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Mini série - plaquer 10k€ par mois en freelance pour créer un SaaS rentable : l'histoire de Yannis, 24 ans [épisode 2/5] cover
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Business Tips - conseils en création et gestion d'entreprise

Mini série - plaquer 10k€ par mois en freelance pour créer un SaaS rentable : l'histoire de Yannis, 24 ans [épisode 2/5]

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14min |12/11/2025
Play
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14min |12/11/2025
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Description

Il a 24 ans, il gagnait 10 000 € par mois en freelance et il a tout plaqué pour créer son propre SaaS. Dans cet épisode, Yannis raconte le saut dans le vide : quitter une activité rentable pour devenir entrepreneur à temps plein, sans sécurité financière. Il partage la transition du statut de freelance à celui de fondateur, les doutes, l’excitation, la peur de manquer et surtout l’apprentissage du focus. Il explique pourquoi il a refusé de déléguer pour garder un contact direct avec ses clients, et comment la discipline, la lucidité et la stratégie “one thing” ont transformé son projet en business rentable.

Retrouvez Yannis sur LinkedIn ici et LinkHub ici.

👋 Je suis Lucille, entrepreneure et diplômée d'expertise-comptable, j'aide les entrepreneurs à créer leur business, le structurer et l'accélérer pour qu'ils en vivent.

On se retrouve ici :

📍 dans mon programme d’accompagnement à la création d’entreprise ou d’accélération business dispo ici

📍 dans mon pack business pour créer ton entreprise ou l'accélérer dispo ici

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🙏 Aide-moi à faire grandir ce podcast !

Si cet épisode t’a aidé, abonne-toi et laisse une note 5⭐️ + un commentaire.
Ça ne prend que 2 minutes, mais ça fait une énorme différence ❤️

Plaquer un revenu confortable en freelance pour tout recommencer à zéro, c’est le choix radical de Yannis, 24 ans, qui gagnait 10 000 € par mois avant de tout miser sur un projet SaaS. Dans cet épisode du podcast Business Tips, il revient sur cette décision risquée mais fondatrice : quitter le confort d’un business stable pour construire un produit rentable, scalable et aligné avec sa vision d’entrepreneur. Son histoire illustre parfaitement la frontière entre indépendance et entrepreneuriat, deux mondes que beaucoup de freelances idéalisent avant de les vivre de l’intérieur. Yannis raconte la réalité brute du passage de freelance à fondateur : la peur de perdre ses revenus, la pression de la rentabilité, la nécessité de gérer seul les émotions, le stress et le doute, tout en maintenant le cap sur un objectif clair. Il partage aussi la stratégie du “un seul focus” qui lui a permis de passer de 1 500 € à plusieurs milliers d’euros de chiffre d’affaires mensuel récurrent, sans investisseur ni levée de fonds. À travers son parcours, il démontre que la réussite ne repose pas sur la chance ou la viralité, mais sur la constance, la connaissance client et le refus de déléguer trop tôt. Ce choix de rester au contact des utilisateurs a été déterminant pour améliorer son produit, ajuster ses offres et construire un SaaS réellement utile, rentable et durable. L’épisode aborde aussi les différences entre vendre son temps et vendre de la valeur, entre prestation et produit, entre confort et vision long terme. Un contenu qui résonne chez tous ceux qui envisagent de quitter le statut de freelance pour entreprendre autrement, créer une entreprise pérenne et vivre d’un business à impact.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous ne savez pas par où commencer pour lancer votre business ou bien vous avez déjà démarré mais vous ne savez plus quoi améliorer ni comment pour trouver plus de clients et vivre de votre activité. Et bien vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans Business Tips, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable et après plus de 17 ans passée dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice pour accompagner les entrepreneurs dans le lancement et l'accélération de leur activité. Dans ce podcast, je vous livre des conseils concrets et directement actionnables pour créer un business rentable, trouver vos premiers clients ou booster votre chiffre d'affaires si vous avez déjà lancé votre activité, le tout sans vous épuiser ni vous disperser. Allez, c'est parti ! Passer de 10 000 euros par mois à zéro, sans investisseur, sans aucune garantie financière, ça vous ferait peur ? Yanis, lui, il l'a fait. Il était développeur freelance, il gagnait super bien sa vie et dans cet épisode, il vous explique pourquoi il a tout misé sur un seul projet.

  • Speaker #1

    Link Hub et comment il a géré le risque et le stress du all-in. Allez, c'est parti.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Et du coup, tu as vachement bien géré ton introversion en fait, parce que pour être quelqu'un d'introverti et aller chercher des clients et passer d'un job en alternance à être entrepreneur, c'est vachement bien géré quand même.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est ça. Alors, en fait, il faut définir aussi introversion. Pour moi, l'introversion, c'est le fait que je récupère mon énergie quand je suis seul. mais j'ai quand même une capacité à une certaine intelligence sociale pour bien m'exprimer et comprendre les autres, etc. C'est juste que je préfère être seul. C'est là où je vais me ressourcer. Ça ne veut pas dire que je n'aime pas être avec des gens.

  • Speaker #0

    Ce que tu fais d'ailleurs plutôt bien, ton intelligence sociale, parce que c'est vrai qu'en rendez-vous démo sur Linkub et tout, franchement, tu le gères hyper bien. Élocution nickel. Je n'ai rien à dire par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Merci, ça fait plaisir.

  • Speaker #0

    ça fait très plaisir quel a été le moment précis où tu t'es dit ok j'y vais je lâche mon activité de freelance à 100% et je me mets à fond dans mon SaaS,

  • Speaker #2

    dans LinkUp ouais alors j'ai pas lâché le freelancing pour lancer mon SaaS en fait avant de lancer LinkUp je faisais de la formation et de l'accompagnement c'est un peu la même chose, je générais des revenus grâce à ça et en fait j'ai à un moment donné essayé de sortir de cette condition de freelance ... par l'accompagnement et par la formation. Mais je me suis rendu compte que ce n'était pas ce qui me plaisait le plus. Et donc, je générais autour de 4-5 000 euros par mois avec cette activité-là de formation et d'accompagnement. Et à côté, j'ai lancé LinkUp petit à petit et ça a généré 200-500 000 euros par mois, donc vraiment très peu. Et à partir du moment où on a approché les 1 500 euros par mois, avec mon associé, je ne l'ai pas dit, mais j'ai un associé qui est à 40% avec moi sur la boîte. et qui était quelqu'un que je coachais à l'origine. En fait, j'ai pris quelqu'un que je coachais avec moi et c'est lui qui a développé le projet au début. En fait, à partir de 1500 euros par mois, on s'est dit, bon, qu'il y ait quelque chose. C'est très dur d'arriver sur un software et de générer 1500 euros. C'est presque la phase la plus dure. C'est là que tu vérifies si les gens sont prêts à payer un abonnement récurrent pour un service qui ne demande pas un humain. C'est quelque chose de vraiment assez fou. Ce n'est pas vendre de la prestat, c'est beaucoup plus attrait, on va dire. et du coup à partir de ces 1500 euros là on s'est dit allez on y va et on essaye de faire plus Parce qu'en fait, on se rendait bien compte que si on n'avait pas plus de temps à investir sur le projet, ça allait nulle part. On était obligé d'investir tout notre temps là-dessus. Et même là, aujourd'hui, en étant deux, à être à plein temps dessus, on manque de temps.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Et vous pensez à déléguer ou à prendre quelqu'un pour vous aider ?

  • Speaker #2

    Oui, on réfléchit pas mal à ça. Mais en même temps, la seule chose qu'on pourrait déléguer à l'heure d'aujourd'hui, ça serait le customer support, la relation client. Toutes ces choses-là. Et en fait, le déléguer, ça ferait qu'on ne serait plus en contact direct avec nos clients et qu'on n'aurait plus du feedback instantané tout le temps. Et ça, c'est vraiment nécessaire. Et donc, en fait, pour l'instant, on a essayé de ne pas déléguer, de vraiment être focus à deux. On a la chance quand même d'être deux. C'est mieux que un. Voilà. Si vous voulez des conseils business, deux, c'est mieux que un.

  • Speaker #0

    En tout cas, pour la création d'un SaaS, ça c'est serpence.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr, parce que ça demande énormément de compétences. et donc à partir du moment où on est passé full time donc c'est un peu la la philosophie « do one thing » pour ceux qui auront lu le livre, ça a commencé à accélérer beaucoup plus vite. Ça a commencé à scaler beaucoup plus vite.

  • Speaker #0

    Ok. Parce que du coup, toi, de base, tu étais freelance, tu faisais du code, tu étais développeur. Je crois que je t'ai vu sur Malte ou un truc comme ça. J'ai fait une recherche, j'ai vu ton profil sur Malte. Tu as émarqué quoi ? « Developer React » ?

  • Speaker #2

    je crois, c'est ça ? Oui, c'est ça. Tu as bien fait tes recherches. Oui, dommage, j'étais développeur. En fait, les clients me contactaient notamment sur Malte. Moi, j'avais un excellent profil Malte. J'avais le rang super Malteur, ce qui est vraiment, en termes de statut social, excellent sur la plateforme. Et du coup, les gens me contactaient et je vendais des projets au forfait. En gros, j'ai développé des applications comme LinkHub. pour d'autres personnes et eux allaient faire de l'argent avec et pas moi. Et ça, ça m'énervait déjà un petit peu. Mais du coup, là, ils me donnaient un petit billet, 10, 15K pour faire un projet qui prenait deux semaines à deux mois, ça dépend et voilà.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc du coup, là, tu vendais de la valeur, tu ne vendais pas forcément ton point mais surtout de la valeur, de la transformation ou c'était…

  • Speaker #2

    Oui et non. C'est-à-dire que j'essayais de vendre un projet mais in fine, le client, ce qu'il regardait, c'est OK, il y a combien de temps ça va te prendre ? Et en fait, je me montais un peu en disant non, je vends un pro. projet, c'est au forfait, mais non, en fait, je vendais mon temps. Parce que je calculais, ok, ça va me prendre deux mois, et donc je facture 500 euros la journée, et donc, in fine, ça fait tel prix. Et je donnais ça au client, et lui me comparait avec d'autres personnes qui faisaient la même chose. Donc, je vendais mon temps.

  • Speaker #0

    Et du coup, toi, tu avais une bonne activité en tant que freelance, et tu t'es dit, bon, ben voilà, je vais apprendre aux autres freelancers à faire pareil, à aussi trouver des clients, etc. Et donc, t'es passé sur un business model un peu plus scalable, formation, accompagnement, en fait. avant de rejoindre complètement Linkub.

  • Speaker #2

    C'est ça. En fait, j'ai fait deux choses. Moi, je vendais des formations qui ne nécessitaient pas d'accompagnement ou d'appel. C'était vraiment du YouTube en source d'acquisition principale et LinkedIn. Et c'était une formation vidéo, comme on en voit beaucoup, où je donnais des conseils. J'en avais une sur le freelancing et une autre sur la création de SaaS. Donc, j'en avais deux. Et à côté de ça, j'étais aussi coach dans un accompagnement, mais qui n'était pas le mien. OK. D'accord. Donc, effectivement, j'étais passé sur ce modèle-là dans l'idée de me dire... ok en fait ça va être beaucoup plus scalable parce que j'avais des amis à moi qui faisaient 30 40 000 euros par mois avec de la formation je me suis dit si eux oui moi aussi je vais me lancer comme je suis encore jeune etc j'étais un peu à la recherche de mon business model favori je me suis lancé là-dedans puis je me suis rendu compte que c'était peut-être pas le truc pour moi parce que formation c'est beaucoup de marketing finalement une fois que t'as fait la formation ça va être beaucoup marketer marketer et moi je suis beaucoup plus fan de la partie produit développer améliorer prendre les retours constamment rechercher à innover, c'est plus ce qui m'amuse.

  • Speaker #0

    Après, formation, tu dis que c'est beaucoup de marketing et tout. Oui, effectivement, c'est beaucoup de marketing, mais après, il y a quand même toute une partie où il faut que tu mettes à jour ta formation. Il faut toujours qu'elle soit en fonction, qu'elle colle toujours aux besoins du client. Difficile quand même quand tu fais de la formation en ligne, d'avoir des retours clients en continu. Comme toi, par exemple, tu en as avec LinkUp où justement tu peux... tu peux justement ajuster ton produit en conséquence parce que c'est ça l'objectif aussi c'est qu'à un moment donné ta formation en ligne asynchrone donc où tu as des vidéos de conseils et les gens les regardent il faut qu'elles soient constamment mises à jour en fonction des besoins des clients ouais c'est peut-être un défaut que j'avais c'est que moi je ne la mettais pas à jour c'est le problème aussi c'est

  • Speaker #2

    du coup je faisais ma formation une fois puis j'essayais de la vendre et en fait ouais c'était pas trop mon truc de retourner les vidéos d'essayer d'améliorer etc je pense voilà tout simplement c'était Il y a des gens qui seraient bien meilleurs qu'au moins en création de formation, c'est certain.

  • Speaker #0

    Oui, mais après, c'est un métier à part. Je ne vais pas dire le contraire, c'est ce que je suis. Effectivement, c'est un métier à part. À ce moment-là, tu t'es dit je fais all-in, je fais tapis sur LinkUp. Tu avais peur, tu étais excité par le challenge. C'était passé quoi comme émotion ? Qu'est-ce qui t'a traversé comme émotion ?

  • Speaker #2

    De l'excitation, j'en ai même fait... J'avais lancé une série de vidéos sur YouTube où je... Je me montrais en train de lancer LinkUp, donc on peut voir les vidéos de moi à 300 euros par mois, à 500 euros par mois sur YouTube. Puis à un moment donné, j'ai arrêté, parce que philosophie, il ne faut faire qu'une chose. Mais ouais, de l'excitation. Alors, j'ai la chance d'être revenu chez mes parents et du coup de ne pas avoir trop de frais, etc. Donc j'étais plus ou moins en sécurité, même si c'est extrêmement stressant et frustrant de se dire « Ok, peut-être que je n'ai pas d'argent, peut-être que je ne vais des fois pas trop faire d'activité, etc. » Donc, très excité et très déjà heureux. C'est-à-dire que là, déjà, quand j'avais mes virements à 1 000 euros par mois, dès que j'avais un virement, j'étais trop content. J'avais 4 sur l'écran, on s'envoie des messages avec mon associé. On en redonne. Il y a un abonnement à l'année à 100 euros, là, c'est fou. On est riche, on est multimillionnaire et tout.

  • Speaker #0

    En vrai, quand tu regardes 1 000 euros, 1 500 euros de revenus, ce qu'on appelle communément dans ce secteur le MRR, donc le revenu moyen que ça te dégage, 1 500 euros pour un abonnement. À combien il est l'abonnement LinkUp ? Il est, je crois, à 19 ou 20 euros, je crois, un truc comme ça, de mémoire.

  • Speaker #2

    En fait, ils continuent d'augmenter continuellement. Donc peut-être qu'au moment où ils regarderont, ça sera à 100 euros. Mais peut-être que ceux qui viront de plus tôt, c'est encore à 20 euros. Donc foncez, foncez.

  • Speaker #0

    Non, mais tu vois, 20 euros par mois, ça fait 1 500 euros. Attends, si je sais calculer, je vais sortir quand même ma calculatrice parce que moi, je ne sais pas calculer de dette. Ça fait quoi ? Ça fait quand même 75 utilisateurs. C'est beaucoup quand même, 75 utilisateurs qui continuent à consommer ton SaaS, quoi, en fait.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est clair. C'est hyper satisfaisant. Moi, je trouve beaucoup plus de satisfaction dans ça, dans le fait d'avoir des gens qui utilisent mon produit, etc., au quotidien, que dans développer un produit. qui n'est pas mis, finalement. Et ça, c'est vrai que la satisfaction est beaucoup plus grande puisqu'il y a tous les avantages. Donc forcément, travailler chez toi, de chez soi, travailler quand on veut. Mais c'est aussi un inconvénient parce que ça veut dire souvent travailler beaucoup plus et être beaucoup plus stressé parce que tu es en contact directement. Si le produit ne marche pas, c'est toi, c'est toi le fondateur, c'est toi qu'on va venir attaquer, etc. Donc oui, c'est beaucoup de stress. Vous faites beaucoup. plus d'émotions, de rollercoaster d'émotions, c'est pour ceux qui ont envie d'être accrochés et vraiment d'y aller.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est sûr, je comprends. Comment ton entourage, et notamment tes parents, ont réagi quand t'as annoncé que finalement tu lâchais ton activité de freelance pour créer un outil pour gérer des commentaires sur LinkedIn à base d'IA ?

  • Speaker #2

    Alors, mes proches savent que je suis un petit peu entre guillemets, alors différent, ça ne veut tout rien dire, mais on va dire que pour le... Mon entourage, je suis un peu l'atypique de la famille. Du coup, je lance des projets tout le temps à droite à gauche. Je me mets tout le temps à 100% dans un truc. J'ai un peu une façon autistique de faire où à 5h, je suis levé. Jusqu'à 20h, j'y suis. Et donc, quand j'ai lancé ce projet-là, ils ont fait « Ah ok, c'est à lui du moment. Encore un, vas-y, fonce. » Et puis, on va voir ce que ça donne. J'ai de plus en plus de critiques aussi de croches qui peuvent arriver parce que ça fait un moment donné que je leur dis « Ok, je vais être méga riche, je vais être super super riche. » Et du coup, là, ça fait trois ou quatre ans que je dis ça. Ils sont « Bon, au début, on y croyait. Maintenant, ça commence à faire long. » Au début, je suis obligé de leur dire « Non, ça prend du temps. On ne peut pas être riche en quatre ans. Sinon, c'est pour la première raccourcie. C'est bizarre. » Et j'essaie de me justifier. Donc, il y a un mélange de « Ok, c'est Yannis, c'est comme ça, c'est l'habitude. » et aussi un truc de choisis un projet et fais que ça parce qu'on commence à en avoir marre. »

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, commence à devenir un peu stable et gagne ta vie, en gros, c'est un peu ça.

  • Speaker #2

    C'est ça, ouais, j'ai tendance à sauter trop sur un projet à l'autre, et en fait, c'est LinkUp où ça s'est arrêté, où là, je fais vraiment une seule chose à la fois, parce que d'habitude, je faisais vraiment plusieurs choses en même temps. C'est ça,

  • Speaker #0

    t'es éparpillé un peu dans tous les projets ?

  • Speaker #2

    Beaucoup,

  • Speaker #0

    ouais. Ok, et qu'est-ce qui a fait que justement avec LinkUp, tu t'éparpilles plus ? C'est quoi ? Parce que c'est passionnant ? C'est quoi la raison ?

  • Speaker #2

    Alors premièrement, je pense que c'est un apprentissage. C'est vraiment, je me suis rendu compte, et ça peut faire fou de s'en rendre compte après autant de temps, que la meilleure stratégie, c'est de faire un seul truc. Parce que si aujourd'hui, je veux devenir joueur professionnel de basket, et que je veux aussi devenir joueur professionnel de foot, je vais être professionnel de rien du tout. Parce qu'en fait, il y a des mecs et des filles qui sont à temps plein sur une seule activité. Et donc en étant à temps plein sur deux activités, je peux travailler autant que je veux, je ne serai jamais assez compétitif. Donc déjà, c'est juste un choix qui est finalement logique. mais que j'ai pris du temps avant d'assimiler. Parce que moi, avant, ma philosophie, c'était la stratégie de l'écosystème. C'était, ok, on connecte plusieurs produits qui ont soit la même audience cible, soit des canaux d'acquisition communs et en fait, ça va augmenter la valeur moyenne, la LTV, etc. Et je me suis dit qu'en fait, ce n'était pas la meilleure stratégie. Le mieux, c'était de faire une seule chose à fond, le faire bien. Et comme dirait Guillaume Moubech, il dit, lui, c'est un canal d'acquisition, un produit jusqu'à un M, sinon tu fais n'importe quoi. C'est un peu extra.

  • Speaker #0

    Le mec qui a monté l'M-List, l'outil de prospection sur LinkedIn, qui est valorisé, je crois, aujourd'hui, à 150 millions de dollars. Je crois un truc comme ça. Le truc, c'est énorme. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous aura plu, qu'il vous aura aidé, qu'il vous aura éclairé. Vous découvrirez dans l'épisode suivant comment est née l'idée de Linkub, l'analyse du marché de Yamis, les premiers clients qu'il a obtenus et la stratégie qu'il y a tout. déclencher. Abonnez-vous au podcast pour suivre la suite qui sort dans deux jours.

Chapters

  • Introduction

    00:05

  • Transition du freelancing à l'entrepreneuriat

    00:49

  • Stratégies pour développer LinkHub et trouver des clients

    02:01

  • Les défis de l'entrepreneuriat et gestion du stress

    04:23

  • Réflexions sur le succès et l'avenir de LinkHub

    08:18

Description

Il a 24 ans, il gagnait 10 000 € par mois en freelance et il a tout plaqué pour créer son propre SaaS. Dans cet épisode, Yannis raconte le saut dans le vide : quitter une activité rentable pour devenir entrepreneur à temps plein, sans sécurité financière. Il partage la transition du statut de freelance à celui de fondateur, les doutes, l’excitation, la peur de manquer et surtout l’apprentissage du focus. Il explique pourquoi il a refusé de déléguer pour garder un contact direct avec ses clients, et comment la discipline, la lucidité et la stratégie “one thing” ont transformé son projet en business rentable.

Retrouvez Yannis sur LinkedIn ici et LinkHub ici.

👋 Je suis Lucille, entrepreneure et diplômée d'expertise-comptable, j'aide les entrepreneurs à créer leur business, le structurer et l'accélérer pour qu'ils en vivent.

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Plaquer un revenu confortable en freelance pour tout recommencer à zéro, c’est le choix radical de Yannis, 24 ans, qui gagnait 10 000 € par mois avant de tout miser sur un projet SaaS. Dans cet épisode du podcast Business Tips, il revient sur cette décision risquée mais fondatrice : quitter le confort d’un business stable pour construire un produit rentable, scalable et aligné avec sa vision d’entrepreneur. Son histoire illustre parfaitement la frontière entre indépendance et entrepreneuriat, deux mondes que beaucoup de freelances idéalisent avant de les vivre de l’intérieur. Yannis raconte la réalité brute du passage de freelance à fondateur : la peur de perdre ses revenus, la pression de la rentabilité, la nécessité de gérer seul les émotions, le stress et le doute, tout en maintenant le cap sur un objectif clair. Il partage aussi la stratégie du “un seul focus” qui lui a permis de passer de 1 500 € à plusieurs milliers d’euros de chiffre d’affaires mensuel récurrent, sans investisseur ni levée de fonds. À travers son parcours, il démontre que la réussite ne repose pas sur la chance ou la viralité, mais sur la constance, la connaissance client et le refus de déléguer trop tôt. Ce choix de rester au contact des utilisateurs a été déterminant pour améliorer son produit, ajuster ses offres et construire un SaaS réellement utile, rentable et durable. L’épisode aborde aussi les différences entre vendre son temps et vendre de la valeur, entre prestation et produit, entre confort et vision long terme. Un contenu qui résonne chez tous ceux qui envisagent de quitter le statut de freelance pour entreprendre autrement, créer une entreprise pérenne et vivre d’un business à impact.


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Transcription

  • Speaker #0

    Vous ne savez pas par où commencer pour lancer votre business ou bien vous avez déjà démarré mais vous ne savez plus quoi améliorer ni comment pour trouver plus de clients et vivre de votre activité. Et bien vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans Business Tips, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable et après plus de 17 ans passée dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice pour accompagner les entrepreneurs dans le lancement et l'accélération de leur activité. Dans ce podcast, je vous livre des conseils concrets et directement actionnables pour créer un business rentable, trouver vos premiers clients ou booster votre chiffre d'affaires si vous avez déjà lancé votre activité, le tout sans vous épuiser ni vous disperser. Allez, c'est parti ! Passer de 10 000 euros par mois à zéro, sans investisseur, sans aucune garantie financière, ça vous ferait peur ? Yanis, lui, il l'a fait. Il était développeur freelance, il gagnait super bien sa vie et dans cet épisode, il vous explique pourquoi il a tout misé sur un seul projet.

  • Speaker #1

    Link Hub et comment il a géré le risque et le stress du all-in. Allez, c'est parti.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Et du coup, tu as vachement bien géré ton introversion en fait, parce que pour être quelqu'un d'introverti et aller chercher des clients et passer d'un job en alternance à être entrepreneur, c'est vachement bien géré quand même.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est ça. Alors, en fait, il faut définir aussi introversion. Pour moi, l'introversion, c'est le fait que je récupère mon énergie quand je suis seul. mais j'ai quand même une capacité à une certaine intelligence sociale pour bien m'exprimer et comprendre les autres, etc. C'est juste que je préfère être seul. C'est là où je vais me ressourcer. Ça ne veut pas dire que je n'aime pas être avec des gens.

  • Speaker #0

    Ce que tu fais d'ailleurs plutôt bien, ton intelligence sociale, parce que c'est vrai qu'en rendez-vous démo sur Linkub et tout, franchement, tu le gères hyper bien. Élocution nickel. Je n'ai rien à dire par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Merci, ça fait plaisir.

  • Speaker #0

    ça fait très plaisir quel a été le moment précis où tu t'es dit ok j'y vais je lâche mon activité de freelance à 100% et je me mets à fond dans mon SaaS,

  • Speaker #2

    dans LinkUp ouais alors j'ai pas lâché le freelancing pour lancer mon SaaS en fait avant de lancer LinkUp je faisais de la formation et de l'accompagnement c'est un peu la même chose, je générais des revenus grâce à ça et en fait j'ai à un moment donné essayé de sortir de cette condition de freelance ... par l'accompagnement et par la formation. Mais je me suis rendu compte que ce n'était pas ce qui me plaisait le plus. Et donc, je générais autour de 4-5 000 euros par mois avec cette activité-là de formation et d'accompagnement. Et à côté, j'ai lancé LinkUp petit à petit et ça a généré 200-500 000 euros par mois, donc vraiment très peu. Et à partir du moment où on a approché les 1 500 euros par mois, avec mon associé, je ne l'ai pas dit, mais j'ai un associé qui est à 40% avec moi sur la boîte. et qui était quelqu'un que je coachais à l'origine. En fait, j'ai pris quelqu'un que je coachais avec moi et c'est lui qui a développé le projet au début. En fait, à partir de 1500 euros par mois, on s'est dit, bon, qu'il y ait quelque chose. C'est très dur d'arriver sur un software et de générer 1500 euros. C'est presque la phase la plus dure. C'est là que tu vérifies si les gens sont prêts à payer un abonnement récurrent pour un service qui ne demande pas un humain. C'est quelque chose de vraiment assez fou. Ce n'est pas vendre de la prestat, c'est beaucoup plus attrait, on va dire. et du coup à partir de ces 1500 euros là on s'est dit allez on y va et on essaye de faire plus Parce qu'en fait, on se rendait bien compte que si on n'avait pas plus de temps à investir sur le projet, ça allait nulle part. On était obligé d'investir tout notre temps là-dessus. Et même là, aujourd'hui, en étant deux, à être à plein temps dessus, on manque de temps.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Et vous pensez à déléguer ou à prendre quelqu'un pour vous aider ?

  • Speaker #2

    Oui, on réfléchit pas mal à ça. Mais en même temps, la seule chose qu'on pourrait déléguer à l'heure d'aujourd'hui, ça serait le customer support, la relation client. Toutes ces choses-là. Et en fait, le déléguer, ça ferait qu'on ne serait plus en contact direct avec nos clients et qu'on n'aurait plus du feedback instantané tout le temps. Et ça, c'est vraiment nécessaire. Et donc, en fait, pour l'instant, on a essayé de ne pas déléguer, de vraiment être focus à deux. On a la chance quand même d'être deux. C'est mieux que un. Voilà. Si vous voulez des conseils business, deux, c'est mieux que un.

  • Speaker #0

    En tout cas, pour la création d'un SaaS, ça c'est serpence.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr, parce que ça demande énormément de compétences. et donc à partir du moment où on est passé full time donc c'est un peu la la philosophie « do one thing » pour ceux qui auront lu le livre, ça a commencé à accélérer beaucoup plus vite. Ça a commencé à scaler beaucoup plus vite.

  • Speaker #0

    Ok. Parce que du coup, toi, de base, tu étais freelance, tu faisais du code, tu étais développeur. Je crois que je t'ai vu sur Malte ou un truc comme ça. J'ai fait une recherche, j'ai vu ton profil sur Malte. Tu as émarqué quoi ? « Developer React » ?

  • Speaker #2

    je crois, c'est ça ? Oui, c'est ça. Tu as bien fait tes recherches. Oui, dommage, j'étais développeur. En fait, les clients me contactaient notamment sur Malte. Moi, j'avais un excellent profil Malte. J'avais le rang super Malteur, ce qui est vraiment, en termes de statut social, excellent sur la plateforme. Et du coup, les gens me contactaient et je vendais des projets au forfait. En gros, j'ai développé des applications comme LinkHub. pour d'autres personnes et eux allaient faire de l'argent avec et pas moi. Et ça, ça m'énervait déjà un petit peu. Mais du coup, là, ils me donnaient un petit billet, 10, 15K pour faire un projet qui prenait deux semaines à deux mois, ça dépend et voilà.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc du coup, là, tu vendais de la valeur, tu ne vendais pas forcément ton point mais surtout de la valeur, de la transformation ou c'était…

  • Speaker #2

    Oui et non. C'est-à-dire que j'essayais de vendre un projet mais in fine, le client, ce qu'il regardait, c'est OK, il y a combien de temps ça va te prendre ? Et en fait, je me montais un peu en disant non, je vends un pro. projet, c'est au forfait, mais non, en fait, je vendais mon temps. Parce que je calculais, ok, ça va me prendre deux mois, et donc je facture 500 euros la journée, et donc, in fine, ça fait tel prix. Et je donnais ça au client, et lui me comparait avec d'autres personnes qui faisaient la même chose. Donc, je vendais mon temps.

  • Speaker #0

    Et du coup, toi, tu avais une bonne activité en tant que freelance, et tu t'es dit, bon, ben voilà, je vais apprendre aux autres freelancers à faire pareil, à aussi trouver des clients, etc. Et donc, t'es passé sur un business model un peu plus scalable, formation, accompagnement, en fait. avant de rejoindre complètement Linkub.

  • Speaker #2

    C'est ça. En fait, j'ai fait deux choses. Moi, je vendais des formations qui ne nécessitaient pas d'accompagnement ou d'appel. C'était vraiment du YouTube en source d'acquisition principale et LinkedIn. Et c'était une formation vidéo, comme on en voit beaucoup, où je donnais des conseils. J'en avais une sur le freelancing et une autre sur la création de SaaS. Donc, j'en avais deux. Et à côté de ça, j'étais aussi coach dans un accompagnement, mais qui n'était pas le mien. OK. D'accord. Donc, effectivement, j'étais passé sur ce modèle-là dans l'idée de me dire... ok en fait ça va être beaucoup plus scalable parce que j'avais des amis à moi qui faisaient 30 40 000 euros par mois avec de la formation je me suis dit si eux oui moi aussi je vais me lancer comme je suis encore jeune etc j'étais un peu à la recherche de mon business model favori je me suis lancé là-dedans puis je me suis rendu compte que c'était peut-être pas le truc pour moi parce que formation c'est beaucoup de marketing finalement une fois que t'as fait la formation ça va être beaucoup marketer marketer et moi je suis beaucoup plus fan de la partie produit développer améliorer prendre les retours constamment rechercher à innover, c'est plus ce qui m'amuse.

  • Speaker #0

    Après, formation, tu dis que c'est beaucoup de marketing et tout. Oui, effectivement, c'est beaucoup de marketing, mais après, il y a quand même toute une partie où il faut que tu mettes à jour ta formation. Il faut toujours qu'elle soit en fonction, qu'elle colle toujours aux besoins du client. Difficile quand même quand tu fais de la formation en ligne, d'avoir des retours clients en continu. Comme toi, par exemple, tu en as avec LinkUp où justement tu peux... tu peux justement ajuster ton produit en conséquence parce que c'est ça l'objectif aussi c'est qu'à un moment donné ta formation en ligne asynchrone donc où tu as des vidéos de conseils et les gens les regardent il faut qu'elles soient constamment mises à jour en fonction des besoins des clients ouais c'est peut-être un défaut que j'avais c'est que moi je ne la mettais pas à jour c'est le problème aussi c'est

  • Speaker #2

    du coup je faisais ma formation une fois puis j'essayais de la vendre et en fait ouais c'était pas trop mon truc de retourner les vidéos d'essayer d'améliorer etc je pense voilà tout simplement c'était Il y a des gens qui seraient bien meilleurs qu'au moins en création de formation, c'est certain.

  • Speaker #0

    Oui, mais après, c'est un métier à part. Je ne vais pas dire le contraire, c'est ce que je suis. Effectivement, c'est un métier à part. À ce moment-là, tu t'es dit je fais all-in, je fais tapis sur LinkUp. Tu avais peur, tu étais excité par le challenge. C'était passé quoi comme émotion ? Qu'est-ce qui t'a traversé comme émotion ?

  • Speaker #2

    De l'excitation, j'en ai même fait... J'avais lancé une série de vidéos sur YouTube où je... Je me montrais en train de lancer LinkUp, donc on peut voir les vidéos de moi à 300 euros par mois, à 500 euros par mois sur YouTube. Puis à un moment donné, j'ai arrêté, parce que philosophie, il ne faut faire qu'une chose. Mais ouais, de l'excitation. Alors, j'ai la chance d'être revenu chez mes parents et du coup de ne pas avoir trop de frais, etc. Donc j'étais plus ou moins en sécurité, même si c'est extrêmement stressant et frustrant de se dire « Ok, peut-être que je n'ai pas d'argent, peut-être que je ne vais des fois pas trop faire d'activité, etc. » Donc, très excité et très déjà heureux. C'est-à-dire que là, déjà, quand j'avais mes virements à 1 000 euros par mois, dès que j'avais un virement, j'étais trop content. J'avais 4 sur l'écran, on s'envoie des messages avec mon associé. On en redonne. Il y a un abonnement à l'année à 100 euros, là, c'est fou. On est riche, on est multimillionnaire et tout.

  • Speaker #0

    En vrai, quand tu regardes 1 000 euros, 1 500 euros de revenus, ce qu'on appelle communément dans ce secteur le MRR, donc le revenu moyen que ça te dégage, 1 500 euros pour un abonnement. À combien il est l'abonnement LinkUp ? Il est, je crois, à 19 ou 20 euros, je crois, un truc comme ça, de mémoire.

  • Speaker #2

    En fait, ils continuent d'augmenter continuellement. Donc peut-être qu'au moment où ils regarderont, ça sera à 100 euros. Mais peut-être que ceux qui viront de plus tôt, c'est encore à 20 euros. Donc foncez, foncez.

  • Speaker #0

    Non, mais tu vois, 20 euros par mois, ça fait 1 500 euros. Attends, si je sais calculer, je vais sortir quand même ma calculatrice parce que moi, je ne sais pas calculer de dette. Ça fait quoi ? Ça fait quand même 75 utilisateurs. C'est beaucoup quand même, 75 utilisateurs qui continuent à consommer ton SaaS, quoi, en fait.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est clair. C'est hyper satisfaisant. Moi, je trouve beaucoup plus de satisfaction dans ça, dans le fait d'avoir des gens qui utilisent mon produit, etc., au quotidien, que dans développer un produit. qui n'est pas mis, finalement. Et ça, c'est vrai que la satisfaction est beaucoup plus grande puisqu'il y a tous les avantages. Donc forcément, travailler chez toi, de chez soi, travailler quand on veut. Mais c'est aussi un inconvénient parce que ça veut dire souvent travailler beaucoup plus et être beaucoup plus stressé parce que tu es en contact directement. Si le produit ne marche pas, c'est toi, c'est toi le fondateur, c'est toi qu'on va venir attaquer, etc. Donc oui, c'est beaucoup de stress. Vous faites beaucoup. plus d'émotions, de rollercoaster d'émotions, c'est pour ceux qui ont envie d'être accrochés et vraiment d'y aller.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est sûr, je comprends. Comment ton entourage, et notamment tes parents, ont réagi quand t'as annoncé que finalement tu lâchais ton activité de freelance pour créer un outil pour gérer des commentaires sur LinkedIn à base d'IA ?

  • Speaker #2

    Alors, mes proches savent que je suis un petit peu entre guillemets, alors différent, ça ne veut tout rien dire, mais on va dire que pour le... Mon entourage, je suis un peu l'atypique de la famille. Du coup, je lance des projets tout le temps à droite à gauche. Je me mets tout le temps à 100% dans un truc. J'ai un peu une façon autistique de faire où à 5h, je suis levé. Jusqu'à 20h, j'y suis. Et donc, quand j'ai lancé ce projet-là, ils ont fait « Ah ok, c'est à lui du moment. Encore un, vas-y, fonce. » Et puis, on va voir ce que ça donne. J'ai de plus en plus de critiques aussi de croches qui peuvent arriver parce que ça fait un moment donné que je leur dis « Ok, je vais être méga riche, je vais être super super riche. » Et du coup, là, ça fait trois ou quatre ans que je dis ça. Ils sont « Bon, au début, on y croyait. Maintenant, ça commence à faire long. » Au début, je suis obligé de leur dire « Non, ça prend du temps. On ne peut pas être riche en quatre ans. Sinon, c'est pour la première raccourcie. C'est bizarre. » Et j'essaie de me justifier. Donc, il y a un mélange de « Ok, c'est Yannis, c'est comme ça, c'est l'habitude. » et aussi un truc de choisis un projet et fais que ça parce qu'on commence à en avoir marre. »

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, commence à devenir un peu stable et gagne ta vie, en gros, c'est un peu ça.

  • Speaker #2

    C'est ça, ouais, j'ai tendance à sauter trop sur un projet à l'autre, et en fait, c'est LinkUp où ça s'est arrêté, où là, je fais vraiment une seule chose à la fois, parce que d'habitude, je faisais vraiment plusieurs choses en même temps. C'est ça,

  • Speaker #0

    t'es éparpillé un peu dans tous les projets ?

  • Speaker #2

    Beaucoup,

  • Speaker #0

    ouais. Ok, et qu'est-ce qui a fait que justement avec LinkUp, tu t'éparpilles plus ? C'est quoi ? Parce que c'est passionnant ? C'est quoi la raison ?

  • Speaker #2

    Alors premièrement, je pense que c'est un apprentissage. C'est vraiment, je me suis rendu compte, et ça peut faire fou de s'en rendre compte après autant de temps, que la meilleure stratégie, c'est de faire un seul truc. Parce que si aujourd'hui, je veux devenir joueur professionnel de basket, et que je veux aussi devenir joueur professionnel de foot, je vais être professionnel de rien du tout. Parce qu'en fait, il y a des mecs et des filles qui sont à temps plein sur une seule activité. Et donc en étant à temps plein sur deux activités, je peux travailler autant que je veux, je ne serai jamais assez compétitif. Donc déjà, c'est juste un choix qui est finalement logique. mais que j'ai pris du temps avant d'assimiler. Parce que moi, avant, ma philosophie, c'était la stratégie de l'écosystème. C'était, ok, on connecte plusieurs produits qui ont soit la même audience cible, soit des canaux d'acquisition communs et en fait, ça va augmenter la valeur moyenne, la LTV, etc. Et je me suis dit qu'en fait, ce n'était pas la meilleure stratégie. Le mieux, c'était de faire une seule chose à fond, le faire bien. Et comme dirait Guillaume Moubech, il dit, lui, c'est un canal d'acquisition, un produit jusqu'à un M, sinon tu fais n'importe quoi. C'est un peu extra.

  • Speaker #0

    Le mec qui a monté l'M-List, l'outil de prospection sur LinkedIn, qui est valorisé, je crois, aujourd'hui, à 150 millions de dollars. Je crois un truc comme ça. Le truc, c'est énorme. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous aura plu, qu'il vous aura aidé, qu'il vous aura éclairé. Vous découvrirez dans l'épisode suivant comment est née l'idée de Linkub, l'analyse du marché de Yamis, les premiers clients qu'il a obtenus et la stratégie qu'il y a tout. déclencher. Abonnez-vous au podcast pour suivre la suite qui sort dans deux jours.

Chapters

  • Introduction

    00:05

  • Transition du freelancing à l'entrepreneuriat

    00:49

  • Stratégies pour développer LinkHub et trouver des clients

    02:01

  • Les défis de l'entrepreneuriat et gestion du stress

    04:23

  • Réflexions sur le succès et l'avenir de LinkHub

    08:18

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Description

Il a 24 ans, il gagnait 10 000 € par mois en freelance et il a tout plaqué pour créer son propre SaaS. Dans cet épisode, Yannis raconte le saut dans le vide : quitter une activité rentable pour devenir entrepreneur à temps plein, sans sécurité financière. Il partage la transition du statut de freelance à celui de fondateur, les doutes, l’excitation, la peur de manquer et surtout l’apprentissage du focus. Il explique pourquoi il a refusé de déléguer pour garder un contact direct avec ses clients, et comment la discipline, la lucidité et la stratégie “one thing” ont transformé son projet en business rentable.

Retrouvez Yannis sur LinkedIn ici et LinkHub ici.

👋 Je suis Lucille, entrepreneure et diplômée d'expertise-comptable, j'aide les entrepreneurs à créer leur business, le structurer et l'accélérer pour qu'ils en vivent.

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Ça ne prend que 2 minutes, mais ça fait une énorme différence ❤️

Plaquer un revenu confortable en freelance pour tout recommencer à zéro, c’est le choix radical de Yannis, 24 ans, qui gagnait 10 000 € par mois avant de tout miser sur un projet SaaS. Dans cet épisode du podcast Business Tips, il revient sur cette décision risquée mais fondatrice : quitter le confort d’un business stable pour construire un produit rentable, scalable et aligné avec sa vision d’entrepreneur. Son histoire illustre parfaitement la frontière entre indépendance et entrepreneuriat, deux mondes que beaucoup de freelances idéalisent avant de les vivre de l’intérieur. Yannis raconte la réalité brute du passage de freelance à fondateur : la peur de perdre ses revenus, la pression de la rentabilité, la nécessité de gérer seul les émotions, le stress et le doute, tout en maintenant le cap sur un objectif clair. Il partage aussi la stratégie du “un seul focus” qui lui a permis de passer de 1 500 € à plusieurs milliers d’euros de chiffre d’affaires mensuel récurrent, sans investisseur ni levée de fonds. À travers son parcours, il démontre que la réussite ne repose pas sur la chance ou la viralité, mais sur la constance, la connaissance client et le refus de déléguer trop tôt. Ce choix de rester au contact des utilisateurs a été déterminant pour améliorer son produit, ajuster ses offres et construire un SaaS réellement utile, rentable et durable. L’épisode aborde aussi les différences entre vendre son temps et vendre de la valeur, entre prestation et produit, entre confort et vision long terme. Un contenu qui résonne chez tous ceux qui envisagent de quitter le statut de freelance pour entreprendre autrement, créer une entreprise pérenne et vivre d’un business à impact.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous ne savez pas par où commencer pour lancer votre business ou bien vous avez déjà démarré mais vous ne savez plus quoi améliorer ni comment pour trouver plus de clients et vivre de votre activité. Et bien vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans Business Tips, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable et après plus de 17 ans passée dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice pour accompagner les entrepreneurs dans le lancement et l'accélération de leur activité. Dans ce podcast, je vous livre des conseils concrets et directement actionnables pour créer un business rentable, trouver vos premiers clients ou booster votre chiffre d'affaires si vous avez déjà lancé votre activité, le tout sans vous épuiser ni vous disperser. Allez, c'est parti ! Passer de 10 000 euros par mois à zéro, sans investisseur, sans aucune garantie financière, ça vous ferait peur ? Yanis, lui, il l'a fait. Il était développeur freelance, il gagnait super bien sa vie et dans cet épisode, il vous explique pourquoi il a tout misé sur un seul projet.

  • Speaker #1

    Link Hub et comment il a géré le risque et le stress du all-in. Allez, c'est parti.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Et du coup, tu as vachement bien géré ton introversion en fait, parce que pour être quelqu'un d'introverti et aller chercher des clients et passer d'un job en alternance à être entrepreneur, c'est vachement bien géré quand même.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est ça. Alors, en fait, il faut définir aussi introversion. Pour moi, l'introversion, c'est le fait que je récupère mon énergie quand je suis seul. mais j'ai quand même une capacité à une certaine intelligence sociale pour bien m'exprimer et comprendre les autres, etc. C'est juste que je préfère être seul. C'est là où je vais me ressourcer. Ça ne veut pas dire que je n'aime pas être avec des gens.

  • Speaker #0

    Ce que tu fais d'ailleurs plutôt bien, ton intelligence sociale, parce que c'est vrai qu'en rendez-vous démo sur Linkub et tout, franchement, tu le gères hyper bien. Élocution nickel. Je n'ai rien à dire par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Merci, ça fait plaisir.

  • Speaker #0

    ça fait très plaisir quel a été le moment précis où tu t'es dit ok j'y vais je lâche mon activité de freelance à 100% et je me mets à fond dans mon SaaS,

  • Speaker #2

    dans LinkUp ouais alors j'ai pas lâché le freelancing pour lancer mon SaaS en fait avant de lancer LinkUp je faisais de la formation et de l'accompagnement c'est un peu la même chose, je générais des revenus grâce à ça et en fait j'ai à un moment donné essayé de sortir de cette condition de freelance ... par l'accompagnement et par la formation. Mais je me suis rendu compte que ce n'était pas ce qui me plaisait le plus. Et donc, je générais autour de 4-5 000 euros par mois avec cette activité-là de formation et d'accompagnement. Et à côté, j'ai lancé LinkUp petit à petit et ça a généré 200-500 000 euros par mois, donc vraiment très peu. Et à partir du moment où on a approché les 1 500 euros par mois, avec mon associé, je ne l'ai pas dit, mais j'ai un associé qui est à 40% avec moi sur la boîte. et qui était quelqu'un que je coachais à l'origine. En fait, j'ai pris quelqu'un que je coachais avec moi et c'est lui qui a développé le projet au début. En fait, à partir de 1500 euros par mois, on s'est dit, bon, qu'il y ait quelque chose. C'est très dur d'arriver sur un software et de générer 1500 euros. C'est presque la phase la plus dure. C'est là que tu vérifies si les gens sont prêts à payer un abonnement récurrent pour un service qui ne demande pas un humain. C'est quelque chose de vraiment assez fou. Ce n'est pas vendre de la prestat, c'est beaucoup plus attrait, on va dire. et du coup à partir de ces 1500 euros là on s'est dit allez on y va et on essaye de faire plus Parce qu'en fait, on se rendait bien compte que si on n'avait pas plus de temps à investir sur le projet, ça allait nulle part. On était obligé d'investir tout notre temps là-dessus. Et même là, aujourd'hui, en étant deux, à être à plein temps dessus, on manque de temps.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Et vous pensez à déléguer ou à prendre quelqu'un pour vous aider ?

  • Speaker #2

    Oui, on réfléchit pas mal à ça. Mais en même temps, la seule chose qu'on pourrait déléguer à l'heure d'aujourd'hui, ça serait le customer support, la relation client. Toutes ces choses-là. Et en fait, le déléguer, ça ferait qu'on ne serait plus en contact direct avec nos clients et qu'on n'aurait plus du feedback instantané tout le temps. Et ça, c'est vraiment nécessaire. Et donc, en fait, pour l'instant, on a essayé de ne pas déléguer, de vraiment être focus à deux. On a la chance quand même d'être deux. C'est mieux que un. Voilà. Si vous voulez des conseils business, deux, c'est mieux que un.

  • Speaker #0

    En tout cas, pour la création d'un SaaS, ça c'est serpence.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr, parce que ça demande énormément de compétences. et donc à partir du moment où on est passé full time donc c'est un peu la la philosophie « do one thing » pour ceux qui auront lu le livre, ça a commencé à accélérer beaucoup plus vite. Ça a commencé à scaler beaucoup plus vite.

  • Speaker #0

    Ok. Parce que du coup, toi, de base, tu étais freelance, tu faisais du code, tu étais développeur. Je crois que je t'ai vu sur Malte ou un truc comme ça. J'ai fait une recherche, j'ai vu ton profil sur Malte. Tu as émarqué quoi ? « Developer React » ?

  • Speaker #2

    je crois, c'est ça ? Oui, c'est ça. Tu as bien fait tes recherches. Oui, dommage, j'étais développeur. En fait, les clients me contactaient notamment sur Malte. Moi, j'avais un excellent profil Malte. J'avais le rang super Malteur, ce qui est vraiment, en termes de statut social, excellent sur la plateforme. Et du coup, les gens me contactaient et je vendais des projets au forfait. En gros, j'ai développé des applications comme LinkHub. pour d'autres personnes et eux allaient faire de l'argent avec et pas moi. Et ça, ça m'énervait déjà un petit peu. Mais du coup, là, ils me donnaient un petit billet, 10, 15K pour faire un projet qui prenait deux semaines à deux mois, ça dépend et voilà.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc du coup, là, tu vendais de la valeur, tu ne vendais pas forcément ton point mais surtout de la valeur, de la transformation ou c'était…

  • Speaker #2

    Oui et non. C'est-à-dire que j'essayais de vendre un projet mais in fine, le client, ce qu'il regardait, c'est OK, il y a combien de temps ça va te prendre ? Et en fait, je me montais un peu en disant non, je vends un pro. projet, c'est au forfait, mais non, en fait, je vendais mon temps. Parce que je calculais, ok, ça va me prendre deux mois, et donc je facture 500 euros la journée, et donc, in fine, ça fait tel prix. Et je donnais ça au client, et lui me comparait avec d'autres personnes qui faisaient la même chose. Donc, je vendais mon temps.

  • Speaker #0

    Et du coup, toi, tu avais une bonne activité en tant que freelance, et tu t'es dit, bon, ben voilà, je vais apprendre aux autres freelancers à faire pareil, à aussi trouver des clients, etc. Et donc, t'es passé sur un business model un peu plus scalable, formation, accompagnement, en fait. avant de rejoindre complètement Linkub.

  • Speaker #2

    C'est ça. En fait, j'ai fait deux choses. Moi, je vendais des formations qui ne nécessitaient pas d'accompagnement ou d'appel. C'était vraiment du YouTube en source d'acquisition principale et LinkedIn. Et c'était une formation vidéo, comme on en voit beaucoup, où je donnais des conseils. J'en avais une sur le freelancing et une autre sur la création de SaaS. Donc, j'en avais deux. Et à côté de ça, j'étais aussi coach dans un accompagnement, mais qui n'était pas le mien. OK. D'accord. Donc, effectivement, j'étais passé sur ce modèle-là dans l'idée de me dire... ok en fait ça va être beaucoup plus scalable parce que j'avais des amis à moi qui faisaient 30 40 000 euros par mois avec de la formation je me suis dit si eux oui moi aussi je vais me lancer comme je suis encore jeune etc j'étais un peu à la recherche de mon business model favori je me suis lancé là-dedans puis je me suis rendu compte que c'était peut-être pas le truc pour moi parce que formation c'est beaucoup de marketing finalement une fois que t'as fait la formation ça va être beaucoup marketer marketer et moi je suis beaucoup plus fan de la partie produit développer améliorer prendre les retours constamment rechercher à innover, c'est plus ce qui m'amuse.

  • Speaker #0

    Après, formation, tu dis que c'est beaucoup de marketing et tout. Oui, effectivement, c'est beaucoup de marketing, mais après, il y a quand même toute une partie où il faut que tu mettes à jour ta formation. Il faut toujours qu'elle soit en fonction, qu'elle colle toujours aux besoins du client. Difficile quand même quand tu fais de la formation en ligne, d'avoir des retours clients en continu. Comme toi, par exemple, tu en as avec LinkUp où justement tu peux... tu peux justement ajuster ton produit en conséquence parce que c'est ça l'objectif aussi c'est qu'à un moment donné ta formation en ligne asynchrone donc où tu as des vidéos de conseils et les gens les regardent il faut qu'elles soient constamment mises à jour en fonction des besoins des clients ouais c'est peut-être un défaut que j'avais c'est que moi je ne la mettais pas à jour c'est le problème aussi c'est

  • Speaker #2

    du coup je faisais ma formation une fois puis j'essayais de la vendre et en fait ouais c'était pas trop mon truc de retourner les vidéos d'essayer d'améliorer etc je pense voilà tout simplement c'était Il y a des gens qui seraient bien meilleurs qu'au moins en création de formation, c'est certain.

  • Speaker #0

    Oui, mais après, c'est un métier à part. Je ne vais pas dire le contraire, c'est ce que je suis. Effectivement, c'est un métier à part. À ce moment-là, tu t'es dit je fais all-in, je fais tapis sur LinkUp. Tu avais peur, tu étais excité par le challenge. C'était passé quoi comme émotion ? Qu'est-ce qui t'a traversé comme émotion ?

  • Speaker #2

    De l'excitation, j'en ai même fait... J'avais lancé une série de vidéos sur YouTube où je... Je me montrais en train de lancer LinkUp, donc on peut voir les vidéos de moi à 300 euros par mois, à 500 euros par mois sur YouTube. Puis à un moment donné, j'ai arrêté, parce que philosophie, il ne faut faire qu'une chose. Mais ouais, de l'excitation. Alors, j'ai la chance d'être revenu chez mes parents et du coup de ne pas avoir trop de frais, etc. Donc j'étais plus ou moins en sécurité, même si c'est extrêmement stressant et frustrant de se dire « Ok, peut-être que je n'ai pas d'argent, peut-être que je ne vais des fois pas trop faire d'activité, etc. » Donc, très excité et très déjà heureux. C'est-à-dire que là, déjà, quand j'avais mes virements à 1 000 euros par mois, dès que j'avais un virement, j'étais trop content. J'avais 4 sur l'écran, on s'envoie des messages avec mon associé. On en redonne. Il y a un abonnement à l'année à 100 euros, là, c'est fou. On est riche, on est multimillionnaire et tout.

  • Speaker #0

    En vrai, quand tu regardes 1 000 euros, 1 500 euros de revenus, ce qu'on appelle communément dans ce secteur le MRR, donc le revenu moyen que ça te dégage, 1 500 euros pour un abonnement. À combien il est l'abonnement LinkUp ? Il est, je crois, à 19 ou 20 euros, je crois, un truc comme ça, de mémoire.

  • Speaker #2

    En fait, ils continuent d'augmenter continuellement. Donc peut-être qu'au moment où ils regarderont, ça sera à 100 euros. Mais peut-être que ceux qui viront de plus tôt, c'est encore à 20 euros. Donc foncez, foncez.

  • Speaker #0

    Non, mais tu vois, 20 euros par mois, ça fait 1 500 euros. Attends, si je sais calculer, je vais sortir quand même ma calculatrice parce que moi, je ne sais pas calculer de dette. Ça fait quoi ? Ça fait quand même 75 utilisateurs. C'est beaucoup quand même, 75 utilisateurs qui continuent à consommer ton SaaS, quoi, en fait.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est clair. C'est hyper satisfaisant. Moi, je trouve beaucoup plus de satisfaction dans ça, dans le fait d'avoir des gens qui utilisent mon produit, etc., au quotidien, que dans développer un produit. qui n'est pas mis, finalement. Et ça, c'est vrai que la satisfaction est beaucoup plus grande puisqu'il y a tous les avantages. Donc forcément, travailler chez toi, de chez soi, travailler quand on veut. Mais c'est aussi un inconvénient parce que ça veut dire souvent travailler beaucoup plus et être beaucoup plus stressé parce que tu es en contact directement. Si le produit ne marche pas, c'est toi, c'est toi le fondateur, c'est toi qu'on va venir attaquer, etc. Donc oui, c'est beaucoup de stress. Vous faites beaucoup. plus d'émotions, de rollercoaster d'émotions, c'est pour ceux qui ont envie d'être accrochés et vraiment d'y aller.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est sûr, je comprends. Comment ton entourage, et notamment tes parents, ont réagi quand t'as annoncé que finalement tu lâchais ton activité de freelance pour créer un outil pour gérer des commentaires sur LinkedIn à base d'IA ?

  • Speaker #2

    Alors, mes proches savent que je suis un petit peu entre guillemets, alors différent, ça ne veut tout rien dire, mais on va dire que pour le... Mon entourage, je suis un peu l'atypique de la famille. Du coup, je lance des projets tout le temps à droite à gauche. Je me mets tout le temps à 100% dans un truc. J'ai un peu une façon autistique de faire où à 5h, je suis levé. Jusqu'à 20h, j'y suis. Et donc, quand j'ai lancé ce projet-là, ils ont fait « Ah ok, c'est à lui du moment. Encore un, vas-y, fonce. » Et puis, on va voir ce que ça donne. J'ai de plus en plus de critiques aussi de croches qui peuvent arriver parce que ça fait un moment donné que je leur dis « Ok, je vais être méga riche, je vais être super super riche. » Et du coup, là, ça fait trois ou quatre ans que je dis ça. Ils sont « Bon, au début, on y croyait. Maintenant, ça commence à faire long. » Au début, je suis obligé de leur dire « Non, ça prend du temps. On ne peut pas être riche en quatre ans. Sinon, c'est pour la première raccourcie. C'est bizarre. » Et j'essaie de me justifier. Donc, il y a un mélange de « Ok, c'est Yannis, c'est comme ça, c'est l'habitude. » et aussi un truc de choisis un projet et fais que ça parce qu'on commence à en avoir marre. »

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, commence à devenir un peu stable et gagne ta vie, en gros, c'est un peu ça.

  • Speaker #2

    C'est ça, ouais, j'ai tendance à sauter trop sur un projet à l'autre, et en fait, c'est LinkUp où ça s'est arrêté, où là, je fais vraiment une seule chose à la fois, parce que d'habitude, je faisais vraiment plusieurs choses en même temps. C'est ça,

  • Speaker #0

    t'es éparpillé un peu dans tous les projets ?

  • Speaker #2

    Beaucoup,

  • Speaker #0

    ouais. Ok, et qu'est-ce qui a fait que justement avec LinkUp, tu t'éparpilles plus ? C'est quoi ? Parce que c'est passionnant ? C'est quoi la raison ?

  • Speaker #2

    Alors premièrement, je pense que c'est un apprentissage. C'est vraiment, je me suis rendu compte, et ça peut faire fou de s'en rendre compte après autant de temps, que la meilleure stratégie, c'est de faire un seul truc. Parce que si aujourd'hui, je veux devenir joueur professionnel de basket, et que je veux aussi devenir joueur professionnel de foot, je vais être professionnel de rien du tout. Parce qu'en fait, il y a des mecs et des filles qui sont à temps plein sur une seule activité. Et donc en étant à temps plein sur deux activités, je peux travailler autant que je veux, je ne serai jamais assez compétitif. Donc déjà, c'est juste un choix qui est finalement logique. mais que j'ai pris du temps avant d'assimiler. Parce que moi, avant, ma philosophie, c'était la stratégie de l'écosystème. C'était, ok, on connecte plusieurs produits qui ont soit la même audience cible, soit des canaux d'acquisition communs et en fait, ça va augmenter la valeur moyenne, la LTV, etc. Et je me suis dit qu'en fait, ce n'était pas la meilleure stratégie. Le mieux, c'était de faire une seule chose à fond, le faire bien. Et comme dirait Guillaume Moubech, il dit, lui, c'est un canal d'acquisition, un produit jusqu'à un M, sinon tu fais n'importe quoi. C'est un peu extra.

  • Speaker #0

    Le mec qui a monté l'M-List, l'outil de prospection sur LinkedIn, qui est valorisé, je crois, aujourd'hui, à 150 millions de dollars. Je crois un truc comme ça. Le truc, c'est énorme. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous aura plu, qu'il vous aura aidé, qu'il vous aura éclairé. Vous découvrirez dans l'épisode suivant comment est née l'idée de Linkub, l'analyse du marché de Yamis, les premiers clients qu'il a obtenus et la stratégie qu'il y a tout. déclencher. Abonnez-vous au podcast pour suivre la suite qui sort dans deux jours.

Chapters

  • Introduction

    00:05

  • Transition du freelancing à l'entrepreneuriat

    00:49

  • Stratégies pour développer LinkHub et trouver des clients

    02:01

  • Les défis de l'entrepreneuriat et gestion du stress

    04:23

  • Réflexions sur le succès et l'avenir de LinkHub

    08:18

Description

Il a 24 ans, il gagnait 10 000 € par mois en freelance et il a tout plaqué pour créer son propre SaaS. Dans cet épisode, Yannis raconte le saut dans le vide : quitter une activité rentable pour devenir entrepreneur à temps plein, sans sécurité financière. Il partage la transition du statut de freelance à celui de fondateur, les doutes, l’excitation, la peur de manquer et surtout l’apprentissage du focus. Il explique pourquoi il a refusé de déléguer pour garder un contact direct avec ses clients, et comment la discipline, la lucidité et la stratégie “one thing” ont transformé son projet en business rentable.

Retrouvez Yannis sur LinkedIn ici et LinkHub ici.

👋 Je suis Lucille, entrepreneure et diplômée d'expertise-comptable, j'aide les entrepreneurs à créer leur business, le structurer et l'accélérer pour qu'ils en vivent.

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Plaquer un revenu confortable en freelance pour tout recommencer à zéro, c’est le choix radical de Yannis, 24 ans, qui gagnait 10 000 € par mois avant de tout miser sur un projet SaaS. Dans cet épisode du podcast Business Tips, il revient sur cette décision risquée mais fondatrice : quitter le confort d’un business stable pour construire un produit rentable, scalable et aligné avec sa vision d’entrepreneur. Son histoire illustre parfaitement la frontière entre indépendance et entrepreneuriat, deux mondes que beaucoup de freelances idéalisent avant de les vivre de l’intérieur. Yannis raconte la réalité brute du passage de freelance à fondateur : la peur de perdre ses revenus, la pression de la rentabilité, la nécessité de gérer seul les émotions, le stress et le doute, tout en maintenant le cap sur un objectif clair. Il partage aussi la stratégie du “un seul focus” qui lui a permis de passer de 1 500 € à plusieurs milliers d’euros de chiffre d’affaires mensuel récurrent, sans investisseur ni levée de fonds. À travers son parcours, il démontre que la réussite ne repose pas sur la chance ou la viralité, mais sur la constance, la connaissance client et le refus de déléguer trop tôt. Ce choix de rester au contact des utilisateurs a été déterminant pour améliorer son produit, ajuster ses offres et construire un SaaS réellement utile, rentable et durable. L’épisode aborde aussi les différences entre vendre son temps et vendre de la valeur, entre prestation et produit, entre confort et vision long terme. Un contenu qui résonne chez tous ceux qui envisagent de quitter le statut de freelance pour entreprendre autrement, créer une entreprise pérenne et vivre d’un business à impact.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous ne savez pas par où commencer pour lancer votre business ou bien vous avez déjà démarré mais vous ne savez plus quoi améliorer ni comment pour trouver plus de clients et vivre de votre activité. Et bien vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans Business Tips, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable et après plus de 17 ans passée dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice pour accompagner les entrepreneurs dans le lancement et l'accélération de leur activité. Dans ce podcast, je vous livre des conseils concrets et directement actionnables pour créer un business rentable, trouver vos premiers clients ou booster votre chiffre d'affaires si vous avez déjà lancé votre activité, le tout sans vous épuiser ni vous disperser. Allez, c'est parti ! Passer de 10 000 euros par mois à zéro, sans investisseur, sans aucune garantie financière, ça vous ferait peur ? Yanis, lui, il l'a fait. Il était développeur freelance, il gagnait super bien sa vie et dans cet épisode, il vous explique pourquoi il a tout misé sur un seul projet.

  • Speaker #1

    Link Hub et comment il a géré le risque et le stress du all-in. Allez, c'est parti.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Et du coup, tu as vachement bien géré ton introversion en fait, parce que pour être quelqu'un d'introverti et aller chercher des clients et passer d'un job en alternance à être entrepreneur, c'est vachement bien géré quand même.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est ça. Alors, en fait, il faut définir aussi introversion. Pour moi, l'introversion, c'est le fait que je récupère mon énergie quand je suis seul. mais j'ai quand même une capacité à une certaine intelligence sociale pour bien m'exprimer et comprendre les autres, etc. C'est juste que je préfère être seul. C'est là où je vais me ressourcer. Ça ne veut pas dire que je n'aime pas être avec des gens.

  • Speaker #0

    Ce que tu fais d'ailleurs plutôt bien, ton intelligence sociale, parce que c'est vrai qu'en rendez-vous démo sur Linkub et tout, franchement, tu le gères hyper bien. Élocution nickel. Je n'ai rien à dire par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Merci, ça fait plaisir.

  • Speaker #0

    ça fait très plaisir quel a été le moment précis où tu t'es dit ok j'y vais je lâche mon activité de freelance à 100% et je me mets à fond dans mon SaaS,

  • Speaker #2

    dans LinkUp ouais alors j'ai pas lâché le freelancing pour lancer mon SaaS en fait avant de lancer LinkUp je faisais de la formation et de l'accompagnement c'est un peu la même chose, je générais des revenus grâce à ça et en fait j'ai à un moment donné essayé de sortir de cette condition de freelance ... par l'accompagnement et par la formation. Mais je me suis rendu compte que ce n'était pas ce qui me plaisait le plus. Et donc, je générais autour de 4-5 000 euros par mois avec cette activité-là de formation et d'accompagnement. Et à côté, j'ai lancé LinkUp petit à petit et ça a généré 200-500 000 euros par mois, donc vraiment très peu. Et à partir du moment où on a approché les 1 500 euros par mois, avec mon associé, je ne l'ai pas dit, mais j'ai un associé qui est à 40% avec moi sur la boîte. et qui était quelqu'un que je coachais à l'origine. En fait, j'ai pris quelqu'un que je coachais avec moi et c'est lui qui a développé le projet au début. En fait, à partir de 1500 euros par mois, on s'est dit, bon, qu'il y ait quelque chose. C'est très dur d'arriver sur un software et de générer 1500 euros. C'est presque la phase la plus dure. C'est là que tu vérifies si les gens sont prêts à payer un abonnement récurrent pour un service qui ne demande pas un humain. C'est quelque chose de vraiment assez fou. Ce n'est pas vendre de la prestat, c'est beaucoup plus attrait, on va dire. et du coup à partir de ces 1500 euros là on s'est dit allez on y va et on essaye de faire plus Parce qu'en fait, on se rendait bien compte que si on n'avait pas plus de temps à investir sur le projet, ça allait nulle part. On était obligé d'investir tout notre temps là-dessus. Et même là, aujourd'hui, en étant deux, à être à plein temps dessus, on manque de temps.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Et vous pensez à déléguer ou à prendre quelqu'un pour vous aider ?

  • Speaker #2

    Oui, on réfléchit pas mal à ça. Mais en même temps, la seule chose qu'on pourrait déléguer à l'heure d'aujourd'hui, ça serait le customer support, la relation client. Toutes ces choses-là. Et en fait, le déléguer, ça ferait qu'on ne serait plus en contact direct avec nos clients et qu'on n'aurait plus du feedback instantané tout le temps. Et ça, c'est vraiment nécessaire. Et donc, en fait, pour l'instant, on a essayé de ne pas déléguer, de vraiment être focus à deux. On a la chance quand même d'être deux. C'est mieux que un. Voilà. Si vous voulez des conseils business, deux, c'est mieux que un.

  • Speaker #0

    En tout cas, pour la création d'un SaaS, ça c'est serpence.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr, parce que ça demande énormément de compétences. et donc à partir du moment où on est passé full time donc c'est un peu la la philosophie « do one thing » pour ceux qui auront lu le livre, ça a commencé à accélérer beaucoup plus vite. Ça a commencé à scaler beaucoup plus vite.

  • Speaker #0

    Ok. Parce que du coup, toi, de base, tu étais freelance, tu faisais du code, tu étais développeur. Je crois que je t'ai vu sur Malte ou un truc comme ça. J'ai fait une recherche, j'ai vu ton profil sur Malte. Tu as émarqué quoi ? « Developer React » ?

  • Speaker #2

    je crois, c'est ça ? Oui, c'est ça. Tu as bien fait tes recherches. Oui, dommage, j'étais développeur. En fait, les clients me contactaient notamment sur Malte. Moi, j'avais un excellent profil Malte. J'avais le rang super Malteur, ce qui est vraiment, en termes de statut social, excellent sur la plateforme. Et du coup, les gens me contactaient et je vendais des projets au forfait. En gros, j'ai développé des applications comme LinkHub. pour d'autres personnes et eux allaient faire de l'argent avec et pas moi. Et ça, ça m'énervait déjà un petit peu. Mais du coup, là, ils me donnaient un petit billet, 10, 15K pour faire un projet qui prenait deux semaines à deux mois, ça dépend et voilà.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc du coup, là, tu vendais de la valeur, tu ne vendais pas forcément ton point mais surtout de la valeur, de la transformation ou c'était…

  • Speaker #2

    Oui et non. C'est-à-dire que j'essayais de vendre un projet mais in fine, le client, ce qu'il regardait, c'est OK, il y a combien de temps ça va te prendre ? Et en fait, je me montais un peu en disant non, je vends un pro. projet, c'est au forfait, mais non, en fait, je vendais mon temps. Parce que je calculais, ok, ça va me prendre deux mois, et donc je facture 500 euros la journée, et donc, in fine, ça fait tel prix. Et je donnais ça au client, et lui me comparait avec d'autres personnes qui faisaient la même chose. Donc, je vendais mon temps.

  • Speaker #0

    Et du coup, toi, tu avais une bonne activité en tant que freelance, et tu t'es dit, bon, ben voilà, je vais apprendre aux autres freelancers à faire pareil, à aussi trouver des clients, etc. Et donc, t'es passé sur un business model un peu plus scalable, formation, accompagnement, en fait. avant de rejoindre complètement Linkub.

  • Speaker #2

    C'est ça. En fait, j'ai fait deux choses. Moi, je vendais des formations qui ne nécessitaient pas d'accompagnement ou d'appel. C'était vraiment du YouTube en source d'acquisition principale et LinkedIn. Et c'était une formation vidéo, comme on en voit beaucoup, où je donnais des conseils. J'en avais une sur le freelancing et une autre sur la création de SaaS. Donc, j'en avais deux. Et à côté de ça, j'étais aussi coach dans un accompagnement, mais qui n'était pas le mien. OK. D'accord. Donc, effectivement, j'étais passé sur ce modèle-là dans l'idée de me dire... ok en fait ça va être beaucoup plus scalable parce que j'avais des amis à moi qui faisaient 30 40 000 euros par mois avec de la formation je me suis dit si eux oui moi aussi je vais me lancer comme je suis encore jeune etc j'étais un peu à la recherche de mon business model favori je me suis lancé là-dedans puis je me suis rendu compte que c'était peut-être pas le truc pour moi parce que formation c'est beaucoup de marketing finalement une fois que t'as fait la formation ça va être beaucoup marketer marketer et moi je suis beaucoup plus fan de la partie produit développer améliorer prendre les retours constamment rechercher à innover, c'est plus ce qui m'amuse.

  • Speaker #0

    Après, formation, tu dis que c'est beaucoup de marketing et tout. Oui, effectivement, c'est beaucoup de marketing, mais après, il y a quand même toute une partie où il faut que tu mettes à jour ta formation. Il faut toujours qu'elle soit en fonction, qu'elle colle toujours aux besoins du client. Difficile quand même quand tu fais de la formation en ligne, d'avoir des retours clients en continu. Comme toi, par exemple, tu en as avec LinkUp où justement tu peux... tu peux justement ajuster ton produit en conséquence parce que c'est ça l'objectif aussi c'est qu'à un moment donné ta formation en ligne asynchrone donc où tu as des vidéos de conseils et les gens les regardent il faut qu'elles soient constamment mises à jour en fonction des besoins des clients ouais c'est peut-être un défaut que j'avais c'est que moi je ne la mettais pas à jour c'est le problème aussi c'est

  • Speaker #2

    du coup je faisais ma formation une fois puis j'essayais de la vendre et en fait ouais c'était pas trop mon truc de retourner les vidéos d'essayer d'améliorer etc je pense voilà tout simplement c'était Il y a des gens qui seraient bien meilleurs qu'au moins en création de formation, c'est certain.

  • Speaker #0

    Oui, mais après, c'est un métier à part. Je ne vais pas dire le contraire, c'est ce que je suis. Effectivement, c'est un métier à part. À ce moment-là, tu t'es dit je fais all-in, je fais tapis sur LinkUp. Tu avais peur, tu étais excité par le challenge. C'était passé quoi comme émotion ? Qu'est-ce qui t'a traversé comme émotion ?

  • Speaker #2

    De l'excitation, j'en ai même fait... J'avais lancé une série de vidéos sur YouTube où je... Je me montrais en train de lancer LinkUp, donc on peut voir les vidéos de moi à 300 euros par mois, à 500 euros par mois sur YouTube. Puis à un moment donné, j'ai arrêté, parce que philosophie, il ne faut faire qu'une chose. Mais ouais, de l'excitation. Alors, j'ai la chance d'être revenu chez mes parents et du coup de ne pas avoir trop de frais, etc. Donc j'étais plus ou moins en sécurité, même si c'est extrêmement stressant et frustrant de se dire « Ok, peut-être que je n'ai pas d'argent, peut-être que je ne vais des fois pas trop faire d'activité, etc. » Donc, très excité et très déjà heureux. C'est-à-dire que là, déjà, quand j'avais mes virements à 1 000 euros par mois, dès que j'avais un virement, j'étais trop content. J'avais 4 sur l'écran, on s'envoie des messages avec mon associé. On en redonne. Il y a un abonnement à l'année à 100 euros, là, c'est fou. On est riche, on est multimillionnaire et tout.

  • Speaker #0

    En vrai, quand tu regardes 1 000 euros, 1 500 euros de revenus, ce qu'on appelle communément dans ce secteur le MRR, donc le revenu moyen que ça te dégage, 1 500 euros pour un abonnement. À combien il est l'abonnement LinkUp ? Il est, je crois, à 19 ou 20 euros, je crois, un truc comme ça, de mémoire.

  • Speaker #2

    En fait, ils continuent d'augmenter continuellement. Donc peut-être qu'au moment où ils regarderont, ça sera à 100 euros. Mais peut-être que ceux qui viront de plus tôt, c'est encore à 20 euros. Donc foncez, foncez.

  • Speaker #0

    Non, mais tu vois, 20 euros par mois, ça fait 1 500 euros. Attends, si je sais calculer, je vais sortir quand même ma calculatrice parce que moi, je ne sais pas calculer de dette. Ça fait quoi ? Ça fait quand même 75 utilisateurs. C'est beaucoup quand même, 75 utilisateurs qui continuent à consommer ton SaaS, quoi, en fait.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est clair. C'est hyper satisfaisant. Moi, je trouve beaucoup plus de satisfaction dans ça, dans le fait d'avoir des gens qui utilisent mon produit, etc., au quotidien, que dans développer un produit. qui n'est pas mis, finalement. Et ça, c'est vrai que la satisfaction est beaucoup plus grande puisqu'il y a tous les avantages. Donc forcément, travailler chez toi, de chez soi, travailler quand on veut. Mais c'est aussi un inconvénient parce que ça veut dire souvent travailler beaucoup plus et être beaucoup plus stressé parce que tu es en contact directement. Si le produit ne marche pas, c'est toi, c'est toi le fondateur, c'est toi qu'on va venir attaquer, etc. Donc oui, c'est beaucoup de stress. Vous faites beaucoup. plus d'émotions, de rollercoaster d'émotions, c'est pour ceux qui ont envie d'être accrochés et vraiment d'y aller.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est sûr, je comprends. Comment ton entourage, et notamment tes parents, ont réagi quand t'as annoncé que finalement tu lâchais ton activité de freelance pour créer un outil pour gérer des commentaires sur LinkedIn à base d'IA ?

  • Speaker #2

    Alors, mes proches savent que je suis un petit peu entre guillemets, alors différent, ça ne veut tout rien dire, mais on va dire que pour le... Mon entourage, je suis un peu l'atypique de la famille. Du coup, je lance des projets tout le temps à droite à gauche. Je me mets tout le temps à 100% dans un truc. J'ai un peu une façon autistique de faire où à 5h, je suis levé. Jusqu'à 20h, j'y suis. Et donc, quand j'ai lancé ce projet-là, ils ont fait « Ah ok, c'est à lui du moment. Encore un, vas-y, fonce. » Et puis, on va voir ce que ça donne. J'ai de plus en plus de critiques aussi de croches qui peuvent arriver parce que ça fait un moment donné que je leur dis « Ok, je vais être méga riche, je vais être super super riche. » Et du coup, là, ça fait trois ou quatre ans que je dis ça. Ils sont « Bon, au début, on y croyait. Maintenant, ça commence à faire long. » Au début, je suis obligé de leur dire « Non, ça prend du temps. On ne peut pas être riche en quatre ans. Sinon, c'est pour la première raccourcie. C'est bizarre. » Et j'essaie de me justifier. Donc, il y a un mélange de « Ok, c'est Yannis, c'est comme ça, c'est l'habitude. » et aussi un truc de choisis un projet et fais que ça parce qu'on commence à en avoir marre. »

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, commence à devenir un peu stable et gagne ta vie, en gros, c'est un peu ça.

  • Speaker #2

    C'est ça, ouais, j'ai tendance à sauter trop sur un projet à l'autre, et en fait, c'est LinkUp où ça s'est arrêté, où là, je fais vraiment une seule chose à la fois, parce que d'habitude, je faisais vraiment plusieurs choses en même temps. C'est ça,

  • Speaker #0

    t'es éparpillé un peu dans tous les projets ?

  • Speaker #2

    Beaucoup,

  • Speaker #0

    ouais. Ok, et qu'est-ce qui a fait que justement avec LinkUp, tu t'éparpilles plus ? C'est quoi ? Parce que c'est passionnant ? C'est quoi la raison ?

  • Speaker #2

    Alors premièrement, je pense que c'est un apprentissage. C'est vraiment, je me suis rendu compte, et ça peut faire fou de s'en rendre compte après autant de temps, que la meilleure stratégie, c'est de faire un seul truc. Parce que si aujourd'hui, je veux devenir joueur professionnel de basket, et que je veux aussi devenir joueur professionnel de foot, je vais être professionnel de rien du tout. Parce qu'en fait, il y a des mecs et des filles qui sont à temps plein sur une seule activité. Et donc en étant à temps plein sur deux activités, je peux travailler autant que je veux, je ne serai jamais assez compétitif. Donc déjà, c'est juste un choix qui est finalement logique. mais que j'ai pris du temps avant d'assimiler. Parce que moi, avant, ma philosophie, c'était la stratégie de l'écosystème. C'était, ok, on connecte plusieurs produits qui ont soit la même audience cible, soit des canaux d'acquisition communs et en fait, ça va augmenter la valeur moyenne, la LTV, etc. Et je me suis dit qu'en fait, ce n'était pas la meilleure stratégie. Le mieux, c'était de faire une seule chose à fond, le faire bien. Et comme dirait Guillaume Moubech, il dit, lui, c'est un canal d'acquisition, un produit jusqu'à un M, sinon tu fais n'importe quoi. C'est un peu extra.

  • Speaker #0

    Le mec qui a monté l'M-List, l'outil de prospection sur LinkedIn, qui est valorisé, je crois, aujourd'hui, à 150 millions de dollars. Je crois un truc comme ça. Le truc, c'est énorme. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous aura plu, qu'il vous aura aidé, qu'il vous aura éclairé. Vous découvrirez dans l'épisode suivant comment est née l'idée de Linkub, l'analyse du marché de Yamis, les premiers clients qu'il a obtenus et la stratégie qu'il y a tout. déclencher. Abonnez-vous au podcast pour suivre la suite qui sort dans deux jours.

Chapters

  • Introduction

    00:05

  • Transition du freelancing à l'entrepreneuriat

    00:49

  • Stratégies pour développer LinkHub et trouver des clients

    02:01

  • Les défis de l'entrepreneuriat et gestion du stress

    04:23

  • Réflexions sur le succès et l'avenir de LinkHub

    08:18

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