- Speaker #0
Et si tout commençait par une Ă©tincelle, une intuition, un murmure, ce petit battement dans la poterine qui dit « tu mĂ©rites mieux » , mĂȘme quand tout semble prouver le contraire ? Croire en soi, c'est souvent une foi silencieuse, pas celle qu'on affiche partout, mais celle qu'on garde au fond de soi. Quand on rentre d'une journĂ©e de 11 heures de travail pour 1600 euros par mois, quand on rĂȘve d'une vie diffĂ©rente sans trop poser et croire encore, croire en soi ce n'est pas ne jamais douter, c'est avancer quand mĂȘme, avec le cĆur un peu serrĂ©, met les yeux tournĂ©s vers ce qui pourrait ĂȘtre. Dans cet Ă©pisode, je reçois Alice, ancienne concierge dans un hĂŽtel, qui a osĂ© Ă©couter cette petite voix. Elle s'est transformĂ©e, elle a changĂ© de voix et elle a transformĂ© sa vie. Aujourd'hui, Alice est Customer Care Manager Freelance et gĂ©nĂšre plus de 4000 euros de chiffre d'affaires par mois, dans un mĂ©tier qui la respecte, qui la nourrit et qui lui permet d'ĂȘtre pleinement elle-mĂȘme. Son histoire, c'est celle de milliers de femmes qui rĂȘvent en silence et qui un jour dĂ©cident que ce rĂȘve vaut le coup d'ĂȘtre vĂ©cu. PrĂ©pare ta tasse, et laisse cette conversation raviver ta propre Ă©tincelle. Bienvenue sur le podcast Because We Care, le podcast qui allie stratĂ©gie business, expĂ©rience client et vraie vie d'entrepreneur. Ici pas de recettes magiques, juste des tasses de thĂ© bien chaudes, ta safe place et des vĂ©ritĂ©s qui brĂ»lent juste comme il faut. Hello Alice, bienvenue sur le podcast Because We Care, comment vas-tu ?
- Speaker #1
Bonjour Dorian, ça va et toi ?
- Speaker #0
Ăa va trĂšs bien. on Ă©change rĂ©guliĂšrement ensemble donc ce n'est pas exceptionnel qu'on se retrouve toi et moi aujourd'hui mais c'est exceptionnel dans le sens oĂč aujourd'hui tu vas partager au monde un petit peu ton expĂ©rience et surtout ton Ă©tat d'esprit qui a fait qu'aujourd'hui tu as je pense que tu peux me le confirmer atteint tes objectifs tes plus gros objectifs de vie jusqu'Ă maintenant ouais c'est vrai des fois on oublie
- Speaker #1
Ce qu'on apprĂ©cie, c'est son quotidien. Et puis, des fois, tu as des stories de tes anciennes journĂ©es. Tu te rends compte que tu n'as plus du tout les mĂȘmes vies. Et c'est vrai que j'ai fait un gros bond. Franchement, l'annĂ©e derniĂšre, ça a Ă©tĂ©... Les un an, elles sont passĂ©es Ă une vitesse folle. Et le avant-aprĂšs, il n'y a plus rien Ă voir.
- Speaker #0
Alice, est-ce que tu peux te présenter rapidement, nous dire qui tu es et ce que tu fais en ce moment ?
- Speaker #1
Alors, moi, je m'appelle Aline. Je vis dans le sud de la France, au soleil, Ă Nice, exactement. Donc, je suis malheureusement marquĂ©e en manager depuis octobre 2023. Ăa va faire un an et demi. Puis, j'ai dĂ©marrĂ© ta formation en janvier 2023. Donc, on a Ă©tĂ© diplĂŽmĂ©s en mai 2023. Donc, ça va faire deux ans que j'ai Ă©tĂ© diplĂŽmĂ©e. Et quand j'ai trouvĂ© ta formation via une personne du campus, la prof, Fanny, elle a pu, Ă travers ces Ă©changes, j'ai pu clairement changer de vie. Et quand j'ai su qu'un mĂ©tier pouvait exister en se levant tous les matins, en aimant aujourd'hui aider les autres Ă distance, et puis quelque part travailler en Ă©quipe, puis travailler avec des secteurs d'activitĂ© qui sont diffĂ©rents, ĂȘtre polyvalente, j'ai trouvĂ© mon mĂ©tier passion, ça fait des annĂ©es que je me cherche. Et allĂ©luia, comme on dit. Franchement, j'avais trop hĂąte de dĂ©marrer quand j'ai dĂ©couvert la formation. D'ailleurs, c'Ă©tait en septembre, octobre 2022. Il fallait que je patiente en janvier 2023. Donc, je me rappelle avoir fouillĂ© tous les podcasts, enfin, tous les podcasts, j'avais regardĂ© toutes les vidĂ©os des anciennes Ă©lĂšves. Et j'avais trop, trop hĂąte de commencer. Et donc, avant ça, je travaillais en hĂŽtellerie. Donc, ça faisait cinq ans que j'Ă©tais en hĂŽtellerie de luxe. et je faisais donc rĂ©ception et conciergerie. J'Ă©tais toute seule au poste de responsable concierge et rĂ©ceptionniste, on va dire un peu comme ça. C'Ă©tait un mĂ©tier que j'ai vraiment aimĂ©, parce que c'Ă©tait un mĂ©tier de cĆur, vraiment. Les gens viennent ici pour des vacances, surtout au soleil toute l'annĂ©e. Ils viennent aussi pour des demandes en mariage, ils viennent en famille. Et j'avais vraiment aimĂ© parce que chaque client est diffĂ©rent, puis chaque sĂ©jour est diffĂ©rent. Et puis aprĂšs, on avait des clients fidĂšles. Donc, j'avais droit Ă chaque fois Ă des cadeaux quand ils revenaient l'annĂ©e d'aprĂšs. Donc, j'ai vraiment aimĂ© ce mĂ©tier. Mais les conditions ne me convenaient plus. Je n'avais plus la vie que je souhaitais. J'Ă©tais en vacances en janvier. J'avais mes repos le mercredi et jeudi. Quand il fallait prendre un week-end, il fallait nĂ©gocier quelques mois avant. Et puis voilĂ , ma vie a Ă©tĂ© cadrĂ©e. Je n'avais pas du tout de... J'Ă©tais trĂšs polyvalent mais je n'avais pas de surprise en fait. Deux ans aprĂšs, je restais, le quotidien allait rester le mĂȘme et l'Ă©volution qui Ă©tait possible ne m'intĂ©ressait pas. Je ne voulais pas ĂȘtre dans un rĂ©tablissement. J'avais vraiment envie d'une libertĂ© gĂ©ographique, mais aussi une libertĂ© professionnelle. Aujourd'hui, grĂące au mĂ©tier du customer care manager, on est amenĂ© Ă faire diffĂ©rentes tĂąches et diffĂ©rents challenges, diffĂ©rents secteurs. Donc en fait, on ne s'en met jamais.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous parler un peu de toi, qu'est-ce que tu pensais, quel Ă©tait ton Ă©tat d'esprit quand tu Ă©tais justement dans ton job de rĂ©ceptionniste avec beaucoup d'heures par semaine pour un petit salaire ? C'Ă©tait quoi ton Ă©tat d'esprit ? Oui, je vais y arriver, je vais rĂ©ussir Ă trouver quelque chose ou est-ce que tu Ă©tais plus en modeâŠ
- Speaker #1
Quand j'ai découvert la formation et que j'étais à l'époque réceptionniste.
- Speaker #0
MĂȘme avant de dĂ©couvrir la formation.
- Speaker #1
J'Ă©tais Ă bout, j'Ă©tais Ă bout parce que dĂ©jĂ quand j'avais commencĂ© c'Ă©tait en 2020 et donc suite à ça, c'Ă©tait septembre 2019, l'annĂ©e a commencĂ©, j'avais commencĂ© mon CDI en janvier 2020 et puis aprĂšs Covid et donc lĂ pendant les deux premiĂšres annĂ©es je m'Ă©tais dit oh la la mais j'ai dĂ©couvert un mĂ©tier qui me plaĂźt de la relation client et je me suis dit waouh en fait mon mĂ©tier Ă tout moment en fait il n'existe plus Ă cause de la crise sanitaire, donc dĂ©jĂ j'avais eu un clip total parce que du coup pendant Je me rappelle, il y avait 6-8 mois, on Ă©tait en chĂŽmage technique. Je ne travaillais pas, c'Ă©tait assez frustrant quand on aime ce qu'on fait. J'Ă©tais Ă©puisĂ©e sur le long terme parce que l'hĂŽtellerie, ça peut ĂȘtre Ă©puisant si aujourd'hui ce n'est pas assez cadrĂ©, s'il n'y a pas assez d'Ă©quipe. Les saisons sont assez intenses. Surtout que j'avais 5 semaines d'un coup, et aprĂšs tout le long de l'annĂ©e, je n'avais que 2 jours, donc on n'avait aucun moment de coup. C'est tout. Ah oui, d'accord.
- Speaker #0
Tu avais 5 semaines en janvier, c'est tout, quoi. OK.
- Speaker #1
Donc, il fallait tenir le rythme. Donc, aprĂšs, on savait que de fĂ©vrier Ă mars, les journĂ©es sont un peu plus cool, je dirais. Mais aprĂšs Covid, par contre, pas du tout, parce que du coup, il y a fait un trĂšs beau temps. Je me rappelle, dĂšs qu'on a rĂ©ouvert aprĂšs Covid, c'Ă©tait, je crois, de mars Ă presque novembre. Donc, 2022, quand ça a Ă©tĂ© un peu plus souple. J'avais encore des personnes qui nageaient Ă la piscine, et encore le 11 novembre. On Ă©tait Ă quel point on Ă©tait fou au niveau client. Donc aprĂšs, les saisons devenaient trĂšs trĂšs longues. Parce qu'on a dĂ» rattraper les deux ans oĂč les pays Ă©taient trĂšs courts. Donc non, j'Ă©tais assez Ă©puisĂ©e. J'aimais ce que je faisais, mais j'Ă©tais Ă©puisĂ©e de cette polyvalence, je dirais. Et puis, cette envie de faire plus, mais diffĂ©remment. Professionnellement, de continuer Ă m'Ă©panouir, de pas quitter ce qui me fait vibrer. et en mĂȘme temps de trouver une Ă©volution qui me convienne Ă la vie que je souhaite avoir.
- Speaker #0
Et est-ce qu'avant de tomber sur le campus customer care, tu cherchais déjà ? Tu te disais, oui, il faut que je trouve autre chose, il faut que je cherche autre chose, je sais que je suis capable de plus, de mieux.
- Speaker #1
Je cherchais directement d'une formation en ligne, de travailler en ligne. Et je savais dĂ©jĂ un peu, je commençais un peu Ă travailler sur moi, sur ce que je voulais faire et pas faire. Par exemple, community manager, je l'ai vu et revu. mais je ne suis pas quelqu'un de crĂ©ative artistique. Donc, vous m'Ă©tiez dit, non, alors lĂ , je ne vois pas du tout derriĂšre mon Ă©cran faire de la crĂ©ation de contenu. Mais par contre, j'avais fait un⊠J'avais fait un peu d'enseignement sur le multimĂ©dia, mais je n'ai pas fait de formation. Et aprĂšs, j'avais fait une formation d'affiliation. Donc, j'avais bien aimĂ©, parce que du coup, c'Ă©tait quelque chose oĂč tu reprends des assises naturellement. Et c'est lĂ oĂč, du coup, j'ai rencontrĂ© Fanny dans la partie du coup customer care. Et c'est lĂ que je me suis rendu compte que l'affiliation me plaisait, mais je n'allais pas jusqu'au bout, je ne travaillais pas toute la journĂ©e. C'Ă©tait vraiment presque aller suivre certaines stratĂ©gies sur tes rĂ©seaux sociaux et tout ça. Donc, il est trĂšs intĂ©ressant, mais ce n'Ă©tait pas ce que je voulais faire ou j'avais vraiment envie d'avoir un mĂ©tier oĂč toute la journĂ©e ou une bonne partie de ma journĂ©e, je suis consacrĂ©e à ça. Donc, c'est bien, je pense, en supplĂ©ment. Mais c'est vrai que j'avais commencĂ© Ă me chercher. C'est vrai que j'avais fait l'affiliation, j'avais regardĂ© un peu comme team manager. Assistante virtuelle, j'avais regardĂ© les pas coup de cĆur sur ce que j'avais pu voir Ă l'Ă©poque. Et puis, je n'avais pas trouvĂ©. Et je me suis dit non, je ne peux pas rester toute ma vie dans l'hĂŽtellerie. Il fallait que je trouve une solution. Et puis, un jour, j'ai eu vraiment une trĂšs belle surprise de la part de Fanny. Parce que je suis une... comment j'ai bien parlĂ© avec Fanny, je ne sais plus si du coup je l'ai contactĂ©, j'ai lu son mĂ©tier dans l'email, je ne sais plus. Franchement, il faudrait que je regarde. Mais c'est comment, je ne sais pas, est-ce que j'ai mis par lĂ un privĂ© ? Alors, je pense qu'en voilĂ peut-ĂȘtre que c'Ă©tait une personne que tu, on en avait parlĂ©, tu sais, en privĂ©, une personne trĂšs connue sur les rĂ©seaux sociaux et qui j'avais pas mal discutĂ©, a Ă©tĂ© Ă la recherche d'eux, sans savoir exactement son mĂ©tier. Je crois que c'Ă©tait parti de lĂ . Et de lĂ , je ne sais pas pourquoi, je suis partie nature Ă non voir Fanny, alors qu'il y a plein d'informations en ligne. plein de personnes qui peuvent aujourd'hui te rĂ©pondre par mail ou en message privĂ©. Et je crois qu'Anna l'a dit, elle m'a dit franchement, c'est Dorian qui m'a tout appris. J'ai dit, mais attends, trouve-moi Dorian parce qu'il faut que je trouve oĂč elle est parce que ça me va vraiment trop bien ce que je fais. Et encore, elle m'a dit vraiment les grandes lignes sur ce que moi, les personnes souhaitaient que je fasse. Et quand elle m'a trouvĂ©e, j'avais fait le quiz direct, elle m'a envoyĂ© le lien, j'Ă©tais dessus, j'ai dit « Ah lĂ lĂ , c'est bon, j'ai trouvĂ© ! » Je me rappelle, j'avais fait mon chĂ©ri, j'ai dit « Ăcoute, j'ai trouvĂ© ! » On Ă©tait en fin de saison, j'ai dit « Bon, il faut que je passe quand mĂȘme l'hiver, parce que ça ne va pas en janvier, et puis l'annĂ©e prochaine, je ne suis pas Ă la saison. » Bon, fatalitĂ©, j'ai fait quand mĂȘme la saison pour m'arranger avec eux, mais quand j'ai su que c'Ă©tait validĂ©,
- Speaker #0
j'ai trouvĂ© un port de sortie trop bien et donc sans surprise si vous nous avez Ă©coutĂ© jusque lĂ Vous savez que Alice a Ă©tĂ© diplĂŽmĂ©e, tu as suivi le campus, etc. J'aimerais qu'on parle un petit peu de ton Ă©tat d'esprit parce que tu as suivi la formation en mĂȘme temps que ton travail en hĂŽtellerie, qui prenait entre 40 Ă 50 heures par semaine, donc c'Ă©tait quand mĂȘme intense. AprĂšs la formation, je me souviens qu'il y a eu des moments down, oĂč c'Ă©tait je ne vais pas trouver de client, je ne vais pas rĂ©ussir, etc. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de... des moments qui ont Ă©tĂ© les plus compliquĂ©s pour toi ?
- Speaker #1
Je pense que j'ai Ă©tĂ© déçue de ne pas pouvoir prendre de suite les postes de customer care manager juste aprĂšs le diplĂŽme parce que j'ai dĂ» faire un choix. Je m'Ă©tais dit, c'est oĂč je dĂ©marre et j'ai 50 heures dans les pattes et je vais descendre mes clients ou je passante un peu et je vais attendre au mois de septembre. Et je me rappelle que du fait d'avoir fait le choix datant en septembre-octobre d'ĂȘtre vraiment full-time pour la partie freelance, comme je n'Ă©tais pas en action, j'avais le droit Ă tout. Et si je n'arrivais pas ? Et si je ne trouvais pas les clients ? Et si ? Et si ? Je ne m'Ă©tais pas laissĂ©e le choix. Je savais que telle date, 30 septembre, c'Ă©tait fini, le CPI. Mais par contre, jusqu'Ă lĂ , c'est vrai que je me suis fait une montagne. tout ce qu'il y avait Ă faire pour devenir entrepreneur, parce que c'est vrai que j'Ă©tais devenue quand mĂȘme en tant que salariĂ©e et vraiment juste, c'est rien du tout. Et c'est vrai qu'Ă l'Ă©poque, avec Admi et toi, vous nous avez vachement aidĂ© Ă faire cette transition sur aujourd'hui la crĂ©ation de la micro-entreprise et puis les premiĂšres Ă©tapes entre les offres, la page Notion pour expliquer, ton compte Instagram, puis t'aider au niveau des emails de prospection, mais de maniĂšre caisse, pas trop bourrin. Donc c'est vrai que moi et Ramon, on est sur cette transition. J'Ă©tais stressĂ©e en me disant, comme je ne suis pas en action pour signer un contrat tout de suite, on se dit, ah, mais qu'on pratique moins. Alors que finalement, au TĂ©dris, je le pratiquais. Et puis des fois, c'Ă©tait pas du virtuel, mais du rĂ©el. Donc il fallait mettre en application tout ça. Donc ça a Ă©tĂ© vraiment aprĂšs un bon entraĂźnement. Mais c'est vrai qu'il y a eu des moments oĂč, comme on n'est pas en action, aprĂšs le cerveau, il aime bien pas l'action. donc c'est le toit
- Speaker #0
Et tu vois, il y a un truc, moi, qui m'a impressionnée dans ces moments-là , c'est que j'ai l'impression que ce qui te raccrochait à « je vais réussir » , c'est « je crois en moi » . Je sais que je suis capable. Qu'est-ce qui te faisait te dire ça à chaque fois ?
- Speaker #1
VĂ©ry l'a dit que je me souhaitais avoir, donc je me laissais pas le choix de prendre en moi. Alors peut-ĂȘtre que c'est soit je m'arrĂȘte, enfin je crois pas en moi, et donc toute ma vie va ĂȘtre lĂ . Je vais faire 8h, 15h, midi, 20h, 30h. Mes journaux vont ĂȘtre lĂ , dĂ©but check-in, check-out, un peu la piscine, un peu la bagagerie, un peu la gouvernante. Soit Ă un moment donnĂ©, je mets un copier aux fesses et on y va pour une vie qui te correspond. Parce qu'en fait, j'en avais marre de voir sur les rĂ©seaux sociaux des gens qui... En fait, je cherchais vraiment un mĂ©tier oĂč je n'ai pas de mise. Je n'ai pas que la partie digitale, parce que je ne voyage pas autant que j'aimerais. Parce que voilĂ , encore une fois, je devrais faire plus, mais... C'Ă©tait vraiment ce cĂŽtĂ© de m'Ă©panouir. Je me levais le matin et j'adorais ce que je faisais. Et c'est beaucoup ce que j'avais eu dans mon ancien poste, oĂč Ă des moments, on me reprochait d'ĂȘtre trop proche avec les clients. Je me disais, mais Alice, c'Ă©tait trop⊠Je ne suis pas le saut, parce que les gens apprĂ©ciaient ça vraiment. Les gens me disaient, j'ai l'impression de venir Ă l'hĂŽtel, c'est un petit Ă©tablissement, elle avait une trentaine de chambres. On se sent comme Ă la maison. On ne se sent pas juste client lambda. On se sent Ă la maison, vous savez qui on est, d'ĂȘtre quittant avant, pendant, aprĂšs. Et je ne voulais plus qu'on me reproche. Donc, je me suis dit, je n'ai pas le choix de croire en moi parce que si les autres y arrivent, pourquoi pas moi ? Et puis surtout que la vie que tu souhaites, elle n'est pas ton choix. Enfin, en tout cas, elle n'est pas ta choix. Donc, il va falloir que tu ailles vraiment ouvrir cette porte. Mais c'est vrai que je me rappelle quand j'avais pris la dĂ©cision de vouloir partir de l'Ă©tablissement, j'avais eu une conversation pendant deux heures, je me rappelle, avec une collĂšgue Ă moi qui est en rĂ©ception et le fils du patron. pendant deux heures et pendant deux heures j'ai eu droit Ă toutes les objections possibles et imaginables de me lancer Ă mon compte en ligne. Oui mais imagine tu tombes enceinte et du coup ben t'es pas payĂ©e. Oui mais imagine tu es malade et voilĂ . Oui mais imagine t'as pas assez de boulot. Oui mais j'avais droit Ă tout. Et en fait je suis sortie de ce bureau lĂ . Alors ça m'a fait un bon sentiment, en le sens, oh lĂ lĂ , vu qu'ils ne sont pas du coup du business en ligne, ils ne connaissent pas tout cet univers, et qu'ils savaient que j'Ă©tais un bon Ă©lĂ©ment, parce que si tu nous plantes, donc je dis, moi le but ce n'est pas que je vous plante, mais moi je ne vais pas attendre, voilĂ , j'ai envie d'avoir une petite question. Et dĂšs que je suis sortie de lĂ , et d'avoir fait la formation, j'avais fait le diplĂŽme et tout, Parfois j'Ă©tais sereine, genre j'avais rĂ©ponse Ă tout, je dis bah... Si vraiment je ne trouve pas, je suis une bosseuse, donc j'irai travailler, j'en pense sur une hĂŽtellerie. C'est ce qui manque dans les restaurations aprĂšs Covid. On les recherche constamment. Pour chaque femme de chambre, j'allais le faire. Si tu as envie de travailler, tu travailles. Et puis si demain, je commence, je trouverai une solution. Si je tourne malade, comme tout le monde, je ferai une solution. Je vais l'avoir de cĂŽtĂ©. Et si ça ne marche pas pendant les six premiers mois, on verra, on en reparlera. Et puis finalement, ça a marchĂ© de suite parce que je ne me suis pas laissĂ©e des choix, finalement. Pas finalement. j'ai dĂ©cidĂ© de pas me laisser le choix et c'est vrai que bah j'Ă©tais sereine en fait aprĂšs une fois que j'avais fait la formation et que j'Ă©tais vraiment encadrĂ©e puis vraiment j'ai une super belle promo quoi vraiment j'Ă©tais dans 39 38 ouais Ă peu prĂšs presque 40 presque 40 donc on Ă©tait vraiment trĂšs solidaires et puis et puis voilĂ la communautĂ© vraiment aprĂšs aprĂšs diplĂŽme on a Ă©tĂ© vachement mĂȘme d'ailleurs toujours trĂšs actifs donc c'est vrai que bah si eux ne comprenaient pas je me retournais vraiment plus sur la communautĂ© en fait du campus Merci. Parce que mĂȘme avec les anciennes finalement, les anciennes Ă©lĂšves, les plus, comme on disait Ă l'Ă©vĂ©nement, les dinosaures, mais les plus expĂ©rimentĂ©es en tout cas. Et c'est vrai qu'elle nous avait vachement aidĂ©es. Moi, j'avais beaucoup parlĂ© Ă l'Ă©poque avec Fanny, avec Cindy. Et c'est vrai que Cindy aussi a vraiment une expĂ©rience incroyable avant et aprĂšs la formation. Et donc, je m'Ă©tais raccrochĂ©e. En fait, je me suis dit, elle a changĂ© sa vie, moi aussi. Et comme d'autres, comme Fanny. enfin, la nuit, elle est... Elle est au Maroc, je veux dire, Ă la vie qu'elle souhaite. Donc je me dis, c'est pas possible, je ne passe pas Ă cĂŽtĂ© de ma vie.
- Speaker #0
C'est beau ce que tu dis. Parce que malgré les doutes, malgré tout ça, en fait, ce qui était plus fort que tout, c'est je veux obtenir ce truc et je vais tout faire pour.
- Speaker #1
Une fois qu'on a alignĂ©, je pense que l'objectif, il sera atteint quoi qu'il arrive. Il prendra un peu plus de temps, je dirais peut-ĂȘtre. Mais une fois qu'on a alignĂ©, qu'on sait ce qu'on veut, Il n'y a plus qu'Ă . Il n'y a plus qu'Ă parce que... AprĂšs, on a tous des situations diffĂ©rentes, je pense. Mais moi, j'en avais marre d'aller Ă reculons Ă la fin. Oui. Vraiment, c'est... Et en fait, c'est vraiment... Des fois, je me dis... Des fois, je demande comme ça Ă la vie. Je dis bon, admettons... Est-ce que je fais une bonne chose de partir finalement dans mon CDI ? VoilĂ , ça fait cinq ans, je suis Ă la routine. Et puis Ă chaque fois que j'avais ça, il m'arrivait des trucs... oĂč je suis toute seule Ă l'hĂŽtel bien Ă©videmment, il fallait rĂ©parer d'un coup la plomberie, l'Ă©lectricitĂ© ne fonctionnait plus, j'ai un souci dans la piscine au niveau du chlore. Et je me dis lĂ , tu fais vraiment de la vie. Vraiment, la vie te le montre Ă chaque fois, tu sors de lĂ , tu changes de vie, tu trouves d'autres problĂ©matiques, parce que voilĂ , c'est partie du jeu aussi. Mais Ă chaque fois, tu me dis, tu es sĂ»re que c'est le bon choix ? Et puis d'un coup, la vie te le montre. Oui, oui, tu fais le bon choix, oui. ben lĂ tu vois ce que t'es en train de vivre tu vas en prendre Ă boire tous les jours et c'est vraiment plus Ouais, c'est plus du tout ce que je voulais. Mais c'est vrai que c'Ă©tait beaucoup plus de l'extĂ©rieur. Et pourtant, tu m'avais vu sur certains lives oĂč j'Ă©tais en pleurs. Vraiment, au niveau mindset, j'ai pris un coup de bouse parce que tout le monde a Ă©tĂ© lĂ aussi dans le campus. Vraiment, je me suis inspirĂ©e de beaucoup de femmes pour la premiĂšre et j'ai Ă©coutĂ© vraiment tous vos conseils. Par exemple, tu disais, tu ne dĂ©marres pas. Et lĂ , ça m'est arrivĂ© sur ma premiĂšre expĂ©rience professionnelle, mais tu ne dĂ©marres rien. tu ne donnes rien pour que tu n'as pas signĂ© ou tu vois et c'est plein de choses que j'ai appliquĂ© dĂšs le dĂ©but parce que j'Ă©tais vraiment un bĂ©bĂ© entrepreneur je ne savais rien et j'Ă©coutais vraiment tous vos conseils et je me rappelle c'Ă©tait les questions c'est lĂ oĂč j'Ă©tais le plus en stress c'est de me dire comment j'organise mes journĂ©es en disant j'ai tout ça j'ai plusieurs clients comment on fait et je me rappelle qu'Ă l'inverse on m'a donnĂ© vraiment des beaux conseils toi et HĂ©lĂšne en me disant inverse les choses qu'est-ce que tu as vraiment besoin dans ta vie Ă toi le matin, peut-ĂȘtre dormir plus peut-ĂȘtre te prĂ©parer ta routine, ce qui me perd quand tu as le soir. Et de lĂ , en fonction de ta vie perso, tu vas calquer ta vie pro. Parce que moi, je suis en train de faire des erreurs et ça m'est encore arrivĂ©. Mais c'est vrai que c'est toujours des conseils que j'ai appliquĂ©s. Et mĂȘme si des fois, ça n'allait pas, et mĂȘme si plusieurs fois, j'ai pleurĂ©, j'ai Ă©tĂ© entourĂ©e.
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu dirais aujourd'hui à quelqu'un qui a terriblement envie de changer de vie, sa situation actuelle, ça ne lui convient pas, etc. mais qui ne passe pas à l'action, qui est encore dans l'attente, qu'est-ce que tu lui dirais ?
- Speaker #1
De foncer. De foncer parce que...
- Speaker #0
Mais cette personne te répondrait, mais comment je fais ? Je me sens bloquée, je n'arrive pas. Comment je fais ?
- Speaker #1
Je vais te dĂ©bloquer, je vais te secouer. En plus avec certaines customer clients avec qui on en parle, par exemple sur le fait de prospecter ou de rĂ©pondre Ă des annonces, mais en fait postule, postule parce qu'il y a tellement en fait des annonces, il y a tellement de candidatures qu'en fait le mieux qui peut t'arriver c'est un nom. Et puis le nom peut se transformer en oui. Donc tant que tu ne postules pas, tu ne sors pas et tant que tu ne passes pas l'action, ta vie ne changera pas. Et aprĂšs, des fois, je fais la mĂȘme chose. Est-ce que ça te plaĂźt ? convient tous les matins tel Ă tel transport matin transport le soir des crevets tombent voici par super mal tes collecteurs Ă ras-le-bol de l'Ă©vangile raconte voilĂ et aprĂšs ouais c'est vrai et certains disent donc maintenant c'est tout de suite fin de façon l'action la couleur qu'elle soit et et je pense qu'aprĂšs c'est les entrepreneurs qui font le dire et mĂȘme personne ne pense Ă rien c'est plus sur son action plus sur attaques de l'europe et Et je pense que lĂ , on a le plus de difficultĂ©s, je dirais, dans le campus pour certaines annonces, c'est la vidĂ©o. Et moi, ce que j'ai fait sur certaines sites du campus, c'est envoyer mes vidĂ©os en privĂ© pour montrer que quand j'Ă©tais au tout dĂ©but, c'Ă©tait une catastrophe. Mais en fait, en soi, ce n'est pas grave. Et pour mes vidĂ©os, ça va plus. Donc finalement, il faut y aller. Il faut y aller et temps et leur vie. Et pourtant, la vidĂ©o, je l'ai faite 30 fois avant. Et tu vas me voir, tu vas dire, ah non, ça, ça, ça. Je dis, hop, ah bah bien, on redĂ©marre. Donc, je dirais de foncer parce qu'en fait, lĂ , ta vie, si elle ne change pas tout de suite, c'est la mĂȘme pendant les 30 prochaines annĂ©es, 40 prochaines suivant ton expĂ©rience pro. Et vraiment, subir sa vie, c'est super bon. C'est, tu vois, c'est une des phrases que mes parents m'ont toujours dit, tu feras ce que tu veux dans ta vie, mais choisis. Parce que si tu ne choisis pas, tu vas subir. Et ça m'a restĂ©e. Parce que 40 ans c'est long quand mĂȘme, 40 ans quand t'aimes pas ce que tu fais c'est trĂšs long. Donc choisis bien ce que tu veux faire. Et d'ailleurs je me rappelle que mes parents, d'ailleurs sur ce cĂŽtĂ© lĂ , parce que bah pareil ils sont pas du tout de la formation en ligne et tout, et je leur avais rien dit, j'avais qu'un assert que j'avais prĂ©vu. Et je suis arrivĂ©e, bah au mois de juin, j'ai dit voilĂ , alors j'ai mon diplĂŽme, j'ai pu voir avec mon entreprise pour avoir ma rupture conventionnelle, Et puis voilĂ , je finis ma saison. Et puis aprĂšs la saison, je dĂ©marre. Et donc lĂ , je les voyais avec des gens en disant qu'est-ce que tu nous fais ? Alors, mĂȘme maintenant, ils comprennent un peu, mais ils ne sont pas... Mais bon, j'avais tout expliquĂ©. VoilĂ , mon plan, il est lĂ . De toute façon, moi, c'est simple. Ă partir du 30 septembre, je suis plus en CDI. Ă partir du 1er, je prends mon ordinateur et je rentre dans les cafĂ©s. C'est ce que je voulais en pro. Parce que j'en avais marre pour les en faire en disant, lui, il vient des stages, le haut en train de parler avec son Ă©quipe en anglais et tout, moi je veux trop faire ça. Et je me suis dit, bon, maintenant c'est mon tour. Et aprĂšs, je pense que ça dĂ©pend des... du besoin de la personne. Moi, c'Ă©tait vraiment l'Ă©panouissement. Il y en a qui ont peut-ĂȘtre passĂ© du temps avec ses enfants. Donc, peut-ĂȘtre plus appuyĂ© sur ça. Mais c'est vrai que tu donnes souvent un exemple. Dans le cas oĂč tu es maman, il faut remplir le frigo. Il faut y aller. Mais des fois, il n'y a pas parce que c'est des croyances limitantes. Et puis des fois, on ne se sent pas assez. Mais je pense que c'est des coups de boost Ă avoir. Et c'est de se dire, de toute façon... Le non, c'est ce qui paraĂźt venu. Moi, les non-rĂ©ponses que je n'ai pas eues, ça a Ă©tĂ© des fois des rĂ©ponses oĂč les gens se sont cherchĂ©s aprĂšs. Donc, un non peut se transformer en oui, et puis un mail sans rĂ©ponse ou un message sans aucune rĂ©ponse, il peut revenir six mois aprĂšs. Donc, non, je dirais de foncer. Je dirais de foncer parce que faire un mĂ©tier que t'aimes, franchement, ça n'a pas de prix. Un mĂ©tier que t'aimes avec un Ă©quilibre de vie pro-perso, ce qui te convient, ça n'a pas de prix.
- Speaker #0
Et justement, si tu devais nous parler de cette vie que tu as réussi à atteindre, que tu voulais absolument quand tu y pensais depuis ton bord de piscine mal chloré, tu t'en dirais quoi aujourd'hui de cette vie que tu as ?
- Speaker #1
Je pense qu'il y a encore mieux Ă faire, parce que l'ĂȘtre humain a toujours besoin de plus, plus de voyages en digital nomade. Et peut-ĂȘtre laisser plus de place, je dirais, aux persos qu'aux pros. C'Ă©tait un peu mon dĂ©faut, je dirais.
- Speaker #0
Mais aujourd'hui, qu'est-ce qui te rend... Tu vois, tu te dis quels objectifs j'ai cochés, quoi, en atteignant cette vie-là .
- Speaker #1
La libertĂ© gĂ©ographique, c'est-Ă -dire, dĂšs qu'il faut partir, ben voilĂ , il faut partir, je prends mon ordinateur, je peux le faire. Cette libertĂ© d'ĂȘtre flexible dans la journĂ©e, elle est incroyable, franchement. pour aller d'un arme Ă l'autre chez le docteur, ou tu dois le faire, tu y vas. Cette flexibilitĂ© de prendre des vacances quand on en vit. Franchement, il n'y a pas de dĂ©bat. J'ai pris les vacances au mois de janvier, je vais les prendre au mois d'aoĂ»t, c'est bon. On aime le restant de l'annĂ©e. Et ce confort financier aussi.
- Speaker #0
Oui, tu as un confort financier plus élevé que quand tu étais salariée.
- Speaker #1
Oui. AprĂšs, j'essaie toujours de rester Ă pied sur terre et de mettre un maximum de cĂŽtĂ© parce qu'on sait ce que c'est l'entreprenariat. Tu sais toujours ce qu'il te passe un ou deux mois, puis aprĂšs, des fois, le lendemain, c'est la chine. Mais c'est vrai que je n'ai plus du tout le mĂȘme rythme de vie.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous dire ton nombre d'heures de travail ? et ton chiffre d'affaires mensuel ?
- Speaker #1
Alors, actuellement, je pense que je tombe entre 25, 20, 25 heures. C'est la période un peu plus calme. Donc,
- Speaker #0
des petites semaines ?
- Speaker #1
Oui, des petites semaines. Je suis entre, allez, 2000 Ă 2005 de chiffre d'affaires. En tout cas, quand ça monte, je peux ĂȘtre facilement autour des 3000, 3500. Quand je vais monter autour des 30, 35 heures, suivant aprĂšs le rythme de mes clients. Donc non, ce n'est pas nĂ©gligeable. Je suis passĂ©e quand mĂȘme d'un CDI Ă 1450. Donc voilĂ , ça change la donne. Et puis voilĂ , au mĂȘme niveau du nombre d'heures. Avant, j'Ă©tais sur un 39 heures sur le papier, 45 en rĂ©alitĂ©, sans les transports, sans le trajet pour y aller. Donc j'ai bien, je n'ai jamais rechignĂ©. Mais ce n'est plus le mĂȘme rythme, quand on travaille de chez soi. Et pourtant, par rapport Ă d'autres... collĂšgues customer care, elles adorent dĂ©marrer plus tard parce qu'elles ont les enfants Ă amener, etc. Moi, j'adore dĂ©marrer trĂšs tĂŽt ma journĂ©e. Mais aprĂšs, je finis beaucoup plus tĂŽt. Donc, c'est vrai que ça s'adapte vachement aussi Ă la vie que je souhaite oĂč finalementâŠ
- Speaker #0
Tu peux avoir des loisirs. Tu as repris des loisirs, d'ailleurs.
- Speaker #1
Oui, j'ai repris des loisirs. Maintenant, je me suis mis Ă la danse. Donc, pareil, ça fait six mois, je me dis que je dois y aller, mais je n'ose pas y aller. Et puis, j'ai d'autres filles Ă qui je peux aller un peu. d'autres entrepreneurs que j'ai rencontrĂ©s sur Nice qui m'a dit, en fait, voilĂ ... entre guillemets la danse c'est comme l'entrepreneuriat c'est aujourd'hui ben c'est l'inconnu, t'as peur, tu penses te faire juger parce que t'es physiquement avec d'autres personnes mais en fait on a tous des marins Ă jour et faut y aller pour lĂącher prise et puis tu vas apprendre au fur et Ă mesure et puis si au dĂ©but tu sais pas tout ben ça fait partie du jeu parce que finalement aprĂšs on s'ennuierait, puis finalement y'aurait pas de profs, y'aurait que, enfin y'aurait pas de profs Ă©lĂšves y'aurait que des profs Donc, finalement, on s'ennuie. Donc, voilĂ , je me suis mis ce loyer-lĂ de la danse et je suis trĂšs contente. Donc, maintenant, vraiment, les journĂ©es, je les... beaucoup plus tĂŽt. Avant, j'allais bien dĂ©marrer des fois un peu plus tard, travailler un peu plus tard. Maintenant, je commence tĂŽt, je finis tĂŽt. Et puis voilĂ , surtout que moi, du coup, Ă cĂŽtĂ© de ça, comme je suis famille d'accueil pour les animaux, avant, je ne pouvais prendre que des Ausha. Et maintenant, je peux prendre des chiens. Du coup, pour me permettre d'avoir plusieurs sorties dans la journĂ©e, etc. Et puis, ĂȘtre avec eux parce que le chat est beaucoup plus indĂ©pendant que le chien. Et donc, finalement, ça me laisse le temps d'avoir plus de visites pour les familles qui m'ont adoptĂ©, les rendez-vous chez le vĂ©tĂ©rinaire. Donc, c'est vraiment un autre passe-temps, je veux dire, c'est pas comme ça, passe sur un cĂŽtĂ© qui me prenne un peu de temps, mais qui m'anime aussi, qui finalement s'adapte aussi Ă mon planning. C'est l'avantage que si j'ai des familles qui veulent adopter des chatons que j'ai actuellement Ă la maison, je fais en fonction de ma journĂ©e et puis je leur prenne un rendez-vous en fin de matinĂ©e ou dans la semaine, pas forcĂ©ment Ă temps de week-end. Et c'est vrai que cette flexibilitĂ©, franchement, ça n'a pas de prix. Ăa n'a pas de prix de partir dans un cafĂ©. d'aller travailler avec d'autres entrepreneurs en ligne ou juste d'aller prendre son meilleur cafĂ© du coin, son meilleur thĂ© avec ton casque, ça n'a pas de prix de changer de cadre. Vraiment, ça n'a pas de prix. Et des fois, je m'oublie en me disant « Ah lĂ , la journĂ©e a Ă©tĂ© longue » ou « Ah lĂ lĂ , j'ai vraiment un cas de client qui a Ă©tĂ© assez compliquĂ© Ă gĂ©rer » . Et puis des fois, tu prends le recul et tu te dis « Ouais, mais attends, regarde le bon que tu as fait en arriĂšre, finalement, lĂ , ce n'est pas une bonne chose » . finalement ce problĂšme lĂ tu l'as entre guillemets attirĂ© et tu l'apprĂ©cies ce problĂšme lĂ finalement comparĂ© Ă celui que tu avais avant. C'est vrai que ça a Ă©tĂ© un vrai changement dans les un an mais je pense que ça fait partie du processus comme je le dis souvent la confiance elle vient pas tout de suite mais elle va venir au fur et Ă mesure et c'est souvent d'ailleurs le retour qu'on a des autres nouvelles Customer Care qui disent ah lĂ lĂ mais j'ai peut-ĂȘtre pas toutes les compĂ©tences ou je ne sais peut-ĂȘtre pas tout faire. Et moi, j'ai l'impression que j'ai dit, ah non, mais alors, ce n'est pas possible parce que le campus, tu pratiques tellement que tu ne peux pas dire que tu ne sais pas. Mais du coup, maintenant, et souvent, d'ailleurs, on en parle dans le campus, c'est maintenant, on fait attention à ça Ă l'extĂ©rieur.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
C'est marquant quand tu vois l'expérience que tu peux avoir ou les commentaires qu'on peut voir pour partir vraiment en dehors de la liste d'actes, quoi. C'est pas mal. Il en faut beaucoup plus des questions. C'est clair. Merci.
- Speaker #0
Est-ce que tu aurais un petit mot de la fin à dire aux personnes qui nous écoutent et qui, justement, aimeraient avoir... plus de force pour croire en elle et qu'elles peuvent y arriver.
- Speaker #1
Je dirais entourez-vous des personnes qui ont la vie que vous souhaitez, de croire en vous et de relire le plus souvent possible la vie que vous souhaitez avoir.
- Speaker #0
De l'écrire donc et de la relire souvent.
- Speaker #1
Soit son vision board, soit sa lettre. Moi je sais que ça m'avait marquĂ© l'exercice que tu as dans le dernier cycle, je crois le cycle 4, oĂč tu demandes d'Ă©crire ta journĂ©e de rĂȘve, ou ta semaine. Oh, il Ă©tait incroyable. Moi j'ai hĂąte d'ĂȘtre de l'autre cĂŽtĂ©, de pouvoir lire maintenant les journĂ©es de rĂȘve des autres qui se marquent, parce que c'est magnifique Ă avoir finalement, parce que là ça te prend au trip, et c'est que de faire un mĂ©tier passion, oĂč tu te sens Ă©panouie, en ayant une vie qui te convient en tant que femme, ouais, vraiment ça... Ăa vaut tout l'or du monde et quand on est Ă©panoui de l'intĂ©rieur, ça se sent de l'extĂ©rieur. Et je dirais de s'entourer des personnes aussi bienveillantes qu'elles le sont, de s'entourer des personnes qui ont la vie qu'elles souhaitent et quand ça ne va pas, de demander.
- Speaker #0
Moi, le demander d'ĂȘtre, oui.
- Speaker #1
C'est ce que je suis. Et puis Ă l'inverse, quand on peut aider, on le fera. Et de s'entourer, de croire en soi et que de toute façon, chaque petite action va compter. que ce soit un petit message, une rencontre, une personne qui connaĂźt quelqu'un, de s'entourer, de demander de l'aide, et puis de croire en soi petit Ă petit, et de visualiser oĂč c'est que tu seras. Je trouve que ça m'a beaucoup aidĂ©e de visualiser, en fait de savoir ce que je ne voulais plus dĂ©jĂ , je pense que c'est dĂ©jĂ un premier point, et aprĂšs tiens, c'est ce que tu souhaites. Donc, de croire en elle. Sinon, moi je vais venir.
- Speaker #0
Merci beaucoup Alice. J'espĂšre que cet Ă©pisode avec Alice t'aura plu. Personnellement, c'est une personne que je trouve extrĂȘmement inspirante de par la force de croire en elle-mĂȘme, sa dĂ©termination, sa persĂ©vĂ©rance et surtout le fait qu'elle pense sincĂšrement qu'elle mĂ©rite ce qu'elle rĂȘve. Et c'est vraiment ça la clĂ©. C'est l'une des clĂ©s de la rĂ©ussite. ĂȘtre persuadĂ© que oui tu mĂ©rites les rĂȘves que tu as dans ta tĂȘte et les rĂȘves que tu as envie de rĂ©aliser et la vie que tu as envie de goĂ»ter, oui tu le mĂ©rites. Si jamais le mĂ©tier de Customer Care Manager freelance te tente, si tu te retrouves dans nos valeurs, dans le mĂ©tier qu'on pratique au quotidien, je te laisse faire le quiz qui est dans la description de cet Ă©pisode. Ce quiz s'intitule « Est-ce que le mĂ©tier de Customer Care Manager est fait pour toi ? » et il va te dire trĂšs clairement si oui ou non, tu as la possibilitĂ© de t'Ă©panouir dans le mĂ©tier de Customer Care Manager en freelance. En attendant l'Ă©pisode de la semaine prochaine, surtout, prends bien soin de toi !