- Speaker #0
Hello, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable, entrepreneur et fondatrice d'Adnea. Après plus de 17 ans passés dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice et coach business pour aider les futurs entrepreneurs à monter et à piloter leur boîte. Business Tips, c'est plein de conseils si vous voulez vous lancer dans l'entrepreneuriat ou si vous y êtes déjà. Allez, c'est parti ! Hello Laure, comment tu vas ?
- Speaker #1
Très bien, merci de me recevoir dans ton podcast.
- Speaker #0
Merci à toi pour cette invitation. On s'est retrouvés sur LinkedIn. Tu fais des posts super percutants sur tout ce qui est bien-être au travail et qualité de vie au travail. Du coup, ça m'a un petit peu interpellée parce qu'il y a un vrai sujet là-dessus et notamment... chez tous les créateurs d'entreprises qui souhaitent se lancer dans l'entrepreneuriat puisqu'ils ne sont plus forcément très bien au travail. C'est pourquoi je voulais faire cet épisode avec toi pour pouvoir en parler. Je te propose peut-être de te présenter de la façon dont tu souhaites à nos auditeurs pour qu'ils sachent un peu qui tu es.
- Speaker #1
Merci beaucoup Lucille. Effectivement, je suis assez active sur LinkedIn parce que je trouve que c'est vraiment un créneau qui est assez intéressant et qui permet de sensibiliser beaucoup de monde. Alors, pour résumer en quelques mots qui je suis, je suis avocate depuis maintenant près de 10 ans, en droit du travail. J'ai d'abord exercé dans des cabinets où je travaillais pour ces cabinets-là. Donc d'abord, des cabinets qui travaillaient auprès des entreprises et d'autres qui travaillaient auprès de Collab Plus, aux côtés des salariés. Je me suis installée il y a deux ans. Et puis, au fur et à mesure du temps, je me suis rendue compte que les dossiers qui vraiment faisaient écho pour moi, c'était les dossiers de violence au travail. tout ce qui était donc burn-out, harcèlement, discrimination. Et la réflexion allant plus loin, je me suis dit que le meilleur moyen de lutter contre, c'était encore de faire de la prévention aussi auprès des entreprises. Raison pour laquelle aujourd'hui, je travaille à la fois aux côtés des salariés qui souhaitent sortir de leur entreprise pour les accompagner vers une solution de sortie ou sur un parcours de réintégration, et aux côtés des entreprises en prévention sur tout ce qui est démarche de qualité de vie au travail. L'idée étant de leur faire notamment comprendre que finalement, le collaborateur, c'est… un capital qui leur permet effectivement d'améliorer leur performance.
- Speaker #0
Voilà. Ok. Tu as dit un mot qui était en fait vachement violent, mais tu as parlé de violence au travail. Tu qualifies le burn-out, le harcèlement et tout ça comme vraiment de la violence au travail ? C'est vraiment qualifié comme ça ?
- Speaker #1
Alors, c'est moi qui le qualifie et d'autres le qualifient, mais j'estime que c'est une violence. à partir du moment où il y a, je dirais, une forme d'agression mentale, notamment du collaborateur, puisque dans l'un des cas, le burn-out, il subit une surcharge de travail, qui est générée souvent par une organisation qui est inadaptée, par une rupture de dialogue avec l'entreprise, un manque de formation, enfin voilà, qui est créée, je dirais, par des carences de la part de l'entreprise. Donc il y a une situation de violence parce que le salarié subit une pression, le collaborateur subit une pression, qui finit en burn-out. C'est quand même fort comme terme, puisque ça veut dire vraiment qu'on… qu'on brûle de l'intérieur, et c'est vraiment ça, le cerveau qui brûle, c'est vraiment comme ça qu'on définit le burn-out. Le harcèlement, bien évidemment, puisque ça va être des agissements, des violences morales notamment qui vont être exercées, qui vont avoir un impact, parce qu'il ne faut pas oublier que tout ça, ça impacte directement le collaborateur, pas seulement sur sa sphère professionnelle, mais sur sa sphère privée, familiale, puisqu'on sait que forcément, ça va créer des états dépressifs, des situations d'angoisse, un état de santé qui va être vraiment affaibli. Donc, pour moi, c'est une forme de violence parce que ça crée un impact et une violence même sur l'état de santé physique et mental des personnes qui sont victimes. Et de la même manière que la discrimination, on parle de discrimination salariale ou sexuelle, ça a un impact sur le mental, sur l'état de santé et sur la vie globale de la personne qui en est victime. Donc, pour moi, ce sont des formes de violence.
- Speaker #0
Ok, c'est super intéressant de l'aborder de cette façon-là, parce que c'est vrai que quand tu l'expliques, Très clairement, c'est le simple et limpide. Effectivement, c'est de la violence. Beaucoup de salariés rêvent de se lancer dans l'entrepreneuriat, mais il y en a beaucoup qui ont peur de franchir le pas. Quels sont, toi, les signaux d'alerte que tu as déjà identifiés qui indiquent qu'il est peut-être temps de quitter son emploi salarié et finalement de lancer son propre business et d'être son propre patron ?
- Speaker #1
Alors, c'est déjà savoir effectivement qu'il peut y avoir deux situations. La situation où tu n'es pas bien dans ton entreprise, mais juste tu n'es pas bien dans ton entreprise. C'est-à-dire que tu serais bien en tant que salarié dans une autre entreprise ou en tout cas à des conditions différentes. Ça, ça peut être cette configuration-là. La question qu'il faut se poser, c'est effectivement savoir est-ce que ce qui ne me va pas, c'est d'être salarié et donc dépendre d'une hiérarchie ou est-ce qu'effectivement, moi, ce qui ne me va pas, c'est simplement mon environnement actuel. Si c'est vraiment le système du salariat qui ne convient pas, ce qui peut arriver parce que souvent, on ne retrouvera pas aussi facilement dans une entreprise les principes ou les pratiques qu'on aimerait voir appliquées et qu'on a envie de voir appliquées à nous-mêmes. Donc, c'est vrai que si on est vraiment dans le questionnement ou qu'on a pu, je dirais, faire plusieurs expériences qui nous amènent à dire, l'entreprise, ce n'est pas fait pour moi et je n'arrive pas à y trouver les valeurs. et les engagements que je sois qui trouvaient. Donc, à ce moment-là, effectivement, pourquoi pas, on peut envisager un projet d'entrepreneuriat parce que, je dirais, c'est encore le meilleur moyen de pouvoir appliquer, je dirais, son idéal du monde du travail et de sa situation professionnelle qui, pour nous, serait la plus épanouissante.
- Speaker #0
D'accord, OK. Et quoi, qu'est-ce que tu conseillerais aux personnes qui veulent quitter leur job salarié pour se lancer dans l'entrepreneuriat ? Quels sont les conseils que tu souhaiterais donner avant de démissionner pour créer son entreprise ?
- Speaker #1
Alors, déjà moi je ne conseillerais pas nécessairement de démissionner, alors on en reparlera. Mais il existe d'autres moyens, je dirais, de rompre le contrat qui permettent notamment de bénéficier quand même d'une contrepartie financière qui est les allocations de retour à l'emploi. Il faut bien se rappeler que la démission, sauf... la démission qui est vraiment dans certains cadres prévus par France Travail, où on a effectivement droit aux allocations de retour à l'emploi. Le principe, c'est que la démission ne donne pas droit aux allocations de retour à l'emploi. Donc déjà, je dirais, chercher une solution de rupture qui garantisse les allocations de retour à l'emploi. Je pense notamment à la rupture conventionnelle. Alors aujourd'hui, elle coûte plus cher aux entreprises. Donc les entreprises ont moins tendance à le proposer parce que le forfait social qu'elles sont censées payer est plus cher. Donc elles le proposent moins. Mais en tout cas... je dirais déjà anticiper des démarches avec l'entreprise pour pourquoi pas mettre en place une rupture conventionnelle. L'autre chose, c'est le terme que j'ai utilisé, c'est l'anticipation. C'est-à-dire qu'à partir du moment où on a pris la décision, on sait qu'on a eu ce questionnement de se dire est-ce que ça me correspond vraiment, c'est effectivement préparer, préparer ce départ. Et je dirais déjà la première phase qui est le questionnement, c'est se faire accompagner. et se faire accompagner notamment par quelqu'un qui fait des bilans de compétences et qui est spécialisé dans tout ce qui est transition professionnelle. Moi, je le conseille souvent parce que, un, ça permet de se conforter sur l'idée, est-ce que le projet d'entrepreneuriat, c'est vraiment pour moi ou pas ? Souvent, les bilans de compétences, ça permet de faire le tri, de voir vraiment ce qui fait sens pour nous, l'Ikigai, etc. Il y a beaucoup de choses qui sont travaillées avec l'accompagnant qui vont permettre vraiment d'y voir clair et dire, OK, est-ce que c'est vraiment ça que je veux ? Et donc… je veux me spécialiser, donc vraiment construire pas à pas le projet. Et ensuite, c'est effectivement une personne qui est aussi spécialisée dans la transition professionnelle parce qu'elle va pouvoir accompagner, dire, voilà, dans telle configuration, vous pouvez bénéficier de telle aide, vous pouvez demander telle subvention, vous pouvez faire telle demande pour vraiment préparer la sortie et construire déjà, alors qu'on est encore dans l'entreprise, son projet entrepreneurial. Donc, le but, ce n'est pas de dire, j'ai envie d'être entrepreneur, je claque la porte et puis on verra bien. Donc ça, c'est la première chose. La deuxième chose, c'est effectivement réfléchir à une solution de sortie, le cas échéant en se faisant accompagner, parce que si l'entreprise, par exemple, vous demandait une rupture conventionnelle, l'entreprise dit non, elle n'a jamais l'obligation d'accepter, qu'est-ce qu'on fait ? Donc c'est bien des fois de se faire accompagner pour justement se donner le maximum de chances de pouvoir effectivement obtenir la rupture conventionnelle. Si par exemple, il y a des manquements de l'entreprise, on peut parfaitement valoriser ces manquements pour dire à l'entreprise, bon. On peut se quitter de manière amiable, mais à ce moment-là, proposer la rupture conventionnelle. Moi, ça m'arrive dans des situations un peu litigieuses, de faire comprendre à l'entreprise où va son intérêt et d'arriver finalement à conclure une rupture conventionnelle. Donc ça, c'est quelque chose aussi sur lequel on peut se faire accompagner. Donc ça, c'est vraiment des points importants pour anticiper la suite. Déjà, vraiment préparer son projet bien avant de décider de rompre le contrat. Ce qui peut être aussi… Un point de vigilance important, c'est tout ce qui est clauses de non-concurrence. Parce que ça, des fois, on n'y fait pas attention. C'est-à-dire, on rompt le contrat de travail en disant, voilà, passe à la suite. Sauf que souvent, il peut y avoir des clauses de non-concurrence. Et ces clauses de non-concurrence... elles peuvent être très handicapantes si nous-mêmes, par exemple, on cherche à se lancer dans une activité qui, finalement, est concurrente à l'activité de l'entreprise dans laquelle on était salarié. Donc ça, c'est aussi un point sur lequel il faut être vigilant parce que c'est un point soit à négocier avec l'entreprise pour qu'elle lève la clause de non-concurrence, soit là. En tout cas, c'est un point qu'il faut régler avant de sortir de l'entreprise. Voilà, c'est les points auxquels je pense pour bien préparer un départ.
- Speaker #0
un projet d'entrepreneuriat. Tu dis quelque chose de juste au sujet de la rupture conventionnelle qui fait totalement le pendant à ce que moi j'ai vécu. Moi, j'ai travaillé pendant 17 ans dans la profession d'expert comptable. Donc, mes clients, c'était des employeurs qui recevaient parfois des demandes de rupture conventionnelle de leurs salariés. Comme c'est quelque chose qui coûte de l'argent et la demande, elle est issue du salarié, elle provient du salarié qui veut quitter l'entreprise. Moi, la première chose que je disais à mon client, c'était Bob, ça coûte de l'argent, donc si ton salarié il veut se barrer, ben qu'il se barre. Résultat des courses, comme les ruptures conventionnelles étaient absolument pas préparées, comme la demande était absolument pas préparée par le salarié, il y avait un refus catégorique, le salarié il n'avait pas d'argument, il n'y avait pas de rupture conventionnelle. A l'époque, parce qu'il y avait maintenant le dispositif d'émission en conversion, mais aujourd'hui, à l'époque en tout cas, il n'y avait pas ce dispositif-là, donc il était obligé de démissionner, il n'y avait pas d'indemnité. d'indemnité chômage. Il était obligé, finalement, de quitter son poste, de quitter une sécurité financière liée à son salaire et de démarrer quelque chose en entrepreneuriat, alors même qu'il n'avait aucune ressource. Donc, c'est quand même super dur. Parce que, tu vois, là, maintenant, aujourd'hui, on a le plan B, c'est que si la rupture conventionnelle n'est pas acceptée, on passe par le dispositif d'émission en conversion, encore faut-il remplir les conditions d'éligibilité qui sont quand même un peu... je ne veux pas dire drastiques, mais il faut quand même avoir travaillé 5 ans chez un employeur sans interruption, etc. Donc, ce n'est pas forcément toujours évident de remplir les conditions d'éligibilité. D'où l'importance, effectivement, de bien préparer sa demande de rupture conventionnelle, de bien argumenter son dossier. Et ça, ça ne se prépare pas en 5 minutes, effectivement, comme tu le dis. Et si la situation est litigieuse, autant faire appel à un avocat pour rentrer dans la négociation.
- Speaker #1
Tout à fait, c'est un point important. Et tu parlais justement de l'éligibilité. Je conseille souvent à mes clients aussi d'aller à Pôle emploi, enfin à France Travail maintenant, pour vérifier effectivement leurs conditions d'éligibilité. C'est-à-dire, ils prennent rendez-vous, ils expliquent un peu leur projet pour avoir confirmation que oui ou non, leur projet serait susceptible de rentrer dans la démission ou reconversion qui est aussi proposée. Donc ça, ça permet aussi, je dirais, de poser les jalons et de savoir à peu près où est-ce qu'on va.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. On est entièrement d'accord. Comment est-ce que tu conseillerais de gérer cette période de transition entre le salariat et l'entrepreneuriat pour minimiser les risques ? Parce qu'en fait, quand on a pour projet de lancer un business, forcément, on a déjà un petit peu un pied dehors de chez son employeur. Donc, on est forcément un peu moins impliqué, un peu moins motivé. Parfois même, si on a un peu de temps au boulot, on commence à travailler sur son projet, comme ça, un peu en loose day. Qu'est-ce que toi tu conseillerais justement à nos auditeurs qui seraient dans cette situation-là pour minimiser justement les risques qu'ils peuvent encourir dans ce type de situation ?
- Speaker #1
Alors c'est sûr que tout dépend déjà de la situation dans laquelle tu es. Si, je dirais, il y a un accord sur la rupture, le risque est un peu différent. Si par exemple il n'y a aucun accord par rapport à la rupture, il faut bien avoir à l'esprit que si le collaborateur ne travaille pas sur son travail qu'il a à faire, sur ses tâches, Il peut risquer un licenciement, une sanction disciplinaire et un licenciement. Alors, le licenciement n'empêche pas d'avoir le droit aux allocations de retour en voie, mais je dirais que ce n'est pas non plus un contexte idéal de départ. Moi, je pense qu'il faut rester quand même focus sur son travail. Maintenant, rien n'empêche effectivement, pourquoi pas, d'essayer peut-être d'obtenir un aménagement du temps de travail. Pourquoi pas se laisser faire un télétravail ? Ce qui ne veut pas dire que durant le télétravail, vous allez travailler. je dirais sur le projet, mais ça permet souvent d'avoir plus de temps, c'est-à-dire le temps qu'on passe d'habitude, habituellement, dans les trajets, les transports, etc. Ça permet des fois de gagner un peu de temps qui permettrait peut-être de l'économiser et de l'utiliser ensuite pour travailler sur son projet d'entrepreneuriat. Donc, moi, je pense qu'il faut quand même respecter ces engagements jusqu'au bout, utiliser aussi ce que vous apprenez, les compétences, il faut continuer à les exercer parce que c'est des compétences qui peuvent être… utilisés par la suite. Si vous avez un CPF aussi, c'est important d'utiliser que vous avez de l'argent que vous avez dessus pour faire des formations. Donc, c'est toujours l'occasion, tant que vous êtes en entreprise, de faire des formations qui peuvent être pertinentes et qui peuvent vous aider sur la suite. Donc ça, pensez-y aussi. Le CPF, il est là pour ça. Durant votre collaboration, il y a des formations que vous allez peut-être pouvoir faire et que plus tard, ce sera beaucoup plus difficile parce que Pôle emploi propose des formations, mais ce n'est pas toujours la même qualité. que les formations qui peuvent être notamment proposées par les entreprises. Donc, ayez aussi ce travail, une fois encore, je parlais d'anticipation tout à l'heure, d'anticiper cette problématique-là et de dire, OK, quelles sont les formations que j'aimerais encore faire et qui pourraient me servir pour la suite de mon activité.
- Speaker #0
Oui, on est entièrement d'accord. Toi, est-ce que tu conseilles de parler, quand tu es comme ça en phase de négociation d'une voiture conventionnelle avec ton employeur, tu conseilles de parler de ton projet de business pour justifier ta demande ?
- Speaker #1
Tout dépend de la relation qu'on a avec l'entreprise. Si la relation est plutôt une relation de confiance, où j'irais, où il y a une bonne communication, une certaine bienveillance, pourquoi pas ? Ça peut, j'irais, être possible. Mais une fois encore, tout dépend s'il y a vraiment un espace d'échange transparent. Voilà, tout dépend du contexte. Mais si l'entreprise, il y a plus un climat de défiance, ou qu'il y a une incertitude sur la réaction que pourrait avoir l'entreprise, Il ne faut pas toujours l'indiquer parce que l'entreprise peut mal le prendre, peut avoir peur effectivement que ce soit une activité concurrente, qu'il y ait une volonté, je dirais, de faire suivre la clientèle. Ça, c'est pareil, c'est important. Vous n'avez pas le droit de démarcher activement les clients qui vous suivent. Mais par exemple, si les clients décident de rompre leur collaboration et de vous suivre parce que vous partez, ça, ils ne peuvent pas l'empêcher. Mais disons, voilà, il faut… Tout dépend vraiment du rapport. S'il y a un rapport de confiance, pourquoi pas ? Si le rapport de confiance n'est pas là, non. Il ne vaut mieux pas en parler parce que ça risque de créer un climat de défiance avec l'entreprise et qui peut rendre les derniers mois, les dernières semaines de collaboration assez difficiles.
- Speaker #0
Du coup, quand tu ne peux pas en parler parce que la situation n'est pas forcément évidente, tu fais quoi pour justifier la demande de rupture conventionnelle ?
- Speaker #1
Ça peut être qu'on ne se sent plus en adéquation avec ses aspirations ou ses aspirations professionnelles, qu'on souhaite tout simplement changer d'environnement professionnel sans rentrer dans les détails et qu'on a l'impression de ne plus être dans son élément, de ne plus être épanoui dans son travail. Tout simplement, on n'est pas obligé de rentrer dans les détails. On peut très bien dire qu'on souhaite changer d'environnement professionnel, qu'on souhaite... qu'on a un nouveau projet professionnel et qu'on souhaite quitter de manière la plus amiable possible l'entreprise parce qu'au demeurant, la collaboration s'est bien passée et qu'on souhaite que la sortie se passe de la meilleure manière possible. Donc, on peut l'indiquer de cette manière-là dans le sens où, c'est-à-dire qu'on souhaite au contraire aller dans le sens de l'entreprise, aller dans le sens de l'amiable et pas aller dans une situation qui est conflictuelle. Voilà, ça peut être la manière dont on peut présenter les choses, mais il n'y a pas d'utilité à rentrer dans les détails. L'entreprise n'a pas besoin de savoir.
- Speaker #0
ce qu'elle doit savoir mais ce dont elle se doute c'est que vous ne souhaitez plus travailler dans l'entreprise après le pourquoi du comment je dirais encore elle n'a pas besoin d'en connaître les détails ok bon bah là du coup on a fait la partie salariat maintenant on va passer à la partie entrepreneuriat ça y est on est entrepreneur on le sait tous le burn out ça touche pas du tout que les salariés ça touche aussi les entrepreneurs quand on a une charge de travail importante qu'on se fixe des objectifs beaucoup trop ambitieux on a fait on finit par se cramer, tout simplement. Moi, ça a aussi failli m'arriver il y a deux ans, alors que j'ai déjà fait un burn-out quand j'étais salariée. Qu'est-ce que tu conseillerais aux entrepreneurs pour préserver leur santé mentale face à la pression qu'il peut y avoir dans l'entrepreneuriat et notamment en phase de création d'entreprise, face à la pression du lancement ?
- Speaker #1
Je pense qu'il faut être déjà attentif aux signaux faibles. C'est-à-dire lorsqu'on sent qu'on a une fatigue qui est récurrente, qui ne se répare pas par une simple nuit de sommeil, quand on se sent affaibli, lorsqu'on est plus régulièrement malade, il y a un petit état dépressif ou qu'il y a une anxiété, des réveils nocturnes, ce genre de choses, c'est des signaux qui doivent nous alerter. C'est souvent le corps qui va envoyer ces signaux pour dire attention, ça ne va pas Ça va être souvent ce qu'on appelle la situation de burning, c'est-à-dire on est juste avant la phase de burnout, qui est le point de basculement, où là c'est vraiment le cerveau qui brille et qui brûle. C'est vraiment le terme où on atteint le point de basculement et tombe dans le burnout avec des séquelles qui peuvent être beaucoup plus graves. attentif aux signaux faibles première chose deuxième chose se réserver déjà mettre toutes les activités sur le planning c'est à dire qu'on a souvent l'impression de faire on fait beaucoup de choses on n'a on se rend pas compte de tout ce qu'on fait donc le fait de mettre tout c'est d'ailleurs même le temps dépose son enfant à l'école le temps qu'on va passer sur linkedin sur les réseaux parce que c'est du travail le temps effectivement le temps de travail de fond le temps des rendez vous médicaux tout faut tout mettre et dire ok, quel est le temps qui me reste pour moi à titre personnel pour prendre soin de moi ? Et c'est là que j'arrive au second point qui est de se dégager effectivement des temps pour soi, c'est-à-dire vraiment d'avoir des temps où on n'est là que pour soi, où on se décharge de sa charge mentale. Donc ça peut être du sport, moi c'est quelque chose que je pratique, pratiquer régulièrement du sport ça aide vraiment à défouler, même d'un point de vue mental on n'est plus géré. Moi, je sens que je suis plus dynamique, je suis plus alerte quand j'ai fait du sport. Donc, se réserver des créneaux de sport, vraiment, pour se défouler physiquement, notamment lorsqu'on a des professions sédentaires et mentalement, c'est vraiment, ça fait la différence. Ou même des temps personnels où vraiment on décharge, essayer de ne pas trop travailler le week-end, pas trop travailler le soir. Ce n'est pas toujours évident, même moi, j'ai du me compliquer. Mais c'est vraiment se rendre compte de tout ce qu'il y a comme tâche. C'est vraiment ça. tous se mettre leur planning pour libérer la charge mentale et effectivement se réserver des temps pour soi parce que quand on prend soin de soi, on prend soin de son entreprise. On ne le dit pas assez, mais quand on est entrepreneur, on est son entreprise. Donc, sinon, on va mal, l'entreprise va mal. Et ensuite, c'est essayer vraiment de ne pas avoir une charge de travail qui soit trop lourde, c'est-à-dire vraiment essayer de… de limiter l'amplitude de travail parce que si on travaille, s'il y a trop d'amplitude horaire, c'est qu'à un moment donné, il y a peut-être des tâches qu'on n'a pas déléguées. Parce qu'on le sait aussi, nous, en tant qu'entrepreneurs, on doit travailler sur ce qui est vraiment notre valeur ajoutée et tout ce qui n'est pas notre compétence directe, on doit le déléguer. Ça, c'est quelque chose qui ressort clairement. Donc la comptabilité, les relances de factures, des fois, si on a les moyens, la communication, avoir un community manager. Voilà, c'est des choses auxquelles il faut réfléchir pour se dégager le maximum de temps sur ce qui est notre valeur ajoutée, vraiment ce qui est notre compétence stricte. Voilà.
- Speaker #0
Je suis assez d'accord avec toi. Si on n'a pas forcément les moyens de déléguer tout de suite, on peut déjà passer par une grosse phase d'automatisation parce qu'il y a certaines tâches chronophages qui peuvent être automatisées. Tu le disais, les relances des factures, etc., l'administratif et tout. Il y a déjà toute une part de… tâches qu'on peut automatiser et du coup, on n'a plus à se soucier. Ça marche, c'est automatique et c'est bon. Et après, effectivement, quand on a un peu plus les moyens, on délègue certaines parties de son business pour se concentrer vraiment sur son cœur de métier, sur ce qui fait notre valeur ajoutée dans notre entreprise. Toi, de ton expérience depuis toutes ces années comme avocate spécialisée en droit du travail, comment est-ce que tu vois évoluer Le rapport au travail dans les prochaines années, est-ce que pour toi, l'entrepreneuriat va devenir la nouvelle norme ? Parce que tu vois, on a des générations, on parlait de génération Z, génération des slashers, etc. Pas beaucoup de temps d'expérience dans des entreprises, il y a beaucoup de turnover, etc. Est-ce que clairement pour toi, l'entrepreneuriat, ça devient la nouvelle norme des futures générations ?
- Speaker #1
Alors, je dirais oui et non. Parce que... à force de faire des fois on aurait l'impression que l'entrepreneuriat est la solution pour moi c'est une faute idée parce que je pense que tout le monde n'est pas fait pour l'entrepreneuriat même si le salariat ça peut être compliqué c'est pas parce qu'on va faire de l'entrepreneuriat que nécessairement tout va se dégager avec l'arc-en-ciel et le soleil qui brille donc je pense qu'il faut vraiment quand même se dire que l'entrepreneuriat c'est pas fait pour tout le monde qu'il y a beaucoup d'inconvénients une fois encore on parlait de Berne etc. On a des multiples casquettes, on compte pas nos heures, on n'est pas indemnisé si on est malade. Voilà, il faut aussi quand même avoir conscience de tout ça, c'est pas la solution, le remède à tout. Beaucoup le pensent parce qu'il y a aussi les réseaux sociaux qui donnent cette impression de voilà j'ai créé mon entreprise et trois jours après sur une plage de Hawaï, j'ai conclu trois contrats à 40K. Bon voilà, il y a beaucoup de ça et malheureusement ça ne reflète pas la réalité qui est que beaucoup d'entrepreneurs galèrent. surtout au début et que ça demande énormément de travail pour parvenir à réussir. Donc je pense que c'est une fausse solution. Ça peut l'être, par exemple, pour travailler dans ce qui nous semble qui fait sens pour nous, l'Ikigai, ou ce qui peut aussi faire sens après une expérience qui a été compliquée. Je vois beaucoup de personnes qui deviennent naturopathes, sophrologues, qui ont été victimes de graves burn-out, etc., qui ont l'impression que travailler pour aider les personnes qui sont à leur tour victimes de cette situation fait sens. Donc ça peut être effectivement un moyen de se réparer en réparant les autres. ou effectivement parce qu'on a un ikiga, une activité qui ne pourrait pas être réalisée en tant que collaborateur. Mais sinon, la solution peut être trouvée au sein des entreprises parce que tu parlais de génération Z, mais même de manière générale, les attentes ont changé. Les candidats ont besoin, le travail ce n'est plus seulement une contrepartie financière, c'est un besoin de sens, de réalisation, un besoin d'équilibre, respecter, vie privée, vie professionnelle. La Covid. a amené pas mal d'évolutions sur ce sujet-là. Et aujourd'hui, les entreprises, elles ont l'obligation de s'adapter. Donc, je pense qu'à force que des acteurs comme nous continuent de sensibiliser l'entreprise sur ces évolutions et que les entreprises saisissent l'importance de changer pour continuer à être attractives, d'avoir une marque employeur, de garder leurs collaborateurs, de rester performantes, les entreprises vont changer. Elles vont changer leur manière de faire et elles vont amener effectivement à des nouvelles... conditions de travail qui, j'irais, permettront effectivement à l'emploi peut-être de retrouver cet objectif de réalisation et d'épanouissement qui est l'objectif aujourd'hui poursuivi. Donc, je pense qu'il y a de l'entrepreneuriat, mais je pense qu'il y a aussi une évolution à marche forcée des entreprises qui va amener, je pense, à une mutation dans les années à venir de la manière dont les entreprises j'irais, traitent leurs collaborateurs, que ce soit même la manière de manager les collaborateurs, le management de bienveillance, le management du travail. c'est vraiment des choses qui vont renier le présentéisme. Toutes ces choses-là, je pense qu'elles vont être amenées à muter parce que je pense que les entreprises qui ne le feront pas, elles vont tout simplement mourir. C'est peut-être brutal et violent, mais je pense vraiment que les entreprises ne les iront pas. Ces sujets-là, elles sont amenées à péricliter, vraiment. Moi, c'est ma conviction. Donc, telles qu'ils l'auront compris, elles vont faire évoluer nécessairement leurs pratiques et je pense que du coup, ça permettra, je dirais, un retour et une réattractivité du monde du salariat. Donc voilà, moi je dirais que ce sera un peu des deux. L'avenir, je le vois dans à la fois l'entrepreneuriat et à la fois dans le salariat, le nouveau salariat, le 2.0.
- Speaker #0
Oui, c'est juste que le salariat va évoluer en fonction des attentes et des besoins de chacun, mais fondamentalement, on n'aura pas de fracture, on ne connaîtra pas de fracture comme on peut se l'imaginer. avec justement ces nouvelles générations, avec tous les nouveaux outils qui nous entourent, tels que l'intelligence artificielle, etc. Donc, il y a une évolution progressive et normale, finalement, du salariat tel que toi tu le vois, en tout cas, et selon ton expérience.
- Speaker #1
Je ne sais pas si on peut dire normal, permets-moi, mais je dirais que c'est simplement qu'il y aura une évolution forte et brutale parce que les entreprises vont devoir faire évoluer, donc je ne dirais pas que c'est dans le sens normal. Je pense vraiment que la manière de considérer le collaborateur va changer et que ça va vraiment fondamentalement changer le monde de l'entreprise. Donc je dirais qu'on n'est pas sur une évolution normale, ça va être une évolution radicale, mais qui est forcée par les nouvelles attentes. Et puis, il faut aussi penser à tous ceux qui vont se lancer dans l'entreprenariat, qui ne vont pas réussir, qui vont se rendre compte que ce n'est peut-être pas finalement la solution, et qui vont revenir dans le monde du salariat. Et je pense que ça, il y aura beaucoup de rebouts comme ça, où des personnes vont se lancer, vont revenir. et où effectivement ce côté lancement dans l'entrepreneuriat va être atténué par ces retours dans le monde de l'entreprise.
- Speaker #0
Tu parles justement d'un cas très juste, effectivement, des gens qui se lancent et qui reviennent dans le salariat. Et moi, j'en ai connu pour en avoir lancé des personnes avec un projet de business vraiment viable et qui marchait, qui n'avait pas de soucis, pas de problématiques de chiffre d'affaires, etc. Mais il y avait un point, et c'était le point commun de tous ceux qui revenaient en arrière, il y avait un point qui pêchait, c'était la solitude de l'entrepreneur. Et parce qu'ils faisaient partie d'équipes avant, c'était souvent des gestionnaires de projets, etc. Et donc, du coup, ils bossaient en équipe. Et là, ils se retrouvaient seuls aux commandes de leur business. Ils avaient beau être dans un espace de co-work et tout ça, finalement, ça ne remplissait pas le lien humain qu'ils avaient au sein d'une équipe avant. Et donc, ils ont décidé de faire machine arrière. Ça, on en parle. pas, on n'en parle quasiment jamais d'ailleurs, on parle très souvent d'échecs entrepreneuriaux liés à un manque de chiffre d'affaires, un manque de ressources, mais en réalité, il n'y a pas que ça. Il y a aussi des gens qui finalement se disent que, en fait, l'entrepreneuriat, ce n'est juste pas pour eux, et c'est tout. Et c'est OK.
- Speaker #1
Complètement.
- Speaker #0
C'est complètement OK. C'est ça,
- Speaker #1
c'est totalement OK.
- Speaker #0
Tu as encore des conseils à donner à nos auditeurs qui sont peut-être en phase où ils ne sont pas forcément très bien dans leur poste, dans leur job salarié, ils se posent pas mal de questions, ils ont peut-être une idée de business, ils n'osent pas trop se lancer. Qu'est-ce que tu pourrais encore leur conseiller qu'on n'aurait pas évoqué au sein de cet épisode ?
- Speaker #1
Je dirais déjà... De toute façon, anticiper, une fois encore, déjà savoir si c'est vraiment ce qu'ils veulent. Et c'est pour ça qu'une fois encore, les bilans de compétences, c'est quelque chose qui permet vraiment d'y voir clair, d'être sûr que le choix qu'on fait est le bon et ce qui fait sens pour nous. Ensuite, c'est d'échanger aussi. Aujourd'hui, on parle des réseaux sociaux. On a les moyens d'échanger avec plein de professionnels, des activités sur lesquelles on peut avoir des aspirations. Et on peut, par exemple, discuter avec eux. Il y en a qui ne discuteront peut-être pas, mais la plupart sur les réseaux sont quand même relativement, j'irais, pronts à échanger sur les retours d'expérience, pour dire, voilà, ce n'est pas si simple que ça, il faut aussi tenir compte de telle ou telle chose, pour, j'irais, être complètement sûre qu'on va sur la bonne activité. Donc, utiliser les ressources des réseaux sociaux pour parler à des personnes qui sont sur la même activité, pour voir si, effectivement, la réalité à laquelle… Merci. confronte correspond à nos aspirations. Ça, c'est aussi, je pense, important. Et puis aussi, anticiper une fois encore les conséquences financières, puisque est-ce qu'on a un conjoint qui, en cas de difficulté, va pouvoir supporter aussi le manque peut-être de ressources au début ? Pourquoi pas réfléchir après ? Enfin, voilà, il y a vraiment des choses à calculer aussi sur aussi les enfants. Est-ce qu'on va réussir à adapter après ? Je pense que c'est important de ne pas se freiner parce qu'on a des enfants. C'est possible, moi j'ai un enfant de 3 ans et pour autant j'arrive quand même plus ou moins à respecter la priorité qui est mon fils. Mais je veux dire, il ne faut pas se freiner par rapport à ça, mais je pense qu'il faut se préparer, dire ok, je veux faire mon projet, je veux savoir quelle solution je trouve pour y parvenir. Donc ce n'est pas y renoncer. anticiper les solutions, les choses qu'il faudra mettre en place pour ne pas avoir de déconvenues parce que ça peut créer des conflits, ça peut créer des disputes, des séparations des fois parce qu'on a mal préparé le projet avec son conjoint. Je veux dire un projet c'est pas juste nous, c'est aussi ça impacte toute famille donc c'est vraiment important aussi vraiment d'échanger au maximum avec ses proches pour gérer avant de se lancer pour vraiment anticiper. Après il faut pas non plus laisser décourager parce que des fois certains diraient mais non Je pense qu'il faut savoir s'écouter si on pense qu'on est dans le juste. Et on voit aussi aujourd'hui plein de personnes qui ont été vivement déconseillées de se lancer et aujourd'hui qui sont hyper brillantes. Je pense qu'il faut se lancer lorsqu'on pense être dans le juste, mais bien préparé, bien anticipé et bien échangé avec son entourage.
- Speaker #0
Voilà. Et tu en as la preuve vivante parce qu'avec un fils de 3 ans, ça prend quand même du temps. Moi, je n'ai pas d'enfant, mais je dis toujours que j'ai un mari et un chien. Donc, au niveau charge mentale, je suis servie aussi. Mais c'est vrai qu'avec un enfant de 3 ans, c'est quand même du temps que tu dois consacrer et tout ça. Enfin, voilà, ça prend quand même une place très importante dans ta vie. Pour autant, tu t'arrives à caler des séances de sport, tu es avocate. Donc, c'est tout à fait possible en fin de compte. Tu en as la preuve vivante en tout cas. Oui.
- Speaker #1
Oui, il y a beaucoup de preuves. Il y a beaucoup de personnes. Je veux dire, justement, les réseaux, on a beaucoup de retours d'expérience et les choses sont possibles. Et une fois encore, on peut partir de rien et réussir très brillamment. On en voit des exemples tous les jours sur les réseaux sociaux. S'il y a un exemple qui me vient, c'est par exemple Nina Ramen. Je ne sais pas si je pense que tu vois. Forcément, elle est partie de pas grand-chose. Elle est partie de rien. Elle avait sa petite newsletter. Elle était salariée et aujourd'hui, elle pourrait vendre des tricots pour… cochon, elle arriverait à les vendre parce que c'est une aramène. Mais comme quoi, on ne peut partir de rien et devenir une icône inspirante pour beaucoup de monde.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Je partage totalement ton opinion là-dessus. Merci beaucoup, Laure, pour tout ce que tu nous as partagé. Où est-ce qu'on peut te retrouver si on souhaite échanger avec toi ou si on souhaite collaborer avec toi ?
- Speaker #1
Alors, on peut me retrouver sur pas mal d'endroits. J'ai déjà mon site internet. Pour rendre sur mon site internet, il y a pas mal d'informations. C'est aussi par ce biais que vous pouvez prendre rendez-vous puisque je passe exclusivement par la prise de rendez-vous en ligne via Calendly, donc via mon biais sur mon site internet. Je suis aussi présente sur LinkedIn, sur Instagram, sur Facebook aussi, mais de manière moindre. Et j'ai ma chaîne YouTube. Donc, il y a quand même pas mal d'endroits où vous êtes capable de me retrouver.
- Speaker #0
L'avocate 2.0, elle est partout. C'est génial. Je mettrai tous tes liens dans les notes de l'épisode pour qu'on te retrouve le plus facilement possible. En tout cas, merci beaucoup pour cet épisode que nous avons partagé ensemble. Merci pour tous les conseils que tu as délivrés. C'était vraiment génial. Et quant à moi, je te retrouve très vite sur LinkedIn dans un prochain post.
- Speaker #1
En tout cas, avec grand plaisir. Et merci à toi de m'avoir accueillie sur ton podcast.
- Speaker #0
Et voilà cet épisode avec Laure Avocat désormais terminé. J'espère qu'il vous aura plu et éclairé. En tout cas, elle nous a délivré plein de conseils concrets et actionnables pour gérer cette phase de négociation de la rupture de votre contrat de travail, que ce soit sous forme de rupture conventionnelle ou de dispositif d'émission reconversion. J'en ferai certainement des épisodes sur ce podcast dédié justement à ces thématiques en particulier. Un petit rappel pour mettre une note 5 étoiles à ce podcast, sur votre plateforme d'écoute préférée, notamment Spotify et Apple Podcast, et à vous abonner pour être notifié des prochaines sorties d'épisodes. En attendant, n'oubliez pas, tout le monde peut lancer un business et réussir, vous aussi.