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Bienvenue dans le Cercle Serenity

1. Figée au volant : stress permis de conduire ou amaxophobie ?

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19min |22/04/2025|

32

Play
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Description


Dans cette première saison, je vous emmène au cœur d’un cercle que j’ai moi-même traversé :
🎧 celui du stress, du blocage et du figement vécu pendant l’apprentissage de la conduite, et plus particulièrement… sur l’autoroute.
Un moment que je n’oublierai jamais.

Mais aussi un moment qui m’a permis de comprendre, d’écouter mon corps, mes émotions, et de poser un nouveau regard sur moi.


🎙️ Épisode 1 – Figée sur l’autoroute : quand le stress prend le volant

Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de CercleSerenity.

==> Aujourd’hui, je vais vous raconter un moment très précis. Un moment qui a marqué un avant et un après dans mon apprentissage de la conduite.
Un moment que j’ai mis du temps à comprendre, à digérer, à dépasser…
Et si je le partage avec vous, c’est parce que je sais que vous êtes peut-être en train de vivre la même chose ou que vous l’avez déjà vécu sans avoir mis de mots dessus.

🎧 Cet épisode, c’est celui où je me suis retrouvée figée sur l’autoroute.

Et c’est ce jour que j’ai compris qu’il y avait un mot derrière cette terreur ;)

L'AMAXOPHOBIE !!!! Peut-être l’avez-vous déjà entendu ?

C’est quoi, exactement ? C'est ce le sujet d'aujourd'hui que je vais vous partager😱

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✨Si tu veux aller plus loin pour apprendre à gérer ton stress du permis de conduire et retrouver confiance en toi, j'ai crée Serenitydrive🕊

🌿 Découvre le programme Serenitydrive et rejoindre la communauté bienveillante :

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📞 Si tu as des questions, tu peux prendre un rv gratuit de 15 mn

👉https://calendly.com/serenitydrive-appel-decouverte-15mn/30min

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✨ Si cet épisode t’a aidé, pense à le partager à quelqu’un qui galère aussi avec son permis… et à me laisser ⭐⭐⭐⭐⭐ sur ta plateforme préférée. Ça fait une énorme différence pour faire grandir ce podcast ❤️

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Musique fournie par https://www.lalason.com 

Video Link:    / @lamusiquelibre  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le Cercle Sérénity, le podcast qui vous accompagne au cœur de votre transformation intérieure. En entrant dans le cercle, vous entrez dans un espace d'exploration où l'on apprend à traverser le stress, les doutes et les peurs pour avancer avec plus de clarté, de confiance et de sérénité. Je suis Adila, coach en gestion du stress émotionnel, sophrologue et praticienne en hypnose et à travers mes expériences personnelles. et mes accompagnements, je vous partage mes clés, des pistes de conscience et des outils concrets pour revenir à vous avec douceur et authenticité. Chaque mardi, je vous propose un rendez-vous pour avancer pas à pas vers une version de vous plus appréciée, plus libre. Dans ce premier épisode, je vais vous raconter un moment très précis et un moment qui a marqué. Il y a eu un avant et un après dans mon apprentissage de la conduite et en... Et j'ai mis du temps à comprendre, à digérer et à dépasser. Et aujourd'hui, si je le partage avec vous, c'est parce que je sais que vous êtes peut-être en train de vivre la même chose ou que vous l'avez déjà vécu sans avoir mis des mots dessus. Et cet épisode, c'est celui où je me suis retrouvée figée sur l'autoroute. Et oui, c'est ce jour, à compter de ce jour, que j'ai compris qu'il y avait un mot derrière cette... terreur. Oui, parce que c'est une terreur. La maxophobie. Alors, j'ai même du mal à le prononcer, parce que c'est pas un terme que j'emploie assez souvent, et souvent qui est méconnu. On en parle un peu plus actuellement. Peut-être que vous savez déjà ce que c'est. Et puis, justement, j'avais envie de vous partager exactement ce que ça voulait dire. C'est vraiment cette peur de conduire. Alors, ça peut être parce qu'on a vécu un accident, qu'on a été témoin d'un accident. Et ça vient du mot grec ancien « amaxa » qui veut dire chariot et phobia, de peur. Bien sûr, phobie, on sait ce que c'est. Et c'est la peur panique de conduire. Ça peut même être la peur panique d'être dans un véhicule. Donc c'est une peur excessive, exagérée et irrationnelle. Parce qu'on sait souvent que des fois les peurs sont irrationnelles. Et ce que je peux dire, c'est qu'en fait c'est une crainte, comme je disais, déraisonnable. Surtout que c'est handicapant parce que pour quelqu'un qui a envie d'apprendre à conduire, d'avoir cette hamaxophobie, c'est compliqué. Et en fait les signes, c'est pour ça que j'ai parlé de terreur, c'est une terreur soudaine, vous avez un malaise intense, des palpitations, des tourdissements, bien sûr l'accélération du rythme cardiaque, ça peut être une sensation d'oppression, une boule à la gorge, au vent, des vertiges, bouffée de chaleur. Et même une sensation de dépersonnalisation, vous avez une impression peut-être même de vous évanouir. Et des fois même, on peut avoir une sorte de voile blanc devant les yeux, alors vous imaginez. Et moi, je ne savais pas que j'avais finalement cette phobie, puisque l'apprentissage s'est déroulé, je dirais, de façon normale. Quand on apprend à conduire, forcément ce n'est pas parfait. On essaye de prendre ses marques, de comprendre le mécanisme du véhicule, etc. Vous verrez que je ferai souvent pareil entre la voiture et nous aussi, nous en tant qu'êtres humains. Et donc c'est pendant une séance, on va parler du contexte maintenant. C'est pendant une séance, donc je me retrouve... avec un moniteur que je ne connais pas forcément. Alors déjà ça avait bien commencé, c'était rigolo parce que bon, à peine je suis montée que déjà il était en train de... Je fais un peu mal parce que je suis un peu enrhumée. Je me dis, tiens, c'est... Puis je jette un petit coup d'œil, il remarque. Il me dit, oui, oui, je suis en train de me... de me calmer, de me poser un petit peu. Bon, alors moi, j'avais l'impression... d'être en séance d'accompagnement, puisqu'en général, j'apprends les gens à mieux respirer et à pouvoir avoir cette oxygénation maximum justement pour le cerveau, parce qu'il a besoin d'oxygène. pas trop respirer. Ne nous éparpillons pas, je dirais plutôt moi. Donc, tout se passe normalement puisque comme je vous disais, je suis dans l'apprentissage, j'essaie de bien faire, je fais quelques petites erreurs, etc. Et puis là, il me donne quelques indications d'une destination. Puis moi, je suis tellement concentrée sur la conduite, sur ce qu'il me dit que je ne cherche pas à comprendre où il veut m'emmener puisque ce n'est pas quelqu'un de loquace, il ne me dit pas on va Il ne m'avait pas dit ce qu'on allait travailler, etc. j'étais concentrée, je faisais ce qu'il me disait, etc. Sauf qu'à un moment, il me dit, ah bah tiens, tu as raté la sortie. Donc j'étais sur le rond-point, qu'est-ce que je fais ? Je fais demi-tour, deuxième fois, je rate la sortie, et oui, et oui. Et alors, pour faire une petite parenthèse, donc vous allez comprendre pourquoi finalement, il s'est passé quelque chose en moi qui a fait que du coup je ratais. deux fois. Au bout de la troisième fois, au moment de sortir, le pire c'est que je savais exactement qu'elle sortit, ça faisait déjà deux erreurs. Et là, donc il me dit c'est là, là, là, tout de suite à droite, là, à droite, à droite, à droite, limite il prend le volant etc. Je me dis ok, très bien. Et là, je me retrouve sur une sur la ligne droite et là j'entends accélère, accélère, accélère. Et en fait, à partir du moment, il me dit ça. A partir du moment où j'appuie sur l'accélérateur, sur la pédale, j'entends ce bruit d'accélération du moteur. Et puis là, je ne sais pas ce qui m'arrive. Là, je comprends que je suis en voie d'insertion sur l'autoroute. Je comprends à peine, j'ai le cœur qui bat, les mains moites, je n'arrive plus à respirer. Et je pense que je dois bien masquer parce qu'il n'a pas compris. Je me suis concentrée, donc c'était en apparence, et là mon cerveau s'est mis en mode mute. J'ai eu l'impression que c'était un arrêt sur image. Vous voyez, quand on met pause, ça faisait ça. Sauf qu'il y avait le bruit du moteur, la voiture continuait à tourner, et puis moi j'étais en arrêt sur image, incapacité de faire quoi que ce soit. C'est-à-dire que mon corps était figé, bloqué sur l'action que j'avais faite juste avant. Et là, j'entendais comme un écho de sa voix qui me disait d'accélérer. Et puis je sentais que la pédale finalement, en fait c'est lui qui appuyait, donc je sentais que mon pied avançait, mais ce n'était pas moi qui accélérais. Et donc, je n'arrivais même plus à parler non plus. Je pense que ça a duré peut-être une, deux secondes, je ne sais pas. Dans ces moments-là, comme je vous disais, c'était vraiment un arrêt sur image. Alors je ne sais pas si ça vous est arrivé, en tout cas n'hésitez pas. pas à me le partager. Là, ce que j'ai compris après, puisque franchement, je ne me rappelle quasiment pas de la séance. On va dire que ça faisait à peine 35 minutes, 40 minutes que je conduisais, ça arrivait à ce moment-là. moment-là, au bout de 40 minutes, je ne me souviens plus, j'ai un blackout de tout ce qui s'est passé par la suite. Et c'est là que j'ai compris que j'étais entrée dans un état de stress intense, donc ce mécanisme de survie qu'on appelle le figement. Alors peut-être que vous savez à peu près qu'en général, quand on est en mode survie, donc quand on a le stress, qu'on n'arrive pas à avoir cette capacité à le gérer, soit on va vouloir fuir, c'est ce que j'ai fait. Rappelez-vous, juste avant quand il m'a demandé donner ces deux informations prend-elle destination prend-elle sorti prend-elle sorti c'était les sorties vous avez entendu plutôt la première j'ai raté ok ça arrive mais une deuxième fois se tromper deux fois pour la même chose bizarre et la troisième j'ai failli et c'est lui qui a pris quasiment l'initiative donc vous avez compris qu'en fait mon système nerveux a a capté que là c'était dangereux. Il a capté même à vous. avant que moi je prenne conscience de là où on allait. Il a compris que là où j'allais, c'était dangereux pour moi. Et peut-être que aussi, maintenant, vous allez pouvoir comprendre ce qui se passe. Donc, je ne peux pas lutter quand c'est comme ça. Moi, j'avais tenté la fuite, je ne peux pas lutter, je suis assise, qu'est-ce que je vais lutter ? Et bien, qu'est-ce qui s'est passé ? Mon système nerveux a déclenché un mécanisme de survie de figement. Et ça, c'est comme je disais, notre cerveau perçoit une menace, même si il n'y a pas de danger réel. Pour lui, c'est un danger. L'autoroute, si vous voulez, ça a été enregistré dans ma mémoire que l'autoroute c'est dangereux. Et en fait, ce qui a déclenché ça, comme je vous ai dit, c'était le bruit. C'est pour ça que les sensations, les cinq sens sont aussi importants et c'est ça qui a déclenché finalement cette réaction. Et aussi, si on va un peu plus en en détail, à un moment, je n'entendais plus ce qu'il me disait. notre lobe frontal est désactivé et du coup quand on est dans cet état là, je ne pouvais pas fuir, je ne savais plus quoi faire, ça y est je suis dans un endroit dangereux et ben on ne peut pas fuir, j'avais essayé, je ne peux pas lutter et ben il fige, donc c'est moi qui fige. Et donc là, c'est comme si c'était débranché et donc je n'ai pas pu agir puisqu'en fait là j'ai subi. Et souvent quand ça nous arrive donc c'est ça la mox C'est exactement ça. Si vous vivez, que ce soit juste en montant dans le véhicule, vous avez ces sensations-là, ou si c'est juste parce qu'il faut aller sur l'autoroute et voir rapide, des fois ça dépend des situations, votre système nerveux a activé le mode survie. Et donc, il a débranché ma capacité à agir. On est d'accord ? que normalement j'aurais pu conduire accéléré de manière intentionnelle mais c'était impossible. Et souvent dans ces moments là on se dit bah je suis nulle, bah je... c'est pas fait pour moi, on se dit, mon Dieu, qu'est-ce qui m'est arrivé, là j'arrive même plus à être aux commandes, je perds la tête, je ne suis pas à la hauteur, je n'y arriverai jamais, ce n'est pas fait pour moi. Et c'est pour ça que ce genre de situation est hyper déstabilisante, parce qu'on a l'impression, comme je vous disais, d'être incapable, d'être normal. On va se dire même, je ne mérite pas, de toute façon, à quoi bon, ça ne sert à rien, je n'y arriverai jamais. Et souvent, et moi c'est ce qui m'est arrivé à ce moment-là, c'est que j'avais honte. C'est terrible d'avoir honte. Pourquoi je devrais avoir honte pour quelque chose que je subis ? Eh ben oui, c'est normal d'avoir honte, de se sentir quelque part honteux. Mais pourquoi garder cette honte ? J'y arrive pas, demain je recommencerai, mais c'est pas si facile que ça. On a tendance à culpabiliser parce qu'on se dit finalement, mon dieu, juste la conduite. Et puis si on essaie d'en parler autour de nous, vous avez essayé peut-être, vous avez vu, oh mais qu'est-ce que mais c'est rien, mais moi je l'ai passé, je l'ai eu comme ça, etc. Et bien qu'est-ce qu'on pense ? Et bien qu'on est bête, qu'on est nul, qu'on n'est pas intelligent, etc. Pas du tout. Donc je vous le dis de tout mon cœur, ce n'est pas de la faiblesse, ce n'est pas un manque de volonté, ce n'est pas un problème de motivation, etc. C'est juste, dites-vous bien que c'est un message du corps, donc du système nerveux, qui nous demande autre chose que de forcer. Il nous demande... de ralentir, d'écouter. Et ce qui est important quand ça arrive, parce que après la séance, pour revenir, j'ai contenu toutes ces émotions, je les ai contenues parce que j'étais beaucoup comme ça avant, personne qui ne montrait pas ses émotions, qui gérait ses émotions, pour ne pas paraître faible. Peut-être que c'est aussi votre façon de fonctionner, vous avez appris comme ça, à ne pas être vulnérable, pas montrer votre faiblesse, parce que voilà, la vie, il ne faut pas montrer sa faiblesse, sinon les gens en profitent, etc. Ça, c'était tout à fait mon cas. Et aujourd'hui, ce qui est... est important de comprendre c'est que les émotions en leur rôle jouent un rôle important les réprimer les bloquer ce qui s'est passé par la suite je vous expliquais donc je me suis contenu pendant pendant la fin de la séance était durée deux heures on va dire que pendant les une heure qui restait à peine je me suis contenu comme je vous ai dit je ne m'a rien dit donc ça veut dire qu'il n'a rien vu. C'est terrible. qui n'a même pas vu ce que... C'est pour ça que des fois, on se sent seul, parce que les gens n'arrivent pas à capter ce qui se passe à l'intérieur, si on a l'habitude de vouloir montrer qu'on est fort, qu'on a cette capacité à gérer de manière excessive, comme à les réprimer, ces émotions. Donc, en sortant de l'auto-école, tout de suite, j'ai ressenti les mêmes émotions. Je me suis d'abord posé la question, je me suis dit, qu'est-ce qui m'est arrivé ? Et là, d'un coup, j'ai les larmes. qui commence à couler. Je tremble presque de tout mon corps. Et là, je me dis, j'ai quelque chose à comprendre là. Il y a quelque chose à faire. Ce que j'ai fait, c'est que j'ai continué à marcher. Je vous dis honnêtement, je suis rentrée chez moi directe parce que je ne voulais pas avoir des gens. Je ne voulais pas qu'on me voit dans cet état-là. C'est comme ça, quand on a ce caractère de paraître fort, de vouloir être fort tout le temps, à tout prix. Je suis rentrée chez moi et j'ai relâché. Je me suis remise dans la situation. Si vous pouvez le faire, moi, je vous conseille de le faire. pour pouvoir gérer cette émotion. Et comment on va gérer cette émotion ? C'est tout simplement de l'accueillir et de ne pas laisser tout ce trop plein d'énergie qui est là, parce qu'on le sent. Je me suis laissée aller et j'ai laissé mes larmes couler. À un moment, je n'arrivais plus presque pas à respirer. J'ai sangloté, j'ai essayé de me dire OK. Et j'ai laissé sans vouloir contrôler. Alors c'est difficile quand on est dans l'hyper contrôle. j'ai laissé couler toute cette émotion. J'ai essayé juste de fermer les yeux, de laisser faire. Alors des fois ça vient pas tout de suite, il faut vraiment pouvoir prendre le temps de le faire. de laisser cette émotion vous traverser puisqu'elle a un message à vous donner et de comprendre que c'est pas de votre faute en laissant libérer en laissant cette place à cette émotion et aussi en essayant peut-être de localiser où elle se trouve des fois moi je sais que c'était la gorge d'essayer de ressentir où est cette émotion si vous la ressentez pas ou laisser faire tout simplement pour lui laisser la laisser circuler dans votre corps pour qu'elle puisse partir. Pourquoi je vous dis ça ? Et pourquoi c'est important ? Je suis praticienne aussi en hypnose, et souvent je vois que les personnes qui gardent leurs émotions finalement, qui refoulent ces émotions, c'est pour ça que j'en parle, finalement vont créer un nœud émotionnel. Si par exemple, je n'avais pas fait ça, le même jour, c'est-à-dire quelques... même pas dans les minutes qui ont suivi. Après, des fois, on ne peut pas, on n'a pas cette possibilité-là. Moi, j'ai rentré chez moi, donc c'était plus simple et j'étais seule. Mais c'est le fait d'avoir libéré cette émotion qui m'a permis de ne pas créer un nœud émotionnel, une mémoire qui va se cristalliser dans le corps et qui va aussi rentrer dans ma bibliothèque inconsciente. Puisque tout ce qui nous arrive... dans notre vie est enregistré dans cette bibliothèque de l'inconscient. Vous imaginez, alors si ce sont des bons souvenirs, des souvenirs joyeux, etc. Il n'y a pas de souci. En revanche, si ce sont des traumatismes, des émotions négatives, du refoulement, etc. Tout est enregistré. Et du coup, c'est ça qui va déclencher chez nous un jour ou l'autre, comme là. Moi, j'avais conduit. C'est vrai que je n'étais pas allée sur l'autoroute. et bien là qui a déclenché c'était le bruit le bruit du moteur l'accélérateur et donc ça ça a fait écho à un souvenir qui enregistrait dans mon inconscient en revanche je ne sais pas à ce moment là je ne savais pas lequel et c'est pour ça le fait On va dire quelque part, entre guillemets, de nettoyer cette émotion, et bien ne va pas se cristalliser, puisque, comme je vous disais, notre inconscient enregistre tout. Si moi, j'ai pu désamorcer cette émotion, la laisser... la laisser finalement me parler, la laisser me traverser, c'est comme si ben voilà ça fait, je dirais pas un reset mais c'est un peu ça, il n'y aura pas d'impact par la suite et d'où l'importance Quand vous faites une séance de conduite et que ça ne se passe pas bien, que ce soit parce que c'est votre moniteur qui a un mauvais comportement ou que vous ayez honte de ce qui s'est passé, comme là pour moi, etc. Prenez le temps vraiment avec cette émotion pour la libérer. c'est vraiment important, ça aura moins d'impact puisque certainement si vous n'arrivez pas à avoir votre permis c'est qu'il y a un blocage et il y en a peut-être certains plusieurs et donc vous débarrassez déjà d'un souvenir négatif, ce souvenir-là, et bien ça va faire que du coup, ça me fait un problème en moi. Voilà. Donc c'est ce que j'avais envie aujourd'hui de vous partager. Parce que revenir à son corps, c'est important. Et donc, finalement, le fait d'avoir nettoyé, d'avoir laissé cette place à cette émotion, et bien du coup, je me suis sentie, mais tout de suite, beaucoup mieux. Et par la suite, je peux vous dire que même, bon après, bien sûr, j'ai travaillé en amont, puisque c'est là que j'ai compris que là, il y avait quelque chose à travailler. au niveau de l'autoroute, j'avais moins d'appréhension parce que vous imaginez si je n'avais rien fait, imaginez la leçon suivante sur l'autoroute parce que là c'était la première fois donc forcément j'allais y retourner, vous imaginez dans quel état j'aurais pu être. Donc sachez que vous n'êtes pas seul et que la transformation ça s'apprend, les changements profonds et notre corps a besoin qu'on l'écoute et pas contrôler. Voilà en tout cas j'espère que cet épisode vous a plu.

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Dans cette première saison, je vous emmène au cœur d’un cercle que j’ai moi-même traversé :
🎧 celui du stress, du blocage et du figement vécu pendant l’apprentissage de la conduite, et plus particulièrement… sur l’autoroute.
Un moment que je n’oublierai jamais.

Mais aussi un moment qui m’a permis de comprendre, d’écouter mon corps, mes émotions, et de poser un nouveau regard sur moi.


🎙️ Épisode 1 – Figée sur l’autoroute : quand le stress prend le volant

Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de CercleSerenity.

==> Aujourd’hui, je vais vous raconter un moment très précis. Un moment qui a marqué un avant et un après dans mon apprentissage de la conduite.
Un moment que j’ai mis du temps à comprendre, à digérer, à dépasser…
Et si je le partage avec vous, c’est parce que je sais que vous êtes peut-être en train de vivre la même chose ou que vous l’avez déjà vécu sans avoir mis de mots dessus.

🎧 Cet épisode, c’est celui où je me suis retrouvée figée sur l’autoroute.

Et c’est ce jour que j’ai compris qu’il y avait un mot derrière cette terreur ;)

L'AMAXOPHOBIE !!!! Peut-être l’avez-vous déjà entendu ?

C’est quoi, exactement ? C'est ce le sujet d'aujourd'hui que je vais vous partager😱

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans le Cercle Sérénity, le podcast qui vous accompagne au cœur de votre transformation intérieure. En entrant dans le cercle, vous entrez dans un espace d'exploration où l'on apprend à traverser le stress, les doutes et les peurs pour avancer avec plus de clarté, de confiance et de sérénité. Je suis Adila, coach en gestion du stress émotionnel, sophrologue et praticienne en hypnose et à travers mes expériences personnelles. et mes accompagnements, je vous partage mes clés, des pistes de conscience et des outils concrets pour revenir à vous avec douceur et authenticité. Chaque mardi, je vous propose un rendez-vous pour avancer pas à pas vers une version de vous plus appréciée, plus libre. Dans ce premier épisode, je vais vous raconter un moment très précis et un moment qui a marqué. Il y a eu un avant et un après dans mon apprentissage de la conduite et en... Et j'ai mis du temps à comprendre, à digérer et à dépasser. Et aujourd'hui, si je le partage avec vous, c'est parce que je sais que vous êtes peut-être en train de vivre la même chose ou que vous l'avez déjà vécu sans avoir mis des mots dessus. Et cet épisode, c'est celui où je me suis retrouvée figée sur l'autoroute. Et oui, c'est ce jour, à compter de ce jour, que j'ai compris qu'il y avait un mot derrière cette... terreur. Oui, parce que c'est une terreur. La maxophobie. Alors, j'ai même du mal à le prononcer, parce que c'est pas un terme que j'emploie assez souvent, et souvent qui est méconnu. On en parle un peu plus actuellement. Peut-être que vous savez déjà ce que c'est. Et puis, justement, j'avais envie de vous partager exactement ce que ça voulait dire. C'est vraiment cette peur de conduire. Alors, ça peut être parce qu'on a vécu un accident, qu'on a été témoin d'un accident. Et ça vient du mot grec ancien « amaxa » qui veut dire chariot et phobia, de peur. Bien sûr, phobie, on sait ce que c'est. Et c'est la peur panique de conduire. Ça peut même être la peur panique d'être dans un véhicule. Donc c'est une peur excessive, exagérée et irrationnelle. Parce qu'on sait souvent que des fois les peurs sont irrationnelles. Et ce que je peux dire, c'est qu'en fait c'est une crainte, comme je disais, déraisonnable. Surtout que c'est handicapant parce que pour quelqu'un qui a envie d'apprendre à conduire, d'avoir cette hamaxophobie, c'est compliqué. Et en fait les signes, c'est pour ça que j'ai parlé de terreur, c'est une terreur soudaine, vous avez un malaise intense, des palpitations, des tourdissements, bien sûr l'accélération du rythme cardiaque, ça peut être une sensation d'oppression, une boule à la gorge, au vent, des vertiges, bouffée de chaleur. Et même une sensation de dépersonnalisation, vous avez une impression peut-être même de vous évanouir. Et des fois même, on peut avoir une sorte de voile blanc devant les yeux, alors vous imaginez. Et moi, je ne savais pas que j'avais finalement cette phobie, puisque l'apprentissage s'est déroulé, je dirais, de façon normale. Quand on apprend à conduire, forcément ce n'est pas parfait. On essaye de prendre ses marques, de comprendre le mécanisme du véhicule, etc. Vous verrez que je ferai souvent pareil entre la voiture et nous aussi, nous en tant qu'êtres humains. Et donc c'est pendant une séance, on va parler du contexte maintenant. C'est pendant une séance, donc je me retrouve... avec un moniteur que je ne connais pas forcément. Alors déjà ça avait bien commencé, c'était rigolo parce que bon, à peine je suis montée que déjà il était en train de... Je fais un peu mal parce que je suis un peu enrhumée. Je me dis, tiens, c'est... Puis je jette un petit coup d'œil, il remarque. Il me dit, oui, oui, je suis en train de me... de me calmer, de me poser un petit peu. Bon, alors moi, j'avais l'impression... d'être en séance d'accompagnement, puisqu'en général, j'apprends les gens à mieux respirer et à pouvoir avoir cette oxygénation maximum justement pour le cerveau, parce qu'il a besoin d'oxygène. pas trop respirer. Ne nous éparpillons pas, je dirais plutôt moi. Donc, tout se passe normalement puisque comme je vous disais, je suis dans l'apprentissage, j'essaie de bien faire, je fais quelques petites erreurs, etc. Et puis là, il me donne quelques indications d'une destination. Puis moi, je suis tellement concentrée sur la conduite, sur ce qu'il me dit que je ne cherche pas à comprendre où il veut m'emmener puisque ce n'est pas quelqu'un de loquace, il ne me dit pas on va Il ne m'avait pas dit ce qu'on allait travailler, etc. j'étais concentrée, je faisais ce qu'il me disait, etc. Sauf qu'à un moment, il me dit, ah bah tiens, tu as raté la sortie. Donc j'étais sur le rond-point, qu'est-ce que je fais ? Je fais demi-tour, deuxième fois, je rate la sortie, et oui, et oui. Et alors, pour faire une petite parenthèse, donc vous allez comprendre pourquoi finalement, il s'est passé quelque chose en moi qui a fait que du coup je ratais. deux fois. Au bout de la troisième fois, au moment de sortir, le pire c'est que je savais exactement qu'elle sortit, ça faisait déjà deux erreurs. Et là, donc il me dit c'est là, là, là, tout de suite à droite, là, à droite, à droite, à droite, limite il prend le volant etc. Je me dis ok, très bien. Et là, je me retrouve sur une sur la ligne droite et là j'entends accélère, accélère, accélère. Et en fait, à partir du moment, il me dit ça. A partir du moment où j'appuie sur l'accélérateur, sur la pédale, j'entends ce bruit d'accélération du moteur. Et puis là, je ne sais pas ce qui m'arrive. Là, je comprends que je suis en voie d'insertion sur l'autoroute. Je comprends à peine, j'ai le cœur qui bat, les mains moites, je n'arrive plus à respirer. Et je pense que je dois bien masquer parce qu'il n'a pas compris. Je me suis concentrée, donc c'était en apparence, et là mon cerveau s'est mis en mode mute. J'ai eu l'impression que c'était un arrêt sur image. Vous voyez, quand on met pause, ça faisait ça. Sauf qu'il y avait le bruit du moteur, la voiture continuait à tourner, et puis moi j'étais en arrêt sur image, incapacité de faire quoi que ce soit. C'est-à-dire que mon corps était figé, bloqué sur l'action que j'avais faite juste avant. Et là, j'entendais comme un écho de sa voix qui me disait d'accélérer. Et puis je sentais que la pédale finalement, en fait c'est lui qui appuyait, donc je sentais que mon pied avançait, mais ce n'était pas moi qui accélérais. Et donc, je n'arrivais même plus à parler non plus. Je pense que ça a duré peut-être une, deux secondes, je ne sais pas. Dans ces moments-là, comme je vous disais, c'était vraiment un arrêt sur image. Alors je ne sais pas si ça vous est arrivé, en tout cas n'hésitez pas. pas à me le partager. Là, ce que j'ai compris après, puisque franchement, je ne me rappelle quasiment pas de la séance. On va dire que ça faisait à peine 35 minutes, 40 minutes que je conduisais, ça arrivait à ce moment-là. moment-là, au bout de 40 minutes, je ne me souviens plus, j'ai un blackout de tout ce qui s'est passé par la suite. Et c'est là que j'ai compris que j'étais entrée dans un état de stress intense, donc ce mécanisme de survie qu'on appelle le figement. Alors peut-être que vous savez à peu près qu'en général, quand on est en mode survie, donc quand on a le stress, qu'on n'arrive pas à avoir cette capacité à le gérer, soit on va vouloir fuir, c'est ce que j'ai fait. Rappelez-vous, juste avant quand il m'a demandé donner ces deux informations prend-elle destination prend-elle sorti prend-elle sorti c'était les sorties vous avez entendu plutôt la première j'ai raté ok ça arrive mais une deuxième fois se tromper deux fois pour la même chose bizarre et la troisième j'ai failli et c'est lui qui a pris quasiment l'initiative donc vous avez compris qu'en fait mon système nerveux a a capté que là c'était dangereux. Il a capté même à vous. avant que moi je prenne conscience de là où on allait. Il a compris que là où j'allais, c'était dangereux pour moi. Et peut-être que aussi, maintenant, vous allez pouvoir comprendre ce qui se passe. Donc, je ne peux pas lutter quand c'est comme ça. Moi, j'avais tenté la fuite, je ne peux pas lutter, je suis assise, qu'est-ce que je vais lutter ? Et bien, qu'est-ce qui s'est passé ? Mon système nerveux a déclenché un mécanisme de survie de figement. Et ça, c'est comme je disais, notre cerveau perçoit une menace, même si il n'y a pas de danger réel. Pour lui, c'est un danger. L'autoroute, si vous voulez, ça a été enregistré dans ma mémoire que l'autoroute c'est dangereux. Et en fait, ce qui a déclenché ça, comme je vous ai dit, c'était le bruit. C'est pour ça que les sensations, les cinq sens sont aussi importants et c'est ça qui a déclenché finalement cette réaction. Et aussi, si on va un peu plus en en détail, à un moment, je n'entendais plus ce qu'il me disait. notre lobe frontal est désactivé et du coup quand on est dans cet état là, je ne pouvais pas fuir, je ne savais plus quoi faire, ça y est je suis dans un endroit dangereux et ben on ne peut pas fuir, j'avais essayé, je ne peux pas lutter et ben il fige, donc c'est moi qui fige. Et donc là, c'est comme si c'était débranché et donc je n'ai pas pu agir puisqu'en fait là j'ai subi. Et souvent quand ça nous arrive donc c'est ça la mox C'est exactement ça. Si vous vivez, que ce soit juste en montant dans le véhicule, vous avez ces sensations-là, ou si c'est juste parce qu'il faut aller sur l'autoroute et voir rapide, des fois ça dépend des situations, votre système nerveux a activé le mode survie. Et donc, il a débranché ma capacité à agir. On est d'accord ? que normalement j'aurais pu conduire accéléré de manière intentionnelle mais c'était impossible. Et souvent dans ces moments là on se dit bah je suis nulle, bah je... c'est pas fait pour moi, on se dit, mon Dieu, qu'est-ce qui m'est arrivé, là j'arrive même plus à être aux commandes, je perds la tête, je ne suis pas à la hauteur, je n'y arriverai jamais, ce n'est pas fait pour moi. Et c'est pour ça que ce genre de situation est hyper déstabilisante, parce qu'on a l'impression, comme je vous disais, d'être incapable, d'être normal. On va se dire même, je ne mérite pas, de toute façon, à quoi bon, ça ne sert à rien, je n'y arriverai jamais. Et souvent, et moi c'est ce qui m'est arrivé à ce moment-là, c'est que j'avais honte. C'est terrible d'avoir honte. Pourquoi je devrais avoir honte pour quelque chose que je subis ? Eh ben oui, c'est normal d'avoir honte, de se sentir quelque part honteux. Mais pourquoi garder cette honte ? J'y arrive pas, demain je recommencerai, mais c'est pas si facile que ça. On a tendance à culpabiliser parce qu'on se dit finalement, mon dieu, juste la conduite. Et puis si on essaie d'en parler autour de nous, vous avez essayé peut-être, vous avez vu, oh mais qu'est-ce que mais c'est rien, mais moi je l'ai passé, je l'ai eu comme ça, etc. Et bien qu'est-ce qu'on pense ? Et bien qu'on est bête, qu'on est nul, qu'on n'est pas intelligent, etc. Pas du tout. Donc je vous le dis de tout mon cœur, ce n'est pas de la faiblesse, ce n'est pas un manque de volonté, ce n'est pas un problème de motivation, etc. C'est juste, dites-vous bien que c'est un message du corps, donc du système nerveux, qui nous demande autre chose que de forcer. Il nous demande... de ralentir, d'écouter. Et ce qui est important quand ça arrive, parce que après la séance, pour revenir, j'ai contenu toutes ces émotions, je les ai contenues parce que j'étais beaucoup comme ça avant, personne qui ne montrait pas ses émotions, qui gérait ses émotions, pour ne pas paraître faible. Peut-être que c'est aussi votre façon de fonctionner, vous avez appris comme ça, à ne pas être vulnérable, pas montrer votre faiblesse, parce que voilà, la vie, il ne faut pas montrer sa faiblesse, sinon les gens en profitent, etc. Ça, c'était tout à fait mon cas. Et aujourd'hui, ce qui est... est important de comprendre c'est que les émotions en leur rôle jouent un rôle important les réprimer les bloquer ce qui s'est passé par la suite je vous expliquais donc je me suis contenu pendant pendant la fin de la séance était durée deux heures on va dire que pendant les une heure qui restait à peine je me suis contenu comme je vous ai dit je ne m'a rien dit donc ça veut dire qu'il n'a rien vu. C'est terrible. qui n'a même pas vu ce que... C'est pour ça que des fois, on se sent seul, parce que les gens n'arrivent pas à capter ce qui se passe à l'intérieur, si on a l'habitude de vouloir montrer qu'on est fort, qu'on a cette capacité à gérer de manière excessive, comme à les réprimer, ces émotions. Donc, en sortant de l'auto-école, tout de suite, j'ai ressenti les mêmes émotions. Je me suis d'abord posé la question, je me suis dit, qu'est-ce qui m'est arrivé ? Et là, d'un coup, j'ai les larmes. qui commence à couler. Je tremble presque de tout mon corps. Et là, je me dis, j'ai quelque chose à comprendre là. Il y a quelque chose à faire. Ce que j'ai fait, c'est que j'ai continué à marcher. Je vous dis honnêtement, je suis rentrée chez moi directe parce que je ne voulais pas avoir des gens. Je ne voulais pas qu'on me voit dans cet état-là. C'est comme ça, quand on a ce caractère de paraître fort, de vouloir être fort tout le temps, à tout prix. Je suis rentrée chez moi et j'ai relâché. Je me suis remise dans la situation. Si vous pouvez le faire, moi, je vous conseille de le faire. pour pouvoir gérer cette émotion. Et comment on va gérer cette émotion ? C'est tout simplement de l'accueillir et de ne pas laisser tout ce trop plein d'énergie qui est là, parce qu'on le sent. Je me suis laissée aller et j'ai laissé mes larmes couler. À un moment, je n'arrivais plus presque pas à respirer. J'ai sangloté, j'ai essayé de me dire OK. Et j'ai laissé sans vouloir contrôler. Alors c'est difficile quand on est dans l'hyper contrôle. j'ai laissé couler toute cette émotion. J'ai essayé juste de fermer les yeux, de laisser faire. Alors des fois ça vient pas tout de suite, il faut vraiment pouvoir prendre le temps de le faire. de laisser cette émotion vous traverser puisqu'elle a un message à vous donner et de comprendre que c'est pas de votre faute en laissant libérer en laissant cette place à cette émotion et aussi en essayant peut-être de localiser où elle se trouve des fois moi je sais que c'était la gorge d'essayer de ressentir où est cette émotion si vous la ressentez pas ou laisser faire tout simplement pour lui laisser la laisser circuler dans votre corps pour qu'elle puisse partir. Pourquoi je vous dis ça ? Et pourquoi c'est important ? Je suis praticienne aussi en hypnose, et souvent je vois que les personnes qui gardent leurs émotions finalement, qui refoulent ces émotions, c'est pour ça que j'en parle, finalement vont créer un nœud émotionnel. Si par exemple, je n'avais pas fait ça, le même jour, c'est-à-dire quelques... même pas dans les minutes qui ont suivi. Après, des fois, on ne peut pas, on n'a pas cette possibilité-là. Moi, j'ai rentré chez moi, donc c'était plus simple et j'étais seule. Mais c'est le fait d'avoir libéré cette émotion qui m'a permis de ne pas créer un nœud émotionnel, une mémoire qui va se cristalliser dans le corps et qui va aussi rentrer dans ma bibliothèque inconsciente. Puisque tout ce qui nous arrive... dans notre vie est enregistré dans cette bibliothèque de l'inconscient. Vous imaginez, alors si ce sont des bons souvenirs, des souvenirs joyeux, etc. Il n'y a pas de souci. En revanche, si ce sont des traumatismes, des émotions négatives, du refoulement, etc. Tout est enregistré. Et du coup, c'est ça qui va déclencher chez nous un jour ou l'autre, comme là. Moi, j'avais conduit. C'est vrai que je n'étais pas allée sur l'autoroute. et bien là qui a déclenché c'était le bruit le bruit du moteur l'accélérateur et donc ça ça a fait écho à un souvenir qui enregistrait dans mon inconscient en revanche je ne sais pas à ce moment là je ne savais pas lequel et c'est pour ça le fait On va dire quelque part, entre guillemets, de nettoyer cette émotion, et bien ne va pas se cristalliser, puisque, comme je vous disais, notre inconscient enregistre tout. Si moi, j'ai pu désamorcer cette émotion, la laisser... la laisser finalement me parler, la laisser me traverser, c'est comme si ben voilà ça fait, je dirais pas un reset mais c'est un peu ça, il n'y aura pas d'impact par la suite et d'où l'importance Quand vous faites une séance de conduite et que ça ne se passe pas bien, que ce soit parce que c'est votre moniteur qui a un mauvais comportement ou que vous ayez honte de ce qui s'est passé, comme là pour moi, etc. Prenez le temps vraiment avec cette émotion pour la libérer. c'est vraiment important, ça aura moins d'impact puisque certainement si vous n'arrivez pas à avoir votre permis c'est qu'il y a un blocage et il y en a peut-être certains plusieurs et donc vous débarrassez déjà d'un souvenir négatif, ce souvenir-là, et bien ça va faire que du coup, ça me fait un problème en moi. Voilà. Donc c'est ce que j'avais envie aujourd'hui de vous partager. Parce que revenir à son corps, c'est important. Et donc, finalement, le fait d'avoir nettoyé, d'avoir laissé cette place à cette émotion, et bien du coup, je me suis sentie, mais tout de suite, beaucoup mieux. Et par la suite, je peux vous dire que même, bon après, bien sûr, j'ai travaillé en amont, puisque c'est là que j'ai compris que là, il y avait quelque chose à travailler. au niveau de l'autoroute, j'avais moins d'appréhension parce que vous imaginez si je n'avais rien fait, imaginez la leçon suivante sur l'autoroute parce que là c'était la première fois donc forcément j'allais y retourner, vous imaginez dans quel état j'aurais pu être. Donc sachez que vous n'êtes pas seul et que la transformation ça s'apprend, les changements profonds et notre corps a besoin qu'on l'écoute et pas contrôler. Voilà en tout cas j'espère que cet épisode vous a plu.

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Description


Dans cette première saison, je vous emmène au cœur d’un cercle que j’ai moi-même traversé :
🎧 celui du stress, du blocage et du figement vécu pendant l’apprentissage de la conduite, et plus particulièrement… sur l’autoroute.
Un moment que je n’oublierai jamais.

Mais aussi un moment qui m’a permis de comprendre, d’écouter mon corps, mes émotions, et de poser un nouveau regard sur moi.


🎙️ Épisode 1 – Figée sur l’autoroute : quand le stress prend le volant

Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de CercleSerenity.

==> Aujourd’hui, je vais vous raconter un moment très précis. Un moment qui a marqué un avant et un après dans mon apprentissage de la conduite.
Un moment que j’ai mis du temps à comprendre, à digérer, à dépasser…
Et si je le partage avec vous, c’est parce que je sais que vous êtes peut-être en train de vivre la même chose ou que vous l’avez déjà vécu sans avoir mis de mots dessus.

🎧 Cet épisode, c’est celui où je me suis retrouvée figée sur l’autoroute.

Et c’est ce jour que j’ai compris qu’il y avait un mot derrière cette terreur ;)

L'AMAXOPHOBIE !!!! Peut-être l’avez-vous déjà entendu ?

C’est quoi, exactement ? C'est ce le sujet d'aujourd'hui que je vais vous partager😱

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Musique fournie par https://www.lalason.com 

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le Cercle Sérénity, le podcast qui vous accompagne au cœur de votre transformation intérieure. En entrant dans le cercle, vous entrez dans un espace d'exploration où l'on apprend à traverser le stress, les doutes et les peurs pour avancer avec plus de clarté, de confiance et de sérénité. Je suis Adila, coach en gestion du stress émotionnel, sophrologue et praticienne en hypnose et à travers mes expériences personnelles. et mes accompagnements, je vous partage mes clés, des pistes de conscience et des outils concrets pour revenir à vous avec douceur et authenticité. Chaque mardi, je vous propose un rendez-vous pour avancer pas à pas vers une version de vous plus appréciée, plus libre. Dans ce premier épisode, je vais vous raconter un moment très précis et un moment qui a marqué. Il y a eu un avant et un après dans mon apprentissage de la conduite et en... Et j'ai mis du temps à comprendre, à digérer et à dépasser. Et aujourd'hui, si je le partage avec vous, c'est parce que je sais que vous êtes peut-être en train de vivre la même chose ou que vous l'avez déjà vécu sans avoir mis des mots dessus. Et cet épisode, c'est celui où je me suis retrouvée figée sur l'autoroute. Et oui, c'est ce jour, à compter de ce jour, que j'ai compris qu'il y avait un mot derrière cette... terreur. Oui, parce que c'est une terreur. La maxophobie. Alors, j'ai même du mal à le prononcer, parce que c'est pas un terme que j'emploie assez souvent, et souvent qui est méconnu. On en parle un peu plus actuellement. Peut-être que vous savez déjà ce que c'est. Et puis, justement, j'avais envie de vous partager exactement ce que ça voulait dire. C'est vraiment cette peur de conduire. Alors, ça peut être parce qu'on a vécu un accident, qu'on a été témoin d'un accident. Et ça vient du mot grec ancien « amaxa » qui veut dire chariot et phobia, de peur. Bien sûr, phobie, on sait ce que c'est. Et c'est la peur panique de conduire. Ça peut même être la peur panique d'être dans un véhicule. Donc c'est une peur excessive, exagérée et irrationnelle. Parce qu'on sait souvent que des fois les peurs sont irrationnelles. Et ce que je peux dire, c'est qu'en fait c'est une crainte, comme je disais, déraisonnable. Surtout que c'est handicapant parce que pour quelqu'un qui a envie d'apprendre à conduire, d'avoir cette hamaxophobie, c'est compliqué. Et en fait les signes, c'est pour ça que j'ai parlé de terreur, c'est une terreur soudaine, vous avez un malaise intense, des palpitations, des tourdissements, bien sûr l'accélération du rythme cardiaque, ça peut être une sensation d'oppression, une boule à la gorge, au vent, des vertiges, bouffée de chaleur. Et même une sensation de dépersonnalisation, vous avez une impression peut-être même de vous évanouir. Et des fois même, on peut avoir une sorte de voile blanc devant les yeux, alors vous imaginez. Et moi, je ne savais pas que j'avais finalement cette phobie, puisque l'apprentissage s'est déroulé, je dirais, de façon normale. Quand on apprend à conduire, forcément ce n'est pas parfait. On essaye de prendre ses marques, de comprendre le mécanisme du véhicule, etc. Vous verrez que je ferai souvent pareil entre la voiture et nous aussi, nous en tant qu'êtres humains. Et donc c'est pendant une séance, on va parler du contexte maintenant. C'est pendant une séance, donc je me retrouve... avec un moniteur que je ne connais pas forcément. Alors déjà ça avait bien commencé, c'était rigolo parce que bon, à peine je suis montée que déjà il était en train de... Je fais un peu mal parce que je suis un peu enrhumée. Je me dis, tiens, c'est... Puis je jette un petit coup d'œil, il remarque. Il me dit, oui, oui, je suis en train de me... de me calmer, de me poser un petit peu. Bon, alors moi, j'avais l'impression... d'être en séance d'accompagnement, puisqu'en général, j'apprends les gens à mieux respirer et à pouvoir avoir cette oxygénation maximum justement pour le cerveau, parce qu'il a besoin d'oxygène. pas trop respirer. Ne nous éparpillons pas, je dirais plutôt moi. Donc, tout se passe normalement puisque comme je vous disais, je suis dans l'apprentissage, j'essaie de bien faire, je fais quelques petites erreurs, etc. Et puis là, il me donne quelques indications d'une destination. Puis moi, je suis tellement concentrée sur la conduite, sur ce qu'il me dit que je ne cherche pas à comprendre où il veut m'emmener puisque ce n'est pas quelqu'un de loquace, il ne me dit pas on va Il ne m'avait pas dit ce qu'on allait travailler, etc. j'étais concentrée, je faisais ce qu'il me disait, etc. Sauf qu'à un moment, il me dit, ah bah tiens, tu as raté la sortie. Donc j'étais sur le rond-point, qu'est-ce que je fais ? Je fais demi-tour, deuxième fois, je rate la sortie, et oui, et oui. Et alors, pour faire une petite parenthèse, donc vous allez comprendre pourquoi finalement, il s'est passé quelque chose en moi qui a fait que du coup je ratais. deux fois. Au bout de la troisième fois, au moment de sortir, le pire c'est que je savais exactement qu'elle sortit, ça faisait déjà deux erreurs. Et là, donc il me dit c'est là, là, là, tout de suite à droite, là, à droite, à droite, à droite, limite il prend le volant etc. Je me dis ok, très bien. Et là, je me retrouve sur une sur la ligne droite et là j'entends accélère, accélère, accélère. Et en fait, à partir du moment, il me dit ça. A partir du moment où j'appuie sur l'accélérateur, sur la pédale, j'entends ce bruit d'accélération du moteur. Et puis là, je ne sais pas ce qui m'arrive. Là, je comprends que je suis en voie d'insertion sur l'autoroute. Je comprends à peine, j'ai le cœur qui bat, les mains moites, je n'arrive plus à respirer. Et je pense que je dois bien masquer parce qu'il n'a pas compris. Je me suis concentrée, donc c'était en apparence, et là mon cerveau s'est mis en mode mute. J'ai eu l'impression que c'était un arrêt sur image. Vous voyez, quand on met pause, ça faisait ça. Sauf qu'il y avait le bruit du moteur, la voiture continuait à tourner, et puis moi j'étais en arrêt sur image, incapacité de faire quoi que ce soit. C'est-à-dire que mon corps était figé, bloqué sur l'action que j'avais faite juste avant. Et là, j'entendais comme un écho de sa voix qui me disait d'accélérer. Et puis je sentais que la pédale finalement, en fait c'est lui qui appuyait, donc je sentais que mon pied avançait, mais ce n'était pas moi qui accélérais. Et donc, je n'arrivais même plus à parler non plus. Je pense que ça a duré peut-être une, deux secondes, je ne sais pas. Dans ces moments-là, comme je vous disais, c'était vraiment un arrêt sur image. Alors je ne sais pas si ça vous est arrivé, en tout cas n'hésitez pas. pas à me le partager. Là, ce que j'ai compris après, puisque franchement, je ne me rappelle quasiment pas de la séance. On va dire que ça faisait à peine 35 minutes, 40 minutes que je conduisais, ça arrivait à ce moment-là. moment-là, au bout de 40 minutes, je ne me souviens plus, j'ai un blackout de tout ce qui s'est passé par la suite. Et c'est là que j'ai compris que j'étais entrée dans un état de stress intense, donc ce mécanisme de survie qu'on appelle le figement. Alors peut-être que vous savez à peu près qu'en général, quand on est en mode survie, donc quand on a le stress, qu'on n'arrive pas à avoir cette capacité à le gérer, soit on va vouloir fuir, c'est ce que j'ai fait. Rappelez-vous, juste avant quand il m'a demandé donner ces deux informations prend-elle destination prend-elle sorti prend-elle sorti c'était les sorties vous avez entendu plutôt la première j'ai raté ok ça arrive mais une deuxième fois se tromper deux fois pour la même chose bizarre et la troisième j'ai failli et c'est lui qui a pris quasiment l'initiative donc vous avez compris qu'en fait mon système nerveux a a capté que là c'était dangereux. Il a capté même à vous. avant que moi je prenne conscience de là où on allait. Il a compris que là où j'allais, c'était dangereux pour moi. Et peut-être que aussi, maintenant, vous allez pouvoir comprendre ce qui se passe. Donc, je ne peux pas lutter quand c'est comme ça. Moi, j'avais tenté la fuite, je ne peux pas lutter, je suis assise, qu'est-ce que je vais lutter ? Et bien, qu'est-ce qui s'est passé ? Mon système nerveux a déclenché un mécanisme de survie de figement. Et ça, c'est comme je disais, notre cerveau perçoit une menace, même si il n'y a pas de danger réel. Pour lui, c'est un danger. L'autoroute, si vous voulez, ça a été enregistré dans ma mémoire que l'autoroute c'est dangereux. Et en fait, ce qui a déclenché ça, comme je vous ai dit, c'était le bruit. C'est pour ça que les sensations, les cinq sens sont aussi importants et c'est ça qui a déclenché finalement cette réaction. Et aussi, si on va un peu plus en en détail, à un moment, je n'entendais plus ce qu'il me disait. notre lobe frontal est désactivé et du coup quand on est dans cet état là, je ne pouvais pas fuir, je ne savais plus quoi faire, ça y est je suis dans un endroit dangereux et ben on ne peut pas fuir, j'avais essayé, je ne peux pas lutter et ben il fige, donc c'est moi qui fige. Et donc là, c'est comme si c'était débranché et donc je n'ai pas pu agir puisqu'en fait là j'ai subi. Et souvent quand ça nous arrive donc c'est ça la mox C'est exactement ça. Si vous vivez, que ce soit juste en montant dans le véhicule, vous avez ces sensations-là, ou si c'est juste parce qu'il faut aller sur l'autoroute et voir rapide, des fois ça dépend des situations, votre système nerveux a activé le mode survie. Et donc, il a débranché ma capacité à agir. On est d'accord ? que normalement j'aurais pu conduire accéléré de manière intentionnelle mais c'était impossible. Et souvent dans ces moments là on se dit bah je suis nulle, bah je... c'est pas fait pour moi, on se dit, mon Dieu, qu'est-ce qui m'est arrivé, là j'arrive même plus à être aux commandes, je perds la tête, je ne suis pas à la hauteur, je n'y arriverai jamais, ce n'est pas fait pour moi. Et c'est pour ça que ce genre de situation est hyper déstabilisante, parce qu'on a l'impression, comme je vous disais, d'être incapable, d'être normal. On va se dire même, je ne mérite pas, de toute façon, à quoi bon, ça ne sert à rien, je n'y arriverai jamais. Et souvent, et moi c'est ce qui m'est arrivé à ce moment-là, c'est que j'avais honte. C'est terrible d'avoir honte. Pourquoi je devrais avoir honte pour quelque chose que je subis ? Eh ben oui, c'est normal d'avoir honte, de se sentir quelque part honteux. Mais pourquoi garder cette honte ? J'y arrive pas, demain je recommencerai, mais c'est pas si facile que ça. On a tendance à culpabiliser parce qu'on se dit finalement, mon dieu, juste la conduite. Et puis si on essaie d'en parler autour de nous, vous avez essayé peut-être, vous avez vu, oh mais qu'est-ce que mais c'est rien, mais moi je l'ai passé, je l'ai eu comme ça, etc. Et bien qu'est-ce qu'on pense ? Et bien qu'on est bête, qu'on est nul, qu'on n'est pas intelligent, etc. Pas du tout. Donc je vous le dis de tout mon cœur, ce n'est pas de la faiblesse, ce n'est pas un manque de volonté, ce n'est pas un problème de motivation, etc. C'est juste, dites-vous bien que c'est un message du corps, donc du système nerveux, qui nous demande autre chose que de forcer. Il nous demande... de ralentir, d'écouter. Et ce qui est important quand ça arrive, parce que après la séance, pour revenir, j'ai contenu toutes ces émotions, je les ai contenues parce que j'étais beaucoup comme ça avant, personne qui ne montrait pas ses émotions, qui gérait ses émotions, pour ne pas paraître faible. Peut-être que c'est aussi votre façon de fonctionner, vous avez appris comme ça, à ne pas être vulnérable, pas montrer votre faiblesse, parce que voilà, la vie, il ne faut pas montrer sa faiblesse, sinon les gens en profitent, etc. Ça, c'était tout à fait mon cas. Et aujourd'hui, ce qui est... est important de comprendre c'est que les émotions en leur rôle jouent un rôle important les réprimer les bloquer ce qui s'est passé par la suite je vous expliquais donc je me suis contenu pendant pendant la fin de la séance était durée deux heures on va dire que pendant les une heure qui restait à peine je me suis contenu comme je vous ai dit je ne m'a rien dit donc ça veut dire qu'il n'a rien vu. C'est terrible. qui n'a même pas vu ce que... C'est pour ça que des fois, on se sent seul, parce que les gens n'arrivent pas à capter ce qui se passe à l'intérieur, si on a l'habitude de vouloir montrer qu'on est fort, qu'on a cette capacité à gérer de manière excessive, comme à les réprimer, ces émotions. Donc, en sortant de l'auto-école, tout de suite, j'ai ressenti les mêmes émotions. Je me suis d'abord posé la question, je me suis dit, qu'est-ce qui m'est arrivé ? Et là, d'un coup, j'ai les larmes. qui commence à couler. Je tremble presque de tout mon corps. Et là, je me dis, j'ai quelque chose à comprendre là. Il y a quelque chose à faire. Ce que j'ai fait, c'est que j'ai continué à marcher. Je vous dis honnêtement, je suis rentrée chez moi directe parce que je ne voulais pas avoir des gens. Je ne voulais pas qu'on me voit dans cet état-là. C'est comme ça, quand on a ce caractère de paraître fort, de vouloir être fort tout le temps, à tout prix. Je suis rentrée chez moi et j'ai relâché. Je me suis remise dans la situation. Si vous pouvez le faire, moi, je vous conseille de le faire. pour pouvoir gérer cette émotion. Et comment on va gérer cette émotion ? C'est tout simplement de l'accueillir et de ne pas laisser tout ce trop plein d'énergie qui est là, parce qu'on le sent. Je me suis laissée aller et j'ai laissé mes larmes couler. À un moment, je n'arrivais plus presque pas à respirer. J'ai sangloté, j'ai essayé de me dire OK. Et j'ai laissé sans vouloir contrôler. Alors c'est difficile quand on est dans l'hyper contrôle. j'ai laissé couler toute cette émotion. J'ai essayé juste de fermer les yeux, de laisser faire. Alors des fois ça vient pas tout de suite, il faut vraiment pouvoir prendre le temps de le faire. de laisser cette émotion vous traverser puisqu'elle a un message à vous donner et de comprendre que c'est pas de votre faute en laissant libérer en laissant cette place à cette émotion et aussi en essayant peut-être de localiser où elle se trouve des fois moi je sais que c'était la gorge d'essayer de ressentir où est cette émotion si vous la ressentez pas ou laisser faire tout simplement pour lui laisser la laisser circuler dans votre corps pour qu'elle puisse partir. Pourquoi je vous dis ça ? Et pourquoi c'est important ? Je suis praticienne aussi en hypnose, et souvent je vois que les personnes qui gardent leurs émotions finalement, qui refoulent ces émotions, c'est pour ça que j'en parle, finalement vont créer un nœud émotionnel. Si par exemple, je n'avais pas fait ça, le même jour, c'est-à-dire quelques... même pas dans les minutes qui ont suivi. Après, des fois, on ne peut pas, on n'a pas cette possibilité-là. Moi, j'ai rentré chez moi, donc c'était plus simple et j'étais seule. Mais c'est le fait d'avoir libéré cette émotion qui m'a permis de ne pas créer un nœud émotionnel, une mémoire qui va se cristalliser dans le corps et qui va aussi rentrer dans ma bibliothèque inconsciente. Puisque tout ce qui nous arrive... dans notre vie est enregistré dans cette bibliothèque de l'inconscient. Vous imaginez, alors si ce sont des bons souvenirs, des souvenirs joyeux, etc. Il n'y a pas de souci. En revanche, si ce sont des traumatismes, des émotions négatives, du refoulement, etc. Tout est enregistré. Et du coup, c'est ça qui va déclencher chez nous un jour ou l'autre, comme là. Moi, j'avais conduit. C'est vrai que je n'étais pas allée sur l'autoroute. et bien là qui a déclenché c'était le bruit le bruit du moteur l'accélérateur et donc ça ça a fait écho à un souvenir qui enregistrait dans mon inconscient en revanche je ne sais pas à ce moment là je ne savais pas lequel et c'est pour ça le fait On va dire quelque part, entre guillemets, de nettoyer cette émotion, et bien ne va pas se cristalliser, puisque, comme je vous disais, notre inconscient enregistre tout. Si moi, j'ai pu désamorcer cette émotion, la laisser... la laisser finalement me parler, la laisser me traverser, c'est comme si ben voilà ça fait, je dirais pas un reset mais c'est un peu ça, il n'y aura pas d'impact par la suite et d'où l'importance Quand vous faites une séance de conduite et que ça ne se passe pas bien, que ce soit parce que c'est votre moniteur qui a un mauvais comportement ou que vous ayez honte de ce qui s'est passé, comme là pour moi, etc. Prenez le temps vraiment avec cette émotion pour la libérer. c'est vraiment important, ça aura moins d'impact puisque certainement si vous n'arrivez pas à avoir votre permis c'est qu'il y a un blocage et il y en a peut-être certains plusieurs et donc vous débarrassez déjà d'un souvenir négatif, ce souvenir-là, et bien ça va faire que du coup, ça me fait un problème en moi. Voilà. Donc c'est ce que j'avais envie aujourd'hui de vous partager. Parce que revenir à son corps, c'est important. Et donc, finalement, le fait d'avoir nettoyé, d'avoir laissé cette place à cette émotion, et bien du coup, je me suis sentie, mais tout de suite, beaucoup mieux. Et par la suite, je peux vous dire que même, bon après, bien sûr, j'ai travaillé en amont, puisque c'est là que j'ai compris que là, il y avait quelque chose à travailler. au niveau de l'autoroute, j'avais moins d'appréhension parce que vous imaginez si je n'avais rien fait, imaginez la leçon suivante sur l'autoroute parce que là c'était la première fois donc forcément j'allais y retourner, vous imaginez dans quel état j'aurais pu être. Donc sachez que vous n'êtes pas seul et que la transformation ça s'apprend, les changements profonds et notre corps a besoin qu'on l'écoute et pas contrôler. Voilà en tout cas j'espère que cet épisode vous a plu.

Description


Dans cette première saison, je vous emmène au cœur d’un cercle que j’ai moi-même traversé :
🎧 celui du stress, du blocage et du figement vécu pendant l’apprentissage de la conduite, et plus particulièrement… sur l’autoroute.
Un moment que je n’oublierai jamais.

Mais aussi un moment qui m’a permis de comprendre, d’écouter mon corps, mes émotions, et de poser un nouveau regard sur moi.


🎙️ Épisode 1 – Figée sur l’autoroute : quand le stress prend le volant

Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de CercleSerenity.

==> Aujourd’hui, je vais vous raconter un moment très précis. Un moment qui a marqué un avant et un après dans mon apprentissage de la conduite.
Un moment que j’ai mis du temps à comprendre, à digérer, à dépasser…
Et si je le partage avec vous, c’est parce que je sais que vous êtes peut-être en train de vivre la même chose ou que vous l’avez déjà vécu sans avoir mis de mots dessus.

🎧 Cet épisode, c’est celui où je me suis retrouvée figée sur l’autoroute.

Et c’est ce jour que j’ai compris qu’il y avait un mot derrière cette terreur ;)

L'AMAXOPHOBIE !!!! Peut-être l’avez-vous déjà entendu ?

C’est quoi, exactement ? C'est ce le sujet d'aujourd'hui que je vais vous partager😱

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Musique fournie par https://www.lalason.com 

Video Link:    / @lamusiquelibre  


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le Cercle Sérénity, le podcast qui vous accompagne au cœur de votre transformation intérieure. En entrant dans le cercle, vous entrez dans un espace d'exploration où l'on apprend à traverser le stress, les doutes et les peurs pour avancer avec plus de clarté, de confiance et de sérénité. Je suis Adila, coach en gestion du stress émotionnel, sophrologue et praticienne en hypnose et à travers mes expériences personnelles. et mes accompagnements, je vous partage mes clés, des pistes de conscience et des outils concrets pour revenir à vous avec douceur et authenticité. Chaque mardi, je vous propose un rendez-vous pour avancer pas à pas vers une version de vous plus appréciée, plus libre. Dans ce premier épisode, je vais vous raconter un moment très précis et un moment qui a marqué. Il y a eu un avant et un après dans mon apprentissage de la conduite et en... Et j'ai mis du temps à comprendre, à digérer et à dépasser. Et aujourd'hui, si je le partage avec vous, c'est parce que je sais que vous êtes peut-être en train de vivre la même chose ou que vous l'avez déjà vécu sans avoir mis des mots dessus. Et cet épisode, c'est celui où je me suis retrouvée figée sur l'autoroute. Et oui, c'est ce jour, à compter de ce jour, que j'ai compris qu'il y avait un mot derrière cette... terreur. Oui, parce que c'est une terreur. La maxophobie. Alors, j'ai même du mal à le prononcer, parce que c'est pas un terme que j'emploie assez souvent, et souvent qui est méconnu. On en parle un peu plus actuellement. Peut-être que vous savez déjà ce que c'est. Et puis, justement, j'avais envie de vous partager exactement ce que ça voulait dire. C'est vraiment cette peur de conduire. Alors, ça peut être parce qu'on a vécu un accident, qu'on a été témoin d'un accident. Et ça vient du mot grec ancien « amaxa » qui veut dire chariot et phobia, de peur. Bien sûr, phobie, on sait ce que c'est. Et c'est la peur panique de conduire. Ça peut même être la peur panique d'être dans un véhicule. Donc c'est une peur excessive, exagérée et irrationnelle. Parce qu'on sait souvent que des fois les peurs sont irrationnelles. Et ce que je peux dire, c'est qu'en fait c'est une crainte, comme je disais, déraisonnable. Surtout que c'est handicapant parce que pour quelqu'un qui a envie d'apprendre à conduire, d'avoir cette hamaxophobie, c'est compliqué. Et en fait les signes, c'est pour ça que j'ai parlé de terreur, c'est une terreur soudaine, vous avez un malaise intense, des palpitations, des tourdissements, bien sûr l'accélération du rythme cardiaque, ça peut être une sensation d'oppression, une boule à la gorge, au vent, des vertiges, bouffée de chaleur. Et même une sensation de dépersonnalisation, vous avez une impression peut-être même de vous évanouir. Et des fois même, on peut avoir une sorte de voile blanc devant les yeux, alors vous imaginez. Et moi, je ne savais pas que j'avais finalement cette phobie, puisque l'apprentissage s'est déroulé, je dirais, de façon normale. Quand on apprend à conduire, forcément ce n'est pas parfait. On essaye de prendre ses marques, de comprendre le mécanisme du véhicule, etc. Vous verrez que je ferai souvent pareil entre la voiture et nous aussi, nous en tant qu'êtres humains. Et donc c'est pendant une séance, on va parler du contexte maintenant. C'est pendant une séance, donc je me retrouve... avec un moniteur que je ne connais pas forcément. Alors déjà ça avait bien commencé, c'était rigolo parce que bon, à peine je suis montée que déjà il était en train de... Je fais un peu mal parce que je suis un peu enrhumée. Je me dis, tiens, c'est... Puis je jette un petit coup d'œil, il remarque. Il me dit, oui, oui, je suis en train de me... de me calmer, de me poser un petit peu. Bon, alors moi, j'avais l'impression... d'être en séance d'accompagnement, puisqu'en général, j'apprends les gens à mieux respirer et à pouvoir avoir cette oxygénation maximum justement pour le cerveau, parce qu'il a besoin d'oxygène. pas trop respirer. Ne nous éparpillons pas, je dirais plutôt moi. Donc, tout se passe normalement puisque comme je vous disais, je suis dans l'apprentissage, j'essaie de bien faire, je fais quelques petites erreurs, etc. Et puis là, il me donne quelques indications d'une destination. Puis moi, je suis tellement concentrée sur la conduite, sur ce qu'il me dit que je ne cherche pas à comprendre où il veut m'emmener puisque ce n'est pas quelqu'un de loquace, il ne me dit pas on va Il ne m'avait pas dit ce qu'on allait travailler, etc. j'étais concentrée, je faisais ce qu'il me disait, etc. Sauf qu'à un moment, il me dit, ah bah tiens, tu as raté la sortie. Donc j'étais sur le rond-point, qu'est-ce que je fais ? Je fais demi-tour, deuxième fois, je rate la sortie, et oui, et oui. Et alors, pour faire une petite parenthèse, donc vous allez comprendre pourquoi finalement, il s'est passé quelque chose en moi qui a fait que du coup je ratais. deux fois. Au bout de la troisième fois, au moment de sortir, le pire c'est que je savais exactement qu'elle sortit, ça faisait déjà deux erreurs. Et là, donc il me dit c'est là, là, là, tout de suite à droite, là, à droite, à droite, à droite, limite il prend le volant etc. Je me dis ok, très bien. Et là, je me retrouve sur une sur la ligne droite et là j'entends accélère, accélère, accélère. Et en fait, à partir du moment, il me dit ça. A partir du moment où j'appuie sur l'accélérateur, sur la pédale, j'entends ce bruit d'accélération du moteur. Et puis là, je ne sais pas ce qui m'arrive. Là, je comprends que je suis en voie d'insertion sur l'autoroute. Je comprends à peine, j'ai le cœur qui bat, les mains moites, je n'arrive plus à respirer. Et je pense que je dois bien masquer parce qu'il n'a pas compris. Je me suis concentrée, donc c'était en apparence, et là mon cerveau s'est mis en mode mute. J'ai eu l'impression que c'était un arrêt sur image. Vous voyez, quand on met pause, ça faisait ça. Sauf qu'il y avait le bruit du moteur, la voiture continuait à tourner, et puis moi j'étais en arrêt sur image, incapacité de faire quoi que ce soit. C'est-à-dire que mon corps était figé, bloqué sur l'action que j'avais faite juste avant. Et là, j'entendais comme un écho de sa voix qui me disait d'accélérer. Et puis je sentais que la pédale finalement, en fait c'est lui qui appuyait, donc je sentais que mon pied avançait, mais ce n'était pas moi qui accélérais. Et donc, je n'arrivais même plus à parler non plus. Je pense que ça a duré peut-être une, deux secondes, je ne sais pas. Dans ces moments-là, comme je vous disais, c'était vraiment un arrêt sur image. Alors je ne sais pas si ça vous est arrivé, en tout cas n'hésitez pas. pas à me le partager. Là, ce que j'ai compris après, puisque franchement, je ne me rappelle quasiment pas de la séance. On va dire que ça faisait à peine 35 minutes, 40 minutes que je conduisais, ça arrivait à ce moment-là. moment-là, au bout de 40 minutes, je ne me souviens plus, j'ai un blackout de tout ce qui s'est passé par la suite. Et c'est là que j'ai compris que j'étais entrée dans un état de stress intense, donc ce mécanisme de survie qu'on appelle le figement. Alors peut-être que vous savez à peu près qu'en général, quand on est en mode survie, donc quand on a le stress, qu'on n'arrive pas à avoir cette capacité à le gérer, soit on va vouloir fuir, c'est ce que j'ai fait. Rappelez-vous, juste avant quand il m'a demandé donner ces deux informations prend-elle destination prend-elle sorti prend-elle sorti c'était les sorties vous avez entendu plutôt la première j'ai raté ok ça arrive mais une deuxième fois se tromper deux fois pour la même chose bizarre et la troisième j'ai failli et c'est lui qui a pris quasiment l'initiative donc vous avez compris qu'en fait mon système nerveux a a capté que là c'était dangereux. Il a capté même à vous. avant que moi je prenne conscience de là où on allait. Il a compris que là où j'allais, c'était dangereux pour moi. Et peut-être que aussi, maintenant, vous allez pouvoir comprendre ce qui se passe. Donc, je ne peux pas lutter quand c'est comme ça. Moi, j'avais tenté la fuite, je ne peux pas lutter, je suis assise, qu'est-ce que je vais lutter ? Et bien, qu'est-ce qui s'est passé ? Mon système nerveux a déclenché un mécanisme de survie de figement. Et ça, c'est comme je disais, notre cerveau perçoit une menace, même si il n'y a pas de danger réel. Pour lui, c'est un danger. L'autoroute, si vous voulez, ça a été enregistré dans ma mémoire que l'autoroute c'est dangereux. Et en fait, ce qui a déclenché ça, comme je vous ai dit, c'était le bruit. C'est pour ça que les sensations, les cinq sens sont aussi importants et c'est ça qui a déclenché finalement cette réaction. Et aussi, si on va un peu plus en en détail, à un moment, je n'entendais plus ce qu'il me disait. notre lobe frontal est désactivé et du coup quand on est dans cet état là, je ne pouvais pas fuir, je ne savais plus quoi faire, ça y est je suis dans un endroit dangereux et ben on ne peut pas fuir, j'avais essayé, je ne peux pas lutter et ben il fige, donc c'est moi qui fige. Et donc là, c'est comme si c'était débranché et donc je n'ai pas pu agir puisqu'en fait là j'ai subi. Et souvent quand ça nous arrive donc c'est ça la mox C'est exactement ça. Si vous vivez, que ce soit juste en montant dans le véhicule, vous avez ces sensations-là, ou si c'est juste parce qu'il faut aller sur l'autoroute et voir rapide, des fois ça dépend des situations, votre système nerveux a activé le mode survie. Et donc, il a débranché ma capacité à agir. On est d'accord ? que normalement j'aurais pu conduire accéléré de manière intentionnelle mais c'était impossible. Et souvent dans ces moments là on se dit bah je suis nulle, bah je... c'est pas fait pour moi, on se dit, mon Dieu, qu'est-ce qui m'est arrivé, là j'arrive même plus à être aux commandes, je perds la tête, je ne suis pas à la hauteur, je n'y arriverai jamais, ce n'est pas fait pour moi. Et c'est pour ça que ce genre de situation est hyper déstabilisante, parce qu'on a l'impression, comme je vous disais, d'être incapable, d'être normal. On va se dire même, je ne mérite pas, de toute façon, à quoi bon, ça ne sert à rien, je n'y arriverai jamais. Et souvent, et moi c'est ce qui m'est arrivé à ce moment-là, c'est que j'avais honte. C'est terrible d'avoir honte. Pourquoi je devrais avoir honte pour quelque chose que je subis ? Eh ben oui, c'est normal d'avoir honte, de se sentir quelque part honteux. Mais pourquoi garder cette honte ? J'y arrive pas, demain je recommencerai, mais c'est pas si facile que ça. On a tendance à culpabiliser parce qu'on se dit finalement, mon dieu, juste la conduite. Et puis si on essaie d'en parler autour de nous, vous avez essayé peut-être, vous avez vu, oh mais qu'est-ce que mais c'est rien, mais moi je l'ai passé, je l'ai eu comme ça, etc. Et bien qu'est-ce qu'on pense ? Et bien qu'on est bête, qu'on est nul, qu'on n'est pas intelligent, etc. Pas du tout. Donc je vous le dis de tout mon cœur, ce n'est pas de la faiblesse, ce n'est pas un manque de volonté, ce n'est pas un problème de motivation, etc. C'est juste, dites-vous bien que c'est un message du corps, donc du système nerveux, qui nous demande autre chose que de forcer. Il nous demande... de ralentir, d'écouter. Et ce qui est important quand ça arrive, parce que après la séance, pour revenir, j'ai contenu toutes ces émotions, je les ai contenues parce que j'étais beaucoup comme ça avant, personne qui ne montrait pas ses émotions, qui gérait ses émotions, pour ne pas paraître faible. Peut-être que c'est aussi votre façon de fonctionner, vous avez appris comme ça, à ne pas être vulnérable, pas montrer votre faiblesse, parce que voilà, la vie, il ne faut pas montrer sa faiblesse, sinon les gens en profitent, etc. Ça, c'était tout à fait mon cas. Et aujourd'hui, ce qui est... est important de comprendre c'est que les émotions en leur rôle jouent un rôle important les réprimer les bloquer ce qui s'est passé par la suite je vous expliquais donc je me suis contenu pendant pendant la fin de la séance était durée deux heures on va dire que pendant les une heure qui restait à peine je me suis contenu comme je vous ai dit je ne m'a rien dit donc ça veut dire qu'il n'a rien vu. C'est terrible. qui n'a même pas vu ce que... C'est pour ça que des fois, on se sent seul, parce que les gens n'arrivent pas à capter ce qui se passe à l'intérieur, si on a l'habitude de vouloir montrer qu'on est fort, qu'on a cette capacité à gérer de manière excessive, comme à les réprimer, ces émotions. Donc, en sortant de l'auto-école, tout de suite, j'ai ressenti les mêmes émotions. Je me suis d'abord posé la question, je me suis dit, qu'est-ce qui m'est arrivé ? Et là, d'un coup, j'ai les larmes. qui commence à couler. Je tremble presque de tout mon corps. Et là, je me dis, j'ai quelque chose à comprendre là. Il y a quelque chose à faire. Ce que j'ai fait, c'est que j'ai continué à marcher. Je vous dis honnêtement, je suis rentrée chez moi directe parce que je ne voulais pas avoir des gens. Je ne voulais pas qu'on me voit dans cet état-là. C'est comme ça, quand on a ce caractère de paraître fort, de vouloir être fort tout le temps, à tout prix. Je suis rentrée chez moi et j'ai relâché. Je me suis remise dans la situation. Si vous pouvez le faire, moi, je vous conseille de le faire. pour pouvoir gérer cette émotion. Et comment on va gérer cette émotion ? C'est tout simplement de l'accueillir et de ne pas laisser tout ce trop plein d'énergie qui est là, parce qu'on le sent. Je me suis laissée aller et j'ai laissé mes larmes couler. À un moment, je n'arrivais plus presque pas à respirer. J'ai sangloté, j'ai essayé de me dire OK. Et j'ai laissé sans vouloir contrôler. Alors c'est difficile quand on est dans l'hyper contrôle. j'ai laissé couler toute cette émotion. J'ai essayé juste de fermer les yeux, de laisser faire. Alors des fois ça vient pas tout de suite, il faut vraiment pouvoir prendre le temps de le faire. de laisser cette émotion vous traverser puisqu'elle a un message à vous donner et de comprendre que c'est pas de votre faute en laissant libérer en laissant cette place à cette émotion et aussi en essayant peut-être de localiser où elle se trouve des fois moi je sais que c'était la gorge d'essayer de ressentir où est cette émotion si vous la ressentez pas ou laisser faire tout simplement pour lui laisser la laisser circuler dans votre corps pour qu'elle puisse partir. Pourquoi je vous dis ça ? Et pourquoi c'est important ? Je suis praticienne aussi en hypnose, et souvent je vois que les personnes qui gardent leurs émotions finalement, qui refoulent ces émotions, c'est pour ça que j'en parle, finalement vont créer un nœud émotionnel. Si par exemple, je n'avais pas fait ça, le même jour, c'est-à-dire quelques... même pas dans les minutes qui ont suivi. Après, des fois, on ne peut pas, on n'a pas cette possibilité-là. Moi, j'ai rentré chez moi, donc c'était plus simple et j'étais seule. Mais c'est le fait d'avoir libéré cette émotion qui m'a permis de ne pas créer un nœud émotionnel, une mémoire qui va se cristalliser dans le corps et qui va aussi rentrer dans ma bibliothèque inconsciente. Puisque tout ce qui nous arrive... dans notre vie est enregistré dans cette bibliothèque de l'inconscient. Vous imaginez, alors si ce sont des bons souvenirs, des souvenirs joyeux, etc. Il n'y a pas de souci. En revanche, si ce sont des traumatismes, des émotions négatives, du refoulement, etc. Tout est enregistré. Et du coup, c'est ça qui va déclencher chez nous un jour ou l'autre, comme là. Moi, j'avais conduit. C'est vrai que je n'étais pas allée sur l'autoroute. et bien là qui a déclenché c'était le bruit le bruit du moteur l'accélérateur et donc ça ça a fait écho à un souvenir qui enregistrait dans mon inconscient en revanche je ne sais pas à ce moment là je ne savais pas lequel et c'est pour ça le fait On va dire quelque part, entre guillemets, de nettoyer cette émotion, et bien ne va pas se cristalliser, puisque, comme je vous disais, notre inconscient enregistre tout. Si moi, j'ai pu désamorcer cette émotion, la laisser... la laisser finalement me parler, la laisser me traverser, c'est comme si ben voilà ça fait, je dirais pas un reset mais c'est un peu ça, il n'y aura pas d'impact par la suite et d'où l'importance Quand vous faites une séance de conduite et que ça ne se passe pas bien, que ce soit parce que c'est votre moniteur qui a un mauvais comportement ou que vous ayez honte de ce qui s'est passé, comme là pour moi, etc. Prenez le temps vraiment avec cette émotion pour la libérer. c'est vraiment important, ça aura moins d'impact puisque certainement si vous n'arrivez pas à avoir votre permis c'est qu'il y a un blocage et il y en a peut-être certains plusieurs et donc vous débarrassez déjà d'un souvenir négatif, ce souvenir-là, et bien ça va faire que du coup, ça me fait un problème en moi. Voilà. Donc c'est ce que j'avais envie aujourd'hui de vous partager. Parce que revenir à son corps, c'est important. Et donc, finalement, le fait d'avoir nettoyé, d'avoir laissé cette place à cette émotion, et bien du coup, je me suis sentie, mais tout de suite, beaucoup mieux. Et par la suite, je peux vous dire que même, bon après, bien sûr, j'ai travaillé en amont, puisque c'est là que j'ai compris que là, il y avait quelque chose à travailler. au niveau de l'autoroute, j'avais moins d'appréhension parce que vous imaginez si je n'avais rien fait, imaginez la leçon suivante sur l'autoroute parce que là c'était la première fois donc forcément j'allais y retourner, vous imaginez dans quel état j'aurais pu être. Donc sachez que vous n'êtes pas seul et que la transformation ça s'apprend, les changements profonds et notre corps a besoin qu'on l'écoute et pas contrôler. Voilà en tout cas j'espère que cet épisode vous a plu.

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