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15. Février mort, septembre surbooké ? Reprenez le contrôle de vos saisons !

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42min |02/05/2025
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Description

Dans cet épisode d'opinion, nous abordons la saisonnalité entrepreneuriale - ces fluctuations d'activité qui nous font alterner entre euphorie et remise en question totale (et parfois même panique à bord !). Nous explorons pourquoi tant d'entrepreneuses subissent ces cycles sans les comprendre, comment identifier vos propres saisons business (1 indice ? Elles ne sont pas forcément liées aux quatre saisons de Vivaldi), et surtout comment transformer cette réalité en avantage stratégique. Entre planification financière, adaptation des offres et équilibre émotionnel, découvrez comment faire de vos cycles d'activité un levier plutôt qu'une source de stress perpétuel (très mauvaise pour votre taux de cortisol).


Retrouvez-nous sur les réseaux !
Marjorie : @le_vent_en_poupe_
Héloïse : @stratospheres_/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu veux parler d'astrologie, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alignement des chakras. C'est faux.

  • Speaker #0

    Ah, pardon, je pensais que tu voulais me dire d'arrêter de parler. Je continue alors. Oui,

  • Speaker #1

    tu peux. Non, non, je voulais faire... Alors, je l'ai très mal fait, je voulais faire le buzzer. Tu sais, faux. Mais du coup, j'ai raté. Ah oui, genre...

  • Speaker #0

    Ah, ça c'est mieux, un buzzer.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Bon, écoute, je vais essayer de m'améliorer.

  • Speaker #0

    Peut-être que t'as raison, oui. C'est un peu plus tendance.

  • Speaker #1

    Oui, regarde-nous là, en train de faire semblant qu'on connaît les tendances des trucs de mariage, alors que pas du tout.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas faire le buzzer, passe-moi. C'était un buzzer ça !

  • Speaker #1

    Tu sais que je me suis dit pourquoi elle fait la mouche ? Bienvenue dans On Air, le podcast qui parle stratégie et structuration d'entreprise de manière honnête et pragmatique. Je suis Héloïse, consultante business et fondatrice de Stratosphere. Je me suis accompagnée de Marjorie, ma partenaire depuis plus de deux ans.

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Marjorie, bras droit des entrepreneuses et fondatrice du Vent Pouf. Dans ce podcast, on approfondit vos réflexions business de manière vraiment concrète.

  • Speaker #1

    À chaque épisode, on alterne entre théorie et étude de cas, le tout ponctué de discussions animées sur l'entrepreneuriat qui vous parle réellement.

  • Speaker #0

    Notre objectif, c'est que vous repartiez avec des connaissances actionnables pour transformer votre activité durablement. Chez nous, l'entrepreneuriat féminin est un sujet sérieux qui mérite zéro raccourci et zéro compromis.

  • Speaker #1

    Mais rassurez-vous, sérieux ne veut pas forcément devenir ennuyeux. Embarquez-nous dans vos oreilles des collages imminents. Coucou Marjo !

  • Speaker #0

    Coucou Hélo ! Ça va ? Oui ça va très bien ! On recommence pour la troisième fois, soyons honnêtes ! De quoi on va parler aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on se retrouve pour un épisode opinion où on va parler de la saisonnalité des entrepreneurs de service. Un épisode opinion pour rappel c'est quoi ? C'est un épisode dans lequel nous discutons tous les deux de manière animée ou pas. On a pris des cafés, on a pris des cafés. On va s'interroger sur une problématique, on va définir en quoi déjà c'est une problématique, puis on va donner des définitions, essayer de décortiquer des croyances, contextualiser donc ce sujet, et puis après proposer des astuces, des solutions, faire des ouvertures.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, on va parler de la saisonnalité.

  • Speaker #1

    Tu veux dire qu'on va parler des quatre saisons ?

  • Speaker #0

    Non, pas du tout. On va essayer de s'interroger pourquoi en septembre, on peut se retrouver complètement surchargé dans son agenda et crier à l'aide pour avoir des vacances. Et on se retrouve six mois plus tard à déprimer parce qu'on est en pleine période de creux et qu'on n'aura pas de demande. On n'a plus jamais de client. Voilà, c'est ça. Donc, on remet en question tout notre business et toute notre vie d'ailleurs.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Donc, on va essayer d'apporter un éclairage sur ce phénomène qu'est la saisonnalité. et donner, comme tu l'as dit précédemment, des ouvertures.

  • Speaker #1

    Des ouvertures pour voir comment on peut transformer cette saisonnalité qui nous paraît très anxiogène en un avantage stratégique.

  • Speaker #0

    Oui, et en faire un levier plus que de le subir. On rentre dans le vif du sujet ?

  • Speaker #1

    Allez, on attaque, c'est parti !

  • Speaker #0

    Pourquoi, du coup, il y a tant d'entrepreneuses qui souffrent et subissent la saisonnalité ? C'est le postulat de départ de cet épisode d'opinion. soit du coup parce qu'elles l'ignorent, elles n'ont pas conscience de la saisonnalité de leur business, soit parce qu'elles la subissent de plein fouet, sans vraiment la comprendre. Du coup, on a identifié cinq points qui nous paraissaient importants et cinq problématiques qui amènent le fait de ne pas avoir conscience de la saisonnalité dans son business. Ou de la subir,

  • Speaker #1

    pourquoi c'est un problème.

  • Speaker #0

    Exactement. Le premier, c'est la perte d'énergie et de temps. C'est-à-dire que comme on ne va pas anticiper les périodes de... pic d'activité et de creux aussi. Mais là, on va plus parler du pic. Ça va générer du stress inutile parce qu'on peut se retrouver complètement surchargé, surmené, sous l'eau. Ça nous est tout arrivé de se retrouver avec plein de demandes clients qu'on accepte et de se dire mais comment on va arriver à tout délirer exactement. Donc, on a un risque de surcharge pendant les périodes de fortes demandes. Par exemple, on pourrait prendre l'exemple d'une photographe de mariage. qui peut vite se retrouver submergée pendant la saison haute, donc entre avril-mai et septembre-octobre, parce que c'est la période haute de son activité, qu'il y a beaucoup de demandes entrantes pour des shootings de mariage. Et en termes de perte d'énergie et de temps, il y a aussi une mauvaise allocation des ressources et des efforts au mauvais moment. C'est-à-dire que ce qui va nécessiter un travail de fond, si on ne l'anticipe pas, on va peut-être se retrouver à devoir le mener en même temps. que la production qu'on doit faire pour les clients. Et du coup, on se retrouve avec plus rien à faire en période de creux. Donc, une mauvaise anticipation va avoir pour conséquence de ne pas mettre les ressources au bon endroit au bon moment.

  • Speaker #1

    Donc, c'est vrai, en fait, on va perdre beaucoup son temps, son énergie dans des moments de surcharge pour essayer de compenser tout ça. Mais tu as aussi l'inverse, c'est-à-dire que dans les périodes de creux, Là, c'est des moments où il y a une spirale négative qui va se créer, où tu vas perdre en confiance. Donc, l'exemple le plus courant, c'est janvier-février. Et moi, ça m'est beaucoup arrivé. En plus, on est à la période où on tourne. C'était récemment, janvier-février. J'ai eu pas mal d'entrepreneurs qui sont venus me voir un petit peu en panique dans mes copilotes, en me disant « j'ai aucune demande en 30 » , etc. Et du coup, elles étaient dans un cycle de doutes qu'elles prenaient comme un échec personnel, parce que c'est souvent le cas, en se disant, en fait, mon offre ne plaît plus, je n'aurai plus jamais de clients, il faut tout que je remette en question, mon positionnement, mon site, mes offres. Ça crée une remise en question qui est hyper anxiogène. Petite parenthèse, les deux, trois clientes qui m'ont fait ça, je leur ai dit, va regarder tes chiffres de l'année dernière à la même période. Elles étaient là, ah mais non, mais tu as raison, en fait, c'était les mêmes chiffres. Donc bon, mais ça, on va en parler plus tard. Et en fait, cette perte de confiance, cette spirale négative, elle crée des situations d'auto-sabotage où finalement, du coup, tu n'oses plus prendre des décisions, tu n'oses plus avancer, tu tires une balle dans le pied parce que forcément, tu es dans quelque chose de très négatif. Tu vois, il y a une sorte de paralysie décisionnelle aussi où tu te dis, là, en ce moment, ça ne va pas, je n'ai pas de demande. Donc du coup, tu n'es pas dans l'action, tu n'es pas en train de préparer les périodes de fortes demandes qui vont suivre.

  • Speaker #0

    et en outre Point important, un autre problème qui est soulevé par le fait de ne pas connaître sa saisonnalité, c'est qu'on peut manquer des opportunités business. Par exemple, proposer une offre au mauvais moment de l'année.

  • Speaker #1

    Un mauvais timing.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Si je reprends l'exemple de la photographe, de ne pas parler, par exemple, de son offre de mariage en fin d'année, alors que c'est potentiellement là que ses clients, ses futurs mariés vont préparer le choix de leur prestataire. Oui,

  • Speaker #1

    alors le mariage, c'est encore... particulier parce que t'as un an et demi de réservation avant. Mais oui, je suis d'accord avec toi. Il y a ce truc-là de... Il y a des cycles décisionnels.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et du coup, c'est important de les connaître, de connaître les cycles décisionnels de nos clients pour prendre toutes les opportunités qui peuvent se présenter à nous.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Et puis, t'as raison, cette histoire de timing, elle est particulièrement vraie dans tout ce qui est communication et vente. Il y a un vrai timing, par exemple, que Si tu fais ton gros lancement en période de vacances, ça dépend. Ça se trouve, pendant leurs vacances, ta cible, ils sont réceptifs à ça. C'est le cas, par exemple, pour, je ne sais pas, tu sais, les salles de sport qui se remplissent au 1er janvier. En fait, c'est souvent en décembre que les gens se disent « Allez, j'y vais ! » Mais ouais, c'est septembre. C'est ça, ouais, t'as ça aussi. Pendant l'été, les gens sont sur la plage et ils mangent des glaces et ils se disent « Ouh là là, septembre, je lui mets ! » Non, je ne suis pas coupable de ça, c'est faux. Mais ouais, voilà, il y a cette histoire de timing et c'est vrai que c'est particulièrement impactant dans tout ce qui est com, vente et tout. Et moi, je trouve que le fait de négliger sa saisonnalité, ça a un problème que ça soulève qui est hyper important. Tu vas comprendre ce que je veux dire parce que je pense que c'est peut-être le truc qui ressort le plus quand on parle de saisonnalité, c'est le stress financier. Hum. Les problèmes de trésorerie. Les entrepreneurs, elles savent, alors au fur et à mesure, elles le savent, c'est quelque chose qui s'assainit avec les années où tu apprends à gérer ta trésorerie, tu apprends à faire des réserves, etc. Donc, tant mieux. Mais c'est vrai qu'au début, c'est quelque chose auquel on est toutes assez soumises. Tu n'anticipes pas, tu n'as pas la trésorerie. Donc, en fait, parce que tous les ans, tu te remets un peu dans ce déni de non, non, mais ça va aller, ça va être lisse. Donc, toi, tes charges, elles sont les mêmes toute l'année. Ton salaire, il est le même toute l'année. Mais le chiffre, il ne rentre pas pareil. Et si t'as pas anticipé, si t'as pas bien compris tous ces mécanismes là, ben t'as une tension financière qui pourtant pourrait être évitable. Et ça t'amène, on en parlait tout à l'heure, à des fois prendre des projets pour rien quoi.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. décider de travailler avec des clients qui du coup vont pas forcément être dans notre cible mais parce que on est en panique on se dit qu'on va pas rentrer d'autres clients suffisamment etc du coup on choisit de travailler avec des personnes mais avec qui on sait d'avance que ça va pas matcher et c'est souvent là où il faut écouter notre petite voix intérieure c'est pas toujours évident mais soit des clients qui vont pas matcher ou vraiment tu sais on se dit il faut que je fasse rentrer de l'argent quoi qu'il arrive tu vois Merci.

  • Speaker #1

    Soit aussi, moi ce que je vois autour de moi, c'est des exemples de personnes qui sont actuellement chargées, mais s'inquiètent de la suite, donc prennent plein plein plein de projets sans avoir étalé tout ça dans un calendrier, sans avoir anticipé qu'en septembre c'est plutôt comme ça, etc. Et du coup, en fait, elles se surchargent de plus en plus parce que dès qu'elles ont un creux dans les demandes, c'est la panique. Et ça, c'est beaucoup lié, évidemment, au stress financier. C'est-à-dire que tu dis à une entrepreneuse, il n'y a plus de notion d'argent, on se fait tout beaucoup plus.

  • Speaker #0

    On vivrait dans un monde de bisounours. Et un dernier problème qui peut émerger aussi de ne pas prendre en compte la saisonnalité de son activité, c'est tout simplement le fait que ça nous fait faire le grand 8 émotionnel. Clairement. On alterne entre l'euphorie des périodes hautes, en mode c'est trop bien, il y a plein de clients qui rentrent, j'ai plein de demandes, et les périodes où on rentre dans un mode déprime. Oh là là, mais c'est la panique, j'ai plus de demandes, comment je vais faire pour la suite ? Et ça, c'est épuisant. Donc, oui, c'était... Oui, complètement. Et c'est un sentiment d'instabilité permanente qui se dégage et d'imprévisibilité. J'ai bien articulé.

  • Speaker #1

    Eh, t'as réussi à tout dire !

  • Speaker #0

    Et ça, sur notre santé mentale et physique, malheureusement, c'est pas un bon indicateur. C'est clairement pas agréable, c'est un vrai impact. Et du coup, ça a pour conséquence qu'on va percevoir la saisonnalité. un peu comme quelque chose de fatal, de c'est comme ça et je ne peux pas l'utiliser à mon avantage et comme levier stratégique. En fait,

  • Speaker #1

    je trouve que tu as les deux. C'est soit tu es dans le déni en mode autruche complet et en fait, tous les ans, tu resets. Tu sais, genre le 1er janvier, tu appuies sur un bouton et tu oublies tout ce qui s'est passé l'année dernière. Et tous les ans, tu fais le tour de ton bocal. Et moi, c'est un truc que j'ai beaucoup fait pendant longtemps, ça. En mode, ah oui, c'est vrai, l'année dernière, c'était la merde à cette période-là. Oh oui, c'est vrai, c'était la merde. Tu fais le tour de ton petit bocal. Ou alors tu te dis, c'est comme ça, je ne peux rien faire, je suis obligée de le subir. Alors qu'en fait, il y a beaucoup de choses à faire. Mais avant d'aller dans toutes ces solutions qu'on vous a promis pour la troisième partie de ce podcast,

  • Speaker #0

    on vous tient.

  • Speaker #1

    Je te propose qu'on fasse un petit zoom sur tout ce qui est définition, croyance, contextualisation. En commençant par se demander, qu'est-ce que c'est la saisonnalité dans un business ? Et est-ce que c'est lié aux saisons ? Non ! La réponse est non ! Si on définit la saisonnalité entrepreneuriale, c'est l'ensemble des fluctuations récurrentes et prévisibles qui vont affecter ton business. Évidemment, ça peut suivre les saisons de Vivaldi, les saisons traditionnelles. Là, j'aimerais tellement qu'au montage, tu mettes la musique. Mais en réalité, si on croise un petit peu plus, il existe... plusieurs types de saisonnalités. Donc, on va essayer de les lister. Je suis sûre qu'il y en a d'autres encore qu'on pourrait trouver. Mais si on prend les plus courants, il y a la saisonnalité de la demande. Donc, en fait, il y a des cycles d'achats.

  • Speaker #0

    C'est la plus évidente, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Il y a la saisonnalité du besoin. Donc, le besoin auquel tu réponds, il devient plus aigu. Alors là, c'est un petit peu subtil. Le besoin est juste avant la demande. C'est-à-dire que si tu peux anticiper le besoin par rapport à la demande, il peut y avoir un différé entre les deux. Le besoin peut se... manifester avant la demande. Donc voilà, si tu veux, tu vas capter ça.

  • Speaker #0

    Oui, je vois très bien. C'est pas mal ce qu'on voit au titre qu'on prospecte.

  • Speaker #1

    Exactement. Pour la vente particulièrement, ça peut être pertinent. Il y a la saisonnalité budgétaire. Donc ça, c'est surtout valable pour les personnes, je trouve, qui travaillent avec des institutions ou des grosses structures qui ont des cycles d'achats, des budgets qui se débloquent, des trucs comme ça. Il y a la saisonnalité sociale. liés au groupe auquel on appartient. Ça peut être tout simplement au niveau perso, les vacances, les rentrées, les événements sociaux, mais ça peut être aussi sur des groupes un peu plus larges. Par exemple, si la parentalité, tu vois, c'est un groupe un peu plus large, ça va être jalonné pas mal par les saisons, les rentrées, des classes, les vacances, etc. Et je me suis noté aussi la saisonnalité énergétique. Donc là, c'est... tes propres... Alors, c'est pas un truc perché.

  • Speaker #0

    Tu veux parler d'astrologie, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alignement des chakras ! Non, non, pas du tout. C'est vraiment tes propres cycles d'énergie et de créativité où, au fur et à mesure qu'on se connaît dans l'entrepreneuriat et qu'on apprend à travailler avec soi-même au fur et à mesure des années, on détecte forcément des cycles. Vous voyez, donc là, j'en ai cité quelques-uns. Je suis sûre qu'on pourrait en trouver d'autres si on creusait. Mais pour moi, la saisonnalité, ça peut être plus ou moins subtil. il faut apprendre à la reconnaître mais en tout cas elle existe bel et bien.

  • Speaker #0

    Et je trouve ça intéressant ce que tu nous partages parce que je pense qu'en termes de saisonnalité on pense tout de suite beaucoup plus à celle de nos clients. La demande. Et moi j'avais pas tellement conscience de... C'était inconscient. On connaît les autres saisonnalités mais je trouve que c'est intéressant de les mettre en avant là dans notre...

  • Speaker #1

    Et de les croiser.

  • Speaker #0

    Oui complètement. Oui, parce qu'on peut avoir une saisonnalité, enfin plusieurs saisonnalités quelque part dans notre business.

  • Speaker #1

    Qui se cumulent et qui se croisent. Et en fait, je pense qu'on t'apprend à les faire coïncider toutes. Tu te retrouves à te dire, il ne faut plus que je travaille qu'un mois sur douze.

  • Speaker #0

    Je vais prendre onze mois de vacances.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est la bonne conclusion.

  • Speaker #0

    Je ne vais faire que du produit passif. Allez, au revoir.

  • Speaker #1

    Allez, c'est bon, c'est parti, on a réglé tous vos problèmes.

  • Speaker #0

    Du coup, maintenant qu'on a parlé de la définition, on va s'intéresser un peu plus aux croyances limitantes autour de la saisonnalité. La première, c'est de se dire que comme on est prestataire de service, il n'y a pas de saisonnalité dans notre business. Non, non,

  • Speaker #1

    non, c'est faux.

  • Speaker #0

    Ah, pardon, je pensais que tu voulais me dire d'arrêter de parler. Je continue alors. Oui,

  • Speaker #1

    tu peux. Non, non, je voulais faire, je l'ai très mal fait, je voulais faire le buzzer. Tu sais, faux. Mais du coup, j'ai raté. Ah oui,

  • Speaker #0

    voilà. Ah ça c'est mieux un buzzer Ok,

  • Speaker #1

    bon écoute, je vais essayer de m'améliorer

  • Speaker #0

    Donc une des premières croyances c'est oui en prestation de service j'ai pas de saisonnalité. Moi typiquement quand j'ai démarré c'est une question à laquelle je m'étais jamais déjà j'avais pas conscience de ça et je me disais mais moi j'ai une saisonnalité dans le business je voyais pas ça. On peut se demander aussi à quoi ça sert en fait de la comprendre la saisonnalité puisque on peut se dire de toute façon je dois vendre toute l'année, je dois communiquer, je dois vendre, je dois prospecter toute l'année donc quel est l'intérêt au final ? Et on abordera toutes ces questions après dans la partie ouverture et astuce. On peut aussi se dire que les creux veulent dire que je ne travaille pas assez. Ah oui, ça. Genre à l'ère où on a aussi un mythe de la productivité, où il faut tout le temps qu'on soit productif, qu'on travaille tout le temps, qu'on ait des choses à faire. Quand on a des périodes de creux, on peut se dire, non mais en fait, c'est parce que je ne fous rien de ma journée. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. En fait, ce n'est pas lié à la saisonnalité, c'est plus lié à nous-mêmes. Oui.

  • Speaker #0

    On peut aussi se raconter qu'une bonne entrepreneur, c'est quelqu'un qui a une activité constante. Donc ça revient un petit peu aux autres points qu'on évoquait, le fait d'avoir des clients de manière très régulière, tout au fil des mois, que c'est comme ça qu'une entreprise doit fonctionner.

  • Speaker #1

    En fait, si on creuse derrière la psychologie, derrière cette forme de résistance à la saisonnalité, et tu viens de le dire, je suis tout à fait d'accord avec toi, il y a cette histoire de contrôle. En fait, si on résiste tant à la saisonnalité, surtout au début... des 3 à 5 premières années de notre vie d'entrepreneuse, c'est parce qu'on a peur de l'incertitude et qu'on a une volonté de contrôler ce qui se passe. Admettre qu'il y a des cycles de saison, c'est accepter qu'il y aura des périodes plus creuses. Et comme tu l'as dit, il y a vachement ce truc de l'entrepreneuriat, c'est la croissance. On ne peut pas trop afficher de périodes de creux. Il y a même une sorte de pression sociale un peu de se dire je ne peux pas dire que là, c'est un creux pour moi. Oui, complètement. Et c'est bête, parce que tu vois, si je te donne un exemple, moi je connais une entrepreneuse, je ne vais pas la citer. Elle se reconnaîtra dans tous les épisodes, on va faire des dédicaces. Non, tu vois, elle est architecte d'intérieur. Et quand on avait discuté pour travailler ensemble, elle m'avait expliqué qu'elle, elle avait fait tout son chiffre de l'année, donc autour des 50, en six mois. Et qu'en fait, les six mois d'après, elle avait... pas eu de projet, mais que ce n'était pas un problème puisqu'elle avait fait tout son chiffre en six mois. Mais du coup, elle se sentait mal. Elle se disait pendant ces six mois, qu'est-ce que je peux faire ? Je sais que ce n'est pas le cas de toutes les personnes qui nous écoutent et qu'elles aimeraient bien peut-être se retrouver dans cette situation.

  • Speaker #0

    Avoir ce problème.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai qu'il y a ce côté un peu tabou. Ce côté, il faut performer de manière constante.

  • Speaker #0

    Oui, tu as raison. Et une dernière chose que je voulais dire, c'est parce que je me rends compte qu'on n'a pas forcément donné trop d'exemples. pour illustrer, je pense que ça peut être pas mal par exemple en coaching consulting alors ce sont des exemples génériques à adapter aussi à vous votre contexte mais sur le secteur du coaching consulting on peut avoir des pics par exemple à la rentrée et en janvier ça va être des périodes où nos clients vont vouloir travailler de fond sur leur business et avoir plutôt des creux en été et en décembre, parce que les clients vont être sur la partie plus opérationnelle ou vacances en été. Ça, c'est très vrai pour moi,

  • Speaker #1

    typiquement. C'est quelque chose que je vois beaucoup. L'effet, à partir de septembre, je prends mon business en main, à partir de janvier. C'est très lié à ce cycle de résolution.

  • Speaker #0

    Du coup, lié à la saisonnalité, si je reprends ce qu'on disait plus haut, peut-être à la saisonnalité sociale, les calendriers collectifs des vacances, des rentrées.

  • Speaker #1

    Business, il y a ça.

  • Speaker #0

    Sur le domaine, par exemple, des experts comptables, on sait qu'il y a une grosse période de surcharge au moment des bilans comptables. Là, quasiment, je pense qu'ils font une grosse partie de leur chiffre d'affaires sur Darfer. Leur chiffre Darfer, sur cette période. Et que le reste de l'année, c'est plus calme. Sur le secteur prestataire autour du mariage, de l'événementiel, là en Lattie, ça va être typiquement la concentration à la belle saison, l'été et l'hiver, ça va être la période creuse.

  • Speaker #1

    Je pense que ça se lisse un peu ces dernières années, mais on demande à nos copines photographes, mariages,

  • Speaker #0

    wedding planners.

  • Speaker #1

    Oui, mais j'ai l'impression que c'est un peu moins vrai qu'avant. Je pense que c'est toujours très vrai, mais j'ai l'impression qu'il y a peut-être une petite montée des mariages d'automne, hiver, etc.

  • Speaker #0

    Ah oui, peut-être que tu as raison. C'est un peu plus en tendance.

  • Speaker #1

    Regarde-nous là, en train de faire semblant qu'on connaît les tendances des trucs de mariage, alors que pas du tout.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas faire le buzzer, passe. C'était un buzzer ça !

  • Speaker #1

    Tu sais que je me suis dit, pourquoi elle fait la mouche ?

  • Speaker #0

    C'est n'importe quoi. On vous a dit podcast sérieux sans se prendre au sérieux. On respecte notre promesse.

  • Speaker #1

    Donc, on va arrêter de faire la moule. Voilà,

  • Speaker #0

    sur le domaine marketing et communication, là, on va être plutôt aligné sur les lancements clients et les événements commerciaux. Donc là, ça va être les moments de pic d'activité. Et finalement, dans le secteur plutôt santé, bien-être, on peut avoir une forte demande en période post-fête. Voilà, je veux reprendre ma santé en main. Typiquement, soit à la rentrée aussi, ou après les fêtes en janvier. Et les périodes de stress collectif, les rentrées scolaires.

  • Speaker #1

    La vie finalement n'était pas un stress collectif ?

  • Speaker #0

    Non, pas du tout. En ce moment ?

  • Speaker #1

    De très bons exemples.

  • Speaker #0

    Voilà, on espère que ça vous permettra un peu de vous mettre davantage dans le bain de la saisonnalité.

  • Speaker #1

    Et du coup, maintenant qu'on a vu toute cette partie définition, croyance, mise en contexte, Et avant ça, pourquoi ? la saisonnalité négliger peut-être un problème, je te propose qu'on passe à la partie astuce.

  • Speaker #0

    Ouverture.

  • Speaker #1

    Ouverture. Solution concrète. Ce qui est intéressant, c'est de voir comment est-ce qu'on peut transformer la saisonnalité qui peut paraître comme un challenge, de prime abord, comme une opportunité. Déjà, la première chose qu'on peut faire, la base de ce que je conseille à toutes mes clientes, C'est de cartographier sa propre saisonnalité. Alors quand je dis sa propre saisonnalité, ce n'est pas forcément juste nous en tant que personnes, mais c'est notre cible, notre marché.

  • Speaker #0

    De notre business.

  • Speaker #1

    Voilà, de notre business. C'est nous et notre business. Donc évidemment, ça passe par de l'observation, de la récolte de données. Donc l'idée, c'est de regarder ces X dernières années d'activité et de voir mois par mois ce qui se passe dans différents domaines. Typiquement, tu vois, dans la méthode de bilan que je propose dans Business Class, avec le bilan de l'année et la feuille de route, c'est un des grands axes qu'on travaille. C'est de repérer cette saisonnalité pour pouvoir anticiper et du coup se préparer à l'année d'après.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'ai fait typiquement avec la feuille de route et bilan de Business Class.

  • Speaker #1

    Ça a marché, tu veux dire, Marjorie ?

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai que c'était quelque chose que je n'avais jamais fait et du coup, j'avais repris. à peu près, dans les grandes lignes, les pourcentages de mon chiffre d'affaires de l'année dernière. Bon, en prenant en compte un congé maternité, mais bon, passons. Et que j'ai réappliqué à cette année pour établir mon prévisionnel financier.

  • Speaker #1

    C'était hyper intéressant. C'est beaucoup à avoir dit que ça avait fait des déclics, en fait, justement, sur l'aspect décisionnel. Donc, voilà. En tout cas, observer ce qui s'est passé sur les dernières années, donc sur le nombre de demandes en tranq, le chiffre d'affaires réalisé, les ventes par type d'offres, le niveau d'énergie, de motivation. et aussi les événements externes qui ont pu influencer. Si on a des lancements, des cycles de lancement, si on a des vacances, je pense à toutes celles qui nous écoutent qui ont des enfants qui sont scolarisés, on est quand même très sensibles à tout ce qui est vacances scolaires. Voilà, donc récupérer de la donnée, donc mois par mois, pour pouvoir ensuite regarder s'il y a des trimestres ou des périodes qui se dégagent. Évidemment, la question que vous pouvez vous poser à ce stade-là, si vous dire, moi je débute, je n'ai pas de données ou ça fait très peu de temps, du coup ce ne sera pas significatif. Là, peut-être que vous pouvez interroger des consoeurs un peu plus expérimentés, vérifier un peu les schémas de votre secteur. Mais en tout cas, de récolter toutes ces données-là. Et si vous ne l'avez pas encore fait, vous pouvez prévoir de le faire pour cette année qui est en cours et pour toutes les années d'après. Parce que ça va vous donner un super pouvoir, le pouvoir de l'anticipation. Et vous allez pouvoir passer de la réaction à l'anticipation. et plutôt que de vous dire ah là là, en février c'est la cata, je pense qu'il faut que j'arrête tout et que j'aille élever des chèvres dans le lardac, vous allez pouvoir vous dire, non seulement c'est normal, mais en plus, même avant ça, avoir prévu qu'en février ce serait light, et du coup avoir prévu des actions dans votre mois de février qui s'alignent avec ce cycle-là.

  • Speaker #0

    Et une fois qu'on a cartographié sa saisonnalité, on peut du coup adapter sa stratégie commerciale et sa stratégie de communication. donc on peut par exemple intensifier ces actions commerciales avant les périodes de pic d'activité donc en termes de communication, de vente de prospection. Pour moins subir exactement et créer de l'attente on peut prendre un exemple si on sait qu'on va avoir un pic d'activité en général en septembre et bien on peut créer de l'attente avant l'été pour venir alimenter cette période de préconversion et du coup vendre aussi plus facilement en septembre. On peut aussi utiliser les périodes creuses pour nourrir le lien avec sa communauté et créer du désir.

  • Speaker #1

    Oui, ça, je fais le lien avec ce que tu disais tout à l'heure, où tu disais, tu sais, une des croyances, c'était « moi, j'ai besoin de vendre toute l'année » . Oui. Du coup, je trouve que c'est vachement lié à ça. C'est-à-dire que, bah, toi, tu le sais bien, parce que tu accompagnes les personnes en prospection, développement commercial. Et en fait, c'est quelque chose qui se travaille toute l'année. Oui. Et les clients ont vachement tendance, tu me dis si je me trompe, mais à le travailler en dents de scie. Oui. et Et tu peux le travailler de manière un peu plus haute, forte, etc. Mais en fonction de ta saisonnalité.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Typiquement, sur la prospection, tu peux te dire s'il y a des périodes où tes clients vont être moins disponibles, tu vas être plus sur la recherche de fonds, de la recherche de prospects. Sur une autre période, tu vas être plus sur la prise de contacts. Tu vas aller vraiment au contact de tes clients parce que la période de recherche, tu l'auras déjà faite. Donc, tu peux, au sein même de ta prospection, varier tes efforts. Ça peut aussi s'adapter à ta saisonnalité. On peut aussi adapter les canaux de communication selon la saison. On peut aussi créer des offres saisonnières qui vont répondre à des besoins spécifiques du moment. Je pense que toi, ça peut être le cas sur des thématiques business qui vont être plus travaillées à certains moments de l'année.

  • Speaker #1

    Le bilan de fin d'année, je suis sûre qu'on en a parlé. À l'été, je sais qu'il y a beaucoup de personnes qui font des cahiers de vacances aussi, dans le coaching, ou même d'ailleurs, ça s'est répandu dans plein d'autres domaines. Donc oui, effectivement, il y a ça aussi.

  • Speaker #0

    Et une des autres actions pour adapter sa stratégie commerciale et de communication, ça peut être de planifier les lancements et les relances en fonction vraiment du calendrier décisionnel de nos clients. Oui,

  • Speaker #1

    de là où ils en sont. Et là, je reviens sur ce que tu disais quand tu disais adapter tes canaux de communication à la saison, parce qu'on est passé vite. Mais tu vois, ça peut être de dire, alors ça dépend vachement du domaine, etc. Mais ça va être de dire, par exemple, l'été, les gens, ils sont plus sur leur téléphone que dans leur mail. Même si bon, ils sont peut-être pas sur en B2B, les gens sont peut-être pas sur Insta l'été. Voilà, quand ils sont à la plage, j'espère pour eux. Mais du coup, il peut y avoir quand même ce truc de se dire, je vais plus faire de la com Insta en été que les gens sont sur leur téléphone. un peu délaissé manouzetteur parce que les gens ne checkent pas leurs mails, et dans une période plus classique, intensifié manouzetteur. Et tu vois, ça vient avec ce que tu disais de regarder sa saison pour aussi proposer des offres et trucs comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    adapté en fait, adapté à la saison. C'est ça.

  • Speaker #1

    Un autre conseil qu'on peut vous donner pour travailler main dans la main, avec la saisonnalité, c'est évidemment la planification financière. On en parlait juste avant, le côté stress financier, etc. etc. L'idée, évidemment, c'est la cigale et la fourmi. On la connaît tous, toutes et tous. C'est de provisionner pendant les périodes fastes pour les périodes creuses. Donc là, concrètement, ça veut dire quoi ? Déjà, ça veut dire d'avoir un prévisionnel financier, mois par mois, qui tient compte de sa saisonnalité. Si tu sais, par exemple, que tu fais 35% de ton chiffre d'affaires au deuxième trimestre, on en parlait notamment avec les mariages, tu vois, gros pic saison, printemps, été. Et je ne sais pas, 25% à la fin de l'année, pour X raisons, ça veut dire que les autres périodes, tu dois en faire beaucoup moins, donc tu peux beaucoup moins te stresser. Si vous arrivez à anticiper vraiment sur une année donnée vos rentrées d'argent, en tout cas à découvrir, détecter des cycles, vous pouvez tout à fait faire 20 000 les trois premiers mois, 40 000 les trois derniers mois, et le milieu de l'année, vous faites 10 000, mais ce n'est pas grave parce que vous avez atteint vos objectifs. Donc, établir un prévisionnel, c'est hyper important. Après, un autre levier, évidemment, c'est dans la mesure du possible, parce qu'on ne peut pas forcément au début, mais c'est se constituer une trésorerie qui monte de plus en plus avec le temps et de créer un compte épargne qui va venir lisser cette trésorerie. Je ne sais pas si tu sais, mais dans ta banque pro, souvent, tu peux créer un autre compte d'épargne, comme tu as un compte d'épargne pro, où tu vas venir verser, par exemple... automatiquement, en pourcentage de tes revenus en période hot. Donc là, plutôt de te dire, je paye juste mon URSAF et ensuite, on se sert les fesses. Non, c'est de te dire, je sais qu'en période hot, j'engrange beaucoup d'argent. Plutôt que de me le verser en mode vida loca, c'est bon, on peut tout cramer. De le mettre de côté pour les périodes où ça va être un peu plus difficile. De la même manière.

  • Speaker #0

    Tu peux essayer de te verser ton salaire. Salaire, alors je dis bien salaire entre guillemets. Vous ne voyez pas,

  • Speaker #1

    mais on fait les guillemets avec les doigts.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fonction de votre forme juridique, ce n'est pas forcément une rémunération, mais vous avez compris l'idée. Basé sur votre moyenne annuelle de chiffre d'affaires et pas de vivre au rythme des facturations. Encore une fois, le mois où tu touches 10 000, tu te verses ça, le mois d'après, tu n'as plus rien. Donc c'est anticipé. Et un dernier point que je veux dire, c'est que tu peux aussi planifier tes investissements en fonction de tes cycles. Donc, investir quand tu as des liquidités ou alors prévoir d'investir tes liquidités plus tard pour les creux. Donc, par exemple, si un mois tu gagnes beaucoup d'argent, tu peux tout à fait prendre une partie de cet argent, le mettre de côté en te disant quand je serai dans mon creux, je reprends cet argent pour me payer la formation dont j'ai besoin parce que là, j'ai l'argent. Tu vois, plutôt que de te dire en fait, il faut que j'investisse quand je l'ai. Tu peux prévoir de cette manière-là. Donc, tout ce qui est planification financière, pas en fonction de ses cycles, c'est un vrai levier.

  • Speaker #1

    Et un autre point qu'on voulait évoquer avec vous pour tourner la saisonnalité à notre avantage, c'est de transformer les périodes creuses en opportunités stratégiques. Donc on l'a un petit peu évoqué précédemment, mais pour entrer un peu plus dans le détail, ça va être par exemple de créer du contenu annuel pendant les périodes de creux. Donc là, c'est de l'anticipation dans sa création de contenu. On sait que les trois mois qui vont venir, on va être ultra chargé et du coup d'anticiper parce qu'on sait qu'on aura... pas le temps de créer du contenu qui est pour autant très stratégique pour le développement de notre activité. Ça peut être aussi de mettre à jour nos systèmes, notre opérationnel au sein de notre business, donc mettre en place des automatisations pour gagner du temps, fluidifier... fluidifier...

  • Speaker #0

    avec un feu sur la langue...

  • Speaker #1

    ou l'épisode comme ça... fluidifier son processus interne, ça peut être de revoir aussi ces processus de... Pendant sa collaboration avec ses clients. Oui, oui. Enfin voilà, tout ce qui est… Inspirant. Exactement. Merci, tu as réussi à mettre des mots, je pense que je n'arrivais pas. On peut aussi, pendant les périodes creuses, développer de nouvelles offres, se former, tu en parlais juste avant, faire de la veille aussi sur son secteur pour rester au courant de ce qui se passe sur son marché, les nouvelles tendances au niveau macro, essayer de rester aussi ancré dans son marché. Ça peut être aussi de travailler sa vision à long terme et sa planification stratégique. Donc là, je reviens aussi à la feuille de route. Ça peut être important, et c'est important, mais ça peut être stratégique de profiter d'une période creuse pour s'interroger sur ce qu'on veut pour la suite et vraiment se poser. Parce que souvent, on est pris dans l'opérationnel et du coup, de prendre ce temps-là pour... réfléchir vraiment au développement stratégique de notre entreprise, c'est ultra important.

  • Speaker #0

    Et tu vois, ce que je voulais dire là-dessus, c'est que pour moi, il y a une histoire de discipline aussi. Dans le sens où ça ne va pas forcément se passer comme on veut. C'est-à-dire que si on ne l'a pas prévu, cette partie-là, si on n'a pas prévu le creux, on arrive dans le creux, on n'a rien à faire. Et là, on l'a vu, c'est la déprime, on remet tout en question, etc. Donc, tu n'es pas du tout dans le même état d'esprit que si tu t'es dit, en février, je prends mon mois pour travailler sur ça et ça et ça. Et à l'inverse, tu peux prévoir d'avoir un creux, mais qui n'arrive pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu vois, tu peux te dire février, mars, ça va être hyper calme. c'est un peu l'histoire de mon business et en fait c'est pas du tout hyper calme et tu peux te retrouver avec une frustration aussi de te dire du coup ça ça a pas marché donc je pense qu'il faut vraiment après ça s'apprend au fur et à mesure des années comme on arrête pas de dire les deux premières années t'as pas ta saisonnalité et en fait au fur et à mesure ça va s'affiner mais du coup je veux dire qu'il y avait aussi ce sens là et du coup ça me permet de faire le lien avec un autre point sur le fait alors c'est trop rigolo que ce soit moi qui parle de ça Merci. c'est pas mon truc les trucs perchés mais d'équilibrer son énergie son flow en fonction de ses cycles non mais de manière très sentie sentie sentie je ne sais pas pardon j'en ai aucune idée non mais tu vois c'est de l'air de rien c'est quelque chose de très rationnel au fur et à mesure des années on sait que son énergie elle fluctue et on a besoin d'un point de vue business stratégique d'aligner ses objectifs en conséquence dans ces périodes de hot il faut se concentrer sur la production, sur la livraison de clients. Il y a des périodes d'un peu de transition, où là, on peut être dans la vente, la prospection, des choses comme ça. Et les périodes creuses, où là, on peut être, comme tu viens de le dire, la créativité, la formation, la vision, etc. Tu vois, moi, avec le temps, maintenant, un bout de trois ans et demi de business, je sais que, grosso modo, l'été, je ne veux pas. L'été, je veux disparaître de la nature.

  • Speaker #1

    Tu veux profiter du soleil et de la mer.

  • Speaker #0

    Voilà, de ma famille, de ma fille, de mon mari, de mon chien, je veux être dans la nature. Et je disparais pendant presque de la surface de la Terre.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    je m'occupe de ma maison, de moi, de mon corps. Et le reste de l'année, je charbonne. À l'inverse. Mais du coup, je sais maintenant que l'été, je ne veux rien prévoir. Et il y a certaines choses que je ne veux pas du tout faire l'été. À l'inverse, je sais qu'on est beaucoup, et moi, c'est mon cas aussi, décembre, janvier, c'est la période des maladies. On le sait. Gros mot d'os à la période où tu vas te prendre un Covid dans la tronche.

  • Speaker #1

    Moi, c'est la transition au printemps. Tu vois, c'était là, c'était il y a quelques semaines.

  • Speaker #0

    Moi, ça fait quand même plusieurs années de suite. qu'en janvier, je finis sous antibiote, machin, cata, quoi. Et donc là, tu vois, je sais que les années suivantes, je ne vais pas prévoir des choses folles dingues en janvier. Après, ça dépend de chacun. Mais tu vois, ça peut être aussi de prévoir d'intégrer des périodes de repos de manière délibérée. Des vacances, il paraît que ça s'appelle. Les périodes de repos.

  • Speaker #1

    De manière consciente.

  • Speaker #0

    Oui, tu vois,

  • Speaker #1

    autoriser à partir en vacances.

  • Speaker #0

    Nous, entrepreneurs, aurons-nous le droit de faire ça ? Non, mais tu vois, moi, c'est la première année que je le fais, par exemple. J'ai anticipé là sur tout 2025. mes périodes de rush et après chaque période de rush, j'ai qu'à aller une semaine de vacances. Je suis hyper fière de moi parce que tu vois, c'est un truc que je n'ai pas fait depuis trois ans.

  • Speaker #1

    C'est bien, elle tient un bon point.

  • Speaker #0

    Merci Marjorie. Mais tu vois, j'avais une grosse période de rush fin d'année, début d'année. Début février, je suis partie en vacances. Pareil pour l'avril. Enfin, tu vois, j'ai segmenté mon année comme ça. Donc, vraiment important d'équilibrer son énergie en fonction de sa saisonnalité.

  • Speaker #1

    Et tant qu'on parle de calendrier, ma transition est toute trouvée. c'est vrai merci Elo un dernier point pour tirer profit de la saisonnalité c'est vraiment de créer son calendrier vraiment stratégique comme tu viens de l'évoquer de combiner tout en fait exactement donc ça va être de diviser son année en X saisons business on n'est pas obligé d'en avoir 4 comme les 4 saisons de Vivaldi mais peut-être qu'on a 2 saisons 3 saisons 6 alors à l'inverse on n'en a peut-être pas une sinon ça ne marche pas sinon il n'y a plus de saisons Et on n'en a peut-être pas 8 non plus, sinon on va être épuisé. On va plus avoir aux données de la tête. C'est faux.

  • Speaker #0

    Les coupages en 8, c'est qu'il y a un problème quelque part.

  • Speaker #1

    Et l'idée pour chaque saison business, ça serait de définir quelles sont les offres prioritaires, celles que je veux plus mettre en avant. Quelles sont les actions marketing à privilégier ? On en parlait tout à l'heure. Est-ce que je communique plus sur Insta ? Est-ce que je mets plus l'accent sur ma newsletter ? Quels sont les projets de développement que je vais affecter à telle saison ? Merci. Quelle formation est-ce que je vais suivre ? Est-ce que je vais plutôt travailler sur ma vision long terme, etc. Tu en parlais, l'importance aussi d'équilibrer les périodes de production, les périodes de création. Donc plutôt essayer de savoir dans l'année, en fonction de nos saisons, à quel moment on va être plus focus sur l'opérationnel pour nos clients versus les moments où on va être plus en mode création pour notre entreprise. Planifier les temps de repos, aka les vacances.

  • Speaker #0

    Les vacances.

  • Speaker #1

    C'est aussi important pour réussir aussi à tenir le rythme, tout simplement. Parce que sans vacances, on meurt.

  • Speaker #0

    On meurt, finalement. Si je me permets de reformuler ce que j'ai compris de ce que tu viens de dire, en fait, c'est un peu l'aboutissement de tout ce qu'on a dit précédemment. C'est en fait se dire, une fois que j'ai tout observé, que j'ai collecté de la donnée, que j'ai un recul suffisant, que j'ai pu identifier... mes types de saisonnalité, etc. C'est en fait venir construire toute sa stratégie autour de ça.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Sur tous les axes. Eh bien, très bien. Je pense qu'on a fait le tour et on a vu comment transformer sa saisonnalité, arrêter de la subir et plus en faire une alliée stratégique.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Si on résume, pour conclure, ce qu'on s'est dit, c'était que la saisonnalité était quelque chose quand même d'assez universel et... inévitable, surtout dans toute forme de business, j'ai envie de dire, parce que dans le e-commerce, les produits, etc., c'est aussi vrai. Dans les services plus, tu sais, je ne sais pas, esthétiques, tout ça, c'est vrai aussi. Donc, on va dire que quand même, c'est quelque chose d'assez inévitable. Que si on l'ignore et que tu fais, tu sais, le tour du bocal, tu te souviens,

  • Speaker #1

    à tous les ans, eh bien,

  • Speaker #0

    il va y avoir beaucoup d'anxiété, beaucoup de montagne russe, beaucoup de remise en question. Et que si on l'observe on l'anticipe, on s'adapte et on crée donc du coup sa stratégie en fonction des saisons, ça peut devenir un vrai avantage pour son business. Et finalement, se dire que ce n'est pas juste une question de survie de son business, mais surtout cette histoire de saisonnalité, c'est un rapport à l'équilibre personnel et à la santé mentale.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Et en fait, c'est important de switcher en mode actif aussi sur cette question-là et pas juste d'être en mode passif. passive de se dire, en fait, c'est une fatalité, c'est comme ça, j'ai pas le choix, je peux pas faire autrement Moi, j'avais quand même une dernière question à te poser, Hélo. C'est comment on peut faire pour différencier un simple creux saisonnier d'une véritable baisse d'activité qui va nous faire stresser ?

  • Speaker #0

    Qui doit nous alarmer.

  • Speaker #1

    Qui doit nous alarmer, oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Non, mais c'est vrai que c'est une bonne question, parce que ça peut arriver dans un sens comme dans l'autre. On l'a vu, le creux saisonnier qui... La baisse d'activité qui est en réalité un creux saisonnier. Donc ça, ça va dans ce sens-là. Mais par contre, tu peux avoir l'inverse. Te dire, c'est bon, c'est mon creux saisonnier. Sauf qu'en fait, c'est ton activité qui est en berne. Moi, je dirais qu'encore une fois, on part des données. Donc la première chose à faire, c'est de comparer ces données actuelles avec les mêmes périodes des années précédentes. Donc on en a parlé un petit peu dans l'épisode déjà. Regarder si le marché global, il connaît une tendance en berne ou pas. voir si la baisse, elle touche tous tes services. produit ou seulement une partie, de regarder des indicateurs, de croiser un peu les indicateurs, tu vois. Par exemple, les visites sur ton site, si elles ont baissé drastiquement, on te dit, et que ta demande, quelque part, il y a une logique. Alors, ça ne veut pas dire que c'est un bon signe, parce que si la demande, enfin, les visites ont baissé et que ça dure trop longtemps, c'est qu'il y a un autre souci de positionnement, de référencement, etc. Mais mettons, par exemple, en fait, les demandes ont... Les visites n'ont pas baissé, mais les demandes ont baissé, ça veut dire que On ne vend plus autant qu'avant, tu ne vends plus autant qu'avant, donc ça, ça peut être inquiétant. Donc, croiser les données, ça donne des informations intéressantes. Ensuite, pour moi, il y a une histoire d'écart aussi. On a parlé de prévisionnel, financier, etc. Ton creux, il peut devenir problématique s'il est significativement plus marqué que ce que tu avais prévu. Si par exemple, d'habitude, tu fais 10 000 par mois et que là, pendant trois mois, tu fais 4 000. Le manque à gagner, il est quand même costaud, tu vois. Donc, avoir ce que tu peux faire avec ça. Regarder aussi s'il y a des facteurs externes exceptionnels, genre les actualités. Des fois, on est sensible à ça, des changements réglementaires, des trucs. Et puis, je dirais qu'il y a deux dernières choses à observer. Le premier, c'est interroger des clients fidèles sur leurs perceptions, leurs intentions, etc. Alors, ils peuvent être biaisés aussi s'ils sont fidèles, mais tu vois, essayer de faire un peu la part des choses. Si objectivement ils disent « c'est vrai qu'en ce moment ton offre est moins compétitive, je trouve que tu communiques moins bien, ça peut être des indicateurs. » Et pareil, ouvrir grand ses écoutilles, c'est pour toi le vent en poupe.

  • Speaker #1

    Hashtag le vent en poupe.

  • Speaker #0

    Pour voir si nos concurrents mettent des choses. Comment ça va du côté de nos concurrents ? Je sais qu'avec les réseaux sociaux c'est un peu biaisé parce qu'il y a entre ce qu'ils disent et ce qui se passe, on ne sait jamais vraiment. Mais quand même, on peut avoir des indicateurs.

  • Speaker #1

    Avoir un œil.

  • Speaker #0

    Donc, en gros, comment différencier pour répondre en quelques mots ? C'est simplement aller creuser sur tout un tas de données et sur tout un tas de facteurs que je viens de te lister.

  • Speaker #1

    Ok, super. Merci beaucoup pour ta réponse. C'est très clair. Je pense qu'on a fait le tour de ce sujet-là. On espère, comme d'habitude, que ça vous aura donné de nouvelles perspectives.

  • Speaker #0

    Ça vous a plu ? Oui ! Ça fait longtemps qu'on n'a pas dit ça ! C'est vrai. Et si ça vous a plu ? N'hésitez pas à aller noter l'épisode 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée.

  • Speaker #1

    Ça me vient de le dire, ce petit générique. En tous les cas, on vous donne rendez-vous pour le prochain épisode, qui sera un épisode ressource.

  • Speaker #0

    Qui va parler de... On est à deux voix là, vraiment, c'est la fin, on n'en peut plus. Qui va parler de comment placer le client au cœur de toutes nos actions et décisions.

  • Speaker #1

    Ça va être passionnant. À bientôt, Elou.

  • Speaker #0

    À bientôt, Marjo.

Description

Dans cet épisode d'opinion, nous abordons la saisonnalité entrepreneuriale - ces fluctuations d'activité qui nous font alterner entre euphorie et remise en question totale (et parfois même panique à bord !). Nous explorons pourquoi tant d'entrepreneuses subissent ces cycles sans les comprendre, comment identifier vos propres saisons business (1 indice ? Elles ne sont pas forcément liées aux quatre saisons de Vivaldi), et surtout comment transformer cette réalité en avantage stratégique. Entre planification financière, adaptation des offres et équilibre émotionnel, découvrez comment faire de vos cycles d'activité un levier plutôt qu'une source de stress perpétuel (très mauvaise pour votre taux de cortisol).


Retrouvez-nous sur les réseaux !
Marjorie : @le_vent_en_poupe_
Héloïse : @stratospheres_/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu veux parler d'astrologie, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alignement des chakras. C'est faux.

  • Speaker #0

    Ah, pardon, je pensais que tu voulais me dire d'arrêter de parler. Je continue alors. Oui,

  • Speaker #1

    tu peux. Non, non, je voulais faire... Alors, je l'ai très mal fait, je voulais faire le buzzer. Tu sais, faux. Mais du coup, j'ai raté. Ah oui, genre...

  • Speaker #0

    Ah, ça c'est mieux, un buzzer.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Bon, écoute, je vais essayer de m'améliorer.

  • Speaker #0

    Peut-être que t'as raison, oui. C'est un peu plus tendance.

  • Speaker #1

    Oui, regarde-nous là, en train de faire semblant qu'on connaît les tendances des trucs de mariage, alors que pas du tout.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas faire le buzzer, passe-moi. C'était un buzzer ça !

  • Speaker #1

    Tu sais que je me suis dit pourquoi elle fait la mouche ? Bienvenue dans On Air, le podcast qui parle stratégie et structuration d'entreprise de manière honnête et pragmatique. Je suis Héloïse, consultante business et fondatrice de Stratosphere. Je me suis accompagnée de Marjorie, ma partenaire depuis plus de deux ans.

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Marjorie, bras droit des entrepreneuses et fondatrice du Vent Pouf. Dans ce podcast, on approfondit vos réflexions business de manière vraiment concrète.

  • Speaker #1

    À chaque épisode, on alterne entre théorie et étude de cas, le tout ponctué de discussions animées sur l'entrepreneuriat qui vous parle réellement.

  • Speaker #0

    Notre objectif, c'est que vous repartiez avec des connaissances actionnables pour transformer votre activité durablement. Chez nous, l'entrepreneuriat féminin est un sujet sérieux qui mérite zéro raccourci et zéro compromis.

  • Speaker #1

    Mais rassurez-vous, sérieux ne veut pas forcément devenir ennuyeux. Embarquez-nous dans vos oreilles des collages imminents. Coucou Marjo !

  • Speaker #0

    Coucou Hélo ! Ça va ? Oui ça va très bien ! On recommence pour la troisième fois, soyons honnêtes ! De quoi on va parler aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on se retrouve pour un épisode opinion où on va parler de la saisonnalité des entrepreneurs de service. Un épisode opinion pour rappel c'est quoi ? C'est un épisode dans lequel nous discutons tous les deux de manière animée ou pas. On a pris des cafés, on a pris des cafés. On va s'interroger sur une problématique, on va définir en quoi déjà c'est une problématique, puis on va donner des définitions, essayer de décortiquer des croyances, contextualiser donc ce sujet, et puis après proposer des astuces, des solutions, faire des ouvertures.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, on va parler de la saisonnalité.

  • Speaker #1

    Tu veux dire qu'on va parler des quatre saisons ?

  • Speaker #0

    Non, pas du tout. On va essayer de s'interroger pourquoi en septembre, on peut se retrouver complètement surchargé dans son agenda et crier à l'aide pour avoir des vacances. Et on se retrouve six mois plus tard à déprimer parce qu'on est en pleine période de creux et qu'on n'aura pas de demande. On n'a plus jamais de client. Voilà, c'est ça. Donc, on remet en question tout notre business et toute notre vie d'ailleurs.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Donc, on va essayer d'apporter un éclairage sur ce phénomène qu'est la saisonnalité. et donner, comme tu l'as dit précédemment, des ouvertures.

  • Speaker #1

    Des ouvertures pour voir comment on peut transformer cette saisonnalité qui nous paraît très anxiogène en un avantage stratégique.

  • Speaker #0

    Oui, et en faire un levier plus que de le subir. On rentre dans le vif du sujet ?

  • Speaker #1

    Allez, on attaque, c'est parti !

  • Speaker #0

    Pourquoi, du coup, il y a tant d'entrepreneuses qui souffrent et subissent la saisonnalité ? C'est le postulat de départ de cet épisode d'opinion. soit du coup parce qu'elles l'ignorent, elles n'ont pas conscience de la saisonnalité de leur business, soit parce qu'elles la subissent de plein fouet, sans vraiment la comprendre. Du coup, on a identifié cinq points qui nous paraissaient importants et cinq problématiques qui amènent le fait de ne pas avoir conscience de la saisonnalité dans son business. Ou de la subir,

  • Speaker #1

    pourquoi c'est un problème.

  • Speaker #0

    Exactement. Le premier, c'est la perte d'énergie et de temps. C'est-à-dire que comme on ne va pas anticiper les périodes de... pic d'activité et de creux aussi. Mais là, on va plus parler du pic. Ça va générer du stress inutile parce qu'on peut se retrouver complètement surchargé, surmené, sous l'eau. Ça nous est tout arrivé de se retrouver avec plein de demandes clients qu'on accepte et de se dire mais comment on va arriver à tout délirer exactement. Donc, on a un risque de surcharge pendant les périodes de fortes demandes. Par exemple, on pourrait prendre l'exemple d'une photographe de mariage. qui peut vite se retrouver submergée pendant la saison haute, donc entre avril-mai et septembre-octobre, parce que c'est la période haute de son activité, qu'il y a beaucoup de demandes entrantes pour des shootings de mariage. Et en termes de perte d'énergie et de temps, il y a aussi une mauvaise allocation des ressources et des efforts au mauvais moment. C'est-à-dire que ce qui va nécessiter un travail de fond, si on ne l'anticipe pas, on va peut-être se retrouver à devoir le mener en même temps. que la production qu'on doit faire pour les clients. Et du coup, on se retrouve avec plus rien à faire en période de creux. Donc, une mauvaise anticipation va avoir pour conséquence de ne pas mettre les ressources au bon endroit au bon moment.

  • Speaker #1

    Donc, c'est vrai, en fait, on va perdre beaucoup son temps, son énergie dans des moments de surcharge pour essayer de compenser tout ça. Mais tu as aussi l'inverse, c'est-à-dire que dans les périodes de creux, Là, c'est des moments où il y a une spirale négative qui va se créer, où tu vas perdre en confiance. Donc, l'exemple le plus courant, c'est janvier-février. Et moi, ça m'est beaucoup arrivé. En plus, on est à la période où on tourne. C'était récemment, janvier-février. J'ai eu pas mal d'entrepreneurs qui sont venus me voir un petit peu en panique dans mes copilotes, en me disant « j'ai aucune demande en 30 » , etc. Et du coup, elles étaient dans un cycle de doutes qu'elles prenaient comme un échec personnel, parce que c'est souvent le cas, en se disant, en fait, mon offre ne plaît plus, je n'aurai plus jamais de clients, il faut tout que je remette en question, mon positionnement, mon site, mes offres. Ça crée une remise en question qui est hyper anxiogène. Petite parenthèse, les deux, trois clientes qui m'ont fait ça, je leur ai dit, va regarder tes chiffres de l'année dernière à la même période. Elles étaient là, ah mais non, mais tu as raison, en fait, c'était les mêmes chiffres. Donc bon, mais ça, on va en parler plus tard. Et en fait, cette perte de confiance, cette spirale négative, elle crée des situations d'auto-sabotage où finalement, du coup, tu n'oses plus prendre des décisions, tu n'oses plus avancer, tu tires une balle dans le pied parce que forcément, tu es dans quelque chose de très négatif. Tu vois, il y a une sorte de paralysie décisionnelle aussi où tu te dis, là, en ce moment, ça ne va pas, je n'ai pas de demande. Donc du coup, tu n'es pas dans l'action, tu n'es pas en train de préparer les périodes de fortes demandes qui vont suivre.

  • Speaker #0

    et en outre Point important, un autre problème qui est soulevé par le fait de ne pas connaître sa saisonnalité, c'est qu'on peut manquer des opportunités business. Par exemple, proposer une offre au mauvais moment de l'année.

  • Speaker #1

    Un mauvais timing.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Si je reprends l'exemple de la photographe, de ne pas parler, par exemple, de son offre de mariage en fin d'année, alors que c'est potentiellement là que ses clients, ses futurs mariés vont préparer le choix de leur prestataire. Oui,

  • Speaker #1

    alors le mariage, c'est encore... particulier parce que t'as un an et demi de réservation avant. Mais oui, je suis d'accord avec toi. Il y a ce truc-là de... Il y a des cycles décisionnels.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et du coup, c'est important de les connaître, de connaître les cycles décisionnels de nos clients pour prendre toutes les opportunités qui peuvent se présenter à nous.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Et puis, t'as raison, cette histoire de timing, elle est particulièrement vraie dans tout ce qui est communication et vente. Il y a un vrai timing, par exemple, que Si tu fais ton gros lancement en période de vacances, ça dépend. Ça se trouve, pendant leurs vacances, ta cible, ils sont réceptifs à ça. C'est le cas, par exemple, pour, je ne sais pas, tu sais, les salles de sport qui se remplissent au 1er janvier. En fait, c'est souvent en décembre que les gens se disent « Allez, j'y vais ! » Mais ouais, c'est septembre. C'est ça, ouais, t'as ça aussi. Pendant l'été, les gens sont sur la plage et ils mangent des glaces et ils se disent « Ouh là là, septembre, je lui mets ! » Non, je ne suis pas coupable de ça, c'est faux. Mais ouais, voilà, il y a cette histoire de timing et c'est vrai que c'est particulièrement impactant dans tout ce qui est com, vente et tout. Et moi, je trouve que le fait de négliger sa saisonnalité, ça a un problème que ça soulève qui est hyper important. Tu vas comprendre ce que je veux dire parce que je pense que c'est peut-être le truc qui ressort le plus quand on parle de saisonnalité, c'est le stress financier. Hum. Les problèmes de trésorerie. Les entrepreneurs, elles savent, alors au fur et à mesure, elles le savent, c'est quelque chose qui s'assainit avec les années où tu apprends à gérer ta trésorerie, tu apprends à faire des réserves, etc. Donc, tant mieux. Mais c'est vrai qu'au début, c'est quelque chose auquel on est toutes assez soumises. Tu n'anticipes pas, tu n'as pas la trésorerie. Donc, en fait, parce que tous les ans, tu te remets un peu dans ce déni de non, non, mais ça va aller, ça va être lisse. Donc, toi, tes charges, elles sont les mêmes toute l'année. Ton salaire, il est le même toute l'année. Mais le chiffre, il ne rentre pas pareil. Et si t'as pas anticipé, si t'as pas bien compris tous ces mécanismes là, ben t'as une tension financière qui pourtant pourrait être évitable. Et ça t'amène, on en parlait tout à l'heure, à des fois prendre des projets pour rien quoi.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. décider de travailler avec des clients qui du coup vont pas forcément être dans notre cible mais parce que on est en panique on se dit qu'on va pas rentrer d'autres clients suffisamment etc du coup on choisit de travailler avec des personnes mais avec qui on sait d'avance que ça va pas matcher et c'est souvent là où il faut écouter notre petite voix intérieure c'est pas toujours évident mais soit des clients qui vont pas matcher ou vraiment tu sais on se dit il faut que je fasse rentrer de l'argent quoi qu'il arrive tu vois Merci.

  • Speaker #1

    Soit aussi, moi ce que je vois autour de moi, c'est des exemples de personnes qui sont actuellement chargées, mais s'inquiètent de la suite, donc prennent plein plein plein de projets sans avoir étalé tout ça dans un calendrier, sans avoir anticipé qu'en septembre c'est plutôt comme ça, etc. Et du coup, en fait, elles se surchargent de plus en plus parce que dès qu'elles ont un creux dans les demandes, c'est la panique. Et ça, c'est beaucoup lié, évidemment, au stress financier. C'est-à-dire que tu dis à une entrepreneuse, il n'y a plus de notion d'argent, on se fait tout beaucoup plus.

  • Speaker #0

    On vivrait dans un monde de bisounours. Et un dernier problème qui peut émerger aussi de ne pas prendre en compte la saisonnalité de son activité, c'est tout simplement le fait que ça nous fait faire le grand 8 émotionnel. Clairement. On alterne entre l'euphorie des périodes hautes, en mode c'est trop bien, il y a plein de clients qui rentrent, j'ai plein de demandes, et les périodes où on rentre dans un mode déprime. Oh là là, mais c'est la panique, j'ai plus de demandes, comment je vais faire pour la suite ? Et ça, c'est épuisant. Donc, oui, c'était... Oui, complètement. Et c'est un sentiment d'instabilité permanente qui se dégage et d'imprévisibilité. J'ai bien articulé.

  • Speaker #1

    Eh, t'as réussi à tout dire !

  • Speaker #0

    Et ça, sur notre santé mentale et physique, malheureusement, c'est pas un bon indicateur. C'est clairement pas agréable, c'est un vrai impact. Et du coup, ça a pour conséquence qu'on va percevoir la saisonnalité. un peu comme quelque chose de fatal, de c'est comme ça et je ne peux pas l'utiliser à mon avantage et comme levier stratégique. En fait,

  • Speaker #1

    je trouve que tu as les deux. C'est soit tu es dans le déni en mode autruche complet et en fait, tous les ans, tu resets. Tu sais, genre le 1er janvier, tu appuies sur un bouton et tu oublies tout ce qui s'est passé l'année dernière. Et tous les ans, tu fais le tour de ton bocal. Et moi, c'est un truc que j'ai beaucoup fait pendant longtemps, ça. En mode, ah oui, c'est vrai, l'année dernière, c'était la merde à cette période-là. Oh oui, c'est vrai, c'était la merde. Tu fais le tour de ton petit bocal. Ou alors tu te dis, c'est comme ça, je ne peux rien faire, je suis obligée de le subir. Alors qu'en fait, il y a beaucoup de choses à faire. Mais avant d'aller dans toutes ces solutions qu'on vous a promis pour la troisième partie de ce podcast,

  • Speaker #0

    on vous tient.

  • Speaker #1

    Je te propose qu'on fasse un petit zoom sur tout ce qui est définition, croyance, contextualisation. En commençant par se demander, qu'est-ce que c'est la saisonnalité dans un business ? Et est-ce que c'est lié aux saisons ? Non ! La réponse est non ! Si on définit la saisonnalité entrepreneuriale, c'est l'ensemble des fluctuations récurrentes et prévisibles qui vont affecter ton business. Évidemment, ça peut suivre les saisons de Vivaldi, les saisons traditionnelles. Là, j'aimerais tellement qu'au montage, tu mettes la musique. Mais en réalité, si on croise un petit peu plus, il existe... plusieurs types de saisonnalités. Donc, on va essayer de les lister. Je suis sûre qu'il y en a d'autres encore qu'on pourrait trouver. Mais si on prend les plus courants, il y a la saisonnalité de la demande. Donc, en fait, il y a des cycles d'achats.

  • Speaker #0

    C'est la plus évidente, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Il y a la saisonnalité du besoin. Donc, le besoin auquel tu réponds, il devient plus aigu. Alors là, c'est un petit peu subtil. Le besoin est juste avant la demande. C'est-à-dire que si tu peux anticiper le besoin par rapport à la demande, il peut y avoir un différé entre les deux. Le besoin peut se... manifester avant la demande. Donc voilà, si tu veux, tu vas capter ça.

  • Speaker #0

    Oui, je vois très bien. C'est pas mal ce qu'on voit au titre qu'on prospecte.

  • Speaker #1

    Exactement. Pour la vente particulièrement, ça peut être pertinent. Il y a la saisonnalité budgétaire. Donc ça, c'est surtout valable pour les personnes, je trouve, qui travaillent avec des institutions ou des grosses structures qui ont des cycles d'achats, des budgets qui se débloquent, des trucs comme ça. Il y a la saisonnalité sociale. liés au groupe auquel on appartient. Ça peut être tout simplement au niveau perso, les vacances, les rentrées, les événements sociaux, mais ça peut être aussi sur des groupes un peu plus larges. Par exemple, si la parentalité, tu vois, c'est un groupe un peu plus large, ça va être jalonné pas mal par les saisons, les rentrées, des classes, les vacances, etc. Et je me suis noté aussi la saisonnalité énergétique. Donc là, c'est... tes propres... Alors, c'est pas un truc perché.

  • Speaker #0

    Tu veux parler d'astrologie, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alignement des chakras ! Non, non, pas du tout. C'est vraiment tes propres cycles d'énergie et de créativité où, au fur et à mesure qu'on se connaît dans l'entrepreneuriat et qu'on apprend à travailler avec soi-même au fur et à mesure des années, on détecte forcément des cycles. Vous voyez, donc là, j'en ai cité quelques-uns. Je suis sûre qu'on pourrait en trouver d'autres si on creusait. Mais pour moi, la saisonnalité, ça peut être plus ou moins subtil. il faut apprendre à la reconnaître mais en tout cas elle existe bel et bien.

  • Speaker #0

    Et je trouve ça intéressant ce que tu nous partages parce que je pense qu'en termes de saisonnalité on pense tout de suite beaucoup plus à celle de nos clients. La demande. Et moi j'avais pas tellement conscience de... C'était inconscient. On connaît les autres saisonnalités mais je trouve que c'est intéressant de les mettre en avant là dans notre...

  • Speaker #1

    Et de les croiser.

  • Speaker #0

    Oui complètement. Oui, parce qu'on peut avoir une saisonnalité, enfin plusieurs saisonnalités quelque part dans notre business.

  • Speaker #1

    Qui se cumulent et qui se croisent. Et en fait, je pense qu'on t'apprend à les faire coïncider toutes. Tu te retrouves à te dire, il ne faut plus que je travaille qu'un mois sur douze.

  • Speaker #0

    Je vais prendre onze mois de vacances.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est la bonne conclusion.

  • Speaker #0

    Je ne vais faire que du produit passif. Allez, au revoir.

  • Speaker #1

    Allez, c'est bon, c'est parti, on a réglé tous vos problèmes.

  • Speaker #0

    Du coup, maintenant qu'on a parlé de la définition, on va s'intéresser un peu plus aux croyances limitantes autour de la saisonnalité. La première, c'est de se dire que comme on est prestataire de service, il n'y a pas de saisonnalité dans notre business. Non, non,

  • Speaker #1

    non, c'est faux.

  • Speaker #0

    Ah, pardon, je pensais que tu voulais me dire d'arrêter de parler. Je continue alors. Oui,

  • Speaker #1

    tu peux. Non, non, je voulais faire, je l'ai très mal fait, je voulais faire le buzzer. Tu sais, faux. Mais du coup, j'ai raté. Ah oui,

  • Speaker #0

    voilà. Ah ça c'est mieux un buzzer Ok,

  • Speaker #1

    bon écoute, je vais essayer de m'améliorer

  • Speaker #0

    Donc une des premières croyances c'est oui en prestation de service j'ai pas de saisonnalité. Moi typiquement quand j'ai démarré c'est une question à laquelle je m'étais jamais déjà j'avais pas conscience de ça et je me disais mais moi j'ai une saisonnalité dans le business je voyais pas ça. On peut se demander aussi à quoi ça sert en fait de la comprendre la saisonnalité puisque on peut se dire de toute façon je dois vendre toute l'année, je dois communiquer, je dois vendre, je dois prospecter toute l'année donc quel est l'intérêt au final ? Et on abordera toutes ces questions après dans la partie ouverture et astuce. On peut aussi se dire que les creux veulent dire que je ne travaille pas assez. Ah oui, ça. Genre à l'ère où on a aussi un mythe de la productivité, où il faut tout le temps qu'on soit productif, qu'on travaille tout le temps, qu'on ait des choses à faire. Quand on a des périodes de creux, on peut se dire, non mais en fait, c'est parce que je ne fous rien de ma journée. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. En fait, ce n'est pas lié à la saisonnalité, c'est plus lié à nous-mêmes. Oui.

  • Speaker #0

    On peut aussi se raconter qu'une bonne entrepreneur, c'est quelqu'un qui a une activité constante. Donc ça revient un petit peu aux autres points qu'on évoquait, le fait d'avoir des clients de manière très régulière, tout au fil des mois, que c'est comme ça qu'une entreprise doit fonctionner.

  • Speaker #1

    En fait, si on creuse derrière la psychologie, derrière cette forme de résistance à la saisonnalité, et tu viens de le dire, je suis tout à fait d'accord avec toi, il y a cette histoire de contrôle. En fait, si on résiste tant à la saisonnalité, surtout au début... des 3 à 5 premières années de notre vie d'entrepreneuse, c'est parce qu'on a peur de l'incertitude et qu'on a une volonté de contrôler ce qui se passe. Admettre qu'il y a des cycles de saison, c'est accepter qu'il y aura des périodes plus creuses. Et comme tu l'as dit, il y a vachement ce truc de l'entrepreneuriat, c'est la croissance. On ne peut pas trop afficher de périodes de creux. Il y a même une sorte de pression sociale un peu de se dire je ne peux pas dire que là, c'est un creux pour moi. Oui, complètement. Et c'est bête, parce que tu vois, si je te donne un exemple, moi je connais une entrepreneuse, je ne vais pas la citer. Elle se reconnaîtra dans tous les épisodes, on va faire des dédicaces. Non, tu vois, elle est architecte d'intérieur. Et quand on avait discuté pour travailler ensemble, elle m'avait expliqué qu'elle, elle avait fait tout son chiffre de l'année, donc autour des 50, en six mois. Et qu'en fait, les six mois d'après, elle avait... pas eu de projet, mais que ce n'était pas un problème puisqu'elle avait fait tout son chiffre en six mois. Mais du coup, elle se sentait mal. Elle se disait pendant ces six mois, qu'est-ce que je peux faire ? Je sais que ce n'est pas le cas de toutes les personnes qui nous écoutent et qu'elles aimeraient bien peut-être se retrouver dans cette situation.

  • Speaker #0

    Avoir ce problème.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai qu'il y a ce côté un peu tabou. Ce côté, il faut performer de manière constante.

  • Speaker #0

    Oui, tu as raison. Et une dernière chose que je voulais dire, c'est parce que je me rends compte qu'on n'a pas forcément donné trop d'exemples. pour illustrer, je pense que ça peut être pas mal par exemple en coaching consulting alors ce sont des exemples génériques à adapter aussi à vous votre contexte mais sur le secteur du coaching consulting on peut avoir des pics par exemple à la rentrée et en janvier ça va être des périodes où nos clients vont vouloir travailler de fond sur leur business et avoir plutôt des creux en été et en décembre, parce que les clients vont être sur la partie plus opérationnelle ou vacances en été. Ça, c'est très vrai pour moi,

  • Speaker #1

    typiquement. C'est quelque chose que je vois beaucoup. L'effet, à partir de septembre, je prends mon business en main, à partir de janvier. C'est très lié à ce cycle de résolution.

  • Speaker #0

    Du coup, lié à la saisonnalité, si je reprends ce qu'on disait plus haut, peut-être à la saisonnalité sociale, les calendriers collectifs des vacances, des rentrées.

  • Speaker #1

    Business, il y a ça.

  • Speaker #0

    Sur le domaine, par exemple, des experts comptables, on sait qu'il y a une grosse période de surcharge au moment des bilans comptables. Là, quasiment, je pense qu'ils font une grosse partie de leur chiffre d'affaires sur Darfer. Leur chiffre Darfer, sur cette période. Et que le reste de l'année, c'est plus calme. Sur le secteur prestataire autour du mariage, de l'événementiel, là en Lattie, ça va être typiquement la concentration à la belle saison, l'été et l'hiver, ça va être la période creuse.

  • Speaker #1

    Je pense que ça se lisse un peu ces dernières années, mais on demande à nos copines photographes, mariages,

  • Speaker #0

    wedding planners.

  • Speaker #1

    Oui, mais j'ai l'impression que c'est un peu moins vrai qu'avant. Je pense que c'est toujours très vrai, mais j'ai l'impression qu'il y a peut-être une petite montée des mariages d'automne, hiver, etc.

  • Speaker #0

    Ah oui, peut-être que tu as raison. C'est un peu plus en tendance.

  • Speaker #1

    Regarde-nous là, en train de faire semblant qu'on connaît les tendances des trucs de mariage, alors que pas du tout.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas faire le buzzer, passe. C'était un buzzer ça !

  • Speaker #1

    Tu sais que je me suis dit, pourquoi elle fait la mouche ?

  • Speaker #0

    C'est n'importe quoi. On vous a dit podcast sérieux sans se prendre au sérieux. On respecte notre promesse.

  • Speaker #1

    Donc, on va arrêter de faire la moule. Voilà,

  • Speaker #0

    sur le domaine marketing et communication, là, on va être plutôt aligné sur les lancements clients et les événements commerciaux. Donc là, ça va être les moments de pic d'activité. Et finalement, dans le secteur plutôt santé, bien-être, on peut avoir une forte demande en période post-fête. Voilà, je veux reprendre ma santé en main. Typiquement, soit à la rentrée aussi, ou après les fêtes en janvier. Et les périodes de stress collectif, les rentrées scolaires.

  • Speaker #1

    La vie finalement n'était pas un stress collectif ?

  • Speaker #0

    Non, pas du tout. En ce moment ?

  • Speaker #1

    De très bons exemples.

  • Speaker #0

    Voilà, on espère que ça vous permettra un peu de vous mettre davantage dans le bain de la saisonnalité.

  • Speaker #1

    Et du coup, maintenant qu'on a vu toute cette partie définition, croyance, mise en contexte, Et avant ça, pourquoi ? la saisonnalité négliger peut-être un problème, je te propose qu'on passe à la partie astuce.

  • Speaker #0

    Ouverture.

  • Speaker #1

    Ouverture. Solution concrète. Ce qui est intéressant, c'est de voir comment est-ce qu'on peut transformer la saisonnalité qui peut paraître comme un challenge, de prime abord, comme une opportunité. Déjà, la première chose qu'on peut faire, la base de ce que je conseille à toutes mes clientes, C'est de cartographier sa propre saisonnalité. Alors quand je dis sa propre saisonnalité, ce n'est pas forcément juste nous en tant que personnes, mais c'est notre cible, notre marché.

  • Speaker #0

    De notre business.

  • Speaker #1

    Voilà, de notre business. C'est nous et notre business. Donc évidemment, ça passe par de l'observation, de la récolte de données. Donc l'idée, c'est de regarder ces X dernières années d'activité et de voir mois par mois ce qui se passe dans différents domaines. Typiquement, tu vois, dans la méthode de bilan que je propose dans Business Class, avec le bilan de l'année et la feuille de route, c'est un des grands axes qu'on travaille. C'est de repérer cette saisonnalité pour pouvoir anticiper et du coup se préparer à l'année d'après.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'ai fait typiquement avec la feuille de route et bilan de Business Class.

  • Speaker #1

    Ça a marché, tu veux dire, Marjorie ?

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai que c'était quelque chose que je n'avais jamais fait et du coup, j'avais repris. à peu près, dans les grandes lignes, les pourcentages de mon chiffre d'affaires de l'année dernière. Bon, en prenant en compte un congé maternité, mais bon, passons. Et que j'ai réappliqué à cette année pour établir mon prévisionnel financier.

  • Speaker #1

    C'était hyper intéressant. C'est beaucoup à avoir dit que ça avait fait des déclics, en fait, justement, sur l'aspect décisionnel. Donc, voilà. En tout cas, observer ce qui s'est passé sur les dernières années, donc sur le nombre de demandes en tranq, le chiffre d'affaires réalisé, les ventes par type d'offres, le niveau d'énergie, de motivation. et aussi les événements externes qui ont pu influencer. Si on a des lancements, des cycles de lancement, si on a des vacances, je pense à toutes celles qui nous écoutent qui ont des enfants qui sont scolarisés, on est quand même très sensibles à tout ce qui est vacances scolaires. Voilà, donc récupérer de la donnée, donc mois par mois, pour pouvoir ensuite regarder s'il y a des trimestres ou des périodes qui se dégagent. Évidemment, la question que vous pouvez vous poser à ce stade-là, si vous dire, moi je débute, je n'ai pas de données ou ça fait très peu de temps, du coup ce ne sera pas significatif. Là, peut-être que vous pouvez interroger des consoeurs un peu plus expérimentés, vérifier un peu les schémas de votre secteur. Mais en tout cas, de récolter toutes ces données-là. Et si vous ne l'avez pas encore fait, vous pouvez prévoir de le faire pour cette année qui est en cours et pour toutes les années d'après. Parce que ça va vous donner un super pouvoir, le pouvoir de l'anticipation. Et vous allez pouvoir passer de la réaction à l'anticipation. et plutôt que de vous dire ah là là, en février c'est la cata, je pense qu'il faut que j'arrête tout et que j'aille élever des chèvres dans le lardac, vous allez pouvoir vous dire, non seulement c'est normal, mais en plus, même avant ça, avoir prévu qu'en février ce serait light, et du coup avoir prévu des actions dans votre mois de février qui s'alignent avec ce cycle-là.

  • Speaker #0

    Et une fois qu'on a cartographié sa saisonnalité, on peut du coup adapter sa stratégie commerciale et sa stratégie de communication. donc on peut par exemple intensifier ces actions commerciales avant les périodes de pic d'activité donc en termes de communication, de vente de prospection. Pour moins subir exactement et créer de l'attente on peut prendre un exemple si on sait qu'on va avoir un pic d'activité en général en septembre et bien on peut créer de l'attente avant l'été pour venir alimenter cette période de préconversion et du coup vendre aussi plus facilement en septembre. On peut aussi utiliser les périodes creuses pour nourrir le lien avec sa communauté et créer du désir.

  • Speaker #1

    Oui, ça, je fais le lien avec ce que tu disais tout à l'heure, où tu disais, tu sais, une des croyances, c'était « moi, j'ai besoin de vendre toute l'année » . Oui. Du coup, je trouve que c'est vachement lié à ça. C'est-à-dire que, bah, toi, tu le sais bien, parce que tu accompagnes les personnes en prospection, développement commercial. Et en fait, c'est quelque chose qui se travaille toute l'année. Oui. Et les clients ont vachement tendance, tu me dis si je me trompe, mais à le travailler en dents de scie. Oui. et Et tu peux le travailler de manière un peu plus haute, forte, etc. Mais en fonction de ta saisonnalité.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Typiquement, sur la prospection, tu peux te dire s'il y a des périodes où tes clients vont être moins disponibles, tu vas être plus sur la recherche de fonds, de la recherche de prospects. Sur une autre période, tu vas être plus sur la prise de contacts. Tu vas aller vraiment au contact de tes clients parce que la période de recherche, tu l'auras déjà faite. Donc, tu peux, au sein même de ta prospection, varier tes efforts. Ça peut aussi s'adapter à ta saisonnalité. On peut aussi adapter les canaux de communication selon la saison. On peut aussi créer des offres saisonnières qui vont répondre à des besoins spécifiques du moment. Je pense que toi, ça peut être le cas sur des thématiques business qui vont être plus travaillées à certains moments de l'année.

  • Speaker #1

    Le bilan de fin d'année, je suis sûre qu'on en a parlé. À l'été, je sais qu'il y a beaucoup de personnes qui font des cahiers de vacances aussi, dans le coaching, ou même d'ailleurs, ça s'est répandu dans plein d'autres domaines. Donc oui, effectivement, il y a ça aussi.

  • Speaker #0

    Et une des autres actions pour adapter sa stratégie commerciale et de communication, ça peut être de planifier les lancements et les relances en fonction vraiment du calendrier décisionnel de nos clients. Oui,

  • Speaker #1

    de là où ils en sont. Et là, je reviens sur ce que tu disais quand tu disais adapter tes canaux de communication à la saison, parce qu'on est passé vite. Mais tu vois, ça peut être de dire, alors ça dépend vachement du domaine, etc. Mais ça va être de dire, par exemple, l'été, les gens, ils sont plus sur leur téléphone que dans leur mail. Même si bon, ils sont peut-être pas sur en B2B, les gens sont peut-être pas sur Insta l'été. Voilà, quand ils sont à la plage, j'espère pour eux. Mais du coup, il peut y avoir quand même ce truc de se dire, je vais plus faire de la com Insta en été que les gens sont sur leur téléphone. un peu délaissé manouzetteur parce que les gens ne checkent pas leurs mails, et dans une période plus classique, intensifié manouzetteur. Et tu vois, ça vient avec ce que tu disais de regarder sa saison pour aussi proposer des offres et trucs comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    adapté en fait, adapté à la saison. C'est ça.

  • Speaker #1

    Un autre conseil qu'on peut vous donner pour travailler main dans la main, avec la saisonnalité, c'est évidemment la planification financière. On en parlait juste avant, le côté stress financier, etc. etc. L'idée, évidemment, c'est la cigale et la fourmi. On la connaît tous, toutes et tous. C'est de provisionner pendant les périodes fastes pour les périodes creuses. Donc là, concrètement, ça veut dire quoi ? Déjà, ça veut dire d'avoir un prévisionnel financier, mois par mois, qui tient compte de sa saisonnalité. Si tu sais, par exemple, que tu fais 35% de ton chiffre d'affaires au deuxième trimestre, on en parlait notamment avec les mariages, tu vois, gros pic saison, printemps, été. Et je ne sais pas, 25% à la fin de l'année, pour X raisons, ça veut dire que les autres périodes, tu dois en faire beaucoup moins, donc tu peux beaucoup moins te stresser. Si vous arrivez à anticiper vraiment sur une année donnée vos rentrées d'argent, en tout cas à découvrir, détecter des cycles, vous pouvez tout à fait faire 20 000 les trois premiers mois, 40 000 les trois derniers mois, et le milieu de l'année, vous faites 10 000, mais ce n'est pas grave parce que vous avez atteint vos objectifs. Donc, établir un prévisionnel, c'est hyper important. Après, un autre levier, évidemment, c'est dans la mesure du possible, parce qu'on ne peut pas forcément au début, mais c'est se constituer une trésorerie qui monte de plus en plus avec le temps et de créer un compte épargne qui va venir lisser cette trésorerie. Je ne sais pas si tu sais, mais dans ta banque pro, souvent, tu peux créer un autre compte d'épargne, comme tu as un compte d'épargne pro, où tu vas venir verser, par exemple... automatiquement, en pourcentage de tes revenus en période hot. Donc là, plutôt de te dire, je paye juste mon URSAF et ensuite, on se sert les fesses. Non, c'est de te dire, je sais qu'en période hot, j'engrange beaucoup d'argent. Plutôt que de me le verser en mode vida loca, c'est bon, on peut tout cramer. De le mettre de côté pour les périodes où ça va être un peu plus difficile. De la même manière.

  • Speaker #0

    Tu peux essayer de te verser ton salaire. Salaire, alors je dis bien salaire entre guillemets. Vous ne voyez pas,

  • Speaker #1

    mais on fait les guillemets avec les doigts.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fonction de votre forme juridique, ce n'est pas forcément une rémunération, mais vous avez compris l'idée. Basé sur votre moyenne annuelle de chiffre d'affaires et pas de vivre au rythme des facturations. Encore une fois, le mois où tu touches 10 000, tu te verses ça, le mois d'après, tu n'as plus rien. Donc c'est anticipé. Et un dernier point que je veux dire, c'est que tu peux aussi planifier tes investissements en fonction de tes cycles. Donc, investir quand tu as des liquidités ou alors prévoir d'investir tes liquidités plus tard pour les creux. Donc, par exemple, si un mois tu gagnes beaucoup d'argent, tu peux tout à fait prendre une partie de cet argent, le mettre de côté en te disant quand je serai dans mon creux, je reprends cet argent pour me payer la formation dont j'ai besoin parce que là, j'ai l'argent. Tu vois, plutôt que de te dire en fait, il faut que j'investisse quand je l'ai. Tu peux prévoir de cette manière-là. Donc, tout ce qui est planification financière, pas en fonction de ses cycles, c'est un vrai levier.

  • Speaker #1

    Et un autre point qu'on voulait évoquer avec vous pour tourner la saisonnalité à notre avantage, c'est de transformer les périodes creuses en opportunités stratégiques. Donc on l'a un petit peu évoqué précédemment, mais pour entrer un peu plus dans le détail, ça va être par exemple de créer du contenu annuel pendant les périodes de creux. Donc là, c'est de l'anticipation dans sa création de contenu. On sait que les trois mois qui vont venir, on va être ultra chargé et du coup d'anticiper parce qu'on sait qu'on aura... pas le temps de créer du contenu qui est pour autant très stratégique pour le développement de notre activité. Ça peut être aussi de mettre à jour nos systèmes, notre opérationnel au sein de notre business, donc mettre en place des automatisations pour gagner du temps, fluidifier... fluidifier...

  • Speaker #0

    avec un feu sur la langue...

  • Speaker #1

    ou l'épisode comme ça... fluidifier son processus interne, ça peut être de revoir aussi ces processus de... Pendant sa collaboration avec ses clients. Oui, oui. Enfin voilà, tout ce qui est… Inspirant. Exactement. Merci, tu as réussi à mettre des mots, je pense que je n'arrivais pas. On peut aussi, pendant les périodes creuses, développer de nouvelles offres, se former, tu en parlais juste avant, faire de la veille aussi sur son secteur pour rester au courant de ce qui se passe sur son marché, les nouvelles tendances au niveau macro, essayer de rester aussi ancré dans son marché. Ça peut être aussi de travailler sa vision à long terme et sa planification stratégique. Donc là, je reviens aussi à la feuille de route. Ça peut être important, et c'est important, mais ça peut être stratégique de profiter d'une période creuse pour s'interroger sur ce qu'on veut pour la suite et vraiment se poser. Parce que souvent, on est pris dans l'opérationnel et du coup, de prendre ce temps-là pour... réfléchir vraiment au développement stratégique de notre entreprise, c'est ultra important.

  • Speaker #0

    Et tu vois, ce que je voulais dire là-dessus, c'est que pour moi, il y a une histoire de discipline aussi. Dans le sens où ça ne va pas forcément se passer comme on veut. C'est-à-dire que si on ne l'a pas prévu, cette partie-là, si on n'a pas prévu le creux, on arrive dans le creux, on n'a rien à faire. Et là, on l'a vu, c'est la déprime, on remet tout en question, etc. Donc, tu n'es pas du tout dans le même état d'esprit que si tu t'es dit, en février, je prends mon mois pour travailler sur ça et ça et ça. Et à l'inverse, tu peux prévoir d'avoir un creux, mais qui n'arrive pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu vois, tu peux te dire février, mars, ça va être hyper calme. c'est un peu l'histoire de mon business et en fait c'est pas du tout hyper calme et tu peux te retrouver avec une frustration aussi de te dire du coup ça ça a pas marché donc je pense qu'il faut vraiment après ça s'apprend au fur et à mesure des années comme on arrête pas de dire les deux premières années t'as pas ta saisonnalité et en fait au fur et à mesure ça va s'affiner mais du coup je veux dire qu'il y avait aussi ce sens là et du coup ça me permet de faire le lien avec un autre point sur le fait alors c'est trop rigolo que ce soit moi qui parle de ça Merci. c'est pas mon truc les trucs perchés mais d'équilibrer son énergie son flow en fonction de ses cycles non mais de manière très sentie sentie sentie je ne sais pas pardon j'en ai aucune idée non mais tu vois c'est de l'air de rien c'est quelque chose de très rationnel au fur et à mesure des années on sait que son énergie elle fluctue et on a besoin d'un point de vue business stratégique d'aligner ses objectifs en conséquence dans ces périodes de hot il faut se concentrer sur la production, sur la livraison de clients. Il y a des périodes d'un peu de transition, où là, on peut être dans la vente, la prospection, des choses comme ça. Et les périodes creuses, où là, on peut être, comme tu viens de le dire, la créativité, la formation, la vision, etc. Tu vois, moi, avec le temps, maintenant, un bout de trois ans et demi de business, je sais que, grosso modo, l'été, je ne veux pas. L'été, je veux disparaître de la nature.

  • Speaker #1

    Tu veux profiter du soleil et de la mer.

  • Speaker #0

    Voilà, de ma famille, de ma fille, de mon mari, de mon chien, je veux être dans la nature. Et je disparais pendant presque de la surface de la Terre.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    je m'occupe de ma maison, de moi, de mon corps. Et le reste de l'année, je charbonne. À l'inverse. Mais du coup, je sais maintenant que l'été, je ne veux rien prévoir. Et il y a certaines choses que je ne veux pas du tout faire l'été. À l'inverse, je sais qu'on est beaucoup, et moi, c'est mon cas aussi, décembre, janvier, c'est la période des maladies. On le sait. Gros mot d'os à la période où tu vas te prendre un Covid dans la tronche.

  • Speaker #1

    Moi, c'est la transition au printemps. Tu vois, c'était là, c'était il y a quelques semaines.

  • Speaker #0

    Moi, ça fait quand même plusieurs années de suite. qu'en janvier, je finis sous antibiote, machin, cata, quoi. Et donc là, tu vois, je sais que les années suivantes, je ne vais pas prévoir des choses folles dingues en janvier. Après, ça dépend de chacun. Mais tu vois, ça peut être aussi de prévoir d'intégrer des périodes de repos de manière délibérée. Des vacances, il paraît que ça s'appelle. Les périodes de repos.

  • Speaker #1

    De manière consciente.

  • Speaker #0

    Oui, tu vois,

  • Speaker #1

    autoriser à partir en vacances.

  • Speaker #0

    Nous, entrepreneurs, aurons-nous le droit de faire ça ? Non, mais tu vois, moi, c'est la première année que je le fais, par exemple. J'ai anticipé là sur tout 2025. mes périodes de rush et après chaque période de rush, j'ai qu'à aller une semaine de vacances. Je suis hyper fière de moi parce que tu vois, c'est un truc que je n'ai pas fait depuis trois ans.

  • Speaker #1

    C'est bien, elle tient un bon point.

  • Speaker #0

    Merci Marjorie. Mais tu vois, j'avais une grosse période de rush fin d'année, début d'année. Début février, je suis partie en vacances. Pareil pour l'avril. Enfin, tu vois, j'ai segmenté mon année comme ça. Donc, vraiment important d'équilibrer son énergie en fonction de sa saisonnalité.

  • Speaker #1

    Et tant qu'on parle de calendrier, ma transition est toute trouvée. c'est vrai merci Elo un dernier point pour tirer profit de la saisonnalité c'est vraiment de créer son calendrier vraiment stratégique comme tu viens de l'évoquer de combiner tout en fait exactement donc ça va être de diviser son année en X saisons business on n'est pas obligé d'en avoir 4 comme les 4 saisons de Vivaldi mais peut-être qu'on a 2 saisons 3 saisons 6 alors à l'inverse on n'en a peut-être pas une sinon ça ne marche pas sinon il n'y a plus de saisons Et on n'en a peut-être pas 8 non plus, sinon on va être épuisé. On va plus avoir aux données de la tête. C'est faux.

  • Speaker #0

    Les coupages en 8, c'est qu'il y a un problème quelque part.

  • Speaker #1

    Et l'idée pour chaque saison business, ça serait de définir quelles sont les offres prioritaires, celles que je veux plus mettre en avant. Quelles sont les actions marketing à privilégier ? On en parlait tout à l'heure. Est-ce que je communique plus sur Insta ? Est-ce que je mets plus l'accent sur ma newsletter ? Quels sont les projets de développement que je vais affecter à telle saison ? Merci. Quelle formation est-ce que je vais suivre ? Est-ce que je vais plutôt travailler sur ma vision long terme, etc. Tu en parlais, l'importance aussi d'équilibrer les périodes de production, les périodes de création. Donc plutôt essayer de savoir dans l'année, en fonction de nos saisons, à quel moment on va être plus focus sur l'opérationnel pour nos clients versus les moments où on va être plus en mode création pour notre entreprise. Planifier les temps de repos, aka les vacances.

  • Speaker #0

    Les vacances.

  • Speaker #1

    C'est aussi important pour réussir aussi à tenir le rythme, tout simplement. Parce que sans vacances, on meurt.

  • Speaker #0

    On meurt, finalement. Si je me permets de reformuler ce que j'ai compris de ce que tu viens de dire, en fait, c'est un peu l'aboutissement de tout ce qu'on a dit précédemment. C'est en fait se dire, une fois que j'ai tout observé, que j'ai collecté de la donnée, que j'ai un recul suffisant, que j'ai pu identifier... mes types de saisonnalité, etc. C'est en fait venir construire toute sa stratégie autour de ça.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Sur tous les axes. Eh bien, très bien. Je pense qu'on a fait le tour et on a vu comment transformer sa saisonnalité, arrêter de la subir et plus en faire une alliée stratégique.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Si on résume, pour conclure, ce qu'on s'est dit, c'était que la saisonnalité était quelque chose quand même d'assez universel et... inévitable, surtout dans toute forme de business, j'ai envie de dire, parce que dans le e-commerce, les produits, etc., c'est aussi vrai. Dans les services plus, tu sais, je ne sais pas, esthétiques, tout ça, c'est vrai aussi. Donc, on va dire que quand même, c'est quelque chose d'assez inévitable. Que si on l'ignore et que tu fais, tu sais, le tour du bocal, tu te souviens,

  • Speaker #1

    à tous les ans, eh bien,

  • Speaker #0

    il va y avoir beaucoup d'anxiété, beaucoup de montagne russe, beaucoup de remise en question. Et que si on l'observe on l'anticipe, on s'adapte et on crée donc du coup sa stratégie en fonction des saisons, ça peut devenir un vrai avantage pour son business. Et finalement, se dire que ce n'est pas juste une question de survie de son business, mais surtout cette histoire de saisonnalité, c'est un rapport à l'équilibre personnel et à la santé mentale.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Et en fait, c'est important de switcher en mode actif aussi sur cette question-là et pas juste d'être en mode passif. passive de se dire, en fait, c'est une fatalité, c'est comme ça, j'ai pas le choix, je peux pas faire autrement Moi, j'avais quand même une dernière question à te poser, Hélo. C'est comment on peut faire pour différencier un simple creux saisonnier d'une véritable baisse d'activité qui va nous faire stresser ?

  • Speaker #0

    Qui doit nous alarmer.

  • Speaker #1

    Qui doit nous alarmer, oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Non, mais c'est vrai que c'est une bonne question, parce que ça peut arriver dans un sens comme dans l'autre. On l'a vu, le creux saisonnier qui... La baisse d'activité qui est en réalité un creux saisonnier. Donc ça, ça va dans ce sens-là. Mais par contre, tu peux avoir l'inverse. Te dire, c'est bon, c'est mon creux saisonnier. Sauf qu'en fait, c'est ton activité qui est en berne. Moi, je dirais qu'encore une fois, on part des données. Donc la première chose à faire, c'est de comparer ces données actuelles avec les mêmes périodes des années précédentes. Donc on en a parlé un petit peu dans l'épisode déjà. Regarder si le marché global, il connaît une tendance en berne ou pas. voir si la baisse, elle touche tous tes services. produit ou seulement une partie, de regarder des indicateurs, de croiser un peu les indicateurs, tu vois. Par exemple, les visites sur ton site, si elles ont baissé drastiquement, on te dit, et que ta demande, quelque part, il y a une logique. Alors, ça ne veut pas dire que c'est un bon signe, parce que si la demande, enfin, les visites ont baissé et que ça dure trop longtemps, c'est qu'il y a un autre souci de positionnement, de référencement, etc. Mais mettons, par exemple, en fait, les demandes ont... Les visites n'ont pas baissé, mais les demandes ont baissé, ça veut dire que On ne vend plus autant qu'avant, tu ne vends plus autant qu'avant, donc ça, ça peut être inquiétant. Donc, croiser les données, ça donne des informations intéressantes. Ensuite, pour moi, il y a une histoire d'écart aussi. On a parlé de prévisionnel, financier, etc. Ton creux, il peut devenir problématique s'il est significativement plus marqué que ce que tu avais prévu. Si par exemple, d'habitude, tu fais 10 000 par mois et que là, pendant trois mois, tu fais 4 000. Le manque à gagner, il est quand même costaud, tu vois. Donc, avoir ce que tu peux faire avec ça. Regarder aussi s'il y a des facteurs externes exceptionnels, genre les actualités. Des fois, on est sensible à ça, des changements réglementaires, des trucs. Et puis, je dirais qu'il y a deux dernières choses à observer. Le premier, c'est interroger des clients fidèles sur leurs perceptions, leurs intentions, etc. Alors, ils peuvent être biaisés aussi s'ils sont fidèles, mais tu vois, essayer de faire un peu la part des choses. Si objectivement ils disent « c'est vrai qu'en ce moment ton offre est moins compétitive, je trouve que tu communiques moins bien, ça peut être des indicateurs. » Et pareil, ouvrir grand ses écoutilles, c'est pour toi le vent en poupe.

  • Speaker #1

    Hashtag le vent en poupe.

  • Speaker #0

    Pour voir si nos concurrents mettent des choses. Comment ça va du côté de nos concurrents ? Je sais qu'avec les réseaux sociaux c'est un peu biaisé parce qu'il y a entre ce qu'ils disent et ce qui se passe, on ne sait jamais vraiment. Mais quand même, on peut avoir des indicateurs.

  • Speaker #1

    Avoir un œil.

  • Speaker #0

    Donc, en gros, comment différencier pour répondre en quelques mots ? C'est simplement aller creuser sur tout un tas de données et sur tout un tas de facteurs que je viens de te lister.

  • Speaker #1

    Ok, super. Merci beaucoup pour ta réponse. C'est très clair. Je pense qu'on a fait le tour de ce sujet-là. On espère, comme d'habitude, que ça vous aura donné de nouvelles perspectives.

  • Speaker #0

    Ça vous a plu ? Oui ! Ça fait longtemps qu'on n'a pas dit ça ! C'est vrai. Et si ça vous a plu ? N'hésitez pas à aller noter l'épisode 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée.

  • Speaker #1

    Ça me vient de le dire, ce petit générique. En tous les cas, on vous donne rendez-vous pour le prochain épisode, qui sera un épisode ressource.

  • Speaker #0

    Qui va parler de... On est à deux voix là, vraiment, c'est la fin, on n'en peut plus. Qui va parler de comment placer le client au cœur de toutes nos actions et décisions.

  • Speaker #1

    Ça va être passionnant. À bientôt, Elou.

  • Speaker #0

    À bientôt, Marjo.

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Description

Dans cet épisode d'opinion, nous abordons la saisonnalité entrepreneuriale - ces fluctuations d'activité qui nous font alterner entre euphorie et remise en question totale (et parfois même panique à bord !). Nous explorons pourquoi tant d'entrepreneuses subissent ces cycles sans les comprendre, comment identifier vos propres saisons business (1 indice ? Elles ne sont pas forcément liées aux quatre saisons de Vivaldi), et surtout comment transformer cette réalité en avantage stratégique. Entre planification financière, adaptation des offres et équilibre émotionnel, découvrez comment faire de vos cycles d'activité un levier plutôt qu'une source de stress perpétuel (très mauvaise pour votre taux de cortisol).


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Marjorie : @le_vent_en_poupe_
Héloïse : @stratospheres_/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu veux parler d'astrologie, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alignement des chakras. C'est faux.

  • Speaker #0

    Ah, pardon, je pensais que tu voulais me dire d'arrêter de parler. Je continue alors. Oui,

  • Speaker #1

    tu peux. Non, non, je voulais faire... Alors, je l'ai très mal fait, je voulais faire le buzzer. Tu sais, faux. Mais du coup, j'ai raté. Ah oui, genre...

  • Speaker #0

    Ah, ça c'est mieux, un buzzer.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Bon, écoute, je vais essayer de m'améliorer.

  • Speaker #0

    Peut-être que t'as raison, oui. C'est un peu plus tendance.

  • Speaker #1

    Oui, regarde-nous là, en train de faire semblant qu'on connaît les tendances des trucs de mariage, alors que pas du tout.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas faire le buzzer, passe-moi. C'était un buzzer ça !

  • Speaker #1

    Tu sais que je me suis dit pourquoi elle fait la mouche ? Bienvenue dans On Air, le podcast qui parle stratégie et structuration d'entreprise de manière honnête et pragmatique. Je suis Héloïse, consultante business et fondatrice de Stratosphere. Je me suis accompagnée de Marjorie, ma partenaire depuis plus de deux ans.

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Marjorie, bras droit des entrepreneuses et fondatrice du Vent Pouf. Dans ce podcast, on approfondit vos réflexions business de manière vraiment concrète.

  • Speaker #1

    À chaque épisode, on alterne entre théorie et étude de cas, le tout ponctué de discussions animées sur l'entrepreneuriat qui vous parle réellement.

  • Speaker #0

    Notre objectif, c'est que vous repartiez avec des connaissances actionnables pour transformer votre activité durablement. Chez nous, l'entrepreneuriat féminin est un sujet sérieux qui mérite zéro raccourci et zéro compromis.

  • Speaker #1

    Mais rassurez-vous, sérieux ne veut pas forcément devenir ennuyeux. Embarquez-nous dans vos oreilles des collages imminents. Coucou Marjo !

  • Speaker #0

    Coucou Hélo ! Ça va ? Oui ça va très bien ! On recommence pour la troisième fois, soyons honnêtes ! De quoi on va parler aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on se retrouve pour un épisode opinion où on va parler de la saisonnalité des entrepreneurs de service. Un épisode opinion pour rappel c'est quoi ? C'est un épisode dans lequel nous discutons tous les deux de manière animée ou pas. On a pris des cafés, on a pris des cafés. On va s'interroger sur une problématique, on va définir en quoi déjà c'est une problématique, puis on va donner des définitions, essayer de décortiquer des croyances, contextualiser donc ce sujet, et puis après proposer des astuces, des solutions, faire des ouvertures.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, on va parler de la saisonnalité.

  • Speaker #1

    Tu veux dire qu'on va parler des quatre saisons ?

  • Speaker #0

    Non, pas du tout. On va essayer de s'interroger pourquoi en septembre, on peut se retrouver complètement surchargé dans son agenda et crier à l'aide pour avoir des vacances. Et on se retrouve six mois plus tard à déprimer parce qu'on est en pleine période de creux et qu'on n'aura pas de demande. On n'a plus jamais de client. Voilà, c'est ça. Donc, on remet en question tout notre business et toute notre vie d'ailleurs.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Donc, on va essayer d'apporter un éclairage sur ce phénomène qu'est la saisonnalité. et donner, comme tu l'as dit précédemment, des ouvertures.

  • Speaker #1

    Des ouvertures pour voir comment on peut transformer cette saisonnalité qui nous paraît très anxiogène en un avantage stratégique.

  • Speaker #0

    Oui, et en faire un levier plus que de le subir. On rentre dans le vif du sujet ?

  • Speaker #1

    Allez, on attaque, c'est parti !

  • Speaker #0

    Pourquoi, du coup, il y a tant d'entrepreneuses qui souffrent et subissent la saisonnalité ? C'est le postulat de départ de cet épisode d'opinion. soit du coup parce qu'elles l'ignorent, elles n'ont pas conscience de la saisonnalité de leur business, soit parce qu'elles la subissent de plein fouet, sans vraiment la comprendre. Du coup, on a identifié cinq points qui nous paraissaient importants et cinq problématiques qui amènent le fait de ne pas avoir conscience de la saisonnalité dans son business. Ou de la subir,

  • Speaker #1

    pourquoi c'est un problème.

  • Speaker #0

    Exactement. Le premier, c'est la perte d'énergie et de temps. C'est-à-dire que comme on ne va pas anticiper les périodes de... pic d'activité et de creux aussi. Mais là, on va plus parler du pic. Ça va générer du stress inutile parce qu'on peut se retrouver complètement surchargé, surmené, sous l'eau. Ça nous est tout arrivé de se retrouver avec plein de demandes clients qu'on accepte et de se dire mais comment on va arriver à tout délirer exactement. Donc, on a un risque de surcharge pendant les périodes de fortes demandes. Par exemple, on pourrait prendre l'exemple d'une photographe de mariage. qui peut vite se retrouver submergée pendant la saison haute, donc entre avril-mai et septembre-octobre, parce que c'est la période haute de son activité, qu'il y a beaucoup de demandes entrantes pour des shootings de mariage. Et en termes de perte d'énergie et de temps, il y a aussi une mauvaise allocation des ressources et des efforts au mauvais moment. C'est-à-dire que ce qui va nécessiter un travail de fond, si on ne l'anticipe pas, on va peut-être se retrouver à devoir le mener en même temps. que la production qu'on doit faire pour les clients. Et du coup, on se retrouve avec plus rien à faire en période de creux. Donc, une mauvaise anticipation va avoir pour conséquence de ne pas mettre les ressources au bon endroit au bon moment.

  • Speaker #1

    Donc, c'est vrai, en fait, on va perdre beaucoup son temps, son énergie dans des moments de surcharge pour essayer de compenser tout ça. Mais tu as aussi l'inverse, c'est-à-dire que dans les périodes de creux, Là, c'est des moments où il y a une spirale négative qui va se créer, où tu vas perdre en confiance. Donc, l'exemple le plus courant, c'est janvier-février. Et moi, ça m'est beaucoup arrivé. En plus, on est à la période où on tourne. C'était récemment, janvier-février. J'ai eu pas mal d'entrepreneurs qui sont venus me voir un petit peu en panique dans mes copilotes, en me disant « j'ai aucune demande en 30 » , etc. Et du coup, elles étaient dans un cycle de doutes qu'elles prenaient comme un échec personnel, parce que c'est souvent le cas, en se disant, en fait, mon offre ne plaît plus, je n'aurai plus jamais de clients, il faut tout que je remette en question, mon positionnement, mon site, mes offres. Ça crée une remise en question qui est hyper anxiogène. Petite parenthèse, les deux, trois clientes qui m'ont fait ça, je leur ai dit, va regarder tes chiffres de l'année dernière à la même période. Elles étaient là, ah mais non, mais tu as raison, en fait, c'était les mêmes chiffres. Donc bon, mais ça, on va en parler plus tard. Et en fait, cette perte de confiance, cette spirale négative, elle crée des situations d'auto-sabotage où finalement, du coup, tu n'oses plus prendre des décisions, tu n'oses plus avancer, tu tires une balle dans le pied parce que forcément, tu es dans quelque chose de très négatif. Tu vois, il y a une sorte de paralysie décisionnelle aussi où tu te dis, là, en ce moment, ça ne va pas, je n'ai pas de demande. Donc du coup, tu n'es pas dans l'action, tu n'es pas en train de préparer les périodes de fortes demandes qui vont suivre.

  • Speaker #0

    et en outre Point important, un autre problème qui est soulevé par le fait de ne pas connaître sa saisonnalité, c'est qu'on peut manquer des opportunités business. Par exemple, proposer une offre au mauvais moment de l'année.

  • Speaker #1

    Un mauvais timing.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Si je reprends l'exemple de la photographe, de ne pas parler, par exemple, de son offre de mariage en fin d'année, alors que c'est potentiellement là que ses clients, ses futurs mariés vont préparer le choix de leur prestataire. Oui,

  • Speaker #1

    alors le mariage, c'est encore... particulier parce que t'as un an et demi de réservation avant. Mais oui, je suis d'accord avec toi. Il y a ce truc-là de... Il y a des cycles décisionnels.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et du coup, c'est important de les connaître, de connaître les cycles décisionnels de nos clients pour prendre toutes les opportunités qui peuvent se présenter à nous.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Et puis, t'as raison, cette histoire de timing, elle est particulièrement vraie dans tout ce qui est communication et vente. Il y a un vrai timing, par exemple, que Si tu fais ton gros lancement en période de vacances, ça dépend. Ça se trouve, pendant leurs vacances, ta cible, ils sont réceptifs à ça. C'est le cas, par exemple, pour, je ne sais pas, tu sais, les salles de sport qui se remplissent au 1er janvier. En fait, c'est souvent en décembre que les gens se disent « Allez, j'y vais ! » Mais ouais, c'est septembre. C'est ça, ouais, t'as ça aussi. Pendant l'été, les gens sont sur la plage et ils mangent des glaces et ils se disent « Ouh là là, septembre, je lui mets ! » Non, je ne suis pas coupable de ça, c'est faux. Mais ouais, voilà, il y a cette histoire de timing et c'est vrai que c'est particulièrement impactant dans tout ce qui est com, vente et tout. Et moi, je trouve que le fait de négliger sa saisonnalité, ça a un problème que ça soulève qui est hyper important. Tu vas comprendre ce que je veux dire parce que je pense que c'est peut-être le truc qui ressort le plus quand on parle de saisonnalité, c'est le stress financier. Hum. Les problèmes de trésorerie. Les entrepreneurs, elles savent, alors au fur et à mesure, elles le savent, c'est quelque chose qui s'assainit avec les années où tu apprends à gérer ta trésorerie, tu apprends à faire des réserves, etc. Donc, tant mieux. Mais c'est vrai qu'au début, c'est quelque chose auquel on est toutes assez soumises. Tu n'anticipes pas, tu n'as pas la trésorerie. Donc, en fait, parce que tous les ans, tu te remets un peu dans ce déni de non, non, mais ça va aller, ça va être lisse. Donc, toi, tes charges, elles sont les mêmes toute l'année. Ton salaire, il est le même toute l'année. Mais le chiffre, il ne rentre pas pareil. Et si t'as pas anticipé, si t'as pas bien compris tous ces mécanismes là, ben t'as une tension financière qui pourtant pourrait être évitable. Et ça t'amène, on en parlait tout à l'heure, à des fois prendre des projets pour rien quoi.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. décider de travailler avec des clients qui du coup vont pas forcément être dans notre cible mais parce que on est en panique on se dit qu'on va pas rentrer d'autres clients suffisamment etc du coup on choisit de travailler avec des personnes mais avec qui on sait d'avance que ça va pas matcher et c'est souvent là où il faut écouter notre petite voix intérieure c'est pas toujours évident mais soit des clients qui vont pas matcher ou vraiment tu sais on se dit il faut que je fasse rentrer de l'argent quoi qu'il arrive tu vois Merci.

  • Speaker #1

    Soit aussi, moi ce que je vois autour de moi, c'est des exemples de personnes qui sont actuellement chargées, mais s'inquiètent de la suite, donc prennent plein plein plein de projets sans avoir étalé tout ça dans un calendrier, sans avoir anticipé qu'en septembre c'est plutôt comme ça, etc. Et du coup, en fait, elles se surchargent de plus en plus parce que dès qu'elles ont un creux dans les demandes, c'est la panique. Et ça, c'est beaucoup lié, évidemment, au stress financier. C'est-à-dire que tu dis à une entrepreneuse, il n'y a plus de notion d'argent, on se fait tout beaucoup plus.

  • Speaker #0

    On vivrait dans un monde de bisounours. Et un dernier problème qui peut émerger aussi de ne pas prendre en compte la saisonnalité de son activité, c'est tout simplement le fait que ça nous fait faire le grand 8 émotionnel. Clairement. On alterne entre l'euphorie des périodes hautes, en mode c'est trop bien, il y a plein de clients qui rentrent, j'ai plein de demandes, et les périodes où on rentre dans un mode déprime. Oh là là, mais c'est la panique, j'ai plus de demandes, comment je vais faire pour la suite ? Et ça, c'est épuisant. Donc, oui, c'était... Oui, complètement. Et c'est un sentiment d'instabilité permanente qui se dégage et d'imprévisibilité. J'ai bien articulé.

  • Speaker #1

    Eh, t'as réussi à tout dire !

  • Speaker #0

    Et ça, sur notre santé mentale et physique, malheureusement, c'est pas un bon indicateur. C'est clairement pas agréable, c'est un vrai impact. Et du coup, ça a pour conséquence qu'on va percevoir la saisonnalité. un peu comme quelque chose de fatal, de c'est comme ça et je ne peux pas l'utiliser à mon avantage et comme levier stratégique. En fait,

  • Speaker #1

    je trouve que tu as les deux. C'est soit tu es dans le déni en mode autruche complet et en fait, tous les ans, tu resets. Tu sais, genre le 1er janvier, tu appuies sur un bouton et tu oublies tout ce qui s'est passé l'année dernière. Et tous les ans, tu fais le tour de ton bocal. Et moi, c'est un truc que j'ai beaucoup fait pendant longtemps, ça. En mode, ah oui, c'est vrai, l'année dernière, c'était la merde à cette période-là. Oh oui, c'est vrai, c'était la merde. Tu fais le tour de ton petit bocal. Ou alors tu te dis, c'est comme ça, je ne peux rien faire, je suis obligée de le subir. Alors qu'en fait, il y a beaucoup de choses à faire. Mais avant d'aller dans toutes ces solutions qu'on vous a promis pour la troisième partie de ce podcast,

  • Speaker #0

    on vous tient.

  • Speaker #1

    Je te propose qu'on fasse un petit zoom sur tout ce qui est définition, croyance, contextualisation. En commençant par se demander, qu'est-ce que c'est la saisonnalité dans un business ? Et est-ce que c'est lié aux saisons ? Non ! La réponse est non ! Si on définit la saisonnalité entrepreneuriale, c'est l'ensemble des fluctuations récurrentes et prévisibles qui vont affecter ton business. Évidemment, ça peut suivre les saisons de Vivaldi, les saisons traditionnelles. Là, j'aimerais tellement qu'au montage, tu mettes la musique. Mais en réalité, si on croise un petit peu plus, il existe... plusieurs types de saisonnalités. Donc, on va essayer de les lister. Je suis sûre qu'il y en a d'autres encore qu'on pourrait trouver. Mais si on prend les plus courants, il y a la saisonnalité de la demande. Donc, en fait, il y a des cycles d'achats.

  • Speaker #0

    C'est la plus évidente, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Il y a la saisonnalité du besoin. Donc, le besoin auquel tu réponds, il devient plus aigu. Alors là, c'est un petit peu subtil. Le besoin est juste avant la demande. C'est-à-dire que si tu peux anticiper le besoin par rapport à la demande, il peut y avoir un différé entre les deux. Le besoin peut se... manifester avant la demande. Donc voilà, si tu veux, tu vas capter ça.

  • Speaker #0

    Oui, je vois très bien. C'est pas mal ce qu'on voit au titre qu'on prospecte.

  • Speaker #1

    Exactement. Pour la vente particulièrement, ça peut être pertinent. Il y a la saisonnalité budgétaire. Donc ça, c'est surtout valable pour les personnes, je trouve, qui travaillent avec des institutions ou des grosses structures qui ont des cycles d'achats, des budgets qui se débloquent, des trucs comme ça. Il y a la saisonnalité sociale. liés au groupe auquel on appartient. Ça peut être tout simplement au niveau perso, les vacances, les rentrées, les événements sociaux, mais ça peut être aussi sur des groupes un peu plus larges. Par exemple, si la parentalité, tu vois, c'est un groupe un peu plus large, ça va être jalonné pas mal par les saisons, les rentrées, des classes, les vacances, etc. Et je me suis noté aussi la saisonnalité énergétique. Donc là, c'est... tes propres... Alors, c'est pas un truc perché.

  • Speaker #0

    Tu veux parler d'astrologie, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alignement des chakras ! Non, non, pas du tout. C'est vraiment tes propres cycles d'énergie et de créativité où, au fur et à mesure qu'on se connaît dans l'entrepreneuriat et qu'on apprend à travailler avec soi-même au fur et à mesure des années, on détecte forcément des cycles. Vous voyez, donc là, j'en ai cité quelques-uns. Je suis sûre qu'on pourrait en trouver d'autres si on creusait. Mais pour moi, la saisonnalité, ça peut être plus ou moins subtil. il faut apprendre à la reconnaître mais en tout cas elle existe bel et bien.

  • Speaker #0

    Et je trouve ça intéressant ce que tu nous partages parce que je pense qu'en termes de saisonnalité on pense tout de suite beaucoup plus à celle de nos clients. La demande. Et moi j'avais pas tellement conscience de... C'était inconscient. On connaît les autres saisonnalités mais je trouve que c'est intéressant de les mettre en avant là dans notre...

  • Speaker #1

    Et de les croiser.

  • Speaker #0

    Oui complètement. Oui, parce qu'on peut avoir une saisonnalité, enfin plusieurs saisonnalités quelque part dans notre business.

  • Speaker #1

    Qui se cumulent et qui se croisent. Et en fait, je pense qu'on t'apprend à les faire coïncider toutes. Tu te retrouves à te dire, il ne faut plus que je travaille qu'un mois sur douze.

  • Speaker #0

    Je vais prendre onze mois de vacances.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est la bonne conclusion.

  • Speaker #0

    Je ne vais faire que du produit passif. Allez, au revoir.

  • Speaker #1

    Allez, c'est bon, c'est parti, on a réglé tous vos problèmes.

  • Speaker #0

    Du coup, maintenant qu'on a parlé de la définition, on va s'intéresser un peu plus aux croyances limitantes autour de la saisonnalité. La première, c'est de se dire que comme on est prestataire de service, il n'y a pas de saisonnalité dans notre business. Non, non,

  • Speaker #1

    non, c'est faux.

  • Speaker #0

    Ah, pardon, je pensais que tu voulais me dire d'arrêter de parler. Je continue alors. Oui,

  • Speaker #1

    tu peux. Non, non, je voulais faire, je l'ai très mal fait, je voulais faire le buzzer. Tu sais, faux. Mais du coup, j'ai raté. Ah oui,

  • Speaker #0

    voilà. Ah ça c'est mieux un buzzer Ok,

  • Speaker #1

    bon écoute, je vais essayer de m'améliorer

  • Speaker #0

    Donc une des premières croyances c'est oui en prestation de service j'ai pas de saisonnalité. Moi typiquement quand j'ai démarré c'est une question à laquelle je m'étais jamais déjà j'avais pas conscience de ça et je me disais mais moi j'ai une saisonnalité dans le business je voyais pas ça. On peut se demander aussi à quoi ça sert en fait de la comprendre la saisonnalité puisque on peut se dire de toute façon je dois vendre toute l'année, je dois communiquer, je dois vendre, je dois prospecter toute l'année donc quel est l'intérêt au final ? Et on abordera toutes ces questions après dans la partie ouverture et astuce. On peut aussi se dire que les creux veulent dire que je ne travaille pas assez. Ah oui, ça. Genre à l'ère où on a aussi un mythe de la productivité, où il faut tout le temps qu'on soit productif, qu'on travaille tout le temps, qu'on ait des choses à faire. Quand on a des périodes de creux, on peut se dire, non mais en fait, c'est parce que je ne fous rien de ma journée. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. En fait, ce n'est pas lié à la saisonnalité, c'est plus lié à nous-mêmes. Oui.

  • Speaker #0

    On peut aussi se raconter qu'une bonne entrepreneur, c'est quelqu'un qui a une activité constante. Donc ça revient un petit peu aux autres points qu'on évoquait, le fait d'avoir des clients de manière très régulière, tout au fil des mois, que c'est comme ça qu'une entreprise doit fonctionner.

  • Speaker #1

    En fait, si on creuse derrière la psychologie, derrière cette forme de résistance à la saisonnalité, et tu viens de le dire, je suis tout à fait d'accord avec toi, il y a cette histoire de contrôle. En fait, si on résiste tant à la saisonnalité, surtout au début... des 3 à 5 premières années de notre vie d'entrepreneuse, c'est parce qu'on a peur de l'incertitude et qu'on a une volonté de contrôler ce qui se passe. Admettre qu'il y a des cycles de saison, c'est accepter qu'il y aura des périodes plus creuses. Et comme tu l'as dit, il y a vachement ce truc de l'entrepreneuriat, c'est la croissance. On ne peut pas trop afficher de périodes de creux. Il y a même une sorte de pression sociale un peu de se dire je ne peux pas dire que là, c'est un creux pour moi. Oui, complètement. Et c'est bête, parce que tu vois, si je te donne un exemple, moi je connais une entrepreneuse, je ne vais pas la citer. Elle se reconnaîtra dans tous les épisodes, on va faire des dédicaces. Non, tu vois, elle est architecte d'intérieur. Et quand on avait discuté pour travailler ensemble, elle m'avait expliqué qu'elle, elle avait fait tout son chiffre de l'année, donc autour des 50, en six mois. Et qu'en fait, les six mois d'après, elle avait... pas eu de projet, mais que ce n'était pas un problème puisqu'elle avait fait tout son chiffre en six mois. Mais du coup, elle se sentait mal. Elle se disait pendant ces six mois, qu'est-ce que je peux faire ? Je sais que ce n'est pas le cas de toutes les personnes qui nous écoutent et qu'elles aimeraient bien peut-être se retrouver dans cette situation.

  • Speaker #0

    Avoir ce problème.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai qu'il y a ce côté un peu tabou. Ce côté, il faut performer de manière constante.

  • Speaker #0

    Oui, tu as raison. Et une dernière chose que je voulais dire, c'est parce que je me rends compte qu'on n'a pas forcément donné trop d'exemples. pour illustrer, je pense que ça peut être pas mal par exemple en coaching consulting alors ce sont des exemples génériques à adapter aussi à vous votre contexte mais sur le secteur du coaching consulting on peut avoir des pics par exemple à la rentrée et en janvier ça va être des périodes où nos clients vont vouloir travailler de fond sur leur business et avoir plutôt des creux en été et en décembre, parce que les clients vont être sur la partie plus opérationnelle ou vacances en été. Ça, c'est très vrai pour moi,

  • Speaker #1

    typiquement. C'est quelque chose que je vois beaucoup. L'effet, à partir de septembre, je prends mon business en main, à partir de janvier. C'est très lié à ce cycle de résolution.

  • Speaker #0

    Du coup, lié à la saisonnalité, si je reprends ce qu'on disait plus haut, peut-être à la saisonnalité sociale, les calendriers collectifs des vacances, des rentrées.

  • Speaker #1

    Business, il y a ça.

  • Speaker #0

    Sur le domaine, par exemple, des experts comptables, on sait qu'il y a une grosse période de surcharge au moment des bilans comptables. Là, quasiment, je pense qu'ils font une grosse partie de leur chiffre d'affaires sur Darfer. Leur chiffre Darfer, sur cette période. Et que le reste de l'année, c'est plus calme. Sur le secteur prestataire autour du mariage, de l'événementiel, là en Lattie, ça va être typiquement la concentration à la belle saison, l'été et l'hiver, ça va être la période creuse.

  • Speaker #1

    Je pense que ça se lisse un peu ces dernières années, mais on demande à nos copines photographes, mariages,

  • Speaker #0

    wedding planners.

  • Speaker #1

    Oui, mais j'ai l'impression que c'est un peu moins vrai qu'avant. Je pense que c'est toujours très vrai, mais j'ai l'impression qu'il y a peut-être une petite montée des mariages d'automne, hiver, etc.

  • Speaker #0

    Ah oui, peut-être que tu as raison. C'est un peu plus en tendance.

  • Speaker #1

    Regarde-nous là, en train de faire semblant qu'on connaît les tendances des trucs de mariage, alors que pas du tout.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas faire le buzzer, passe. C'était un buzzer ça !

  • Speaker #1

    Tu sais que je me suis dit, pourquoi elle fait la mouche ?

  • Speaker #0

    C'est n'importe quoi. On vous a dit podcast sérieux sans se prendre au sérieux. On respecte notre promesse.

  • Speaker #1

    Donc, on va arrêter de faire la moule. Voilà,

  • Speaker #0

    sur le domaine marketing et communication, là, on va être plutôt aligné sur les lancements clients et les événements commerciaux. Donc là, ça va être les moments de pic d'activité. Et finalement, dans le secteur plutôt santé, bien-être, on peut avoir une forte demande en période post-fête. Voilà, je veux reprendre ma santé en main. Typiquement, soit à la rentrée aussi, ou après les fêtes en janvier. Et les périodes de stress collectif, les rentrées scolaires.

  • Speaker #1

    La vie finalement n'était pas un stress collectif ?

  • Speaker #0

    Non, pas du tout. En ce moment ?

  • Speaker #1

    De très bons exemples.

  • Speaker #0

    Voilà, on espère que ça vous permettra un peu de vous mettre davantage dans le bain de la saisonnalité.

  • Speaker #1

    Et du coup, maintenant qu'on a vu toute cette partie définition, croyance, mise en contexte, Et avant ça, pourquoi ? la saisonnalité négliger peut-être un problème, je te propose qu'on passe à la partie astuce.

  • Speaker #0

    Ouverture.

  • Speaker #1

    Ouverture. Solution concrète. Ce qui est intéressant, c'est de voir comment est-ce qu'on peut transformer la saisonnalité qui peut paraître comme un challenge, de prime abord, comme une opportunité. Déjà, la première chose qu'on peut faire, la base de ce que je conseille à toutes mes clientes, C'est de cartographier sa propre saisonnalité. Alors quand je dis sa propre saisonnalité, ce n'est pas forcément juste nous en tant que personnes, mais c'est notre cible, notre marché.

  • Speaker #0

    De notre business.

  • Speaker #1

    Voilà, de notre business. C'est nous et notre business. Donc évidemment, ça passe par de l'observation, de la récolte de données. Donc l'idée, c'est de regarder ces X dernières années d'activité et de voir mois par mois ce qui se passe dans différents domaines. Typiquement, tu vois, dans la méthode de bilan que je propose dans Business Class, avec le bilan de l'année et la feuille de route, c'est un des grands axes qu'on travaille. C'est de repérer cette saisonnalité pour pouvoir anticiper et du coup se préparer à l'année d'après.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'ai fait typiquement avec la feuille de route et bilan de Business Class.

  • Speaker #1

    Ça a marché, tu veux dire, Marjorie ?

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai que c'était quelque chose que je n'avais jamais fait et du coup, j'avais repris. à peu près, dans les grandes lignes, les pourcentages de mon chiffre d'affaires de l'année dernière. Bon, en prenant en compte un congé maternité, mais bon, passons. Et que j'ai réappliqué à cette année pour établir mon prévisionnel financier.

  • Speaker #1

    C'était hyper intéressant. C'est beaucoup à avoir dit que ça avait fait des déclics, en fait, justement, sur l'aspect décisionnel. Donc, voilà. En tout cas, observer ce qui s'est passé sur les dernières années, donc sur le nombre de demandes en tranq, le chiffre d'affaires réalisé, les ventes par type d'offres, le niveau d'énergie, de motivation. et aussi les événements externes qui ont pu influencer. Si on a des lancements, des cycles de lancement, si on a des vacances, je pense à toutes celles qui nous écoutent qui ont des enfants qui sont scolarisés, on est quand même très sensibles à tout ce qui est vacances scolaires. Voilà, donc récupérer de la donnée, donc mois par mois, pour pouvoir ensuite regarder s'il y a des trimestres ou des périodes qui se dégagent. Évidemment, la question que vous pouvez vous poser à ce stade-là, si vous dire, moi je débute, je n'ai pas de données ou ça fait très peu de temps, du coup ce ne sera pas significatif. Là, peut-être que vous pouvez interroger des consoeurs un peu plus expérimentés, vérifier un peu les schémas de votre secteur. Mais en tout cas, de récolter toutes ces données-là. Et si vous ne l'avez pas encore fait, vous pouvez prévoir de le faire pour cette année qui est en cours et pour toutes les années d'après. Parce que ça va vous donner un super pouvoir, le pouvoir de l'anticipation. Et vous allez pouvoir passer de la réaction à l'anticipation. et plutôt que de vous dire ah là là, en février c'est la cata, je pense qu'il faut que j'arrête tout et que j'aille élever des chèvres dans le lardac, vous allez pouvoir vous dire, non seulement c'est normal, mais en plus, même avant ça, avoir prévu qu'en février ce serait light, et du coup avoir prévu des actions dans votre mois de février qui s'alignent avec ce cycle-là.

  • Speaker #0

    Et une fois qu'on a cartographié sa saisonnalité, on peut du coup adapter sa stratégie commerciale et sa stratégie de communication. donc on peut par exemple intensifier ces actions commerciales avant les périodes de pic d'activité donc en termes de communication, de vente de prospection. Pour moins subir exactement et créer de l'attente on peut prendre un exemple si on sait qu'on va avoir un pic d'activité en général en septembre et bien on peut créer de l'attente avant l'été pour venir alimenter cette période de préconversion et du coup vendre aussi plus facilement en septembre. On peut aussi utiliser les périodes creuses pour nourrir le lien avec sa communauté et créer du désir.

  • Speaker #1

    Oui, ça, je fais le lien avec ce que tu disais tout à l'heure, où tu disais, tu sais, une des croyances, c'était « moi, j'ai besoin de vendre toute l'année » . Oui. Du coup, je trouve que c'est vachement lié à ça. C'est-à-dire que, bah, toi, tu le sais bien, parce que tu accompagnes les personnes en prospection, développement commercial. Et en fait, c'est quelque chose qui se travaille toute l'année. Oui. Et les clients ont vachement tendance, tu me dis si je me trompe, mais à le travailler en dents de scie. Oui. et Et tu peux le travailler de manière un peu plus haute, forte, etc. Mais en fonction de ta saisonnalité.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Typiquement, sur la prospection, tu peux te dire s'il y a des périodes où tes clients vont être moins disponibles, tu vas être plus sur la recherche de fonds, de la recherche de prospects. Sur une autre période, tu vas être plus sur la prise de contacts. Tu vas aller vraiment au contact de tes clients parce que la période de recherche, tu l'auras déjà faite. Donc, tu peux, au sein même de ta prospection, varier tes efforts. Ça peut aussi s'adapter à ta saisonnalité. On peut aussi adapter les canaux de communication selon la saison. On peut aussi créer des offres saisonnières qui vont répondre à des besoins spécifiques du moment. Je pense que toi, ça peut être le cas sur des thématiques business qui vont être plus travaillées à certains moments de l'année.

  • Speaker #1

    Le bilan de fin d'année, je suis sûre qu'on en a parlé. À l'été, je sais qu'il y a beaucoup de personnes qui font des cahiers de vacances aussi, dans le coaching, ou même d'ailleurs, ça s'est répandu dans plein d'autres domaines. Donc oui, effectivement, il y a ça aussi.

  • Speaker #0

    Et une des autres actions pour adapter sa stratégie commerciale et de communication, ça peut être de planifier les lancements et les relances en fonction vraiment du calendrier décisionnel de nos clients. Oui,

  • Speaker #1

    de là où ils en sont. Et là, je reviens sur ce que tu disais quand tu disais adapter tes canaux de communication à la saison, parce qu'on est passé vite. Mais tu vois, ça peut être de dire, alors ça dépend vachement du domaine, etc. Mais ça va être de dire, par exemple, l'été, les gens, ils sont plus sur leur téléphone que dans leur mail. Même si bon, ils sont peut-être pas sur en B2B, les gens sont peut-être pas sur Insta l'été. Voilà, quand ils sont à la plage, j'espère pour eux. Mais du coup, il peut y avoir quand même ce truc de se dire, je vais plus faire de la com Insta en été que les gens sont sur leur téléphone. un peu délaissé manouzetteur parce que les gens ne checkent pas leurs mails, et dans une période plus classique, intensifié manouzetteur. Et tu vois, ça vient avec ce que tu disais de regarder sa saison pour aussi proposer des offres et trucs comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    adapté en fait, adapté à la saison. C'est ça.

  • Speaker #1

    Un autre conseil qu'on peut vous donner pour travailler main dans la main, avec la saisonnalité, c'est évidemment la planification financière. On en parlait juste avant, le côté stress financier, etc. etc. L'idée, évidemment, c'est la cigale et la fourmi. On la connaît tous, toutes et tous. C'est de provisionner pendant les périodes fastes pour les périodes creuses. Donc là, concrètement, ça veut dire quoi ? Déjà, ça veut dire d'avoir un prévisionnel financier, mois par mois, qui tient compte de sa saisonnalité. Si tu sais, par exemple, que tu fais 35% de ton chiffre d'affaires au deuxième trimestre, on en parlait notamment avec les mariages, tu vois, gros pic saison, printemps, été. Et je ne sais pas, 25% à la fin de l'année, pour X raisons, ça veut dire que les autres périodes, tu dois en faire beaucoup moins, donc tu peux beaucoup moins te stresser. Si vous arrivez à anticiper vraiment sur une année donnée vos rentrées d'argent, en tout cas à découvrir, détecter des cycles, vous pouvez tout à fait faire 20 000 les trois premiers mois, 40 000 les trois derniers mois, et le milieu de l'année, vous faites 10 000, mais ce n'est pas grave parce que vous avez atteint vos objectifs. Donc, établir un prévisionnel, c'est hyper important. Après, un autre levier, évidemment, c'est dans la mesure du possible, parce qu'on ne peut pas forcément au début, mais c'est se constituer une trésorerie qui monte de plus en plus avec le temps et de créer un compte épargne qui va venir lisser cette trésorerie. Je ne sais pas si tu sais, mais dans ta banque pro, souvent, tu peux créer un autre compte d'épargne, comme tu as un compte d'épargne pro, où tu vas venir verser, par exemple... automatiquement, en pourcentage de tes revenus en période hot. Donc là, plutôt de te dire, je paye juste mon URSAF et ensuite, on se sert les fesses. Non, c'est de te dire, je sais qu'en période hot, j'engrange beaucoup d'argent. Plutôt que de me le verser en mode vida loca, c'est bon, on peut tout cramer. De le mettre de côté pour les périodes où ça va être un peu plus difficile. De la même manière.

  • Speaker #0

    Tu peux essayer de te verser ton salaire. Salaire, alors je dis bien salaire entre guillemets. Vous ne voyez pas,

  • Speaker #1

    mais on fait les guillemets avec les doigts.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fonction de votre forme juridique, ce n'est pas forcément une rémunération, mais vous avez compris l'idée. Basé sur votre moyenne annuelle de chiffre d'affaires et pas de vivre au rythme des facturations. Encore une fois, le mois où tu touches 10 000, tu te verses ça, le mois d'après, tu n'as plus rien. Donc c'est anticipé. Et un dernier point que je veux dire, c'est que tu peux aussi planifier tes investissements en fonction de tes cycles. Donc, investir quand tu as des liquidités ou alors prévoir d'investir tes liquidités plus tard pour les creux. Donc, par exemple, si un mois tu gagnes beaucoup d'argent, tu peux tout à fait prendre une partie de cet argent, le mettre de côté en te disant quand je serai dans mon creux, je reprends cet argent pour me payer la formation dont j'ai besoin parce que là, j'ai l'argent. Tu vois, plutôt que de te dire en fait, il faut que j'investisse quand je l'ai. Tu peux prévoir de cette manière-là. Donc, tout ce qui est planification financière, pas en fonction de ses cycles, c'est un vrai levier.

  • Speaker #1

    Et un autre point qu'on voulait évoquer avec vous pour tourner la saisonnalité à notre avantage, c'est de transformer les périodes creuses en opportunités stratégiques. Donc on l'a un petit peu évoqué précédemment, mais pour entrer un peu plus dans le détail, ça va être par exemple de créer du contenu annuel pendant les périodes de creux. Donc là, c'est de l'anticipation dans sa création de contenu. On sait que les trois mois qui vont venir, on va être ultra chargé et du coup d'anticiper parce qu'on sait qu'on aura... pas le temps de créer du contenu qui est pour autant très stratégique pour le développement de notre activité. Ça peut être aussi de mettre à jour nos systèmes, notre opérationnel au sein de notre business, donc mettre en place des automatisations pour gagner du temps, fluidifier... fluidifier...

  • Speaker #0

    avec un feu sur la langue...

  • Speaker #1

    ou l'épisode comme ça... fluidifier son processus interne, ça peut être de revoir aussi ces processus de... Pendant sa collaboration avec ses clients. Oui, oui. Enfin voilà, tout ce qui est… Inspirant. Exactement. Merci, tu as réussi à mettre des mots, je pense que je n'arrivais pas. On peut aussi, pendant les périodes creuses, développer de nouvelles offres, se former, tu en parlais juste avant, faire de la veille aussi sur son secteur pour rester au courant de ce qui se passe sur son marché, les nouvelles tendances au niveau macro, essayer de rester aussi ancré dans son marché. Ça peut être aussi de travailler sa vision à long terme et sa planification stratégique. Donc là, je reviens aussi à la feuille de route. Ça peut être important, et c'est important, mais ça peut être stratégique de profiter d'une période creuse pour s'interroger sur ce qu'on veut pour la suite et vraiment se poser. Parce que souvent, on est pris dans l'opérationnel et du coup, de prendre ce temps-là pour... réfléchir vraiment au développement stratégique de notre entreprise, c'est ultra important.

  • Speaker #0

    Et tu vois, ce que je voulais dire là-dessus, c'est que pour moi, il y a une histoire de discipline aussi. Dans le sens où ça ne va pas forcément se passer comme on veut. C'est-à-dire que si on ne l'a pas prévu, cette partie-là, si on n'a pas prévu le creux, on arrive dans le creux, on n'a rien à faire. Et là, on l'a vu, c'est la déprime, on remet tout en question, etc. Donc, tu n'es pas du tout dans le même état d'esprit que si tu t'es dit, en février, je prends mon mois pour travailler sur ça et ça et ça. Et à l'inverse, tu peux prévoir d'avoir un creux, mais qui n'arrive pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu vois, tu peux te dire février, mars, ça va être hyper calme. c'est un peu l'histoire de mon business et en fait c'est pas du tout hyper calme et tu peux te retrouver avec une frustration aussi de te dire du coup ça ça a pas marché donc je pense qu'il faut vraiment après ça s'apprend au fur et à mesure des années comme on arrête pas de dire les deux premières années t'as pas ta saisonnalité et en fait au fur et à mesure ça va s'affiner mais du coup je veux dire qu'il y avait aussi ce sens là et du coup ça me permet de faire le lien avec un autre point sur le fait alors c'est trop rigolo que ce soit moi qui parle de ça Merci. c'est pas mon truc les trucs perchés mais d'équilibrer son énergie son flow en fonction de ses cycles non mais de manière très sentie sentie sentie je ne sais pas pardon j'en ai aucune idée non mais tu vois c'est de l'air de rien c'est quelque chose de très rationnel au fur et à mesure des années on sait que son énergie elle fluctue et on a besoin d'un point de vue business stratégique d'aligner ses objectifs en conséquence dans ces périodes de hot il faut se concentrer sur la production, sur la livraison de clients. Il y a des périodes d'un peu de transition, où là, on peut être dans la vente, la prospection, des choses comme ça. Et les périodes creuses, où là, on peut être, comme tu viens de le dire, la créativité, la formation, la vision, etc. Tu vois, moi, avec le temps, maintenant, un bout de trois ans et demi de business, je sais que, grosso modo, l'été, je ne veux pas. L'été, je veux disparaître de la nature.

  • Speaker #1

    Tu veux profiter du soleil et de la mer.

  • Speaker #0

    Voilà, de ma famille, de ma fille, de mon mari, de mon chien, je veux être dans la nature. Et je disparais pendant presque de la surface de la Terre.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    je m'occupe de ma maison, de moi, de mon corps. Et le reste de l'année, je charbonne. À l'inverse. Mais du coup, je sais maintenant que l'été, je ne veux rien prévoir. Et il y a certaines choses que je ne veux pas du tout faire l'été. À l'inverse, je sais qu'on est beaucoup, et moi, c'est mon cas aussi, décembre, janvier, c'est la période des maladies. On le sait. Gros mot d'os à la période où tu vas te prendre un Covid dans la tronche.

  • Speaker #1

    Moi, c'est la transition au printemps. Tu vois, c'était là, c'était il y a quelques semaines.

  • Speaker #0

    Moi, ça fait quand même plusieurs années de suite. qu'en janvier, je finis sous antibiote, machin, cata, quoi. Et donc là, tu vois, je sais que les années suivantes, je ne vais pas prévoir des choses folles dingues en janvier. Après, ça dépend de chacun. Mais tu vois, ça peut être aussi de prévoir d'intégrer des périodes de repos de manière délibérée. Des vacances, il paraît que ça s'appelle. Les périodes de repos.

  • Speaker #1

    De manière consciente.

  • Speaker #0

    Oui, tu vois,

  • Speaker #1

    autoriser à partir en vacances.

  • Speaker #0

    Nous, entrepreneurs, aurons-nous le droit de faire ça ? Non, mais tu vois, moi, c'est la première année que je le fais, par exemple. J'ai anticipé là sur tout 2025. mes périodes de rush et après chaque période de rush, j'ai qu'à aller une semaine de vacances. Je suis hyper fière de moi parce que tu vois, c'est un truc que je n'ai pas fait depuis trois ans.

  • Speaker #1

    C'est bien, elle tient un bon point.

  • Speaker #0

    Merci Marjorie. Mais tu vois, j'avais une grosse période de rush fin d'année, début d'année. Début février, je suis partie en vacances. Pareil pour l'avril. Enfin, tu vois, j'ai segmenté mon année comme ça. Donc, vraiment important d'équilibrer son énergie en fonction de sa saisonnalité.

  • Speaker #1

    Et tant qu'on parle de calendrier, ma transition est toute trouvée. c'est vrai merci Elo un dernier point pour tirer profit de la saisonnalité c'est vraiment de créer son calendrier vraiment stratégique comme tu viens de l'évoquer de combiner tout en fait exactement donc ça va être de diviser son année en X saisons business on n'est pas obligé d'en avoir 4 comme les 4 saisons de Vivaldi mais peut-être qu'on a 2 saisons 3 saisons 6 alors à l'inverse on n'en a peut-être pas une sinon ça ne marche pas sinon il n'y a plus de saisons Et on n'en a peut-être pas 8 non plus, sinon on va être épuisé. On va plus avoir aux données de la tête. C'est faux.

  • Speaker #0

    Les coupages en 8, c'est qu'il y a un problème quelque part.

  • Speaker #1

    Et l'idée pour chaque saison business, ça serait de définir quelles sont les offres prioritaires, celles que je veux plus mettre en avant. Quelles sont les actions marketing à privilégier ? On en parlait tout à l'heure. Est-ce que je communique plus sur Insta ? Est-ce que je mets plus l'accent sur ma newsletter ? Quels sont les projets de développement que je vais affecter à telle saison ? Merci. Quelle formation est-ce que je vais suivre ? Est-ce que je vais plutôt travailler sur ma vision long terme, etc. Tu en parlais, l'importance aussi d'équilibrer les périodes de production, les périodes de création. Donc plutôt essayer de savoir dans l'année, en fonction de nos saisons, à quel moment on va être plus focus sur l'opérationnel pour nos clients versus les moments où on va être plus en mode création pour notre entreprise. Planifier les temps de repos, aka les vacances.

  • Speaker #0

    Les vacances.

  • Speaker #1

    C'est aussi important pour réussir aussi à tenir le rythme, tout simplement. Parce que sans vacances, on meurt.

  • Speaker #0

    On meurt, finalement. Si je me permets de reformuler ce que j'ai compris de ce que tu viens de dire, en fait, c'est un peu l'aboutissement de tout ce qu'on a dit précédemment. C'est en fait se dire, une fois que j'ai tout observé, que j'ai collecté de la donnée, que j'ai un recul suffisant, que j'ai pu identifier... mes types de saisonnalité, etc. C'est en fait venir construire toute sa stratégie autour de ça.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Sur tous les axes. Eh bien, très bien. Je pense qu'on a fait le tour et on a vu comment transformer sa saisonnalité, arrêter de la subir et plus en faire une alliée stratégique.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Si on résume, pour conclure, ce qu'on s'est dit, c'était que la saisonnalité était quelque chose quand même d'assez universel et... inévitable, surtout dans toute forme de business, j'ai envie de dire, parce que dans le e-commerce, les produits, etc., c'est aussi vrai. Dans les services plus, tu sais, je ne sais pas, esthétiques, tout ça, c'est vrai aussi. Donc, on va dire que quand même, c'est quelque chose d'assez inévitable. Que si on l'ignore et que tu fais, tu sais, le tour du bocal, tu te souviens,

  • Speaker #1

    à tous les ans, eh bien,

  • Speaker #0

    il va y avoir beaucoup d'anxiété, beaucoup de montagne russe, beaucoup de remise en question. Et que si on l'observe on l'anticipe, on s'adapte et on crée donc du coup sa stratégie en fonction des saisons, ça peut devenir un vrai avantage pour son business. Et finalement, se dire que ce n'est pas juste une question de survie de son business, mais surtout cette histoire de saisonnalité, c'est un rapport à l'équilibre personnel et à la santé mentale.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Et en fait, c'est important de switcher en mode actif aussi sur cette question-là et pas juste d'être en mode passif. passive de se dire, en fait, c'est une fatalité, c'est comme ça, j'ai pas le choix, je peux pas faire autrement Moi, j'avais quand même une dernière question à te poser, Hélo. C'est comment on peut faire pour différencier un simple creux saisonnier d'une véritable baisse d'activité qui va nous faire stresser ?

  • Speaker #0

    Qui doit nous alarmer.

  • Speaker #1

    Qui doit nous alarmer, oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Non, mais c'est vrai que c'est une bonne question, parce que ça peut arriver dans un sens comme dans l'autre. On l'a vu, le creux saisonnier qui... La baisse d'activité qui est en réalité un creux saisonnier. Donc ça, ça va dans ce sens-là. Mais par contre, tu peux avoir l'inverse. Te dire, c'est bon, c'est mon creux saisonnier. Sauf qu'en fait, c'est ton activité qui est en berne. Moi, je dirais qu'encore une fois, on part des données. Donc la première chose à faire, c'est de comparer ces données actuelles avec les mêmes périodes des années précédentes. Donc on en a parlé un petit peu dans l'épisode déjà. Regarder si le marché global, il connaît une tendance en berne ou pas. voir si la baisse, elle touche tous tes services. produit ou seulement une partie, de regarder des indicateurs, de croiser un peu les indicateurs, tu vois. Par exemple, les visites sur ton site, si elles ont baissé drastiquement, on te dit, et que ta demande, quelque part, il y a une logique. Alors, ça ne veut pas dire que c'est un bon signe, parce que si la demande, enfin, les visites ont baissé et que ça dure trop longtemps, c'est qu'il y a un autre souci de positionnement, de référencement, etc. Mais mettons, par exemple, en fait, les demandes ont... Les visites n'ont pas baissé, mais les demandes ont baissé, ça veut dire que On ne vend plus autant qu'avant, tu ne vends plus autant qu'avant, donc ça, ça peut être inquiétant. Donc, croiser les données, ça donne des informations intéressantes. Ensuite, pour moi, il y a une histoire d'écart aussi. On a parlé de prévisionnel, financier, etc. Ton creux, il peut devenir problématique s'il est significativement plus marqué que ce que tu avais prévu. Si par exemple, d'habitude, tu fais 10 000 par mois et que là, pendant trois mois, tu fais 4 000. Le manque à gagner, il est quand même costaud, tu vois. Donc, avoir ce que tu peux faire avec ça. Regarder aussi s'il y a des facteurs externes exceptionnels, genre les actualités. Des fois, on est sensible à ça, des changements réglementaires, des trucs. Et puis, je dirais qu'il y a deux dernières choses à observer. Le premier, c'est interroger des clients fidèles sur leurs perceptions, leurs intentions, etc. Alors, ils peuvent être biaisés aussi s'ils sont fidèles, mais tu vois, essayer de faire un peu la part des choses. Si objectivement ils disent « c'est vrai qu'en ce moment ton offre est moins compétitive, je trouve que tu communiques moins bien, ça peut être des indicateurs. » Et pareil, ouvrir grand ses écoutilles, c'est pour toi le vent en poupe.

  • Speaker #1

    Hashtag le vent en poupe.

  • Speaker #0

    Pour voir si nos concurrents mettent des choses. Comment ça va du côté de nos concurrents ? Je sais qu'avec les réseaux sociaux c'est un peu biaisé parce qu'il y a entre ce qu'ils disent et ce qui se passe, on ne sait jamais vraiment. Mais quand même, on peut avoir des indicateurs.

  • Speaker #1

    Avoir un œil.

  • Speaker #0

    Donc, en gros, comment différencier pour répondre en quelques mots ? C'est simplement aller creuser sur tout un tas de données et sur tout un tas de facteurs que je viens de te lister.

  • Speaker #1

    Ok, super. Merci beaucoup pour ta réponse. C'est très clair. Je pense qu'on a fait le tour de ce sujet-là. On espère, comme d'habitude, que ça vous aura donné de nouvelles perspectives.

  • Speaker #0

    Ça vous a plu ? Oui ! Ça fait longtemps qu'on n'a pas dit ça ! C'est vrai. Et si ça vous a plu ? N'hésitez pas à aller noter l'épisode 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée.

  • Speaker #1

    Ça me vient de le dire, ce petit générique. En tous les cas, on vous donne rendez-vous pour le prochain épisode, qui sera un épisode ressource.

  • Speaker #0

    Qui va parler de... On est à deux voix là, vraiment, c'est la fin, on n'en peut plus. Qui va parler de comment placer le client au cœur de toutes nos actions et décisions.

  • Speaker #1

    Ça va être passionnant. À bientôt, Elou.

  • Speaker #0

    À bientôt, Marjo.

Description

Dans cet épisode d'opinion, nous abordons la saisonnalité entrepreneuriale - ces fluctuations d'activité qui nous font alterner entre euphorie et remise en question totale (et parfois même panique à bord !). Nous explorons pourquoi tant d'entrepreneuses subissent ces cycles sans les comprendre, comment identifier vos propres saisons business (1 indice ? Elles ne sont pas forcément liées aux quatre saisons de Vivaldi), et surtout comment transformer cette réalité en avantage stratégique. Entre planification financière, adaptation des offres et équilibre émotionnel, découvrez comment faire de vos cycles d'activité un levier plutôt qu'une source de stress perpétuel (très mauvaise pour votre taux de cortisol).


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Marjorie : @le_vent_en_poupe_
Héloïse : @stratospheres_/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu veux parler d'astrologie, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alignement des chakras. C'est faux.

  • Speaker #0

    Ah, pardon, je pensais que tu voulais me dire d'arrêter de parler. Je continue alors. Oui,

  • Speaker #1

    tu peux. Non, non, je voulais faire... Alors, je l'ai très mal fait, je voulais faire le buzzer. Tu sais, faux. Mais du coup, j'ai raté. Ah oui, genre...

  • Speaker #0

    Ah, ça c'est mieux, un buzzer.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Bon, écoute, je vais essayer de m'améliorer.

  • Speaker #0

    Peut-être que t'as raison, oui. C'est un peu plus tendance.

  • Speaker #1

    Oui, regarde-nous là, en train de faire semblant qu'on connaît les tendances des trucs de mariage, alors que pas du tout.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas faire le buzzer, passe-moi. C'était un buzzer ça !

  • Speaker #1

    Tu sais que je me suis dit pourquoi elle fait la mouche ? Bienvenue dans On Air, le podcast qui parle stratégie et structuration d'entreprise de manière honnête et pragmatique. Je suis Héloïse, consultante business et fondatrice de Stratosphere. Je me suis accompagnée de Marjorie, ma partenaire depuis plus de deux ans.

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Marjorie, bras droit des entrepreneuses et fondatrice du Vent Pouf. Dans ce podcast, on approfondit vos réflexions business de manière vraiment concrète.

  • Speaker #1

    À chaque épisode, on alterne entre théorie et étude de cas, le tout ponctué de discussions animées sur l'entrepreneuriat qui vous parle réellement.

  • Speaker #0

    Notre objectif, c'est que vous repartiez avec des connaissances actionnables pour transformer votre activité durablement. Chez nous, l'entrepreneuriat féminin est un sujet sérieux qui mérite zéro raccourci et zéro compromis.

  • Speaker #1

    Mais rassurez-vous, sérieux ne veut pas forcément devenir ennuyeux. Embarquez-nous dans vos oreilles des collages imminents. Coucou Marjo !

  • Speaker #0

    Coucou Hélo ! Ça va ? Oui ça va très bien ! On recommence pour la troisième fois, soyons honnêtes ! De quoi on va parler aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on se retrouve pour un épisode opinion où on va parler de la saisonnalité des entrepreneurs de service. Un épisode opinion pour rappel c'est quoi ? C'est un épisode dans lequel nous discutons tous les deux de manière animée ou pas. On a pris des cafés, on a pris des cafés. On va s'interroger sur une problématique, on va définir en quoi déjà c'est une problématique, puis on va donner des définitions, essayer de décortiquer des croyances, contextualiser donc ce sujet, et puis après proposer des astuces, des solutions, faire des ouvertures.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, on va parler de la saisonnalité.

  • Speaker #1

    Tu veux dire qu'on va parler des quatre saisons ?

  • Speaker #0

    Non, pas du tout. On va essayer de s'interroger pourquoi en septembre, on peut se retrouver complètement surchargé dans son agenda et crier à l'aide pour avoir des vacances. Et on se retrouve six mois plus tard à déprimer parce qu'on est en pleine période de creux et qu'on n'aura pas de demande. On n'a plus jamais de client. Voilà, c'est ça. Donc, on remet en question tout notre business et toute notre vie d'ailleurs.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Donc, on va essayer d'apporter un éclairage sur ce phénomène qu'est la saisonnalité. et donner, comme tu l'as dit précédemment, des ouvertures.

  • Speaker #1

    Des ouvertures pour voir comment on peut transformer cette saisonnalité qui nous paraît très anxiogène en un avantage stratégique.

  • Speaker #0

    Oui, et en faire un levier plus que de le subir. On rentre dans le vif du sujet ?

  • Speaker #1

    Allez, on attaque, c'est parti !

  • Speaker #0

    Pourquoi, du coup, il y a tant d'entrepreneuses qui souffrent et subissent la saisonnalité ? C'est le postulat de départ de cet épisode d'opinion. soit du coup parce qu'elles l'ignorent, elles n'ont pas conscience de la saisonnalité de leur business, soit parce qu'elles la subissent de plein fouet, sans vraiment la comprendre. Du coup, on a identifié cinq points qui nous paraissaient importants et cinq problématiques qui amènent le fait de ne pas avoir conscience de la saisonnalité dans son business. Ou de la subir,

  • Speaker #1

    pourquoi c'est un problème.

  • Speaker #0

    Exactement. Le premier, c'est la perte d'énergie et de temps. C'est-à-dire que comme on ne va pas anticiper les périodes de... pic d'activité et de creux aussi. Mais là, on va plus parler du pic. Ça va générer du stress inutile parce qu'on peut se retrouver complètement surchargé, surmené, sous l'eau. Ça nous est tout arrivé de se retrouver avec plein de demandes clients qu'on accepte et de se dire mais comment on va arriver à tout délirer exactement. Donc, on a un risque de surcharge pendant les périodes de fortes demandes. Par exemple, on pourrait prendre l'exemple d'une photographe de mariage. qui peut vite se retrouver submergée pendant la saison haute, donc entre avril-mai et septembre-octobre, parce que c'est la période haute de son activité, qu'il y a beaucoup de demandes entrantes pour des shootings de mariage. Et en termes de perte d'énergie et de temps, il y a aussi une mauvaise allocation des ressources et des efforts au mauvais moment. C'est-à-dire que ce qui va nécessiter un travail de fond, si on ne l'anticipe pas, on va peut-être se retrouver à devoir le mener en même temps. que la production qu'on doit faire pour les clients. Et du coup, on se retrouve avec plus rien à faire en période de creux. Donc, une mauvaise anticipation va avoir pour conséquence de ne pas mettre les ressources au bon endroit au bon moment.

  • Speaker #1

    Donc, c'est vrai, en fait, on va perdre beaucoup son temps, son énergie dans des moments de surcharge pour essayer de compenser tout ça. Mais tu as aussi l'inverse, c'est-à-dire que dans les périodes de creux, Là, c'est des moments où il y a une spirale négative qui va se créer, où tu vas perdre en confiance. Donc, l'exemple le plus courant, c'est janvier-février. Et moi, ça m'est beaucoup arrivé. En plus, on est à la période où on tourne. C'était récemment, janvier-février. J'ai eu pas mal d'entrepreneurs qui sont venus me voir un petit peu en panique dans mes copilotes, en me disant « j'ai aucune demande en 30 » , etc. Et du coup, elles étaient dans un cycle de doutes qu'elles prenaient comme un échec personnel, parce que c'est souvent le cas, en se disant, en fait, mon offre ne plaît plus, je n'aurai plus jamais de clients, il faut tout que je remette en question, mon positionnement, mon site, mes offres. Ça crée une remise en question qui est hyper anxiogène. Petite parenthèse, les deux, trois clientes qui m'ont fait ça, je leur ai dit, va regarder tes chiffres de l'année dernière à la même période. Elles étaient là, ah mais non, mais tu as raison, en fait, c'était les mêmes chiffres. Donc bon, mais ça, on va en parler plus tard. Et en fait, cette perte de confiance, cette spirale négative, elle crée des situations d'auto-sabotage où finalement, du coup, tu n'oses plus prendre des décisions, tu n'oses plus avancer, tu tires une balle dans le pied parce que forcément, tu es dans quelque chose de très négatif. Tu vois, il y a une sorte de paralysie décisionnelle aussi où tu te dis, là, en ce moment, ça ne va pas, je n'ai pas de demande. Donc du coup, tu n'es pas dans l'action, tu n'es pas en train de préparer les périodes de fortes demandes qui vont suivre.

  • Speaker #0

    et en outre Point important, un autre problème qui est soulevé par le fait de ne pas connaître sa saisonnalité, c'est qu'on peut manquer des opportunités business. Par exemple, proposer une offre au mauvais moment de l'année.

  • Speaker #1

    Un mauvais timing.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Si je reprends l'exemple de la photographe, de ne pas parler, par exemple, de son offre de mariage en fin d'année, alors que c'est potentiellement là que ses clients, ses futurs mariés vont préparer le choix de leur prestataire. Oui,

  • Speaker #1

    alors le mariage, c'est encore... particulier parce que t'as un an et demi de réservation avant. Mais oui, je suis d'accord avec toi. Il y a ce truc-là de... Il y a des cycles décisionnels.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et du coup, c'est important de les connaître, de connaître les cycles décisionnels de nos clients pour prendre toutes les opportunités qui peuvent se présenter à nous.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Et puis, t'as raison, cette histoire de timing, elle est particulièrement vraie dans tout ce qui est communication et vente. Il y a un vrai timing, par exemple, que Si tu fais ton gros lancement en période de vacances, ça dépend. Ça se trouve, pendant leurs vacances, ta cible, ils sont réceptifs à ça. C'est le cas, par exemple, pour, je ne sais pas, tu sais, les salles de sport qui se remplissent au 1er janvier. En fait, c'est souvent en décembre que les gens se disent « Allez, j'y vais ! » Mais ouais, c'est septembre. C'est ça, ouais, t'as ça aussi. Pendant l'été, les gens sont sur la plage et ils mangent des glaces et ils se disent « Ouh là là, septembre, je lui mets ! » Non, je ne suis pas coupable de ça, c'est faux. Mais ouais, voilà, il y a cette histoire de timing et c'est vrai que c'est particulièrement impactant dans tout ce qui est com, vente et tout. Et moi, je trouve que le fait de négliger sa saisonnalité, ça a un problème que ça soulève qui est hyper important. Tu vas comprendre ce que je veux dire parce que je pense que c'est peut-être le truc qui ressort le plus quand on parle de saisonnalité, c'est le stress financier. Hum. Les problèmes de trésorerie. Les entrepreneurs, elles savent, alors au fur et à mesure, elles le savent, c'est quelque chose qui s'assainit avec les années où tu apprends à gérer ta trésorerie, tu apprends à faire des réserves, etc. Donc, tant mieux. Mais c'est vrai qu'au début, c'est quelque chose auquel on est toutes assez soumises. Tu n'anticipes pas, tu n'as pas la trésorerie. Donc, en fait, parce que tous les ans, tu te remets un peu dans ce déni de non, non, mais ça va aller, ça va être lisse. Donc, toi, tes charges, elles sont les mêmes toute l'année. Ton salaire, il est le même toute l'année. Mais le chiffre, il ne rentre pas pareil. Et si t'as pas anticipé, si t'as pas bien compris tous ces mécanismes là, ben t'as une tension financière qui pourtant pourrait être évitable. Et ça t'amène, on en parlait tout à l'heure, à des fois prendre des projets pour rien quoi.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. décider de travailler avec des clients qui du coup vont pas forcément être dans notre cible mais parce que on est en panique on se dit qu'on va pas rentrer d'autres clients suffisamment etc du coup on choisit de travailler avec des personnes mais avec qui on sait d'avance que ça va pas matcher et c'est souvent là où il faut écouter notre petite voix intérieure c'est pas toujours évident mais soit des clients qui vont pas matcher ou vraiment tu sais on se dit il faut que je fasse rentrer de l'argent quoi qu'il arrive tu vois Merci.

  • Speaker #1

    Soit aussi, moi ce que je vois autour de moi, c'est des exemples de personnes qui sont actuellement chargées, mais s'inquiètent de la suite, donc prennent plein plein plein de projets sans avoir étalé tout ça dans un calendrier, sans avoir anticipé qu'en septembre c'est plutôt comme ça, etc. Et du coup, en fait, elles se surchargent de plus en plus parce que dès qu'elles ont un creux dans les demandes, c'est la panique. Et ça, c'est beaucoup lié, évidemment, au stress financier. C'est-à-dire que tu dis à une entrepreneuse, il n'y a plus de notion d'argent, on se fait tout beaucoup plus.

  • Speaker #0

    On vivrait dans un monde de bisounours. Et un dernier problème qui peut émerger aussi de ne pas prendre en compte la saisonnalité de son activité, c'est tout simplement le fait que ça nous fait faire le grand 8 émotionnel. Clairement. On alterne entre l'euphorie des périodes hautes, en mode c'est trop bien, il y a plein de clients qui rentrent, j'ai plein de demandes, et les périodes où on rentre dans un mode déprime. Oh là là, mais c'est la panique, j'ai plus de demandes, comment je vais faire pour la suite ? Et ça, c'est épuisant. Donc, oui, c'était... Oui, complètement. Et c'est un sentiment d'instabilité permanente qui se dégage et d'imprévisibilité. J'ai bien articulé.

  • Speaker #1

    Eh, t'as réussi à tout dire !

  • Speaker #0

    Et ça, sur notre santé mentale et physique, malheureusement, c'est pas un bon indicateur. C'est clairement pas agréable, c'est un vrai impact. Et du coup, ça a pour conséquence qu'on va percevoir la saisonnalité. un peu comme quelque chose de fatal, de c'est comme ça et je ne peux pas l'utiliser à mon avantage et comme levier stratégique. En fait,

  • Speaker #1

    je trouve que tu as les deux. C'est soit tu es dans le déni en mode autruche complet et en fait, tous les ans, tu resets. Tu sais, genre le 1er janvier, tu appuies sur un bouton et tu oublies tout ce qui s'est passé l'année dernière. Et tous les ans, tu fais le tour de ton bocal. Et moi, c'est un truc que j'ai beaucoup fait pendant longtemps, ça. En mode, ah oui, c'est vrai, l'année dernière, c'était la merde à cette période-là. Oh oui, c'est vrai, c'était la merde. Tu fais le tour de ton petit bocal. Ou alors tu te dis, c'est comme ça, je ne peux rien faire, je suis obligée de le subir. Alors qu'en fait, il y a beaucoup de choses à faire. Mais avant d'aller dans toutes ces solutions qu'on vous a promis pour la troisième partie de ce podcast,

  • Speaker #0

    on vous tient.

  • Speaker #1

    Je te propose qu'on fasse un petit zoom sur tout ce qui est définition, croyance, contextualisation. En commençant par se demander, qu'est-ce que c'est la saisonnalité dans un business ? Et est-ce que c'est lié aux saisons ? Non ! La réponse est non ! Si on définit la saisonnalité entrepreneuriale, c'est l'ensemble des fluctuations récurrentes et prévisibles qui vont affecter ton business. Évidemment, ça peut suivre les saisons de Vivaldi, les saisons traditionnelles. Là, j'aimerais tellement qu'au montage, tu mettes la musique. Mais en réalité, si on croise un petit peu plus, il existe... plusieurs types de saisonnalités. Donc, on va essayer de les lister. Je suis sûre qu'il y en a d'autres encore qu'on pourrait trouver. Mais si on prend les plus courants, il y a la saisonnalité de la demande. Donc, en fait, il y a des cycles d'achats.

  • Speaker #0

    C'est la plus évidente, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Il y a la saisonnalité du besoin. Donc, le besoin auquel tu réponds, il devient plus aigu. Alors là, c'est un petit peu subtil. Le besoin est juste avant la demande. C'est-à-dire que si tu peux anticiper le besoin par rapport à la demande, il peut y avoir un différé entre les deux. Le besoin peut se... manifester avant la demande. Donc voilà, si tu veux, tu vas capter ça.

  • Speaker #0

    Oui, je vois très bien. C'est pas mal ce qu'on voit au titre qu'on prospecte.

  • Speaker #1

    Exactement. Pour la vente particulièrement, ça peut être pertinent. Il y a la saisonnalité budgétaire. Donc ça, c'est surtout valable pour les personnes, je trouve, qui travaillent avec des institutions ou des grosses structures qui ont des cycles d'achats, des budgets qui se débloquent, des trucs comme ça. Il y a la saisonnalité sociale. liés au groupe auquel on appartient. Ça peut être tout simplement au niveau perso, les vacances, les rentrées, les événements sociaux, mais ça peut être aussi sur des groupes un peu plus larges. Par exemple, si la parentalité, tu vois, c'est un groupe un peu plus large, ça va être jalonné pas mal par les saisons, les rentrées, des classes, les vacances, etc. Et je me suis noté aussi la saisonnalité énergétique. Donc là, c'est... tes propres... Alors, c'est pas un truc perché.

  • Speaker #0

    Tu veux parler d'astrologie, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alignement des chakras ! Non, non, pas du tout. C'est vraiment tes propres cycles d'énergie et de créativité où, au fur et à mesure qu'on se connaît dans l'entrepreneuriat et qu'on apprend à travailler avec soi-même au fur et à mesure des années, on détecte forcément des cycles. Vous voyez, donc là, j'en ai cité quelques-uns. Je suis sûre qu'on pourrait en trouver d'autres si on creusait. Mais pour moi, la saisonnalité, ça peut être plus ou moins subtil. il faut apprendre à la reconnaître mais en tout cas elle existe bel et bien.

  • Speaker #0

    Et je trouve ça intéressant ce que tu nous partages parce que je pense qu'en termes de saisonnalité on pense tout de suite beaucoup plus à celle de nos clients. La demande. Et moi j'avais pas tellement conscience de... C'était inconscient. On connaît les autres saisonnalités mais je trouve que c'est intéressant de les mettre en avant là dans notre...

  • Speaker #1

    Et de les croiser.

  • Speaker #0

    Oui complètement. Oui, parce qu'on peut avoir une saisonnalité, enfin plusieurs saisonnalités quelque part dans notre business.

  • Speaker #1

    Qui se cumulent et qui se croisent. Et en fait, je pense qu'on t'apprend à les faire coïncider toutes. Tu te retrouves à te dire, il ne faut plus que je travaille qu'un mois sur douze.

  • Speaker #0

    Je vais prendre onze mois de vacances.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est la bonne conclusion.

  • Speaker #0

    Je ne vais faire que du produit passif. Allez, au revoir.

  • Speaker #1

    Allez, c'est bon, c'est parti, on a réglé tous vos problèmes.

  • Speaker #0

    Du coup, maintenant qu'on a parlé de la définition, on va s'intéresser un peu plus aux croyances limitantes autour de la saisonnalité. La première, c'est de se dire que comme on est prestataire de service, il n'y a pas de saisonnalité dans notre business. Non, non,

  • Speaker #1

    non, c'est faux.

  • Speaker #0

    Ah, pardon, je pensais que tu voulais me dire d'arrêter de parler. Je continue alors. Oui,

  • Speaker #1

    tu peux. Non, non, je voulais faire, je l'ai très mal fait, je voulais faire le buzzer. Tu sais, faux. Mais du coup, j'ai raté. Ah oui,

  • Speaker #0

    voilà. Ah ça c'est mieux un buzzer Ok,

  • Speaker #1

    bon écoute, je vais essayer de m'améliorer

  • Speaker #0

    Donc une des premières croyances c'est oui en prestation de service j'ai pas de saisonnalité. Moi typiquement quand j'ai démarré c'est une question à laquelle je m'étais jamais déjà j'avais pas conscience de ça et je me disais mais moi j'ai une saisonnalité dans le business je voyais pas ça. On peut se demander aussi à quoi ça sert en fait de la comprendre la saisonnalité puisque on peut se dire de toute façon je dois vendre toute l'année, je dois communiquer, je dois vendre, je dois prospecter toute l'année donc quel est l'intérêt au final ? Et on abordera toutes ces questions après dans la partie ouverture et astuce. On peut aussi se dire que les creux veulent dire que je ne travaille pas assez. Ah oui, ça. Genre à l'ère où on a aussi un mythe de la productivité, où il faut tout le temps qu'on soit productif, qu'on travaille tout le temps, qu'on ait des choses à faire. Quand on a des périodes de creux, on peut se dire, non mais en fait, c'est parce que je ne fous rien de ma journée. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. En fait, ce n'est pas lié à la saisonnalité, c'est plus lié à nous-mêmes. Oui.

  • Speaker #0

    On peut aussi se raconter qu'une bonne entrepreneur, c'est quelqu'un qui a une activité constante. Donc ça revient un petit peu aux autres points qu'on évoquait, le fait d'avoir des clients de manière très régulière, tout au fil des mois, que c'est comme ça qu'une entreprise doit fonctionner.

  • Speaker #1

    En fait, si on creuse derrière la psychologie, derrière cette forme de résistance à la saisonnalité, et tu viens de le dire, je suis tout à fait d'accord avec toi, il y a cette histoire de contrôle. En fait, si on résiste tant à la saisonnalité, surtout au début... des 3 à 5 premières années de notre vie d'entrepreneuse, c'est parce qu'on a peur de l'incertitude et qu'on a une volonté de contrôler ce qui se passe. Admettre qu'il y a des cycles de saison, c'est accepter qu'il y aura des périodes plus creuses. Et comme tu l'as dit, il y a vachement ce truc de l'entrepreneuriat, c'est la croissance. On ne peut pas trop afficher de périodes de creux. Il y a même une sorte de pression sociale un peu de se dire je ne peux pas dire que là, c'est un creux pour moi. Oui, complètement. Et c'est bête, parce que tu vois, si je te donne un exemple, moi je connais une entrepreneuse, je ne vais pas la citer. Elle se reconnaîtra dans tous les épisodes, on va faire des dédicaces. Non, tu vois, elle est architecte d'intérieur. Et quand on avait discuté pour travailler ensemble, elle m'avait expliqué qu'elle, elle avait fait tout son chiffre de l'année, donc autour des 50, en six mois. Et qu'en fait, les six mois d'après, elle avait... pas eu de projet, mais que ce n'était pas un problème puisqu'elle avait fait tout son chiffre en six mois. Mais du coup, elle se sentait mal. Elle se disait pendant ces six mois, qu'est-ce que je peux faire ? Je sais que ce n'est pas le cas de toutes les personnes qui nous écoutent et qu'elles aimeraient bien peut-être se retrouver dans cette situation.

  • Speaker #0

    Avoir ce problème.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai qu'il y a ce côté un peu tabou. Ce côté, il faut performer de manière constante.

  • Speaker #0

    Oui, tu as raison. Et une dernière chose que je voulais dire, c'est parce que je me rends compte qu'on n'a pas forcément donné trop d'exemples. pour illustrer, je pense que ça peut être pas mal par exemple en coaching consulting alors ce sont des exemples génériques à adapter aussi à vous votre contexte mais sur le secteur du coaching consulting on peut avoir des pics par exemple à la rentrée et en janvier ça va être des périodes où nos clients vont vouloir travailler de fond sur leur business et avoir plutôt des creux en été et en décembre, parce que les clients vont être sur la partie plus opérationnelle ou vacances en été. Ça, c'est très vrai pour moi,

  • Speaker #1

    typiquement. C'est quelque chose que je vois beaucoup. L'effet, à partir de septembre, je prends mon business en main, à partir de janvier. C'est très lié à ce cycle de résolution.

  • Speaker #0

    Du coup, lié à la saisonnalité, si je reprends ce qu'on disait plus haut, peut-être à la saisonnalité sociale, les calendriers collectifs des vacances, des rentrées.

  • Speaker #1

    Business, il y a ça.

  • Speaker #0

    Sur le domaine, par exemple, des experts comptables, on sait qu'il y a une grosse période de surcharge au moment des bilans comptables. Là, quasiment, je pense qu'ils font une grosse partie de leur chiffre d'affaires sur Darfer. Leur chiffre Darfer, sur cette période. Et que le reste de l'année, c'est plus calme. Sur le secteur prestataire autour du mariage, de l'événementiel, là en Lattie, ça va être typiquement la concentration à la belle saison, l'été et l'hiver, ça va être la période creuse.

  • Speaker #1

    Je pense que ça se lisse un peu ces dernières années, mais on demande à nos copines photographes, mariages,

  • Speaker #0

    wedding planners.

  • Speaker #1

    Oui, mais j'ai l'impression que c'est un peu moins vrai qu'avant. Je pense que c'est toujours très vrai, mais j'ai l'impression qu'il y a peut-être une petite montée des mariages d'automne, hiver, etc.

  • Speaker #0

    Ah oui, peut-être que tu as raison. C'est un peu plus en tendance.

  • Speaker #1

    Regarde-nous là, en train de faire semblant qu'on connaît les tendances des trucs de mariage, alors que pas du tout.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas faire le buzzer, passe. C'était un buzzer ça !

  • Speaker #1

    Tu sais que je me suis dit, pourquoi elle fait la mouche ?

  • Speaker #0

    C'est n'importe quoi. On vous a dit podcast sérieux sans se prendre au sérieux. On respecte notre promesse.

  • Speaker #1

    Donc, on va arrêter de faire la moule. Voilà,

  • Speaker #0

    sur le domaine marketing et communication, là, on va être plutôt aligné sur les lancements clients et les événements commerciaux. Donc là, ça va être les moments de pic d'activité. Et finalement, dans le secteur plutôt santé, bien-être, on peut avoir une forte demande en période post-fête. Voilà, je veux reprendre ma santé en main. Typiquement, soit à la rentrée aussi, ou après les fêtes en janvier. Et les périodes de stress collectif, les rentrées scolaires.

  • Speaker #1

    La vie finalement n'était pas un stress collectif ?

  • Speaker #0

    Non, pas du tout. En ce moment ?

  • Speaker #1

    De très bons exemples.

  • Speaker #0

    Voilà, on espère que ça vous permettra un peu de vous mettre davantage dans le bain de la saisonnalité.

  • Speaker #1

    Et du coup, maintenant qu'on a vu toute cette partie définition, croyance, mise en contexte, Et avant ça, pourquoi ? la saisonnalité négliger peut-être un problème, je te propose qu'on passe à la partie astuce.

  • Speaker #0

    Ouverture.

  • Speaker #1

    Ouverture. Solution concrète. Ce qui est intéressant, c'est de voir comment est-ce qu'on peut transformer la saisonnalité qui peut paraître comme un challenge, de prime abord, comme une opportunité. Déjà, la première chose qu'on peut faire, la base de ce que je conseille à toutes mes clientes, C'est de cartographier sa propre saisonnalité. Alors quand je dis sa propre saisonnalité, ce n'est pas forcément juste nous en tant que personnes, mais c'est notre cible, notre marché.

  • Speaker #0

    De notre business.

  • Speaker #1

    Voilà, de notre business. C'est nous et notre business. Donc évidemment, ça passe par de l'observation, de la récolte de données. Donc l'idée, c'est de regarder ces X dernières années d'activité et de voir mois par mois ce qui se passe dans différents domaines. Typiquement, tu vois, dans la méthode de bilan que je propose dans Business Class, avec le bilan de l'année et la feuille de route, c'est un des grands axes qu'on travaille. C'est de repérer cette saisonnalité pour pouvoir anticiper et du coup se préparer à l'année d'après.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'ai fait typiquement avec la feuille de route et bilan de Business Class.

  • Speaker #1

    Ça a marché, tu veux dire, Marjorie ?

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai que c'était quelque chose que je n'avais jamais fait et du coup, j'avais repris. à peu près, dans les grandes lignes, les pourcentages de mon chiffre d'affaires de l'année dernière. Bon, en prenant en compte un congé maternité, mais bon, passons. Et que j'ai réappliqué à cette année pour établir mon prévisionnel financier.

  • Speaker #1

    C'était hyper intéressant. C'est beaucoup à avoir dit que ça avait fait des déclics, en fait, justement, sur l'aspect décisionnel. Donc, voilà. En tout cas, observer ce qui s'est passé sur les dernières années, donc sur le nombre de demandes en tranq, le chiffre d'affaires réalisé, les ventes par type d'offres, le niveau d'énergie, de motivation. et aussi les événements externes qui ont pu influencer. Si on a des lancements, des cycles de lancement, si on a des vacances, je pense à toutes celles qui nous écoutent qui ont des enfants qui sont scolarisés, on est quand même très sensibles à tout ce qui est vacances scolaires. Voilà, donc récupérer de la donnée, donc mois par mois, pour pouvoir ensuite regarder s'il y a des trimestres ou des périodes qui se dégagent. Évidemment, la question que vous pouvez vous poser à ce stade-là, si vous dire, moi je débute, je n'ai pas de données ou ça fait très peu de temps, du coup ce ne sera pas significatif. Là, peut-être que vous pouvez interroger des consoeurs un peu plus expérimentés, vérifier un peu les schémas de votre secteur. Mais en tout cas, de récolter toutes ces données-là. Et si vous ne l'avez pas encore fait, vous pouvez prévoir de le faire pour cette année qui est en cours et pour toutes les années d'après. Parce que ça va vous donner un super pouvoir, le pouvoir de l'anticipation. Et vous allez pouvoir passer de la réaction à l'anticipation. et plutôt que de vous dire ah là là, en février c'est la cata, je pense qu'il faut que j'arrête tout et que j'aille élever des chèvres dans le lardac, vous allez pouvoir vous dire, non seulement c'est normal, mais en plus, même avant ça, avoir prévu qu'en février ce serait light, et du coup avoir prévu des actions dans votre mois de février qui s'alignent avec ce cycle-là.

  • Speaker #0

    Et une fois qu'on a cartographié sa saisonnalité, on peut du coup adapter sa stratégie commerciale et sa stratégie de communication. donc on peut par exemple intensifier ces actions commerciales avant les périodes de pic d'activité donc en termes de communication, de vente de prospection. Pour moins subir exactement et créer de l'attente on peut prendre un exemple si on sait qu'on va avoir un pic d'activité en général en septembre et bien on peut créer de l'attente avant l'été pour venir alimenter cette période de préconversion et du coup vendre aussi plus facilement en septembre. On peut aussi utiliser les périodes creuses pour nourrir le lien avec sa communauté et créer du désir.

  • Speaker #1

    Oui, ça, je fais le lien avec ce que tu disais tout à l'heure, où tu disais, tu sais, une des croyances, c'était « moi, j'ai besoin de vendre toute l'année » . Oui. Du coup, je trouve que c'est vachement lié à ça. C'est-à-dire que, bah, toi, tu le sais bien, parce que tu accompagnes les personnes en prospection, développement commercial. Et en fait, c'est quelque chose qui se travaille toute l'année. Oui. Et les clients ont vachement tendance, tu me dis si je me trompe, mais à le travailler en dents de scie. Oui. et Et tu peux le travailler de manière un peu plus haute, forte, etc. Mais en fonction de ta saisonnalité.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Typiquement, sur la prospection, tu peux te dire s'il y a des périodes où tes clients vont être moins disponibles, tu vas être plus sur la recherche de fonds, de la recherche de prospects. Sur une autre période, tu vas être plus sur la prise de contacts. Tu vas aller vraiment au contact de tes clients parce que la période de recherche, tu l'auras déjà faite. Donc, tu peux, au sein même de ta prospection, varier tes efforts. Ça peut aussi s'adapter à ta saisonnalité. On peut aussi adapter les canaux de communication selon la saison. On peut aussi créer des offres saisonnières qui vont répondre à des besoins spécifiques du moment. Je pense que toi, ça peut être le cas sur des thématiques business qui vont être plus travaillées à certains moments de l'année.

  • Speaker #1

    Le bilan de fin d'année, je suis sûre qu'on en a parlé. À l'été, je sais qu'il y a beaucoup de personnes qui font des cahiers de vacances aussi, dans le coaching, ou même d'ailleurs, ça s'est répandu dans plein d'autres domaines. Donc oui, effectivement, il y a ça aussi.

  • Speaker #0

    Et une des autres actions pour adapter sa stratégie commerciale et de communication, ça peut être de planifier les lancements et les relances en fonction vraiment du calendrier décisionnel de nos clients. Oui,

  • Speaker #1

    de là où ils en sont. Et là, je reviens sur ce que tu disais quand tu disais adapter tes canaux de communication à la saison, parce qu'on est passé vite. Mais tu vois, ça peut être de dire, alors ça dépend vachement du domaine, etc. Mais ça va être de dire, par exemple, l'été, les gens, ils sont plus sur leur téléphone que dans leur mail. Même si bon, ils sont peut-être pas sur en B2B, les gens sont peut-être pas sur Insta l'été. Voilà, quand ils sont à la plage, j'espère pour eux. Mais du coup, il peut y avoir quand même ce truc de se dire, je vais plus faire de la com Insta en été que les gens sont sur leur téléphone. un peu délaissé manouzetteur parce que les gens ne checkent pas leurs mails, et dans une période plus classique, intensifié manouzetteur. Et tu vois, ça vient avec ce que tu disais de regarder sa saison pour aussi proposer des offres et trucs comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    adapté en fait, adapté à la saison. C'est ça.

  • Speaker #1

    Un autre conseil qu'on peut vous donner pour travailler main dans la main, avec la saisonnalité, c'est évidemment la planification financière. On en parlait juste avant, le côté stress financier, etc. etc. L'idée, évidemment, c'est la cigale et la fourmi. On la connaît tous, toutes et tous. C'est de provisionner pendant les périodes fastes pour les périodes creuses. Donc là, concrètement, ça veut dire quoi ? Déjà, ça veut dire d'avoir un prévisionnel financier, mois par mois, qui tient compte de sa saisonnalité. Si tu sais, par exemple, que tu fais 35% de ton chiffre d'affaires au deuxième trimestre, on en parlait notamment avec les mariages, tu vois, gros pic saison, printemps, été. Et je ne sais pas, 25% à la fin de l'année, pour X raisons, ça veut dire que les autres périodes, tu dois en faire beaucoup moins, donc tu peux beaucoup moins te stresser. Si vous arrivez à anticiper vraiment sur une année donnée vos rentrées d'argent, en tout cas à découvrir, détecter des cycles, vous pouvez tout à fait faire 20 000 les trois premiers mois, 40 000 les trois derniers mois, et le milieu de l'année, vous faites 10 000, mais ce n'est pas grave parce que vous avez atteint vos objectifs. Donc, établir un prévisionnel, c'est hyper important. Après, un autre levier, évidemment, c'est dans la mesure du possible, parce qu'on ne peut pas forcément au début, mais c'est se constituer une trésorerie qui monte de plus en plus avec le temps et de créer un compte épargne qui va venir lisser cette trésorerie. Je ne sais pas si tu sais, mais dans ta banque pro, souvent, tu peux créer un autre compte d'épargne, comme tu as un compte d'épargne pro, où tu vas venir verser, par exemple... automatiquement, en pourcentage de tes revenus en période hot. Donc là, plutôt de te dire, je paye juste mon URSAF et ensuite, on se sert les fesses. Non, c'est de te dire, je sais qu'en période hot, j'engrange beaucoup d'argent. Plutôt que de me le verser en mode vida loca, c'est bon, on peut tout cramer. De le mettre de côté pour les périodes où ça va être un peu plus difficile. De la même manière.

  • Speaker #0

    Tu peux essayer de te verser ton salaire. Salaire, alors je dis bien salaire entre guillemets. Vous ne voyez pas,

  • Speaker #1

    mais on fait les guillemets avec les doigts.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fonction de votre forme juridique, ce n'est pas forcément une rémunération, mais vous avez compris l'idée. Basé sur votre moyenne annuelle de chiffre d'affaires et pas de vivre au rythme des facturations. Encore une fois, le mois où tu touches 10 000, tu te verses ça, le mois d'après, tu n'as plus rien. Donc c'est anticipé. Et un dernier point que je veux dire, c'est que tu peux aussi planifier tes investissements en fonction de tes cycles. Donc, investir quand tu as des liquidités ou alors prévoir d'investir tes liquidités plus tard pour les creux. Donc, par exemple, si un mois tu gagnes beaucoup d'argent, tu peux tout à fait prendre une partie de cet argent, le mettre de côté en te disant quand je serai dans mon creux, je reprends cet argent pour me payer la formation dont j'ai besoin parce que là, j'ai l'argent. Tu vois, plutôt que de te dire en fait, il faut que j'investisse quand je l'ai. Tu peux prévoir de cette manière-là. Donc, tout ce qui est planification financière, pas en fonction de ses cycles, c'est un vrai levier.

  • Speaker #1

    Et un autre point qu'on voulait évoquer avec vous pour tourner la saisonnalité à notre avantage, c'est de transformer les périodes creuses en opportunités stratégiques. Donc on l'a un petit peu évoqué précédemment, mais pour entrer un peu plus dans le détail, ça va être par exemple de créer du contenu annuel pendant les périodes de creux. Donc là, c'est de l'anticipation dans sa création de contenu. On sait que les trois mois qui vont venir, on va être ultra chargé et du coup d'anticiper parce qu'on sait qu'on aura... pas le temps de créer du contenu qui est pour autant très stratégique pour le développement de notre activité. Ça peut être aussi de mettre à jour nos systèmes, notre opérationnel au sein de notre business, donc mettre en place des automatisations pour gagner du temps, fluidifier... fluidifier...

  • Speaker #0

    avec un feu sur la langue...

  • Speaker #1

    ou l'épisode comme ça... fluidifier son processus interne, ça peut être de revoir aussi ces processus de... Pendant sa collaboration avec ses clients. Oui, oui. Enfin voilà, tout ce qui est… Inspirant. Exactement. Merci, tu as réussi à mettre des mots, je pense que je n'arrivais pas. On peut aussi, pendant les périodes creuses, développer de nouvelles offres, se former, tu en parlais juste avant, faire de la veille aussi sur son secteur pour rester au courant de ce qui se passe sur son marché, les nouvelles tendances au niveau macro, essayer de rester aussi ancré dans son marché. Ça peut être aussi de travailler sa vision à long terme et sa planification stratégique. Donc là, je reviens aussi à la feuille de route. Ça peut être important, et c'est important, mais ça peut être stratégique de profiter d'une période creuse pour s'interroger sur ce qu'on veut pour la suite et vraiment se poser. Parce que souvent, on est pris dans l'opérationnel et du coup, de prendre ce temps-là pour... réfléchir vraiment au développement stratégique de notre entreprise, c'est ultra important.

  • Speaker #0

    Et tu vois, ce que je voulais dire là-dessus, c'est que pour moi, il y a une histoire de discipline aussi. Dans le sens où ça ne va pas forcément se passer comme on veut. C'est-à-dire que si on ne l'a pas prévu, cette partie-là, si on n'a pas prévu le creux, on arrive dans le creux, on n'a rien à faire. Et là, on l'a vu, c'est la déprime, on remet tout en question, etc. Donc, tu n'es pas du tout dans le même état d'esprit que si tu t'es dit, en février, je prends mon mois pour travailler sur ça et ça et ça. Et à l'inverse, tu peux prévoir d'avoir un creux, mais qui n'arrive pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu vois, tu peux te dire février, mars, ça va être hyper calme. c'est un peu l'histoire de mon business et en fait c'est pas du tout hyper calme et tu peux te retrouver avec une frustration aussi de te dire du coup ça ça a pas marché donc je pense qu'il faut vraiment après ça s'apprend au fur et à mesure des années comme on arrête pas de dire les deux premières années t'as pas ta saisonnalité et en fait au fur et à mesure ça va s'affiner mais du coup je veux dire qu'il y avait aussi ce sens là et du coup ça me permet de faire le lien avec un autre point sur le fait alors c'est trop rigolo que ce soit moi qui parle de ça Merci. c'est pas mon truc les trucs perchés mais d'équilibrer son énergie son flow en fonction de ses cycles non mais de manière très sentie sentie sentie je ne sais pas pardon j'en ai aucune idée non mais tu vois c'est de l'air de rien c'est quelque chose de très rationnel au fur et à mesure des années on sait que son énergie elle fluctue et on a besoin d'un point de vue business stratégique d'aligner ses objectifs en conséquence dans ces périodes de hot il faut se concentrer sur la production, sur la livraison de clients. Il y a des périodes d'un peu de transition, où là, on peut être dans la vente, la prospection, des choses comme ça. Et les périodes creuses, où là, on peut être, comme tu viens de le dire, la créativité, la formation, la vision, etc. Tu vois, moi, avec le temps, maintenant, un bout de trois ans et demi de business, je sais que, grosso modo, l'été, je ne veux pas. L'été, je veux disparaître de la nature.

  • Speaker #1

    Tu veux profiter du soleil et de la mer.

  • Speaker #0

    Voilà, de ma famille, de ma fille, de mon mari, de mon chien, je veux être dans la nature. Et je disparais pendant presque de la surface de la Terre.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    je m'occupe de ma maison, de moi, de mon corps. Et le reste de l'année, je charbonne. À l'inverse. Mais du coup, je sais maintenant que l'été, je ne veux rien prévoir. Et il y a certaines choses que je ne veux pas du tout faire l'été. À l'inverse, je sais qu'on est beaucoup, et moi, c'est mon cas aussi, décembre, janvier, c'est la période des maladies. On le sait. Gros mot d'os à la période où tu vas te prendre un Covid dans la tronche.

  • Speaker #1

    Moi, c'est la transition au printemps. Tu vois, c'était là, c'était il y a quelques semaines.

  • Speaker #0

    Moi, ça fait quand même plusieurs années de suite. qu'en janvier, je finis sous antibiote, machin, cata, quoi. Et donc là, tu vois, je sais que les années suivantes, je ne vais pas prévoir des choses folles dingues en janvier. Après, ça dépend de chacun. Mais tu vois, ça peut être aussi de prévoir d'intégrer des périodes de repos de manière délibérée. Des vacances, il paraît que ça s'appelle. Les périodes de repos.

  • Speaker #1

    De manière consciente.

  • Speaker #0

    Oui, tu vois,

  • Speaker #1

    autoriser à partir en vacances.

  • Speaker #0

    Nous, entrepreneurs, aurons-nous le droit de faire ça ? Non, mais tu vois, moi, c'est la première année que je le fais, par exemple. J'ai anticipé là sur tout 2025. mes périodes de rush et après chaque période de rush, j'ai qu'à aller une semaine de vacances. Je suis hyper fière de moi parce que tu vois, c'est un truc que je n'ai pas fait depuis trois ans.

  • Speaker #1

    C'est bien, elle tient un bon point.

  • Speaker #0

    Merci Marjorie. Mais tu vois, j'avais une grosse période de rush fin d'année, début d'année. Début février, je suis partie en vacances. Pareil pour l'avril. Enfin, tu vois, j'ai segmenté mon année comme ça. Donc, vraiment important d'équilibrer son énergie en fonction de sa saisonnalité.

  • Speaker #1

    Et tant qu'on parle de calendrier, ma transition est toute trouvée. c'est vrai merci Elo un dernier point pour tirer profit de la saisonnalité c'est vraiment de créer son calendrier vraiment stratégique comme tu viens de l'évoquer de combiner tout en fait exactement donc ça va être de diviser son année en X saisons business on n'est pas obligé d'en avoir 4 comme les 4 saisons de Vivaldi mais peut-être qu'on a 2 saisons 3 saisons 6 alors à l'inverse on n'en a peut-être pas une sinon ça ne marche pas sinon il n'y a plus de saisons Et on n'en a peut-être pas 8 non plus, sinon on va être épuisé. On va plus avoir aux données de la tête. C'est faux.

  • Speaker #0

    Les coupages en 8, c'est qu'il y a un problème quelque part.

  • Speaker #1

    Et l'idée pour chaque saison business, ça serait de définir quelles sont les offres prioritaires, celles que je veux plus mettre en avant. Quelles sont les actions marketing à privilégier ? On en parlait tout à l'heure. Est-ce que je communique plus sur Insta ? Est-ce que je mets plus l'accent sur ma newsletter ? Quels sont les projets de développement que je vais affecter à telle saison ? Merci. Quelle formation est-ce que je vais suivre ? Est-ce que je vais plutôt travailler sur ma vision long terme, etc. Tu en parlais, l'importance aussi d'équilibrer les périodes de production, les périodes de création. Donc plutôt essayer de savoir dans l'année, en fonction de nos saisons, à quel moment on va être plus focus sur l'opérationnel pour nos clients versus les moments où on va être plus en mode création pour notre entreprise. Planifier les temps de repos, aka les vacances.

  • Speaker #0

    Les vacances.

  • Speaker #1

    C'est aussi important pour réussir aussi à tenir le rythme, tout simplement. Parce que sans vacances, on meurt.

  • Speaker #0

    On meurt, finalement. Si je me permets de reformuler ce que j'ai compris de ce que tu viens de dire, en fait, c'est un peu l'aboutissement de tout ce qu'on a dit précédemment. C'est en fait se dire, une fois que j'ai tout observé, que j'ai collecté de la donnée, que j'ai un recul suffisant, que j'ai pu identifier... mes types de saisonnalité, etc. C'est en fait venir construire toute sa stratégie autour de ça.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Sur tous les axes. Eh bien, très bien. Je pense qu'on a fait le tour et on a vu comment transformer sa saisonnalité, arrêter de la subir et plus en faire une alliée stratégique.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Si on résume, pour conclure, ce qu'on s'est dit, c'était que la saisonnalité était quelque chose quand même d'assez universel et... inévitable, surtout dans toute forme de business, j'ai envie de dire, parce que dans le e-commerce, les produits, etc., c'est aussi vrai. Dans les services plus, tu sais, je ne sais pas, esthétiques, tout ça, c'est vrai aussi. Donc, on va dire que quand même, c'est quelque chose d'assez inévitable. Que si on l'ignore et que tu fais, tu sais, le tour du bocal, tu te souviens,

  • Speaker #1

    à tous les ans, eh bien,

  • Speaker #0

    il va y avoir beaucoup d'anxiété, beaucoup de montagne russe, beaucoup de remise en question. Et que si on l'observe on l'anticipe, on s'adapte et on crée donc du coup sa stratégie en fonction des saisons, ça peut devenir un vrai avantage pour son business. Et finalement, se dire que ce n'est pas juste une question de survie de son business, mais surtout cette histoire de saisonnalité, c'est un rapport à l'équilibre personnel et à la santé mentale.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Et en fait, c'est important de switcher en mode actif aussi sur cette question-là et pas juste d'être en mode passif. passive de se dire, en fait, c'est une fatalité, c'est comme ça, j'ai pas le choix, je peux pas faire autrement Moi, j'avais quand même une dernière question à te poser, Hélo. C'est comment on peut faire pour différencier un simple creux saisonnier d'une véritable baisse d'activité qui va nous faire stresser ?

  • Speaker #0

    Qui doit nous alarmer.

  • Speaker #1

    Qui doit nous alarmer, oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Non, mais c'est vrai que c'est une bonne question, parce que ça peut arriver dans un sens comme dans l'autre. On l'a vu, le creux saisonnier qui... La baisse d'activité qui est en réalité un creux saisonnier. Donc ça, ça va dans ce sens-là. Mais par contre, tu peux avoir l'inverse. Te dire, c'est bon, c'est mon creux saisonnier. Sauf qu'en fait, c'est ton activité qui est en berne. Moi, je dirais qu'encore une fois, on part des données. Donc la première chose à faire, c'est de comparer ces données actuelles avec les mêmes périodes des années précédentes. Donc on en a parlé un petit peu dans l'épisode déjà. Regarder si le marché global, il connaît une tendance en berne ou pas. voir si la baisse, elle touche tous tes services. produit ou seulement une partie, de regarder des indicateurs, de croiser un peu les indicateurs, tu vois. Par exemple, les visites sur ton site, si elles ont baissé drastiquement, on te dit, et que ta demande, quelque part, il y a une logique. Alors, ça ne veut pas dire que c'est un bon signe, parce que si la demande, enfin, les visites ont baissé et que ça dure trop longtemps, c'est qu'il y a un autre souci de positionnement, de référencement, etc. Mais mettons, par exemple, en fait, les demandes ont... Les visites n'ont pas baissé, mais les demandes ont baissé, ça veut dire que On ne vend plus autant qu'avant, tu ne vends plus autant qu'avant, donc ça, ça peut être inquiétant. Donc, croiser les données, ça donne des informations intéressantes. Ensuite, pour moi, il y a une histoire d'écart aussi. On a parlé de prévisionnel, financier, etc. Ton creux, il peut devenir problématique s'il est significativement plus marqué que ce que tu avais prévu. Si par exemple, d'habitude, tu fais 10 000 par mois et que là, pendant trois mois, tu fais 4 000. Le manque à gagner, il est quand même costaud, tu vois. Donc, avoir ce que tu peux faire avec ça. Regarder aussi s'il y a des facteurs externes exceptionnels, genre les actualités. Des fois, on est sensible à ça, des changements réglementaires, des trucs. Et puis, je dirais qu'il y a deux dernières choses à observer. Le premier, c'est interroger des clients fidèles sur leurs perceptions, leurs intentions, etc. Alors, ils peuvent être biaisés aussi s'ils sont fidèles, mais tu vois, essayer de faire un peu la part des choses. Si objectivement ils disent « c'est vrai qu'en ce moment ton offre est moins compétitive, je trouve que tu communiques moins bien, ça peut être des indicateurs. » Et pareil, ouvrir grand ses écoutilles, c'est pour toi le vent en poupe.

  • Speaker #1

    Hashtag le vent en poupe.

  • Speaker #0

    Pour voir si nos concurrents mettent des choses. Comment ça va du côté de nos concurrents ? Je sais qu'avec les réseaux sociaux c'est un peu biaisé parce qu'il y a entre ce qu'ils disent et ce qui se passe, on ne sait jamais vraiment. Mais quand même, on peut avoir des indicateurs.

  • Speaker #1

    Avoir un œil.

  • Speaker #0

    Donc, en gros, comment différencier pour répondre en quelques mots ? C'est simplement aller creuser sur tout un tas de données et sur tout un tas de facteurs que je viens de te lister.

  • Speaker #1

    Ok, super. Merci beaucoup pour ta réponse. C'est très clair. Je pense qu'on a fait le tour de ce sujet-là. On espère, comme d'habitude, que ça vous aura donné de nouvelles perspectives.

  • Speaker #0

    Ça vous a plu ? Oui ! Ça fait longtemps qu'on n'a pas dit ça ! C'est vrai. Et si ça vous a plu ? N'hésitez pas à aller noter l'épisode 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée.

  • Speaker #1

    Ça me vient de le dire, ce petit générique. En tous les cas, on vous donne rendez-vous pour le prochain épisode, qui sera un épisode ressource.

  • Speaker #0

    Qui va parler de... On est à deux voix là, vraiment, c'est la fin, on n'en peut plus. Qui va parler de comment placer le client au cœur de toutes nos actions et décisions.

  • Speaker #1

    Ça va être passionnant. À bientôt, Elou.

  • Speaker #0

    À bientôt, Marjo.

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