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Because We Care

😲 Et si tes qualités naturelles étaient ton plus grand atout professionnel ?

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22min |16/06/2025
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Description

Tu es naturellement douce, empathique, à l’écoute, et tu te demandes s’il existe un métier qui te permette de capitaliser sur ces qualités… sans devoir te transformer ou jouer un rôle ?
Dans cet épisode, je te raconte pourquoi j’ai choisi le customer care comme voie professionnelle, alors que personne ne savait encore ce que c’était.
Je t’explique comment ce métier a changé ma vie perso et pro, et pourquoi il pourrait bien changer la tienne aussi.
Un épisode à cœur ouvert, pour te montrer que tes qualités humaines ne sont pas des “soft skills secondaires”… mais peut-être ta plus grande force professionnelle.

Tu veux savoir si ce métier est fait pour toi ? Fais le test ici : https://bakerbloom.com/quizz-ccm


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Transcription

  • Speaker #0

    En 2018, je ne suis pas devenue Customer Care Manager Freelance parce que c'était à la mode. Je le suis devenue parce que je voulais réparer quelque chose. Et d'ailleurs, en 2018, c'était très loin d'être à la mode. Personne ne connaissait ce terme, ni ce job en freelance. C'est en quelque sorte moi qui ai intégré le mot Customer Care Manager et la profession de Customer Care Manager Freelance dans le milieu du business en ligne français. Si tu ne savais pas, maintenant c'est fait. Quand j'ai choisi ce métier, je n'avais pas... pas toutes les réponses, mais j'avais vraiment une intuition. Je voulais un métier en fait qui ait du sens, de l'impact et surtout beaucoup de douceur. Un métier qui ne demande pas de me transformer, mais qui allait valoriser qui je suis déjà. Si toi aussi tu sens que tu as des qualités qui peuvent être valorisées dans un métier, que ce soit en salariat ou en freelance, alors reste bien écouté cet épisode. Bienvenue sur le podcast Because of We Care, le podcast qui allie stratégie business, expérience client et vraie vie d'entrepreneur. Ici pas de recettes magiques, juste des tasses de thé bien chaude, ta safe place et des vérités qui brûlent juste comme il faut. Aujourd'hui effectivement tu me connais peut-être comme Dorian, la chef d'entreprise qui forme des Customer Care Manager Freelance, qui forme aussi des entrepreneurs à intégrer les bonnes pratiques Customer Care etc. au sein de leur business. Mais ce que tu ne sais pas c'est que j'ai commencé en tant que prestataire de service, en tant que consultante, en tant que Customer Care Manager Freelance tout simplement. Et j'exerçais, en fait, je gérais le Customer Care pour des ONG, pour des e-commerce, pour des infopreneurs. Je les conseillais, je leur auditais leur Customer Care, je leur rendais des rapports d'audit, etc. Bref, j'étais vraiment 100% prestataire de service. C'est pas le sujet de l'épisode d'aujourd'hui, ce que je fais, mais c'était vraiment pour te remettre le contexte. Avant ça, j'étais salariée dans le milieu du Customer Care. J'ai été sur le terrain. dans le retail, dans des boutiques, etc. Mais j'ai aussi travaillé dans le digital, donc pour un e-commerce, de cosmétiques. Donc ma question aujourd'hui, c'est pourquoi on choisit un métier ? Pourquoi on se lance dans une voie et pas une autre ? Et surtout, pourquoi moi j'ai choisi le Customer Care et pourquoi ça a tout changé pour moi ? Et peut-être pourquoi ça changera tout pour toi par la suite si tu décides de te lancer dans la voie du Customer Care. De mon côté, il y a quand même eu des déclics. qui m'ont fait dire à un moment donné que je devais vraiment m'investir dans cette voie de la relation client. Déjà, pour la petite anecdote, j'avais une tante quand j'étais plus petite, qui depuis que je suis toute petite d'ailleurs me disait toujours écoute Doriane, toi tu travailleras dans l'univers de la communication. Tu as un sens relationnel, tu communiques facilement avec les autres, etc. Elle me disait, je sais pas dans quoi exactement, mais elle me dit tu verras, fais-moi confiance, tu bosseras dans ce milieu. Elle avait pas tort. et je pense que le fait qu'il y ait une personne dans toute ma famille, qui avait décelé une sorte de qualité chez moi, qui allait être peut-être une force pour mon travail, c'est quelque chose qui restait souvent dans ma tête. Vraiment, ça ne m'a jamais lâchée. Je me souviens, il y a une fois où je me suis vraiment sentie à ma place dans une situation de relation client, c'était dès les débuts de ma vie professionnelle. J'étais très jeune quand j'ai commencé, j'avais 19 ans, et j'ai commencé en tant que conseillère de vente en boutique. Et en fait, on ne se rend pas compte à quel point dans ce métier-là, c'est que de la relation client. C'est vraiment que ça. Et je me souviens qu'il y avait une cliente qui habitait dans le quartier de la boutique dans laquelle je travaillais, qui passait régulièrement pour acheter, etc. Et au fil du temps, en fait, on a créé une sorte de relation où, je me souviens, il y a des jours, elle passait dans la boutique juste pour me dire bonjour. Pas forcément pour acheter, pas forcément pour voir les nouveautés. et le fait que cette relation se créait et qu'à un moment donné, cette personne ne venait plus que pour la boutique, mais aussi pour la relation qu'on avait créée, c'est là que je me suis dit, ah oui, d'accord, quand même, déjà, ça me touchait vachement. Et en plus, forcément, c'est la cliente avec laquelle je faisais les plus belles ventes. Donc, tout est lié. La belle relation, s'intéresser sincèrement aux gens, et ben voilà, il y a du ROI, ça fait augmenter le chiffre d'affaires. Donc, c'est à ce moment-là que je me suis dit, purée, c'est... Ces qualités que j'ai, qui me semblent si naturelles, le fait que j'aime parler avec les gens, etc., c'est une force dans ce métier. Et c'est vraiment là que je me suis dit, c'est pas juste des clients. C'est vraiment des gens qui ont besoin de connexion, qui ont besoin de vrais conseils, de sincérité, d'honnêteté et de liens humains pour tisser en fait une relation avec une entreprise de façon plus globale. Donc j'ai choisi ce métier parce que moi je sentais qu'il me permettait d'être utile avec les qualités que j'avais déjà. Moi j'ai arrêté l'école après le bac, on m'avait toujours dit tu feras rien dans ta vie avec juste le bac, il te faudra absolument des études supérieures etc. Et donc je dois t'avouer que j'ai été extrêmement rassurée de voir que des compétences que je possédais déjà, alors bien évidemment on performe toujours, il y a toujours besoin d'améliorer certaines qualités qu'on possède déjà, mais il y avait déjà une base. Donc ça m'a vachement apaisée de constater ça, et surtout de me dire que... Des qualités qui pour moi me semblent normales, la bienveillance, la douceur, l'écoute, etc. En fait, ce n'était pas si commun que ça. Ce n'est pas tout le monde qui possède ces qualités, ce n'est pas tout le monde qui peut s'épanouir dans les métiers de la relation client. Et donc, c'était un peu le jackpot pour moi à cette époque de me rendre compte aussi jeune de ma place. C'est pour ça que je me suis dit, je vais m'investir 100% dans ce type de métier. J'ai continué à postuler dans des métiers où il y avait de la relation client jusqu'à un jour postuler pour un vrai job. avec l'intitulé assistante service client. Quand j'ai commencé à travailler à cette échelle encore plus précise de customer care, et c'était vraiment comme ça que ça s'appelait, parce que c'était pour une entreprise anglaise de cosmétiques, donc j'ai commencé à travailler pour le e-commerce, et au départ je répondais au téléphone, je relançais des clients, je réélisais des problèmes de livraison, je conseillais les clients sur les produits qui allaient bien à leur peau, etc. Donc c'était un univers qui me plaisait beaucoup en plus, donc double épanouissement pour moi. Je me sentais hyper alignée, en fait, de ce que je remarque avec le recul, et encore maintenant, sur le plan humain. Je me sens à ma place, en fait, quand je fais du Customer Care. Même aujourd'hui, pour la petite anecdote, on a mis en place un système d'appel, en fait, pour le campus Customer Care, où on a Tiffany et Pauline qui vont avoir des rendez-vous téléphoniques avec des prospects du campus, qui ont besoin de poser des questions, etc. Et pour tester les logiciels, pour tester un petit peu la trame... d'appels que j'avais préparés, et puis des moments où elles n'étaient pas forcément dispos, j'ai pris des appels aussi. Et je me suis rendue compte à quel point ça me manquait. Parce que depuis que je gère une entreprise, la vérité c'est que je fais plus de gestion d'entreprise que de customer care. J'en fais toujours parce que j'ai beaucoup de contacts avec mes clients, c'est hyper important pour moi. Mais j'en fais plus autant qu'avant, c'est normal. Je me suis rendue compte à quel point ça me manquait, et à quel point ce contact humain, quand on aime ça, c'est hyper gratifiant et vraiment ça participe à notre épanouissement. Donc les liens avec les clients, les élèves et même ma team, mon équipe, c'est vraiment quelque chose qui me nourrit et qui participe à mon bonheur professionnel. Sur le plan purement business, le customer care, en fait, ce que j'ai remarqué dès le départ et comme je te disais même en boutique, c'est que ça a un impact sur les ventes. Il y a un vrai retour concret, on peut mesurer nos résultats et on peut mesurer à quel point notre care, même naturelle, enfin surtout quand on l'a naturellement, de toute façon on ne peut pas le faire si... si on n'aime pas les gens par exemple, a un impact en fait, c'est quelque chose qui est mesurable et calculable. Ça, ça a été une deuxième révélation qui est venue beaucoup plus tard dans ma carrière, et pour laquelle je me suis dit, là il y a un gros problème dans l'univers des entreprises, c'est que la plupart du temps, le customer care est considéré comme un pôle de dépense. C'est vraiment, ils y vont à reculons quoi, allez on recrute quelqu'un juste pour répondre à des problèmes et tout, les entreprises certaines en tout cas ont l'impression de gâcher de l'argent, alors que... pas du tout. Quand on a un mindset d'entrepreneur et qu'on a investi dans son customer care, qu'on a investi dans des bonnes personnes pour son customer care, on voit un retour sur l'investissement. Et cet investissement, il est dérisoire par rapport à tous les bienfaits qu'apporte un excellent customer care. Ça, ça a été une chose qui m'a encore plus confortée dans le fait que j'avais trouvé ma place parce qu'il y avait ce côté un petit peu émotionnel, impalpable, pas concret du tout, qui moi me convient parfaitement. J'ai ce côté un peu... Voilà, relationnel, créatif, où j'ai vraiment pas du tout envie d'avoir une cloison ou un cadre. Mais d'un côté, j'aime bien avoir des faits pour pouvoir analyser les choses. C'est un peu ma double personnalité. Et le fait d'après coup avoir des données, avoir des datas sur ce que je faisais spontanément et naturellement, c'était hyper gratifiant parce que j'arrivais aussi à voir peut-être les erreurs que je pouvais faire et les améliorer par la suite. et voir aussi vraiment mes forces et continuer de les exploiter. Donc ce que j'ai pu construire aussi aujourd'hui en 2025 par rapport à ces compétences et ce métier, les formations, la communauté, etc., très clairement, ça confirme aussi le fait que j'ai quand même pris les bonnes décisions de m'investir à 100% dans les voies du Customer Care. Et aujourd'hui, les personnes qui s'investissent aujourd'hui dans cette voie, qui sont aussi passionnées par les relations humaines, qui veulent mettre à profit Leur qualité et compétence naturelle de bienveillance, de care dans leur vie professionnelle prennent aussi une très bonne voie parce que c'est un marché qui est en plein essor. Même avec l'arrivée de l'intelligence artificielle, l'IA va simplement augmenter encore plus nos propres compétences. On va se servir de l'IA, d'ailleurs ça fait très longtemps qu'on se sert de l'intelligence artificielle dans le custom market. Je me souviens il y a dix ans, en entreprise, dans un e-commerce, il y avait déjà des propositions de réponse, il y avait déjà des automatisations. Il y avait déjà, même si ce n'était pas appelé comme ça, clairement, c'était déjà des systèmes d'intelligence artificielle qu'on utilisait pour nous faciliter. Donc, en vrai, ça ne nous a pas remplacé il y a 10 ans, il y a 5 ans. Ça ne remplacera pas les professionnels de la relation client non plus. Pourquoi ? Parce que... Le lien humain, même si une IA peut traiter les réponses, on va dire, entre guillemets, sans valeur, les petits problèmes techniques, les choses où effectivement le client, il n'a pas forcément envie d'engager une conversation, il a juste besoin d'avoir tout de suite son mot de passe, par exemple. Très clairement, l'IA peut le faire à notre place, ce n'est pas là où est notre zone de génie en tant que professionnel du Customer Care. La zone de génie qui va être renforcée, augmentée et améliorée du fait que l'intelligence artificielle, justement, va nous supporter sur des autres tâches. C'est la création de relations, la création de liens forts avec un prospect, avec un client, la fidélisation. Parce que c'est une chose d'avoir une réponse à ces questions rapidement par une IA, c'en est une autre de construire une vraie relation avec une entreprise. Et psychologiquement, les gens ne créeront pas de relation avec une IA. Ils ne vont pas se sentir comme dans une relation avec un être humain qui va suivre leur dossier, qui va les rappeler, qui va leur dire « Ah, en fait... » Vous m'avez dit que vous partiez au Maldives le mois dernier, comment ça s'est passé ? Ah super, bon bah alors reprenons, voilà. Il y a vraiment une grosse grosse différence, et surtout, j'ai pas la statistique sous les yeux, j'ai mal préparé mon épisode, désolé je la mettrai en ressource, mais en France en tout cas, si tu penses aux Français, nous sommes quand même des personnes réticentes à certains changements. Et il me semble que c'est plus de 60% des Français qui sont réticents. à être traité par une intelligence artificielle dans des commerces. Donc ce n'est pas demain, en tout cas, qu'une IA clairement pourra remplacer un humain à 100% dans un service client. Donc je voulais te débriefer un petit peu, voilà ce qui moi, sur le plan pro, perso, humain, d'ailleurs sur le plan personnel très clairement, le fait de devenir Customer Care Manager, ça m'a aidé à me construire une vie un peu plus sur mesure, avec mes valeurs, avec ce que j'avais envie de faire, depuis que j'ai des enfants, bas. Très clairement, le fait de ne pas bosser le mercredi, de pouvoir prendre des journées quand je veux, etc., ça change quand même drastiquement une vie personnelle. Ce ne sont pas tous les métiers de freelance, effectivement, tu vas me dire, qui peuvent être aussi flexibles, et ça dépend aussi des missions. J'ai des customer care managers qui peuvent travailler de n'importe quel pays, le soir, etc., selon les missions qu'elles ont. type d'entreprise où par exemple, bah oui, il faut être disponible entre 9h et 17h parce que c'est là où on a besoin de répondre aux clients. Mais le but quand on est freelance, c'est aussi de choisir ces missions qui vont correspondre et matcher à la vie personnelle qu'on souhaite avoir. Sur le plan perso aussi, ça rejoint ce que je te disais tout à l'heure, ce qui m'a encore plus confortée dans le choix de ce métier, c'est que ce côté relationnel qui est naturel et que j'aime, En plus, fait que je n'ai jamais l'impression de travailler. Et quand j'avais le statut de salarié, si. Parce que, mais c'était pas le customer care qui me donnait l'impression de bosser, c'était le cadre imposé par le statut de salariat. Le fait de, moi j'habite à Paris, région parisienne, le fait de devoir prendre les transports tous les matins, dans les RER bondés, pareil, le soir, aux heures de pointe, etc. Le fait de pas forcément pouvoir m'habiller comme je voulais, voilà, toutes ces petites... contraintes liées au monde du salariat, le fait de travailler avec des collègues parfois que t'aimes pas forcément, pour le coup, c'était ça, moi, qui me privais un petit peu de... qui me donnait l'impression d'aller bosser dans le sens labeur du terme. Le fait de le faire à mon compte, en fait, ça m'a totalement donné l'impression de ne jamais avoir à travailler. C'était juste faire quelque chose qui me fait plaisir et en plus, je suis rémunérée pour ça. Depuis que je suis chef d'entreprise, c'est quand même différent, parce qu'il y a des tâches. Quand on est chef d'entreprise et freelance, ce qu'on n'aime pas forcément faire, c'est normal, mais soit on les délègue, soit on trouve des petites astuces pour les faire différemment. Donc j'aurais pu te dire, comme on l'entend beaucoup dans plein d'entrepreneurs à succès, j'ai failli ne pas le faire, j'ai failli ne jamais m'engager dans cette voie et passer à côté de cette vie incroyable. Non, c'est faux, c'est totalement faux. Je dois t'avouer que dès le début, dès que j'ai senti que le côté relationnel, c'est ce qui m'épanouissait le plus dans... dans un métier, dans un job, au départ de vendeuse, ça a été une évidence pour moi, clairement. Ça a toujours été une évidence. Et je me souviens qu'à chaque changement de job, quand je retrouvais le côté relationnel qui m'épanouissait, je repensais à cette tante qui me disait « Doriane, tu as de la facilité en communication, tu bosseras dans ce milieu-là. » Que ce soit à travers mes expériences en tant que conseillère de vente, dans la mode, dans les cosmétiques, Plus tard, en tant que manager d'un pôle Customer Care pour cette même marque de cosmétiques, et encore après en tant que Customer Care Manager freelance, le fil conducteur ça a toujours été les gens. C'est pour ça que quand quelqu'un veut se lancer dans le Customer Care, je lui demande toujours mais est-ce que tu aimes les gens ? Est-ce que tu aimes partager, échanger avec eux ? Est-ce que t'es le genre de personne qui va souhaiter le bien naturellement aux autres, qui va se réjouir ? pour le bonheur des autres. Tu vois, il y a vraiment ce truc de les personnes qui, je sais pas quand une de leurs amies va leur annoncer une bonne nouvelle, etc., vont ressentir de la jalousie, vont se dire « Ah, pourquoi elle et pas moi ? » et vont pas réussir à se réjouir, vont penser directement à elle. Et il y a un autre type de personnes où, au contraire, on va nous annoncer une bonne nouvelle, je me mets dedans, clairement, et en fait, on va directement ressentir de la joie. On va même pas se dire « Ah, moi j'ai pas ça, qu'est-ce que c'est chiant ? » On va se dire mais trop bien, je suis trop contente pour cette personne. Souvent même quand c'est des personnes qu'on ne connaît pas, on va se dire mais c'est génial que telle merveilleuse chose arrive à cette personne. Ça nous donne de l'espoir aussi la plupart du temps, en tout cas c'est ce qui se passe quand j'en parle avec des personnes qui partagent ce trait de personnalité, c'est qu'on se dit que c'est possible aussi pour nous. Donc ça ne nous renvoie pas à nos échecs ou à ce qu'on n'a pas, ça nous renvoie au contraire à ce qu'il est possible d'obtenir. Donc si tu te reconnais dans cette définition aussi de ta personnalité, Très clairement, tu as déjà des super bonnes bases pour exceller dans les métiers du customer care. Donc ce que je veux que tu retiennes dans cet épisode où je n'ai pas voulu te redétailler tout mon parcours, etc. Je l'ai fait dans un précédent épisode. Je voulais vraiment te parler de ce que ça m'a apporté, des différents déclics, de comment j'ai découvert cette voie et de pourquoi j'ai continué à m'engager dedans. Parce que ça résonnait avec qui j'étais. Je ne me suis pas dit, je vais aller dans le marché qui paye le plus. Je ne me suis pas dit, ah, il faut que je cherche un métier où forcément je vais gagner tant par mois. Voilà, j'ai vraiment jamais cherché ce genre de critères. D'ailleurs, à mon époque, peut-être toujours maintenant, on était hyper mal orientés au lycée. Donc déjà, quand je suis sortie du lycée, quand je suis sortie du bac, j'avais clairement aucune idée de ce que je pouvais faire. Personne, aucun conseiller d'orientation ne m'a dit de rien, tu as telle, telle, telle qualité. Ce sont des qualités qui vont faire en sorte que tu peux être heureuse dans tel, tel métier. On ne m'a jamais parlé de bonheur au travail quand j'étais à l'école. Et je trouve que c'est une super grosse erreur de plein de pays, je pense, mais là je veux te parler pour la France, de diriger des personnes vers là où ça recrute, sans regarder où est-ce que cette personne peut être heureuse. Parce qu'au final, c'est pas combien on va gagner qui est important. Alors oui, bien évidemment, ça compte, on veut un minimum de confort. Mais ce que je veux dire, c'est que... Une personne qui est malheureuse au travail, mais vraiment quand je te dis malheureuse, qui se sent opprimée, oppressée, elle n'aime pas les tâches qu'elle fait, elle se sent inutile, elle sent que son potentiel il est sous-exploité et qu'il gagne 3-4 000 balles par mois, en fait ces 3-4 000 balles par mois ne vont pas les rendre plus heureuses, très clairement. Je connais des personnes qui avaient, et puis j'en fais partie, clairement, qui avaient des super salaires en tant que salariés et qui ont préféré être freelance, travailler moins de temps, donc passer de 40 heures par semaine. payer peut-être 6 000 euros pour un poste de cadre, à travailler 20 heures par semaine pour 3 000 euros de chiffre d'affaires en tant que Customer Care Manager, mais parce qu'en fait, le rapport qualité de vie slash argent, pour elles, elles étaient beaucoup plus gagnantes en travaillant en 20 heures par semaine en contrat de Customer Care Manager freelance qu'en full-time, même si elles étaient payées deux fois plus en tant que salariés. Donc il y a vraiment de se dire qui je suis, qu'est-ce que j'aime naturellement. profondément qu'est-ce que je fais naturellement dans ma vie qui ne me demande pas d'effort, qui même me fait plaisir, et est-ce que ce sont des qualités, des choses que je peux exploiter dans un métier. Moi, je vais te parler, je te parle simplement dans cet épisode des qualités justement qui font qu'on est heureux dans le métier de Customer Care Manager. La bienveillance naturelle, encore une fois, le fait de se réjouir naturellement pour les autres, avoir une facilité de communication, en règle générale... Peu importe où on se trouve, on arrive facilement à aborder les gens, à leur demander comment ils vont, d'où ils viennent, à faire des connaissances quelque part. Tu vois, si t'es ce genre de personne qui part seule en vacances et qui revient avec une bande de potes, la plupart du temps, c'est que t'as ce genre de qualité relationnelle. Donc ce que je veux que tu retiennes, si aujourd'hui tu cherches un métier ou un ajout de compétence à ce que tu possèdes déjà comme compétence qui a du sens, où tu peux apporter de la valeur tout en étant toi-même, sache que le customer care peut être une voie à explorer. C'est pas juste un métier, en plus c'est vraiment une posture, c'est vraiment choisir d'agir avec éthique, douceur, efficacité. C'est aussi refuser de déshumaniser les relations dans le digital. Je trouve qu'aujourd'hui, être customer care manager, c'est même prendre position pour savoir de quoi l'avenir du digital dans 10-15 ans, et commencer à travailler dès maintenant avec des entreprises en tant qu'être humain. À mon avis... ça va faire que ces entreprises vont aussi rester plus du côté humain de la force. Moi, je suis heureuse d'avoir choisi ce métier. Et vraiment, si c'était à refaire, je referais les mêmes choix, les mêmes erreurs. Parce que pour certains, avoir arrêté l'école à 19 ans, c'est une erreur. Mais je suis aujourd'hui très fière de cette erreur. Même si je n'incite personne à quitter l'école, aujourd'hui, il existe des études. Mais si à mon époque, je parle, on dirait que j'ai 50 ans, mais si à mon époque, ça avait existé comme type d'études, mais clairement, ça aurait tout changé pour moi. Sauf qu'en 2010... En 2011, quand c'était le moment de mes études supérieures, ça n'existait pas encore. Tous ces métiers du digital, alors que c'est clairement ce qui m'aurait convenu déjà à l'époque. Moi j'aimerais bien que tu me dises aujourd'hui, si tu as écouté cet épisode avec un objectif de peut-être qu'il me faut une nouvelle voix, peut-être que le customer care est la voix qu'il me faut, si tu m'as écouté jusqu'ici, est-ce que tu ressens cette petite étincelle ? Est-ce que tu te dis, ok franchement je me reconnais vachement ? dans tout ce que j'ai entendu là pendant ces dernières minutes. Alors si c'est le cas, sache que je t'ai préparé un quiz. Ce quiz, il est simple, rapide, mais très efficace et brutalement honnête. Moi, je vais te dire, enfin c'est moi, je te dis c'est moi parce que c'est moi qui construis le quiz, c'est moi qui ai construit les réponses éliminatoires aussi. Donc à la fin du quiz, tu vas avoir une réponse très claire sur, oui, tu peux t'épanouir en tant que Customer Care Manager, et clairement, viens nous en parler, ou non. vraiment par rapport à tes réponses, par rapport à ta personnalité, tes qualités, ce que t'aimes, ce que t'aimes pas. Nous, on en déduit avec ce quiz que tu ne vas pas t'épanouir dans ce métier. Et vraiment, on se base sur ton épanouissement. Parce que dans le campus Customer Care, on veut former des personnes, bien évidemment, qui ont les qualités, qui ont les compétences, qui vont exceller, mais qui ont surtout le potentiel d'être heureuse. Parce que quand on est heureux de faire son métier, encore plus dans le Customer Care, ça se ressent. Les prospects, l'audience, les clients avec qui tu vas échanger, vont le ressentir que tu es heureux. Et ça, ça fait toute la différence dans le fait de bien faire son métier de CCM ou pas. Donc promis, tu n'auras pas un résultat flou, du genre tu es un arc-en-ciel sensible. Tu auras vraiment un vrai point de départ, oui ou non. Et il y aura des détails sur tes réponses, bien évidemment, par rapport à ça. Donc le quiz est dans la description de cet épisode. Merci beaucoup de m'avoir écouté jusque-là. Si tu as des questions... Sur le métier de Customer Care Manager ou plus globalement sur d'autres métiers du digital même, n'hésite pas à nous écrire à hello.beckerbloom.com ou à venir m'en parler sur Instagram à Dorianne Becker. Et en attendant l'épisode de la semaine prochaine, surtout, prends bien soin de toi !

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Tu es naturellement douce, empathique, à l’écoute, et tu te demandes s’il existe un métier qui te permette de capitaliser sur ces qualités… sans devoir te transformer ou jouer un rôle ?
Dans cet épisode, je te raconte pourquoi j’ai choisi le customer care comme voie professionnelle, alors que personne ne savait encore ce que c’était.
Je t’explique comment ce métier a changé ma vie perso et pro, et pourquoi il pourrait bien changer la tienne aussi.
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  • Speaker #0

    En 2018, je ne suis pas devenue Customer Care Manager Freelance parce que c'était à la mode. Je le suis devenue parce que je voulais réparer quelque chose. Et d'ailleurs, en 2018, c'était très loin d'être à la mode. Personne ne connaissait ce terme, ni ce job en freelance. C'est en quelque sorte moi qui ai intégré le mot Customer Care Manager et la profession de Customer Care Manager Freelance dans le milieu du business en ligne français. Si tu ne savais pas, maintenant c'est fait. Quand j'ai choisi ce métier, je n'avais pas... pas toutes les réponses, mais j'avais vraiment une intuition. Je voulais un métier en fait qui ait du sens, de l'impact et surtout beaucoup de douceur. Un métier qui ne demande pas de me transformer, mais qui allait valoriser qui je suis déjà. Si toi aussi tu sens que tu as des qualités qui peuvent être valorisées dans un métier, que ce soit en salariat ou en freelance, alors reste bien écouté cet épisode. Bienvenue sur le podcast Because of We Care, le podcast qui allie stratégie business, expérience client et vraie vie d'entrepreneur. Ici pas de recettes magiques, juste des tasses de thé bien chaude, ta safe place et des vérités qui brûlent juste comme il faut. Aujourd'hui effectivement tu me connais peut-être comme Dorian, la chef d'entreprise qui forme des Customer Care Manager Freelance, qui forme aussi des entrepreneurs à intégrer les bonnes pratiques Customer Care etc. au sein de leur business. Mais ce que tu ne sais pas c'est que j'ai commencé en tant que prestataire de service, en tant que consultante, en tant que Customer Care Manager Freelance tout simplement. Et j'exerçais, en fait, je gérais le Customer Care pour des ONG, pour des e-commerce, pour des infopreneurs. Je les conseillais, je leur auditais leur Customer Care, je leur rendais des rapports d'audit, etc. Bref, j'étais vraiment 100% prestataire de service. C'est pas le sujet de l'épisode d'aujourd'hui, ce que je fais, mais c'était vraiment pour te remettre le contexte. Avant ça, j'étais salariée dans le milieu du Customer Care. J'ai été sur le terrain. dans le retail, dans des boutiques, etc. Mais j'ai aussi travaillé dans le digital, donc pour un e-commerce, de cosmétiques. Donc ma question aujourd'hui, c'est pourquoi on choisit un métier ? Pourquoi on se lance dans une voie et pas une autre ? Et surtout, pourquoi moi j'ai choisi le Customer Care et pourquoi ça a tout changé pour moi ? Et peut-être pourquoi ça changera tout pour toi par la suite si tu décides de te lancer dans la voie du Customer Care. De mon côté, il y a quand même eu des déclics. qui m'ont fait dire à un moment donné que je devais vraiment m'investir dans cette voie de la relation client. Déjà, pour la petite anecdote, j'avais une tante quand j'étais plus petite, qui depuis que je suis toute petite d'ailleurs me disait toujours écoute Doriane, toi tu travailleras dans l'univers de la communication. Tu as un sens relationnel, tu communiques facilement avec les autres, etc. Elle me disait, je sais pas dans quoi exactement, mais elle me dit tu verras, fais-moi confiance, tu bosseras dans ce milieu. Elle avait pas tort. et je pense que le fait qu'il y ait une personne dans toute ma famille, qui avait décelé une sorte de qualité chez moi, qui allait être peut-être une force pour mon travail, c'est quelque chose qui restait souvent dans ma tête. Vraiment, ça ne m'a jamais lâchée. Je me souviens, il y a une fois où je me suis vraiment sentie à ma place dans une situation de relation client, c'était dès les débuts de ma vie professionnelle. J'étais très jeune quand j'ai commencé, j'avais 19 ans, et j'ai commencé en tant que conseillère de vente en boutique. Et en fait, on ne se rend pas compte à quel point dans ce métier-là, c'est que de la relation client. C'est vraiment que ça. Et je me souviens qu'il y avait une cliente qui habitait dans le quartier de la boutique dans laquelle je travaillais, qui passait régulièrement pour acheter, etc. Et au fil du temps, en fait, on a créé une sorte de relation où, je me souviens, il y a des jours, elle passait dans la boutique juste pour me dire bonjour. Pas forcément pour acheter, pas forcément pour voir les nouveautés. et le fait que cette relation se créait et qu'à un moment donné, cette personne ne venait plus que pour la boutique, mais aussi pour la relation qu'on avait créée, c'est là que je me suis dit, ah oui, d'accord, quand même, déjà, ça me touchait vachement. Et en plus, forcément, c'est la cliente avec laquelle je faisais les plus belles ventes. Donc, tout est lié. La belle relation, s'intéresser sincèrement aux gens, et ben voilà, il y a du ROI, ça fait augmenter le chiffre d'affaires. Donc, c'est à ce moment-là que je me suis dit, purée, c'est... Ces qualités que j'ai, qui me semblent si naturelles, le fait que j'aime parler avec les gens, etc., c'est une force dans ce métier. Et c'est vraiment là que je me suis dit, c'est pas juste des clients. C'est vraiment des gens qui ont besoin de connexion, qui ont besoin de vrais conseils, de sincérité, d'honnêteté et de liens humains pour tisser en fait une relation avec une entreprise de façon plus globale. Donc j'ai choisi ce métier parce que moi je sentais qu'il me permettait d'être utile avec les qualités que j'avais déjà. Moi j'ai arrêté l'école après le bac, on m'avait toujours dit tu feras rien dans ta vie avec juste le bac, il te faudra absolument des études supérieures etc. Et donc je dois t'avouer que j'ai été extrêmement rassurée de voir que des compétences que je possédais déjà, alors bien évidemment on performe toujours, il y a toujours besoin d'améliorer certaines qualités qu'on possède déjà, mais il y avait déjà une base. Donc ça m'a vachement apaisée de constater ça, et surtout de me dire que... Des qualités qui pour moi me semblent normales, la bienveillance, la douceur, l'écoute, etc. En fait, ce n'était pas si commun que ça. Ce n'est pas tout le monde qui possède ces qualités, ce n'est pas tout le monde qui peut s'épanouir dans les métiers de la relation client. Et donc, c'était un peu le jackpot pour moi à cette époque de me rendre compte aussi jeune de ma place. C'est pour ça que je me suis dit, je vais m'investir 100% dans ce type de métier. J'ai continué à postuler dans des métiers où il y avait de la relation client jusqu'à un jour postuler pour un vrai job. avec l'intitulé assistante service client. Quand j'ai commencé à travailler à cette échelle encore plus précise de customer care, et c'était vraiment comme ça que ça s'appelait, parce que c'était pour une entreprise anglaise de cosmétiques, donc j'ai commencé à travailler pour le e-commerce, et au départ je répondais au téléphone, je relançais des clients, je réélisais des problèmes de livraison, je conseillais les clients sur les produits qui allaient bien à leur peau, etc. Donc c'était un univers qui me plaisait beaucoup en plus, donc double épanouissement pour moi. Je me sentais hyper alignée, en fait, de ce que je remarque avec le recul, et encore maintenant, sur le plan humain. Je me sens à ma place, en fait, quand je fais du Customer Care. Même aujourd'hui, pour la petite anecdote, on a mis en place un système d'appel, en fait, pour le campus Customer Care, où on a Tiffany et Pauline qui vont avoir des rendez-vous téléphoniques avec des prospects du campus, qui ont besoin de poser des questions, etc. Et pour tester les logiciels, pour tester un petit peu la trame... d'appels que j'avais préparés, et puis des moments où elles n'étaient pas forcément dispos, j'ai pris des appels aussi. Et je me suis rendue compte à quel point ça me manquait. Parce que depuis que je gère une entreprise, la vérité c'est que je fais plus de gestion d'entreprise que de customer care. J'en fais toujours parce que j'ai beaucoup de contacts avec mes clients, c'est hyper important pour moi. Mais j'en fais plus autant qu'avant, c'est normal. Je me suis rendue compte à quel point ça me manquait, et à quel point ce contact humain, quand on aime ça, c'est hyper gratifiant et vraiment ça participe à notre épanouissement. Donc les liens avec les clients, les élèves et même ma team, mon équipe, c'est vraiment quelque chose qui me nourrit et qui participe à mon bonheur professionnel. Sur le plan purement business, le customer care, en fait, ce que j'ai remarqué dès le départ et comme je te disais même en boutique, c'est que ça a un impact sur les ventes. Il y a un vrai retour concret, on peut mesurer nos résultats et on peut mesurer à quel point notre care, même naturelle, enfin surtout quand on l'a naturellement, de toute façon on ne peut pas le faire si... si on n'aime pas les gens par exemple, a un impact en fait, c'est quelque chose qui est mesurable et calculable. Ça, ça a été une deuxième révélation qui est venue beaucoup plus tard dans ma carrière, et pour laquelle je me suis dit, là il y a un gros problème dans l'univers des entreprises, c'est que la plupart du temps, le customer care est considéré comme un pôle de dépense. C'est vraiment, ils y vont à reculons quoi, allez on recrute quelqu'un juste pour répondre à des problèmes et tout, les entreprises certaines en tout cas ont l'impression de gâcher de l'argent, alors que... pas du tout. Quand on a un mindset d'entrepreneur et qu'on a investi dans son customer care, qu'on a investi dans des bonnes personnes pour son customer care, on voit un retour sur l'investissement. Et cet investissement, il est dérisoire par rapport à tous les bienfaits qu'apporte un excellent customer care. Ça, ça a été une chose qui m'a encore plus confortée dans le fait que j'avais trouvé ma place parce qu'il y avait ce côté un petit peu émotionnel, impalpable, pas concret du tout, qui moi me convient parfaitement. J'ai ce côté un peu... Voilà, relationnel, créatif, où j'ai vraiment pas du tout envie d'avoir une cloison ou un cadre. Mais d'un côté, j'aime bien avoir des faits pour pouvoir analyser les choses. C'est un peu ma double personnalité. Et le fait d'après coup avoir des données, avoir des datas sur ce que je faisais spontanément et naturellement, c'était hyper gratifiant parce que j'arrivais aussi à voir peut-être les erreurs que je pouvais faire et les améliorer par la suite. et voir aussi vraiment mes forces et continuer de les exploiter. Donc ce que j'ai pu construire aussi aujourd'hui en 2025 par rapport à ces compétences et ce métier, les formations, la communauté, etc., très clairement, ça confirme aussi le fait que j'ai quand même pris les bonnes décisions de m'investir à 100% dans les voies du Customer Care. Et aujourd'hui, les personnes qui s'investissent aujourd'hui dans cette voie, qui sont aussi passionnées par les relations humaines, qui veulent mettre à profit Leur qualité et compétence naturelle de bienveillance, de care dans leur vie professionnelle prennent aussi une très bonne voie parce que c'est un marché qui est en plein essor. Même avec l'arrivée de l'intelligence artificielle, l'IA va simplement augmenter encore plus nos propres compétences. On va se servir de l'IA, d'ailleurs ça fait très longtemps qu'on se sert de l'intelligence artificielle dans le custom market. Je me souviens il y a dix ans, en entreprise, dans un e-commerce, il y avait déjà des propositions de réponse, il y avait déjà des automatisations. Il y avait déjà, même si ce n'était pas appelé comme ça, clairement, c'était déjà des systèmes d'intelligence artificielle qu'on utilisait pour nous faciliter. Donc, en vrai, ça ne nous a pas remplacé il y a 10 ans, il y a 5 ans. Ça ne remplacera pas les professionnels de la relation client non plus. Pourquoi ? Parce que... Le lien humain, même si une IA peut traiter les réponses, on va dire, entre guillemets, sans valeur, les petits problèmes techniques, les choses où effectivement le client, il n'a pas forcément envie d'engager une conversation, il a juste besoin d'avoir tout de suite son mot de passe, par exemple. Très clairement, l'IA peut le faire à notre place, ce n'est pas là où est notre zone de génie en tant que professionnel du Customer Care. La zone de génie qui va être renforcée, augmentée et améliorée du fait que l'intelligence artificielle, justement, va nous supporter sur des autres tâches. C'est la création de relations, la création de liens forts avec un prospect, avec un client, la fidélisation. Parce que c'est une chose d'avoir une réponse à ces questions rapidement par une IA, c'en est une autre de construire une vraie relation avec une entreprise. Et psychologiquement, les gens ne créeront pas de relation avec une IA. Ils ne vont pas se sentir comme dans une relation avec un être humain qui va suivre leur dossier, qui va les rappeler, qui va leur dire « Ah, en fait... » Vous m'avez dit que vous partiez au Maldives le mois dernier, comment ça s'est passé ? Ah super, bon bah alors reprenons, voilà. Il y a vraiment une grosse grosse différence, et surtout, j'ai pas la statistique sous les yeux, j'ai mal préparé mon épisode, désolé je la mettrai en ressource, mais en France en tout cas, si tu penses aux Français, nous sommes quand même des personnes réticentes à certains changements. Et il me semble que c'est plus de 60% des Français qui sont réticents. à être traité par une intelligence artificielle dans des commerces. Donc ce n'est pas demain, en tout cas, qu'une IA clairement pourra remplacer un humain à 100% dans un service client. Donc je voulais te débriefer un petit peu, voilà ce qui moi, sur le plan pro, perso, humain, d'ailleurs sur le plan personnel très clairement, le fait de devenir Customer Care Manager, ça m'a aidé à me construire une vie un peu plus sur mesure, avec mes valeurs, avec ce que j'avais envie de faire, depuis que j'ai des enfants, bas. Très clairement, le fait de ne pas bosser le mercredi, de pouvoir prendre des journées quand je veux, etc., ça change quand même drastiquement une vie personnelle. Ce ne sont pas tous les métiers de freelance, effectivement, tu vas me dire, qui peuvent être aussi flexibles, et ça dépend aussi des missions. J'ai des customer care managers qui peuvent travailler de n'importe quel pays, le soir, etc., selon les missions qu'elles ont. type d'entreprise où par exemple, bah oui, il faut être disponible entre 9h et 17h parce que c'est là où on a besoin de répondre aux clients. Mais le but quand on est freelance, c'est aussi de choisir ces missions qui vont correspondre et matcher à la vie personnelle qu'on souhaite avoir. Sur le plan perso aussi, ça rejoint ce que je te disais tout à l'heure, ce qui m'a encore plus confortée dans le choix de ce métier, c'est que ce côté relationnel qui est naturel et que j'aime, En plus, fait que je n'ai jamais l'impression de travailler. Et quand j'avais le statut de salarié, si. Parce que, mais c'était pas le customer care qui me donnait l'impression de bosser, c'était le cadre imposé par le statut de salariat. Le fait de, moi j'habite à Paris, région parisienne, le fait de devoir prendre les transports tous les matins, dans les RER bondés, pareil, le soir, aux heures de pointe, etc. Le fait de pas forcément pouvoir m'habiller comme je voulais, voilà, toutes ces petites... contraintes liées au monde du salariat, le fait de travailler avec des collègues parfois que t'aimes pas forcément, pour le coup, c'était ça, moi, qui me privais un petit peu de... qui me donnait l'impression d'aller bosser dans le sens labeur du terme. Le fait de le faire à mon compte, en fait, ça m'a totalement donné l'impression de ne jamais avoir à travailler. C'était juste faire quelque chose qui me fait plaisir et en plus, je suis rémunérée pour ça. Depuis que je suis chef d'entreprise, c'est quand même différent, parce qu'il y a des tâches. Quand on est chef d'entreprise et freelance, ce qu'on n'aime pas forcément faire, c'est normal, mais soit on les délègue, soit on trouve des petites astuces pour les faire différemment. Donc j'aurais pu te dire, comme on l'entend beaucoup dans plein d'entrepreneurs à succès, j'ai failli ne pas le faire, j'ai failli ne jamais m'engager dans cette voie et passer à côté de cette vie incroyable. Non, c'est faux, c'est totalement faux. Je dois t'avouer que dès le début, dès que j'ai senti que le côté relationnel, c'est ce qui m'épanouissait le plus dans... dans un métier, dans un job, au départ de vendeuse, ça a été une évidence pour moi, clairement. Ça a toujours été une évidence. Et je me souviens qu'à chaque changement de job, quand je retrouvais le côté relationnel qui m'épanouissait, je repensais à cette tante qui me disait « Doriane, tu as de la facilité en communication, tu bosseras dans ce milieu-là. » Que ce soit à travers mes expériences en tant que conseillère de vente, dans la mode, dans les cosmétiques, Plus tard, en tant que manager d'un pôle Customer Care pour cette même marque de cosmétiques, et encore après en tant que Customer Care Manager freelance, le fil conducteur ça a toujours été les gens. C'est pour ça que quand quelqu'un veut se lancer dans le Customer Care, je lui demande toujours mais est-ce que tu aimes les gens ? Est-ce que tu aimes partager, échanger avec eux ? Est-ce que t'es le genre de personne qui va souhaiter le bien naturellement aux autres, qui va se réjouir ? pour le bonheur des autres. Tu vois, il y a vraiment ce truc de les personnes qui, je sais pas quand une de leurs amies va leur annoncer une bonne nouvelle, etc., vont ressentir de la jalousie, vont se dire « Ah, pourquoi elle et pas moi ? » et vont pas réussir à se réjouir, vont penser directement à elle. Et il y a un autre type de personnes où, au contraire, on va nous annoncer une bonne nouvelle, je me mets dedans, clairement, et en fait, on va directement ressentir de la joie. On va même pas se dire « Ah, moi j'ai pas ça, qu'est-ce que c'est chiant ? » On va se dire mais trop bien, je suis trop contente pour cette personne. Souvent même quand c'est des personnes qu'on ne connaît pas, on va se dire mais c'est génial que telle merveilleuse chose arrive à cette personne. Ça nous donne de l'espoir aussi la plupart du temps, en tout cas c'est ce qui se passe quand j'en parle avec des personnes qui partagent ce trait de personnalité, c'est qu'on se dit que c'est possible aussi pour nous. Donc ça ne nous renvoie pas à nos échecs ou à ce qu'on n'a pas, ça nous renvoie au contraire à ce qu'il est possible d'obtenir. Donc si tu te reconnais dans cette définition aussi de ta personnalité, Très clairement, tu as déjà des super bonnes bases pour exceller dans les métiers du customer care. Donc ce que je veux que tu retiennes dans cet épisode où je n'ai pas voulu te redétailler tout mon parcours, etc. Je l'ai fait dans un précédent épisode. Je voulais vraiment te parler de ce que ça m'a apporté, des différents déclics, de comment j'ai découvert cette voie et de pourquoi j'ai continué à m'engager dedans. Parce que ça résonnait avec qui j'étais. Je ne me suis pas dit, je vais aller dans le marché qui paye le plus. Je ne me suis pas dit, ah, il faut que je cherche un métier où forcément je vais gagner tant par mois. Voilà, j'ai vraiment jamais cherché ce genre de critères. D'ailleurs, à mon époque, peut-être toujours maintenant, on était hyper mal orientés au lycée. Donc déjà, quand je suis sortie du lycée, quand je suis sortie du bac, j'avais clairement aucune idée de ce que je pouvais faire. Personne, aucun conseiller d'orientation ne m'a dit de rien, tu as telle, telle, telle qualité. Ce sont des qualités qui vont faire en sorte que tu peux être heureuse dans tel, tel métier. On ne m'a jamais parlé de bonheur au travail quand j'étais à l'école. Et je trouve que c'est une super grosse erreur de plein de pays, je pense, mais là je veux te parler pour la France, de diriger des personnes vers là où ça recrute, sans regarder où est-ce que cette personne peut être heureuse. Parce qu'au final, c'est pas combien on va gagner qui est important. Alors oui, bien évidemment, ça compte, on veut un minimum de confort. Mais ce que je veux dire, c'est que... Une personne qui est malheureuse au travail, mais vraiment quand je te dis malheureuse, qui se sent opprimée, oppressée, elle n'aime pas les tâches qu'elle fait, elle se sent inutile, elle sent que son potentiel il est sous-exploité et qu'il gagne 3-4 000 balles par mois, en fait ces 3-4 000 balles par mois ne vont pas les rendre plus heureuses, très clairement. Je connais des personnes qui avaient, et puis j'en fais partie, clairement, qui avaient des super salaires en tant que salariés et qui ont préféré être freelance, travailler moins de temps, donc passer de 40 heures par semaine. payer peut-être 6 000 euros pour un poste de cadre, à travailler 20 heures par semaine pour 3 000 euros de chiffre d'affaires en tant que Customer Care Manager, mais parce qu'en fait, le rapport qualité de vie slash argent, pour elles, elles étaient beaucoup plus gagnantes en travaillant en 20 heures par semaine en contrat de Customer Care Manager freelance qu'en full-time, même si elles étaient payées deux fois plus en tant que salariés. Donc il y a vraiment de se dire qui je suis, qu'est-ce que j'aime naturellement. profondément qu'est-ce que je fais naturellement dans ma vie qui ne me demande pas d'effort, qui même me fait plaisir, et est-ce que ce sont des qualités, des choses que je peux exploiter dans un métier. Moi, je vais te parler, je te parle simplement dans cet épisode des qualités justement qui font qu'on est heureux dans le métier de Customer Care Manager. La bienveillance naturelle, encore une fois, le fait de se réjouir naturellement pour les autres, avoir une facilité de communication, en règle générale... Peu importe où on se trouve, on arrive facilement à aborder les gens, à leur demander comment ils vont, d'où ils viennent, à faire des connaissances quelque part. Tu vois, si t'es ce genre de personne qui part seule en vacances et qui revient avec une bande de potes, la plupart du temps, c'est que t'as ce genre de qualité relationnelle. Donc ce que je veux que tu retiennes, si aujourd'hui tu cherches un métier ou un ajout de compétence à ce que tu possèdes déjà comme compétence qui a du sens, où tu peux apporter de la valeur tout en étant toi-même, sache que le customer care peut être une voie à explorer. C'est pas juste un métier, en plus c'est vraiment une posture, c'est vraiment choisir d'agir avec éthique, douceur, efficacité. C'est aussi refuser de déshumaniser les relations dans le digital. Je trouve qu'aujourd'hui, être customer care manager, c'est même prendre position pour savoir de quoi l'avenir du digital dans 10-15 ans, et commencer à travailler dès maintenant avec des entreprises en tant qu'être humain. À mon avis... ça va faire que ces entreprises vont aussi rester plus du côté humain de la force. Moi, je suis heureuse d'avoir choisi ce métier. Et vraiment, si c'était à refaire, je referais les mêmes choix, les mêmes erreurs. Parce que pour certains, avoir arrêté l'école à 19 ans, c'est une erreur. Mais je suis aujourd'hui très fière de cette erreur. Même si je n'incite personne à quitter l'école, aujourd'hui, il existe des études. Mais si à mon époque, je parle, on dirait que j'ai 50 ans, mais si à mon époque, ça avait existé comme type d'études, mais clairement, ça aurait tout changé pour moi. Sauf qu'en 2010... En 2011, quand c'était le moment de mes études supérieures, ça n'existait pas encore. Tous ces métiers du digital, alors que c'est clairement ce qui m'aurait convenu déjà à l'époque. Moi j'aimerais bien que tu me dises aujourd'hui, si tu as écouté cet épisode avec un objectif de peut-être qu'il me faut une nouvelle voix, peut-être que le customer care est la voix qu'il me faut, si tu m'as écouté jusqu'ici, est-ce que tu ressens cette petite étincelle ? Est-ce que tu te dis, ok franchement je me reconnais vachement ? dans tout ce que j'ai entendu là pendant ces dernières minutes. Alors si c'est le cas, sache que je t'ai préparé un quiz. Ce quiz, il est simple, rapide, mais très efficace et brutalement honnête. Moi, je vais te dire, enfin c'est moi, je te dis c'est moi parce que c'est moi qui construis le quiz, c'est moi qui ai construit les réponses éliminatoires aussi. Donc à la fin du quiz, tu vas avoir une réponse très claire sur, oui, tu peux t'épanouir en tant que Customer Care Manager, et clairement, viens nous en parler, ou non. vraiment par rapport à tes réponses, par rapport à ta personnalité, tes qualités, ce que t'aimes, ce que t'aimes pas. Nous, on en déduit avec ce quiz que tu ne vas pas t'épanouir dans ce métier. Et vraiment, on se base sur ton épanouissement. Parce que dans le campus Customer Care, on veut former des personnes, bien évidemment, qui ont les qualités, qui ont les compétences, qui vont exceller, mais qui ont surtout le potentiel d'être heureuse. Parce que quand on est heureux de faire son métier, encore plus dans le Customer Care, ça se ressent. Les prospects, l'audience, les clients avec qui tu vas échanger, vont le ressentir que tu es heureux. Et ça, ça fait toute la différence dans le fait de bien faire son métier de CCM ou pas. Donc promis, tu n'auras pas un résultat flou, du genre tu es un arc-en-ciel sensible. Tu auras vraiment un vrai point de départ, oui ou non. Et il y aura des détails sur tes réponses, bien évidemment, par rapport à ça. Donc le quiz est dans la description de cet épisode. Merci beaucoup de m'avoir écouté jusque-là. Si tu as des questions... Sur le métier de Customer Care Manager ou plus globalement sur d'autres métiers du digital même, n'hésite pas à nous écrire à hello.beckerbloom.com ou à venir m'en parler sur Instagram à Dorianne Becker. Et en attendant l'épisode de la semaine prochaine, surtout, prends bien soin de toi !

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Tu es naturellement douce, empathique, à l’écoute, et tu te demandes s’il existe un métier qui te permette de capitaliser sur ces qualités… sans devoir te transformer ou jouer un rôle ?
Dans cet épisode, je te raconte pourquoi j’ai choisi le customer care comme voie professionnelle, alors que personne ne savait encore ce que c’était.
Je t’explique comment ce métier a changé ma vie perso et pro, et pourquoi il pourrait bien changer la tienne aussi.
Un épisode à cœur ouvert, pour te montrer que tes qualités humaines ne sont pas des “soft skills secondaires”… mais peut-être ta plus grande force professionnelle.

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Transcription

  • Speaker #0

    En 2018, je ne suis pas devenue Customer Care Manager Freelance parce que c'était à la mode. Je le suis devenue parce que je voulais réparer quelque chose. Et d'ailleurs, en 2018, c'était très loin d'être à la mode. Personne ne connaissait ce terme, ni ce job en freelance. C'est en quelque sorte moi qui ai intégré le mot Customer Care Manager et la profession de Customer Care Manager Freelance dans le milieu du business en ligne français. Si tu ne savais pas, maintenant c'est fait. Quand j'ai choisi ce métier, je n'avais pas... pas toutes les réponses, mais j'avais vraiment une intuition. Je voulais un métier en fait qui ait du sens, de l'impact et surtout beaucoup de douceur. Un métier qui ne demande pas de me transformer, mais qui allait valoriser qui je suis déjà. Si toi aussi tu sens que tu as des qualités qui peuvent être valorisées dans un métier, que ce soit en salariat ou en freelance, alors reste bien écouté cet épisode. Bienvenue sur le podcast Because of We Care, le podcast qui allie stratégie business, expérience client et vraie vie d'entrepreneur. Ici pas de recettes magiques, juste des tasses de thé bien chaude, ta safe place et des vérités qui brûlent juste comme il faut. Aujourd'hui effectivement tu me connais peut-être comme Dorian, la chef d'entreprise qui forme des Customer Care Manager Freelance, qui forme aussi des entrepreneurs à intégrer les bonnes pratiques Customer Care etc. au sein de leur business. Mais ce que tu ne sais pas c'est que j'ai commencé en tant que prestataire de service, en tant que consultante, en tant que Customer Care Manager Freelance tout simplement. Et j'exerçais, en fait, je gérais le Customer Care pour des ONG, pour des e-commerce, pour des infopreneurs. Je les conseillais, je leur auditais leur Customer Care, je leur rendais des rapports d'audit, etc. Bref, j'étais vraiment 100% prestataire de service. C'est pas le sujet de l'épisode d'aujourd'hui, ce que je fais, mais c'était vraiment pour te remettre le contexte. Avant ça, j'étais salariée dans le milieu du Customer Care. J'ai été sur le terrain. dans le retail, dans des boutiques, etc. Mais j'ai aussi travaillé dans le digital, donc pour un e-commerce, de cosmétiques. Donc ma question aujourd'hui, c'est pourquoi on choisit un métier ? Pourquoi on se lance dans une voie et pas une autre ? Et surtout, pourquoi moi j'ai choisi le Customer Care et pourquoi ça a tout changé pour moi ? Et peut-être pourquoi ça changera tout pour toi par la suite si tu décides de te lancer dans la voie du Customer Care. De mon côté, il y a quand même eu des déclics. qui m'ont fait dire à un moment donné que je devais vraiment m'investir dans cette voie de la relation client. Déjà, pour la petite anecdote, j'avais une tante quand j'étais plus petite, qui depuis que je suis toute petite d'ailleurs me disait toujours écoute Doriane, toi tu travailleras dans l'univers de la communication. Tu as un sens relationnel, tu communiques facilement avec les autres, etc. Elle me disait, je sais pas dans quoi exactement, mais elle me dit tu verras, fais-moi confiance, tu bosseras dans ce milieu. Elle avait pas tort. et je pense que le fait qu'il y ait une personne dans toute ma famille, qui avait décelé une sorte de qualité chez moi, qui allait être peut-être une force pour mon travail, c'est quelque chose qui restait souvent dans ma tête. Vraiment, ça ne m'a jamais lâchée. Je me souviens, il y a une fois où je me suis vraiment sentie à ma place dans une situation de relation client, c'était dès les débuts de ma vie professionnelle. J'étais très jeune quand j'ai commencé, j'avais 19 ans, et j'ai commencé en tant que conseillère de vente en boutique. Et en fait, on ne se rend pas compte à quel point dans ce métier-là, c'est que de la relation client. C'est vraiment que ça. Et je me souviens qu'il y avait une cliente qui habitait dans le quartier de la boutique dans laquelle je travaillais, qui passait régulièrement pour acheter, etc. Et au fil du temps, en fait, on a créé une sorte de relation où, je me souviens, il y a des jours, elle passait dans la boutique juste pour me dire bonjour. Pas forcément pour acheter, pas forcément pour voir les nouveautés. et le fait que cette relation se créait et qu'à un moment donné, cette personne ne venait plus que pour la boutique, mais aussi pour la relation qu'on avait créée, c'est là que je me suis dit, ah oui, d'accord, quand même, déjà, ça me touchait vachement. Et en plus, forcément, c'est la cliente avec laquelle je faisais les plus belles ventes. Donc, tout est lié. La belle relation, s'intéresser sincèrement aux gens, et ben voilà, il y a du ROI, ça fait augmenter le chiffre d'affaires. Donc, c'est à ce moment-là que je me suis dit, purée, c'est... Ces qualités que j'ai, qui me semblent si naturelles, le fait que j'aime parler avec les gens, etc., c'est une force dans ce métier. Et c'est vraiment là que je me suis dit, c'est pas juste des clients. C'est vraiment des gens qui ont besoin de connexion, qui ont besoin de vrais conseils, de sincérité, d'honnêteté et de liens humains pour tisser en fait une relation avec une entreprise de façon plus globale. Donc j'ai choisi ce métier parce que moi je sentais qu'il me permettait d'être utile avec les qualités que j'avais déjà. Moi j'ai arrêté l'école après le bac, on m'avait toujours dit tu feras rien dans ta vie avec juste le bac, il te faudra absolument des études supérieures etc. Et donc je dois t'avouer que j'ai été extrêmement rassurée de voir que des compétences que je possédais déjà, alors bien évidemment on performe toujours, il y a toujours besoin d'améliorer certaines qualités qu'on possède déjà, mais il y avait déjà une base. Donc ça m'a vachement apaisée de constater ça, et surtout de me dire que... Des qualités qui pour moi me semblent normales, la bienveillance, la douceur, l'écoute, etc. En fait, ce n'était pas si commun que ça. Ce n'est pas tout le monde qui possède ces qualités, ce n'est pas tout le monde qui peut s'épanouir dans les métiers de la relation client. Et donc, c'était un peu le jackpot pour moi à cette époque de me rendre compte aussi jeune de ma place. C'est pour ça que je me suis dit, je vais m'investir 100% dans ce type de métier. J'ai continué à postuler dans des métiers où il y avait de la relation client jusqu'à un jour postuler pour un vrai job. avec l'intitulé assistante service client. Quand j'ai commencé à travailler à cette échelle encore plus précise de customer care, et c'était vraiment comme ça que ça s'appelait, parce que c'était pour une entreprise anglaise de cosmétiques, donc j'ai commencé à travailler pour le e-commerce, et au départ je répondais au téléphone, je relançais des clients, je réélisais des problèmes de livraison, je conseillais les clients sur les produits qui allaient bien à leur peau, etc. Donc c'était un univers qui me plaisait beaucoup en plus, donc double épanouissement pour moi. Je me sentais hyper alignée, en fait, de ce que je remarque avec le recul, et encore maintenant, sur le plan humain. Je me sens à ma place, en fait, quand je fais du Customer Care. Même aujourd'hui, pour la petite anecdote, on a mis en place un système d'appel, en fait, pour le campus Customer Care, où on a Tiffany et Pauline qui vont avoir des rendez-vous téléphoniques avec des prospects du campus, qui ont besoin de poser des questions, etc. Et pour tester les logiciels, pour tester un petit peu la trame... d'appels que j'avais préparés, et puis des moments où elles n'étaient pas forcément dispos, j'ai pris des appels aussi. Et je me suis rendue compte à quel point ça me manquait. Parce que depuis que je gère une entreprise, la vérité c'est que je fais plus de gestion d'entreprise que de customer care. J'en fais toujours parce que j'ai beaucoup de contacts avec mes clients, c'est hyper important pour moi. Mais j'en fais plus autant qu'avant, c'est normal. Je me suis rendue compte à quel point ça me manquait, et à quel point ce contact humain, quand on aime ça, c'est hyper gratifiant et vraiment ça participe à notre épanouissement. Donc les liens avec les clients, les élèves et même ma team, mon équipe, c'est vraiment quelque chose qui me nourrit et qui participe à mon bonheur professionnel. Sur le plan purement business, le customer care, en fait, ce que j'ai remarqué dès le départ et comme je te disais même en boutique, c'est que ça a un impact sur les ventes. Il y a un vrai retour concret, on peut mesurer nos résultats et on peut mesurer à quel point notre care, même naturelle, enfin surtout quand on l'a naturellement, de toute façon on ne peut pas le faire si... si on n'aime pas les gens par exemple, a un impact en fait, c'est quelque chose qui est mesurable et calculable. Ça, ça a été une deuxième révélation qui est venue beaucoup plus tard dans ma carrière, et pour laquelle je me suis dit, là il y a un gros problème dans l'univers des entreprises, c'est que la plupart du temps, le customer care est considéré comme un pôle de dépense. C'est vraiment, ils y vont à reculons quoi, allez on recrute quelqu'un juste pour répondre à des problèmes et tout, les entreprises certaines en tout cas ont l'impression de gâcher de l'argent, alors que... pas du tout. Quand on a un mindset d'entrepreneur et qu'on a investi dans son customer care, qu'on a investi dans des bonnes personnes pour son customer care, on voit un retour sur l'investissement. Et cet investissement, il est dérisoire par rapport à tous les bienfaits qu'apporte un excellent customer care. Ça, ça a été une chose qui m'a encore plus confortée dans le fait que j'avais trouvé ma place parce qu'il y avait ce côté un petit peu émotionnel, impalpable, pas concret du tout, qui moi me convient parfaitement. J'ai ce côté un peu... Voilà, relationnel, créatif, où j'ai vraiment pas du tout envie d'avoir une cloison ou un cadre. Mais d'un côté, j'aime bien avoir des faits pour pouvoir analyser les choses. C'est un peu ma double personnalité. Et le fait d'après coup avoir des données, avoir des datas sur ce que je faisais spontanément et naturellement, c'était hyper gratifiant parce que j'arrivais aussi à voir peut-être les erreurs que je pouvais faire et les améliorer par la suite. et voir aussi vraiment mes forces et continuer de les exploiter. Donc ce que j'ai pu construire aussi aujourd'hui en 2025 par rapport à ces compétences et ce métier, les formations, la communauté, etc., très clairement, ça confirme aussi le fait que j'ai quand même pris les bonnes décisions de m'investir à 100% dans les voies du Customer Care. Et aujourd'hui, les personnes qui s'investissent aujourd'hui dans cette voie, qui sont aussi passionnées par les relations humaines, qui veulent mettre à profit Leur qualité et compétence naturelle de bienveillance, de care dans leur vie professionnelle prennent aussi une très bonne voie parce que c'est un marché qui est en plein essor. Même avec l'arrivée de l'intelligence artificielle, l'IA va simplement augmenter encore plus nos propres compétences. On va se servir de l'IA, d'ailleurs ça fait très longtemps qu'on se sert de l'intelligence artificielle dans le custom market. Je me souviens il y a dix ans, en entreprise, dans un e-commerce, il y avait déjà des propositions de réponse, il y avait déjà des automatisations. Il y avait déjà, même si ce n'était pas appelé comme ça, clairement, c'était déjà des systèmes d'intelligence artificielle qu'on utilisait pour nous faciliter. Donc, en vrai, ça ne nous a pas remplacé il y a 10 ans, il y a 5 ans. Ça ne remplacera pas les professionnels de la relation client non plus. Pourquoi ? Parce que... Le lien humain, même si une IA peut traiter les réponses, on va dire, entre guillemets, sans valeur, les petits problèmes techniques, les choses où effectivement le client, il n'a pas forcément envie d'engager une conversation, il a juste besoin d'avoir tout de suite son mot de passe, par exemple. Très clairement, l'IA peut le faire à notre place, ce n'est pas là où est notre zone de génie en tant que professionnel du Customer Care. La zone de génie qui va être renforcée, augmentée et améliorée du fait que l'intelligence artificielle, justement, va nous supporter sur des autres tâches. C'est la création de relations, la création de liens forts avec un prospect, avec un client, la fidélisation. Parce que c'est une chose d'avoir une réponse à ces questions rapidement par une IA, c'en est une autre de construire une vraie relation avec une entreprise. Et psychologiquement, les gens ne créeront pas de relation avec une IA. Ils ne vont pas se sentir comme dans une relation avec un être humain qui va suivre leur dossier, qui va les rappeler, qui va leur dire « Ah, en fait... » Vous m'avez dit que vous partiez au Maldives le mois dernier, comment ça s'est passé ? Ah super, bon bah alors reprenons, voilà. Il y a vraiment une grosse grosse différence, et surtout, j'ai pas la statistique sous les yeux, j'ai mal préparé mon épisode, désolé je la mettrai en ressource, mais en France en tout cas, si tu penses aux Français, nous sommes quand même des personnes réticentes à certains changements. Et il me semble que c'est plus de 60% des Français qui sont réticents. à être traité par une intelligence artificielle dans des commerces. Donc ce n'est pas demain, en tout cas, qu'une IA clairement pourra remplacer un humain à 100% dans un service client. Donc je voulais te débriefer un petit peu, voilà ce qui moi, sur le plan pro, perso, humain, d'ailleurs sur le plan personnel très clairement, le fait de devenir Customer Care Manager, ça m'a aidé à me construire une vie un peu plus sur mesure, avec mes valeurs, avec ce que j'avais envie de faire, depuis que j'ai des enfants, bas. Très clairement, le fait de ne pas bosser le mercredi, de pouvoir prendre des journées quand je veux, etc., ça change quand même drastiquement une vie personnelle. Ce ne sont pas tous les métiers de freelance, effectivement, tu vas me dire, qui peuvent être aussi flexibles, et ça dépend aussi des missions. J'ai des customer care managers qui peuvent travailler de n'importe quel pays, le soir, etc., selon les missions qu'elles ont. type d'entreprise où par exemple, bah oui, il faut être disponible entre 9h et 17h parce que c'est là où on a besoin de répondre aux clients. Mais le but quand on est freelance, c'est aussi de choisir ces missions qui vont correspondre et matcher à la vie personnelle qu'on souhaite avoir. Sur le plan perso aussi, ça rejoint ce que je te disais tout à l'heure, ce qui m'a encore plus confortée dans le choix de ce métier, c'est que ce côté relationnel qui est naturel et que j'aime, En plus, fait que je n'ai jamais l'impression de travailler. Et quand j'avais le statut de salarié, si. Parce que, mais c'était pas le customer care qui me donnait l'impression de bosser, c'était le cadre imposé par le statut de salariat. Le fait de, moi j'habite à Paris, région parisienne, le fait de devoir prendre les transports tous les matins, dans les RER bondés, pareil, le soir, aux heures de pointe, etc. Le fait de pas forcément pouvoir m'habiller comme je voulais, voilà, toutes ces petites... contraintes liées au monde du salariat, le fait de travailler avec des collègues parfois que t'aimes pas forcément, pour le coup, c'était ça, moi, qui me privais un petit peu de... qui me donnait l'impression d'aller bosser dans le sens labeur du terme. Le fait de le faire à mon compte, en fait, ça m'a totalement donné l'impression de ne jamais avoir à travailler. C'était juste faire quelque chose qui me fait plaisir et en plus, je suis rémunérée pour ça. Depuis que je suis chef d'entreprise, c'est quand même différent, parce qu'il y a des tâches. Quand on est chef d'entreprise et freelance, ce qu'on n'aime pas forcément faire, c'est normal, mais soit on les délègue, soit on trouve des petites astuces pour les faire différemment. Donc j'aurais pu te dire, comme on l'entend beaucoup dans plein d'entrepreneurs à succès, j'ai failli ne pas le faire, j'ai failli ne jamais m'engager dans cette voie et passer à côté de cette vie incroyable. Non, c'est faux, c'est totalement faux. Je dois t'avouer que dès le début, dès que j'ai senti que le côté relationnel, c'est ce qui m'épanouissait le plus dans... dans un métier, dans un job, au départ de vendeuse, ça a été une évidence pour moi, clairement. Ça a toujours été une évidence. Et je me souviens qu'à chaque changement de job, quand je retrouvais le côté relationnel qui m'épanouissait, je repensais à cette tante qui me disait « Doriane, tu as de la facilité en communication, tu bosseras dans ce milieu-là. » Que ce soit à travers mes expériences en tant que conseillère de vente, dans la mode, dans les cosmétiques, Plus tard, en tant que manager d'un pôle Customer Care pour cette même marque de cosmétiques, et encore après en tant que Customer Care Manager freelance, le fil conducteur ça a toujours été les gens. C'est pour ça que quand quelqu'un veut se lancer dans le Customer Care, je lui demande toujours mais est-ce que tu aimes les gens ? Est-ce que tu aimes partager, échanger avec eux ? Est-ce que t'es le genre de personne qui va souhaiter le bien naturellement aux autres, qui va se réjouir ? pour le bonheur des autres. Tu vois, il y a vraiment ce truc de les personnes qui, je sais pas quand une de leurs amies va leur annoncer une bonne nouvelle, etc., vont ressentir de la jalousie, vont se dire « Ah, pourquoi elle et pas moi ? » et vont pas réussir à se réjouir, vont penser directement à elle. Et il y a un autre type de personnes où, au contraire, on va nous annoncer une bonne nouvelle, je me mets dedans, clairement, et en fait, on va directement ressentir de la joie. On va même pas se dire « Ah, moi j'ai pas ça, qu'est-ce que c'est chiant ? » On va se dire mais trop bien, je suis trop contente pour cette personne. Souvent même quand c'est des personnes qu'on ne connaît pas, on va se dire mais c'est génial que telle merveilleuse chose arrive à cette personne. Ça nous donne de l'espoir aussi la plupart du temps, en tout cas c'est ce qui se passe quand j'en parle avec des personnes qui partagent ce trait de personnalité, c'est qu'on se dit que c'est possible aussi pour nous. Donc ça ne nous renvoie pas à nos échecs ou à ce qu'on n'a pas, ça nous renvoie au contraire à ce qu'il est possible d'obtenir. Donc si tu te reconnais dans cette définition aussi de ta personnalité, Très clairement, tu as déjà des super bonnes bases pour exceller dans les métiers du customer care. Donc ce que je veux que tu retiennes dans cet épisode où je n'ai pas voulu te redétailler tout mon parcours, etc. Je l'ai fait dans un précédent épisode. Je voulais vraiment te parler de ce que ça m'a apporté, des différents déclics, de comment j'ai découvert cette voie et de pourquoi j'ai continué à m'engager dedans. Parce que ça résonnait avec qui j'étais. Je ne me suis pas dit, je vais aller dans le marché qui paye le plus. Je ne me suis pas dit, ah, il faut que je cherche un métier où forcément je vais gagner tant par mois. Voilà, j'ai vraiment jamais cherché ce genre de critères. D'ailleurs, à mon époque, peut-être toujours maintenant, on était hyper mal orientés au lycée. Donc déjà, quand je suis sortie du lycée, quand je suis sortie du bac, j'avais clairement aucune idée de ce que je pouvais faire. Personne, aucun conseiller d'orientation ne m'a dit de rien, tu as telle, telle, telle qualité. Ce sont des qualités qui vont faire en sorte que tu peux être heureuse dans tel, tel métier. On ne m'a jamais parlé de bonheur au travail quand j'étais à l'école. Et je trouve que c'est une super grosse erreur de plein de pays, je pense, mais là je veux te parler pour la France, de diriger des personnes vers là où ça recrute, sans regarder où est-ce que cette personne peut être heureuse. Parce qu'au final, c'est pas combien on va gagner qui est important. Alors oui, bien évidemment, ça compte, on veut un minimum de confort. Mais ce que je veux dire, c'est que... Une personne qui est malheureuse au travail, mais vraiment quand je te dis malheureuse, qui se sent opprimée, oppressée, elle n'aime pas les tâches qu'elle fait, elle se sent inutile, elle sent que son potentiel il est sous-exploité et qu'il gagne 3-4 000 balles par mois, en fait ces 3-4 000 balles par mois ne vont pas les rendre plus heureuses, très clairement. Je connais des personnes qui avaient, et puis j'en fais partie, clairement, qui avaient des super salaires en tant que salariés et qui ont préféré être freelance, travailler moins de temps, donc passer de 40 heures par semaine. payer peut-être 6 000 euros pour un poste de cadre, à travailler 20 heures par semaine pour 3 000 euros de chiffre d'affaires en tant que Customer Care Manager, mais parce qu'en fait, le rapport qualité de vie slash argent, pour elles, elles étaient beaucoup plus gagnantes en travaillant en 20 heures par semaine en contrat de Customer Care Manager freelance qu'en full-time, même si elles étaient payées deux fois plus en tant que salariés. Donc il y a vraiment de se dire qui je suis, qu'est-ce que j'aime naturellement. profondément qu'est-ce que je fais naturellement dans ma vie qui ne me demande pas d'effort, qui même me fait plaisir, et est-ce que ce sont des qualités, des choses que je peux exploiter dans un métier. Moi, je vais te parler, je te parle simplement dans cet épisode des qualités justement qui font qu'on est heureux dans le métier de Customer Care Manager. La bienveillance naturelle, encore une fois, le fait de se réjouir naturellement pour les autres, avoir une facilité de communication, en règle générale... Peu importe où on se trouve, on arrive facilement à aborder les gens, à leur demander comment ils vont, d'où ils viennent, à faire des connaissances quelque part. Tu vois, si t'es ce genre de personne qui part seule en vacances et qui revient avec une bande de potes, la plupart du temps, c'est que t'as ce genre de qualité relationnelle. Donc ce que je veux que tu retiennes, si aujourd'hui tu cherches un métier ou un ajout de compétence à ce que tu possèdes déjà comme compétence qui a du sens, où tu peux apporter de la valeur tout en étant toi-même, sache que le customer care peut être une voie à explorer. C'est pas juste un métier, en plus c'est vraiment une posture, c'est vraiment choisir d'agir avec éthique, douceur, efficacité. C'est aussi refuser de déshumaniser les relations dans le digital. Je trouve qu'aujourd'hui, être customer care manager, c'est même prendre position pour savoir de quoi l'avenir du digital dans 10-15 ans, et commencer à travailler dès maintenant avec des entreprises en tant qu'être humain. À mon avis... ça va faire que ces entreprises vont aussi rester plus du côté humain de la force. Moi, je suis heureuse d'avoir choisi ce métier. Et vraiment, si c'était à refaire, je referais les mêmes choix, les mêmes erreurs. Parce que pour certains, avoir arrêté l'école à 19 ans, c'est une erreur. Mais je suis aujourd'hui très fière de cette erreur. Même si je n'incite personne à quitter l'école, aujourd'hui, il existe des études. Mais si à mon époque, je parle, on dirait que j'ai 50 ans, mais si à mon époque, ça avait existé comme type d'études, mais clairement, ça aurait tout changé pour moi. Sauf qu'en 2010... En 2011, quand c'était le moment de mes études supérieures, ça n'existait pas encore. Tous ces métiers du digital, alors que c'est clairement ce qui m'aurait convenu déjà à l'époque. Moi j'aimerais bien que tu me dises aujourd'hui, si tu as écouté cet épisode avec un objectif de peut-être qu'il me faut une nouvelle voix, peut-être que le customer care est la voix qu'il me faut, si tu m'as écouté jusqu'ici, est-ce que tu ressens cette petite étincelle ? Est-ce que tu te dis, ok franchement je me reconnais vachement ? dans tout ce que j'ai entendu là pendant ces dernières minutes. Alors si c'est le cas, sache que je t'ai préparé un quiz. Ce quiz, il est simple, rapide, mais très efficace et brutalement honnête. Moi, je vais te dire, enfin c'est moi, je te dis c'est moi parce que c'est moi qui construis le quiz, c'est moi qui ai construit les réponses éliminatoires aussi. Donc à la fin du quiz, tu vas avoir une réponse très claire sur, oui, tu peux t'épanouir en tant que Customer Care Manager, et clairement, viens nous en parler, ou non. vraiment par rapport à tes réponses, par rapport à ta personnalité, tes qualités, ce que t'aimes, ce que t'aimes pas. Nous, on en déduit avec ce quiz que tu ne vas pas t'épanouir dans ce métier. Et vraiment, on se base sur ton épanouissement. Parce que dans le campus Customer Care, on veut former des personnes, bien évidemment, qui ont les qualités, qui ont les compétences, qui vont exceller, mais qui ont surtout le potentiel d'être heureuse. Parce que quand on est heureux de faire son métier, encore plus dans le Customer Care, ça se ressent. Les prospects, l'audience, les clients avec qui tu vas échanger, vont le ressentir que tu es heureux. Et ça, ça fait toute la différence dans le fait de bien faire son métier de CCM ou pas. Donc promis, tu n'auras pas un résultat flou, du genre tu es un arc-en-ciel sensible. Tu auras vraiment un vrai point de départ, oui ou non. Et il y aura des détails sur tes réponses, bien évidemment, par rapport à ça. Donc le quiz est dans la description de cet épisode. Merci beaucoup de m'avoir écouté jusque-là. Si tu as des questions... Sur le métier de Customer Care Manager ou plus globalement sur d'autres métiers du digital même, n'hésite pas à nous écrire à hello.beckerbloom.com ou à venir m'en parler sur Instagram à Dorianne Becker. Et en attendant l'épisode de la semaine prochaine, surtout, prends bien soin de toi !

Description

Tu es naturellement douce, empathique, à l’écoute, et tu te demandes s’il existe un métier qui te permette de capitaliser sur ces qualités… sans devoir te transformer ou jouer un rôle ?
Dans cet épisode, je te raconte pourquoi j’ai choisi le customer care comme voie professionnelle, alors que personne ne savait encore ce que c’était.
Je t’explique comment ce métier a changé ma vie perso et pro, et pourquoi il pourrait bien changer la tienne aussi.
Un épisode à cœur ouvert, pour te montrer que tes qualités humaines ne sont pas des “soft skills secondaires”… mais peut-être ta plus grande force professionnelle.

Tu veux savoir si ce métier est fait pour toi ? Fais le test ici : https://bakerbloom.com/quizz-ccm


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Transcription

  • Speaker #0

    En 2018, je ne suis pas devenue Customer Care Manager Freelance parce que c'était à la mode. Je le suis devenue parce que je voulais réparer quelque chose. Et d'ailleurs, en 2018, c'était très loin d'être à la mode. Personne ne connaissait ce terme, ni ce job en freelance. C'est en quelque sorte moi qui ai intégré le mot Customer Care Manager et la profession de Customer Care Manager Freelance dans le milieu du business en ligne français. Si tu ne savais pas, maintenant c'est fait. Quand j'ai choisi ce métier, je n'avais pas... pas toutes les réponses, mais j'avais vraiment une intuition. Je voulais un métier en fait qui ait du sens, de l'impact et surtout beaucoup de douceur. Un métier qui ne demande pas de me transformer, mais qui allait valoriser qui je suis déjà. Si toi aussi tu sens que tu as des qualités qui peuvent être valorisées dans un métier, que ce soit en salariat ou en freelance, alors reste bien écouté cet épisode. Bienvenue sur le podcast Because of We Care, le podcast qui allie stratégie business, expérience client et vraie vie d'entrepreneur. Ici pas de recettes magiques, juste des tasses de thé bien chaude, ta safe place et des vérités qui brûlent juste comme il faut. Aujourd'hui effectivement tu me connais peut-être comme Dorian, la chef d'entreprise qui forme des Customer Care Manager Freelance, qui forme aussi des entrepreneurs à intégrer les bonnes pratiques Customer Care etc. au sein de leur business. Mais ce que tu ne sais pas c'est que j'ai commencé en tant que prestataire de service, en tant que consultante, en tant que Customer Care Manager Freelance tout simplement. Et j'exerçais, en fait, je gérais le Customer Care pour des ONG, pour des e-commerce, pour des infopreneurs. Je les conseillais, je leur auditais leur Customer Care, je leur rendais des rapports d'audit, etc. Bref, j'étais vraiment 100% prestataire de service. C'est pas le sujet de l'épisode d'aujourd'hui, ce que je fais, mais c'était vraiment pour te remettre le contexte. Avant ça, j'étais salariée dans le milieu du Customer Care. J'ai été sur le terrain. dans le retail, dans des boutiques, etc. Mais j'ai aussi travaillé dans le digital, donc pour un e-commerce, de cosmétiques. Donc ma question aujourd'hui, c'est pourquoi on choisit un métier ? Pourquoi on se lance dans une voie et pas une autre ? Et surtout, pourquoi moi j'ai choisi le Customer Care et pourquoi ça a tout changé pour moi ? Et peut-être pourquoi ça changera tout pour toi par la suite si tu décides de te lancer dans la voie du Customer Care. De mon côté, il y a quand même eu des déclics. qui m'ont fait dire à un moment donné que je devais vraiment m'investir dans cette voie de la relation client. Déjà, pour la petite anecdote, j'avais une tante quand j'étais plus petite, qui depuis que je suis toute petite d'ailleurs me disait toujours écoute Doriane, toi tu travailleras dans l'univers de la communication. Tu as un sens relationnel, tu communiques facilement avec les autres, etc. Elle me disait, je sais pas dans quoi exactement, mais elle me dit tu verras, fais-moi confiance, tu bosseras dans ce milieu. Elle avait pas tort. et je pense que le fait qu'il y ait une personne dans toute ma famille, qui avait décelé une sorte de qualité chez moi, qui allait être peut-être une force pour mon travail, c'est quelque chose qui restait souvent dans ma tête. Vraiment, ça ne m'a jamais lâchée. Je me souviens, il y a une fois où je me suis vraiment sentie à ma place dans une situation de relation client, c'était dès les débuts de ma vie professionnelle. J'étais très jeune quand j'ai commencé, j'avais 19 ans, et j'ai commencé en tant que conseillère de vente en boutique. Et en fait, on ne se rend pas compte à quel point dans ce métier-là, c'est que de la relation client. C'est vraiment que ça. Et je me souviens qu'il y avait une cliente qui habitait dans le quartier de la boutique dans laquelle je travaillais, qui passait régulièrement pour acheter, etc. Et au fil du temps, en fait, on a créé une sorte de relation où, je me souviens, il y a des jours, elle passait dans la boutique juste pour me dire bonjour. Pas forcément pour acheter, pas forcément pour voir les nouveautés. et le fait que cette relation se créait et qu'à un moment donné, cette personne ne venait plus que pour la boutique, mais aussi pour la relation qu'on avait créée, c'est là que je me suis dit, ah oui, d'accord, quand même, déjà, ça me touchait vachement. Et en plus, forcément, c'est la cliente avec laquelle je faisais les plus belles ventes. Donc, tout est lié. La belle relation, s'intéresser sincèrement aux gens, et ben voilà, il y a du ROI, ça fait augmenter le chiffre d'affaires. Donc, c'est à ce moment-là que je me suis dit, purée, c'est... Ces qualités que j'ai, qui me semblent si naturelles, le fait que j'aime parler avec les gens, etc., c'est une force dans ce métier. Et c'est vraiment là que je me suis dit, c'est pas juste des clients. C'est vraiment des gens qui ont besoin de connexion, qui ont besoin de vrais conseils, de sincérité, d'honnêteté et de liens humains pour tisser en fait une relation avec une entreprise de façon plus globale. Donc j'ai choisi ce métier parce que moi je sentais qu'il me permettait d'être utile avec les qualités que j'avais déjà. Moi j'ai arrêté l'école après le bac, on m'avait toujours dit tu feras rien dans ta vie avec juste le bac, il te faudra absolument des études supérieures etc. Et donc je dois t'avouer que j'ai été extrêmement rassurée de voir que des compétences que je possédais déjà, alors bien évidemment on performe toujours, il y a toujours besoin d'améliorer certaines qualités qu'on possède déjà, mais il y avait déjà une base. Donc ça m'a vachement apaisée de constater ça, et surtout de me dire que... Des qualités qui pour moi me semblent normales, la bienveillance, la douceur, l'écoute, etc. En fait, ce n'était pas si commun que ça. Ce n'est pas tout le monde qui possède ces qualités, ce n'est pas tout le monde qui peut s'épanouir dans les métiers de la relation client. Et donc, c'était un peu le jackpot pour moi à cette époque de me rendre compte aussi jeune de ma place. C'est pour ça que je me suis dit, je vais m'investir 100% dans ce type de métier. J'ai continué à postuler dans des métiers où il y avait de la relation client jusqu'à un jour postuler pour un vrai job. avec l'intitulé assistante service client. Quand j'ai commencé à travailler à cette échelle encore plus précise de customer care, et c'était vraiment comme ça que ça s'appelait, parce que c'était pour une entreprise anglaise de cosmétiques, donc j'ai commencé à travailler pour le e-commerce, et au départ je répondais au téléphone, je relançais des clients, je réélisais des problèmes de livraison, je conseillais les clients sur les produits qui allaient bien à leur peau, etc. Donc c'était un univers qui me plaisait beaucoup en plus, donc double épanouissement pour moi. Je me sentais hyper alignée, en fait, de ce que je remarque avec le recul, et encore maintenant, sur le plan humain. Je me sens à ma place, en fait, quand je fais du Customer Care. Même aujourd'hui, pour la petite anecdote, on a mis en place un système d'appel, en fait, pour le campus Customer Care, où on a Tiffany et Pauline qui vont avoir des rendez-vous téléphoniques avec des prospects du campus, qui ont besoin de poser des questions, etc. Et pour tester les logiciels, pour tester un petit peu la trame... d'appels que j'avais préparés, et puis des moments où elles n'étaient pas forcément dispos, j'ai pris des appels aussi. Et je me suis rendue compte à quel point ça me manquait. Parce que depuis que je gère une entreprise, la vérité c'est que je fais plus de gestion d'entreprise que de customer care. J'en fais toujours parce que j'ai beaucoup de contacts avec mes clients, c'est hyper important pour moi. Mais j'en fais plus autant qu'avant, c'est normal. Je me suis rendue compte à quel point ça me manquait, et à quel point ce contact humain, quand on aime ça, c'est hyper gratifiant et vraiment ça participe à notre épanouissement. Donc les liens avec les clients, les élèves et même ma team, mon équipe, c'est vraiment quelque chose qui me nourrit et qui participe à mon bonheur professionnel. Sur le plan purement business, le customer care, en fait, ce que j'ai remarqué dès le départ et comme je te disais même en boutique, c'est que ça a un impact sur les ventes. Il y a un vrai retour concret, on peut mesurer nos résultats et on peut mesurer à quel point notre care, même naturelle, enfin surtout quand on l'a naturellement, de toute façon on ne peut pas le faire si... si on n'aime pas les gens par exemple, a un impact en fait, c'est quelque chose qui est mesurable et calculable. Ça, ça a été une deuxième révélation qui est venue beaucoup plus tard dans ma carrière, et pour laquelle je me suis dit, là il y a un gros problème dans l'univers des entreprises, c'est que la plupart du temps, le customer care est considéré comme un pôle de dépense. C'est vraiment, ils y vont à reculons quoi, allez on recrute quelqu'un juste pour répondre à des problèmes et tout, les entreprises certaines en tout cas ont l'impression de gâcher de l'argent, alors que... pas du tout. Quand on a un mindset d'entrepreneur et qu'on a investi dans son customer care, qu'on a investi dans des bonnes personnes pour son customer care, on voit un retour sur l'investissement. Et cet investissement, il est dérisoire par rapport à tous les bienfaits qu'apporte un excellent customer care. Ça, ça a été une chose qui m'a encore plus confortée dans le fait que j'avais trouvé ma place parce qu'il y avait ce côté un petit peu émotionnel, impalpable, pas concret du tout, qui moi me convient parfaitement. J'ai ce côté un peu... Voilà, relationnel, créatif, où j'ai vraiment pas du tout envie d'avoir une cloison ou un cadre. Mais d'un côté, j'aime bien avoir des faits pour pouvoir analyser les choses. C'est un peu ma double personnalité. Et le fait d'après coup avoir des données, avoir des datas sur ce que je faisais spontanément et naturellement, c'était hyper gratifiant parce que j'arrivais aussi à voir peut-être les erreurs que je pouvais faire et les améliorer par la suite. et voir aussi vraiment mes forces et continuer de les exploiter. Donc ce que j'ai pu construire aussi aujourd'hui en 2025 par rapport à ces compétences et ce métier, les formations, la communauté, etc., très clairement, ça confirme aussi le fait que j'ai quand même pris les bonnes décisions de m'investir à 100% dans les voies du Customer Care. Et aujourd'hui, les personnes qui s'investissent aujourd'hui dans cette voie, qui sont aussi passionnées par les relations humaines, qui veulent mettre à profit Leur qualité et compétence naturelle de bienveillance, de care dans leur vie professionnelle prennent aussi une très bonne voie parce que c'est un marché qui est en plein essor. Même avec l'arrivée de l'intelligence artificielle, l'IA va simplement augmenter encore plus nos propres compétences. On va se servir de l'IA, d'ailleurs ça fait très longtemps qu'on se sert de l'intelligence artificielle dans le custom market. Je me souviens il y a dix ans, en entreprise, dans un e-commerce, il y avait déjà des propositions de réponse, il y avait déjà des automatisations. Il y avait déjà, même si ce n'était pas appelé comme ça, clairement, c'était déjà des systèmes d'intelligence artificielle qu'on utilisait pour nous faciliter. Donc, en vrai, ça ne nous a pas remplacé il y a 10 ans, il y a 5 ans. Ça ne remplacera pas les professionnels de la relation client non plus. Pourquoi ? Parce que... Le lien humain, même si une IA peut traiter les réponses, on va dire, entre guillemets, sans valeur, les petits problèmes techniques, les choses où effectivement le client, il n'a pas forcément envie d'engager une conversation, il a juste besoin d'avoir tout de suite son mot de passe, par exemple. Très clairement, l'IA peut le faire à notre place, ce n'est pas là où est notre zone de génie en tant que professionnel du Customer Care. La zone de génie qui va être renforcée, augmentée et améliorée du fait que l'intelligence artificielle, justement, va nous supporter sur des autres tâches. C'est la création de relations, la création de liens forts avec un prospect, avec un client, la fidélisation. Parce que c'est une chose d'avoir une réponse à ces questions rapidement par une IA, c'en est une autre de construire une vraie relation avec une entreprise. Et psychologiquement, les gens ne créeront pas de relation avec une IA. Ils ne vont pas se sentir comme dans une relation avec un être humain qui va suivre leur dossier, qui va les rappeler, qui va leur dire « Ah, en fait... » Vous m'avez dit que vous partiez au Maldives le mois dernier, comment ça s'est passé ? Ah super, bon bah alors reprenons, voilà. Il y a vraiment une grosse grosse différence, et surtout, j'ai pas la statistique sous les yeux, j'ai mal préparé mon épisode, désolé je la mettrai en ressource, mais en France en tout cas, si tu penses aux Français, nous sommes quand même des personnes réticentes à certains changements. Et il me semble que c'est plus de 60% des Français qui sont réticents. à être traité par une intelligence artificielle dans des commerces. Donc ce n'est pas demain, en tout cas, qu'une IA clairement pourra remplacer un humain à 100% dans un service client. Donc je voulais te débriefer un petit peu, voilà ce qui moi, sur le plan pro, perso, humain, d'ailleurs sur le plan personnel très clairement, le fait de devenir Customer Care Manager, ça m'a aidé à me construire une vie un peu plus sur mesure, avec mes valeurs, avec ce que j'avais envie de faire, depuis que j'ai des enfants, bas. Très clairement, le fait de ne pas bosser le mercredi, de pouvoir prendre des journées quand je veux, etc., ça change quand même drastiquement une vie personnelle. Ce ne sont pas tous les métiers de freelance, effectivement, tu vas me dire, qui peuvent être aussi flexibles, et ça dépend aussi des missions. J'ai des customer care managers qui peuvent travailler de n'importe quel pays, le soir, etc., selon les missions qu'elles ont. type d'entreprise où par exemple, bah oui, il faut être disponible entre 9h et 17h parce que c'est là où on a besoin de répondre aux clients. Mais le but quand on est freelance, c'est aussi de choisir ces missions qui vont correspondre et matcher à la vie personnelle qu'on souhaite avoir. Sur le plan perso aussi, ça rejoint ce que je te disais tout à l'heure, ce qui m'a encore plus confortée dans le choix de ce métier, c'est que ce côté relationnel qui est naturel et que j'aime, En plus, fait que je n'ai jamais l'impression de travailler. Et quand j'avais le statut de salarié, si. Parce que, mais c'était pas le customer care qui me donnait l'impression de bosser, c'était le cadre imposé par le statut de salariat. Le fait de, moi j'habite à Paris, région parisienne, le fait de devoir prendre les transports tous les matins, dans les RER bondés, pareil, le soir, aux heures de pointe, etc. Le fait de pas forcément pouvoir m'habiller comme je voulais, voilà, toutes ces petites... contraintes liées au monde du salariat, le fait de travailler avec des collègues parfois que t'aimes pas forcément, pour le coup, c'était ça, moi, qui me privais un petit peu de... qui me donnait l'impression d'aller bosser dans le sens labeur du terme. Le fait de le faire à mon compte, en fait, ça m'a totalement donné l'impression de ne jamais avoir à travailler. C'était juste faire quelque chose qui me fait plaisir et en plus, je suis rémunérée pour ça. Depuis que je suis chef d'entreprise, c'est quand même différent, parce qu'il y a des tâches. Quand on est chef d'entreprise et freelance, ce qu'on n'aime pas forcément faire, c'est normal, mais soit on les délègue, soit on trouve des petites astuces pour les faire différemment. Donc j'aurais pu te dire, comme on l'entend beaucoup dans plein d'entrepreneurs à succès, j'ai failli ne pas le faire, j'ai failli ne jamais m'engager dans cette voie et passer à côté de cette vie incroyable. Non, c'est faux, c'est totalement faux. Je dois t'avouer que dès le début, dès que j'ai senti que le côté relationnel, c'est ce qui m'épanouissait le plus dans... dans un métier, dans un job, au départ de vendeuse, ça a été une évidence pour moi, clairement. Ça a toujours été une évidence. Et je me souviens qu'à chaque changement de job, quand je retrouvais le côté relationnel qui m'épanouissait, je repensais à cette tante qui me disait « Doriane, tu as de la facilité en communication, tu bosseras dans ce milieu-là. » Que ce soit à travers mes expériences en tant que conseillère de vente, dans la mode, dans les cosmétiques, Plus tard, en tant que manager d'un pôle Customer Care pour cette même marque de cosmétiques, et encore après en tant que Customer Care Manager freelance, le fil conducteur ça a toujours été les gens. C'est pour ça que quand quelqu'un veut se lancer dans le Customer Care, je lui demande toujours mais est-ce que tu aimes les gens ? Est-ce que tu aimes partager, échanger avec eux ? Est-ce que t'es le genre de personne qui va souhaiter le bien naturellement aux autres, qui va se réjouir ? pour le bonheur des autres. Tu vois, il y a vraiment ce truc de les personnes qui, je sais pas quand une de leurs amies va leur annoncer une bonne nouvelle, etc., vont ressentir de la jalousie, vont se dire « Ah, pourquoi elle et pas moi ? » et vont pas réussir à se réjouir, vont penser directement à elle. Et il y a un autre type de personnes où, au contraire, on va nous annoncer une bonne nouvelle, je me mets dedans, clairement, et en fait, on va directement ressentir de la joie. On va même pas se dire « Ah, moi j'ai pas ça, qu'est-ce que c'est chiant ? » On va se dire mais trop bien, je suis trop contente pour cette personne. Souvent même quand c'est des personnes qu'on ne connaît pas, on va se dire mais c'est génial que telle merveilleuse chose arrive à cette personne. Ça nous donne de l'espoir aussi la plupart du temps, en tout cas c'est ce qui se passe quand j'en parle avec des personnes qui partagent ce trait de personnalité, c'est qu'on se dit que c'est possible aussi pour nous. Donc ça ne nous renvoie pas à nos échecs ou à ce qu'on n'a pas, ça nous renvoie au contraire à ce qu'il est possible d'obtenir. Donc si tu te reconnais dans cette définition aussi de ta personnalité, Très clairement, tu as déjà des super bonnes bases pour exceller dans les métiers du customer care. Donc ce que je veux que tu retiennes dans cet épisode où je n'ai pas voulu te redétailler tout mon parcours, etc. Je l'ai fait dans un précédent épisode. Je voulais vraiment te parler de ce que ça m'a apporté, des différents déclics, de comment j'ai découvert cette voie et de pourquoi j'ai continué à m'engager dedans. Parce que ça résonnait avec qui j'étais. Je ne me suis pas dit, je vais aller dans le marché qui paye le plus. Je ne me suis pas dit, ah, il faut que je cherche un métier où forcément je vais gagner tant par mois. Voilà, j'ai vraiment jamais cherché ce genre de critères. D'ailleurs, à mon époque, peut-être toujours maintenant, on était hyper mal orientés au lycée. Donc déjà, quand je suis sortie du lycée, quand je suis sortie du bac, j'avais clairement aucune idée de ce que je pouvais faire. Personne, aucun conseiller d'orientation ne m'a dit de rien, tu as telle, telle, telle qualité. Ce sont des qualités qui vont faire en sorte que tu peux être heureuse dans tel, tel métier. On ne m'a jamais parlé de bonheur au travail quand j'étais à l'école. Et je trouve que c'est une super grosse erreur de plein de pays, je pense, mais là je veux te parler pour la France, de diriger des personnes vers là où ça recrute, sans regarder où est-ce que cette personne peut être heureuse. Parce qu'au final, c'est pas combien on va gagner qui est important. Alors oui, bien évidemment, ça compte, on veut un minimum de confort. Mais ce que je veux dire, c'est que... Une personne qui est malheureuse au travail, mais vraiment quand je te dis malheureuse, qui se sent opprimée, oppressée, elle n'aime pas les tâches qu'elle fait, elle se sent inutile, elle sent que son potentiel il est sous-exploité et qu'il gagne 3-4 000 balles par mois, en fait ces 3-4 000 balles par mois ne vont pas les rendre plus heureuses, très clairement. Je connais des personnes qui avaient, et puis j'en fais partie, clairement, qui avaient des super salaires en tant que salariés et qui ont préféré être freelance, travailler moins de temps, donc passer de 40 heures par semaine. payer peut-être 6 000 euros pour un poste de cadre, à travailler 20 heures par semaine pour 3 000 euros de chiffre d'affaires en tant que Customer Care Manager, mais parce qu'en fait, le rapport qualité de vie slash argent, pour elles, elles étaient beaucoup plus gagnantes en travaillant en 20 heures par semaine en contrat de Customer Care Manager freelance qu'en full-time, même si elles étaient payées deux fois plus en tant que salariés. Donc il y a vraiment de se dire qui je suis, qu'est-ce que j'aime naturellement. profondément qu'est-ce que je fais naturellement dans ma vie qui ne me demande pas d'effort, qui même me fait plaisir, et est-ce que ce sont des qualités, des choses que je peux exploiter dans un métier. Moi, je vais te parler, je te parle simplement dans cet épisode des qualités justement qui font qu'on est heureux dans le métier de Customer Care Manager. La bienveillance naturelle, encore une fois, le fait de se réjouir naturellement pour les autres, avoir une facilité de communication, en règle générale... Peu importe où on se trouve, on arrive facilement à aborder les gens, à leur demander comment ils vont, d'où ils viennent, à faire des connaissances quelque part. Tu vois, si t'es ce genre de personne qui part seule en vacances et qui revient avec une bande de potes, la plupart du temps, c'est que t'as ce genre de qualité relationnelle. Donc ce que je veux que tu retiennes, si aujourd'hui tu cherches un métier ou un ajout de compétence à ce que tu possèdes déjà comme compétence qui a du sens, où tu peux apporter de la valeur tout en étant toi-même, sache que le customer care peut être une voie à explorer. C'est pas juste un métier, en plus c'est vraiment une posture, c'est vraiment choisir d'agir avec éthique, douceur, efficacité. C'est aussi refuser de déshumaniser les relations dans le digital. Je trouve qu'aujourd'hui, être customer care manager, c'est même prendre position pour savoir de quoi l'avenir du digital dans 10-15 ans, et commencer à travailler dès maintenant avec des entreprises en tant qu'être humain. À mon avis... ça va faire que ces entreprises vont aussi rester plus du côté humain de la force. Moi, je suis heureuse d'avoir choisi ce métier. Et vraiment, si c'était à refaire, je referais les mêmes choix, les mêmes erreurs. Parce que pour certains, avoir arrêté l'école à 19 ans, c'est une erreur. Mais je suis aujourd'hui très fière de cette erreur. Même si je n'incite personne à quitter l'école, aujourd'hui, il existe des études. Mais si à mon époque, je parle, on dirait que j'ai 50 ans, mais si à mon époque, ça avait existé comme type d'études, mais clairement, ça aurait tout changé pour moi. Sauf qu'en 2010... En 2011, quand c'était le moment de mes études supérieures, ça n'existait pas encore. Tous ces métiers du digital, alors que c'est clairement ce qui m'aurait convenu déjà à l'époque. Moi j'aimerais bien que tu me dises aujourd'hui, si tu as écouté cet épisode avec un objectif de peut-être qu'il me faut une nouvelle voix, peut-être que le customer care est la voix qu'il me faut, si tu m'as écouté jusqu'ici, est-ce que tu ressens cette petite étincelle ? Est-ce que tu te dis, ok franchement je me reconnais vachement ? dans tout ce que j'ai entendu là pendant ces dernières minutes. Alors si c'est le cas, sache que je t'ai préparé un quiz. Ce quiz, il est simple, rapide, mais très efficace et brutalement honnête. Moi, je vais te dire, enfin c'est moi, je te dis c'est moi parce que c'est moi qui construis le quiz, c'est moi qui ai construit les réponses éliminatoires aussi. Donc à la fin du quiz, tu vas avoir une réponse très claire sur, oui, tu peux t'épanouir en tant que Customer Care Manager, et clairement, viens nous en parler, ou non. vraiment par rapport à tes réponses, par rapport à ta personnalité, tes qualités, ce que t'aimes, ce que t'aimes pas. Nous, on en déduit avec ce quiz que tu ne vas pas t'épanouir dans ce métier. Et vraiment, on se base sur ton épanouissement. Parce que dans le campus Customer Care, on veut former des personnes, bien évidemment, qui ont les qualités, qui ont les compétences, qui vont exceller, mais qui ont surtout le potentiel d'être heureuse. Parce que quand on est heureux de faire son métier, encore plus dans le Customer Care, ça se ressent. Les prospects, l'audience, les clients avec qui tu vas échanger, vont le ressentir que tu es heureux. Et ça, ça fait toute la différence dans le fait de bien faire son métier de CCM ou pas. Donc promis, tu n'auras pas un résultat flou, du genre tu es un arc-en-ciel sensible. Tu auras vraiment un vrai point de départ, oui ou non. Et il y aura des détails sur tes réponses, bien évidemment, par rapport à ça. Donc le quiz est dans la description de cet épisode. Merci beaucoup de m'avoir écouté jusque-là. Si tu as des questions... Sur le métier de Customer Care Manager ou plus globalement sur d'autres métiers du digital même, n'hésite pas à nous écrire à hello.beckerbloom.com ou à venir m'en parler sur Instagram à Dorianne Becker. Et en attendant l'épisode de la semaine prochaine, surtout, prends bien soin de toi !

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