- Speaker #0
Vous ne savez pas par où commencer pour lancer votre business ou bien vous avez déjà démarré mais vous ne savez plus quoi améliorer ni comment pour trouver plus de clients et vivre de votre activité. Et bien vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans Business Tips, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable et après plus de 17 ans passée dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice pour accompagner. les entrepreneurs dans le lancement et l'accélération de leur activité. Dans ce podcast, je vous livre des conseils concrets et directement actionnables pour créer un business rentable, trouver vos premiers clients ou booster votre chiffre d'affaires si vous avez déjà lancé votre activité. Le tout sans vous épuiser ni vous disperser. Allez, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Business Tips. Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour vous partager ma conversation avec Yanis, Yanis Esman, fondateur de Linkub, que j'ai rencontré sur LinkedIn. On s'est rencontré en juillet 2025 parce que j'étais intéressée par son outil, son SaaS qu'il avait développé, Linkub, qui permet en fait de scanner complètement un post LinkedIn et de proposer une série de commentaires qui sont basés sur votre style de communication, votre ton, etc. J'ai tout de suite adoré nos échanges parce qu'en fait, il est ultra jeune. Enfin, quand je dis ultra jeune, c'est par rapport à moi. Moi, j'ai 41 ans, il y en a 24. Donc voilà, on a quand même 17 ans d'écart. Il est développeur freelance, mais clairement, il ne pense pas du tout comme un développeur. C'est-à-dire qu'il a vraiment des compétences entrepreneuriales que je ne retrouve pas ou très peu chez d'autres personnes de son activité de développeur. Il comprend les mécaniques business. Il comprend le marketing, il comprend la psychologie utilisateur. Bref, il a vraiment tout capté à ce niveau-là. Et surtout, il a fait quelque chose d'assez incroyable et surtout d'extrêmement courageux. C'est qu'il a plaqué son activité de freelance qui lui rapportait plusieurs milliers d'euros par mois pour se lancer dans la création de son propre outil qui est LinkUp. Huit mois plus tard, après avoir lancé LinkUp, son produit lui rapporte 8000 euros d'abonnement par mois. Il n'a pas un investisseur. Il a un associé, mais clairement, il se partage les tâches. Et on ne peut pas dire que la tâche soit facile quand on crée un SaaS. Il n'a pas de gros réseau derrière. C'est juste un type qui, à un moment donné, a voulu lancer son SaaS, qui a appris le business sur le tas et qui a compris que l'IaaS, ce n'est pas juste un gadget, mais un vrai levier de croissance. Et j'étais vraiment très curieuse de savoir comment il a fait, tout seul, pour en arriver là, et surtout ce qu'il a compris. de l'entrepreneuriat que beaucoup de gens, parfois plus âgés, n'ont toujours pas compris, alors même qu'ils ont beaucoup de business derrière eux. Alors du coup, je vous laisse avec ma conversation avec Yanis, qui, vous le verrez, est hyper intéressante, et je vous reprends tout de suite après. On va démarrer cet épisode. Tu peux te présenter juste en quelques mots, dire qui tu es, ce que tu fais aujourd'hui ?
- Speaker #1
Ça a commencé là, du coup.
- Speaker #0
Ouais, ça a commencé.
- Speaker #1
D'accord, ok. Bah écoute, donc moi, c'est Yanis. Je suis développeur de formation, donc j'ai commencé à développer autour de 16-17 ans sur Minecraft, qui est un jeu vidéo sur lequel on pouvait déjà commencer à faire quelques petits trucs. Et j'ai beaucoup appris en autodidacte, j'ai tenté de lancer pas mal de projets. En fait, j'avais vraiment un truc où je faisais deux mois de freelance, je récupérais 20 000 euros, puis pendant deux ou trois mois, je relançais des projets, puis ça faisait zéro euro, donc j'avais plus d'argent, donc il fallait que je refasse du freelance. J'ai fait ça pendant un petit moment, et comme j'arrivais pas mal facilement à avoir des clients, coacher d'autres développeurs sur LinkedIn pour avoir des clients. Et quand je les coachais, je leur disais il faut prospecter, il faut créer du contenu et il faut commenter. Et justement, ils avaient beaucoup de mal à commenter. Ça, ça va être la jeunesse de LinkedIn, donc je le garde pour après. Voilà, 24 ans et développeur de formation, mais je m'occupe du marketing sur LinkedIn.
- Speaker #0
D'accord, ok. Donc du coup, tu as créé un tool, un outil, un SaaS qui s'appelle LinkedIn, on va en parler après. Qu'est-ce qui t'a poussé à quitter ton activité de freelance pour te lancer à 100% dans la création de LinkUp ?
- Speaker #1
LinkUp, ce n'est pas mon premier projet. J'ai toujours eu cette volonté-là de créer des projets, de sortir de ma condition de freelance. Moi, à la source, j'étais même en alternance, salarié. Je prenais ma voiture, j'allais au bureau, il y avait le patron qui me regardait derrière. Je détestais ça. Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que je détestais aussi l'école avant. C'est-à-dire que vraiment, je n'arrivais pas à déployer mon potentiel à l'école ni en alternance. J'ai toujours été bien meilleur quand j'étais plutôt seul. Je suis assez introverti, donc ça ne se voit pas forcément. et du coup j'ai toujours voulu sortir de ça donc je suis sorti de l'alternance Je suis passé de 700 euros d'alternance à 4000 euros en freelance du jour au lendemain. Puis quelques mois plus tard, je suis passé à 10 000 euros par mois en freelance à 21 ans. Donc là, j'étais en mode « ouah, j'ai appelé ma mère, j'ai dit ça y est, je suis riche et tout, je suis trop fort, je suis un reni, j'ai pété un plan complet » . Mais en fait, je n'étais pas satisfait parce qu'il y a toujours cette relation par rapport au client, ce plafond de verre aussi parce que c'est dur de te passer 10 000 euros par mois à part si tu vends plus de temps. Donc, je me suis dit, mince, je n'ai pas envie de faire ça toute ma vie. Et j'ai direct cherché à avoir à la fois plus d'argent, mais aussi plus de liberté. Et du coup, je me suis mis à lancer des projets à droite à gauche, donc des SaaS, des softwares. Et pour finir sur le dernier qui a le mieux marché, qui est Linklub.
- Speaker #0
Ok, d'accord. Et du coup, tu as vachement bien géré ton introversion, en fait. Est-ce que pour être quelqu'un d'introverti et aller chercher des clients et passer d'un job en alternance... À être entrepreneur, c'est pas sans bien gêner quand même.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Alors, en fait, il faut définir aussi introversion. Pour moi, l'introversion, c'est le fait que je récupère mon énergie quand je suis seul, mais j'ai quand même une capacité à une certaine intelligence sociale pour bien m'exprimer et comprendre les autres, etc. C'est juste que je préfère être seul. C'est là où je vais me ressourcer. Ça ne veut pas dire que je n'aime pas être avec des gens.
- Speaker #0
Ce que tu fais d'ailleurs plutôt bien, ton intelligence sociale, parce que c'est vrai qu'en... rendez-vous démo sur LinkHub et tout, franchement, tu le gères hyper bien. Élocution nickel. J'ai rien à dire par rapport à ça.
- Speaker #1
Ah, merci. Ça fait plaisir. Ça fait très plaisir.
- Speaker #0
Quel a été le moment précis où tu t'es dit, OK, j'y vais, je lâche mon activité de freelance à 100% et je me mets à fond dans mon SaaS, dans LinkHub ?
- Speaker #1
Ouais. Alors, j'ai pas lâché le freelancing pour lancer mon SaaS. En fait, avant de lancer LinkHub, je faisais de la formation et de l'accompagnement. C'est un peu la même chose. Je générais des revenus grâce à ça. Et en fait, j'ai à un moment donné essayé de sortir de cette condition de freelance par l'accompagnement et par la formation. Mais je me suis rendu compte que ce n'était pas ce qui me plaisait le plus. Et donc, je générais autour de 4-5 000 euros par mois avec cette activité-là de formation et d'accompagnement. Et à côté, du coup, j'ai lancé LinkUp petit à petit et ça a généré 200-500 000 euros par mois, donc vraiment très peu. et à partir du moment où on a approcher les 1500 euros par mois donc avec mon associé je ne l'ai pas dit mais j'ai un associé qui est à 40% avec moi sur la boîte et qui était quelqu'un que je coachais à l'origine donc en fait j'ai pris quelqu'un que je coachais avec moi et c'est lui qui a développé le projet au début et en fait à partir de 1500 euros par mois on s'est dit bon ok il y a quelque chose c'est très dur en fait d'arriver sur un software et de générer 1500 euros c'est presque la phase la plus dure c'est là que tu vérifies si les gens sont prêts à payer un abonnement récurrent pour un service qui ne demande pas un humain donc c'est quelque chose de vraiment... c'est fou, c'est pas vendre de la prestace c'est beaucoup plus attrait on va dire et du coup à partir de ces 1500 euros là on s'est dit allez on y va et on essaye de faire plus parce qu'en fait on se rendait bien compte que si on n'avait pas plus de temps à investir sur le projet ça allait nulle part on était obligé en fait d'investir tout notre temps là dessus et même là aujourd'hui en étant deux à être à plein temps dessus on manque de temps on manque de temps vous pensez à déléguer ou à prendre quelqu'un pour vous aider ? bah Merci. On réfléchit pas mal à ça, mais en même temps, la seule chose qu'on pourrait déléguer à l'heure d'aujourd'hui, ce serait le customer support, la relation client, toutes ces choses-là. Et le déléguer, ça ferait qu'on ne serait plus en contact direct avec nos clients et qu'on n'aurait plus du feedback instantané tout le temps. Et ça, c'est vraiment nécessaire. Et donc, pour l'instant, on va essayer de ne pas déléguer, de vraiment être focus à deux. On a la chance quand même d'être deux. C'est mieux que un. Si vous voulez des conseils business, deux, c'est mieux que un.
- Speaker #0
Que pour la création d'un SaaS, ça c'est ça repense.
- Speaker #1
Oui, c'est sûr, parce que ça demande énormément de compétences. Et donc à partir du moment où on est passé full time, donc c'est un peu la philosophie D1Things, pour ceux qui auront lu le livre, ça a commencé à accélérer beaucoup plus vite. Ça a commencé à se créer beaucoup plus vite.
- Speaker #0
Ok, parce que du coup, toi, de base, tu étais freelance, tu faisais du code, tu étais développeur, je crois. Je crois que je t'ai vu sur Malte ou un truc comme ça. J'ai fait une recherche, j'ai vu ton profil sur Malte. Tu as marqué quoi ? Développeur React, je crois,
- Speaker #1
c'est ça ? Oui, c'est ça. Tu as bien fait tes recherches. Oui, d'abord, j'étais développeur. En fait, les clients me contactaient notamment sur Malte. Alors moi, j'avais un excellent profil Malte. J'avais le rang super Malteur, ce qui est vraiment, en termes de statut social, excellent. C'est une plateforme. Et du coup, les gens me contactaient et je vendais des projets au forfait. En gros, j'ai développé des applications comme LinkHub. pour d'autres personnes et eux allaient faire de l'argent avec et pas moi et ça ça m'énervait déjà un petit peu mais du coup là ils me donnaient un petit billet 10-15k pour faire un projet qui prenait de 2 semaines à 2 mois
- Speaker #0
D'accord. Et donc, du coup, là, tu vendais de la valeur. Tu ne vendais pas forcément ton point, mais surtout de la valeur de la transformation.
- Speaker #1
Oui et non. C'est-à-dire que j'essayais de vendre un projet, mais in fine, le client, ce qu'il regardait, c'est OK, combien de temps ça va te prendre ? Et en fait, je me mentais un peu en disant non, je vends un projet, c'est au forfait. Mais non, en fait, je vendais mon temps. Parce que je calculais, OK, ça va me prendre deux mois et donc je facture 500 euros la journée. Et donc, in fine, ça fait tel prix. Et je donnais ça au client et lui me comparait avec d'autres personnes qui faisaient la même chose. Donc, je vendais mon temps.
- Speaker #0
Et du coup, toi, tu avais une bonne activité en tant que freelance et tu t'es dit, bon ben voilà, je vais apprendre aux autres freelancers à faire pareil, à aussi trouver des clients, etc. Et donc, tu es passé sur un business model un peu plus scalable, formation, accompagnement, quoi, en fait, avant de rejoindre complètement Linkub.
- Speaker #1
C'est ça. En fait, j'ai fait deux choses. Moi, je vendais des formations qui ne nécessitaient pas d'accompagnement ou d'appel. C'était vraiment du YouTube en source d'acquisition principale et LinkedIn. Et c'était une formation vidéo, comme on en voit beaucoup, où je donnais des conseils. Alors, j'en avais une sur le freelancing et une autre sur la création de SaaS. Donc, j'en avais deux. Et à côté de ça, j'étais aussi coach dans un accompagnement, mais qui n'était pas le mien.
- Speaker #2
Ok,
- Speaker #1
d'accord. Donc, effectivement, j'étais passé sur ce modèle-là dans l'idée de me dire, ok, en fait, ça va être beaucoup plus scalable, parce que j'avais des amis à moi qui faisaient 30, 40 000 euros par mois avec de la formation. Je me suis dit, si eux, oui, moi aussi, je vais me lancer. Comme je suis encore jeune, etc. un peu à la recherche de mon business model favori. Je me suis lancé là-dedans. Puis, je me suis rendu compte que ce n'était peut-être pas le truc pour moi. Parce que formation, c'est beaucoup de marketing finalement. Une fois que tu as fait la formation, ça va être beaucoup marketer, marketer. Et moi, je suis beaucoup plus fan de la partie produit, développer, améliorer, prendre les retours, constamment rechercher à innover. C'est plus ce qui m'amuse.
- Speaker #0
Après, formation, tu dis que c'est beaucoup de marketing et tout. Oui, effectivement, c'est beaucoup de marketing. Mais après, il y a quand même toute une partie où il faut... que tu mettes à jour ta formation, il faut toujours qu'elle soit en fonction, qu'elle colle toujours aux besoins du client. Difficile quand même, quand tu fais de la formation en ligne, d'avoir des retours clients en continu. Comme toi, par exemple, tu en as avec LinkUp où justement tu peux ajuster ton produit en conséquence parce que c'est ça l'objectif aussi, c'est qu'à un moment donné, ta formation en ligne asynchrone, où tu as des vidéos de conseils et les gens les regardent, il faut qu'elle soit constamment mise à jour en fonction des besoins du client.
- Speaker #1
Ouais, c'est peut-être un défaut que j'avais, c'est que moi, je ne la mettais pas à jour. C'est un problème aussi. C'est du coup, je faisais ma formation une fois, puis j'essayais de la vendre. Et en fait, ouais, ce n'était pas trop mon truc de retourner les vidéos, d'essayer d'améliorer, etc. Je pense, tout simplement, il y a des gens qui seraient bien meilleurs que moi en création de formation, c'est certain.
- Speaker #0
Ouais, mais après, c'est un métier à part. Je ne vais pas dire le contraire, c'est ce que je suis. Donc voilà, effectivement, c'est un métier à part. À ce moment-là, tu t'es dit, je fais all-in, je fais tapis sur LinkUp. Tu avais peur, tu étais excité par le challenge. Il s'était passé quoi comme émotion ? Qu'est-ce qui t'a traversé comme émotion ?
- Speaker #1
De l'excitation. J'avais lancé une série de vidéos sur YouTube où je me montrais en train de lancer LinkUp. On peut voir les vidéos de moi à 300 euros par mois, à 500 euros par mois sur YouTube. Puis à un moment donné, j'ai arrêté parce que philosophie, il ne faut faire qu'une chose. Mais oui, de l'excitation. J'ai la chance d'être revenu chez mes parents et de ne pas avoir trop de frais, etc. J'étais plus ou moins en sécurité, même si c'est extrêmement stressant et frustrant de se dire que je n'ai pas d'argent, que je ne vais des fois pas trop faire d'activité, etc. Donc, très excité et très déjà heureux. Là, déjà, quand j'avais mes virements à 1 000 euros par mois, dès que j'avais un virement, j'étais trop content. J'avais des cartes sur l'écran, on s'envoie des messages avec mon associé.
- Speaker #2
Il y a un abonnement à l'année à 100 euros, là, c'est fou ! On est riche,
- Speaker #0
on est multimillionnaire et tout. En vrai, quand tu regardes 1 000 euros, 1 500 euros de revenus, ce qu'on appelle communément dans ce secteur le MRR, donc le revenu moyen que ça te dégage, 1 500 euros pour un abonnement, à combien il est l'abonnement LinkUp ? Il est, je crois, à 19 ou 20 euros, je crois, un truc comme ça, de mémoire ?
- Speaker #1
En fait, il continue d'augmenter continuellement. Donc peut-être qu'au moment où ils regarderont, ça sera à 100 euros.
- Speaker #0
mais peut-être que ceux qui verront le plus tôt c'est encore à 20 euros donc foncez foncez non mais tu vois 20 euros par mois ça fait 1500 euros, attends si je sais calculer, je vais sortir quand même ma calculatrice parce que moi je sais pas calculer de tête, ça fait quoi, ça fait quand même 75 utilisateurs, c'est beaucoup quand même 75 utilisateurs qui continuent en fait à consommer ton sas quoi en fait ouais c'est clair,
- Speaker #1
c'est clair c'est hyper satisfaisant Moi, je trouve beaucoup plus de satisfaction dans ça, dans le fait d'avoir des gens qui utilisent mon produit au quotidien, que d'en développer un produit qui n'est pas le mien finalement. Et ça, c'est vrai que la satisfaction est beaucoup plus grande. Il y a tous les avantages, donc forcément, travailler chez toi, de chez soi, travailler quand on veut, mais c'est aussi un inconvénient, parce que ça veut dire souvent travailler beaucoup plus et être beaucoup plus stressé, parce que tu es en contact directement, si le produit ne marche pas, c'est toi, c'est toi le fondateur, c'est toi qu'on va venir attaquer, etc. Donc, c'est beaucoup de stress, c'est beaucoup plus d'émotions, de rollercoaster d'émotions, c'est pour ceux qui ont envie d'être accrochés et vraiment d'y aller.
- Speaker #0
C'est sûr, je comprends. Comment ton entourage, et notamment tes parents, ont réagi quand tu as annoncé que finalement tu lâchais ton activité de freelance pour créer un outil pour gérer des commentaires sur LinkedIn à base d'IA ?
- Speaker #1
Mes proches savent que je suis un petit peu, entre guillemets, alors différent, ça ne veut tout rien dire, mais on va dire que pour mon entourage, je suis un peu le... Je ne fais pas l'atypique, on va dire, de la famille. Et du coup, je lance des projets tout le temps à droite à gauche. Je me mets tout le temps à 100% dans un truc. J'ai un peu une façon autistique de faire où je peux, à 5h, je suis levé, jusqu'à 20h, j'y suis. Et donc, quand j'ai lancé ce projet-là, ils ont fait, ah ok, c'est à l'imidium moment, encore un, vas-y, fonce. Et puis, on va voir ce que ça donne. Alors, j'ai de plus en plus quand même de critiques aussi de ne croit-je qu'il peut arriver. Parce que ça fait un moment donné que j'ai dit, ok, je vais être méga riche, je vais être super, super riche. et du coup là ça fait Je crois que 4 ans que je dis ça, ils sont bon. Au début, on y croyait. Maintenant, ça commence à faire long. Du coup, je suis obligé de leur dire non, est-ce que ça prend du temps ? On ne peut pas être riche en 4 ans. Sinon, c'est pour l'après-raccourci. C'est bizarre. Et j'essaie de me justifier. Donc, il y a un mélange de OK, c'est Yannis, c'est comme ça, c'est l'habitude. Et aussi un truc de bon, allez, choisis un projet et fais que ça parce qu'on commence à en avoir marre.
- Speaker #0
riche ouais commence à devenir un peu stable et gagne ta vie en gros c'est un peu ça
- Speaker #1
C'est ça, j'ai tendance à sauter trop sur un projet à l'autre. Et en fait, c'est LinkUp où ça s'est arrêté, où là, je fais vraiment une seule chose à la fois. Parce que d'habitude, je faisais vraiment plusieurs choses en même temps.
- Speaker #0
Vous vous êtes fait un peu, c'est ça ? Vous vous êtes éparpillé un peu dans tous les projets ?
- Speaker #1
Beaucoup,
- Speaker #0
oui. Ok, et qu'est-ce qui a fait que justement avec LinkUp, tu ne t'éparpilles plus ? C'est quoi ? Parce que c'est passionnant ? C'est quoi la raison ?
- Speaker #1
Alors premièrement, je pense que c'est un apprentissage. c'est vraiment je me suis rendu compte et ça peut faire de fou de s'en rendre compte après autant de temps que la meilleure stratégie c'est de faire un seul truc parce que si aujourd'hui je veux devenir joueur professionnel de basket et que je veux aussi devenir joueur professionnel de foot, je vais être professionnel de rien du tout parce qu'en fait il y a des mecs et des filles qui sont à temps plein sur une seule activité et donc en étant à temps plein sur deux activités je peux travailler autant que je veux, je ne serai jamais assez compétitif donc déjà c'est juste un choix qui est finalement logique mais que j'ai pris du temps avant d'assimiler Merci. Parce que moi, avant, ma philosophie, c'était la stratégie de l'écosystème. C'était, ok, on connecte plusieurs produits qui ont soit la même audience cible, soit des canaux d'acquisition communs, et en fait, ça va augmenter la valeur moyenne, la LTV, etc. Et je me suis dit, en fait, ce n'était pas la meilleure stratégie. Le mieux, c'était de faire une seule chose, à fond, le faire bien. Comme dirait Guillaume Boubech, il dit, lui, c'est un canal d'acquisition, un produit jusqu'à un M, sinon tu fais n'importe quoi. Bon, c'est un peu extra.
- Speaker #0
qui a monté l'M-list l'outil de prospection sur LinkedIn qui est valorisé je crois aujourd'hui il y a 150 millions de dollars je crois un truc comme ça c'est énorme quoi ok donc bah écoute c'est très intéressant j'aimerais bien qu'on parle un peu de LinkUp si tu veux bien comment t'es venu le concept justement de LinkUp en fait est-ce que c'était une idée que t'avais depuis longtemps ou est-ce que c'est venu d'un besoin que t'as observé chez tes clients chez les personnes que t'accompagnais au niveau des freelances
- Speaker #1
Oui, très bonne question. Justement, ça va me permettre de revenir un petit peu sur l'histoire. Du coup, moi, j'étais, comme je l'ai dit, coach. Et je disais aux gens, il faut respecter sur LinkedIn, créer du contenu et commenter, qui sont les trois axes principaux sur LinkedIn. Et quand je leur disais d'aller commenter, une dizaine de personnes, ce n'est pas juste un cas isolé, ils installaient une autre extension, dont je tairai le nom parce que sinon, je fais de la pub pour un concurrent. C'est plus un concurrent maintenant à l'heure d'aujourd'hui. Une autre extension que le gars vendait 45 euros. Lifetime, donc à vie. En gros, ça permettait de faire des listes et d'aller commenter les bonnes personnes, parce qu'un des premiers problèmes...
- Speaker #0
Ok, je vois de qui tu parles !
- Speaker #1
Oui !
- Speaker #0
Mais en vrai, ça pue du tout un concurrent, en fait.
- Speaker #1
En fait, à l'heure d'aujourd'hui, toutes les personnes qui ont acheté cet outil-là, qu'on va appeler... Voilà, exactement, qu'on va appeler l'outil MyFeedIn. Voilà, c'est un nom aléatoire qui ne correspond pas au vrai nom. en fait ils sont tous clients chez moi c'est à dire qu'ils ont tous acheté cet outil là et maintenant nous on a tellement développé le truc qu'in fine les gens qui étaient clients chez eux ils se rendent brouillés ton outil t'as même mis on est plus trop concurrent c'est vrai et donc de base je donnais cet outil là à toutes les personnes que j'accompagnais pour créer des listes avec commenter des profils vraiment sélectionnés pas juste aléatoirement dans le feed mais malgré ça les gens avaient du mal ils disaient mais j'ai pas d'idée pour commenter Moi, ça va, je pense qu'on est beaucoup, on a des bonnes idées pour commenter, mais il y en a vraiment, c'est hyper dur pour eux. C'est un exercice dont ils n'ont pas d'habitude. Je me suis dit, c'est chiant, je leur donne un autre outil. Et du coup, ils payent quelqu'un d'autre à la place de moi. Alors qu'ils pourraient développer le mien, la première version de l'outil n'est pas hyper dure à développer. Et en plus, je pourrais répondre à d'autres de leurs problématiques. Et donc, j'ai proposé à un gars que je coachais, je lui ai dit, j'aimerais faire ça, je pense qu'on peut aller chercher 500 euros par mois je sais pas si on pourrait aller chercher plus est-ce que tu veux la développer, je te donne une partie Il m'a dit, OK, let's go. Un mois plus tard, on avait la première version. On a donné ça à toutes les personnes que je coachais. Puis, ça a plu. Puis, ça a plu petit à petit, de plus en plus de clients, etc. Jusqu'à ce qu'on se dise, bon, est-ce qu'on passerait pas à plein temps dessus ?
- Speaker #0
Oui, OK. Non, mais c'est hyper intéressant parce qu'en effet, je te rejoins, les commentaires sont stratégiques. Moi, je l'ai déjà vu. J'ai déjà eu, pour être tout à fait honnête et transparente, j'ai eu des clients que j'ai convertis, des prospects que j'ai convertis en clients sur la base d'un seul commentaire quand même. Un seul commentaire qui les a attirés sur mon profil, mon profil bien optimisé. Boum, ils regardent, tu vois, deux, trois posts. Ils trouvent ça sympa. Ils font sur mon lien en bio. Tac, ils lisent ma page de vente. Je les ai dans mes rendez-vous prospects. Rendez-vous de vente. Allez, c'est bon. Boum, c'est bon. Donc, c'est hyper intéressant, effectivement, de prendre en considération le fait que les commentaires sont effectivement stratégiques. Après, je trouve que c'est effectivement pas forcément évident en termes de temps. de faire des commentaires. Moi, je dis tous les jours, sur LinkedIn, je poste cinq fois par semaine. Ce n'est pas évident d'aller faire tes routines d'engagement, d'aller commenter une cinquantaine de posts dans ta niche, dans ton activité et tout pour te faire voir. Ce n'est vraiment pas facile. Ça, Linkub, règle le problème. On est d'accord.
- Speaker #1
Exactement. C'est ça. En fait, jusqu'à maintenant, il y avait une seule possibilité, c'est soit tu as une CM, soit tu le fais toi-même. Donc, en Linkub...
- Speaker #0
Oui, et la CM, la problématique ? c'est que ça perd en consistance, malgré tout. Moi, j'en ai une qui gère les commentaires de mon poste. Je vois bien et j'ai pas mal de clients, des clients pour le coup, tu vois, parce que les prospects ne le voient pas, mais les clients, pour le coup, le voient parce qu'ils me voient en rendez-vous client et tout. Forcément, ils me disent, en fait, on voit très bien quand c'est pas toi. On voit très bien quand c'est ta community manager. et après quelque part c'est normal elle peut pas non plus se travestir en moi c'est impossible alors que dans LinkUp vu que c'est une IA tu peux facilement lui donner tous les paramètres possibles pour que ça recopie ton ton
- Speaker #1
style de communication avec presque exactitude ouais c'est ça exactitude j'irais peut-être pas jusque là même si c'est très gentil Mais en gros, l'IA, on essaye de l'améliorer chaque semaine, vraiment, parce que c'est une des fonctionnalités principales pour générer des commentaires où on se dise « Ok, c'est vraiment la personne qui les a faits. » Et nous, vraiment, la philosophie de notre outil, c'est que les commentaires ne sont pas envoyés tel quel. On aurait la possibilité aujourd'hui d'ajouter le fait de pouvoir automatiser. Ça nous demande une journée de développement, on pourrait le vendre 100 euros par mois, hop, ça envoie les commentaires automatiquement. Nous, la philosophie, ce n'est pas ça. C'est de se dire « On te génère des idées, pour ceux qui n'ont pas d'idées, pour ceux que ça prend du temps etc, et puis Tu le modifies un petit peu, tu l'envoies tel quel, tu as trois propositions. Donc vraiment, c'est toi qui fais le choix. Et c'est vraiment l'humain qui reste au centre de la boucle. Et nous, de notre côté, notre engagement, c'est de continuer à améliorer l'IA jour après jour. Et aujourd'hui, on a un système où les gens commencent vraiment à être très satisfaits. Et là, on est content.
- Speaker #0
D'accord. Donc en fait, tu es parti vraiment d'un constat du marché pour te dire, OK, je vais monter Lingub. Il y a une place à prendre sur ce marché-là, au vu de ce qui se passait au niveau de ta concurrence. My Feedin, tout le bordel.
- Speaker #1
Oui. En fait, j'ai vraiment fait une analyse de marché. Je suis allé voir tous les concurrents qui existaient actuellement, et j'ai repéré un défaut que tous les outils avaient, c'est que tous, ils faisaient du commentaire IA. Justement, pour toutes ces personnes que j'accompagnais qui avaient du mal à trouver des idées, il y avait des outils IA qui existaient. Mais quand tu allais voir les avis sur Trustpilot ou les avis sur l'extension, tous les avis étaient pareils. C'était l'IA est nulle. L'IA est vraiment nulle. Et du coup, moi, la première page de vente que j'ai faite, même si à cette époque-là, je l'admets, ce n'était pas vrai, c'est-à-dire que la proposition de valeur ne correspondait pas à ce que la personne recevait, c'était une IA qui s'adapte vraiment à ta personnalité. Ce que j'avais repéré dans les avis négatifs de tous les outils, que c'était ça le défaut. Et du coup, moi, j'en avais fait ce qu'on appelle une USP, une Excelling Proposition. Donc, c'était vraiment ma headline principale, c'était une IA qui génère des commentaires comme toi. Et quand les gens s'abonnaient, c'était une bêta, etc. du coup je parlais beaucoup avec eux même si t'es un peu déçu au début bah voilà ils faisaient avec maintenant aujourd'hui c'est beaucoup mieux
- Speaker #0
Ok, comment tu as eu toutes ces compétences business ? Parce que bon, ce n'est pas forcément inné de se dire, bon déjà, je pars d'un constat du marché, je vais aller faire mon analyse de marché, analyser mes concurrents, voir tous les avis. Moi, c'est typiquement ce que je dis aussi à mes clients de faire quand ils veulent lancer une nouvelle offre ou quand on est en création d'entreprise. Comment tu as eu tout ce bagage, toutes ces connaissances business ?
- Speaker #1
Bah, je suis... Ouais, j'adore apprendre. Et du coup, tu peux voir, j'ai quelques livres derrière, mais je lis énormément. Ça doit être 1% des livres que j'ai lus. Et je regarde énormément de vidéos, de podcasts. Donc, en fait, je m'instruis continuellement. Et en plus, à minuit, j'ai eu des expériences parce que j'ai lancé, comme je l'ai dit, une dizaine de projets avant qui n'ont pas forcément bien marché. J'ai lancé plusieurs formations. Donc, en fait, à chaque fois, c'est moi qui faisais le marketing, c'est moi qui faisais les emails, c'est moi qui analysais la niche, le besoin, qui faisais le produit. donc en fait j'ai un peu un profil où je suis un peu mon partenaire sans être excellent nulle part, dû à justement au fait que je me dispersais partout. Et pour un SaaS, c'est vraiment un avantage compétitif parce qu'il y a besoin d'énormément de compétences, que ce soit du design UX, du produit, du marketing, de l'emailing, de la relation client, du commercial, du customer support. Ça fait un panel de compétences à apprendre qui est énorme. Et du coup, moi, c'est vraiment lire, podcast, vidéo YouTube 12 heures par jour qui m'a permis, et des expériences, des trucs que j'ai loupés, etc., qui m'ont permis d'arriver là.
- Speaker #0
Ok, d'accord. 12 heures par jour, waouh !
- Speaker #1
une heure par jour quand c'est apprendre et que t'aimes bien c'est pas si long que ça tu vois il y en a qui adorent regarder des séries pendant 12 jours enfin tu vois ils font plein de choses par exemple moi 12 heures par jour à faire des appels ou quoi je pourrais pas parce que ça m'épuise j'aime bien mais ça m'épuise et du coup je pourrais pas mais prendre apprendre pour moi c'est c'est ce que j'aime faire du coup ça me pose pas souci donc ça serait un conseil peut-être c'est faites ce que je vous aime du coup c'est un peu bateau c'est vrai ouais bah c'est sûr quand on aime ce qu'on fait forcément ça
- Speaker #0
Le temps passe plus vite et les difficultés passent plus facilement. En une seule phrase, quelqu'un qui ne connaîtrait pas l'outil LinkUp, qui n'est pas du tout au fait de ton outil, tu le décrirais comment, comme ça, en une phrase ?
- Speaker #1
L'outil qui t'aide à attirer des clients qualifiés sur LinkedIn avec tes commentaires.
- Speaker #0
Ok, d'accord. Parfait, nickel. Bon, on a vu, tu nous as un peu dit... La vraie différence entre Linkub et les autres outils qui utilisent Glia ou pas pour générer des commentaires ou interagir sur LinkedIn et tout. C'est quoi ta vision à long terme pour Linkub ?
- Speaker #1
Alors, dans mon rêve que je fais la nuit, ce serait d'être le nouveau Guillaume Moubech et d'atteindre 150 millions de valorisations. Mais pour parler plus concrètement, même si c'est... ce n'est pas forcément impossible, mais pour parler plus concrètement, déjà, ça serait de pouvoir en vivre. Et alors nous, après, une volonté qu'on a, et je pense que c'est très important dans le monde de ça, c'est innover. En fait, on cherche constamment à créer des fonctionnalités qui n'existent pas sur le marché. C'est ce qu'on a fait récemment avec les statistiques de commentaires qui, depuis, ont été copiées par d'autres outils, mais on a été les premiers à les faire. On en était très contents. Et donc, la vision en termes, ce serait de continuer d'innover parce que c'est ce qui permet d'apporter plus de revenus. tout en simplifiant l'outil, écoutant les retours, et en fait, juste en se concentrant à fond sur le produit, je pense que les revenus vont monter de même. Alors notre marché, nous, sur les commentaires LinkedIn, je ne pense pas qu'on pourra aller chercher du 150 millions comme Guillaume Moubech puisque c'est les commentaires, donc déjà, on a un abonnement moins cher, il y a moins de gens qui prendront le temps de les faire, etc. Ce n'est pas de la prospection, mais voilà, aller chercher un 50K MRR, un 100K MRR, c'est tout à fait possible et une des prochaines steps qu'on a déjà, c'est d'aller s'internationaliser pardon du côté anglais parce que forcément, le marché est plus grand.
- Speaker #0
Oui, du coup, effectivement, même si tu ne peux pas attaquer plus de personnes sur un marché, tu peux internationaliser le concept. Il n'y a rien d'autre aux US, par exemple, pour faire du commentaire sur LinkedIn ?
- Speaker #1
C'est ça qui est fou, c'est que tous les plus gros concurrents qu'on a sont en France. Il n'en existe quasiment aucun côté anglais. En fait, côté anglais...
- Speaker #0
Alors attends, tu es en train de me dire que les US... qui investissent 60 milliards de dollars par an dans l'IA, dans la tech, ils n'ont pas d'outils pour générer des commentaires sur LinkedIn. LinkedIn qui appartient à Microsoft, Microsoft qui est américain quand même.
- Speaker #1
Alors si, ils ont bien des outils pour générer des commentaires, mais la philosophie américaine est un peu différente. C'est que c'est beaucoup d'outils qui automatisent l'envoi des commentaires.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
En fait, il n'y en a aucun comme nous. qui permet de faire des listes, de générer des commentaires, mais de garder ce qu'on appelle human in the loop. Alors que sur le marché français, on a plusieurs outils qui existent pour faire des choses. Alors, on est tous différents, mais à la fois, on a tous des parts de marché en commun. Là où sur le marché US, notre outil, c'est vraiment un alien et il n'y aurait quasiment aucun outil comme le nôtre.
- Speaker #0
D'accord. Mais du coup, tu vois, il y a quand même une question que je me pose. Vu que les Américains, ils ont cet outil-là, mais de manière automatisée, ça ne pose pas des problèmes, en fait ? Violation de règles de la plateforme Lingui. Parce que c'est tout ce que LinkedIn déteste, les automatisations.
- Speaker #1
Ah bah si, totalement. C'est vraiment un risque, que ce soit pour les utilisateurs ou même en tant qu'outil, parce qu'à tout moment, LinkedIn peut t'envoyer un message et te dire que ton automatisation n'est pas d'accord, donc tu arrêtes l'outil. Et des fois, il y a des outils qui sont à plusieurs millions, on n'embête pas. Il y a des outils, des fois, ils vont recevoir une lettre de LinkedIn et ils vont arrêter du jour au lendemain. Donc c'est tout le risque. Nous, notre philosophie, c'est vraiment de prendre zéro risque avec le compte de nos utilisateurs. utilisateurs et ça depuis le début. C'est pour ça qu'en fait l'automatisation qui nous permettrait théoriquement de générer beaucoup plus de revenus, on ne l'a jamais mis en place pour ne pas prendre de compte à priori. Parce qu'en fait, demain, il y a un utilisateur qui se fait bannir à cause de notre outil. Alors là, c'est terrible pour l'image de l'outil. Déjà pour la personne, évidemment, on serait dégoûté quelqu'un qui a 10 000 abonnés comme nous se fasse bannir, c'est horrible. C'est tout le business qui peut partir en fumée à cause de nous et on n'a pas envie d'avoir cette responsabilité. et en plus, pour l'image, pour l'outil, au niveau marketing, c'est nul. C'est vraiment nul.
- Speaker #0
Parce que du coup, excuse-moi, je te coupe, mais tu vois, par exemple, un outil français comme Wallaxi, tu t'installes Wallaxi et tout ça, tu te sers des automatisations. Mais d'office, sept jours après, tu te fais ban de LinkedIn de manière temporaire. Temporaire, évidemment, tu vois, c'est la type punition, machin et tout. Wallaxi qui doit avoir, je pense, un procès avec LinkedIn France par an, c'est quand même super compliqué. Après, tu dis que ça détruirait l'image, mais pour autant, Wallaxi continue de tourner aujourd'hui, alors qu'il y a plein d'utilisateurs qui se font ban à cause de Wallaxi.
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Franchement, il faudrait analyser le business de Wallaxi. J'aurais tendance à dire que les bans nuisent quand même à leur business. Eux, ils ne peuvent pas s'en défaire, parce que c'est l'essence même de leur business, c'est la prospection automatisée. Donc, ils sont obligés de faire avec. Mais je veux dire, si aujourd'hui, on avait un Wallaxi qui n'avait pris aucun ban chez les utilisateurs, je pense que leur MRR serait bien plus élevé Mais donc, nous, notre philosophie, en tout cas, sur les commentaires, c'est d'avoir aucune automatisation pour garder ce risque zéro et pour éviter tout risque. Voilà, tout simplement. Franchement, on hésite. Je pense qu'on a des dizaines d'utilisateurs qui nous disent « Bon, les gars, si vous faites l'automatisation, franchement, je ne suis pas prêt à payer 100 euros par mois. » Ah d'accord, donc 5 fois plus que notre abonnement actuel, nous, ça nous prendrait une journée à développer. Des fois, on est tenté. Des fois, on est tenté.
- Speaker #0
T'as pas peur qu'à force d'injecter toujours de l'IA un peu partout dans les commentaires et tout, les interactions perdent un peu leur authenticité ? Déjà que maintenant, beaucoup de commentaires sont déjà très peu authentiques. Je suis repassée sur mon poste à l'instant, parce qu'à l'heure où on enregistre le podcast, il est 15h35. J'ai posté ce matin à 8h30. Je suis passée sur mon poste pour voir un peu les commentaires. J'ai vu qu'il y en avait. C'était l'IA à mort. On copie-colle mon poste dans le chat d'EPT et du coup, le chat d'EPT balance la réponse et recopie-colle la réponse du chat sous mon poste. Tu n'as pas peur que ça perde en authenticité ? Oui,
- Speaker #1
totalement. Pour la petite histoire, je vais répondre à ton point et tu me dis si je suis un peu trop long, mais pour la petite histoire, j'avais un CM qui était à Madagascar qui s'occupait de gérer mes commentaires avant que je lance KingCub. Et du coup, déjà, en termes d'authenticité, on n'était pas au top. Et à ce moment-là, il faisait franchement du très bon taf. Mais tout le monde savait quand c'était lui qui commentait. Et on l'appelait le petit frère de Yanis. Dès que je mettais un commentaire sur LinkedIn, on disait « Ah, mais c'est le petit frère de Yanis qui répond » . Donc, en fait, même avant ça, il y avait déjà des CM, etc. qui pouvaient faire perdre cette authenticité. Et ceux qui n'avaient pas de CM, en fait, c'est juste ceux qui ne faisaient pas assez de revenus. Parce qu'au bout d'un moment, tu as des centaines de commentaires, des centaines de messages, tu vas pas t'amuser à répondre tous les jours. Il y a forcément un moment où tu as une CEM, c'est juste que tu ne fais pas encore assez d'argent. Et donc, déjà, il y a ce truc-là. L'IA rend juste accessible quelque chose qui existait déjà avant. Et nous, on se place vraiment sur une utilisation de l'IA intelligente. C'est-à-dire qu'on ne veut pas automatiser, mais on veut quand même utiliser l'IA parce qu'en fait, tu es obligé. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il y a ChatGPT Atlas qui est sorti. Tu peux mettre un prompt en cinq minutes et automatiser la réponse des commentaires avec ChatGPT. c'est possible dès maintenant tu peux créer un agent via en 5 minutes même sans être un expert répondre à plein de postes automatiquement etc Et donc, en fait, nous, l'idée, c'est de utiliser l'IA, de l'amener, mais justement, de garder l'humain au centre de ça et qu'il garde le contrôle, plutôt que d'aller vers des automatisations. Mais en même temps, on est obligé de craindre qu'ils l'utilisent. Sinon, les gens diraient, bon, il n'y a aucun intérêt. En fait, il y a des agents qui automatisent à 100%. Donc voilà, c'est vraiment essayer de trouver le curseur entre trop, pas assez, d'essayer de se placer au bon endroit. Mais après, forcément, selon les valeurs et la philosophie de chacun, il y en a qui diront c'est pas assez d'autres trop
- Speaker #0
Je suis assez d'accord, surtout que sur LinkedIn, il y a quand même une chose qui est vraie, et un peu partout sur les réseaux sociaux, c'est que pour avoir de la visibilité, tu es obligé de faire du volume. C'est mécanique à un moment donné. Tu ne peux pas te permettre de faire juste un poste une fois tous les trois mois et d'aller commenter deux postes par jour si tu veux avoir de la visibilité et si tu veux en faire un canon d'acquisition. Il faut balancer du volume, tu n'as pas le choix. Donc en effet, je suis d'accord, c'est soit tu as une CM, mais ça te coûte entre 400 et 700 euros par mois selon ce que tu y délègues comme volume de commentaires ou alors effectivement, tu prends LinkUp. C'est quand même vachement moins cher. On est d'accord.
- Speaker #2
Prenez LinkUp, c'est le CTA du podcast.
- Speaker #0
Exactement, c'est le call to action de ce podcast. Comment tu as financé le lancement de LinkUp ? Tu es allé en mode bootstrapping, c'est-à-dire financement par fonds propres ? à l'ordre. c'est un outil SaaS. Donc forcément, on va parler un peu avec des termes de la Startup Nation, bien sûr. Donc Bootstrap, c'est-à-dire le financement par fonds propres ou bien pas fait d'élevés de fonds ?
- Speaker #1
Le financement par fonds propres, donc 100% avec mon argent personnel, même s'il n'y a pas beaucoup à investir.
- Speaker #0
C'est que du temps à investir finalement dans ton SaaS.
- Speaker #1
Oui, c'est ça en fait. On n'a jamais eu un mois où on avait plus de dépenses que de gains. Donc, en fait, il y a juste au début, peut-être qu'on gagnait 300, on dépensait 300. Mais en fait, très rapidement, là, ce mois-ci, on doit faire 8000. On a dû dépenser 1000. Donc, c'est quand même des gais de dépense, mais c'est plus pour le marketing en plus.
- Speaker #0
D'accord. Mais du coup, forcément, tu ne peux pas faire plus que plus. C'est-à-dire que tu ne peux pas non plus faire plus de marketing, plus de ventes que ce que tu fais actuellement parce que tu passes encore par des démos de l'outil ou pas ?
- Speaker #1
les démos sont optionnels c'est à dire que oui je fais encore des démos l'idée c'est dans les démos de récupérer un maximum de feedback et en même temps de montrer comment aux gens utiliser l'outil donc du coup tu peux pas te déployer de manière complètement exponentielle et du coup décupler en fait tes revenus mais après c'est peut-être pas ton putain de volonté pour le moment on est dans une phase plutôt d'amélioration du produit on veut vraiment améliorer le produit à fond à fond et une fois que vraiment le produit sera merveilleusement incroyablement trop bien. L'âge dans sa purée. Oui, l'âge dans sa purée. On a déjà eu une évolution où à partir de septembre, on a commencé à envoyer beaucoup plus de purée. On a vu le MRR grimper en flèche. Mais on est quand même encore, malgré tout, malgré que là aussi, on en est fier, on peut partager son problème, dans une phase où on se dit OK, on peut encore faire mieux et il faut encore aller innover, chercher de nouvelles choses et continuer d'améliorer le produit.
- Speaker #0
Je pense que ça va durer combien de temps, cette phase d'amélioration continue du produit ? même si tu en seras toujours éternellement en amélioration continue, ça c'est évident. Mais je veux dire, là, tu es vraiment dans une phase d'accélération, d'amélioration, on va dire ça comme ça.
- Speaker #1
Franchement, vu la vitesse à laquelle ça évolue aujourd'hui, je pense qu'il n'y a même plus à se poser la question. Et comme tu l'as très bien dit, c'est juste perpétuel. C'est-à-dire que vraiment, ça évolue tellement, tellement vite qu'à l'heure d'aujourd'hui, c'est le plus important d'être vraiment à l'heure ou même en avance et en train d'être innové, d'être le premier à sortir de nouvelles fonctionnalités. Même les gros outils, Wallaxi, les MIST, franchement, tous les mois, ils sortent des nouveaux trucs, etc. Pour moi, c'est le principal, surtout sur un SaaS. C'est vraiment de continuellement améliorer le produit, d'innover. Parce qu'en fait, c'est un abonnement. C'est-à-dire que les gens, si le produit n'est plus au niveau, ils arrêtent de s'abonner. Et moi, je connais des gens autour de moi qui ont des SaaS, qui ont arrêté de le prendre au sérieux et forcément, le MRR est en déclin. Et après, pour revendre un SaaS avec un MRR en déclin, bonne chance.
- Speaker #0
C'est chaud. C'est presque impossible. C'est comme vendre une boîte dont le chiffre d'affaires est en décroissance. c'est je dirais Il va acheter ça, honnêtement.
- Speaker #1
T'as des offres qui te font pleurer parce que tu repenses à tout le temps que t'as investi et tu vois le mec pour te faire des offres ridicules par rapport au MR que t'avais à un moment donné. Tu peux être piste.
- Speaker #0
C'est clair. Comment t'as trouvé tes premiers utilisateurs, donc tes premiers clients ?
- Speaker #1
Du coup, c'était les gens que je coachais directement. Je leur ai donné l'outil. Je leur ai dit, voilà, t'as un prix avantageux, blablabla, fais-moi des retours, ça va être trop cool, je vais l'améliorer, etc. Ils m'ont dit, ah bah c'est cool, mais en même temps c'est un peu nul, est-ce que tu peux améliorer ça ? Et après, on en parlait à d'autres personnes, etc. Et à un moment donné, quand j'ai vu que le produit n'était pas trop mal, j'ai commencé à faire des posts sur LinkedIn. Ça, ça a été ma source d'acquisition principale pendant un long moment de deux mois. Ça a été les posts de LinkedIn. Et j'ai tenté pas mal de choses. J'ai tenté, je ne sais pas si tu veux que j'en parle, mais...
- Speaker #0
Oui, oui, vas-y, vas-y.
- Speaker #1
J'ai tenté du setting, donc la prospection sur LinkedIn qui a bien marché, avec des lignes magnètes. donc c'est des ressources qui ont beaucoup de valeur pour les gens à qui tu l'envoies mais qui sont gratuites et que tu donnes soit en échange d'un email soit en échange de potentiellement transformer la personne en client sur ton produit j'ai tenté du cold emailing J'ai tenté ce qu'on appelle une boucle virale. Alors ça, c'est plus pour les softwares, une boucle virale. C'est comme, par exemple, Spotify. À la fin de l'année, ils ont leur truc où tu vois tes stats et du coup, tout le monde fait ça. C'est rien. Instagram, on dit, regarde, moi, c'est ce chanteur-là, mon préféré, etc. Et du coup, il voit que c'est Spotify et du coup, le gars va se dire, moi aussi, je veux mon wrap Spotify. Du coup, il va prendre son abonnement. Du coup, Être freelance sur du SaaS, c'est-à-dire qu'on ne veut pas travailler 24h sur 24 sur un SaaS juste pour dire on fait un SaaS, on n'est pas freelance, on n'a aucun intérêt. Notre but quand même, c'est d'avoir notre liberté, pas juste un boost d'égo parce qu'on est des créateurs de SaaS. Et du coup, on cherche en tant que développeur des stratégies de marketing qui passent via le produit directement. C'est-à-dire que plutôt que se dire ok, je vais marketer, tu te dis comment je peux améliorer le produit de telle sorte qu'il apporte plus de valeur et que les gens partagent le produit d'eux-mêmes. Ça, c'est des idées, donc c'est assez dur, il faut être créatif. Et donc, on a fait un truc qui est, on génère un carousel. Donc, sur LinkedIn, c'est un des formats les plus plébiscités de la plateforme. C'est les carousels, ça marche super bien. Donc, on génère un carousel avec les statistiques de la personne, comme sur Spotify un petit peu.
- Speaker #0
Ouais, tu balances de la vanillette métrique, donc ça nourrit l'égo de tout le monde.
- Speaker #1
C'est ça, c'est ça exactement. Donc, en fait, ça fait plusieurs choses. les gens sont trop contents j'ai fait un million d'impressions avec mes commentaires donc ils le partagent Les autres voient qu'il y a des vrais gros résultats avec certains créateurs qui partagent leurs stats. Donc, ils vont tester eux-mêmes pour avoir leur carousel et le partager à leur tour. Et c'est pour ça que ça s'appelle une boucle virale parce que ça ne s'arrête jamais et ça te fait du marketing à l'infini.
- Speaker #0
Ok. C'est hyper intéressant. Comment tu trouves toutes ces stratégies ? Tu t'inspires de qui ? Où est-ce que tu les penses ? Enfin, toi, je veux dire, le fait que tu te documentes tout le temps, que tu es tout le temps en apprentissage et tout ça. À un moment donné, tu te poses, tu les mets sur le papier ou bien tu t'es inspiré de stratégies market aux Etats-Unis ?
- Speaker #1
Il y a plusieurs méthodes que j'ai. La principale, ça va être lire des livres, puis réfléchir à ces livres, marcher. Et puis, moi, je suis quelqu'un d'assez créatif. Il y a deux opposés, pour moi, deux archétypes opposés. Il y a l'ingénieur et les créatifs. Donc l'ingénieur, c'est le matheux qui va tout faire dans un cadre très précis, etc. Qui va te dire, OK, on va aller du point A au point B en faisant tac, tac, tac, tac, tac. Et tu as le créatif qui, bam, il va lire plein de ressources, puis ça va faire plein d'idées dans sa tête. Moi, je suis plus comme ça. J'ai plein d'idées marketing qui apparaissent dans ma tête. Et du coup, plus je nourris mon cerveau, plus je vais être créatif et avoir d'excellentes idées. Donc ça va être ça. ça va être acheter des formations suivre ses formations je précise Ça se fait en deux étapes. On achète, puis on la suit. Il y a beaucoup de gens qui passent par l'étape 1 et qui arrêtent avant l'étape 2. Le but d'acheter une formation, c'est de la faire. J'ai un ami à moi qui a 10% de visionnage sur le module 1 et le module 2, c'est 4%. C'est un autre sujet. Mais du coup, voir des formations, lire des livres, regarder des podcasts, on écoute plutôt comme celui-là. Et après, marcher, prendre le temps de réfléchir, de m'ennuyer, parce que c'est un truc important. La plupart des gens, ils sont tout le temps en train de se distraire, ils sont en train de sortir TikTok etc et du coup les idées qu'ils consomment elles n'ont jamais le temps de gamberger dans leur cerveau Ce qui fait qu'elles meurent. Elles n'ont jamais le temps de donner rien du tout. Parce que le but d'une idée, c'est qu'elle donne naissance à une autre idée. Et si tu as une idée intense, elle ne sert à rien. Ça ne sert à rien. Donc ça, c'est le premier process. Et le deuxième, c'est l'IA. Je donne toutes les infos de mon business à l'IA. Je dis, prouve-moi la meilleure idée pour marketer mon truc.
- Speaker #0
Tu fais des sessions de brainstorming. Elles te challengent. Mais tout ça ne repose quand même que sur une seule chose. c'est que tu connais parfaitement bien ta cible, on est d'accord
- Speaker #1
Ah ouais c'est clair, alors franchement s'il y a quelqu'un qui connait bien ma cible c'est moi parce que je fais des appels au quotidien avec eux, j'ai 3-4 appels par jour ils m'envoient des messages c'est moi qui gère les customer support je les connais très très bien
- Speaker #0
Bah ouais, non mais si tu les connaissais pas aussi bien je pense que t'en serais pas là aussi vite non plus parce que LinkUp tu l'as sorti quand exactement ? Tu l'as sorti en 2025 ?
- Speaker #2
Ouais il y a 8 mois
- Speaker #0
Je ne sais pas quoi. Oui, 8 mois, c'est quand même beau d'avoir autant de croissance sur un tool où vous n'êtes que à deux. Vous n'avez personne en back-office. C'est une belle croissance quand même.
- Speaker #1
Oui, c'est clair. J'ai un truc avec les stats sur les sas. Nous, ça va être au dixième mois que ça ne va pas exploser. Là, on a fait x2 sur les deux derniers mois chaque fois.
- Speaker #0
Ok, c'est beau. Franchement magnifique. C'est vraiment bravo. Vraiment, je trouve ça incroyable. Je précise quand même que je ne t'ai pas accompagnée au cas où quelqu'un se poserait la question. En tout cas, tu as tout ce qu'il faut clairement pour bien lancer ton business et c'est vraiment top. Comment tu réponds à ceux qui disent que des outils comme le tien, par exemple, le déshumanisme, le déshumanisme, Moi, je... Pour Yad, quand même, tous les jours, même le samedi et le dimanche, même si je ne poste pas, mais je vois beaucoup de postes. Je trouve que là, en ce moment, ça se calme un peu, mais je pense que ça doit être l'effet vacances scolaires. Mais il y a beaucoup de postes qui disent « oui, Yad, machin, ça déshumanise » . Bientôt, tu as une IA qui pond un poste, une autre IA qui va répondre au poste, tu vois, en commentaire, etc. Comment tu vois ça ?
- Speaker #1
Je pense que je suis comme tout le monde, je suis un peu inquiet. et il y a je sais plus combien il y a un terme pour ça, mais l'IA peut me faire peur par moments quand j'y réfléchis, je me dis ça va tellement vite ça nous remplace sur tellement de sujets que c'est forcément effrayant après du coup moi dans ma vision l'IA elle arrive quoi qu'il arrive rien n'y faire, l'IA va venir en fait et du coup c'est toujours cette philosophie comme je l'ai dit précédemment de juste l'intégrer de la meilleure façon possible et donc moi avec mon échelle de valeur avec ma philosophie et ma vision j'ai fait l'outil LinkUp selon ça Donc, j'ai essayé de faire un bon mélange entre business, que économiquement, ça soit successful, et qu'en même temps, l'IA ne prenne pas trop de place. Et c'est pour ça que j'essaye de laisser l'humain dans la loupe. Et après, il y a d'autres outils qui automatisent, etc. Où là, moi, par exemple, je n'aime pas. Et je suis en mode, ça, ça ne me va pas. Et après, je pense que c'est propre aussi à chacun. C'est là où c'est dur. C'est qu'il y en a, ils vont automatiser les commentaires. Ils vont se dire, je m'en fous. Voilà, c'est possible, je l'ai fait. il y en a d'autres qui vont à peine faire un peu d'IA dans leur post ils vont avoir besoin de le marquer tout en bas en mode ce post a été aidé par l'IA C'est un peu comme la religion, la politique, c'est chacun son avis et tout le monde va avoir un curseur à un endroit différent. Et ouais, c'est un sujet compliqué.
- Speaker #0
C'est sûr, c'est certain. Tu sais quoi, j'ai testé aujourd'hui, ce matin, Cursor, tu connais, avec Claude Code, pour faire du vibe code et tout. et là moi je me dis en fait il y a des métiers qui vont se faire laminer en fait par l'avancée de l'IA c'est incroyable là aujourd'hui tu peux là moi tu vois j'ai aucune compétence en code je suis nul en code et tout ça mais je pourrais très bien grâce à Cloud Code commencer à développer un SaaS ou un truc tu vois même au stade de MVP enfin Minimum Viable Product tu vois pour voir si ça marche et après le balancer à un dev et qu'il me le code de manière
- Speaker #1
en toute sécurité. Oui, c'est vrai qu'aujourd'hui, les développeurs juniors, donc ceux qui sont les moins performants, en vrai, l'IA les remplace en quelque sorte. Après, ce n'est pas totalement vrai parce que nous, sur LinkUp, on a développé, enfin mon associé, parce qu'au début, c'est lui qui développait et après, je suis venu un petit peu l'aider, il a développé Cursor justement qui est un outil pour développer beaucoup plus vite où les développeurs qui sont aujourd'hui performants et tu es ce qui ressort, ou Claude Cotte, l'un des deux. Moi aujourd'hui j'ai Cursor qui est ouvert aujourd'hui là sur mon PC et je suis en train de développer avec donc en fait tout le monde s'en sert, mais par contre si tu laisses tout faire, c'est ce qui nous on a fait au début avec LinkUp parce qu'on voulait développer le MVP rapidement tu te retrouves après deux mois avec un truc où tu te dis bah mince, comment on code là-dessus maintenant ? C'est un enfer, parce qu'en termes de code il y a un concept qui est la dette technique, c'est plus tu fais de la merde, plus ça va être dur de faire quelque chose par-dessus ce truc-là, parce que c'est le bordel, tu comprends plus rien, etc. Et du coup on a dû repasser par une phase de deux mois on était deux full-time à devoir débuguer ce qu'on avait créé. Donc en fait, oui, c'est bien pour MVP, mais en vrai, si tu veux créer un vrai truc, un produit sur le long terme, c'est pas hyper viable. C'est assez dur. Il faut vraiment être bon dans le prompting, etc. C'est assez technique.
- Speaker #0
Ouais, mais du coup, en effet, je te rejoins, les devs juniors, ils vont se faire remplacer par du cursor, par Cloud Code, etc.
- Speaker #1
Ah bah ouais, on le voit en plus. Il y a un signe qui est intéressant, c'est qu'il y a de plus en plus d'accompagnement pour aider les développeurs juniors à trouver un emploi. Donc, c'est quand même synonyme de quelque chose. Et ces business-là marchent. Il y en a plein qui éclosent chaque jour.
- Speaker #2
C'est fou.
- Speaker #0
Comment tu gères les retours négatifs sur l'automatisation, enfin sur l'écriture, pardon, pas l'automatisation, l'écriture des commentaires via l'IA de l'Inkweb ? Comment tu gères ça ? Parce que tu as certainement eu à gérer des commentaires négatifs, tu vois, les retours négatifs des utilisateurs. Comment tu les implémentes ? Comment tu les gères ?
- Speaker #1
Alors, du coup, c'est vraiment des retours sur... L'aspect un peu philosophique d'utiliser l'IA pour les commentaires,
- Speaker #0
c'est ça ? C'est plus, tu vois, un nouvel utilisateur se met sur LinkUp, le teste, etc., il prend l'abonnement et tout, et puis au final, il trouve que c'est nul, du coup, il t'envoie un message, il te dit « Ouais, j'ai testé LinkUp, c'est pourri, machin. » Comment tu cherches ça ?
- Speaker #1
Ok, oui, alors lui, il est OK, le fait de... Au niveau du client,
- Speaker #0
tu vois, d'expérience, comment tu gères...
- Speaker #1
Ouais, c'est ça, il a été déçu, en fait, par le produit, soit par une des fonctionnalités, etc. Par moments, ça peut être émotionnellement un peu dur, parce que du coup, c'est un peu comme un enfant, alors évidemment, c'est pas la même chose, mais tu y es attaché émotionnellement, toi, tu y as travaillé, etc., énormément, donc des fois, ça peut te faire un peu des coups durs, ça dépend de qui le dit, dans quel contexte, ça dépend si tu l'as plusieurs fois dans la semaine ou pas. Donc déjà, émotionnellement, ça peut être dur. Ça dépend pour chacun, je pense. Mais moi, il y a des fois où ça me faisait chier. Mais après, j'essaie d'être logique et pragmatique. Et le retour, évidemment, s'il est bien fait, il est intéressant à prendre. Et donc, la seule chose à faire, c'est si tu as un retour négatif et qu'il est pertinent, t'en servir pour améliorer le produit et en avoir moins et, in fine, arrêter de te déprimer parce qu'on te fait des retours négatifs. Donc au début, on en avait beaucoup. Plus ça avance, moins on en a. Et notre but, c'est... Alors, pas en avoir, ça n'existe pas. ils ils utilisent le produit c'est pas pour eux etc ouais bien sûr il y a un problème de besoin il y a toujours des avis négatifs et c'est ok mais ouais le but c'est d'évoluer de s'en servir et d'améliorer le produit et nous c'est une de nos plus grandes forces je pense et c'est pas moi qui le dis c'est nos clients directement c'est que vraiment on est à l'écoute et on sort des fonctionnalités et des améliorations et des corrections de bugs qui sont uniquement qui viennent toujours des utilisateurs c'est jamais nous on a eu une idée miraculeuse c'est toujours nos clients qui nous disent bah fais ça
- Speaker #0
Donc, c'est vraiment sur une amélioration continue et réactive, du coup.
- Speaker #1
Oui, pour être méga réactif.
- Speaker #0
À l'ère de l'IA, tu as trop le choix.
- Speaker #1
Oui, c'est clair. Parce que nous, on avait des utilisateurs, beaucoup, qui étaient déçus au début. Et ils sont quand même restés, tout simplement, parce que le customer support était hyper rapide. On répondait très rapidement, on était impliqués. Du coup, ils se sont dit, bon, c'est de la merde. Mais bon, je crois que vous avez fait quelque chose de bien, donc on continue.
- Speaker #0
Mais tu vois, là-dessus... Moi, j'utilise en fait une autre extension en plus de LinkHub, parce que j'utilise aussi. J'utilise surtout pour commenter des postes que je n'ai pas trop le choix d'aller commenter. C'est très technique et c'est un domaine que je ne connais pas trop parce que c'est trop technique. Et je n'ai pas le choix, il faut que j'aille les commenter. Typiquement, par exemple, j'ai des clientes qui sont pas mal dans la MedTech. Tu vois, réglementation, obligation réglementaire des dispositifs médicaux et tout ça. Quand elles me sortent un poste sur... de la réglementation et tout. J'ai vraiment, j'ai beaucoup de mal, donc je fais comme je peux, mais je lis le poste, en tout cas. Rassurez-vous, mes chers clients, je lis vos postes. Mais c'est vrai que pour commenter, ce n'est pas forcément innant et bon, faire un copier-le-coder dans ChatGPT, c'est un peu nul. Mais par contre, j'utilise aussi l'extension Canbox parce qu'on ne va pas se mentir, mais la messagerie de LinkedIn, elle est achemée de manière native. Donc du coup, moi, je ne m'en sors plus. donc je dis Scanbox et et Une fois, j'avais une question parce que je voulais paramétrer une campagne et tout. Je dis toujours qu'il ne faut jamais utiliser l'automatisation, pourtant je suis la première à le faire. Mais en fait, je n'arrivais pas à le faire. J'ai envoyé un message au support. Ils m'ont répondu genre une semaine après, tu me diras. Une semaine, ce n'est pas énorme. Mais en fait, sur un SaaS, c'est juste, en fait, c'est énorme. Surtout qu'on est quand même à l'ère d'Amazon qui te livre en 24 heures dans ta boîte aux lettres et tout ça. Donc en fait, genre, tu as une question, tu veux. Une réponse tout de suite.
- Speaker #1
Franchement, une semaine, je pense qu'il y a pas mal de clients qui font ça avec tout le monde. Après, nous, on est au tout début, donc on est obligé de répondre un petit peu rapidement, etc. Parce que chaque client compte. Je pense qu'effectivement, quand tu as beaucoup plus de clients que nous, dix fois plus, déjà, c'est plus gérable. Donc, soit tu as quelqu'un qui le fait, soit tu réponds en une semaine.
- Speaker #0
Oui, en effet. Comment tu as géré le stress et la charge mentale ?
- Speaker #1
je voulais rajouter encore la solitude du créateur mais je crois que la solitude tu la gères plutôt bien mais du coup comment tu gères en fait toute cette partie stress charge mentale liée à ton projet déjà des fois je les gère bien des fois je les gère pas très bien ça dépend ce qui est cool quand je gère pas très bien c'est qu'il y a des gens autour avec qui je peux discuter etc moi ce qui va le plus m'embêter c'est que vraiment on est dans un milieu où il y a des gens ils ont aucune éthique, aucune morale ils peuvent faire des gros coups de... de crasse sur ton projet ou ce genre de choses. Donc ça, moi, ça peut me générer pas mal de stress. Mais, mis à part ça, même si c'est ça le principal, ça va, j'agire plutôt bien. Par contre, j'ai quand même des habitudes au quotidien qui m'aident. Moi, je suis quelqu'un de très anxieux par défaut.
- Speaker #0
Donc,
- Speaker #1
en fait, je fais de la méditation au quotidien, je fais du sport au quotidien, j'ai une bonne alimentation au quotidien. Donc, j'ai pas mal... Par un moment, je peux peut-être un peu trop de café, il faudrait que je limite, parce que ça me stresse pas mal aussi. J'ai pas mal d'habitudes comme ça qui font que...
- Speaker #0
Une bonne hygiène de vie de base, qui te permettent justement de mieux gérer ton stress.
- Speaker #2
Ouais, mis à part le côté social, j'ai une bonne hygiène de vie.
- Speaker #0
D'accord, ok. Sport, alimentation, tout ça. Il paraît que tu sais ce nouveau airsas de café, là, Bonjour, ça s'appelle, on le voit, ils font pas mal de pubs sur les réseaux sociaux, tu connais. C'est un truc à base de champignons, il paraît que c'est vachement bien. Et que ça reproduit alors le goût du café ou je sais pas quoi. Enfin, j'ai jamais testé, mais voilà, c'est une petite tips pour toi.
- Speaker #1
Ah, intéressant, je ne connaisse pas. Mais ça reproduit les effets du café aussi ?
- Speaker #0
Oui, a priori, oui. Sans les effets positifs du café qu'on recherche, c'est-à-dire le petit coup de fouet, du fauveur et tout ça, sans le côté addictif du café et donc les effets délétères du café sur la santé.
- Speaker #1
Ok, intéressant. Oui, en fait, je teste. Parce que moi, du coup, vraiment, je travaille 12 heures si j'ai du café. Si je n'ai pas de café, c'est 2-3 heures.
- Speaker #0
Ah oui ?
- Speaker #1
Ah oui, moi, je suis dépendant du café pour bosser. Je suis un autre homme sous café. Je peux travailler mille fois plus.
- Speaker #0
D'accord, ok. Je ne vais pas te dire du coup ce que Guillaume Mubèche, lui, il fait pour gérer son stress.
- Speaker #1
Il fait quoi ?
- Speaker #0
Alors lui, il avait dit, je l'avais écouté sur le podcast de Carlos Diaz. Je ne sais pas si tu connais Silicon Carnet. Ils avaient fait un repas, ça s'appelle le festin. C'est une genre de capsule en fait de podcast. Donc, ils ont fait un repas. Il y avait Oussama Ammar, Guillaume Mubèche. Il y en avait encore d'autres. Je ne retiens plus. Je n'arrive pas à retenir les noms. et Guillaume Houbet je disais que en fait lui pour tenir il fait beaucoup de devs perso et tout ça et à un moment donné il se pose la question de savoir est-ce que tu vas pas faire une psychothérapie pour faire une introspection et la psychothérapie ça prend trop de temps et tout ça, donc du coup il a trouvé une alternative il prend plutôt un combo ou bien seul. Après ça, je ne sais pas exactement, mais en tout cas, ce qu'il avait dit, c'est qu'il prenait LSD ou MDMA ou ecstasy avec une intention de faire une introspection. Et du coup, ça marche, ça te fait gagner 10 ans de psychothérapie.
- Speaker #1
Ah ouais ? Alors voilà. Tu vois, ok, intéressant. Moi, je suis assez réticent aux drogues dures, etc.
- Speaker #0
Pour en prendre, ce n'est pas bien pour la santé. Moi, je n'en prends pas et c'est très bien comme ça. Il y a des moments où tu as douté de ton projet Linkub. Qu'est-ce qui t'a permis de tenir ?
- Speaker #1
Oui, à peu près tous les deux jours, je dirais.
- Speaker #0
Ah oui ?
- Speaker #1
Oui, il y a toujours des doutes. Parce que moi, mon objectif, ce n'est pas de générer. Alors, c'est très bien. Aujourd'hui, on va générer 8 000, peut-être 9 000 sous le mois-ci. Donc, c'est cool. Mais j'ai toujours la volonté de faire un projet quand même beaucoup plus gros. Donc, en fait, l'idée, c'est OK. Aujourd'hui, je réussis à faire 9 000 euros. Mais est-ce que ça va réussir à aller plus loin ? Est-ce que ça va se stabiliser ? Est-ce qu'on va réussir à faire plus ? l'indie ne va pas venir nous embêter il y a plein de questions comme ça il y a des concurrents qui viennent nous mettre pas des concurrents là c'est genre des gens qui n'ont aucun scrupule qui viennent nous mettre des bâtons dans les roues donc en fait il y a un million de raisons de douter donc en fait il y en a forcément une tous les deux jours qui va venir t'embêter et après c'est de la discipline c'est de la motivation il y a plein de qualités qui rentrent en jeu pour pas arrêter voilà Alors,
- Speaker #0
tu te prépoutes sur quoi ? Quand tu es comme ça dans un... Dans une phase où tu doutes et tout, comment tu fais pour sortir de ces doutes ?
- Speaker #1
Moi, j'ai un avantage, je dirais, c'est que le doute ou la colère, ça me donne plus de motivation. À la fois, je suis en colère contre des gens qui ont fait des choses, etc. Ça me donne plus de motivation, parce que j'ai envie de me prouver à moi-même quelque part que non, c'est pas ça qui va m'arrêter. J'ai une espèce de truc où, dès qu'il y a une barrière qui arrive, c'est un mode, ah ouais il y a une barrière bouge pas et boum je mets une couche encore plus fort donc ça je pense tu vas en mode warrior quoi Ouais, en fait, de base, j'étais très discipliné. J'étais vraiment dans le def perso. Pour la petite anecdote, moi, pendant un an, je vivais en appartement, il n'y avait pas d'eau chaude chez moi. C'était une volonté. C'est-à-dire que je ne prenais pas le choix. J'étais obligé de prendre des bouches froides. C'est pour expliquer un petit peu le niveau de psychopathie. Et donc, j'ai petit à petit développé un processeur interne qui, dès qu'il y a une difficulté, il n'y a pas de réflexion. C'est presque instantané. c'est ok si on s'en fout on va défoncer cette barrière pour être tranquille derrière
- Speaker #0
Oui, d'accord. Mais bon, parce que tu étais aussi à un moment donné confronté justement à l'inconfort en prenant des douches froides tous les jours, matin, midi et soir. La rentrée d'études mentales aussi comme ça. Non, mais parce que tu sais, on vient et on dit tout le temps oui, les gourous du def perso, c'est prendre une douche froide à 4h du mat et d'aller courir après faire 40 kilomètres. En vrai, la réalité, alors oui, effectivement, ça ne fait pas rêver et ça fait très gourou du développement personnel. En revanche... il n'en demeure pas moins que c'est un entraînement de ton mental à supporter l'inconfort.
- Speaker #1
Ouais, c'est sûr. Alors moi, quand je dis ça, on prend un peu pour un fou et je comprends, c'est vraiment pas pour tout le monde. Moi, j'ai toujours aimé aller un peu dans les extrêmes, dans ce que je fais, que ce soit dans le business, etc. Et par contre, ouais, c'était hyper chiant. Mais en fait, c'est une habitude. C'est-à-dire que on a notre système dopamine énergique, enfin je vais pas faire un cours, mais il se remet à zéro. et en fait quand t'as l'habitude de prendre des douches froides depuis 6 mois ça ne te fait plus rien. Tu vas juste prendre ta douche. Alors ouais, dans l'hiver, le truc, il sortait même plus d'eau parce que c'était gelé et du coup, il n'y avait plus d'eau qui sortait. Du coup, tu avais un petit filet d'eau, tu devais te doucher avec ça. Des fois, tu étais un peu crispé devant ta douche froide l'hiver parce qu'elle était vraiment gelée. Mais tu t'y fais en fait. Tu t'y fais et effectivement, c'est vraiment un entraînement mental où quand tu prends l'habitude de « Ok, je n'ai pas envie de faire ça, je le fais quand même. » En fait, tous les autres trucs dans ta journée vont être beaucoup plus simples. Moi, quand je commence ma journée avec une douche froide, je m'en fous de la douche froide. Il y a des petits effets bénéfiques. avec 30 000 trucs qui serait mieux pour mon...
- Speaker #0
avoir des effets bénéfiques. Ce que j'aime bien, c'est l'idée de je n'ai pas envie de le faire, je le fais quand même et comme de la musculation où tu gonfles tes biceps, tu gonfles ta volonté, ta discipline, tu appelles ça quand tu veux et quand tu vas avoir une autre épreuve dans la journée, c'est du coup plus simple. En fait, tu vas la compter en mode à côté de la douche froide, facile.
- Speaker #1
Oui, c'est le principe d'entraîner ton mental. C'est hyper bien. Non, mais je devrais faire ces douches froides tous les matins. Je teste, j'essaye tu sais mais rester 40 minutes devant la douche en fait à couler tu vois avant d'aller sous la douche. Je n'y vais pas. Je remets le chaud.
- Speaker #0
Ah ouais, le pire, c'est avant. Ce n'est même pas pendant, c'est vraiment avant. Et moi, pour te dire, c'est un peu plus perso, mais des fois, vraiment, quand on est vraiment froide, je me regarde devant le miroir, je mets une musique de Rocky, je suis en train de... Allez ! Et je me motive comme ça, je me chauffe un peu tout seul en face, tu peux le faire. Et je prends un peu de temps et je finis par y aller. Et une fois que tu en sors, c'est là, c'est la libération. ça te fait un énorme pic de stress et après quand je vais travailler mais ça c'est tellement simple par rapport à 2 schrottes de ce matin et je kiffe beaucoup plus travailler, ça peut être bizarre je pense que c'est lié à la dopamine parce que t'as énormément de confort face à un confort moyen rend le confort moyen beaucoup plus confortable je suis entièrement d'accord c'est hyper intéressant tout ça qu'est-ce
- Speaker #1
que t'as appris sur toi-même depuis que t'as créé Linkub ? pour rester dans cette partie dev perso ouais,
- Speaker #0
introspection perso, qu'est-ce que j'ai appris sur moi-même ? Alors, j'ai pas appris forcément quelque chose sur elle. Par contre, j'ai appris quelque chose, une compétence qui est vraiment importante. Ça va répondre à ta question. C'est de développer le réseautage, le social, etc. Moi, avant, j'étais vraiment dans une philosophie, ok, j'ai besoin de personne, je me suffis, je suis intelligent, je travaille deux heures par jour, je vais m'en sortir tout seul. Et j'étais vraiment pas hyper social. Je le faisais vraiment qu'avec les gens que j'adorais naturellement. Et là, depuis que je lance LinkHub, je me suis rendu compte de la puissance d'avoir des gens qui sont souvent plus intelligents que toi, qui ont plus de connaissances que toi, parce que j'ai 24 ans. Donc, à un moment donné, il y a des gens qui sont plus intelligents que moi et qui ont plus de connaissances. Il y en a partout autour de moi. Et en fait, je me suis mis à devenir beaucoup plus social. Et c'est cool, déjà. J'aime bien. J'aime bien le fait d'être social et d'avoir des gens qui sont intéressants. Et en plus, en termes de business, ça n'a rien à voir. Ça n'a rien à voir.
- Speaker #1
C'est l'acteur d'opportunités incroyable, quoi.
- Speaker #0
c'est énorme C'est énorme. Moi, ça serait un des premiers conseils que je donnerais. J'étais le gars enfermé dans ma chambre, etc. En fait, le fait d'aller sur LinkedIn et de faire des appels avec les autres gens, ça te débloque énormément de choses. Et ouais, c'est trop cool. Du coup, je suis devenu beaucoup plus positif avec les gens. Je suis beaucoup plus à l'écoute, etc. Là où avant, vraiment, je pouvais mettre une semaine à répondre à un membre de ma famille. C'était vraiment un extrême de fou. Et du coup, maintenant, je vois qu'en fait, je crée des relations beaucoup plus positives avec les gens. Du coup, moi, je suis mieux. du coup c'est un cercle vertueux
- Speaker #1
Oui, c'est un cercle vertueux, je suis entièrement d'accord. Et du coup, je ne te le souhaite pas, mais j'aimerais quand même te poser la question, parce que ça m'intéresse de savoir si tu as un plan B. Mais vraiment, je ne te le souhaite pas, parce que tu es vraiment un chic type, Yanis, et vraiment, je pense que ton outil mérite d'être connu par le plus grand nombre. C'est bien pour ça, d'ailleurs, que je t'ai proposé de passer dans ce podcast. Si demain, LinkedIn change complètement ses règles du jeu et que Merci. toutes les extensions parce que LinkHub reste une extension Google Chrome que tu installes et que tu peux utiliser via Google Chrome. Imagine, les extensions, enfin LinkedIn les interdit complètement et il y a un risque de ban, etc. Qu'est-ce que tu prévois de faire ?
- Speaker #0
Déjà, merci pour le compliment, chiptip, c'est sympa, ça me fait vraiment plaisir et j'espère aussi qu'on va aller loin et pour te répondre, en fait, on a déjà eu un exemple où nous, on a un peu lémenté les pods. dans Linkub. Donc les potes, c'est des groupes d'engagement, etc. En fait, on a mis ça en place. Les utilisateurs étaient hyper contents. Ils avaient plein de likes. Ils passaient de 2 likes à 50. Ils étaient en train de dire « Waouh, trop bien ! » Ils avaient leur boost débrouillé. Ils disaient « C'est trop cool, Linkub ! » Et moi, j'étais content pour eux. Mais en même temps, je voyais de mon côté qu'en termes d'impression, aucun impact. Zéro. Ça ne servait absolument à rien. c'est à dire que les gens étaient contents ils avaient des likes en plus mais ça n'avait pas d'impact et du coup un mois plus tard on a fait le choix de retirer cette fonctionnalité et on s'est adapté en fait au pas à ce qui était nécessaire de faire. Et si demain, on n'a plus de grosses expansions, on développera une application web, tout simplement. S'il n'y a plus d'application web, on s'adaptera. En fait, vraiment, on est là pour s'adapter. Donc, voilà, c'est ça. Si demain, il ne faut pas faire de compte à l'intérieur, on n'en fera pas. Notre but et notre philosophie, c'est vraiment apporter le maximum de valeur à notre marché. Et le marché est en mouvement, il y a des contraintes, des règles qui changent, etc. Et du coup, il faut constamment être à l'écoute. ajouter, retirer cette fonctionnalité des pods qui est un bon exemple on avait mis un mois à la développer on avait vraiment poussé le truc et tous nos utilisateurs étaient contents donc on aurait pu la laisser tout le monde était content mais nous on voyait que ça n'apportait pas de valeur. et du coup c'est nous on s'est dit non on veut un outil qui ne fait pas semblant pas un outil marketing un outil qui apporte vraiment de la valeur du coup on a retiré ça donc demain si les extensions sont interdites ça va prendre deux mois à développer l'application web on va se déchirer on va arrêter le marketing on va se mettre à deux sur le produit et puis on va avancer vite là-dessus ok c'est nickel c'est un bel état d'esprit entrepreneuriat donc pour
- Speaker #1
en revenir sur les pods je suis assez d'accord enfin Je trouve que la descente au niveau des pods, ces groupes d'engagement, je rappelle, tu poses ton lien quelque part. Dans LinkUp, c'est natif, parce que tu avais la liste des personnes, j'imagine. Chacun allait commenter respectivement les posts des autres. Mais du coup, il existait aussi des communautés sur WhatsApp où tu posais ton lien et tu allais commenter tous les posts des autres, tu récupérais des likes et tout ça. Je trouve ça bien, en fait, quand tu démarres de la création de contenu, parce que c'est quand même super dur quand tu démarres de la création de contenu, de te retrouver avec deux likes dont celui-là de ta mère est d'un concurrent, et trois commentaires, pareil, celui-là de ta mère qui te dit « Oh, bravo, mon chéri ! » et puis deux concurrents qui veulent te vendre un truc, tu vois. C'est quand même super dur parce que ça, ça dure quand même plusieurs mois, en réalité. En revanche, l'effet négatif des pods, c'est que tu as du like et du commentaire artificiel qui ne te permet pas de voir si ton post est merdique, tout simplement. Et ça, c'est une problématique.
- Speaker #0
Oui, totalement. C'est vrai que cette période, cette zone du désert au début sur LinkedIn est un peu compliquée, sur n'importe quel réseau social. Après, il y a d'autres moyens aussi de l'éviter, de l'accélérer. Ça peut être que tu faisais LinkUp pour aller faire des commentaires. Ça peut être aussi tout à fait autre chose. Prendre des appels avec quelques créateurs chaque semaine, mais en fait, ça te crée des relations, des gens qui vont venir commenter beaucoup plus naturellement. Moi, c'est une des meilleures méthodes. Tu crées des vraies relations avec les gens et ils vont venir commenter assez naturellement ton contenu.
- Speaker #1
Oui, je suis assez d'accord. Si tu devais tout recommencer à zéro maintenant, imagine, on remet tout à plat, tu le commences à zéro.
- Speaker #0
Pour LinkUp,
- Speaker #1
du coup ? Oui, pour LinkUp. tu ferais comment et qu'est-ce que tu ne ferais pas ? Il y a des trucs que tu ne referais plus du tout. Tu te dis, putain, ça, c'était vraiment inutile, j'ai perdu un temps fou, ça ne m'a servi à rien. Et il y a des choses où vraiment, tu les as faites, mais tu ne les as pas suffisamment faites. Tu as dû les refaire par la suite, tu vois. Tu as des stratégies, par exemple.
- Speaker #0
Ouais. Bon, alors déjà, réponse bateau, c'est chaque erreur qui m'a permis d'évoluer, de faire ce que je fais aujourd'hui. C'est ça qui me permet de prendre la décision et de la réponse que je veux dire. Ceci étant dit, en fait... La seconde où on a sorti le produit, on savait exactement quels étaient les canaux d'acquisition qui avaient le mieux marché. Et pourtant, on a fait des zigzags sur tous les canaux d'acquisition qui existaient pour, in fine, revenir aujourd'hui sur les deux canaux d'acquisition exacts qu'on avait listés au tout début avant même qu'on débloque la moindre ligne de code. Donc évidemment, si je devais refaire mieux, je me disperserais moins sur la partie marketing. C'est un défaut qui revient beaucoup dans ma personnalité, j'ai l'impression.
- Speaker #1
Et ça revient beaucoup chez les gens, effectivement, d'avoir des stratégies d'acquisition. mais ça ne prend pas suffisamment parce qu'en fait, ça prend du temps à avoir des résultats. Parce que toi, tes deux stratégies d'acquisition, c'était quoi ? C'était LinkedIn, faire des posts LinkedIn et faire du setting, c'est ça ?
- Speaker #0
Même pas, même pas. Mes deux stratégies qui marchent le mieux, c'est un, donc la boucle virale, donc créer les trucs qui se partagent, etc. Et créer de la relation, c'est-à-dire aller contacter des influenceurs, des accompagnements, des formations, des agences, des personnes qui sont en B2B, qui sont en relation avec plusieurs personnes également et créer de la relation avec eux. on ne peut pas leur donner de l'argent, donc la seule chose qu'on peut faire, c'est leur apporter de la valeur, nous on a des clients aussi, donc voilà, créer de la relation avec eux, et comme ça ils nous apportent des clients. Et ça aujourd'hui c'est ce qui ne marche que mieux, et on le savait dès le début. Et en fait au début j'étais dans ce truc un peu autistique, ça a été un de mes apprentissages, de ne pas répondre aux gens, de mettre une semaine, etc. Et je me dis, c'est bizarre, je n'arrive pas à créer de la relation. Ah oui, tiens, étonnamment les gens ne se sentent pas trop appréciés ou respectés quand tu mets une semaine à leur répondre, tu vois. et ça peut paraître fou de se dire ok je... Je ne pensais pas que ça avait un impact. Mais s'il y a plein de micro-struits comme ça qui ont un impact, le fait de sourire, de dire bonjour, de s'intéresser vraiment, etc., ce sont que des micro-interactions que moi, je n'avais pas connaissance, que je n'ai jamais appris, et que maintenant, aujourd'hui, je sais faire. Mais du coup, voilà, ne pas me disperser. J'avais les deux bons dès le début, c'est juste que je n'ai pas réussi à bien le faire. Du coup, je me suis dit, ah, peut-être qu'il y a mieux ailleurs. Et je suis allé tester l'herbe à droite à gauche. je ne sais plus si en fait, non, depuis le début, c'était ce qu'on avait dit et ça marche très bien.
- Speaker #1
Oui, d'accord. ça t'a fait perdre un peu de temps quand même de fait de te disperser.
- Speaker #0
Bah, oui. Et en même temps, non, parce que ça m'a permis de voir vraiment et d'être sûr au fond de moi que les autres options ne sont pas mieux.
- Speaker #1
Je pense qu'en vrai, c'est des erreurs que tu es un peu obligé de faire, en fait, pour te rendre compte, tu vois, de... de ce que tu avais raison depuis le début et que c'est juste que tu n'as pas assez poncé le sujet.
- Speaker #0
100% et pour moi, au-delà de ça, c'est philosophique, c'est la vie. La vie, tu ne peux pas faire tout bon dès le début, tu es obligé de faire des erreurs à droite à gauche pour in fine arriver à ta version améliorée. Chaque souffrance, chaque erreur, ça te permet d'avoir une meilleure version de toi-même et tu es obligé de passer par là.
- Speaker #1
Et du coup, qu'est-ce que tu referais plus du tout ? dans le projet LinkUp qu'est-ce que je ne referais plus du tout t'as fait ça ne servait à rien du tout t'as perdu du temps,
- Speaker #0
t'as potentiellement perdu de l'argent franchement j'ai pas d'idée sur LinkUp en tout cas j'ai pas d'idée il n'y a rien, encore une fois c'est peut-être ma philosophie, c'est chaque erreur chaque truc ça t'apporte quelque chose d'accord,
- Speaker #1
ok, bon bah en tout cas c'est bien, on va passer au call to action de ce podcast hein, ça se voit ?
- Speaker #0
Mon roman préféré, yes !
- Speaker #1
Bon, on sait que tu t'appelles Yanis, on sait que tu es sur LinkedIn, on sait que tu vends une extension pour gérer des commentaires à base d'IA, ou pas, je crois, d'ailleurs.
- Speaker #0
On a un plan sans IA pour les plus ceux qui n'aiment pas.
- Speaker #1
D'accord, super. Vas-y, fais-nous ta promo. Dis-nous ce que tu en penses.
- Speaker #0
Si vous avez apprécié ma façon de parler, n'hésitez pas à venir me suivre sur LinkedIn et suivre l'aventure de LinkUp. Je partage au quotidien mon avancement, mon revenu, mes échecs, et puis mes posts. Il y a un peu d'IA dedans, je m'excuse à ceux qui n'aimeront pas ça. Moi, je suis très nul à l'écrit. Et après, pour ceux qui veulent tester LinkUp, il y a 7 jours d'essai gratuit. Il n'y a même pas besoin de mettre la carte. On est vraiment hyper sympa chez LinkUp. C'est ce qu'il faut retenir de ce podcast. Merci à vous.
- Speaker #1
Merci en tout cas Yanis, merci pour ce moment qu'on a passé ensemble. Cet échange est maintenant terminé et merci de nous avoir écouté jusqu'à la fin. Avec Yanis, on a pris beaucoup de plaisir et on a d'ailleurs continué à échanger tous les deux à la fin de ce podcast sur notamment les sujets de développement personnel, de business. On s'est échangé des chaînes YouTube à regarder. Bref, c'était vraiment super intéressant dans tous les cas. Moi, ce que je retiens de cet épisode et c'est ce que je ne cesse de vous dire dans tous mes épisodes de podcast, dans mes contenus sur LinkedIn, sur TikTok, dans ma newsletter, c'est que tout part du marché. Tout part de l'analyse de votre cible, de l'analyse de votre concurrence. La preuve, Yanis l'a fait. Il a exactement appliqué la méthode que moi j'applique avec mes clients et pourtant ce n'est pas moi qui l'ai accompagné dans sa création d'entreprise. Il a fait ça tout seul comme un grand. Et il est parti de zéro à 8000 euros par mois, huit mois après avoir sorti son outil. C'est quand même une très très belle réussite et la preuve que quand on démarre un business en étant structuré, en ayant de la méthode, on peut y arriver. Et c'est ce que je ne cesse de vous dire, c'est que tout le monde peut lancer un business et réussir. Vous aussi. Alors évidemment, si cet épisode vous a plu, si cet épisode vous a aidé, vous a éclairé d'une quelconque manière que ce soit, n'hésitez pas à le partager. autour de vous, ça aide le podcast à grandir. Et n'oubliez pas de laisser une note 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée, et notamment Spotify et Apple Podcast, et à vous abonner pour être notifié des prochaines sorties d'épisodes. Et je répète, n'oubliez surtout pas que tout le monde peut lancer un business et réussir, vous aussi.