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158. Le switch de mindset : de salariée à entrepreneur (es-tu prête ?) cover
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Bonjour ma nouvelle vie de décoratrice

158. Le switch de mindset : de salariée à entrepreneur (es-tu prête ?)

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24min |13/10/2025
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Description

Le plus gros challenge quand on devient décoratrice ? Ce n'est pas la déco, c'est le changement d'état d'esprit vers l'entrepreneuriat.


Les 3 gros changements à faire :


1. Accepter l'insécurité financière Fini le salaire qui tombe chaque mois. Mes conseils : garde ton job au début et diminue progressivement, vise une rupture conventionnelle, aie de la trésorerie de côté. Mais sois honnête : si cette insécurité te terrorise, l'entrepreneuriat n'est peut-être pas fait pour toi.


2. Tout repose sur toi Ce sont TES actions qui feront marcher ton activité. Personne ne te dira ce que tu dois faire (cool), mais personne ne viendra te le rappeler non plus (moins cool). Impossible de se positionner en victime.


3. Voir les dépenses comme des investissements Un iPad, une formation, un coaching, même des vacances ou un massage : ce sont des investissements sur l'avenir, pas des dépenses à fond perdu. J'ai mis des années à comprendre ça. C'est quand j'ai commencé à investir en moi que mon business a explosé.


La vérité de l'entrepreneuriat : Prendre des risques mais pas aveuglément. Avancer comme si on était sûr de soi sans jamais l'être vraiment. Aller vite mais prendre son temps. J'y vais mais j'ai peur.


Mais quand ça marche ? C'est juste ouf au niveau confiance en soi. On se sent tellement vivant.


Si tu veux qu'on en parle, réserve un appel découverte.

Retrouve mes formations sur www.bonjourmanouvellevie.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Caroline, fondatrice de Bonjour Ma Nouvelle Vie. Après plus de 12 ans en tant que décoratrice d'intérieur, coloriste et avançable prof d'anglais, j'accompagne aujourd'hui les femmes passionnées de déco à lancer leur business de décoratrice d'intérieur pour qu'elles vivent pleinement de leur passion, qu'elles se sentent libres et épanouies et osent rêver grand. Si tu es à la recherche de davantage de compétences sur le métier de décoratrice, de retour d'expérience, de conseil business, si tu veux booster ton mindset pour révéler ton plein potentiel, alors tu es au bon endroit. Si en plus tu as besoin d'une bonne dose d'énergie, de motivation, de bienveillance, si tu as envie de passer à l'action, alors définitivement ce podcast est fait pour toi. Tu retrouveras mes formations et mes accompagnements business sur mon site www.bonjourmanouvellevie.com Allez, on est parti pour l'épisode du jour. Bonne écoute ! Alors aujourd'hui, j'avais envie de te parler d'un enjeu, d'un énorme challenge qui n'est vraiment pas simple quand on veut devenir décoratrice d'intérieur. C'est le switch de mindset vers l'entrepreneuriat. En fait, c'est le changement d'état d'esprit. Je suis avec mes anglicismes naturellement, mais c'est le changement d'état d'esprit. entre un job de salarié, bien souvent, c'est la première étape, et un statut d'entrepreneur qui est en général la destination quand on veut devenir décoratrice d'intérieur. Si tu m'écoutes depuis longtemps, tu sais à quel point te former à l'entrepreneuriat me tient à cœur. Et ça me tient d'ailleurs autant à cœur que de te former à la décoration d'intérieur. Pour moi, l'un ne peut pas aller sans l'autre et c'est une erreur de ne se former qu'à la déco. selon mon point de vue bien sûr, alors que l'entrepreneuriat est si important. Donc pour moi, l'un ne va pas sans l'autre quand on veut réussir à vivre de ce métier. Alors pourquoi est-ce que je trouve que c'est si important ? Parce qu'en fait, dans l'immense majorité des cas, ce qui t'attend, c'est justement de quitter le salariat. Et quand on a été salarié pendant des années, c'est... pas forcément simple de changer de posture, de changer d'état d'esprit. Je l'ai moi aussi vécu en fait quand j'étais prof, j'étais fonctionnaire par définition. Donc quoi que je fasse, à l'époque, mon salaire tombait à la fin du mois. Même si j'insultais un élève, ça ne saurait rien changer. Peut-être que si je le frappais, et encore je ne suis même pas sûre que j'aurais perdu mon salaire à la fin du mois. Bref, ça veut dire que je fasse bien ou que je ne fasse pas bien mon job. mon salaire était le même. Il n'était pas baissé, si jamais je faisais quelque chose de mal, mais à la base, il n'était pas non plus valorisé. Quand j'avais des réussites qui étaient chouettes, et quand surtout, en fonction des réussites que mes élèves pouvaient avoir. Il y avait évidemment beaucoup de sécurité de l'emploi, et mes fins de mois étaient plutôt sereines. Donc en fait, j'étais à l'époque dans un... parfait mindset de salarié. Bon, je te rassure, j'aimais tellement mon métier de prof que, évidemment, je le faisais bien quand même, même s'il n'y avait pas d'impact sur mon salaire à la fin du mois, et j'étais évidemment pas driveée par ça. Mais en tout cas, j'étais dans cet état d'esprit de salarié parce que mon salaire était sécurisé à la fin du mois. Alors, évidemment, tu vas te dire qu'en tant que fonctionnaire, c'est évident, mais Plein d'autres exemples pour illustrer ce mindset de salarié dont je peux parler. C'est par exemple une infirmière qui est dévouée pour aider les autres, qui dévoue sa vie à sauver des vies, justement à soigner. Et elle est tellement dévouée, cette infirmière, qu'elle ne pensera pas spontanément à son propre confort de vie. Elle ne se posera pas la question, suis-je payée à la hauteur de ma valeur, de ce que j'apporte ? Et en plus, petit spoiler, la réponse, elle est non. clairement les infirmières ne sont pas payées à la hauteur de tout ce qu'elles offrent à la société mais en fait une infirmière va accepter cette situation parce qu'en fait en général elle ressent une telle mission de vie une mission de vie tellement forte que ça devient plus fort que tout le reste et c'est d'ailleurs ce qui ouvre la porte à beaucoup de burn-out dans ces métiers-là Je sais que j'ai beaucoup d'élèves au sein de la formation qui ont ce genre de profil, donc je sais très très bien que c'est un statut qui m'amène énormément. Mais en fait, effectivement, c'est le genre de métier où... On ne se pose pas la question d'être rentable, est-ce qu'on gagne assez d'argent, etc. parce qu'on a des valeurs à côté qui sont en général beaucoup plus fortes que ça. Autre exemple, encore pour prendre un exemple, une ingénieure par exemple, chef de projet, une chef de projet, alors peut-être qu'elle gagne plutôt bien sa vie, mais en fait elle met tout en œuvre pour que l'entreprise dans laquelle elle travaille réussisse. En fait, ce n'est pas son projet à elle, à la fin, c'est le projet de son patron. Elle a à cœur évidemment que ses clients soient satisfaits, ça il y a zéro doute là-dessus, mais elle suit globalement les demandes d'un supérieur, elle répond aux demandes d'un manager. Et ça finalement c'est un mindset de salarié et il n'y a aucune connotation négative là-dedans, pas du tout. Et on pourrait multiplier à l'exemple, on est très nombreux, on est beaucoup plus nombreux à être salarié à un moment de sa vie. que entrepreneur. Peut-être que ces situations te parlent parce qu'elles te correspondent et de nombreuses personnes sont faites pour le salariat, qui a évidemment beaucoup d'avantages. Il faut évidemment bien reconnaître ça. Il y a évidemment un certain confort à ne pas être le leader d'un projet, ne pas être celui qui décide de tout. Même si, on est bien d'accord, et je n'ai pas besoin de te faire un gros dessin, ce confort a un... Le revers de la pièce, le revers de la médaille. Évidemment, il y a aussi pas mal de frustration à ne pas pouvoir décider plus que notre champ d'action. Il y a parfois ce sentiment de ne pas être entendu, de ne pas être écouté par ses supérieurs, par ses managers. Il y a aussi parfois un sentiment d'impuissance à ne pas pouvoir changer les choses, alors qu'on a plein d'idées et plein de choses qu'on voit qu'il faudrait mettre en place. Né ! On n'est pas dans notre business, on est salarié et donc on ne peut pas prendre le lead sur tout. Et puis parfois on a aussi des responsabilités limitées, donc on fait les tâches qui nous ont été données et on ne peut pas forcément sortir du cadre. Bref, tu te reconnais peut-être et il se peut que ce soit exactement ta situation aujourd'hui, mais quand tu décides de devenir décoratrice d'intérieur, tu vas devenir entrepreneur et tu vas devoir changer de posture. Tu vas devenir chef d'entreprise, même si tu es solopreneur et que tu seras chef d'entreprise de toi-même, mais quand même, tu vas être entrepreneur. Et du coup, ce n'est plus du tout la même chose. Alors, premier constat qui va être hyper important de changer au niveau de ton mindset, c'est la relation à la sécurité financière, au salaire que tu vas avoir ou plutôt que tu ne vas pas avoir. Donc, il est clair qu'en étant entrepreneur, il n'y a pas de salaire qui tombe à la fin du mois. Quoi que tu fasses ou ne fasses pas. Donc cette insécurité plutôt de l'emploi et du revenu à la fin du mois peut faire extrêmement peur. C'est une évidence, c'est en général la peur numéro un, c'est que l'argent ne rentre pas. Cette insécurité financière peut générer beaucoup d'angoisse et de peur. Il y a plusieurs conseils que je donne en général liés à ça, c'est surtout d'assurer ses arrières. Donc par exemple, il y a... Trois façons d'assurer ses arrières quand on se lance, c'est tu peux garder ton job le plus longtemps possible, en tout cas au début, et puis de le diminuer progressivement. C'est assez simple en général, il y a quand même beaucoup d'entreprises qui l'acceptent, de passer à 80%, de passer à un mi-temps, pour lâcher au fur et à mesure, parce que oui évidemment on a besoin de regagner du temps quand on est entrepreneur. Parce que les week-ends ne suffisent pas, on a besoin aussi de temps sur des heures ouvrables pour aller rencontrer nos clients ou des artisans, des partenaires. Donc en fait, garde ton job pour sécuriser ton emploi, sécuriser tes fins de mois pour les premiers mois, où non, effectivement, il n'y a pas encore de revenus parce qu'on ne croule pas sur les clients le jour où on crée son entreprise. Tu peux aussi sûrement... Dans certains cas, enfin pas sûrement, peut-être, bénéficier d'un licenciement ou alors d'une rupture conventionnelle. Du coup, il y a ça, ça te permet d'avoir plusieurs mois de chômage. Souvent, on arrive à avoir 12 mois, 18 mois. Donc, quand on se lance financièrement, il y a quelque chose de très, très confortable dans ce chômage qu'on touche parce qu'on se dit, malgré tout, ça vient me sécuriser dans ce lancement d'activité, dans mon nouveau statut d'entrepreneur. Il y a des aides aussi, je pense que ce n'est pas le lieu de ce podcast, mais il y a beaucoup d'aides qui peuvent être obtenues parfois. Peut-être aller se renseigner auprès de France Travail notamment, si tu vis en France, il y a quand même pas mal de choses qui existent. Et puis dernier conseil, c'est d'avoir de la trésorerie. Ce cours, voilà, un matelas assez confortable financièrement, parce qu'il y a des investissements à faire pour démarrer. On a besoin de payer son site internet, on a besoin de payer peut-être des cartes de visite. Il n'y a pas énormément d'investissements quand on se lance en tant que décoratrice d'intérieur, mais peut-être que tu auras besoin d'acheter un iPad, peut-être que tu auras besoin d'acheter un nouvel ordinateur. Il y a ce genre de dépenses dont on a besoin, peut-être de payer un shooting photo. Donc on ne peut pas dire qu'il y a zéro dépense et elles ne sont pas toutes. prévisible non plus. Donc vraiment, aie une trésorerie de côté si tu le peux pour quand il y aura des mois un peu plus maigres, parce qu'il y en aura, c'est inévitable, que tu puisses aller puiser dans cette trésorerie pour minimiser ton sentiment d'insécurité et calmer tes peurs. Donc voilà, maintenant on est bien d'accord qu'il ne s'agit pas de se lancer tête baissée. Oui, il faut de l'audace mais je ne vais jamais te dire de prendre des risques inconsidérés. Donc du coup, la question pour toi, c'est est-ce que tu es OK avec ça, avec cette insécurité ? Et si la réponse est je suis terrorisée, ça ne me convient pas du tout, ça veut probablement dire que l'entreprenariat n'est pas fait pour toi. Et que si ce n'est pas le cas aujourd'hui, peut-être que tu peux te familiariser avec cette idée parce que c'est intrinsèque à l'entreprenariat. Oui, il y a une insécurité financière qui est inévitable, qui va être très vite calmée avec. toutes les actions récurrentes que tu vas mener. Et normalement, oui, il y a des mois où on peut faire zéro chiffre d'affaires, mais normalement, tout ça est lissé sur une année et que moi, ça ne m'est jamais arrivé que pendant X mois, je ne sache plus manger parce que j'avais zéro revenu. C'est des choses qui arrivent ponctuellement, mais pas à l'échelle d'une année. En tout cas, on fait tout pour que ça n'arrive pas. Deuxième point dans ce switch de mindset que tu vas devoir faire très probablement en devenant entrepreneur, c'est est-tu ok de décider que toi tu vas devoir décider de tout et d'être celle sur qui tout repose ? Est-ce que tu es ok avec le fait que ce sont tes actions à toi et pas celles de quelqu'un d'autre qui vont faire que ton activité va marcher ou pas marcher ? Quand on devient entrepreneur, c'est impossible de se positionner comme une victime et de reporter la responsabilité sur quelqu'un d'autre. Quand on est entrepreneur, on prend la responsabilité de tout ce qui nous arrive. On n'a juste pas le choix parce qu'il n'y a que nous qui faisons les choses. Et ça, c'est un énorme changement au niveau du mindset. Personne ne te dira plus ce que tu dois faire, ce qui est plutôt cool, on est bien d'accord, mais si tu ne fais pas, Bye personne ne viendra te le rappeler. Il y a beaucoup de personnes qui rêvent justement de cette liberté qu'offre l'entrepreneuriat, mais LVA elle va avec son lot de responsabilités. Et ça, il ne faut pas l'oublier. Devenir entrepreneur veut dire d'endosser toutes ses responsabilités. Alors que quand on est salarié, il y a d'autres personnes en général pour prendre les plus hautes responsabilités. Quand on n'est pas la chef d'une entreprise et qu'on a des salariés, c'est que les salariés sont plus allégés au niveau responsabilité. Ils en ont, très loin de moi de dire qu'on n'en a pas, mais on n'a pas en tout cas la totalité de la responsabilité. On n'a pas les plus fortes responsabilités. Alors que quand on est entrepreneur, on a les petites responsabilités, mais on a aussi les plus grosses, qui est de vivre à la fin et de manger à la fin du mois. Donc ça, ça va être très important. Autre changement de mindset par rapport aux salariats, c'est... notre capacité émotionnelle, financière aussi, mais émotionnelle à investir. Et de ne pas voir les dépenses que fera ton entreprise comme une dépense, mais vraiment comme un investissement. Et ça, en général, quand on est salarié, on a du mal à anticiper ça, parce qu'on ne réfléchit qu'en tant que personne. Donc en fait, ce qu'on dépense comme argent, c'est une dépense, c'est un manque à gagner. Alors que quand on est entrepreneur, L'argent qui sort de notre business, de notre entreprise, peut être une dépense à fond perdu, mais très très souvent, c'est un investissement sur l'avenir. Si tu t'achètes un logiciel, ou je parlais d'un iPad juste avant, ou un outil, comme par exemple à la coloriste que je suis pense à la box, à une grosse box qui vaut plus de 2000 euros, comme outil de coloriste, oui c'est une dépense, il y a de l'argent qui sort, mais on le fait... avec un objectif d'investissement. Si j'investis dans cette box de coloristes, ça veut dire que je vais pouvoir vendre des prestations de meilleure qualité et que donc cet investissement dans... Cette box qui vaut plus de 2000 euros va être rentabilisée un moment. Si j'investis dans des catalogues de papier peint, c'est pour pouvoir mieux les vendre derrière, ce papier peint. Et donc, je vais avoir un retour sur investissement. Si j'investis dans un iPad, c'est parce que j'ai envie de travailler sur Procreate. Et donc, je vais vendre des prestations en étant plus rentable, plus efficace grâce à ce nouvel outil, etc. Donc en fait, ça va être très important de voir ces dépenses comme des investissements et donc oser dépenser pour pouvoir plus gagner plus tard. Alors là, c'est pour des choses ou des éléments, des outils, mais ça va aussi vouloir dire investir en toi et que non, tu ne vas pas être forcément toi-même une source de dépense, mais aussi une source d'investissement pour un meilleur retour sur investissement derrière. Parce qu'en fait, quand on est entrepreneur, On est nous-mêmes la plus grande ressource de notre activité. Globalement, un outil de plus ou pas, un nouveau logiciel, ça ne va pas forcément changer la donne systématiquement. Oui, je peux te dire, vas-y, investis dans Procreate ou dans un iPad, mais globalement, ce n'est pas forcément ça toujours le nerf de la guerre. Alors qu'investir en toi... Dans un coaching, dans un accompagnement business, dans des nouvelles formations qui vont te faire monter en compétences et qui vont te permettre peut-être de faire des tarifs plus élevés parce que tu vas être plus experte dans un domaine, ça va être important. Mais ça peut aussi être capable de voir ton confort d'entrepreneur comme un investissement. Si tu décides de t'offrir une semaine de vacances, C'est pour ne pas voler en éclats derrière. Donc oui, pendant cette semaine, tu ne vas pas rentrer des nouveaux projets, tu ne vas pas servir tes clients, mais Dieu sait si on a besoin de ce temps de repos pour se régénérer en créativité, en énergie et pour pouvoir rentrer plus d'argent plus tard. Si tu t'offres même, allez, on imagine une séance d'ostéo, un massage parce que tu as le dos cassé tellement tu es tendu, oui, tu vas devoir sortir les cent et quelques roues d'ostéo ou de massage. ou même un petit soin du visage ou pour te détendre. Oui, c'est une dépense, mais c'est pour ton confort. Et c'est aussi une façon de voir ça comme un investissement. Ce qui n'est pas forcément un luxe, c'est ça que je veux dire. Donc je sais que ça peut être hyper dur, et j'avoue que moi-même j'ai mis très très longtemps, j'ai mis vraiment plusieurs années à accepter ça. Mais je sais aussi que c'est quand j'ai compris qu'en fait, ne pas... pas savoir investir en moi dans mon business, en fait finalement c'était l'équivalent de m'auto-saboter. Et qu'en fait le moment où je me suis dit ok, je vais investir dans mon business, je vais par exemple recruter, je vais déléguer, je vais aller me chercher une nouvelle formation pour monter en compétence, je vais investir dans des coachings business, je vais investir dans un mastermind, je vais investir dans tout ça, c'est là qu'à chaque fois mon business ... a franchi une étape supérieure. Et c'est à chaque fois, dans ces moments-là, que mon chiffre d'affaires a considérablement progressé derrière. Donc j'ai dépensé de l'argent, mais c'était pour systématiquement plus en gagner derrière. Et ce qui est flippant, je trouve, c'est qu'on n'a pas la preuve de ça au moment où on dépense. C'est un peu comme un pari sur l'avenir. Et ça, ce n'est pas évident, parce qu'on n'a jamais de garantie qu'on a raison. Et Dieu sait si aussi j'ai dépensé des choses. J'ai cru investir et en fait, je n'ai jamais eu le retour sur investissement que je pensais gagner. Donc parfois, on gagne, parfois on perd. On essaye aussi d'apprendre à faire les meilleurs investissements. Mais je sais que pour moi, être entrepreneur, ça s'apprend aussi. Et qu'on a besoin de ressources pour progresser et faire en sorte que notre activité... activité se passe bien. Les ressources peuvent être vraiment multiples. Ça peut être monter en compétence en marketing. Ça peut être être entrepreneur. Ça s'apprend. Donc, il faut aller chercher ces ressources-là. Ça peut être en compta. Ça peut être en communication. Il y a vraiment plein de ressources. Et puis, les autres ressources qu'on a besoin aussi d'acquérir en tant qu'entrepreneur, c'est aussi beaucoup notre mindset. C'est souvent aussi se faire accompagner Euh... En mindset, c'est le coaching, c'est en général tout l'intérêt de se coacher, c'est aussi venir lever des peurs, la peur du jugement, la peur du rejet, la peur du regard des autres, c'est aussi développer l'envie de se challenger. J'ai l'envie de se malmener même quelques fois. C'est aussi apprendre à prendre des risques. Et puis, on ne va pas se mentir, plus on prend des risques, parfois on se casse la figure, mais souvent on est récompensé à la hauteur du risque qu'on a pris. C'est un petit peu comme en bourse. Si vous investissez en bourse, juste en obligation, en truc hyper sécurisé, on est sûr de gagner, mais on ne va pas gagner beaucoup. Si on veut investir dans des actions... je ne sais pas, elle est super forte là-dessus, je ne sais pas trop pourquoi je me lance dans cette métaphore-là, parce que je ne suis quand même pas dans ma zone de confort optimale, mais si on investit dans des super actions, avec un meilleur rendement, on peut se planter, parce que des fois la bourse s'écroule, mais par contre le gain potentiel est bien plus important. C'est un petit peu pareil en business, parfois ça vaut le coup de prendre plus de risques pour pouvoir grandir plus vite en tant qu'entrepreneur. Bref. Tout ça, ça veut dire aussi qu'on a besoin d'être entouré parce que seul, on a vraiment du mal à faire ce switch de mindset si on n'a pas d'autres personnes qui nous montrent que c'est possible. Donc, ma conclusion globalement, c'est que si tu restes dans un mindset de salarié avec comme priorité absolue la sécurité et le besoin de juste suivre ce que quelqu'un te... te recommande, ça risque d'être douloureux l'entrepreneuriat. Et qu'en fait, je préfère aussi t'amener ce sujet-là aujourd'hui pour que peut-être que tu vas dire, bah non en fait, c'est pas fait pour moi l'entrepreneuriat. Parce qu'il y a quelque chose d'assez tordu finalement à cet entrepreneuriat. Parce qu'être entrepreneur, c'est savoir écouter, savoir écouter les autres je veux dire, mais savoir s'écouter soi aussi. Et des fois, les deux voies ne vont pas dans la même direction. C'est savoir prendre des risques, mais aussi ne pas y aller aveuglément. C'est avancer comme si on était sûr de soi, mais au fond, ne jamais être sûr de ses actions et de ses décisions. Ne jamais être sûr que ce qu'on fait, c'est la bonne chose. C'est souvent être capable d'aller vite, prendre des bonnes décisions rapidement, et en même temps, Dieu sait s'il faut prendre son temps. pour ne pas se précipiter et prendre des décisions sans connaissance de cause globale. C'est savoir investir, mais en même temps surveiller sa trésorerie, pour ne pas, encore une fois, se mettre dans le rouge. Donc en fait, il y a quelque chose, un peu de schizophrène dans tout ça. C'est toujours, j'y vais mais j'ai peur, je veux prendre le plus d'informations, mais je n'ai jamais de certitude d'en avoir assez. Donc il y a tout ça au niveau mindset. donc la passionnée d'entrepreneuriat que je suis. va te dire que c'est hyper exaltant, hyper vibrant. On se sent tellement vivant parce qu'en fait, Dieu sait si quand ça marche, on est hyper fier de nous. Et en fait, la seule à féliciter, globalement, c'est nous-mêmes. Et ça, c'est juste ouf au niveau valorisation de soi, au niveau confiance en soi, au niveau estime de soi. C'est juste incroyable. Mais voilà, il y a toutes ces montagnes russes que je t'ai évoquées. Mais si t'as pas envie de faire tout ça toute seule, c'est aussi possible. On est là pour ça, donc si tu veux qu'on en parle, tu peux prendre vraiment un appel avec moi, je le dis systématiquement en fin de podcast, mais c'est vrai. Si t'as besoin qu'on analyse ensemble où tu en es, que ce soit ton lancement de reconversion, ou un peu plus tard si tu es déjà en lancement d'activité, viens, on peut en parler. de ce switch d'entrepreneur. Est-ce que tu es prête pour ça ? Qu'est-ce que tu peux mettre en place pour que tout soit le plus doux possible et le plus simple possible ? Et puis d'accepter que ça sera compliqué parfois, qu'il y aura des états d'âme. Et c'est ce qui fait toute la beauté de l'entrepreneuriat. Je te dis à très vite. Si tu entends ce message, c'est que tu as écouté l'épisode jusqu'au bout. Et donc, je me dis que ça a dû te plaire. Alors si tu veux me soutenir, laisse-moi un petit commentaire et des étoiles. Ça va vraiment m'aider à faire connaître ce podcast au plus grand nombre. Un énorme merci d'avance !

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Le plus gros challenge quand on devient décoratrice ? Ce n'est pas la déco, c'est le changement d'état d'esprit vers l'entrepreneuriat.


Les 3 gros changements à faire :


1. Accepter l'insécurité financière Fini le salaire qui tombe chaque mois. Mes conseils : garde ton job au début et diminue progressivement, vise une rupture conventionnelle, aie de la trésorerie de côté. Mais sois honnête : si cette insécurité te terrorise, l'entrepreneuriat n'est peut-être pas fait pour toi.


2. Tout repose sur toi Ce sont TES actions qui feront marcher ton activité. Personne ne te dira ce que tu dois faire (cool), mais personne ne viendra te le rappeler non plus (moins cool). Impossible de se positionner en victime.


3. Voir les dépenses comme des investissements Un iPad, une formation, un coaching, même des vacances ou un massage : ce sont des investissements sur l'avenir, pas des dépenses à fond perdu. J'ai mis des années à comprendre ça. C'est quand j'ai commencé à investir en moi que mon business a explosé.


La vérité de l'entrepreneuriat : Prendre des risques mais pas aveuglément. Avancer comme si on était sûr de soi sans jamais l'être vraiment. Aller vite mais prendre son temps. J'y vais mais j'ai peur.


Mais quand ça marche ? C'est juste ouf au niveau confiance en soi. On se sent tellement vivant.


Si tu veux qu'on en parle, réserve un appel découverte.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Hello, je suis Caroline, fondatrice de Bonjour Ma Nouvelle Vie. Après plus de 12 ans en tant que décoratrice d'intérieur, coloriste et avançable prof d'anglais, j'accompagne aujourd'hui les femmes passionnées de déco à lancer leur business de décoratrice d'intérieur pour qu'elles vivent pleinement de leur passion, qu'elles se sentent libres et épanouies et osent rêver grand. Si tu es à la recherche de davantage de compétences sur le métier de décoratrice, de retour d'expérience, de conseil business, si tu veux booster ton mindset pour révéler ton plein potentiel, alors tu es au bon endroit. Si en plus tu as besoin d'une bonne dose d'énergie, de motivation, de bienveillance, si tu as envie de passer à l'action, alors définitivement ce podcast est fait pour toi. Tu retrouveras mes formations et mes accompagnements business sur mon site www.bonjourmanouvellevie.com Allez, on est parti pour l'épisode du jour. Bonne écoute ! Alors aujourd'hui, j'avais envie de te parler d'un enjeu, d'un énorme challenge qui n'est vraiment pas simple quand on veut devenir décoratrice d'intérieur. C'est le switch de mindset vers l'entrepreneuriat. En fait, c'est le changement d'état d'esprit. Je suis avec mes anglicismes naturellement, mais c'est le changement d'état d'esprit. entre un job de salarié, bien souvent, c'est la première étape, et un statut d'entrepreneur qui est en général la destination quand on veut devenir décoratrice d'intérieur. Si tu m'écoutes depuis longtemps, tu sais à quel point te former à l'entrepreneuriat me tient à cœur. Et ça me tient d'ailleurs autant à cœur que de te former à la décoration d'intérieur. Pour moi, l'un ne peut pas aller sans l'autre et c'est une erreur de ne se former qu'à la déco. selon mon point de vue bien sûr, alors que l'entrepreneuriat est si important. Donc pour moi, l'un ne va pas sans l'autre quand on veut réussir à vivre de ce métier. Alors pourquoi est-ce que je trouve que c'est si important ? Parce qu'en fait, dans l'immense majorité des cas, ce qui t'attend, c'est justement de quitter le salariat. Et quand on a été salarié pendant des années, c'est... pas forcément simple de changer de posture, de changer d'état d'esprit. Je l'ai moi aussi vécu en fait quand j'étais prof, j'étais fonctionnaire par définition. Donc quoi que je fasse, à l'époque, mon salaire tombait à la fin du mois. Même si j'insultais un élève, ça ne saurait rien changer. Peut-être que si je le frappais, et encore je ne suis même pas sûre que j'aurais perdu mon salaire à la fin du mois. Bref, ça veut dire que je fasse bien ou que je ne fasse pas bien mon job. mon salaire était le même. Il n'était pas baissé, si jamais je faisais quelque chose de mal, mais à la base, il n'était pas non plus valorisé. Quand j'avais des réussites qui étaient chouettes, et quand surtout, en fonction des réussites que mes élèves pouvaient avoir. Il y avait évidemment beaucoup de sécurité de l'emploi, et mes fins de mois étaient plutôt sereines. Donc en fait, j'étais à l'époque dans un... parfait mindset de salarié. Bon, je te rassure, j'aimais tellement mon métier de prof que, évidemment, je le faisais bien quand même, même s'il n'y avait pas d'impact sur mon salaire à la fin du mois, et j'étais évidemment pas driveée par ça. Mais en tout cas, j'étais dans cet état d'esprit de salarié parce que mon salaire était sécurisé à la fin du mois. Alors, évidemment, tu vas te dire qu'en tant que fonctionnaire, c'est évident, mais Plein d'autres exemples pour illustrer ce mindset de salarié dont je peux parler. C'est par exemple une infirmière qui est dévouée pour aider les autres, qui dévoue sa vie à sauver des vies, justement à soigner. Et elle est tellement dévouée, cette infirmière, qu'elle ne pensera pas spontanément à son propre confort de vie. Elle ne se posera pas la question, suis-je payée à la hauteur de ma valeur, de ce que j'apporte ? Et en plus, petit spoiler, la réponse, elle est non. clairement les infirmières ne sont pas payées à la hauteur de tout ce qu'elles offrent à la société mais en fait une infirmière va accepter cette situation parce qu'en fait en général elle ressent une telle mission de vie une mission de vie tellement forte que ça devient plus fort que tout le reste et c'est d'ailleurs ce qui ouvre la porte à beaucoup de burn-out dans ces métiers-là Je sais que j'ai beaucoup d'élèves au sein de la formation qui ont ce genre de profil, donc je sais très très bien que c'est un statut qui m'amène énormément. Mais en fait, effectivement, c'est le genre de métier où... On ne se pose pas la question d'être rentable, est-ce qu'on gagne assez d'argent, etc. parce qu'on a des valeurs à côté qui sont en général beaucoup plus fortes que ça. Autre exemple, encore pour prendre un exemple, une ingénieure par exemple, chef de projet, une chef de projet, alors peut-être qu'elle gagne plutôt bien sa vie, mais en fait elle met tout en œuvre pour que l'entreprise dans laquelle elle travaille réussisse. En fait, ce n'est pas son projet à elle, à la fin, c'est le projet de son patron. Elle a à cœur évidemment que ses clients soient satisfaits, ça il y a zéro doute là-dessus, mais elle suit globalement les demandes d'un supérieur, elle répond aux demandes d'un manager. Et ça finalement c'est un mindset de salarié et il n'y a aucune connotation négative là-dedans, pas du tout. Et on pourrait multiplier à l'exemple, on est très nombreux, on est beaucoup plus nombreux à être salarié à un moment de sa vie. que entrepreneur. Peut-être que ces situations te parlent parce qu'elles te correspondent et de nombreuses personnes sont faites pour le salariat, qui a évidemment beaucoup d'avantages. Il faut évidemment bien reconnaître ça. Il y a évidemment un certain confort à ne pas être le leader d'un projet, ne pas être celui qui décide de tout. Même si, on est bien d'accord, et je n'ai pas besoin de te faire un gros dessin, ce confort a un... Le revers de la pièce, le revers de la médaille. Évidemment, il y a aussi pas mal de frustration à ne pas pouvoir décider plus que notre champ d'action. Il y a parfois ce sentiment de ne pas être entendu, de ne pas être écouté par ses supérieurs, par ses managers. Il y a aussi parfois un sentiment d'impuissance à ne pas pouvoir changer les choses, alors qu'on a plein d'idées et plein de choses qu'on voit qu'il faudrait mettre en place. Né ! On n'est pas dans notre business, on est salarié et donc on ne peut pas prendre le lead sur tout. Et puis parfois on a aussi des responsabilités limitées, donc on fait les tâches qui nous ont été données et on ne peut pas forcément sortir du cadre. Bref, tu te reconnais peut-être et il se peut que ce soit exactement ta situation aujourd'hui, mais quand tu décides de devenir décoratrice d'intérieur, tu vas devenir entrepreneur et tu vas devoir changer de posture. Tu vas devenir chef d'entreprise, même si tu es solopreneur et que tu seras chef d'entreprise de toi-même, mais quand même, tu vas être entrepreneur. Et du coup, ce n'est plus du tout la même chose. Alors, premier constat qui va être hyper important de changer au niveau de ton mindset, c'est la relation à la sécurité financière, au salaire que tu vas avoir ou plutôt que tu ne vas pas avoir. Donc, il est clair qu'en étant entrepreneur, il n'y a pas de salaire qui tombe à la fin du mois. Quoi que tu fasses ou ne fasses pas. Donc cette insécurité plutôt de l'emploi et du revenu à la fin du mois peut faire extrêmement peur. C'est une évidence, c'est en général la peur numéro un, c'est que l'argent ne rentre pas. Cette insécurité financière peut générer beaucoup d'angoisse et de peur. Il y a plusieurs conseils que je donne en général liés à ça, c'est surtout d'assurer ses arrières. Donc par exemple, il y a... Trois façons d'assurer ses arrières quand on se lance, c'est tu peux garder ton job le plus longtemps possible, en tout cas au début, et puis de le diminuer progressivement. C'est assez simple en général, il y a quand même beaucoup d'entreprises qui l'acceptent, de passer à 80%, de passer à un mi-temps, pour lâcher au fur et à mesure, parce que oui évidemment on a besoin de regagner du temps quand on est entrepreneur. Parce que les week-ends ne suffisent pas, on a besoin aussi de temps sur des heures ouvrables pour aller rencontrer nos clients ou des artisans, des partenaires. Donc en fait, garde ton job pour sécuriser ton emploi, sécuriser tes fins de mois pour les premiers mois, où non, effectivement, il n'y a pas encore de revenus parce qu'on ne croule pas sur les clients le jour où on crée son entreprise. Tu peux aussi sûrement... Dans certains cas, enfin pas sûrement, peut-être, bénéficier d'un licenciement ou alors d'une rupture conventionnelle. Du coup, il y a ça, ça te permet d'avoir plusieurs mois de chômage. Souvent, on arrive à avoir 12 mois, 18 mois. Donc, quand on se lance financièrement, il y a quelque chose de très, très confortable dans ce chômage qu'on touche parce qu'on se dit, malgré tout, ça vient me sécuriser dans ce lancement d'activité, dans mon nouveau statut d'entrepreneur. Il y a des aides aussi, je pense que ce n'est pas le lieu de ce podcast, mais il y a beaucoup d'aides qui peuvent être obtenues parfois. Peut-être aller se renseigner auprès de France Travail notamment, si tu vis en France, il y a quand même pas mal de choses qui existent. Et puis dernier conseil, c'est d'avoir de la trésorerie. Ce cours, voilà, un matelas assez confortable financièrement, parce qu'il y a des investissements à faire pour démarrer. On a besoin de payer son site internet, on a besoin de payer peut-être des cartes de visite. Il n'y a pas énormément d'investissements quand on se lance en tant que décoratrice d'intérieur, mais peut-être que tu auras besoin d'acheter un iPad, peut-être que tu auras besoin d'acheter un nouvel ordinateur. Il y a ce genre de dépenses dont on a besoin, peut-être de payer un shooting photo. Donc on ne peut pas dire qu'il y a zéro dépense et elles ne sont pas toutes. prévisible non plus. Donc vraiment, aie une trésorerie de côté si tu le peux pour quand il y aura des mois un peu plus maigres, parce qu'il y en aura, c'est inévitable, que tu puisses aller puiser dans cette trésorerie pour minimiser ton sentiment d'insécurité et calmer tes peurs. Donc voilà, maintenant on est bien d'accord qu'il ne s'agit pas de se lancer tête baissée. Oui, il faut de l'audace mais je ne vais jamais te dire de prendre des risques inconsidérés. Donc du coup, la question pour toi, c'est est-ce que tu es OK avec ça, avec cette insécurité ? Et si la réponse est je suis terrorisée, ça ne me convient pas du tout, ça veut probablement dire que l'entreprenariat n'est pas fait pour toi. Et que si ce n'est pas le cas aujourd'hui, peut-être que tu peux te familiariser avec cette idée parce que c'est intrinsèque à l'entreprenariat. Oui, il y a une insécurité financière qui est inévitable, qui va être très vite calmée avec. toutes les actions récurrentes que tu vas mener. Et normalement, oui, il y a des mois où on peut faire zéro chiffre d'affaires, mais normalement, tout ça est lissé sur une année et que moi, ça ne m'est jamais arrivé que pendant X mois, je ne sache plus manger parce que j'avais zéro revenu. C'est des choses qui arrivent ponctuellement, mais pas à l'échelle d'une année. En tout cas, on fait tout pour que ça n'arrive pas. Deuxième point dans ce switch de mindset que tu vas devoir faire très probablement en devenant entrepreneur, c'est est-tu ok de décider que toi tu vas devoir décider de tout et d'être celle sur qui tout repose ? Est-ce que tu es ok avec le fait que ce sont tes actions à toi et pas celles de quelqu'un d'autre qui vont faire que ton activité va marcher ou pas marcher ? Quand on devient entrepreneur, c'est impossible de se positionner comme une victime et de reporter la responsabilité sur quelqu'un d'autre. Quand on est entrepreneur, on prend la responsabilité de tout ce qui nous arrive. On n'a juste pas le choix parce qu'il n'y a que nous qui faisons les choses. Et ça, c'est un énorme changement au niveau du mindset. Personne ne te dira plus ce que tu dois faire, ce qui est plutôt cool, on est bien d'accord, mais si tu ne fais pas, Bye personne ne viendra te le rappeler. Il y a beaucoup de personnes qui rêvent justement de cette liberté qu'offre l'entrepreneuriat, mais LVA elle va avec son lot de responsabilités. Et ça, il ne faut pas l'oublier. Devenir entrepreneur veut dire d'endosser toutes ses responsabilités. Alors que quand on est salarié, il y a d'autres personnes en général pour prendre les plus hautes responsabilités. Quand on n'est pas la chef d'une entreprise et qu'on a des salariés, c'est que les salariés sont plus allégés au niveau responsabilité. Ils en ont, très loin de moi de dire qu'on n'en a pas, mais on n'a pas en tout cas la totalité de la responsabilité. On n'a pas les plus fortes responsabilités. Alors que quand on est entrepreneur, on a les petites responsabilités, mais on a aussi les plus grosses, qui est de vivre à la fin et de manger à la fin du mois. Donc ça, ça va être très important. Autre changement de mindset par rapport aux salariats, c'est... notre capacité émotionnelle, financière aussi, mais émotionnelle à investir. Et de ne pas voir les dépenses que fera ton entreprise comme une dépense, mais vraiment comme un investissement. Et ça, en général, quand on est salarié, on a du mal à anticiper ça, parce qu'on ne réfléchit qu'en tant que personne. Donc en fait, ce qu'on dépense comme argent, c'est une dépense, c'est un manque à gagner. Alors que quand on est entrepreneur, L'argent qui sort de notre business, de notre entreprise, peut être une dépense à fond perdu, mais très très souvent, c'est un investissement sur l'avenir. Si tu t'achètes un logiciel, ou je parlais d'un iPad juste avant, ou un outil, comme par exemple à la coloriste que je suis pense à la box, à une grosse box qui vaut plus de 2000 euros, comme outil de coloriste, oui c'est une dépense, il y a de l'argent qui sort, mais on le fait... avec un objectif d'investissement. Si j'investis dans cette box de coloristes, ça veut dire que je vais pouvoir vendre des prestations de meilleure qualité et que donc cet investissement dans... Cette box qui vaut plus de 2000 euros va être rentabilisée un moment. Si j'investis dans des catalogues de papier peint, c'est pour pouvoir mieux les vendre derrière, ce papier peint. Et donc, je vais avoir un retour sur investissement. Si j'investis dans un iPad, c'est parce que j'ai envie de travailler sur Procreate. Et donc, je vais vendre des prestations en étant plus rentable, plus efficace grâce à ce nouvel outil, etc. Donc en fait, ça va être très important de voir ces dépenses comme des investissements et donc oser dépenser pour pouvoir plus gagner plus tard. Alors là, c'est pour des choses ou des éléments, des outils, mais ça va aussi vouloir dire investir en toi et que non, tu ne vas pas être forcément toi-même une source de dépense, mais aussi une source d'investissement pour un meilleur retour sur investissement derrière. Parce qu'en fait, quand on est entrepreneur, On est nous-mêmes la plus grande ressource de notre activité. Globalement, un outil de plus ou pas, un nouveau logiciel, ça ne va pas forcément changer la donne systématiquement. Oui, je peux te dire, vas-y, investis dans Procreate ou dans un iPad, mais globalement, ce n'est pas forcément ça toujours le nerf de la guerre. Alors qu'investir en toi... Dans un coaching, dans un accompagnement business, dans des nouvelles formations qui vont te faire monter en compétences et qui vont te permettre peut-être de faire des tarifs plus élevés parce que tu vas être plus experte dans un domaine, ça va être important. Mais ça peut aussi être capable de voir ton confort d'entrepreneur comme un investissement. Si tu décides de t'offrir une semaine de vacances, C'est pour ne pas voler en éclats derrière. Donc oui, pendant cette semaine, tu ne vas pas rentrer des nouveaux projets, tu ne vas pas servir tes clients, mais Dieu sait si on a besoin de ce temps de repos pour se régénérer en créativité, en énergie et pour pouvoir rentrer plus d'argent plus tard. Si tu t'offres même, allez, on imagine une séance d'ostéo, un massage parce que tu as le dos cassé tellement tu es tendu, oui, tu vas devoir sortir les cent et quelques roues d'ostéo ou de massage. ou même un petit soin du visage ou pour te détendre. Oui, c'est une dépense, mais c'est pour ton confort. Et c'est aussi une façon de voir ça comme un investissement. Ce qui n'est pas forcément un luxe, c'est ça que je veux dire. Donc je sais que ça peut être hyper dur, et j'avoue que moi-même j'ai mis très très longtemps, j'ai mis vraiment plusieurs années à accepter ça. Mais je sais aussi que c'est quand j'ai compris qu'en fait, ne pas... pas savoir investir en moi dans mon business, en fait finalement c'était l'équivalent de m'auto-saboter. Et qu'en fait le moment où je me suis dit ok, je vais investir dans mon business, je vais par exemple recruter, je vais déléguer, je vais aller me chercher une nouvelle formation pour monter en compétence, je vais investir dans des coachings business, je vais investir dans un mastermind, je vais investir dans tout ça, c'est là qu'à chaque fois mon business ... a franchi une étape supérieure. Et c'est à chaque fois, dans ces moments-là, que mon chiffre d'affaires a considérablement progressé derrière. Donc j'ai dépensé de l'argent, mais c'était pour systématiquement plus en gagner derrière. Et ce qui est flippant, je trouve, c'est qu'on n'a pas la preuve de ça au moment où on dépense. C'est un peu comme un pari sur l'avenir. Et ça, ce n'est pas évident, parce qu'on n'a jamais de garantie qu'on a raison. Et Dieu sait si aussi j'ai dépensé des choses. J'ai cru investir et en fait, je n'ai jamais eu le retour sur investissement que je pensais gagner. Donc parfois, on gagne, parfois on perd. On essaye aussi d'apprendre à faire les meilleurs investissements. Mais je sais que pour moi, être entrepreneur, ça s'apprend aussi. Et qu'on a besoin de ressources pour progresser et faire en sorte que notre activité... activité se passe bien. Les ressources peuvent être vraiment multiples. Ça peut être monter en compétence en marketing. Ça peut être être entrepreneur. Ça s'apprend. Donc, il faut aller chercher ces ressources-là. Ça peut être en compta. Ça peut être en communication. Il y a vraiment plein de ressources. Et puis, les autres ressources qu'on a besoin aussi d'acquérir en tant qu'entrepreneur, c'est aussi beaucoup notre mindset. C'est souvent aussi se faire accompagner Euh... En mindset, c'est le coaching, c'est en général tout l'intérêt de se coacher, c'est aussi venir lever des peurs, la peur du jugement, la peur du rejet, la peur du regard des autres, c'est aussi développer l'envie de se challenger. J'ai l'envie de se malmener même quelques fois. C'est aussi apprendre à prendre des risques. Et puis, on ne va pas se mentir, plus on prend des risques, parfois on se casse la figure, mais souvent on est récompensé à la hauteur du risque qu'on a pris. C'est un petit peu comme en bourse. Si vous investissez en bourse, juste en obligation, en truc hyper sécurisé, on est sûr de gagner, mais on ne va pas gagner beaucoup. Si on veut investir dans des actions... je ne sais pas, elle est super forte là-dessus, je ne sais pas trop pourquoi je me lance dans cette métaphore-là, parce que je ne suis quand même pas dans ma zone de confort optimale, mais si on investit dans des super actions, avec un meilleur rendement, on peut se planter, parce que des fois la bourse s'écroule, mais par contre le gain potentiel est bien plus important. C'est un petit peu pareil en business, parfois ça vaut le coup de prendre plus de risques pour pouvoir grandir plus vite en tant qu'entrepreneur. Bref. Tout ça, ça veut dire aussi qu'on a besoin d'être entouré parce que seul, on a vraiment du mal à faire ce switch de mindset si on n'a pas d'autres personnes qui nous montrent que c'est possible. Donc, ma conclusion globalement, c'est que si tu restes dans un mindset de salarié avec comme priorité absolue la sécurité et le besoin de juste suivre ce que quelqu'un te... te recommande, ça risque d'être douloureux l'entrepreneuriat. Et qu'en fait, je préfère aussi t'amener ce sujet-là aujourd'hui pour que peut-être que tu vas dire, bah non en fait, c'est pas fait pour moi l'entrepreneuriat. Parce qu'il y a quelque chose d'assez tordu finalement à cet entrepreneuriat. Parce qu'être entrepreneur, c'est savoir écouter, savoir écouter les autres je veux dire, mais savoir s'écouter soi aussi. Et des fois, les deux voies ne vont pas dans la même direction. C'est savoir prendre des risques, mais aussi ne pas y aller aveuglément. C'est avancer comme si on était sûr de soi, mais au fond, ne jamais être sûr de ses actions et de ses décisions. Ne jamais être sûr que ce qu'on fait, c'est la bonne chose. C'est souvent être capable d'aller vite, prendre des bonnes décisions rapidement, et en même temps, Dieu sait s'il faut prendre son temps. pour ne pas se précipiter et prendre des décisions sans connaissance de cause globale. C'est savoir investir, mais en même temps surveiller sa trésorerie, pour ne pas, encore une fois, se mettre dans le rouge. Donc en fait, il y a quelque chose, un peu de schizophrène dans tout ça. C'est toujours, j'y vais mais j'ai peur, je veux prendre le plus d'informations, mais je n'ai jamais de certitude d'en avoir assez. Donc il y a tout ça au niveau mindset. donc la passionnée d'entrepreneuriat que je suis. va te dire que c'est hyper exaltant, hyper vibrant. On se sent tellement vivant parce qu'en fait, Dieu sait si quand ça marche, on est hyper fier de nous. Et en fait, la seule à féliciter, globalement, c'est nous-mêmes. Et ça, c'est juste ouf au niveau valorisation de soi, au niveau confiance en soi, au niveau estime de soi. C'est juste incroyable. Mais voilà, il y a toutes ces montagnes russes que je t'ai évoquées. Mais si t'as pas envie de faire tout ça toute seule, c'est aussi possible. On est là pour ça, donc si tu veux qu'on en parle, tu peux prendre vraiment un appel avec moi, je le dis systématiquement en fin de podcast, mais c'est vrai. Si t'as besoin qu'on analyse ensemble où tu en es, que ce soit ton lancement de reconversion, ou un peu plus tard si tu es déjà en lancement d'activité, viens, on peut en parler. de ce switch d'entrepreneur. Est-ce que tu es prête pour ça ? Qu'est-ce que tu peux mettre en place pour que tout soit le plus doux possible et le plus simple possible ? Et puis d'accepter que ça sera compliqué parfois, qu'il y aura des états d'âme. Et c'est ce qui fait toute la beauté de l'entrepreneuriat. Je te dis à très vite. Si tu entends ce message, c'est que tu as écouté l'épisode jusqu'au bout. Et donc, je me dis que ça a dû te plaire. Alors si tu veux me soutenir, laisse-moi un petit commentaire et des étoiles. Ça va vraiment m'aider à faire connaître ce podcast au plus grand nombre. Un énorme merci d'avance !

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Le plus gros challenge quand on devient décoratrice ? Ce n'est pas la déco, c'est le changement d'état d'esprit vers l'entrepreneuriat.


Les 3 gros changements à faire :


1. Accepter l'insécurité financière Fini le salaire qui tombe chaque mois. Mes conseils : garde ton job au début et diminue progressivement, vise une rupture conventionnelle, aie de la trésorerie de côté. Mais sois honnête : si cette insécurité te terrorise, l'entrepreneuriat n'est peut-être pas fait pour toi.


2. Tout repose sur toi Ce sont TES actions qui feront marcher ton activité. Personne ne te dira ce que tu dois faire (cool), mais personne ne viendra te le rappeler non plus (moins cool). Impossible de se positionner en victime.


3. Voir les dépenses comme des investissements Un iPad, une formation, un coaching, même des vacances ou un massage : ce sont des investissements sur l'avenir, pas des dépenses à fond perdu. J'ai mis des années à comprendre ça. C'est quand j'ai commencé à investir en moi que mon business a explosé.


La vérité de l'entrepreneuriat : Prendre des risques mais pas aveuglément. Avancer comme si on était sûr de soi sans jamais l'être vraiment. Aller vite mais prendre son temps. J'y vais mais j'ai peur.


Mais quand ça marche ? C'est juste ouf au niveau confiance en soi. On se sent tellement vivant.


Si tu veux qu'on en parle, réserve un appel découverte.

Retrouve mes formations sur www.bonjourmanouvellevie.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Caroline, fondatrice de Bonjour Ma Nouvelle Vie. Après plus de 12 ans en tant que décoratrice d'intérieur, coloriste et avançable prof d'anglais, j'accompagne aujourd'hui les femmes passionnées de déco à lancer leur business de décoratrice d'intérieur pour qu'elles vivent pleinement de leur passion, qu'elles se sentent libres et épanouies et osent rêver grand. Si tu es à la recherche de davantage de compétences sur le métier de décoratrice, de retour d'expérience, de conseil business, si tu veux booster ton mindset pour révéler ton plein potentiel, alors tu es au bon endroit. Si en plus tu as besoin d'une bonne dose d'énergie, de motivation, de bienveillance, si tu as envie de passer à l'action, alors définitivement ce podcast est fait pour toi. Tu retrouveras mes formations et mes accompagnements business sur mon site www.bonjourmanouvellevie.com Allez, on est parti pour l'épisode du jour. Bonne écoute ! Alors aujourd'hui, j'avais envie de te parler d'un enjeu, d'un énorme challenge qui n'est vraiment pas simple quand on veut devenir décoratrice d'intérieur. C'est le switch de mindset vers l'entrepreneuriat. En fait, c'est le changement d'état d'esprit. Je suis avec mes anglicismes naturellement, mais c'est le changement d'état d'esprit. entre un job de salarié, bien souvent, c'est la première étape, et un statut d'entrepreneur qui est en général la destination quand on veut devenir décoratrice d'intérieur. Si tu m'écoutes depuis longtemps, tu sais à quel point te former à l'entrepreneuriat me tient à cœur. Et ça me tient d'ailleurs autant à cœur que de te former à la décoration d'intérieur. Pour moi, l'un ne peut pas aller sans l'autre et c'est une erreur de ne se former qu'à la déco. selon mon point de vue bien sûr, alors que l'entrepreneuriat est si important. Donc pour moi, l'un ne va pas sans l'autre quand on veut réussir à vivre de ce métier. Alors pourquoi est-ce que je trouve que c'est si important ? Parce qu'en fait, dans l'immense majorité des cas, ce qui t'attend, c'est justement de quitter le salariat. Et quand on a été salarié pendant des années, c'est... pas forcément simple de changer de posture, de changer d'état d'esprit. Je l'ai moi aussi vécu en fait quand j'étais prof, j'étais fonctionnaire par définition. Donc quoi que je fasse, à l'époque, mon salaire tombait à la fin du mois. Même si j'insultais un élève, ça ne saurait rien changer. Peut-être que si je le frappais, et encore je ne suis même pas sûre que j'aurais perdu mon salaire à la fin du mois. Bref, ça veut dire que je fasse bien ou que je ne fasse pas bien mon job. mon salaire était le même. Il n'était pas baissé, si jamais je faisais quelque chose de mal, mais à la base, il n'était pas non plus valorisé. Quand j'avais des réussites qui étaient chouettes, et quand surtout, en fonction des réussites que mes élèves pouvaient avoir. Il y avait évidemment beaucoup de sécurité de l'emploi, et mes fins de mois étaient plutôt sereines. Donc en fait, j'étais à l'époque dans un... parfait mindset de salarié. Bon, je te rassure, j'aimais tellement mon métier de prof que, évidemment, je le faisais bien quand même, même s'il n'y avait pas d'impact sur mon salaire à la fin du mois, et j'étais évidemment pas driveée par ça. Mais en tout cas, j'étais dans cet état d'esprit de salarié parce que mon salaire était sécurisé à la fin du mois. Alors, évidemment, tu vas te dire qu'en tant que fonctionnaire, c'est évident, mais Plein d'autres exemples pour illustrer ce mindset de salarié dont je peux parler. C'est par exemple une infirmière qui est dévouée pour aider les autres, qui dévoue sa vie à sauver des vies, justement à soigner. Et elle est tellement dévouée, cette infirmière, qu'elle ne pensera pas spontanément à son propre confort de vie. Elle ne se posera pas la question, suis-je payée à la hauteur de ma valeur, de ce que j'apporte ? Et en plus, petit spoiler, la réponse, elle est non. clairement les infirmières ne sont pas payées à la hauteur de tout ce qu'elles offrent à la société mais en fait une infirmière va accepter cette situation parce qu'en fait en général elle ressent une telle mission de vie une mission de vie tellement forte que ça devient plus fort que tout le reste et c'est d'ailleurs ce qui ouvre la porte à beaucoup de burn-out dans ces métiers-là Je sais que j'ai beaucoup d'élèves au sein de la formation qui ont ce genre de profil, donc je sais très très bien que c'est un statut qui m'amène énormément. Mais en fait, effectivement, c'est le genre de métier où... On ne se pose pas la question d'être rentable, est-ce qu'on gagne assez d'argent, etc. parce qu'on a des valeurs à côté qui sont en général beaucoup plus fortes que ça. Autre exemple, encore pour prendre un exemple, une ingénieure par exemple, chef de projet, une chef de projet, alors peut-être qu'elle gagne plutôt bien sa vie, mais en fait elle met tout en œuvre pour que l'entreprise dans laquelle elle travaille réussisse. En fait, ce n'est pas son projet à elle, à la fin, c'est le projet de son patron. Elle a à cœur évidemment que ses clients soient satisfaits, ça il y a zéro doute là-dessus, mais elle suit globalement les demandes d'un supérieur, elle répond aux demandes d'un manager. Et ça finalement c'est un mindset de salarié et il n'y a aucune connotation négative là-dedans, pas du tout. Et on pourrait multiplier à l'exemple, on est très nombreux, on est beaucoup plus nombreux à être salarié à un moment de sa vie. que entrepreneur. Peut-être que ces situations te parlent parce qu'elles te correspondent et de nombreuses personnes sont faites pour le salariat, qui a évidemment beaucoup d'avantages. Il faut évidemment bien reconnaître ça. Il y a évidemment un certain confort à ne pas être le leader d'un projet, ne pas être celui qui décide de tout. Même si, on est bien d'accord, et je n'ai pas besoin de te faire un gros dessin, ce confort a un... Le revers de la pièce, le revers de la médaille. Évidemment, il y a aussi pas mal de frustration à ne pas pouvoir décider plus que notre champ d'action. Il y a parfois ce sentiment de ne pas être entendu, de ne pas être écouté par ses supérieurs, par ses managers. Il y a aussi parfois un sentiment d'impuissance à ne pas pouvoir changer les choses, alors qu'on a plein d'idées et plein de choses qu'on voit qu'il faudrait mettre en place. Né ! On n'est pas dans notre business, on est salarié et donc on ne peut pas prendre le lead sur tout. Et puis parfois on a aussi des responsabilités limitées, donc on fait les tâches qui nous ont été données et on ne peut pas forcément sortir du cadre. Bref, tu te reconnais peut-être et il se peut que ce soit exactement ta situation aujourd'hui, mais quand tu décides de devenir décoratrice d'intérieur, tu vas devenir entrepreneur et tu vas devoir changer de posture. Tu vas devenir chef d'entreprise, même si tu es solopreneur et que tu seras chef d'entreprise de toi-même, mais quand même, tu vas être entrepreneur. Et du coup, ce n'est plus du tout la même chose. Alors, premier constat qui va être hyper important de changer au niveau de ton mindset, c'est la relation à la sécurité financière, au salaire que tu vas avoir ou plutôt que tu ne vas pas avoir. Donc, il est clair qu'en étant entrepreneur, il n'y a pas de salaire qui tombe à la fin du mois. Quoi que tu fasses ou ne fasses pas. Donc cette insécurité plutôt de l'emploi et du revenu à la fin du mois peut faire extrêmement peur. C'est une évidence, c'est en général la peur numéro un, c'est que l'argent ne rentre pas. Cette insécurité financière peut générer beaucoup d'angoisse et de peur. Il y a plusieurs conseils que je donne en général liés à ça, c'est surtout d'assurer ses arrières. Donc par exemple, il y a... Trois façons d'assurer ses arrières quand on se lance, c'est tu peux garder ton job le plus longtemps possible, en tout cas au début, et puis de le diminuer progressivement. C'est assez simple en général, il y a quand même beaucoup d'entreprises qui l'acceptent, de passer à 80%, de passer à un mi-temps, pour lâcher au fur et à mesure, parce que oui évidemment on a besoin de regagner du temps quand on est entrepreneur. Parce que les week-ends ne suffisent pas, on a besoin aussi de temps sur des heures ouvrables pour aller rencontrer nos clients ou des artisans, des partenaires. Donc en fait, garde ton job pour sécuriser ton emploi, sécuriser tes fins de mois pour les premiers mois, où non, effectivement, il n'y a pas encore de revenus parce qu'on ne croule pas sur les clients le jour où on crée son entreprise. Tu peux aussi sûrement... Dans certains cas, enfin pas sûrement, peut-être, bénéficier d'un licenciement ou alors d'une rupture conventionnelle. Du coup, il y a ça, ça te permet d'avoir plusieurs mois de chômage. Souvent, on arrive à avoir 12 mois, 18 mois. Donc, quand on se lance financièrement, il y a quelque chose de très, très confortable dans ce chômage qu'on touche parce qu'on se dit, malgré tout, ça vient me sécuriser dans ce lancement d'activité, dans mon nouveau statut d'entrepreneur. Il y a des aides aussi, je pense que ce n'est pas le lieu de ce podcast, mais il y a beaucoup d'aides qui peuvent être obtenues parfois. Peut-être aller se renseigner auprès de France Travail notamment, si tu vis en France, il y a quand même pas mal de choses qui existent. Et puis dernier conseil, c'est d'avoir de la trésorerie. Ce cours, voilà, un matelas assez confortable financièrement, parce qu'il y a des investissements à faire pour démarrer. On a besoin de payer son site internet, on a besoin de payer peut-être des cartes de visite. Il n'y a pas énormément d'investissements quand on se lance en tant que décoratrice d'intérieur, mais peut-être que tu auras besoin d'acheter un iPad, peut-être que tu auras besoin d'acheter un nouvel ordinateur. Il y a ce genre de dépenses dont on a besoin, peut-être de payer un shooting photo. Donc on ne peut pas dire qu'il y a zéro dépense et elles ne sont pas toutes. prévisible non plus. Donc vraiment, aie une trésorerie de côté si tu le peux pour quand il y aura des mois un peu plus maigres, parce qu'il y en aura, c'est inévitable, que tu puisses aller puiser dans cette trésorerie pour minimiser ton sentiment d'insécurité et calmer tes peurs. Donc voilà, maintenant on est bien d'accord qu'il ne s'agit pas de se lancer tête baissée. Oui, il faut de l'audace mais je ne vais jamais te dire de prendre des risques inconsidérés. Donc du coup, la question pour toi, c'est est-ce que tu es OK avec ça, avec cette insécurité ? Et si la réponse est je suis terrorisée, ça ne me convient pas du tout, ça veut probablement dire que l'entreprenariat n'est pas fait pour toi. Et que si ce n'est pas le cas aujourd'hui, peut-être que tu peux te familiariser avec cette idée parce que c'est intrinsèque à l'entreprenariat. Oui, il y a une insécurité financière qui est inévitable, qui va être très vite calmée avec. toutes les actions récurrentes que tu vas mener. Et normalement, oui, il y a des mois où on peut faire zéro chiffre d'affaires, mais normalement, tout ça est lissé sur une année et que moi, ça ne m'est jamais arrivé que pendant X mois, je ne sache plus manger parce que j'avais zéro revenu. C'est des choses qui arrivent ponctuellement, mais pas à l'échelle d'une année. En tout cas, on fait tout pour que ça n'arrive pas. Deuxième point dans ce switch de mindset que tu vas devoir faire très probablement en devenant entrepreneur, c'est est-tu ok de décider que toi tu vas devoir décider de tout et d'être celle sur qui tout repose ? Est-ce que tu es ok avec le fait que ce sont tes actions à toi et pas celles de quelqu'un d'autre qui vont faire que ton activité va marcher ou pas marcher ? Quand on devient entrepreneur, c'est impossible de se positionner comme une victime et de reporter la responsabilité sur quelqu'un d'autre. Quand on est entrepreneur, on prend la responsabilité de tout ce qui nous arrive. On n'a juste pas le choix parce qu'il n'y a que nous qui faisons les choses. Et ça, c'est un énorme changement au niveau du mindset. Personne ne te dira plus ce que tu dois faire, ce qui est plutôt cool, on est bien d'accord, mais si tu ne fais pas, Bye personne ne viendra te le rappeler. Il y a beaucoup de personnes qui rêvent justement de cette liberté qu'offre l'entrepreneuriat, mais LVA elle va avec son lot de responsabilités. Et ça, il ne faut pas l'oublier. Devenir entrepreneur veut dire d'endosser toutes ses responsabilités. Alors que quand on est salarié, il y a d'autres personnes en général pour prendre les plus hautes responsabilités. Quand on n'est pas la chef d'une entreprise et qu'on a des salariés, c'est que les salariés sont plus allégés au niveau responsabilité. Ils en ont, très loin de moi de dire qu'on n'en a pas, mais on n'a pas en tout cas la totalité de la responsabilité. On n'a pas les plus fortes responsabilités. Alors que quand on est entrepreneur, on a les petites responsabilités, mais on a aussi les plus grosses, qui est de vivre à la fin et de manger à la fin du mois. Donc ça, ça va être très important. Autre changement de mindset par rapport aux salariats, c'est... notre capacité émotionnelle, financière aussi, mais émotionnelle à investir. Et de ne pas voir les dépenses que fera ton entreprise comme une dépense, mais vraiment comme un investissement. Et ça, en général, quand on est salarié, on a du mal à anticiper ça, parce qu'on ne réfléchit qu'en tant que personne. Donc en fait, ce qu'on dépense comme argent, c'est une dépense, c'est un manque à gagner. Alors que quand on est entrepreneur, L'argent qui sort de notre business, de notre entreprise, peut être une dépense à fond perdu, mais très très souvent, c'est un investissement sur l'avenir. Si tu t'achètes un logiciel, ou je parlais d'un iPad juste avant, ou un outil, comme par exemple à la coloriste que je suis pense à la box, à une grosse box qui vaut plus de 2000 euros, comme outil de coloriste, oui c'est une dépense, il y a de l'argent qui sort, mais on le fait... avec un objectif d'investissement. Si j'investis dans cette box de coloristes, ça veut dire que je vais pouvoir vendre des prestations de meilleure qualité et que donc cet investissement dans... Cette box qui vaut plus de 2000 euros va être rentabilisée un moment. Si j'investis dans des catalogues de papier peint, c'est pour pouvoir mieux les vendre derrière, ce papier peint. Et donc, je vais avoir un retour sur investissement. Si j'investis dans un iPad, c'est parce que j'ai envie de travailler sur Procreate. Et donc, je vais vendre des prestations en étant plus rentable, plus efficace grâce à ce nouvel outil, etc. Donc en fait, ça va être très important de voir ces dépenses comme des investissements et donc oser dépenser pour pouvoir plus gagner plus tard. Alors là, c'est pour des choses ou des éléments, des outils, mais ça va aussi vouloir dire investir en toi et que non, tu ne vas pas être forcément toi-même une source de dépense, mais aussi une source d'investissement pour un meilleur retour sur investissement derrière. Parce qu'en fait, quand on est entrepreneur, On est nous-mêmes la plus grande ressource de notre activité. Globalement, un outil de plus ou pas, un nouveau logiciel, ça ne va pas forcément changer la donne systématiquement. Oui, je peux te dire, vas-y, investis dans Procreate ou dans un iPad, mais globalement, ce n'est pas forcément ça toujours le nerf de la guerre. Alors qu'investir en toi... Dans un coaching, dans un accompagnement business, dans des nouvelles formations qui vont te faire monter en compétences et qui vont te permettre peut-être de faire des tarifs plus élevés parce que tu vas être plus experte dans un domaine, ça va être important. Mais ça peut aussi être capable de voir ton confort d'entrepreneur comme un investissement. Si tu décides de t'offrir une semaine de vacances, C'est pour ne pas voler en éclats derrière. Donc oui, pendant cette semaine, tu ne vas pas rentrer des nouveaux projets, tu ne vas pas servir tes clients, mais Dieu sait si on a besoin de ce temps de repos pour se régénérer en créativité, en énergie et pour pouvoir rentrer plus d'argent plus tard. Si tu t'offres même, allez, on imagine une séance d'ostéo, un massage parce que tu as le dos cassé tellement tu es tendu, oui, tu vas devoir sortir les cent et quelques roues d'ostéo ou de massage. ou même un petit soin du visage ou pour te détendre. Oui, c'est une dépense, mais c'est pour ton confort. Et c'est aussi une façon de voir ça comme un investissement. Ce qui n'est pas forcément un luxe, c'est ça que je veux dire. Donc je sais que ça peut être hyper dur, et j'avoue que moi-même j'ai mis très très longtemps, j'ai mis vraiment plusieurs années à accepter ça. Mais je sais aussi que c'est quand j'ai compris qu'en fait, ne pas... pas savoir investir en moi dans mon business, en fait finalement c'était l'équivalent de m'auto-saboter. Et qu'en fait le moment où je me suis dit ok, je vais investir dans mon business, je vais par exemple recruter, je vais déléguer, je vais aller me chercher une nouvelle formation pour monter en compétence, je vais investir dans des coachings business, je vais investir dans un mastermind, je vais investir dans tout ça, c'est là qu'à chaque fois mon business ... a franchi une étape supérieure. Et c'est à chaque fois, dans ces moments-là, que mon chiffre d'affaires a considérablement progressé derrière. Donc j'ai dépensé de l'argent, mais c'était pour systématiquement plus en gagner derrière. Et ce qui est flippant, je trouve, c'est qu'on n'a pas la preuve de ça au moment où on dépense. C'est un peu comme un pari sur l'avenir. Et ça, ce n'est pas évident, parce qu'on n'a jamais de garantie qu'on a raison. Et Dieu sait si aussi j'ai dépensé des choses. J'ai cru investir et en fait, je n'ai jamais eu le retour sur investissement que je pensais gagner. Donc parfois, on gagne, parfois on perd. On essaye aussi d'apprendre à faire les meilleurs investissements. Mais je sais que pour moi, être entrepreneur, ça s'apprend aussi. Et qu'on a besoin de ressources pour progresser et faire en sorte que notre activité... activité se passe bien. Les ressources peuvent être vraiment multiples. Ça peut être monter en compétence en marketing. Ça peut être être entrepreneur. Ça s'apprend. Donc, il faut aller chercher ces ressources-là. Ça peut être en compta. Ça peut être en communication. Il y a vraiment plein de ressources. Et puis, les autres ressources qu'on a besoin aussi d'acquérir en tant qu'entrepreneur, c'est aussi beaucoup notre mindset. C'est souvent aussi se faire accompagner Euh... En mindset, c'est le coaching, c'est en général tout l'intérêt de se coacher, c'est aussi venir lever des peurs, la peur du jugement, la peur du rejet, la peur du regard des autres, c'est aussi développer l'envie de se challenger. J'ai l'envie de se malmener même quelques fois. C'est aussi apprendre à prendre des risques. Et puis, on ne va pas se mentir, plus on prend des risques, parfois on se casse la figure, mais souvent on est récompensé à la hauteur du risque qu'on a pris. C'est un petit peu comme en bourse. Si vous investissez en bourse, juste en obligation, en truc hyper sécurisé, on est sûr de gagner, mais on ne va pas gagner beaucoup. Si on veut investir dans des actions... je ne sais pas, elle est super forte là-dessus, je ne sais pas trop pourquoi je me lance dans cette métaphore-là, parce que je ne suis quand même pas dans ma zone de confort optimale, mais si on investit dans des super actions, avec un meilleur rendement, on peut se planter, parce que des fois la bourse s'écroule, mais par contre le gain potentiel est bien plus important. C'est un petit peu pareil en business, parfois ça vaut le coup de prendre plus de risques pour pouvoir grandir plus vite en tant qu'entrepreneur. Bref. Tout ça, ça veut dire aussi qu'on a besoin d'être entouré parce que seul, on a vraiment du mal à faire ce switch de mindset si on n'a pas d'autres personnes qui nous montrent que c'est possible. Donc, ma conclusion globalement, c'est que si tu restes dans un mindset de salarié avec comme priorité absolue la sécurité et le besoin de juste suivre ce que quelqu'un te... te recommande, ça risque d'être douloureux l'entrepreneuriat. Et qu'en fait, je préfère aussi t'amener ce sujet-là aujourd'hui pour que peut-être que tu vas dire, bah non en fait, c'est pas fait pour moi l'entrepreneuriat. Parce qu'il y a quelque chose d'assez tordu finalement à cet entrepreneuriat. Parce qu'être entrepreneur, c'est savoir écouter, savoir écouter les autres je veux dire, mais savoir s'écouter soi aussi. Et des fois, les deux voies ne vont pas dans la même direction. C'est savoir prendre des risques, mais aussi ne pas y aller aveuglément. C'est avancer comme si on était sûr de soi, mais au fond, ne jamais être sûr de ses actions et de ses décisions. Ne jamais être sûr que ce qu'on fait, c'est la bonne chose. C'est souvent être capable d'aller vite, prendre des bonnes décisions rapidement, et en même temps, Dieu sait s'il faut prendre son temps. pour ne pas se précipiter et prendre des décisions sans connaissance de cause globale. C'est savoir investir, mais en même temps surveiller sa trésorerie, pour ne pas, encore une fois, se mettre dans le rouge. Donc en fait, il y a quelque chose, un peu de schizophrène dans tout ça. C'est toujours, j'y vais mais j'ai peur, je veux prendre le plus d'informations, mais je n'ai jamais de certitude d'en avoir assez. Donc il y a tout ça au niveau mindset. donc la passionnée d'entrepreneuriat que je suis. va te dire que c'est hyper exaltant, hyper vibrant. On se sent tellement vivant parce qu'en fait, Dieu sait si quand ça marche, on est hyper fier de nous. Et en fait, la seule à féliciter, globalement, c'est nous-mêmes. Et ça, c'est juste ouf au niveau valorisation de soi, au niveau confiance en soi, au niveau estime de soi. C'est juste incroyable. Mais voilà, il y a toutes ces montagnes russes que je t'ai évoquées. Mais si t'as pas envie de faire tout ça toute seule, c'est aussi possible. On est là pour ça, donc si tu veux qu'on en parle, tu peux prendre vraiment un appel avec moi, je le dis systématiquement en fin de podcast, mais c'est vrai. Si t'as besoin qu'on analyse ensemble où tu en es, que ce soit ton lancement de reconversion, ou un peu plus tard si tu es déjà en lancement d'activité, viens, on peut en parler. de ce switch d'entrepreneur. Est-ce que tu es prête pour ça ? Qu'est-ce que tu peux mettre en place pour que tout soit le plus doux possible et le plus simple possible ? Et puis d'accepter que ça sera compliqué parfois, qu'il y aura des états d'âme. Et c'est ce qui fait toute la beauté de l'entrepreneuriat. Je te dis à très vite. Si tu entends ce message, c'est que tu as écouté l'épisode jusqu'au bout. Et donc, je me dis que ça a dû te plaire. Alors si tu veux me soutenir, laisse-moi un petit commentaire et des étoiles. Ça va vraiment m'aider à faire connaître ce podcast au plus grand nombre. Un énorme merci d'avance !

Description

Le plus gros challenge quand on devient décoratrice ? Ce n'est pas la déco, c'est le changement d'état d'esprit vers l'entrepreneuriat.


Les 3 gros changements à faire :


1. Accepter l'insécurité financière Fini le salaire qui tombe chaque mois. Mes conseils : garde ton job au début et diminue progressivement, vise une rupture conventionnelle, aie de la trésorerie de côté. Mais sois honnête : si cette insécurité te terrorise, l'entrepreneuriat n'est peut-être pas fait pour toi.


2. Tout repose sur toi Ce sont TES actions qui feront marcher ton activité. Personne ne te dira ce que tu dois faire (cool), mais personne ne viendra te le rappeler non plus (moins cool). Impossible de se positionner en victime.


3. Voir les dépenses comme des investissements Un iPad, une formation, un coaching, même des vacances ou un massage : ce sont des investissements sur l'avenir, pas des dépenses à fond perdu. J'ai mis des années à comprendre ça. C'est quand j'ai commencé à investir en moi que mon business a explosé.


La vérité de l'entrepreneuriat : Prendre des risques mais pas aveuglément. Avancer comme si on était sûr de soi sans jamais l'être vraiment. Aller vite mais prendre son temps. J'y vais mais j'ai peur.


Mais quand ça marche ? C'est juste ouf au niveau confiance en soi. On se sent tellement vivant.


Si tu veux qu'on en parle, réserve un appel découverte.

Retrouve mes formations sur www.bonjourmanouvellevie.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Caroline, fondatrice de Bonjour Ma Nouvelle Vie. Après plus de 12 ans en tant que décoratrice d'intérieur, coloriste et avançable prof d'anglais, j'accompagne aujourd'hui les femmes passionnées de déco à lancer leur business de décoratrice d'intérieur pour qu'elles vivent pleinement de leur passion, qu'elles se sentent libres et épanouies et osent rêver grand. Si tu es à la recherche de davantage de compétences sur le métier de décoratrice, de retour d'expérience, de conseil business, si tu veux booster ton mindset pour révéler ton plein potentiel, alors tu es au bon endroit. Si en plus tu as besoin d'une bonne dose d'énergie, de motivation, de bienveillance, si tu as envie de passer à l'action, alors définitivement ce podcast est fait pour toi. Tu retrouveras mes formations et mes accompagnements business sur mon site www.bonjourmanouvellevie.com Allez, on est parti pour l'épisode du jour. Bonne écoute ! Alors aujourd'hui, j'avais envie de te parler d'un enjeu, d'un énorme challenge qui n'est vraiment pas simple quand on veut devenir décoratrice d'intérieur. C'est le switch de mindset vers l'entrepreneuriat. En fait, c'est le changement d'état d'esprit. Je suis avec mes anglicismes naturellement, mais c'est le changement d'état d'esprit. entre un job de salarié, bien souvent, c'est la première étape, et un statut d'entrepreneur qui est en général la destination quand on veut devenir décoratrice d'intérieur. Si tu m'écoutes depuis longtemps, tu sais à quel point te former à l'entrepreneuriat me tient à cœur. Et ça me tient d'ailleurs autant à cœur que de te former à la décoration d'intérieur. Pour moi, l'un ne peut pas aller sans l'autre et c'est une erreur de ne se former qu'à la déco. selon mon point de vue bien sûr, alors que l'entrepreneuriat est si important. Donc pour moi, l'un ne va pas sans l'autre quand on veut réussir à vivre de ce métier. Alors pourquoi est-ce que je trouve que c'est si important ? Parce qu'en fait, dans l'immense majorité des cas, ce qui t'attend, c'est justement de quitter le salariat. Et quand on a été salarié pendant des années, c'est... pas forcément simple de changer de posture, de changer d'état d'esprit. Je l'ai moi aussi vécu en fait quand j'étais prof, j'étais fonctionnaire par définition. Donc quoi que je fasse, à l'époque, mon salaire tombait à la fin du mois. Même si j'insultais un élève, ça ne saurait rien changer. Peut-être que si je le frappais, et encore je ne suis même pas sûre que j'aurais perdu mon salaire à la fin du mois. Bref, ça veut dire que je fasse bien ou que je ne fasse pas bien mon job. mon salaire était le même. Il n'était pas baissé, si jamais je faisais quelque chose de mal, mais à la base, il n'était pas non plus valorisé. Quand j'avais des réussites qui étaient chouettes, et quand surtout, en fonction des réussites que mes élèves pouvaient avoir. Il y avait évidemment beaucoup de sécurité de l'emploi, et mes fins de mois étaient plutôt sereines. Donc en fait, j'étais à l'époque dans un... parfait mindset de salarié. Bon, je te rassure, j'aimais tellement mon métier de prof que, évidemment, je le faisais bien quand même, même s'il n'y avait pas d'impact sur mon salaire à la fin du mois, et j'étais évidemment pas driveée par ça. Mais en tout cas, j'étais dans cet état d'esprit de salarié parce que mon salaire était sécurisé à la fin du mois. Alors, évidemment, tu vas te dire qu'en tant que fonctionnaire, c'est évident, mais Plein d'autres exemples pour illustrer ce mindset de salarié dont je peux parler. C'est par exemple une infirmière qui est dévouée pour aider les autres, qui dévoue sa vie à sauver des vies, justement à soigner. Et elle est tellement dévouée, cette infirmière, qu'elle ne pensera pas spontanément à son propre confort de vie. Elle ne se posera pas la question, suis-je payée à la hauteur de ma valeur, de ce que j'apporte ? Et en plus, petit spoiler, la réponse, elle est non. clairement les infirmières ne sont pas payées à la hauteur de tout ce qu'elles offrent à la société mais en fait une infirmière va accepter cette situation parce qu'en fait en général elle ressent une telle mission de vie une mission de vie tellement forte que ça devient plus fort que tout le reste et c'est d'ailleurs ce qui ouvre la porte à beaucoup de burn-out dans ces métiers-là Je sais que j'ai beaucoup d'élèves au sein de la formation qui ont ce genre de profil, donc je sais très très bien que c'est un statut qui m'amène énormément. Mais en fait, effectivement, c'est le genre de métier où... On ne se pose pas la question d'être rentable, est-ce qu'on gagne assez d'argent, etc. parce qu'on a des valeurs à côté qui sont en général beaucoup plus fortes que ça. Autre exemple, encore pour prendre un exemple, une ingénieure par exemple, chef de projet, une chef de projet, alors peut-être qu'elle gagne plutôt bien sa vie, mais en fait elle met tout en œuvre pour que l'entreprise dans laquelle elle travaille réussisse. En fait, ce n'est pas son projet à elle, à la fin, c'est le projet de son patron. Elle a à cœur évidemment que ses clients soient satisfaits, ça il y a zéro doute là-dessus, mais elle suit globalement les demandes d'un supérieur, elle répond aux demandes d'un manager. Et ça finalement c'est un mindset de salarié et il n'y a aucune connotation négative là-dedans, pas du tout. Et on pourrait multiplier à l'exemple, on est très nombreux, on est beaucoup plus nombreux à être salarié à un moment de sa vie. que entrepreneur. Peut-être que ces situations te parlent parce qu'elles te correspondent et de nombreuses personnes sont faites pour le salariat, qui a évidemment beaucoup d'avantages. Il faut évidemment bien reconnaître ça. Il y a évidemment un certain confort à ne pas être le leader d'un projet, ne pas être celui qui décide de tout. Même si, on est bien d'accord, et je n'ai pas besoin de te faire un gros dessin, ce confort a un... Le revers de la pièce, le revers de la médaille. Évidemment, il y a aussi pas mal de frustration à ne pas pouvoir décider plus que notre champ d'action. Il y a parfois ce sentiment de ne pas être entendu, de ne pas être écouté par ses supérieurs, par ses managers. Il y a aussi parfois un sentiment d'impuissance à ne pas pouvoir changer les choses, alors qu'on a plein d'idées et plein de choses qu'on voit qu'il faudrait mettre en place. Né ! On n'est pas dans notre business, on est salarié et donc on ne peut pas prendre le lead sur tout. Et puis parfois on a aussi des responsabilités limitées, donc on fait les tâches qui nous ont été données et on ne peut pas forcément sortir du cadre. Bref, tu te reconnais peut-être et il se peut que ce soit exactement ta situation aujourd'hui, mais quand tu décides de devenir décoratrice d'intérieur, tu vas devenir entrepreneur et tu vas devoir changer de posture. Tu vas devenir chef d'entreprise, même si tu es solopreneur et que tu seras chef d'entreprise de toi-même, mais quand même, tu vas être entrepreneur. Et du coup, ce n'est plus du tout la même chose. Alors, premier constat qui va être hyper important de changer au niveau de ton mindset, c'est la relation à la sécurité financière, au salaire que tu vas avoir ou plutôt que tu ne vas pas avoir. Donc, il est clair qu'en étant entrepreneur, il n'y a pas de salaire qui tombe à la fin du mois. Quoi que tu fasses ou ne fasses pas. Donc cette insécurité plutôt de l'emploi et du revenu à la fin du mois peut faire extrêmement peur. C'est une évidence, c'est en général la peur numéro un, c'est que l'argent ne rentre pas. Cette insécurité financière peut générer beaucoup d'angoisse et de peur. Il y a plusieurs conseils que je donne en général liés à ça, c'est surtout d'assurer ses arrières. Donc par exemple, il y a... Trois façons d'assurer ses arrières quand on se lance, c'est tu peux garder ton job le plus longtemps possible, en tout cas au début, et puis de le diminuer progressivement. C'est assez simple en général, il y a quand même beaucoup d'entreprises qui l'acceptent, de passer à 80%, de passer à un mi-temps, pour lâcher au fur et à mesure, parce que oui évidemment on a besoin de regagner du temps quand on est entrepreneur. Parce que les week-ends ne suffisent pas, on a besoin aussi de temps sur des heures ouvrables pour aller rencontrer nos clients ou des artisans, des partenaires. Donc en fait, garde ton job pour sécuriser ton emploi, sécuriser tes fins de mois pour les premiers mois, où non, effectivement, il n'y a pas encore de revenus parce qu'on ne croule pas sur les clients le jour où on crée son entreprise. Tu peux aussi sûrement... Dans certains cas, enfin pas sûrement, peut-être, bénéficier d'un licenciement ou alors d'une rupture conventionnelle. Du coup, il y a ça, ça te permet d'avoir plusieurs mois de chômage. Souvent, on arrive à avoir 12 mois, 18 mois. Donc, quand on se lance financièrement, il y a quelque chose de très, très confortable dans ce chômage qu'on touche parce qu'on se dit, malgré tout, ça vient me sécuriser dans ce lancement d'activité, dans mon nouveau statut d'entrepreneur. Il y a des aides aussi, je pense que ce n'est pas le lieu de ce podcast, mais il y a beaucoup d'aides qui peuvent être obtenues parfois. Peut-être aller se renseigner auprès de France Travail notamment, si tu vis en France, il y a quand même pas mal de choses qui existent. Et puis dernier conseil, c'est d'avoir de la trésorerie. Ce cours, voilà, un matelas assez confortable financièrement, parce qu'il y a des investissements à faire pour démarrer. On a besoin de payer son site internet, on a besoin de payer peut-être des cartes de visite. Il n'y a pas énormément d'investissements quand on se lance en tant que décoratrice d'intérieur, mais peut-être que tu auras besoin d'acheter un iPad, peut-être que tu auras besoin d'acheter un nouvel ordinateur. Il y a ce genre de dépenses dont on a besoin, peut-être de payer un shooting photo. Donc on ne peut pas dire qu'il y a zéro dépense et elles ne sont pas toutes. prévisible non plus. Donc vraiment, aie une trésorerie de côté si tu le peux pour quand il y aura des mois un peu plus maigres, parce qu'il y en aura, c'est inévitable, que tu puisses aller puiser dans cette trésorerie pour minimiser ton sentiment d'insécurité et calmer tes peurs. Donc voilà, maintenant on est bien d'accord qu'il ne s'agit pas de se lancer tête baissée. Oui, il faut de l'audace mais je ne vais jamais te dire de prendre des risques inconsidérés. Donc du coup, la question pour toi, c'est est-ce que tu es OK avec ça, avec cette insécurité ? Et si la réponse est je suis terrorisée, ça ne me convient pas du tout, ça veut probablement dire que l'entreprenariat n'est pas fait pour toi. Et que si ce n'est pas le cas aujourd'hui, peut-être que tu peux te familiariser avec cette idée parce que c'est intrinsèque à l'entreprenariat. Oui, il y a une insécurité financière qui est inévitable, qui va être très vite calmée avec. toutes les actions récurrentes que tu vas mener. Et normalement, oui, il y a des mois où on peut faire zéro chiffre d'affaires, mais normalement, tout ça est lissé sur une année et que moi, ça ne m'est jamais arrivé que pendant X mois, je ne sache plus manger parce que j'avais zéro revenu. C'est des choses qui arrivent ponctuellement, mais pas à l'échelle d'une année. En tout cas, on fait tout pour que ça n'arrive pas. Deuxième point dans ce switch de mindset que tu vas devoir faire très probablement en devenant entrepreneur, c'est est-tu ok de décider que toi tu vas devoir décider de tout et d'être celle sur qui tout repose ? Est-ce que tu es ok avec le fait que ce sont tes actions à toi et pas celles de quelqu'un d'autre qui vont faire que ton activité va marcher ou pas marcher ? Quand on devient entrepreneur, c'est impossible de se positionner comme une victime et de reporter la responsabilité sur quelqu'un d'autre. Quand on est entrepreneur, on prend la responsabilité de tout ce qui nous arrive. On n'a juste pas le choix parce qu'il n'y a que nous qui faisons les choses. Et ça, c'est un énorme changement au niveau du mindset. Personne ne te dira plus ce que tu dois faire, ce qui est plutôt cool, on est bien d'accord, mais si tu ne fais pas, Bye personne ne viendra te le rappeler. Il y a beaucoup de personnes qui rêvent justement de cette liberté qu'offre l'entrepreneuriat, mais LVA elle va avec son lot de responsabilités. Et ça, il ne faut pas l'oublier. Devenir entrepreneur veut dire d'endosser toutes ses responsabilités. Alors que quand on est salarié, il y a d'autres personnes en général pour prendre les plus hautes responsabilités. Quand on n'est pas la chef d'une entreprise et qu'on a des salariés, c'est que les salariés sont plus allégés au niveau responsabilité. Ils en ont, très loin de moi de dire qu'on n'en a pas, mais on n'a pas en tout cas la totalité de la responsabilité. On n'a pas les plus fortes responsabilités. Alors que quand on est entrepreneur, on a les petites responsabilités, mais on a aussi les plus grosses, qui est de vivre à la fin et de manger à la fin du mois. Donc ça, ça va être très important. Autre changement de mindset par rapport aux salariats, c'est... notre capacité émotionnelle, financière aussi, mais émotionnelle à investir. Et de ne pas voir les dépenses que fera ton entreprise comme une dépense, mais vraiment comme un investissement. Et ça, en général, quand on est salarié, on a du mal à anticiper ça, parce qu'on ne réfléchit qu'en tant que personne. Donc en fait, ce qu'on dépense comme argent, c'est une dépense, c'est un manque à gagner. Alors que quand on est entrepreneur, L'argent qui sort de notre business, de notre entreprise, peut être une dépense à fond perdu, mais très très souvent, c'est un investissement sur l'avenir. Si tu t'achètes un logiciel, ou je parlais d'un iPad juste avant, ou un outil, comme par exemple à la coloriste que je suis pense à la box, à une grosse box qui vaut plus de 2000 euros, comme outil de coloriste, oui c'est une dépense, il y a de l'argent qui sort, mais on le fait... avec un objectif d'investissement. Si j'investis dans cette box de coloristes, ça veut dire que je vais pouvoir vendre des prestations de meilleure qualité et que donc cet investissement dans... Cette box qui vaut plus de 2000 euros va être rentabilisée un moment. Si j'investis dans des catalogues de papier peint, c'est pour pouvoir mieux les vendre derrière, ce papier peint. Et donc, je vais avoir un retour sur investissement. Si j'investis dans un iPad, c'est parce que j'ai envie de travailler sur Procreate. Et donc, je vais vendre des prestations en étant plus rentable, plus efficace grâce à ce nouvel outil, etc. Donc en fait, ça va être très important de voir ces dépenses comme des investissements et donc oser dépenser pour pouvoir plus gagner plus tard. Alors là, c'est pour des choses ou des éléments, des outils, mais ça va aussi vouloir dire investir en toi et que non, tu ne vas pas être forcément toi-même une source de dépense, mais aussi une source d'investissement pour un meilleur retour sur investissement derrière. Parce qu'en fait, quand on est entrepreneur, On est nous-mêmes la plus grande ressource de notre activité. Globalement, un outil de plus ou pas, un nouveau logiciel, ça ne va pas forcément changer la donne systématiquement. Oui, je peux te dire, vas-y, investis dans Procreate ou dans un iPad, mais globalement, ce n'est pas forcément ça toujours le nerf de la guerre. Alors qu'investir en toi... Dans un coaching, dans un accompagnement business, dans des nouvelles formations qui vont te faire monter en compétences et qui vont te permettre peut-être de faire des tarifs plus élevés parce que tu vas être plus experte dans un domaine, ça va être important. Mais ça peut aussi être capable de voir ton confort d'entrepreneur comme un investissement. Si tu décides de t'offrir une semaine de vacances, C'est pour ne pas voler en éclats derrière. Donc oui, pendant cette semaine, tu ne vas pas rentrer des nouveaux projets, tu ne vas pas servir tes clients, mais Dieu sait si on a besoin de ce temps de repos pour se régénérer en créativité, en énergie et pour pouvoir rentrer plus d'argent plus tard. Si tu t'offres même, allez, on imagine une séance d'ostéo, un massage parce que tu as le dos cassé tellement tu es tendu, oui, tu vas devoir sortir les cent et quelques roues d'ostéo ou de massage. ou même un petit soin du visage ou pour te détendre. Oui, c'est une dépense, mais c'est pour ton confort. Et c'est aussi une façon de voir ça comme un investissement. Ce qui n'est pas forcément un luxe, c'est ça que je veux dire. Donc je sais que ça peut être hyper dur, et j'avoue que moi-même j'ai mis très très longtemps, j'ai mis vraiment plusieurs années à accepter ça. Mais je sais aussi que c'est quand j'ai compris qu'en fait, ne pas... pas savoir investir en moi dans mon business, en fait finalement c'était l'équivalent de m'auto-saboter. Et qu'en fait le moment où je me suis dit ok, je vais investir dans mon business, je vais par exemple recruter, je vais déléguer, je vais aller me chercher une nouvelle formation pour monter en compétence, je vais investir dans des coachings business, je vais investir dans un mastermind, je vais investir dans tout ça, c'est là qu'à chaque fois mon business ... a franchi une étape supérieure. Et c'est à chaque fois, dans ces moments-là, que mon chiffre d'affaires a considérablement progressé derrière. Donc j'ai dépensé de l'argent, mais c'était pour systématiquement plus en gagner derrière. Et ce qui est flippant, je trouve, c'est qu'on n'a pas la preuve de ça au moment où on dépense. C'est un peu comme un pari sur l'avenir. Et ça, ce n'est pas évident, parce qu'on n'a jamais de garantie qu'on a raison. Et Dieu sait si aussi j'ai dépensé des choses. J'ai cru investir et en fait, je n'ai jamais eu le retour sur investissement que je pensais gagner. Donc parfois, on gagne, parfois on perd. On essaye aussi d'apprendre à faire les meilleurs investissements. Mais je sais que pour moi, être entrepreneur, ça s'apprend aussi. Et qu'on a besoin de ressources pour progresser et faire en sorte que notre activité... activité se passe bien. Les ressources peuvent être vraiment multiples. Ça peut être monter en compétence en marketing. Ça peut être être entrepreneur. Ça s'apprend. Donc, il faut aller chercher ces ressources-là. Ça peut être en compta. Ça peut être en communication. Il y a vraiment plein de ressources. Et puis, les autres ressources qu'on a besoin aussi d'acquérir en tant qu'entrepreneur, c'est aussi beaucoup notre mindset. C'est souvent aussi se faire accompagner Euh... En mindset, c'est le coaching, c'est en général tout l'intérêt de se coacher, c'est aussi venir lever des peurs, la peur du jugement, la peur du rejet, la peur du regard des autres, c'est aussi développer l'envie de se challenger. J'ai l'envie de se malmener même quelques fois. C'est aussi apprendre à prendre des risques. Et puis, on ne va pas se mentir, plus on prend des risques, parfois on se casse la figure, mais souvent on est récompensé à la hauteur du risque qu'on a pris. C'est un petit peu comme en bourse. Si vous investissez en bourse, juste en obligation, en truc hyper sécurisé, on est sûr de gagner, mais on ne va pas gagner beaucoup. Si on veut investir dans des actions... je ne sais pas, elle est super forte là-dessus, je ne sais pas trop pourquoi je me lance dans cette métaphore-là, parce que je ne suis quand même pas dans ma zone de confort optimale, mais si on investit dans des super actions, avec un meilleur rendement, on peut se planter, parce que des fois la bourse s'écroule, mais par contre le gain potentiel est bien plus important. C'est un petit peu pareil en business, parfois ça vaut le coup de prendre plus de risques pour pouvoir grandir plus vite en tant qu'entrepreneur. Bref. Tout ça, ça veut dire aussi qu'on a besoin d'être entouré parce que seul, on a vraiment du mal à faire ce switch de mindset si on n'a pas d'autres personnes qui nous montrent que c'est possible. Donc, ma conclusion globalement, c'est que si tu restes dans un mindset de salarié avec comme priorité absolue la sécurité et le besoin de juste suivre ce que quelqu'un te... te recommande, ça risque d'être douloureux l'entrepreneuriat. Et qu'en fait, je préfère aussi t'amener ce sujet-là aujourd'hui pour que peut-être que tu vas dire, bah non en fait, c'est pas fait pour moi l'entrepreneuriat. Parce qu'il y a quelque chose d'assez tordu finalement à cet entrepreneuriat. Parce qu'être entrepreneur, c'est savoir écouter, savoir écouter les autres je veux dire, mais savoir s'écouter soi aussi. Et des fois, les deux voies ne vont pas dans la même direction. C'est savoir prendre des risques, mais aussi ne pas y aller aveuglément. C'est avancer comme si on était sûr de soi, mais au fond, ne jamais être sûr de ses actions et de ses décisions. Ne jamais être sûr que ce qu'on fait, c'est la bonne chose. C'est souvent être capable d'aller vite, prendre des bonnes décisions rapidement, et en même temps, Dieu sait s'il faut prendre son temps. pour ne pas se précipiter et prendre des décisions sans connaissance de cause globale. C'est savoir investir, mais en même temps surveiller sa trésorerie, pour ne pas, encore une fois, se mettre dans le rouge. Donc en fait, il y a quelque chose, un peu de schizophrène dans tout ça. C'est toujours, j'y vais mais j'ai peur, je veux prendre le plus d'informations, mais je n'ai jamais de certitude d'en avoir assez. Donc il y a tout ça au niveau mindset. donc la passionnée d'entrepreneuriat que je suis. va te dire que c'est hyper exaltant, hyper vibrant. On se sent tellement vivant parce qu'en fait, Dieu sait si quand ça marche, on est hyper fier de nous. Et en fait, la seule à féliciter, globalement, c'est nous-mêmes. Et ça, c'est juste ouf au niveau valorisation de soi, au niveau confiance en soi, au niveau estime de soi. C'est juste incroyable. Mais voilà, il y a toutes ces montagnes russes que je t'ai évoquées. Mais si t'as pas envie de faire tout ça toute seule, c'est aussi possible. On est là pour ça, donc si tu veux qu'on en parle, tu peux prendre vraiment un appel avec moi, je le dis systématiquement en fin de podcast, mais c'est vrai. Si t'as besoin qu'on analyse ensemble où tu en es, que ce soit ton lancement de reconversion, ou un peu plus tard si tu es déjà en lancement d'activité, viens, on peut en parler. de ce switch d'entrepreneur. Est-ce que tu es prête pour ça ? Qu'est-ce que tu peux mettre en place pour que tout soit le plus doux possible et le plus simple possible ? Et puis d'accepter que ça sera compliqué parfois, qu'il y aura des états d'âme. Et c'est ce qui fait toute la beauté de l'entrepreneuriat. Je te dis à très vite. Si tu entends ce message, c'est que tu as écouté l'épisode jusqu'au bout. Et donc, je me dis que ça a dû te plaire. Alors si tu veux me soutenir, laisse-moi un petit commentaire et des étoiles. Ça va vraiment m'aider à faire connaître ce podcast au plus grand nombre. Un énorme merci d'avance !

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