Speaker #0Tous les préparateurs mentaux veulent coacher le mental des athlètes et être magnifiquement payés pour ça. Mais qui peut vraiment le faire ? Avoir un diplôme est au mieux utile, mais jamais suffisant pour accompagner les sportifs de ses rêves. Bienvenue sur Business Infini, le podcast pour développer une entreprise tellement épanouissante et solide que t'auras envie de travailler dedans toute ta vie. Tu vas découvrir comment j'ai multiplié mon chiffre d'affaires par 36 en 5 ans et obtenu un tel succès dans le sport de haut niveau que j'ai dû m'entourer d'une équipe de coach à force d'être débordé de demandes. Je m'appelle Nathan Delacoste et je vais te dire les erreurs à ne pas commettre, celles qui m'ont fait perdre tout mon temps, qui ont parfois ruiné ma santé et certainement détruit mes résultats. Mais j'ai compris comment faire mieux et grâce à cet épisode diffusé chaque semaine par Elite Europe, je te le transmets. On dit que la compétition, ça se joue dans la tête. Je vais te montrer que l'entrepreneuriat aussi. Bonne écoute de Business Inclu. 5, 8, 2, 0. À quoi correspond ce chiffre ? Je vous donne la réponse dans un instant, mais juste avant, il faut que je vous parle d'un problème. Le problème, c'est qu'en France, il n'existe pas de préparateur mental salarié, et même si vous demandez à la plupart des sportifs, ils ne savent pas vraiment à quoi ça sert un préparateur mental, ni comment ça se passe. Et donc, dans ce contexte-là, c'est dur de vivre de sa passion pour la préparation mentale. Et c'était même encore plus vrai en 2018, quand je me suis lancé, puisqu'il y avait encore de moins de préparateurs mentaux salariés, et les gens savaient encore moins... à quoi ça sert et comment ça fonctionne. Mais aujourd'hui, il y a encore plein de réfractaires qui n'y voient pas vraiment d'intérêt, alors que la concurrence, elle augmente parce qu'il y a de plus en plus de formations de préparateurs mentales, c'est un métier qui passionne, et donc il y a de plus en plus de gens qui veulent le faire. Pourtant, c'est difficile d'en vivre. Et donc si tu m'écoutes parce que tu as envie d'en vivre ou de beaucoup mieux en vivre, t'es au bon endroit. Donc la question, elle est, comment vivre de sa passion pour transformer la vie des athlètes, libérer leur potentiel en compétition et les rendre beaucoup plus épanouis ? Puisque ça, tu vas pas pouvoir le faire longtemps si t'es pas payé pour le faire. Tu vas devoir, comme beaucoup de gens avant de faire de la préparation mentale, retrouver le métier que t'avais avant, par exemple un métier alimentaire ou quelque chose qui te convient pas. Et si t'es comme moi, c'est hors de question de retrouver ce que tu faisais avant. Alors attention, il y a un instant quand je disais vivre de la préparation mentale, justement j'ai pas dit survivre, j'ai dit vivre de sa passion. Même si au début, franchement, survivre c'était mon objectif, et j'étais très content si je pourrais avoir par exemple 1500€ par mois avec la préparation mentale. Ensuite, une fois que tu es à ce stade-là, tu as envie d'un peu plus que de pouvoir survivre tous les mois en faisant ta passion. Et donc, c'est-à-dire en fait un business solide qui génère un revenu confortable tous les mois. Je crois que c'est ça dont tu as envie, dont on a envie en général. Et notamment parce que si toi-même tu es anxieux par rapport à l'argent et en galère dans ta vie, n'imagine pas transmettre de la sérénité aux athlètes et les aider à se libérer de la pression alors même qu'il n'y a pas ça en toi. Donc, Spotcast, business infini. Il est destiné aux préparateurs mentaux, à ceux qui veulent le devenir, comme par exemple les entraîneurs en reconversion ou les anciens sportifs de haut niveau. Et ça, peu importe le niveau que tu as aujourd'hui dans la préparation mentale, surtout d'un point de vue business. J'ai un autre podcast, Obsession Progression, qui parle de comment mieux coacher, mais dans celui-ci, on va se focaliser justement sur l'aspect business. Et à ce propos, j'ai rencontré beaucoup de préparateurs mentaux dans ma vie qui m'ont dit Attends, quand les gens vont au resto, ils ne sont pas surpris de devoir payer pour ça, et parfois de payer cher même. Pourquoi c'est moi qui devrais leur expliquer pourquoi... payer cher la préparation mentale, ils n'ont qu'à changer d'avis, eux. Et si tu te dis ça, t'as peut-être raison, mais tant que tu crois que c'est pas ta faute, que c'est la faute des autres, s'ils comprennent pas encore ta valeur, ce que tu peux apporter, eh ben, tu pourras pas changer ta situation. Et je comprends que ça soit bizarre pour toi, parce que au moment où on est passionné de préparation mentale, et on vit ça, on se rend compte de l'impact que ça peut avoir dans notre vie, et on se dit presque, mais ils sont fous de pas le voir, eux, et de pas être prêts à payer pour ça, ou de pas vouloir le faire avec moi. Sauf que tant qu'ils ne l'ont pas encore compris, ressenti, vécu, ils ne peuvent pas voir ça. Ou tant qu'ils n'y ont pas été éduqués. Et ça, justement, je crois que c'est ton rôle. Monter un business qui marche, ça passe par prendre ses responsabilités par rapport à la vente, par rapport au fait de reconnaître que les familles, les athlètes, elles ont besoin d'être éduquées sur ce que tu peux leur apporter, d'être inspirées à travailler avec toi. Par exemple, au début, j'avais beaucoup de sportifs qui me disaient qu'ils ne voulaient pas d'accompagnement. Même si ça avait l'air très bien, selon leurs mots. Parce que si je travaille avec toi, Nathan, ça veut dire que je suis un faible, que je n'y suis pas arrivé tout seul. Et là, tu vois bien qu'ils ont besoin d'accompagnement pour réussir à prendre cette décision. Et c'est ça, la responsabilité entrepreneur que tu dois prendre, c'est d'aider les gens à penser autrement et à prendre de meilleures décisions pour eux. Et c'est à cette condition que tu auras un business qui marche. On y reviendra plus tard. D'ailleurs, ne te fais pas avoir à penser que... Prépa mental, c'est un métier de travailleur indépendant et que les autres travailleurs indépendants que tu connais, c'est les kinés et les infirmières, puisque la différence pour ces professionnels-là, c'est que leurs clients, leurs patients, déjà, leur sont envoyés par d'autres professionnels de santé qui ont une autorité. Genre, quand le médecin, il te dit va chez le kiné normalement, tu fais ce qu'il te dit, parce que tu crois en ton médecin, tu respectes, etc. Et aussi... Le patient, il n'a pas à payer. Il a déjà la Sécurité sociale, la Mutuelle en France qui prennent en charge. Et donc, ça change tout. Quand il est adressé par quelqu'un et qu'en plus, ça ne lui coûte pas d'argent, évidemment, tout est différent. Mais toi, avec la préparation mentale, tu ne peux pas comparer la situation à ces professions-là, qui en plus sont installées depuis si longtemps, qu'aujourd'hui, c'est une évidence que la kiné, c'est utile. Et ce n'est pas encore autant le cas pour la préparation mentale. D'ailleurs, on ne dit pas à quelqu'un, Tu vas chez le kiné, tu es vraiment un nul. Par contre, on a dit à beaucoup d'athlètes, tu t'occupes de ton mental, tu es vraiment infaible. Alors oui, dans Business Infini, je peux vous parler d'un business de préparation mentale qui marche, parce que je sais ce que c'est quand ça ne marche pas. 5, 8, 2, 0, tu te souviens de ce nombre ? Eh bien en fait, c'est mon chiffre d'affaires pour toute la première année, en 2018, quand je me suis lancé. 5 820 euros, c'est le chiffre d'affaires que j'ai fait sur un an, pas par mois, non non, par an. Donc je te laisse faire le calcul par mois ce que ça représente. Tu comprendras vite que je ne payais pas mon loyer avec ça, alors j'étais loin de m'acheter une voiture de sport avec. Et donc, avec de tels résultats la première année, tu te demandes sans doute qui est-ce que je suis pour te parler de ça, et tu fais bien de te poser cette question de qui tu prends les conseils business, parce que justement j'ai remarqué qu'en business, il faut prendre les conseils des gens qui l'ont vraiment fait, pas de ceux qui pensent savoir comment le faire. C'est pour ça que j'ai décidé de créer le premier podcast qui aide les préparateurs mentaux à vivre de leur passion, parce que c'est un domaine tellement spécifique. Et qu'à force de m'y casser les dents, j'ai fini par réussir dans ce secteur-là. Et donc, j'ai envie d'aider. D'ailleurs, je ne pensais pas du tout faire ça en 2018 à l'époque. Mais à force que les années passent, que ça fonctionne pour moi, et que d'autres préparateurs mentaux, en fait, un par un, me demandent sur Instagram, sur LinkedIn, dans les événements, de leur raconter comment est-ce que je m'y suis pris, de leur raconter mon parcours, etc. Je me suis dit que j'allais créer un podcast pour vous aider. Ça serait beaucoup plus efficace pour vous, pour moi, et ça me permet d'aller plus loin. Alors je peux parler d'un business qui marche pas, parce que comme tu le vois j'ai su le faire la première année, et d'ailleurs sur les 5820 euros, il y a plus de sous que j'ai fait en fin d'année qu'au tout début. Au tout début c'était pas comme ça, c'était quelques centaines d'euros par mois. Donc je sais ce que c'est qu'un business qui marche pas, et je sais aussi ce que c'est qu'un business qui marche. Je peux en parler parce qu'en 2023 j'ai dépassé les 210 000 euros de chiffre d'affaires, c'est une multiplication par 36 en 5 ans. J'ai aussi eu mon premier mois à plus de 30 000 euros, et tout ça en fait ça se déroulait... En parallèle, pendant que sur le plan sportif, j'aidais Victor Delerue à devenir triple champion du monde de snowboard, et puis une vingtaine d'athlètes au plus haut niveau mondial à faire des médailles, surtout en sport extrême, comme dans les différentes disciplines du ski, du snowboard, mais aussi dans d'autres sports, même si les sports extrêmes ça reste ma spécialité. Pendant cette période-là, j'ai aussi été soutenu par les réseaux dont j'ai réussi à faire partie, comme la Maison Régionale de la Performance, qui est une antenne de l'Agence Nationale du Sport, comme la Fédération Française de Ski, qui en fait tous deux m'ont recommandé comme... expert de la dimension mentale. Pendant cette période, j'ai aussi créé le premier organisme de formation 100% dédié à la préparation mentale pour les entraîneurs. Et avec mon équipe, dans cet organisme, on a formé des profils du niveau départemental au niveau équipe de France. Donc je ne suis pas là juste pour te parler de sous tout seul, en fait. Je pense que l'argent qu'on a généré, il est juste la conséquence de mon expertise qui a grandi à la fois sur l'expertise métier préparation mentale et puis à la fois sur l'expertise business. Et c'est ça dont j'ai envie de te parler dans ces épisodes de podcast. Alors, je ne te dis pas ça pour me la raconter. Mais parce que, avant d'avoir ces résultats-là, tout le monde me donnait des conseils, que ce soit ma mère, la publicité sur Instagram, ou les youtubeurs, ou les copains, tout le monde me donnait des conseils, et en fait, je ne savais pas qui écouter. J'aurais aimé pouvoir parler régulièrement avec quelqu'un qui l'a fait, qui a obtenu les résultats que je voulais dans la préparation mentale, mais ce n'était pas le cas. Donc j'espère que m'entendre, ça va vraiment t'aider par rapport à tout ça. Justement, dans cette période, pour moi, ça a été super dur, et avec ce que je sais aujourd'hui... Ce serait beaucoup plus facile si je devais tout recommencer demain. En plus, le monde du sport a beaucoup évolué ces six dernières années. Avant, Teddy Riner ne disait pas tout le temps qu'à chaque fois qu'il passe à la télé, qu'il se fait accompagner, même si depuis qu'il a 14 ans, et que ça l'a énormément aidé. Tony Parker ne parlait pas de l'importance du mental comme il le fait aujourd'hui. Et en fait, plein d'athlètes de très haut niveau qui sont très connus ne parlaient pas de la dimension mentale. Donc aujourd'hui, les choses vont dans le bon sens. Et en même temps, il y a encore plein de prêts mentaux qui galèrent à vivre de leur passion et à faire en sorte qu'on ait envie de travailler avec eux, et j'ai envie de changer ça. Même si un des challenges, c'est est-ce que ces préparateurs mentaux, ils sont vraiment bons ? Donc je compte sur toi pour développer ton expertise par rapport à ça. Je vais peu y venir dans cet épisode, mais j'en parle notamment dans Obsession Progression, ou les autres formations que je donne. Tout ça au final, parce que si vous êtes bon en coaching, on a besoin que vous sachiez donner envie aux gens de travailler avec vous, ça va vraiment les aider. C'est qui on ? Pour moi, on, c'est le monde du sport. On a vraiment besoin d'entraîner l'humain derrière la machine. Et donc, si tu as une vraie expertise, j'ai envie que tu saches communiquer avec les gens d'une manière qui leur donne envie de travailler avec toi. D'ailleurs, de mon côté, je vais être transparent et révéler ce que presque personne ne révèle. T'as vu, j'ai commencé à le faire avec les chiffres à l'instant. J'espère que ça te plaît. Il y en a peut-être que ça fait grincer les dents, mais moi, ça me paraît important pour pouvoir vous aider à aller plus loin, de vous dire réellement ce qui se passe, comment ça fonctionne. Alors, comment partir de zéro et arriver à je gagne bien plus d'argent tous les mois que ce dont j'ai besoin pour vivre D'abord, il va falloir progressivement devenir excellent en coaching, mais ça, comme j'ai dit, je n'en parlerai pas dans cet épisode. Et en parallèle, tu as besoin essentiellement de commencer par changer ta relation à l'argent et à la vente. En tout cas, je ne sais pas exactement d'où tu pars, mais de là où moi je partais, j'en ai vraiment eu besoin. Et pour ça, j'aimerais commencer par te parler de... ma première expérience à la vente, qui n'était pas celle d'un préparateur mental, mais celle d'un autre travailleur indépendant que j'étais, en 2016, quand je suis devenu moniteur de snowboard et que j'en ai fait ma profession. Alors j'étais diplômé de ce métier-là, moniteur de snowboard, je travaillais dans une école, mais j'étais tellement mal à l'aise de demander aux gens de payer entre 56 et 90 euros de l'heure un cours particulier, jusqu'à ce que je comprenne différentes choses par rapport au snowboard. Mais avant ça, pourquoi est-ce que j'étais tellement mal à l'aise ? Déjà parce que quand tu passes ta vie à travailler en intérim ou dans des boulots que tu détestes et que tu te fais payer pour ça 7,50€ de l'heure, je me souviendrai toujours de ces années où j'étais barman et j'ai détesté mon boulot, de ces années où je vidais des cartons qui venaient des containers qui venaient de Chine et je faisais ça en intérim ou je mettais des coups de cutter à l'usine. Quand t'es payé 7, 8€ de l'heure pour faire quelque chose que tu détestes, d'un coup ça te semble vraiment bizarre de demander aux gens de sortir 70€ de leur poche par heure. C'était gênant, en plus j'avais la perception de venir d'une famille qui était assez pauvre, et tu vois j'avais ces difficultés-là avec l'argent, donc pour moi c'était pas du tout naturel de demander aux gens de me payer pour quelque chose, et j'avais même l'impression que c'était mal. J'y reviendrai plus tard, mais j'avais même l'impression de les voler. Et j'ai compris plus tard, qu'en fait quand les gens voyagent jusqu'à Val Thorens, la plus grande station de ski du monde dans les Trois-Vallées, pour faire du snowboard, le mieux qui puisse leur arriver, c'est de savoir faire du snowboard. C'est pas de... savoir faire des économies. Ils traversent le monde pour venir rider chez nous et à ce moment-là, ce dont ils ont besoin c'est de kiffer leur semaine et pour ça, ils ont besoin de savoir manier l'engin en sécurité, d'aller où ils veulent avec, de se faire plaisir. Et donc, une fois que j'ai compris que c'était ça que les gens voulaient, alors ça a été plus facile de m'autoriser à leur demander de l'argent en échange. Et pour la préparation mentale, il y a un peu le même truc. Une fois que tu comprends la transformation que ça peut amener dans la vie de la personne que tu accompagnes, d'un coup, ce truc-là a plus de valeur à la fois à tes yeux et à ses yeux à elle. D'ailleurs, une partie de ce qu'on pourrait appeler l'entretien de vente, une partie en tout cas de la rencontre, va servir à aider l'autre, j'y reviendrai dans d'autres épisodes de podcast, va servir à aider l'autre à prendre conscience de la valeur que la préparation mentale pourrait avoir pour lui ou pour elle. Et puis l'autre chose qui était présente, c'est l'aspect sécurité, c'est-à-dire que les gens qui ne prenaient pas de cours de snowboard et qui débutaient là-dedans, c'est un sport extrême, ils peuvent se casser les poignets, ils peuvent se faire mal au dos, à plein d'endroits. Et finalement... Est-ce que la meilleure chose que je pouvais faire en tant que moniteur de snowboard, c'était ne pas leur proposer mon travail, ne pas leur dire ce que je pourrais faire pour eux s'ils prennent plus d'heures de cours, et comme ça être gentil et qu'ils fassent des économies ? Ou bien est-ce que la meilleure chose que je peux faire pour eux, c'est être gentil autrement, c'est-à-dire être aidant en leur montrant qu'est-ce qu'ils ont besoin d'apprendre, pourquoi c'est important qu'ils reprennent des cours, parce que pour l'instant ils ne savent pas encore en faire en sécurité par exemple, qu'ils ne peuvent pas aller sur toutes les pistes, qu'ils sont coincés sur les pistes vertes dans une station qui est immense. Et donc il y a eu vraiment tout ça à apprendre. Et ça a été à nouveau challengeant l'argent un peu plus loin quand je me souviendrai toujours à cette deuxième cliente que j'avais. On fait une première séance gratuite ensemble parce qu'à l'époque, je faisais comme ça. Et à la fin de cette première séance gratuite, elle commence à s'en aller. Et dans le couloir, je lui dis OK, est-ce que tu aimerais qu'on se revoie pour qu'on fasse une prochaine séance ? Et c'est là qu'elle me dit combien ça coûte ? Et à ce moment-là, au moment de lui dire que mes tarifs, c'était 180 euros pour trois séances ou 80 euros pour une seule séance. J'ai eu l'impression en lui disant cette phrase que je lui mettais un coup de couteau. C'était presque viscéral, je le ressentais en moi, que j'étais en train de faire du mal à l'autre en lui disant combien ça coûte. Et c'était extrêmement gênant. Et à ma grande surprise, elle a dit Ah bah oui, cool, on va se revoir pour trois séances. Et puis c'était parti comme ça et je l'ai entraîné en ski de fond. Et pendant que je ressentais tout ça, je me disais Mais c'est dingue, je vois bien qu'il y a quelque chose qui me bloque, qui me gêne et que j'avais besoin d'apprendre. Et d'ailleurs, un peu plus tard, je suis tombé sur cette phrase incroyable qui disait Ta rémunération, elle est proportionnelle à ton estime de toi. Je ferai sans doute un épisode là-dessus si ça vous dit. Mais mon intention dans cet épisode, c'est de t'aider à comprendre à quel point ta relation à l'argent et à la vente, elle est au centre du développement de ton entreprise. Que tu sois déjà dedans aujourd'hui ou que tu veuilles la développer bientôt, en tant à quel point c'est important. Alors finalement, si je résume un petit peu cet épisode, ce que je t'ai dit d'important, c'est qu'il fallait d'abord sortir de la victimisation, de cet état d'esprit de les gens, ils devraient savoir et prendre tes responsabilités. En tant qu'entrepreneur, prendre tes responsabilités. prendre tes responsabilités. Oui, je le dis trois fois, mais je crois que le Nathan Delacoste de 2018, il avait vraiment besoin de l'entendre. T'as aussi besoin de travailler sur toi comme tes sportifs ont besoin de travailler sur eux. Eux, quand ils veulent devenir meilleurs dans leur sport ou meilleurs en compétition, ils travaillent sur eux. Toi, en tant qu'entrepreneur, t'as envie de devenir meilleur, t'as envie de générer plus de revenus, t'as envie de travailler avec les clients de tes rêves, avec des personnes qui t'intéressent, que t'as vraiment envie d'accompagner. Ça va te demander aussi à toi de te développer. Et j'aimerais ajouter à ça que Quand tu n'y arrives pas, c'est juste que tu n'as pas encore développé les ressources dont tu as besoin pour y arriver. Par exemple, les compétences, par exemple, l'entourage. Et en même temps, si tu ne les as pas encore développées, c'est cool. Ça ne veut pas dire que tu es nul pour toujours. Juste que tu n'as pas encore développé ce que tu as besoin de développer. Et puis, rassure-toi, au début, j'étais nul. J'étais nul comme vendeur de cours de snowboard. Quand j'avais 17-18 ans, j'étais nul d'ailleurs, comme moniteur de snowboard aussi. On a l'expertise métier et puis l'expertise business, les deux sont à développer pour pouvoir atteindre ce qu'on veut. Et bien j'ai commencé par être nul dans les deux. Donc rassure-toi, je ne sais pas où tu en es aujourd'hui, mais je pense que vu ça, il y a un chemin qui est possible pour toi aussi de progression. Et je ne sais pas si tous les paréparateurs mentaux atteindront plus de 200 000 euros de chiffre d'affaires par an. D'ailleurs, tout le monde n'a pas forcément envie de développer une équipe. Tu sais quoi, si en 2018, on m'avait dit tu auras une équipe et tu feras ce chiffre d'affaires là. J'aurais dit c'est hors de question, de toute façon je ne veux pas d'équipe, et puis je ne sais pas ce que je ferais de tout cet argent. Donc c'est quelque chose qui vient progressivement, parce que finalement, il y a un petit peu ça dans le game de l'entreprenariat. Dans le game du sport, quand on snowboard, tu plaques une nouvelle figure, tu ne t'arrêtes pas là, tu ranges la planche et tu n'en fais plus jamais de ta vie. Une fois que tu l'as plaquée, tu as envie de faire la figure d'après. J'ai envie que tu ressentes à quel point dans l'entreprenariat, il y a ça aussi qui sera présent pour toi. il y a le fait qu'une fois que tu passes un cap, t'as envie d'aller à un autre cap, une fois que t'as bossé avec un sportif d'un tel niveau, t'as peut-être envie d'aller plus loin ou d'apporter une transformation profonde, plus profonde à un autre sportif ou d'un niveau supérieur, pareil pour les finances, etc. Tout ça se développe, et c'est ce game-là que je t'invite à suivre dans Business Infini. Donc si tu connais d'autres gens, d'autres préparateurs mentaux qui veulent aussi progresser à ça, eh bien parle-leur de ces épisodes, et moi je te retrouve très vite, salut ! Coacher les sportifs de ses rêves tout en étant magnifiquement payé pour ça, c'est plus facile quand ils viennent directement vers toi parce qu'ils te reconnaissent comme un expert et ont la certitude que tu pourras les aider dans les moments décisifs. Marquer les esprits de cette manière, ça s'apprend, et en écoutant Business Infini, tu te donnes les moyens d'y parvenir, bien joué ! L'année prochaine, j'ai envie que chaque athlète puisse avoir un préparateur mental à ses côtés, alors si ce podcast t'a inspiré, partage-le à un autre entrepreneur. Rendez-vous maintenant au prochain épisode pour explorer vision, mindset, stratégie marketing, vente et relation à l'argent avec l'intention de vivre de ta passion en entraînant l'humain derrière la machine. Salut !