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Café Klatsch

Pourquoi ton entreprise DOIT construire sa propre IA

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36min |31/10/2025
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Pourquoi ton entreprise DOIT construire sa propre IA

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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du marketing digital et de l'intelligence artificielle ? Dans cet épisode de Café Klatsch, nous revenons avec des insights percutants sur les évolutions récentes qui transforment notre façon de travailler. L'IA ne cesse de gagner en importance dans le monde professionnel, mais elle n'est pas sans défis. Nous discutons des risques de perte de données et de la nécessité d'une gouvernance efficace, des enjeux cruciaux pour tous les gestionnaires marketing.

Au cœur de notre conversation, nous mettons en lumière les dangers du copier-coller dans l'utilisation des outils d'IA. En effet, cette approche peut entraîner des problèmes de conformité au RGPD, mais aussi une perte de données précieuses pour les entreprises. Il est essentiel de comprendre que chaque entreprise est unique, et nous insisterons sur l'importance de créer des systèmes d'IA sur mesure qui prennent en compte le contexte spécifique de votre activité.

Nous partageons également des stratégies innovantes pour intégrer l'IA de manière stratégique et sécurisée dans vos processus d'entreprise. Comment maximiser votre productivité tout en minimisant les risques ? Nous avons des astuces marketing qui vous aideront à naviguer dans les tendances digitales actuelles. Que vous soyez dans le e-commerce ou que vous gériez des réseaux sociaux, cet épisode est fait pour vous.

Nous vous proposons des solutions pratiques pour tirer le meilleur parti de l'intelligence artificielle. La formation et la gouvernance sont des éléments clés pour s'assurer que vous ne perdez pas de vue vos objectifs tout en explorant ces innovations technologiques. En somme, cet épisode de Café Klatsch est une véritable mine d'or pour tous ceux qui souhaitent rester à la pointe des tendances marketing et des tendances IA. Ne manquez pas nos conseils pour une lead generation efficace et des stratégies digitales qui fonctionnent !

Rejoignez-nous pour ce retour captivant après la pause estivale, et ensemble, explorons comment naviguer dans cet océan d'opportunités offertes par l'intelligence artificielle et le marketing digital.


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Café Klatsch - Le podcast où l'innovation et la créativité rencontrent le branding et la stratégie marketing pour les entreprises luxembourgeoises. Abonnez-vous pour ne rien manquer !


#Podcast #CaféKlatsch #Branding #StratégieMarketing #ConsultanceCréative #Innovation #EntreprisesLuxembourgeoises #econnect


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au tout début de ChatGPT, il y a eu des conversations qui étaient indexées sur Google.

  • Speaker #1

    Il y a eu le problème avec Grok aussi, il me semble, plus récemment. T'as eu peur,

  • Speaker #2

    hein ?

  • Speaker #1

    Non, t'as perdu des choses.

  • Speaker #2

    Allez, c'est le retour de Café Clatch, les amis. Saison 4, après trois mois et demi d'absence, on revient de vacances. Oh, calme-toi, calme-toi.

  • Speaker #1

    Ça commence déjà. Ça commence,

  • Speaker #2

    ça m'énerve. On n'a même pas fait une minute d'épisode. Ça y est, je prends déjà un tag. Une seconde. C'est incroyable. Les amis, j'espère que vous avez bien profité de vos vacances. Je sais qu'on est en octobre. Déjà, ça paraît si loin et si près à la fois. On travaille dans un domaine qui est tellement passionnant et tellement speed que du coup, effectivement, on a peut-être raté quelques informations, quelques actualités passionnantes. Sachez que pour cette nouvelle saison, on va continuer à parler de marketing digital, on va continuer à parler d'intelligence artificielle, mais un peu plus qu'avant, parce qu'effectivement ça prend de plus en plus d'ampleur, ça place au quotidien, dans votre travail, dans vos habitudes, et donc on a décidé pour cette saison de réorienter un petit peu les épisodes, alors bien sûr il y aura toujours de la déconne, il y aura toujours de la discussion, toujours des invités. Mais évidemment, on va rajouter un peu plus la couche IA dans nos débats.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui aussi, nouvelle saison, nouveau concept. Antoine a préparé une petite actualité que vous avez peut-être manqué durant cet été. Il vous l'explique tout de suite.

  • Speaker #0

    Ouais, non, bah juste pour vous mettre au courant que récemment, en fait, Google a sorti un outil. On n'est pas sponsorisé par Google, pas encore. On espère l'être un jour. Sur Google Labs, vous avez désormais accès à un outil qui s'appelle Opal. Pour ceux qui connaissent un petit peu des outils comme MEC ou N8n, qui sont des outils de marketing automation qui fonctionnent via des petits workflows. On peut brancher des briques en dessous qui font un peu l'équivalent de if-then ou if-else. Google a mélangé cette façon de faire avec du vibe coding. Le vibe coding, on en avait déjà un petit peu parlé dans le précédent, c'est en fait pouvoir coder avec des promptes, sans avoir besoin de savoir coder en HTML. Sans être un gros développeur. Et donc cet outil qui s'appelle Opal, vous mélange en fait le workflow, l'automation avec le vibe coding. Donc vous pouvez aller sur opal.withgoogle.com et vous pouvez commencer à... Ouais, au PRL, et vous pouvez commencer à l'utiliser. Il y a des petites applis à créer comme ça, assez fun. Donc voilà, c'était la petite info du jour pour ceux qui veulent s'y mettre au vibe coding.

  • Speaker #1

    Et en plus, c'est une petite bêta gratuite, donc il n'y a pas de raison de ne pas essayer.

  • Speaker #2

    Tant que c'est gratuit, on en profite.

  • Speaker #1

    Autre news, oui, c'est une news qui nous vient de Politico.eu, qui a été reliée par le blog du modérateur. C'est l'Europe qui apparemment penserait à revoir la manière...

  • Speaker #2

    De devenir compétitif.

  • Speaker #1

    A devenir compétitive aussi, mais à revoir la manière dont l'utilisateur européen devrait donner son consentement pour les cookies. Alors, je m'explique, on a tous et on est tous dérangés à chaque fois qu'on va sur un site par une pop-up dégueulasse qui demande si on veut les cookies, si oui, lesquels. Et au final, personne ne sait ce que c'est réellement un cookie. Quand on ne bosse pas dans le web, on va se le dire très honnêtement. Maintenant, l'Europe penserait plutôt à un fonctionnement où on pourrait régler une seule fois notre consentement sur les cookies depuis le navigateur. Ce consentement, il sera enregistré dans le navigateur et les sites qu'on va visiter ne nous demanderont plus. notre avis en matière de cookies mais récupérerons ce qui sera setup dans le navigateur.

  • Speaker #0

    Donc tu établis ton profil qui s'applique à tous les sites.

  • Speaker #1

    Exactement. Qu'est-ce que ça peut vouloir dire aussi ? Ça peut vouloir dire aujourd'hui il y a beaucoup de frais de développement qui sont liés à tous ces banners cookies, qui sont customisés, etc. Potentiellement, c'est peut-être des choses qui seront maintenant inclus dans le navigateur de l'utilisateur et donc peut-être moins de développement, voire pas de développement pour ces futurs banners. À suivre.

  • Speaker #0

    Cookie bot, cookie first, ils doivent trembler un peu là.

  • Speaker #1

    Ils tremblent certainement un petit peu, mais attendons de voir.

  • Speaker #2

    Donc voilà, deux petites news pour démarrer tranquillement cette saison. On essaiera au fil des épisodes de partager quelques news comme ça. Dites-nous en commentaire des épisodes sur YouTube ou sur notre chaîne LinkedIn si vous estimez que c'est intéressant qu'on commente un petit peu l'actu à ce niveau. Aujourd'hui, on démarre avec quel sujet ?

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, on va parler de l'IA sur mesure et de compétitivité. Donc, comment l'IA sur mesure peut apporter un avantage concurrentiel et pourquoi aujourd'hui, on a peut-être intérêt à se démarquer de l'IA, on va dire, généraliste. Arrêter le copier-coller de Pitchat, GPT ou Gemini.

  • Speaker #2

    Je remets dans le contexte, tout le monde aujourd'hui utilise l'IA. Je crois que c'est une phrase qui ne sert à rien. Je pense que là, c'est... Ça fait trois ans qu'on le dit, mais là... Non, tout le monde... Non, je vais changer l'ordre. Tout le monde pense savoir maîtriser et utiliser les bonnes coutumes, enfin, avoir les bons comportements pour utiliser l'IA au travail. Ce n'est pas le cas. Martine de la Compta, non, stop. Elle doit arrêter de travailler toute seule dans son coin avec ses propres outils. D'accord ? Donc, on va essayer de montrer que, déjà, l'usage de l'IA au travail... Quand c'est fait de manière désorganisée, ça devient une fausse économie pour l'entreprise.

  • Speaker #0

    C'est même un risque.

  • Speaker #2

    Oui, ça va fragiliser clairement les performances et la sécurité de l'entreprise. Premier débat, les limites du copier-coller. Qu'est-ce qu'on peut expliquer aux gens qui n'ont pas forcément pris conscience de ce problème ? Concrètement, les données ne sont pas capitalisées.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est l'idée selon laquelle en fait... quand tu travailles avec des LLM généralistes du type Gemini, ChatGPT, tu vas déposer des informations, pas forcément des informations sensibles ou autres, mais pense par exemple les gens qui vont utiliser ChatGPT pour répondre à un message qu'ils ont reçu, un ticket du support. En fait, tu vas simplement aller sur ChatGPT et lui faire écrire ta réponse. Mais cette donnée-là, elle est stockée sur les serveurs d'OpenAI, elle n'est jamais réutilisée, elle ne sert pas à renforcer un modèle, elle ne sert pas à apprendre quoi que ce soit dans une base de données. Et donc en fait, toute la donnée que tu mets là-dedans, que tu déverses, elle se perd là-dedans. Alors que si tu avais un système en vase clos, tu pourrais à la fin de l'année, je dis un truc tout bête, mais à la fin de l'année, tu pourrais aller regarder, tiens, quelles sont les questions qui ont été le plus posées au support. Je le sais parce que j'ai un système d'IA interne. Qui a stocké ça dans des logs ? Et donc du coup, avec ça, je peux... Quelles sont les réponses qui ont le plus satisfait les gens à cette question ? Donc du coup, je peux créer une réponse automatisée. Donc voilà un peu ce qu'on entend par le phénomène de perte de données. De perte de données,

  • Speaker #2

    ouais.

  • Speaker #0

    En tout cas, de données non capitalisées.

  • Speaker #2

    Et donc, tu as cité un très bon exemple au niveau du support, parce que très probablement, si on en parle, c'est que beaucoup de monde le fait, c'est qu'ouvrir un simple chat avec le copier-coller d'un mail d'un client, ça génère aussi une perte de contrôle de la donnée à proprement dit, parce que c'est stocké comme tu l'as dit, sur les serveurs OpenAI. Donc, au niveau RGPD, on n'est clairement pas dans les clous.

  • Speaker #0

    Ouais, ça, il faut faire très très gaffe. Alors, d'une part, tu n'es pas dans les clous, et d'autre part, il faut faire très très gaffe parce qu'il y a de la donnée avec laquelle tu peux travailler. Par exemple, tu prends la question du client et tu la mets dans le chat GPT pour qu'il te rédige une réponse. Ok, fine. Par contre, tu fais un copier-coller un peu sauvage dans lequel tu attrapes le nom. du client par exemple et son entreprise et tu copies ça dans le chat GPT, c'est tout de suite moins cool parce que tu viens de copier en fait une donnée personnelle. Donc sait-on jamais si un jour, on n'espère pas, j'espère vraiment pas que ça arrivera, mais si un jour il y a une fuite de données, OpenAI se fait hack ou autre.

  • Speaker #2

    Ah ben oui,

  • Speaker #0

    c'est les chocolats. Voilà, et même toi tu peux avoir des soucis parce que tu ne respectes pas le RGPD parce que tu vas copier des données personnelles, ce qu'il ne faut jamais faire. Alors que si tu as un système en vase clos en interne, à la limite ça se discute.

  • Speaker #1

    Ça, le problème de données, il est inhérent à OpenAI. C'est ce qu'on n'avait pas dans Google. Dans Google, on ne copiait pas ou très rarement, dans de très rares cas, des données clients. Dans le chat GPT, ça donne plus envie parce qu'on a envie qu'il nous aide à rédiger notre mail.

  • Speaker #2

    On a pris l'habitude que c'était notre assistant, le stagiaire à côté. On a envie qu'il nous aide à réaliser un rapport,

  • Speaker #1

    un Excel, à comprendre des statistiques. Pour ça, pour comprendre des statistiques, on est obligé de lui donner ses statistiques. On n'a pas forcément l'envie ni le temps, alors qu'on devrait, d'anonymiser tous les champs de ses statistiques. Et c'est une habitude qu'il faut commencer à prendre. parce que comme Antoine disait OpenAI peut leaker, mais ton compte aussi peut leaker. Tu peux avoir laissé ta session ouverte. Il y a beaucoup de choses qui peuvent faire en sorte que ce soit problématique.

  • Speaker #0

    Il y a eu au tout début de ChatGPT, il y a eu des conversations qui étaient indexées sur Google.

  • Speaker #1

    Il y a eu un problème avec Grok aussi, il me semble, plus récemment.

  • Speaker #2

    T'as eu peur, hein ? T'as perdu des choses.

  • Speaker #1

    Il faut faire vraiment super attention, et je crois qu'on en avait déjà parlé dans un autre épisode, mais il faut faire très attention à qui possède cette donnée. C'est-à-dire que l'IA, elle a des biais, mais il y a aussi des gouvernements derrière ces IA. Typiquement, quand on va utiliser un GROK ou un OpenAI, on va envoyer nos données aux Etats-Unis, on va utiliser un DeepSea quand on envoie nos données en Chine. On sait par exemple que la Chine n'a pas la réputation d'être la plus regardante sur les données personnelles et que l'État est très lié aux entreprises. Envoyer des données confidentielles vers des serveurs chinois, est-ce que c'est la meilleure solution ? Et à côté de ça, on a aussi une IA européenne, il faut le dire, il faut un peu soutenir aussi, française, Mistral avec le chat. Et qui, un des premiers arguments marketing de cette intelligence artificielle, c'est que c'est 100% français.

  • Speaker #0

    Un belge qui soutient la France. C'est assez rare pour qu'on le souligne.

  • Speaker #2

    C'est n'importe quoi.

  • Speaker #1

    Il faudrait juste qu'il y ait une IA belge.

  • Speaker #2

    Le point dont je voulais aussi évoquer avec vous concernant les limites du copier-coller basique que beaucoup de gens font, c'est au-delà du côté hallucination de l'IA, on reprend toujours l'exemple de ChatGPT qui va nous générer des choses qu'il peut potentiellement inventer, c'est aussi qu'il donne une illusion de la compréhension de votre métier. Donc clairement il va générer des choses Sans connaître véritablement Enfin pas parfaitement toutes les conditions, toutes les caractéristiques de votre métier.

  • Speaker #0

    Oui, il va même des fois complètement se tromper. Moi, j'ai l'exemple pour un client, si tu veux, pour lequel on a travaillé. Ils font du wellness et ils ont une salle de sport, une fitness. Et quand tu décris le business à ChatGPT, sans avoir une data first party, comme on dit, il va dire, ah bah tiens, cette salle de sport, la persona, typiquement, ça doit être cadre assez avancé. 30 ans, métier stressant, qui a besoin d'aller à la salle en sortant le soir du boulot pour se changer les idées. Et donc en fait, il se lance là-dedans et il va écrire les publicités en se basant sur cette persona qu'il a inventée en fait. Sauf que moi je connais la vérité parce que j'ai accès à la donnée et 90% des inscrits dans cette salle, c'est des femmes de plus de 50 ans qui vont faire du yoga et du pilates en premier dit, tu vois. Donc en fait, vu qu'il a pas cette first party data, vu qu'il fonctionne avec un modèle générique, il s'invente des choses. Et puis après, il s'enfonce dans cette brèche et il va essayer de te convaincre que plus ou moins, ce qu'il fait, c'est vrai. De la même façon qu'il ne te dit jamais je ne sais pas. Il préférera t'inventer une réponse pour ne pas te faire fuir parce que ça reste un produit auquel tu dois adhérer. Donc ça, c'est typiquement l'illusion de la compréhension. En fait, si tu ne lui as pas donné une base, un socle de connaissances avec de la vraie data, tu ne peux pas te fier à ce qu'il va te faire. Peut-être que par un coup de chance, ça va être juste, mais il y a aussi beaucoup de chances qu'il se plante complètement.

  • Speaker #2

    Tu me fais une bonne transition avec le point suivant, justement, sur autre limite de ce copier-coller. C'est le fait qu'il te génère quelque chose que tu lui as demandé, que tu penses original, mais qui au final ne l'est pas. C'est-à-dire qu'en gros, tout le monde va produire plutôt la même chose. Entre deux restaurants, deux restaurants qui vont te demander... de générer une fiche produit.

  • Speaker #0

    Ça, c'est le phénomène qu'on a souvent appelé « the sea of sameness » . En gros, la mer de tout est pareil. Parce qu'en fait, si toi, tu as un ton of voice en tant qu'entreprise, imagine que tu aies une image de marque, que ce soit une marque vachement fun, vachement décontractée, où tu peux te permettre de faire des vannes, où tu communiques en tutoyant. Même chose, Léa, si elle n'a pas cette connaissance, si elle a pas ton... on va dire tes éléments de langage stockés quelque part, elle va parler comme bon lui semble. Donc comme elle s'est plantée sur les personnes à avant, de la même façon, elle va se planter dans la façon de parler. Encore pire, elle va changer une fois sur deux. Il y a des fois, peut-être qu'elle va être d'humeur à faire des blagues et puis le lendemain, tu vas te retrouver avoir un ton super pro, informatif, fouvoiement. Donc voilà, c'est des problèmes liés, mais qui au final, à la fin, s'amoncèlent et font que tu n'as pas une bonne utilisation. En tout cas, pas une optimisation optimale de l'IA par rapport à ce qui peut se faire techniquement aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Dernière limite, enfin, il y en a peut-être plein d'autres, mais pour synthétiser, dernière limite, c'est plutôt l'avancement à l'aveugle. Donc là, on va reparler de gouvernance, l'absence de gouvernance, pour le coup, dans votre entreprise. Je remets dans le contexte. Martine Delaconta qui utilise ChatGPT dans son coin, mais qui a besoin pour un article de blog, un post LinkedIn ou autre, génère une image avec MeetJournée, sans que personne d'autre ne le sache. Parce que la règle, normalement, c'était peut-être Canva, mais elle, elle utilise ça dans son coin. Donc les responsables, les administrateurs des outils IA, enfin en tout cas du contrôle des outils IA dans l'agence, ne connaissent pas quel employé utilise quel outil. Et donc, on peut potentiellement tomber, enfin, pas potentiellement, on va très certainement tomber sur des incohérences de contenus générés, des images générées, du texte généré, etc.

  • Speaker #0

    Ça devient un peu la jungle, en fait. Tu ne sais pas qui fait quoi. T'imagines si dans une boîte, ou aujourd'hui, je ne sais pas, une boîte qui a un CRM et qui gère, dans le CRM, tu allais donner des clients. Imagine que, je ne sais pas, tu aies deux personnes au sales et qu'il y a un mec qui utilise HubSpot et que l'autre, il utilise Zoho. Enfin, tu vois, tu ne laisserais jamais passer ça. paraîtrait complètement dément d'avoir et pourtant c'est ce qui peut se passer c'est ce qui se passerait avec l'IA je crois qu'on a fait à peu près le tour du copier-coller donc dans les grandes lignes qu'est-ce qu'on doit retenir de ça ?

  • Speaker #2

    c'est je pense que le plus important c'est d'essayer de mettre en place une forme de solution de gouvernance pour contrôler ce que vos employés, ce que vos équipes font avec l'IA au sein de votre entreprise, au sein de votre département. Ça va vous permettre de mieux maîtriser l'utilisation, de ne pas partir sur des outils peut-être parfois non pertinents, de partager les connaissances ou en tout cas les bonnes configurations de chaque outil pour tout le monde. Ça va éviter aussi, puisque vous l'aurez fait en amont, de risquer de perdre vos données en sélectionnant bien les outils. forcément conforme RGPD et également choisir des outils qui travaillent plutôt en vase clos pour que l'IA puisse connaître parfaitement votre identité, votre activité, vos personas et donc ça va éviter clairement que l'usage de l'IA dans les grandes lignes sera complètement désorganisé. dans le département. Est-ce que j'ai bien résumé la... Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. La première étape à mettre en place aujourd'hui pour une entreprise qui veut sortir de ce qu'on appelle l'usage copier-coller, c'est, comme tu l'as dit, c'est créer une gouvernance. Faites la liste, passez voir les employés, demandez-leur qu'est-ce que tu utilises comme outil. Quand il y a des personnes qui utilisent des outils similaires pour des tâches similaires, ben, en fait, il faut prendre une décision. Quel est celui qu'on utilise qui est responsable de cet outil ? qui va évangéliser le reste des personnes, etc.

  • Speaker #1

    Surtout qu'aujourd'hui chaque modèle de langage a un peu son fer de lance. Il y en a qui seront meilleurs en code, il y en a qui seront meilleurs pour faire des LLM qui consomment peu de ressources, si on veut une LLM locale. Il y en a qui sont meilleurs dans leur vocabulaire, dans leur phrasé, dans leur syntaxe, dans leur côté naturel entre guillemets. Donc c'est important aussi de comparer les différents outils. Ils ont tous des spécificités. Je pourrais en citer quelques-uns par spécificité aujourd'hui, mais les spécificités aujourd'hui, elles évoluent avec le temps. Peut-être que dans un mois, celle qui était la meilleure en code aujourd'hui ne sera plus la meilleure en code. Elle sera dépassée par le modèle sur. Mais voilà, il y a chaque qui a un peu son fer de lance et c'est intéressant de bien choisir son lien.

  • Speaker #2

    Maintenant qu'on a vu les risques des mauvais comportements qu'on a... tous eu l'occasion de tester. C'est plutôt répandu. Comment on fait d'une IA sur mesure une arme stratégique qui va permettre de créer de la valeur et protéger justement cette forme d'unicité ?

  • Speaker #0

    Le secret, on va dire, c'est pas vraiment un secret, mais l'idée c'est de reproduire dans ton environnement d'IA tout ce que tu connais sur ton entreprise. et ça en fait c'est Pas si simple parce que ça va vouloir dire en fait de mettre tout ça par écrit ou par vidéo ou par podcast, peu importe, aujourd'hui la plupart des IA peuvent consommer du contenu, un peu sous toutes les formes, mais il faut que toi, tu puisses donner à l'IA, non seulement tes données internes mais ta culture, j'ai envie de dire presque ta culture d'entreprise, comme tu formeras un nouveau salarié un peu. Et après ça en fait il faut aussi que tu lui donnes des limites. J'ai discuté là très récemment, je crois que c'était hier ou avant-hier, avec un client pour lequel on implémente justement une sorte d'agent IA. En fait, ce qui s'est passé, c'est qu'eux, ils ont des sujets très touchy. Et donc sur lesquels, en fait, quand ils doivent communiquer sur ça, il faut que ce soit une vraie personne humaine qui doit communiquer sur ça. Et donc en fait, si tu vas sur ChatGPT et que tu poses des questions sur ce sujet à propos de cette entité-là, Un chat GPT, il fait, tu vois, il yap yap yap, il ne s'arrête pas de parler, alors qu'il devrait s'arrêter de parler sur ces trucs-là. Donc typiquement, là, le fait de pouvoir donner un cadre et un stop et dire à ton IA, quand quelqu'un te pose cette question-là, tu dis, envoyez un mail au responsable com et il vous répondra le plus rapidement possible. Tu vois, ça déjà, ça te permet de pouvoir utiliser l'IA de façon durable en éliminant un risque. Les autres, s'ils ne font pas ça, ils vont perdre.

  • Speaker #2

    Petit tip s'adonner comme ça, peut-être question piège. Est-ce qu'on doit assumer le fait d'utiliser de l'IA quand il y a par exemple typiquement des chatbots ou des choses comme ça ? Dire attention, cette réponse a été formulée avec l'aide de l'IA. Ou est-ce qu'il vaut mieux le cacher ?

  • Speaker #0

    Non, je pense qu'il faut le dire dans le sens où tu te blindes un peu, dans un sens. Parce qu'on va dire que l'utilisation...

  • Speaker #2

    Même si on le sait, on peut le deviner. Mais est-ce qu'on doit l'assumer ?

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que... Déjà, il n'y a pas de honte. Tu n'as pas honte de travailler avec Internet aujourd'hui. C'est la techno, c'est le monde dans lequel tu vis. Par contre, c'est super intéressant parce que quand bien même tu travailles avec ce qu'on appelle des RAG, que tu as très bien présenté dans une vidéo YouTube, je vous le conseille d'aller voir.

  • Speaker #2

    Regardez les use cases au connect.lu.

  • Speaker #1

    Mais si au lieu de jongler avec 12 interfaces, 36 dashboards, 8 fichiers Excel, vous aviez un seul outil pour piloter tous vos agents IA.

  • Speaker #0

    Donc, Retrieval Augmented. à Generation. Et donc, en fait, même ça, qui réduit à 90%, on va dire, le risque d'hallucination, il reste quand même toujours 10% de possibles mauvaises informations.

  • Speaker #2

    La génération d'éléments de réponse hallucinés sont beaucoup moins grands quand on met en place un R.A.G.

  • Speaker #0

    Tu devrais toujours mentionner que c'est fait à l'aide de l'IA. On a aussi mentionné la protection de l'ADN et de l'unicité. Donc, voilà, faites en sorte de... de nourrir votre IA avec les exemples de ce qui a le mieux marché. Montrez-lui, on le dit, je trouve pas assez souvent, mais le renforcement humain dans les IA, c'est un des trucs qui marche le mieux. Si vous montrez un poste qui a super bien marché et que vous dites à l'IA, voilà, je veux 10 autres postes avec ce ton, dans ce style, elle va être trop forte. Elle s'adapte, en fait, si tu veux, comme un caméléon. Donc, nourrissez ça. Donnez-lui de quoi se nourrir.

  • Speaker #2

    Renforcez votre assistant IA avec tous les outils, les images, les textes, tous les éléments qui pourraient renforcer votre identité.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et puis le contrôle de la data et l'auto-amélioration. Faites en sorte d'avoir des logs, faites en sorte de faire que l'IA se nourrisse de ce qu'elle engrange, les conversations sur les Ausha, toutes les informations. Actuellement, il y avait un article très récemment dans Forbes qui était assez intéressant, de Sarah Elk, si mes souvenirs sont bons, où elle expliquait qu'actuellement encore, les entreprises n'ont pas fait de l'IA un levier de compétitivité durable parce qu'elles n'ont pas encore fait un zoom out assez grand. Dans le sens où aujourd'hui, les entreprises, elles prennent leur process, elles prennent leur workflow et elles y attachent l'IA. Un peu comme si tu avais la courbe de l'ADN et que tu allais... coller un truc par-dessus. Et en fait, ceux qui vont gagner la bataille de l'IA, selon elles, ou qui vont le mieux s'en sortir, c'est ceux qui vont justement dire « Non, en fait, le but, c'est pas de prendre mes process qui étaient préexistants d'avant cette révolution pour y foutre des petits bouts d'IA à Ausha droite. C'est de ressortir complètement et de voir comment je peux refaire tous mes process à base d'IA. » Et donc ça, c'est ultra important pour en faire un levier durable et pour, entre guillemets, battre tes concurrents. Il y a en fait, ça ne doit plus être juste un petit truc que tu accroches, ça doit être la fondation de ta stratégie.

  • Speaker #2

    Donc, on a compris les limites. On a compris, en gros, comment activer le levier, les solutions qu'on devrait choisir. Maintenant, comment on passe à l'action ? Concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors, jusque maintenant, on a parlé de plein de choses très intéressantes sur l'utilisation de l'IA. C'est évidemment le sujet du podcast, mais c'est aussi quelque chose qu'on a vécu ici à l'agence E-Connect. C'est des questions que les clients nous ont posées, c'est des choses qu'on a vues. En ayant vu tout ça et en ayant connaissance de tout ça, on a décidé de créer un outil qui permettrait d'éviter tous ces problèmes. Donc cet outil, c'est un dashboard où les décisionnaires pourraient choisir les différents outils qui sont mis à la disposition des employés d'une entreprise. Merci. Ces outils, quand les employés voudront les utiliser, ils pourront cliquer dessus et avoir une formation préalable avant de pouvoir les utiliser. Pourquoi c'est intéressant ? Ça permet que tout le monde, dans une même entreprise, puisse utiliser les mêmes outils d'IA. Donc ne plus avoir Martine de la Conta qui utilise un outil et sa collègue qui en utilise un autre, et le développeur qui en utilise un autre. Ça permet de choisir sur un plan technique, mais sur un plan CIGDPR, quel IA on veut utiliser. Et ça permet aussi, surtout, avant que l'outil soit utilisé pour la première fois par l'employé, d'avoir un espèce d'onboarding, d'avoir une petite formation sur l'outil et sur comment l'utiliser.

  • Speaker #0

    Par rapport à ça Naïm, moi j'avais une question, c'est est-ce que, aujourd'hui avec un outil de gouvernance, tu peux dire à tes employés quels outils ils doivent utiliser ? Est-ce que c'est possible dans une entreprise de bloquer l'accès à des outils ? Si par exemple toi tu as dit, nous on va travailler avec Copilot, comment tu fais pour être sûr que personne ne va aller utiliser ChatGPD ? Est-ce que c'est possible ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est possible, oui et non. Il y aura toujours des petits malins qui pourront toujours détourner ces sécurités.

  • Speaker #2

    Des gens qui ont des connaissances.

  • Speaker #1

    Malgré tout, il y a toujours des sécurités qu'on peut mettre en place. Par exemple, si on veut vraiment interdire un outil en particulier, ChatGPT, Grok et DeepSeek, tous ces outils font des appels à des API ou sont des sites. Donc, on peut bloquer des DNS, par exemple. Ça aussi, c'est possible. Ça peut être une solution, oui, effectivement, pour empêcher l'accès à certains outils qui ne respecteraient pas le... la corporate guideline.

  • Speaker #2

    C'est là où l'outil de gouvernance a tout son intérêt, c'est de se dire, on met en place une charte officielle au sein de l'entreprise avec la liste officielle des outils qui sont autorisés, tolérés. En tout cas, avec leur degré d'utilisation, pour dire vous avez le droit d'utiliser ChatGPT pour vous inspirer, générer, brainstormer, faire des choses comme ça. Par contre, pour répondre à des mails, ChatGPT c'est interdit, il faut utiliser tel outil, tel outil. Pour la génération d'images, dans les styles et tout.

  • Speaker #0

    Ça devient la responsabilité de l'employé, comme il respecte le règlement carré du bâtiment.

  • Speaker #2

    Donc il y a une charte d'utilisation auxquelles les employés sont tenus de respecter, comme un contrat. Donc ils lisent les conseils d'utilisation. Et ils valident, donc ils s'engagent à respecter ces nuls-là. Donc là, déjà, il y a un bien meilleur contrôle.

  • Speaker #0

    Et au niveau d'une entreprise, quelle personne va être en charge ? Je suppose qu'il y a une personne qui est responsable de cette gouvernance, qui a peut-être le mot final. En tout cas,

  • Speaker #2

    s'il n'y en a pas, il faut en désigner une.

  • Speaker #0

    De toute façon,

  • Speaker #1

    je crois sincèrement que ce n'est pas une décision qui se prend tout seul. Il doit y avoir un DPO dans la salle, il doit y avoir le CEO dans la salle potentiellement, il doit y avoir un responsable technique aussi dans la salle. Et potentiellement, l'une ou l'autre, en fonction du business model, l'une ou l'autre...

  • Speaker #2

    Ça dépend de la taille de l'entreprise. Une entreprise où il y a 10 personnes, tu peux... Bon, tu auras quelqu'un qui va être chargé de la protection des données ou du contrôle administratif et technique des outils. Il faut qu'il y ait une personne qui soit très rigoureuse, en tout cas pour appliquer les bons process et réussir à les faire appliquer justement pour tout le monde. Un bon policier, quelque part.

  • Speaker #0

    S'il est déjà véreux, c'est compliqué. Du coup, il y a le bon policier en haut, mais je pense, quand je vous entends parler, je réfléchis à votre, mais je pense qu'il y a aussi une grosse composante, parce que là, tel qu'on en parle maintenant, c'est très top to bottom, tu vois. C'est moi, CFO, ou moi, CEO, je te dis ce que tu dois utiliser, mais du coup, dans la préparation de ça, je pense qu'il faut utiliser beaucoup de bottom to top, parce que la personne qui gère le support... Elle a peut-être essayé, tu vois, 3-4 outils différents.

  • Speaker #2

    Il faut que tu aies, que ce soit un CEO, un chef de projet informatique ou autre, il faut que tu aies la possibilité de mettre en place cette solution de gouvernance, mais il faut évidemment qu'elle soit construite. On est au tout début, on est à la prémisse, en fait, vraiment, déjà le terme de gouvernance, je veux dire, il y a deux ans, moi, je ne connaissais pas trop. Voilà, ce n'était pas un terme qu'on employait tous les jours. Donc, il faut que ce soit un outil qui soit construit avec l'ensemble. des employés. Donc, peut-être commencer par une enquête, déjà, des utilisations personnelles. Quels sont les usages qui sont faits au quotidien dans les équipes ? Et une fois qu'on construit l'outil, les gens s'engagent, en tout cas, respectent la politique de l'entreprise à ce niveau-là. Et ensuite, une fois que l'outil est là, que les gens ont signé de manière digitale ou autre cet engagement, il faut que la personne responsable de toute cette politique puisse mettre en place une forme de feedback, ou en tout cas pour maintenir cette gouvernance, parce que tu peux très bien utiliser ChatGPT pendant un an, si ça se trouve, ça n'arrivera pas, mais ça se trouve, dans un an, ChatGPT sera complètement dépassé, il y aura un autre outil bien plus performant, et c'est au chef de projet, enfin, c'est au responsable ou l'équipe responsable de cette gouvernance, de s'assurer qu'il y a une veille suffisamment profonde pour faire évoluer les outils, mais ça, tu ne le fais qu'avec tes employés. Donc ça demande aussi plus d'implication des employés de donner une meilleure communication.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est aussi pas parce qu'on a une gouvernance que ça nous empêche d'utiliser plusieurs outils AI différents. Parce que si vous avez une boîte qui fait, par exemple, je ne sais pas, un peu de droit et un peu d'informatique, allez dire à un développeur qui doit bosser avec Mistral, il va râler. Mais par contre, l'avocat quand vous allez lui expliquer que Mistral, les données peuvent être tournées en local sur vos propres serveurs et que c'est des serveurs même si vous ne le faites pas en local, c'est des serveurs français etc. L'avocat ne voudra pas aller bosser sur Cloud en général. Donc ça n'empêche pas d'avoir plusieurs outils. L'idée de la gouvernance, ce n'est pas d'empêcher l'utilisation d'outils, c'est plutôt de les cadrer. C'est de sélectionner et de les cadrer.

  • Speaker #2

    Pour être sûr que tout le monde utilise un bon usage des outils. DIA.

  • Speaker #1

    Peut-être une dernière chose encore. Si vous êtes une entreprise luxembourgeoise, le gouvernement a mis en place des SME Packages, donc ça vous permet d'être financé jusqu'à 70% des frais.

  • Speaker #2

    70.

  • Speaker #1

    Je ne comprends pas ce mot. Donc je disais 70%, donc 70 pour nos amis français. Ils ont le droit aussi. de vos investissements liés à des développements d'intelligence artificielle, etc.

  • Speaker #0

    Sur des projets jusqu'à 25 000 euros. Donc ça peut terminer à quasiment 17 500 euros.

  • Speaker #2

    Je ne veux pas dire de bêtises, mais je crois que c'est jusqu'à presque la fin d'année. En tout cas, il y a potentiellement des choses qui vont changer.

  • Speaker #0

    Tu peux encore faire des demandes actuellement. Tu peux faire encore des demandes.

  • Speaker #2

    Ok, c'est le moment. Si vous êtes reconnu dans les problèmes qu'on a cités, que les solutions potentiellement vous intéressent, si vous êtes curieux, Dans savoir plus, On sera ravis d'en discuter avec vous. Café Clatch, page LinkedIn. On n'a pas perdu d'abonnés. On n'a rien posté pendant trois mois.

  • Speaker #0

    On n'a perdu aucune écoute.

  • Speaker #2

    On n'a perdu aucune écoute. Donc les gens, merci pour votre fidélité. Pour finir en beauté, on va faire un petit jeu.

  • Speaker #0

    J'ai préparé quelques petites questions. Avec l'aide de Lya, d'ailleurs. Pour voir si Naïm et Patou ont bien écouté. C'est bien de l'assumer. Vous allez tenter de répondre à certaines questions sur l'IA, vous pouvez jouer aussi ceux qui nous écoutent en même temps. On va essayer de repartir un petit peu sur... Alors, il y a des choses qu'on a vues dans cet épisode, il y a peut-être des choses aussi qu'on peut déduire, donc on va voir comment nos... les catchers s'en sortent. Vous êtes prêts ?

  • Speaker #1

    Allez c'est parti !

  • Speaker #0

    Allez ! Quel est le risque principal lorsque les collaborateurs utilisent chat GPT en mode copier-coller pour leur travail ?

  • Speaker #2

    Bah attends, je reprends mes notes.

  • Speaker #1

    Alors moi je dirais que le risque principal, il y a beaucoup de risques, mais le principal si je me mets dans la peau d'un entrepreneur, c'est la fuite de données.

  • Speaker #0

    Exact, l'entreprise perd des données d'apprentissage précieuses qui pourraient entraîner à améliorer son propre système d'IA interne. Bien joué Naïm !

  • Speaker #1

    T'as lu mes notes ?

  • Speaker #0

    Deuxième question, en quoi une IA interne surpasse-t-elle une IA publique comme ChatGPT en termes de compréhension du contexte de l'entreprise ?

  • Speaker #1

    Alors une IA interne, justement, elle peut être... Entraînée avec des données propres à l'entreprise, elle peut mieux comprendre l'environnement dans lequel elle travaille, elle peut mieux comprendre comment fonctionne l'entreprise, les différents employés, quel employé doit avoir accès à quelle ressource, quel employé fait quoi aussi, et donc ça ça va lui permettre de donner des réponses plus précises et plus pertinentes.

  • Speaker #2

    Elle va moins halluciner et moins s'inspirer de contextes plus génériques, plus communs, plus standards.

  • Speaker #0

    Je vais arrêter de jouer avec vous, c'est pas drôle si vous vous trompez pas. Je vous donne la réponse, qui est beaucoup plus complète que la vôtre. Une IA interne connaît les workflows, les historiques clients, les codes produits, le jargon spécifique à l'entreprise, contrairement à un modèle générique. Troisième question, un peu plus technique. Une IA interne peut-elle être connectée aux bases de données d'une entreprise, comme un CRM ou un intranet ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, pourquoi pas ?

  • Speaker #0

    Je vous pose la question.

  • Speaker #1

    Moi, je dirais pourquoi pas.

  • Speaker #0

    Techniquement, c'est tout à fait possible, c'est même assez intéressant. Oui,

  • Speaker #2

    sans trop rentrer dans les difficultés de vocabulaire et autres, on peut mettre en place un RAG, par exemple, qui va rassembler des bases de données, des fichiers PDF, des URL internes, des choses comme ça, tout ça pour que l'IA puisse piocher dans des données qui lui sont limitées.

  • Speaker #0

    Et tu viens de casser la quatrième question sans t'en rendre compte. Il y a un point supplémentaire. Comment peut-on s'assurer qu'une IA interne ne génère pas de réponses inappropriées ou fausses ?

  • Speaker #2

    Voilà, on va voir la réponse à la question 3.

  • Speaker #0

    Ouais, cf la réponse D.

  • Speaker #1

    Pour le coup, c'est impossible aujourd'hui, personne ne peut dire une IA qui ne l'hallucine pas.

  • Speaker #2

    Non, c'est réduire la marge d'erreur, l'hallucination d'une IA.

  • Speaker #0

    Et allez, une petite dernière pour la route. Allez. Quel mécanisme simple permet d'intégrer le retour des utilisateurs pour améliorer continuellement une IA en interne ?

  • Speaker #2

    S'abonner à Café Clatch.

  • Speaker #0

    Ça peut marcher. Ça, c'est un point assez intéressant. On en a... vite fait parler.

  • Speaker #2

    Parce qu'on t'a parlé ça.

  • Speaker #0

    Ouais, t'écoutais pas. Je vois bien que tu me regardais comme pendant la saison. Naïm,

  • Speaker #2

    t'as la réponse, tu l'as pas non plus.

  • Speaker #1

    Non mais, je sais pas si c'est la bonne réponse, mais en tout cas d'avoir une vision top to bottom, avoir une vision bottom to top dans la RHC d'entreprise pour vraiment récolter les informations et les habitudes et les besoins des personnes qui seront vraiment confrontées au travail avec l'IA, plutôt que les personnes décisionnaires qui seront moins confrontées.

  • Speaker #0

    Il y a un peu de vrai dans ça. Donc en fait, à un moment, on a parlé de log. d'enregistrer en fait si tu veux les réponses des utilisateurs. Donc par exemple dans l'IA, je ne sais pas si vous êtes déjà arrivé, mais quand chat GPT ne vous répond pas, des fois on peut être un peu frustré et on peut montrer sa frustration dans la réponse. Et donc en fait tu peux enregistrer les réponses et tu peux mettre en place après, c'est assez avancé techniquement, mais des systèmes d'auto-correction de l'IA. Donc tu peux dire à ton IA interne, quand les gens te répondent non, ce n'est pas ce que je voulais, trois fois d'affilée, Fais sonner une petite alarme dans le bureau justement de la gouvernance pour voir en fait ce qui s'est passé.

  • Speaker #2

    Donc il y a un humain qui reprenne la main dessus.

  • Speaker #0

    Voilà, donc c'est enregistrer les réponses, les analyser via l'IA et donner en fait des petites sonnettes d'alarme pour de l'autocorrection ou de la correction humaine.

  • Speaker #1

    Ça aussi, quand c'est pas de l'interne, quand c'est de l'externe directement un service IA avec vos utilisateurs, typiquement une search si je prends l'exemple de la search. Récolter les données, ça permet aussi de savoir si vous avez un site web, quelles pages sont difficiles d'accès. Quelles pages sont les plus recherchées par les clients ? Quelles informations ils recherchent en priorité ? Avec ces données-là, on peut réorganiser totalement un site et avoir un site encore plus optimisé. Donc la data, elle est toujours bonne à prendre.

  • Speaker #0

    Bon allez, je crois que ça vous fait 4 sur 5, c'est ça ? C'est pas mal, c'est pas trop mal.

  • Speaker #2

    J'ai laissé répondre une fois pour le mettre un peu en lumière. Bon les amis, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout l'épisode. On revient très vite avec plein d'autres sujets brûlants.

  • Speaker #0

    et puis plein d'autres choses, on va essayer aussi d'être un peu plus présent en dehors des podcasts pour cette saison, sur LinkedIn sur TikTok, sur Youtube attendez-vous à voir plein de belles choses et si vous avez des questions,

  • Speaker #2

    n'hésitez pas à envoyer des messages sur notre groupe privé sur notre page LinkedIn il y a des gens qui nous contactent à travers ce biais de plus en plus de plus en plus dans la rue C'est le melon Saison 4 c'est la saison de la fame ça marche allez bisous à la prochaine des cafés clutch contre la réussite de votre marketing

Chapters

  • Présentation de l'outil Opal de Google

    01:32

  • Changement potentiel sur le consentement des cookies en Europe

    02:57

  • L'IA sur mesure et ses avantages concurrentiels

    04:31

  • Gouvernance de l'utilisation de l'IA en entreprise

    13:27

  • Comment passer à l'action avec l'IA

    22:46

  • Conclusion et perspectives pour l'avenir de l'IA

    29:50

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du marketing digital et de l'intelligence artificielle ? Dans cet épisode de Café Klatsch, nous revenons avec des insights percutants sur les évolutions récentes qui transforment notre façon de travailler. L'IA ne cesse de gagner en importance dans le monde professionnel, mais elle n'est pas sans défis. Nous discutons des risques de perte de données et de la nécessité d'une gouvernance efficace, des enjeux cruciaux pour tous les gestionnaires marketing.

Au cœur de notre conversation, nous mettons en lumière les dangers du copier-coller dans l'utilisation des outils d'IA. En effet, cette approche peut entraîner des problèmes de conformité au RGPD, mais aussi une perte de données précieuses pour les entreprises. Il est essentiel de comprendre que chaque entreprise est unique, et nous insisterons sur l'importance de créer des systèmes d'IA sur mesure qui prennent en compte le contexte spécifique de votre activité.

Nous partageons également des stratégies innovantes pour intégrer l'IA de manière stratégique et sécurisée dans vos processus d'entreprise. Comment maximiser votre productivité tout en minimisant les risques ? Nous avons des astuces marketing qui vous aideront à naviguer dans les tendances digitales actuelles. Que vous soyez dans le e-commerce ou que vous gériez des réseaux sociaux, cet épisode est fait pour vous.

Nous vous proposons des solutions pratiques pour tirer le meilleur parti de l'intelligence artificielle. La formation et la gouvernance sont des éléments clés pour s'assurer que vous ne perdez pas de vue vos objectifs tout en explorant ces innovations technologiques. En somme, cet épisode de Café Klatsch est une véritable mine d'or pour tous ceux qui souhaitent rester à la pointe des tendances marketing et des tendances IA. Ne manquez pas nos conseils pour une lead generation efficace et des stratégies digitales qui fonctionnent !

Rejoignez-nous pour ce retour captivant après la pause estivale, et ensemble, explorons comment naviguer dans cet océan d'opportunités offertes par l'intelligence artificielle et le marketing digital.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au tout début de ChatGPT, il y a eu des conversations qui étaient indexées sur Google.

  • Speaker #1

    Il y a eu le problème avec Grok aussi, il me semble, plus récemment. T'as eu peur,

  • Speaker #2

    hein ?

  • Speaker #1

    Non, t'as perdu des choses.

  • Speaker #2

    Allez, c'est le retour de Café Clatch, les amis. Saison 4, après trois mois et demi d'absence, on revient de vacances. Oh, calme-toi, calme-toi.

  • Speaker #1

    Ça commence déjà. Ça commence,

  • Speaker #2

    ça m'énerve. On n'a même pas fait une minute d'épisode. Ça y est, je prends déjà un tag. Une seconde. C'est incroyable. Les amis, j'espère que vous avez bien profité de vos vacances. Je sais qu'on est en octobre. Déjà, ça paraît si loin et si près à la fois. On travaille dans un domaine qui est tellement passionnant et tellement speed que du coup, effectivement, on a peut-être raté quelques informations, quelques actualités passionnantes. Sachez que pour cette nouvelle saison, on va continuer à parler de marketing digital, on va continuer à parler d'intelligence artificielle, mais un peu plus qu'avant, parce qu'effectivement ça prend de plus en plus d'ampleur, ça place au quotidien, dans votre travail, dans vos habitudes, et donc on a décidé pour cette saison de réorienter un petit peu les épisodes, alors bien sûr il y aura toujours de la déconne, il y aura toujours de la discussion, toujours des invités. Mais évidemment, on va rajouter un peu plus la couche IA dans nos débats.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui aussi, nouvelle saison, nouveau concept. Antoine a préparé une petite actualité que vous avez peut-être manqué durant cet été. Il vous l'explique tout de suite.

  • Speaker #0

    Ouais, non, bah juste pour vous mettre au courant que récemment, en fait, Google a sorti un outil. On n'est pas sponsorisé par Google, pas encore. On espère l'être un jour. Sur Google Labs, vous avez désormais accès à un outil qui s'appelle Opal. Pour ceux qui connaissent un petit peu des outils comme MEC ou N8n, qui sont des outils de marketing automation qui fonctionnent via des petits workflows. On peut brancher des briques en dessous qui font un peu l'équivalent de if-then ou if-else. Google a mélangé cette façon de faire avec du vibe coding. Le vibe coding, on en avait déjà un petit peu parlé dans le précédent, c'est en fait pouvoir coder avec des promptes, sans avoir besoin de savoir coder en HTML. Sans être un gros développeur. Et donc cet outil qui s'appelle Opal, vous mélange en fait le workflow, l'automation avec le vibe coding. Donc vous pouvez aller sur opal.withgoogle.com et vous pouvez commencer à... Ouais, au PRL, et vous pouvez commencer à l'utiliser. Il y a des petites applis à créer comme ça, assez fun. Donc voilà, c'était la petite info du jour pour ceux qui veulent s'y mettre au vibe coding.

  • Speaker #1

    Et en plus, c'est une petite bêta gratuite, donc il n'y a pas de raison de ne pas essayer.

  • Speaker #2

    Tant que c'est gratuit, on en profite.

  • Speaker #1

    Autre news, oui, c'est une news qui nous vient de Politico.eu, qui a été reliée par le blog du modérateur. C'est l'Europe qui apparemment penserait à revoir la manière...

  • Speaker #2

    De devenir compétitif.

  • Speaker #1

    A devenir compétitive aussi, mais à revoir la manière dont l'utilisateur européen devrait donner son consentement pour les cookies. Alors, je m'explique, on a tous et on est tous dérangés à chaque fois qu'on va sur un site par une pop-up dégueulasse qui demande si on veut les cookies, si oui, lesquels. Et au final, personne ne sait ce que c'est réellement un cookie. Quand on ne bosse pas dans le web, on va se le dire très honnêtement. Maintenant, l'Europe penserait plutôt à un fonctionnement où on pourrait régler une seule fois notre consentement sur les cookies depuis le navigateur. Ce consentement, il sera enregistré dans le navigateur et les sites qu'on va visiter ne nous demanderont plus. notre avis en matière de cookies mais récupérerons ce qui sera setup dans le navigateur.

  • Speaker #0

    Donc tu établis ton profil qui s'applique à tous les sites.

  • Speaker #1

    Exactement. Qu'est-ce que ça peut vouloir dire aussi ? Ça peut vouloir dire aujourd'hui il y a beaucoup de frais de développement qui sont liés à tous ces banners cookies, qui sont customisés, etc. Potentiellement, c'est peut-être des choses qui seront maintenant inclus dans le navigateur de l'utilisateur et donc peut-être moins de développement, voire pas de développement pour ces futurs banners. À suivre.

  • Speaker #0

    Cookie bot, cookie first, ils doivent trembler un peu là.

  • Speaker #1

    Ils tremblent certainement un petit peu, mais attendons de voir.

  • Speaker #2

    Donc voilà, deux petites news pour démarrer tranquillement cette saison. On essaiera au fil des épisodes de partager quelques news comme ça. Dites-nous en commentaire des épisodes sur YouTube ou sur notre chaîne LinkedIn si vous estimez que c'est intéressant qu'on commente un petit peu l'actu à ce niveau. Aujourd'hui, on démarre avec quel sujet ?

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, on va parler de l'IA sur mesure et de compétitivité. Donc, comment l'IA sur mesure peut apporter un avantage concurrentiel et pourquoi aujourd'hui, on a peut-être intérêt à se démarquer de l'IA, on va dire, généraliste. Arrêter le copier-coller de Pitchat, GPT ou Gemini.

  • Speaker #2

    Je remets dans le contexte, tout le monde aujourd'hui utilise l'IA. Je crois que c'est une phrase qui ne sert à rien. Je pense que là, c'est... Ça fait trois ans qu'on le dit, mais là... Non, tout le monde... Non, je vais changer l'ordre. Tout le monde pense savoir maîtriser et utiliser les bonnes coutumes, enfin, avoir les bons comportements pour utiliser l'IA au travail. Ce n'est pas le cas. Martine de la Compta, non, stop. Elle doit arrêter de travailler toute seule dans son coin avec ses propres outils. D'accord ? Donc, on va essayer de montrer que, déjà, l'usage de l'IA au travail... Quand c'est fait de manière désorganisée, ça devient une fausse économie pour l'entreprise.

  • Speaker #0

    C'est même un risque.

  • Speaker #2

    Oui, ça va fragiliser clairement les performances et la sécurité de l'entreprise. Premier débat, les limites du copier-coller. Qu'est-ce qu'on peut expliquer aux gens qui n'ont pas forcément pris conscience de ce problème ? Concrètement, les données ne sont pas capitalisées.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est l'idée selon laquelle en fait... quand tu travailles avec des LLM généralistes du type Gemini, ChatGPT, tu vas déposer des informations, pas forcément des informations sensibles ou autres, mais pense par exemple les gens qui vont utiliser ChatGPT pour répondre à un message qu'ils ont reçu, un ticket du support. En fait, tu vas simplement aller sur ChatGPT et lui faire écrire ta réponse. Mais cette donnée-là, elle est stockée sur les serveurs d'OpenAI, elle n'est jamais réutilisée, elle ne sert pas à renforcer un modèle, elle ne sert pas à apprendre quoi que ce soit dans une base de données. Et donc en fait, toute la donnée que tu mets là-dedans, que tu déverses, elle se perd là-dedans. Alors que si tu avais un système en vase clos, tu pourrais à la fin de l'année, je dis un truc tout bête, mais à la fin de l'année, tu pourrais aller regarder, tiens, quelles sont les questions qui ont été le plus posées au support. Je le sais parce que j'ai un système d'IA interne. Qui a stocké ça dans des logs ? Et donc du coup, avec ça, je peux... Quelles sont les réponses qui ont le plus satisfait les gens à cette question ? Donc du coup, je peux créer une réponse automatisée. Donc voilà un peu ce qu'on entend par le phénomène de perte de données. De perte de données,

  • Speaker #2

    ouais.

  • Speaker #0

    En tout cas, de données non capitalisées.

  • Speaker #2

    Et donc, tu as cité un très bon exemple au niveau du support, parce que très probablement, si on en parle, c'est que beaucoup de monde le fait, c'est qu'ouvrir un simple chat avec le copier-coller d'un mail d'un client, ça génère aussi une perte de contrôle de la donnée à proprement dit, parce que c'est stocké comme tu l'as dit, sur les serveurs OpenAI. Donc, au niveau RGPD, on n'est clairement pas dans les clous.

  • Speaker #0

    Ouais, ça, il faut faire très très gaffe. Alors, d'une part, tu n'es pas dans les clous, et d'autre part, il faut faire très très gaffe parce qu'il y a de la donnée avec laquelle tu peux travailler. Par exemple, tu prends la question du client et tu la mets dans le chat GPT pour qu'il te rédige une réponse. Ok, fine. Par contre, tu fais un copier-coller un peu sauvage dans lequel tu attrapes le nom. du client par exemple et son entreprise et tu copies ça dans le chat GPT, c'est tout de suite moins cool parce que tu viens de copier en fait une donnée personnelle. Donc sait-on jamais si un jour, on n'espère pas, j'espère vraiment pas que ça arrivera, mais si un jour il y a une fuite de données, OpenAI se fait hack ou autre.

  • Speaker #2

    Ah ben oui,

  • Speaker #0

    c'est les chocolats. Voilà, et même toi tu peux avoir des soucis parce que tu ne respectes pas le RGPD parce que tu vas copier des données personnelles, ce qu'il ne faut jamais faire. Alors que si tu as un système en vase clos en interne, à la limite ça se discute.

  • Speaker #1

    Ça, le problème de données, il est inhérent à OpenAI. C'est ce qu'on n'avait pas dans Google. Dans Google, on ne copiait pas ou très rarement, dans de très rares cas, des données clients. Dans le chat GPT, ça donne plus envie parce qu'on a envie qu'il nous aide à rédiger notre mail.

  • Speaker #2

    On a pris l'habitude que c'était notre assistant, le stagiaire à côté. On a envie qu'il nous aide à réaliser un rapport,

  • Speaker #1

    un Excel, à comprendre des statistiques. Pour ça, pour comprendre des statistiques, on est obligé de lui donner ses statistiques. On n'a pas forcément l'envie ni le temps, alors qu'on devrait, d'anonymiser tous les champs de ses statistiques. Et c'est une habitude qu'il faut commencer à prendre. parce que comme Antoine disait OpenAI peut leaker, mais ton compte aussi peut leaker. Tu peux avoir laissé ta session ouverte. Il y a beaucoup de choses qui peuvent faire en sorte que ce soit problématique.

  • Speaker #0

    Il y a eu au tout début de ChatGPT, il y a eu des conversations qui étaient indexées sur Google.

  • Speaker #1

    Il y a eu un problème avec Grok aussi, il me semble, plus récemment.

  • Speaker #2

    T'as eu peur, hein ? T'as perdu des choses.

  • Speaker #1

    Il faut faire vraiment super attention, et je crois qu'on en avait déjà parlé dans un autre épisode, mais il faut faire très attention à qui possède cette donnée. C'est-à-dire que l'IA, elle a des biais, mais il y a aussi des gouvernements derrière ces IA. Typiquement, quand on va utiliser un GROK ou un OpenAI, on va envoyer nos données aux Etats-Unis, on va utiliser un DeepSea quand on envoie nos données en Chine. On sait par exemple que la Chine n'a pas la réputation d'être la plus regardante sur les données personnelles et que l'État est très lié aux entreprises. Envoyer des données confidentielles vers des serveurs chinois, est-ce que c'est la meilleure solution ? Et à côté de ça, on a aussi une IA européenne, il faut le dire, il faut un peu soutenir aussi, française, Mistral avec le chat. Et qui, un des premiers arguments marketing de cette intelligence artificielle, c'est que c'est 100% français.

  • Speaker #0

    Un belge qui soutient la France. C'est assez rare pour qu'on le souligne.

  • Speaker #2

    C'est n'importe quoi.

  • Speaker #1

    Il faudrait juste qu'il y ait une IA belge.

  • Speaker #2

    Le point dont je voulais aussi évoquer avec vous concernant les limites du copier-coller basique que beaucoup de gens font, c'est au-delà du côté hallucination de l'IA, on reprend toujours l'exemple de ChatGPT qui va nous générer des choses qu'il peut potentiellement inventer, c'est aussi qu'il donne une illusion de la compréhension de votre métier. Donc clairement il va générer des choses Sans connaître véritablement Enfin pas parfaitement toutes les conditions, toutes les caractéristiques de votre métier.

  • Speaker #0

    Oui, il va même des fois complètement se tromper. Moi, j'ai l'exemple pour un client, si tu veux, pour lequel on a travaillé. Ils font du wellness et ils ont une salle de sport, une fitness. Et quand tu décris le business à ChatGPT, sans avoir une data first party, comme on dit, il va dire, ah bah tiens, cette salle de sport, la persona, typiquement, ça doit être cadre assez avancé. 30 ans, métier stressant, qui a besoin d'aller à la salle en sortant le soir du boulot pour se changer les idées. Et donc en fait, il se lance là-dedans et il va écrire les publicités en se basant sur cette persona qu'il a inventée en fait. Sauf que moi je connais la vérité parce que j'ai accès à la donnée et 90% des inscrits dans cette salle, c'est des femmes de plus de 50 ans qui vont faire du yoga et du pilates en premier dit, tu vois. Donc en fait, vu qu'il a pas cette first party data, vu qu'il fonctionne avec un modèle générique, il s'invente des choses. Et puis après, il s'enfonce dans cette brèche et il va essayer de te convaincre que plus ou moins, ce qu'il fait, c'est vrai. De la même façon qu'il ne te dit jamais je ne sais pas. Il préférera t'inventer une réponse pour ne pas te faire fuir parce que ça reste un produit auquel tu dois adhérer. Donc ça, c'est typiquement l'illusion de la compréhension. En fait, si tu ne lui as pas donné une base, un socle de connaissances avec de la vraie data, tu ne peux pas te fier à ce qu'il va te faire. Peut-être que par un coup de chance, ça va être juste, mais il y a aussi beaucoup de chances qu'il se plante complètement.

  • Speaker #2

    Tu me fais une bonne transition avec le point suivant, justement, sur autre limite de ce copier-coller. C'est le fait qu'il te génère quelque chose que tu lui as demandé, que tu penses original, mais qui au final ne l'est pas. C'est-à-dire qu'en gros, tout le monde va produire plutôt la même chose. Entre deux restaurants, deux restaurants qui vont te demander... de générer une fiche produit.

  • Speaker #0

    Ça, c'est le phénomène qu'on a souvent appelé « the sea of sameness » . En gros, la mer de tout est pareil. Parce qu'en fait, si toi, tu as un ton of voice en tant qu'entreprise, imagine que tu aies une image de marque, que ce soit une marque vachement fun, vachement décontractée, où tu peux te permettre de faire des vannes, où tu communiques en tutoyant. Même chose, Léa, si elle n'a pas cette connaissance, si elle a pas ton... on va dire tes éléments de langage stockés quelque part, elle va parler comme bon lui semble. Donc comme elle s'est plantée sur les personnes à avant, de la même façon, elle va se planter dans la façon de parler. Encore pire, elle va changer une fois sur deux. Il y a des fois, peut-être qu'elle va être d'humeur à faire des blagues et puis le lendemain, tu vas te retrouver avoir un ton super pro, informatif, fouvoiement. Donc voilà, c'est des problèmes liés, mais qui au final, à la fin, s'amoncèlent et font que tu n'as pas une bonne utilisation. En tout cas, pas une optimisation optimale de l'IA par rapport à ce qui peut se faire techniquement aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Dernière limite, enfin, il y en a peut-être plein d'autres, mais pour synthétiser, dernière limite, c'est plutôt l'avancement à l'aveugle. Donc là, on va reparler de gouvernance, l'absence de gouvernance, pour le coup, dans votre entreprise. Je remets dans le contexte. Martine Delaconta qui utilise ChatGPT dans son coin, mais qui a besoin pour un article de blog, un post LinkedIn ou autre, génère une image avec MeetJournée, sans que personne d'autre ne le sache. Parce que la règle, normalement, c'était peut-être Canva, mais elle, elle utilise ça dans son coin. Donc les responsables, les administrateurs des outils IA, enfin en tout cas du contrôle des outils IA dans l'agence, ne connaissent pas quel employé utilise quel outil. Et donc, on peut potentiellement tomber, enfin, pas potentiellement, on va très certainement tomber sur des incohérences de contenus générés, des images générées, du texte généré, etc.

  • Speaker #0

    Ça devient un peu la jungle, en fait. Tu ne sais pas qui fait quoi. T'imagines si dans une boîte, ou aujourd'hui, je ne sais pas, une boîte qui a un CRM et qui gère, dans le CRM, tu allais donner des clients. Imagine que, je ne sais pas, tu aies deux personnes au sales et qu'il y a un mec qui utilise HubSpot et que l'autre, il utilise Zoho. Enfin, tu vois, tu ne laisserais jamais passer ça. paraîtrait complètement dément d'avoir et pourtant c'est ce qui peut se passer c'est ce qui se passerait avec l'IA je crois qu'on a fait à peu près le tour du copier-coller donc dans les grandes lignes qu'est-ce qu'on doit retenir de ça ?

  • Speaker #2

    c'est je pense que le plus important c'est d'essayer de mettre en place une forme de solution de gouvernance pour contrôler ce que vos employés, ce que vos équipes font avec l'IA au sein de votre entreprise, au sein de votre département. Ça va vous permettre de mieux maîtriser l'utilisation, de ne pas partir sur des outils peut-être parfois non pertinents, de partager les connaissances ou en tout cas les bonnes configurations de chaque outil pour tout le monde. Ça va éviter aussi, puisque vous l'aurez fait en amont, de risquer de perdre vos données en sélectionnant bien les outils. forcément conforme RGPD et également choisir des outils qui travaillent plutôt en vase clos pour que l'IA puisse connaître parfaitement votre identité, votre activité, vos personas et donc ça va éviter clairement que l'usage de l'IA dans les grandes lignes sera complètement désorganisé. dans le département. Est-ce que j'ai bien résumé la... Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. La première étape à mettre en place aujourd'hui pour une entreprise qui veut sortir de ce qu'on appelle l'usage copier-coller, c'est, comme tu l'as dit, c'est créer une gouvernance. Faites la liste, passez voir les employés, demandez-leur qu'est-ce que tu utilises comme outil. Quand il y a des personnes qui utilisent des outils similaires pour des tâches similaires, ben, en fait, il faut prendre une décision. Quel est celui qu'on utilise qui est responsable de cet outil ? qui va évangéliser le reste des personnes, etc.

  • Speaker #1

    Surtout qu'aujourd'hui chaque modèle de langage a un peu son fer de lance. Il y en a qui seront meilleurs en code, il y en a qui seront meilleurs pour faire des LLM qui consomment peu de ressources, si on veut une LLM locale. Il y en a qui sont meilleurs dans leur vocabulaire, dans leur phrasé, dans leur syntaxe, dans leur côté naturel entre guillemets. Donc c'est important aussi de comparer les différents outils. Ils ont tous des spécificités. Je pourrais en citer quelques-uns par spécificité aujourd'hui, mais les spécificités aujourd'hui, elles évoluent avec le temps. Peut-être que dans un mois, celle qui était la meilleure en code aujourd'hui ne sera plus la meilleure en code. Elle sera dépassée par le modèle sur. Mais voilà, il y a chaque qui a un peu son fer de lance et c'est intéressant de bien choisir son lien.

  • Speaker #2

    Maintenant qu'on a vu les risques des mauvais comportements qu'on a... tous eu l'occasion de tester. C'est plutôt répandu. Comment on fait d'une IA sur mesure une arme stratégique qui va permettre de créer de la valeur et protéger justement cette forme d'unicité ?

  • Speaker #0

    Le secret, on va dire, c'est pas vraiment un secret, mais l'idée c'est de reproduire dans ton environnement d'IA tout ce que tu connais sur ton entreprise. et ça en fait c'est Pas si simple parce que ça va vouloir dire en fait de mettre tout ça par écrit ou par vidéo ou par podcast, peu importe, aujourd'hui la plupart des IA peuvent consommer du contenu, un peu sous toutes les formes, mais il faut que toi, tu puisses donner à l'IA, non seulement tes données internes mais ta culture, j'ai envie de dire presque ta culture d'entreprise, comme tu formeras un nouveau salarié un peu. Et après ça en fait il faut aussi que tu lui donnes des limites. J'ai discuté là très récemment, je crois que c'était hier ou avant-hier, avec un client pour lequel on implémente justement une sorte d'agent IA. En fait, ce qui s'est passé, c'est qu'eux, ils ont des sujets très touchy. Et donc sur lesquels, en fait, quand ils doivent communiquer sur ça, il faut que ce soit une vraie personne humaine qui doit communiquer sur ça. Et donc en fait, si tu vas sur ChatGPT et que tu poses des questions sur ce sujet à propos de cette entité-là, Un chat GPT, il fait, tu vois, il yap yap yap, il ne s'arrête pas de parler, alors qu'il devrait s'arrêter de parler sur ces trucs-là. Donc typiquement, là, le fait de pouvoir donner un cadre et un stop et dire à ton IA, quand quelqu'un te pose cette question-là, tu dis, envoyez un mail au responsable com et il vous répondra le plus rapidement possible. Tu vois, ça déjà, ça te permet de pouvoir utiliser l'IA de façon durable en éliminant un risque. Les autres, s'ils ne font pas ça, ils vont perdre.

  • Speaker #2

    Petit tip s'adonner comme ça, peut-être question piège. Est-ce qu'on doit assumer le fait d'utiliser de l'IA quand il y a par exemple typiquement des chatbots ou des choses comme ça ? Dire attention, cette réponse a été formulée avec l'aide de l'IA. Ou est-ce qu'il vaut mieux le cacher ?

  • Speaker #0

    Non, je pense qu'il faut le dire dans le sens où tu te blindes un peu, dans un sens. Parce qu'on va dire que l'utilisation...

  • Speaker #2

    Même si on le sait, on peut le deviner. Mais est-ce qu'on doit l'assumer ?

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que... Déjà, il n'y a pas de honte. Tu n'as pas honte de travailler avec Internet aujourd'hui. C'est la techno, c'est le monde dans lequel tu vis. Par contre, c'est super intéressant parce que quand bien même tu travailles avec ce qu'on appelle des RAG, que tu as très bien présenté dans une vidéo YouTube, je vous le conseille d'aller voir.

  • Speaker #2

    Regardez les use cases au connect.lu.

  • Speaker #1

    Mais si au lieu de jongler avec 12 interfaces, 36 dashboards, 8 fichiers Excel, vous aviez un seul outil pour piloter tous vos agents IA.

  • Speaker #0

    Donc, Retrieval Augmented. à Generation. Et donc, en fait, même ça, qui réduit à 90%, on va dire, le risque d'hallucination, il reste quand même toujours 10% de possibles mauvaises informations.

  • Speaker #2

    La génération d'éléments de réponse hallucinés sont beaucoup moins grands quand on met en place un R.A.G.

  • Speaker #0

    Tu devrais toujours mentionner que c'est fait à l'aide de l'IA. On a aussi mentionné la protection de l'ADN et de l'unicité. Donc, voilà, faites en sorte de... de nourrir votre IA avec les exemples de ce qui a le mieux marché. Montrez-lui, on le dit, je trouve pas assez souvent, mais le renforcement humain dans les IA, c'est un des trucs qui marche le mieux. Si vous montrez un poste qui a super bien marché et que vous dites à l'IA, voilà, je veux 10 autres postes avec ce ton, dans ce style, elle va être trop forte. Elle s'adapte, en fait, si tu veux, comme un caméléon. Donc, nourrissez ça. Donnez-lui de quoi se nourrir.

  • Speaker #2

    Renforcez votre assistant IA avec tous les outils, les images, les textes, tous les éléments qui pourraient renforcer votre identité.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et puis le contrôle de la data et l'auto-amélioration. Faites en sorte d'avoir des logs, faites en sorte de faire que l'IA se nourrisse de ce qu'elle engrange, les conversations sur les Ausha, toutes les informations. Actuellement, il y avait un article très récemment dans Forbes qui était assez intéressant, de Sarah Elk, si mes souvenirs sont bons, où elle expliquait qu'actuellement encore, les entreprises n'ont pas fait de l'IA un levier de compétitivité durable parce qu'elles n'ont pas encore fait un zoom out assez grand. Dans le sens où aujourd'hui, les entreprises, elles prennent leur process, elles prennent leur workflow et elles y attachent l'IA. Un peu comme si tu avais la courbe de l'ADN et que tu allais... coller un truc par-dessus. Et en fait, ceux qui vont gagner la bataille de l'IA, selon elles, ou qui vont le mieux s'en sortir, c'est ceux qui vont justement dire « Non, en fait, le but, c'est pas de prendre mes process qui étaient préexistants d'avant cette révolution pour y foutre des petits bouts d'IA à Ausha droite. C'est de ressortir complètement et de voir comment je peux refaire tous mes process à base d'IA. » Et donc ça, c'est ultra important pour en faire un levier durable et pour, entre guillemets, battre tes concurrents. Il y a en fait, ça ne doit plus être juste un petit truc que tu accroches, ça doit être la fondation de ta stratégie.

  • Speaker #2

    Donc, on a compris les limites. On a compris, en gros, comment activer le levier, les solutions qu'on devrait choisir. Maintenant, comment on passe à l'action ? Concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors, jusque maintenant, on a parlé de plein de choses très intéressantes sur l'utilisation de l'IA. C'est évidemment le sujet du podcast, mais c'est aussi quelque chose qu'on a vécu ici à l'agence E-Connect. C'est des questions que les clients nous ont posées, c'est des choses qu'on a vues. En ayant vu tout ça et en ayant connaissance de tout ça, on a décidé de créer un outil qui permettrait d'éviter tous ces problèmes. Donc cet outil, c'est un dashboard où les décisionnaires pourraient choisir les différents outils qui sont mis à la disposition des employés d'une entreprise. Merci. Ces outils, quand les employés voudront les utiliser, ils pourront cliquer dessus et avoir une formation préalable avant de pouvoir les utiliser. Pourquoi c'est intéressant ? Ça permet que tout le monde, dans une même entreprise, puisse utiliser les mêmes outils d'IA. Donc ne plus avoir Martine de la Conta qui utilise un outil et sa collègue qui en utilise un autre, et le développeur qui en utilise un autre. Ça permet de choisir sur un plan technique, mais sur un plan CIGDPR, quel IA on veut utiliser. Et ça permet aussi, surtout, avant que l'outil soit utilisé pour la première fois par l'employé, d'avoir un espèce d'onboarding, d'avoir une petite formation sur l'outil et sur comment l'utiliser.

  • Speaker #0

    Par rapport à ça Naïm, moi j'avais une question, c'est est-ce que, aujourd'hui avec un outil de gouvernance, tu peux dire à tes employés quels outils ils doivent utiliser ? Est-ce que c'est possible dans une entreprise de bloquer l'accès à des outils ? Si par exemple toi tu as dit, nous on va travailler avec Copilot, comment tu fais pour être sûr que personne ne va aller utiliser ChatGPD ? Est-ce que c'est possible ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est possible, oui et non. Il y aura toujours des petits malins qui pourront toujours détourner ces sécurités.

  • Speaker #2

    Des gens qui ont des connaissances.

  • Speaker #1

    Malgré tout, il y a toujours des sécurités qu'on peut mettre en place. Par exemple, si on veut vraiment interdire un outil en particulier, ChatGPT, Grok et DeepSeek, tous ces outils font des appels à des API ou sont des sites. Donc, on peut bloquer des DNS, par exemple. Ça aussi, c'est possible. Ça peut être une solution, oui, effectivement, pour empêcher l'accès à certains outils qui ne respecteraient pas le... la corporate guideline.

  • Speaker #2

    C'est là où l'outil de gouvernance a tout son intérêt, c'est de se dire, on met en place une charte officielle au sein de l'entreprise avec la liste officielle des outils qui sont autorisés, tolérés. En tout cas, avec leur degré d'utilisation, pour dire vous avez le droit d'utiliser ChatGPT pour vous inspirer, générer, brainstormer, faire des choses comme ça. Par contre, pour répondre à des mails, ChatGPT c'est interdit, il faut utiliser tel outil, tel outil. Pour la génération d'images, dans les styles et tout.

  • Speaker #0

    Ça devient la responsabilité de l'employé, comme il respecte le règlement carré du bâtiment.

  • Speaker #2

    Donc il y a une charte d'utilisation auxquelles les employés sont tenus de respecter, comme un contrat. Donc ils lisent les conseils d'utilisation. Et ils valident, donc ils s'engagent à respecter ces nuls-là. Donc là, déjà, il y a un bien meilleur contrôle.

  • Speaker #0

    Et au niveau d'une entreprise, quelle personne va être en charge ? Je suppose qu'il y a une personne qui est responsable de cette gouvernance, qui a peut-être le mot final. En tout cas,

  • Speaker #2

    s'il n'y en a pas, il faut en désigner une.

  • Speaker #0

    De toute façon,

  • Speaker #1

    je crois sincèrement que ce n'est pas une décision qui se prend tout seul. Il doit y avoir un DPO dans la salle, il doit y avoir le CEO dans la salle potentiellement, il doit y avoir un responsable technique aussi dans la salle. Et potentiellement, l'une ou l'autre, en fonction du business model, l'une ou l'autre...

  • Speaker #2

    Ça dépend de la taille de l'entreprise. Une entreprise où il y a 10 personnes, tu peux... Bon, tu auras quelqu'un qui va être chargé de la protection des données ou du contrôle administratif et technique des outils. Il faut qu'il y ait une personne qui soit très rigoureuse, en tout cas pour appliquer les bons process et réussir à les faire appliquer justement pour tout le monde. Un bon policier, quelque part.

  • Speaker #0

    S'il est déjà véreux, c'est compliqué. Du coup, il y a le bon policier en haut, mais je pense, quand je vous entends parler, je réfléchis à votre, mais je pense qu'il y a aussi une grosse composante, parce que là, tel qu'on en parle maintenant, c'est très top to bottom, tu vois. C'est moi, CFO, ou moi, CEO, je te dis ce que tu dois utiliser, mais du coup, dans la préparation de ça, je pense qu'il faut utiliser beaucoup de bottom to top, parce que la personne qui gère le support... Elle a peut-être essayé, tu vois, 3-4 outils différents.

  • Speaker #2

    Il faut que tu aies, que ce soit un CEO, un chef de projet informatique ou autre, il faut que tu aies la possibilité de mettre en place cette solution de gouvernance, mais il faut évidemment qu'elle soit construite. On est au tout début, on est à la prémisse, en fait, vraiment, déjà le terme de gouvernance, je veux dire, il y a deux ans, moi, je ne connaissais pas trop. Voilà, ce n'était pas un terme qu'on employait tous les jours. Donc, il faut que ce soit un outil qui soit construit avec l'ensemble. des employés. Donc, peut-être commencer par une enquête, déjà, des utilisations personnelles. Quels sont les usages qui sont faits au quotidien dans les équipes ? Et une fois qu'on construit l'outil, les gens s'engagent, en tout cas, respectent la politique de l'entreprise à ce niveau-là. Et ensuite, une fois que l'outil est là, que les gens ont signé de manière digitale ou autre cet engagement, il faut que la personne responsable de toute cette politique puisse mettre en place une forme de feedback, ou en tout cas pour maintenir cette gouvernance, parce que tu peux très bien utiliser ChatGPT pendant un an, si ça se trouve, ça n'arrivera pas, mais ça se trouve, dans un an, ChatGPT sera complètement dépassé, il y aura un autre outil bien plus performant, et c'est au chef de projet, enfin, c'est au responsable ou l'équipe responsable de cette gouvernance, de s'assurer qu'il y a une veille suffisamment profonde pour faire évoluer les outils, mais ça, tu ne le fais qu'avec tes employés. Donc ça demande aussi plus d'implication des employés de donner une meilleure communication.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est aussi pas parce qu'on a une gouvernance que ça nous empêche d'utiliser plusieurs outils AI différents. Parce que si vous avez une boîte qui fait, par exemple, je ne sais pas, un peu de droit et un peu d'informatique, allez dire à un développeur qui doit bosser avec Mistral, il va râler. Mais par contre, l'avocat quand vous allez lui expliquer que Mistral, les données peuvent être tournées en local sur vos propres serveurs et que c'est des serveurs même si vous ne le faites pas en local, c'est des serveurs français etc. L'avocat ne voudra pas aller bosser sur Cloud en général. Donc ça n'empêche pas d'avoir plusieurs outils. L'idée de la gouvernance, ce n'est pas d'empêcher l'utilisation d'outils, c'est plutôt de les cadrer. C'est de sélectionner et de les cadrer.

  • Speaker #2

    Pour être sûr que tout le monde utilise un bon usage des outils. DIA.

  • Speaker #1

    Peut-être une dernière chose encore. Si vous êtes une entreprise luxembourgeoise, le gouvernement a mis en place des SME Packages, donc ça vous permet d'être financé jusqu'à 70% des frais.

  • Speaker #2

    70.

  • Speaker #1

    Je ne comprends pas ce mot. Donc je disais 70%, donc 70 pour nos amis français. Ils ont le droit aussi. de vos investissements liés à des développements d'intelligence artificielle, etc.

  • Speaker #0

    Sur des projets jusqu'à 25 000 euros. Donc ça peut terminer à quasiment 17 500 euros.

  • Speaker #2

    Je ne veux pas dire de bêtises, mais je crois que c'est jusqu'à presque la fin d'année. En tout cas, il y a potentiellement des choses qui vont changer.

  • Speaker #0

    Tu peux encore faire des demandes actuellement. Tu peux faire encore des demandes.

  • Speaker #2

    Ok, c'est le moment. Si vous êtes reconnu dans les problèmes qu'on a cités, que les solutions potentiellement vous intéressent, si vous êtes curieux, Dans savoir plus, On sera ravis d'en discuter avec vous. Café Clatch, page LinkedIn. On n'a pas perdu d'abonnés. On n'a rien posté pendant trois mois.

  • Speaker #0

    On n'a perdu aucune écoute.

  • Speaker #2

    On n'a perdu aucune écoute. Donc les gens, merci pour votre fidélité. Pour finir en beauté, on va faire un petit jeu.

  • Speaker #0

    J'ai préparé quelques petites questions. Avec l'aide de Lya, d'ailleurs. Pour voir si Naïm et Patou ont bien écouté. C'est bien de l'assumer. Vous allez tenter de répondre à certaines questions sur l'IA, vous pouvez jouer aussi ceux qui nous écoutent en même temps. On va essayer de repartir un petit peu sur... Alors, il y a des choses qu'on a vues dans cet épisode, il y a peut-être des choses aussi qu'on peut déduire, donc on va voir comment nos... les catchers s'en sortent. Vous êtes prêts ?

  • Speaker #1

    Allez c'est parti !

  • Speaker #0

    Allez ! Quel est le risque principal lorsque les collaborateurs utilisent chat GPT en mode copier-coller pour leur travail ?

  • Speaker #2

    Bah attends, je reprends mes notes.

  • Speaker #1

    Alors moi je dirais que le risque principal, il y a beaucoup de risques, mais le principal si je me mets dans la peau d'un entrepreneur, c'est la fuite de données.

  • Speaker #0

    Exact, l'entreprise perd des données d'apprentissage précieuses qui pourraient entraîner à améliorer son propre système d'IA interne. Bien joué Naïm !

  • Speaker #1

    T'as lu mes notes ?

  • Speaker #0

    Deuxième question, en quoi une IA interne surpasse-t-elle une IA publique comme ChatGPT en termes de compréhension du contexte de l'entreprise ?

  • Speaker #1

    Alors une IA interne, justement, elle peut être... Entraînée avec des données propres à l'entreprise, elle peut mieux comprendre l'environnement dans lequel elle travaille, elle peut mieux comprendre comment fonctionne l'entreprise, les différents employés, quel employé doit avoir accès à quelle ressource, quel employé fait quoi aussi, et donc ça ça va lui permettre de donner des réponses plus précises et plus pertinentes.

  • Speaker #2

    Elle va moins halluciner et moins s'inspirer de contextes plus génériques, plus communs, plus standards.

  • Speaker #0

    Je vais arrêter de jouer avec vous, c'est pas drôle si vous vous trompez pas. Je vous donne la réponse, qui est beaucoup plus complète que la vôtre. Une IA interne connaît les workflows, les historiques clients, les codes produits, le jargon spécifique à l'entreprise, contrairement à un modèle générique. Troisième question, un peu plus technique. Une IA interne peut-elle être connectée aux bases de données d'une entreprise, comme un CRM ou un intranet ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, pourquoi pas ?

  • Speaker #0

    Je vous pose la question.

  • Speaker #1

    Moi, je dirais pourquoi pas.

  • Speaker #0

    Techniquement, c'est tout à fait possible, c'est même assez intéressant. Oui,

  • Speaker #2

    sans trop rentrer dans les difficultés de vocabulaire et autres, on peut mettre en place un RAG, par exemple, qui va rassembler des bases de données, des fichiers PDF, des URL internes, des choses comme ça, tout ça pour que l'IA puisse piocher dans des données qui lui sont limitées.

  • Speaker #0

    Et tu viens de casser la quatrième question sans t'en rendre compte. Il y a un point supplémentaire. Comment peut-on s'assurer qu'une IA interne ne génère pas de réponses inappropriées ou fausses ?

  • Speaker #2

    Voilà, on va voir la réponse à la question 3.

  • Speaker #0

    Ouais, cf la réponse D.

  • Speaker #1

    Pour le coup, c'est impossible aujourd'hui, personne ne peut dire une IA qui ne l'hallucine pas.

  • Speaker #2

    Non, c'est réduire la marge d'erreur, l'hallucination d'une IA.

  • Speaker #0

    Et allez, une petite dernière pour la route. Allez. Quel mécanisme simple permet d'intégrer le retour des utilisateurs pour améliorer continuellement une IA en interne ?

  • Speaker #2

    S'abonner à Café Clatch.

  • Speaker #0

    Ça peut marcher. Ça, c'est un point assez intéressant. On en a... vite fait parler.

  • Speaker #2

    Parce qu'on t'a parlé ça.

  • Speaker #0

    Ouais, t'écoutais pas. Je vois bien que tu me regardais comme pendant la saison. Naïm,

  • Speaker #2

    t'as la réponse, tu l'as pas non plus.

  • Speaker #1

    Non mais, je sais pas si c'est la bonne réponse, mais en tout cas d'avoir une vision top to bottom, avoir une vision bottom to top dans la RHC d'entreprise pour vraiment récolter les informations et les habitudes et les besoins des personnes qui seront vraiment confrontées au travail avec l'IA, plutôt que les personnes décisionnaires qui seront moins confrontées.

  • Speaker #0

    Il y a un peu de vrai dans ça. Donc en fait, à un moment, on a parlé de log. d'enregistrer en fait si tu veux les réponses des utilisateurs. Donc par exemple dans l'IA, je ne sais pas si vous êtes déjà arrivé, mais quand chat GPT ne vous répond pas, des fois on peut être un peu frustré et on peut montrer sa frustration dans la réponse. Et donc en fait tu peux enregistrer les réponses et tu peux mettre en place après, c'est assez avancé techniquement, mais des systèmes d'auto-correction de l'IA. Donc tu peux dire à ton IA interne, quand les gens te répondent non, ce n'est pas ce que je voulais, trois fois d'affilée, Fais sonner une petite alarme dans le bureau justement de la gouvernance pour voir en fait ce qui s'est passé.

  • Speaker #2

    Donc il y a un humain qui reprenne la main dessus.

  • Speaker #0

    Voilà, donc c'est enregistrer les réponses, les analyser via l'IA et donner en fait des petites sonnettes d'alarme pour de l'autocorrection ou de la correction humaine.

  • Speaker #1

    Ça aussi, quand c'est pas de l'interne, quand c'est de l'externe directement un service IA avec vos utilisateurs, typiquement une search si je prends l'exemple de la search. Récolter les données, ça permet aussi de savoir si vous avez un site web, quelles pages sont difficiles d'accès. Quelles pages sont les plus recherchées par les clients ? Quelles informations ils recherchent en priorité ? Avec ces données-là, on peut réorganiser totalement un site et avoir un site encore plus optimisé. Donc la data, elle est toujours bonne à prendre.

  • Speaker #0

    Bon allez, je crois que ça vous fait 4 sur 5, c'est ça ? C'est pas mal, c'est pas trop mal.

  • Speaker #2

    J'ai laissé répondre une fois pour le mettre un peu en lumière. Bon les amis, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout l'épisode. On revient très vite avec plein d'autres sujets brûlants.

  • Speaker #0

    et puis plein d'autres choses, on va essayer aussi d'être un peu plus présent en dehors des podcasts pour cette saison, sur LinkedIn sur TikTok, sur Youtube attendez-vous à voir plein de belles choses et si vous avez des questions,

  • Speaker #2

    n'hésitez pas à envoyer des messages sur notre groupe privé sur notre page LinkedIn il y a des gens qui nous contactent à travers ce biais de plus en plus de plus en plus dans la rue C'est le melon Saison 4 c'est la saison de la fame ça marche allez bisous à la prochaine des cafés clutch contre la réussite de votre marketing

Chapters

  • Présentation de l'outil Opal de Google

    01:32

  • Changement potentiel sur le consentement des cookies en Europe

    02:57

  • L'IA sur mesure et ses avantages concurrentiels

    04:31

  • Gouvernance de l'utilisation de l'IA en entreprise

    13:27

  • Comment passer à l'action avec l'IA

    22:46

  • Conclusion et perspectives pour l'avenir de l'IA

    29:50

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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du marketing digital et de l'intelligence artificielle ? Dans cet épisode de Café Klatsch, nous revenons avec des insights percutants sur les évolutions récentes qui transforment notre façon de travailler. L'IA ne cesse de gagner en importance dans le monde professionnel, mais elle n'est pas sans défis. Nous discutons des risques de perte de données et de la nécessité d'une gouvernance efficace, des enjeux cruciaux pour tous les gestionnaires marketing.

Au cœur de notre conversation, nous mettons en lumière les dangers du copier-coller dans l'utilisation des outils d'IA. En effet, cette approche peut entraîner des problèmes de conformité au RGPD, mais aussi une perte de données précieuses pour les entreprises. Il est essentiel de comprendre que chaque entreprise est unique, et nous insisterons sur l'importance de créer des systèmes d'IA sur mesure qui prennent en compte le contexte spécifique de votre activité.

Nous partageons également des stratégies innovantes pour intégrer l'IA de manière stratégique et sécurisée dans vos processus d'entreprise. Comment maximiser votre productivité tout en minimisant les risques ? Nous avons des astuces marketing qui vous aideront à naviguer dans les tendances digitales actuelles. Que vous soyez dans le e-commerce ou que vous gériez des réseaux sociaux, cet épisode est fait pour vous.

Nous vous proposons des solutions pratiques pour tirer le meilleur parti de l'intelligence artificielle. La formation et la gouvernance sont des éléments clés pour s'assurer que vous ne perdez pas de vue vos objectifs tout en explorant ces innovations technologiques. En somme, cet épisode de Café Klatsch est une véritable mine d'or pour tous ceux qui souhaitent rester à la pointe des tendances marketing et des tendances IA. Ne manquez pas nos conseils pour une lead generation efficace et des stratégies digitales qui fonctionnent !

Rejoignez-nous pour ce retour captivant après la pause estivale, et ensemble, explorons comment naviguer dans cet océan d'opportunités offertes par l'intelligence artificielle et le marketing digital.


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Transcription

  • Speaker #0

    Au tout début de ChatGPT, il y a eu des conversations qui étaient indexées sur Google.

  • Speaker #1

    Il y a eu le problème avec Grok aussi, il me semble, plus récemment. T'as eu peur,

  • Speaker #2

    hein ?

  • Speaker #1

    Non, t'as perdu des choses.

  • Speaker #2

    Allez, c'est le retour de Café Clatch, les amis. Saison 4, après trois mois et demi d'absence, on revient de vacances. Oh, calme-toi, calme-toi.

  • Speaker #1

    Ça commence déjà. Ça commence,

  • Speaker #2

    ça m'énerve. On n'a même pas fait une minute d'épisode. Ça y est, je prends déjà un tag. Une seconde. C'est incroyable. Les amis, j'espère que vous avez bien profité de vos vacances. Je sais qu'on est en octobre. Déjà, ça paraît si loin et si près à la fois. On travaille dans un domaine qui est tellement passionnant et tellement speed que du coup, effectivement, on a peut-être raté quelques informations, quelques actualités passionnantes. Sachez que pour cette nouvelle saison, on va continuer à parler de marketing digital, on va continuer à parler d'intelligence artificielle, mais un peu plus qu'avant, parce qu'effectivement ça prend de plus en plus d'ampleur, ça place au quotidien, dans votre travail, dans vos habitudes, et donc on a décidé pour cette saison de réorienter un petit peu les épisodes, alors bien sûr il y aura toujours de la déconne, il y aura toujours de la discussion, toujours des invités. Mais évidemment, on va rajouter un peu plus la couche IA dans nos débats.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui aussi, nouvelle saison, nouveau concept. Antoine a préparé une petite actualité que vous avez peut-être manqué durant cet été. Il vous l'explique tout de suite.

  • Speaker #0

    Ouais, non, bah juste pour vous mettre au courant que récemment, en fait, Google a sorti un outil. On n'est pas sponsorisé par Google, pas encore. On espère l'être un jour. Sur Google Labs, vous avez désormais accès à un outil qui s'appelle Opal. Pour ceux qui connaissent un petit peu des outils comme MEC ou N8n, qui sont des outils de marketing automation qui fonctionnent via des petits workflows. On peut brancher des briques en dessous qui font un peu l'équivalent de if-then ou if-else. Google a mélangé cette façon de faire avec du vibe coding. Le vibe coding, on en avait déjà un petit peu parlé dans le précédent, c'est en fait pouvoir coder avec des promptes, sans avoir besoin de savoir coder en HTML. Sans être un gros développeur. Et donc cet outil qui s'appelle Opal, vous mélange en fait le workflow, l'automation avec le vibe coding. Donc vous pouvez aller sur opal.withgoogle.com et vous pouvez commencer à... Ouais, au PRL, et vous pouvez commencer à l'utiliser. Il y a des petites applis à créer comme ça, assez fun. Donc voilà, c'était la petite info du jour pour ceux qui veulent s'y mettre au vibe coding.

  • Speaker #1

    Et en plus, c'est une petite bêta gratuite, donc il n'y a pas de raison de ne pas essayer.

  • Speaker #2

    Tant que c'est gratuit, on en profite.

  • Speaker #1

    Autre news, oui, c'est une news qui nous vient de Politico.eu, qui a été reliée par le blog du modérateur. C'est l'Europe qui apparemment penserait à revoir la manière...

  • Speaker #2

    De devenir compétitif.

  • Speaker #1

    A devenir compétitive aussi, mais à revoir la manière dont l'utilisateur européen devrait donner son consentement pour les cookies. Alors, je m'explique, on a tous et on est tous dérangés à chaque fois qu'on va sur un site par une pop-up dégueulasse qui demande si on veut les cookies, si oui, lesquels. Et au final, personne ne sait ce que c'est réellement un cookie. Quand on ne bosse pas dans le web, on va se le dire très honnêtement. Maintenant, l'Europe penserait plutôt à un fonctionnement où on pourrait régler une seule fois notre consentement sur les cookies depuis le navigateur. Ce consentement, il sera enregistré dans le navigateur et les sites qu'on va visiter ne nous demanderont plus. notre avis en matière de cookies mais récupérerons ce qui sera setup dans le navigateur.

  • Speaker #0

    Donc tu établis ton profil qui s'applique à tous les sites.

  • Speaker #1

    Exactement. Qu'est-ce que ça peut vouloir dire aussi ? Ça peut vouloir dire aujourd'hui il y a beaucoup de frais de développement qui sont liés à tous ces banners cookies, qui sont customisés, etc. Potentiellement, c'est peut-être des choses qui seront maintenant inclus dans le navigateur de l'utilisateur et donc peut-être moins de développement, voire pas de développement pour ces futurs banners. À suivre.

  • Speaker #0

    Cookie bot, cookie first, ils doivent trembler un peu là.

  • Speaker #1

    Ils tremblent certainement un petit peu, mais attendons de voir.

  • Speaker #2

    Donc voilà, deux petites news pour démarrer tranquillement cette saison. On essaiera au fil des épisodes de partager quelques news comme ça. Dites-nous en commentaire des épisodes sur YouTube ou sur notre chaîne LinkedIn si vous estimez que c'est intéressant qu'on commente un petit peu l'actu à ce niveau. Aujourd'hui, on démarre avec quel sujet ?

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, on va parler de l'IA sur mesure et de compétitivité. Donc, comment l'IA sur mesure peut apporter un avantage concurrentiel et pourquoi aujourd'hui, on a peut-être intérêt à se démarquer de l'IA, on va dire, généraliste. Arrêter le copier-coller de Pitchat, GPT ou Gemini.

  • Speaker #2

    Je remets dans le contexte, tout le monde aujourd'hui utilise l'IA. Je crois que c'est une phrase qui ne sert à rien. Je pense que là, c'est... Ça fait trois ans qu'on le dit, mais là... Non, tout le monde... Non, je vais changer l'ordre. Tout le monde pense savoir maîtriser et utiliser les bonnes coutumes, enfin, avoir les bons comportements pour utiliser l'IA au travail. Ce n'est pas le cas. Martine de la Compta, non, stop. Elle doit arrêter de travailler toute seule dans son coin avec ses propres outils. D'accord ? Donc, on va essayer de montrer que, déjà, l'usage de l'IA au travail... Quand c'est fait de manière désorganisée, ça devient une fausse économie pour l'entreprise.

  • Speaker #0

    C'est même un risque.

  • Speaker #2

    Oui, ça va fragiliser clairement les performances et la sécurité de l'entreprise. Premier débat, les limites du copier-coller. Qu'est-ce qu'on peut expliquer aux gens qui n'ont pas forcément pris conscience de ce problème ? Concrètement, les données ne sont pas capitalisées.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est l'idée selon laquelle en fait... quand tu travailles avec des LLM généralistes du type Gemini, ChatGPT, tu vas déposer des informations, pas forcément des informations sensibles ou autres, mais pense par exemple les gens qui vont utiliser ChatGPT pour répondre à un message qu'ils ont reçu, un ticket du support. En fait, tu vas simplement aller sur ChatGPT et lui faire écrire ta réponse. Mais cette donnée-là, elle est stockée sur les serveurs d'OpenAI, elle n'est jamais réutilisée, elle ne sert pas à renforcer un modèle, elle ne sert pas à apprendre quoi que ce soit dans une base de données. Et donc en fait, toute la donnée que tu mets là-dedans, que tu déverses, elle se perd là-dedans. Alors que si tu avais un système en vase clos, tu pourrais à la fin de l'année, je dis un truc tout bête, mais à la fin de l'année, tu pourrais aller regarder, tiens, quelles sont les questions qui ont été le plus posées au support. Je le sais parce que j'ai un système d'IA interne. Qui a stocké ça dans des logs ? Et donc du coup, avec ça, je peux... Quelles sont les réponses qui ont le plus satisfait les gens à cette question ? Donc du coup, je peux créer une réponse automatisée. Donc voilà un peu ce qu'on entend par le phénomène de perte de données. De perte de données,

  • Speaker #2

    ouais.

  • Speaker #0

    En tout cas, de données non capitalisées.

  • Speaker #2

    Et donc, tu as cité un très bon exemple au niveau du support, parce que très probablement, si on en parle, c'est que beaucoup de monde le fait, c'est qu'ouvrir un simple chat avec le copier-coller d'un mail d'un client, ça génère aussi une perte de contrôle de la donnée à proprement dit, parce que c'est stocké comme tu l'as dit, sur les serveurs OpenAI. Donc, au niveau RGPD, on n'est clairement pas dans les clous.

  • Speaker #0

    Ouais, ça, il faut faire très très gaffe. Alors, d'une part, tu n'es pas dans les clous, et d'autre part, il faut faire très très gaffe parce qu'il y a de la donnée avec laquelle tu peux travailler. Par exemple, tu prends la question du client et tu la mets dans le chat GPT pour qu'il te rédige une réponse. Ok, fine. Par contre, tu fais un copier-coller un peu sauvage dans lequel tu attrapes le nom. du client par exemple et son entreprise et tu copies ça dans le chat GPT, c'est tout de suite moins cool parce que tu viens de copier en fait une donnée personnelle. Donc sait-on jamais si un jour, on n'espère pas, j'espère vraiment pas que ça arrivera, mais si un jour il y a une fuite de données, OpenAI se fait hack ou autre.

  • Speaker #2

    Ah ben oui,

  • Speaker #0

    c'est les chocolats. Voilà, et même toi tu peux avoir des soucis parce que tu ne respectes pas le RGPD parce que tu vas copier des données personnelles, ce qu'il ne faut jamais faire. Alors que si tu as un système en vase clos en interne, à la limite ça se discute.

  • Speaker #1

    Ça, le problème de données, il est inhérent à OpenAI. C'est ce qu'on n'avait pas dans Google. Dans Google, on ne copiait pas ou très rarement, dans de très rares cas, des données clients. Dans le chat GPT, ça donne plus envie parce qu'on a envie qu'il nous aide à rédiger notre mail.

  • Speaker #2

    On a pris l'habitude que c'était notre assistant, le stagiaire à côté. On a envie qu'il nous aide à réaliser un rapport,

  • Speaker #1

    un Excel, à comprendre des statistiques. Pour ça, pour comprendre des statistiques, on est obligé de lui donner ses statistiques. On n'a pas forcément l'envie ni le temps, alors qu'on devrait, d'anonymiser tous les champs de ses statistiques. Et c'est une habitude qu'il faut commencer à prendre. parce que comme Antoine disait OpenAI peut leaker, mais ton compte aussi peut leaker. Tu peux avoir laissé ta session ouverte. Il y a beaucoup de choses qui peuvent faire en sorte que ce soit problématique.

  • Speaker #0

    Il y a eu au tout début de ChatGPT, il y a eu des conversations qui étaient indexées sur Google.

  • Speaker #1

    Il y a eu un problème avec Grok aussi, il me semble, plus récemment.

  • Speaker #2

    T'as eu peur, hein ? T'as perdu des choses.

  • Speaker #1

    Il faut faire vraiment super attention, et je crois qu'on en avait déjà parlé dans un autre épisode, mais il faut faire très attention à qui possède cette donnée. C'est-à-dire que l'IA, elle a des biais, mais il y a aussi des gouvernements derrière ces IA. Typiquement, quand on va utiliser un GROK ou un OpenAI, on va envoyer nos données aux Etats-Unis, on va utiliser un DeepSea quand on envoie nos données en Chine. On sait par exemple que la Chine n'a pas la réputation d'être la plus regardante sur les données personnelles et que l'État est très lié aux entreprises. Envoyer des données confidentielles vers des serveurs chinois, est-ce que c'est la meilleure solution ? Et à côté de ça, on a aussi une IA européenne, il faut le dire, il faut un peu soutenir aussi, française, Mistral avec le chat. Et qui, un des premiers arguments marketing de cette intelligence artificielle, c'est que c'est 100% français.

  • Speaker #0

    Un belge qui soutient la France. C'est assez rare pour qu'on le souligne.

  • Speaker #2

    C'est n'importe quoi.

  • Speaker #1

    Il faudrait juste qu'il y ait une IA belge.

  • Speaker #2

    Le point dont je voulais aussi évoquer avec vous concernant les limites du copier-coller basique que beaucoup de gens font, c'est au-delà du côté hallucination de l'IA, on reprend toujours l'exemple de ChatGPT qui va nous générer des choses qu'il peut potentiellement inventer, c'est aussi qu'il donne une illusion de la compréhension de votre métier. Donc clairement il va générer des choses Sans connaître véritablement Enfin pas parfaitement toutes les conditions, toutes les caractéristiques de votre métier.

  • Speaker #0

    Oui, il va même des fois complètement se tromper. Moi, j'ai l'exemple pour un client, si tu veux, pour lequel on a travaillé. Ils font du wellness et ils ont une salle de sport, une fitness. Et quand tu décris le business à ChatGPT, sans avoir une data first party, comme on dit, il va dire, ah bah tiens, cette salle de sport, la persona, typiquement, ça doit être cadre assez avancé. 30 ans, métier stressant, qui a besoin d'aller à la salle en sortant le soir du boulot pour se changer les idées. Et donc en fait, il se lance là-dedans et il va écrire les publicités en se basant sur cette persona qu'il a inventée en fait. Sauf que moi je connais la vérité parce que j'ai accès à la donnée et 90% des inscrits dans cette salle, c'est des femmes de plus de 50 ans qui vont faire du yoga et du pilates en premier dit, tu vois. Donc en fait, vu qu'il a pas cette first party data, vu qu'il fonctionne avec un modèle générique, il s'invente des choses. Et puis après, il s'enfonce dans cette brèche et il va essayer de te convaincre que plus ou moins, ce qu'il fait, c'est vrai. De la même façon qu'il ne te dit jamais je ne sais pas. Il préférera t'inventer une réponse pour ne pas te faire fuir parce que ça reste un produit auquel tu dois adhérer. Donc ça, c'est typiquement l'illusion de la compréhension. En fait, si tu ne lui as pas donné une base, un socle de connaissances avec de la vraie data, tu ne peux pas te fier à ce qu'il va te faire. Peut-être que par un coup de chance, ça va être juste, mais il y a aussi beaucoup de chances qu'il se plante complètement.

  • Speaker #2

    Tu me fais une bonne transition avec le point suivant, justement, sur autre limite de ce copier-coller. C'est le fait qu'il te génère quelque chose que tu lui as demandé, que tu penses original, mais qui au final ne l'est pas. C'est-à-dire qu'en gros, tout le monde va produire plutôt la même chose. Entre deux restaurants, deux restaurants qui vont te demander... de générer une fiche produit.

  • Speaker #0

    Ça, c'est le phénomène qu'on a souvent appelé « the sea of sameness » . En gros, la mer de tout est pareil. Parce qu'en fait, si toi, tu as un ton of voice en tant qu'entreprise, imagine que tu aies une image de marque, que ce soit une marque vachement fun, vachement décontractée, où tu peux te permettre de faire des vannes, où tu communiques en tutoyant. Même chose, Léa, si elle n'a pas cette connaissance, si elle a pas ton... on va dire tes éléments de langage stockés quelque part, elle va parler comme bon lui semble. Donc comme elle s'est plantée sur les personnes à avant, de la même façon, elle va se planter dans la façon de parler. Encore pire, elle va changer une fois sur deux. Il y a des fois, peut-être qu'elle va être d'humeur à faire des blagues et puis le lendemain, tu vas te retrouver avoir un ton super pro, informatif, fouvoiement. Donc voilà, c'est des problèmes liés, mais qui au final, à la fin, s'amoncèlent et font que tu n'as pas une bonne utilisation. En tout cas, pas une optimisation optimale de l'IA par rapport à ce qui peut se faire techniquement aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Dernière limite, enfin, il y en a peut-être plein d'autres, mais pour synthétiser, dernière limite, c'est plutôt l'avancement à l'aveugle. Donc là, on va reparler de gouvernance, l'absence de gouvernance, pour le coup, dans votre entreprise. Je remets dans le contexte. Martine Delaconta qui utilise ChatGPT dans son coin, mais qui a besoin pour un article de blog, un post LinkedIn ou autre, génère une image avec MeetJournée, sans que personne d'autre ne le sache. Parce que la règle, normalement, c'était peut-être Canva, mais elle, elle utilise ça dans son coin. Donc les responsables, les administrateurs des outils IA, enfin en tout cas du contrôle des outils IA dans l'agence, ne connaissent pas quel employé utilise quel outil. Et donc, on peut potentiellement tomber, enfin, pas potentiellement, on va très certainement tomber sur des incohérences de contenus générés, des images générées, du texte généré, etc.

  • Speaker #0

    Ça devient un peu la jungle, en fait. Tu ne sais pas qui fait quoi. T'imagines si dans une boîte, ou aujourd'hui, je ne sais pas, une boîte qui a un CRM et qui gère, dans le CRM, tu allais donner des clients. Imagine que, je ne sais pas, tu aies deux personnes au sales et qu'il y a un mec qui utilise HubSpot et que l'autre, il utilise Zoho. Enfin, tu vois, tu ne laisserais jamais passer ça. paraîtrait complètement dément d'avoir et pourtant c'est ce qui peut se passer c'est ce qui se passerait avec l'IA je crois qu'on a fait à peu près le tour du copier-coller donc dans les grandes lignes qu'est-ce qu'on doit retenir de ça ?

  • Speaker #2

    c'est je pense que le plus important c'est d'essayer de mettre en place une forme de solution de gouvernance pour contrôler ce que vos employés, ce que vos équipes font avec l'IA au sein de votre entreprise, au sein de votre département. Ça va vous permettre de mieux maîtriser l'utilisation, de ne pas partir sur des outils peut-être parfois non pertinents, de partager les connaissances ou en tout cas les bonnes configurations de chaque outil pour tout le monde. Ça va éviter aussi, puisque vous l'aurez fait en amont, de risquer de perdre vos données en sélectionnant bien les outils. forcément conforme RGPD et également choisir des outils qui travaillent plutôt en vase clos pour que l'IA puisse connaître parfaitement votre identité, votre activité, vos personas et donc ça va éviter clairement que l'usage de l'IA dans les grandes lignes sera complètement désorganisé. dans le département. Est-ce que j'ai bien résumé la... Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. La première étape à mettre en place aujourd'hui pour une entreprise qui veut sortir de ce qu'on appelle l'usage copier-coller, c'est, comme tu l'as dit, c'est créer une gouvernance. Faites la liste, passez voir les employés, demandez-leur qu'est-ce que tu utilises comme outil. Quand il y a des personnes qui utilisent des outils similaires pour des tâches similaires, ben, en fait, il faut prendre une décision. Quel est celui qu'on utilise qui est responsable de cet outil ? qui va évangéliser le reste des personnes, etc.

  • Speaker #1

    Surtout qu'aujourd'hui chaque modèle de langage a un peu son fer de lance. Il y en a qui seront meilleurs en code, il y en a qui seront meilleurs pour faire des LLM qui consomment peu de ressources, si on veut une LLM locale. Il y en a qui sont meilleurs dans leur vocabulaire, dans leur phrasé, dans leur syntaxe, dans leur côté naturel entre guillemets. Donc c'est important aussi de comparer les différents outils. Ils ont tous des spécificités. Je pourrais en citer quelques-uns par spécificité aujourd'hui, mais les spécificités aujourd'hui, elles évoluent avec le temps. Peut-être que dans un mois, celle qui était la meilleure en code aujourd'hui ne sera plus la meilleure en code. Elle sera dépassée par le modèle sur. Mais voilà, il y a chaque qui a un peu son fer de lance et c'est intéressant de bien choisir son lien.

  • Speaker #2

    Maintenant qu'on a vu les risques des mauvais comportements qu'on a... tous eu l'occasion de tester. C'est plutôt répandu. Comment on fait d'une IA sur mesure une arme stratégique qui va permettre de créer de la valeur et protéger justement cette forme d'unicité ?

  • Speaker #0

    Le secret, on va dire, c'est pas vraiment un secret, mais l'idée c'est de reproduire dans ton environnement d'IA tout ce que tu connais sur ton entreprise. et ça en fait c'est Pas si simple parce que ça va vouloir dire en fait de mettre tout ça par écrit ou par vidéo ou par podcast, peu importe, aujourd'hui la plupart des IA peuvent consommer du contenu, un peu sous toutes les formes, mais il faut que toi, tu puisses donner à l'IA, non seulement tes données internes mais ta culture, j'ai envie de dire presque ta culture d'entreprise, comme tu formeras un nouveau salarié un peu. Et après ça en fait il faut aussi que tu lui donnes des limites. J'ai discuté là très récemment, je crois que c'était hier ou avant-hier, avec un client pour lequel on implémente justement une sorte d'agent IA. En fait, ce qui s'est passé, c'est qu'eux, ils ont des sujets très touchy. Et donc sur lesquels, en fait, quand ils doivent communiquer sur ça, il faut que ce soit une vraie personne humaine qui doit communiquer sur ça. Et donc en fait, si tu vas sur ChatGPT et que tu poses des questions sur ce sujet à propos de cette entité-là, Un chat GPT, il fait, tu vois, il yap yap yap, il ne s'arrête pas de parler, alors qu'il devrait s'arrêter de parler sur ces trucs-là. Donc typiquement, là, le fait de pouvoir donner un cadre et un stop et dire à ton IA, quand quelqu'un te pose cette question-là, tu dis, envoyez un mail au responsable com et il vous répondra le plus rapidement possible. Tu vois, ça déjà, ça te permet de pouvoir utiliser l'IA de façon durable en éliminant un risque. Les autres, s'ils ne font pas ça, ils vont perdre.

  • Speaker #2

    Petit tip s'adonner comme ça, peut-être question piège. Est-ce qu'on doit assumer le fait d'utiliser de l'IA quand il y a par exemple typiquement des chatbots ou des choses comme ça ? Dire attention, cette réponse a été formulée avec l'aide de l'IA. Ou est-ce qu'il vaut mieux le cacher ?

  • Speaker #0

    Non, je pense qu'il faut le dire dans le sens où tu te blindes un peu, dans un sens. Parce qu'on va dire que l'utilisation...

  • Speaker #2

    Même si on le sait, on peut le deviner. Mais est-ce qu'on doit l'assumer ?

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que... Déjà, il n'y a pas de honte. Tu n'as pas honte de travailler avec Internet aujourd'hui. C'est la techno, c'est le monde dans lequel tu vis. Par contre, c'est super intéressant parce que quand bien même tu travailles avec ce qu'on appelle des RAG, que tu as très bien présenté dans une vidéo YouTube, je vous le conseille d'aller voir.

  • Speaker #2

    Regardez les use cases au connect.lu.

  • Speaker #1

    Mais si au lieu de jongler avec 12 interfaces, 36 dashboards, 8 fichiers Excel, vous aviez un seul outil pour piloter tous vos agents IA.

  • Speaker #0

    Donc, Retrieval Augmented. à Generation. Et donc, en fait, même ça, qui réduit à 90%, on va dire, le risque d'hallucination, il reste quand même toujours 10% de possibles mauvaises informations.

  • Speaker #2

    La génération d'éléments de réponse hallucinés sont beaucoup moins grands quand on met en place un R.A.G.

  • Speaker #0

    Tu devrais toujours mentionner que c'est fait à l'aide de l'IA. On a aussi mentionné la protection de l'ADN et de l'unicité. Donc, voilà, faites en sorte de... de nourrir votre IA avec les exemples de ce qui a le mieux marché. Montrez-lui, on le dit, je trouve pas assez souvent, mais le renforcement humain dans les IA, c'est un des trucs qui marche le mieux. Si vous montrez un poste qui a super bien marché et que vous dites à l'IA, voilà, je veux 10 autres postes avec ce ton, dans ce style, elle va être trop forte. Elle s'adapte, en fait, si tu veux, comme un caméléon. Donc, nourrissez ça. Donnez-lui de quoi se nourrir.

  • Speaker #2

    Renforcez votre assistant IA avec tous les outils, les images, les textes, tous les éléments qui pourraient renforcer votre identité.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et puis le contrôle de la data et l'auto-amélioration. Faites en sorte d'avoir des logs, faites en sorte de faire que l'IA se nourrisse de ce qu'elle engrange, les conversations sur les Ausha, toutes les informations. Actuellement, il y avait un article très récemment dans Forbes qui était assez intéressant, de Sarah Elk, si mes souvenirs sont bons, où elle expliquait qu'actuellement encore, les entreprises n'ont pas fait de l'IA un levier de compétitivité durable parce qu'elles n'ont pas encore fait un zoom out assez grand. Dans le sens où aujourd'hui, les entreprises, elles prennent leur process, elles prennent leur workflow et elles y attachent l'IA. Un peu comme si tu avais la courbe de l'ADN et que tu allais... coller un truc par-dessus. Et en fait, ceux qui vont gagner la bataille de l'IA, selon elles, ou qui vont le mieux s'en sortir, c'est ceux qui vont justement dire « Non, en fait, le but, c'est pas de prendre mes process qui étaient préexistants d'avant cette révolution pour y foutre des petits bouts d'IA à Ausha droite. C'est de ressortir complètement et de voir comment je peux refaire tous mes process à base d'IA. » Et donc ça, c'est ultra important pour en faire un levier durable et pour, entre guillemets, battre tes concurrents. Il y a en fait, ça ne doit plus être juste un petit truc que tu accroches, ça doit être la fondation de ta stratégie.

  • Speaker #2

    Donc, on a compris les limites. On a compris, en gros, comment activer le levier, les solutions qu'on devrait choisir. Maintenant, comment on passe à l'action ? Concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors, jusque maintenant, on a parlé de plein de choses très intéressantes sur l'utilisation de l'IA. C'est évidemment le sujet du podcast, mais c'est aussi quelque chose qu'on a vécu ici à l'agence E-Connect. C'est des questions que les clients nous ont posées, c'est des choses qu'on a vues. En ayant vu tout ça et en ayant connaissance de tout ça, on a décidé de créer un outil qui permettrait d'éviter tous ces problèmes. Donc cet outil, c'est un dashboard où les décisionnaires pourraient choisir les différents outils qui sont mis à la disposition des employés d'une entreprise. Merci. Ces outils, quand les employés voudront les utiliser, ils pourront cliquer dessus et avoir une formation préalable avant de pouvoir les utiliser. Pourquoi c'est intéressant ? Ça permet que tout le monde, dans une même entreprise, puisse utiliser les mêmes outils d'IA. Donc ne plus avoir Martine de la Conta qui utilise un outil et sa collègue qui en utilise un autre, et le développeur qui en utilise un autre. Ça permet de choisir sur un plan technique, mais sur un plan CIGDPR, quel IA on veut utiliser. Et ça permet aussi, surtout, avant que l'outil soit utilisé pour la première fois par l'employé, d'avoir un espèce d'onboarding, d'avoir une petite formation sur l'outil et sur comment l'utiliser.

  • Speaker #0

    Par rapport à ça Naïm, moi j'avais une question, c'est est-ce que, aujourd'hui avec un outil de gouvernance, tu peux dire à tes employés quels outils ils doivent utiliser ? Est-ce que c'est possible dans une entreprise de bloquer l'accès à des outils ? Si par exemple toi tu as dit, nous on va travailler avec Copilot, comment tu fais pour être sûr que personne ne va aller utiliser ChatGPD ? Est-ce que c'est possible ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est possible, oui et non. Il y aura toujours des petits malins qui pourront toujours détourner ces sécurités.

  • Speaker #2

    Des gens qui ont des connaissances.

  • Speaker #1

    Malgré tout, il y a toujours des sécurités qu'on peut mettre en place. Par exemple, si on veut vraiment interdire un outil en particulier, ChatGPT, Grok et DeepSeek, tous ces outils font des appels à des API ou sont des sites. Donc, on peut bloquer des DNS, par exemple. Ça aussi, c'est possible. Ça peut être une solution, oui, effectivement, pour empêcher l'accès à certains outils qui ne respecteraient pas le... la corporate guideline.

  • Speaker #2

    C'est là où l'outil de gouvernance a tout son intérêt, c'est de se dire, on met en place une charte officielle au sein de l'entreprise avec la liste officielle des outils qui sont autorisés, tolérés. En tout cas, avec leur degré d'utilisation, pour dire vous avez le droit d'utiliser ChatGPT pour vous inspirer, générer, brainstormer, faire des choses comme ça. Par contre, pour répondre à des mails, ChatGPT c'est interdit, il faut utiliser tel outil, tel outil. Pour la génération d'images, dans les styles et tout.

  • Speaker #0

    Ça devient la responsabilité de l'employé, comme il respecte le règlement carré du bâtiment.

  • Speaker #2

    Donc il y a une charte d'utilisation auxquelles les employés sont tenus de respecter, comme un contrat. Donc ils lisent les conseils d'utilisation. Et ils valident, donc ils s'engagent à respecter ces nuls-là. Donc là, déjà, il y a un bien meilleur contrôle.

  • Speaker #0

    Et au niveau d'une entreprise, quelle personne va être en charge ? Je suppose qu'il y a une personne qui est responsable de cette gouvernance, qui a peut-être le mot final. En tout cas,

  • Speaker #2

    s'il n'y en a pas, il faut en désigner une.

  • Speaker #0

    De toute façon,

  • Speaker #1

    je crois sincèrement que ce n'est pas une décision qui se prend tout seul. Il doit y avoir un DPO dans la salle, il doit y avoir le CEO dans la salle potentiellement, il doit y avoir un responsable technique aussi dans la salle. Et potentiellement, l'une ou l'autre, en fonction du business model, l'une ou l'autre...

  • Speaker #2

    Ça dépend de la taille de l'entreprise. Une entreprise où il y a 10 personnes, tu peux... Bon, tu auras quelqu'un qui va être chargé de la protection des données ou du contrôle administratif et technique des outils. Il faut qu'il y ait une personne qui soit très rigoureuse, en tout cas pour appliquer les bons process et réussir à les faire appliquer justement pour tout le monde. Un bon policier, quelque part.

  • Speaker #0

    S'il est déjà véreux, c'est compliqué. Du coup, il y a le bon policier en haut, mais je pense, quand je vous entends parler, je réfléchis à votre, mais je pense qu'il y a aussi une grosse composante, parce que là, tel qu'on en parle maintenant, c'est très top to bottom, tu vois. C'est moi, CFO, ou moi, CEO, je te dis ce que tu dois utiliser, mais du coup, dans la préparation de ça, je pense qu'il faut utiliser beaucoup de bottom to top, parce que la personne qui gère le support... Elle a peut-être essayé, tu vois, 3-4 outils différents.

  • Speaker #2

    Il faut que tu aies, que ce soit un CEO, un chef de projet informatique ou autre, il faut que tu aies la possibilité de mettre en place cette solution de gouvernance, mais il faut évidemment qu'elle soit construite. On est au tout début, on est à la prémisse, en fait, vraiment, déjà le terme de gouvernance, je veux dire, il y a deux ans, moi, je ne connaissais pas trop. Voilà, ce n'était pas un terme qu'on employait tous les jours. Donc, il faut que ce soit un outil qui soit construit avec l'ensemble. des employés. Donc, peut-être commencer par une enquête, déjà, des utilisations personnelles. Quels sont les usages qui sont faits au quotidien dans les équipes ? Et une fois qu'on construit l'outil, les gens s'engagent, en tout cas, respectent la politique de l'entreprise à ce niveau-là. Et ensuite, une fois que l'outil est là, que les gens ont signé de manière digitale ou autre cet engagement, il faut que la personne responsable de toute cette politique puisse mettre en place une forme de feedback, ou en tout cas pour maintenir cette gouvernance, parce que tu peux très bien utiliser ChatGPT pendant un an, si ça se trouve, ça n'arrivera pas, mais ça se trouve, dans un an, ChatGPT sera complètement dépassé, il y aura un autre outil bien plus performant, et c'est au chef de projet, enfin, c'est au responsable ou l'équipe responsable de cette gouvernance, de s'assurer qu'il y a une veille suffisamment profonde pour faire évoluer les outils, mais ça, tu ne le fais qu'avec tes employés. Donc ça demande aussi plus d'implication des employés de donner une meilleure communication.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est aussi pas parce qu'on a une gouvernance que ça nous empêche d'utiliser plusieurs outils AI différents. Parce que si vous avez une boîte qui fait, par exemple, je ne sais pas, un peu de droit et un peu d'informatique, allez dire à un développeur qui doit bosser avec Mistral, il va râler. Mais par contre, l'avocat quand vous allez lui expliquer que Mistral, les données peuvent être tournées en local sur vos propres serveurs et que c'est des serveurs même si vous ne le faites pas en local, c'est des serveurs français etc. L'avocat ne voudra pas aller bosser sur Cloud en général. Donc ça n'empêche pas d'avoir plusieurs outils. L'idée de la gouvernance, ce n'est pas d'empêcher l'utilisation d'outils, c'est plutôt de les cadrer. C'est de sélectionner et de les cadrer.

  • Speaker #2

    Pour être sûr que tout le monde utilise un bon usage des outils. DIA.

  • Speaker #1

    Peut-être une dernière chose encore. Si vous êtes une entreprise luxembourgeoise, le gouvernement a mis en place des SME Packages, donc ça vous permet d'être financé jusqu'à 70% des frais.

  • Speaker #2

    70.

  • Speaker #1

    Je ne comprends pas ce mot. Donc je disais 70%, donc 70 pour nos amis français. Ils ont le droit aussi. de vos investissements liés à des développements d'intelligence artificielle, etc.

  • Speaker #0

    Sur des projets jusqu'à 25 000 euros. Donc ça peut terminer à quasiment 17 500 euros.

  • Speaker #2

    Je ne veux pas dire de bêtises, mais je crois que c'est jusqu'à presque la fin d'année. En tout cas, il y a potentiellement des choses qui vont changer.

  • Speaker #0

    Tu peux encore faire des demandes actuellement. Tu peux faire encore des demandes.

  • Speaker #2

    Ok, c'est le moment. Si vous êtes reconnu dans les problèmes qu'on a cités, que les solutions potentiellement vous intéressent, si vous êtes curieux, Dans savoir plus, On sera ravis d'en discuter avec vous. Café Clatch, page LinkedIn. On n'a pas perdu d'abonnés. On n'a rien posté pendant trois mois.

  • Speaker #0

    On n'a perdu aucune écoute.

  • Speaker #2

    On n'a perdu aucune écoute. Donc les gens, merci pour votre fidélité. Pour finir en beauté, on va faire un petit jeu.

  • Speaker #0

    J'ai préparé quelques petites questions. Avec l'aide de Lya, d'ailleurs. Pour voir si Naïm et Patou ont bien écouté. C'est bien de l'assumer. Vous allez tenter de répondre à certaines questions sur l'IA, vous pouvez jouer aussi ceux qui nous écoutent en même temps. On va essayer de repartir un petit peu sur... Alors, il y a des choses qu'on a vues dans cet épisode, il y a peut-être des choses aussi qu'on peut déduire, donc on va voir comment nos... les catchers s'en sortent. Vous êtes prêts ?

  • Speaker #1

    Allez c'est parti !

  • Speaker #0

    Allez ! Quel est le risque principal lorsque les collaborateurs utilisent chat GPT en mode copier-coller pour leur travail ?

  • Speaker #2

    Bah attends, je reprends mes notes.

  • Speaker #1

    Alors moi je dirais que le risque principal, il y a beaucoup de risques, mais le principal si je me mets dans la peau d'un entrepreneur, c'est la fuite de données.

  • Speaker #0

    Exact, l'entreprise perd des données d'apprentissage précieuses qui pourraient entraîner à améliorer son propre système d'IA interne. Bien joué Naïm !

  • Speaker #1

    T'as lu mes notes ?

  • Speaker #0

    Deuxième question, en quoi une IA interne surpasse-t-elle une IA publique comme ChatGPT en termes de compréhension du contexte de l'entreprise ?

  • Speaker #1

    Alors une IA interne, justement, elle peut être... Entraînée avec des données propres à l'entreprise, elle peut mieux comprendre l'environnement dans lequel elle travaille, elle peut mieux comprendre comment fonctionne l'entreprise, les différents employés, quel employé doit avoir accès à quelle ressource, quel employé fait quoi aussi, et donc ça ça va lui permettre de donner des réponses plus précises et plus pertinentes.

  • Speaker #2

    Elle va moins halluciner et moins s'inspirer de contextes plus génériques, plus communs, plus standards.

  • Speaker #0

    Je vais arrêter de jouer avec vous, c'est pas drôle si vous vous trompez pas. Je vous donne la réponse, qui est beaucoup plus complète que la vôtre. Une IA interne connaît les workflows, les historiques clients, les codes produits, le jargon spécifique à l'entreprise, contrairement à un modèle générique. Troisième question, un peu plus technique. Une IA interne peut-elle être connectée aux bases de données d'une entreprise, comme un CRM ou un intranet ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, pourquoi pas ?

  • Speaker #0

    Je vous pose la question.

  • Speaker #1

    Moi, je dirais pourquoi pas.

  • Speaker #0

    Techniquement, c'est tout à fait possible, c'est même assez intéressant. Oui,

  • Speaker #2

    sans trop rentrer dans les difficultés de vocabulaire et autres, on peut mettre en place un RAG, par exemple, qui va rassembler des bases de données, des fichiers PDF, des URL internes, des choses comme ça, tout ça pour que l'IA puisse piocher dans des données qui lui sont limitées.

  • Speaker #0

    Et tu viens de casser la quatrième question sans t'en rendre compte. Il y a un point supplémentaire. Comment peut-on s'assurer qu'une IA interne ne génère pas de réponses inappropriées ou fausses ?

  • Speaker #2

    Voilà, on va voir la réponse à la question 3.

  • Speaker #0

    Ouais, cf la réponse D.

  • Speaker #1

    Pour le coup, c'est impossible aujourd'hui, personne ne peut dire une IA qui ne l'hallucine pas.

  • Speaker #2

    Non, c'est réduire la marge d'erreur, l'hallucination d'une IA.

  • Speaker #0

    Et allez, une petite dernière pour la route. Allez. Quel mécanisme simple permet d'intégrer le retour des utilisateurs pour améliorer continuellement une IA en interne ?

  • Speaker #2

    S'abonner à Café Clatch.

  • Speaker #0

    Ça peut marcher. Ça, c'est un point assez intéressant. On en a... vite fait parler.

  • Speaker #2

    Parce qu'on t'a parlé ça.

  • Speaker #0

    Ouais, t'écoutais pas. Je vois bien que tu me regardais comme pendant la saison. Naïm,

  • Speaker #2

    t'as la réponse, tu l'as pas non plus.

  • Speaker #1

    Non mais, je sais pas si c'est la bonne réponse, mais en tout cas d'avoir une vision top to bottom, avoir une vision bottom to top dans la RHC d'entreprise pour vraiment récolter les informations et les habitudes et les besoins des personnes qui seront vraiment confrontées au travail avec l'IA, plutôt que les personnes décisionnaires qui seront moins confrontées.

  • Speaker #0

    Il y a un peu de vrai dans ça. Donc en fait, à un moment, on a parlé de log. d'enregistrer en fait si tu veux les réponses des utilisateurs. Donc par exemple dans l'IA, je ne sais pas si vous êtes déjà arrivé, mais quand chat GPT ne vous répond pas, des fois on peut être un peu frustré et on peut montrer sa frustration dans la réponse. Et donc en fait tu peux enregistrer les réponses et tu peux mettre en place après, c'est assez avancé techniquement, mais des systèmes d'auto-correction de l'IA. Donc tu peux dire à ton IA interne, quand les gens te répondent non, ce n'est pas ce que je voulais, trois fois d'affilée, Fais sonner une petite alarme dans le bureau justement de la gouvernance pour voir en fait ce qui s'est passé.

  • Speaker #2

    Donc il y a un humain qui reprenne la main dessus.

  • Speaker #0

    Voilà, donc c'est enregistrer les réponses, les analyser via l'IA et donner en fait des petites sonnettes d'alarme pour de l'autocorrection ou de la correction humaine.

  • Speaker #1

    Ça aussi, quand c'est pas de l'interne, quand c'est de l'externe directement un service IA avec vos utilisateurs, typiquement une search si je prends l'exemple de la search. Récolter les données, ça permet aussi de savoir si vous avez un site web, quelles pages sont difficiles d'accès. Quelles pages sont les plus recherchées par les clients ? Quelles informations ils recherchent en priorité ? Avec ces données-là, on peut réorganiser totalement un site et avoir un site encore plus optimisé. Donc la data, elle est toujours bonne à prendre.

  • Speaker #0

    Bon allez, je crois que ça vous fait 4 sur 5, c'est ça ? C'est pas mal, c'est pas trop mal.

  • Speaker #2

    J'ai laissé répondre une fois pour le mettre un peu en lumière. Bon les amis, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout l'épisode. On revient très vite avec plein d'autres sujets brûlants.

  • Speaker #0

    et puis plein d'autres choses, on va essayer aussi d'être un peu plus présent en dehors des podcasts pour cette saison, sur LinkedIn sur TikTok, sur Youtube attendez-vous à voir plein de belles choses et si vous avez des questions,

  • Speaker #2

    n'hésitez pas à envoyer des messages sur notre groupe privé sur notre page LinkedIn il y a des gens qui nous contactent à travers ce biais de plus en plus de plus en plus dans la rue C'est le melon Saison 4 c'est la saison de la fame ça marche allez bisous à la prochaine des cafés clutch contre la réussite de votre marketing

Chapters

  • Présentation de l'outil Opal de Google

    01:32

  • Changement potentiel sur le consentement des cookies en Europe

    02:57

  • L'IA sur mesure et ses avantages concurrentiels

    04:31

  • Gouvernance de l'utilisation de l'IA en entreprise

    13:27

  • Comment passer à l'action avec l'IA

    22:46

  • Conclusion et perspectives pour l'avenir de l'IA

    29:50

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du marketing digital et de l'intelligence artificielle ? Dans cet épisode de Café Klatsch, nous revenons avec des insights percutants sur les évolutions récentes qui transforment notre façon de travailler. L'IA ne cesse de gagner en importance dans le monde professionnel, mais elle n'est pas sans défis. Nous discutons des risques de perte de données et de la nécessité d'une gouvernance efficace, des enjeux cruciaux pour tous les gestionnaires marketing.

Au cœur de notre conversation, nous mettons en lumière les dangers du copier-coller dans l'utilisation des outils d'IA. En effet, cette approche peut entraîner des problèmes de conformité au RGPD, mais aussi une perte de données précieuses pour les entreprises. Il est essentiel de comprendre que chaque entreprise est unique, et nous insisterons sur l'importance de créer des systèmes d'IA sur mesure qui prennent en compte le contexte spécifique de votre activité.

Nous partageons également des stratégies innovantes pour intégrer l'IA de manière stratégique et sécurisée dans vos processus d'entreprise. Comment maximiser votre productivité tout en minimisant les risques ? Nous avons des astuces marketing qui vous aideront à naviguer dans les tendances digitales actuelles. Que vous soyez dans le e-commerce ou que vous gériez des réseaux sociaux, cet épisode est fait pour vous.

Nous vous proposons des solutions pratiques pour tirer le meilleur parti de l'intelligence artificielle. La formation et la gouvernance sont des éléments clés pour s'assurer que vous ne perdez pas de vue vos objectifs tout en explorant ces innovations technologiques. En somme, cet épisode de Café Klatsch est une véritable mine d'or pour tous ceux qui souhaitent rester à la pointe des tendances marketing et des tendances IA. Ne manquez pas nos conseils pour une lead generation efficace et des stratégies digitales qui fonctionnent !

Rejoignez-nous pour ce retour captivant après la pause estivale, et ensemble, explorons comment naviguer dans cet océan d'opportunités offertes par l'intelligence artificielle et le marketing digital.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au tout début de ChatGPT, il y a eu des conversations qui étaient indexées sur Google.

  • Speaker #1

    Il y a eu le problème avec Grok aussi, il me semble, plus récemment. T'as eu peur,

  • Speaker #2

    hein ?

  • Speaker #1

    Non, t'as perdu des choses.

  • Speaker #2

    Allez, c'est le retour de Café Clatch, les amis. Saison 4, après trois mois et demi d'absence, on revient de vacances. Oh, calme-toi, calme-toi.

  • Speaker #1

    Ça commence déjà. Ça commence,

  • Speaker #2

    ça m'énerve. On n'a même pas fait une minute d'épisode. Ça y est, je prends déjà un tag. Une seconde. C'est incroyable. Les amis, j'espère que vous avez bien profité de vos vacances. Je sais qu'on est en octobre. Déjà, ça paraît si loin et si près à la fois. On travaille dans un domaine qui est tellement passionnant et tellement speed que du coup, effectivement, on a peut-être raté quelques informations, quelques actualités passionnantes. Sachez que pour cette nouvelle saison, on va continuer à parler de marketing digital, on va continuer à parler d'intelligence artificielle, mais un peu plus qu'avant, parce qu'effectivement ça prend de plus en plus d'ampleur, ça place au quotidien, dans votre travail, dans vos habitudes, et donc on a décidé pour cette saison de réorienter un petit peu les épisodes, alors bien sûr il y aura toujours de la déconne, il y aura toujours de la discussion, toujours des invités. Mais évidemment, on va rajouter un peu plus la couche IA dans nos débats.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui aussi, nouvelle saison, nouveau concept. Antoine a préparé une petite actualité que vous avez peut-être manqué durant cet été. Il vous l'explique tout de suite.

  • Speaker #0

    Ouais, non, bah juste pour vous mettre au courant que récemment, en fait, Google a sorti un outil. On n'est pas sponsorisé par Google, pas encore. On espère l'être un jour. Sur Google Labs, vous avez désormais accès à un outil qui s'appelle Opal. Pour ceux qui connaissent un petit peu des outils comme MEC ou N8n, qui sont des outils de marketing automation qui fonctionnent via des petits workflows. On peut brancher des briques en dessous qui font un peu l'équivalent de if-then ou if-else. Google a mélangé cette façon de faire avec du vibe coding. Le vibe coding, on en avait déjà un petit peu parlé dans le précédent, c'est en fait pouvoir coder avec des promptes, sans avoir besoin de savoir coder en HTML. Sans être un gros développeur. Et donc cet outil qui s'appelle Opal, vous mélange en fait le workflow, l'automation avec le vibe coding. Donc vous pouvez aller sur opal.withgoogle.com et vous pouvez commencer à... Ouais, au PRL, et vous pouvez commencer à l'utiliser. Il y a des petites applis à créer comme ça, assez fun. Donc voilà, c'était la petite info du jour pour ceux qui veulent s'y mettre au vibe coding.

  • Speaker #1

    Et en plus, c'est une petite bêta gratuite, donc il n'y a pas de raison de ne pas essayer.

  • Speaker #2

    Tant que c'est gratuit, on en profite.

  • Speaker #1

    Autre news, oui, c'est une news qui nous vient de Politico.eu, qui a été reliée par le blog du modérateur. C'est l'Europe qui apparemment penserait à revoir la manière...

  • Speaker #2

    De devenir compétitif.

  • Speaker #1

    A devenir compétitive aussi, mais à revoir la manière dont l'utilisateur européen devrait donner son consentement pour les cookies. Alors, je m'explique, on a tous et on est tous dérangés à chaque fois qu'on va sur un site par une pop-up dégueulasse qui demande si on veut les cookies, si oui, lesquels. Et au final, personne ne sait ce que c'est réellement un cookie. Quand on ne bosse pas dans le web, on va se le dire très honnêtement. Maintenant, l'Europe penserait plutôt à un fonctionnement où on pourrait régler une seule fois notre consentement sur les cookies depuis le navigateur. Ce consentement, il sera enregistré dans le navigateur et les sites qu'on va visiter ne nous demanderont plus. notre avis en matière de cookies mais récupérerons ce qui sera setup dans le navigateur.

  • Speaker #0

    Donc tu établis ton profil qui s'applique à tous les sites.

  • Speaker #1

    Exactement. Qu'est-ce que ça peut vouloir dire aussi ? Ça peut vouloir dire aujourd'hui il y a beaucoup de frais de développement qui sont liés à tous ces banners cookies, qui sont customisés, etc. Potentiellement, c'est peut-être des choses qui seront maintenant inclus dans le navigateur de l'utilisateur et donc peut-être moins de développement, voire pas de développement pour ces futurs banners. À suivre.

  • Speaker #0

    Cookie bot, cookie first, ils doivent trembler un peu là.

  • Speaker #1

    Ils tremblent certainement un petit peu, mais attendons de voir.

  • Speaker #2

    Donc voilà, deux petites news pour démarrer tranquillement cette saison. On essaiera au fil des épisodes de partager quelques news comme ça. Dites-nous en commentaire des épisodes sur YouTube ou sur notre chaîne LinkedIn si vous estimez que c'est intéressant qu'on commente un petit peu l'actu à ce niveau. Aujourd'hui, on démarre avec quel sujet ?

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, on va parler de l'IA sur mesure et de compétitivité. Donc, comment l'IA sur mesure peut apporter un avantage concurrentiel et pourquoi aujourd'hui, on a peut-être intérêt à se démarquer de l'IA, on va dire, généraliste. Arrêter le copier-coller de Pitchat, GPT ou Gemini.

  • Speaker #2

    Je remets dans le contexte, tout le monde aujourd'hui utilise l'IA. Je crois que c'est une phrase qui ne sert à rien. Je pense que là, c'est... Ça fait trois ans qu'on le dit, mais là... Non, tout le monde... Non, je vais changer l'ordre. Tout le monde pense savoir maîtriser et utiliser les bonnes coutumes, enfin, avoir les bons comportements pour utiliser l'IA au travail. Ce n'est pas le cas. Martine de la Compta, non, stop. Elle doit arrêter de travailler toute seule dans son coin avec ses propres outils. D'accord ? Donc, on va essayer de montrer que, déjà, l'usage de l'IA au travail... Quand c'est fait de manière désorganisée, ça devient une fausse économie pour l'entreprise.

  • Speaker #0

    C'est même un risque.

  • Speaker #2

    Oui, ça va fragiliser clairement les performances et la sécurité de l'entreprise. Premier débat, les limites du copier-coller. Qu'est-ce qu'on peut expliquer aux gens qui n'ont pas forcément pris conscience de ce problème ? Concrètement, les données ne sont pas capitalisées.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est l'idée selon laquelle en fait... quand tu travailles avec des LLM généralistes du type Gemini, ChatGPT, tu vas déposer des informations, pas forcément des informations sensibles ou autres, mais pense par exemple les gens qui vont utiliser ChatGPT pour répondre à un message qu'ils ont reçu, un ticket du support. En fait, tu vas simplement aller sur ChatGPT et lui faire écrire ta réponse. Mais cette donnée-là, elle est stockée sur les serveurs d'OpenAI, elle n'est jamais réutilisée, elle ne sert pas à renforcer un modèle, elle ne sert pas à apprendre quoi que ce soit dans une base de données. Et donc en fait, toute la donnée que tu mets là-dedans, que tu déverses, elle se perd là-dedans. Alors que si tu avais un système en vase clos, tu pourrais à la fin de l'année, je dis un truc tout bête, mais à la fin de l'année, tu pourrais aller regarder, tiens, quelles sont les questions qui ont été le plus posées au support. Je le sais parce que j'ai un système d'IA interne. Qui a stocké ça dans des logs ? Et donc du coup, avec ça, je peux... Quelles sont les réponses qui ont le plus satisfait les gens à cette question ? Donc du coup, je peux créer une réponse automatisée. Donc voilà un peu ce qu'on entend par le phénomène de perte de données. De perte de données,

  • Speaker #2

    ouais.

  • Speaker #0

    En tout cas, de données non capitalisées.

  • Speaker #2

    Et donc, tu as cité un très bon exemple au niveau du support, parce que très probablement, si on en parle, c'est que beaucoup de monde le fait, c'est qu'ouvrir un simple chat avec le copier-coller d'un mail d'un client, ça génère aussi une perte de contrôle de la donnée à proprement dit, parce que c'est stocké comme tu l'as dit, sur les serveurs OpenAI. Donc, au niveau RGPD, on n'est clairement pas dans les clous.

  • Speaker #0

    Ouais, ça, il faut faire très très gaffe. Alors, d'une part, tu n'es pas dans les clous, et d'autre part, il faut faire très très gaffe parce qu'il y a de la donnée avec laquelle tu peux travailler. Par exemple, tu prends la question du client et tu la mets dans le chat GPT pour qu'il te rédige une réponse. Ok, fine. Par contre, tu fais un copier-coller un peu sauvage dans lequel tu attrapes le nom. du client par exemple et son entreprise et tu copies ça dans le chat GPT, c'est tout de suite moins cool parce que tu viens de copier en fait une donnée personnelle. Donc sait-on jamais si un jour, on n'espère pas, j'espère vraiment pas que ça arrivera, mais si un jour il y a une fuite de données, OpenAI se fait hack ou autre.

  • Speaker #2

    Ah ben oui,

  • Speaker #0

    c'est les chocolats. Voilà, et même toi tu peux avoir des soucis parce que tu ne respectes pas le RGPD parce que tu vas copier des données personnelles, ce qu'il ne faut jamais faire. Alors que si tu as un système en vase clos en interne, à la limite ça se discute.

  • Speaker #1

    Ça, le problème de données, il est inhérent à OpenAI. C'est ce qu'on n'avait pas dans Google. Dans Google, on ne copiait pas ou très rarement, dans de très rares cas, des données clients. Dans le chat GPT, ça donne plus envie parce qu'on a envie qu'il nous aide à rédiger notre mail.

  • Speaker #2

    On a pris l'habitude que c'était notre assistant, le stagiaire à côté. On a envie qu'il nous aide à réaliser un rapport,

  • Speaker #1

    un Excel, à comprendre des statistiques. Pour ça, pour comprendre des statistiques, on est obligé de lui donner ses statistiques. On n'a pas forcément l'envie ni le temps, alors qu'on devrait, d'anonymiser tous les champs de ses statistiques. Et c'est une habitude qu'il faut commencer à prendre. parce que comme Antoine disait OpenAI peut leaker, mais ton compte aussi peut leaker. Tu peux avoir laissé ta session ouverte. Il y a beaucoup de choses qui peuvent faire en sorte que ce soit problématique.

  • Speaker #0

    Il y a eu au tout début de ChatGPT, il y a eu des conversations qui étaient indexées sur Google.

  • Speaker #1

    Il y a eu un problème avec Grok aussi, il me semble, plus récemment.

  • Speaker #2

    T'as eu peur, hein ? T'as perdu des choses.

  • Speaker #1

    Il faut faire vraiment super attention, et je crois qu'on en avait déjà parlé dans un autre épisode, mais il faut faire très attention à qui possède cette donnée. C'est-à-dire que l'IA, elle a des biais, mais il y a aussi des gouvernements derrière ces IA. Typiquement, quand on va utiliser un GROK ou un OpenAI, on va envoyer nos données aux Etats-Unis, on va utiliser un DeepSea quand on envoie nos données en Chine. On sait par exemple que la Chine n'a pas la réputation d'être la plus regardante sur les données personnelles et que l'État est très lié aux entreprises. Envoyer des données confidentielles vers des serveurs chinois, est-ce que c'est la meilleure solution ? Et à côté de ça, on a aussi une IA européenne, il faut le dire, il faut un peu soutenir aussi, française, Mistral avec le chat. Et qui, un des premiers arguments marketing de cette intelligence artificielle, c'est que c'est 100% français.

  • Speaker #0

    Un belge qui soutient la France. C'est assez rare pour qu'on le souligne.

  • Speaker #2

    C'est n'importe quoi.

  • Speaker #1

    Il faudrait juste qu'il y ait une IA belge.

  • Speaker #2

    Le point dont je voulais aussi évoquer avec vous concernant les limites du copier-coller basique que beaucoup de gens font, c'est au-delà du côté hallucination de l'IA, on reprend toujours l'exemple de ChatGPT qui va nous générer des choses qu'il peut potentiellement inventer, c'est aussi qu'il donne une illusion de la compréhension de votre métier. Donc clairement il va générer des choses Sans connaître véritablement Enfin pas parfaitement toutes les conditions, toutes les caractéristiques de votre métier.

  • Speaker #0

    Oui, il va même des fois complètement se tromper. Moi, j'ai l'exemple pour un client, si tu veux, pour lequel on a travaillé. Ils font du wellness et ils ont une salle de sport, une fitness. Et quand tu décris le business à ChatGPT, sans avoir une data first party, comme on dit, il va dire, ah bah tiens, cette salle de sport, la persona, typiquement, ça doit être cadre assez avancé. 30 ans, métier stressant, qui a besoin d'aller à la salle en sortant le soir du boulot pour se changer les idées. Et donc en fait, il se lance là-dedans et il va écrire les publicités en se basant sur cette persona qu'il a inventée en fait. Sauf que moi je connais la vérité parce que j'ai accès à la donnée et 90% des inscrits dans cette salle, c'est des femmes de plus de 50 ans qui vont faire du yoga et du pilates en premier dit, tu vois. Donc en fait, vu qu'il a pas cette first party data, vu qu'il fonctionne avec un modèle générique, il s'invente des choses. Et puis après, il s'enfonce dans cette brèche et il va essayer de te convaincre que plus ou moins, ce qu'il fait, c'est vrai. De la même façon qu'il ne te dit jamais je ne sais pas. Il préférera t'inventer une réponse pour ne pas te faire fuir parce que ça reste un produit auquel tu dois adhérer. Donc ça, c'est typiquement l'illusion de la compréhension. En fait, si tu ne lui as pas donné une base, un socle de connaissances avec de la vraie data, tu ne peux pas te fier à ce qu'il va te faire. Peut-être que par un coup de chance, ça va être juste, mais il y a aussi beaucoup de chances qu'il se plante complètement.

  • Speaker #2

    Tu me fais une bonne transition avec le point suivant, justement, sur autre limite de ce copier-coller. C'est le fait qu'il te génère quelque chose que tu lui as demandé, que tu penses original, mais qui au final ne l'est pas. C'est-à-dire qu'en gros, tout le monde va produire plutôt la même chose. Entre deux restaurants, deux restaurants qui vont te demander... de générer une fiche produit.

  • Speaker #0

    Ça, c'est le phénomène qu'on a souvent appelé « the sea of sameness » . En gros, la mer de tout est pareil. Parce qu'en fait, si toi, tu as un ton of voice en tant qu'entreprise, imagine que tu aies une image de marque, que ce soit une marque vachement fun, vachement décontractée, où tu peux te permettre de faire des vannes, où tu communiques en tutoyant. Même chose, Léa, si elle n'a pas cette connaissance, si elle a pas ton... on va dire tes éléments de langage stockés quelque part, elle va parler comme bon lui semble. Donc comme elle s'est plantée sur les personnes à avant, de la même façon, elle va se planter dans la façon de parler. Encore pire, elle va changer une fois sur deux. Il y a des fois, peut-être qu'elle va être d'humeur à faire des blagues et puis le lendemain, tu vas te retrouver avoir un ton super pro, informatif, fouvoiement. Donc voilà, c'est des problèmes liés, mais qui au final, à la fin, s'amoncèlent et font que tu n'as pas une bonne utilisation. En tout cas, pas une optimisation optimale de l'IA par rapport à ce qui peut se faire techniquement aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Dernière limite, enfin, il y en a peut-être plein d'autres, mais pour synthétiser, dernière limite, c'est plutôt l'avancement à l'aveugle. Donc là, on va reparler de gouvernance, l'absence de gouvernance, pour le coup, dans votre entreprise. Je remets dans le contexte. Martine Delaconta qui utilise ChatGPT dans son coin, mais qui a besoin pour un article de blog, un post LinkedIn ou autre, génère une image avec MeetJournée, sans que personne d'autre ne le sache. Parce que la règle, normalement, c'était peut-être Canva, mais elle, elle utilise ça dans son coin. Donc les responsables, les administrateurs des outils IA, enfin en tout cas du contrôle des outils IA dans l'agence, ne connaissent pas quel employé utilise quel outil. Et donc, on peut potentiellement tomber, enfin, pas potentiellement, on va très certainement tomber sur des incohérences de contenus générés, des images générées, du texte généré, etc.

  • Speaker #0

    Ça devient un peu la jungle, en fait. Tu ne sais pas qui fait quoi. T'imagines si dans une boîte, ou aujourd'hui, je ne sais pas, une boîte qui a un CRM et qui gère, dans le CRM, tu allais donner des clients. Imagine que, je ne sais pas, tu aies deux personnes au sales et qu'il y a un mec qui utilise HubSpot et que l'autre, il utilise Zoho. Enfin, tu vois, tu ne laisserais jamais passer ça. paraîtrait complètement dément d'avoir et pourtant c'est ce qui peut se passer c'est ce qui se passerait avec l'IA je crois qu'on a fait à peu près le tour du copier-coller donc dans les grandes lignes qu'est-ce qu'on doit retenir de ça ?

  • Speaker #2

    c'est je pense que le plus important c'est d'essayer de mettre en place une forme de solution de gouvernance pour contrôler ce que vos employés, ce que vos équipes font avec l'IA au sein de votre entreprise, au sein de votre département. Ça va vous permettre de mieux maîtriser l'utilisation, de ne pas partir sur des outils peut-être parfois non pertinents, de partager les connaissances ou en tout cas les bonnes configurations de chaque outil pour tout le monde. Ça va éviter aussi, puisque vous l'aurez fait en amont, de risquer de perdre vos données en sélectionnant bien les outils. forcément conforme RGPD et également choisir des outils qui travaillent plutôt en vase clos pour que l'IA puisse connaître parfaitement votre identité, votre activité, vos personas et donc ça va éviter clairement que l'usage de l'IA dans les grandes lignes sera complètement désorganisé. dans le département. Est-ce que j'ai bien résumé la... Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. La première étape à mettre en place aujourd'hui pour une entreprise qui veut sortir de ce qu'on appelle l'usage copier-coller, c'est, comme tu l'as dit, c'est créer une gouvernance. Faites la liste, passez voir les employés, demandez-leur qu'est-ce que tu utilises comme outil. Quand il y a des personnes qui utilisent des outils similaires pour des tâches similaires, ben, en fait, il faut prendre une décision. Quel est celui qu'on utilise qui est responsable de cet outil ? qui va évangéliser le reste des personnes, etc.

  • Speaker #1

    Surtout qu'aujourd'hui chaque modèle de langage a un peu son fer de lance. Il y en a qui seront meilleurs en code, il y en a qui seront meilleurs pour faire des LLM qui consomment peu de ressources, si on veut une LLM locale. Il y en a qui sont meilleurs dans leur vocabulaire, dans leur phrasé, dans leur syntaxe, dans leur côté naturel entre guillemets. Donc c'est important aussi de comparer les différents outils. Ils ont tous des spécificités. Je pourrais en citer quelques-uns par spécificité aujourd'hui, mais les spécificités aujourd'hui, elles évoluent avec le temps. Peut-être que dans un mois, celle qui était la meilleure en code aujourd'hui ne sera plus la meilleure en code. Elle sera dépassée par le modèle sur. Mais voilà, il y a chaque qui a un peu son fer de lance et c'est intéressant de bien choisir son lien.

  • Speaker #2

    Maintenant qu'on a vu les risques des mauvais comportements qu'on a... tous eu l'occasion de tester. C'est plutôt répandu. Comment on fait d'une IA sur mesure une arme stratégique qui va permettre de créer de la valeur et protéger justement cette forme d'unicité ?

  • Speaker #0

    Le secret, on va dire, c'est pas vraiment un secret, mais l'idée c'est de reproduire dans ton environnement d'IA tout ce que tu connais sur ton entreprise. et ça en fait c'est Pas si simple parce que ça va vouloir dire en fait de mettre tout ça par écrit ou par vidéo ou par podcast, peu importe, aujourd'hui la plupart des IA peuvent consommer du contenu, un peu sous toutes les formes, mais il faut que toi, tu puisses donner à l'IA, non seulement tes données internes mais ta culture, j'ai envie de dire presque ta culture d'entreprise, comme tu formeras un nouveau salarié un peu. Et après ça en fait il faut aussi que tu lui donnes des limites. J'ai discuté là très récemment, je crois que c'était hier ou avant-hier, avec un client pour lequel on implémente justement une sorte d'agent IA. En fait, ce qui s'est passé, c'est qu'eux, ils ont des sujets très touchy. Et donc sur lesquels, en fait, quand ils doivent communiquer sur ça, il faut que ce soit une vraie personne humaine qui doit communiquer sur ça. Et donc en fait, si tu vas sur ChatGPT et que tu poses des questions sur ce sujet à propos de cette entité-là, Un chat GPT, il fait, tu vois, il yap yap yap, il ne s'arrête pas de parler, alors qu'il devrait s'arrêter de parler sur ces trucs-là. Donc typiquement, là, le fait de pouvoir donner un cadre et un stop et dire à ton IA, quand quelqu'un te pose cette question-là, tu dis, envoyez un mail au responsable com et il vous répondra le plus rapidement possible. Tu vois, ça déjà, ça te permet de pouvoir utiliser l'IA de façon durable en éliminant un risque. Les autres, s'ils ne font pas ça, ils vont perdre.

  • Speaker #2

    Petit tip s'adonner comme ça, peut-être question piège. Est-ce qu'on doit assumer le fait d'utiliser de l'IA quand il y a par exemple typiquement des chatbots ou des choses comme ça ? Dire attention, cette réponse a été formulée avec l'aide de l'IA. Ou est-ce qu'il vaut mieux le cacher ?

  • Speaker #0

    Non, je pense qu'il faut le dire dans le sens où tu te blindes un peu, dans un sens. Parce qu'on va dire que l'utilisation...

  • Speaker #2

    Même si on le sait, on peut le deviner. Mais est-ce qu'on doit l'assumer ?

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que... Déjà, il n'y a pas de honte. Tu n'as pas honte de travailler avec Internet aujourd'hui. C'est la techno, c'est le monde dans lequel tu vis. Par contre, c'est super intéressant parce que quand bien même tu travailles avec ce qu'on appelle des RAG, que tu as très bien présenté dans une vidéo YouTube, je vous le conseille d'aller voir.

  • Speaker #2

    Regardez les use cases au connect.lu.

  • Speaker #1

    Mais si au lieu de jongler avec 12 interfaces, 36 dashboards, 8 fichiers Excel, vous aviez un seul outil pour piloter tous vos agents IA.

  • Speaker #0

    Donc, Retrieval Augmented. à Generation. Et donc, en fait, même ça, qui réduit à 90%, on va dire, le risque d'hallucination, il reste quand même toujours 10% de possibles mauvaises informations.

  • Speaker #2

    La génération d'éléments de réponse hallucinés sont beaucoup moins grands quand on met en place un R.A.G.

  • Speaker #0

    Tu devrais toujours mentionner que c'est fait à l'aide de l'IA. On a aussi mentionné la protection de l'ADN et de l'unicité. Donc, voilà, faites en sorte de... de nourrir votre IA avec les exemples de ce qui a le mieux marché. Montrez-lui, on le dit, je trouve pas assez souvent, mais le renforcement humain dans les IA, c'est un des trucs qui marche le mieux. Si vous montrez un poste qui a super bien marché et que vous dites à l'IA, voilà, je veux 10 autres postes avec ce ton, dans ce style, elle va être trop forte. Elle s'adapte, en fait, si tu veux, comme un caméléon. Donc, nourrissez ça. Donnez-lui de quoi se nourrir.

  • Speaker #2

    Renforcez votre assistant IA avec tous les outils, les images, les textes, tous les éléments qui pourraient renforcer votre identité.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et puis le contrôle de la data et l'auto-amélioration. Faites en sorte d'avoir des logs, faites en sorte de faire que l'IA se nourrisse de ce qu'elle engrange, les conversations sur les Ausha, toutes les informations. Actuellement, il y avait un article très récemment dans Forbes qui était assez intéressant, de Sarah Elk, si mes souvenirs sont bons, où elle expliquait qu'actuellement encore, les entreprises n'ont pas fait de l'IA un levier de compétitivité durable parce qu'elles n'ont pas encore fait un zoom out assez grand. Dans le sens où aujourd'hui, les entreprises, elles prennent leur process, elles prennent leur workflow et elles y attachent l'IA. Un peu comme si tu avais la courbe de l'ADN et que tu allais... coller un truc par-dessus. Et en fait, ceux qui vont gagner la bataille de l'IA, selon elles, ou qui vont le mieux s'en sortir, c'est ceux qui vont justement dire « Non, en fait, le but, c'est pas de prendre mes process qui étaient préexistants d'avant cette révolution pour y foutre des petits bouts d'IA à Ausha droite. C'est de ressortir complètement et de voir comment je peux refaire tous mes process à base d'IA. » Et donc ça, c'est ultra important pour en faire un levier durable et pour, entre guillemets, battre tes concurrents. Il y a en fait, ça ne doit plus être juste un petit truc que tu accroches, ça doit être la fondation de ta stratégie.

  • Speaker #2

    Donc, on a compris les limites. On a compris, en gros, comment activer le levier, les solutions qu'on devrait choisir. Maintenant, comment on passe à l'action ? Concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors, jusque maintenant, on a parlé de plein de choses très intéressantes sur l'utilisation de l'IA. C'est évidemment le sujet du podcast, mais c'est aussi quelque chose qu'on a vécu ici à l'agence E-Connect. C'est des questions que les clients nous ont posées, c'est des choses qu'on a vues. En ayant vu tout ça et en ayant connaissance de tout ça, on a décidé de créer un outil qui permettrait d'éviter tous ces problèmes. Donc cet outil, c'est un dashboard où les décisionnaires pourraient choisir les différents outils qui sont mis à la disposition des employés d'une entreprise. Merci. Ces outils, quand les employés voudront les utiliser, ils pourront cliquer dessus et avoir une formation préalable avant de pouvoir les utiliser. Pourquoi c'est intéressant ? Ça permet que tout le monde, dans une même entreprise, puisse utiliser les mêmes outils d'IA. Donc ne plus avoir Martine de la Conta qui utilise un outil et sa collègue qui en utilise un autre, et le développeur qui en utilise un autre. Ça permet de choisir sur un plan technique, mais sur un plan CIGDPR, quel IA on veut utiliser. Et ça permet aussi, surtout, avant que l'outil soit utilisé pour la première fois par l'employé, d'avoir un espèce d'onboarding, d'avoir une petite formation sur l'outil et sur comment l'utiliser.

  • Speaker #0

    Par rapport à ça Naïm, moi j'avais une question, c'est est-ce que, aujourd'hui avec un outil de gouvernance, tu peux dire à tes employés quels outils ils doivent utiliser ? Est-ce que c'est possible dans une entreprise de bloquer l'accès à des outils ? Si par exemple toi tu as dit, nous on va travailler avec Copilot, comment tu fais pour être sûr que personne ne va aller utiliser ChatGPD ? Est-ce que c'est possible ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est possible, oui et non. Il y aura toujours des petits malins qui pourront toujours détourner ces sécurités.

  • Speaker #2

    Des gens qui ont des connaissances.

  • Speaker #1

    Malgré tout, il y a toujours des sécurités qu'on peut mettre en place. Par exemple, si on veut vraiment interdire un outil en particulier, ChatGPT, Grok et DeepSeek, tous ces outils font des appels à des API ou sont des sites. Donc, on peut bloquer des DNS, par exemple. Ça aussi, c'est possible. Ça peut être une solution, oui, effectivement, pour empêcher l'accès à certains outils qui ne respecteraient pas le... la corporate guideline.

  • Speaker #2

    C'est là où l'outil de gouvernance a tout son intérêt, c'est de se dire, on met en place une charte officielle au sein de l'entreprise avec la liste officielle des outils qui sont autorisés, tolérés. En tout cas, avec leur degré d'utilisation, pour dire vous avez le droit d'utiliser ChatGPT pour vous inspirer, générer, brainstormer, faire des choses comme ça. Par contre, pour répondre à des mails, ChatGPT c'est interdit, il faut utiliser tel outil, tel outil. Pour la génération d'images, dans les styles et tout.

  • Speaker #0

    Ça devient la responsabilité de l'employé, comme il respecte le règlement carré du bâtiment.

  • Speaker #2

    Donc il y a une charte d'utilisation auxquelles les employés sont tenus de respecter, comme un contrat. Donc ils lisent les conseils d'utilisation. Et ils valident, donc ils s'engagent à respecter ces nuls-là. Donc là, déjà, il y a un bien meilleur contrôle.

  • Speaker #0

    Et au niveau d'une entreprise, quelle personne va être en charge ? Je suppose qu'il y a une personne qui est responsable de cette gouvernance, qui a peut-être le mot final. En tout cas,

  • Speaker #2

    s'il n'y en a pas, il faut en désigner une.

  • Speaker #0

    De toute façon,

  • Speaker #1

    je crois sincèrement que ce n'est pas une décision qui se prend tout seul. Il doit y avoir un DPO dans la salle, il doit y avoir le CEO dans la salle potentiellement, il doit y avoir un responsable technique aussi dans la salle. Et potentiellement, l'une ou l'autre, en fonction du business model, l'une ou l'autre...

  • Speaker #2

    Ça dépend de la taille de l'entreprise. Une entreprise où il y a 10 personnes, tu peux... Bon, tu auras quelqu'un qui va être chargé de la protection des données ou du contrôle administratif et technique des outils. Il faut qu'il y ait une personne qui soit très rigoureuse, en tout cas pour appliquer les bons process et réussir à les faire appliquer justement pour tout le monde. Un bon policier, quelque part.

  • Speaker #0

    S'il est déjà véreux, c'est compliqué. Du coup, il y a le bon policier en haut, mais je pense, quand je vous entends parler, je réfléchis à votre, mais je pense qu'il y a aussi une grosse composante, parce que là, tel qu'on en parle maintenant, c'est très top to bottom, tu vois. C'est moi, CFO, ou moi, CEO, je te dis ce que tu dois utiliser, mais du coup, dans la préparation de ça, je pense qu'il faut utiliser beaucoup de bottom to top, parce que la personne qui gère le support... Elle a peut-être essayé, tu vois, 3-4 outils différents.

  • Speaker #2

    Il faut que tu aies, que ce soit un CEO, un chef de projet informatique ou autre, il faut que tu aies la possibilité de mettre en place cette solution de gouvernance, mais il faut évidemment qu'elle soit construite. On est au tout début, on est à la prémisse, en fait, vraiment, déjà le terme de gouvernance, je veux dire, il y a deux ans, moi, je ne connaissais pas trop. Voilà, ce n'était pas un terme qu'on employait tous les jours. Donc, il faut que ce soit un outil qui soit construit avec l'ensemble. des employés. Donc, peut-être commencer par une enquête, déjà, des utilisations personnelles. Quels sont les usages qui sont faits au quotidien dans les équipes ? Et une fois qu'on construit l'outil, les gens s'engagent, en tout cas, respectent la politique de l'entreprise à ce niveau-là. Et ensuite, une fois que l'outil est là, que les gens ont signé de manière digitale ou autre cet engagement, il faut que la personne responsable de toute cette politique puisse mettre en place une forme de feedback, ou en tout cas pour maintenir cette gouvernance, parce que tu peux très bien utiliser ChatGPT pendant un an, si ça se trouve, ça n'arrivera pas, mais ça se trouve, dans un an, ChatGPT sera complètement dépassé, il y aura un autre outil bien plus performant, et c'est au chef de projet, enfin, c'est au responsable ou l'équipe responsable de cette gouvernance, de s'assurer qu'il y a une veille suffisamment profonde pour faire évoluer les outils, mais ça, tu ne le fais qu'avec tes employés. Donc ça demande aussi plus d'implication des employés de donner une meilleure communication.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est aussi pas parce qu'on a une gouvernance que ça nous empêche d'utiliser plusieurs outils AI différents. Parce que si vous avez une boîte qui fait, par exemple, je ne sais pas, un peu de droit et un peu d'informatique, allez dire à un développeur qui doit bosser avec Mistral, il va râler. Mais par contre, l'avocat quand vous allez lui expliquer que Mistral, les données peuvent être tournées en local sur vos propres serveurs et que c'est des serveurs même si vous ne le faites pas en local, c'est des serveurs français etc. L'avocat ne voudra pas aller bosser sur Cloud en général. Donc ça n'empêche pas d'avoir plusieurs outils. L'idée de la gouvernance, ce n'est pas d'empêcher l'utilisation d'outils, c'est plutôt de les cadrer. C'est de sélectionner et de les cadrer.

  • Speaker #2

    Pour être sûr que tout le monde utilise un bon usage des outils. DIA.

  • Speaker #1

    Peut-être une dernière chose encore. Si vous êtes une entreprise luxembourgeoise, le gouvernement a mis en place des SME Packages, donc ça vous permet d'être financé jusqu'à 70% des frais.

  • Speaker #2

    70.

  • Speaker #1

    Je ne comprends pas ce mot. Donc je disais 70%, donc 70 pour nos amis français. Ils ont le droit aussi. de vos investissements liés à des développements d'intelligence artificielle, etc.

  • Speaker #0

    Sur des projets jusqu'à 25 000 euros. Donc ça peut terminer à quasiment 17 500 euros.

  • Speaker #2

    Je ne veux pas dire de bêtises, mais je crois que c'est jusqu'à presque la fin d'année. En tout cas, il y a potentiellement des choses qui vont changer.

  • Speaker #0

    Tu peux encore faire des demandes actuellement. Tu peux faire encore des demandes.

  • Speaker #2

    Ok, c'est le moment. Si vous êtes reconnu dans les problèmes qu'on a cités, que les solutions potentiellement vous intéressent, si vous êtes curieux, Dans savoir plus, On sera ravis d'en discuter avec vous. Café Clatch, page LinkedIn. On n'a pas perdu d'abonnés. On n'a rien posté pendant trois mois.

  • Speaker #0

    On n'a perdu aucune écoute.

  • Speaker #2

    On n'a perdu aucune écoute. Donc les gens, merci pour votre fidélité. Pour finir en beauté, on va faire un petit jeu.

  • Speaker #0

    J'ai préparé quelques petites questions. Avec l'aide de Lya, d'ailleurs. Pour voir si Naïm et Patou ont bien écouté. C'est bien de l'assumer. Vous allez tenter de répondre à certaines questions sur l'IA, vous pouvez jouer aussi ceux qui nous écoutent en même temps. On va essayer de repartir un petit peu sur... Alors, il y a des choses qu'on a vues dans cet épisode, il y a peut-être des choses aussi qu'on peut déduire, donc on va voir comment nos... les catchers s'en sortent. Vous êtes prêts ?

  • Speaker #1

    Allez c'est parti !

  • Speaker #0

    Allez ! Quel est le risque principal lorsque les collaborateurs utilisent chat GPT en mode copier-coller pour leur travail ?

  • Speaker #2

    Bah attends, je reprends mes notes.

  • Speaker #1

    Alors moi je dirais que le risque principal, il y a beaucoup de risques, mais le principal si je me mets dans la peau d'un entrepreneur, c'est la fuite de données.

  • Speaker #0

    Exact, l'entreprise perd des données d'apprentissage précieuses qui pourraient entraîner à améliorer son propre système d'IA interne. Bien joué Naïm !

  • Speaker #1

    T'as lu mes notes ?

  • Speaker #0

    Deuxième question, en quoi une IA interne surpasse-t-elle une IA publique comme ChatGPT en termes de compréhension du contexte de l'entreprise ?

  • Speaker #1

    Alors une IA interne, justement, elle peut être... Entraînée avec des données propres à l'entreprise, elle peut mieux comprendre l'environnement dans lequel elle travaille, elle peut mieux comprendre comment fonctionne l'entreprise, les différents employés, quel employé doit avoir accès à quelle ressource, quel employé fait quoi aussi, et donc ça ça va lui permettre de donner des réponses plus précises et plus pertinentes.

  • Speaker #2

    Elle va moins halluciner et moins s'inspirer de contextes plus génériques, plus communs, plus standards.

  • Speaker #0

    Je vais arrêter de jouer avec vous, c'est pas drôle si vous vous trompez pas. Je vous donne la réponse, qui est beaucoup plus complète que la vôtre. Une IA interne connaît les workflows, les historiques clients, les codes produits, le jargon spécifique à l'entreprise, contrairement à un modèle générique. Troisième question, un peu plus technique. Une IA interne peut-elle être connectée aux bases de données d'une entreprise, comme un CRM ou un intranet ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, pourquoi pas ?

  • Speaker #0

    Je vous pose la question.

  • Speaker #1

    Moi, je dirais pourquoi pas.

  • Speaker #0

    Techniquement, c'est tout à fait possible, c'est même assez intéressant. Oui,

  • Speaker #2

    sans trop rentrer dans les difficultés de vocabulaire et autres, on peut mettre en place un RAG, par exemple, qui va rassembler des bases de données, des fichiers PDF, des URL internes, des choses comme ça, tout ça pour que l'IA puisse piocher dans des données qui lui sont limitées.

  • Speaker #0

    Et tu viens de casser la quatrième question sans t'en rendre compte. Il y a un point supplémentaire. Comment peut-on s'assurer qu'une IA interne ne génère pas de réponses inappropriées ou fausses ?

  • Speaker #2

    Voilà, on va voir la réponse à la question 3.

  • Speaker #0

    Ouais, cf la réponse D.

  • Speaker #1

    Pour le coup, c'est impossible aujourd'hui, personne ne peut dire une IA qui ne l'hallucine pas.

  • Speaker #2

    Non, c'est réduire la marge d'erreur, l'hallucination d'une IA.

  • Speaker #0

    Et allez, une petite dernière pour la route. Allez. Quel mécanisme simple permet d'intégrer le retour des utilisateurs pour améliorer continuellement une IA en interne ?

  • Speaker #2

    S'abonner à Café Clatch.

  • Speaker #0

    Ça peut marcher. Ça, c'est un point assez intéressant. On en a... vite fait parler.

  • Speaker #2

    Parce qu'on t'a parlé ça.

  • Speaker #0

    Ouais, t'écoutais pas. Je vois bien que tu me regardais comme pendant la saison. Naïm,

  • Speaker #2

    t'as la réponse, tu l'as pas non plus.

  • Speaker #1

    Non mais, je sais pas si c'est la bonne réponse, mais en tout cas d'avoir une vision top to bottom, avoir une vision bottom to top dans la RHC d'entreprise pour vraiment récolter les informations et les habitudes et les besoins des personnes qui seront vraiment confrontées au travail avec l'IA, plutôt que les personnes décisionnaires qui seront moins confrontées.

  • Speaker #0

    Il y a un peu de vrai dans ça. Donc en fait, à un moment, on a parlé de log. d'enregistrer en fait si tu veux les réponses des utilisateurs. Donc par exemple dans l'IA, je ne sais pas si vous êtes déjà arrivé, mais quand chat GPT ne vous répond pas, des fois on peut être un peu frustré et on peut montrer sa frustration dans la réponse. Et donc en fait tu peux enregistrer les réponses et tu peux mettre en place après, c'est assez avancé techniquement, mais des systèmes d'auto-correction de l'IA. Donc tu peux dire à ton IA interne, quand les gens te répondent non, ce n'est pas ce que je voulais, trois fois d'affilée, Fais sonner une petite alarme dans le bureau justement de la gouvernance pour voir en fait ce qui s'est passé.

  • Speaker #2

    Donc il y a un humain qui reprenne la main dessus.

  • Speaker #0

    Voilà, donc c'est enregistrer les réponses, les analyser via l'IA et donner en fait des petites sonnettes d'alarme pour de l'autocorrection ou de la correction humaine.

  • Speaker #1

    Ça aussi, quand c'est pas de l'interne, quand c'est de l'externe directement un service IA avec vos utilisateurs, typiquement une search si je prends l'exemple de la search. Récolter les données, ça permet aussi de savoir si vous avez un site web, quelles pages sont difficiles d'accès. Quelles pages sont les plus recherchées par les clients ? Quelles informations ils recherchent en priorité ? Avec ces données-là, on peut réorganiser totalement un site et avoir un site encore plus optimisé. Donc la data, elle est toujours bonne à prendre.

  • Speaker #0

    Bon allez, je crois que ça vous fait 4 sur 5, c'est ça ? C'est pas mal, c'est pas trop mal.

  • Speaker #2

    J'ai laissé répondre une fois pour le mettre un peu en lumière. Bon les amis, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout l'épisode. On revient très vite avec plein d'autres sujets brûlants.

  • Speaker #0

    et puis plein d'autres choses, on va essayer aussi d'être un peu plus présent en dehors des podcasts pour cette saison, sur LinkedIn sur TikTok, sur Youtube attendez-vous à voir plein de belles choses et si vous avez des questions,

  • Speaker #2

    n'hésitez pas à envoyer des messages sur notre groupe privé sur notre page LinkedIn il y a des gens qui nous contactent à travers ce biais de plus en plus de plus en plus dans la rue C'est le melon Saison 4 c'est la saison de la fame ça marche allez bisous à la prochaine des cafés clutch contre la réussite de votre marketing

Chapters

  • Présentation de l'outil Opal de Google

    01:32

  • Changement potentiel sur le consentement des cookies en Europe

    02:57

  • L'IA sur mesure et ses avantages concurrentiels

    04:31

  • Gouvernance de l'utilisation de l'IA en entreprise

    13:27

  • Comment passer à l'action avec l'IA

    22:46

  • Conclusion et perspectives pour l'avenir de l'IA

    29:50

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