurs je dors pas beaucoup déjà de base mais Mais là, je ne dormais vraiment plus beaucoup depuis deux ans. Des nuits blanches, des nuits à deux heures, des trucs comme ça. Et du coup, j'en ai beaucoup fait. Et à un moment donné, le corps, il te dit stop. C'est pour ça que maintenant, je dis doucement, doucement, piano, piano. On a un petit truc. Et après, moi, je réfléchis mon truc. Et après, on se dit notre truc. C'est ça, step by step. C'est ce qu'on disait ce matin aussi avec Laura, step by step. De toute façon, pour atteindre un niveau de maîtrise de chignon ou de coupe comme tu as, c'est step by step. On commence au début par des coupes pas très jolies jolies sur les chignons, pas très jolies jolies pour passer les concours. Et en finie championne du monde. De toute façon, il faut bien commencer quelque part. J'aimais beaucoup le fait que tu dises la curiosité. C'est vraiment, je pense, la clé. Si on n'est pas curieux, on ne peut pas évoluer. Parce que du coup, on reste toujours dans notre zone de confort. Et la curiosité, c'est ce qui nous pousse à aller voir ailleurs. Et c'est ce qui nous pousse à sortir de la zone de confort.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. La curiosité est aussi... accepter le regard critique que quelqu'un peut avoir sur notre travail. Parce que parfois c'est dur mais c'est ça qui fait évoluer.

  • Speaker #0

    Ça fait mal, ça fait mal. En plus, moi je dois avouer, je suis du genre, j'aime pas les critiques. Enfin, c'est pas que j'aime pas les critiques, j'aime la critique quand elle est constructive. Quand c'est quelqu'un qui te donne une critique pour juste critiquer sans te donner, on va dire, une clé pour évoluer. Bah... Si, au revoir, mais je t'ai rien demandé. Mais quand c'est une critique de quelqu'un qui est... En fait, il faut toujours... C'est une phrase que j'aime bien, c'est... À partir du moment où on est le plus fort, le plus intelligent dans une pièce, il faut quitter la pièce et il faut aller là où on se sent plus petit. Tu vois ? Dans le sens où, quand c'est quelqu'un qui... Enfin, qui, dans un domaine, peu importe le domaine, parce qu'on a tous des... on a tous des capacités dans des domaines différents, donc on va être plus ou moins fort dans des domaines différents. Mais quand c'est quelqu'un qui n'est pas au niveau où tu vas aller dans le domaine, qui va te donner des critiques qui ne sont pas très constructives, souvent, je me dis, je vais plutôt demander à quelqu'un qui sait ce que je veux. Je ne sais pas comment expliquer. Oui,

  • Speaker #1

    je sais ce que tu veux dire. Je pense que c'est toujours hyper stimulant. En fait, je pense qu'il y a deux côtés. C'est hyper stimulant d'avoir des personnes qui sont... au-dessus, entre guillemets, et qui vont te tirer vers le haut. Et c'est aussi, je pense, stimulant d'avoir parfois des personnes qui, techniquement, connaissent pas forcément, mais qui ont un regard, du coup, différent. Même parfois, par exemple, en coiffure, moi, ça m'est arrivé. Même, j'ai été accompagnée notamment par une personne qui n'était pas du tout dans la coiffure et qui, techniquement, m'a beaucoup aidée. Donc, c'est hyper paradoxal. Mais c'est possible. Mais après, ça restait, voilà, un regard constructif. Oui, évidemment. Donc ça oui, je pense que c'est important aussi. C'était pas de la critique malveillante. Donc, du moins que c'est bienveillant et que c'est constructif. C'est sûr que c'est important de prendre en compte les commentaires qu'on peut nous faire.

  • Speaker #0

    Carrément, carrément. Ou alors des fois, je sais que des fois, j'écoute le truc, je dis « oh, qu'est-ce que tu perds ? »

  • Speaker #1

    Mais après, le temps de digérer. Je dis « de suite ! »

  • Speaker #0

    Le temps de digérer, après tu dis « ouais, en fait, tu as bien raison ! »

  • Speaker #1

    C'est souvent comme ça.

  • Speaker #0

    Ça me rassure de ne pas être la seule. Parce que vraiment, je me souviens, une fois, on était à Los Angeles, il n'y a pas longtemps, avec des amis. Et je n'ai jamais conduit de voiture automatique. Et du coup, là, on avait une voiture automatique. Du coup, moi, j'étais là, c'est bon, je conduis. Tu sais, tu avais la voiture qui faisait... Et moi je conduisais avec mes deux pieds et là j'ai mon pote à côté qui me dit « Mais tu sais qu'une voiture automatique ça se conduit qu'avec un sans pied ? » Je dis « Oh c'est bon, c'est une voiture ! » Et la voiture elle continue à faire « hu, hu ! »

  • Speaker #1

    Je lui ai dit « C'est pas ma voiture,

  • Speaker #0

    j'ai pas envie de payer la caution, je vais peut-être l'écouter ! »

  • Speaker #1

    Et tu l'as vu, c'était quand même mieux finalement.

  • Speaker #0

    Après j'ai commencé et après j'ai dit « Oh ouais, c'est vrai que c'est pas mal ! » du coup il écoute cet épisode je ne dirai jamais que tu avais raison voilà on peut conclure sur ça et ben merci beaucoup encore une fois le rame faut l'aura clara j'ai eu l'aura ce matin à clareau pareil pardon super l'autre j'aurai un bon souvenir non mais c'était vraiment cool c'était chouette de remercier infiniment et je te dis à très bientôt et que du succès dans tous tes projets futurs à venir pour la future Clara Merci à toi et puis je te souhaite la même chose et merci encore de m'avoir invitée,

  • Speaker #1

    c'était très sympa de pouvoir partager ce moment avec toi

  • Speaker #0

    Merci, ciao Ça y est, nous sommes à la fin de cette première interview qui ouvre le bal de nombreuses interviews à venir. C'était un plaisir d'échanger avec Clara aujourd'hui. Comme vous vous attendiez, il n'y a pas de secret pour atteindre un tel niveau de perfection. C'est de l'entraînement, de la dévotion, vraiment c'est de la dévotion. Mais aussi, encore une fois, c'est d'être accompagnée dans ces moments-là. Parce que pour atteindre un niveau, il faut toujours avoir quelqu'un qui nous pousse à sortir le meilleur de nous-mêmes. Et comme a si bien dit Clara aussi, prendre aussi en compte les avis de personnes qui n'ont peut-être pas ce que l'on recherche, mais qui quand même apportent un regard extérieur qu'on ne pourrait pas avoir autrement, qui peuvent nous aider à évoluer. En fait, il faut toujours rester ouvert, mais aussi rester curieuse pour pouvoir avancer. La curiosité, la dévotion, l'entraînement, bref, ce sont... En fait, il n'y a pas de recette secrète pour évoluer, pour apprendre des compétences, pour grandir. Peu importe le métier, peu importe la catégorie, peu importe la spécialité. S'entraîner, être curieux, être dévoué. Mais surtout, se faire accompagner. J'espère en tout cas que cet épisode vous apportera autant que cela m'a apporté. C'est le premier épisode qui lance le bal des interviews. Mais comme vous le savez, si vous avez suivi dans les stories, c'est la sixième interview que j'enregistre en l'espace d'une semaine. Ces échanges, ces six échanges que j'ai eus m'ont tellement apporté en si peu de temps. Je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point c'est puissant. Enfin, vous allez vous en rendre compte en écoutant les prochaines interviews qui vont venir. Mais je suis contente en fait d'avoir sauté le pas de créer ce podcast parce que je cherchais vraiment un espace comme ça où je pouvais entendre des histoires pour m'inspirer, pour évoluer, pour ne pas stagner. Parce que quand on arrive à un certain... On arrive souvent à des moments paliers de notre vie où on se sent stagné et qu'on a besoin de plus, d'autres choses. Ma curiosité du moment, c'est de connaître les histoires de chacune d'entre vous, les unes après les autres. Aussi authentique qu'elle soit, aussi différente qu'elle soit, aussi simple qu'elle soit, aussi majestueuse qu'elle soit, aussi fantastique qu'elle soit, peu importe votre histoire. Ce qui m'intéresse à présent, c'est de connaître les histoires de chacune d'entre vous, de connaître qu'est-ce qui vous a mené sur votre parcours aujourd'hui et qu'est-ce qui vous attend pour la suite. C'est un peu le résumé de tous ces échanges que j'ai eus depuis la semaine dernière. Et franchement, waouh, je n'ai pas les mots, vraiment. Et aujourd'hui, je suis contente d'avoir eu Clara. pour nous partager justement son expérience en tant que championne, plusieurs fois médaillée. Et ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est sa facilité à nous partager ses vulnérabilités. Sur les réseaux sociaux, on a tendance à se comparer, à se dévaloriser en se disant qu'il y a toujours mieux que soi, en se disant qu'on ne sera capable de rien. Mais Clara, elle a commencé quelque part. J'ai commencé quelque part. La personne que vous admirez le plus, elle a commencé quelque part. Clara, elle a commencé avec des coups pommes sur ses frères qui n'étaient pas trop ça, comme elle disait. Clara, elle a commencé avec des concours où c'était pas trop ça. Et aujourd'hui, Clara, elle a un immense talent que, il n'y a même pas besoin de le dire, son talent parle de lui-même. Cet épisode est aussi là pour vous rappeler à quel point vous valez de l'or. croyez-le ou non,

  • Speaker #1

    vous valez de l'or.

  • Speaker #0

    Vous êtes extraordinaires. Nous sommes extraordinaires. Nous sommes puissantes. Nous sommes vraiment... En fait, je n'ai pas les mots, mais nous sommes tout ce que nous voulons être. Voilà, je pense que je ne pourrais pas mieux dire. J'espère en tout cas que cet épisode vous a plu. J'ai très hâte de vous retrouver la semaine prochaine pour un nouvel épisode. À très vite.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

Description

Holàaaaaaaa


Dans cet épisode j'accueil Clara pour échanger à propos de son parcours dans le monde des concours.


J'ai beaucoup aimé notre échange mais surtout sa facilité à nous partager ses forces comme ses vulnérabilité pour montrer que encore une fois derrière autant de talent se cache du travail et des moment de doute !


Mais surtout l'importance d'être guidée pour atteindre nos objectifs 🚀


👥 Mon invitée du jour : Clara QUESNE

Son Instagram : https://www.instagram.com/clarahair_/


Pour enrichir cette expérience, j’ai créé une communauté dédiée aux artistes beauté, tu peux la rejoindre en appuyant sur ce lien : https://chat.whatsapp.com/KGCcmbE3Gbr5Uj5Gp7xrik


Tu souhaites m'aider à faire bouger les choses dans notre métier ?!

Réponds à ce questionnaire en quelque minutes : https://tally.so/r/nPbxox


À très vite 🌸


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 5 du podcast Boss IT. Aujourd'hui, nous accueillons Clara Ken avec ses nombreux titres tels que 5 fois championne du monde, 2 fois championne de France, une fois médaille d'argent au WorldSkills France, mais aussi une fois la championne des EuroSkills en 2023. Avec ses nombreux titres, elle vient nous partager aujourd'hui comment gérer la pression des concours. Mais aussi l'entraînement qu'il faut pour atteindre un tel niveau de perfection carrément, disons-le, parce qu'elle fait un travail mais incroyable. C'était, je suis tombée en amour de son travail il y a maintenant un an, un an et demi quand j'ai découvert son compte. Et elle finit de me surprendre chaque jour venant. J'essaie de parler un français correct quand je fais les présentations, mais voilà, des fois je fourche un peu la langue. Tout autant que quand je vois son travail qui me laisse vraiment speechless, sans mots. Donc je vous laisse sans attendre découvrir cet épisode. Mais avant, je vous informe que vous retrouverez toutes les informations de Clara dans les notes de l'épisode, ainsi que toutes mes ressources que je vous mets à votre disposition. N'hésitez pas aussi à vous abonner pour ne louper aucun épisode à venir, car il y a beaucoup d'épisodes de prévus. et vous allez vous régaler, j'en suis sûre et certaine. Allez, j'en dis pas plus, je vous laisse écouter l'épisode et je vous souhaite une belle écoute. Bonjour Clara, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Bonjour, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va, merci. Merci beaucoup d'être venue, j'allais dire d'être venue, mais d'avoir répondu présent à ce podcast, de prendre de ton temps pour discuter avec moi. Donc je te remercie infiniment et c'est trop cool.

  • Speaker #1

    Pour moi aussi.

  • Speaker #0

    Alors, raconte-nous un peu ton parcours. Qui était Clara avant et comment t'en es arrivée à faire des concours, etc. Dis-nous un peu tout.

  • Speaker #1

    Alors, si je commence vraiment par le début, c'est-à-dire au moment où j'ai su que je voulais faire de la coiffure. Donc ça, j'étais vraiment petite. Un petit peu comme toi, je crois, du coup. Et donc, j'étais assez petite et j'adorais tout ce qui était... coiffage, tresses, ce genre de choses. Et donc déjà en primaire je disais que je voulais être coiffeuse et ensuite arrivé au collège c'est une idée qui ne m'avait pas quitté donc mes parents ont pris ça un peu plus au sérieux. Eux ils voulaient que j'aille quand même passer le bac pour avoir un peu les connaissances générales que tu acquiers au lycée. Sauf que moi je ne voulais pas parce que je savais déjà ce que je voulais faire et puis je ne voyais pas trop l'intérêt du coup de passer un bac général. Et il m'avait dit, dans ce cas-là, j'étais en quatrième, j'étais au collège, et c'était ma mère qui m'avait dit, t'as le droit de faire des stages pendant les vacances scolaires quand t'es au collège, donc tu vas aller faire un stage, c'était en juillet. Et donc en quatrième, je suis partie faire ce stage dans un salon de coiffure, donc c'était un ancien salon de coiffure où allait se faire couper les cheveux mon père, où mon père allait se faire couper les cheveux. Et du coup, j'avais fait des semaines de stage dans ce salon et c'était super bien passé. J'avais adoré. Donc après, mon stage de troisième, je l'ai fait également dans un salon de coiffure. Mais cette fois-ci, en différent dans le sens où c'était un franchisé, alors que le premier stage, je l'avais fait dans un indépendant. Donc c'était un petit peu pour voir la différence entre les deux. Et les deux stages, du coup, finalement, c'était bien passé. J'ai réussi à convaincre, on va dire. Mes parents d'aller directement en CAP après la troisième, mais le contrat on va dire c'était que j'aille jusqu'au BTS coiffure. Donc ils m'avaient dit ok mais dans ce cas là tu vas jusqu'au BTS et donc je me suis lancée directement en CAP après le brevet des collèges et j'ai commencé à faire mon CAP dans le salon, le premier salon où j'ai fait mon stage, le salon indépendant. Et ensuite, c'est poursuivi un BP, un BTS, du coup également. Donc mon BP, je l'ai fait dans un salon indépendant aussi, mais un plus grand salon. Parce que dans le premier, on était en tout, on était trois, mon patron, ma collègue et moi. Dans le deuxième salon en BP, on était sept, sept ou huit. Donc c'était un peu un plus grand salon. Et ensuite, mon BTS, je l'ai fait chez L'Oréal en analyse sensorielle. Donc c'était encore autre chose. Et ensuite, j'ai poursuivi. avec un bachelor, mais juste de une année après mon BTS en marketing communication pour compléter un petit peu mes compétences à ce niveau-là. Et donc, pour un point de vue, on va dire, école, ça s'est passé comme ça. Et ensuite, par rapport au concours, c'était en CAP. J'avais voulu commencer à juste me challenger un petit peu et j'avais vu qu'il y avait des concours possibles. Donc, j'avais commencé par le concours L'un des meilleurs apprentis de France. J'avais été au niveau national, mais ce n'était pas trop une réussite au national. Les premiers concours, ce n'étaient pas les meilleurs.

  • Speaker #0

    Il faut bien commencer quelque part.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et puis ensuite, j'ai poursuivi. C'est ça aussi, je pense, qui m'a donné envie d'en faire d'autres. Donc, je me suis dit, il faut que je m'accroche encore. Et j'ai fait les WorldSkills. Ça s'appelait avant les Olympiades des métiers. je sais pas si t'en as entendu parler j'ai connu que en Warskills que le nom Warskills c'est une compétition avec plein de métiers artisanaux qui sont représentés dont la coiffure et il y a des sélections régionales nationales pour atteindre l'international donc moi j'avais participé une première fois j'avais atteint le niveau national mais encore une fois c'était pas trop une réussite au niveau national donc j'ai pas poursuivi l'aventure donc ça c'était mon deuxième concours ... Mais par contre, ça m'a permis d'intégrer l'équipe de France de coiffure. Parce qu'à ce moment-là, après la compétition nationale, tous ceux qui avaient participé au national WorldSkills avaient reçu un mail pour une invitation, un entraînement en équipe de France de coiffure. Donc moi, j'étais rentrée par ce biais-là. Et du coup, j'avais fait un premier entraînement. Ça m'avait beaucoup plu. Et donc, j'ai fait les concours via l'équipe de France de coiffure. en parallèle de la compétition Warskills qui sont vraiment deux compétitions bien distinctes c'est pas du tout la même organisation et donc j'avais fait ces deux compétitions là en simultané donc l'équipe de France de Coiffure et ensuite j'ai repris les Warskills parce qu'il y a une limite d'âge pour les Warskills qui est de 23 ans donc c'est assez jeune je suis super aimée mais il y a d'autres concours trois ans.

  • Speaker #0

    Non mais maintenant qu'on parle d'âge, désolée je t'interromps parce que du coup la question me démange depuis tout à l'heure parce que le BTS coiffure quand même ça fait pas longtemps que ça existe. Oui. Et donc ça veut dire qu'avant de commencer ton CAP ça existait déjà parce que du coup c'était le contrat avec tes parents. Mais du coup t'as quel âge ?

  • Speaker #1

    J'ai 24 ans.

  • Speaker #0

    Ah ça va je m'avais peur.

  • Speaker #1

    Toi t'as quel âge ?

  • Speaker #0

    Non ça va j'ai 27. J'ai eu peur, je me disais attends mais le BTS ça fait pas longtemps que ça existe, il y avait le BM déjà depuis un moment mais le BTS ça fait pas très longtemps

  • Speaker #1

    Bah ça doit faire au moins 10 ans du coup je pense Bah au moins à mon avis parce que quand j'ai commencé c'était en 2014-2015 et oui ça faisait déjà peut-être 2 ans Ah non c'est bon c'est bon On va pas calculer mais

  • Speaker #0

    Continue ce que tu disais C'est bon,

  • Speaker #1

    j'ai entendu. Ça marche, on passe à autre chose. Et donc, voilà, ces deux compétitions, je les ai faites en parallèlement. Et les WorldSkis, je les ai faites une deuxième fois, parce que j'ai pu les faire deux fois, parce qu'après, je n'avais plus l'âge. Et donc, la deuxième fois, j'ai pu atteindre le niveau international, mais au niveau européen.

  • Speaker #0

    Ok. Ok, ok, parce que là du coup, j'ai regardé, parce que j'ai fait mes devoirs. Alors du coup, t'es 5 fois championne du monde, 2 fois championne de France, 2 fois l'argent au World... WSPSF, c'est WorldSkills ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    WSPSF ?

  • Speaker #0

    Non, WSF.

  • Speaker #1

    Ah pardon, WorldSkills France, oui c'est ça.

  • Speaker #0

    Ah c'est ça, ok, voilà. Et un or au WorldSkills en 2023.

  • Speaker #1

    C'est ça, mais c'est une fois au Horse Kids France, une médaille d'argent. Mais oui, sinon après, pour le reste, c'est ça. Après, les concours en équipe de France, les titres de championnat du monde, c'est une catégorie particulière. Moi, c'était en chignon, coiffage détaché et une coiffure qui s'appelle aussi la gala. C'est quelque chose d'un petit peu plus artistique. C'était vraiment dans une catégorie spécifique. Et après, les autres concours... c'est-à-dire les WorldSkills et les EuroSkills, donc les championnats d'Europe des métiers qui est la suite du concours national. On ne choisit pas une catégorie dans laquelle on concourt, on est obligé de concourir dans toutes les épreuves qu'il y a, c'est-à-dire ça peut être autant de la coupe femme, de la coupe homme, de la couleur du chignon, de la barbe de la... la coiffure de défilé. En fait, on a plusieurs jours d'épreuves et on est obligé de participer à tout. Et ensuite, c'est une moyenne de toutes les épreuves qui fait une note. Et la personne qui a le plus de points, on va dire, remporte la médaille d'or et ensuite, ainsi de suite.

  • Speaker #0

    D'accord, ok, je pensais que du coup, en fait, tu choisis vraiment soit de faire chignon, soit de faire coupable, mais je savais pas que c'était obligatoire de faire toutes les épreuves, en fait. Ok, ok, d'accord.

  • Speaker #1

    Dans cette compétition-là, oui.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que du coup, je me posais la question, parce que c'est vrai que moi, quand j'ai connu ton compte, enfin, quand je t'ai connue, tu faisais... Enfin, il y avait que du contenu chignon. Donc déjà, je suis tombée in love de ton contenu chignon. Genre, ça a été... Tu sais, il y a des coups de foudre professionnels. Voilà, ça, c'était genre le coup de foudre. Parce que du coup, moi, avant, je regardais beaucoup Georgie Cotte. Je pense que tu connais. Et du coup, j'ai dit, waouh, on a la Georgie Cotte en France.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si j'arriverai à son niveau, mais en tout cas, c'est quelqu'un qui était une référence et qui est encore une référence pour moi aussi.

  • Speaker #0

    mais du coup oui j'ai beaucoup adoré et là dernièrement du coup tu fais beaucoup les fades en fait aux ciseaux etc et donc du coup je me dis comment elle fait pour faire la bascule déjà elle travaillait parfaitement dans ce domaine là et là du coup elle nous montre un autre truc et c'est parfait aussi mais comment elle fait mais du coup c'est parce qu'en fait à chaque concours tu fais les deux épreuves à chaque fois il n'y a pas eu de revirement de situation en fait c'est juste c'est ça en fait

  • Speaker #1

    Grâce à cette compétition-là, on avait vraiment de tout. Même les points faibles qu'on peut avoir, on les travaille parce que la compétition, il faut absolument être le plus constant possible. Pour ça, on a des entraîneurs qui sont spécialisés dans leur domaine. Par exemple, moi, la compétition des Warskies, mon experte, c'est-à-dire la personne qui m'a accompagnée à la compétition, elle a été championne du monde en coupes hommes. Par exemple, il y a plein de personnes comme ça qui t'apportent énormément de choses techniquement. Donc forcément, tu prends plaisir à faire des choses qui sont très différentes. Enfin, autant du chignon, de la coupe-pompe. J'ai moins développé tout ce qui est couleurs. Mais après, en compétition, j'ai beaucoup aimé aussi travailler la technique. Mais enfin, voilà, coiffure de défilé, etc. Donc pour le coup, c'est hyper riche à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Ok. Et du coup, c'est quoi que tu préfères ? entre toutes ces épreuves, je dirais plutôt entre Chignon et Fade vu que c'est ce que tu montres le plus. Si tu devais en choisir un, si tu avais une arme posée sur ta tente, tu prends quoi ?

  • Speaker #1

    C'est très dur. C'est hyper dur parce que je trouve que c'est assez complémentaire les deux. Euh... En fait, je ne me verrais pas... toute ma vie faire du chignon et puis faire de coups pommes et inversement quoi après ouais non mais je réfléchis en même temps mais y'a pas de joker non non y'a pas de joker ici là je t'ai dit t'as quelqu'un qui est braqué sur toi là oh la la bah je dirais chignon chignon ok quand même ouais ouais bon bah c'est bien c'est bien c'est bien c'est pas difficile

  • Speaker #0

    Ah ouais, bon après je comprends, oui chignon, mais si vraiment tu avais la possibilité, tu garderais les deux.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un gros.

  • Speaker #0

    C'est un mini joker. Voilà. Comment tu gères du coup, je me doute un petit peu vu que tu as des référentes, mais comment tu gères la pression de tous ces concours ? Avant, pendant, après, comment tu fais pour gérer la pression ?

  • Speaker #1

    Alors... On est assez bien préparé, c'est-à-dire que pour la plupart des compétitions, surtout les compétitions internationales, on a des préparateurs physiques et mentaux en amont de la compétition. Parce que quand on prépare une compétition de ce type-là, on intègre en fait une équipe. Donc ça peut être une équipe régionale, ensuite une équipe nationale. Et donc on est préparé pour ça. Donc quand on prépare le national... Je parle pour les Warskills et qu'on fait partie d'une équipe régionale. On représente, c'est-à-dire son métier pour sa région. Donc par exemple, aux Warskills, aux régionales, dans mon équipe, il n'y a qu'une personne de chaque métier. Donc tu vas avoir un fleuriste, un pâtissier, une coiffeuse, une esthéticienne, ainsi de suite. Et donc, automatiquement, vu que tu as plein de métiers différents et qu'il n'y a qu'une personne pour un métier... Tu ne peux pas t'entraîner techniquement ensemble, ça c'est certain. Mais par contre, on a des entraînements physiques et mentaux. Pour préparer le national, c'est des entraînements qui se font sur des week-ends. Et à ce moment-là, on fait plein d'ateliers, du sport, des exercices de cohésion, de la sophro, plein de choses comme ça. On se met en condition pour préparer la compétition. Et ensuite, quand on intègre l'équipe de France des métiers, on prépare l'inter. Là, ce n'est plus des week-ends de préparation qu'on a, c'est des semaines de préparation physique et mentale. Et puis du coup de la même manière on se prépare au mieux. Les exercices, enfin tout ce qui est cohésion de groupe c'est vraiment pour être hyper soudés avec les autres et que quand on se retrouve dans des situations, parce qu'en fait c'est pour tout le monde la compétition est au même moment, au même endroit, donc en fait on vit la même chose tous ensemble et donc il faut que sur place on puisse se soutenir les uns les autres même si on n'a pas le même métier. qu'on puisse s'entraider le soir quand on se retrouve ou après la compète, parce que c'est vraiment des journées, donc il faut tenir sur le long terme. C'est à peu près trois jours de compétition, en tout cas au niveau européen. Donc heureusement qu'on crée cet esprit d'équipe assez rapidement. Et puis ça aide beaucoup, donc on a ça comme préparation. Après, ça n'a pas toujours été... facile, c'est-à-dire que même s'il y a des préparations, moi, une fois, c'était pour le national, pour le coup, j'avais, comment dire, j'avais mal géré ma préparation. J'étais beaucoup trop stressée. Pour le coup, les semaines d'avant, je n'avais pas du tout dormi. Je m'étais énormément entraînée trop sur la fin. Et en plus de ça, il y a une nuit, la... La première, c'était juste avant de commencer la compétition. J'ai fait nuit blanche. Donc, je suis arrivée en mode zombie. J'ai fait tout ce qu'il ne fallait pas faire. Et je me suis dit qu'après ça, c'était hors de question que je refasse une compétition dans les mêmes conditions. Donc, je me suis reprise en main ensuite. Et puis après, heureusement qu'on est épaulé et qu'on est préparé au mieux. Mais c'est vrai que parfois, malheureusement... Il y a le stress qui peut prendre le dessus et puis ça c'est pas forcément bon et il faut vraiment prendre en compte... T'as dit quoi ?

  • Speaker #0

    Lâcher prise ?

  • Speaker #1

    Ouais et prendre du recul par rapport à la préparation et même si forcément... on le fait pour un objectif, et il ne faut pas oublier de prendre du plaisir. Et ça, je l'avais, je pense, à un moment donné, oublié. Et c'est pour ça que cette compétition-là m'a beaucoup servi. Ce n'est pas mon meilleur souvenir, mais elle m'a beaucoup servi pour ça.

  • Speaker #0

    C'est cool. Ça répond un peu à une des questions que j'allais poser sur quel était ton plus grand échec et qu'est-ce que ça t'a appris, du coup ? On peut dire que c'est... Bon, il y en a encore un autre.

  • Speaker #1

    Bon, après, il y en a plusieurs, dans le sens où, forcément, il y a toujours des moments où tu échoues, quoi. Mais, par exemple, même mes premiers concours... Oui,

  • Speaker #0

    mais ça, c'est normal.

  • Speaker #1

    Oui, c'est normal. Mais bon, sur le coup, forcément, tu le vis...

  • Speaker #0

    Bah oui, t'es la fin du monde !

  • Speaker #1

    Maintenant, je me dis, non, mais enfin, voilà... c'était pas grave, je le vis avec beaucoup de recul, mais bon, le premier, soit le deuxième, et puis au final, c'est ça, je trouve, qui te permet justement de te créer un mental, parce que si t'as pas de période comme ça, si tout fonctionne direct, soit je pense même pas que ça existe, et en plus de ça, c'est pas ça qui est formateur, et oui, on peut dire que c'est mes échecs, c'est ça, mais que ça m'a beaucoup aidée par la suite à... prendre conscience qu'il faut prendre du plaisir et aussi qu'il faut s'entraîner intelligemment et pas toujours que s'acharner non plus. Ouais,

  • Speaker #0

    en fait, c'est juste des leçons avant tout. On appelle ça échec, mais c'est vrai que moi, je considère ça comme des leçons. Et encore mieux, je dirais, pour moi, c'est juste des opportunités de mieux faire. Donc, voilà. Et ouais, en vrai, c'est vraiment des entraînements dignes des Jeux olympiques, en fait, finalement. Mais du coup, comment tu gères... Enfin, sur combien de temps est-ce que ça se passe, tous ces Jeux olympiques ? Est-ce que c'est par saison ? Est-ce que c'est tout au long de l'année ? Est-ce que... Combien d'heures par semaine tu t'entraînes hors concours ? Et pendant les concours, du coup, tu en as déjà parlé. Mais... Et puis, bah... Ouais, un peu, voilà quoi. Ok. T'as compris quoi ?

  • Speaker #1

    Du coup,

  • Speaker #0

    t'as vu que ça.

  • Speaker #1

    Alors sur le déroulement, parce que c'est vrai que c'est un peu flou dans le sens où j'ai fait pas mal de concours aussi en même temps plus ou moins. Donc c'est un peu dur de suivre. Mais en fait, j'ai commencé par les MAF. Ensuite, j'ai fait les WorldSkills. J'ai intégré l'équipe de France. Donc parallèlement à l'équipe de France, j'ai refait les WorldSkills. Et les WorldSkills, ça c'est... En plus, il y a eu le Covid, donc ça a allongé la durée de la compète de bien un an et demi quand même. Donc sinon, à la base, ça dure deux ans, en gros, de la première sélection régionale jusqu'à la dernière finale internationale qui est la sélection européenne, la finale européenne, pardon. Donc ça, ça dure deux ans. Et donc, il ne faut rien lâcher, surtout quand il y a le Covid entre les deux.

  • Speaker #0

    Moi, pendant le Covid, j'étais inscrite. À l'époque, j'étais encore au CFA, donc j'étais en PP. Et je m'étais inscrite à un concours, parce que moi, mon rêve, c'est de faire un concours au moins une fois dans ma vie. J'étais inscrite. Et bien, il y a le Covid. Et du coup, je ne pouvais plus faire le concours parce que j'étais diplômée.

  • Speaker #1

    Ah oui. Après, il y a plein d'autres concours. Regardez après si tu veux quel concours tu peux faire.

  • Speaker #0

    Je vais en parler après, oui.

  • Speaker #1

    T'inquiète. Donc voilà, c'est deux ans. En fait, une édition des WorldSkills, c'est-à-dire la sélection régionale, nationale, finale, internationale, ça se fait sur deux ans, ça. Et après, en équipe de France de coiffure, il y a des championnats du monde la plupart du temps, tous les ans. Et des sélections pour intégrer l'équipe de France assez régulièrement. Mais par contre, il n'y a pas de limendage pour l'équipe de France de coiffure et les concours internationaux. Tu sais, ça, c'est des concours qui se passent souvent au MCB.

  • Speaker #0

    Ah, OK, oui.

  • Speaker #1

    Fait par l'OMC, organisé par l'OMC, c'est l'Organisation mondiale de la coiffure. Et donc, chaque année, la plupart du temps, du moins, il y a les championnats du monde. Mais voilà, WorldSkis et l'équipe de France de coiffure, c'est différent à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Et le truc de l'OMC, du coup, c'est pareil, il faut participer à chaque épreuve, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alors, les épreuves dans les catégories qu'on a choisies. C'est-à-dire que quand on rentre en équipe de France de coiffure, tu choisis si tu veux faire plutôt les grandes lignes, on va dire du chignon, de la coiffure femme, détachée, ce genre de choses. Si tu veux faire plutôt de la coupe homme, par exemple, ou si tu veux faire des coiffures beaucoup plus... qu'on appelle... technique mais tout ce qui est très artistique avec des envolées, des couleurs assez prononcées, ce genre de choses. Mais tu choisis ta catégorie puis ensuite bah tu vas concourir dans les épreuves de cette catégorie là.

  • Speaker #0

    Ok ok ok ok J'ai une question de Jessica dans la communauté des artistes beauté qui nous demande est ce qu'il y a une technique que tu aimerais perfectionner encore plus ?

  • Speaker #1

    Un chignon ?

  • Speaker #0

    Non, n'importe, vraiment n'importe. S'il y a une technique que tu aimerais perfectionner encore plus ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Je pense qu'il y a beaucoup de choses que j'aimerais perfectionner encore plus.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    mais sérieux ? Oui, c'est vrai. Même, en vérité, il y a souvent... des nouveaux visuels qu'on voit, même sur les réseaux, même des choses sur lesquelles on pense. Donc, tu as envie un petit peu de tout essayer, de tout faire. Et donc, déjà, la plupart des choses que je vois, ça me donne envie... Enfin, ça m'inspire et ça me donne envie de tester. Et puis après, franchement, un petit peu tout, même approfondir un petit peu plus la coupe, coupe femme.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Ouais, je dirais la coupe femme, continuer la coupe homme. Ce qui est technique aussi, mais je pense pas maintenant. Mais j'aimerais bien en faire un petit peu plus et approfondir davantage ce domaine-là. Et puis après, en chignon, je pourrais continuer toujours de m'améliorer.

  • Speaker #0

    Ok, ok, super. Alors, tu travailles du coup pour L'Oréal Access aussi, si j'ai bien compris ?

  • Speaker #1

    Disons que j'ai effectué quelques vidéos avec eux, ouais.

  • Speaker #0

    Ok, ok, ok. Mais du coup, comment tu t'es retrouvée à faire ça ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, c'est grâce aux réseaux sociaux. Et c'est-à-dire que...

  • Speaker #0

    On en revient toujours au même.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que j'ai développé mes réseaux sociaux, c'était il y a un an et demi peut-être, c'était en décembre 2023. que j'ai commencé à les développer. Ouais, ça, décembre 2003, ouais. Ouais, c'est ça. Et donc, suite à ça, j'ai eu plus de visibilité. Et ça m'a ouvert des portes, donc j'ai pu être contactée, notamment par une personne de L'Oréal qui cherchait quelqu'un pour faire des visuels, une vidéo pour L'Oréal Access en chignon. Donc, du coup, j'avais participé à cette vidéo, et puis ainsi de suite.

  • Speaker #0

    ça a amené à d'autres choses par la suite mais c'est vrai que ça m'a beaucoup aidé du coup de développer un peu plus les réseaux sociaux d'accord ok ok oui parce que je me souviens quand c'est en fait je me souviens il y a eu un vrai moment clé c'était la première vidéo de Fade justement qui a fait carrément exploser le compteur enfin je me trompe peut-être mais il me semble que c'était ça et cette vidéo quand je l'ai regardé j'étais en mode oh wow Alors déjà avant j'étais oh waouh ! Mais là j'étais genre j'en ai perdu un mâchoire. Mais j'avais jamais vu quelqu'un faire un dégradé avec au ciseaux et rasoir quoi. Je me suis dit waouh quand même il y a encore des gens qui savent faire ça c'est incroyable. Mais ouais waouh.

  • Speaker #1

    Bah en fait c'était pendant les concours que j'avais dû apprendre à faire ça parce qu'il y avait une épreuve qui demandait de faire une coupe homme. sans tondeuse, donc vu qu'on savait pas ce sur quoi on allait tomber, puisque au Warskies on connaît pas les épreuves avant, c'est à dire que quelques minutes avant le début de l'épreuve, on te donne une photo, on tire au sort un modèle vivant et on te dit bah voilà tu vas devoir réaliser ça sur ce modèle et donc du coup tu dois être prêt à tout et donc je m'étais entraînée à faire notamment des fêtes, des dégradés, juste au si do pour au cas où qu'il y ait un dégradé que je puisse le réaliser quoi. C'est venu comme ça en fait à la base. D'accord,

  • Speaker #0

    tout simple.

  • Speaker #1

    Voilà, et puis ensuite, c'était une vidéo que j'avais faite, c'était mon petit frère qui m'avait servi de modèle à ce moment-là, et j'allais lui couper les cheveux, je me suis dit bah tiens je vais faire une vidéo, ça va changer un petit peu des chignons, et ensuite je me suis dit bah qu'est-ce que je peux faire qui puisse attirer un peu plus l'attention, et je me suis dit bah tiens je vais faire tout au ciseau. Et donc j'ai fait la vidéo, je l'ai postée, je ne m'attendais pas du tout... ce qui s'est passé quoi et donc ça m'a fait vraiment gagner en visibilité

  • Speaker #0

    Mais du coup, parce que bon, j'apprends que c'est ton frère qui était sur la vidéo, mais du coup, est-ce que c'est un bon modèle ou pas ? Est-ce qu'il fait chier ou pas ?

  • Speaker #1

    Ah, dans quel sens ? Par rapport, est-ce que c'est un bon modèle pour ses cheveux ou est-ce que c'est un bon modèle parce qu'il est...

  • Speaker #0

    Voilà, parce que c'est ton frère.

  • Speaker #1

    Franchement, ouais, non, c'est... Alors, je peux pas trop critiquer quand même parce que mes frères, c'est...

  • Speaker #0

    C'est très, très,

  • Speaker #1

    très bon modèle, les pauvres. Mais ça reste quand même des frères. Donc forcément, c'est ceux qui sont les plus chiants quand même.

  • Speaker #0

    Du coup, je veux les making-of de la vidéo.

  • Speaker #1

    C'est clair. Du coup,

  • Speaker #0

    là, j'en ai un franc à une. Et du coup,

  • Speaker #1

    ça m'intrigue. Non, mais par contre, sur le plan cheveux, j'ai de la chance. Autant j'aurais bien aimé avoir une sœur. Ça m'aurait bien aidé quand même pour les chignons. Mais autant, j'ai des frères qui ont des cheveux exceptionnels. Et pour ça, j'ai vraiment de la chance. Ils m'ont servie de modèle devant pas mal de mes vidéos et pour plein d'exams ou concours. Donc ça, c'est une chance.

  • Speaker #0

    C'est les cobayes parfaits, quoi.

  • Speaker #1

    Vraiment, vraiment. Ouais, par contre, c'est vrai que parfois, ils n'ont pas toujours eu des coupes incroyables au début. Mais bon.

  • Speaker #0

    Mais bon, maintenant, ils ont des coupes qui font des millions de vues. Ça, c'est bon.

  • Speaker #1

    Je veux dire ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que, du coup, mais comme... Comme quoi... parce que tu fais beaucoup de concours, etc. Mais je me suis dit, mais elle vit de quoi ? Mais du coup, après, j'ai vu que tu faisais aussi des formations. Donc, est-ce que tu fais uniquement des formations ou tu arrives encore de travailler en salon ? Ou parfois, du coup, j'ai vu ce matin, tu fais aussi des massages maintenant ?

  • Speaker #1

    Il fallait que je le sache. C'est ça. Non, c'est pour rendre service à une copine.

  • Speaker #0

    Non, du coup, pas les massages. Non, il faut un peu de bon faire.

  • Speaker #1

    pas ma spécialité ça c'est sûr mais après tu vois un truc que je pourrais développer encore et donc oui bah je fais alors j'ai c'est à dire que j'ai un endroit dans lequel je m'entraînais qui est un studio qui est pas loin de là où sont mes parents ok et donc moi je m'entraînais la bab en temps toutes mes années de préparation en concours parce que si tu vois au début je m'entraînais chez mes parents sauf que je mettais forcément des cheveux partout de la laque partout de la briantine ça glaissait par terre parce que le sol c'était du carrelage donc on pouvait plus et les odeurs parce que je m'entraînais limite presque dans la cuisine parce que c'était dans le salon mais qui donne sur la cuisine donc les odeurs de laque et tout ils en avaient un petit peu marre donc ils m'ont dit tu vas aller dans le studio parce qu'à la base il était destiné à être le bureau pour mon père et ce qui n'a jamais été le cas parce que je l'occupe encore du coup ton père il travaille où du coup ? du coup toujours au sous-sol de chez deux donc j'adore plutôt que de me voir débarquer avec mon matos à nouveau dans la maison donc je suis très bien là-bas donc je me suis entraînée pendant toutes ces années dans ce studio et puis maintenant je fais un petit peu de clientèle tout ce qui est prestat aussi enfin autre, varié et puis aussi un petit peu de mariage c'est pas ce que je fais le plus et notamment aussi un peu de formation et je fais plus de formation coup-pomme maintenant que de formation chignon finalement Mais ça fait pas très longtemps que je fais de la formation, du coup ça fait un an presque, un petit peu moins d'un an.

  • Speaker #0

    Ok, ok, je pensais que ça faisait plus de temps. Et si tu soulèves un sujet, parce que je voulais te demander justement, si ça t'avait jamais traversé l'esprit de faire des mariés en fait, mais du coup t'en fais déjà en fait finalement.

  • Speaker #1

    J'en fais, mais si on me le demande... En fonction de la demande, oui, je peux le faire. Mais c'est vrai que je n'ai pas du tout développé comme toi les prestations. Mais c'est quelque chose qui pourrait me plaire à développer un petit peu plus.

  • Speaker #0

    Ok. Et il y a quand même une différence entre ce que veulent les mariés et les chignons de concours. Et du coup, est-ce que tu arrives quand même à permuter ce que tu fais en concours sur les mariés ou pas trop ?

  • Speaker #1

    Ben, je dirais que les worst kiss, par exemple, au niveau du chignon, on était sur des choses un peu plus commerciales quand même. Donc, j'ai dû quand même m'entraîner sur des choses plus commerciales. Mais c'est vrai que par contre, les maris qui me contactent, souvent, elles veulent quelque chose d'un peu plus... Enfin, je ne sais pas comment on peut dire. Mais ouais, un petit peu pas plus artistique. Un peu dans, finalement, le style que je fais. Et du coup, au moins, ça va. Je n'ai pas besoin de me restreindre par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Bon, c'est cool.

  • Speaker #1

    Ouais. Mais par exemple, oui, non. Même les maris que j'ai eus l'année dernière, c'était quand même des choses assez travaillées.

  • Speaker #0

    OK. OK, OK. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Après, bon, bien sûr. pas aussi artistique que ce que je peux faire parfois, mais quand même dans mon style finalement, enfin dans le style que j'aime.

  • Speaker #0

    Ok, ok, d'accord. Je n'aurais pas pensé, tu vois, parce que souvent les demandes mariées, c'est très, justement, très bohème, on n'est pas du tout dans les 3D, etc. Mais du coup, finalement, en fait, tu as attiré la clientèle qui correspond à ce que tu fais finalement, entre guillemets, quoi.

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'ai jamais eu de demande de coiffure un peu bohème. Je les attire pas.

  • Speaker #0

    Tu les regarderais bombastic side eye.

  • Speaker #1

    En vérité, je pense que je prendrais plaisir à le faire, si. Je pense que ça irait. Je mettrais peut-être un petit peu ma touche, mais...

  • Speaker #0

    Oui, forcément.

  • Speaker #1

    Mais comme tout le monde. Sinon, ça me déplairait pas non plus.

  • Speaker #0

    Ok. Si tu avais... conseil à donner à quelqu'un qui veut atteindre ton niveau en fait de maîtrise des techniques de chignon et de coupes hommes etc qu'est ce que tu lui conseillerais de faire je

  • Speaker #1

    pourrais conseiller déjà de beaucoup observer enfin comme on fait déjà tous à plupart pour apprendre mais de beaucoup observer moi je regarde énormément de vidéos notamment de vidéos de georges icôtes

  • Speaker #0

    évidemment.

  • Speaker #1

    Mais, ouais, je regarde, même encore aujourd'hui, je regarde beaucoup de vidéos pour comprendre la méthodologie, enfin, les produits, etc. Et puis après, comme tout, d'y consacrer du temps et d'être patient. Parce que, c'est vrai que, parfois, ça demande quand même du temps avant d'avoir un peu le résultat qu'on souhaite. Et puis, bah, d'essayer de s'entourer d'un maximum de personnes qui sont compétentes dans les domaines dans lesquels on veut évoluer.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu as déjà pensé aussi à, comme tu as les mentors qui te suivent pour les entraînements, etc., avant les concours, c'est quelque chose qui t'a déjà traversé l'esprit de faire ça toi-même ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Alors, au moment où j'ai arrêté les concours, j'ai pu le faire un petit peu avec notamment une compétitrice qui participait à l'édition qui suivait mais après oui carrément c'est quelque chose qui m'intéresse de pouvoir participer à l'évolution d'un compétiteur ou d'une compétitrice, c'est vraiment totalement ok ok ok je retiens quand tu t'inscris c'est aussi parce que c'est une question pour un ami ... Non, non, non.

  • Speaker #0

    J'ai pris au sens propre. Qu'est-ce qui a été un game change dans ta carrière pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un moment qui a changé ta vision du tout-au-tout ? Est-ce qu'il y a un moment, on va dire un moment clé dans ta carrière qui a fait que tu as basculé ? Vu que tu as arrêté les concours aussi, est-ce que c'est peut-être ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Alors au moment où j'ai arrêté les concours, je suis partie aux Etats-Unis pour essayer de trouver un travail là-bas. En fait, j'avais un objectif de bosser là-bas. Donc j'ai pas... avant, après concours, parfois, il peut être assez difficile parce que quand ça fait plusieurs années qu'on s'entraîne non-stop, qu'on vit pour la compétition et qu'on s'arrête, ça peut être très brutal et il y en a qui le vivent assez mal, ce qui est normal. Et du coup, moi, j'ai eu cette chance de partir directement sur un autre projet. Donc, ce qui faisait que j'ai pas eu vraiment ce gros changement. Et ouais. Mais j'irais, ce qui m'a le plus changé, c'était mon expérience dont je parlais tout à l'heure à la compétition nationale, où je ne me suis pas forcément écoutée, où je suis allée trop loin dans ma préparation, et où ça m'a coûté. Je pense que c'est vraiment à partir de ce moment-là où je me suis dit que je ne voulais plus revivre ça, et que je voulais voir les choses un peu autrement, et mieux réussir à équilibrer ma préparation pour les concours. et puis aussi le à côté.

  • Speaker #0

    Ok, ok, ok, ok. Qu'est-ce qui attend la future, Clara ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que j'attends ?

  • Speaker #0

    Ah non, qu'est-ce qui attend la future ? Qu'est-ce qui attend ?

  • Speaker #1

    Ah ouais ! C'est une bonne question. Là, en ce moment, j'essaie plus de prendre un petit peu plus les opportunités aussi, comme elles viennent, de surfer un peu, on va dire, sur la vague. et après par la suite j'aimerais bien entreprendre davantage j'ai des petites idées mais rien encore de très défini mais je sais que c'est pas forcément un salon coiffure ou ce genre de choses mais j'aimerais bien créer quelque chose je t'écoute pour l'instant il n'y a rien de de vraiment définis c'est des petites idées mais il n'y a rien de vraiment particulier en soi mais oui je sais que je veux quand même un petit peu entreprendre et développer quelque chose de A à Z c'est quelque chose que j'aimerais bien faire et qui je pense peut être hyper formateur aussi pour moi on va bien pour toi et les autres aussi ah ah ah c'est cool non c'est terminé j'ai terminé ma phrase tu veux que je mette en pause ? non non non t'inquiète rien de très défini actuellement c'est quelque chose pour dans 3-5 ans mais pour l'instant déjà développer un petit peu plus les prestations j'aimerais pourquoi pas coiffer aussi J'aimerais bien, ça ce serait je pense un objectif à moyen terme de coiffer pour des choses un peu plus artistiques, notamment shooting photo, ce genre de choses, et pouvoir faire des coiffures qui sont dans mon univers. Ok,

  • Speaker #0

    ok, ok. Bon ça, il n'y a pas de raison que, c'est sûr que ça se fait quoi. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est quelque chose que j'aimerais plus développer.

  • Speaker #0

    Oh mais c'est Mais bon, il y avait autre chose qui m'intéressait,

  • Speaker #1

    mais c'est pas grave.

  • Speaker #0

    C'est la meuf qui ne va rien lâcher. Après, je vais t'envoyer un petit message. Alors, dis-moi maintenant qu'on n'est plus enregistrés.

  • Speaker #1

    En plus, il n'y a rien, vraiment. Oui,

  • Speaker #0

    oui, non, mais non.

  • Speaker #1

    Par là, comme toi, tu peux en avoir, j'imagine.

  • Speaker #0

    Ouais, non, mais moi, c'est encore une autre histoire. Là, tu vois, je suis en train de te parler, ça fait déjà 10 idées de business qui m'ont traversé l'esprit. Voilà. Mais jamais rien de bien. Donc, je comprends totalement, en fait. C'est encore en phase de réflexion. Donc, il y a le temps. Mais je suis là pour écouter quand tu en sauras plus.

  • Speaker #1

    C'est gentil. Merci. Je ne sais pas qui faire appel.

  • Speaker #0

    Bon, c'est pas faire appel. C'est juste de la curiosité. Après, tu te débrouilles.

  • Speaker #1

    Bon, OK.

  • Speaker #0

    Ah, j'avais une autre question en tête, mais du coup, elle est partie, mais c'est pas grave. Ah oui, c'était ça, en fait. Il y avait une autre question aussi de la communauté que je n'ai pas notée, mais je me suis dit, bon, ça peut être intéressant d'en parler, mais pour toi, quelle est en fait ta vision du monde de la coiffure ? C'est une question très philosophique,

  • Speaker #1

    mais bon. Oui, c'est assez large. Je trouve que ça s'est vachement développé, surtout ces dernières années. Je trouve que ça a pas mal bougé. Et que déjà, après, il y a la vision. du monde extérieur que le monde extérieur a sur la coiffure et puis notre vision à nous en tant que coiffeur et en tout cas je trouve que la vision du monde extérieur elle a vachement changé je trouve que le métier il est plus il est plus valorisé et aussi nous je trouve qu'en tant que coiffeur on je sais que parfois il y en a qui à l'époque pouvaient se sentir justement dévalorisés ou quoi ... Et je trouve qu'on a plus confiance en notre métier et qu'on y croit davantage. Alors, je ne sais pas si les réseaux sociaux, ça aide aussi parce que du coup, on voit le travail des uns des autres, on se soutient et tout. Donc, je pense que ça aide là-dessus. Et après, au niveau de la coiffure, je trouve que ça va très vite. Il y a tellement de choses qui se passent, de tendances, de styles, de nouvelles technologies. Donc c'est hyper intéressant et je trouve que c'est un univers qui est très riche et dans lequel on peut évoluer perpétuellement. Et en fait, il y a plein de facettes aussi, parce que notamment ce que j'ai pu faire rien que pendant mes études, ça m'a permis de voir qu'il y avait le travail salon, mais pas que, et qu'on peut très bien se plaire en salon, mais qu'on peut aussi très bien se plaire dans d'autres univers, comme notamment l'analyse. sensorielle, tout ce qui est éditorial, plus artistique, l'univers des mariages. Et c'est hyper large et en fait, on ne se rend pas forcément compte quand on commence la coiffure de tout ce qui est possible de faire. Et je pense qu'il y a encore plein de choses que je ne connais pas. Mais c'est ça que je trouve vraiment bien.

  • Speaker #0

    mais c'est vrai c'est marrant ce que tu dis parce que c'est vrai que je pense que ce qui a fait que la vision du monde extérieur sur le monde de la coiffure s'est améliorée c'est aussi parce que et avant tout parce que les coiffeurs eux mêmes ont pris confiance en eux et nous de montrer cette confiance qu'ils prennent de valoriser encore plus le métier basse elle valorise aux yeux des autres et je trouve que voilà depuis depuis le co vide il ya un truc qui se passe en tout cas enfin moi J'ai l'impression depuis il y a trois ans où je me suis lancée, franchement je vois la différence entre il y a trois ans et maintenant. Déjà la mentalité des coiffeurs eux-mêmes, mais du coup aussi la vision des clients ou pas clients d'ailleurs. Il y a des chauves aussi. On s'arrête comme ça. Vive les chauves, j'aime les chauves. Mais tu vois, c'est vrai qu'il y a un truc qui se passe en ce moment qui fait que... le métier un peu plus valorisé et ça c'est cool mais ouais non franchement comme tu dis non c'est je perds mes mots c'est la fin de journée je commence à j'aurais dû faire une sieste avant c'est en plus d'ailleurs à 14h je me suis connectée c'est l'heure ah mais non c'est pas 14h C'est le moment de faire la sieste. D'une heure, ça change tout. Mais oui, non, non, le métier est vachement plus valorisé. Et ça, c'est beau à voir. Et c'est pour ça aussi, c'est l'une des raisons pour lesquelles ce podcast existe. C'est pour aussi entendre des voix, entendre des parcours différents. Et ce qui est cool, c'est que là, depuis le début, j'ai vraiment des parcours totalement différents. Tu vois, toi qui as fait beaucoup de concours. Ce matin Laura qui est anglaise et qui ne parle pas beaucoup français. Puis il y a coiffée à domicile. Il y a un peu de tout et c'est ça qui est cool de voir tout ce qu'on peut faire. Et tout à l'heure tu parlais d'éditoriaux. Est-ce que tu en as déjà fait ou pas ?

  • Speaker #1

    Je n'en ai jamais vraiment, enfin sérieusement fait entre guillemets. Mais c'est quelque chose qui pourrait me plaire.

  • Speaker #0

    j'ai un petit tuyau si tu veux appelle-moi ma chérie mon ami viens me voir je te recontacte juste après dernière question pour la route après avoir écouté ce podcast D'après toi, qu'est-ce que nos auditrices devraient mettre en action pour passer à un niveau supérieur dans le mindset, dans leur travail et dans tout en fait ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Je dirais que... Ce qui est important, je pense, dans la façon de penser, c'est d'être assez curieux de ce qui se fait. Quand j'ai commencé les concours, j'étais assez curieuse de voir ce qui se faisait ailleurs, ce qui se faisait en France. Et puis, de ne pas hésiter aussi à mettre sa touche personnelle et d'être soi-même. dans ses créations, dans ce qu'on fait tous les jours. Je trouve que ça, c'est assez important pour s'épanouir dans son domaine.

  • Speaker #0

    C'est beau.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    J'ai la fagate.

  • Speaker #1

    Je vois ça, je vois ça. C'est pour que je te dise...

  • Speaker #0

    Ah, tu vois, j'avais oublié, tu vois. Mais si tu y tiens, allons-y. non non non non non en vrai non parce que pourquoi j'insiste sur ça c'est parce que j'avais un truc en tête mais je sais pas j'attends un petit peu de voir un peu comment ça avance après je t'en parlerai tout à l'heure en off mais j'attends encore un petit peu parce que bon ça y est là le podcast déjà oui ça fait beaucoup de temps j'ai commencé à m'emballer parce que pareil en fait l'année dernière je faisais beaucoup beaucoup de choses au même temps je dormais pas beaucoup enfin d'ailleurs je dors pas beaucoup déjà de base mais Mais là, je ne dormais vraiment plus beaucoup depuis deux ans. Des nuits blanches, des nuits à deux heures, des trucs comme ça. Et du coup, j'en ai beaucoup fait. Et à un moment donné, le corps, il te dit stop. C'est pour ça que maintenant, je dis doucement, doucement, piano, piano. On a un petit truc. Et après, moi, je réfléchis mon truc. Et après, on se dit notre truc. C'est ça, step by step. C'est ce qu'on disait ce matin aussi avec Laura, step by step. De toute façon, pour atteindre un niveau de maîtrise de chignon ou de coupe comme tu as, c'est step by step. On commence au début par des coupes pas très jolies jolies sur les chignons, pas très jolies jolies pour passer les concours. Et en finie championne du monde. De toute façon, il faut bien commencer quelque part. J'aimais beaucoup le fait que tu dises la curiosité. C'est vraiment, je pense, la clé. Si on n'est pas curieux, on ne peut pas évoluer. Parce que du coup, on reste toujours dans notre zone de confort. Et la curiosité, c'est ce qui nous pousse à aller voir ailleurs. Et c'est ce qui nous pousse à sortir de la zone de confort.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. La curiosité est aussi... accepter le regard critique que quelqu'un peut avoir sur notre travail. Parce que parfois c'est dur mais c'est ça qui fait évoluer.

  • Speaker #0

    Ça fait mal, ça fait mal. En plus, moi je dois avouer, je suis du genre, j'aime pas les critiques. Enfin, c'est pas que j'aime pas les critiques, j'aime la critique quand elle est constructive. Quand c'est quelqu'un qui te donne une critique pour juste critiquer sans te donner, on va dire, une clé pour évoluer. Bah... Si, au revoir, mais je t'ai rien demandé. Mais quand c'est une critique de quelqu'un qui est... En fait, il faut toujours... C'est une phrase que j'aime bien, c'est... À partir du moment où on est le plus fort, le plus intelligent dans une pièce, il faut quitter la pièce et il faut aller là où on se sent plus petit. Tu vois ? Dans le sens où, quand c'est quelqu'un qui... Enfin, qui, dans un domaine, peu importe le domaine, parce qu'on a tous des... on a tous des capacités dans des domaines différents, donc on va être plus ou moins fort dans des domaines différents. Mais quand c'est quelqu'un qui n'est pas au niveau où tu vas aller dans le domaine, qui va te donner des critiques qui ne sont pas très constructives, souvent, je me dis, je vais plutôt demander à quelqu'un qui sait ce que je veux. Je ne sais pas comment expliquer. Oui,

  • Speaker #1

    je sais ce que tu veux dire. Je pense que c'est toujours hyper stimulant. En fait, je pense qu'il y a deux côtés. C'est hyper stimulant d'avoir des personnes qui sont... au-dessus, entre guillemets, et qui vont te tirer vers le haut. Et c'est aussi, je pense, stimulant d'avoir parfois des personnes qui, techniquement, connaissent pas forcément, mais qui ont un regard, du coup, différent. Même parfois, par exemple, en coiffure, moi, ça m'est arrivé. Même, j'ai été accompagnée notamment par une personne qui n'était pas du tout dans la coiffure et qui, techniquement, m'a beaucoup aidée. Donc, c'est hyper paradoxal. Mais c'est possible. Mais après, ça restait, voilà, un regard constructif. Oui, évidemment. Donc ça oui, je pense que c'est important aussi. C'était pas de la critique malveillante. Donc, du moins que c'est bienveillant et que c'est constructif. C'est sûr que c'est important de prendre en compte les commentaires qu'on peut nous faire.

  • Speaker #0

    Carrément, carrément. Ou alors des fois, je sais que des fois, j'écoute le truc, je dis « oh, qu'est-ce que tu perds ? »

  • Speaker #1

    Mais après, le temps de digérer. Je dis « de suite ! »

  • Speaker #0

    Le temps de digérer, après tu dis « ouais, en fait, tu as bien raison ! »

  • Speaker #1

    C'est souvent comme ça.

  • Speaker #0

    Ça me rassure de ne pas être la seule. Parce que vraiment, je me souviens, une fois, on était à Los Angeles, il n'y a pas longtemps, avec des amis. Et je n'ai jamais conduit de voiture automatique. Et du coup, là, on avait une voiture automatique. Du coup, moi, j'étais là, c'est bon, je conduis. Tu sais, tu avais la voiture qui faisait... Et moi je conduisais avec mes deux pieds et là j'ai mon pote à côté qui me dit « Mais tu sais qu'une voiture automatique ça se conduit qu'avec un sans pied ? » Je dis « Oh c'est bon, c'est une voiture ! » Et la voiture elle continue à faire « hu, hu ! »

  • Speaker #1

    Je lui ai dit « C'est pas ma voiture,

  • Speaker #0

    j'ai pas envie de payer la caution, je vais peut-être l'écouter ! »

  • Speaker #1

    Et tu l'as vu, c'était quand même mieux finalement.

  • Speaker #0

    Après j'ai commencé et après j'ai dit « Oh ouais, c'est vrai que c'est pas mal ! » du coup il écoute cet épisode je ne dirai jamais que tu avais raison voilà on peut conclure sur ça et ben merci beaucoup encore une fois le rame faut l'aura clara j'ai eu l'aura ce matin à clareau pareil pardon super l'autre j'aurai un bon souvenir non mais c'était vraiment cool c'était chouette de remercier infiniment et je te dis à très bientôt et que du succès dans tous tes projets futurs à venir pour la future Clara Merci à toi et puis je te souhaite la même chose et merci encore de m'avoir invitée,

  • Speaker #1

    c'était très sympa de pouvoir partager ce moment avec toi

  • Speaker #0

    Merci, ciao Ça y est, nous sommes à la fin de cette première interview qui ouvre le bal de nombreuses interviews à venir. C'était un plaisir d'échanger avec Clara aujourd'hui. Comme vous vous attendiez, il n'y a pas de secret pour atteindre un tel niveau de perfection. C'est de l'entraînement, de la dévotion, vraiment c'est de la dévotion. Mais aussi, encore une fois, c'est d'être accompagnée dans ces moments-là. Parce que pour atteindre un niveau, il faut toujours avoir quelqu'un qui nous pousse à sortir le meilleur de nous-mêmes. Et comme a si bien dit Clara aussi, prendre aussi en compte les avis de personnes qui n'ont peut-être pas ce que l'on recherche, mais qui quand même apportent un regard extérieur qu'on ne pourrait pas avoir autrement, qui peuvent nous aider à évoluer. En fait, il faut toujours rester ouvert, mais aussi rester curieuse pour pouvoir avancer. La curiosité, la dévotion, l'entraînement, bref, ce sont... En fait, il n'y a pas de recette secrète pour évoluer, pour apprendre des compétences, pour grandir. Peu importe le métier, peu importe la catégorie, peu importe la spécialité. S'entraîner, être curieux, être dévoué. Mais surtout, se faire accompagner. J'espère en tout cas que cet épisode vous apportera autant que cela m'a apporté. C'est le premier épisode qui lance le bal des interviews. Mais comme vous le savez, si vous avez suivi dans les stories, c'est la sixième interview que j'enregistre en l'espace d'une semaine. Ces échanges, ces six échanges que j'ai eus m'ont tellement apporté en si peu de temps. Je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point c'est puissant. Enfin, vous allez vous en rendre compte en écoutant les prochaines interviews qui vont venir. Mais je suis contente en fait d'avoir sauté le pas de créer ce podcast parce que je cherchais vraiment un espace comme ça où je pouvais entendre des histoires pour m'inspirer, pour évoluer, pour ne pas stagner. Parce que quand on arrive à un certain... On arrive souvent à des moments paliers de notre vie où on se sent stagné et qu'on a besoin de plus, d'autres choses. Ma curiosité du moment, c'est de connaître les histoires de chacune d'entre vous, les unes après les autres. Aussi authentique qu'elle soit, aussi différente qu'elle soit, aussi simple qu'elle soit, aussi majestueuse qu'elle soit, aussi fantastique qu'elle soit, peu importe votre histoire. Ce qui m'intéresse à présent, c'est de connaître les histoires de chacune d'entre vous, de connaître qu'est-ce qui vous a mené sur votre parcours aujourd'hui et qu'est-ce qui vous attend pour la suite. C'est un peu le résumé de tous ces échanges que j'ai eus depuis la semaine dernière. Et franchement, waouh, je n'ai pas les mots, vraiment. Et aujourd'hui, je suis contente d'avoir eu Clara. pour nous partager justement son expérience en tant que championne, plusieurs fois médaillée. Et ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est sa facilité à nous partager ses vulnérabilités. Sur les réseaux sociaux, on a tendance à se comparer, à se dévaloriser en se disant qu'il y a toujours mieux que soi, en se disant qu'on ne sera capable de rien. Mais Clara, elle a commencé quelque part. J'ai commencé quelque part. La personne que vous admirez le plus, elle a commencé quelque part. Clara, elle a commencé avec des coups pommes sur ses frères qui n'étaient pas trop ça, comme elle disait. Clara, elle a commencé avec des concours où c'était pas trop ça. Et aujourd'hui, Clara, elle a un immense talent que, il n'y a même pas besoin de le dire, son talent parle de lui-même. Cet épisode est aussi là pour vous rappeler à quel point vous valez de l'or. croyez-le ou non,

  • Speaker #1

    vous valez de l'or.

  • Speaker #0

    Vous êtes extraordinaires. Nous sommes extraordinaires. Nous sommes puissantes. Nous sommes vraiment... En fait, je n'ai pas les mots, mais nous sommes tout ce que nous voulons être. Voilà, je pense que je ne pourrais pas mieux dire. J'espère en tout cas que cet épisode vous a plu. J'ai très hâte de vous retrouver la semaine prochaine pour un nouvel épisode. À très vite.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

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Description

Holàaaaaaaa


Dans cet épisode j'accueil Clara pour échanger à propos de son parcours dans le monde des concours.


J'ai beaucoup aimé notre échange mais surtout sa facilité à nous partager ses forces comme ses vulnérabilité pour montrer que encore une fois derrière autant de talent se cache du travail et des moment de doute !


Mais surtout l'importance d'être guidée pour atteindre nos objectifs 🚀


👥 Mon invitée du jour : Clara QUESNE

Son Instagram : https://www.instagram.com/clarahair_/


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 5 du podcast Boss IT. Aujourd'hui, nous accueillons Clara Ken avec ses nombreux titres tels que 5 fois championne du monde, 2 fois championne de France, une fois médaille d'argent au WorldSkills France, mais aussi une fois la championne des EuroSkills en 2023. Avec ses nombreux titres, elle vient nous partager aujourd'hui comment gérer la pression des concours. Mais aussi l'entraînement qu'il faut pour atteindre un tel niveau de perfection carrément, disons-le, parce qu'elle fait un travail mais incroyable. C'était, je suis tombée en amour de son travail il y a maintenant un an, un an et demi quand j'ai découvert son compte. Et elle finit de me surprendre chaque jour venant. J'essaie de parler un français correct quand je fais les présentations, mais voilà, des fois je fourche un peu la langue. Tout autant que quand je vois son travail qui me laisse vraiment speechless, sans mots. Donc je vous laisse sans attendre découvrir cet épisode. Mais avant, je vous informe que vous retrouverez toutes les informations de Clara dans les notes de l'épisode, ainsi que toutes mes ressources que je vous mets à votre disposition. N'hésitez pas aussi à vous abonner pour ne louper aucun épisode à venir, car il y a beaucoup d'épisodes de prévus. et vous allez vous régaler, j'en suis sûre et certaine. Allez, j'en dis pas plus, je vous laisse écouter l'épisode et je vous souhaite une belle écoute. Bonjour Clara, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Bonjour, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va, merci. Merci beaucoup d'être venue, j'allais dire d'être venue, mais d'avoir répondu présent à ce podcast, de prendre de ton temps pour discuter avec moi. Donc je te remercie infiniment et c'est trop cool.

  • Speaker #1

    Pour moi aussi.

  • Speaker #0

    Alors, raconte-nous un peu ton parcours. Qui était Clara avant et comment t'en es arrivée à faire des concours, etc. Dis-nous un peu tout.

  • Speaker #1

    Alors, si je commence vraiment par le début, c'est-à-dire au moment où j'ai su que je voulais faire de la coiffure. Donc ça, j'étais vraiment petite. Un petit peu comme toi, je crois, du coup. Et donc, j'étais assez petite et j'adorais tout ce qui était... coiffage, tresses, ce genre de choses. Et donc déjà en primaire je disais que je voulais être coiffeuse et ensuite arrivé au collège c'est une idée qui ne m'avait pas quitté donc mes parents ont pris ça un peu plus au sérieux. Eux ils voulaient que j'aille quand même passer le bac pour avoir un peu les connaissances générales que tu acquiers au lycée. Sauf que moi je ne voulais pas parce que je savais déjà ce que je voulais faire et puis je ne voyais pas trop l'intérêt du coup de passer un bac général. Et il m'avait dit, dans ce cas-là, j'étais en quatrième, j'étais au collège, et c'était ma mère qui m'avait dit, t'as le droit de faire des stages pendant les vacances scolaires quand t'es au collège, donc tu vas aller faire un stage, c'était en juillet. Et donc en quatrième, je suis partie faire ce stage dans un salon de coiffure, donc c'était un ancien salon de coiffure où allait se faire couper les cheveux mon père, où mon père allait se faire couper les cheveux. Et du coup, j'avais fait des semaines de stage dans ce salon et c'était super bien passé. J'avais adoré. Donc après, mon stage de troisième, je l'ai fait également dans un salon de coiffure. Mais cette fois-ci, en différent dans le sens où c'était un franchisé, alors que le premier stage, je l'avais fait dans un indépendant. Donc c'était un petit peu pour voir la différence entre les deux. Et les deux stages, du coup, finalement, c'était bien passé. J'ai réussi à convaincre, on va dire. Mes parents d'aller directement en CAP après la troisième, mais le contrat on va dire c'était que j'aille jusqu'au BTS coiffure. Donc ils m'avaient dit ok mais dans ce cas là tu vas jusqu'au BTS et donc je me suis lancée directement en CAP après le brevet des collèges et j'ai commencé à faire mon CAP dans le salon, le premier salon où j'ai fait mon stage, le salon indépendant. Et ensuite, c'est poursuivi un BP, un BTS, du coup également. Donc mon BP, je l'ai fait dans un salon indépendant aussi, mais un plus grand salon. Parce que dans le premier, on était en tout, on était trois, mon patron, ma collègue et moi. Dans le deuxième salon en BP, on était sept, sept ou huit. Donc c'était un peu un plus grand salon. Et ensuite, mon BTS, je l'ai fait chez L'Oréal en analyse sensorielle. Donc c'était encore autre chose. Et ensuite, j'ai poursuivi. avec un bachelor, mais juste de une année après mon BTS en marketing communication pour compléter un petit peu mes compétences à ce niveau-là. Et donc, pour un point de vue, on va dire, école, ça s'est passé comme ça. Et ensuite, par rapport au concours, c'était en CAP. J'avais voulu commencer à juste me challenger un petit peu et j'avais vu qu'il y avait des concours possibles. Donc, j'avais commencé par le concours L'un des meilleurs apprentis de France. J'avais été au niveau national, mais ce n'était pas trop une réussite au national. Les premiers concours, ce n'étaient pas les meilleurs.

  • Speaker #0

    Il faut bien commencer quelque part.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et puis ensuite, j'ai poursuivi. C'est ça aussi, je pense, qui m'a donné envie d'en faire d'autres. Donc, je me suis dit, il faut que je m'accroche encore. Et j'ai fait les WorldSkills. Ça s'appelait avant les Olympiades des métiers. je sais pas si t'en as entendu parler j'ai connu que en Warskills que le nom Warskills c'est une compétition avec plein de métiers artisanaux qui sont représentés dont la coiffure et il y a des sélections régionales nationales pour atteindre l'international donc moi j'avais participé une première fois j'avais atteint le niveau national mais encore une fois c'était pas trop une réussite au niveau national donc j'ai pas poursuivi l'aventure donc ça c'était mon deuxième concours ... Mais par contre, ça m'a permis d'intégrer l'équipe de France de coiffure. Parce qu'à ce moment-là, après la compétition nationale, tous ceux qui avaient participé au national WorldSkills avaient reçu un mail pour une invitation, un entraînement en équipe de France de coiffure. Donc moi, j'étais rentrée par ce biais-là. Et du coup, j'avais fait un premier entraînement. Ça m'avait beaucoup plu. Et donc, j'ai fait les concours via l'équipe de France de coiffure. en parallèle de la compétition Warskills qui sont vraiment deux compétitions bien distinctes c'est pas du tout la même organisation et donc j'avais fait ces deux compétitions là en simultané donc l'équipe de France de Coiffure et ensuite j'ai repris les Warskills parce qu'il y a une limite d'âge pour les Warskills qui est de 23 ans donc c'est assez jeune je suis super aimée mais il y a d'autres concours trois ans.

  • Speaker #0

    Non mais maintenant qu'on parle d'âge, désolée je t'interromps parce que du coup la question me démange depuis tout à l'heure parce que le BTS coiffure quand même ça fait pas longtemps que ça existe. Oui. Et donc ça veut dire qu'avant de commencer ton CAP ça existait déjà parce que du coup c'était le contrat avec tes parents. Mais du coup t'as quel âge ?

  • Speaker #1

    J'ai 24 ans.

  • Speaker #0

    Ah ça va je m'avais peur.

  • Speaker #1

    Toi t'as quel âge ?

  • Speaker #0

    Non ça va j'ai 27. J'ai eu peur, je me disais attends mais le BTS ça fait pas longtemps que ça existe, il y avait le BM déjà depuis un moment mais le BTS ça fait pas très longtemps

  • Speaker #1

    Bah ça doit faire au moins 10 ans du coup je pense Bah au moins à mon avis parce que quand j'ai commencé c'était en 2014-2015 et oui ça faisait déjà peut-être 2 ans Ah non c'est bon c'est bon On va pas calculer mais

  • Speaker #0

    Continue ce que tu disais C'est bon,

  • Speaker #1

    j'ai entendu. Ça marche, on passe à autre chose. Et donc, voilà, ces deux compétitions, je les ai faites en parallèlement. Et les WorldSkis, je les ai faites une deuxième fois, parce que j'ai pu les faire deux fois, parce qu'après, je n'avais plus l'âge. Et donc, la deuxième fois, j'ai pu atteindre le niveau international, mais au niveau européen.

  • Speaker #0

    Ok. Ok, ok, parce que là du coup, j'ai regardé, parce que j'ai fait mes devoirs. Alors du coup, t'es 5 fois championne du monde, 2 fois championne de France, 2 fois l'argent au World... WSPSF, c'est WorldSkills ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    WSPSF ?

  • Speaker #0

    Non, WSF.

  • Speaker #1

    Ah pardon, WorldSkills France, oui c'est ça.

  • Speaker #0

    Ah c'est ça, ok, voilà. Et un or au WorldSkills en 2023.

  • Speaker #1

    C'est ça, mais c'est une fois au Horse Kids France, une médaille d'argent. Mais oui, sinon après, pour le reste, c'est ça. Après, les concours en équipe de France, les titres de championnat du monde, c'est une catégorie particulière. Moi, c'était en chignon, coiffage détaché et une coiffure qui s'appelle aussi la gala. C'est quelque chose d'un petit peu plus artistique. C'était vraiment dans une catégorie spécifique. Et après, les autres concours... c'est-à-dire les WorldSkills et les EuroSkills, donc les championnats d'Europe des métiers qui est la suite du concours national. On ne choisit pas une catégorie dans laquelle on concourt, on est obligé de concourir dans toutes les épreuves qu'il y a, c'est-à-dire ça peut être autant de la coupe femme, de la coupe homme, de la couleur du chignon, de la barbe de la... la coiffure de défilé. En fait, on a plusieurs jours d'épreuves et on est obligé de participer à tout. Et ensuite, c'est une moyenne de toutes les épreuves qui fait une note. Et la personne qui a le plus de points, on va dire, remporte la médaille d'or et ensuite, ainsi de suite.

  • Speaker #0

    D'accord, ok, je pensais que du coup, en fait, tu choisis vraiment soit de faire chignon, soit de faire coupable, mais je savais pas que c'était obligatoire de faire toutes les épreuves, en fait. Ok, ok, d'accord.

  • Speaker #1

    Dans cette compétition-là, oui.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que du coup, je me posais la question, parce que c'est vrai que moi, quand j'ai connu ton compte, enfin, quand je t'ai connue, tu faisais... Enfin, il y avait que du contenu chignon. Donc déjà, je suis tombée in love de ton contenu chignon. Genre, ça a été... Tu sais, il y a des coups de foudre professionnels. Voilà, ça, c'était genre le coup de foudre. Parce que du coup, moi, avant, je regardais beaucoup Georgie Cotte. Je pense que tu connais. Et du coup, j'ai dit, waouh, on a la Georgie Cotte en France.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si j'arriverai à son niveau, mais en tout cas, c'est quelqu'un qui était une référence et qui est encore une référence pour moi aussi.

  • Speaker #0

    mais du coup oui j'ai beaucoup adoré et là dernièrement du coup tu fais beaucoup les fades en fait aux ciseaux etc et donc du coup je me dis comment elle fait pour faire la bascule déjà elle travaillait parfaitement dans ce domaine là et là du coup elle nous montre un autre truc et c'est parfait aussi mais comment elle fait mais du coup c'est parce qu'en fait à chaque concours tu fais les deux épreuves à chaque fois il n'y a pas eu de revirement de situation en fait c'est juste c'est ça en fait

  • Speaker #1

    Grâce à cette compétition-là, on avait vraiment de tout. Même les points faibles qu'on peut avoir, on les travaille parce que la compétition, il faut absolument être le plus constant possible. Pour ça, on a des entraîneurs qui sont spécialisés dans leur domaine. Par exemple, moi, la compétition des Warskies, mon experte, c'est-à-dire la personne qui m'a accompagnée à la compétition, elle a été championne du monde en coupes hommes. Par exemple, il y a plein de personnes comme ça qui t'apportent énormément de choses techniquement. Donc forcément, tu prends plaisir à faire des choses qui sont très différentes. Enfin, autant du chignon, de la coupe-pompe. J'ai moins développé tout ce qui est couleurs. Mais après, en compétition, j'ai beaucoup aimé aussi travailler la technique. Mais enfin, voilà, coiffure de défilé, etc. Donc pour le coup, c'est hyper riche à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Ok. Et du coup, c'est quoi que tu préfères ? entre toutes ces épreuves, je dirais plutôt entre Chignon et Fade vu que c'est ce que tu montres le plus. Si tu devais en choisir un, si tu avais une arme posée sur ta tente, tu prends quoi ?

  • Speaker #1

    C'est très dur. C'est hyper dur parce que je trouve que c'est assez complémentaire les deux. Euh... En fait, je ne me verrais pas... toute ma vie faire du chignon et puis faire de coups pommes et inversement quoi après ouais non mais je réfléchis en même temps mais y'a pas de joker non non y'a pas de joker ici là je t'ai dit t'as quelqu'un qui est braqué sur toi là oh la la bah je dirais chignon chignon ok quand même ouais ouais bon bah c'est bien c'est bien c'est bien c'est pas difficile

  • Speaker #0

    Ah ouais, bon après je comprends, oui chignon, mais si vraiment tu avais la possibilité, tu garderais les deux.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un gros.

  • Speaker #0

    C'est un mini joker. Voilà. Comment tu gères du coup, je me doute un petit peu vu que tu as des référentes, mais comment tu gères la pression de tous ces concours ? Avant, pendant, après, comment tu fais pour gérer la pression ?

  • Speaker #1

    Alors... On est assez bien préparé, c'est-à-dire que pour la plupart des compétitions, surtout les compétitions internationales, on a des préparateurs physiques et mentaux en amont de la compétition. Parce que quand on prépare une compétition de ce type-là, on intègre en fait une équipe. Donc ça peut être une équipe régionale, ensuite une équipe nationale. Et donc on est préparé pour ça. Donc quand on prépare le national... Je parle pour les Warskills et qu'on fait partie d'une équipe régionale. On représente, c'est-à-dire son métier pour sa région. Donc par exemple, aux Warskills, aux régionales, dans mon équipe, il n'y a qu'une personne de chaque métier. Donc tu vas avoir un fleuriste, un pâtissier, une coiffeuse, une esthéticienne, ainsi de suite. Et donc, automatiquement, vu que tu as plein de métiers différents et qu'il n'y a qu'une personne pour un métier... Tu ne peux pas t'entraîner techniquement ensemble, ça c'est certain. Mais par contre, on a des entraînements physiques et mentaux. Pour préparer le national, c'est des entraînements qui se font sur des week-ends. Et à ce moment-là, on fait plein d'ateliers, du sport, des exercices de cohésion, de la sophro, plein de choses comme ça. On se met en condition pour préparer la compétition. Et ensuite, quand on intègre l'équipe de France des métiers, on prépare l'inter. Là, ce n'est plus des week-ends de préparation qu'on a, c'est des semaines de préparation physique et mentale. Et puis du coup de la même manière on se prépare au mieux. Les exercices, enfin tout ce qui est cohésion de groupe c'est vraiment pour être hyper soudés avec les autres et que quand on se retrouve dans des situations, parce qu'en fait c'est pour tout le monde la compétition est au même moment, au même endroit, donc en fait on vit la même chose tous ensemble et donc il faut que sur place on puisse se soutenir les uns les autres même si on n'a pas le même métier. qu'on puisse s'entraider le soir quand on se retrouve ou après la compète, parce que c'est vraiment des journées, donc il faut tenir sur le long terme. C'est à peu près trois jours de compétition, en tout cas au niveau européen. Donc heureusement qu'on crée cet esprit d'équipe assez rapidement. Et puis ça aide beaucoup, donc on a ça comme préparation. Après, ça n'a pas toujours été... facile, c'est-à-dire que même s'il y a des préparations, moi, une fois, c'était pour le national, pour le coup, j'avais, comment dire, j'avais mal géré ma préparation. J'étais beaucoup trop stressée. Pour le coup, les semaines d'avant, je n'avais pas du tout dormi. Je m'étais énormément entraînée trop sur la fin. Et en plus de ça, il y a une nuit, la... La première, c'était juste avant de commencer la compétition. J'ai fait nuit blanche. Donc, je suis arrivée en mode zombie. J'ai fait tout ce qu'il ne fallait pas faire. Et je me suis dit qu'après ça, c'était hors de question que je refasse une compétition dans les mêmes conditions. Donc, je me suis reprise en main ensuite. Et puis après, heureusement qu'on est épaulé et qu'on est préparé au mieux. Mais c'est vrai que parfois, malheureusement... Il y a le stress qui peut prendre le dessus et puis ça c'est pas forcément bon et il faut vraiment prendre en compte... T'as dit quoi ?

  • Speaker #0

    Lâcher prise ?

  • Speaker #1

    Ouais et prendre du recul par rapport à la préparation et même si forcément... on le fait pour un objectif, et il ne faut pas oublier de prendre du plaisir. Et ça, je l'avais, je pense, à un moment donné, oublié. Et c'est pour ça que cette compétition-là m'a beaucoup servi. Ce n'est pas mon meilleur souvenir, mais elle m'a beaucoup servi pour ça.

  • Speaker #0

    C'est cool. Ça répond un peu à une des questions que j'allais poser sur quel était ton plus grand échec et qu'est-ce que ça t'a appris, du coup ? On peut dire que c'est... Bon, il y en a encore un autre.

  • Speaker #1

    Bon, après, il y en a plusieurs, dans le sens où, forcément, il y a toujours des moments où tu échoues, quoi. Mais, par exemple, même mes premiers concours... Oui,

  • Speaker #0

    mais ça, c'est normal.

  • Speaker #1

    Oui, c'est normal. Mais bon, sur le coup, forcément, tu le vis...

  • Speaker #0

    Bah oui, t'es la fin du monde !

  • Speaker #1

    Maintenant, je me dis, non, mais enfin, voilà... c'était pas grave, je le vis avec beaucoup de recul, mais bon, le premier, soit le deuxième, et puis au final, c'est ça, je trouve, qui te permet justement de te créer un mental, parce que si t'as pas de période comme ça, si tout fonctionne direct, soit je pense même pas que ça existe, et en plus de ça, c'est pas ça qui est formateur, et oui, on peut dire que c'est mes échecs, c'est ça, mais que ça m'a beaucoup aidée par la suite à... prendre conscience qu'il faut prendre du plaisir et aussi qu'il faut s'entraîner intelligemment et pas toujours que s'acharner non plus. Ouais,

  • Speaker #0

    en fait, c'est juste des leçons avant tout. On appelle ça échec, mais c'est vrai que moi, je considère ça comme des leçons. Et encore mieux, je dirais, pour moi, c'est juste des opportunités de mieux faire. Donc, voilà. Et ouais, en vrai, c'est vraiment des entraînements dignes des Jeux olympiques, en fait, finalement. Mais du coup, comment tu gères... Enfin, sur combien de temps est-ce que ça se passe, tous ces Jeux olympiques ? Est-ce que c'est par saison ? Est-ce que c'est tout au long de l'année ? Est-ce que... Combien d'heures par semaine tu t'entraînes hors concours ? Et pendant les concours, du coup, tu en as déjà parlé. Mais... Et puis, bah... Ouais, un peu, voilà quoi. Ok. T'as compris quoi ?

  • Speaker #1

    Du coup,

  • Speaker #0

    t'as vu que ça.

  • Speaker #1

    Alors sur le déroulement, parce que c'est vrai que c'est un peu flou dans le sens où j'ai fait pas mal de concours aussi en même temps plus ou moins. Donc c'est un peu dur de suivre. Mais en fait, j'ai commencé par les MAF. Ensuite, j'ai fait les WorldSkills. J'ai intégré l'équipe de France. Donc parallèlement à l'équipe de France, j'ai refait les WorldSkills. Et les WorldSkills, ça c'est... En plus, il y a eu le Covid, donc ça a allongé la durée de la compète de bien un an et demi quand même. Donc sinon, à la base, ça dure deux ans, en gros, de la première sélection régionale jusqu'à la dernière finale internationale qui est la sélection européenne, la finale européenne, pardon. Donc ça, ça dure deux ans. Et donc, il ne faut rien lâcher, surtout quand il y a le Covid entre les deux.

  • Speaker #0

    Moi, pendant le Covid, j'étais inscrite. À l'époque, j'étais encore au CFA, donc j'étais en PP. Et je m'étais inscrite à un concours, parce que moi, mon rêve, c'est de faire un concours au moins une fois dans ma vie. J'étais inscrite. Et bien, il y a le Covid. Et du coup, je ne pouvais plus faire le concours parce que j'étais diplômée.

  • Speaker #1

    Ah oui. Après, il y a plein d'autres concours. Regardez après si tu veux quel concours tu peux faire.

  • Speaker #0

    Je vais en parler après, oui.

  • Speaker #1

    T'inquiète. Donc voilà, c'est deux ans. En fait, une édition des WorldSkills, c'est-à-dire la sélection régionale, nationale, finale, internationale, ça se fait sur deux ans, ça. Et après, en équipe de France de coiffure, il y a des championnats du monde la plupart du temps, tous les ans. Et des sélections pour intégrer l'équipe de France assez régulièrement. Mais par contre, il n'y a pas de limendage pour l'équipe de France de coiffure et les concours internationaux. Tu sais, ça, c'est des concours qui se passent souvent au MCB.

  • Speaker #0

    Ah, OK, oui.

  • Speaker #1

    Fait par l'OMC, organisé par l'OMC, c'est l'Organisation mondiale de la coiffure. Et donc, chaque année, la plupart du temps, du moins, il y a les championnats du monde. Mais voilà, WorldSkis et l'équipe de France de coiffure, c'est différent à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Et le truc de l'OMC, du coup, c'est pareil, il faut participer à chaque épreuve, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alors, les épreuves dans les catégories qu'on a choisies. C'est-à-dire que quand on rentre en équipe de France de coiffure, tu choisis si tu veux faire plutôt les grandes lignes, on va dire du chignon, de la coiffure femme, détachée, ce genre de choses. Si tu veux faire plutôt de la coupe homme, par exemple, ou si tu veux faire des coiffures beaucoup plus... qu'on appelle... technique mais tout ce qui est très artistique avec des envolées, des couleurs assez prononcées, ce genre de choses. Mais tu choisis ta catégorie puis ensuite bah tu vas concourir dans les épreuves de cette catégorie là.

  • Speaker #0

    Ok ok ok ok J'ai une question de Jessica dans la communauté des artistes beauté qui nous demande est ce qu'il y a une technique que tu aimerais perfectionner encore plus ?

  • Speaker #1

    Un chignon ?

  • Speaker #0

    Non, n'importe, vraiment n'importe. S'il y a une technique que tu aimerais perfectionner encore plus ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Je pense qu'il y a beaucoup de choses que j'aimerais perfectionner encore plus.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    mais sérieux ? Oui, c'est vrai. Même, en vérité, il y a souvent... des nouveaux visuels qu'on voit, même sur les réseaux, même des choses sur lesquelles on pense. Donc, tu as envie un petit peu de tout essayer, de tout faire. Et donc, déjà, la plupart des choses que je vois, ça me donne envie... Enfin, ça m'inspire et ça me donne envie de tester. Et puis après, franchement, un petit peu tout, même approfondir un petit peu plus la coupe, coupe femme.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Ouais, je dirais la coupe femme, continuer la coupe homme. Ce qui est technique aussi, mais je pense pas maintenant. Mais j'aimerais bien en faire un petit peu plus et approfondir davantage ce domaine-là. Et puis après, en chignon, je pourrais continuer toujours de m'améliorer.

  • Speaker #0

    Ok, ok, super. Alors, tu travailles du coup pour L'Oréal Access aussi, si j'ai bien compris ?

  • Speaker #1

    Disons que j'ai effectué quelques vidéos avec eux, ouais.

  • Speaker #0

    Ok, ok, ok. Mais du coup, comment tu t'es retrouvée à faire ça ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, c'est grâce aux réseaux sociaux. Et c'est-à-dire que...

  • Speaker #0

    On en revient toujours au même.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que j'ai développé mes réseaux sociaux, c'était il y a un an et demi peut-être, c'était en décembre 2023. que j'ai commencé à les développer. Ouais, ça, décembre 2003, ouais. Ouais, c'est ça. Et donc, suite à ça, j'ai eu plus de visibilité. Et ça m'a ouvert des portes, donc j'ai pu être contactée, notamment par une personne de L'Oréal qui cherchait quelqu'un pour faire des visuels, une vidéo pour L'Oréal Access en chignon. Donc, du coup, j'avais participé à cette vidéo, et puis ainsi de suite.

  • Speaker #0

    ça a amené à d'autres choses par la suite mais c'est vrai que ça m'a beaucoup aidé du coup de développer un peu plus les réseaux sociaux d'accord ok ok oui parce que je me souviens quand c'est en fait je me souviens il y a eu un vrai moment clé c'était la première vidéo de Fade justement qui a fait carrément exploser le compteur enfin je me trompe peut-être mais il me semble que c'était ça et cette vidéo quand je l'ai regardé j'étais en mode oh wow Alors déjà avant j'étais oh waouh ! Mais là j'étais genre j'en ai perdu un mâchoire. Mais j'avais jamais vu quelqu'un faire un dégradé avec au ciseaux et rasoir quoi. Je me suis dit waouh quand même il y a encore des gens qui savent faire ça c'est incroyable. Mais ouais waouh.

  • Speaker #1

    Bah en fait c'était pendant les concours que j'avais dû apprendre à faire ça parce qu'il y avait une épreuve qui demandait de faire une coupe homme. sans tondeuse, donc vu qu'on savait pas ce sur quoi on allait tomber, puisque au Warskies on connaît pas les épreuves avant, c'est à dire que quelques minutes avant le début de l'épreuve, on te donne une photo, on tire au sort un modèle vivant et on te dit bah voilà tu vas devoir réaliser ça sur ce modèle et donc du coup tu dois être prêt à tout et donc je m'étais entraînée à faire notamment des fêtes, des dégradés, juste au si do pour au cas où qu'il y ait un dégradé que je puisse le réaliser quoi. C'est venu comme ça en fait à la base. D'accord,

  • Speaker #0

    tout simple.

  • Speaker #1

    Voilà, et puis ensuite, c'était une vidéo que j'avais faite, c'était mon petit frère qui m'avait servi de modèle à ce moment-là, et j'allais lui couper les cheveux, je me suis dit bah tiens je vais faire une vidéo, ça va changer un petit peu des chignons, et ensuite je me suis dit bah qu'est-ce que je peux faire qui puisse attirer un peu plus l'attention, et je me suis dit bah tiens je vais faire tout au ciseau. Et donc j'ai fait la vidéo, je l'ai postée, je ne m'attendais pas du tout... ce qui s'est passé quoi et donc ça m'a fait vraiment gagner en visibilité

  • Speaker #0

    Mais du coup, parce que bon, j'apprends que c'est ton frère qui était sur la vidéo, mais du coup, est-ce que c'est un bon modèle ou pas ? Est-ce qu'il fait chier ou pas ?

  • Speaker #1

    Ah, dans quel sens ? Par rapport, est-ce que c'est un bon modèle pour ses cheveux ou est-ce que c'est un bon modèle parce qu'il est...

  • Speaker #0

    Voilà, parce que c'est ton frère.

  • Speaker #1

    Franchement, ouais, non, c'est... Alors, je peux pas trop critiquer quand même parce que mes frères, c'est...

  • Speaker #0

    C'est très, très,

  • Speaker #1

    très bon modèle, les pauvres. Mais ça reste quand même des frères. Donc forcément, c'est ceux qui sont les plus chiants quand même.

  • Speaker #0

    Du coup, je veux les making-of de la vidéo.

  • Speaker #1

    C'est clair. Du coup,

  • Speaker #0

    là, j'en ai un franc à une. Et du coup,

  • Speaker #1

    ça m'intrigue. Non, mais par contre, sur le plan cheveux, j'ai de la chance. Autant j'aurais bien aimé avoir une sœur. Ça m'aurait bien aidé quand même pour les chignons. Mais autant, j'ai des frères qui ont des cheveux exceptionnels. Et pour ça, j'ai vraiment de la chance. Ils m'ont servie de modèle devant pas mal de mes vidéos et pour plein d'exams ou concours. Donc ça, c'est une chance.

  • Speaker #0

    C'est les cobayes parfaits, quoi.

  • Speaker #1

    Vraiment, vraiment. Ouais, par contre, c'est vrai que parfois, ils n'ont pas toujours eu des coupes incroyables au début. Mais bon.

  • Speaker #0

    Mais bon, maintenant, ils ont des coupes qui font des millions de vues. Ça, c'est bon.

  • Speaker #1

    Je veux dire ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que, du coup, mais comme... Comme quoi... parce que tu fais beaucoup de concours, etc. Mais je me suis dit, mais elle vit de quoi ? Mais du coup, après, j'ai vu que tu faisais aussi des formations. Donc, est-ce que tu fais uniquement des formations ou tu arrives encore de travailler en salon ? Ou parfois, du coup, j'ai vu ce matin, tu fais aussi des massages maintenant ?

  • Speaker #1

    Il fallait que je le sache. C'est ça. Non, c'est pour rendre service à une copine.

  • Speaker #0

    Non, du coup, pas les massages. Non, il faut un peu de bon faire.

  • Speaker #1

    pas ma spécialité ça c'est sûr mais après tu vois un truc que je pourrais développer encore et donc oui bah je fais alors j'ai c'est à dire que j'ai un endroit dans lequel je m'entraînais qui est un studio qui est pas loin de là où sont mes parents ok et donc moi je m'entraînais la bab en temps toutes mes années de préparation en concours parce que si tu vois au début je m'entraînais chez mes parents sauf que je mettais forcément des cheveux partout de la laque partout de la briantine ça glaissait par terre parce que le sol c'était du carrelage donc on pouvait plus et les odeurs parce que je m'entraînais limite presque dans la cuisine parce que c'était dans le salon mais qui donne sur la cuisine donc les odeurs de laque et tout ils en avaient un petit peu marre donc ils m'ont dit tu vas aller dans le studio parce qu'à la base il était destiné à être le bureau pour mon père et ce qui n'a jamais été le cas parce que je l'occupe encore du coup ton père il travaille où du coup ? du coup toujours au sous-sol de chez deux donc j'adore plutôt que de me voir débarquer avec mon matos à nouveau dans la maison donc je suis très bien là-bas donc je me suis entraînée pendant toutes ces années dans ce studio et puis maintenant je fais un petit peu de clientèle tout ce qui est prestat aussi enfin autre, varié et puis aussi un petit peu de mariage c'est pas ce que je fais le plus et notamment aussi un peu de formation et je fais plus de formation coup-pomme maintenant que de formation chignon finalement Mais ça fait pas très longtemps que je fais de la formation, du coup ça fait un an presque, un petit peu moins d'un an.

  • Speaker #0

    Ok, ok, je pensais que ça faisait plus de temps. Et si tu soulèves un sujet, parce que je voulais te demander justement, si ça t'avait jamais traversé l'esprit de faire des mariés en fait, mais du coup t'en fais déjà en fait finalement.

  • Speaker #1

    J'en fais, mais si on me le demande... En fonction de la demande, oui, je peux le faire. Mais c'est vrai que je n'ai pas du tout développé comme toi les prestations. Mais c'est quelque chose qui pourrait me plaire à développer un petit peu plus.

  • Speaker #0

    Ok. Et il y a quand même une différence entre ce que veulent les mariés et les chignons de concours. Et du coup, est-ce que tu arrives quand même à permuter ce que tu fais en concours sur les mariés ou pas trop ?

  • Speaker #1

    Ben, je dirais que les worst kiss, par exemple, au niveau du chignon, on était sur des choses un peu plus commerciales quand même. Donc, j'ai dû quand même m'entraîner sur des choses plus commerciales. Mais c'est vrai que par contre, les maris qui me contactent, souvent, elles veulent quelque chose d'un peu plus... Enfin, je ne sais pas comment on peut dire. Mais ouais, un petit peu pas plus artistique. Un peu dans, finalement, le style que je fais. Et du coup, au moins, ça va. Je n'ai pas besoin de me restreindre par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Bon, c'est cool.

  • Speaker #1

    Ouais. Mais par exemple, oui, non. Même les maris que j'ai eus l'année dernière, c'était quand même des choses assez travaillées.

  • Speaker #0

    OK. OK, OK. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Après, bon, bien sûr. pas aussi artistique que ce que je peux faire parfois, mais quand même dans mon style finalement, enfin dans le style que j'aime.

  • Speaker #0

    Ok, ok, d'accord. Je n'aurais pas pensé, tu vois, parce que souvent les demandes mariées, c'est très, justement, très bohème, on n'est pas du tout dans les 3D, etc. Mais du coup, finalement, en fait, tu as attiré la clientèle qui correspond à ce que tu fais finalement, entre guillemets, quoi.

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'ai jamais eu de demande de coiffure un peu bohème. Je les attire pas.

  • Speaker #0

    Tu les regarderais bombastic side eye.

  • Speaker #1

    En vérité, je pense que je prendrais plaisir à le faire, si. Je pense que ça irait. Je mettrais peut-être un petit peu ma touche, mais...

  • Speaker #0

    Oui, forcément.

  • Speaker #1

    Mais comme tout le monde. Sinon, ça me déplairait pas non plus.

  • Speaker #0

    Ok. Si tu avais... conseil à donner à quelqu'un qui veut atteindre ton niveau en fait de maîtrise des techniques de chignon et de coupes hommes etc qu'est ce que tu lui conseillerais de faire je

  • Speaker #1

    pourrais conseiller déjà de beaucoup observer enfin comme on fait déjà tous à plupart pour apprendre mais de beaucoup observer moi je regarde énormément de vidéos notamment de vidéos de georges icôtes

  • Speaker #0

    évidemment.

  • Speaker #1

    Mais, ouais, je regarde, même encore aujourd'hui, je regarde beaucoup de vidéos pour comprendre la méthodologie, enfin, les produits, etc. Et puis après, comme tout, d'y consacrer du temps et d'être patient. Parce que, c'est vrai que, parfois, ça demande quand même du temps avant d'avoir un peu le résultat qu'on souhaite. Et puis, bah, d'essayer de s'entourer d'un maximum de personnes qui sont compétentes dans les domaines dans lesquels on veut évoluer.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu as déjà pensé aussi à, comme tu as les mentors qui te suivent pour les entraînements, etc., avant les concours, c'est quelque chose qui t'a déjà traversé l'esprit de faire ça toi-même ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Alors, au moment où j'ai arrêté les concours, j'ai pu le faire un petit peu avec notamment une compétitrice qui participait à l'édition qui suivait mais après oui carrément c'est quelque chose qui m'intéresse de pouvoir participer à l'évolution d'un compétiteur ou d'une compétitrice, c'est vraiment totalement ok ok ok je retiens quand tu t'inscris c'est aussi parce que c'est une question pour un ami ... Non, non, non.

  • Speaker #0

    J'ai pris au sens propre. Qu'est-ce qui a été un game change dans ta carrière pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un moment qui a changé ta vision du tout-au-tout ? Est-ce qu'il y a un moment, on va dire un moment clé dans ta carrière qui a fait que tu as basculé ? Vu que tu as arrêté les concours aussi, est-ce que c'est peut-être ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Alors au moment où j'ai arrêté les concours, je suis partie aux Etats-Unis pour essayer de trouver un travail là-bas. En fait, j'avais un objectif de bosser là-bas. Donc j'ai pas... avant, après concours, parfois, il peut être assez difficile parce que quand ça fait plusieurs années qu'on s'entraîne non-stop, qu'on vit pour la compétition et qu'on s'arrête, ça peut être très brutal et il y en a qui le vivent assez mal, ce qui est normal. Et du coup, moi, j'ai eu cette chance de partir directement sur un autre projet. Donc, ce qui faisait que j'ai pas eu vraiment ce gros changement. Et ouais. Mais j'irais, ce qui m'a le plus changé, c'était mon expérience dont je parlais tout à l'heure à la compétition nationale, où je ne me suis pas forcément écoutée, où je suis allée trop loin dans ma préparation, et où ça m'a coûté. Je pense que c'est vraiment à partir de ce moment-là où je me suis dit que je ne voulais plus revivre ça, et que je voulais voir les choses un peu autrement, et mieux réussir à équilibrer ma préparation pour les concours. et puis aussi le à côté.

  • Speaker #0

    Ok, ok, ok, ok. Qu'est-ce qui attend la future, Clara ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que j'attends ?

  • Speaker #0

    Ah non, qu'est-ce qui attend la future ? Qu'est-ce qui attend ?

  • Speaker #1

    Ah ouais ! C'est une bonne question. Là, en ce moment, j'essaie plus de prendre un petit peu plus les opportunités aussi, comme elles viennent, de surfer un peu, on va dire, sur la vague. et après par la suite j'aimerais bien entreprendre davantage j'ai des petites idées mais rien encore de très défini mais je sais que c'est pas forcément un salon coiffure ou ce genre de choses mais j'aimerais bien créer quelque chose je t'écoute pour l'instant il n'y a rien de de vraiment définis c'est des petites idées mais il n'y a rien de vraiment particulier en soi mais oui je sais que je veux quand même un petit peu entreprendre et développer quelque chose de A à Z c'est quelque chose que j'aimerais bien faire et qui je pense peut être hyper formateur aussi pour moi on va bien pour toi et les autres aussi ah ah ah c'est cool non c'est terminé j'ai terminé ma phrase tu veux que je mette en pause ? non non non t'inquiète rien de très défini actuellement c'est quelque chose pour dans 3-5 ans mais pour l'instant déjà développer un petit peu plus les prestations j'aimerais pourquoi pas coiffer aussi J'aimerais bien, ça ce serait je pense un objectif à moyen terme de coiffer pour des choses un peu plus artistiques, notamment shooting photo, ce genre de choses, et pouvoir faire des coiffures qui sont dans mon univers. Ok,

  • Speaker #0

    ok, ok. Bon ça, il n'y a pas de raison que, c'est sûr que ça se fait quoi. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est quelque chose que j'aimerais plus développer.

  • Speaker #0

    Oh mais c'est Mais bon, il y avait autre chose qui m'intéressait,

  • Speaker #1

    mais c'est pas grave.

  • Speaker #0

    C'est la meuf qui ne va rien lâcher. Après, je vais t'envoyer un petit message. Alors, dis-moi maintenant qu'on n'est plus enregistrés.

  • Speaker #1

    En plus, il n'y a rien, vraiment. Oui,

  • Speaker #0

    oui, non, mais non.

  • Speaker #1

    Par là, comme toi, tu peux en avoir, j'imagine.

  • Speaker #0

    Ouais, non, mais moi, c'est encore une autre histoire. Là, tu vois, je suis en train de te parler, ça fait déjà 10 idées de business qui m'ont traversé l'esprit. Voilà. Mais jamais rien de bien. Donc, je comprends totalement, en fait. C'est encore en phase de réflexion. Donc, il y a le temps. Mais je suis là pour écouter quand tu en sauras plus.

  • Speaker #1

    C'est gentil. Merci. Je ne sais pas qui faire appel.

  • Speaker #0

    Bon, c'est pas faire appel. C'est juste de la curiosité. Après, tu te débrouilles.

  • Speaker #1

    Bon, OK.

  • Speaker #0

    Ah, j'avais une autre question en tête, mais du coup, elle est partie, mais c'est pas grave. Ah oui, c'était ça, en fait. Il y avait une autre question aussi de la communauté que je n'ai pas notée, mais je me suis dit, bon, ça peut être intéressant d'en parler, mais pour toi, quelle est en fait ta vision du monde de la coiffure ? C'est une question très philosophique,

  • Speaker #1

    mais bon. Oui, c'est assez large. Je trouve que ça s'est vachement développé, surtout ces dernières années. Je trouve que ça a pas mal bougé. Et que déjà, après, il y a la vision. du monde extérieur que le monde extérieur a sur la coiffure et puis notre vision à nous en tant que coiffeur et en tout cas je trouve que la vision du monde extérieur elle a vachement changé je trouve que le métier il est plus il est plus valorisé et aussi nous je trouve qu'en tant que coiffeur on je sais que parfois il y en a qui à l'époque pouvaient se sentir justement dévalorisés ou quoi ... Et je trouve qu'on a plus confiance en notre métier et qu'on y croit davantage. Alors, je ne sais pas si les réseaux sociaux, ça aide aussi parce que du coup, on voit le travail des uns des autres, on se soutient et tout. Donc, je pense que ça aide là-dessus. Et après, au niveau de la coiffure, je trouve que ça va très vite. Il y a tellement de choses qui se passent, de tendances, de styles, de nouvelles technologies. Donc c'est hyper intéressant et je trouve que c'est un univers qui est très riche et dans lequel on peut évoluer perpétuellement. Et en fait, il y a plein de facettes aussi, parce que notamment ce que j'ai pu faire rien que pendant mes études, ça m'a permis de voir qu'il y avait le travail salon, mais pas que, et qu'on peut très bien se plaire en salon, mais qu'on peut aussi très bien se plaire dans d'autres univers, comme notamment l'analyse. sensorielle, tout ce qui est éditorial, plus artistique, l'univers des mariages. Et c'est hyper large et en fait, on ne se rend pas forcément compte quand on commence la coiffure de tout ce qui est possible de faire. Et je pense qu'il y a encore plein de choses que je ne connais pas. Mais c'est ça que je trouve vraiment bien.

  • Speaker #0

    mais c'est vrai c'est marrant ce que tu dis parce que c'est vrai que je pense que ce qui a fait que la vision du monde extérieur sur le monde de la coiffure s'est améliorée c'est aussi parce que et avant tout parce que les coiffeurs eux mêmes ont pris confiance en eux et nous de montrer cette confiance qu'ils prennent de valoriser encore plus le métier basse elle valorise aux yeux des autres et je trouve que voilà depuis depuis le co vide il ya un truc qui se passe en tout cas enfin moi J'ai l'impression depuis il y a trois ans où je me suis lancée, franchement je vois la différence entre il y a trois ans et maintenant. Déjà la mentalité des coiffeurs eux-mêmes, mais du coup aussi la vision des clients ou pas clients d'ailleurs. Il y a des chauves aussi. On s'arrête comme ça. Vive les chauves, j'aime les chauves. Mais tu vois, c'est vrai qu'il y a un truc qui se passe en ce moment qui fait que... le métier un peu plus valorisé et ça c'est cool mais ouais non franchement comme tu dis non c'est je perds mes mots c'est la fin de journée je commence à j'aurais dû faire une sieste avant c'est en plus d'ailleurs à 14h je me suis connectée c'est l'heure ah mais non c'est pas 14h C'est le moment de faire la sieste. D'une heure, ça change tout. Mais oui, non, non, le métier est vachement plus valorisé. Et ça, c'est beau à voir. Et c'est pour ça aussi, c'est l'une des raisons pour lesquelles ce podcast existe. C'est pour aussi entendre des voix, entendre des parcours différents. Et ce qui est cool, c'est que là, depuis le début, j'ai vraiment des parcours totalement différents. Tu vois, toi qui as fait beaucoup de concours. Ce matin Laura qui est anglaise et qui ne parle pas beaucoup français. Puis il y a coiffée à domicile. Il y a un peu de tout et c'est ça qui est cool de voir tout ce qu'on peut faire. Et tout à l'heure tu parlais d'éditoriaux. Est-ce que tu en as déjà fait ou pas ?

  • Speaker #1

    Je n'en ai jamais vraiment, enfin sérieusement fait entre guillemets. Mais c'est quelque chose qui pourrait me plaire.

  • Speaker #0

    j'ai un petit tuyau si tu veux appelle-moi ma chérie mon ami viens me voir je te recontacte juste après dernière question pour la route après avoir écouté ce podcast D'après toi, qu'est-ce que nos auditrices devraient mettre en action pour passer à un niveau supérieur dans le mindset, dans leur travail et dans tout en fait ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Je dirais que... Ce qui est important, je pense, dans la façon de penser, c'est d'être assez curieux de ce qui se fait. Quand j'ai commencé les concours, j'étais assez curieuse de voir ce qui se faisait ailleurs, ce qui se faisait en France. Et puis, de ne pas hésiter aussi à mettre sa touche personnelle et d'être soi-même. dans ses créations, dans ce qu'on fait tous les jours. Je trouve que ça, c'est assez important pour s'épanouir dans son domaine.

  • Speaker #0

    C'est beau.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    J'ai la fagate.

  • Speaker #1

    Je vois ça, je vois ça. C'est pour que je te dise...

  • Speaker #0

    Ah, tu vois, j'avais oublié, tu vois. Mais si tu y tiens, allons-y. non non non non non en vrai non parce que pourquoi j'insiste sur ça c'est parce que j'avais un truc en tête mais je sais pas j'attends un petit peu de voir un peu comment ça avance après je t'en parlerai tout à l'heure en off mais j'attends encore un petit peu parce que bon ça y est là le podcast déjà oui ça fait beaucoup de temps j'ai commencé à m'emballer parce que pareil en fait l'année dernière je faisais beaucoup beaucoup de choses au même temps je dormais pas beaucoup enfin d'ailleurs je dors pas beaucoup déjà de base mais Mais là, je ne dormais vraiment plus beaucoup depuis deux ans. Des nuits blanches, des nuits à deux heures, des trucs comme ça. Et du coup, j'en ai beaucoup fait. Et à un moment donné, le corps, il te dit stop. C'est pour ça que maintenant, je dis doucement, doucement, piano, piano. On a un petit truc. Et après, moi, je réfléchis mon truc. Et après, on se dit notre truc. C'est ça, step by step. C'est ce qu'on disait ce matin aussi avec Laura, step by step. De toute façon, pour atteindre un niveau de maîtrise de chignon ou de coupe comme tu as, c'est step by step. On commence au début par des coupes pas très jolies jolies sur les chignons, pas très jolies jolies pour passer les concours. Et en finie championne du monde. De toute façon, il faut bien commencer quelque part. J'aimais beaucoup le fait que tu dises la curiosité. C'est vraiment, je pense, la clé. Si on n'est pas curieux, on ne peut pas évoluer. Parce que du coup, on reste toujours dans notre zone de confort. Et la curiosité, c'est ce qui nous pousse à aller voir ailleurs. Et c'est ce qui nous pousse à sortir de la zone de confort.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. La curiosité est aussi... accepter le regard critique que quelqu'un peut avoir sur notre travail. Parce que parfois c'est dur mais c'est ça qui fait évoluer.

  • Speaker #0

    Ça fait mal, ça fait mal. En plus, moi je dois avouer, je suis du genre, j'aime pas les critiques. Enfin, c'est pas que j'aime pas les critiques, j'aime la critique quand elle est constructive. Quand c'est quelqu'un qui te donne une critique pour juste critiquer sans te donner, on va dire, une clé pour évoluer. Bah... Si, au revoir, mais je t'ai rien demandé. Mais quand c'est une critique de quelqu'un qui est... En fait, il faut toujours... C'est une phrase que j'aime bien, c'est... À partir du moment où on est le plus fort, le plus intelligent dans une pièce, il faut quitter la pièce et il faut aller là où on se sent plus petit. Tu vois ? Dans le sens où, quand c'est quelqu'un qui... Enfin, qui, dans un domaine, peu importe le domaine, parce qu'on a tous des... on a tous des capacités dans des domaines différents, donc on va être plus ou moins fort dans des domaines différents. Mais quand c'est quelqu'un qui n'est pas au niveau où tu vas aller dans le domaine, qui va te donner des critiques qui ne sont pas très constructives, souvent, je me dis, je vais plutôt demander à quelqu'un qui sait ce que je veux. Je ne sais pas comment expliquer. Oui,

  • Speaker #1

    je sais ce que tu veux dire. Je pense que c'est toujours hyper stimulant. En fait, je pense qu'il y a deux côtés. C'est hyper stimulant d'avoir des personnes qui sont... au-dessus, entre guillemets, et qui vont te tirer vers le haut. Et c'est aussi, je pense, stimulant d'avoir parfois des personnes qui, techniquement, connaissent pas forcément, mais qui ont un regard, du coup, différent. Même parfois, par exemple, en coiffure, moi, ça m'est arrivé. Même, j'ai été accompagnée notamment par une personne qui n'était pas du tout dans la coiffure et qui, techniquement, m'a beaucoup aidée. Donc, c'est hyper paradoxal. Mais c'est possible. Mais après, ça restait, voilà, un regard constructif. Oui, évidemment. Donc ça oui, je pense que c'est important aussi. C'était pas de la critique malveillante. Donc, du moins que c'est bienveillant et que c'est constructif. C'est sûr que c'est important de prendre en compte les commentaires qu'on peut nous faire.

  • Speaker #0

    Carrément, carrément. Ou alors des fois, je sais que des fois, j'écoute le truc, je dis « oh, qu'est-ce que tu perds ? »

  • Speaker #1

    Mais après, le temps de digérer. Je dis « de suite ! »

  • Speaker #0

    Le temps de digérer, après tu dis « ouais, en fait, tu as bien raison ! »

  • Speaker #1

    C'est souvent comme ça.

  • Speaker #0

    Ça me rassure de ne pas être la seule. Parce que vraiment, je me souviens, une fois, on était à Los Angeles, il n'y a pas longtemps, avec des amis. Et je n'ai jamais conduit de voiture automatique. Et du coup, là, on avait une voiture automatique. Du coup, moi, j'étais là, c'est bon, je conduis. Tu sais, tu avais la voiture qui faisait... Et moi je conduisais avec mes deux pieds et là j'ai mon pote à côté qui me dit « Mais tu sais qu'une voiture automatique ça se conduit qu'avec un sans pied ? » Je dis « Oh c'est bon, c'est une voiture ! » Et la voiture elle continue à faire « hu, hu ! »

  • Speaker #1

    Je lui ai dit « C'est pas ma voiture,

  • Speaker #0

    j'ai pas envie de payer la caution, je vais peut-être l'écouter ! »

  • Speaker #1

    Et tu l'as vu, c'était quand même mieux finalement.

  • Speaker #0

    Après j'ai commencé et après j'ai dit « Oh ouais, c'est vrai que c'est pas mal ! » du coup il écoute cet épisode je ne dirai jamais que tu avais raison voilà on peut conclure sur ça et ben merci beaucoup encore une fois le rame faut l'aura clara j'ai eu l'aura ce matin à clareau pareil pardon super l'autre j'aurai un bon souvenir non mais c'était vraiment cool c'était chouette de remercier infiniment et je te dis à très bientôt et que du succès dans tous tes projets futurs à venir pour la future Clara Merci à toi et puis je te souhaite la même chose et merci encore de m'avoir invitée,

  • Speaker #1

    c'était très sympa de pouvoir partager ce moment avec toi

  • Speaker #0

    Merci, ciao Ça y est, nous sommes à la fin de cette première interview qui ouvre le bal de nombreuses interviews à venir. C'était un plaisir d'échanger avec Clara aujourd'hui. Comme vous vous attendiez, il n'y a pas de secret pour atteindre un tel niveau de perfection. C'est de l'entraînement, de la dévotion, vraiment c'est de la dévotion. Mais aussi, encore une fois, c'est d'être accompagnée dans ces moments-là. Parce que pour atteindre un niveau, il faut toujours avoir quelqu'un qui nous pousse à sortir le meilleur de nous-mêmes. Et comme a si bien dit Clara aussi, prendre aussi en compte les avis de personnes qui n'ont peut-être pas ce que l'on recherche, mais qui quand même apportent un regard extérieur qu'on ne pourrait pas avoir autrement, qui peuvent nous aider à évoluer. En fait, il faut toujours rester ouvert, mais aussi rester curieuse pour pouvoir avancer. La curiosité, la dévotion, l'entraînement, bref, ce sont... En fait, il n'y a pas de recette secrète pour évoluer, pour apprendre des compétences, pour grandir. Peu importe le métier, peu importe la catégorie, peu importe la spécialité. S'entraîner, être curieux, être dévoué. Mais surtout, se faire accompagner. J'espère en tout cas que cet épisode vous apportera autant que cela m'a apporté. C'est le premier épisode qui lance le bal des interviews. Mais comme vous le savez, si vous avez suivi dans les stories, c'est la sixième interview que j'enregistre en l'espace d'une semaine. Ces échanges, ces six échanges que j'ai eus m'ont tellement apporté en si peu de temps. Je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point c'est puissant. Enfin, vous allez vous en rendre compte en écoutant les prochaines interviews qui vont venir. Mais je suis contente en fait d'avoir sauté le pas de créer ce podcast parce que je cherchais vraiment un espace comme ça où je pouvais entendre des histoires pour m'inspirer, pour évoluer, pour ne pas stagner. Parce que quand on arrive à un certain... On arrive souvent à des moments paliers de notre vie où on se sent stagné et qu'on a besoin de plus, d'autres choses. Ma curiosité du moment, c'est de connaître les histoires de chacune d'entre vous, les unes après les autres. Aussi authentique qu'elle soit, aussi différente qu'elle soit, aussi simple qu'elle soit, aussi majestueuse qu'elle soit, aussi fantastique qu'elle soit, peu importe votre histoire. Ce qui m'intéresse à présent, c'est de connaître les histoires de chacune d'entre vous, de connaître qu'est-ce qui vous a mené sur votre parcours aujourd'hui et qu'est-ce qui vous attend pour la suite. C'est un peu le résumé de tous ces échanges que j'ai eus depuis la semaine dernière. Et franchement, waouh, je n'ai pas les mots, vraiment. Et aujourd'hui, je suis contente d'avoir eu Clara. pour nous partager justement son expérience en tant que championne, plusieurs fois médaillée. Et ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est sa facilité à nous partager ses vulnérabilités. Sur les réseaux sociaux, on a tendance à se comparer, à se dévaloriser en se disant qu'il y a toujours mieux que soi, en se disant qu'on ne sera capable de rien. Mais Clara, elle a commencé quelque part. J'ai commencé quelque part. La personne que vous admirez le plus, elle a commencé quelque part. Clara, elle a commencé avec des coups pommes sur ses frères qui n'étaient pas trop ça, comme elle disait. Clara, elle a commencé avec des concours où c'était pas trop ça. Et aujourd'hui, Clara, elle a un immense talent que, il n'y a même pas besoin de le dire, son talent parle de lui-même. Cet épisode est aussi là pour vous rappeler à quel point vous valez de l'or. croyez-le ou non,

  • Speaker #1

    vous valez de l'or.

  • Speaker #0

    Vous êtes extraordinaires. Nous sommes extraordinaires. Nous sommes puissantes. Nous sommes vraiment... En fait, je n'ai pas les mots, mais nous sommes tout ce que nous voulons être. Voilà, je pense que je ne pourrais pas mieux dire. J'espère en tout cas que cet épisode vous a plu. J'ai très hâte de vous retrouver la semaine prochaine pour un nouvel épisode. À très vite.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

Description

Holàaaaaaaa


Dans cet épisode j'accueil Clara pour échanger à propos de son parcours dans le monde des concours.


J'ai beaucoup aimé notre échange mais surtout sa facilité à nous partager ses forces comme ses vulnérabilité pour montrer que encore une fois derrière autant de talent se cache du travail et des moment de doute !


Mais surtout l'importance d'être guidée pour atteindre nos objectifs 🚀


👥 Mon invitée du jour : Clara QUESNE

Son Instagram : https://www.instagram.com/clarahair_/


Pour enrichir cette expérience, j’ai créé une communauté dédiée aux artistes beauté, tu peux la rejoindre en appuyant sur ce lien : https://chat.whatsapp.com/KGCcmbE3Gbr5Uj5Gp7xrik


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Réponds à ce questionnaire en quelque minutes : https://tally.so/r/nPbxox


À très vite 🌸


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Fugue :

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 5 du podcast Boss IT. Aujourd'hui, nous accueillons Clara Ken avec ses nombreux titres tels que 5 fois championne du monde, 2 fois championne de France, une fois médaille d'argent au WorldSkills France, mais aussi une fois la championne des EuroSkills en 2023. Avec ses nombreux titres, elle vient nous partager aujourd'hui comment gérer la pression des concours. Mais aussi l'entraînement qu'il faut pour atteindre un tel niveau de perfection carrément, disons-le, parce qu'elle fait un travail mais incroyable. C'était, je suis tombée en amour de son travail il y a maintenant un an, un an et demi quand j'ai découvert son compte. Et elle finit de me surprendre chaque jour venant. J'essaie de parler un français correct quand je fais les présentations, mais voilà, des fois je fourche un peu la langue. Tout autant que quand je vois son travail qui me laisse vraiment speechless, sans mots. Donc je vous laisse sans attendre découvrir cet épisode. Mais avant, je vous informe que vous retrouverez toutes les informations de Clara dans les notes de l'épisode, ainsi que toutes mes ressources que je vous mets à votre disposition. N'hésitez pas aussi à vous abonner pour ne louper aucun épisode à venir, car il y a beaucoup d'épisodes de prévus. et vous allez vous régaler, j'en suis sûre et certaine. Allez, j'en dis pas plus, je vous laisse écouter l'épisode et je vous souhaite une belle écoute. Bonjour Clara, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Bonjour, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va, merci. Merci beaucoup d'être venue, j'allais dire d'être venue, mais d'avoir répondu présent à ce podcast, de prendre de ton temps pour discuter avec moi. Donc je te remercie infiniment et c'est trop cool.

  • Speaker #1

    Pour moi aussi.

  • Speaker #0

    Alors, raconte-nous un peu ton parcours. Qui était Clara avant et comment t'en es arrivée à faire des concours, etc. Dis-nous un peu tout.

  • Speaker #1

    Alors, si je commence vraiment par le début, c'est-à-dire au moment où j'ai su que je voulais faire de la coiffure. Donc ça, j'étais vraiment petite. Un petit peu comme toi, je crois, du coup. Et donc, j'étais assez petite et j'adorais tout ce qui était... coiffage, tresses, ce genre de choses. Et donc déjà en primaire je disais que je voulais être coiffeuse et ensuite arrivé au collège c'est une idée qui ne m'avait pas quitté donc mes parents ont pris ça un peu plus au sérieux. Eux ils voulaient que j'aille quand même passer le bac pour avoir un peu les connaissances générales que tu acquiers au lycée. Sauf que moi je ne voulais pas parce que je savais déjà ce que je voulais faire et puis je ne voyais pas trop l'intérêt du coup de passer un bac général. Et il m'avait dit, dans ce cas-là, j'étais en quatrième, j'étais au collège, et c'était ma mère qui m'avait dit, t'as le droit de faire des stages pendant les vacances scolaires quand t'es au collège, donc tu vas aller faire un stage, c'était en juillet. Et donc en quatrième, je suis partie faire ce stage dans un salon de coiffure, donc c'était un ancien salon de coiffure où allait se faire couper les cheveux mon père, où mon père allait se faire couper les cheveux. Et du coup, j'avais fait des semaines de stage dans ce salon et c'était super bien passé. J'avais adoré. Donc après, mon stage de troisième, je l'ai fait également dans un salon de coiffure. Mais cette fois-ci, en différent dans le sens où c'était un franchisé, alors que le premier stage, je l'avais fait dans un indépendant. Donc c'était un petit peu pour voir la différence entre les deux. Et les deux stages, du coup, finalement, c'était bien passé. J'ai réussi à convaincre, on va dire. Mes parents d'aller directement en CAP après la troisième, mais le contrat on va dire c'était que j'aille jusqu'au BTS coiffure. Donc ils m'avaient dit ok mais dans ce cas là tu vas jusqu'au BTS et donc je me suis lancée directement en CAP après le brevet des collèges et j'ai commencé à faire mon CAP dans le salon, le premier salon où j'ai fait mon stage, le salon indépendant. Et ensuite, c'est poursuivi un BP, un BTS, du coup également. Donc mon BP, je l'ai fait dans un salon indépendant aussi, mais un plus grand salon. Parce que dans le premier, on était en tout, on était trois, mon patron, ma collègue et moi. Dans le deuxième salon en BP, on était sept, sept ou huit. Donc c'était un peu un plus grand salon. Et ensuite, mon BTS, je l'ai fait chez L'Oréal en analyse sensorielle. Donc c'était encore autre chose. Et ensuite, j'ai poursuivi. avec un bachelor, mais juste de une année après mon BTS en marketing communication pour compléter un petit peu mes compétences à ce niveau-là. Et donc, pour un point de vue, on va dire, école, ça s'est passé comme ça. Et ensuite, par rapport au concours, c'était en CAP. J'avais voulu commencer à juste me challenger un petit peu et j'avais vu qu'il y avait des concours possibles. Donc, j'avais commencé par le concours L'un des meilleurs apprentis de France. J'avais été au niveau national, mais ce n'était pas trop une réussite au national. Les premiers concours, ce n'étaient pas les meilleurs.

  • Speaker #0

    Il faut bien commencer quelque part.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et puis ensuite, j'ai poursuivi. C'est ça aussi, je pense, qui m'a donné envie d'en faire d'autres. Donc, je me suis dit, il faut que je m'accroche encore. Et j'ai fait les WorldSkills. Ça s'appelait avant les Olympiades des métiers. je sais pas si t'en as entendu parler j'ai connu que en Warskills que le nom Warskills c'est une compétition avec plein de métiers artisanaux qui sont représentés dont la coiffure et il y a des sélections régionales nationales pour atteindre l'international donc moi j'avais participé une première fois j'avais atteint le niveau national mais encore une fois c'était pas trop une réussite au niveau national donc j'ai pas poursuivi l'aventure donc ça c'était mon deuxième concours ... Mais par contre, ça m'a permis d'intégrer l'équipe de France de coiffure. Parce qu'à ce moment-là, après la compétition nationale, tous ceux qui avaient participé au national WorldSkills avaient reçu un mail pour une invitation, un entraînement en équipe de France de coiffure. Donc moi, j'étais rentrée par ce biais-là. Et du coup, j'avais fait un premier entraînement. Ça m'avait beaucoup plu. Et donc, j'ai fait les concours via l'équipe de France de coiffure. en parallèle de la compétition Warskills qui sont vraiment deux compétitions bien distinctes c'est pas du tout la même organisation et donc j'avais fait ces deux compétitions là en simultané donc l'équipe de France de Coiffure et ensuite j'ai repris les Warskills parce qu'il y a une limite d'âge pour les Warskills qui est de 23 ans donc c'est assez jeune je suis super aimée mais il y a d'autres concours trois ans.

  • Speaker #0

    Non mais maintenant qu'on parle d'âge, désolée je t'interromps parce que du coup la question me démange depuis tout à l'heure parce que le BTS coiffure quand même ça fait pas longtemps que ça existe. Oui. Et donc ça veut dire qu'avant de commencer ton CAP ça existait déjà parce que du coup c'était le contrat avec tes parents. Mais du coup t'as quel âge ?

  • Speaker #1

    J'ai 24 ans.

  • Speaker #0

    Ah ça va je m'avais peur.

  • Speaker #1

    Toi t'as quel âge ?

  • Speaker #0

    Non ça va j'ai 27. J'ai eu peur, je me disais attends mais le BTS ça fait pas longtemps que ça existe, il y avait le BM déjà depuis un moment mais le BTS ça fait pas très longtemps

  • Speaker #1

    Bah ça doit faire au moins 10 ans du coup je pense Bah au moins à mon avis parce que quand j'ai commencé c'était en 2014-2015 et oui ça faisait déjà peut-être 2 ans Ah non c'est bon c'est bon On va pas calculer mais

  • Speaker #0

    Continue ce que tu disais C'est bon,

  • Speaker #1

    j'ai entendu. Ça marche, on passe à autre chose. Et donc, voilà, ces deux compétitions, je les ai faites en parallèlement. Et les WorldSkis, je les ai faites une deuxième fois, parce que j'ai pu les faire deux fois, parce qu'après, je n'avais plus l'âge. Et donc, la deuxième fois, j'ai pu atteindre le niveau international, mais au niveau européen.

  • Speaker #0

    Ok. Ok, ok, parce que là du coup, j'ai regardé, parce que j'ai fait mes devoirs. Alors du coup, t'es 5 fois championne du monde, 2 fois championne de France, 2 fois l'argent au World... WSPSF, c'est WorldSkills ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    WSPSF ?

  • Speaker #0

    Non, WSF.

  • Speaker #1

    Ah pardon, WorldSkills France, oui c'est ça.

  • Speaker #0

    Ah c'est ça, ok, voilà. Et un or au WorldSkills en 2023.

  • Speaker #1

    C'est ça, mais c'est une fois au Horse Kids France, une médaille d'argent. Mais oui, sinon après, pour le reste, c'est ça. Après, les concours en équipe de France, les titres de championnat du monde, c'est une catégorie particulière. Moi, c'était en chignon, coiffage détaché et une coiffure qui s'appelle aussi la gala. C'est quelque chose d'un petit peu plus artistique. C'était vraiment dans une catégorie spécifique. Et après, les autres concours... c'est-à-dire les WorldSkills et les EuroSkills, donc les championnats d'Europe des métiers qui est la suite du concours national. On ne choisit pas une catégorie dans laquelle on concourt, on est obligé de concourir dans toutes les épreuves qu'il y a, c'est-à-dire ça peut être autant de la coupe femme, de la coupe homme, de la couleur du chignon, de la barbe de la... la coiffure de défilé. En fait, on a plusieurs jours d'épreuves et on est obligé de participer à tout. Et ensuite, c'est une moyenne de toutes les épreuves qui fait une note. Et la personne qui a le plus de points, on va dire, remporte la médaille d'or et ensuite, ainsi de suite.

  • Speaker #0

    D'accord, ok, je pensais que du coup, en fait, tu choisis vraiment soit de faire chignon, soit de faire coupable, mais je savais pas que c'était obligatoire de faire toutes les épreuves, en fait. Ok, ok, d'accord.

  • Speaker #1

    Dans cette compétition-là, oui.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que du coup, je me posais la question, parce que c'est vrai que moi, quand j'ai connu ton compte, enfin, quand je t'ai connue, tu faisais... Enfin, il y avait que du contenu chignon. Donc déjà, je suis tombée in love de ton contenu chignon. Genre, ça a été... Tu sais, il y a des coups de foudre professionnels. Voilà, ça, c'était genre le coup de foudre. Parce que du coup, moi, avant, je regardais beaucoup Georgie Cotte. Je pense que tu connais. Et du coup, j'ai dit, waouh, on a la Georgie Cotte en France.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si j'arriverai à son niveau, mais en tout cas, c'est quelqu'un qui était une référence et qui est encore une référence pour moi aussi.

  • Speaker #0

    mais du coup oui j'ai beaucoup adoré et là dernièrement du coup tu fais beaucoup les fades en fait aux ciseaux etc et donc du coup je me dis comment elle fait pour faire la bascule déjà elle travaillait parfaitement dans ce domaine là et là du coup elle nous montre un autre truc et c'est parfait aussi mais comment elle fait mais du coup c'est parce qu'en fait à chaque concours tu fais les deux épreuves à chaque fois il n'y a pas eu de revirement de situation en fait c'est juste c'est ça en fait

  • Speaker #1

    Grâce à cette compétition-là, on avait vraiment de tout. Même les points faibles qu'on peut avoir, on les travaille parce que la compétition, il faut absolument être le plus constant possible. Pour ça, on a des entraîneurs qui sont spécialisés dans leur domaine. Par exemple, moi, la compétition des Warskies, mon experte, c'est-à-dire la personne qui m'a accompagnée à la compétition, elle a été championne du monde en coupes hommes. Par exemple, il y a plein de personnes comme ça qui t'apportent énormément de choses techniquement. Donc forcément, tu prends plaisir à faire des choses qui sont très différentes. Enfin, autant du chignon, de la coupe-pompe. J'ai moins développé tout ce qui est couleurs. Mais après, en compétition, j'ai beaucoup aimé aussi travailler la technique. Mais enfin, voilà, coiffure de défilé, etc. Donc pour le coup, c'est hyper riche à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Ok. Et du coup, c'est quoi que tu préfères ? entre toutes ces épreuves, je dirais plutôt entre Chignon et Fade vu que c'est ce que tu montres le plus. Si tu devais en choisir un, si tu avais une arme posée sur ta tente, tu prends quoi ?

  • Speaker #1

    C'est très dur. C'est hyper dur parce que je trouve que c'est assez complémentaire les deux. Euh... En fait, je ne me verrais pas... toute ma vie faire du chignon et puis faire de coups pommes et inversement quoi après ouais non mais je réfléchis en même temps mais y'a pas de joker non non y'a pas de joker ici là je t'ai dit t'as quelqu'un qui est braqué sur toi là oh la la bah je dirais chignon chignon ok quand même ouais ouais bon bah c'est bien c'est bien c'est bien c'est pas difficile

  • Speaker #0

    Ah ouais, bon après je comprends, oui chignon, mais si vraiment tu avais la possibilité, tu garderais les deux.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un gros.

  • Speaker #0

    C'est un mini joker. Voilà. Comment tu gères du coup, je me doute un petit peu vu que tu as des référentes, mais comment tu gères la pression de tous ces concours ? Avant, pendant, après, comment tu fais pour gérer la pression ?

  • Speaker #1

    Alors... On est assez bien préparé, c'est-à-dire que pour la plupart des compétitions, surtout les compétitions internationales, on a des préparateurs physiques et mentaux en amont de la compétition. Parce que quand on prépare une compétition de ce type-là, on intègre en fait une équipe. Donc ça peut être une équipe régionale, ensuite une équipe nationale. Et donc on est préparé pour ça. Donc quand on prépare le national... Je parle pour les Warskills et qu'on fait partie d'une équipe régionale. On représente, c'est-à-dire son métier pour sa région. Donc par exemple, aux Warskills, aux régionales, dans mon équipe, il n'y a qu'une personne de chaque métier. Donc tu vas avoir un fleuriste, un pâtissier, une coiffeuse, une esthéticienne, ainsi de suite. Et donc, automatiquement, vu que tu as plein de métiers différents et qu'il n'y a qu'une personne pour un métier... Tu ne peux pas t'entraîner techniquement ensemble, ça c'est certain. Mais par contre, on a des entraînements physiques et mentaux. Pour préparer le national, c'est des entraînements qui se font sur des week-ends. Et à ce moment-là, on fait plein d'ateliers, du sport, des exercices de cohésion, de la sophro, plein de choses comme ça. On se met en condition pour préparer la compétition. Et ensuite, quand on intègre l'équipe de France des métiers, on prépare l'inter. Là, ce n'est plus des week-ends de préparation qu'on a, c'est des semaines de préparation physique et mentale. Et puis du coup de la même manière on se prépare au mieux. Les exercices, enfin tout ce qui est cohésion de groupe c'est vraiment pour être hyper soudés avec les autres et que quand on se retrouve dans des situations, parce qu'en fait c'est pour tout le monde la compétition est au même moment, au même endroit, donc en fait on vit la même chose tous ensemble et donc il faut que sur place on puisse se soutenir les uns les autres même si on n'a pas le même métier. qu'on puisse s'entraider le soir quand on se retrouve ou après la compète, parce que c'est vraiment des journées, donc il faut tenir sur le long terme. C'est à peu près trois jours de compétition, en tout cas au niveau européen. Donc heureusement qu'on crée cet esprit d'équipe assez rapidement. Et puis ça aide beaucoup, donc on a ça comme préparation. Après, ça n'a pas toujours été... facile, c'est-à-dire que même s'il y a des préparations, moi, une fois, c'était pour le national, pour le coup, j'avais, comment dire, j'avais mal géré ma préparation. J'étais beaucoup trop stressée. Pour le coup, les semaines d'avant, je n'avais pas du tout dormi. Je m'étais énormément entraînée trop sur la fin. Et en plus de ça, il y a une nuit, la... La première, c'était juste avant de commencer la compétition. J'ai fait nuit blanche. Donc, je suis arrivée en mode zombie. J'ai fait tout ce qu'il ne fallait pas faire. Et je me suis dit qu'après ça, c'était hors de question que je refasse une compétition dans les mêmes conditions. Donc, je me suis reprise en main ensuite. Et puis après, heureusement qu'on est épaulé et qu'on est préparé au mieux. Mais c'est vrai que parfois, malheureusement... Il y a le stress qui peut prendre le dessus et puis ça c'est pas forcément bon et il faut vraiment prendre en compte... T'as dit quoi ?

  • Speaker #0

    Lâcher prise ?

  • Speaker #1

    Ouais et prendre du recul par rapport à la préparation et même si forcément... on le fait pour un objectif, et il ne faut pas oublier de prendre du plaisir. Et ça, je l'avais, je pense, à un moment donné, oublié. Et c'est pour ça que cette compétition-là m'a beaucoup servi. Ce n'est pas mon meilleur souvenir, mais elle m'a beaucoup servi pour ça.

  • Speaker #0

    C'est cool. Ça répond un peu à une des questions que j'allais poser sur quel était ton plus grand échec et qu'est-ce que ça t'a appris, du coup ? On peut dire que c'est... Bon, il y en a encore un autre.

  • Speaker #1

    Bon, après, il y en a plusieurs, dans le sens où, forcément, il y a toujours des moments où tu échoues, quoi. Mais, par exemple, même mes premiers concours... Oui,

  • Speaker #0

    mais ça, c'est normal.

  • Speaker #1

    Oui, c'est normal. Mais bon, sur le coup, forcément, tu le vis...

  • Speaker #0

    Bah oui, t'es la fin du monde !

  • Speaker #1

    Maintenant, je me dis, non, mais enfin, voilà... c'était pas grave, je le vis avec beaucoup de recul, mais bon, le premier, soit le deuxième, et puis au final, c'est ça, je trouve, qui te permet justement de te créer un mental, parce que si t'as pas de période comme ça, si tout fonctionne direct, soit je pense même pas que ça existe, et en plus de ça, c'est pas ça qui est formateur, et oui, on peut dire que c'est mes échecs, c'est ça, mais que ça m'a beaucoup aidée par la suite à... prendre conscience qu'il faut prendre du plaisir et aussi qu'il faut s'entraîner intelligemment et pas toujours que s'acharner non plus. Ouais,

  • Speaker #0

    en fait, c'est juste des leçons avant tout. On appelle ça échec, mais c'est vrai que moi, je considère ça comme des leçons. Et encore mieux, je dirais, pour moi, c'est juste des opportunités de mieux faire. Donc, voilà. Et ouais, en vrai, c'est vraiment des entraînements dignes des Jeux olympiques, en fait, finalement. Mais du coup, comment tu gères... Enfin, sur combien de temps est-ce que ça se passe, tous ces Jeux olympiques ? Est-ce que c'est par saison ? Est-ce que c'est tout au long de l'année ? Est-ce que... Combien d'heures par semaine tu t'entraînes hors concours ? Et pendant les concours, du coup, tu en as déjà parlé. Mais... Et puis, bah... Ouais, un peu, voilà quoi. Ok. T'as compris quoi ?

  • Speaker #1

    Du coup,

  • Speaker #0

    t'as vu que ça.

  • Speaker #1

    Alors sur le déroulement, parce que c'est vrai que c'est un peu flou dans le sens où j'ai fait pas mal de concours aussi en même temps plus ou moins. Donc c'est un peu dur de suivre. Mais en fait, j'ai commencé par les MAF. Ensuite, j'ai fait les WorldSkills. J'ai intégré l'équipe de France. Donc parallèlement à l'équipe de France, j'ai refait les WorldSkills. Et les WorldSkills, ça c'est... En plus, il y a eu le Covid, donc ça a allongé la durée de la compète de bien un an et demi quand même. Donc sinon, à la base, ça dure deux ans, en gros, de la première sélection régionale jusqu'à la dernière finale internationale qui est la sélection européenne, la finale européenne, pardon. Donc ça, ça dure deux ans. Et donc, il ne faut rien lâcher, surtout quand il y a le Covid entre les deux.

  • Speaker #0

    Moi, pendant le Covid, j'étais inscrite. À l'époque, j'étais encore au CFA, donc j'étais en PP. Et je m'étais inscrite à un concours, parce que moi, mon rêve, c'est de faire un concours au moins une fois dans ma vie. J'étais inscrite. Et bien, il y a le Covid. Et du coup, je ne pouvais plus faire le concours parce que j'étais diplômée.

  • Speaker #1

    Ah oui. Après, il y a plein d'autres concours. Regardez après si tu veux quel concours tu peux faire.

  • Speaker #0

    Je vais en parler après, oui.

  • Speaker #1

    T'inquiète. Donc voilà, c'est deux ans. En fait, une édition des WorldSkills, c'est-à-dire la sélection régionale, nationale, finale, internationale, ça se fait sur deux ans, ça. Et après, en équipe de France de coiffure, il y a des championnats du monde la plupart du temps, tous les ans. Et des sélections pour intégrer l'équipe de France assez régulièrement. Mais par contre, il n'y a pas de limendage pour l'équipe de France de coiffure et les concours internationaux. Tu sais, ça, c'est des concours qui se passent souvent au MCB.

  • Speaker #0

    Ah, OK, oui.

  • Speaker #1

    Fait par l'OMC, organisé par l'OMC, c'est l'Organisation mondiale de la coiffure. Et donc, chaque année, la plupart du temps, du moins, il y a les championnats du monde. Mais voilà, WorldSkis et l'équipe de France de coiffure, c'est différent à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Et le truc de l'OMC, du coup, c'est pareil, il faut participer à chaque épreuve, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alors, les épreuves dans les catégories qu'on a choisies. C'est-à-dire que quand on rentre en équipe de France de coiffure, tu choisis si tu veux faire plutôt les grandes lignes, on va dire du chignon, de la coiffure femme, détachée, ce genre de choses. Si tu veux faire plutôt de la coupe homme, par exemple, ou si tu veux faire des coiffures beaucoup plus... qu'on appelle... technique mais tout ce qui est très artistique avec des envolées, des couleurs assez prononcées, ce genre de choses. Mais tu choisis ta catégorie puis ensuite bah tu vas concourir dans les épreuves de cette catégorie là.

  • Speaker #0

    Ok ok ok ok J'ai une question de Jessica dans la communauté des artistes beauté qui nous demande est ce qu'il y a une technique que tu aimerais perfectionner encore plus ?

  • Speaker #1

    Un chignon ?

  • Speaker #0

    Non, n'importe, vraiment n'importe. S'il y a une technique que tu aimerais perfectionner encore plus ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Je pense qu'il y a beaucoup de choses que j'aimerais perfectionner encore plus.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    mais sérieux ? Oui, c'est vrai. Même, en vérité, il y a souvent... des nouveaux visuels qu'on voit, même sur les réseaux, même des choses sur lesquelles on pense. Donc, tu as envie un petit peu de tout essayer, de tout faire. Et donc, déjà, la plupart des choses que je vois, ça me donne envie... Enfin, ça m'inspire et ça me donne envie de tester. Et puis après, franchement, un petit peu tout, même approfondir un petit peu plus la coupe, coupe femme.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Ouais, je dirais la coupe femme, continuer la coupe homme. Ce qui est technique aussi, mais je pense pas maintenant. Mais j'aimerais bien en faire un petit peu plus et approfondir davantage ce domaine-là. Et puis après, en chignon, je pourrais continuer toujours de m'améliorer.

  • Speaker #0

    Ok, ok, super. Alors, tu travailles du coup pour L'Oréal Access aussi, si j'ai bien compris ?

  • Speaker #1

    Disons que j'ai effectué quelques vidéos avec eux, ouais.

  • Speaker #0

    Ok, ok, ok. Mais du coup, comment tu t'es retrouvée à faire ça ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, c'est grâce aux réseaux sociaux. Et c'est-à-dire que...

  • Speaker #0

    On en revient toujours au même.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que j'ai développé mes réseaux sociaux, c'était il y a un an et demi peut-être, c'était en décembre 2023. que j'ai commencé à les développer. Ouais, ça, décembre 2003, ouais. Ouais, c'est ça. Et donc, suite à ça, j'ai eu plus de visibilité. Et ça m'a ouvert des portes, donc j'ai pu être contactée, notamment par une personne de L'Oréal qui cherchait quelqu'un pour faire des visuels, une vidéo pour L'Oréal Access en chignon. Donc, du coup, j'avais participé à cette vidéo, et puis ainsi de suite.

  • Speaker #0

    ça a amené à d'autres choses par la suite mais c'est vrai que ça m'a beaucoup aidé du coup de développer un peu plus les réseaux sociaux d'accord ok ok oui parce que je me souviens quand c'est en fait je me souviens il y a eu un vrai moment clé c'était la première vidéo de Fade justement qui a fait carrément exploser le compteur enfin je me trompe peut-être mais il me semble que c'était ça et cette vidéo quand je l'ai regardé j'étais en mode oh wow Alors déjà avant j'étais oh waouh ! Mais là j'étais genre j'en ai perdu un mâchoire. Mais j'avais jamais vu quelqu'un faire un dégradé avec au ciseaux et rasoir quoi. Je me suis dit waouh quand même il y a encore des gens qui savent faire ça c'est incroyable. Mais ouais waouh.

  • Speaker #1

    Bah en fait c'était pendant les concours que j'avais dû apprendre à faire ça parce qu'il y avait une épreuve qui demandait de faire une coupe homme. sans tondeuse, donc vu qu'on savait pas ce sur quoi on allait tomber, puisque au Warskies on connaît pas les épreuves avant, c'est à dire que quelques minutes avant le début de l'épreuve, on te donne une photo, on tire au sort un modèle vivant et on te dit bah voilà tu vas devoir réaliser ça sur ce modèle et donc du coup tu dois être prêt à tout et donc je m'étais entraînée à faire notamment des fêtes, des dégradés, juste au si do pour au cas où qu'il y ait un dégradé que je puisse le réaliser quoi. C'est venu comme ça en fait à la base. D'accord,

  • Speaker #0

    tout simple.

  • Speaker #1

    Voilà, et puis ensuite, c'était une vidéo que j'avais faite, c'était mon petit frère qui m'avait servi de modèle à ce moment-là, et j'allais lui couper les cheveux, je me suis dit bah tiens je vais faire une vidéo, ça va changer un petit peu des chignons, et ensuite je me suis dit bah qu'est-ce que je peux faire qui puisse attirer un peu plus l'attention, et je me suis dit bah tiens je vais faire tout au ciseau. Et donc j'ai fait la vidéo, je l'ai postée, je ne m'attendais pas du tout... ce qui s'est passé quoi et donc ça m'a fait vraiment gagner en visibilité

  • Speaker #0

    Mais du coup, parce que bon, j'apprends que c'est ton frère qui était sur la vidéo, mais du coup, est-ce que c'est un bon modèle ou pas ? Est-ce qu'il fait chier ou pas ?

  • Speaker #1

    Ah, dans quel sens ? Par rapport, est-ce que c'est un bon modèle pour ses cheveux ou est-ce que c'est un bon modèle parce qu'il est...

  • Speaker #0

    Voilà, parce que c'est ton frère.

  • Speaker #1

    Franchement, ouais, non, c'est... Alors, je peux pas trop critiquer quand même parce que mes frères, c'est...

  • Speaker #0

    C'est très, très,

  • Speaker #1

    très bon modèle, les pauvres. Mais ça reste quand même des frères. Donc forcément, c'est ceux qui sont les plus chiants quand même.

  • Speaker #0

    Du coup, je veux les making-of de la vidéo.

  • Speaker #1

    C'est clair. Du coup,

  • Speaker #0

    là, j'en ai un franc à une. Et du coup,

  • Speaker #1

    ça m'intrigue. Non, mais par contre, sur le plan cheveux, j'ai de la chance. Autant j'aurais bien aimé avoir une sœur. Ça m'aurait bien aidé quand même pour les chignons. Mais autant, j'ai des frères qui ont des cheveux exceptionnels. Et pour ça, j'ai vraiment de la chance. Ils m'ont servie de modèle devant pas mal de mes vidéos et pour plein d'exams ou concours. Donc ça, c'est une chance.

  • Speaker #0

    C'est les cobayes parfaits, quoi.

  • Speaker #1

    Vraiment, vraiment. Ouais, par contre, c'est vrai que parfois, ils n'ont pas toujours eu des coupes incroyables au début. Mais bon.

  • Speaker #0

    Mais bon, maintenant, ils ont des coupes qui font des millions de vues. Ça, c'est bon.

  • Speaker #1

    Je veux dire ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que, du coup, mais comme... Comme quoi... parce que tu fais beaucoup de concours, etc. Mais je me suis dit, mais elle vit de quoi ? Mais du coup, après, j'ai vu que tu faisais aussi des formations. Donc, est-ce que tu fais uniquement des formations ou tu arrives encore de travailler en salon ? Ou parfois, du coup, j'ai vu ce matin, tu fais aussi des massages maintenant ?

  • Speaker #1

    Il fallait que je le sache. C'est ça. Non, c'est pour rendre service à une copine.

  • Speaker #0

    Non, du coup, pas les massages. Non, il faut un peu de bon faire.

  • Speaker #1

    pas ma spécialité ça c'est sûr mais après tu vois un truc que je pourrais développer encore et donc oui bah je fais alors j'ai c'est à dire que j'ai un endroit dans lequel je m'entraînais qui est un studio qui est pas loin de là où sont mes parents ok et donc moi je m'entraînais la bab en temps toutes mes années de préparation en concours parce que si tu vois au début je m'entraînais chez mes parents sauf que je mettais forcément des cheveux partout de la laque partout de la briantine ça glaissait par terre parce que le sol c'était du carrelage donc on pouvait plus et les odeurs parce que je m'entraînais limite presque dans la cuisine parce que c'était dans le salon mais qui donne sur la cuisine donc les odeurs de laque et tout ils en avaient un petit peu marre donc ils m'ont dit tu vas aller dans le studio parce qu'à la base il était destiné à être le bureau pour mon père et ce qui n'a jamais été le cas parce que je l'occupe encore du coup ton père il travaille où du coup ? du coup toujours au sous-sol de chez deux donc j'adore plutôt que de me voir débarquer avec mon matos à nouveau dans la maison donc je suis très bien là-bas donc je me suis entraînée pendant toutes ces années dans ce studio et puis maintenant je fais un petit peu de clientèle tout ce qui est prestat aussi enfin autre, varié et puis aussi un petit peu de mariage c'est pas ce que je fais le plus et notamment aussi un peu de formation et je fais plus de formation coup-pomme maintenant que de formation chignon finalement Mais ça fait pas très longtemps que je fais de la formation, du coup ça fait un an presque, un petit peu moins d'un an.

  • Speaker #0

    Ok, ok, je pensais que ça faisait plus de temps. Et si tu soulèves un sujet, parce que je voulais te demander justement, si ça t'avait jamais traversé l'esprit de faire des mariés en fait, mais du coup t'en fais déjà en fait finalement.

  • Speaker #1

    J'en fais, mais si on me le demande... En fonction de la demande, oui, je peux le faire. Mais c'est vrai que je n'ai pas du tout développé comme toi les prestations. Mais c'est quelque chose qui pourrait me plaire à développer un petit peu plus.

  • Speaker #0

    Ok. Et il y a quand même une différence entre ce que veulent les mariés et les chignons de concours. Et du coup, est-ce que tu arrives quand même à permuter ce que tu fais en concours sur les mariés ou pas trop ?

  • Speaker #1

    Ben, je dirais que les worst kiss, par exemple, au niveau du chignon, on était sur des choses un peu plus commerciales quand même. Donc, j'ai dû quand même m'entraîner sur des choses plus commerciales. Mais c'est vrai que par contre, les maris qui me contactent, souvent, elles veulent quelque chose d'un peu plus... Enfin, je ne sais pas comment on peut dire. Mais ouais, un petit peu pas plus artistique. Un peu dans, finalement, le style que je fais. Et du coup, au moins, ça va. Je n'ai pas besoin de me restreindre par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Bon, c'est cool.

  • Speaker #1

    Ouais. Mais par exemple, oui, non. Même les maris que j'ai eus l'année dernière, c'était quand même des choses assez travaillées.

  • Speaker #0

    OK. OK, OK. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Après, bon, bien sûr. pas aussi artistique que ce que je peux faire parfois, mais quand même dans mon style finalement, enfin dans le style que j'aime.

  • Speaker #0

    Ok, ok, d'accord. Je n'aurais pas pensé, tu vois, parce que souvent les demandes mariées, c'est très, justement, très bohème, on n'est pas du tout dans les 3D, etc. Mais du coup, finalement, en fait, tu as attiré la clientèle qui correspond à ce que tu fais finalement, entre guillemets, quoi.

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'ai jamais eu de demande de coiffure un peu bohème. Je les attire pas.

  • Speaker #0

    Tu les regarderais bombastic side eye.

  • Speaker #1

    En vérité, je pense que je prendrais plaisir à le faire, si. Je pense que ça irait. Je mettrais peut-être un petit peu ma touche, mais...

  • Speaker #0

    Oui, forcément.

  • Speaker #1

    Mais comme tout le monde. Sinon, ça me déplairait pas non plus.

  • Speaker #0

    Ok. Si tu avais... conseil à donner à quelqu'un qui veut atteindre ton niveau en fait de maîtrise des techniques de chignon et de coupes hommes etc qu'est ce que tu lui conseillerais de faire je

  • Speaker #1

    pourrais conseiller déjà de beaucoup observer enfin comme on fait déjà tous à plupart pour apprendre mais de beaucoup observer moi je regarde énormément de vidéos notamment de vidéos de georges icôtes

  • Speaker #0

    évidemment.

  • Speaker #1

    Mais, ouais, je regarde, même encore aujourd'hui, je regarde beaucoup de vidéos pour comprendre la méthodologie, enfin, les produits, etc. Et puis après, comme tout, d'y consacrer du temps et d'être patient. Parce que, c'est vrai que, parfois, ça demande quand même du temps avant d'avoir un peu le résultat qu'on souhaite. Et puis, bah, d'essayer de s'entourer d'un maximum de personnes qui sont compétentes dans les domaines dans lesquels on veut évoluer.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu as déjà pensé aussi à, comme tu as les mentors qui te suivent pour les entraînements, etc., avant les concours, c'est quelque chose qui t'a déjà traversé l'esprit de faire ça toi-même ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Alors, au moment où j'ai arrêté les concours, j'ai pu le faire un petit peu avec notamment une compétitrice qui participait à l'édition qui suivait mais après oui carrément c'est quelque chose qui m'intéresse de pouvoir participer à l'évolution d'un compétiteur ou d'une compétitrice, c'est vraiment totalement ok ok ok je retiens quand tu t'inscris c'est aussi parce que c'est une question pour un ami ... Non, non, non.

  • Speaker #0

    J'ai pris au sens propre. Qu'est-ce qui a été un game change dans ta carrière pour toi ?

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un moment qui a changé ta vision du tout-au-tout ? Est-ce qu'il y a un moment, on va dire un moment clé dans ta carrière qui a fait que tu as basculé ? Vu que tu as arrêté les concours aussi, est-ce que c'est peut-être ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Alors au moment où j'ai arrêté les concours, je suis partie aux Etats-Unis pour essayer de trouver un travail là-bas. En fait, j'avais un objectif de bosser là-bas. Donc j'ai pas... avant, après concours, parfois, il peut être assez difficile parce que quand ça fait plusieurs années qu'on s'entraîne non-stop, qu'on vit pour la compétition et qu'on s'arrête, ça peut être très brutal et il y en a qui le vivent assez mal, ce qui est normal. Et du coup, moi, j'ai eu cette chance de partir directement sur un autre projet. Donc, ce qui faisait que j'ai pas eu vraiment ce gros changement. Et ouais. Mais j'irais, ce qui m'a le plus changé, c'était mon expérience dont je parlais tout à l'heure à la compétition nationale, où je ne me suis pas forcément écoutée, où je suis allée trop loin dans ma préparation, et où ça m'a coûté. Je pense que c'est vraiment à partir de ce moment-là où je me suis dit que je ne voulais plus revivre ça, et que je voulais voir les choses un peu autrement, et mieux réussir à équilibrer ma préparation pour les concours. et puis aussi le à côté.

  • Speaker #0

    Ok, ok, ok, ok. Qu'est-ce qui attend la future, Clara ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que j'attends ?

  • Speaker #0

    Ah non, qu'est-ce qui attend la future ? Qu'est-ce qui attend ?

  • Speaker #1

    Ah ouais ! C'est une bonne question. Là, en ce moment, j'essaie plus de prendre un petit peu plus les opportunités aussi, comme elles viennent, de surfer un peu, on va dire, sur la vague. et après par la suite j'aimerais bien entreprendre davantage j'ai des petites idées mais rien encore de très défini mais je sais que c'est pas forcément un salon coiffure ou ce genre de choses mais j'aimerais bien créer quelque chose je t'écoute pour l'instant il n'y a rien de de vraiment définis c'est des petites idées mais il n'y a rien de vraiment particulier en soi mais oui je sais que je veux quand même un petit peu entreprendre et développer quelque chose de A à Z c'est quelque chose que j'aimerais bien faire et qui je pense peut être hyper formateur aussi pour moi on va bien pour toi et les autres aussi ah ah ah c'est cool non c'est terminé j'ai terminé ma phrase tu veux que je mette en pause ? non non non t'inquiète rien de très défini actuellement c'est quelque chose pour dans 3-5 ans mais pour l'instant déjà développer un petit peu plus les prestations j'aimerais pourquoi pas coiffer aussi J'aimerais bien, ça ce serait je pense un objectif à moyen terme de coiffer pour des choses un peu plus artistiques, notamment shooting photo, ce genre de choses, et pouvoir faire des coiffures qui sont dans mon univers. Ok,

  • Speaker #0

    ok, ok. Bon ça, il n'y a pas de raison que, c'est sûr que ça se fait quoi. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est quelque chose que j'aimerais plus développer.

  • Speaker #0

    Oh mais c'est Mais bon, il y avait autre chose qui m'intéressait,

  • Speaker #1

    mais c'est pas grave.

  • Speaker #0

    C'est la meuf qui ne va rien lâcher. Après, je vais t'envoyer un petit message. Alors, dis-moi maintenant qu'on n'est plus enregistrés.

  • Speaker #1

    En plus, il n'y a rien, vraiment. Oui,

  • Speaker #0

    oui, non, mais non.

  • Speaker #1

    Par là, comme toi, tu peux en avoir, j'imagine.

  • Speaker #0

    Ouais, non, mais moi, c'est encore une autre histoire. Là, tu vois, je suis en train de te parler, ça fait déjà 10 idées de business qui m'ont traversé l'esprit. Voilà. Mais jamais rien de bien. Donc, je comprends totalement, en fait. C'est encore en phase de réflexion. Donc, il y a le temps. Mais je suis là pour écouter quand tu en sauras plus.

  • Speaker #1

    C'est gentil. Merci. Je ne sais pas qui faire appel.

  • Speaker #0

    Bon, c'est pas faire appel. C'est juste de la curiosité. Après, tu te débrouilles.

  • Speaker #1

    Bon, OK.

  • Speaker #0

    Ah, j'avais une autre question en tête, mais du coup, elle est partie, mais c'est pas grave. Ah oui, c'était ça, en fait. Il y avait une autre question aussi de la communauté que je n'ai pas notée, mais je me suis dit, bon, ça peut être intéressant d'en parler, mais pour toi, quelle est en fait ta vision du monde de la coiffure ? C'est une question très philosophique,

  • Speaker #1

    mais bon. Oui, c'est assez large. Je trouve que ça s'est vachement développé, surtout ces dernières années. Je trouve que ça a pas mal bougé. Et que déjà, après, il y a la vision. du monde extérieur que le monde extérieur a sur la coiffure et puis notre vision à nous en tant que coiffeur et en tout cas je trouve que la vision du monde extérieur elle a vachement changé je trouve que le métier il est plus il est plus valorisé et aussi nous je trouve qu'en tant que coiffeur on je sais que parfois il y en a qui à l'époque pouvaient se sentir justement dévalorisés ou quoi ... Et je trouve qu'on a plus confiance en notre métier et qu'on y croit davantage. Alors, je ne sais pas si les réseaux sociaux, ça aide aussi parce que du coup, on voit le travail des uns des autres, on se soutient et tout. Donc, je pense que ça aide là-dessus. Et après, au niveau de la coiffure, je trouve que ça va très vite. Il y a tellement de choses qui se passent, de tendances, de styles, de nouvelles technologies. Donc c'est hyper intéressant et je trouve que c'est un univers qui est très riche et dans lequel on peut évoluer perpétuellement. Et en fait, il y a plein de facettes aussi, parce que notamment ce que j'ai pu faire rien que pendant mes études, ça m'a permis de voir qu'il y avait le travail salon, mais pas que, et qu'on peut très bien se plaire en salon, mais qu'on peut aussi très bien se plaire dans d'autres univers, comme notamment l'analyse. sensorielle, tout ce qui est éditorial, plus artistique, l'univers des mariages. Et c'est hyper large et en fait, on ne se rend pas forcément compte quand on commence la coiffure de tout ce qui est possible de faire. Et je pense qu'il y a encore plein de choses que je ne connais pas. Mais c'est ça que je trouve vraiment bien.

  • Speaker #0

    mais c'est vrai c'est marrant ce que tu dis parce que c'est vrai que je pense que ce qui a fait que la vision du monde extérieur sur le monde de la coiffure s'est améliorée c'est aussi parce que et avant tout parce que les coiffeurs eux mêmes ont pris confiance en eux et nous de montrer cette confiance qu'ils prennent de valoriser encore plus le métier basse elle valorise aux yeux des autres et je trouve que voilà depuis depuis le co vide il ya un truc qui se passe en tout cas enfin moi J'ai l'impression depuis il y a trois ans où je me suis lancée, franchement je vois la différence entre il y a trois ans et maintenant. Déjà la mentalité des coiffeurs eux-mêmes, mais du coup aussi la vision des clients ou pas clients d'ailleurs. Il y a des chauves aussi. On s'arrête comme ça. Vive les chauves, j'aime les chauves. Mais tu vois, c'est vrai qu'il y a un truc qui se passe en ce moment qui fait que... le métier un peu plus valorisé et ça c'est cool mais ouais non franchement comme tu dis non c'est je perds mes mots c'est la fin de journée je commence à j'aurais dû faire une sieste avant c'est en plus d'ailleurs à 14h je me suis connectée c'est l'heure ah mais non c'est pas 14h C'est le moment de faire la sieste. D'une heure, ça change tout. Mais oui, non, non, le métier est vachement plus valorisé. Et ça, c'est beau à voir. Et c'est pour ça aussi, c'est l'une des raisons pour lesquelles ce podcast existe. C'est pour aussi entendre des voix, entendre des parcours différents. Et ce qui est cool, c'est que là, depuis le début, j'ai vraiment des parcours totalement différents. Tu vois, toi qui as fait beaucoup de concours. Ce matin Laura qui est anglaise et qui ne parle pas beaucoup français. Puis il y a coiffée à domicile. Il y a un peu de tout et c'est ça qui est cool de voir tout ce qu'on peut faire. Et tout à l'heure tu parlais d'éditoriaux. Est-ce que tu en as déjà fait ou pas ?

  • Speaker #1

    Je n'en ai jamais vraiment, enfin sérieusement fait entre guillemets. Mais c'est quelque chose qui pourrait me plaire.

  • Speaker #0

    j'ai un petit tuyau si tu veux appelle-moi ma chérie mon ami viens me voir je te recontacte juste après dernière question pour la route après avoir écouté ce podcast D'après toi, qu'est-ce que nos auditrices devraient mettre en action pour passer à un niveau supérieur dans le mindset, dans leur travail et dans tout en fait ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Je dirais que... Ce qui est important, je pense, dans la façon de penser, c'est d'être assez curieux de ce qui se fait. Quand j'ai commencé les concours, j'étais assez curieuse de voir ce qui se faisait ailleurs, ce qui se faisait en France. Et puis, de ne pas hésiter aussi à mettre sa touche personnelle et d'être soi-même. dans ses créations, dans ce qu'on fait tous les jours. Je trouve que ça, c'est assez important pour s'épanouir dans son domaine.

  • Speaker #0

    C'est beau.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    J'ai la fagate.

  • Speaker #1

    Je vois ça, je vois ça. C'est pour que je te dise...

  • Speaker #0

    Ah, tu vois, j'avais oublié, tu vois. Mais si tu y tiens, allons-y. non non non non non en vrai non parce que pourquoi j'insiste sur ça c'est parce que j'avais un truc en tête mais je sais pas j'attends un petit peu de voir un peu comment ça avance après je t'en parlerai tout à l'heure en off mais j'attends encore un petit peu parce que bon ça y est là le podcast déjà oui ça fait beaucoup de temps j'ai commencé à m'emballer parce que pareil en fait l'année dernière je faisais beaucoup beaucoup de choses au même temps je dormais pas beaucoup enfin d'ailleurs je dors pas beaucoup déjà de base mais Mais là, je ne dormais vraiment plus beaucoup depuis deux ans. Des nuits blanches, des nuits à deux heures, des trucs comme ça. Et du coup, j'en ai beaucoup fait. Et à un moment donné, le corps, il te dit stop. C'est pour ça que maintenant, je dis doucement, doucement, piano, piano. On a un petit truc. Et après, moi, je réfléchis mon truc. Et après, on se dit notre truc. C'est ça, step by step. C'est ce qu'on disait ce matin aussi avec Laura, step by step. De toute façon, pour atteindre un niveau de maîtrise de chignon ou de coupe comme tu as, c'est step by step. On commence au début par des coupes pas très jolies jolies sur les chignons, pas très jolies jolies pour passer les concours. Et en finie championne du monde. De toute façon, il faut bien commencer quelque part. J'aimais beaucoup le fait que tu dises la curiosité. C'est vraiment, je pense, la clé. Si on n'est pas curieux, on ne peut pas évoluer. Parce que du coup, on reste toujours dans notre zone de confort. Et la curiosité, c'est ce qui nous pousse à aller voir ailleurs. Et c'est ce qui nous pousse à sortir de la zone de confort.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. La curiosité est aussi... accepter le regard critique que quelqu'un peut avoir sur notre travail. Parce que parfois c'est dur mais c'est ça qui fait évoluer.

  • Speaker #0

    Ça fait mal, ça fait mal. En plus, moi je dois avouer, je suis du genre, j'aime pas les critiques. Enfin, c'est pas que j'aime pas les critiques, j'aime la critique quand elle est constructive. Quand c'est quelqu'un qui te donne une critique pour juste critiquer sans te donner, on va dire, une clé pour évoluer. Bah... Si, au revoir, mais je t'ai rien demandé. Mais quand c'est une critique de quelqu'un qui est... En fait, il faut toujours... C'est une phrase que j'aime bien, c'est... À partir du moment où on est le plus fort, le plus intelligent dans une pièce, il faut quitter la pièce et il faut aller là où on se sent plus petit. Tu vois ? Dans le sens où, quand c'est quelqu'un qui... Enfin, qui, dans un domaine, peu importe le domaine, parce qu'on a tous des... on a tous des capacités dans des domaines différents, donc on va être plus ou moins fort dans des domaines différents. Mais quand c'est quelqu'un qui n'est pas au niveau où tu vas aller dans le domaine, qui va te donner des critiques qui ne sont pas très constructives, souvent, je me dis, je vais plutôt demander à quelqu'un qui sait ce que je veux. Je ne sais pas comment expliquer. Oui,

  • Speaker #1

    je sais ce que tu veux dire. Je pense que c'est toujours hyper stimulant. En fait, je pense qu'il y a deux côtés. C'est hyper stimulant d'avoir des personnes qui sont... au-dessus, entre guillemets, et qui vont te tirer vers le haut. Et c'est aussi, je pense, stimulant d'avoir parfois des personnes qui, techniquement, connaissent pas forcément, mais qui ont un regard, du coup, différent. Même parfois, par exemple, en coiffure, moi, ça m'est arrivé. Même, j'ai été accompagnée notamment par une personne qui n'était pas du tout dans la coiffure et qui, techniquement, m'a beaucoup aidée. Donc, c'est hyper paradoxal. Mais c'est possible. Mais après, ça restait, voilà, un regard constructif. Oui, évidemment. Donc ça oui, je pense que c'est important aussi. C'était pas de la critique malveillante. Donc, du moins que c'est bienveillant et que c'est constructif. C'est sûr que c'est important de prendre en compte les commentaires qu'on peut nous faire.

  • Speaker #0

    Carrément, carrément. Ou alors des fois, je sais que des fois, j'écoute le truc, je dis « oh, qu'est-ce que tu perds ? »

  • Speaker #1

    Mais après, le temps de digérer. Je dis « de suite ! »

  • Speaker #0

    Le temps de digérer, après tu dis « ouais, en fait, tu as bien raison ! »

  • Speaker #1

    C'est souvent comme ça.

  • Speaker #0

    Ça me rassure de ne pas être la seule. Parce que vraiment, je me souviens, une fois, on était à Los Angeles, il n'y a pas longtemps, avec des amis. Et je n'ai jamais conduit de voiture automatique. Et du coup, là, on avait une voiture automatique. Du coup, moi, j'étais là, c'est bon, je conduis. Tu sais, tu avais la voiture qui faisait... Et moi je conduisais avec mes deux pieds et là j'ai mon pote à côté qui me dit « Mais tu sais qu'une voiture automatique ça se conduit qu'avec un sans pied ? » Je dis « Oh c'est bon, c'est une voiture ! » Et la voiture elle continue à faire « hu, hu ! »

  • Speaker #1

    Je lui ai dit « C'est pas ma voiture,

  • Speaker #0

    j'ai pas envie de payer la caution, je vais peut-être l'écouter ! »

  • Speaker #1

    Et tu l'as vu, c'était quand même mieux finalement.

  • Speaker #0

    Après j'ai commencé et après j'ai dit « Oh ouais, c'est vrai que c'est pas mal ! » du coup il écoute cet épisode je ne dirai jamais que tu avais raison voilà on peut conclure sur ça et ben merci beaucoup encore une fois le rame faut l'aura clara j'ai eu l'aura ce matin à clareau pareil pardon super l'autre j'aurai un bon souvenir non mais c'était vraiment cool c'était chouette de remercier infiniment et je te dis à très bientôt et que du succès dans tous tes projets futurs à venir pour la future Clara Merci à toi et puis je te souhaite la même chose et merci encore de m'avoir invitée,

  • Speaker #1

    c'était très sympa de pouvoir partager ce moment avec toi

  • Speaker #0

    Merci, ciao Ça y est, nous sommes à la fin de cette première interview qui ouvre le bal de nombreuses interviews à venir. C'était un plaisir d'échanger avec Clara aujourd'hui. Comme vous vous attendiez, il n'y a pas de secret pour atteindre un tel niveau de perfection. C'est de l'entraînement, de la dévotion, vraiment c'est de la dévotion. Mais aussi, encore une fois, c'est d'être accompagnée dans ces moments-là. Parce que pour atteindre un niveau, il faut toujours avoir quelqu'un qui nous pousse à sortir le meilleur de nous-mêmes. Et comme a si bien dit Clara aussi, prendre aussi en compte les avis de personnes qui n'ont peut-être pas ce que l'on recherche, mais qui quand même apportent un regard extérieur qu'on ne pourrait pas avoir autrement, qui peuvent nous aider à évoluer. En fait, il faut toujours rester ouvert, mais aussi rester curieuse pour pouvoir avancer. La curiosité, la dévotion, l'entraînement, bref, ce sont... En fait, il n'y a pas de recette secrète pour évoluer, pour apprendre des compétences, pour grandir. Peu importe le métier, peu importe la catégorie, peu importe la spécialité. S'entraîner, être curieux, être dévoué. Mais surtout, se faire accompagner. J'espère en tout cas que cet épisode vous apportera autant que cela m'a apporté. C'est le premier épisode qui lance le bal des interviews. Mais comme vous le savez, si vous avez suivi dans les stories, c'est la sixième interview que j'enregistre en l'espace d'une semaine. Ces échanges, ces six échanges que j'ai eus m'ont tellement apporté en si peu de temps. Je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point c'est puissant. Enfin, vous allez vous en rendre compte en écoutant les prochaines interviews qui vont venir. Mais je suis contente en fait d'avoir sauté le pas de créer ce podcast parce que je cherchais vraiment un espace comme ça où je pouvais entendre des histoires pour m'inspirer, pour évoluer, pour ne pas stagner. Parce que quand on arrive à un certain... On arrive souvent à des moments paliers de notre vie où on se sent stagné et qu'on a besoin de plus, d'autres choses. Ma curiosité du moment, c'est de connaître les histoires de chacune d'entre vous, les unes après les autres. Aussi authentique qu'elle soit, aussi différente qu'elle soit, aussi simple qu'elle soit, aussi majestueuse qu'elle soit, aussi fantastique qu'elle soit, peu importe votre histoire. Ce qui m'intéresse à présent, c'est de connaître les histoires de chacune d'entre vous, de connaître qu'est-ce qui vous a mené sur votre parcours aujourd'hui et qu'est-ce qui vous attend pour la suite. C'est un peu le résumé de tous ces échanges que j'ai eus depuis la semaine dernière. Et franchement, waouh, je n'ai pas les mots, vraiment. Et aujourd'hui, je suis contente d'avoir eu Clara. pour nous partager justement son expérience en tant que championne, plusieurs fois médaillée. Et ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est sa facilité à nous partager ses vulnérabilités. Sur les réseaux sociaux, on a tendance à se comparer, à se dévaloriser en se disant qu'il y a toujours mieux que soi, en se disant qu'on ne sera capable de rien. Mais Clara, elle a commencé quelque part. J'ai commencé quelque part. La personne que vous admirez le plus, elle a commencé quelque part. Clara, elle a commencé avec des coups pommes sur ses frères qui n'étaient pas trop ça, comme elle disait. Clara, elle a commencé avec des concours où c'était pas trop ça. Et aujourd'hui, Clara, elle a un immense talent que, il n'y a même pas besoin de le dire, son talent parle de lui-même. Cet épisode est aussi là pour vous rappeler à quel point vous valez de l'or. croyez-le ou non,

  • Speaker #1

    vous valez de l'or.

  • Speaker #0

    Vous êtes extraordinaires. Nous sommes extraordinaires. Nous sommes puissantes. Nous sommes vraiment... En fait, je n'ai pas les mots, mais nous sommes tout ce que nous voulons être. Voilà, je pense que je ne pourrais pas mieux dire. J'espère en tout cas que cet épisode vous a plu. J'ai très hâte de vous retrouver la semaine prochaine pour un nouvel épisode. À très vite.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

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