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Comment ne plus travailler avec son mari... Ep065 cover
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Bien dans tes bottes

Comment ne plus travailler avec son mari... Ep065

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10min |06/02/2025|

7

Play
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10min |06/02/2025|

7

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Description

👉Liens pour la formation "AGRIS EPANOUIS" dans les Hautes Alpes, les 24, 25 mars puis le 14 avril 2025, avec prise en charge VIVEA

https://www.eliose.net/formations/


L’autre jour, j’ai vu une formation sur "Comment travailler en couple", et je me suis dit qu’on devrait aussi parler de comment ne plus travailler en couple !🤣

J’ai été agricultrice toute ma vie, d’abord en GAEC dans le Jura, puis avec mon mari, nous avons recréé une ferme de zéro dans les Hautes-Alpes. J’adorais faire du fromage, mais après dix ans, j’ai compris que ça ne me convenait plus.

Sauf que dans une ferme, on ne peut pas juste arrêter. J’ai donc amorcé un changement en 2021, en décidant que ce serait ma dernière campagne complète en fromagerie.

On a embauché, mais les salariées ne faisaient jamais toute la saison, et moi, je devais toujours combler les trous.

En parallèle, mes épaules ont commencé à me faire souffrir… Comme si mon corps me criait que c'était fini.

J’avais l’impression de piloter un paquebot, d’avancer lentement vers un changement inévitable.

Et puis il y avait la culpabilité : si j’arrête, est-ce que je mets trop de charge sur mon mari ?

Est-ce que j’ai le droit d’arrêter sans me sentir égoïste ?

Début 2024, j’ai posé mes limites : je ne comblerai plus les absences.

Et je te raconte comment j'ai vécu ça, sans culpabilité car j’étais alignée avec ma décision et mes valeurs.

Dans le milieu agricole, on comprend qu’un couple divorce, mais moins qu’une femme quitte le travail agricole sans quitter son mari. Pourtant, c’est possible, et c’est ce que j’ai fait.

Si tu ressens ce tiraillement entre tes envies et la peur du changement, sache que c’est possible d’évoluer sans tout casser. J’accompagne les femmes à mieux se comprendre et à avancer vers plus de liberté.


👉Liens pour la formation "AGRIS EPANOUIS" dans les Hautes Alpes, les 24, 25 mars puis le 14 avril 2025, avec prise en charge VIVEA

https://www.eliose.net/formations/


Et si tu ressens un écho avec ton histoire, partage-moi ton ressenti ! 💛

*************************

👉 Et de t'abonner à la chaîne

👉 Bons cadeaux : https://patriciaomer.addock.co/

👍Le podcast « Bien dans tes bottes » (https://podcast.ausha.co/bien-dans-tes-bottes)

👉Blog: Blog Un bouquet de bien être (https://unbouquetdebienetre.blogspot.com/p/pleine-confiance.html)

👉- Chaîne Youtube:https://www.youtube.com/@PatriciaOMER

👉- Page FB Patricia OMERhttps://www.facebook.com/patricia.omer.5

👉 Contact:patricia@patriciaomer.com

👉INSTAGRAM https://www.instagram.com/patriciaomer05/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'autre jour, dans des formations proposées, des formations pour des agriculteurs, j'ai vu marquer comment travailler en couple. Et moi, je me suis dit, peut-être que je pourrais créer comment ne plus travailler en couple. Je t'en parle dessus. Tu es curieuse de mieux te découvrir, de mieux te comprendre, pour faire des changements dans ta vie ou être plus en accord avec toi-même ? Alors ce podcast est pour toi. Je me présente, Patricia OMER, femme sur une ferme depuis 37 ans. Et depuis 2021, j'accompagne des femmes comme toi à être plus en accord avec elles-mêmes, plus en paix intérieure, afin d'être plus épanouies et bien dans leurs bottes sur la ferme. En fait, je vais te parler de quelque chose d'assez délicat, pas très simple à expliquer, mais je vais t'en parler. Donc, moi, si des fois tu rentres dans mon écosystème, là que tu ne connais pas qui je suis, j'ai toujours été agricultrice. j'étais avec mon mari en guêque dans le Jura, on va dire de 90 à 2006 et puis après on s'entendait plus avec l'associé et on a migré dans les Hautes Alpes et là on a tout recréé de zéro, une ferme, notre projet c'était d'avoir des chèvres avec transformation fromagère et vente directe. Moi, une de mes envies, c'était de faire du fromage. Donc, on est parti là-dessus. On était reparti à zéro. Voilà. Bon, on a mis du temps à construire tout ça. Et ça m'a passionnée pendant plusieurs années. Et un coup, je me suis rendue compte que... Alors, il y avait le côté... Au début, je croyais que c'était le côté pesant de la fromagerie parce que ça revient tous les jours, que c'est prenant, tout ça. Et après, je me suis rendue compte... que non. Au bout d'un certain temps, en fait, j'ai eu un déclic, je me suis dit, non mais, c'est plus ça que je veux faire, ça faisait dix ans, ça ne correspond plus à ce que je veux faire, c'est plus ça. Mais, à côté de ça, je ne sais pas si toi, tu travailles en couple, mais je ne peux pas dire, enfin, pour ma part, je ne pouvais pas dire à mon mari, écoute, tu ne sais pas, du jour au lendemain, au revoir et merci, la fromagerie, j'arrête, ça fait partie complètement de l'affaire. Donc ça, ça remonte, c'est en 2021. Donc on en a parlé, certes. Et par contre, j'ai dit, écoute, pour moi, c'est la dernière campagne que je fais, là où je fais totalement la fromagerie. Après, j'ai besoin de me faire remplacer, qu'il y ait quelqu'un, un salarié ou quoi, mais voilà. Et donc ça nous a laissé quand même toute la campagne qui nous demeure, c'est au mois d'octobre. Et puis en 2022, on a trouvé une personne qui a bien voulu prendre la relève pour la fromagerie en salariat. Mais que ce soit en 2022 ou en 2023, les personnes qui m'ont dit oui, ce n'était pas leur passion. Et elles ont aussi leur vie de famille. Elles avaient un travail en attente. Et du coup, ces personnes-là ont fait, on va dire, les... trois quarts du travail, deux tiers, trois quarts, et il me restait un bon quart, voire un tiers, à faire autant en fabrication qu'en marché et tout ça. Et par rapport à la fabrication ou les marchés, alors tu vois, le corps, l'esprit, tout est lié, qui a influencé qui, je ne sais pas, mais toujours est-il que, ben oui, la fromagerie, j'en avais assez, j'ai des problèmes d'épaule à la même époque. qui se sont développées, qui étaient sûrement latentes depuis des années et des années. Quand j'y repense après, je sais qu'il y a des années que j'ai des moments où les épaules bloquaient. Mais là, ça s'est carrément révélé par des douleurs. Et donc, soulever du poids, ça devenait compliqué. Faire des manipulations en fromagerie, tout devenait plus compliqué. Et tout ça pour t'expliquer que j'ai eu l'impression de conduire un paquebot. Tu sais, quand tu fais un virage, pareil. C'est pas avec un petit Zodiac et hop, on tourne là. C'était vraiment, voilà, une manœuvre de Paco Bo, quelque chose d'assez long à faire. Et en 2024, on a pris aussi quelqu'un qui n'a pas du tout fini la saison. Donc enfin bref, je te passe tous les détails. Mais toujours est-il que quand j'ai fait ces deux années où je me remettais, donc j'étais toujours avec un fil à la pâte, j'étais... toujours si le salarié vient pas qu'est ce que je fais qu'est ce que et en début 2024 Donc on en avait discuté avec mon mari, mais moi ma position c'était que j'arrêtais de faire bouche-trou des salariés, parce que c'était trop tenant, c'était tout le temps, hop là il faut être là, il faut être disponible à n'importe quel moment. Et donc début 2024, je dis bon ben ok on reprend quelqu'un en salarié, mais si la salariée ne peut pas... Je ne refais pas le bouche-trou. Donc, c'est mon mari qui a dit, écoute, moi, je ferai si la salariée ne peut pas, mais en pensant bien qu'elle allait faire la saison. Et elle n'a pas fait la saison. Et moi, je me suis dit, OK, je n'ai plus envie de faire la fromagerie, mais à quel point je vais être à l'aise de laisser faire mon mari sans me sentir coupable, puisque ça va lui prendre plus de temps, etc. Donc ça, c'était au mois de janvier-février que je me posais ces questions. Et en fait, la culpabilité, tout ça, je l'avais travaillé dans le cursus que je propose là, d'accompagnement, révèle tes possibilités. On travaille ça, entre autres, sur des cas précis, par un exercice qui s'appelle la pendulation. Et ça permet de voir... les responsabilités de chacun, entre autres, et quand les responsabilités de chacun sont définies, du coup, après, chacun prend des décisions, on va dire à son âme et conscience, comme on dit, et c'est lui qui a ses propres responsabilités, et l'autre n'a pas à se sentir coupable. Et moi, j'avais travaillé là-dessus, mais par anticipation, je me disais, ouais, ça ne va pas le faire. Et puis finalement... tout s'est très bien passé c'était du travail pour mon mari mais moi j'ai pas eu ce poids de culpabilité de me dire non c'est à moi de faire parce que ça a été progressif sur plusieurs années parce que je suis à l'aise avec mes décisions parce que je les ai rendues à mes yeux légitimes mais c'est vrai que dans le monde agricole presque un divorce presque ça serait mieux vu que de ne plus travailler avec son mari. Je ne sais pas dans quelle situation tu es. Un divorce, les gens comprennent. Ben oui, c'est que les personnes ne s'aiment plus, c'est normal qu'elles se séparent. Nous, on s'entend très bien et on s'aime. Donc, il n'y a pas de séparation. Mais par contre, séparation avec le travail. Et c'est vrai que la séparation avec le travail sur une ferme, Ce n'est pas une simple manœuvre, ce n'est pas quelque chose d'évident. Donc c'est de ça que je voulais te parler. Je ne sais pas si toi, ça répercute dans ta vie, si tu travailles en couple ou même si tu es en salariat. Des fois, il y a des choses, rien que d'enclencher, si on veut faire des changements, rien que de commencer à enclencher, même si ce n'est pas du jour au lendemain. Ça a pris vraiment plusieurs années. commencer à enclencher quelque chose. C'est une manœuvre de paquebot. Ce que j'ai fait là, je pense que si je n'avais pas eu la formation de coach que j'ai sur le système nerveux, ce que je propose là en accompagnement, je pense que je n'aurais pas pu le faire comme ça. Il aurait fallu que je me fasse aider. Parce que moi, ma formation m'a beaucoup aidée pour moi-même. Bien sûr, je propose des accompagnements et des formations, mais moi, ça m'a beaucoup, beaucoup aidé. Et en parlant de ça, je propose des accompagnements individuels, mais pour les agricultrices et agriculteurs, je propose une formation via Bilia, qui sont, cette année, ça va être les 24 et 25, lundi 24 et 25 mars, par l'association ELIOSE. Je te mets le lien dessous. et où on voit tout le cursus sur le système nerveux, sur comment justement ça nous permet d'accéder à plus de liberté, à mieux se connaître, à faire les choses à notre façon, mais en douceur, sans casser la relation qu'il y a. Donc ça ouvre plein de possibilités qui te servent tout au long de ta vie. Donc si tu es intéressé, des fois je te mets le lien. Et ça se passe dans le sud des Hautes-Alpes. voilà donc j'espère que cet épisode t'a inspiré c'est vrai que voilà c'était pas simple pour moi d'expliquer tout ça parce que c'est assez personnel. Mais si toi, ça résonne, il y a des choses qui ont résonné en toi, l'idée, c'est ça, quoi. C'est que tu fasses des liens avec ce que toi, tu vis, avec ce que toi, t'as envie. Et le but des épisodes, c'est ça. Allez là-dessus. Je te souhaite une belle journée. Et merci d'avoir écouté cet épisode. Es-tu un peu plus épanoui dans tes bottes ? Si cet épisode t'a plu, une belle chose que tu peux faire, c'est de t'abonner sur ta plateforme favorite. Alors merci et à bientôt dans un nouvel épisode de Bien dans tes bottes.

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https://www.eliose.net/formations/


L’autre jour, j’ai vu une formation sur "Comment travailler en couple", et je me suis dit qu’on devrait aussi parler de comment ne plus travailler en couple !🤣

J’ai été agricultrice toute ma vie, d’abord en GAEC dans le Jura, puis avec mon mari, nous avons recréé une ferme de zéro dans les Hautes-Alpes. J’adorais faire du fromage, mais après dix ans, j’ai compris que ça ne me convenait plus.

Sauf que dans une ferme, on ne peut pas juste arrêter. J’ai donc amorcé un changement en 2021, en décidant que ce serait ma dernière campagne complète en fromagerie.

On a embauché, mais les salariées ne faisaient jamais toute la saison, et moi, je devais toujours combler les trous.

En parallèle, mes épaules ont commencé à me faire souffrir… Comme si mon corps me criait que c'était fini.

J’avais l’impression de piloter un paquebot, d’avancer lentement vers un changement inévitable.

Et puis il y avait la culpabilité : si j’arrête, est-ce que je mets trop de charge sur mon mari ?

Est-ce que j’ai le droit d’arrêter sans me sentir égoïste ?

Début 2024, j’ai posé mes limites : je ne comblerai plus les absences.

Et je te raconte comment j'ai vécu ça, sans culpabilité car j’étais alignée avec ma décision et mes valeurs.

Dans le milieu agricole, on comprend qu’un couple divorce, mais moins qu’une femme quitte le travail agricole sans quitter son mari. Pourtant, c’est possible, et c’est ce que j’ai fait.

Si tu ressens ce tiraillement entre tes envies et la peur du changement, sache que c’est possible d’évoluer sans tout casser. J’accompagne les femmes à mieux se comprendre et à avancer vers plus de liberté.


👉Liens pour la formation "AGRIS EPANOUIS" dans les Hautes Alpes, les 24, 25 mars puis le 14 avril 2025, avec prise en charge VIVEA

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Et si tu ressens un écho avec ton histoire, partage-moi ton ressenti ! 💛

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  • Speaker #0

    L'autre jour, dans des formations proposées, des formations pour des agriculteurs, j'ai vu marquer comment travailler en couple. Et moi, je me suis dit, peut-être que je pourrais créer comment ne plus travailler en couple. Je t'en parle dessus. Tu es curieuse de mieux te découvrir, de mieux te comprendre, pour faire des changements dans ta vie ou être plus en accord avec toi-même ? Alors ce podcast est pour toi. Je me présente, Patricia OMER, femme sur une ferme depuis 37 ans. Et depuis 2021, j'accompagne des femmes comme toi à être plus en accord avec elles-mêmes, plus en paix intérieure, afin d'être plus épanouies et bien dans leurs bottes sur la ferme. En fait, je vais te parler de quelque chose d'assez délicat, pas très simple à expliquer, mais je vais t'en parler. Donc, moi, si des fois tu rentres dans mon écosystème, là que tu ne connais pas qui je suis, j'ai toujours été agricultrice. j'étais avec mon mari en guêque dans le Jura, on va dire de 90 à 2006 et puis après on s'entendait plus avec l'associé et on a migré dans les Hautes Alpes et là on a tout recréé de zéro, une ferme, notre projet c'était d'avoir des chèvres avec transformation fromagère et vente directe. Moi, une de mes envies, c'était de faire du fromage. Donc, on est parti là-dessus. On était reparti à zéro. Voilà. Bon, on a mis du temps à construire tout ça. Et ça m'a passionnée pendant plusieurs années. Et un coup, je me suis rendue compte que... Alors, il y avait le côté... Au début, je croyais que c'était le côté pesant de la fromagerie parce que ça revient tous les jours, que c'est prenant, tout ça. Et après, je me suis rendue compte... que non. Au bout d'un certain temps, en fait, j'ai eu un déclic, je me suis dit, non mais, c'est plus ça que je veux faire, ça faisait dix ans, ça ne correspond plus à ce que je veux faire, c'est plus ça. Mais, à côté de ça, je ne sais pas si toi, tu travailles en couple, mais je ne peux pas dire, enfin, pour ma part, je ne pouvais pas dire à mon mari, écoute, tu ne sais pas, du jour au lendemain, au revoir et merci, la fromagerie, j'arrête, ça fait partie complètement de l'affaire. Donc ça, ça remonte, c'est en 2021. Donc on en a parlé, certes. Et par contre, j'ai dit, écoute, pour moi, c'est la dernière campagne que je fais, là où je fais totalement la fromagerie. Après, j'ai besoin de me faire remplacer, qu'il y ait quelqu'un, un salarié ou quoi, mais voilà. Et donc ça nous a laissé quand même toute la campagne qui nous demeure, c'est au mois d'octobre. Et puis en 2022, on a trouvé une personne qui a bien voulu prendre la relève pour la fromagerie en salariat. Mais que ce soit en 2022 ou en 2023, les personnes qui m'ont dit oui, ce n'était pas leur passion. Et elles ont aussi leur vie de famille. Elles avaient un travail en attente. Et du coup, ces personnes-là ont fait, on va dire, les... trois quarts du travail, deux tiers, trois quarts, et il me restait un bon quart, voire un tiers, à faire autant en fabrication qu'en marché et tout ça. Et par rapport à la fabrication ou les marchés, alors tu vois, le corps, l'esprit, tout est lié, qui a influencé qui, je ne sais pas, mais toujours est-il que, ben oui, la fromagerie, j'en avais assez, j'ai des problèmes d'épaule à la même époque. qui se sont développées, qui étaient sûrement latentes depuis des années et des années. Quand j'y repense après, je sais qu'il y a des années que j'ai des moments où les épaules bloquaient. Mais là, ça s'est carrément révélé par des douleurs. Et donc, soulever du poids, ça devenait compliqué. Faire des manipulations en fromagerie, tout devenait plus compliqué. Et tout ça pour t'expliquer que j'ai eu l'impression de conduire un paquebot. Tu sais, quand tu fais un virage, pareil. C'est pas avec un petit Zodiac et hop, on tourne là. C'était vraiment, voilà, une manœuvre de Paco Bo, quelque chose d'assez long à faire. Et en 2024, on a pris aussi quelqu'un qui n'a pas du tout fini la saison. Donc enfin bref, je te passe tous les détails. Mais toujours est-il que quand j'ai fait ces deux années où je me remettais, donc j'étais toujours avec un fil à la pâte, j'étais... toujours si le salarié vient pas qu'est ce que je fais qu'est ce que et en début 2024 Donc on en avait discuté avec mon mari, mais moi ma position c'était que j'arrêtais de faire bouche-trou des salariés, parce que c'était trop tenant, c'était tout le temps, hop là il faut être là, il faut être disponible à n'importe quel moment. Et donc début 2024, je dis bon ben ok on reprend quelqu'un en salarié, mais si la salariée ne peut pas... Je ne refais pas le bouche-trou. Donc, c'est mon mari qui a dit, écoute, moi, je ferai si la salariée ne peut pas, mais en pensant bien qu'elle allait faire la saison. Et elle n'a pas fait la saison. Et moi, je me suis dit, OK, je n'ai plus envie de faire la fromagerie, mais à quel point je vais être à l'aise de laisser faire mon mari sans me sentir coupable, puisque ça va lui prendre plus de temps, etc. Donc ça, c'était au mois de janvier-février que je me posais ces questions. Et en fait, la culpabilité, tout ça, je l'avais travaillé dans le cursus que je propose là, d'accompagnement, révèle tes possibilités. On travaille ça, entre autres, sur des cas précis, par un exercice qui s'appelle la pendulation. Et ça permet de voir... les responsabilités de chacun, entre autres, et quand les responsabilités de chacun sont définies, du coup, après, chacun prend des décisions, on va dire à son âme et conscience, comme on dit, et c'est lui qui a ses propres responsabilités, et l'autre n'a pas à se sentir coupable. Et moi, j'avais travaillé là-dessus, mais par anticipation, je me disais, ouais, ça ne va pas le faire. Et puis finalement... tout s'est très bien passé c'était du travail pour mon mari mais moi j'ai pas eu ce poids de culpabilité de me dire non c'est à moi de faire parce que ça a été progressif sur plusieurs années parce que je suis à l'aise avec mes décisions parce que je les ai rendues à mes yeux légitimes mais c'est vrai que dans le monde agricole presque un divorce presque ça serait mieux vu que de ne plus travailler avec son mari. Je ne sais pas dans quelle situation tu es. Un divorce, les gens comprennent. Ben oui, c'est que les personnes ne s'aiment plus, c'est normal qu'elles se séparent. Nous, on s'entend très bien et on s'aime. Donc, il n'y a pas de séparation. Mais par contre, séparation avec le travail. Et c'est vrai que la séparation avec le travail sur une ferme, Ce n'est pas une simple manœuvre, ce n'est pas quelque chose d'évident. Donc c'est de ça que je voulais te parler. Je ne sais pas si toi, ça répercute dans ta vie, si tu travailles en couple ou même si tu es en salariat. Des fois, il y a des choses, rien que d'enclencher, si on veut faire des changements, rien que de commencer à enclencher, même si ce n'est pas du jour au lendemain. Ça a pris vraiment plusieurs années. commencer à enclencher quelque chose. C'est une manœuvre de paquebot. Ce que j'ai fait là, je pense que si je n'avais pas eu la formation de coach que j'ai sur le système nerveux, ce que je propose là en accompagnement, je pense que je n'aurais pas pu le faire comme ça. Il aurait fallu que je me fasse aider. Parce que moi, ma formation m'a beaucoup aidée pour moi-même. Bien sûr, je propose des accompagnements et des formations, mais moi, ça m'a beaucoup, beaucoup aidé. Et en parlant de ça, je propose des accompagnements individuels, mais pour les agricultrices et agriculteurs, je propose une formation via Bilia, qui sont, cette année, ça va être les 24 et 25, lundi 24 et 25 mars, par l'association ELIOSE. Je te mets le lien dessous. et où on voit tout le cursus sur le système nerveux, sur comment justement ça nous permet d'accéder à plus de liberté, à mieux se connaître, à faire les choses à notre façon, mais en douceur, sans casser la relation qu'il y a. Donc ça ouvre plein de possibilités qui te servent tout au long de ta vie. Donc si tu es intéressé, des fois je te mets le lien. Et ça se passe dans le sud des Hautes-Alpes. voilà donc j'espère que cet épisode t'a inspiré c'est vrai que voilà c'était pas simple pour moi d'expliquer tout ça parce que c'est assez personnel. Mais si toi, ça résonne, il y a des choses qui ont résonné en toi, l'idée, c'est ça, quoi. C'est que tu fasses des liens avec ce que toi, tu vis, avec ce que toi, t'as envie. Et le but des épisodes, c'est ça. Allez là-dessus. Je te souhaite une belle journée. Et merci d'avoir écouté cet épisode. Es-tu un peu plus épanoui dans tes bottes ? Si cet épisode t'a plu, une belle chose que tu peux faire, c'est de t'abonner sur ta plateforme favorite. Alors merci et à bientôt dans un nouvel épisode de Bien dans tes bottes.

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J’ai été agricultrice toute ma vie, d’abord en GAEC dans le Jura, puis avec mon mari, nous avons recréé une ferme de zéro dans les Hautes-Alpes. J’adorais faire du fromage, mais après dix ans, j’ai compris que ça ne me convenait plus.

Sauf que dans une ferme, on ne peut pas juste arrêter. J’ai donc amorcé un changement en 2021, en décidant que ce serait ma dernière campagne complète en fromagerie.

On a embauché, mais les salariées ne faisaient jamais toute la saison, et moi, je devais toujours combler les trous.

En parallèle, mes épaules ont commencé à me faire souffrir… Comme si mon corps me criait que c'était fini.

J’avais l’impression de piloter un paquebot, d’avancer lentement vers un changement inévitable.

Et puis il y avait la culpabilité : si j’arrête, est-ce que je mets trop de charge sur mon mari ?

Est-ce que j’ai le droit d’arrêter sans me sentir égoïste ?

Début 2024, j’ai posé mes limites : je ne comblerai plus les absences.

Et je te raconte comment j'ai vécu ça, sans culpabilité car j’étais alignée avec ma décision et mes valeurs.

Dans le milieu agricole, on comprend qu’un couple divorce, mais moins qu’une femme quitte le travail agricole sans quitter son mari. Pourtant, c’est possible, et c’est ce que j’ai fait.

Si tu ressens ce tiraillement entre tes envies et la peur du changement, sache que c’est possible d’évoluer sans tout casser. J’accompagne les femmes à mieux se comprendre et à avancer vers plus de liberté.


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  • Speaker #0

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Donc, moi, si des fois tu rentres dans mon écosystème, là que tu ne connais pas qui je suis, j'ai toujours été agricultrice. j'étais avec mon mari en guêque dans le Jura, on va dire de 90 à 2006 et puis après on s'entendait plus avec l'associé et on a migré dans les Hautes Alpes et là on a tout recréé de zéro, une ferme, notre projet c'était d'avoir des chèvres avec transformation fromagère et vente directe. Moi, une de mes envies, c'était de faire du fromage. Donc, on est parti là-dessus. On était reparti à zéro. Voilà. Bon, on a mis du temps à construire tout ça. Et ça m'a passionnée pendant plusieurs années. Et un coup, je me suis rendue compte que... Alors, il y avait le côté... Au début, je croyais que c'était le côté pesant de la fromagerie parce que ça revient tous les jours, que c'est prenant, tout ça. Et après, je me suis rendue compte... que non. Au bout d'un certain temps, en fait, j'ai eu un déclic, je me suis dit, non mais, c'est plus ça que je veux faire, ça faisait dix ans, ça ne correspond plus à ce que je veux faire, c'est plus ça. Mais, à côté de ça, je ne sais pas si toi, tu travailles en couple, mais je ne peux pas dire, enfin, pour ma part, je ne pouvais pas dire à mon mari, écoute, tu ne sais pas, du jour au lendemain, au revoir et merci, la fromagerie, j'arrête, ça fait partie complètement de l'affaire. Donc ça, ça remonte, c'est en 2021. Donc on en a parlé, certes. Et par contre, j'ai dit, écoute, pour moi, c'est la dernière campagne que je fais, là où je fais totalement la fromagerie. Après, j'ai besoin de me faire remplacer, qu'il y ait quelqu'un, un salarié ou quoi, mais voilà. Et donc ça nous a laissé quand même toute la campagne qui nous demeure, c'est au mois d'octobre. Et puis en 2022, on a trouvé une personne qui a bien voulu prendre la relève pour la fromagerie en salariat. Mais que ce soit en 2022 ou en 2023, les personnes qui m'ont dit oui, ce n'était pas leur passion. Et elles ont aussi leur vie de famille. Elles avaient un travail en attente. Et du coup, ces personnes-là ont fait, on va dire, les... trois quarts du travail, deux tiers, trois quarts, et il me restait un bon quart, voire un tiers, à faire autant en fabrication qu'en marché et tout ça. Et par rapport à la fabrication ou les marchés, alors tu vois, le corps, l'esprit, tout est lié, qui a influencé qui, je ne sais pas, mais toujours est-il que, ben oui, la fromagerie, j'en avais assez, j'ai des problèmes d'épaule à la même époque. qui se sont développées, qui étaient sûrement latentes depuis des années et des années. Quand j'y repense après, je sais qu'il y a des années que j'ai des moments où les épaules bloquaient. Mais là, ça s'est carrément révélé par des douleurs. Et donc, soulever du poids, ça devenait compliqué. Faire des manipulations en fromagerie, tout devenait plus compliqué. Et tout ça pour t'expliquer que j'ai eu l'impression de conduire un paquebot. Tu sais, quand tu fais un virage, pareil. C'est pas avec un petit Zodiac et hop, on tourne là. C'était vraiment, voilà, une manœuvre de Paco Bo, quelque chose d'assez long à faire. Et en 2024, on a pris aussi quelqu'un qui n'a pas du tout fini la saison. Donc enfin bref, je te passe tous les détails. Mais toujours est-il que quand j'ai fait ces deux années où je me remettais, donc j'étais toujours avec un fil à la pâte, j'étais... toujours si le salarié vient pas qu'est ce que je fais qu'est ce que et en début 2024 Donc on en avait discuté avec mon mari, mais moi ma position c'était que j'arrêtais de faire bouche-trou des salariés, parce que c'était trop tenant, c'était tout le temps, hop là il faut être là, il faut être disponible à n'importe quel moment. Et donc début 2024, je dis bon ben ok on reprend quelqu'un en salarié, mais si la salariée ne peut pas... Je ne refais pas le bouche-trou. Donc, c'est mon mari qui a dit, écoute, moi, je ferai si la salariée ne peut pas, mais en pensant bien qu'elle allait faire la saison. Et elle n'a pas fait la saison. Et moi, je me suis dit, OK, je n'ai plus envie de faire la fromagerie, mais à quel point je vais être à l'aise de laisser faire mon mari sans me sentir coupable, puisque ça va lui prendre plus de temps, etc. Donc ça, c'était au mois de janvier-février que je me posais ces questions. Et en fait, la culpabilité, tout ça, je l'avais travaillé dans le cursus que je propose là, d'accompagnement, révèle tes possibilités. On travaille ça, entre autres, sur des cas précis, par un exercice qui s'appelle la pendulation. Et ça permet de voir... les responsabilités de chacun, entre autres, et quand les responsabilités de chacun sont définies, du coup, après, chacun prend des décisions, on va dire à son âme et conscience, comme on dit, et c'est lui qui a ses propres responsabilités, et l'autre n'a pas à se sentir coupable. Et moi, j'avais travaillé là-dessus, mais par anticipation, je me disais, ouais, ça ne va pas le faire. Et puis finalement... tout s'est très bien passé c'était du travail pour mon mari mais moi j'ai pas eu ce poids de culpabilité de me dire non c'est à moi de faire parce que ça a été progressif sur plusieurs années parce que je suis à l'aise avec mes décisions parce que je les ai rendues à mes yeux légitimes mais c'est vrai que dans le monde agricole presque un divorce presque ça serait mieux vu que de ne plus travailler avec son mari. Je ne sais pas dans quelle situation tu es. Un divorce, les gens comprennent. Ben oui, c'est que les personnes ne s'aiment plus, c'est normal qu'elles se séparent. Nous, on s'entend très bien et on s'aime. Donc, il n'y a pas de séparation. Mais par contre, séparation avec le travail. Et c'est vrai que la séparation avec le travail sur une ferme, Ce n'est pas une simple manœuvre, ce n'est pas quelque chose d'évident. Donc c'est de ça que je voulais te parler. Je ne sais pas si toi, ça répercute dans ta vie, si tu travailles en couple ou même si tu es en salariat. Des fois, il y a des choses, rien que d'enclencher, si on veut faire des changements, rien que de commencer à enclencher, même si ce n'est pas du jour au lendemain. Ça a pris vraiment plusieurs années. commencer à enclencher quelque chose. C'est une manœuvre de paquebot. Ce que j'ai fait là, je pense que si je n'avais pas eu la formation de coach que j'ai sur le système nerveux, ce que je propose là en accompagnement, je pense que je n'aurais pas pu le faire comme ça. Il aurait fallu que je me fasse aider. Parce que moi, ma formation m'a beaucoup aidée pour moi-même. Bien sûr, je propose des accompagnements et des formations, mais moi, ça m'a beaucoup, beaucoup aidé. Et en parlant de ça, je propose des accompagnements individuels, mais pour les agricultrices et agriculteurs, je propose une formation via Bilia, qui sont, cette année, ça va être les 24 et 25, lundi 24 et 25 mars, par l'association ELIOSE. Je te mets le lien dessous. et où on voit tout le cursus sur le système nerveux, sur comment justement ça nous permet d'accéder à plus de liberté, à mieux se connaître, à faire les choses à notre façon, mais en douceur, sans casser la relation qu'il y a. Donc ça ouvre plein de possibilités qui te servent tout au long de ta vie. Donc si tu es intéressé, des fois je te mets le lien. Et ça se passe dans le sud des Hautes-Alpes. voilà donc j'espère que cet épisode t'a inspiré c'est vrai que voilà c'était pas simple pour moi d'expliquer tout ça parce que c'est assez personnel. Mais si toi, ça résonne, il y a des choses qui ont résonné en toi, l'idée, c'est ça, quoi. C'est que tu fasses des liens avec ce que toi, tu vis, avec ce que toi, t'as envie. Et le but des épisodes, c'est ça. Allez là-dessus. Je te souhaite une belle journée. Et merci d'avoir écouté cet épisode. Es-tu un peu plus épanoui dans tes bottes ? Si cet épisode t'a plu, une belle chose que tu peux faire, c'est de t'abonner sur ta plateforme favorite. Alors merci et à bientôt dans un nouvel épisode de Bien dans tes bottes.

Description

👉Liens pour la formation "AGRIS EPANOUIS" dans les Hautes Alpes, les 24, 25 mars puis le 14 avril 2025, avec prise en charge VIVEA

https://www.eliose.net/formations/


L’autre jour, j’ai vu une formation sur "Comment travailler en couple", et je me suis dit qu’on devrait aussi parler de comment ne plus travailler en couple !🤣

J’ai été agricultrice toute ma vie, d’abord en GAEC dans le Jura, puis avec mon mari, nous avons recréé une ferme de zéro dans les Hautes-Alpes. J’adorais faire du fromage, mais après dix ans, j’ai compris que ça ne me convenait plus.

Sauf que dans une ferme, on ne peut pas juste arrêter. J’ai donc amorcé un changement en 2021, en décidant que ce serait ma dernière campagne complète en fromagerie.

On a embauché, mais les salariées ne faisaient jamais toute la saison, et moi, je devais toujours combler les trous.

En parallèle, mes épaules ont commencé à me faire souffrir… Comme si mon corps me criait que c'était fini.

J’avais l’impression de piloter un paquebot, d’avancer lentement vers un changement inévitable.

Et puis il y avait la culpabilité : si j’arrête, est-ce que je mets trop de charge sur mon mari ?

Est-ce que j’ai le droit d’arrêter sans me sentir égoïste ?

Début 2024, j’ai posé mes limites : je ne comblerai plus les absences.

Et je te raconte comment j'ai vécu ça, sans culpabilité car j’étais alignée avec ma décision et mes valeurs.

Dans le milieu agricole, on comprend qu’un couple divorce, mais moins qu’une femme quitte le travail agricole sans quitter son mari. Pourtant, c’est possible, et c’est ce que j’ai fait.

Si tu ressens ce tiraillement entre tes envies et la peur du changement, sache que c’est possible d’évoluer sans tout casser. J’accompagne les femmes à mieux se comprendre et à avancer vers plus de liberté.


👉Liens pour la formation "AGRIS EPANOUIS" dans les Hautes Alpes, les 24, 25 mars puis le 14 avril 2025, avec prise en charge VIVEA

https://www.eliose.net/formations/


Et si tu ressens un écho avec ton histoire, partage-moi ton ressenti ! 💛

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Transcription

  • Speaker #0

    L'autre jour, dans des formations proposées, des formations pour des agriculteurs, j'ai vu marquer comment travailler en couple. Et moi, je me suis dit, peut-être que je pourrais créer comment ne plus travailler en couple. Je t'en parle dessus. Tu es curieuse de mieux te découvrir, de mieux te comprendre, pour faire des changements dans ta vie ou être plus en accord avec toi-même ? Alors ce podcast est pour toi. Je me présente, Patricia OMER, femme sur une ferme depuis 37 ans. Et depuis 2021, j'accompagne des femmes comme toi à être plus en accord avec elles-mêmes, plus en paix intérieure, afin d'être plus épanouies et bien dans leurs bottes sur la ferme. En fait, je vais te parler de quelque chose d'assez délicat, pas très simple à expliquer, mais je vais t'en parler. Donc, moi, si des fois tu rentres dans mon écosystème, là que tu ne connais pas qui je suis, j'ai toujours été agricultrice. j'étais avec mon mari en guêque dans le Jura, on va dire de 90 à 2006 et puis après on s'entendait plus avec l'associé et on a migré dans les Hautes Alpes et là on a tout recréé de zéro, une ferme, notre projet c'était d'avoir des chèvres avec transformation fromagère et vente directe. Moi, une de mes envies, c'était de faire du fromage. Donc, on est parti là-dessus. On était reparti à zéro. Voilà. Bon, on a mis du temps à construire tout ça. Et ça m'a passionnée pendant plusieurs années. Et un coup, je me suis rendue compte que... Alors, il y avait le côté... Au début, je croyais que c'était le côté pesant de la fromagerie parce que ça revient tous les jours, que c'est prenant, tout ça. Et après, je me suis rendue compte... que non. Au bout d'un certain temps, en fait, j'ai eu un déclic, je me suis dit, non mais, c'est plus ça que je veux faire, ça faisait dix ans, ça ne correspond plus à ce que je veux faire, c'est plus ça. Mais, à côté de ça, je ne sais pas si toi, tu travailles en couple, mais je ne peux pas dire, enfin, pour ma part, je ne pouvais pas dire à mon mari, écoute, tu ne sais pas, du jour au lendemain, au revoir et merci, la fromagerie, j'arrête, ça fait partie complètement de l'affaire. Donc ça, ça remonte, c'est en 2021. Donc on en a parlé, certes. Et par contre, j'ai dit, écoute, pour moi, c'est la dernière campagne que je fais, là où je fais totalement la fromagerie. Après, j'ai besoin de me faire remplacer, qu'il y ait quelqu'un, un salarié ou quoi, mais voilà. Et donc ça nous a laissé quand même toute la campagne qui nous demeure, c'est au mois d'octobre. Et puis en 2022, on a trouvé une personne qui a bien voulu prendre la relève pour la fromagerie en salariat. Mais que ce soit en 2022 ou en 2023, les personnes qui m'ont dit oui, ce n'était pas leur passion. Et elles ont aussi leur vie de famille. Elles avaient un travail en attente. Et du coup, ces personnes-là ont fait, on va dire, les... trois quarts du travail, deux tiers, trois quarts, et il me restait un bon quart, voire un tiers, à faire autant en fabrication qu'en marché et tout ça. Et par rapport à la fabrication ou les marchés, alors tu vois, le corps, l'esprit, tout est lié, qui a influencé qui, je ne sais pas, mais toujours est-il que, ben oui, la fromagerie, j'en avais assez, j'ai des problèmes d'épaule à la même époque. qui se sont développées, qui étaient sûrement latentes depuis des années et des années. Quand j'y repense après, je sais qu'il y a des années que j'ai des moments où les épaules bloquaient. Mais là, ça s'est carrément révélé par des douleurs. Et donc, soulever du poids, ça devenait compliqué. Faire des manipulations en fromagerie, tout devenait plus compliqué. Et tout ça pour t'expliquer que j'ai eu l'impression de conduire un paquebot. Tu sais, quand tu fais un virage, pareil. C'est pas avec un petit Zodiac et hop, on tourne là. C'était vraiment, voilà, une manœuvre de Paco Bo, quelque chose d'assez long à faire. Et en 2024, on a pris aussi quelqu'un qui n'a pas du tout fini la saison. Donc enfin bref, je te passe tous les détails. Mais toujours est-il que quand j'ai fait ces deux années où je me remettais, donc j'étais toujours avec un fil à la pâte, j'étais... toujours si le salarié vient pas qu'est ce que je fais qu'est ce que et en début 2024 Donc on en avait discuté avec mon mari, mais moi ma position c'était que j'arrêtais de faire bouche-trou des salariés, parce que c'était trop tenant, c'était tout le temps, hop là il faut être là, il faut être disponible à n'importe quel moment. Et donc début 2024, je dis bon ben ok on reprend quelqu'un en salarié, mais si la salariée ne peut pas... Je ne refais pas le bouche-trou. Donc, c'est mon mari qui a dit, écoute, moi, je ferai si la salariée ne peut pas, mais en pensant bien qu'elle allait faire la saison. Et elle n'a pas fait la saison. Et moi, je me suis dit, OK, je n'ai plus envie de faire la fromagerie, mais à quel point je vais être à l'aise de laisser faire mon mari sans me sentir coupable, puisque ça va lui prendre plus de temps, etc. Donc ça, c'était au mois de janvier-février que je me posais ces questions. Et en fait, la culpabilité, tout ça, je l'avais travaillé dans le cursus que je propose là, d'accompagnement, révèle tes possibilités. On travaille ça, entre autres, sur des cas précis, par un exercice qui s'appelle la pendulation. Et ça permet de voir... les responsabilités de chacun, entre autres, et quand les responsabilités de chacun sont définies, du coup, après, chacun prend des décisions, on va dire à son âme et conscience, comme on dit, et c'est lui qui a ses propres responsabilités, et l'autre n'a pas à se sentir coupable. Et moi, j'avais travaillé là-dessus, mais par anticipation, je me disais, ouais, ça ne va pas le faire. Et puis finalement... tout s'est très bien passé c'était du travail pour mon mari mais moi j'ai pas eu ce poids de culpabilité de me dire non c'est à moi de faire parce que ça a été progressif sur plusieurs années parce que je suis à l'aise avec mes décisions parce que je les ai rendues à mes yeux légitimes mais c'est vrai que dans le monde agricole presque un divorce presque ça serait mieux vu que de ne plus travailler avec son mari. Je ne sais pas dans quelle situation tu es. Un divorce, les gens comprennent. Ben oui, c'est que les personnes ne s'aiment plus, c'est normal qu'elles se séparent. Nous, on s'entend très bien et on s'aime. Donc, il n'y a pas de séparation. Mais par contre, séparation avec le travail. Et c'est vrai que la séparation avec le travail sur une ferme, Ce n'est pas une simple manœuvre, ce n'est pas quelque chose d'évident. Donc c'est de ça que je voulais te parler. Je ne sais pas si toi, ça répercute dans ta vie, si tu travailles en couple ou même si tu es en salariat. Des fois, il y a des choses, rien que d'enclencher, si on veut faire des changements, rien que de commencer à enclencher, même si ce n'est pas du jour au lendemain. Ça a pris vraiment plusieurs années. commencer à enclencher quelque chose. C'est une manœuvre de paquebot. Ce que j'ai fait là, je pense que si je n'avais pas eu la formation de coach que j'ai sur le système nerveux, ce que je propose là en accompagnement, je pense que je n'aurais pas pu le faire comme ça. Il aurait fallu que je me fasse aider. Parce que moi, ma formation m'a beaucoup aidée pour moi-même. Bien sûr, je propose des accompagnements et des formations, mais moi, ça m'a beaucoup, beaucoup aidé. Et en parlant de ça, je propose des accompagnements individuels, mais pour les agricultrices et agriculteurs, je propose une formation via Bilia, qui sont, cette année, ça va être les 24 et 25, lundi 24 et 25 mars, par l'association ELIOSE. Je te mets le lien dessous. et où on voit tout le cursus sur le système nerveux, sur comment justement ça nous permet d'accéder à plus de liberté, à mieux se connaître, à faire les choses à notre façon, mais en douceur, sans casser la relation qu'il y a. Donc ça ouvre plein de possibilités qui te servent tout au long de ta vie. Donc si tu es intéressé, des fois je te mets le lien. Et ça se passe dans le sud des Hautes-Alpes. voilà donc j'espère que cet épisode t'a inspiré c'est vrai que voilà c'était pas simple pour moi d'expliquer tout ça parce que c'est assez personnel. Mais si toi, ça résonne, il y a des choses qui ont résonné en toi, l'idée, c'est ça, quoi. C'est que tu fasses des liens avec ce que toi, tu vis, avec ce que toi, t'as envie. Et le but des épisodes, c'est ça. Allez là-dessus. Je te souhaite une belle journée. Et merci d'avoir écouté cet épisode. Es-tu un peu plus épanoui dans tes bottes ? Si cet épisode t'a plu, une belle chose que tu peux faire, c'est de t'abonner sur ta plateforme favorite. Alors merci et à bientôt dans un nouvel épisode de Bien dans tes bottes.

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