Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du marketing digital ? Dans cet épisode de Café Klatsch, intitulé "Campagnes marketing : Buzz ou Bad Buzz ?", nous explorons les stratégies innovantes qui peuvent propulser une marque sous les projecteurs ou, au contraire, la plonger dans l'oubli. Avec notre invité spécial, Eric Geoffroy, CMO à temps partiel, nous découvrons les secrets pour créer des campagnes mémorables qui captivent et engagent le public.

Au fil de notre discussion, nous analysons des exemples historiques de campagnes marketing, allant de l'iconique Hotmail à la provocante campagne de Victoria's Secret, en passant par le mystérieux projet Blair Witch. Qu'est-ce qui a fonctionné et pourquoi certaines initiatives ont-elles échoué ? Nous mettons en lumière les leçons à tirer pour éviter les pièges du bad buzz et maximiser l'impact de nos stratégies digitales.

Nous aborderons également des cas controversés, comme la campagne de Burger King en Russie, qui a suscité des réactions mitigées. À travers ces exemples, nous soulignons l'importance cruciale de comprendre sa cible et de gérer son image de marque avec soin. Le marketing digital est un terrain miné où chaque décision peut avoir des répercussions significatives.

Dans un monde où les tendances marketing évoluent rapidement, il est essentiel pour les gestionnaires marketing de rester à l'affût des innovations technologiques et des tendances digitales. Nous partagerons des astuces marketing pratiques et des conseils précieux pour naviguer dans ce paysage complexe et en constante évolution.

Que vous soyez un entrepreneur en quête de lead generation ou un passionné de marketing désireux de découvrir les dernières tendances du marketing, cet épisode de Café Klatsch est fait pour vous. Rejoignez-nous pour une conversation enrichissante où nous décryptons les enjeux du marketing digital et les tendances de l'intelligence artificielle qui façonnent l'avenir de notre secteur.

Ne manquez pas cet épisode captivant qui vous donnera les clés pour transformer votre approche marketing et éviter les écueils du bad buzz. Écoutez dès maintenant et découvrez comment faire briller votre marque dans l'univers compétitif du e-commerce et des réseaux sociaux !

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Transcription

• Speaker #0

  Un exemple frappant, il y a un tweet qui est apparu sur la homepage, qui suggérait que l'achat de Skittles soutenait la maltraitance animale. Je cite « If you eat Skittles, you support killing puppies and kittens » .

• Speaker #1

  Bonjour à tous, vous écoutez Café Clatch, le seul podcast qui parle de marketing digital sans prise de tête. Et aujourd'hui, on termine une série de trois épisodes avec un invité de marque. En l'occurrence, Eric Geoffroy. Rebonjour Eric. Rebonjour Eric.

• Speaker #2

  Rebonjour tout le monde.

• Speaker #1

  Donc toi, tu es CMO à temps partiel, c'est ça ? Tu es basé à Metz et superstar à temps plein.

• Speaker #3

  Oui.

• Speaker #2

  Ouh là là !

• Speaker #1

  Pour cet épisode, on va aborder le sujet des campagnes marketing. Ouais. On va faire une espèce de...

• Speaker #0

  Stratégie virale.

• Speaker #1

  Ouais. Perspective un peu des campagnes bien pesées ou bad.

• Speaker #0

  peser. L'idée, c'est de ressortir un peu des tiroirs des campagnes ou des opérations comme sur, on va dire, ces 20 dernières années et de faire un petit jeu avec tout le monde autour de la table, le ça passe ou ça passe pas ou ça passe plus maintenant. Ça dépend. Et donc, on va faire un petit peu ce petit tour. On va regarder un peu, essayer de décortiquer, de deviner ce qui s'est passé. et ensuite de donner des conseils à nos auditeurs, aux entrepreneurs, aux marques qui pourraient être tentés de vouloir un petit peu briser la glace, sortir des sentiers battus, essayer de faire un petit peu de outside the box, et qui se disent « ouais, mais j'ai un peu peur que quelque chose me retombe dessus » . C'est vrai que des fois, certains bad buzz, en fait, tu les vois pas venir. C'est un peu le principe. Ou tu les organises parfois, ça dépend des marques. Donc là, l'idée, c'est de montrer un peu aux entrepreneurs comment se fabriquent ces opérations qui ont trait à devenir virales et comment on peut faire pour s'assurer ou pour réduire le risque minimum, sachant que le risque zéro n'existe pas, mais que c'est toujours très intéressant pour une marque de prendre des risques parce que c'est aussi ce qui rapporte le plus.

• Speaker #3

  Moi, j'ai déjà une question. Est-ce qu'un bad buzz, c'est toujours rattrapable ou il y a des bad buzz qui ne sont pas rattrapables ?

• Speaker #1

  Il n'y a pas de bad buzz.

• Speaker #0

  Il n'y a que du buzz.

• Speaker #1

  Voilà.

• Speaker #3

  la semaine passée on parlait de Kanye West est-ce que ça c'est rattrapant ?

• Speaker #0

  Kanye West n'est pas rattrapant c'est Bad Buzz peut-être là c'est Bad Buzz du coup franchement il y a des gros Bad Buzz qui au point de faire tomber une entreprise c'est quand même très très rare il faut que ce soit vraiment énorme J'ai envie de te dire, si tu veux regarder des trucs qui font tomber des entreprises, va plutôt regarder du côté des scandales financiers que des opérations marketing. Là, tu auras plus de winners.

• Speaker #1

  D'une info à une autre, ça fait vraiment que j'ai l'impression que...

• Speaker #0

  Pour reprendre, je crois que c'est le slogan de Samsung, « The next big thing » . Tu vois, c'est ce qui arrive aujourd'hui. Je veux dire, tu peux bad buzz lundi. Ne t'inquiète pas, il y a un mec qui va bad buzzer encore plus que toi jeudi. Donc de toute façon, d'ici la fin du mois, la plupart des gens auront oublié. avec un peu d'effort de crisis management et de relations publiques.

• Speaker #3

  Ok, donc il y a des bad buzz.

• Speaker #0

  Il y a des bad buzz.

• Speaker #3

  Mais ils sont tous oubliés.

• Speaker #0

  Ce n'est pas le bad buzz que vous recherchez. Alors on commence, pas toi, toi l'honneur du coup pour nous présenter tes premières situations.

• Speaker #1

  Étant donné que je suis l'ancien de l'équipe, on m'a donné la tranche la plus vieille de l'internet. Donc j'ai essayé de faire quelques recherches intéressantes, je vais vous en citer deux ou trois, qui me paraissent peut-être les plus intéressantes pour cet épisode. Donc tout ce qui s'est passé entre les années 95-2000, 90-2000, non je crois que c'est minimum 1995. Donc c'est vraiment les tout débuts. Alors, pareil, je fais une première entorse à la règle du jeu, parce que ce n'est pas un bad buzz, mais ça pourrait peut-être aujourd'hui être moins bien.

• Speaker #0

  Nous, ce qu'on veut savoir, c'est si ça passe ou si ça ne passe pas.

• Speaker #1

  Alors, c'est le cas de Hotmail en 1996, qui est considéré en gros comme le premier grosse hack viral. Je rappelle le concept. En gros, Hotmail, ils ont rajouté une signature automatique à chaque email qui était envoyé par les utilisateurs. avec en bas du mail un message PS I love you, get your free email at Hotmail. Donc obtenez votre email gratuit sur Hotmail. Pour ce moment-là, la pub forcée sur les mails que tu échanges.

• Speaker #3

  Envoyé depuis mon iPhone de l'époque.

• Speaker #1

  Oui, c'est ça. C'est exactement ça. Donc chaque email devenait vraiment un canal de promotion gratuit. Le résultat, c'est qu'en gros, ils ont eu 1 million d'utilisateurs en 6 mois et 12 millions en 18 mois.

• Speaker #0

  Donc voilà,

• Speaker #1

  la campagne prouve que ça a bien fonctionné. Donc... Stratégie virale avant l'heure, aucun coût publicitaire direct, et ça a donc exploité une espèce de bouche à oreille numérique pour lancer le truc. Est-ce qu'aujourd'hui... Forcer quelque chose comme ça, par exemple la consommation d'un produit, d'un service, ça passe là encore.

• Speaker #0

  Pour moi, ça passe complètement. Aujourd'hui, j'ai même envie de te dire, je ne connaissais pas cette histoire de Hotmail pour le coup. J'ai envie de te dire que du coup, ils ont créé la signature email grosso modo. Ouais ! Est-ce qu'il y a des business aujourd'hui, des marques et des entreprises qui n'ont pas leur branding dans leur signature ?

• Speaker #3

  C'est du génie. Ouais ! C'est du génie, mais ça me fait penser, maintenant, ce genre de choses, je crois que ça passerait moins parce que c'est un peu trop obvious comme publicité. Par contre, on a toujours des watermarks sur pas mal de SaaS. On a parlé souvent de Juicer, par exemple. Juicer, plan gratuit, on a le social wall. Ah oui,

• Speaker #1

  tu as la marque qui est formée, il faut payer.

• Speaker #3

  Et aujourd'hui, presque toutes les SaaS à embed dans un site, quand on a le plan gratuit, on a le watermark du tout.

• Speaker #0

  Brevo, alors je n'ai plus d'infos pour MailChimp parce que je ne les utilise plus trop. Mais alors, Brevo, sur le plan gratuit, quand tu utilises le plan gratuit et que tu envoies des emails par Brevo, tu as un petit tampon en bas de tes emails avec le unsubscribe link qui dit email envoyé ou sponsorisé par Brevo. Ouais, clairement. Donc aujourd'hui,

• Speaker #1

  ça passe complètement.

• Speaker #0

  Ah ouais, ça passe totalement. Je suis assez surpris. C'est vrai que je ne m'étais jamais posé la question de qui avait inventé la signature mail, en fait.

• Speaker #2

  Surtout qu'en fait, pour le coup, c'est vraiment un très bon exemple. Pourquoi ? Parce que cet exemple-là, ça fait partie dans les livres de tout bon gross marketer. notamment le type qui a fondé, c'est comment c'est, Gross Marketer ou Gross Lab, je ne sais plus, Sean Ellis, ça fait partie de ces exemples. Et pourquoi ça passe complètement ? Parce que tu fast-forward, alors je dirais quoi ? Dropbox, c'est quoi ? C'est 2007, 2008 ?

• Speaker #1

  Ouais, ça peut être ça.

• Speaker #2

  Dropbox, c'est une stratégie, c'est obtenez 100 gigas d'espace si vous partagez votre truc. Donc, même concept de viralité. Et ces deux exemples-là ont, on va dire, un 10 dans l'écart à peu près, peut-être un peu plus, mais reportent sur les mêmes mécanismes. Et ça fonctionne toujours. Bon, c'est sûr que c'est un peu utilisé.

• Speaker #1

  En fait, ça me semblait un peu inaperçu à l'utilisation du produit. Mais est-ce qu'aujourd'hui, en 2025, ce n'est pas un peu frustrant d'avoir ce genre de truc ? Et justement, comme tu parlais, Naïm, de l'aspect abonnement gratuit, enfin outils gratuits. Il faut payer un tarif supplémentaire pour faire sauter ce truc là. Le pitch,

• Speaker #0

  forcément. Ouais, ça fait partie du jeu.

• Speaker #1

  On se débat.

• Speaker #0

  En fait, ça fait clairement partie du jeu, notamment du freemium et du premium. Je veux dire, on file un service qui est top. Grosso modo, quand tu regardes Brevo, c'est quand même un service qui est extrêmement bien. Enfin, c'est presque fou de pouvoir y avoir accès gratuitement. Si la contrebalance de ça, c'est de devoir leur faire un peu de pub quand tu utilises leur truc gratuitement, moi je trouve que ça passe complètement.

• Speaker #1

  Deuxième campagne, c'est Victoria's Secret Fashion Show.

• Speaker #0

  En 1999, c'était le premier live stream à succès. En gros, Victoria's Secret, qui fait de la lingerie féminine, ils ont annoncé leur défilé de mode en ligne via un live stream accessible, une fois que les gens étaient inscrits.

• Speaker #1

  C'est en quelle année ça ? 1999. Waouh, donc l'accès à Internet n'est pas aussi répandu que maintenant. Ça correspondait à une élite.

• Speaker #0

  Par contre, l'impact, c'est que... Oui ! une certaine bonne passante aussi c'est là où en fait il y a eu une espèce de bad buzz vous allez me dire ce que vous en pensez, l'impact c'est qu'il y a un million et demi de personnes qui ont essayé de se connecter en même temps et forcément à l'époque ça a provoqué un crash des serveurs donc c'est les premiers où ils ont fait partie vraiment des premiers à mettre en place la stratégie de FOMO comme on en a déjà parlé donc le FOMO

• Speaker #2

  Fear of missing out.

• Speaker #0

  Voilà, donc la peur de rater quelque chose.

• Speaker #2

  De ne pas avoir été là à ce moment-là.

• Speaker #0

  Événement exclusif. Et donc, c'était un des premiers exemples de live stream marketing qui aujourd'hui devient quand même clé avec tous les outils qui sont à disposition, Twitch, Instagram Live, TikTok Live. En gros, ils ont essayé de jouer sur la crainte des utilisateurs. de rater un événement exclusif et puis voilà, ils ont gratté quand même de la data un peu personnelle. Alors à l'époque, il n'y avait pas le GDPR. Donc aujourd'hui, est-ce que ça marcherait ça ? Je lance une marque, pas forcément de la mode, du textile ou quoi que ce soit, mais je lance une marque, je fais un live et par contre, vous voulez participer et je récupère vos datas ?

• Speaker #2

  Oui, c'est tout le principe de ce qu'on appelle un paywall. C'est en fait, soit tu payes, soit tu donnes des datas pour accéder à un contenu. Dans le cas de Victoria's Secret, en vrai, je suis super partagé. Il y a un côté de moi qui a envie de dire, ça passe pas parce que les gars, fallait faire un petit stress test, etc. Mais un autre côté, je me dis, on est en 99, les mecs, ils ont déjà réussi à faire ça. Ils se sont lancés, ils ont presque réussi et ils ont été victimes de leur succès. Je me dis, ça passe à mort. Franchement, j'ai envie de leur tirer mon chapeau. Et par contre, aujourd'hui... Si vous avez ce genre de problématiques, ce qui est vachement intéressant, c'est que maintenant, tu as accès à des technologies qui sont beaucoup plus avancées, notamment pour tous ceux qui ont des problématiques de serveurs, de bandes passantes. Sachez que via des outils comme Google Cloud Platform ou AWS, vous avez ce qu'on appelle maintenant de l'autoscaling. Et en fait, si jamais vous avez un gros buzz, un gros pic qui arrive, vous pouvez autoscaler et vos serveurs vont tout de suite se mettre à niveau. Je pense, alors je ne sais pas si vous vous souvenez, pendant le confinement, Board Game Arena, qui était un tout petit site de jeux en ligne, de jeux de plateau, jeux de société, qui avait je crois 400 utilisateurs par jour. Le Covid arrive, le confinement, ils sont partis à 3 millions.

• Speaker #0

  Ah oui, ils ont fait.

• Speaker #2

  Et ils ont dû scale leur serveur. Donc ils étaient offline pendant 3-4 jours en disant, bon les gars, désolé, on n'avait pas prévu de passer de 300 à 4 millions. Ah non, non,

• Speaker #0

  ils ont réussi. Parce que ça pourrait être le type de leur succès, à un moment donné, la scalabilité.

• Speaker #2

  Ils ont bien agi, ils ont réussi à scaler leur serveur. Bon, les pauses, ça leur a pris quand même 2-3 jours, ils étaient offline. Leur serveur d'authentification et tout.

• Speaker #0

  Il y avait une telle clé dans le service.

• Speaker #2

  Ouais, non, franchement, c'était une super belle histoire pour le coup du Covid. Ils sont encore en pleine forme aujourd'hui, encore mieux qu'avant. Ils ont initié plein de gens au jeu. Donc, ouais, aujourd'hui, chapeau bas pour Victoria's Secret d'avoir fait ça à cette époque. Dommage que, bon, ils se soient crashés à cause de la techno. Mais sachez qu'aujourd'hui, il y a des façons de régler ça. Et en fait, quand on crée du contenu unique, qu'on est un peu les seuls ou qu'on a le meilleur contenu, il y a vraiment, je trouve, moi, pas de honte à demander une sorte de rémunération. C'est ce que font les Youtubers avec Patreon, par exemple. Ouais, il y a les trucs que je mets sur ma chaîne YouTube. Mais si tu veux plus et avoir autre chose, va sur mon Patreon, donne-moi un peu plus d'argent pour financer ma chaîne, etc. Et puis niveau technique, vous aurez beaucoup moins de soucis aussi en termes de bande passante, etc. Moi je rejoins totalement Antoine,

• Speaker #1

  et si on remet la chose dans son contexte, fin des années 90, début 2000, dire que je fais un live stream, il y a un Huawei effect qui est dingue, qui est vraiment dingue. Que si tu refaisais ça aujourd'hui, tu fais un live stream, bah, les gens le font déjà.

• Speaker #2

  Je peux le faire avec mon tel.

• Speaker #1

  Mais il n'y a pas de Huawei effect.

• Speaker #2

  Mais bon, ça veut dire que n'hésitez pas à vous lancer dans des trucs qui sont nouveaux. À la limite, je veux dire, même là, ils se sont cassés la gueule ce jour-là. Mais la preuve, c'est qu'on en parle encore, qu'ils sont pionniers et que toute leur vie, ils pourront dire, nous, on a fait ça. On était là à ce moment-là.

• Speaker #0

  Dernier projet, en tout cas, dernière campagne que j'ai relevée avant les années 2000. On est sur, en 1999, le premier buzz viral de cinéma. On a rarement abordé le cinéma. Il y a un site web mystérieux. qui a été lancé pour raconter une légende d'une prétendue sorcière dans une forêt du Maryland. Blair Witch.com. Donc il y a eu plein de forums, des faux documents trouvés sur le web qui ont renforcé le sentiment que c'était une histoire vraie. Tout le monde y a cru, moi le premier. Donc le film, en gros, il a été tourné pour quelque chose comme 60 000 dollars. Il a généré 1000 dollars. Tu n'as pas connu le projet Blair Witch ? Je n'ai pas vu le film.

• Speaker #2

  Ça a marqué.

• Speaker #0

  C'est un Blair Witch projet, c'est une génération. 1999 si je me souviens.

• Speaker #1

  J'étais né cette année-là.

• Speaker #0

  Bon, tu connais Mozart. Il a généré près de... Il faut s'intéresser un peu. C'est le vendredi.

• Speaker #2

  Il s'est fait une schoolé naïve aujourd'hui. Excusez-moi,

• Speaker #1

  je suis le bébé.

• Speaker #0

  Je suis le bébé de la journée. Ce matin,

• Speaker #2

  je parlais.

• Speaker #0

  Il a été filmé un peu en amateur. Une caméra.

• Speaker #1

  Ils ont fait une espèce de géante fake news.

• Speaker #2

  Une espèce de chute.

• Speaker #0

  pour répandre une rumeur un peu d'art ça a généré ça a généré près de 250 millions de dollars au box-office déjà un film à 60 000 dollars donc stratégie marketing virale voilà à fond quoi mais donc via le web c'était le premier exemple de found footage donc vraiment une caméra à l'épaule filmée par anormalité c'est très amoureux par anormalité c'est très amoureux c'est la même chose par anormalité c'est tout ce que je connais mais je crois qu'ils n'ont pas fait ils n'ont pas démarré avec le le la publicité d'un site d'Internet, etc. Au départ, ils ont vraiment joué sur l'ambiguïté, fiction, réalité. Aujourd'hui, avec l'IA, avec toutes les fake news, toutes les images qu'on peut reproduire, est-ce que c'est quelque chose qui peut encore fonctionner ? Ou est-ce qu'on ne risque pas de tomber à plat ? Je crois que c'est une mauvaise expérience.

• Speaker #1

  L'ancienne fake news, la répandre, je crois qu'il y a des gens qui le font, certainement à des fins financières.

• Speaker #3

  Pour que ça reste leur métier.

• Speaker #0

  Les stratégies que vous accepteriez de faire, de lancer ?

• Speaker #1

  Je pense que c'est bien fait, oui.

• Speaker #3

  Surtout dans une thématique de cinéma, où justement, le but, c'est de jouer sur la confusion entre le réel et la fiction. Moi, je trouve qu'utiliser le potentiel, par exemple, de l'IA pour recréer un simili-sentiment comme ça, de je ne sais pas trop si c'est vrai ou pas, ça crée une espèce d'anxiété, mais en fait, qu'on résout après par la sortie du film, de l'annonce.

• Speaker #2

  Si ce n'est pas quelque chose de mal intentionné jusqu'au bout.

• Speaker #0

  Là, on parle de cinéma par rapport au Jébervitch, mais j'en ai d'autres qui me viennent en tête. Vous avez certainement vu, je crois que c'est un Espagnol qui a fait ça sur Twitch à un moment donné, au moment du Covid, où juste après le Covid, il avait lancé une chaîne Twitch où il se filmait et il disait qu'en fait, il n'y avait personne. Il était seul sur la Terre et qu'en fait, il était en 2027 et il filmait que des endroits, mais des endroits, tu vois, presque au milieu de la Tour Eiffel. Parce qu'il n'y avait absolument pas de monde. personne en fait et il commentait et ça a super bien marché tout le monde croyait en fait à ça et au final ça a été débunké mais ça a été débunké pas tout de suite parce que le gars à un moment donné n'a plus fait de pub, en tout cas il a pu diffuser ses vidéos mais on s'est rendu compte quelques mois après qu'il y a un livre qui est sorti qui parlait de son histoire, c'était au Congo un mec arrivé, enfin atterrissé seul sur la planète et voilà c'est un survival mode quoi ... Et donc ça, je trouvais ça chouette. Ça me fait penser, on n'en a jamais parlé, je ne sais pas si vous avez déjà entendu, ce que sont les ARG.

• Speaker #1

  Pas du tout.

• Speaker #2

  Non.

• Speaker #0

  C'est des jeux à réalité alternée. Alternée. Ah oui,

• Speaker #2

  alternée.

• Speaker #0

  En gros, c'est un espèce de récit interactif en ligne. Donc maintenant, avec tous les... Ah oui,

• Speaker #2

  c'est par exemple comme dans un roman où...

• Speaker #0

  Tu profites du monde réel pour inventer un récit. sauf que c'est présenté de manière totalement réelle par exemple, toi en tant que personne lambda sur ton compte X par exemple tu postes un tweet pour dire il y a quelqu'un chez moi, regarde la vidéo donc les gens y croient tu joues vraiment sur la réalité sauf qu'au final tu sais toi pertinemment que c'est complètement fake et au fur et à mesure tu entretiens cette ambiguïté cette confusion pour qu'à un moment donné les gens jouent à une communauté qui disent « partouade là, on appelle la police » ou quoi que ce soit. C'est une sorte de rôle. Mais effectivement, l'histoire est souvent influencée par la communauté qui va suivre cette histoire. Mais tu trompes quand même les gens. La plupart du temps, quand c'est très bien fait au début, tu trompes les gens. Aujourd'hui, c'est très répandu. Mais est-ce que pour une marque, un produit comme ça... Est-ce que c'est dangereux ou pas ?

• Speaker #2

  Non, je ne dirais pas que c'est dangereux si c'est bien maîtrisé de bout en bout. C'est-à-dire que tu vas commencer ça, tu vas mettre les gens un peu sur des fausses pistes, tu vas leur faire faire un peu leur quête, dans le sens où ils vont tomber dans le rabbit hole, ils vont chercher des infos, ils vont gratter, ils vont être passionnés, ils vont en parler autour d'eux.

• Speaker #0

  C'est comme une chasse au trésor au final. Le trésor, c'est le produit que tu vas acheter.

• Speaker #2

  Mais pour toi en tant que marque, je pense que... voit le chemin de départ, il y a 36 000 endroits par lesquels passer, etc. Il faut que tout ça mène à un point Z, où à la fin, il n'y a plus d'ambiguïté. Le fil est sorti, tu n'as pas laissé des fils traîner à gauche, à droite, tu n'as pas créé des QAnon en passant. Faut bien tenir ton début et ta fin et si t'arrives à bien encadrer ça et qu'au milieu il y a un super jeu, que ça fait de l'émulation, que les gens se passionnent machin, moi ça passe. Mais voilà,

• Speaker #1

  bien éventuellement cher. Moi je dirais aussi, il y a des sujets avec lesquels tu peux pas blaguer, typiquement tous les sujets qui tiennent à cœur aux gens. Les sujets, je sais pas, sociétaux, politiques, etc. Si on commence à faire des fake news sur ça, là c'est presque le bad buzz assuré. Mais en dehors de...

• Speaker #0

  Très bien maîtrisé.

• Speaker #1

  Oui voilà, il y a des sujets à éviter.

• Speaker #3

  J'aurais tendance à dire qu'il faut maîtriser toutes les ramifications en fait typiquement on prenait l'exemple, tourner ça un peu comme un jeu de rôle quand on fait du jeu de rôle il y en a toujours un à un moment donné qui peut être relou et qui va dire moi je rentre dans le village et je bute tout le monde bon bah j'avais pas prévu ça dans mon truc comment je m'en sors donc à mon avis quand on fait des trucs comme ça sur Twitter ou même sur d'autres types de réseaux un peu instantanés dans cette évolution là Il faut pouvoir maîtriser que ça puisse partir dans telle direction et de ramener les gens parce qu'à la fin c'est comme tu dis on veut arriver à cet espèce de point final de voilà ce que j'avais à proposer à la fin, on avait rigolé, ça a duré 2, 3, 4 semaines, bon maintenant c'est fini c'était un jeu, voilà etc. Mais ouais essayez de maîtriser le truc en amont.

• Speaker #0

  C'est tout pour moi, c'était Campagne avant 2000.

• Speaker #2

  Moi j'ai appris plein de choses Patou, merci beaucoup pour faire partie du monde de l'ancien.

• Speaker #1

  Merci Patou, je sais que je vais regarder ce week-end.

• Speaker #2

  Je sais qu'on va parler.

• Speaker #1

  Est-ce que le film est bien Blair Witch ? Je ne l'avais jamais vu,

• Speaker #2

  mais regarde.

• Speaker #0

  Le film en soi est une référence...

• Speaker #2

  Il a changé l'histoire du cinéma.

• Speaker #0

  Le film est une référence cinématographique en termes de found footage. C'est-à-dire qu'il y a plein de gens, maintenant, aujourd'hui, qui se sont inspirés. C'est le premier film qui est sorti comme ça.

• Speaker #1

  Ok, donc ce n'est pas que je n'ai pas vu un film, c'est que je suis un énorme...

• Speaker #0

  On n'est pas là pour faire du film. Mais regarde-le. En fait, c'est l'aspect publicitaire qu'ils en ont fait. C'est leur ange génial. Ils en ont fait un site internet, puis au début, la première fois que tu vas au cinéma, on a retrouvé des cassettes de gens qui ont disparu dans une forêt. Il y a un site internet, tu vas voir sur internet, ah oui, il y a effectivement une légende avec une sorcière, il y a vraiment des gens qui ont disparu, ils ont fait un documentaire fake, mais énorme, il y a toute une campagne qui a été faite autour de ça, et les gens y ont cru sincèrement. Moi je dis, c'est vrai, les gens qu'on voit à la caméra, c'est vraiment des gens qui ont disparu. Donc oui, il y avait un côté un peu voyeur. C'est ce côté documentaire qui a fait que le film a bien marché.

• Speaker #2

  Maintenant, on saute d'une dizaine d'années. On arrive dans les années 2000-2010. Alors, le premier cas, moi, je ne vais pas vous donner les marques ou la marque qui a fait ça. Je vais vous donner en fait ce qu'ils ont fait. Première stratégie de campagne, la création d'un faux blog qui est soi-disant rédigé et maintenu par des personnes lambda pour promouvoir l'image d'une marque ou d'un produit et qui ensuite est bien aidé à buzzer mais qui ne mentionne absolument nulle part son lien avec la marque ou avec l'agence de communication.

• Speaker #1

  Ça se fait beaucoup.

• Speaker #2

  Ça passe ou ça passe pas ?

• Speaker #1

  Si c'est jamais découvert, forcément ça passe.

• Speaker #2

  Voilà, donc là, c'est tant que le crime n'est pas...

• Speaker #1

  C'est un peu limite, ça dépend comment c'est fait, mais je dirais ça passe sotte.

• Speaker #2

  Ça passe sotte, ok.

• Speaker #1

  Ça passe sotte.

• Speaker #0

  C'est délicat quand même. Ça, c'est un vrai cas de figure qui est sorti.

• Speaker #2

  Plusieurs cas de figure.

• Speaker #1

  C'est pas étonnant, mais même en politique, aujourd'hui, toutes les parties politiques sont accusées de créer des faux profils, des faux sites internet pour se mettre... Là,

• Speaker #2

  on parle vraiment d'un blog.

• Speaker #3

  Là, c'est un blog, donc ok. Parce que comme il n'y a pas énormément de détails, on essaie de se projeter un peu sur le sujet. Parce qu'on pourrait faire plein de belles choses et de moins belles choses.

• Speaker #2

  Alors, je peux vous donner les exemples concrets. Il s'agit de Walmart aux Etats-Unis, en premier lieu. Walmart, en fait, arrive à un moment où un blog apparaît en ligne avec un couple qui vit dans un camping-car et qui traverse les Etats-Unis et qui s'arrête à chaque fois, leur point d'étape, c'est sur le parking d'un Walmart de la Nouvelle-Ville, au Ré. Et du coup, c'est fou, à chaque fois, un employé de Walmart trop cool vient leur apporter des gâteaux. Ils sont toujours là à dire « Walmart, c'est quand même vachement sympa » .

• Speaker #1

  Mais les gens se rendent bien compte que quand c'est eux qui vont sur le parking d'un Walmart, il n'y a pas de gâteau. Oui,

• Speaker #2

  non, mais écoute, tu vois, tout ça se passe, etc. Ce n'est jamais mis en avant ou mis en lumière par la marque, sauf que la marque a payé ses gens. Donc, c'est une stratégie complète, ils ont fourni tout le truc. Deuxième exemple, c'est Sony. Avec, à la sortie de la PSP, Un blog qui s'appelle All I Want for Xmas is a PSP, qui est apparemment un cas d'école que moi, je ne connaissais pas trop. Là, c'est Charlie et Jeremy, deux petits-enfants de 10 ans au Royaume-Uni, qui documentent le fait que Charlie a une PSP et que Jeremy n'en a pas une. Donc, il faut convaincre les parents de Jeremy. Donc, ils postent des blogs,

• Speaker #0

  etc.

• Speaker #2

  Tu vois, histoire de prendre un peu les parents aux tripes, etc. Pareil, ils se font cramer, notamment parce que l'agence de communication qui a fait ça a booké le nom de domaine en son propre nom. Tu connais les utilisateurs et les internautes, ils vont toujours gratter un petit peu quand quelque chose a l'air bizarre. Donc du coup, arrive forcément la remise en question des marques, le manque de transparence, la tromperie, l'échec « total » de la stratégie, puisque au final, ce n'est pas si viral. Donc voilà, c'est... Là, avec ces détails-là, est-ce que ça passe au tout ? Non,

• Speaker #0

  ça passe plus du tout.

• Speaker #1

  Ça a soulevé un point aussi intéressant, qui n'a peut-être rien à voir, mais je le place comme ça. Quand vous réservez un nom de domaine, en fonction du TLD, il y a plus ou moins de sécurité derrière ça. Typiquement, si vous prenez un .fr, il y a quasi toutes les informations qui sont là. Si vous prenez un .com, il y aura beaucoup moins d'informations. Moi,

• Speaker #0

  je n'aime pas quand ça commence à toucher le côté trop émotionnel de la personne. Autant le premier exemple que tu as donné, Walmart, Moi, en vrai, je le trouve cool. Honnêtement, je le trouve cool parce qu'en soi, si tu te fais berner à la fin, tu diras « Putain, c'était une connerie. » En gros, c'était des acteurs. C'est pas grave, il y a eu un côté divertissant. Je trouve que là, le message est passé. Je n'ai pas senti la mauvaise intention. Dans ton deuxième exemple, avec les enfants, il y a le côté frustration, il y a le côté manipulation psychologique des parents, etc. Là, je trouve déjà qu'on rentre plus dans un côté malsain qui me dérange.

• Speaker #1

  Même le premier exemple. me dérange parce qu'en soi aujourd'hui en France ce serait illégal parce que tu es obligé de mettre partenariat réel.

• Speaker #2

  Ça n'était pas à l'époque.

• Speaker #1

  C'est certainement pas aux Etats-Unis et moi je trouve ça un peu limite quand il y a des personnes qui sont rémunérées pour donner un avis et qui ne disent pas qu'elles sont rémunérées ou qu'elles sont en partenariat avec avec une marque je trouve ça vraiment très limite et pour moi ça passe pas.

• Speaker #2

  En fait et ça a des dégâts quand même un petit peu à long terme c'est à dire que tu perds en fait la prochaine fois que tu vas voir une pub de Walmart tu vas dire est-ce qu'ils sont en train de me mentir parce qu'en fait ils m'ont déjà menti avant ces gens là. Même chose pour Sony. Ça a fait beaucoup de moqueries, il y a eu beaucoup de parodies, etc. Et puis, ce qui s'était passé dans ces deux cas aussi, c'est qu'ils ont essayé de backtrack, de ne pas reconnaître. Ils ont essayé un peu de supprimer des commentaires. Ils ont été très malhonnêtes quand ils ont commencé à se faire cramer, ce qui a fait que la communauté a...

• Speaker #1

  Et comment ils t'ont fait cramer déjà ?

• Speaker #2

  En fait, le nom de domaine pour...

• Speaker #1

  C'était pour la PSP,

• Speaker #2

  mais pour la PSP. Et je crois que c'était... ils ont trouvé en gros qu'une agence rémunérait ces deux mecs du camping-car pour Walmart.

• Speaker #3

  Parce qu'au final c'est même pas tant que ça passe, ça passe pas, c'est que t'es pris ou t'es pas pris quoi. Parce que si tu vas jusqu'au bout du process et qu'après on dit bon c'était bon enfant etc, ça va peut-être un petit peu mieux, mais le fait de backtrack et de dire « Oh non non, on a rien fait du tout, c'était pas du tout... » Faut assumer, faut dire bravo, bravo les gars vous avez...

• Speaker #2

  Sony ayant la... palme du pire, ils ont dit à la base ah non non c'était une blague,

• Speaker #3

  on a fait ça pour rigoler ils ont connu Sony je crois pour ça ils avaient pas fait un truc, ah non c'est un autre exemple c'est avec Pepsi l'avion le gars qui cumulait je sais pas combien d'achats sur Pepsi,

• Speaker #2

  il devait avoir un avion ils ont dit ah finalement non ces deux exemples amènent vraiment on l'a déjà dit dans des épisodes précédents, soyez authentique Quand vous communiquez avec... Vous êtes une marque, vous avez le droit de communiquer. Faites-le de façon authentique et transparente. Les gens vous le rendront et seront d'autant plus boules avec votre marque. Ça touche aussi à un autre point qui est ce qu'on appelle le shadow marketing. Shadow marketing qui continue d'exister aujourd'hui. Typiquement Reddit, Quora, des sites où tu vas apporter des réponses. C'est quoi ?

• Speaker #0

  Réexplique.

• Speaker #2

  Le shadow marketing, en fait, c'est dans des espaces sur Internet où il y a des échanges, où des gens viennent poser des questions. toi en tant que marque tu peux très bien créer un compte qui s'appelle Josh79 Profil lambda Profil lambda et quelqu'un vient nous demander est-ce que vous connaissez un bon système pour envoyer des emails sur internet ? La dite c'est très flagrant et puis il y a des gens qui se font bagne, il y a des gens qui se font downvote mais c'est encore quelque chose qui a beaucoup... C'est un peu un choc Il y a énormément de marques On le savait pas Il y a plein de marques et justement c'est... Si vous... Aujourd'hui, c'est beaucoup plus logique et beaucoup plus simple de le faire. Créer un profil au nom de ta marque, ce qu'on a dit dans un épisode précédent. Créer ton subreddit et balade-toi avec le compte de ta marque. Et donne des conseils aux gens et ne sois pas là à essayer de le faire en soum-soum parce que tu vas te faire cramer ou tu vas te faire downvote et du coup, tu vas disparaître.

• Speaker #1

  Un petit tip si vous voulez faire du shadow marketing, en tout cas sur Reddit, ça se reconnaît tout de suite parce que les messages, c'est quelques mots et c'est le meilleur, c'est ça. Un vrai utilisateur, un vrai mec de Reddit, il va te faire un... pavé pour expliquer pourquoi l'outil est bon.

• Speaker #3

  Il a les cinq solutions qu'il a testées avant.

• Speaker #2

  I'm glad you asked.

• Speaker #3

  Le mec attend vraiment depuis trois, quatre jours que quelqu'un pose la question.

• Speaker #2

  C'est magnifique. Deuxième exemple de stratégie un peu osée. Vous allez me dire si selon vous ça passe ou ça passe pas. Vous la connaîtrez peut-être. Une marque qui, du jour au lendemain, supprime son site web. Donc, enlève toutes les pages de son site web, ne garde que la home page et mets en ligne sur la home page un énorme agrégateur social wall qui est en fait les feeds de chaque réseau sociaux avec la mention de la marque. C'est-à-dire qu'en fait, tu arrives sur la home page, il y a un feed avec la recherche comme si tu avais tapé nom de la marque dans la recherche Twitter, nom de la marque sur Facebook et je crois qu'à l'époque, il y avait peut-être un autre truc. Donc, absolument rien de filtré. Ok,

• Speaker #1

  c'est quoi l'intérêt de faire ça ?

• Speaker #0

  Il n'y a pas eu une autre communication derrière pour dire qu'on était hackés ?

• Speaker #2

  Non, c'est un choix délibéré. Ils ont transformé leur homepage en social.

• Speaker #1

  Techniquement, ce n'est pas mal honnête. Je ne comprends pas l'intérêt vraiment de ça.

• Speaker #2

  Ça a fait parler énormément.

• Speaker #1

  Ah oui ?

• Speaker #3

  Il n'y avait pas de système de filtrage derrière.

• Speaker #1

  Zéro filtre Les mecs ont dû se lâcher Parce que du coup les mecs se sont lâchés en disant les pires horreurs

• Speaker #2

  Si tu disais quelque chose Sur cette marque Il n'a pas resté C'est génial

• Speaker #0

  Ça a duré combien de temps l'affichage ?

• Speaker #2

  Ça a duré Je n'ai pas la date exacte

• Speaker #1

  Les petits bonbons En plus ça s'adresse à un public assez jeune

• Speaker #2

  Justement on va y venir Pour vous c'est On va te poster qu'ils n'ont pas l'air d'en avoir

• Speaker #1

  Après y avoir réfléchi, ça passe pas tellement parce que je connais Internet et je connais Twitter. Je pense que c'est ça,

• Speaker #3

  il faut toujours imaginer le pendant dark de l'Internet et même du troll de base qui peut justement... C'est une porte pour moi, pour justement tous les trolls, de dire « Venez les gars, on va le défoncer » . Et moi je trouve que c'est le genre de... Ça pourrait finir comme ça, tu vas me dire, mais je pense que ça pourrait finir comme ça.

• Speaker #0

  Mais en soi, il faut sacrément avoir confiance en ta communication.

• Speaker #1

  Là pour le coup, c'est Skittles, c'est la cible qui est gênante parce que là ça s'adresse à une communauté qui est assez jeune. Mais si c'était pour un site, je ne sais pas, de perceuse ou un produit qui s'adresse à des personnes qui soient majeures, bon, ça me dérange moins.

• Speaker #2

  Il te dit que ce n'était pas modéré. Ah, je vais te le dire. Parce que vu ce qui s'est affiché sur l'enfer, je peux te dire que ce n'était pas modéré. Alors, ça touche quand même à quelque chose de... En fait, comme vous l'avez bien mentionné, le potentiel négatif, c'est marrant. Ça a fait parler énormément. Tout le monde a parlé d'eux à ce moment-là, mais plus aucun contrôle. et potentiellement du gros négatif. Je vous donne un exemple frappant. Il y a un tweet qui est apparu sur la homepage un moment, qui suggérait que l'achat de Skittles soutenait la maltraitance animale. Je cite « If you eat Skittles, you support killing puppies and kittens » . Si tu manges des Skittles, tu encourages le meurtre de petits chiots et de petits chatons. C'était en 2009. Le risque de spam, je vous annonce aussi qu'à l'époque, je crois qu'il y avait Tumblr dans le lot. Tumblr qui n'avait absolument aucun... qu'un problème à héberger du contenu pornographique, donc qui pouvait se retrouver, tu vois, par exemple, au prix quand tu faisais de l'agrégation, l'abus de plateforme, etc. Donc, ça a été globalement... En fait, c'est passé et pas passé. Mais ça a été vu comme un très bon point de départ aux expériences d'agrégation et de social wall, parce que, bon, ils ont récupéré énormément de buzz, tout le monde a parlé d'eux. Il y a eu effectivement quelques trucs malheureux qui se sont affichés pendant quelques moments, mais techniquement, ils pouvaient s'en laver les mains. Il y a eu d'autres soucis.

• Speaker #1

  Sans laver les mains.

• Speaker #2

  Ah bah oui, parce que eux, mec, ce qu'ils voulaient, c'était que tout le monde parle d'eux. Et ça a été le cas. T'as mentionné la cible aussi, ce qui est assez marrant, parce que parmi les post-mortem de cette opération, il y a eu beaucoup de discussions sur le fait qu'en fait, les gens qui ont participé à ça, et qui se sont vachement pris d'affect et tout, c'était des communautés très tech. Et c'était pas vraiment le cœur de cible de ce type de jeu, en fait. C'est pas eux qui achetaient, c'est pas les gens qui ont parlé de ce truc. et qui allaient tweeter et qui achetaient des Skittles. Donc en fait, ils ont fait énormément de buzz, tout le monde a parlé d'eux, mais pas vraiment les gens qui achètent des Skittles. Il y avait des problèmes aussi sur l'UX. Typiquement, les gens qui voulaient à ce moment-là chercher des infos sur le site de Skittles, il n'y avait plus de menu, il n'y avait rien. C'est-à-dire qu'en fait, ils ne l'ont même pas fait en interstitial, où tu pouvais décocher le truc et retourner sur le site. Ils ont wipe out le site. Je te donne probablement la tête que leur SEO a fait aussi. parce qu'un mec a supprimé pendant je sais pas combien de semaines oui c'est ça ah mais ça a duré plusieurs ils ont franqué ce que t'es nom d'oiseau c'était assez long donc ils ont aussi ça a quand même assez impacté leur SEO je comprends pas ah c'est juste chercher le buzz pour le buzz tu te rends pas compte la couverture médiatique qu'ils ont eu on parle de millions de vues

• Speaker #0

  de millions de messages sur Twitter, sur Facebook. C'est énorme. Genre, avec aucun argent, budget publicitaire, t'aurais eu autant de vues. Par contre, c'était extrêmement risqué.

• Speaker #1

  Mais tu disais, à quel prix post-mortem ? Ah bah ouais, ouais. À quel prix derrière ? Aujourd'hui ?

• Speaker #0

  Donc, ça a été quelque chose, en fait, quand les gens font l'analyse aujourd'hui, c'est vraiment, tu vois, 50-50. Ouais, les gars, c'était extrêmement audacieux. Vous avez eu une couverture médiatique. À l'époque, aucun budget com n'aurait pu vous acheter. en allant voir les gens en disant, tiens, je te donne 100 balles pour un article, 100 balles pour un article. Là, tout le monde a parlé d'eux. Mais d'un côté, la cible est un peu ratée. Et puis, des petits problèmes un peu plus à long terme en SEO, etc. En plus,

• Speaker #2

  2009-2010, est-ce que ce n'est pas l'âge d'or un peu de 4chan, tout ça ?

• Speaker #0

  Ça doit être dans ces Ausha.

• Speaker #2

  C'était risqué, c'était vraiment risqué.

• Speaker #0

  Et du coup, ça a donné beaucoup d'impact.

• Speaker #3

  J'arrive le matin au bureau et je dis, les gars, ça passe ou pas ? Ça passe, on le fait.

• Speaker #0

  Et donc du coup, il y a quand même beaucoup d'enseignements, d'insights intéressants sur ce cas pour les entrepreneurs, les marketeurs. L'importance de comprendre sa cible et l'importance de son user experience. L'essentiel de se demander sur une plateforme où une stratégie est adaptée à sa cible. Au final, est-ce que les gens qui mangent des Skittles, c'était les gens qui postaient des trucs sur Twitter pour être repis sur la page ? Le risque de perdre son contrôle de l'image de sa marque et de la faire souffrir. Le risque d'entamer son potentiel SEO. Et puis, le danger général des stratégies coup de poing rapides. Oui, tout le monde parle de toi, mais est-ce que c'est en bien ou en mal ?

• Speaker #1

  Du coup, tu vois, la question qui pourrait être intéressante de poser pour moi, c'est après, qu'est-ce qu'on a vu sur le CA ?

• Speaker #0

  Ouais, c'est ça.

• Speaker #1

  En fait, c'est OK, tu fais un million de vues, mais si tu changes rien à ton CA, qu'est-ce que ça t'apporte ?

• Speaker #2

  T'as perdu,

• Speaker #0

  t'as pris énormément de risques. pour rien.

• Speaker #1

  C'est ça le risque. Imagine, du coup, tu as une asso qui monte au créneau, il y a eu des trucs pas très propres, ça te descend, tu vois que tu perds en CA, là c'est vraiment... T'as de quoi faire virer un département. Ah bah oui, c'est clair. Qui a eu ce... Le lundi matin, à la machine à café, il doit être...

• Speaker #0

  Voilà, ils s'en sont sortis, mais pour les leçons à tirer, pour les entrepreneurs, pour les marques, ne vous précipitez pas toujours sur les nouvelles tendances sans rien évaluer. Gardez toujours le contrôle sur votre image de marque et sur les contenus qui peuvent sortir. Mettez en place un filtre, ayez des équipes qui puissent monitorer et gérer les contenus. Et puis voilà, faites ça doucement, tranquillement, ne cherchez pas le buzz à tout prix. Parce que comme dirait, quel intérêt de faire un million de vues si c'est pour vendre 10 euros de Skittles. Voilà, donc le premier ça ne passe pas, le deuxième ça passe, mais on risque de perdre son boulot dans les mois qui viennent.

• Speaker #2

  J'ai pris deux enseignes de fast-food très connues, qui sont aussi très connues pour leur publicité et les buzz qui en découlent.

• Speaker #3

  Année 2010-2020.

• Speaker #2

  Et c'est des vraies publicités. Il y en a une qui a fait une publicité, qui a mis en scène un adolescent homosexuel qui mange un burger avec son père, sans oser lui dire qu'il est gay, suivi du slogan « Venez comme vous êtes » .

• Speaker #3

  Le slogan, je l'ai. La pub, je ne l'ai pas. Ça ne m'a pas marqué.

• Speaker #2

  C'était en France, en plus.

• Speaker #0

  Je dirais que ça passe.

• Speaker #2

  Ça passe ?

• Speaker #0

  Oui, c'est un peu le principe.

• Speaker #2

  Regardez la pub tout à l'heure, je vous la décris un petit peu. C'est le mec qui téléphone à son amoureux, pendant que son père est parti chercher la commande. Il lui dit, chéri, je ne sais pas quoi. Il raccroche dès que son père arrive et son père lui dit... Moi, à ton âge, j'avais du succès. Franchement, tu dois avoir la cote auprès des meufs. Pause, venez comme vous voulez. Grosso modo, ça l'a...

• Speaker #3

  Je n'aime pas du tout le message. Je n'aime pas le mélange de...

• Speaker #0

  Je n'aime pas le storyboard, mais ça a pas de buzz.

• Speaker #2

  Je ne sais pas, j'attends que vous me répondiez. Moi,

• Speaker #1

  je n'aime pas non plus l'approche, parce que c'est des vraies problématiques pour les gens qui veulent faire leur coming out par rapport vis-à-vis de leurs parents, déjà. C'est des vraies situations straight. Et ramener ça... à un burger,

• Speaker #0

  enfin un moment que tu vois un élément marketing.

• Speaker #1

  Donc c'est dommage d'utiliser, de faire appel à ces concepts là qui sont quand même des trucs complexes, juste pour du burger. Maintenant, voilà si c'est fait avec une bonne intention, why not ?

• Speaker #3

  Mais si ça a été fait avec une bonne intention, c'est peut être maladroit.

• Speaker #1

  Le vodk.ru Z,

• Speaker #3

  il a été mis en avant via d'autres pubs bien plus intelligentes. Mais là, ça touche. J'ai l'impression que c'est un autre message qu'ils voulaient laisser passer en plus.

• Speaker #2

  Je sais pas, j'ai vu la pub et même honnêtement, moi-même je me suis demandé est-ce que c'est positif ou pas ? Donc alors pour le coup, c'est une publicité en France de McDonald's en 2015 et c'est passé comme une lettre à la poste. Aucun buzz.

• Speaker #0

  Oui, tel que tu l'as décrit, la pub n'est pas bonne.

• Speaker #3

  C'est mauvais le message, le slogan, venez comme vous êtes. Il est bien dans la mémoire de tout le monde, sans même noter la pub. Tu vois, c'est donc ça veut dire que quelque part, ça a marché. Mais sur ce sur ce profil là,

• Speaker #2

  c'était limite. Ouais,

• Speaker #1

  c'était vraiment prendre des risques. Après, je ne veux pas critiquer le boulot d'agence dont c'est le métier, etc. Il n'y a pas de problème, mais je trouve que c'est prendre beaucoup de risques pour on ne sait pas.

• Speaker #0

  À la décharge aussi des agences qui sont occupées de ça, je pense que la Venez comme vous êtes, elle a été déclinée, mec, en 1000 spots. Donc à un moment, forcément, ils ont dû arriver à des moments où ils se grattaient le fond du cerveau à se dire, bon...

• Speaker #2

  C'est quoi le sujet du moment ? Donc oui, c'est passé comme une lettre à la poste.

• Speaker #0

  Mais très important ce qu'a dit Eric, très important. Prendre en compte aussi les points de vue qu'on n'a pas forcément dans l'équipe. Il peut y avoir des problématiques de société. qui ne touche personne dans ton équipe ou dans ton entreprise, pas pour autant qu'elles n'existent pas et qu'elles ne peuvent pas être présentes.

• Speaker #3

  Je veux dire, si ce n'est pas ton combat sur le produit que tu veux vendre...

• Speaker #0

  Il faut toujours essayer de ne pas heurter la sensibilité d'autres personnes. Bien sûr.

• Speaker #2

  Et puis, vous irez voir la pub après, on la mettra en commentaire. Mais je ne trouve pas que c'était du génie non plus en termes de réalisation et en termes d'impact. Donc, c'était évitable. Donc deuxième fast-food, c'est une pub qui se passe pendant le mondial en Russie, je crois, c'était en 2018. Et c'est Burger King qui fait une campagne en disant, donc sur le réseau social russe Vkontakteur, je crois que ça se prononce comme ça. Le Facebook local. Non, pas du tout, d'accord. Et c'est une campagne qui dit que Burger King offre 3 millions de roubles, donc environ 41 000 euros, et des burgers à vie aux femmes qui tomberaient enceintes de footballeurs de stars afin d'améliorer la génétique du football.

• Speaker #0

  What ? Ah la vache ! Ah ça, ça passe pas du tout !

• Speaker #2

  On est en Russie, hein ? Oui,

• Speaker #0

  mais je vais le mettre, oui, enfin... Ah non, ça passe pas !

• Speaker #3

  Je sais pas, il n'y a pas de débat, enfin... C'est possible !

• Speaker #2

  Ok, ça passe pas ?

• Speaker #1

  Même si ça passe, j'ai envie de dire, why ?

• Speaker #3

  Donc ça, c'est passé ? Ça n'a pas battu le site ?

• Speaker #2

  J'attends, vous avez tous votre avis.

• Speaker #0

  Et qui gagne les burgers à vie ? La fille qui est tombée enceinte ?

• Speaker #2

  La femme qui est tombée enceinte. Alors,

• Speaker #1

  des pervenirs, que je comprenne bien, quand même, hein, cette petite aventure... Eugénique, on va dire. On fait venir des femmes de footballeurs de quelle nationalité ? Américaines ?

• Speaker #2

  Non, c'est des Russes. C'est pour améliorer la génétique du football russe.

• Speaker #0

  Les femmes qui doivent aller avec des footballeurs russes professionnels.

• Speaker #2

  Elles doivent accoucher de footballeurs stars pour améliorer la génétique du football. Et si elles le prouvent, elles ont droit à 3 millions de roubles et des burgers gratuits à vie.

• Speaker #1

  Plus entendu,

• Speaker #2

  les burgers, ça crée une meilleure génétique.

• Speaker #1

  Wrong on so many levels. C'est faux sur tellement de plans. Je trouve le truc, en plus, c'est un peu géopolitique ou quoi, mais c'est une entreprise américaine qui essaye d'imposer un truc comme ça. C'est vrai, j'avais pas vu ça.

• Speaker #2

  Moi,

• Speaker #1

  je trouve que ça fait beaucoup de red flags.

• Speaker #3

  On n'aurait jamais dû dépasser le stade du brainstorm. Les gars, j'ai une idée.

• Speaker #1

  Moi, je trouve que c'est tendu maintenant.

• Speaker #2

  Effectivement, bien vu, ça fait un énorme bad boy. Ils ont dû présenter leurs excuses publiques. Mais en fait, tu disais un truc. En fait, j'aimais bien cet exemple-là. Alors, pas pour ce qui s'est passé, évidemment, mais parce qu'en dehors de cet exemple-là, Burger King, je trouve qu'ils prennent énormément de risques sur leur marketing. Ils prennent des très gros steaks et en général, ça marche. Et en général, c'est pas trop à côté de la plaque.

• Speaker #0

  Burger King, en France, c'est... très bien.

• Speaker #2

  Les thèmes de Burger King.

• Speaker #0

  Shout out au team manager de Burger King. Un jour, il veut venir. On lui donnera même le gros fauteuil.

• Speaker #2

  Je crois que Burger King, Oasis, les deux,

• Speaker #3

  mais...

• Speaker #2

  Winamax.

• Speaker #0

  Mais ouais, non, là, complètement lunaire.

• Speaker #2

  Quand j'ai vu ça...

• Speaker #0

  Là, j'avoue que j'ai même pas d'insight à donner aux marques, à part juste ne faites pas ça. J'ai pas d'autres conseils là. Ne soyez pas sexistes.

• Speaker #1

  Ne soyez pas stupides. Je sais pas, après...

• Speaker #2

  Prenez des risques, mais pas trop quand même.

• Speaker #1

  Il y a prendre des risques et faire n'importe quoi.

• Speaker #2

  Mais je crois que ça revient aussi, je crois qu'ils s'y attendaient à ce résultat-là, mais je crois que ça revient aussi au fait qu'ils se sont certainement dit il n'y a pas de bad buzz. On va aller jusqu'au bout du truc.

• Speaker #3

  Il n'y a pas de bad buzz, il y a que du buzz.

• Speaker #2

  Ça s'est terminé en excuse publique.

• Speaker #3

  Je crois que durant tout l'épisode, on a retrouvé des exemples qui sont beaucoup plus intelligents que par exemple le dernier. inspirez-vous de ces campagnes qui ont bien fonctionné même il y a 30 ans, il y a des gens qui ont fait des belles choses et qui passeraient encore aujourd'hui

• Speaker #0

  Demandez toujours un avis externe c'est pas pour rien que dans toutes les industries, il y a cette bonne vieille pratique du contrôle panel, du pré-test où vous invitez des gens un peu de tous les environs si vous n'avez pas le moyen d'en organiser un, il faut que vous soyez simplement avec les proches avec vos proches de vos collègues, etc. vous distribuez un petit peu tout ça ... Et là, vous aurez des réactions peut-être d'un panel complet de personnes qui pourront, et parmi ces gens, il y a peut-être des gens qui vous diront ça. Moi, dans ma vie de tous les jours, je sais que ça va choquer telle personne.

• Speaker #2

  Si vous vous faites gifler à la sortie de la diffusion de la pub, c'est peut-être un signal.

• Speaker #1

  Moi,

• Speaker #3

  c'est clair. En tout cas, Eric, merci beaucoup.

• Speaker #2

  Merci, Eric.

• Speaker #3

  Un vrai plaisir d'avoir à nos côtés pendant ces trois épisodes. On vous rappelle, tu es Chief Marketing Officer basé à Metz. On peut te joindre, sûr.

• Speaker #1

  sur LinkedIn c'est le plus simple je pense sur LinkedIn c'est le plus simple et merci beaucoup pour cette invitation c'était super je me suis beaucoup amusé merci à toi et puis on invite les auditeurs qui ne l'ont pas encore fait à s'abonner à notre chaîne

• Speaker #3

  LinkedIn aussi sur LinkedIn et voilà bon week-end à tous bon week-end salut ciao tout le monde clatch lui grave bon bye