- Speaker #0
Hello les meufs, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast business de meufs. Aujourd'hui cet épisode a lieu exceptionnellement à la freelance journée qui se passe à Lyon et aujourd'hui j'ai Catherine Barbin. qui est avec moi.
- Speaker #1
Bonjour Astrid.
- Speaker #0
Enchantée, merci.
- Speaker #1
Mais moi de même.
- Speaker #0
Merci d'être là aujourd'hui, je suis contente et ravie de t'accueillir avec moi aujourd'hui.
- Speaker #1
C'est une belle journée, il y a un monde fou, il y a plein de freelance, il y a plein d'indépendants et une bonne ambiance.
- Speaker #0
Oui et une bonne émulsion donc voilà. D'ailleurs ce matin tu as animé une conférence donc très très intéressante donc c'est un bel événement qui sert à beaucoup d'indépendants.
- Speaker #1
Ouais c'était sympa.
- Speaker #0
Donc, on va parler maintenant de toi, de ton entreprise. Donc, en fait, tu as cofondé Envie en 2022. Qu'est-ce qui t'a donné envie, en fait, de créer cette entreprise, sachant que tu en avais déjà créé quelques-unes auparavant ?
- Speaker #1
Trois. C'est ma quatrième boîte Envie. Et c'est drôle parce que les trois précédentes, je les avais créées dans la tech, dans l'e-commerce. Donc, c'était un autre univers, les startups, la Startup Nation. Et après les avoir créées et revendues, et passer par les États-Unis. Je suis revenue il y a trois ans des États-Unis. D'accord. Et je ne savais pas trop, tu vois, je voulais continuer parce que j'investis aussi dans des startups et je me disais, qu'est-ce que je vais faire ? Je vais continuer sur mes sujets d'e-commerce, de transformation numérique des boîtes. Et il y a un truc m'est tombé dessus, mais ce n'est pas une idée qui te tombe dessus, ça c'est un mythe. On ne crée pas une boîte parce qu'on a l'idée géniale. C'est que je lisais beaucoup la presse, évidemment, et je lisais beaucoup de choses sur la transformation du travail. que les gens créaient un maximum d'entreprises, il y avait de plus en plus d'indépendants, de freelances, de gens qui se mettaient à leur compte. Et j'ai commencé à regarder, mais qu'est-ce qui existe pour accompagner tous ces entrepreneurs ? Parce que le but, ce n'est pas de créer, c'est de durer et de gagner de l'argent. J'ai regardé tout ce qui existait en matière d'accompagnement public, privé, et il n'y avait pas ce dont moi, j'aurais rêvé pour me lancer et pour me développer. Donc, j'ai créé Envie. l'école de vente et d'entrepreneuriat pour les indépendants.
- Speaker #0
D'accord. L'idée, tu es venue, c'était une réflexion avec toutes les boîtes que tu avais eues auparavant. Mais l'idée de spécialiser cette activité sur la vente, c'est en faisant tes lectures, tes recherches, en faisant le constat que la vente, c'était quelque chose qui n'était pas forcément maîtrisé.
- Speaker #1
En fait, tu sais, toute boîte qui marche, quel que soit le métier qu'on fait, quand on est à son compte, c'est une boîte qui répond mieux que ses concurrents à un besoin. Donc la première chose à faire, la seule chose dont il faut s'assurer, c'est les gens à qui je m'adresse, les gens qui vont me donner leur argent pour que j'en vive, quel est leur besoin, quel est leur problème ? Et donc c'est absolument indispensable, avant même tout, mais même tu peux repositionner ta boîte si tu l'as déjà depuis un petit moment, mais c'est t'assurer que ce que tu vends, ça correspond vraiment à un besoin prioritaire de tes cibles. et moi Je ne connaissais pas très bien les freelances, les indépendants. Ce n'était pas ma cible. Moi, je connaissais plutôt les startups et les grands groupes. Et donc, un jour, j'avais cette idée d'envie en tête. Et quelqu'un comme toi, gentiment, m'interroge sur mon parcours et mes motivations avec une cible d'indépendants, de femmes, beaucoup. Et à la fin, moi, je dis, tiens, j'ai un projet, j'ai une idée. Si jamais vous avez été salarié un jour et que vous vous êtes lancé à votre compte, écrivez-moi, je voudrais vous poser des questions. J'ai eu 500 réponses, Astrid. J'ai eu 500 réponses. C'était en 2021. Et donc, je me suis retrouvée avec ces personnes. Je me suis dit, purée, dans quoi je me suis embarquée. Ça a de la chance. Eh bien, j'ai fait 50 zooms de 10 personnes. J'ai organisé ça pendant deux mois. Et en fait, pendant tous ces zooms, je disais, voilà, j'ai un projet pour accompagner, notamment les femmes, à ce... mettre à leur compte ou alors si elles y sont déjà, franchir un cap, se développer. Et j'ai quelques questions à vous poser. De quoi vous avez besoin ? Qu'est-ce qui vous manque ? Donc j'ai fait ma petite enquête et j'en ai sorti la base de ce qui est aujourd'hui Envie, qui existe depuis deux ans et demi, où on a accompagné plus de 1000 femmes à performer, enfin à vendre plus, c'est ça notre raison d'être, on vend plus. Et on a une communauté de bientôt 15 000 personnes. Donc, ça part d'un besoin. Si vraiment, tu vois, je me dis aujourd'hui, si vous nous écoutez et vous vous dites, moi, j'ai envie de faire mieux dans mon job, j'ai envie que ma boîte marche mieux. Je crois que ça a l'air trivial, mais c'est la première chose à faire, c'est s'assurer que ta cible, que tu es capable de formuler son besoin, son problème, t'assurer que la façon dont tu réponds à ce problème est très différente de la façon dont font tes concurrents et puis qu'on comprend en deux secondes que tu es la bonne personne pour faire ça.
- Speaker #0
Que tu sois convaincante. Oui, finalement.
- Speaker #1
Que tu sois convaincante et convaincante. Et la conviction, elle passe, c'est un peu de la posture, mais c'est beaucoup des chiffres. Ce n'est pas beaucoup de poésie, c'est des mathématiques. C'est-à-dire que moi, si je veux te convaincre de venir chez Envie, je vais te dire, on a accompagné 1000 femmes. En moyenne, elles ont augmenté leur chiffre d'affaires de 80% au bout de six mois après avoir été dans notre communauté ou bien avoir fait une formation avec nous. Donc, en fait, il faut nourrir sa promesse de preuve, toujours. C'est très concret, en fait, la vente.
- Speaker #0
Donc oui, effectivement, je propose ça et tu pourras avoir tel résultat. Et tu peux avoir les résultats bien sûr.
- Speaker #1
Donc ça, c'est bien quand tu existes déjà depuis quelques années. Et tu peux utiliser les expériences que tu as eues de tes clients comme une preuve. C'est un extraordinaire moyen de faire des ventes, de mettre en avant tes clients contents et de montrer quels paramètres t'améliorer. Est-ce que je t'ai amélioré, je ne sais pas moi, ta capacité à générer du chiffre d'affaires ? à être plus innovant, à engager plus les gens avec toi. En fait, il faut toujours te dire c'est quoi la finalité de ce que je fais. Si, par exemple, j'aide les gens à se sentir mieux, je fais du bien-être, mais c'est quoi le but ? Bien-être en vue de quoi ? Tu sais, ça, c'est un truc que j'ai appris aux Etats-Unis, c'est le endgame. Il faut toujours reboucler avec la finalité la plus loin. Et en général, c'est faire du chiffre.
- Speaker #0
Est-ce que tu penses que ton parcours aux États-Unis t'a aidé à mieux maîtriser ses compétences, notamment à la vente, à objectiver des choses ?
- Speaker #1
Alors les États-Unis, c'est drôle parce que j'y allais en me disant ça va être le Graal. J'y étais entre 2015 et 2021 et je pensais vraiment que j'allais apprendre plein de choses sur la transformation des entreprises, sur... sur l'e-commerce. Et en fait, j'ai gagné en expérience que j'ai perdue en illusion. Je n'ai pas trouvé ça très innovant, l'Amérique.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
C'est étonnant. C'était encore une époque où les startups levaient beaucoup, beaucoup d'argent. Mais aujourd'hui que la France s'est mise à niveau, aujourd'hui, il n'y a plus trop de levée. Mais je n'ai pas trouvé ça très innovant. En revanche, ce que ça m'a appris, d'abord, première chose, je ne sais pas si ça t'est déjà arrivé, mais quand tu vas loin de tes bases, quand tu quittes ton environnement familier, tu te mets un peu en difficulté. Finalement, moi, j'adore ça. Eh bien, ça t'oblige à une chose qui est essentielle dans la vie, c'est à la curiosité. Ça t'oblige à avoir les yeux grands ouverts, les antennes en alerte, parce que t'es obligé de capter ce qui se passe autour pour bien comprendre comment ça marche. Donc, moi, ça a réveillé, ça a décuplé ma curiosité. Après, ça m'a aussi appris à vendre mieux, parce que les Américains, c'est extrêmement transactionnel, les relations. Surtout, j'étais à New York, time is money, quoi. Donc, tu rencontres quelqu'un, il s'en fout. de... J'espère qu'il n'y a pas trop d'Américains qui nous écoutent. Ils ne sont pas très... C'est très efficace, mais c'est normal. Tout est tellement cher. Donc, c'est « What do you sell ? » Qu'est-ce que tu vends ? Tu n'es pas capable de répondre à cette question en 10 secondes. En fait, les gens te tournent le dos et il n'y a pas de problème. C'est comme ça que ça se passe. Et en plus, il faut le faire en anglais. Donc, moi, ça m'a obligée à avoir un propos beaucoup plus ciselé, beaucoup plus concis, beaucoup plus percutants. et pour présenter mon activité. Et c'est là que j'ai compris qu'on ne se présente pas en décrivant cliniquement ce qu'on fait, mais on se présente en parlant de ta cible et du besoin auquel on répond. Donc ça m'a appris ça. Ça m'a donné de l'audace. J'ai fait des trucs que je n'aurais jamais fait dans ma vie. J'ai dîné avec Serena Williams. J'ai couru le marathon de New York. J'ai donné des cours à Harvard et à Columbia. J'ai fait des trucs de fou. Mais parce que je me suis dit, allez, de toute façon, c'est maintenant ou jamais.
- Speaker #0
Est-ce que tu penses que c'est parce que tu t'es dit, je ne suis pas dans mon environnement habituel ? C'est maintenant qu'il faut oser. Ça t'a donné peut-être une espèce de liberté ?
- Speaker #1
Oui, en fait, peut-être. Mais je pense que l'audace, ça se nourrit. C'est comme la confiance. Ce n'est pas un stock, c'est un flux. Donc tu peux très bien, au moment où on se parle, avoir une toute petite confiance en toi ou une toute petite capacité d'audace. Mais en fait, il y a des moyens de la faire grandir pour te faire aller vers ce qui t'attend. Et donc ça passe par, évidemment, les... Les gens que tu rencontres, ton audace et ta confiance se nourrissent de tes rencontres. Donc je pense que j'avais déjà ça en moi, parce que j'ai eu la chance dans mon parcours. Et c'est ce qui a fait de moi une entrepreneur. C'est ce qui fait que je suis quelqu'un qui vit le travail de cette manière, et pas comme salarié. C'est que j'ai eu la chance d'avoir autour de moi, depuis mon enfance, d'abord des parents qui ont vraiment nourri ma curiosité. Un entrepreneur, il est vraiment d'abord très curieux, il regarde, il s'interroge. Pourquoi ? Pourquoi c'est comme ça ? Et est-ce que je pourrais faire autrement ? Donc, j'ai eu des parents qui ont fait ça, mais aussi qui m'ont envoyé des brassées d'amour. L'amour, c'est un incroyable rempart à toutes les galères qu'on traverse dans la vie. Je veux dire, quand tu te sais profondément, inconditionnellement aimé, bon, les échecs, évidemment que tu en as, et des difficultés, et j'en ai eu des coups très durs. Mais tu sais que voilà, on t'aimera toujours. C'est bien ça. Donc, j'ai eu la chance d'avoir cet atout de curiosité, de confiance en moi, sûrement aussi. Une grosse capacité de travail, ce qu'il ne faut pas sentir, c'est quand même sans effort, on n'arrive pas à grand chose. Et tout ça mélangé à la chance des rencontres. J'ai eu la chance de croiser des gens dans ma vie, c'est peut-être comme toi en fait. D'abord qui m'aiment, c'est bien de s'entourer de gens qui t'envoient du positif et qui te font sentir que tu as une immense valeur, même quand toi tu en doutes complètement. Et aussi j'ai eu des guides, j'ai eu des mentors. J'ai eu la chance de croiser sur ma route un grand entrepreneur français que vous connaissez peut-être, qui s'appelle Marc Simoncini, qui était aussi dans Qui veut être mon associé, mais qui a fait plein de boîtes très connues. Et ce gars, je ne sais pas, pour une raison que j'ignore, mais c'est peut-être comme pour toi, comme pour vous, il a posé sur moi un regard de confiance. Et par une espèce de magie, je me suis hissée à la hauteur de la confiance qui était posée sur moi et je me suis découverte capable de faire. Et dès lors, j'ai découvert que ma force, elle était dans l'action. que je dissous l'angoisse dans l'action. Et donc, tout ça fait que je suis entrepreneur. Donc, aux États-Unis comme ailleurs, je me suis dit, ma fille, il faut y aller, quoi. Vas-y, donne tout, la vie, c'est maintenant. Oui,
- Speaker #0
je te rejoins dans le fait que plus on fait, mieux c'est, moins on réfléchit, enfin, pas plus c'est facile, mais on a moins le temps de réfléchir et d'angoisser, finalement. Et l'audace, oui, effectivement, ça se nourrit. Plus on est audacieux, plus on a envie d'être audacieux, parce qu'en fait, ça ne coûte rien d'essayer. Oui,
- Speaker #1
ça coûte potentiellement l'échec. Ça, c'est quand même un vrai sujet, tu vois. Et moi, souvent, on me dit, c'est quoi vos échecs ? Mais je te ferai une journée entière sur mes échecs. Mais il y a une chose qui me rend plus à l'aise, peut-être sur ce sujet-là, aujourd'hui que quand j'étais plus jeune, c'est que j'ai appris à raisonner en perte acceptable. C'est-à-dire qu'avant de lancer un projet nouveau, que ce soit une nouvelle boîte ou dans ma boîte, décider de pivoter ou de faire quelque chose de nouveau, je me mets en position de perte acceptable. C'est que je me dis, ok, si ça ne marche pas, qu'est-ce que tu es prête à perdre ? Est-ce que tu es prête à perdre du temps et dans ces cas-là, combien de temps ? Est-ce que tu es prête à perdre de l'argent et dans ces cas-là, combien d'argent ? Est-ce que tu es prête à entacher ta réputation ? Et dans ces cas-là, c'est grave. Dans quelle mesure ? En fait, je m'imagine la situation où ça ne marche pas et je me dis, je suis OK avec ça. Je me donne tant de temps, je suis prête à aller jusqu'à tel mon temps perdu et après, on arrête la blague, je ferai autre chose. Et dès lors que ça fait partie des hypothèses, ce n'est pas comme une épée de Damoclès, c'est une option possible. Et donc, je la regarde bien dans les yeux et je me dis, OK, c'est possible qu'on se rencontre mais j'aimerais mieux qu'on ne se croise pas. Mais je vais quand même avancer parce qu'on n'est pas à l'abri que ça marche.
- Speaker #0
Donc tu testes quand même ? Enfin, tu évalues le risque ? Voilà,
- Speaker #1
je me dis, là quand j'ai créé Envie, donc il y a bientôt trois ans, et je me suis dit, ok, tu vas créer une école pour les indépendants, pour leur apprendre à vendre plus. Ce n'est pas une cible que je connaissais très bien. Je n'ai jamais fait de formation. Je revenais en France après une longue période d'expat. Donc je n'étais pas dans une zone de confort. En revanche, je sais entreprendre. Je sais transmettre. Je sais quels sont les facteurs clés de succès d'une boîte, qu'elle soit grande ou petite. Je me sens à ma place. Et puis en plus, ma tête, mon cœur et mes tripes s'alignent. Donc, ce n'était pas une option. Grosse motivation, j'avais les bonnes ressources. Puis après, on verra quoi. Oui,
- Speaker #0
tu t'es lancée, tu t'es pas…
- Speaker #1
Avec deux associés, deux amis, très chers. Ce n'est pas toujours simple de s'associer avec des amis, mais c'est aussi un gage de grande confiance. Et puis, on s'affaire là et notre attelage grandit ensemble. Et c'est… j'ai bien fait de le faire. Oui,
- Speaker #0
ça se voit. 16 mois que tu es contente d'avoir...
- Speaker #1
Oui, je suis épuisée, je suis fatiguée, mais comme nous tous, on donne tellement pour nos boîtes. Mais tu vois, je ne perds jamais la finalité de ce que je fais. Pourquoi ? Tu sais, en deux mots, pourquoi je fais les choses ? C'est quoi ma finalité ?
- Speaker #0
Quand tu sais pourquoi tu le fais.
- Speaker #1
Toi, par exemple, pourquoi tu fais ce que tu fais ?
- Speaker #0
Pourquoi je le fais ? Parce que j'adore écouter des histoires, j'adore découvrir des parcours, j'adore faire des interviews. Et je me nourris de ça.
- Speaker #1
C'est chouette.
- Speaker #0
Je trouve que j'ai appris tellement de choses avec le podcast, grâce au podcast et par les gens que j'ai interviewés. Et je me dis, mais ça, en fait, c'est magique. C'est une source d'inspiration. Et des fois, ça nous permet aussi de nous rassurer sur ce qu'on vit.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Parce qu'il n'y a pas de mot d'envoi, finalement.
- Speaker #1
Il n'y en a pas du tout. C'est comme pour les enfants, il n'y en a pas. Et tu vois, la question que je me pose aussi, c'est ce que tu reçois. à travers ton super podcast comment tu le traduit derrière en action pour toi parce que l'important tu sais c'est l'ignace de loyola dans ses exercices spirituels il pose trois questions qui sont très importantes c'est qu'est ce que j'ai fait qu'est ce que ça m'a fait et qu'est ce que j'en fais qu'est ce que j'ai fait qu'est ce que ça m'a fait et qu'est ce que j'en fais c'est ça la vraie question comment je traduis ce cadeau que je reçois d'un témoignage d'une rencontre et pour tout moi je suis j'apprends j'applique c'est vraiment ma façon de fonctionner
- Speaker #0
En fait, ça me rend encore plus audacieuse et ça m'empêche de me freiner moi-même. Parce que je pense que mon pire ennemi, c'est moi-même. C'est celle qui se freine, celle qui ne va pas au-delà des choses. C'est moi-même parce que je me dis « est-ce que je vais y aller ? Est-ce que je peux ? » J'ai l'impression que je me demande la permission alors que non, j'ai juste à faire, juste à appliquer. En fait, d'avoir ces témoignages, ça me dit « tu as peur de quelque chose, mais il n'y a pas à avoir peur, fais-le. » Et tu verras. Donc, ça me rend encore plus audacieux, ça me donne envie d'aller encore plus loin et de me mettre sur des sujets sur lesquels je n'aurais pas forcément eu l'envie ou l'idée. Parce qu'on me fait des retours assez réguliers, on me dit pourquoi tu ne fais pas ci, pourquoi tu ne fais pas ça. Ah, je ne me serais pas imaginée comme ci, comme ça. Et je me dis, je vais tester, je vais voir. Et je pense que ça a effacé pas mal de peurs que je pouvais avoir et d'appréhension.
- Speaker #1
après tu peux avancer malgré tes peurs Les peurs, il ne faut pas attendre de les avoir anéantis pour pouvoir faire un pas. Moi, je pense qu'elles marchent à côté de moi. On a tous des trouilles. Et puis des difficultés, tu as raison. On a toujours tendance à idéaliser les autres. Parce que forcément, quand tu prends la parole, c'est pour dire des choses que tu as faites, super. Mais moi, j'aime bien partager sur ce qui est difficile. En ce moment, comme pour tout le monde, ça fait longtemps que je travaille. Je suis vraiment une bonne vendeuse. Et pour autant, aujourd'hui, ça n'a jamais été aussi difficile. pour moi de vendre parce que le contexte est difficile mais aussi parce que il faut redoubler d'efforts pour aller contacter les gens qui ne répondent pas je sais pas le silence radio c'est un sport national en france tu envoies un message tu dis mais ils sont morts qu'est ce qu'ils peuvent ils sont passés où les gens tu as eu un bon échange ben envoyez moi un mail et tout puis plus personne donc il faut relancer c'est une politesse de relancer il faut relancer fermement avec élégance mais néanmoins avec détermination donc moi tous les jours je me prends des murs Je me prends des silences. Du coup, j'en ai nourri une théorie du un échec par jour, un silence par jour. Si j'en ai un, ça veut dire que j'ai suffisamment essayé. Bingo, j'ai gagné. Si je n'ai pas d'échec, si je n'ai pas de refus, ça veut dire que je n'ai pas assez prospecté. Ce n'est pas bon. Les clients ne tombent pas du ciel. Donc, tu vois, je réalise et je partage volontiers. C'est hyper dur pour moi aussi de vendre aujourd'hui. Mais néanmoins, je sais pourquoi je fais ce que je fais. Donc, je veux aider les indépendants à vendre plus. Je veux que... Il y a des dizaines, des centaines de milliers de personnes qui sont passées par mon école dans quelques années et qui disent « Grâce à Envie, j'ai vendu plus. Je vis bien de mon activité. » C'est ça, ma raison d'être. Après, ça m'arrive aussi d'envier des gens parce que c'est vrai que sur les réseaux sociaux, tout le monde est tellement sous-blandide. Et puis, tu regardes et tu places les autres trop haut dans la vie. Il ne faut pas les placer trop haut. Ni toi te placer trop bas.
- Speaker #0
Je trouve qu'on se focalise trop... Au revoir. On montre surtout quand on a des réussites, mais très peu quand on a des échecs, des difficultés. Bien sûr. C'est pas du tout un...
- Speaker #1
Et puis c'est vrai que le succès des autres, il faut pas le percevoir comme une offense à nos propres capacités. Mais c'est assez naturel. Et tu vois, un jour, ça c'est dans le bouquin que j'ai sorti il y a deux jours, que je raconte. Je parle à un moment d'une fille qui s'appelle Maud Bailly. Elle est le numéro 2 du groupe Accor. C'est une fille qui a toutes les qualités que je connais bien et que j'aime beaucoup. Elle est aussi brillante que jolie, que sympa, qu'humaine, que successful. Et à un moment, je me suis surprise à la jalousie. J'étais là l'été dernier et je me disais... J'ai eu honte, évidemment. J'ai eu honte de moi. Et qu'est-ce que j'ai fait ? Je lui ai écrit un WhatsApp. J'ai dit « Salut Maud, j'espère que tu vas bien. Écoute, je voulais te dire que ta réussite, elle me tire vers le haut. Merci, tu me donnes envie d'être meilleure. » Ça me stimule.
- Speaker #0
C'est trouver de la stimulation.
- Speaker #1
Je lui ai dit, ta réussite, elle me donne envie de me dépasser. Alors, merci. Puis, elle m'a répondu pour un truc gentil. Et en fait, j'ai réussi à dissoudre la jalousie dans la gratitude.
- Speaker #0
Oui, mais après, c'est un sentiment humain aussi. Je ne dis pas que c'est un sentiment anormalisé, mais des fois, il faut en prendre conscience et prendre un peu de recul pour dire...
- Speaker #1
La meilleure façon de le dépasser, c'est de penser à la personne en disant, Deux choses, c'est d'abord ce que tu as réussi, c'est aussi la preuve que moi, je peux y arriver. Alors, on ne part pas tous sur la même ligne de départ. Il y a des gens dans leur sac à dos, il y a plus de cailloux. On ne part pas tous avec la même santé. On ne part pas tous avec le même amour, avec la même...
- Speaker #0
Le même réseau,
- Speaker #1
le même bien-être financier. Donc, on met en revanche. Donc, c'est pour ça que chacun va du plus loin qu'il peut avec ce sac à dos-là. Donc, il faut se souvenir que les gens qui réussissent, mais ça fait peut-être cinq générations qu'ils sont ultra fortunés. Donc, peut-être que ça aide. Peut-être que toi, tu pars de plus loin. Donc, il ne faut pas se comparer. Et ça, c'est un truc que j'ai appris aux États-Unis. C'est apprendre à se comparer avec soi-même en regardant le chemin qu'on a accompli. Ma fille, elle a fait sixième terminale aux États-Unis et elle arrivait à New York. Elle était trop fière d'elle. Genre, je suis trop bonne en anglais. Et elle s'est retrouvée dernière de sa classe parce qu'évidemment, il n'y avait que des petits américains ou des gens bilingues. Et elle était désespérée. Et son prof, d'abord, il lui a fait un truc génial. Il lui a offert une petite radio. Il lui a dit, tu vois, Inès, il faut que tu écoutes tous les jours cette radio. Ça t'obligera. Donc d'abord, il a encouragé à aller fort dans la... dans la durée. Et puis un jour, elle arrive à la maison, elle me dit « Maman, c'est génial ! J'ai 10 sur 20 en anglais ! » Je lui dis « Doudou, c'est génial ! 10 sur 20 ! On a abaissé les standards excellents dans cette famille ou quoi ? » Et elle me dit « Mais non ! Mais maman, mon prof a dit avant j'avais eu 7, et bien maintenant j'ai 10. C'est dingue comme j'ai progressé ! En plus, j'ai la moyenne, maman ! » Je me suis dit « Mais ils ont raison ! C'est ça qu'il faut regarder ! » Donc c'était une bonne leçon, ça, se comparer avec soi-même.
- Speaker #0
Oui, de voir les progrès qu'on a faits. Moi, je fais toujours ça avec un petit livre que j'ai, un petit cahier. Et je note les réussites parce qu'on a très vite oublié.
- Speaker #1
Génial. Dis-moi une réussite qui te fait du bien quand tu y penses.
- Speaker #0
D'avoir interviewé un jour Xavier Niel, d'avoir participé à Go Entrepreneur, d'être là aujourd'hui, par exemple, je vais le mettre, voilà. D'avoir rencontré des gens exceptionnels. Enfin, à chaque fois, je nourris un peu. C'est génial.
- Speaker #1
Mais c'est important.
- Speaker #0
Parce que je trouve qu'on oublie, on ne prend pas le... enfant. On a quelque chose qu'on réussit, mais on passe très vite à côté. Enfin, très vite à autre chose. Oui,
- Speaker #1
oui, comme si un truc chasse l'autre. Alors que s'arrêter et célébrer, c'est quelque chose qui te remplit de force et qui justement remplit ton réservoir de confiance. Il ne faut pas faire l'économie de cette étape.
- Speaker #0
Je trouve que c'est difficile d'avoir confiance constamment.
- Speaker #1
Tu ne peux pas, ça n'existe pas. En fait, c'est sinusoidal, mais l'important, c'est de réduire l'amplitude avec le temps. Et puis de remonter en selle, l'échec, la difficulté, ça brûle. On n'aime pas ça. Mais après, il y a des méthodes, notamment en regardant tes succès passés. Je regarde tout au long de l'année. Pour te dire, je suis capable.
- Speaker #0
Il y a autre chose que je fais, c'est que je note les réflexions positives que les gens me font. Parce que moi, j'ai une image de moi qui est assez particulière. On a tous une image de soi. Mais des fois, les personnes, elles ont une image de nous que nous, on n'aurait même pas soupçonné. Enfin, je trouve ça dingue et ça aussi, je le note. Parce que je me dis, en fait, c'est l'image que je renvoie et des fois, on n'en a pas conscience.
- Speaker #1
C'est vrai. Alors moi, je vais te dire l'image que tu me renvoies alors qu'on ne se connaît pas. Là, tout de suite, tu me parais être une personne très généreuse, une personne avec beaucoup de qualité d'écoute. Tu as beaucoup de finesse et une sacrée joie de vivre qui est communicative.
- Speaker #0
tu vois ça me donne des frissons mais tu vois ça je trouve ça hyper fort merci et je trouve que ça je vais le réécouter tu vois un jour où j'aurai un échec tu vois ou un jour où j'aurai en boucle tu te le mets oui c'est tous les matins de mer avec de l'antan moment ce qui est un way way on sait voilà c'est important les rituels mais oui mais je trouve que c'est important et je trouve qu'on ne s'éloigne pas assez ce genre de choses. Donc c'est... des choses que je m'habitue à faire assez régulièrement pour me rassurer aussi, pour me dire, voici l'image que je renvoie. Et des fois, on ne se sent pas tout le temps en compte des gens qui sont assez impressionnants, qui nous donnent l'impression de ne pas être à la hauteur. Après, on se dit, ok, n'oublie pas que tu es comme ci, comme ça, machin.
- Speaker #1
En fait, il y a un truc que je fais pour dégonfler la baudruche et faire en sorte que finalement les gens... Je suis rarement impressionnée, même si j'ai une admiration inouïe, évidemment. Mais c'est que j'ai une phrase en tête qui me vient chaque fois que je croise quelqu'un. « Everyone you meet is fighting a battle you know nothing about. Be kind. » Tous les gens que tu croises portent un fardeau invisible dont tu n'as même pas idée. Alors, sois sympa. Tu parles de Xavier Niel, tu parles de gens qui ont des grandes réussites. En fait, moi, la première chose à laquelle je pense quand je te croise, quand je croise tout le monde, c'est « C'est quoi ton fardeau à toi ? » Et ça, c'est une humanité qui nous rassemble. On a ce point commun. Et c'est la première chose que je vois, au-delà du succès, de l'argent, du nom. Et quand je suis arrivée, parce que j'ai été pendant huit ans au board de Renault, j'étais administratrice du groupe Renault pendant huit ans. Et donc, dans un board, tu as évidemment le CEO de la boîte, Jean-Dominique Senard, Luca De Meo, qui parle des Kering, là d'ailleurs. Vous avez peut-être vu dans la presse. Et puis, il y avait l'ancien patron de Total, l'ancien patron d'Hermès. Moi, je me dis, mais qu'est-ce que je fous là ? Pourquoi moi ? Il y a une erreur de casting. Mais je n'ai pas... Je me suis... En ayant cette phrase en tête, en voyant ces gens, en fait, je me suis... J'ai d'abord vu leur humanité avant de voir leur titre ronflant ou leur track record professionnel. C'est un bon moyen d'avoir... D'avoir... De te mettre au même niveau que les autres.
- Speaker #0
Je garde précieusement le conseil. Mais tu vois, comme ça, tu vois, le podcast, ça me nourrit, comme je te le disais. J'apprends beaucoup de choses et... Des fois, c'est des visions qui sont assez parlantes et qui t'aident au quotidien. Bien sûr. Je suis ravie de ça.
- Speaker #1
C'est ça, on se nourrit des autres. On est des animaux sociaux.
- Speaker #0
Et maintenant, tu passes à une nouvelle étape, la rédaction d'un livre qui est sorti, je crois,
- Speaker #1
il y a deux jours.
- Speaker #0
Oui, j'allais dire hier, mais c'était avant-hier. Parle-nous-en. Qu'est-ce que ça raconte ? Pour qui ? Pourquoi ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr.
- Speaker #0
Tu m'as dit que le pourquoi, c'était important.
- Speaker #1
Super. Ça s'appelle la Bible des indépendants. Se lancer et réussir à son compte. En fait, je l'ai écrit parce que je suis convaincue que... Chacun, chacune de nous, aujourd'hui ou demain, on sera amené à travailler pour nous, à notre compte. Il n'y a pas deux catégories d'humains sur Terre, les salariés et les entrepreneurs, les indépendants. Je pense qu'il n'y aura plus de parcours linéaire et qu'on sera tous, à un moment donné dans l'avenir, amené à un moment pour longtemps ou pour pas beaucoup, être à son compte. Et ce moment, autant être préparé à mort pour réussir et bien gagner sa vie. Et donc, c'est... C'est une question d'état d'esprit, de confiance. C'est un livre qui te donne la niaque entrepreneuriale, qui est aussi la mienne, j'ai beaucoup d'énergie. Je raconte les secrets de ma confiance et de mon énergie, les bonnes questions à se poser quand on doit pivoter, quand on est un peu au bout du rouleau pour relancer sa boîte ou la lancer. Et après, c'est un peu un résumé avec plein d'exercices de ce qu'on fait chez Envie, mon école de vente. Si je passe demain sous un camion, tout y est. Ou alors... J'ai partagé ça. Moi, je suis littéraire. À la base, je préparais Normal Sup. Et j'aime écrire. J'avais écrit des bouquins professionnels sur l'e-commerce, la transformation du commerce. Et puis, j'écris vite. Donc, j'ai fait ça avant Noël. Et j'adore. J'espère que ça sera utile à plein de gens, qu'on soit entrepreneur ou pas, au début de l'aventure, au milieu ou bien avancé.
- Speaker #0
Et ça s'adresse à toutes les phases de la création ? Donc c'est-à-dire qu'on tourne à la phase de l'idéation, de l'idée, de la création, du développement ?
- Speaker #1
En fait, ça s'adresse à toute personne qui à un moment donné se dit « je veux vivre de mon activité, je veux être à mon compte, mais je ne veux pas courir après l'argent, je veux bien vivre de mon activité. » C'est-à-dire que je veux couvrir mes charges et me payer parce que j'ai de la valeur. Et donc je questionne en fait tous les piliers qui font un business rentable, un business indépendant rentable, et je donne des conseils, des exemples et des exercices. C'est mon côté maîtresse d'école ça !
- Speaker #0
Parfait. Et on peut le trouver aujourd'hui ?
- Speaker #1
Dans tout, chez Fnac.com, Amazon, dans toutes les librairies. Et puis surtout, je reverse 100% des revenus à la Fondation Entreprendre. Donc, ce n'est même pas pour moi les sous, les amis. Achetez-le. C'est une façon de soutenir l'entrepreneuriat en France, donc vous, nous.
- Speaker #0
D'accord. Très bien. Alors, j'ai encore, je pense, une question. Yes. C'est de savoir si demain, quelqu'un devait se lancer dans l'entrepreneuriat, quel serait ton meilleur conseil ? Et j'en ai une deuxième, mais je verrai si je te la pose ou pas.
- Speaker #1
Le meilleur conseil, c'est viens chez Envie. J'ai envie de te dire, Astrid, on est une communauté où il y a plein d'indépendants, tellement généreux, avec un bon état d'esprit de bienveillance. C'est pas du tout galvaudé, la bienveillance, c'est tellement important. Où tu t'entraides, où tu t'entraînes à vendre. Et si jamais tu as un peu de sous et que tu as envie d'investir sur toi, il y a des formations en ligne qui marchent. Donc, viens chez Envie, on ne te laissera jamais tomber.
- Speaker #0
Et la dernière question, est-ce que tu as des projets à venir ? Qu'est-ce qu'ont tes prochains défis dans les mois, les semaines à venir ? Parce que j'ai l'impression que c'est des choses que tu aimes bien être de ce que je pense, de ce que je vois.
- Speaker #1
Ah, c'est bien.
- Speaker #0
J'ai l'impression que tu aimes bien te lancer dans des projets, ça te nourrit. T'aimes bien la phase d'apprentissage, de découverte, de challenge ?
- Speaker #1
Voilà. Écoute, mon défi pour les prochaines années, c'est de réussir à garder cet équilibre tellement difficile. Moi, je vois ma vie comme un petit tabouret avec quatre pieds. Le premier pied, c'est mon boulot. En l'occurrence, aujourd'hui, c'est Envie, qui prend beaucoup de place, mais j'ai envie de le réussir. J'ai envie d'en faire la plus belle communauté d'indépendants, d'indépendantes. Il y a 70% de femmes dedans. de France parce que je crois en mon projet, je crois qu'on peut aider les gens à gagner plus. Donc mon premier pilier de mon tabouret, c'est réussir mon boulot, réussir ma vie avec ma famille, mes potes, mon mari, ma fille, les gens que j'aime et qui m'aiment et être présente, être vraiment là pour eux. Mon troisième pilier, c'est le give back, c'est toujours continuer à donner du temps, de l'argent, des ressources. Ce qu'on donne, c'est en général en secret, ça ne se fait pas publiquement, sinon c'est un peu la mascarade de la charité. Et le dernier, c'est continuer à nourrir ma vie intérieure, parce que vivant, c'est ce que je dis à ma fille, ce n'est pas juste maintenir ton corps en vie, c'est aussi nourrir ta tête, mais surtout ton cœur. Et moi, ma foi occupe une très grande place dans ma vie. C'est Dieu et la source qui empêchent mon cœur de sécher. C'est ma joie, c'est mon énergie. Et si j'arrive à garder de façon à peu près équilibrée ces quatre jambes et de continuer à avancer, Alors, j'aurais réussi mon pari.
- Speaker #0
C'est un très beau challenge. Merci.
- Speaker #1
Je vous le souhaite à vous tous, à vous toutes.
- Speaker #0
Merci beaucoup d'avoir été avec nous la fin de la journée. Merci beaucoup les meufs de nous avoir écoutées. N'hésitez pas à acheter le livre, voilà.
- Speaker #1
La Bible des indépendants.
- Speaker #0
Qui vous aidera à développer votre activité, à la faire croître et à vraiment trouver cet équilibre-là. Allez voir Envie.
- Speaker #1
Mais oui, en vie, venez tous les mardis. On fait un café découverte en ligne. On raconte tout ce qu'on fait, nos formations, la communauté, ce qu'on y apprend. Peut-être que vous trouverez votre bonheur. Allez sur mon compte LinkedIn Catherine Barbar et vous avez dans la bio, il y a le lien du café. C'est gratuit, il n'y a pas d'engagement. Et c'est sympa, on aura l'occasion de se rencontrer.
- Speaker #0
Merci beaucoup. Merci, Catherine.
- Speaker #1
C'était super d'échanger avec toi.
- Speaker #0
Merci beaucoup.
- Speaker #1
Bye.
- Speaker #0
Au revoir.