- Speaker #0
Non, je ne l'ai pas compris. D'accord, mais il va être Café Clatch. Qui se pointe dans la discussion ? Antoine Cordier ! Antoine, bonjour ! T'as l'air fatigué !
- Speaker #1
Ça va, écoute !
- Speaker #0
Tu reviens d'une session workshop, formation, LAMA ?
- Speaker #1
Oui, exactement ! J'ai eu le plaisir et l'honneur d'être invité par la LAMA Academy pour donner une série de trois workshops sur la publicité en ligne avec le partenariat de la Chambre de Commerce, la House of Training de Luxembourg. Donc ouais c'était très cool On a rencontré des entrepreneurs On a beaucoup parlé de PPC Comment s'y mettre, comment pas se décourager Quelles sont les choses à savoir C'était super intéressant d'échanger
- Speaker #0
Bonne expérience Et t'as fait la promotion de Café Clatch Ouais,
- Speaker #1
le logo de Café Clatch a été mis
- Speaker #0
En haut de la fiche Pendant la trêve C'est tellement 2000 Et également Bien sûr nous avons Naïm Salut Batou,
- Speaker #2
salut Antoine Salut Salut
- Speaker #0
Naïm, on a une grosse fanbase qui est en train de se construire. Il y a des questions dans tous les sens. On m'arrête dans la rue, on me dit mais qui est ce Naïm Zian dont tout le monde parle de chez Café Clatch ? Non, sérieusement, juste en deux mots, tu es front-end développeur. Est-ce que tu peux rapidement nous dire en deux mots en quoi consiste ton travail et pourquoi ta vision, finalement, elle est essentielle dans nos discussions ?
- Speaker #2
Alors, merci de considérer ma vision comme essentielle. Alors oui, comme tu l'as dit, je suis front-end développeur. C'est pas une question de quota.
- Speaker #0
Allez,
- Speaker #2
c'est quoi la question déjà ? Ah oui, effectivement, je suis front-end développeur, je fais pas mal d'intégration, de la création de sites web, de la gestion de projets, majoritairement sur des projets étatiques. Et non, je ne suis pas là par quota, si c'était votre question.
- Speaker #0
Pour rappel, cette émission, elle est produite par E-Connect, donc une agence de marketing digital basée au Luxembourg. Et aujourd'hui, pour cet épisode, on va se mettre dans la peau de petits, moyens commerçants qui, chaque année... doivent se battre férocement face à l'ogre Amazon et particulièrement durant l'un des week-ends qui va arriver prochainement, qui est celui du Black Friday.
- Speaker #2
Je ne vais pas vous faire l'affront de réexpliquer ce que c'est, je crois qu'aujourd'hui tout le monde sait ce que c'est. Par contre, la question à un million du jour, c'est et si Amazon ne dominait plus le Black Friday, comment est-ce qu'on peut regagner des parts de marché ? en tant que petit commerçant TPE, PME.
- Speaker #1
Est-ce que c'est possible ? Et si oui, comment on s'en sort ?
- Speaker #0
On a le droit de rêver qu'Amazon, un jour, se fasse détrôner vraiment par les petits commerçants ?
- Speaker #2
Qui sait ? En tout cas, il y a peut-être des possibilités pour des commerçants de pouvoir prendre des parts de marché à Amazon. Donc aujourd'hui, on a un épisode qui s'adresse vraiment aux TPE, PME, qui ont un business physique, qui ne sont pas ou peu digitalisés et qui n'ont pas forcément un site e-commerce. J'avais noté une petite statistique intéressante sur le Black Friday aussi, c'est que ce n'est pas une période de solde normale. D'après les statistiques de Clavio dans le rapport du Black Friday Trends 2024, la décision d'achat se fait à 70% par le prix. Donc on voit qu'il y a un réel intérêt à faire une bonne affaire si on veut créer une bonne offre de Black Friday.
- Speaker #1
C'est un peu tout le souci qui se pose devant les commerçants. C'est qu'en fait, Black Friday, à la base, c'est le moment où tout le monde cherche la meilleure offre. Donc le moins 50%, etc.
- Speaker #0
Plus que pendant les soldes classiques d'hiver, d'été.
- Speaker #1
Et le problème qui se pose, c'est qu'en fait, quand tu analyses un peu le modèle du Black Friday, ça reste un modèle qui est en fait très peu recommandable pour les commerçants locaux, pour les TPE et les PME. Ces entreprises-là ne peuvent pas se permettre d'opérer avec des aussi gros discounts parce qu'en fait, ça va bouffer leur marge. Et en fait, ce qui se passe quand on regarde un peu les statistiques disponibles sur Eurostat ou sur e-com.lu, on se rend compte qu'en fait, il y a un énorme volume d'achats. au Luxembourg et notamment pendant la période du Black Friday, mais qu'en fait, 80% de ce volume d'achat fait au Luxembourg part chez des vendeurs étrangers. Donc ça veut dire en fait qu'il y a...
- Speaker #0
Une grosse part du gâteau qui...
- Speaker #1
Oui, il reste peut-être une petite part du gâteau pour les commerçants luxembourgeois qui se font ravir ça par Amazon.de, par les big players d'autres pays. Petite note de Eurostat.
- Speaker #0
Au niveau de l'Europe, on est...
- Speaker #1
Donc en 2022, le Luxembourg est classé 26e sur 27. pour le pourcentage de ventes en ligne. Donc, on a énormément de retard.
- Speaker #0
Le classement de Ligue des Nations de foot, on est d'accord.
- Speaker #1
Et donc, c'est vraiment quelque chose sur lequel nous, on veut un petit peu tirer la sonnette d'alarme. Et aujourd'hui, proposer des solutions et des pistes de réflexion aux commerçants locaux pour voir comment est-ce qu'ils peuvent reprendre le contrôle, comment est-ce qu'ils peuvent aller regagner des parts de marché. Et puis aussi même un peu s'adresser aux consommateurs qui vont nous écouter, savoir qu'ils ont aussi leur rôle à jouer là-dessus.
- Speaker #0
C'est ça. sa responsabilité est entre les mains de tout le monde. Trois situations, globalement, selon la position de l'entreprise, des objectifs de vente, des choix de mode de vente. On est parti sur le premier cas, étude de cas. Donc, on va parler plus de vente au comptoir, la vente physique. L'objectif, c'est d'optimiser la vente en magasin. Donc là, contexte, on n'a pas forcément de site de e-commerce. Voilà, on est un petit peu en retard.
- Speaker #1
Une toute petite réponse digitale suffit. Voilà.
- Speaker #0
Qu'est-ce qu'on peut dire ? Aux entrepreneurs qui sont dans cette situation, quelles sont les premières actions qu'ils peuvent mener ?
- Speaker #2
Alors, une première action déjà qui peut être simple à mettre en place. Aujourd'hui, je suppose que tous les commerçants ont une base de données client, en tout cas la majorité. Donc, pourquoi pas exploiter cette base client pour les relancer via une newsletter, par exemple. Weekend Black Friday, on fait une telle promotion sur tel type de produit. Ça peut déjà être un premier point relativement facile à mettre en place et rapide à mettre en place, même quand on est peu digitalisé.
- Speaker #0
Nous, avec Kinect, on utilise un outil qui s'appelle Brevo. Je pense que peut-être tout le monde ne le connaît pas.
- Speaker #1
C'est l'équivalent de Mailchimp. C'est des outils qui permettent d'envoyer, on va dire, pas du mass mailing, parce que ça permet de contacter via email tous ces clients, tous les gens qui ont accepté d'être contactés commercialement. ou d'au moins faire une demande de savoir s'il souhaite être contacté commercialement et de pouvoir faire ça à grande échelle. Parce qu'aujourd'hui, avec une boîte Outlook, on ne peut pas envoyer 6000 emails en une seconde.
- Speaker #0
C'est ça. Donc, une base de données, adresse mail client, on travaille sur une belle remise, un bon produit, on envoie la newsletter à tout le monde et on espère qu'il y a la queue devant la porte avant même l'ouverture du magasin. Alors,
- Speaker #1
c'est le grand schéma. On insiste quand même bien, c'est que comme on l'a dit dans l'intro, faites très attention, ne sacrifiez pas. L'idée, c'est de ne pas sacrifier complètement vos marges. C'est de réussir à notifier tous les clients qu'on a une offre super, sur laquelle on a bien travaillé en amont, avec un calcul de rentabilité, un objectif de volume de vente, qui fait que, OK, avec 15% de réduction, si j'en vends 200 quantités, je suis gagnant. Et donc là, je ne tombe pas dans le piège classique du Black Friday, où je me dis, Allez, il faut que je fasse comme Amazon, donc je mets moins 50%, et puis tant pis, je vais vendre, je vais bosser tout le week-end, et en fait je vais perdre de l'argent. Ce qui est surtout l'écueil à éviter. Là, vous avez aussi dans cette piste de réflexion la possibilité d'attirer les gens en magasin avec une offre, une promo. Et une fois qu'ils sont arrivés au magasin, de mettre en place des stratégies qu'on va appeler d'upsell ou de crosssell. Donc en bon français, de vente croisée ou de vente incitative.
- Speaker #2
Je ne savais pas qu'il y avait des mots français. Si,
- Speaker #1
si, vente croisée et vente incitative. Donc l'idée, c'est d'ailleurs de réussir à faire venir quelqu'un avec une super offre, de ne pas trop sacrifier sa marge. Et une fois que la personne est là, de, en magasin, réussir à lui vendre des produits additionnels, des produits qui complémentaires à ce qu'on lui a vendu, ou de faire une vente incitative ou de l'upsell, c'est-à-dire de vendre un produit plus haut de gamme ou de vendre une quantité supérieure. Et là, en fait, vous allez réussir avec un tout petit effort digital, un mail qui est envoyé, une belle offre commerciale, à faire venir les gens chez vous. à les éloigner des grandes offres des plateformes gigantesques en ligne et quand même à avoir un Black Friday qui est rentable pour vous.
- Speaker #2
C'est l'idée générale qu'on voulait passer aussi pendant ce podcast, c'est que la guerre des prix, surtout avec des gens comme Amazon qui s'en foutent de perdre de l'argent, elle est perdue et elle n'est jamais saine. Une guerre des prix, c'est jamais sain. Donc l'idée, ce serait plutôt de vendre plus avec moins de marge, mais une marge quand même, plutôt que de vendre un produit seul. Mais sur lesquels on perdrait des...
- Speaker #0
Est-ce que ça semble faire Vinissimo, le marchand de vin ?
- Speaker #1
Oui, Vinissimo.
- Speaker #0
C'est un client où on n'a pas les stats, mais le jour du Black Friday, apparemment...
- Speaker #1
Il y a la queue devant chez eux.
- Speaker #0
C'est premier arrivé, premier servi, mais par contre, ils font des offres assez vols. Six bouteilles de vin vendues, six offertes, sur des grands crus, ce genre de choses. Est-ce qu'on peut discuter un petit peu des offres qui sont... plus psychologique peut-être, comment on travaille un peu ce marketing-là, le choix des produits, le choix des offres ?
- Speaker #1
L'idée, c'est que quand on ne peut pas se permettre de faire un discount à moins 50%, on peut en général se permettre de faire une offre, par exemple, avec, dans le cas de Vinissimo, trois bouteilles achetées, donc trois bouteilles offertes. En fait, on... ou de faire des packages par exemple, de faire des bundles. L'idée, c'est de vendre vos produits ou vos services sans dévaluer leurs valeurs, mais en réussissant à les faire percevoir de façon un peu plus qualitative via une offre. Donc faites un forfait, faites un package, faites une édition limitée par exemple de votre produit. Tout ça, ça influe sur la mentalité des gens.
- Speaker #0
Ça demande quand même à identifier d'abord les... Les produits vraiment stratégiques, tu parlais tout à l'heure de rentabilité, mais bien évidemment, il y a une étude, nous on ne peut pas faire là, maintenant, comme ça proprement dit, mais le commerçant doit pouvoir savoir sur quel type de produit il peut faire ce genre d'offre.
- Speaker #2
Et même en termes de lifetime value, je crois qu'un commerçant qui fait moins 70% à chaque occasion, au Black Friday, au solde d'hiver, à la Saint-Valentin, au solde d'été, ça dévalue un peu son produit et je crois que ça lui apporte quelque chose de positif.
- Speaker #1
D'ailleurs, on voit bien, ça c'est une parenthèse, mais on voit bien que les marques qui se positionnent très premium, très haute qualité, participent très peu au Black Friday. Par exemple, Apple ne fait pas de Black Friday. Oui, les marques de luxe.
- Speaker #0
On peut travailler aussi sur la partie exclusivité du produit. Ce n'est pas toujours possible, ce n'est pas toujours applicable, mais quand on peut le faire, typiquement des vins, pour reprendre le cas de Vinissimo. on peut mettre en place des offres sur des vins qui ne sont pas trouvables sur Amazon, par exemple. Ça peut être une bonne piste.
- Speaker #1
L'idée, c'est vraiment de montrer qu'on peut rivaliser dans le monde réel avec 1, 2, 3 d'efforts digital, un PDF à envoyer par mail, à retourner via réponse.
- Speaker #0
De toute manière, même si la vente se fait qu'au comptoir, dans le cas de l'entrepreneur qui ne vend que sur site, il y a quand même une communication qui doit se faire en digital. Donc quoi qu'il arrive, quelle que soit sa situation, en tout cas son avancement dans sa digitalisation, il y a des actions à mener, même pas forcément de très grandes envergures, pour pouvoir un minimum rivaliser avec...
- Speaker #2
On parlait des promotions, il n'y a pas que ça. On peut aussi offrir des cadeaux. On parlait de Apple. C'est vrai qu'Apple ne fait pas de promotion à ma connaissance, ou très rarement alors.... Par contre, presque tous les ans en septembre, ils font les offres de rentrée. C'est-à-dire que si tu achètes un Mac qui va te coûter, j'en sais rien, 1 500, 2 000 euros minimum, tu vas avoir la paire d'écouteurs AirPods. Ouais,
- Speaker #1
ouais.
- Speaker #2
Et donc, sans faire de promotion, sans dévaluer le produit, on a quand même des arguments à avancer pour inciter à l'achat.
- Speaker #0
Ça, c'était le cas de l'objectif de vente au comptoir, au moment de son site. Maintenant, si on rentre un peu plus dans la digitalisation, un client qui a peut-être un site de e-commerce, ou qui a très certainement un site de e-commerce, veut démarrer rapidement sa stratégie digitale, sa présence en ligne, et faire davantage booster ses ventes sur son site de e-commerce. Comment ça peut se présenter ?
- Speaker #1
On peut même partir, si on veut être local, on peut même partir d'un commerçant qui aujourd'hui n'aurait aucune présence. en ligne, donc il n'y a pas de site de e-commerce. Et dans ce cas-là, on a nous identifié quand même un process pour un acteur luxembourgeois qui pourrait en fait démarrer sa présence digitale de 0 à 14 jours, réussir à être présent en ligne, à pouvoir vendre et à proposer des promotions et à pouvoir communiquer via des campagnes publicitaires, par exemple sur Facebook, Instagram ou Google Ads. ces promotions. Donc là, on va regarder un petit peu comment on s'y prendrait, nous, si on était dans le cadre d'une de ces entreprises.
- Speaker #0
Une petite question comme ça qui me vient à l'esprit, tout ce qui est référencement naturel, donc retravailler un petit peu la description de ses produits sur son site, retravailler la fiche My Business, donc travailler plus le local sur Google en faisant sa fiche, soigner sa fiche Google, etc. Est-ce que ça, c'est une bonne idée à court terme pour... Alors, pour être impactant au Black Friday,
- Speaker #2
si tu as un commerce physique et que tu n'as pas de Google My Business, j'ai envie de dire, qu'est-ce que tu attends pour le faire ? Peut-être que tu ne savais pas que ça existait. Fais-le. C'est gratuit et ça apporte énormément de valeur.
- Speaker #1
Après, pour attraper tout de suite le Black Friday, j'ai envie de te dire, même si ça tend à être moins le cas au fur et à mesure des années, mais le SEO rime rarement avec court terme. C'est des choses à mettre en place.
- Speaker #0
C'est important, tout le monde ne sait pas forcément que... Travailler le SEO, on avait cette discussion tout à l'heure, j'ai un petit peu de langage. Le SEO, c'est donc référence naturelle, c'est plus de l'engagement sur du long terme. Donc si on veut des résultats à court terme, on va plus privilégier des campagnes ciblées sur les réseaux sociaux, sur Google Ads, faire des promos dans cette année.
- Speaker #2
CF, l'épisode avec Laurent Maillard, je crois que c'était moi qui donnais l'exemple. Il y a beaucoup de gens qui se plaignent, qui vont rédiger 5, 6, 7, 8, 9, 10 articles de blog et qui vont dire mon site ne rend pas mieux C'est un peu compliqué. Il vaut mieux en générer un ou deux par semaine et en poster un ou deux par semaine pendant deux ans et après regarder les statistiques. mais si on regarde les statistiques après deux ou trois mois, ça risque de coincer un petit peu.
- Speaker #0
Pour le Luxembourg, c'est vrai que là, on parle beaucoup de l'économie, le marché Luxembourg. Je pense que pour tous nos amis francophones qui nous écoutent, même si la situation des commerces en France n'est pas aussi peut-être dramatique, le mot est fort, mais c'est volontaire, il n'est pas aussi dramatique que Luxembourg. Je pense qu'il y a aussi des cas de figure un peu similaires. Moi, à Luxembourg, on a des plateformes, enfin une plateforme locale qui s'appelle Let's Shop et qui permet...
- Speaker #1
En fait, Ledshop est un petit peu le pendant Amazon, c'est une marketplace en ligne, mais qui est dédiée aux commerces locaux à Luxembourg. Et donc l'idée, c'est qu'avec un tout petit investissement, alors je n'ai pas exactement les prix en tête, mais on parle de, je crois, quelques centaines d'euros par an, pour pouvoir bénéficier d'un shop en ligne hébergé sur Ledshop. Le led shop va ensuite gérer le shipping, va aussi faire un petit peu de communication autour de sa plateforme.
- Speaker #2
Il te paye presque de la publicité en fait.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Je n'ai pas de boutique en ligne, j'ai juste un commerce dans une rue, je n'ai pas de site de e-commerce, je peux en gagner sur le led shop. Et faire ma communication. Mais campagne publicitaire, redirigée,
- Speaker #1
c'est ça ? On parlait tout à l'heure des formations à l'Alama Academy. Et une des personnes qui était à cette formation m'a à un moment demandé si elle pouvait faire de la publicité via Facebook qui n'atterrissait pas sur un site qu'elle possédait. Donc je lui ai posé la question parce que je ne comprenais pas trop où il voulait en venir. Et il m'a dit, moi j'ai une vitrine sur Let's Shop. Et donc en fait, c'est vrai qu'à ce moment-là, pour moi, ça a fait tic. Donc oui, c'est possible. Et c'est-à-dire qu'aujourd'hui, moi qui suis commerçant luxembourgeois, qui n'est pas débouché en ligne, je peux ouvrir ma plateforme sur Let's Shop, y mettre mes offres et mes produits du Black Friday disponibles avec des discounts ou alors avec des packages ou autre. Et après ça, utiliser en fait des campagnes digitales. Je crois même que Let's Shop, il me semble, ont un service de campagne digitale dédié pour les commerçants. Ou alors je peux travailler avec une agence, par exemple, qui va pouvoir mettre ça en place. Et là, en fait, je passe de zéro. à presque, je n'ai pas envie de dire 100% digital, mais en tout cas, je suis 100% opérationnel en digital, sans avoir eu à investir 50 000 euros dans un compte Shopify, sans avoir eu à travailler en amont pendant un an sur le plan de mon site, etc. Donc des projets de grande envergure. Et là, en fait, je peux...
- Speaker #0
Ce n'est pas incompatible. C'est juste qu'en fait, si on a une position inférieure en termes de budget, etc., on peut immédiatement ou là même dans les trois semaines... qui vont suivre la diffusion de l'épisode, donc en trois semaines, un mois.
- Speaker #1
C'est possible.
- Speaker #0
On peut créer une boutique très rapidement et être visible grâce à ce compte.
- Speaker #2
C'est vrai que tu l'as mentionné brièvement Antoine, mais je crois que c'est bien de rappeler, parce que tout le monde ne le sait peut-être pas, Amazon en fait, ce n'est pas vraiment un site e-commerce, c'est une marketplace. Donc ça veut dire que la majorité, l'écrasante majorité des produits que vous allez pouvoir acheter sur Amazon, ce n'est pas Amazon qui vous les vend. C'est des vendeurs inscrits sur Amazon qui proposent leurs produits. Amazon propose des services de logistique avec Prime, etc. mais vous achetez à un vendeur qui est rarement Amazon.
- Speaker #0
Ça fait partie du débat que je veux mettre dans le bonus audio. Je le dis un peu déjà à tout le monde, mais on va en discuter un peu plus en détail sur la position, en fait, de est-ce qu'on va sur Amazon ? Voilà,
- Speaker #2
exactement. Sans trop spoiler, n'importe qui peut aller sur Amazon comme n'importe qui. Selon certaines guidelines, évidemment, mais comme sur les shops, c'est totalement possible pour un commerçant de s'inscrire sur Amazon, de créer sa boutique Amazon, comme sur les shops.
- Speaker #1
Il y a beaucoup de choses à dire sur ça. Sur le… On abordera peut-être un petit peu après dans le troisième use case, mais tout ce qui concerne l'économie circulaire. Est-ce qu'il vaut mieux dépenser sur Amazon.de à des grosses entreprises qui vendent leurs produits plutôt que chez un commerçant local au Luxembourg ? Il y a plein d'articles.
- Speaker #0
On va travailler sur l'éthique, tout ça. Écoutez, si on a fait le tour de ce deuxième cas de figure, je propose d'enchaîner sur le troisième cas de figure. Plus la collaboration entre commerçants, on peut appeler ça comme ça ?
- Speaker #1
Alors, il y a déjà quelque chose qui existe à Luxembourg-Ville, mais dans à peu près, je crois, toutes les grandes villes et tous les pays au monde, il y a souvent des associations des commerçants. Alors, en l'occurrence, à Luxembourg-Ville, c'est l'UCVL, l'Union commerciale de la ville de Luxembourg. Et donc, on aurait certaines choses à peut-être proposer, à mettre en place.
- Speaker #0
S'ils nous écoutent, oui.
- Speaker #1
S'ils nous écoutent, un grand bonjour à eux et un grand merci pour leur mission quand même. Oui, donc leur objectif, c'est quoi ? C'est de développer des partenariats entre les commerçants. Et on avait noté quelques petites idées. Moi, j'ai découvert quelque chose en faisant mes recherches pour cet épisode. C'est le Small Business Authority.
- Speaker #0
Ça veut dire qu'il a travaillé.
- Speaker #1
Je te sens piquant,
- Speaker #0
genre du patron.
- Speaker #1
Oui, j'allais dire, oui, effectivement, j'ai travaillé pour cet épisode. Le Small Business Saturday, c'est assez populaire aux Etats-Unis, moins en Europe, en tout cas je ne connaissais pas.
- Speaker #0
Le Small Business Saturday.
- Speaker #1
Alors ça suit du coup le Black Friday et c'est pour mettre en avant les commerçants locaux et donc c'est un peu leur jour.
- Speaker #2
Ouais, en fait c'est né de... il y a énormément d'alternatives en fait au Black Friday qui se sont développées au fur et à mesure des années. Il y en a qui... On va dire qu'il y en a qui ont une visée très positive de se dire, voilà, le Black Friday écrase les petits commerçants, les commerçants locaux. Donc, on va créer le Small Business Saturday pour mettre en valeur ces commerçants-là. Il y a des alternatives qui sont anti-Black Friday, où justement, on prend le contre-pied. Et nous, le jour du Black Friday, en tant que commerçant, on va dire qu'on ne le fait pas et qu'on s'y oppose pour telle et telle raison. Il y a même des mouvements de Block Friday où il y a des organisations de blocage des entrepôts d'Amazon, par exemple.
- Speaker #0
Le Block Friday.
- Speaker #2
Le Block Friday, oui.
- Speaker #0
On n'est pas confondants avec l'anti-Block Friday. Voilà,
- Speaker #2
l'anti-Block Friday.
- Speaker #1
J'aime bien ce côté un peu anti-marketing. Tu nous l'avais développé tout à l'heure. C'est le fait de mettre en avant qu'on ne participe pas à un événement marketing tout en faisant du marketing. Tu nous l'avais expliqué tout à l'heure, ils faisaient des posts où ils expliquaient... Pour le bien-être de nos employés, pour éviter...
- Speaker #0
Grosse bannière en haut du site. Non, nous ne faisons pas le Black Friday.
- Speaker #2
En tout cas, sachez que c'est intéressant que ça se développe en ce moment. Et que, voilà, c'est possible, si vous êtes un commerçant dont les valeurs ne correspondent pas avec le Black Friday, recherchez des alternatives et vous verrez qu'il y a des façons de communiquer et de tirer son épingle du jeu en refusant d'y participer. Nous, ici, dans le troisième use case, on a choisi de prendre une voie un petit peu au milieu. On a le sentiment qu'il y a la place pour les deux. C'est-à-dire que oui, il y a des Black Friday, il y a des gens qui aiment acheter du hard discount, qui cherchent la grosse promo. Et d'un autre côté, il y a aussi plein de gens qui veulent soutenir les commerces locaux. Nous, on en discute souvent par rapport à notre activité. Cette année, on voit beaucoup quand même d'entreprises luxembourgeoises déposer le bilan, faire faillite. C'est des entreprises pour lesquelles... Parfois on avait une petite attache sentimentale, chez qui on aimait bien aller manger, chez qui le patron nous faisait rigoler quand on passait. Et donc on a quand même un devoir, que ce soit l'UCVL, l'Union commerciale de la ville de Luxembourg, ou la chambre de commerce, ou même nous en tant qu'acteurs du marketing ou consommateurs, de se rendre compte de ça et de lutter un petit peu pour la survie des commerces de proximité. Et typiquement, c'est pour ça qu'on a noté l'idée du Small Business Saturday. Et on s'est dit, en fait, c'est un peu une mission collaborative. c'est pas le tout d'en parler mais à un moment il faut se dire les gars comment on fait pour sauver nos commerces de proximité et faire en sorte que ces commerçants là profitent aussi du Black Friday ou du Small Business.
- Speaker #0
Et justement vous pensez quoi de l'idée de créer des synergies entre les différents commerçants locaux par le biais d'un événement, vraiment ça demande de la préparation certes mais un événement où je sais pas on fait... Typiquement, on organise un défilé, par exemple un défilé de mode si on vend des habits, etc. Et on fait ça sur une place ou dans la rue. Et on profite aussi des commerces aux alentours pour faire de la cross promo. C'est-à-dire, tiens, si tu viens voir le défilé, sache que ces habits-là, tu peux les acheter sur ce magasin. Et tu as envie de boire un petit pot, un café, etc. Eh bien, en achetant cet habit-là, tu as une promotion pour... Je dois aller boire un coup ? Enfin voilà, bref, trouver des... L'idée,
- Speaker #1
c'est qu'on ne peut pas vraiment concurrencer un géant comme Amazon, parce qu'il est trop puissant, trop grand, trop de data, etc. Par contre, on peut être meilleur que lui sur certains aspects qu'il ne peut pas exploiter parce qu'il est trop gros. Typiquement, c'est une union des commerçants. Ça, ça peut être vachement intéressant d'avoir une promo chez un commerçant parce qu'on a acheté celui d'à côté. Créer des événements. Amazon, demain, il ne peut pas créer un événement pour chaque niche présente sur sa marché. Donc en fait, c'est toutes ces choses qu'Amazon ne peut pas faire parce qu'il est trop grand, trop tentatif.
- Speaker #0
Un événement sportif, tu vois.
- Speaker #1
Voilà,
- Speaker #0
un événement sportif.
- Speaker #1
Si vous essayez de miser sur un effort logistique qui serait meilleur qu'Amazon, ça risque d'être très compliqué. La concurrence avec les prix sur Amazon, ça risque d'être très compliqué.
- Speaker #0
En trois semaines, ça sera un peu court.
- Speaker #1
En trois semaines, ça va être extrêmement compliqué. Donc, essayez de choisir des batailles sur lesquelles Amazon est moins bon ou mauvais et engouffrez-vous dedans.
- Speaker #2
Et pour nous, on a quand même l'idée que ça devrait être une mission partagée entre les organismes de soutien au commerce de proximité, entre les commerces de proximité eux-mêmes. Organisez-vous, je sais que, par exemple, moi je viens de Metz, je sais qu'il y a une association des commerçants de la Fournierue, par exemple. Eux, ils sont toute une rue avec plein de commerces, ils sont mis ensemble, ils sont capables d'avoir un petit budget, d'investir dans la com pour créer, par exemple, un événement dans la rue, pour faire venir tout le monde. L'UCVL, etc., doit être aussi une force motrice là-dedans, déclarer que c'est une action, que c'est quelque chose qu'on souhaite développer, qu'on souhaite marketer auprès des consommateurs. Et puis voilà, il doit se mettre en place toute une collaboration au niveau local pour aider les commerces de proximité, les mettre en valeur à l'occasion du Black Friday pour qu'ils puissent récupérer une part de ce gâteau qui, aujourd'hui, malheureusement, part à l'étranger.
- Speaker #1
J'avais envie d'une dernière petite chose, je suis désolé, je te coupe. Par rapport à l'UCVL, si vous faites partie de l'UCVL ou d'une association similaire, on serait vraiment ravis de vous avoir avec nous dans le podcast. Donc n'hésitez pas à nous envoyer un message, un petit message sur LinkedIn, sur la page Café Clatch. il vous répondra et on vous invitera avec grand plaisir.
- Speaker #0
Même un commerçant, tout court. On aimerait bien, parce que là, c'est vrai qu'on parle, on n'a pas de témoignage là maintenant en direct. On le constate en tant que client, que consommateur, mais aussi comme expert en marketing. On se rend compte un peu des difficultés que chacun rencontre. Mais effectivement, il y a la place, il y a un micro, on est prêt à accueillir et à discuter. Et d'ailleurs, si vraiment vous voulez mettre en place des actions rapides ou les actions... plus longues, comme on a discuté, venez brainstormer avec nous, parce que cette discussion-là, on le fait autour d'un brainstorm, le matin, on est transparent. Le matin, on se rassemble autour d'une table, on essaye d'échanger un peu les idées, celles qui sont pertinentes, celles qui le sont moins, on les met de côté pour ne pas trop polluer l'épisode. J'aimais bien tout à l'heure le fait que tu parles de choisir ses batailles, pour terminer un peu avec l'aspect engagement, énergie, budget, etc. Est-ce que c'est une vraie question ? Abandonner tous les autres types de promotion qu'on a dans l'année, les soldes d'hiver, les soldes d'été, la Saint-Valentin, est-ce que c'est une bonne idée ? Est-ce que c'est trop compliqué à répondre ?
- Speaker #2
Non, non, en fait c'est quelque chose qu'on voit de plus en plus. Moi, je monte beaucoup de campagnes, je travaille quand même avec beaucoup de commerçants. Et il y a deux choses. Il y a effectivement, le monde et le calendrier commercial, on va dire, évoluent. Plus d'un temps, les soldes d'hiver et les soldes d'été, c'était un événement incontournable. C'était le saint graal du marketing. Aujourd'hui, on voit que c'est de moins en moins. Il y a beaucoup plus de promotions, il y a de moins en moins d'intérêt pour les périodes des soldes. Au contraire, le Black Friday qui n'existait pas il y a quelques années encore, aujourd'hui ça devient la force motrice. Donc oui, les commerçants, moi ça m'arrive pour certains commerçants de leur conseiller de réduire leur budget dédié aux soldes pour augmenter leur budget dédié à la... période du Black Friday, pas forcément au Black Friday comme on l'a dit, parce qu'en fait, il y a une chose qui se passe, c'est quelque chose qui remonte souvent dans les études sur le Black Friday, ou sur les Prime Day, même, de Amazon, c'est ce qu'on appelle, en fait, l'effet de halo. C'est-à-dire qu'en fait, quand on est dans une période où on est enclin à acheter, il y a beaucoup plus de chances qu'on achète, mais pas forcément juste pour la promo qu'on attendait. C'est-à-dire que si moi, en tant que commerçant local, j'arrive à tirer mon épingle du jeu, au moment où Amazon fait toute sa réclame et toute sa publicité pour le Black Friday, j'ai aussi plus de chances de vendre.
- Speaker #0
Parce que les gens sont dans une mentalité d'acheter quelque chose.
- Speaker #2
Et si on arrive, comme l'a dit Naïm, à montrer nos atouts, nous, on est plus authentique, on est plus qualitatif. Le service après-vente, il se fait dans le magasin toute la journée.
- Speaker #0
C'est de comprendre quand est-ce que l'acheteur est mentalement engagé dans l'acte d'achat. Et donc surfer un peu sur cette... Cette vague, cette envie de consommer.
- Speaker #2
Mais effectivement, tu as raison de le noter. Le calendrier évolue et les soldes prennent de moins en moins d'importance, alors que la période du Black Friday devient de plus en plus importante.
- Speaker #1
C'est marrant, ça revient aussi à ce qu'on disait tout à l'heure, par rapport au Small Business Saturday, tu parlais des Prime Days, on parle du Black Friday. En fait, ces jours de promotion, ils sont conditionnés dans la tête des gens parce qu'on en parle beaucoup. Donc si on se met beaucoup à parler du Small Business Saturday qui n'existe presque pas en Europe, on peut vraiment créer un événement promotionnel marketing pour les petits commerçants. Petits entre guillemets, mais je pense qu'on peut vraiment créer quelque chose de chouette si on se met ensemble, si on arrive à avoir de bonnes synergies.
- Speaker #0
Donc, les commerçants qui nous écoutent et qui se sentent impliqués dans ce contexte, venez, contactez-nous. Abonnez-vous à la page LinkedIn. Vous pouvez commenter sous l'épisode, nous contacter en message privé. Nous faire un mail, l'adresse mail, hellocaféclatch.lu.
- Speaker #1
Hello at caféclatch.lu.
- Speaker #0
Et on peut prendre un rendez-vous, on discute autour d'un café, autour d'un micro si la personne se sent... l'envie de témoigner de sa situation. On a une landing page aussi, caféclatch.lu, avec une newsletter, si on s'abonne.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Qu'est-ce qu'on propose ?
- Speaker #2
Qu'est-ce qu'on offre ?
- Speaker #0
On fait toujours des petits cadeaux.
- Speaker #1
On fait des cadeaux,
- Speaker #2
c'est une propre conseil.
- Speaker #1
Déjà, vous recevrez tous les PDF qu'on promet à la fin de chaque épisode. Potentiellement, quelques petits cadeaux surprises dont je ne dévoilerai pas la nature. Je vous invite à vous abonner.
- Speaker #2
Des photos de toi.
- Speaker #0
Les idées qui viennent, mais...
- Speaker #1
Décris un peu ces idées Non pas du tout Non non On commence vraiment à beaucoup travailler Sur la newsletter pour délivrer un maximum De valeur dedans Et aussi de dire tout ce qu'on n'a pas l'occasion De dire dans les podcasts ou les choses un peu plus Techniques
- Speaker #0
En tout cas tous ceux qui aujourd'hui ne se sentent pas prêts Ou en tout cas qui ont raté Qui ont l'impression D'avoir raté l'événement Et qui veulent être prêts pour 2025 Donc là il y a des des actions sur le long terme sur lesquelles on peut aider. Dans la newsletter, on donnera quelques petites... Oui,
- Speaker #2
une petite checklist pour être prêt pour 2020. Voilà,
- Speaker #0
et si on veut les appliquer, on nous contacte et puis on sera ravis de pouvoir aider.
- Speaker #1
Alors, vous êtes modeste parce que vous dites une petite checklist. J'ai vu les éléments qu'on a... Oui, c'est vrai,
- Speaker #0
c'est vrai.
- Speaker #1
Il y a une très belle liste en réalité.
- Speaker #0
J'avoue, j'avoue. OK, on termine cet épisode sur cette petite note. Et puis, on va enchaîner sur le... Petit épisode bonus, je sais que vous êtes très contents. Pour teaser un petit peu pour ceux qui veulent écouter, j'ai envie de nous mettre un petit peu plus dans le débat et on va essayer de dire si on est d'accord ou pas d'accord sur des actions à mettre en place sur un site de e-commerce. Et vous allez me dire si c'est une bonne ou une mauvaise idée ou en tout cas trouver des arguments pourquoi ça serait une bonne ou une mauvaise idée de le faire. Ok,
- Speaker #2
t'as le show ? Ouais, bien sûr.
- Speaker #0
et en tout cas pour ceux qui ont écouté jusqu'au bout on vous remercie infiniment et si vous avez des commentaires d'ailleurs sur le format, si c'est trop long pas assez, si on creuse pas assez si on doit remplacer Naïm ou l'animateur n'hésitez pas à nous faire des commentaires des messages,
- Speaker #1
même si vous n'êtes pas à l'aise de venir témoigner devant un micro, envoyez-nous un message un petit commentaire, un retour positif ou négatif on est prêts à tout entendre et à s'améliorer
- Speaker #2
Et puis, moi, je souhaiterais juste terminer cet épisode avec un petit message pour tous les commerçants déjà. On sait que c'est une période qui demande des efforts, du boulot. Donc, bon courage à eux pour le Black Friday, pour traiter les commandes. On espère que vous en aurez le plus possible. Et puis aussi aux consommateurs. Donc, n'oubliez pas que derrière les petites entreprises, c'est des impôts qui sont payés à Luxembourg. C'est des gens que vous croisez dans la rue. Pensez plus.
- Speaker #0
À changer le comportement. Tant que vous pouvez,
- Speaker #2
essayez de penser économie circulaire et peut-être acheter un peu plus cher avec 15% à quelqu'un.
- Speaker #0
Et moins souvent peut-être. Et moins souvent, un produit de meilleure qualité, produit localement.
- Speaker #2
Donc soutenez vos commerces locaux.
- Speaker #1
On préfère toujours remplir le frigo d'un luxembourgeois plutôt que d'améliorer le yacht de Jeff Bezos. Exactement.
- Speaker #0
Allez, merci. Allez,
- Speaker #1
salut. Allez,
- Speaker #2
bisous. À la semaine prochaine.