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Biomédicalement vôtre

Test HPV : une question d'âge ?

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03min |13/02/2024|

584

Play
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03min |13/02/2024|

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Description

En France, malgré l’accessibilité au dépistage du cancer du col, moins de 60% des femmes y ont recours.

Mathilde Roussel, biologiste médicale, revient sur les recommandations selon les tranches d’âges.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode. Biomédicalement Vôtre, la juste prescription des examens biologiques, c'est le podcast qui aide les professionnels de santé à anticiper les risques et à cultiver les bonnes pratiques liées à la prescription des examens de biologie. Je suis Abla, biologiste médicale, et cette semaine nous retrouvons Stéphanie, sage-femme à Paris, qui a une question pour nous.

  • Speaker #1

    Bonjour, alors j'ai une petite question. J'ai une patiente qui a 27 ans et qui n'a jamais fait son dépistage du cancer du col de l'utérus. Est-ce que c'est une bonne idée de lui proposer de faire un test HPV ?

  • Speaker #0

    Bonjour Mathilde, vous êtes microbiologiste au laboratoire Cerba. Alors, test HPV ou pas ?

  • Speaker #2

    Alors non, pas de test HPV pour cette patiente. En revanche, oui pour un dépistage du cancer du col.

  • Speaker #0

    Et pour cette patiente, pourquoi non ?

  • Speaker #2

    Parce que cette patiente, elle est trop jeune. D'après les dernières recommandations, on fait un dépistage primaire de 25 à 65 ans. Mais pour les patientes entre 25 et 30 ans, on fait en première intention une cytologie au niveau du col. Et chez les patientes qui ont entre 30 et 65 ans, pour elles, on peut faire un test HPV sur le col en première intention.

  • Speaker #0

    D'accord, donc je comprends que la tranche d'âge entre 25 et 30 ans est assez touchy. Pourquoi cette tranche d'âge est cruciale ?

  • Speaker #2

    Parce que chez les patients entre 25 et 29 ans, on sait que la prévalence du HPV est très élevée parce que c'est une infection qui est sexuellement transmissible et qui, dans 90% des cas, va guérir spontanément sans entraîner de lésions. Chez ces patients, on sait qu'il y a un fort risque d'avoir un test qui va être positif, alors qu'en fait, elles se seraient débarrassées naturellement de leur HPV sans entraîner de lésions derrière.

  • Speaker #0

    Merci Mathilde. Si je me fais l'avocat du diable, est-ce qu'on ne risque pas de rater certaines patientes en ne faisant pas ce test HPV ?

  • Speaker #2

    L'objectif du dépistage du cancer du col, c'est de dépister les patientes qui sont à risque d'évolution vers un cancer. On sait que chez les patientes qui ont moins de 30 ans, la prévalence du HPV est vraiment très importante. Ce qui nous intéresse, c'est de savoir parmi ces patientes, lesquelles sont à risque d'évolution vers un cancer. Donc c'est pour ça que chez ces patientes, on leur propose d'abord une cytologie qui va permettre de savoir est-ce que le potentiel HPV en présence aurait entraîné des lésions sur le col qu'il faudrait surveiller. C'est pour ça qu'on fait la cytologie plutôt que le HPV chez ces patientes.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce que nos auditeurs doivent retenir de nos échanges ?

  • Speaker #2

    Que le dépistage primaire du cancer du col, c'est pour toutes les femmes entre 25 et 65 ans, mais entre 25 et 30 ans d'abord une cytologie et, entre 30 et 65 ans, un test HPV.

  • Speaker #0

    C'est le moment de la question rituelle. Donc, pouvez-vous Mathilde raconter à nos auditeurs un cas qui vous a marqué ou bien avez-vous un chiffre clé à nous donner ?

  • Speaker #2

    Oui, j'ai un chiffre clé. À l'heure actuelle en France, moins de 60% des patientes sont correctement dépistées. Donc c'est pourquoi il est important de vérifier si les patientes sont bien à jour de leur dépistage, de les dépister régulièrement et avec le test adapté, afin qu'elles puissent en plus bénéficier du remboursement et qu'elles soient correctement prises en charge.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci beaucoup Mathilde d'être intervenue et de nous avoir fait profiter de votre expérience. Vous souhaitez suivre nos actualités médicales ? Inscrivez-vous à notre newsletter et abonnez-vous à notre podcast. Vous êtes un professionnel de santé ? Vous vous posez une question ? N'hésitez pas aussi à contacter notre équipe médicale. Nous tâcherons d'y répondre dans un prochain épisode. A bientôt !

Description

En France, malgré l’accessibilité au dépistage du cancer du col, moins de 60% des femmes y ont recours.

Mathilde Roussel, biologiste médicale, revient sur les recommandations selon les tranches d’âges.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode. Biomédicalement Vôtre, la juste prescription des examens biologiques, c'est le podcast qui aide les professionnels de santé à anticiper les risques et à cultiver les bonnes pratiques liées à la prescription des examens de biologie. Je suis Abla, biologiste médicale, et cette semaine nous retrouvons Stéphanie, sage-femme à Paris, qui a une question pour nous.

  • Speaker #1

    Bonjour, alors j'ai une petite question. J'ai une patiente qui a 27 ans et qui n'a jamais fait son dépistage du cancer du col de l'utérus. Est-ce que c'est une bonne idée de lui proposer de faire un test HPV ?

  • Speaker #0

    Bonjour Mathilde, vous êtes microbiologiste au laboratoire Cerba. Alors, test HPV ou pas ?

  • Speaker #2

    Alors non, pas de test HPV pour cette patiente. En revanche, oui pour un dépistage du cancer du col.

  • Speaker #0

    Et pour cette patiente, pourquoi non ?

  • Speaker #2

    Parce que cette patiente, elle est trop jeune. D'après les dernières recommandations, on fait un dépistage primaire de 25 à 65 ans. Mais pour les patientes entre 25 et 30 ans, on fait en première intention une cytologie au niveau du col. Et chez les patientes qui ont entre 30 et 65 ans, pour elles, on peut faire un test HPV sur le col en première intention.

  • Speaker #0

    D'accord, donc je comprends que la tranche d'âge entre 25 et 30 ans est assez touchy. Pourquoi cette tranche d'âge est cruciale ?

  • Speaker #2

    Parce que chez les patients entre 25 et 29 ans, on sait que la prévalence du HPV est très élevée parce que c'est une infection qui est sexuellement transmissible et qui, dans 90% des cas, va guérir spontanément sans entraîner de lésions. Chez ces patients, on sait qu'il y a un fort risque d'avoir un test qui va être positif, alors qu'en fait, elles se seraient débarrassées naturellement de leur HPV sans entraîner de lésions derrière.

  • Speaker #0

    Merci Mathilde. Si je me fais l'avocat du diable, est-ce qu'on ne risque pas de rater certaines patientes en ne faisant pas ce test HPV ?

  • Speaker #2

    L'objectif du dépistage du cancer du col, c'est de dépister les patientes qui sont à risque d'évolution vers un cancer. On sait que chez les patientes qui ont moins de 30 ans, la prévalence du HPV est vraiment très importante. Ce qui nous intéresse, c'est de savoir parmi ces patientes, lesquelles sont à risque d'évolution vers un cancer. Donc c'est pour ça que chez ces patientes, on leur propose d'abord une cytologie qui va permettre de savoir est-ce que le potentiel HPV en présence aurait entraîné des lésions sur le col qu'il faudrait surveiller. C'est pour ça qu'on fait la cytologie plutôt que le HPV chez ces patientes.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce que nos auditeurs doivent retenir de nos échanges ?

  • Speaker #2

    Que le dépistage primaire du cancer du col, c'est pour toutes les femmes entre 25 et 65 ans, mais entre 25 et 30 ans d'abord une cytologie et, entre 30 et 65 ans, un test HPV.

  • Speaker #0

    C'est le moment de la question rituelle. Donc, pouvez-vous Mathilde raconter à nos auditeurs un cas qui vous a marqué ou bien avez-vous un chiffre clé à nous donner ?

  • Speaker #2

    Oui, j'ai un chiffre clé. À l'heure actuelle en France, moins de 60% des patientes sont correctement dépistées. Donc c'est pourquoi il est important de vérifier si les patientes sont bien à jour de leur dépistage, de les dépister régulièrement et avec le test adapté, afin qu'elles puissent en plus bénéficier du remboursement et qu'elles soient correctement prises en charge.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci beaucoup Mathilde d'être intervenue et de nous avoir fait profiter de votre expérience. Vous souhaitez suivre nos actualités médicales ? Inscrivez-vous à notre newsletter et abonnez-vous à notre podcast. Vous êtes un professionnel de santé ? Vous vous posez une question ? N'hésitez pas aussi à contacter notre équipe médicale. Nous tâcherons d'y répondre dans un prochain épisode. A bientôt !

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En France, malgré l’accessibilité au dépistage du cancer du col, moins de 60% des femmes y ont recours.

Mathilde Roussel, biologiste médicale, revient sur les recommandations selon les tranches d’âges.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode. Biomédicalement Vôtre, la juste prescription des examens biologiques, c'est le podcast qui aide les professionnels de santé à anticiper les risques et à cultiver les bonnes pratiques liées à la prescription des examens de biologie. Je suis Abla, biologiste médicale, et cette semaine nous retrouvons Stéphanie, sage-femme à Paris, qui a une question pour nous.

  • Speaker #1

    Bonjour, alors j'ai une petite question. J'ai une patiente qui a 27 ans et qui n'a jamais fait son dépistage du cancer du col de l'utérus. Est-ce que c'est une bonne idée de lui proposer de faire un test HPV ?

  • Speaker #0

    Bonjour Mathilde, vous êtes microbiologiste au laboratoire Cerba. Alors, test HPV ou pas ?

  • Speaker #2

    Alors non, pas de test HPV pour cette patiente. En revanche, oui pour un dépistage du cancer du col.

  • Speaker #0

    Et pour cette patiente, pourquoi non ?

  • Speaker #2

    Parce que cette patiente, elle est trop jeune. D'après les dernières recommandations, on fait un dépistage primaire de 25 à 65 ans. Mais pour les patientes entre 25 et 30 ans, on fait en première intention une cytologie au niveau du col. Et chez les patientes qui ont entre 30 et 65 ans, pour elles, on peut faire un test HPV sur le col en première intention.

  • Speaker #0

    D'accord, donc je comprends que la tranche d'âge entre 25 et 30 ans est assez touchy. Pourquoi cette tranche d'âge est cruciale ?

  • Speaker #2

    Parce que chez les patients entre 25 et 29 ans, on sait que la prévalence du HPV est très élevée parce que c'est une infection qui est sexuellement transmissible et qui, dans 90% des cas, va guérir spontanément sans entraîner de lésions. Chez ces patients, on sait qu'il y a un fort risque d'avoir un test qui va être positif, alors qu'en fait, elles se seraient débarrassées naturellement de leur HPV sans entraîner de lésions derrière.

  • Speaker #0

    Merci Mathilde. Si je me fais l'avocat du diable, est-ce qu'on ne risque pas de rater certaines patientes en ne faisant pas ce test HPV ?

  • Speaker #2

    L'objectif du dépistage du cancer du col, c'est de dépister les patientes qui sont à risque d'évolution vers un cancer. On sait que chez les patientes qui ont moins de 30 ans, la prévalence du HPV est vraiment très importante. Ce qui nous intéresse, c'est de savoir parmi ces patientes, lesquelles sont à risque d'évolution vers un cancer. Donc c'est pour ça que chez ces patientes, on leur propose d'abord une cytologie qui va permettre de savoir est-ce que le potentiel HPV en présence aurait entraîné des lésions sur le col qu'il faudrait surveiller. C'est pour ça qu'on fait la cytologie plutôt que le HPV chez ces patientes.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce que nos auditeurs doivent retenir de nos échanges ?

  • Speaker #2

    Que le dépistage primaire du cancer du col, c'est pour toutes les femmes entre 25 et 65 ans, mais entre 25 et 30 ans d'abord une cytologie et, entre 30 et 65 ans, un test HPV.

  • Speaker #0

    C'est le moment de la question rituelle. Donc, pouvez-vous Mathilde raconter à nos auditeurs un cas qui vous a marqué ou bien avez-vous un chiffre clé à nous donner ?

  • Speaker #2

    Oui, j'ai un chiffre clé. À l'heure actuelle en France, moins de 60% des patientes sont correctement dépistées. Donc c'est pourquoi il est important de vérifier si les patientes sont bien à jour de leur dépistage, de les dépister régulièrement et avec le test adapté, afin qu'elles puissent en plus bénéficier du remboursement et qu'elles soient correctement prises en charge.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci beaucoup Mathilde d'être intervenue et de nous avoir fait profiter de votre expérience. Vous souhaitez suivre nos actualités médicales ? Inscrivez-vous à notre newsletter et abonnez-vous à notre podcast. Vous êtes un professionnel de santé ? Vous vous posez une question ? N'hésitez pas aussi à contacter notre équipe médicale. Nous tâcherons d'y répondre dans un prochain épisode. A bientôt !

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En France, malgré l’accessibilité au dépistage du cancer du col, moins de 60% des femmes y ont recours.

Mathilde Roussel, biologiste médicale, revient sur les recommandations selon les tranches d’âges.


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  • Speaker #0

    Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode. Biomédicalement Vôtre, la juste prescription des examens biologiques, c'est le podcast qui aide les professionnels de santé à anticiper les risques et à cultiver les bonnes pratiques liées à la prescription des examens de biologie. Je suis Abla, biologiste médicale, et cette semaine nous retrouvons Stéphanie, sage-femme à Paris, qui a une question pour nous.

  • Speaker #1

    Bonjour, alors j'ai une petite question. J'ai une patiente qui a 27 ans et qui n'a jamais fait son dépistage du cancer du col de l'utérus. Est-ce que c'est une bonne idée de lui proposer de faire un test HPV ?

  • Speaker #0

    Bonjour Mathilde, vous êtes microbiologiste au laboratoire Cerba. Alors, test HPV ou pas ?

  • Speaker #2

    Alors non, pas de test HPV pour cette patiente. En revanche, oui pour un dépistage du cancer du col.

  • Speaker #0

    Et pour cette patiente, pourquoi non ?

  • Speaker #2

    Parce que cette patiente, elle est trop jeune. D'après les dernières recommandations, on fait un dépistage primaire de 25 à 65 ans. Mais pour les patientes entre 25 et 30 ans, on fait en première intention une cytologie au niveau du col. Et chez les patientes qui ont entre 30 et 65 ans, pour elles, on peut faire un test HPV sur le col en première intention.

  • Speaker #0

    D'accord, donc je comprends que la tranche d'âge entre 25 et 30 ans est assez touchy. Pourquoi cette tranche d'âge est cruciale ?

  • Speaker #2

    Parce que chez les patients entre 25 et 29 ans, on sait que la prévalence du HPV est très élevée parce que c'est une infection qui est sexuellement transmissible et qui, dans 90% des cas, va guérir spontanément sans entraîner de lésions. Chez ces patients, on sait qu'il y a un fort risque d'avoir un test qui va être positif, alors qu'en fait, elles se seraient débarrassées naturellement de leur HPV sans entraîner de lésions derrière.

  • Speaker #0

    Merci Mathilde. Si je me fais l'avocat du diable, est-ce qu'on ne risque pas de rater certaines patientes en ne faisant pas ce test HPV ?

  • Speaker #2

    L'objectif du dépistage du cancer du col, c'est de dépister les patientes qui sont à risque d'évolution vers un cancer. On sait que chez les patientes qui ont moins de 30 ans, la prévalence du HPV est vraiment très importante. Ce qui nous intéresse, c'est de savoir parmi ces patientes, lesquelles sont à risque d'évolution vers un cancer. Donc c'est pour ça que chez ces patientes, on leur propose d'abord une cytologie qui va permettre de savoir est-ce que le potentiel HPV en présence aurait entraîné des lésions sur le col qu'il faudrait surveiller. C'est pour ça qu'on fait la cytologie plutôt que le HPV chez ces patientes.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce que nos auditeurs doivent retenir de nos échanges ?

  • Speaker #2

    Que le dépistage primaire du cancer du col, c'est pour toutes les femmes entre 25 et 65 ans, mais entre 25 et 30 ans d'abord une cytologie et, entre 30 et 65 ans, un test HPV.

  • Speaker #0

    C'est le moment de la question rituelle. Donc, pouvez-vous Mathilde raconter à nos auditeurs un cas qui vous a marqué ou bien avez-vous un chiffre clé à nous donner ?

  • Speaker #2

    Oui, j'ai un chiffre clé. À l'heure actuelle en France, moins de 60% des patientes sont correctement dépistées. Donc c'est pourquoi il est important de vérifier si les patientes sont bien à jour de leur dépistage, de les dépister régulièrement et avec le test adapté, afin qu'elles puissent en plus bénéficier du remboursement et qu'elles soient correctement prises en charge.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci beaucoup Mathilde d'être intervenue et de nous avoir fait profiter de votre expérience. Vous souhaitez suivre nos actualités médicales ? Inscrivez-vous à notre newsletter et abonnez-vous à notre podcast. Vous êtes un professionnel de santé ? Vous vous posez une question ? N'hésitez pas aussi à contacter notre équipe médicale. Nous tâcherons d'y répondre dans un prochain épisode. A bientôt !

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