- Speaker #0
Oh non, t'allais pas faire ça ! Non, je ne fais pas la blague. Bah non, mais... Le principe devant...
- Speaker #1
Ils n'entendent pas, donc la pub à la radio,
- Speaker #0
ça va. Le principe devant les appareils...
- Speaker #1
Je l'ai vu s'esquisser sur son visage.
- Speaker #2
Salut à tous, je suis Patrice Vial, animateur de Café Clatch, et on se retrouve pour la... partie 2 de l'épisode de la semaine passée, en compagnie de mes amis de toujours et de Marine. Salut à tous !
- Speaker #1
Salut Patrice ! Faux Patrice !
- Speaker #0
Là,
- Speaker #1
tu me perds !
- Speaker #2
Le vrai Patrice peut continuer.
- Speaker #0
Ok, partie 2 de l'épisode Le Tribunal du Marketing avec Marine Morgan, qui travaille chez Régis.lu. Pour ceux qui n'ont pas entendu la première partie, qu'est-ce qui se passe ? On propose des entreprises qui ont un budget pour communiquer. Et on est là pour débattre si on doit faire complètement du digital, complètement du print, complètement de l'événementiel, etc. Donc, à vous de me donner un peu les bons arguments. Ou les mauvais, d'ailleurs. Ou les mauvais, oui, d'ailleurs. Vous n'êtes pas d'accord, vous avez le droit de vous taper, Bess. Super. Alors, donc, il nous reste quatre entreprises. La petite friperie, Audition Zen, une ASBL qui s'appelle Solid Action et Philprotect.
- Speaker #2
Allez, je vais choisir alors et je vais prendre Audition Zen.
- Speaker #0
Allez, on est parti avec Audition Zen, qui est spécialisée dans la vente d'appareils auditifs pour seniors. Ça marche plutôt bien. Il y a un budget de 80 000 euros sur un an. Les besoins attirent plus de seniors dans les magasins et plutôt rassurés aussi sur la technologie. Voilà. donc clairement on va cibler les gens qui ont plus de 70 ans en général mais qui sont souvent peu à l'aise avec le digital
- Speaker #1
Alors moi j'ai un trix pour ce genre de choses en fait il y a un truc qui est assez bon à savoir quand tu as ce genre de produit c'est que régulièrement en fait toi tu as la cible de ton produit donc là comme tu dis 70+, personne n'est pas digitalisé sauf qu'en fait la personne qui va déclencher souvent l'acte d'achat de ça Ce n'est pas la personne qui va le porter, c'est les personnes de l'entourage de cette personne qui, eux, sont en fait un petit peu plus jeunes. Tu as le cas, par exemple, dans les appareils auditifs, tu as le cas dans tout ce qui est caretaker, aide à domicile. En fait, les aides à domicile vont chez des personnes qui sont très âgées, qui parfois ne touchent pas un seul ordi. En fait, la personne qui déclenche, qui génère le lead, c'est les enfants de cette personne.
- Speaker #0
Donc, c'est quoi ? C'est du marketing d'influence, du bouche à oreille avec les gens qui...
- Speaker #1
C'est qu'en fait, tu peux te permettre de viser... en dessous de ta démographie en termes de digital. Donc là, pour le coup, sur des magasins comme ça, moi, j'essaierais quand même, j'ai l'impression, c'est peut-être déformé par ma propre image, mais j'ai l'impression de voir beaucoup ces marques-là à la télé. C'est souvent des grosses franchises avec des réseaux, des trucs qui sont capables de servir un peu partout.
- Speaker #0
Sur France 3, à 14h30. À la sieste. À la sieste. Ou à vendre.
- Speaker #1
Entre les deux. Mais là, tu vois, moi, je mettrais beaucoup sur de la visibilité, ça. Parce que c'est des trucs où tu dois l'expliquer. Tu dois construire vraiment une image de marque, je le trouve, là-dessus. Plutôt que, en fait, comment tu vas mettre en avant les USP, donc Unique Selling Point, de ton aide auditive. Genre, elle fait ça, elle fait ça, elle fait ci. Tu vois, ça ne résonne pas du tout en moi. Moi, j'ai plutôt envie qu'on me donne un magasin où je sais que je vais être accueillie. de telle façon ou tu vois je vais avoir tel forfait que je vais retrouver un peu partout le service après-vente moi je les verrais beaucoup en full branding en fait ces gens-là ouais affichage en pharmacie des choses comme ça ouais ou des collaborations avec ok affichage aussi alors ouais ouais vraiment mais en fait je fais tout sauf
- Speaker #2
des campagnes Ausha en fait et est-ce qu'on pourrait pas aussi imaginer du tout de boîte aussi dans une jojo chalandie si c'est un commerce physique ouais si t'arrives à avoir l'âge
- Speaker #1
Je ne sais pas si c'est possible dans les envois toutes boîtes d'envoyer des personnes dont tu as la date de naissance.
- Speaker #2
Après, si on part du principe que la personne...
- Speaker #3
Après, comme tu l'as dit, même si tu n'as pas ciblé les seniors, mais que tu as ciblé la fille du senior, elle peut en parler à son père ou à sa mère, tout simplement.
- Speaker #0
Bouche à oreille, donc marketing d'influence, on peut appeler ça comme ça. Promotion télé, radio, actuellement.
- Speaker #1
Radio Girafe.
- Speaker #0
Sur la radio, oui, mais... paradoxalement oh non t'allais pas faire ça non je fais pas la blague bah non mais je fais pas la blague non mais je l'ai vu ils entendent pas donc la pub à la radio ça va marcher c'est un truc
- Speaker #1
J'ai vu c'est ce qu'il fait sur son visage.
- Speaker #0
Oui, j'aurais pu se tenir sous le titre. On embrasse tous les gens qui ont des soucis.
- Speaker #1
Ils ne nous écoutent pas, du coup.
- Speaker #0
Bon,
- Speaker #2
Francis, comment tu as trouvé la personne qui te vend ses appareils auditifs,
- Speaker #1
toi ?
- Speaker #0
Il est en bas de chez moi.
- Speaker #1
On peut faire du print,
- Speaker #3
finalement. Aussi, finalement. Donc là, tu es dans un Luxembourg or Vort. Tu as des CSP+, tu as des seniors, tu as potentiellement quand même une cible qui est là.
- Speaker #1
Oui, 50+, en fait. Tout ce qui est journaux, radio, je pense que c'est effectivement le bon plan.
- Speaker #3
Et ciblé aussi, parce qu'il y a des magazines else.
- Speaker #1
Oui, tu as des magazines qui sont dédiés aux... je suppose, aux seniors ? Bien sûr.
- Speaker #3
Nous, c'est Health Bells, par exemple. On revient sur des niches. Tu vas lire ce magazine, tu veux retrouver des conseils santé, et potentiellement, tu auras des publicités liées à ça.
- Speaker #1
Ce qui fait sens.
- Speaker #0
C'était l'idée de...
- Speaker #2
Et puis,
- Speaker #0
à propos d'un business, vous me dites comment je le...
- Speaker #2
Le choix du print. Tu parlais d'un journal qui touchait beaucoup les CSP+. Ça dépendra aussi de la gamme du produit. Je suppose qu'il y a des appareils auditifs qui sont très bas de gamme, très peu chers, et certainement des appareils auditifs qui sont très haut de gamme et très chers.
- Speaker #3
D'ailleurs, ils sont à combien ?
- Speaker #0
Le budget ?
- Speaker #1
Ah,
- Speaker #0
les produits !
- Speaker #1
Ça va être du client.
- Speaker #0
J'ai rendez-vous justement pour moi la semaine prochaine.
- Speaker #1
Alors, FeedProTech, je suis assez curieux. Oui, oui. On tente FeedProTech ?
- Speaker #0
Allez, on part sur l'affaire suivante,
- Speaker #1
FeedProTech. J'ai peur de...
- Speaker #0
Non, non, non, il n'y a pas de piège pour l'instant. Vous reconnaissez quand même pas mal d'activités différentes. Oui, oui. Application mobile, donc, de coaching sportif. Ok. Ça marche plutôt bien. Il y a un budget de 50 000 euros sur un an. Les besoins, c'est clairement générer des téléchargements de l'application et surtout de fidéliser les utilisateurs. parce que comme tout bon sportif qui se respecte, on fait souvent du sport, enfin on démarre, et je ne sais pas quand est-ce qu'on s'arrête. Donc, l'expérience personnelle. La cible, c'est plutôt jeune, on va dire 18-35 ans, des passionnés de fitness, et puis forcément des utilisateurs de smartphones. On va être là-dessus. Poule digitale, qu'est-ce qu'on fait ? Campagne avec le FibraNes ?
- Speaker #2
Tout le monde le sait, beaucoup de gens l'ont déjà expérimenté certainement, il y a des saisonnalités. C'est-à-dire qu'il faut mettre le paquet sur le budget après la fête.
- Speaker #1
Plus d'années !
- Speaker #2
C'est vrai,
- Speaker #0
ça ! Bien sûr.
- Speaker #2
Et mettre peut-être un peu moins de budget pendant l'été et après l'été.
- Speaker #0
Début janvier,
- Speaker #2
on attaque... On fait une belle campagne.
- Speaker #1
Je te dis, alors, fais attention parce que des fois, il y a des marques... En fait, j'ai déjà eu le cas avec une marque de centre de fitness qui nous disait justement qu'eux ne faisaient pas les pubs après le nouvel an. Parce qu'en fait, c'est le moment où les gens viennent tout seuls, tu vois, au moment des résolutions. Par contre, arrive là où ils veulent mettre le paquet, c'est justement le creux de la vague après ça. En mars, quand tout le monde commence à abandonner, tu vois.
- Speaker #2
Quand oui, c'est bon, summer, bon,
- Speaker #0
c'est bon,
- Speaker #1
c'est bon. Mais effectivement, c'est très vrai, il y a énormément de saisonnalité dans ces trucs-là.
- Speaker #3
Campagne plutôt full mobile, du coup ?
- Speaker #1
Ouais, j'y rêve.
- Speaker #2
Ou bien un petit coup de génie avec un bel affichage devant un McDo, là.
- Speaker #0
Vous ne voulez pas me prendre en tant qu'influenceur ?
- Speaker #1
Clairement en fait...
- Speaker #2
Il y a le plus gros youtuber de France, non c'est plus le plus gros, je ne sais pas, Thibaut InShape qui a sorti son application.
- Speaker #0
Il n'est pas facilement accessible pour le coup.
- Speaker #2
Non mais c'est ça en fait. Ça a poussé l'application comme pas possible et je serais curieux de voir dans la niche du fitness quelle place occupe son application. A mon avis elle doit frôler le top 5.
- Speaker #1
Ce qui me ferait peur en fait, ce que je pensais effectivement à l'influence, il y avait quand même un budget assez conséquent.
- Speaker #0
Ouais, 50 000.
- Speaker #1
Parce qu'en fait moi ce qui me fait peur c'est qu'effectivement les youtubeurs fitness... ou sport, ils ont des communautés de malades en général, c'est beaucoup de following donc je pense qu'ils vont te faire payer quand même un sacré prix et il y a intérêt à ce qu'il y ait beaucoup d'engagement, ça c'est un truc dont, voilà, il faut toujours prendre en compte quand tu fais du marketing d'influence que le plus gros influenceur, avec le plus de followers coûte cher et c'est pas toujours forcément le meilleur pour toi. On parle souvent de micro-influence, des fois t'as des gens qui ont plus d'engagement parce que leur communauté elle est très récente que le mec qui est là un peu dans le marbre, tu vois, c'était le premier YouTuber fitness, il a 150 millions d'abonnés. Et en vrai, dans les 150 millions, combien reste encore à regarder ce truc et ce ne sont pas des abonnés ?
- Speaker #2
Il y en a qui étaient là il y a 10 ans, qui sont retournés, mais qui ne regardent plus.
- Speaker #1
Donc ouais, je ne sais pas, je serais un peu touché au niveau de...
- Speaker #0
Et une collab qui prend complètement à contre-pied ton activité, genre avec McDo.
- Speaker #2
Un bel affichage devant un McDo, ça pourrait être ça.
- Speaker #3
Un affichage plutôt qu'une collab.
- Speaker #1
Mais la crête, ils l'accepteront pas, parce que si ils acceptent cette collab, t'es clairement en train de dire,
- Speaker #0
regarde un petit cahier qui je collab. Pour apprécier un bon Big Mac.
- Speaker #3
Moi, je ferais aussi un article un peu dédié pour expliquer ce qu'ils proposent.
- Speaker #1
Présentation.
- Speaker #3
Bon, parce que je parle vraiment de nos supports. Mais je pense que pour le coup, faire une campagne un petit peu Instagram, Facebook, ça fait aussi du sens. Plutôt mobile pour télécharger l'application. Comme j'ai dit la dernière fois, essayer d'emmener tout de suite vers le téléchargement de l'application pour éviter de perdre la personne. Rigne digitale, pourquoi pas quand même ?
- Speaker #1
Je me demande, est-ce que... Alors, je ne suis vraiment pas spécialiste là-dedans. Tu vois, des salles de sport, de fitness... il reste encore des indépendants ou des trucs pas franchisés est-ce que du coup ces gens là tu pourrais en fait plutôt que de faire un partenariat avec un seul influenceur qui va te coûter des mille et des cents plutôt faire des partenariats avec certains centres indépendants tu vois en combinant en disant écoutez vous vous avez des cours co vous avez des gens qui viennent en général aller une deux fois par semaine et dans le prolongement si vous voulez on peut vous faire une offre Je ne sais pas, moins 10% pour les membres de votre centre, pour qu'ils puissent continuer à s'entraîner via l'appli à la maison les jours où ils ne viennent pas. Et je pense que ces gens-là seraient peut-être un peu plus open niveau tarif. Et pourquoi pas même mettre des pubs. Après, rémunérer toi et dans le sens inverse, mettre des pubs dans ton appli locale. Et tu vois, si tu ouvres l'appli à Metz, tu as une pub pour ton partenaire en disant, si vous voulez aller voir un revancheur.
- Speaker #3
proposer 7 jours gratuits pour télécharger l'app et puis tu expliques vraiment que tu as 7 jours gratuits pour que les gens adhèrent à ton application et comme ça tu crées un petit réseau d'indépendants puis plus tard tu les rachèteras pour faire ta franchise et devenir un nouveau Basics et en
- Speaker #2
plus je reviens avec ça mais on peut encore faire des UGC moi ça me fait beaucoup penser à ce qu'on peut voir dans les UGC rendez-vous à l'épisode précédent on l'a dit à la partie 1 Je l'ai promis, je l'explique au prochain épisode, restez connectés. Non, non, mais typiquement, les trucs de téléachat où ils vendent des produits, soit disant miracles ou des trucs de sport, tu vois, l'homme ou la femme qui dit, moi, je fais ça trois fois par semaine et depuis que je le fais, j'ai perdu autant de kilos. Et tu vois le avant après. Alors,
- Speaker #0
ouais,
- Speaker #1
petit tips, il y a des régies publicitaires qui sont absolument contre les avant-après. Google Ads, notamment, est totalement anti avant-après, c'est interdit dans les publicités. Ne passez pas en tant qu'annonceur 6 semaines et 10 000 euros à monter une campagne avant-après.
- Speaker #2
Alors montrez juste le après.
- Speaker #1
Ouais, pour vous la faire rejeter une fois que vous vous implémentez dans Google Ads. C'est déjà arrivé.
- Speaker #0
C'est marrant, vous n'avez pas trop pensé à la partie sponsoring événements.
- Speaker #1
Ah, de sport.
- Speaker #0
Des événements sportifs, des marches, des choses comme ça.
- Speaker #3
Il y a la vitesse run en septembre. Je ne sais jamais.
- Speaker #0
On peut toujours sponsoriser. D'ailleurs, on est inscrits, nous. pour le prochain marathon ?
- Speaker #1
Alors nous, peut-être. Moi, particulièrement, non.
- Speaker #0
Il est inscrit, mais on n'ira pas.
- Speaker #1
On ira distribuer des cafés, allez.
- Speaker #0
Passons à la petite friperie. Il s'agit d'une boutique de vêtements de seconde main pour souvent les jeunes adultes. Donc vraiment, je crois que c'est le plus petit budget qu'on a de toutes ces affaires qui est de 5000 euros pour un an. Un petit peu de vêtements de seconde main. Et donc, les besoins, c'était de se faire connaître localement et essayer d'augmenter les ventes parce que ce n'est pas fou. Donc, la cible reste quand même assez jeune, un peu comme l'application mobile de sport, donc adultes de 18-35 ans qui sont plutôt sensibles à la mode éco-responsable.
- Speaker #2
Pour le côté pas cher, moi, j'aurais pensé aussi beaucoup aux réseaux sociaux organiques. Après, pour dépenser les 5000 euros, Antoine, Marine ?
- Speaker #1
Le truc, c'est que réseau organique, ça reste compliqué parce qu'il faut...
- Speaker #2
Tu payes avec ton temps, en fait.
- Speaker #1
Ouais, et puis il faut. Tu arrives à créer ta communauté.
- Speaker #3
Là, toutes les semaines.
- Speaker #1
En vrai, mec, moi, je pense que je le tenterais. Je ferais un event. J'essaierais de faire un event super cool et de faire venir plein de monde avec de la bouffe, musique, passer une belle après-midi. Limite sortir les racks dehors.
- Speaker #0
Et comment tu fais la promotion de ton event ?
- Speaker #1
Ce qu'on a mentionné tout à l'heure. T'as un petit doc Instagram. Ouais, tu essaies de faire un petit trailer vite fait, tu diffuses partout et puis tu crées les événements et tu les boostes via...
- Speaker #3
Si t'arrives à faire des partenariats après.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Des échanges. Ouais, mini collaboration avec les partenaires, enfin les voisins quoi.
- Speaker #3
Voilà.
- Speaker #1
Ouais, tout ce qui est un peu dans ta cible. Ce que je vois énormément, de plus en plus, c'est les... Typiquement, j'ai l'impression que tous les trucs qui vendent aujourd'hui de la déco et des tableaux, ils vendent des fringues, et tous ceux qui vendent des fringues, ils vendent des tableaux et de la déco. Essayez de t'associer, peut-être, pour faire... ben tu vois pour faire se croiser les deux mondes et c'est d'attirer une partie des gens qui achètent chez A vers B et vice versa mais ouais je pense que 5000 en vrai ça part vite en commun c'est compliqué tu fais un one shot peut-être la micro influence aussi avec des influenceurs locaux à l'art le groupe peut largement négocier les prix tu peux peut-être les inviter en fait je pense l'event ça devrait être tu vois le truc central et d'essayer de brancher tout ce que tu peux à la limite même tu demandes parce que ça faut quand même le souligner ... Tu as souvent la possibilité, on ne le fait jamais assez, je trouve, de demander un coup de main. Et des fois, tu n'es pas obligé. Et tu as plein de gens qui seront prêts à filer un coup de main. On a même entendu en parler dans l'épisode sur les données des avis. Tu sais que si la marque, elle résonne un peu avec ses valeurs et tout, tu n'as pas de souci à donner un coup de main. Oui,
- Speaker #2
ça fait même plaisir de le faire.
- Speaker #1
Oui, je suis sûr que tu as des trucs qui font des sandwiches ou de la bouffe. Ils vont se dire, en fait, la friperie, elle est cool. Je vous file un peu à manger.
- Speaker #0
Et travailler sa fiche Google My Business.
- Speaker #1
Exactement, oui. Qui est gratuite.
- Speaker #0
Oui, qui n'a pas un rond, j'allais dire.
- Speaker #2
Qui rapporte même beaucoup d'argent.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
oui. Qui peut rapporter beaucoup.
- Speaker #3
Comme vous avez dit, les avis, finalement. Moi, je sais que même pour aller à un restaurant, c'est d'abord l'avis. Je regarde les commentaires. Si c'est OK,
- Speaker #1
j'y vais. Demandez toujours des avis. Et justement, par exemple, dans le cas de l'event, ça, ça peut être un truc énorme. À tous les gens qui viennent à l'event, vraiment, tu pousses un peu. Genre, ça va, ça se passe bien, c'est cool. Alors, s'il vous plaît, si vous pouviez nous mettre un avis sur la fiche My Business, ça nous aiderait beaucoup. Et là, en fait, à 5000 balles avec un event, si tu récupères, je ne sais pas, admettons qu'il y ait 100 personnes qui viennent, tu récupères 100 avis à 5 étoiles sur une fiche.
- Speaker #3
Pas le même jour, par contre,
- Speaker #1
parce qu'on dirait qu'on les a achetés. Après, voilà, mais ça, ça va te donner un boost en SEO local gigantesque et tu vas en récupérer les bénéfices toute l'année.
- Speaker #0
On termine avec Solide Action, qui est une association à but non lucratif, qui aide les personnes en précarité à se réinsérer dans la vie active. Donc, budget, 15 000 euros sur un an. Et les besoins, c'est de se faire reconnaître pour recruter des bénévoles et éventuellement des donateurs. Ça peut aider aussi, bien évidemment. Donc, la cible, globalement, des particuliers engagés. En général, c'est 30-65 ans, on va dire. Des entreprises qui souhaitent financer des actions solidaires et également les collectivités locales. C'est de trouver du soutien auprès des collectivités locales. Que fait-on avec 15 000 euros sur un an ? Est-ce qu'on investit tout dans le digital ? Est-ce qu'on mise sur une campagne 360 ?
- Speaker #2
Moi, je partirais du principe que si l'association n'est pas encore connue et qu'elle est assez nouvelle, pour la faire connaître et pour générer ce sentiment d'émotion, ce serait bien d'avoir une publicité vidéo. Pour la diffuser, peut-être du Facebook Ads ou quelque chose comme ça, ou du YouTube Ads.
- Speaker #0
T'as lu ma fiche ?
- Speaker #1
Non.
- Speaker #0
J'avais mis sensibilisation par storytelling vidéo.
- Speaker #1
Ouais, c'est ce qui marche le mieux aujourd'hui. Très honnêtement, c'est très compliqué aujourd'hui de déclencher des dons sur Internet. C'est super galère.
- Speaker #0
Même pour les plus grands.
- Speaker #1
Même pour les plus grands, Unicef, etc. Ils ont du mal aujourd'hui. Ça devient vraiment compliqué. On vit une période aussi qui fait que tu as de l'inflation, etc. Donc les gens te donnent parfois de moins en moins. Au niveau du recrutement des bénévoles, je crois savoir qu'il y a pas mal de plateformes en ligne qui sont dédiées aux assos, qui permettent de créer une petite fiche. En fait, c'est un peu comme des agrégateurs, mais pour association. Et quand des gens veulent être bénévoles ou se disent « tiens, j'aimerais donner mon temps » , ils vont souvent aller en SEO chercher « association, bénévolat, plus la ville » . Et donc, si tu es déjà inscrit là-dedans... Il y a des chances que les gens me trouvent et se disent « Tiens, cette asso, elle est dans un thème qui me plaît, donc je leur envoie un message pour faire du bénévolat. » Je ferai en sorte de m'inscrire le plus possible dans tous les agrégateurs, dans tous les sites de listing, etc. Il y a Google Ad Grants, qui est, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est le système de subvention de Google aux ASBL, qui permet d'obtenir jusqu'à 10 000 dollars de publicité gratuite par mois. C'est que pour
- Speaker #0
Luxembourg ? Non,
- Speaker #1
c'est partout. Alors en fait, c'est ça le bémol, c'est que c'est partout dans le monde. Mais le problème au Luxembourg, c'est que le marché est tellement petit et tellement rempli qu'en fait, Google laisse très peu de place aux associations dans les publicités. Donc malheureusement, Google Ad Grants au Luxembourg, ça ne marche pas des masses. Oui. Par contre, vous pouvez quand même vous inscrire au programme. Ça permet d'avoir des logiciels moins chers, d'avoir accès à des formations gratuites. Ça, c'est cool. Mais effectivement, sur le versant marketing digital au Luxembourg, Google AdGrants, c'est un peu...
- Speaker #3
Je sais qu'au niveau digital, en tout cas, pour des associations, en général, on joue le jeu et on offre parfois quand même des campagnes. Ouais, cool.
- Speaker #1
Ça, c'est cool.
- Speaker #3
Pour le coup, pour des campagnes type standard, IAB standard, on va prendre des formats leaderboard, halfpage, billboard... et puis on va faire de la notoriété un petit peu sur la marque.
- Speaker #1
Ouais. Disons qu'il faut se faire voir. Il ne faut malheureusement pas en attendre des retombées directes. C'est compliqué de déclencher, d'avoir du Ausha. On en a spent du revenu déclenché par TPU Estate tout de suite. Mais au niveau du bénévolat, je dirais... se faire voir et puis dire on va faire des affiches,
- Speaker #0
on a besoin de monde solidaires.
- Speaker #2
Est-ce qu'on peut pas imaginer un modèle type levée de fonds Kickstarter etc. où la personne qui donne en fonction du montant qu'elle donne reçoit des goodies des plantages,
- Speaker #0
des choses comme ça. J'ai vraiment lu mes fiches.
- Speaker #2
Je te promets,
- Speaker #0
j'ai le pouce sur campagne crowdfunding.
- Speaker #1
Il a une bonne vue. C'est quoi ces trucs genre Hello Asso, je sais pas, ils ont des plateformes ?
- Speaker #2
Même toi si tu n'as pas d'association et que tu veux lancer un projet et que t'as pas les fonds. Tu publies ton projet sur la plateforme et les utilisateurs de la plateforme peuvent te donner de l'argent. En fonction du montant qu'ils donnent, tu peux leur donner des goodies, des avantages, un accès à ton service, à ton produit, des choses comme ça. C'est ce que Villebrequin avait fait d'ailleurs.
- Speaker #1
C'est à l'heure.
- Speaker #3
Solid action, oui. Je pensais à de l'affichage un petit peu vraiment pour la notoriété, mais c'était 15 000 euros l'année.
- Speaker #0
Oui, à peu près. Oui, ça reste une petite SBL qui débarque.
- Speaker #1
C'est tout. C'est difficile, les ASBL. C'est un sujet difficile. C'est pour ça qu'on l'avait gardé pour la fin.
- Speaker #0
Non, on ne l'a pas gardé pour la fin. Il y en a un bonus. Mais oui,
- Speaker #1
les amis.
- Speaker #0
Et bien sûr, il y a toujours un bonus. Alors, attention. Dernière affaire, c'est pour un podcast qui s'appelle Caracache.
- Speaker #3
Vous avez réfléchi juste avant.
- Speaker #1
Un podcast qui pense de temps en temps.
- Speaker #0
Un podcast basé sur le marketing et l'entrepreneuriat. qui ont une très belle page LinkedIn. Je vous invite à aller vous abonner. Ils ont un budget de 20 000 euros sur un an.
- Speaker #1
Ah ouais ?
- Speaker #0
C'est pas vrai. C'est le principe de l'épisode. On amende des concepts. Les besoins, augmenter l'audience et attirer des sponsors. Donc, on cible les entrepreneurs, les marketeurs, freelance, pays francophones et autres. Que fait-on ?
- Speaker #1
Marine, nous, on a tout essayé. On a tout essayé.
- Speaker #3
D'accord.
- Speaker #0
Est-ce qu'elle choisit de m'y aller ? Vous comptez sur moi ?
- Speaker #3
Très bien. Être partenaire avec Régis. Effectivement, peut-être être partenaire avec Régis.lu, mais Virgule, Lux Times, pour vraiment...
- Speaker #1
Ce qu'on avait fait à un moment, nous, je crois, c'était avec quelle...
- Speaker #2
Avec Adada ?
- Speaker #1
Avec Adada, oui.
- Speaker #0
On a fait une collab avec Adada.
- Speaker #1
Inviter des gens aussi, moi, je pense que c'est... Au final, ça reste...
- Speaker #3
À des événements par exemple, ou même là on parlait de la course, donc Business Run, et puis vous interviewez des personnes. Vous pouvez avoir même un stand spécifique dans des événements et vous faire connaître.
- Speaker #1
C'est vrai qu'on n'a jamais vraiment pensé à sortir du studio techniquement. Il y aurait des choses à faire dehors.
- Speaker #0
On y travaille.
- Speaker #2
Moi je suis un dev,
- Speaker #1
je ne sors jamais de l'hôtel.
- Speaker #3
Montrez-vous peut-être un peu plus. Or digital, effectivement.
- Speaker #0
Sans le traumatiser, oui. Déjà, on va faire des vidéos qui sortent du cadre du studio, à proprement dit. Mais oui, on peut faire... Puis même en print, on ne fait pas de print, mais des affichages dans des espaces de coworking, des choses comme ça, ça pourrait être...
- Speaker #3
Moi, je vois vraiment plus cette partenaire d'événement où un petit stand et vous êtes là, vous posez des questions. Ça peut vraiment être intéressant avec des sujets spécifiques.
- Speaker #0
Très bonne suggestion.
- Speaker #1
Ça, c'est vraiment une bonne idée. Vos... Je pense qu'aussi, comme on le fait avec toi, en fait, nous, on aime bien échanger, mais je pense qu'on a vraiment un levier à faire venir des gens pour nous faire connaître de leur audience. Concrètement, c'est du bouche à oreille. On donne l'opportunité à des gens de venir s'exprimer et puis ils nous le rendent en en parlant, en disant « j'ai participé à tel truc » .
- Speaker #3
Et potentiellement, vous proposez d'autres personnes si vous n'avez pas…
- Speaker #1
Oui, ça c'est bon. Je crois que c'était une idée, c'est toi qui en avais parlé, Patou, de demander à nos anciens invités s'ils avaient une idée de quelqu'un qu'ils pourraient inviter.
- Speaker #0
Oui, oui, oui. Faire un peu le bouche-à-oreille comme ça, oui, parce qu'on ne pense pas forcément à toutes les personnes qu'on peut. Oui, on ne connaît pas forcément.
- Speaker #1
Vraiment ? Ouais.
- Speaker #2
Je lui ferai une liste de tes connaissances.
- Speaker #1
Est-ce que quelqu'un a plus de 150 000 followers dans ta liste de contacts ?
- Speaker #0
Ce serait pas mal ça. On est Kanye West.
- Speaker #3
Effectivement, pourquoi pas interviewer une influenceuse ou un influenceur ?
- Speaker #1
Ah bah écoute, comme tu l'as vu, notre porte est ouverte à tout le monde.
- Speaker #2
Écoutez, je suis Patrice Vial et je vous lance un appel. Nous cherchons des influenceurs dans la région luxembourgeoise à venir discuter avec nous.
- Speaker #0
De l'identité.
- Speaker #3
Je ne les connais pas tous, mais il y en a. Et j'ai une copine qui connaît quelqu'un. Non mais je peux m'enseigner.
- Speaker #1
Je n'en dis pas plus. On attend.
- Speaker #0
Finalement, on avait bien fait de l'invitation. Merci beaucoup.
- Speaker #3
Merci de m'avoir invitée.
- Speaker #0
C'était super. Un petit message encore ? Quelque chose qu'on n'a pas évoqué ? Plein de choses n'ont pas été évoquées.
- Speaker #3
Une petite étiquette. Papa, je t'aime. Merci beaucoup de m'avoir invitée. C'était super. J'étais un peu stressée, mais finalement,
- Speaker #1
ça s'est pas en train de se faire. merci à toi et puis du coup nous on se retrouve la semaine prochaine avec Café Clatch ça marche allez ciao bisous ciao salut