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148. Mes 5 leçons d'été qui vont révolutionner mon business (et peut-être le tien) cover
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Bonjour ma nouvelle vie de décoratrice

148. Mes 5 leçons d'été qui vont révolutionner mon business (et peut-être le tien)

148. Mes 5 leçons d'été qui vont révolutionner mon business (et peut-être le tien)

25min |29/07/2025
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Description

De retour après 2 mois de pause ! Dans cet épisode 100% spontané (volontairement non préparé), je te partage les 5 leçons de vie qui ont marqué mon été et qui vont transformer ma façon de faire du business à la rentrée.


Entre reconnexion à ma spontanéité, remise en question des "il faut", révélation sur le prix qui "n'est jamais un problème" et découverte choquante sur la médiocrité de certaines formations déco... Ces prises de conscience ont été de véritables électrochocs !


Tu découvriras notamment pourquoi j'ai décidé de ne plus accepter les injonctions d'algorithmes, comment "tu ne sais pas ce que tu ne sais pas" change tout dans l'entrepreneuriat, et pourquoi cette conversation avec des décoratrices expérimentées lors d'un mariage m'a confortée dans ma mission d'excellence.


Un épisode authentique, sans filtre, qui illustre parfaitement ma première leçon : retrouver ma spontanéité créative ! Parfait pour reprendre la rentrée avec une énergie renouvelée.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Caroline, fondatrice de Bonjour ma nouvelle vie. Après plus de 12 ans en tant que décoratrice d'intérieur, coloriste et avançable prof d'anglais, j'accompagne aujourd'hui les femmes passionnées de déco à lancer leur business de décoratrice d'intérieur pour qu'elles vivent pleinement de leur passion, qu'elles se sentent libres et épanouies et osent rêver grand. Située à la recherche de davantage de compétences sur le métier de décoratrice, de retour d'expérience, de conseil business, Si tu veux booster ton mindset pour révéler ton plein potentiel, alors tu es au bon endroit. Si en plus tu as besoin d'une bonne dose d'énergie, de motivation, de bienveillance, si tu as envie de passer à l'action, alors définitivement ce podcast est fait pour toi. Tu retrouveras mes formations et mes accompagnements business sur mon site www.bonjourmanouvellevie.com Allez, on est parti pour l'épisode du jour. Bonne écoute ! Hello tout le monde ! premier épisode après une longue pause estivale. J'ai eu besoin de faire une pause parce que je suis partie en vacances pendant un mois, tout simplement, et que je n'avais pas envie de me mettre de la charge mentale à tout programmer comme j'ai parfois pu le faire. Et puis j'avoue qu'au mois de juin, j'avais vraiment besoin de faire une petite pause avec ce podcast parce que Dieu sait si je l'adore. Mais il y avait un petit manque de créativité, un petit manque d'envie, d'énergie. Donc j'ai fait une petite pause, donc ça fait presque deux mois qu'il y a payé d'épisodes de podcast. J'avoue que du coup, je reprends avec énormément d'enthousiasme, plein de choses à vous raconter, plein de choses à partager et ça c'est très cool. D'ailleurs du coup, ce premier épisode, j'ai envie de le tourner sur les cinq leçons que j'ai apprises moi cet été. Alors cet été, on va dire le mois de juillet, pendant mes vacances, j'ai eu l'impression d'avoir eu cinq grosses leçons de vie que j'ai envie de te partager. Peut-être que ça va te parler. Peut-être que certaines te parleront moins, mais je me dis, si moi ça m'a autant parlé, il y a fort à parier que je ne sois pas la seule dans ce cas-là. Et donc parmi ces premières leçons, en fait c'est directement relié à ce podcast, c'est me reconnecter à mes envies, à mon intuition, à mon enthousiasme, à ma spontanéité. Et c'est pour ça, typiquement, quand j'ai commencé à imaginer cet épisode de podcast, je me suis dit, tu sais quoi, en fait cet épisode de podcast va être la parfaite illustration de cette... première leçon c'est à dire que là j'ai écrit trois phrases mais globalement je n'ai rien préparé pour cet épisode et en fait je me suis dit que ça allait être un très bon exemple pour moi un très bon exercice peut-être encore plus pour me reconnecter à ma spontanéité en fait je pense que ça fait pas mal de mois maintenant plus de six mois où j'ai mis beaucoup d'intention je l' ai déjà dit j'ai rejoint un mastermind d'entrepreneurs pour vraiment bosser mindset pour venir bosser marketing, pour venir bosser sur mon entreprise, des stratégies, etc. Donc j'ai mis beaucoup beaucoup de conscience, j'ai mis beaucoup d'actions, très conscientisées, très intellectualisées quelque part, ce qui était cool parce qu'il y a effectivement beaucoup d'élèves qui sont entrés dans la formation. Donc voilà, je vois bien que toutes ces actions que j'ai mises ont permis de développer les formations. Donc forcément, ça c'est génial. Il y a beaucoup plus d'élèves, donc forcément c'est beaucoup plus riche pour tout le monde. C'est excellent, vraiment ravi. Mais par contre, le revers de la médaille, c'est que j'ai tellement intellectualisé. tout ce que je voulais faire dans mon activité, que j'ai parfois eu le sentiment, et c'est pour ça que le podcast a fait cette petite pause, j'ai parfois eu l'impression que du coup j'en perdais ma spontanéité, je cherchais trop rentabilité, efficacité, etc. Et que parfois, alors je ne sais pas, peut-être que toi tu ne l'as pas du tout vu, mais moi c'était probablement juste mon émotion à moi, j'ai eu l'impression d'être beaucoup moins légère sur certaines choses. Et en même temps, et comme ce n'est pas du tout qui je suis dans la vraie vie, je me suis dit que, et d'ailleurs je l'ai mis dans ma to-do liste, la première phrase en haut de chaque to-do liste de la semaine parce que tous les dimanches soirs je prépare ma to-do de la semaine, ça, ça ne change pas. Mais par contre, je me suis écrit réinjecter, comment j'ai mis ? Réinjecter de l'intuition et de la spontanéité dans mes contenus. Donc voilà, c'est une vraie envie d'être beaucoup plus spontanée. Donc ça veut dire par exemple que je ne veux plus faire de calendrier éditorial sur le mois, pour l'instant c'est pas du tout mon énergie du moment, on va la faire semaine après semaine, on va le faire ce calendrier et ça sera très bien comme ça aussi. Et puis d'être aussi peut-être encore plus spontanée dans les messages que j'ai envie de passer, donc peut-être que certains plairont moins, mais je me dis si c'est ce en quoi moi je crois très profondément, bah c'est ok. Et ça résonnera peut-être aussi encore plus pour certaines d'entre vous. Donc voilà, cette première grosse leçon que j'ai apprise cet été, c'est vraiment de me reconnecter à mes envies et à mes besoins, à ma spontanéité. Et d'ailleurs, c'est exactement ce que j'ai vécu au mois de juillet, c'est qu'on est partis notamment 15 jours dans les Alpes. Donc on était en plein milieu d'un tout petit village où il n'y avait strictement rien, avec une vue... magnifique de la montagne. On n'a fait que des randos dans des grands espaces où globalement, à part nous, il n'y avait strictement personne. Et ça a été aussi cette prise de conscience de me dire c'est de ça dont j'ai foncièrement besoin. C'est vraiment cette reconnexion à moi-même, à mes envies. Et je sentais que mon cerveau faisait une vraie pause business et en même temps qu'il se remettait à générer plein de créativité, plein d'envie, plein d'enthousiasme. Donc vraiment la reconnexion. elle est double en fait dans cet apprentissage c'est à mes besoins en termes de nature, de grands espaces j'ai quand même vécu en Islande donc forcément j'ai été biberonnée à ça pendant des années ce que j'ai probablement perdu un petit peu de vue avec Montréal donc vraiment reconnecter au maximum à ça et reconnecter à mes envies et à ma spontanéité profonde donc voilà, je sais pas si ça te parle mais en tout cas moi c'est ma plus grosse leçon de cet été deuxième leçon je pense que elle date pas de cet été, mais comme je me suis entendue dire cette phrase une bonne dizaine de fois au cours du mois de juillet, je me suis dit, ah, il y a quand même une vraie leçon que j'ai très fortement ancrée en moi. Et cette phrase, c'est « tu ne sais pas ce que tu ne sais pas » . Alors bien sûr, ça paraît complètement idiot dit comme ça. Peut-être que tu vas me répondre, bah oui, c'est évident que tu ne sais pas ce que tu ne sais pas. Mais pourquoi ça résonne si fortement en moi, ça veut dire qu'effectivement je ne peux pas rester solo. et l'évidence que mon côté solopreneur que j'ai toujours fait vivre jusqu'à maintenant, il n'est plus possible pour moi en ce moment. Et cette conviction aussi d'avoir besoin de m'inspirer de beaucoup plus de personnes que je ne pouvais le faire avant. Avant, je m'inspirais en écoutant des podcasts, etc. Enfin, j'en ai toujours énormément écouté. Voilà. en suivant des masterclass, etc. Mais là, je l'injecte plus dans mon quotidien. C'est aussi aller questionner aussi des personnes. qui ont d'autres modes de fonctionnement que moi. Ça peut être, typiquement, quand on est entrepreneur, on a tendance à penser que la façon de penser de l'entrepreneuriat, elle est unique. Mais finalement, un salarié va avoir plein de choses aussi à m'amener comme vision du prisme. Le fait, moi, d'avoir rejoint un mastermind marketing depuis plus de six mois, forcément, ouvre plein de choses que je ne savais pas. et je me rends compte de la puissance de faire rentrer en moi ce que je ne savais pas. Alors non pas pour être d'accord avec tout, très très loin de là, il y a plein de choses, j'ai pas l'intention de l'amener parce que ce n'est vraiment pas moi, mais par contre cette phrase, tu ne sais pas ce que tu ne sais pas, je trouve que ça vient aussi faire taire un petit peu les voix de je détiens une vérité, j'ai pas besoin de m'entourer, je sais mieux, je sais ce qui est bon pour moi, bah en fait peut-être pas toujours tant que ça. Donc voilà, c'est un petit peu l'inverse pratiquement de ma première leçon, de se reconnecter à moi, mais finalement il y a un équilibre que je trouve hyper intéressant dans cette deuxième leçon, c'est oui, je peux me reconnecter à moi, mais en même temps je ne sais pas ce que je ne sais pas, donc j'ai aussi très fortement besoin de me connecter aux autres. Et tu verras, je vais te parler au mois d'août, à partir de mi-août à peu près, d'un nouveau très très gros projet, et ce gros projet, il est vraiment lié à cette... notion de je ne sais pas ce que je ne sais pas donc j'ai besoin des autres et donc probablement tu ne sais pas ce que tu ne sais pas et donc tu as probablement besoin des autres donc voilà pour cette deuxième leçon troisième leçon dès que je commence une phrase par il faut je dois je ne peux pas il ne faut pas j'ai forcément tort sur la suite c'est à dire qu'à partir du moment où je je commence une phrase par il faut, je suis. Je suis en train de me mettre une injonction. Je suis en train de m'imposer quelque chose ou on est en train de vouloir m'imposer quelque chose parce que tu dois faire ça ou il faut que tu fasses ça. Bah en fait, non, je ne suis pas du tout d'accord avec ça. Donc la phrase, dès que je commence une phrase ou qu'on commence une phrase à mon égard par il faut, il ne faut pas, tu dois, tu peux, tu ne peux pas faire ça, c'est une injonction. Et donc, ce n'est pas OK pour moi. Ce n'est pas OK souvent que je m'impose ça, parce que la meilleure personne pour me donner des injonctions, c'est très clairement moi-même. Et là, je me dis qu'il y a clairement quelque chose qui va à l'encontre de ma valeur liberté, qui est très forte. Et donc, du coup, ce n'est pas OK. Ce n'est pas du tout OK de faire les « il faut que » . Donc notamment, combien de fois j'ai suivi le « il faut que » sur Instagram ? En fait, non. Et donc là, ça rejoint mon envie de spontanéité de la première leçon. Mais ce n'est pas du tout OK de faire ce qu'un algorithme est en train de vouloir me dire ou les bonnes recommandations qu'on est en train de me donner pour Instagram. Oui, il y a des pratiques qui sont meilleures que d'autres, inconditionnellement. Mais par contre, si on te dit, il faut que tu postes trois fois par semaine, en fait, non, ce n'est pas vrai. Non, je ne suis pas obligée de poster trois fois par semaine. C'est écrit nulle part. En vrai, c'est écrit nulle part. Donc voilà, ça c'est ma troisième grosse leçon. Ne plus accepter les « il faut » , « tu dois » , « tu ne peux pas » . C'est juste pas possible. Je suis libre de faire 100% ce que je veux. Je suis responsable à 100% de ma vie, de mon business, de mes actions. Et personne ne peut me dire ce que... M'imposer ses injonctions et me dire ce que je dois faire. Ce qui est encore une fois très très contradictoire avec le « je ne sais pas ce que je ne sais pas » . On est bien d'accord. Mais en fait, je me rends compte qu'il y a cette multi... Enfin, ces leçons sont un peu multifacettes. Elles se contredisent parfois entre elles, mais finalement, j'ai l'impression qu'elles enrichissent énormément ma vision de mon... Notamment de mon business, parce qu'en fait, je suis là plus pour parler business que pour parler... Enfin, pour parler d'entreprenariat, reconversion, que pour parler perso. Mais évidemment, nos vies perso et nos vies pro sont étroitement liées. Quatrième leçon que j'ai apprise, ça c'était lors d'un... J'ai passé une journée avec deux coachs, et il y a eu coach slash copine au départ, et on a eu un moment... Enfin, elles m'ont dit la phrase « Le prix n'est jamais un problème » . Ah là, grosse surprise, je leur ai dit « Bien sûr que oui, le... » prix peut être un problème. Sont entendus le prix de mes formations. Là, en l'occurrence, c'était ça dont on parlait. Mais bien sûr, je pourrais te dire le prix de tes prestations, toi, de décoratrice d'intérieur. Ça serait exactement la même chose. Donc, elles m'ont dit, le prix n'est jamais un problème. Donc, première réaction chez moi, si, bien sûr. Des fois, on n'a pas les moyens, c'est complètement OK, etc. Et elles m'ont donné un exemple. Si jamais je kidnappe tes enfants et que je te demande 100 000 euros de rançon, Si tu me dis que tu... Enfin, bien sûr que tu vas trouver l'argent. Et que le prix n'est pas un problème. Et là, effectivement, je me dis, si on kidnappe mes enfants, bien sûr que j'irai remuer ciel et terre pour trouver ces 100 000 euros. Après, on pourrait dire un million. Je pense que je trouverai le million tout pareil. Si on me demande un million de rançons pour me rendre mes enfants, il y a fort à parier que j'arrive à trouver ce million. Il y a fort à parier que je... D'une façon ou d'une autre, je demande de l'argent à quelqu'un, sûrement à plusieurs personnes, que je vende ma maison, que je vende ma voiture, et que ce million, je vais finir par le trouver. Parce qu'évidemment, on parle de quelque chose qui est tellement important pour moi, que évidemment, le million, je vais le trouver. Si je te donne un autre exemple, qu'on avait évoqué aussi, si je te propose de te vendre une voiture... Encore faudrait-il que cette voiture soit un centre d'intérêt, ce qui n'est pas trop mon cas. Mais admettons, on dit je te donne une Porsche pour 10 000 euros, affaire du siècle, etc. C'est maintenant ou pas, tu as trois jours pour trouver les 10 000 euros. Il y a fort à parier aussi que je réussisse à trouver 10 000 euros, tellement ça sera une occasion incroyable. Donc en fait, et là j'ai mis le doigt sur effectivement, l'argent n'est pas un problème. si je comprends à quel point... cet argent est important pour moi. Et donc en fait, c'est pareil en tant que décoratrice, c'est pareil, nos clients qui nous disent je n'ai pas les moyens d'eux, c'est qu'en fait, ils n'ont pas compris à quel point le prix représente, enfin, n'ont pas compris la valeur de ce qu'on propose. Et donc ça, c'est une leçon que moi je retiens, pour moi, mais ça je peux vraiment te la partager. Si tes clients en tant que décoratrice ou tes futurs clients, si tu es en projet de reconversion, te disent ou si tu crois qu'ils n'ont pas les moyens, c'est tout simplement qu'il n'y a pas assez de valeur perçue dans ce que tu proposes. et à l'inverse moi je peux partager ça aussi quand j'ai des j'ai fait beaucoup d'appels découverts pour des personnes qui veulent rejoindre la formation les personnes en fait qui me disent bah en fait je n'ai pas les moyens je n'ai pas assez d'argent pour ta formation, c'est souvent qu'au fond, ce projet-là n'est pas assez important pour elle. Le projet de devenir décoratrice d'intérieur, il n'est pas suffisamment urgent, il n'est pas suffisamment prioritaire, il n'est pas suffisamment important, ce qui est complètement ok. Parce qu'encore une fois, si je leur dis, donne-moi 100 000 euros, sinon je kidnappe tes enfants, là ça deviendra urgent, important et prioritaire. Donc... Encore une fois, quand on a l'excuse de l'argent, d'un prix, sauf si c'est un produit de merde, on est bien d'accord, moi jamais de la vie, je mettrais beaucoup d'argent pour un truc qui ne m'est pas utile et dont je ne vois pas l'intérêt. mais si c'est quelque chose qui a une vraie valeur, à ce moment-là, si le prix devient un problème pour toi, c'est que le projet ne te tient pas suffisamment à cœur. Et encore une fois, il n'y a vraiment pas du tout de jugement derrière ça, mais je trouve ça vraiment quelque chose d'intéressant. Et là, moi, je viens de rejoindre à nouveau un mastermind. On parle de pas mal de sommes d'argent, effectivement, on est sur des gros budgets, mais je suis tellement convaincue des bénéfices pour moi, de ce que ça m'apporte, que bien sûr que cet argent, je suis prête à l'investir. Alors que la même somme d'argent dans un autre contexte, ce serait hors de question de mettre plusieurs milliers d'euros pour un accompagnement comme ça. Donc c'est vraiment, et je peux aussi te raconter de mes clients, en fait mes devis ont été rarement refusés quand les clients avaient pleinement conscience de toute la transformation que j'allais leur apporter. et qu'en fait souvent on a la croyance qu'il faut baisser ses prix pour avoir pour pour que nos projets soient validés, que le devis soit validé. Et moi, j'ai cette conviction, à fortiori, avec cette leçon-là que j'ai eue cet été, le prix n'est pas un problème. C'est la façon dont tu présentes les choses, c'est la valeur que tu mets à l'intérieur. Peut-être que finalement, la transformation ne va pas être si ouf que ça, parce qu'il n'y a pas de promesses énormissimes. Et donc, les clients ne voient pas quels vont être les bénéfices pour eux. Et donc, il n'y a aucun intérêt à dépenser autant d'argent. Mais tu peux baisser ton prix, ça ne changera. probablement rien pour eux. Donc voilà, ça c'est ma quatrième grosse leçon. Le prix n'est jamais un problème. Ce qu'il faut juste, si ça paraît trop cher, c'est s'assurer qu'il y a assez de valeur et de contenu pour que les personnes aient conscience que le prix n'est pas un problème. Et par contre, on est bien d'accord, c'est par contre complètement ok de ne pas vouloir dépenser, enfin ne pas vouloir un client qui ne veut pas que je fasse son projet déco, même si moi je sais que je vais lui proposer une transformation de ouf, si lui il considère que c'est trop cher, il y a zéro jugement là-dessus. Mais c'est juste que pour lui, ça ne répond pas suffisamment à sa problématique, ça ne répond pas à un besoin suffisamment urgent, important et prioritaire pour lui, et donc en fait il refuse. Mais c'est complètement ok. Par contre, ce n'est pas le prix. qui est un problème en soi. Voilà. Et ma dernière leçon, ça c'était lors d'un mariage, je suis allée au mariage cet été d'une amie décoratrice d'intérieur. Et comme elle-même est décoratrice d'intérieur, on s'est retrouvées à 4-5 décoratrices en même temps, invitées. Certaines je les connaissais déjà, d'autres je les rencontrais pour la première fois. Et on s'est mis évidemment à parler de nos métiers, de la déco, etc. Et ce qui m'a énormément surprise... alors je pensais qu'il n'y avait que moi qui avait ce mindset là mais en fait ça m'a vraiment surprise de non on n'a pas du tout parlé d'éco on s'est pas du tout mise à parler tendance projet, couleur, en fait pas du tout c'est pas ça qu'on a eu envie de se partager en fait de quoi on a parlé ? On a parlé business et notamment elles m'ont renvoyé un truc que je pense que je savais mais qui est venu pour moi appuyer encore plus tout ce que je crois et tout ce que je mets en place dans mes formations. Parce qu'en fait, elles font partie d'une association de décoratrices intérieures. Et elles me racontaient que depuis ces dernières années, elles ont rencontré beaucoup de jeunes décoratrices qui se lancent, qui étaient complètement à côté de la plaque. Et elles ont eu des mots assez forts en disant qu'elles étaient complètement à côté de la plaque. Et elles se sentaient affolées par la médiocrité. Je me souviens du mot qu'elles ont dit, de la médiocrité des décoratrices, de certaines décoratrices qui se lancent. Et là, je me suis dit, putain, ça fait sacrément mal qu'en fait, les jeunes décoratrices puissent refléter cette image. Alors, aucun doute sur le fait qu'en l'occurrence, c'était vrai. Là, il y avait vraiment, d'après ce qu'elles me racontaient, un vrai problème de compétence, de qualification et de lucidité sur le métier, de clairvoyance. Donc voilà, quand elles me disaient, elles étaient complètement à côté de la plaque. Et là, moi, ma leçon, c'était de me dire, ok, donc toutes mes formations, où je sais que je vais aller vers l'excellence, mais en fait, là, je me suis pris comme leçon, comme claque, que Il fallait que j'y aille encore plus et que ça soit aussi ce discours que je veuille tenir, et ça renvoie à mon envie de spontanéité, ma première leçon, on est bien d'accord, que je ne veux pas participer à une énième formation qui puisse envoyer ce message de médiocrité et d'être à côté de la plaque. donc ça veut dire que à partir de maintenant, c'était déjà le cas il va y avoir quelque chose d'encore plus costaud là-dessus. Je veux que tous les accompagnements Bonjour ma nouvelle vie soient énormément driveés par l'envie d'excellence et le fait de ne jamais, jamais envoyer le message d'être à côté de la plaque. Et je ne veux pas que mes élèves reçoivent ce feedback d'être déconnectés de la réalité, d'être à côté de la plaque et d'être juste mauvaise et d'être médiocre. Donc voilà. Et la leçon que tu peux toi peut-être en tirer aussi, c'est vraiment, surtout quand on a un sentiment d'imposteur au démarrage, bien souvent il n'est pas justifié et on n'est plus sur des questions mindset, mais peut-être quand même que parfois ça devient justifié et qu'on se sent imposteur parce qu'on n'est pas suffisamment compétent. Et là, la leçon que je retenais de cette conversation, à laquelle je ne m'attendais pas forcément, c'était vraiment de me dire, ok, c'est quand même plus possible, toutes ces formations qui promettent du vent de te former en deux mois. Je ne vais pas en faire un cheval de bataille de combattre ces formations, ce n'est pas du tout le leitmotiv. Mais par contre, en tout cas, moi, de n'accepter des élèves, de ne pas accepter de mes élèves qu'elles se contentent de quelque chose de moyen. Je pense qu'en vrai, ce n'est pas du tout le cas et je n'ai pas des élèves qui ressemblent à ça. Mais vraiment, d'asseoir de plus en plus ce discours de si tu ne veux pas de l'excellence, si tu ne veux pas t'investir à fond, si tu ne veux pas monter en compétence sur les sujets en décoration et en entrepreneuriat, je ne suis pas la bonne formation pour toi. Donc voilà, ça c'était ma très grosse leçon finale au cours d'un mariage. On n'était pas censé parler de tout ça. Mais il y avait quelque chose de très puissant dans cet effet miroir que j'ai reçu des décoratrices en activité à 100% qui sentaient bien qu'il y avait une dégradation du niveau de qualification des nouvelles et qu'elles étaient juste effarées et que ce n'était pas possible. Voilà, je t'ai donné mes 5 leçons de cet été. Je ne sais pas du tout si ça te parle ou pas. si c'est juste des leçons que moi j'ai tirées, mais qui sont tellement personnelles que ça ne fait pas écho, je serais vraiment hyper curieuse que tu me dises ce que t'en penses. N'hésite pas à m'envoyer des petits messages sur Instagram ou même par mail en MP, vraiment hyper ravie. Mais voilà, c'était un épisode où j'ai juste eu envie de partager ce que j'avais reçu moi cet été. Petite réintroduction avant la rentrée officielle. Et puis, en tout cas, j'espère que tu passes aussi un très bon été, qu'il y a du soleil là où tu es, que ça permet de déconnecter et de pouvoir repartir en septembre avec beaucoup d'énergie. À très vite ! Si tu entends ce message, c'est que tu as écouté l'épisode jusqu'au bout. Et donc, je me dis que ça a dû te plaire. Alors, si tu veux me soutenir, laisse-moi un petit commentaire et deux étoiles. Ça va vraiment m'aider à faire connaître ce podcast au plus grand nombre. Un énorme merci d'avance !

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De retour après 2 mois de pause ! Dans cet épisode 100% spontané (volontairement non préparé), je te partage les 5 leçons de vie qui ont marqué mon été et qui vont transformer ma façon de faire du business à la rentrée.


Entre reconnexion à ma spontanéité, remise en question des "il faut", révélation sur le prix qui "n'est jamais un problème" et découverte choquante sur la médiocrité de certaines formations déco... Ces prises de conscience ont été de véritables électrochocs !


Tu découvriras notamment pourquoi j'ai décidé de ne plus accepter les injonctions d'algorithmes, comment "tu ne sais pas ce que tu ne sais pas" change tout dans l'entrepreneuriat, et pourquoi cette conversation avec des décoratrices expérimentées lors d'un mariage m'a confortée dans ma mission d'excellence.


Un épisode authentique, sans filtre, qui illustre parfaitement ma première leçon : retrouver ma spontanéité créative ! Parfait pour reprendre la rentrée avec une énergie renouvelée.


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  • Speaker #0

    Hello, je suis Caroline, fondatrice de Bonjour ma nouvelle vie. Après plus de 12 ans en tant que décoratrice d'intérieur, coloriste et avançable prof d'anglais, j'accompagne aujourd'hui les femmes passionnées de déco à lancer leur business de décoratrice d'intérieur pour qu'elles vivent pleinement de leur passion, qu'elles se sentent libres et épanouies et osent rêver grand. Située à la recherche de davantage de compétences sur le métier de décoratrice, de retour d'expérience, de conseil business, Si tu veux booster ton mindset pour révéler ton plein potentiel, alors tu es au bon endroit. Si en plus tu as besoin d'une bonne dose d'énergie, de motivation, de bienveillance, si tu as envie de passer à l'action, alors définitivement ce podcast est fait pour toi. Tu retrouveras mes formations et mes accompagnements business sur mon site www.bonjourmanouvellevie.com Allez, on est parti pour l'épisode du jour. Bonne écoute ! Hello tout le monde ! premier épisode après une longue pause estivale. J'ai eu besoin de faire une pause parce que je suis partie en vacances pendant un mois, tout simplement, et que je n'avais pas envie de me mettre de la charge mentale à tout programmer comme j'ai parfois pu le faire. Et puis j'avoue qu'au mois de juin, j'avais vraiment besoin de faire une petite pause avec ce podcast parce que Dieu sait si je l'adore. Mais il y avait un petit manque de créativité, un petit manque d'envie, d'énergie. Donc j'ai fait une petite pause, donc ça fait presque deux mois qu'il y a payé d'épisodes de podcast. J'avoue que du coup, je reprends avec énormément d'enthousiasme, plein de choses à vous raconter, plein de choses à partager et ça c'est très cool. D'ailleurs du coup, ce premier épisode, j'ai envie de le tourner sur les cinq leçons que j'ai apprises moi cet été. Alors cet été, on va dire le mois de juillet, pendant mes vacances, j'ai eu l'impression d'avoir eu cinq grosses leçons de vie que j'ai envie de te partager. Peut-être que ça va te parler. Peut-être que certaines te parleront moins, mais je me dis, si moi ça m'a autant parlé, il y a fort à parier que je ne sois pas la seule dans ce cas-là. Et donc parmi ces premières leçons, en fait c'est directement relié à ce podcast, c'est me reconnecter à mes envies, à mon intuition, à mon enthousiasme, à ma spontanéité. Et c'est pour ça, typiquement, quand j'ai commencé à imaginer cet épisode de podcast, je me suis dit, tu sais quoi, en fait cet épisode de podcast va être la parfaite illustration de cette... première leçon c'est à dire que là j'ai écrit trois phrases mais globalement je n'ai rien préparé pour cet épisode et en fait je me suis dit que ça allait être un très bon exemple pour moi un très bon exercice peut-être encore plus pour me reconnecter à ma spontanéité en fait je pense que ça fait pas mal de mois maintenant plus de six mois où j'ai mis beaucoup d'intention je l' ai déjà dit j'ai rejoint un mastermind d'entrepreneurs pour vraiment bosser mindset pour venir bosser marketing, pour venir bosser sur mon entreprise, des stratégies, etc. Donc j'ai mis beaucoup beaucoup de conscience, j'ai mis beaucoup d'actions, très conscientisées, très intellectualisées quelque part, ce qui était cool parce qu'il y a effectivement beaucoup d'élèves qui sont entrés dans la formation. Donc voilà, je vois bien que toutes ces actions que j'ai mises ont permis de développer les formations. Donc forcément, ça c'est génial. Il y a beaucoup plus d'élèves, donc forcément c'est beaucoup plus riche pour tout le monde. C'est excellent, vraiment ravi. Mais par contre, le revers de la médaille, c'est que j'ai tellement intellectualisé. tout ce que je voulais faire dans mon activité, que j'ai parfois eu le sentiment, et c'est pour ça que le podcast a fait cette petite pause, j'ai parfois eu l'impression que du coup j'en perdais ma spontanéité, je cherchais trop rentabilité, efficacité, etc. Et que parfois, alors je ne sais pas, peut-être que toi tu ne l'as pas du tout vu, mais moi c'était probablement juste mon émotion à moi, j'ai eu l'impression d'être beaucoup moins légère sur certaines choses. Et en même temps, et comme ce n'est pas du tout qui je suis dans la vraie vie, je me suis dit que, et d'ailleurs je l'ai mis dans ma to-do liste, la première phrase en haut de chaque to-do liste de la semaine parce que tous les dimanches soirs je prépare ma to-do de la semaine, ça, ça ne change pas. Mais par contre, je me suis écrit réinjecter, comment j'ai mis ? Réinjecter de l'intuition et de la spontanéité dans mes contenus. Donc voilà, c'est une vraie envie d'être beaucoup plus spontanée. Donc ça veut dire par exemple que je ne veux plus faire de calendrier éditorial sur le mois, pour l'instant c'est pas du tout mon énergie du moment, on va la faire semaine après semaine, on va le faire ce calendrier et ça sera très bien comme ça aussi. Et puis d'être aussi peut-être encore plus spontanée dans les messages que j'ai envie de passer, donc peut-être que certains plairont moins, mais je me dis si c'est ce en quoi moi je crois très profondément, bah c'est ok. Et ça résonnera peut-être aussi encore plus pour certaines d'entre vous. Donc voilà, cette première grosse leçon que j'ai apprise cet été, c'est vraiment de me reconnecter à mes envies et à mes besoins, à ma spontanéité. Et d'ailleurs, c'est exactement ce que j'ai vécu au mois de juillet, c'est qu'on est partis notamment 15 jours dans les Alpes. Donc on était en plein milieu d'un tout petit village où il n'y avait strictement rien, avec une vue... magnifique de la montagne. On n'a fait que des randos dans des grands espaces où globalement, à part nous, il n'y avait strictement personne. Et ça a été aussi cette prise de conscience de me dire c'est de ça dont j'ai foncièrement besoin. C'est vraiment cette reconnexion à moi-même, à mes envies. Et je sentais que mon cerveau faisait une vraie pause business et en même temps qu'il se remettait à générer plein de créativité, plein d'envie, plein d'enthousiasme. Donc vraiment la reconnexion. elle est double en fait dans cet apprentissage c'est à mes besoins en termes de nature, de grands espaces j'ai quand même vécu en Islande donc forcément j'ai été biberonnée à ça pendant des années ce que j'ai probablement perdu un petit peu de vue avec Montréal donc vraiment reconnecter au maximum à ça et reconnecter à mes envies et à ma spontanéité profonde donc voilà, je sais pas si ça te parle mais en tout cas moi c'est ma plus grosse leçon de cet été deuxième leçon je pense que elle date pas de cet été, mais comme je me suis entendue dire cette phrase une bonne dizaine de fois au cours du mois de juillet, je me suis dit, ah, il y a quand même une vraie leçon que j'ai très fortement ancrée en moi. Et cette phrase, c'est « tu ne sais pas ce que tu ne sais pas » . Alors bien sûr, ça paraît complètement idiot dit comme ça. Peut-être que tu vas me répondre, bah oui, c'est évident que tu ne sais pas ce que tu ne sais pas. Mais pourquoi ça résonne si fortement en moi, ça veut dire qu'effectivement je ne peux pas rester solo. et l'évidence que mon côté solopreneur que j'ai toujours fait vivre jusqu'à maintenant, il n'est plus possible pour moi en ce moment. Et cette conviction aussi d'avoir besoin de m'inspirer de beaucoup plus de personnes que je ne pouvais le faire avant. Avant, je m'inspirais en écoutant des podcasts, etc. Enfin, j'en ai toujours énormément écouté. Voilà. en suivant des masterclass, etc. Mais là, je l'injecte plus dans mon quotidien. C'est aussi aller questionner aussi des personnes. qui ont d'autres modes de fonctionnement que moi. Ça peut être, typiquement, quand on est entrepreneur, on a tendance à penser que la façon de penser de l'entrepreneuriat, elle est unique. Mais finalement, un salarié va avoir plein de choses aussi à m'amener comme vision du prisme. Le fait, moi, d'avoir rejoint un mastermind marketing depuis plus de six mois, forcément, ouvre plein de choses que je ne savais pas. et je me rends compte de la puissance de faire rentrer en moi ce que je ne savais pas. Alors non pas pour être d'accord avec tout, très très loin de là, il y a plein de choses, j'ai pas l'intention de l'amener parce que ce n'est vraiment pas moi, mais par contre cette phrase, tu ne sais pas ce que tu ne sais pas, je trouve que ça vient aussi faire taire un petit peu les voix de je détiens une vérité, j'ai pas besoin de m'entourer, je sais mieux, je sais ce qui est bon pour moi, bah en fait peut-être pas toujours tant que ça. Donc voilà, c'est un petit peu l'inverse pratiquement de ma première leçon, de se reconnecter à moi, mais finalement il y a un équilibre que je trouve hyper intéressant dans cette deuxième leçon, c'est oui, je peux me reconnecter à moi, mais en même temps je ne sais pas ce que je ne sais pas, donc j'ai aussi très fortement besoin de me connecter aux autres. Et tu verras, je vais te parler au mois d'août, à partir de mi-août à peu près, d'un nouveau très très gros projet, et ce gros projet, il est vraiment lié à cette... notion de je ne sais pas ce que je ne sais pas donc j'ai besoin des autres et donc probablement tu ne sais pas ce que tu ne sais pas et donc tu as probablement besoin des autres donc voilà pour cette deuxième leçon troisième leçon dès que je commence une phrase par il faut je dois je ne peux pas il ne faut pas j'ai forcément tort sur la suite c'est à dire qu'à partir du moment où je je commence une phrase par il faut, je suis. Je suis en train de me mettre une injonction. Je suis en train de m'imposer quelque chose ou on est en train de vouloir m'imposer quelque chose parce que tu dois faire ça ou il faut que tu fasses ça. Bah en fait, non, je ne suis pas du tout d'accord avec ça. Donc la phrase, dès que je commence une phrase ou qu'on commence une phrase à mon égard par il faut, il ne faut pas, tu dois, tu peux, tu ne peux pas faire ça, c'est une injonction. Et donc, ce n'est pas OK pour moi. Ce n'est pas OK souvent que je m'impose ça, parce que la meilleure personne pour me donner des injonctions, c'est très clairement moi-même. Et là, je me dis qu'il y a clairement quelque chose qui va à l'encontre de ma valeur liberté, qui est très forte. Et donc, du coup, ce n'est pas OK. Ce n'est pas du tout OK de faire les « il faut que » . Donc notamment, combien de fois j'ai suivi le « il faut que » sur Instagram ? En fait, non. Et donc là, ça rejoint mon envie de spontanéité de la première leçon. Mais ce n'est pas du tout OK de faire ce qu'un algorithme est en train de vouloir me dire ou les bonnes recommandations qu'on est en train de me donner pour Instagram. Oui, il y a des pratiques qui sont meilleures que d'autres, inconditionnellement. Mais par contre, si on te dit, il faut que tu postes trois fois par semaine, en fait, non, ce n'est pas vrai. Non, je ne suis pas obligée de poster trois fois par semaine. C'est écrit nulle part. En vrai, c'est écrit nulle part. Donc voilà, ça c'est ma troisième grosse leçon. Ne plus accepter les « il faut » , « tu dois » , « tu ne peux pas » . C'est juste pas possible. Je suis libre de faire 100% ce que je veux. Je suis responsable à 100% de ma vie, de mon business, de mes actions. Et personne ne peut me dire ce que... M'imposer ses injonctions et me dire ce que je dois faire. Ce qui est encore une fois très très contradictoire avec le « je ne sais pas ce que je ne sais pas » . On est bien d'accord. Mais en fait, je me rends compte qu'il y a cette multi... Enfin, ces leçons sont un peu multifacettes. Elles se contredisent parfois entre elles, mais finalement, j'ai l'impression qu'elles enrichissent énormément ma vision de mon... Notamment de mon business, parce qu'en fait, je suis là plus pour parler business que pour parler... Enfin, pour parler d'entreprenariat, reconversion, que pour parler perso. Mais évidemment, nos vies perso et nos vies pro sont étroitement liées. Quatrième leçon que j'ai apprise, ça c'était lors d'un... J'ai passé une journée avec deux coachs, et il y a eu coach slash copine au départ, et on a eu un moment... Enfin, elles m'ont dit la phrase « Le prix n'est jamais un problème » . Ah là, grosse surprise, je leur ai dit « Bien sûr que oui, le... » prix peut être un problème. Sont entendus le prix de mes formations. Là, en l'occurrence, c'était ça dont on parlait. Mais bien sûr, je pourrais te dire le prix de tes prestations, toi, de décoratrice d'intérieur. Ça serait exactement la même chose. Donc, elles m'ont dit, le prix n'est jamais un problème. Donc, première réaction chez moi, si, bien sûr. Des fois, on n'a pas les moyens, c'est complètement OK, etc. Et elles m'ont donné un exemple. Si jamais je kidnappe tes enfants et que je te demande 100 000 euros de rançon, Si tu me dis que tu... Enfin, bien sûr que tu vas trouver l'argent. Et que le prix n'est pas un problème. Et là, effectivement, je me dis, si on kidnappe mes enfants, bien sûr que j'irai remuer ciel et terre pour trouver ces 100 000 euros. Après, on pourrait dire un million. Je pense que je trouverai le million tout pareil. Si on me demande un million de rançons pour me rendre mes enfants, il y a fort à parier que j'arrive à trouver ce million. Il y a fort à parier que je... D'une façon ou d'une autre, je demande de l'argent à quelqu'un, sûrement à plusieurs personnes, que je vende ma maison, que je vende ma voiture, et que ce million, je vais finir par le trouver. Parce qu'évidemment, on parle de quelque chose qui est tellement important pour moi, que évidemment, le million, je vais le trouver. Si je te donne un autre exemple, qu'on avait évoqué aussi, si je te propose de te vendre une voiture... Encore faudrait-il que cette voiture soit un centre d'intérêt, ce qui n'est pas trop mon cas. Mais admettons, on dit je te donne une Porsche pour 10 000 euros, affaire du siècle, etc. C'est maintenant ou pas, tu as trois jours pour trouver les 10 000 euros. Il y a fort à parier aussi que je réussisse à trouver 10 000 euros, tellement ça sera une occasion incroyable. Donc en fait, et là j'ai mis le doigt sur effectivement, l'argent n'est pas un problème. si je comprends à quel point... cet argent est important pour moi. Et donc en fait, c'est pareil en tant que décoratrice, c'est pareil, nos clients qui nous disent je n'ai pas les moyens d'eux, c'est qu'en fait, ils n'ont pas compris à quel point le prix représente, enfin, n'ont pas compris la valeur de ce qu'on propose. Et donc ça, c'est une leçon que moi je retiens, pour moi, mais ça je peux vraiment te la partager. Si tes clients en tant que décoratrice ou tes futurs clients, si tu es en projet de reconversion, te disent ou si tu crois qu'ils n'ont pas les moyens, c'est tout simplement qu'il n'y a pas assez de valeur perçue dans ce que tu proposes. et à l'inverse moi je peux partager ça aussi quand j'ai des j'ai fait beaucoup d'appels découverts pour des personnes qui veulent rejoindre la formation les personnes en fait qui me disent bah en fait je n'ai pas les moyens je n'ai pas assez d'argent pour ta formation, c'est souvent qu'au fond, ce projet-là n'est pas assez important pour elle. Le projet de devenir décoratrice d'intérieur, il n'est pas suffisamment urgent, il n'est pas suffisamment prioritaire, il n'est pas suffisamment important, ce qui est complètement ok. Parce qu'encore une fois, si je leur dis, donne-moi 100 000 euros, sinon je kidnappe tes enfants, là ça deviendra urgent, important et prioritaire. Donc... Encore une fois, quand on a l'excuse de l'argent, d'un prix, sauf si c'est un produit de merde, on est bien d'accord, moi jamais de la vie, je mettrais beaucoup d'argent pour un truc qui ne m'est pas utile et dont je ne vois pas l'intérêt. mais si c'est quelque chose qui a une vraie valeur, à ce moment-là, si le prix devient un problème pour toi, c'est que le projet ne te tient pas suffisamment à cœur. Et encore une fois, il n'y a vraiment pas du tout de jugement derrière ça, mais je trouve ça vraiment quelque chose d'intéressant. Et là, moi, je viens de rejoindre à nouveau un mastermind. On parle de pas mal de sommes d'argent, effectivement, on est sur des gros budgets, mais je suis tellement convaincue des bénéfices pour moi, de ce que ça m'apporte, que bien sûr que cet argent, je suis prête à l'investir. Alors que la même somme d'argent dans un autre contexte, ce serait hors de question de mettre plusieurs milliers d'euros pour un accompagnement comme ça. Donc c'est vraiment, et je peux aussi te raconter de mes clients, en fait mes devis ont été rarement refusés quand les clients avaient pleinement conscience de toute la transformation que j'allais leur apporter. et qu'en fait souvent on a la croyance qu'il faut baisser ses prix pour avoir pour pour que nos projets soient validés, que le devis soit validé. Et moi, j'ai cette conviction, à fortiori, avec cette leçon-là que j'ai eue cet été, le prix n'est pas un problème. C'est la façon dont tu présentes les choses, c'est la valeur que tu mets à l'intérieur. Peut-être que finalement, la transformation ne va pas être si ouf que ça, parce qu'il n'y a pas de promesses énormissimes. Et donc, les clients ne voient pas quels vont être les bénéfices pour eux. Et donc, il n'y a aucun intérêt à dépenser autant d'argent. Mais tu peux baisser ton prix, ça ne changera. probablement rien pour eux. Donc voilà, ça c'est ma quatrième grosse leçon. Le prix n'est jamais un problème. Ce qu'il faut juste, si ça paraît trop cher, c'est s'assurer qu'il y a assez de valeur et de contenu pour que les personnes aient conscience que le prix n'est pas un problème. Et par contre, on est bien d'accord, c'est par contre complètement ok de ne pas vouloir dépenser, enfin ne pas vouloir un client qui ne veut pas que je fasse son projet déco, même si moi je sais que je vais lui proposer une transformation de ouf, si lui il considère que c'est trop cher, il y a zéro jugement là-dessus. Mais c'est juste que pour lui, ça ne répond pas suffisamment à sa problématique, ça ne répond pas à un besoin suffisamment urgent, important et prioritaire pour lui, et donc en fait il refuse. Mais c'est complètement ok. Par contre, ce n'est pas le prix. qui est un problème en soi. Voilà. Et ma dernière leçon, ça c'était lors d'un mariage, je suis allée au mariage cet été d'une amie décoratrice d'intérieur. Et comme elle-même est décoratrice d'intérieur, on s'est retrouvées à 4-5 décoratrices en même temps, invitées. Certaines je les connaissais déjà, d'autres je les rencontrais pour la première fois. Et on s'est mis évidemment à parler de nos métiers, de la déco, etc. Et ce qui m'a énormément surprise... alors je pensais qu'il n'y avait que moi qui avait ce mindset là mais en fait ça m'a vraiment surprise de non on n'a pas du tout parlé d'éco on s'est pas du tout mise à parler tendance projet, couleur, en fait pas du tout c'est pas ça qu'on a eu envie de se partager en fait de quoi on a parlé ? On a parlé business et notamment elles m'ont renvoyé un truc que je pense que je savais mais qui est venu pour moi appuyer encore plus tout ce que je crois et tout ce que je mets en place dans mes formations. Parce qu'en fait, elles font partie d'une association de décoratrices intérieures. Et elles me racontaient que depuis ces dernières années, elles ont rencontré beaucoup de jeunes décoratrices qui se lancent, qui étaient complètement à côté de la plaque. Et elles ont eu des mots assez forts en disant qu'elles étaient complètement à côté de la plaque. Et elles se sentaient affolées par la médiocrité. Je me souviens du mot qu'elles ont dit, de la médiocrité des décoratrices, de certaines décoratrices qui se lancent. Et là, je me suis dit, putain, ça fait sacrément mal qu'en fait, les jeunes décoratrices puissent refléter cette image. Alors, aucun doute sur le fait qu'en l'occurrence, c'était vrai. Là, il y avait vraiment, d'après ce qu'elles me racontaient, un vrai problème de compétence, de qualification et de lucidité sur le métier, de clairvoyance. Donc voilà, quand elles me disaient, elles étaient complètement à côté de la plaque. Et là, moi, ma leçon, c'était de me dire, ok, donc toutes mes formations, où je sais que je vais aller vers l'excellence, mais en fait, là, je me suis pris comme leçon, comme claque, que Il fallait que j'y aille encore plus et que ça soit aussi ce discours que je veuille tenir, et ça renvoie à mon envie de spontanéité, ma première leçon, on est bien d'accord, que je ne veux pas participer à une énième formation qui puisse envoyer ce message de médiocrité et d'être à côté de la plaque. donc ça veut dire que à partir de maintenant, c'était déjà le cas il va y avoir quelque chose d'encore plus costaud là-dessus. Je veux que tous les accompagnements Bonjour ma nouvelle vie soient énormément driveés par l'envie d'excellence et le fait de ne jamais, jamais envoyer le message d'être à côté de la plaque. Et je ne veux pas que mes élèves reçoivent ce feedback d'être déconnectés de la réalité, d'être à côté de la plaque et d'être juste mauvaise et d'être médiocre. Donc voilà. Et la leçon que tu peux toi peut-être en tirer aussi, c'est vraiment, surtout quand on a un sentiment d'imposteur au démarrage, bien souvent il n'est pas justifié et on n'est plus sur des questions mindset, mais peut-être quand même que parfois ça devient justifié et qu'on se sent imposteur parce qu'on n'est pas suffisamment compétent. Et là, la leçon que je retenais de cette conversation, à laquelle je ne m'attendais pas forcément, c'était vraiment de me dire, ok, c'est quand même plus possible, toutes ces formations qui promettent du vent de te former en deux mois. Je ne vais pas en faire un cheval de bataille de combattre ces formations, ce n'est pas du tout le leitmotiv. Mais par contre, en tout cas, moi, de n'accepter des élèves, de ne pas accepter de mes élèves qu'elles se contentent de quelque chose de moyen. Je pense qu'en vrai, ce n'est pas du tout le cas et je n'ai pas des élèves qui ressemblent à ça. Mais vraiment, d'asseoir de plus en plus ce discours de si tu ne veux pas de l'excellence, si tu ne veux pas t'investir à fond, si tu ne veux pas monter en compétence sur les sujets en décoration et en entrepreneuriat, je ne suis pas la bonne formation pour toi. Donc voilà, ça c'était ma très grosse leçon finale au cours d'un mariage. On n'était pas censé parler de tout ça. Mais il y avait quelque chose de très puissant dans cet effet miroir que j'ai reçu des décoratrices en activité à 100% qui sentaient bien qu'il y avait une dégradation du niveau de qualification des nouvelles et qu'elles étaient juste effarées et que ce n'était pas possible. Voilà, je t'ai donné mes 5 leçons de cet été. Je ne sais pas du tout si ça te parle ou pas. si c'est juste des leçons que moi j'ai tirées, mais qui sont tellement personnelles que ça ne fait pas écho, je serais vraiment hyper curieuse que tu me dises ce que t'en penses. N'hésite pas à m'envoyer des petits messages sur Instagram ou même par mail en MP, vraiment hyper ravie. Mais voilà, c'était un épisode où j'ai juste eu envie de partager ce que j'avais reçu moi cet été. Petite réintroduction avant la rentrée officielle. Et puis, en tout cas, j'espère que tu passes aussi un très bon été, qu'il y a du soleil là où tu es, que ça permet de déconnecter et de pouvoir repartir en septembre avec beaucoup d'énergie. À très vite ! Si tu entends ce message, c'est que tu as écouté l'épisode jusqu'au bout. Et donc, je me dis que ça a dû te plaire. Alors, si tu veux me soutenir, laisse-moi un petit commentaire et deux étoiles. Ça va vraiment m'aider à faire connaître ce podcast au plus grand nombre. Un énorme merci d'avance !

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De retour après 2 mois de pause ! Dans cet épisode 100% spontané (volontairement non préparé), je te partage les 5 leçons de vie qui ont marqué mon été et qui vont transformer ma façon de faire du business à la rentrée.


Entre reconnexion à ma spontanéité, remise en question des "il faut", révélation sur le prix qui "n'est jamais un problème" et découverte choquante sur la médiocrité de certaines formations déco... Ces prises de conscience ont été de véritables électrochocs !


Tu découvriras notamment pourquoi j'ai décidé de ne plus accepter les injonctions d'algorithmes, comment "tu ne sais pas ce que tu ne sais pas" change tout dans l'entrepreneuriat, et pourquoi cette conversation avec des décoratrices expérimentées lors d'un mariage m'a confortée dans ma mission d'excellence.


Un épisode authentique, sans filtre, qui illustre parfaitement ma première leçon : retrouver ma spontanéité créative ! Parfait pour reprendre la rentrée avec une énergie renouvelée.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Caroline, fondatrice de Bonjour ma nouvelle vie. Après plus de 12 ans en tant que décoratrice d'intérieur, coloriste et avançable prof d'anglais, j'accompagne aujourd'hui les femmes passionnées de déco à lancer leur business de décoratrice d'intérieur pour qu'elles vivent pleinement de leur passion, qu'elles se sentent libres et épanouies et osent rêver grand. Située à la recherche de davantage de compétences sur le métier de décoratrice, de retour d'expérience, de conseil business, Si tu veux booster ton mindset pour révéler ton plein potentiel, alors tu es au bon endroit. Si en plus tu as besoin d'une bonne dose d'énergie, de motivation, de bienveillance, si tu as envie de passer à l'action, alors définitivement ce podcast est fait pour toi. Tu retrouveras mes formations et mes accompagnements business sur mon site www.bonjourmanouvellevie.com Allez, on est parti pour l'épisode du jour. Bonne écoute ! Hello tout le monde ! premier épisode après une longue pause estivale. J'ai eu besoin de faire une pause parce que je suis partie en vacances pendant un mois, tout simplement, et que je n'avais pas envie de me mettre de la charge mentale à tout programmer comme j'ai parfois pu le faire. Et puis j'avoue qu'au mois de juin, j'avais vraiment besoin de faire une petite pause avec ce podcast parce que Dieu sait si je l'adore. Mais il y avait un petit manque de créativité, un petit manque d'envie, d'énergie. Donc j'ai fait une petite pause, donc ça fait presque deux mois qu'il y a payé d'épisodes de podcast. J'avoue que du coup, je reprends avec énormément d'enthousiasme, plein de choses à vous raconter, plein de choses à partager et ça c'est très cool. D'ailleurs du coup, ce premier épisode, j'ai envie de le tourner sur les cinq leçons que j'ai apprises moi cet été. Alors cet été, on va dire le mois de juillet, pendant mes vacances, j'ai eu l'impression d'avoir eu cinq grosses leçons de vie que j'ai envie de te partager. Peut-être que ça va te parler. Peut-être que certaines te parleront moins, mais je me dis, si moi ça m'a autant parlé, il y a fort à parier que je ne sois pas la seule dans ce cas-là. Et donc parmi ces premières leçons, en fait c'est directement relié à ce podcast, c'est me reconnecter à mes envies, à mon intuition, à mon enthousiasme, à ma spontanéité. Et c'est pour ça, typiquement, quand j'ai commencé à imaginer cet épisode de podcast, je me suis dit, tu sais quoi, en fait cet épisode de podcast va être la parfaite illustration de cette... première leçon c'est à dire que là j'ai écrit trois phrases mais globalement je n'ai rien préparé pour cet épisode et en fait je me suis dit que ça allait être un très bon exemple pour moi un très bon exercice peut-être encore plus pour me reconnecter à ma spontanéité en fait je pense que ça fait pas mal de mois maintenant plus de six mois où j'ai mis beaucoup d'intention je l' ai déjà dit j'ai rejoint un mastermind d'entrepreneurs pour vraiment bosser mindset pour venir bosser marketing, pour venir bosser sur mon entreprise, des stratégies, etc. Donc j'ai mis beaucoup beaucoup de conscience, j'ai mis beaucoup d'actions, très conscientisées, très intellectualisées quelque part, ce qui était cool parce qu'il y a effectivement beaucoup d'élèves qui sont entrés dans la formation. Donc voilà, je vois bien que toutes ces actions que j'ai mises ont permis de développer les formations. Donc forcément, ça c'est génial. Il y a beaucoup plus d'élèves, donc forcément c'est beaucoup plus riche pour tout le monde. C'est excellent, vraiment ravi. Mais par contre, le revers de la médaille, c'est que j'ai tellement intellectualisé. tout ce que je voulais faire dans mon activité, que j'ai parfois eu le sentiment, et c'est pour ça que le podcast a fait cette petite pause, j'ai parfois eu l'impression que du coup j'en perdais ma spontanéité, je cherchais trop rentabilité, efficacité, etc. Et que parfois, alors je ne sais pas, peut-être que toi tu ne l'as pas du tout vu, mais moi c'était probablement juste mon émotion à moi, j'ai eu l'impression d'être beaucoup moins légère sur certaines choses. Et en même temps, et comme ce n'est pas du tout qui je suis dans la vraie vie, je me suis dit que, et d'ailleurs je l'ai mis dans ma to-do liste, la première phrase en haut de chaque to-do liste de la semaine parce que tous les dimanches soirs je prépare ma to-do de la semaine, ça, ça ne change pas. Mais par contre, je me suis écrit réinjecter, comment j'ai mis ? Réinjecter de l'intuition et de la spontanéité dans mes contenus. Donc voilà, c'est une vraie envie d'être beaucoup plus spontanée. Donc ça veut dire par exemple que je ne veux plus faire de calendrier éditorial sur le mois, pour l'instant c'est pas du tout mon énergie du moment, on va la faire semaine après semaine, on va le faire ce calendrier et ça sera très bien comme ça aussi. Et puis d'être aussi peut-être encore plus spontanée dans les messages que j'ai envie de passer, donc peut-être que certains plairont moins, mais je me dis si c'est ce en quoi moi je crois très profondément, bah c'est ok. Et ça résonnera peut-être aussi encore plus pour certaines d'entre vous. Donc voilà, cette première grosse leçon que j'ai apprise cet été, c'est vraiment de me reconnecter à mes envies et à mes besoins, à ma spontanéité. Et d'ailleurs, c'est exactement ce que j'ai vécu au mois de juillet, c'est qu'on est partis notamment 15 jours dans les Alpes. Donc on était en plein milieu d'un tout petit village où il n'y avait strictement rien, avec une vue... magnifique de la montagne. On n'a fait que des randos dans des grands espaces où globalement, à part nous, il n'y avait strictement personne. Et ça a été aussi cette prise de conscience de me dire c'est de ça dont j'ai foncièrement besoin. C'est vraiment cette reconnexion à moi-même, à mes envies. Et je sentais que mon cerveau faisait une vraie pause business et en même temps qu'il se remettait à générer plein de créativité, plein d'envie, plein d'enthousiasme. Donc vraiment la reconnexion. elle est double en fait dans cet apprentissage c'est à mes besoins en termes de nature, de grands espaces j'ai quand même vécu en Islande donc forcément j'ai été biberonnée à ça pendant des années ce que j'ai probablement perdu un petit peu de vue avec Montréal donc vraiment reconnecter au maximum à ça et reconnecter à mes envies et à ma spontanéité profonde donc voilà, je sais pas si ça te parle mais en tout cas moi c'est ma plus grosse leçon de cet été deuxième leçon je pense que elle date pas de cet été, mais comme je me suis entendue dire cette phrase une bonne dizaine de fois au cours du mois de juillet, je me suis dit, ah, il y a quand même une vraie leçon que j'ai très fortement ancrée en moi. Et cette phrase, c'est « tu ne sais pas ce que tu ne sais pas » . Alors bien sûr, ça paraît complètement idiot dit comme ça. Peut-être que tu vas me répondre, bah oui, c'est évident que tu ne sais pas ce que tu ne sais pas. Mais pourquoi ça résonne si fortement en moi, ça veut dire qu'effectivement je ne peux pas rester solo. et l'évidence que mon côté solopreneur que j'ai toujours fait vivre jusqu'à maintenant, il n'est plus possible pour moi en ce moment. Et cette conviction aussi d'avoir besoin de m'inspirer de beaucoup plus de personnes que je ne pouvais le faire avant. Avant, je m'inspirais en écoutant des podcasts, etc. Enfin, j'en ai toujours énormément écouté. Voilà. en suivant des masterclass, etc. Mais là, je l'injecte plus dans mon quotidien. C'est aussi aller questionner aussi des personnes. qui ont d'autres modes de fonctionnement que moi. Ça peut être, typiquement, quand on est entrepreneur, on a tendance à penser que la façon de penser de l'entrepreneuriat, elle est unique. Mais finalement, un salarié va avoir plein de choses aussi à m'amener comme vision du prisme. Le fait, moi, d'avoir rejoint un mastermind marketing depuis plus de six mois, forcément, ouvre plein de choses que je ne savais pas. et je me rends compte de la puissance de faire rentrer en moi ce que je ne savais pas. Alors non pas pour être d'accord avec tout, très très loin de là, il y a plein de choses, j'ai pas l'intention de l'amener parce que ce n'est vraiment pas moi, mais par contre cette phrase, tu ne sais pas ce que tu ne sais pas, je trouve que ça vient aussi faire taire un petit peu les voix de je détiens une vérité, j'ai pas besoin de m'entourer, je sais mieux, je sais ce qui est bon pour moi, bah en fait peut-être pas toujours tant que ça. Donc voilà, c'est un petit peu l'inverse pratiquement de ma première leçon, de se reconnecter à moi, mais finalement il y a un équilibre que je trouve hyper intéressant dans cette deuxième leçon, c'est oui, je peux me reconnecter à moi, mais en même temps je ne sais pas ce que je ne sais pas, donc j'ai aussi très fortement besoin de me connecter aux autres. Et tu verras, je vais te parler au mois d'août, à partir de mi-août à peu près, d'un nouveau très très gros projet, et ce gros projet, il est vraiment lié à cette... notion de je ne sais pas ce que je ne sais pas donc j'ai besoin des autres et donc probablement tu ne sais pas ce que tu ne sais pas et donc tu as probablement besoin des autres donc voilà pour cette deuxième leçon troisième leçon dès que je commence une phrase par il faut je dois je ne peux pas il ne faut pas j'ai forcément tort sur la suite c'est à dire qu'à partir du moment où je je commence une phrase par il faut, je suis. Je suis en train de me mettre une injonction. Je suis en train de m'imposer quelque chose ou on est en train de vouloir m'imposer quelque chose parce que tu dois faire ça ou il faut que tu fasses ça. Bah en fait, non, je ne suis pas du tout d'accord avec ça. Donc la phrase, dès que je commence une phrase ou qu'on commence une phrase à mon égard par il faut, il ne faut pas, tu dois, tu peux, tu ne peux pas faire ça, c'est une injonction. Et donc, ce n'est pas OK pour moi. Ce n'est pas OK souvent que je m'impose ça, parce que la meilleure personne pour me donner des injonctions, c'est très clairement moi-même. Et là, je me dis qu'il y a clairement quelque chose qui va à l'encontre de ma valeur liberté, qui est très forte. Et donc, du coup, ce n'est pas OK. Ce n'est pas du tout OK de faire les « il faut que » . Donc notamment, combien de fois j'ai suivi le « il faut que » sur Instagram ? En fait, non. Et donc là, ça rejoint mon envie de spontanéité de la première leçon. Mais ce n'est pas du tout OK de faire ce qu'un algorithme est en train de vouloir me dire ou les bonnes recommandations qu'on est en train de me donner pour Instagram. Oui, il y a des pratiques qui sont meilleures que d'autres, inconditionnellement. Mais par contre, si on te dit, il faut que tu postes trois fois par semaine, en fait, non, ce n'est pas vrai. Non, je ne suis pas obligée de poster trois fois par semaine. C'est écrit nulle part. En vrai, c'est écrit nulle part. Donc voilà, ça c'est ma troisième grosse leçon. Ne plus accepter les « il faut » , « tu dois » , « tu ne peux pas » . C'est juste pas possible. Je suis libre de faire 100% ce que je veux. Je suis responsable à 100% de ma vie, de mon business, de mes actions. Et personne ne peut me dire ce que... M'imposer ses injonctions et me dire ce que je dois faire. Ce qui est encore une fois très très contradictoire avec le « je ne sais pas ce que je ne sais pas » . On est bien d'accord. Mais en fait, je me rends compte qu'il y a cette multi... Enfin, ces leçons sont un peu multifacettes. Elles se contredisent parfois entre elles, mais finalement, j'ai l'impression qu'elles enrichissent énormément ma vision de mon... Notamment de mon business, parce qu'en fait, je suis là plus pour parler business que pour parler... Enfin, pour parler d'entreprenariat, reconversion, que pour parler perso. Mais évidemment, nos vies perso et nos vies pro sont étroitement liées. Quatrième leçon que j'ai apprise, ça c'était lors d'un... J'ai passé une journée avec deux coachs, et il y a eu coach slash copine au départ, et on a eu un moment... Enfin, elles m'ont dit la phrase « Le prix n'est jamais un problème » . Ah là, grosse surprise, je leur ai dit « Bien sûr que oui, le... » prix peut être un problème. Sont entendus le prix de mes formations. Là, en l'occurrence, c'était ça dont on parlait. Mais bien sûr, je pourrais te dire le prix de tes prestations, toi, de décoratrice d'intérieur. Ça serait exactement la même chose. Donc, elles m'ont dit, le prix n'est jamais un problème. Donc, première réaction chez moi, si, bien sûr. Des fois, on n'a pas les moyens, c'est complètement OK, etc. Et elles m'ont donné un exemple. Si jamais je kidnappe tes enfants et que je te demande 100 000 euros de rançon, Si tu me dis que tu... Enfin, bien sûr que tu vas trouver l'argent. Et que le prix n'est pas un problème. Et là, effectivement, je me dis, si on kidnappe mes enfants, bien sûr que j'irai remuer ciel et terre pour trouver ces 100 000 euros. Après, on pourrait dire un million. Je pense que je trouverai le million tout pareil. Si on me demande un million de rançons pour me rendre mes enfants, il y a fort à parier que j'arrive à trouver ce million. Il y a fort à parier que je... D'une façon ou d'une autre, je demande de l'argent à quelqu'un, sûrement à plusieurs personnes, que je vende ma maison, que je vende ma voiture, et que ce million, je vais finir par le trouver. Parce qu'évidemment, on parle de quelque chose qui est tellement important pour moi, que évidemment, le million, je vais le trouver. Si je te donne un autre exemple, qu'on avait évoqué aussi, si je te propose de te vendre une voiture... Encore faudrait-il que cette voiture soit un centre d'intérêt, ce qui n'est pas trop mon cas. Mais admettons, on dit je te donne une Porsche pour 10 000 euros, affaire du siècle, etc. C'est maintenant ou pas, tu as trois jours pour trouver les 10 000 euros. Il y a fort à parier aussi que je réussisse à trouver 10 000 euros, tellement ça sera une occasion incroyable. Donc en fait, et là j'ai mis le doigt sur effectivement, l'argent n'est pas un problème. si je comprends à quel point... cet argent est important pour moi. Et donc en fait, c'est pareil en tant que décoratrice, c'est pareil, nos clients qui nous disent je n'ai pas les moyens d'eux, c'est qu'en fait, ils n'ont pas compris à quel point le prix représente, enfin, n'ont pas compris la valeur de ce qu'on propose. Et donc ça, c'est une leçon que moi je retiens, pour moi, mais ça je peux vraiment te la partager. Si tes clients en tant que décoratrice ou tes futurs clients, si tu es en projet de reconversion, te disent ou si tu crois qu'ils n'ont pas les moyens, c'est tout simplement qu'il n'y a pas assez de valeur perçue dans ce que tu proposes. et à l'inverse moi je peux partager ça aussi quand j'ai des j'ai fait beaucoup d'appels découverts pour des personnes qui veulent rejoindre la formation les personnes en fait qui me disent bah en fait je n'ai pas les moyens je n'ai pas assez d'argent pour ta formation, c'est souvent qu'au fond, ce projet-là n'est pas assez important pour elle. Le projet de devenir décoratrice d'intérieur, il n'est pas suffisamment urgent, il n'est pas suffisamment prioritaire, il n'est pas suffisamment important, ce qui est complètement ok. Parce qu'encore une fois, si je leur dis, donne-moi 100 000 euros, sinon je kidnappe tes enfants, là ça deviendra urgent, important et prioritaire. Donc... Encore une fois, quand on a l'excuse de l'argent, d'un prix, sauf si c'est un produit de merde, on est bien d'accord, moi jamais de la vie, je mettrais beaucoup d'argent pour un truc qui ne m'est pas utile et dont je ne vois pas l'intérêt. mais si c'est quelque chose qui a une vraie valeur, à ce moment-là, si le prix devient un problème pour toi, c'est que le projet ne te tient pas suffisamment à cœur. Et encore une fois, il n'y a vraiment pas du tout de jugement derrière ça, mais je trouve ça vraiment quelque chose d'intéressant. Et là, moi, je viens de rejoindre à nouveau un mastermind. On parle de pas mal de sommes d'argent, effectivement, on est sur des gros budgets, mais je suis tellement convaincue des bénéfices pour moi, de ce que ça m'apporte, que bien sûr que cet argent, je suis prête à l'investir. Alors que la même somme d'argent dans un autre contexte, ce serait hors de question de mettre plusieurs milliers d'euros pour un accompagnement comme ça. Donc c'est vraiment, et je peux aussi te raconter de mes clients, en fait mes devis ont été rarement refusés quand les clients avaient pleinement conscience de toute la transformation que j'allais leur apporter. et qu'en fait souvent on a la croyance qu'il faut baisser ses prix pour avoir pour pour que nos projets soient validés, que le devis soit validé. Et moi, j'ai cette conviction, à fortiori, avec cette leçon-là que j'ai eue cet été, le prix n'est pas un problème. C'est la façon dont tu présentes les choses, c'est la valeur que tu mets à l'intérieur. Peut-être que finalement, la transformation ne va pas être si ouf que ça, parce qu'il n'y a pas de promesses énormissimes. Et donc, les clients ne voient pas quels vont être les bénéfices pour eux. Et donc, il n'y a aucun intérêt à dépenser autant d'argent. Mais tu peux baisser ton prix, ça ne changera. probablement rien pour eux. Donc voilà, ça c'est ma quatrième grosse leçon. Le prix n'est jamais un problème. Ce qu'il faut juste, si ça paraît trop cher, c'est s'assurer qu'il y a assez de valeur et de contenu pour que les personnes aient conscience que le prix n'est pas un problème. Et par contre, on est bien d'accord, c'est par contre complètement ok de ne pas vouloir dépenser, enfin ne pas vouloir un client qui ne veut pas que je fasse son projet déco, même si moi je sais que je vais lui proposer une transformation de ouf, si lui il considère que c'est trop cher, il y a zéro jugement là-dessus. Mais c'est juste que pour lui, ça ne répond pas suffisamment à sa problématique, ça ne répond pas à un besoin suffisamment urgent, important et prioritaire pour lui, et donc en fait il refuse. Mais c'est complètement ok. Par contre, ce n'est pas le prix. qui est un problème en soi. Voilà. Et ma dernière leçon, ça c'était lors d'un mariage, je suis allée au mariage cet été d'une amie décoratrice d'intérieur. Et comme elle-même est décoratrice d'intérieur, on s'est retrouvées à 4-5 décoratrices en même temps, invitées. Certaines je les connaissais déjà, d'autres je les rencontrais pour la première fois. Et on s'est mis évidemment à parler de nos métiers, de la déco, etc. Et ce qui m'a énormément surprise... alors je pensais qu'il n'y avait que moi qui avait ce mindset là mais en fait ça m'a vraiment surprise de non on n'a pas du tout parlé d'éco on s'est pas du tout mise à parler tendance projet, couleur, en fait pas du tout c'est pas ça qu'on a eu envie de se partager en fait de quoi on a parlé ? On a parlé business et notamment elles m'ont renvoyé un truc que je pense que je savais mais qui est venu pour moi appuyer encore plus tout ce que je crois et tout ce que je mets en place dans mes formations. Parce qu'en fait, elles font partie d'une association de décoratrices intérieures. Et elles me racontaient que depuis ces dernières années, elles ont rencontré beaucoup de jeunes décoratrices qui se lancent, qui étaient complètement à côté de la plaque. Et elles ont eu des mots assez forts en disant qu'elles étaient complètement à côté de la plaque. Et elles se sentaient affolées par la médiocrité. Je me souviens du mot qu'elles ont dit, de la médiocrité des décoratrices, de certaines décoratrices qui se lancent. Et là, je me suis dit, putain, ça fait sacrément mal qu'en fait, les jeunes décoratrices puissent refléter cette image. Alors, aucun doute sur le fait qu'en l'occurrence, c'était vrai. Là, il y avait vraiment, d'après ce qu'elles me racontaient, un vrai problème de compétence, de qualification et de lucidité sur le métier, de clairvoyance. Donc voilà, quand elles me disaient, elles étaient complètement à côté de la plaque. Et là, moi, ma leçon, c'était de me dire, ok, donc toutes mes formations, où je sais que je vais aller vers l'excellence, mais en fait, là, je me suis pris comme leçon, comme claque, que Il fallait que j'y aille encore plus et que ça soit aussi ce discours que je veuille tenir, et ça renvoie à mon envie de spontanéité, ma première leçon, on est bien d'accord, que je ne veux pas participer à une énième formation qui puisse envoyer ce message de médiocrité et d'être à côté de la plaque. donc ça veut dire que à partir de maintenant, c'était déjà le cas il va y avoir quelque chose d'encore plus costaud là-dessus. Je veux que tous les accompagnements Bonjour ma nouvelle vie soient énormément driveés par l'envie d'excellence et le fait de ne jamais, jamais envoyer le message d'être à côté de la plaque. Et je ne veux pas que mes élèves reçoivent ce feedback d'être déconnectés de la réalité, d'être à côté de la plaque et d'être juste mauvaise et d'être médiocre. Donc voilà. Et la leçon que tu peux toi peut-être en tirer aussi, c'est vraiment, surtout quand on a un sentiment d'imposteur au démarrage, bien souvent il n'est pas justifié et on n'est plus sur des questions mindset, mais peut-être quand même que parfois ça devient justifié et qu'on se sent imposteur parce qu'on n'est pas suffisamment compétent. Et là, la leçon que je retenais de cette conversation, à laquelle je ne m'attendais pas forcément, c'était vraiment de me dire, ok, c'est quand même plus possible, toutes ces formations qui promettent du vent de te former en deux mois. Je ne vais pas en faire un cheval de bataille de combattre ces formations, ce n'est pas du tout le leitmotiv. Mais par contre, en tout cas, moi, de n'accepter des élèves, de ne pas accepter de mes élèves qu'elles se contentent de quelque chose de moyen. Je pense qu'en vrai, ce n'est pas du tout le cas et je n'ai pas des élèves qui ressemblent à ça. Mais vraiment, d'asseoir de plus en plus ce discours de si tu ne veux pas de l'excellence, si tu ne veux pas t'investir à fond, si tu ne veux pas monter en compétence sur les sujets en décoration et en entrepreneuriat, je ne suis pas la bonne formation pour toi. Donc voilà, ça c'était ma très grosse leçon finale au cours d'un mariage. On n'était pas censé parler de tout ça. Mais il y avait quelque chose de très puissant dans cet effet miroir que j'ai reçu des décoratrices en activité à 100% qui sentaient bien qu'il y avait une dégradation du niveau de qualification des nouvelles et qu'elles étaient juste effarées et que ce n'était pas possible. Voilà, je t'ai donné mes 5 leçons de cet été. Je ne sais pas du tout si ça te parle ou pas. si c'est juste des leçons que moi j'ai tirées, mais qui sont tellement personnelles que ça ne fait pas écho, je serais vraiment hyper curieuse que tu me dises ce que t'en penses. N'hésite pas à m'envoyer des petits messages sur Instagram ou même par mail en MP, vraiment hyper ravie. Mais voilà, c'était un épisode où j'ai juste eu envie de partager ce que j'avais reçu moi cet été. Petite réintroduction avant la rentrée officielle. Et puis, en tout cas, j'espère que tu passes aussi un très bon été, qu'il y a du soleil là où tu es, que ça permet de déconnecter et de pouvoir repartir en septembre avec beaucoup d'énergie. À très vite ! Si tu entends ce message, c'est que tu as écouté l'épisode jusqu'au bout. Et donc, je me dis que ça a dû te plaire. Alors, si tu veux me soutenir, laisse-moi un petit commentaire et deux étoiles. Ça va vraiment m'aider à faire connaître ce podcast au plus grand nombre. Un énorme merci d'avance !

Description

De retour après 2 mois de pause ! Dans cet épisode 100% spontané (volontairement non préparé), je te partage les 5 leçons de vie qui ont marqué mon été et qui vont transformer ma façon de faire du business à la rentrée.


Entre reconnexion à ma spontanéité, remise en question des "il faut", révélation sur le prix qui "n'est jamais un problème" et découverte choquante sur la médiocrité de certaines formations déco... Ces prises de conscience ont été de véritables électrochocs !


Tu découvriras notamment pourquoi j'ai décidé de ne plus accepter les injonctions d'algorithmes, comment "tu ne sais pas ce que tu ne sais pas" change tout dans l'entrepreneuriat, et pourquoi cette conversation avec des décoratrices expérimentées lors d'un mariage m'a confortée dans ma mission d'excellence.


Un épisode authentique, sans filtre, qui illustre parfaitement ma première leçon : retrouver ma spontanéité créative ! Parfait pour reprendre la rentrée avec une énergie renouvelée.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Caroline, fondatrice de Bonjour ma nouvelle vie. Après plus de 12 ans en tant que décoratrice d'intérieur, coloriste et avançable prof d'anglais, j'accompagne aujourd'hui les femmes passionnées de déco à lancer leur business de décoratrice d'intérieur pour qu'elles vivent pleinement de leur passion, qu'elles se sentent libres et épanouies et osent rêver grand. Située à la recherche de davantage de compétences sur le métier de décoratrice, de retour d'expérience, de conseil business, Si tu veux booster ton mindset pour révéler ton plein potentiel, alors tu es au bon endroit. Si en plus tu as besoin d'une bonne dose d'énergie, de motivation, de bienveillance, si tu as envie de passer à l'action, alors définitivement ce podcast est fait pour toi. Tu retrouveras mes formations et mes accompagnements business sur mon site www.bonjourmanouvellevie.com Allez, on est parti pour l'épisode du jour. Bonne écoute ! Hello tout le monde ! premier épisode après une longue pause estivale. J'ai eu besoin de faire une pause parce que je suis partie en vacances pendant un mois, tout simplement, et que je n'avais pas envie de me mettre de la charge mentale à tout programmer comme j'ai parfois pu le faire. Et puis j'avoue qu'au mois de juin, j'avais vraiment besoin de faire une petite pause avec ce podcast parce que Dieu sait si je l'adore. Mais il y avait un petit manque de créativité, un petit manque d'envie, d'énergie. Donc j'ai fait une petite pause, donc ça fait presque deux mois qu'il y a payé d'épisodes de podcast. J'avoue que du coup, je reprends avec énormément d'enthousiasme, plein de choses à vous raconter, plein de choses à partager et ça c'est très cool. D'ailleurs du coup, ce premier épisode, j'ai envie de le tourner sur les cinq leçons que j'ai apprises moi cet été. Alors cet été, on va dire le mois de juillet, pendant mes vacances, j'ai eu l'impression d'avoir eu cinq grosses leçons de vie que j'ai envie de te partager. Peut-être que ça va te parler. Peut-être que certaines te parleront moins, mais je me dis, si moi ça m'a autant parlé, il y a fort à parier que je ne sois pas la seule dans ce cas-là. Et donc parmi ces premières leçons, en fait c'est directement relié à ce podcast, c'est me reconnecter à mes envies, à mon intuition, à mon enthousiasme, à ma spontanéité. Et c'est pour ça, typiquement, quand j'ai commencé à imaginer cet épisode de podcast, je me suis dit, tu sais quoi, en fait cet épisode de podcast va être la parfaite illustration de cette... première leçon c'est à dire que là j'ai écrit trois phrases mais globalement je n'ai rien préparé pour cet épisode et en fait je me suis dit que ça allait être un très bon exemple pour moi un très bon exercice peut-être encore plus pour me reconnecter à ma spontanéité en fait je pense que ça fait pas mal de mois maintenant plus de six mois où j'ai mis beaucoup d'intention je l' ai déjà dit j'ai rejoint un mastermind d'entrepreneurs pour vraiment bosser mindset pour venir bosser marketing, pour venir bosser sur mon entreprise, des stratégies, etc. Donc j'ai mis beaucoup beaucoup de conscience, j'ai mis beaucoup d'actions, très conscientisées, très intellectualisées quelque part, ce qui était cool parce qu'il y a effectivement beaucoup d'élèves qui sont entrés dans la formation. Donc voilà, je vois bien que toutes ces actions que j'ai mises ont permis de développer les formations. Donc forcément, ça c'est génial. Il y a beaucoup plus d'élèves, donc forcément c'est beaucoup plus riche pour tout le monde. C'est excellent, vraiment ravi. Mais par contre, le revers de la médaille, c'est que j'ai tellement intellectualisé. tout ce que je voulais faire dans mon activité, que j'ai parfois eu le sentiment, et c'est pour ça que le podcast a fait cette petite pause, j'ai parfois eu l'impression que du coup j'en perdais ma spontanéité, je cherchais trop rentabilité, efficacité, etc. Et que parfois, alors je ne sais pas, peut-être que toi tu ne l'as pas du tout vu, mais moi c'était probablement juste mon émotion à moi, j'ai eu l'impression d'être beaucoup moins légère sur certaines choses. Et en même temps, et comme ce n'est pas du tout qui je suis dans la vraie vie, je me suis dit que, et d'ailleurs je l'ai mis dans ma to-do liste, la première phrase en haut de chaque to-do liste de la semaine parce que tous les dimanches soirs je prépare ma to-do de la semaine, ça, ça ne change pas. Mais par contre, je me suis écrit réinjecter, comment j'ai mis ? Réinjecter de l'intuition et de la spontanéité dans mes contenus. Donc voilà, c'est une vraie envie d'être beaucoup plus spontanée. Donc ça veut dire par exemple que je ne veux plus faire de calendrier éditorial sur le mois, pour l'instant c'est pas du tout mon énergie du moment, on va la faire semaine après semaine, on va le faire ce calendrier et ça sera très bien comme ça aussi. Et puis d'être aussi peut-être encore plus spontanée dans les messages que j'ai envie de passer, donc peut-être que certains plairont moins, mais je me dis si c'est ce en quoi moi je crois très profondément, bah c'est ok. Et ça résonnera peut-être aussi encore plus pour certaines d'entre vous. Donc voilà, cette première grosse leçon que j'ai apprise cet été, c'est vraiment de me reconnecter à mes envies et à mes besoins, à ma spontanéité. Et d'ailleurs, c'est exactement ce que j'ai vécu au mois de juillet, c'est qu'on est partis notamment 15 jours dans les Alpes. Donc on était en plein milieu d'un tout petit village où il n'y avait strictement rien, avec une vue... magnifique de la montagne. On n'a fait que des randos dans des grands espaces où globalement, à part nous, il n'y avait strictement personne. Et ça a été aussi cette prise de conscience de me dire c'est de ça dont j'ai foncièrement besoin. C'est vraiment cette reconnexion à moi-même, à mes envies. Et je sentais que mon cerveau faisait une vraie pause business et en même temps qu'il se remettait à générer plein de créativité, plein d'envie, plein d'enthousiasme. Donc vraiment la reconnexion. elle est double en fait dans cet apprentissage c'est à mes besoins en termes de nature, de grands espaces j'ai quand même vécu en Islande donc forcément j'ai été biberonnée à ça pendant des années ce que j'ai probablement perdu un petit peu de vue avec Montréal donc vraiment reconnecter au maximum à ça et reconnecter à mes envies et à ma spontanéité profonde donc voilà, je sais pas si ça te parle mais en tout cas moi c'est ma plus grosse leçon de cet été deuxième leçon je pense que elle date pas de cet été, mais comme je me suis entendue dire cette phrase une bonne dizaine de fois au cours du mois de juillet, je me suis dit, ah, il y a quand même une vraie leçon que j'ai très fortement ancrée en moi. Et cette phrase, c'est « tu ne sais pas ce que tu ne sais pas » . Alors bien sûr, ça paraît complètement idiot dit comme ça. Peut-être que tu vas me répondre, bah oui, c'est évident que tu ne sais pas ce que tu ne sais pas. Mais pourquoi ça résonne si fortement en moi, ça veut dire qu'effectivement je ne peux pas rester solo. et l'évidence que mon côté solopreneur que j'ai toujours fait vivre jusqu'à maintenant, il n'est plus possible pour moi en ce moment. Et cette conviction aussi d'avoir besoin de m'inspirer de beaucoup plus de personnes que je ne pouvais le faire avant. Avant, je m'inspirais en écoutant des podcasts, etc. Enfin, j'en ai toujours énormément écouté. Voilà. en suivant des masterclass, etc. Mais là, je l'injecte plus dans mon quotidien. C'est aussi aller questionner aussi des personnes. qui ont d'autres modes de fonctionnement que moi. Ça peut être, typiquement, quand on est entrepreneur, on a tendance à penser que la façon de penser de l'entrepreneuriat, elle est unique. Mais finalement, un salarié va avoir plein de choses aussi à m'amener comme vision du prisme. Le fait, moi, d'avoir rejoint un mastermind marketing depuis plus de six mois, forcément, ouvre plein de choses que je ne savais pas. et je me rends compte de la puissance de faire rentrer en moi ce que je ne savais pas. Alors non pas pour être d'accord avec tout, très très loin de là, il y a plein de choses, j'ai pas l'intention de l'amener parce que ce n'est vraiment pas moi, mais par contre cette phrase, tu ne sais pas ce que tu ne sais pas, je trouve que ça vient aussi faire taire un petit peu les voix de je détiens une vérité, j'ai pas besoin de m'entourer, je sais mieux, je sais ce qui est bon pour moi, bah en fait peut-être pas toujours tant que ça. Donc voilà, c'est un petit peu l'inverse pratiquement de ma première leçon, de se reconnecter à moi, mais finalement il y a un équilibre que je trouve hyper intéressant dans cette deuxième leçon, c'est oui, je peux me reconnecter à moi, mais en même temps je ne sais pas ce que je ne sais pas, donc j'ai aussi très fortement besoin de me connecter aux autres. Et tu verras, je vais te parler au mois d'août, à partir de mi-août à peu près, d'un nouveau très très gros projet, et ce gros projet, il est vraiment lié à cette... notion de je ne sais pas ce que je ne sais pas donc j'ai besoin des autres et donc probablement tu ne sais pas ce que tu ne sais pas et donc tu as probablement besoin des autres donc voilà pour cette deuxième leçon troisième leçon dès que je commence une phrase par il faut je dois je ne peux pas il ne faut pas j'ai forcément tort sur la suite c'est à dire qu'à partir du moment où je je commence une phrase par il faut, je suis. Je suis en train de me mettre une injonction. Je suis en train de m'imposer quelque chose ou on est en train de vouloir m'imposer quelque chose parce que tu dois faire ça ou il faut que tu fasses ça. Bah en fait, non, je ne suis pas du tout d'accord avec ça. Donc la phrase, dès que je commence une phrase ou qu'on commence une phrase à mon égard par il faut, il ne faut pas, tu dois, tu peux, tu ne peux pas faire ça, c'est une injonction. Et donc, ce n'est pas OK pour moi. Ce n'est pas OK souvent que je m'impose ça, parce que la meilleure personne pour me donner des injonctions, c'est très clairement moi-même. Et là, je me dis qu'il y a clairement quelque chose qui va à l'encontre de ma valeur liberté, qui est très forte. Et donc, du coup, ce n'est pas OK. Ce n'est pas du tout OK de faire les « il faut que » . Donc notamment, combien de fois j'ai suivi le « il faut que » sur Instagram ? En fait, non. Et donc là, ça rejoint mon envie de spontanéité de la première leçon. Mais ce n'est pas du tout OK de faire ce qu'un algorithme est en train de vouloir me dire ou les bonnes recommandations qu'on est en train de me donner pour Instagram. Oui, il y a des pratiques qui sont meilleures que d'autres, inconditionnellement. Mais par contre, si on te dit, il faut que tu postes trois fois par semaine, en fait, non, ce n'est pas vrai. Non, je ne suis pas obligée de poster trois fois par semaine. C'est écrit nulle part. En vrai, c'est écrit nulle part. Donc voilà, ça c'est ma troisième grosse leçon. Ne plus accepter les « il faut » , « tu dois » , « tu ne peux pas » . C'est juste pas possible. Je suis libre de faire 100% ce que je veux. Je suis responsable à 100% de ma vie, de mon business, de mes actions. Et personne ne peut me dire ce que... M'imposer ses injonctions et me dire ce que je dois faire. Ce qui est encore une fois très très contradictoire avec le « je ne sais pas ce que je ne sais pas » . On est bien d'accord. Mais en fait, je me rends compte qu'il y a cette multi... Enfin, ces leçons sont un peu multifacettes. Elles se contredisent parfois entre elles, mais finalement, j'ai l'impression qu'elles enrichissent énormément ma vision de mon... Notamment de mon business, parce qu'en fait, je suis là plus pour parler business que pour parler... Enfin, pour parler d'entreprenariat, reconversion, que pour parler perso. Mais évidemment, nos vies perso et nos vies pro sont étroitement liées. Quatrième leçon que j'ai apprise, ça c'était lors d'un... J'ai passé une journée avec deux coachs, et il y a eu coach slash copine au départ, et on a eu un moment... Enfin, elles m'ont dit la phrase « Le prix n'est jamais un problème » . Ah là, grosse surprise, je leur ai dit « Bien sûr que oui, le... » prix peut être un problème. Sont entendus le prix de mes formations. Là, en l'occurrence, c'était ça dont on parlait. Mais bien sûr, je pourrais te dire le prix de tes prestations, toi, de décoratrice d'intérieur. Ça serait exactement la même chose. Donc, elles m'ont dit, le prix n'est jamais un problème. Donc, première réaction chez moi, si, bien sûr. Des fois, on n'a pas les moyens, c'est complètement OK, etc. Et elles m'ont donné un exemple. Si jamais je kidnappe tes enfants et que je te demande 100 000 euros de rançon, Si tu me dis que tu... Enfin, bien sûr que tu vas trouver l'argent. Et que le prix n'est pas un problème. Et là, effectivement, je me dis, si on kidnappe mes enfants, bien sûr que j'irai remuer ciel et terre pour trouver ces 100 000 euros. Après, on pourrait dire un million. Je pense que je trouverai le million tout pareil. Si on me demande un million de rançons pour me rendre mes enfants, il y a fort à parier que j'arrive à trouver ce million. Il y a fort à parier que je... D'une façon ou d'une autre, je demande de l'argent à quelqu'un, sûrement à plusieurs personnes, que je vende ma maison, que je vende ma voiture, et que ce million, je vais finir par le trouver. Parce qu'évidemment, on parle de quelque chose qui est tellement important pour moi, que évidemment, le million, je vais le trouver. Si je te donne un autre exemple, qu'on avait évoqué aussi, si je te propose de te vendre une voiture... Encore faudrait-il que cette voiture soit un centre d'intérêt, ce qui n'est pas trop mon cas. Mais admettons, on dit je te donne une Porsche pour 10 000 euros, affaire du siècle, etc. C'est maintenant ou pas, tu as trois jours pour trouver les 10 000 euros. Il y a fort à parier aussi que je réussisse à trouver 10 000 euros, tellement ça sera une occasion incroyable. Donc en fait, et là j'ai mis le doigt sur effectivement, l'argent n'est pas un problème. si je comprends à quel point... cet argent est important pour moi. Et donc en fait, c'est pareil en tant que décoratrice, c'est pareil, nos clients qui nous disent je n'ai pas les moyens d'eux, c'est qu'en fait, ils n'ont pas compris à quel point le prix représente, enfin, n'ont pas compris la valeur de ce qu'on propose. Et donc ça, c'est une leçon que moi je retiens, pour moi, mais ça je peux vraiment te la partager. Si tes clients en tant que décoratrice ou tes futurs clients, si tu es en projet de reconversion, te disent ou si tu crois qu'ils n'ont pas les moyens, c'est tout simplement qu'il n'y a pas assez de valeur perçue dans ce que tu proposes. et à l'inverse moi je peux partager ça aussi quand j'ai des j'ai fait beaucoup d'appels découverts pour des personnes qui veulent rejoindre la formation les personnes en fait qui me disent bah en fait je n'ai pas les moyens je n'ai pas assez d'argent pour ta formation, c'est souvent qu'au fond, ce projet-là n'est pas assez important pour elle. Le projet de devenir décoratrice d'intérieur, il n'est pas suffisamment urgent, il n'est pas suffisamment prioritaire, il n'est pas suffisamment important, ce qui est complètement ok. Parce qu'encore une fois, si je leur dis, donne-moi 100 000 euros, sinon je kidnappe tes enfants, là ça deviendra urgent, important et prioritaire. Donc... Encore une fois, quand on a l'excuse de l'argent, d'un prix, sauf si c'est un produit de merde, on est bien d'accord, moi jamais de la vie, je mettrais beaucoup d'argent pour un truc qui ne m'est pas utile et dont je ne vois pas l'intérêt. mais si c'est quelque chose qui a une vraie valeur, à ce moment-là, si le prix devient un problème pour toi, c'est que le projet ne te tient pas suffisamment à cœur. Et encore une fois, il n'y a vraiment pas du tout de jugement derrière ça, mais je trouve ça vraiment quelque chose d'intéressant. Et là, moi, je viens de rejoindre à nouveau un mastermind. On parle de pas mal de sommes d'argent, effectivement, on est sur des gros budgets, mais je suis tellement convaincue des bénéfices pour moi, de ce que ça m'apporte, que bien sûr que cet argent, je suis prête à l'investir. Alors que la même somme d'argent dans un autre contexte, ce serait hors de question de mettre plusieurs milliers d'euros pour un accompagnement comme ça. Donc c'est vraiment, et je peux aussi te raconter de mes clients, en fait mes devis ont été rarement refusés quand les clients avaient pleinement conscience de toute la transformation que j'allais leur apporter. et qu'en fait souvent on a la croyance qu'il faut baisser ses prix pour avoir pour pour que nos projets soient validés, que le devis soit validé. Et moi, j'ai cette conviction, à fortiori, avec cette leçon-là que j'ai eue cet été, le prix n'est pas un problème. C'est la façon dont tu présentes les choses, c'est la valeur que tu mets à l'intérieur. Peut-être que finalement, la transformation ne va pas être si ouf que ça, parce qu'il n'y a pas de promesses énormissimes. Et donc, les clients ne voient pas quels vont être les bénéfices pour eux. Et donc, il n'y a aucun intérêt à dépenser autant d'argent. Mais tu peux baisser ton prix, ça ne changera. probablement rien pour eux. Donc voilà, ça c'est ma quatrième grosse leçon. Le prix n'est jamais un problème. Ce qu'il faut juste, si ça paraît trop cher, c'est s'assurer qu'il y a assez de valeur et de contenu pour que les personnes aient conscience que le prix n'est pas un problème. Et par contre, on est bien d'accord, c'est par contre complètement ok de ne pas vouloir dépenser, enfin ne pas vouloir un client qui ne veut pas que je fasse son projet déco, même si moi je sais que je vais lui proposer une transformation de ouf, si lui il considère que c'est trop cher, il y a zéro jugement là-dessus. Mais c'est juste que pour lui, ça ne répond pas suffisamment à sa problématique, ça ne répond pas à un besoin suffisamment urgent, important et prioritaire pour lui, et donc en fait il refuse. Mais c'est complètement ok. Par contre, ce n'est pas le prix. qui est un problème en soi. Voilà. Et ma dernière leçon, ça c'était lors d'un mariage, je suis allée au mariage cet été d'une amie décoratrice d'intérieur. Et comme elle-même est décoratrice d'intérieur, on s'est retrouvées à 4-5 décoratrices en même temps, invitées. Certaines je les connaissais déjà, d'autres je les rencontrais pour la première fois. Et on s'est mis évidemment à parler de nos métiers, de la déco, etc. Et ce qui m'a énormément surprise... alors je pensais qu'il n'y avait que moi qui avait ce mindset là mais en fait ça m'a vraiment surprise de non on n'a pas du tout parlé d'éco on s'est pas du tout mise à parler tendance projet, couleur, en fait pas du tout c'est pas ça qu'on a eu envie de se partager en fait de quoi on a parlé ? On a parlé business et notamment elles m'ont renvoyé un truc que je pense que je savais mais qui est venu pour moi appuyer encore plus tout ce que je crois et tout ce que je mets en place dans mes formations. Parce qu'en fait, elles font partie d'une association de décoratrices intérieures. Et elles me racontaient que depuis ces dernières années, elles ont rencontré beaucoup de jeunes décoratrices qui se lancent, qui étaient complètement à côté de la plaque. Et elles ont eu des mots assez forts en disant qu'elles étaient complètement à côté de la plaque. Et elles se sentaient affolées par la médiocrité. Je me souviens du mot qu'elles ont dit, de la médiocrité des décoratrices, de certaines décoratrices qui se lancent. Et là, je me suis dit, putain, ça fait sacrément mal qu'en fait, les jeunes décoratrices puissent refléter cette image. Alors, aucun doute sur le fait qu'en l'occurrence, c'était vrai. Là, il y avait vraiment, d'après ce qu'elles me racontaient, un vrai problème de compétence, de qualification et de lucidité sur le métier, de clairvoyance. Donc voilà, quand elles me disaient, elles étaient complètement à côté de la plaque. Et là, moi, ma leçon, c'était de me dire, ok, donc toutes mes formations, où je sais que je vais aller vers l'excellence, mais en fait, là, je me suis pris comme leçon, comme claque, que Il fallait que j'y aille encore plus et que ça soit aussi ce discours que je veuille tenir, et ça renvoie à mon envie de spontanéité, ma première leçon, on est bien d'accord, que je ne veux pas participer à une énième formation qui puisse envoyer ce message de médiocrité et d'être à côté de la plaque. donc ça veut dire que à partir de maintenant, c'était déjà le cas il va y avoir quelque chose d'encore plus costaud là-dessus. Je veux que tous les accompagnements Bonjour ma nouvelle vie soient énormément driveés par l'envie d'excellence et le fait de ne jamais, jamais envoyer le message d'être à côté de la plaque. Et je ne veux pas que mes élèves reçoivent ce feedback d'être déconnectés de la réalité, d'être à côté de la plaque et d'être juste mauvaise et d'être médiocre. Donc voilà. Et la leçon que tu peux toi peut-être en tirer aussi, c'est vraiment, surtout quand on a un sentiment d'imposteur au démarrage, bien souvent il n'est pas justifié et on n'est plus sur des questions mindset, mais peut-être quand même que parfois ça devient justifié et qu'on se sent imposteur parce qu'on n'est pas suffisamment compétent. Et là, la leçon que je retenais de cette conversation, à laquelle je ne m'attendais pas forcément, c'était vraiment de me dire, ok, c'est quand même plus possible, toutes ces formations qui promettent du vent de te former en deux mois. Je ne vais pas en faire un cheval de bataille de combattre ces formations, ce n'est pas du tout le leitmotiv. Mais par contre, en tout cas, moi, de n'accepter des élèves, de ne pas accepter de mes élèves qu'elles se contentent de quelque chose de moyen. Je pense qu'en vrai, ce n'est pas du tout le cas et je n'ai pas des élèves qui ressemblent à ça. Mais vraiment, d'asseoir de plus en plus ce discours de si tu ne veux pas de l'excellence, si tu ne veux pas t'investir à fond, si tu ne veux pas monter en compétence sur les sujets en décoration et en entrepreneuriat, je ne suis pas la bonne formation pour toi. Donc voilà, ça c'était ma très grosse leçon finale au cours d'un mariage. On n'était pas censé parler de tout ça. Mais il y avait quelque chose de très puissant dans cet effet miroir que j'ai reçu des décoratrices en activité à 100% qui sentaient bien qu'il y avait une dégradation du niveau de qualification des nouvelles et qu'elles étaient juste effarées et que ce n'était pas possible. Voilà, je t'ai donné mes 5 leçons de cet été. Je ne sais pas du tout si ça te parle ou pas. si c'est juste des leçons que moi j'ai tirées, mais qui sont tellement personnelles que ça ne fait pas écho, je serais vraiment hyper curieuse que tu me dises ce que t'en penses. N'hésite pas à m'envoyer des petits messages sur Instagram ou même par mail en MP, vraiment hyper ravie. Mais voilà, c'était un épisode où j'ai juste eu envie de partager ce que j'avais reçu moi cet été. Petite réintroduction avant la rentrée officielle. Et puis, en tout cas, j'espère que tu passes aussi un très bon été, qu'il y a du soleil là où tu es, que ça permet de déconnecter et de pouvoir repartir en septembre avec beaucoup d'énergie. À très vite ! Si tu entends ce message, c'est que tu as écouté l'épisode jusqu'au bout. Et donc, je me dis que ça a dû te plaire. Alors, si tu veux me soutenir, laisse-moi un petit commentaire et deux étoiles. Ça va vraiment m'aider à faire connaître ce podcast au plus grand nombre. Un énorme merci d'avance !

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