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On Air

17. Savoir quoi prioriser = le cauchemar des entrepreneuses ! Voici notre solution.

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57min |20/06/2025
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Description

Nous sommes très heureuses de vous présenter une nouvelle étude de cas ! Dans cet épisode, nous analysons le syndrome de la dispersion aiguë de Billie, une prestataire de service complètement perdue entre ses multiples "priorités urgentes" (on est certaines que ça vous parle...) Photos pro, CGV à mettre à jour, création de contenu, prospection... elle ne sait plus où donner de la tête. Nous décortiquons les vraies raisons de cette confusion et vous livrons pas à pas une méthode concrète à appliquer directement dans votre business. Un épisode pratico-pratique bourré de métaphores douteuses (comme d'habitude dans On Air) qui vous permettra de ne plus courir partout comme un poulet sans tête


Retrouvez-nous sur les réseaux !
Marjorie : @le_vent_en_poupe_
Héloïse : @stratospheres_/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Peut-être tout sous le nez ou n'importe quelle partie du corps que vous souhaitez finalement.

  • Speaker #1

    Du visage, du visage, s'il te plaît. Du visage,

  • Speaker #0

    voilà.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va entendre tes bracelets faire... Du coup, si je dois résumer les points clés de ce que tu nous as partagé...

  • Speaker #0

    C'est pas facile, c'est pas facile. Ah bon ? Patience et persévérance.

  • Speaker #1

    Je l'ai pas, désolée, je l'ai pas.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans On Air. Le podcast qui parle stratégie et structuration d'entreprise de manière honnête et pragmatique. Je suis Héloïse, consultante business et fondatrice de Stratosphere. Je suis accompagnée de Marjorie, ma partenaire depuis plus de deux ans.

  • Speaker #1

    Hello, moi c'est Marjorie, bras droit des entrepreneuses et fondatrice du Vent en Pouf. Dans ce podcast, on approfondit vos réflexions business de manière vraiment concrète.

  • Speaker #0

    À chaque épisode, on alterne entre théorie et étude de cas, le tout ponctué de discussions animées sur l'entrepreneuriat qui vous parle réellement.

  • Speaker #1

    Notre objectif, c'est que vous repartiez avec des connaissances actionnables pour transformer votre activité durablement. Chez nous, l'entrepreneuriat féminin est un sujet sérieux qui mérite zéro raccourci et zéro compromis.

  • Speaker #0

    Mais rassurez-vous, sérieux ne veut pas forcément dire ennuyeux. Embarquez-nous dans vos oreilles, décollage imminent.

  • Speaker #1

    Salut Elou !

  • Speaker #0

    Salut Marjou ! Tu vas bien ? Ça va nickel !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on se retrouve pour un nouvel épisode études de cas ? Oui ! C'est un épisode dans lequel on présente un cas fictif, mais fortement inspiré.

  • Speaker #0

    Inspiré de faits réels.

  • Speaker #1

    De faits réels, comme dans les films. Inspiré de problématiques que rencontrent les entrepreneurs sur une thématique précise.

  • Speaker #0

    Que l'on rencontre au quotidien.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est un épisode qui se déroule en plusieurs parties. On vous présente la personne, le persona qu'on a créé, sa situation, son contexte, et les problématiques qu'elle rencontre. Tu nous proposes ensuite un diagnostic assez approfondi de sa situation. Et ensuite, tu nous parles de solutions.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et puis, on finit l'épisode toujours par une conclusion, des différentes questions qui nous viennent au fur et à mesure de notre discussion.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et on a fait déjà un épisode étude de cas sur l'écosystème d'offres qui nous a bien plu.

  • Speaker #1

    Oui, merci pour tous vos retours d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Merci, on a eu beaucoup de retours. Et nous, c'est un format qui nous plaît. à faire qui est assez sympa et on se doutait bien que ça allait vous plaire aussi, mais on est vraiment super contentes et on espère que celui-là va vous plaire aussi. De quoi va-t-on parler Marjorie ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on va parler d'un mal qui touche quand même beaucoup d'entrepreneurs, le syndrome de la dispersion aiguë, aussi appelé je ne sais pas quoi prioriser dans mon business. Ça,

  • Speaker #0

    je l'entends tellement souvent.

  • Speaker #1

    Comment on priorise ? Quelles actions par rapport à une autre ?

  • Speaker #0

    Oui. Et c'est un sujet qui est hyper important parce que quand on ne priorise pas, on fait n'importe quoi, on tourne en rond. C'est ce que j'appelle souvent le poulet sans tête. Tu m'as déjà entendu dire ça.

  • Speaker #1

    Ça vient d'image.

  • Speaker #0

    On s'épuise, on procrastine, on n'avance pas vers ses objectifs. Et voilà, c'est un vrai sujet qui souvent a des racines plus profondes. Tu t'en doutes ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Et tu nous as préparé un joli cas que tu vas nous parler. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Avant de démarrer, un petit disclaimer sur les études de cas. C'est des cas donc fictifs, mais comme on le disait, qui sont fortement inspirés de situations réelles. Et l'important, ce n'est pas de copier-coller les solutions que tu vas partager, mais c'est plus de comprendre encore une fois la logique de réflexion et de ne pas paniquer s'il y a des choses qui…

  • Speaker #0

    Il y a des fois, on va dire des choses, mais qui ne sont pas à prendre comme comme La Vérité Vraie, que ce soit sur des... tarifs, des montants. Là, on va parler de priorisation. Si je dis il ne faut pas prioriser de refaire le site internet, ce n'est pas que les webdesigners qui m'écoutent viennent me chercher avec un pic et une torche. C'est parce que c'est dans cette étude de cas que ce n'est pas prioritaire. En fait, il faut vraiment que vous l'écoutiez comme une manière d'aborder un sujet, mais pas comme le truc à suivre à la lettre.

  • Speaker #1

    Exactement. Pas parole d'évangile. Rentrons dans le vif du sujet. Oui, tu peux me présenter.

  • Speaker #0

    Le cas de Billy. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Quel joli prénom.

  • Speaker #1

    Prénom totalement choisi au hasard. Donc, Billy, elle est graphiste. Elle est lancée depuis bientôt deux ans. Avant de devenir entrepreneur, elle a travaillé en agence. Et aujourd'hui, elle travaille pour l'univers de la gastronomie. Miam,

  • Speaker #0

    miam, miam.

  • Speaker #1

    On va encore avoir faim dans cet épisode. Donc, elle cible les restaurants, bars, les marques d'épicerie fine, des brasseries artisanales, boulangeries, pâtisseries, voilà, tout. Tout plein de bonnes choses. Oui. Elle propose à ses clients, du coup, des services d'identité visuelle et de stratégie de marque, que ce soit au moment où ils lancent leur projet ou au cours de leur développement, parce qu'ils veulent faire évoluer leur univers de marque. Elle décline leur univers sur différents types de supports, comme des packagings, des menus pour les restaurants, des étiquettes pour les épiceries fines, par exemple. Et sa promesse, c'est de vraiment aligner l'image... à la qualité de leurs produits pour leur permettre de démontrer leur excellence. Donc ça, c'est pour son expertise, son parcours, le paysage. Au niveau de son contexte business, aujourd'hui, elle a différents canaux d'acquisition. Son site internet, Instagram et le bouche à oreille. Classique. Globalement, elle travaille quatre jours par semaine pour ses clients et un jour pour son business. Donc l'administratif, la communication, etc. Elle génère un chiffre d'affaires mensuel de 2500 euros en moyenne. Et elle aimerait d'ici un an tendre vers une moyenne mensuelle de 4000 euros.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    donc passer de 2500 à 4000 euros. Ok. Pour ce faire, elle a pour objectif d'augmenter sa valeur perçue grâce à la création de contenu, de prospecter des clients plus prestigieux et aussi des partenaires, comme par exemple des écoles de pâtisserie, chambres de métiers d'artisanat. Elle voudrait aussi augmenter ses tarifs d'ici à six mois pour atteindre ce nouveau CA mensuel et alimenter son portfolio avec des études de cas développées. Donc ça, c'est pour un peu son contexte bisé.

  • Speaker #0

    Et donc, est-ce qu'elle s'est priorisée ? Eh bien oui, parfaitement.

  • Speaker #1

    Alors, elle ne sait pas du tout quoi prioriser dans toutes les actions qu'elle a en tête pour mener le développement de son business. Et surtout aussi, elle se pose la question de savoir si c'est pertinent. Je pense que priorisation et pertinence, ça va souvent de pair.

  • Speaker #0

    On va en parler, oui.

  • Speaker #1

    Donc, elle se demande déjà quoi prioriser dans ses canaux d'acquisition. Et elle doit aussi se pencher sur d'autres chantiers pour assurer le développement de son entreprise. Elle voudrait faire des photos pro pour ses différents supports, donc son site internet, son compte Instagram. Elle voudrait aussi refaire ses CVGV qui ne sont plus à jour à l'heure actuelle et ça la stresse.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Elle voudrait aussi optimiser le processus de son offre d'identité visuelle parce que ça manque de fluidité. Ça manque de fluidité. Elle trouve qu'elle a un nombre de retours vraiment trop important qui sont demandés par les clients. Son espace client sur Notion, il n'est pas suffisamment efficient. Enfin, voilà, il y a une optimisation à faire.

  • Speaker #0

    C'est sa perception.

  • Speaker #1

    C'est sa perception, tout à fait. Et elle voudrait aussi suivre un accompagnement en prospection pour se faire aider sur le sujet. Wazer Total. Pour développer un nouveau canal d'acquisition.

  • Speaker #0

    Elle veut le faire avec le vent en poupe.

  • Speaker #1

    Elle est la bienvenue. Avec un prénom pareil, elle est la bienvenue. Le tout, bien évidemment, en continuant à délivrer un service de qualité à ses clients parce qu'elle a bien conscience que vendre, communiquer, etc. c'est une chose. Mais après, il faut quand même délivrer un service de qualité. Donc, comment elle fait la dame pour prioriser tout ça ?

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est la merde. Non, mais déjà, il est marrant ton cas parce qu'il ressemble beaucoup. à ce que je vois en fait chez mes clientes. C'est vraiment ça. J'ai un objectif, un ou plusieurs objectifs, mais j'ai plein de choses que je veux faire à côté et je ne sais pas quoi faire. Et tu vois, tu l'as dit à un moment donné, tu as dit, elle ne sait pas si c'est pertinent. Du coup, on va attaquer par ça. Alors, diagnostic du docteur. Elle nous dit qu'elle ne sait pas quoi prioriser, Billy. Moi, je pense évidemment que comme souvent, le problème est plus profond. en fait ce qu'on voit je trouve c'est qu'elle sait pas vraiment ce qu'elle doit faire pour prioriser pour développer son business pour développer son business elle a déterminé des actions mais elle a pas la certitude qu'elles sont pertinentes on peut parler un peu au doigt mouillé quoi tu l'as dit très justement tout à l'heure t'as dit ah le côté pertinence et priorisation et en fait je vais vous en parler là tout de suite c'est deux choses différentes il y a d'abord la pertinence et ensuite la priorisation tu peux tout à fait prioriser des actions pas pertinentes oui c'est vrai, c'est dommage tu peux faire l'inverse aussi pour moi c'est deux sujets décorés si on rentre dedans, pour moi le premier problème première chose qui ne va pas forcément c'est l'absence d'un plan stratégique clair elle a détecté un problème fondamental qui est j'ai un objectif chiffré, j'ai 2500 je veux passer à 4000, ok très bien mais c'est quoi la stratégie pour y arriver ? donc là elle nous a dit des trucs Elle nous a dit... Je veux augmenter ma valeur perçue, je veux prospecter des clients plus prestigieux. Donc ça, c'est le plan qu'elle a mis. Mais la vraie question à se poser, et que moi je poserai à n'importe quelle cliente qui viendrait me voir avec cet objectif, c'est est-ce que ces actions sont réellement pertinentes ? Est-ce que c'est vraiment ça qu'il faut faire pour atteindre ton objectif ?

  • Speaker #1

    Tu veux dire, est-ce que c'est vraiment ces actions-là qui vont lui permettre de passer de 2 500 à 4 000 euros dans le trade ?

  • Speaker #0

    Et puis, on va y revenir après. De toute façon, je ne vais pas m'étaler là pour l'instant. mais en tout cas déjà pour moi il y a un... Un manque de confiance dans son plan stratégique. C'est ce qu'il se sent, tu vois. En fait, elle se dit, je me suis dit que j'allais faire ça, mais je ne sais pas, en fait. Et elle a greffé par-dessus ça d'autres choses. Elle s'est dit, en plus, je dois créer du contenu, prospecter, refermer CGV. OK, mais pourquoi elle veut faire ce genre de plan ? En fait, le pourquoi n'est pas trop vu. Elle a mis des actions dans son pourquoi pour atteindre ses 4000, mais elle n'en a pas l'air très certaine. Et elle a mis d'autres actions à côté où, en fait, on a un pourquoi. Pourquoi ? Par exemple, est-ce que refaire ses CGV, ça va l'amener à ses 4000 euros par mois ? Peut-être pas, mais c'est peut-être pas lié. Mais peut-être que si, mais peut-être que non. Et est-ce que ça doit forcément être lié ? Pas forcément, mais voilà. Je trouve que déjà, il y a un peu une base de... Le plan stratégique n'est pas super clair.

  • Speaker #1

    Il y a un manque de lien, il n'y a pas le fil rouge.

  • Speaker #0

    Voilà, et tout n'est pas obligé d'avoir un fil rouge. Toutes les actions que tu fais n'ont pas obligé d'être liées à un seul objectif, tu vois. Mais déjà, en fait, on sent de base que c'est un peu la soupe.

  • Speaker #1

    Tu veux dire que ça nécessite quand même il faut avoir un minimum de cohérence pas forcément que tout soit relié clair sur ce que tu fais

  • Speaker #0

    Et là en fait tu sens quand tu lis son cas que ça part dans tous les sens et elle a listé des trucs mais en fait tu sens qu'elle n'est pas trop sûre de ce qu'elle fait tu ressens que ce n'est pas très intentionnel Ensuite moi ce que j'ai ressenti aussi c'est une confusion entre ce qui est pertinent et ce qui ne l'est pas ça revient un peu à la même chose mais je vais aller un peu plus loin là-dedans, on sent qu'elle n'a pas de critères pour évaluer la pertinence de ses actions. Du coup, la conséquence, c'est ce que je viens de te dire, c'est qu'elle doute constamment de ses choix, elle manque de confiance dans ses décisions. Par exemple, faire des photos pro, est-ce que c'est vraiment nécessaire ? Et pour voir si c'est pertinent, il faut pouvoir mesurer quelque chose. Et là, en fait, elle ne sait pas. Est-ce que ça va avoir un impact sur son CA de refaire ses photos ?

  • Speaker #1

    C'est difficilement mesurable ?

  • Speaker #0

    C'est difficilement mesurable, mais là, tu sens qu'elle l'a mis un peu...

  • Speaker #1

    C'est un package avec tout le reste.

  • Speaker #0

    Comme ça, quoi. Faire ses photos pro pour ses supports. Ok, mais pourquoi ? Je te prends un peu de contre-exemple. Quand tu viens de... Tu sais quand t'aménages et que c'est le bordel. L'aménageur vient de partir et t'as mis tous tes cartons dans le salon. Tu sais ce que t'as à faire. Il n'y a pas de...

  • Speaker #1

    Déballer les cartons.

  • Speaker #0

    Sur ce qui est pertinent ou pas. Tu vois ? C'est sûr qu'il va falloir que tu déballes tous tes cartons pour ta maison. et c'est nécessaire pour pouvoir vivre dedans. Et après, il y aura ce qui est urgent, ce qui est important, ce qui est prioritaire après. Et là, ça va être un peu ton chemin critique. Par exemple, pour pouvoir dormir ce soir, il faudra que tu accèdes à ton matelas, à ton oreiller. Pour pouvoir te doucher, il faudra que tu trouves ta serviette de bain et ton shampoing, etc. Et ça, c'est la priorisation après. Et par contre... De base, on sait que c'est pertinent de ranger ses cartons dans sa maison.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr que c'est ultra parlant comme exemple. C'est très concret.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas comme si, par exemple, l'abri de jardin. Si, par exemple, les déménageurs ont posé plein de trucs dans l'abri de jardin, on s'en fout pour le moment. Et là, c'est un peu ça avec les photos pro. C'est OK, mais est-ce que c'est les cartons dans la maison ou l'abri de jardin ? Ce n'est pas très clair. Ensuite, je vois qu'il y a une confusion aussi entre l'urgent et l'important. Ça, c'est une technique que je vois souvent et qui va être fondamentale dans ce que je vais vous proposer après comme technique. L'urgence, c'est tout ce qui a une deadline imminente ou des conséquences immédiates si on ne le fait pas. Par exemple, résoudre un bug sur, je ne sais pas...

  • Speaker #1

    Le site internet d'une cliente que tu viens de livrer.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. En tant que webdesigner, toi, répondre à un client qui a tension de vie, impatiemment, tu lui as dit que tu lui livres aujourd'hui, ça, c'est urgent. C'est vraiment deadline imminente, conséquence immédiate. L'important, c'est ce qui a un impact significatif sur l'atteinte de tes objectifs à moyen long terme. C'est, par exemple, développer une stratégie de prospection. Ça, c'est important, mais ce n'est pas urgent.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on pourrait se dire... Après, ça dépend du contexte de la personne, mais si... Non, je vais sortir de la route, donc restons là.

  • Speaker #0

    L'urgent et l'important, la distinction, c'est ça. Ouais. Le problème de Billy, là, j'ai l'impression, c'est qu'elle ne s'est pas forcément trop distinguée les deux.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Je pense que tout est sur un même pan. Elle se dit que tout est urgent, important, prioritaire.

  • Speaker #0

    Et je te prends l'exemple des CGV. Donc, on n'a pas trop de détails sur les CGV, mais les CGV, elles peuvent être soit urgentes, soit importantes. Si c'est urgent, c'est que, par exemple, dedans, il y aurait un risque juridique immédiat identifié. Imagine, en fait, elle se rend compte qu'il y a un trou. et que si un client qui se rend compte de ce truc ou là, en fait, elle peut être dans la merde et devoir rembourser 50% de ses projets, ou n'importe quoi. Ça, c'est urgent. C'est urgent, il faut le faire maintenant. Par contre, si elle veut les mettre à jour, les étoffer, rajouter un truc mais qui n'a pas de danger, là, c'est important. Et en fait, déjà, sans cette clarté-là, et cette distinction, la priorisation, c'est très compliqué. Déjà, tu ne sais pas faire la différence entre urgent et important.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, du coup, de ce que je retiens, c'est que l'impact entre l'urgent et l'important, s'il y a une action que tu ne fais pas,

  • Speaker #0

    si c'est urgent il va y avoir un impact ultra important ça peut te mettre dans la galère et il y a une notion d'immédiateté ça va vite te mettre dans la merde que lorsque c'est important si tu le fais pas t'as encore de la marge je vais prendre une métaphore de merde on aime les métaphores de merde les cartons Non, non, non, j'allais partir sur autre chose. T'as très faim. Très, très faim. Genre, si tu manges pas, limite, tu vas vomir. Mais tu sais, genre, vraiment, tu sens, t'as les éros de l'estomac et tout, machin.

  • Speaker #1

    C'est trop lent que tu manges.

  • Speaker #0

    À l'inverse, le fait que tu manges bien pour ta santé, c'est important. Parce que ce sera dans le long terme. C'est-à-dire, si tu manges bien tous les jours, c'est tes efforts cumulés petit à petit. Donc, c'est important pour toi de bien manger. par contre quand t'as Tréfan là c'est urgent pour toi sinon je bouffe tout le monde tu vois le craving ben voilà ben en fait c'est ça ok c'est à dire urgent c'est là maintenant tout de suite il y a une question de l'impact va être voilà immédiat très rapide alors qu'important c'est vraiment quelque chose que tu construis mais on va le voir dans la méthode de priorisation ok très bien ensuite je trouve qu'il y a tout un sujet autour des critères de priorisation et la mesure d'impact je m'explique Merci. Sans critères clairs, c'est difficile de classer des actions par ordre d'importance. Alors, je vais encore prendre une métaphore pour vous expliquer. Si vous vous dites, moi, je veux une maison, je suis en train de chercher des maisons à acheter, ou à louer, peu importe. Un de mes critères, c'est la luminosité. Ce sont des critères. Et après, ce critère, tu as des crans. Elle est sombre, elle est lumineuse, et entre-temps, tu as des... Elle est mi-lumineuse. Elle est mi-lumineuse, mi-sombre, mi-resombre derrière. Non mais tu vois, après c'est gradué. Oui. Donc, souvent les gens confondent les deux.

  • Speaker #1

    Tu cherches une maison entre, je dis n'importe quoi moi, deux et quatre chambres.

  • Speaker #0

    Voilà, donc ton critère c'est le nombre de chambres.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Et après, dedans, comment tu le mesures, c'est le nombre de chambres. T'inspectes quoi. Voilà, exactement. Ok. Là, vu qu'il n'y a pas de critère de ce que je dis, dans ce que je lis en tout cas je vois pas de critères clairs bah c'est vraiment très compliqué de classer les actions par ordre d'importance c'est pour ça qu'elle peut pas prioriser c'est parce qu'il y a pas de critères par exemple comment choisir entre un accompagnement en prospection et ses photos pro sans critères les critères ça pourrait être on dit n'importe quoi mais impact sur le CA urgence effort requis peu importe le critère mais elle pourrait tout à fait dire Je mets des critères et sur ces critères, après, je mets une notation. Et du coup, là, je peux faire quelque chose parce que j'ai des notes, en fait. Oui, oui. Et ça va un petit peu avec, mais je trouve que dans ce que tu m'as dit, la Bili, elle ne peut pas mesurer le retour sur investissement de ses actions. Alors, tu me l'as dit tout à l'heure, tu m'as dit, mais ça, c'est difficilement mesurable.

  • Speaker #1

    Il y en a, c'est pas évident.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, mais il y a des choses qu'il faut quand même... fin. Il faut quand même essayer de mettre un petit peu des mesures d'impact, même si ce n'est pas forcément des mesures quantitatives, ça peut être des mesures qualitatives.

  • Speaker #1

    Est-ce que ça peut être aussi des mesures, tu vois, de ce qu'on peut, alors c'est très subjectif, mais de ce qu'on peut ressentir en interne aussi, tu vois, typiquement d'avoir des photos pro, ça peut te donner envie de davantage montrer ton site internet parce que tu auras des belles photos. Oui. Ça, ça peut être quelque chose à prendre en compte. Oui, oui, tout à fait. Sans baser tout là-dessus.

  • Speaker #0

    L'impact peut être chez toi. comme chez tes clientes. Voilà, c'est à toi de voir. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il faut à un moment donné se poser la question de se dire comment je peux déterminer que cette action, elle a un impact. En fait, se poser la question de se dire, si je fais ça, je peux mesurer que ça a fonctionné de telle manière, même si c'est quelque chose, comme tu dis, de qualitatif, pas forcément de quantitatif, de ressenti, pas forcément de perçu. Je pense que c'est important. Par exemple, si elle fait des photos pro, quel impact sur ses conversions ? Est-ce qu'elle pourrait essayer de mesurer quelque chose là-dessus ? Ou comme tu dis, peut-être c'est un ressenti personnel qu'elle aura. Si elle crée du contenu, elle dit que c'est pour augmenter sa valeur perçue. Comment tu mesures que ton contenu, il augmente ta valeur perçue ?

  • Speaker #1

    Est-ce que ça peut être, par exemple, le nombre de... l'engagement ? sur tes contenus ? Est-ce que ça peut être le nombre de messages que tu reçois suite à la publication d'un contenu ?

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est pas la valeur perçue, c'est la performance commerciale.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mais en fait, tu vois, c'est ça le problème, c'est qu'elle se met des choses à faire qui ne sont pas forcément quantifiables ou mesurables. Est-ce que c'est vraiment pertinent ? Exactement. Ce que je te dis, ce n'est pas forcément que tout est mesurable. Ce que je te dis, c'est que comme elle liste ses actions comme ça, de cette manière-là, elle est face à une absence de mesure d'impact possible. Et donc forcément, ça entretient le... Je ne sais pas si c'est pertinent ou pas, puisqu'elle a mis que des actions qu'elle ne peut pas quantifier. Après, je ne suis pas en train de dire qu'on peut mesurer facilement toutes les actions. je viens de te dire que si Dans tout ce que tu décides, rien n'est mesurable. En fait, tu te retrouves forcément, et en plus, tu n'as pas mis de critères, et en plus, tu ne sais pas ce qui est urgent, et en plus, tu ne sais pas ce qui est important ni pertinent. Là, forcément, tu te retrouves avec je ne sais pas quoi faire de tout ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, quand il y a quelque chose qui n'est pas forcément mesurable de manière quantitative, est-ce qu'on peut quand même... En admettant, si on prend les différents projets de Billy, s'il y en a un qu'elle ne peut mesurer que de manière, comme je te disais, un peu en interne, sur le ressenti interne, mais que les autres, elle peut les mesurer... en termes d'impact, qu'elle peut mettre des critères vraiment plutôt quantitatifs dessus. Est-ce que c'est OK ?

  • Speaker #0

    On va en parler dans les solutions. Très bien, je vais prendre l'avance. Tu vas me dire après, honnêtement.

  • Speaker #1

    En toute transparence.

  • Speaker #0

    Si tu arrives, du coup, à classifier ce qu'elle a à faire.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Bon, bref, on est d'accord qu'au final, et on le voit, tout ça, ça va entraîner une surcharge cognitive. Elle se sent éparpillée. piller, elle va procrastiner. De toute façon, c'est ça, généralement, la conséquence. Ou elle va commencer ses projets et ne pas les finir. Elle n'est pas à l'aise, la dame. Et je te dis, moi, ce que je ressens, c'est vraiment... Elle s'est mise, OK, 2 504 000. Ça, c'est genre hyper clair. Mais par contre, on sent que tout le chemin pour y arriver n'est pas du tout clair. Et c'est ça qu'on va vouloir retrouver, c'est la certitude.

  • Speaker #1

    Du coup, en conclusion, de ce que je retiens, de ce que tu nous as partagé, c'est que son problème, comme tu l'as dit, c'est pas tant la... Il y a un problème de priorisation, mais il y a surtout aussi une absence de stratégie claire, de chemin pour arriver à son objectif. Donc, elle court dans tous les sens, elle accumule les actions sans savoir si elles sont vraiment pertinentes, lesquelles sont vraiment pertinentes. Elle n'arrive pas à distinguer l'urgent de l'important et elle n'a pas moyen de mesurer l'impact potentiel de ses efforts.

  • Speaker #0

    Et du coup,

  • Speaker #1

    c'est ce que tu viens de dire, ça mène à de la surcharge mentale, à du doute constant. et ça, c'est vraiment pas quelque chose d'agréable. Elle n'avance pas vers ses objectifs. Et pour sortir de cette spirale un peu infernale... Que va-t-on faire ? Que va-t-on faire ? Dis-nous quelles sont les solutions que tu pourrais proposer à Billy.

  • Speaker #0

    Eh bien, évidemment que je vais vous parler d'outils de priorisation. Je vais littéralement vous donner une méthode. Mais on va commencer par la base. Alors, si on parle solutions, conseils concrets, c'est reparti. Donc, comme je vous disais, et vous allez me dire, c'est un peu le disque rayé, mais non, c'est très important. Vraiment, c'est la base.

  • Speaker #1

    C'est très important, c'est très important.

  • Speaker #0

    Il faut d'abord construire un plan stratégique clair. Donc, je ne vais pas faire l'étude stratégique là, parce que ce n'est pas l'objectif de cet épisode et je vais vraiment me concentrer sur la petite priorisation. Mais je vais poser des questions. auxquelles je n'apporterai pas de réponse. Des questions ouvertes. Et débrouillantes. Je vais faire les gros yeux comme ça. Ouais,

  • Speaker #1

    mais moi je vais les voir.

  • Speaker #0

    Les autres,

  • Speaker #1

    je ne vais pas les voir.

  • Speaker #0

    Pour dire que je ne suis pas trop sûre. Bon, elle a dit qu'elle voulait passer de 2500 à 4000. Soit. Comment ? C'est n'importe quelle cliente qui arriverait qui me dirait ça, je lui dirais, ok, du coup on fait quoi ? Ouais. Alors, elle, elle a dit « je veux augmenter mes tarifs » . Je veux… alors attends, je reprends dans le cas. Qu'est-ce qu'elle a dit, la dame ? Elle a dit « augmenter sa valeur perçue grâce à la création de contenu » . Alors déjà, je souffle fort. « Prospecter des clients plus prestigieux et des partenaires, augmenter ses tarifs et alimenter son portfolio » . OK. Ça, c'est ce que la dame a déterminé comme ce qu'il fallait faire. Moi, je vais poser des questions. Ouais. Voilà. Elle veut augmenter ses tarifs ou elle veut prendre plus de clients ? Parce qu'en fait, moi, tu me dis que tu veux augmenter ton chiffre d'affaires. Je te dis qu'il y a deux manières d'y arriver. C'est soit tu prends plus de clients, soit tu augmentes tes tarifs. Elle, elle a choisi d'augmenter ses tarifs. C'est un choix. Moi, déjà, la première chose que je dirais, c'est est-ce que ce choix est en adéquation avec ton business model,

  • Speaker #1

    ton marché,

  • Speaker #0

    ton positionnement, l'offre, la demande, etc. Je poserai toutes ces questions-là pour m'assurer qu'on a appris la bonne direction.

  • Speaker #1

    C'est cohérent.

  • Speaker #0

    Mettons, on arrive toutes les deux à la conclusion que... elle peut passer sur du premium et donc non pas prendre plus de clients, non pas diversifier son business model, non pas machin, mais réellement se positionner plus premium. OK, mais pour se positionner plus premium... Quels sont les vrais leviers ? Est-ce que les vrais leviers, c'est la création de contenu, les partenariats ? Peut-être, peut-être pas, peut-être qu'il y en a d'autres. La création de contenu, par exemple, qui m'a fait un petit peu lever les yeux au ciel. Est-ce que se dire que tu veux augmenter ta valeur perçue par la création de contenu, c'est la bonne manière ? Je ne suis pas certaine. Moi, demain, tu me dis, je veux faire x3 sur mes tarifs. Et pour faire fautre sur mes tarifs, je vais tout miser sur ma valeur perçue dans ma création de contenu. Je vais dire... Bon, je ne suis pas sûre. Voilà, parce que n'importe qui peut le faire dans ce cas-là. Demain, je me dis, j'augmente ma valeur perçue. Ça me semble très peu mesurable. Ça me semble... Bon, voilà, j'ai mis un doute. Les clients premium potentiels, est-ce que... En fait, pourquoi j'ai mis un doute ? C'est parce que ces clients premium qui sont prêts à payer plus cher, Est-ce qu'ils sont ? sensible au contenu social média ?

  • Speaker #1

    Certain.

  • Speaker #0

    Ou est-ce qu'en fait, ce qui marcherait plus, ce serait pas d'avoir un site ultra premium, plus que du contenu, un portfolio de très haute qualité, des études de cas détaillées, et surtout, comment elle va pouvoir montrer son expertise premium de manière plus concrète ? Est-ce qu'elle doit montrer qu'elle a été plus innovante, plus créative, d'avoir des travaux marquants, etc. Bref. En gros, ce que je veux te dire, c'est que si tu veux facturer trois fois plus cher demain, C'est pas forcément le contenu Instagram qui va faire la différence. C'est plein d'espoir. C'est peut-être le truc qu'on verra à la fin. Moi, j'aurais plutôt tendance à dire, en fait, on va travailler son réseau. On va travailler sa présence aux bons événements.

  • Speaker #1

    Cibles qui vont être sensibles à l'argument d'autorité.

  • Speaker #0

    Références prestigieuses, partenariats, supports. D'avoir des super supports premium. Mais tu peux tout à fait avoir un super site premium avec un super portfolio, etc. Sans avoir fait du contenu social media de prestige qui va augmenter ta valeur perçue. Oui,

  • Speaker #1

    et qui ne sera peut-être potentiellement pas regardée par la cible qu'elle va être.

  • Speaker #0

    C'est ça. En fait, c'est les gens qui vont te suivre et vont se dire « Waouh, elle a changé de positionnement. » Mais est-ce que ça va te faire amener d'autres personnes ? C'est un long shot. Je ne dis pas que c'est complètement inutile. Je dis que c'est un long shot et qu'il y a des choses beaucoup plus concrètes à faire, beaucoup plus proches de son objectif, qui vont avoir un impact beaucoup plus fort. Donc là, moi déjà, de base, une cliente qui en veut voir avec cet objectif, en fait, je lui ferai choisir des actions qui ne sont pas celles-là et qui sont beaucoup plus dans le concret, dans les résultats.

  • Speaker #1

    Tu veux dire plus mesurables ?

  • Speaker #0

    Et du coup, plus mesurables aussi.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas l'objet du cas. Donc, je passe à la technique. Je vais me baser sur ce qu'elle a dit, même si je pense que ce n'est pas forcément l'émotion. Je vais me baser sur ce qu'elle a dit et on va prioriser ensemble. Ok ?

  • Speaker #1

    Je t'écoute avec attention.

  • Speaker #0

    Alors, pour moi, quand on priorise, la première chose qu'on va faire, c'est qu'on a une stratégie claire.

  • Speaker #1

    Un peu main claire.

  • Speaker #0

    Une stratégie claire. Et là, on va organiser les actions. Donc moi, je vous conseillerais de prendre toutes vos actions et de faire deux colonnes. Ouais. OK ? Une colonne opérationnelle et une colonne développement stratégique. OK. Qu'est-ce que c'est la différence ? L'opérationnel, c'est l'existant. On gère l'existant, on délivre les prestations clients, on répond aux clients actuels, on gère les urgences administratives. Voilà, ça, c'est l'existant. Et le développement stratégique, c'est tout ce qu'on fait pour construire l'avenir.

  • Speaker #1

    C'est beau ce que tu dis.

  • Speaker #0

    T'as vu comme c'est beau. La création de contenu, la prospection de partenaires, la refonte du portfolio, l'augmentation des tarifs. L'accompagnement en prospection, c'est ce que je mettrais dans le développement stratégique.

  • Speaker #1

    Un peu tout la base, tout ce qui vient supporter un peu la trompe des cuir.

  • Speaker #0

    Tout ce qui te permet de construire la suite de ton business. Quand tu ne fais que de l'opérationnel, tu ne te préoccupes pas de tout le développement stratégique. Oui. Ok ? Ok. Donc, tu prends toutes tes actions, tu les répartis dans ces deux colonnes. Ensuite, pour chacune de ces actions, tu vas venir te demander est-ce qu'elle a ou non un impact sur mon objectif principal qui est d'augmenter mon chiffre d'affaires. Tu notes à côté, oui, c'est un impact que tu vois toi direct ou indirect ou pas du tout d'impact. Et puis, tu vas venir te demander aussi est-ce que c'est urgent ? Donc, tu te souviens de la deadline imminente. Ou est-ce que c'est important ? C'est-à-dire que ça aurait un impact à long terme. Déjà, ça te permet un peu de cartographier ce que tu as à faire. Et de voir dans tes actions déjà tu mets un peu une case opérationnelle, une case stratégique, donc déjà ça te permet de classifier un petit peu. Ensuite tu vois ce qui a un impact sur ton objectif et donc en théorie c'est ça qu'il va falloir que tu fasses peut-être plus. Et pareil pour l'urgent, il va falloir que tu les fasses aussi. Et là on passe vraiment à l'exercice qui va tout éclairer.

  • Speaker #1

    Un petit magique tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Alors magique pas du tout, un outil très connu qui est la matrice d'Eisenhower. Alors... c'est un outil de priorisation basique utilisé depuis la cinglingling de partout j'ai rien inventé mais qui est très efficace donc en fait ce que tu vas faire c'est que tu vas créer une matrice pour chaque type d'opération donc d'action pour tes actions stratégiques tes actions stratégiques c'est celles qui construisent l'avenir et bien tu vas déterminer souviens-toi ce que j'ai raconté, deux critères un critère d'impact et un critère d'effort. Donc en fait, tu prends une feuille, tu traces deux traits, tu sais.

  • Speaker #1

    Les abscisses et les ordonnées. Les abscisses et les ordonnées,

  • Speaker #0

    très exactement. Et donc, sur un de ces axes, tu vas mettre l'impact. Donc, faible impact, moyen impact, fort impact.

  • Speaker #1

    Je visualise,

  • Speaker #0

    je visualise. Et de l'autre, tu vas mettre, donc en ordonnée, tu vas mettre faible et fort, moyen et fort,

  • Speaker #1

    grand effort.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas pourquoi je parle à l'envers. Les mots ne sont pas dans le bon sens. Et du coup, ça va te faire quatre zones. Quatre carrés. Quatre carrés. Tu es d'accord ? Oui. Je vois très bien. Je visualise à 100%. Alors, vous ne me voyez pas, mais je fais des gestes avec mes mains.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va entendre tes bracelets faire...

  • Speaker #0

    Et là, ce qu'on va faire, c'est qu'on va venir classer nos actions. Donc, par exemple, « Fort impact » . Donc, c'est un impact très fort. On va les placer vraiment loin.

  • Speaker #1

    À droite. Donc, on est à droite. Attends,

  • Speaker #0

    on va les perdre. Ou à droite. On va les perdre.

  • Speaker #1

    Non, c'est dans ma tête, c'est clair.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un fort impact. Oui. OK. Mais par contre, ça te demande un faible effort.

  • Speaker #1

    Donc, c'est en bas à droite.

  • Speaker #0

    Par exemple, arrête, tu vas nous les perdre. Fais-le dans ta tête. Non, ce qu'il faut retenir, c'est une action qui a un fort impact, mais qui demande un faible effort, c'est ce qu'on appelle les quick wins.

  • Speaker #1

    Ça, on veut.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc c'est... Ça me demande très peu d'efforts à faire, mais par contre, ça va avoir un impact important dans le business. Donc, par exemple, là, j'ai classé dedans, augmenter les tarifs sur les nouveaux devis et optimiser le portfolio avec les projets existants.

  • Speaker #1

    Oui, pas faire des nouveaux projets. Voilà,

  • Speaker #0

    pas besoin de faire des nouveaux projets, juste on optimise ce qu'on a déjà. Ensuite, on aurait le fort impact et fort effort. Fort effort, fort effort, c'est pas facile à dire. Là, c'est des projets plus longs qui demandent de la planification. L'accompagnement en prospection, la refonte complète du process d'identité visuelle. Voilà, c'est des choses qui vont demander beaucoup d'efforts, qui vont être longs à implémenter, etc. Mais qui vont avoir un impact fort. Ensuite, on a faible impact et faible effort. Donc, ça demande très peu d'efforts, mais ça a peu d'impact. Ça, c'est des choses à faire quand on a du temps. Donc, par exemple, la mise à jour des CGV, dès lors qu'il n'y a pas de risque juridique urgent, comme on l'a dit tout à l'heure. Les petites optimisations de l'espace client. Voilà, ça, c'est des choses qui ne demandent pas de gros efforts. Mais... qui n'ont pas un gros impact. Donc ça, c'est des choses à faire quand on a du temps. Et enfin, dans notre dernier carré, on a les choses qui ont un faible impact, très peu d'impact, mais qui par contre demandent un fort effort. Et ça, clairement, c'est des trucs qu'on élimine ou qu'on reporte. Donc là, moi, dedans, j'ai classé la création de contenu sans stratégie claire. Le sens stratégie claire est important. Et les photos pro sans objectif précis. Alors là, c'est pareil, petit disclaimer, les photographes qui nous écoutent, venez pas dire oui, Louise, dans son podcast, elle vit les photos. pro, ça ne sert à rien. Pas du tout. J'adore les photos pro, c'est très important. Faites des photos pro.

  • Speaker #1

    On a des très belles, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Studio Pauline, allez la voir. Elle est excellente. Les égasses, Pauline. Mais non, là, j'ai classé comme ça un peu au pic.

  • Speaker #1

    C'est en fonction de l'étude de cas.

  • Speaker #0

    Ça se trouve, Billy, elle a déjà des super photos et elle n'a pas besoin d'en refaire. Ça se trouve, ses photos sont hideuses et il faut du regance qu'elle les fasse. Mais là, on les classerait ailleurs. Ce que je veux que vous reteniez, c'est que On a pris un critère d'impact, un critère d'effort et on a mis des notes. En fonction de ces notes, on s'est retrouvé avec des actions classées dans des cases. Et ce qui est important à comprendre, c'est que ce qui a un fort impact, mais nous demande peu d'effort, on le prie de le faire tout de suite. C'est l'équipe, on le fait tout de suite. Ce qui demande un gros effort, mais qui aura aussi un gros impact, c'est des projets structurels importants. Et là, il faut commencer à les planifier. Donc, c'est ce qu'on fait en deux. Ce qu'on fait en trois, c'est les choses qui ont un peu petit impact, mais qui demandent un petit effort aussi. Donc ça, c'est les choses qu'on fait un peu dans les trous.

  • Speaker #1

    Oui, dans le quotidien.

  • Speaker #0

    Exactement. Et après, il y a tout ce qui est faible impact, fort et fort.

  • Speaker #1

    Ça dégage.

  • Speaker #0

    Ça dégage. Et là, vous voyez déjà, en deux temps, trois mouvements, en fait, vous avez dégagé une partie des choses. Et après, un paquet, vous l'avez dégagé. Un paquet, vous vous êtes dit, je le mets dans une boîte pour... Je le fais quand j'ai du temps. Oui. Les jours un peu où j'ai pas trop envie de faire des trucs trop casse-tête. Et après, vous avez priorisé directement les actions quick win et celles d'après. Donc, vous avez là de la priorisation, elle est faite.

  • Speaker #1

    C'est si simple quand tu en parles.

  • Speaker #0

    Exactement. Et bien, il y a la même chose à faire pour les actions opérationnelles.

  • Speaker #1

    Oui, parce que là, pour rappel, on était sur les actions stratégiques.

  • Speaker #0

    Exactement. Et les actions opérationnelles, on fait la même chose. Sauf que là, nos critères, ce sera plutôt, tu te souviens, urgent et important.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait... impact et effort c'est des critères qui vont s'appliquer plus aux actions stratégiques vous me demandez tout à l'heure comment on fait pour mesurer etc. on fait comme ça c'est-à-dire que les actions stratégiques c'est pour ça qu'on les a classées en première étape en fait si elles sont stratégiques elles ont forcément un impact sur quelque chose donc il faut déterminer ce quelque chose mais il y a un impact et après elles demandent un effort et il y a une question qui me vient par

  • Speaker #1

    exemple délivrer une prestation à nos clientes Hum ? c'est de l'opérationnel c'est de l'opérationnel et pourtant ça a un impact assez important parce que si la prestation se passe bien potentiellement on va nous recommander derrière donc oui mais elle est classée dans opérationnel ok donc bien madame non mais tu vois donc on se pose pas la question évidemment que tu as raison que la

  • Speaker #0

    manière dont on délivre nos prestations clientes sont impactantes pour notre business mais là on a classé nos tâches justement on a différencié nos projets opérationnels nos tâches opérationnelles voilà pour justement pouvoir les classer selon deux critères. Parce que sinon, après, tout va dans tous les critères et on s'en sort chute. Dans les actions opérationnelles, on a mis des tâches qu'on va aller classer par degré d'urgence et degré d'importance. Vous vous souvenez de la différence entre les deux ? Ce qui est urgent et important, tu peux avoir les deux, qui se cumulent, c'est à faire immédiatement. Donc, livrer des projets clients en cours, répondre aux demandes clients importantes, un prospect qui te dit... Ouh là là, ça fait deux semaines que je t'ai écrit, tu ne m'as toujours pas répondu. Un bug sur un truc, tu disais le bug du site. Ça, c'est urgent et important à faire maintenant. Ensuite, il y a l'important. Donc, important, vous vous souvenez, l'important, c'est...

  • Speaker #1

    Ça va avoir des conséquences à long terme.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Moyen long terme. Il y a un impact sur l'atteinte des objectifs à moyen long terme. Exactement. Heureusement que tu le suis. Moi-même, je ne me souviens plus de ce que j'ai dit. Ce qui est important, mais pas urgent, ça, il faut le planifier. Oui.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    donc c'est deuxième priorité. On le planifie, il va falloir le faire. Une fois qu'on aura fait l'urgent et l'important, on passe à celui-là. Donc là, par exemple, c'est optimiser le process pour réduire les allers-retours ou structurer l'espace client. Et ensuite, il y a ce qui est urgent, mais pas important. Alors là, c'est un peu plus tricky, mais c'est pas grave. Par exemple, les tâches administratives mineures. C'est urgent, entre guillemets, de déclarer ton URSAF, mais c'est pas important dans le sens où c'est pas toi qui le fais, c'est pas grave. Donc ça c'est des choses que tu peux déléguer plus facilement. Et ce qui est ni urgent ni important, ça dégage ! Voilà, donc tu vois là il y a deux méthodes où en fait assez facilement tu peux mettre priorité 1, 2, 3,

  • Speaker #1

    4.

  • Speaker #0

    Donc si de base tu as les bonnes actions pour atteindre tes objectifs, donc là le bon plan stratégique, tu l'as bien retravaillé avec quelqu'un ou seul, mais que du coup tu es sûr de ton plan, et qu'ensuite après tu fais des matrices comme ça, tu peux en faire deux, urgent, important et impact et effort en faisant ça généralement tu sais exactement ça se clarifie dans quel ordre et donc du coup j'arrive à la fin des solutions et bien tout ça si on s'arrête là, ça ne sert à rien bouuuu voilà et c'est pas ça qu'on veut donc après il faut le mettre dans un plan d'action dans une feuille de route donc là après ce que tu fais c'est que tu te dis Moi, je vous conseille toujours, tu le sais parce que tu as suivi mes méthodes. Moi, je conseille de faire une feuille de route sur 90 jours avec une partie opérationnelle à la semaine. Ensuite, il y a des sujets justement, tu vois, les boîtes et tout. Voilà, des sujets un peu plus stratégiques. Et donc, moi, ce que je vous conseillerais après, c'est de mettre tout ça dans une feuille de route. Donc, vous remettez vos objectifs en haut pour bien les avoir en tête ou sous le nez ou n'importe quelle partie du corps. que vous souhaitez finalement.

  • Speaker #1

    Du visage. Du visage, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Du visage, voilà. La tête, épaules, genoux. Et ensuite, vous allez reprendre votre priorisation et vous allez dire, OK, donc j'avais des quick wins. Ça, je le mets dans une boîte très haut et c'est le truc que je vais prioriser. Dans l'urgent et l'important, pareil. Ensuite, vous aviez vos projets longs à planifier ou des choses... Enfin bref, dans les deux cas, dans les deux matrices qu'on a fait, on avait des choses à planifier. c'est... la deuxième priorité. Ensuite, on avait des choses à faire quand on a du temps ou à déléguer si possible la troisième priorité. Et ensuite, on avait les choses à dégager. En rigolant, on dit qu'on les dégage, mais ces choses-là, c'est pas ce qu'il a dit. Ces choses-là, typiquement, moi, je les mets dans ma feuille de route, dans un que j'appelle backlog. C'est un mot de développement, mais en gros, c'est une sorte de...

  • Speaker #1

    À faire plus tard. Voilà,

  • Speaker #0

    à faire plus tard. C'est des trucs que je ne vais pas oublier exactement, mais que je ne vais pas faire. Clairement, je ne le ferai pas sur ce trimestre-là. Et je déroule ce plan. Voilà, tout simplement. J'ai encore deux petits trucs à dire sur le sujet. Pour moi, c'est un peu un sujet connexe, mais pour ne pas perdre le cap. Parce qu'une fois qu'on a priorisé, c'est bien, mais il faut le faire. Et ensuite, une fois qu'on le fait, il ne faut pas perdre le cap. N'est-ce pas ? Le vent en poupe. Le cap.

  • Speaker #1

    Stratosphère.

  • Speaker #0

    La boussole. Et là-dessus, on se retrouve. On va créer une marque, on va l'appeler le cap. Voilà, c'est bon, on vient de trouver notre projet.

  • Speaker #1

    Oh pardon,

  • Speaker #0

    Delia. C'est merveilleux. Donc, pour ne pas perdre le cap, il faut mesurer ses progrès. Et là, parce qu'en fait, je trouve qu'il y a ce truc aussi, une fois que t'as priorisé souvent tu fais et tu tu perds un peu de vue, la réalisation, la teinte, etc.

  • Speaker #1

    Tu peux avoir envie de modifier en cours de route. De revenir sur ce que tu as travaillé. Oui, mais non, mais en fait, il y a un truc qui change, donc du coup, je vais changer des trucs. Et du coup, moi, je trouve qu'il y a quelque chose de très efficace là-dessus pour s'assurer qu'on ne dévie pas. C'est ce que,

  • Speaker #0

    dans le développement, moi, j'ai longtemps travaillé dans des grosses boîtes où on faisait des projets de développement, etc. Et il y avait ce qu'on appelait le critère d'acceptation. Le critère d'acceptation, c'est, par exemple, Flûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûû Je vais prendre une métaphore de merde encore.

  • Speaker #1

    Comme d'habitude.

  • Speaker #0

    Comme d'habitude. Le critère d'acceptation, c'est tu dis au menuisier de venir chez toi pour t'installer une porte. Et entre autres deux pièces, parce que tu avais une arche et tu veux une porte.

  • Speaker #1

    Dommage, parce que l'arche, ça devait être sympa.

  • Speaker #0

    C'était bien plus joli. Les copines qui aiment la déco, ça s'étouffe. Pour mesurer qu'il a bien fait son travail, toi, tu vas avoir dans ta tête des critères d'acceptation que tu vas... lui communiquer certainement dès le moment où il va commencer. Donc tu vas lui dire bah moi, si le travail est bien fait, je veux que la porte elle ferme, sans couiner, sans racler le sol, sans grincer, sans qu'il y ait de jour, qu'elle puisse fermer la clé et voilà. Ça c'est des critères d'acceptation. Après vous allez parler matériaux, vous allez parler machin, ça fait d'autres critères. Mais en tout cas, quand toi tu vas mesurer la finalité du chantier, quand tu vas lui dire ok c'est bon je te paye, tu as bien fait ton travail, tu vas regarder ces choses-là. et bah là c'est pareil, c'est à dire que par exemple optimiser ton process client c'est quoi ton critère d'acceptation à quel moment tu considères que la tâche est finie et réussie et ça c'est quelque chose d'assez important à mettre et je sais que c'est pas directement lié à la priorisation mais je vais un peu plus loin parce qu'en fait ça permet comme tu le disais, de pas s'arrêter en route de pas se disperser, de pas dévier etc. J'ai dit que je voulais faire ça et que ok est-ce que je suis allée au bout ? Est-ce que je peux la tamponner ? Est-ce qu'elle est finie ? À quel moment je la coche ? Du coup, à quel moment je passe à la suivante ? Pour moi, c'est lié à la priorisation. Et si je reprends notre exemple, elle veut passer de 2500 à 4000, ça fait 30% d'augmentation. Son critère de réussite de ça, c'est tous les nouveaux devis qu'elle signe à partir de telle date, ils doivent être 30% plus chers, par exemple. Ça pourrait être, c'est-à-dire qu'on met comme ça. Et pour finir, je dirais que ce qui est très important, C'est l'état d'esprit. Alors tu me connais, tu sais que je suis pas...

  • Speaker #1

    The mindset, tu me dis.

  • Speaker #0

    The mindset girl. Pas du tout, mais n'empêche que. Surtout pour ça, surtout pour le fait de dérouler des actions, parce qu'en fait, c'est de ça dont on parle dans cet épisode. C'est comment on avance, comment on est efficace, comment on déroule et comment on s'assure de dérouler ce qu'il faut, comme il faut, etc. Il faut rester focus. Là, vraiment, il y a une notion de discipline et de persévérance qui est hyper importante. Je sais que souvent, on me dit, oh là là, tu fais beaucoup de choses. Tu travailles beaucoup, comment tu fais ? Ça m'impressionne. J'ai souvent ce truc-là, mais en fait, je ne te laisse pas le choix. Je suis rigide, je ne me laisse pas le choix. Je suis une malade mentale. Non, non, mais je dis ça en plaisantant.

  • Speaker #1

    Je confirme, je confirme vraiment.

  • Speaker #0

    Toi qui bosses avec moi, tu le sais. Moi, je me fais une feuille de route de 90 jours et je ne dévie pas. C'est-à-dire que je la prends, je la déroule.

  • Speaker #1

    Est-ce que des fois, ça t'arrive de te dire... J'avais décidé ça. Franchement, la Héloïse, il y a deux mois,

  • Speaker #0

    elle me saoule. Elle déteste. Alors, tu sais quoi ? De moins en moins. Parce qu'en fait, j'ai appris à calibrer. De feuille de route en feuille de route, j'ai appris à calibrer. C'est-à-dire qu'au début, j'avais beaucoup ce truc-là où j'avais beaucoup ce truc d'être complètement délulue et je me faisais des feuilles de route qui étaient intenables, etc. Et plus ça va, et plus à force de les regarder avec les yeux de la réalité, à force de faire des bilans, industrielles, de regarder ce que j'ai vraiment fait, pas fait, etc. À force d'être aussi plus pointue dans mes actions stratégiques, ça m'arrive de plus en plus finalement d'avoir déroulé mon plan de 90 jours au bout de deux mois. Ok. Et là,

  • Speaker #1

    tu te brosses les épaules, quoi.

  • Speaker #0

    Là, tu te dis, c'est bien. Maintenant, je peux peut-être faire d'autres choses ou me concentrer sur l'opérationnel ou prendre des choses en plus, etc. Mais en fait, il y a une sorte d'honnêteté à avoir avec toi-même. C'est-à-dire que tu remplis ta feuille de route. Regarde-la un jour ou deux après et dis-toi, est-ce que cette tâche-là, je ne l'ai pas mise, mais genre comme si quelqu'un était par-dessus mon épaule et regardait et disait, waouh, Marjorie, c'est fou ce que tu fais, c'est trop bien. ou est-ce que tu l'as mis pour se faire plaisir ? Ouais. Ou comme si quelqu'un te regardait vérifier ou est-ce que tu l'as vraiment mis parce que tu voulais le faire ? Normalement, quand tu l'écris, tu sais que cette catégorie de tâches ou ce projet ou machin, tu l'as mis, mais personne n'y croit. Et toi, la première, t'y crois pas. Et moi, ce que j'ai appris à faire, c'est au fur et à mesure, ces trucs-là, je les dégage. Je fais ma feuille de route dans un premier délai et ensuite, je la regarde et je me dis « Ouais, ça, c'est non. Ça, c'est Louise qui raconte des histoires. Jamais de ta vie, tu le feras dans ces trois mois-là. t'as pas envie, t'as la flemme, t'as pas le temps ça rentre pas quelle que soit la raison, mais du coup ça dégage. Ce qui fait qu'en fait, après, ce que je mets dedans, là par contre, je suis militaire avec ça. Je suis vraiment, et je suis insupportable. Mais vraiment, je suis en mode, c'est écrit, je le fais et je ne me pose pas de questions. Donc voilà, il y a quand même un état d'esprit pour rester focus, pour être patient, ne pas dévier, persévérer et se rappeler que si on a bien construit normalement son plan et si on l'a bien priorisé, on va vers un résultat. Donc en fait, il faut vraiment s'y tenir. Et je voudrais redire un dernier truc pour finir, c'est que dire non à des projets, mettre des projets de côté, etc., c'est nécessaire, en fait. Et on est obligé de fermer des portes. Ça ne veut pas dire qu'on ne le fera pas un jour, ça ne veut pas dire qu'on ne le fera pas dans six mois, dans un an, etc., mais on est obligé, à un moment donné, de faire des choix.

  • Speaker #1

    Oui, et puis d'être réaliste aussi, avec notre quotidien, avec les ressources dont on a disposition, notre énergie, tout ça.

  • Speaker #0

    donc en fait il faut vraiment se mettre dans l'état d'esprit que c'est pas parce qu'on le fait pas maintenant qu'on est en échec ou qu'on est nul ou qu'on a raté un truc ou quoi c'est juste que là si tu dois repousser d'encore 6 mois tel projet ou encore un an,

  • Speaker #1

    bah tant pis oui et puis encore une fois c'est pas parce que tu le fais pas maintenant que tu le feras jamais apprendre je pense en tant qu'entrepreneur la patience aussi et accepter qu'on est pas des surhumaines et qu'on peut pas tout faire en même temps et accepter aussi que ça change tout le temps Merci. Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Parce qu'il y a beaucoup ça dans l'entrepreneuriat, je trouve. On essaye de tendre vers la situation parfaite. On se dit, quand j'aurais fait ça, ce serait enfin stable. Quand j'aurais fait ça, j'aurais enfin fait le sujet. Ah, là, c'est bon. Ah, mes offres, elles sont OK. Ah, là, c'est bon. Maintenant, la création de contenu, je gère. Mais en fait, une fois que tu gères, ça change tout de suite. Le marché ne t'attend pas et ça évolue hyper vite. essayer d'atteindre une situation de stabilité, pour moi, c'est pure une chimère.

  • Speaker #1

    C'est une très belle conclusion à tout ce que tu nous as partagé, merci beaucoup. Du coup, si je dois résumer les points clés de ce que tu nous as partagé...

  • Speaker #0

    C'est pas facile.

  • Speaker #1

    Prioriser, ça va vraiment déjà et avant tout commencer par avoir une stratégie claire, un fil rouge, un chemin. Et pas simplement une to-do liste de tiens, jamais, il faudrait que je fasse ci, il faudrait que je fasse ça, j'aimerais faire ci, j'aimerais faire ça. En deuxième point, de bien distinguer l'opérationnel et le stratégique des actions quotidiennes du développement de fonds pour faire avancer notre activité. D'utiliser des critères objectifs, donc on a parlé des critères impact et fort et des critères urgents et importants qui vont nous aider à prioriser. Donc tu nous as parlé de la matrice DAI. Dyson Aware Dyson Aware oui pour nous aider et je pense que c'est un très bon outil pour rentrer vraiment dans le concret et que ça nous saute un petit peu les simples les visuels enfin voilà pas besoin d'avoir fait Bac plus 5 pour l'utiliser non puis pas besoin d'aller dans Notion ou quoi papier crayon oui très bien on adore tu nous as parlé du coup une fois qu'on a priorisé grâce à cette matrice là de créer un plan séquencé, donc la feuille de route, et d'être militaire, n'est-ce pas ?

  • Speaker #0

    J'aime pas ce terme, mais...

  • Speaker #1

    Non, mais je comprends l'idée.

  • Speaker #0

    Mais, voilà, discipliné et persévérant.

  • Speaker #1

    J'avais échangé avec une personne une fois qui m'avait dit « Là, c'est la marjorie, la patronne qui décide, et une fois que la patronne a décidé, après c'est la marjorie. » la petite main qui déroule et en mode elle ne déroge pas, est-ce que Marjorie l'a pas trop décidé ?

  • Speaker #0

    C'est un peu moins de personnalité !

  • Speaker #1

    J'aimais bien, je suis d'accord que c'est un petit peu chelou, mais j'aimais bien l'idée.

  • Speaker #0

    Mais je vois tout à fait ce que tu veux dire et moi ça me fait le même effet, c'est-à-dire que quand je fais ma feuille de route, c'est vraiment, on réfléchit, c'est la stratégie, etc. Et après quand je déroule, je te jure, j'ai vraiment cette impression, je suis en mode de te poser pas de questions, déroule, t'as un plan, fais-le,

  • Speaker #1

    avance, avance,

  • Speaker #0

    marche en chèvre

  • Speaker #1

    Ensuite, tu nous as parlé de l'importance d'accepter de reporter certaines actions pour pouvoir se concentrer sur le plus d'incentifels.

  • Speaker #0

    Oui, mais là-dessus, je voudrais rajouter un truc parce que je ne suis pas en train de dire qu'on reporte au fur et à mesure au fil de l'eau. Ça oui, ça non. Un jour oui, un jour non. Non, c'est quand on fait le plan, quand on les classifie, et quand on reconstruit sa feuille de route, là on fait des choix. Là on dit, je mets ça de côté.

  • Speaker #1

    Parce qu'on se rend compte que ça ne peut pas rentrer.

  • Speaker #0

    Si au fur et à mesure que vous faites le plan, vous dites, finalement ça non, finalement ça oui, ça on verra demain. Là on retombe dans un truc où en fait, ce n'est pas carré, il n'y a pas de discipline. Parce qu'en fait, ouais. Si on leur dit à la fin de l'épisode « Vous pouvez vous reporter, vous n'êtes pas obligés. »

  • Speaker #1

    On se rend compte qu'il y a des projets ou des actions qui, pour x, y raison, ne rentrent pas dans le temps imparti qu'on a sur 90 jours, ou que ce n'est pas le plus urgent ou le plus pertinent, mais que ça le deviendra au fil du temps. Peut-être le trimestre d'après, ou le semestre d'après.

  • Speaker #0

    Trois mois, ça passe vite au final. Oui, complètement.

  • Speaker #1

    Et finalement, dernier point important, c'est que persévérance et patience sont deux mises.

  • Speaker #0

    C'est beau, j'attendais une rime avec patience et persévérance.

  • Speaker #1

    Je l'ai pas, désolé, je l'ai pas. Sur ton sens !

  • Speaker #0

    Sur ton sens, c'est pas mal !

  • Speaker #1

    Très bien madame, très bien.

  • Speaker #0

    Et Baudelaire.

  • Speaker #1

    C'était un peu ça. Moi, il me restait quelques petites questions à te poser après tout ce déroulé très précis. Comment on sait si une action, elle est vraiment pertinente pour notre business ?

  • Speaker #0

    Alors ça, clairement, c'est des choses qu'on travaille en accompagnement stratégique. Donc, il n'y a pas de réponse ultra simple, ultra rapide. Mais je dirais que, en tout cas, moi, la méthode que j'applique, c'est est-ce que c'est un impact direct et mesurable sur mon objectif principal ? Si la réponse n'est pas claire, c'est que ça ne l'est pas.

  • Speaker #1

    Ouais. si ça sort pas de but en blanc comme ça un pack direct et mesurable sur ton objectif principal ok on parlait donc juste avant de reporter certains projets etc comment on arrive à gérer un peu la culpabilité qui pourrait émerger de dire ah ouais mais j'avais prévu moi dans ma tête de le faire entrer ce trimestre là et je me rends compte qu'en fait c'est pas pertinent c'est pas urgent mais tu vois baf Merci.

  • Speaker #0

    En fait, il faut se rappeler que reporter, ce n'est pas abandonner. C'est ce qu'on disait, ce n'est pas parce que tu ne le fais pas là que tu ne le feras pas plus tard. En fait, là, ce qu'on fait quand on construit un plan et qu'on s'y tient, c'est qu'on choisit de se concentrer à un instant T sur quelque chose qui, pour nous, compte vraiment. Il vaut mieux être bon sur trois priorités que faire dix choses mal. Et puis, en fait, ce qu'on voit souvent, c'est quand on essaye de trop en faire rentrer, de trop vouloir prioriser, c'est qu'au final, on est déçu. de soi-même et de ce qu'on fait. Et c'est même beaucoup moins bien. C'est moins mieux. Il vaut mieux en mettre moins et se concentrer là-dessus. Tu vois, moi, là maintenant, quand j'arrive à des trimestres où je te dis au bout de deux mois, j'ai fini, je me sens carrément mieux que de jamais réussir à aller au bout du bout. Je préfère rajouter des temps après plutôt que l'inverse.

  • Speaker #1

    Je comprends. Une autre question qui m'est venue, c'est que parfois on peut être pris dans le flot du quotidien, de l'opérationnel, on peut faire face à pas mal d'urgences quotidiennes. On fait comment pour rester concentré sur les priorités quand on a ce flot quotidien qui émerge ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, on fait comme on peut.

  • Speaker #1

    On prend notre bouée de sauvetage et on y va.

  • Speaker #0

    Toi et moi, on est maman, on sait ce que c'est d'avoir des moments difficiles, des imprévus, etc. Et puis même quand on n'est pas maman, on a des moments de vie compliqués, des passages à vide, des maladies, bref, peu importe, surcharge client et tout. Déjà, on fait comme on peut et on fait de son mieux. Et on se rappelle qu'on a une entreprise qui tourne et qu'elle n'a pas encore fermé. Donc déjà, c'est bien. Donc, tu vois, dans ton agenda, tu te mets vraiment des...

  • Speaker #1

    Dans ton agenda ? Pardon ? Tu sais quoi ?

  • Speaker #0

    Tout le monde s'est chaud, foutu de moi. Parce que j'ai un agenda, mais je... J'ai toujours dit ça.

  • Speaker #1

    Agenda.

  • Speaker #0

    Agenda.

  • Speaker #1

    Mais c'est comme quand tu dis... Toi, tu dis rose.

  • Speaker #0

    Ah oui, rose.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Rose. Bah oui, moi je viens du sud.

  • Speaker #1

    T'as un petit accent du sud.

  • Speaker #0

    Je viens du sud.

  • Speaker #1

    Et par tous les... Non, ça part en suce.

  • Speaker #0

    Je vais m'y mettre. Agenda. Laisse-moi tranquille. Dans ton agenda... En plus, je ne sais pas le dire. Quand je me force, après, je n'y arrive plus. C'est pas grave. Tu te mets des rendez-vous et vraiment, tu ne te déroges pas. Ouais. Et ça... Je sais que c'est chiant, mais c'est comme ta séance de sport. En fait, sinon, ça saute tout le temps. N'est-ce pas ? Donc, en fait, vraiment, là-dessus, il faut avoir une vraie discipline et une cale et ça ne peut pas bouger.

  • Speaker #1

    Pas de négo avec soi-même.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    OK. Une autre question, que faire ? Qu'est-ce qu'on fait si tout nous paraît urgent ? Genre, on est là en mode... Ah non, mais ça, c'est urgent. Ah, puis ça aussi.

  • Speaker #0

    Alors, option numéro une, courir partout. Elle a un poulet sans tête. Option numéro 2, avoir une tête, mais mettre la tête dans le sable. Faire l'autruche. Non, on arrête toutes les métaphores volatiles. On voit que vous l'avez sur la fin de l'épisode.

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    c'est sur la fin du programme. Vous l'avez. Écoute, ça, c'est un peu comme calmer ma fille de 8 ans que tu connais, qui est un petit peu dans le drame toujours,

  • Speaker #1

    l'excessivité.

  • Speaker #0

    Arrête ! Je lui dis toujours, pourquoi c'est important, pourquoi c'est grave ? Là, c'est un peu pareil. une entrepreneuse qui me disait tout est urgent, je lui dirais c'est quoi la conséquence ? Qu'est-ce qui se passe si tu ne le fais pas aujourd'hui, si tu ne le fais pas cette semaine, si tu ne le fais pas ce mois-ci ? Si la réponse n'est pas grand-chose, c'est que ce n'était pas urgent.

  • Speaker #1

    C'est aussi simple que ça. Merci, bonsoir. Ok, et finalement, tu nous as parlé du fait de créer sa feuille de route de 90 jours, son plan. Comment on fait pour savoir si notre plan a fonctionné, il fonctionne ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, on se donne... au moins 90 jours. Donc ça, c'est important de le rappeler. Ça se mesure rarement à la semaine et au mois. Et ensuite, ce qui est important, c'est de faire des bilans et des bilans chiffrés. Donc en fait, on va venir mesurer régulièrement si on se rapproche de son objectif principal. Si oui, on continue. Sinon, on ajuste. OK. Voilà, tout simplement. C'est comme ça qu'on ajuste un plan à l'année.

  • Speaker #1

    Et bilan plutôt mensuel, trimestriel ?

  • Speaker #0

    Moi, je conseille de faire des bilans mensuels.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    de faire des objectifs annuels, puis des bilans mensuels et des feuilles de route trimestrielles. Donc en fait tu te mets des objectifs à l'année, tu déclines ça en quatre plans, quatre trimestres, et tu fais des bilans tous les mois. Et à la fin de l'année tu fais un gros bilan de ton année. Ça c'est moi la méthode que je préfère.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Qui est LA méthode magique bien évidemment.

  • Speaker #0

    Ah évidemment ! Enfin puisque c'est la mienne ! Oh tu me connais, j'ai un égo démesuré !

  • Speaker #1

    Je pense qu'on a fait pas mal le tour du sujet je pense que ce qui est important de rappeler c'est que comme tu le disais au tout début de l'épisode en fait le vrai problème c'est pas tant de savoir prioriser mais de savoir vraiment quoi faire tu le disais sous la question je sais pas quoi prioriser il y a d'autres choses qui se cachent et là clairement c'est d'être au clair avec sa stratégie et qu'une fois qu'on a une stratégie claire la priorisation elle devient plus naturelle, plus fluide en fait C'est ça. donc tu nous la redis l'important c'est de s'engager sur un plan de 90 jours et que la clé encore une fois c'est persévérance patience objectivité et stratégie surtout c'est beau ce que tu dis c'est exactement ça et

  • Speaker #0

    bien on se retrouve dans notre prochain épisode si cet épisode est une de cas vous a plu vous pouvez déjà nous le dire en commentaire en message en pilon voyageur en ce que vous voulez on adore recevoir vos commentaires à chaque épisode ça nous fait vraiment plaisir Oui.

  • Speaker #1

    complètement.

  • Speaker #0

    Si vous avez plus, n'hésitez pas non plus à lui laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée.

  • Speaker #1

    A la prochaine, Hélo !

  • Speaker #0

    Salut !

Description

Nous sommes très heureuses de vous présenter une nouvelle étude de cas ! Dans cet épisode, nous analysons le syndrome de la dispersion aiguë de Billie, une prestataire de service complètement perdue entre ses multiples "priorités urgentes" (on est certaines que ça vous parle...) Photos pro, CGV à mettre à jour, création de contenu, prospection... elle ne sait plus où donner de la tête. Nous décortiquons les vraies raisons de cette confusion et vous livrons pas à pas une méthode concrète à appliquer directement dans votre business. Un épisode pratico-pratique bourré de métaphores douteuses (comme d'habitude dans On Air) qui vous permettra de ne plus courir partout comme un poulet sans tête


Retrouvez-nous sur les réseaux !
Marjorie : @le_vent_en_poupe_
Héloïse : @stratospheres_/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Peut-être tout sous le nez ou n'importe quelle partie du corps que vous souhaitez finalement.

  • Speaker #1

    Du visage, du visage, s'il te plaît. Du visage,

  • Speaker #0

    voilà.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va entendre tes bracelets faire... Du coup, si je dois résumer les points clés de ce que tu nous as partagé...

  • Speaker #0

    C'est pas facile, c'est pas facile. Ah bon ? Patience et persévérance.

  • Speaker #1

    Je l'ai pas, désolée, je l'ai pas.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans On Air. Le podcast qui parle stratégie et structuration d'entreprise de manière honnête et pragmatique. Je suis Héloïse, consultante business et fondatrice de Stratosphere. Je suis accompagnée de Marjorie, ma partenaire depuis plus de deux ans.

  • Speaker #1

    Hello, moi c'est Marjorie, bras droit des entrepreneuses et fondatrice du Vent en Pouf. Dans ce podcast, on approfondit vos réflexions business de manière vraiment concrète.

  • Speaker #0

    À chaque épisode, on alterne entre théorie et étude de cas, le tout ponctué de discussions animées sur l'entrepreneuriat qui vous parle réellement.

  • Speaker #1

    Notre objectif, c'est que vous repartiez avec des connaissances actionnables pour transformer votre activité durablement. Chez nous, l'entrepreneuriat féminin est un sujet sérieux qui mérite zéro raccourci et zéro compromis.

  • Speaker #0

    Mais rassurez-vous, sérieux ne veut pas forcément dire ennuyeux. Embarquez-nous dans vos oreilles, décollage imminent.

  • Speaker #1

    Salut Elou !

  • Speaker #0

    Salut Marjou ! Tu vas bien ? Ça va nickel !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on se retrouve pour un nouvel épisode études de cas ? Oui ! C'est un épisode dans lequel on présente un cas fictif, mais fortement inspiré.

  • Speaker #0

    Inspiré de faits réels.

  • Speaker #1

    De faits réels, comme dans les films. Inspiré de problématiques que rencontrent les entrepreneurs sur une thématique précise.

  • Speaker #0

    Que l'on rencontre au quotidien.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est un épisode qui se déroule en plusieurs parties. On vous présente la personne, le persona qu'on a créé, sa situation, son contexte, et les problématiques qu'elle rencontre. Tu nous proposes ensuite un diagnostic assez approfondi de sa situation. Et ensuite, tu nous parles de solutions.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et puis, on finit l'épisode toujours par une conclusion, des différentes questions qui nous viennent au fur et à mesure de notre discussion.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et on a fait déjà un épisode étude de cas sur l'écosystème d'offres qui nous a bien plu.

  • Speaker #1

    Oui, merci pour tous vos retours d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Merci, on a eu beaucoup de retours. Et nous, c'est un format qui nous plaît. à faire qui est assez sympa et on se doutait bien que ça allait vous plaire aussi, mais on est vraiment super contentes et on espère que celui-là va vous plaire aussi. De quoi va-t-on parler Marjorie ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on va parler d'un mal qui touche quand même beaucoup d'entrepreneurs, le syndrome de la dispersion aiguë, aussi appelé je ne sais pas quoi prioriser dans mon business. Ça,

  • Speaker #0

    je l'entends tellement souvent.

  • Speaker #1

    Comment on priorise ? Quelles actions par rapport à une autre ?

  • Speaker #0

    Oui. Et c'est un sujet qui est hyper important parce que quand on ne priorise pas, on fait n'importe quoi, on tourne en rond. C'est ce que j'appelle souvent le poulet sans tête. Tu m'as déjà entendu dire ça.

  • Speaker #1

    Ça vient d'image.

  • Speaker #0

    On s'épuise, on procrastine, on n'avance pas vers ses objectifs. Et voilà, c'est un vrai sujet qui souvent a des racines plus profondes. Tu t'en doutes ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Et tu nous as préparé un joli cas que tu vas nous parler. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Avant de démarrer, un petit disclaimer sur les études de cas. C'est des cas donc fictifs, mais comme on le disait, qui sont fortement inspirés de situations réelles. Et l'important, ce n'est pas de copier-coller les solutions que tu vas partager, mais c'est plus de comprendre encore une fois la logique de réflexion et de ne pas paniquer s'il y a des choses qui…

  • Speaker #0

    Il y a des fois, on va dire des choses, mais qui ne sont pas à prendre comme comme La Vérité Vraie, que ce soit sur des... tarifs, des montants. Là, on va parler de priorisation. Si je dis il ne faut pas prioriser de refaire le site internet, ce n'est pas que les webdesigners qui m'écoutent viennent me chercher avec un pic et une torche. C'est parce que c'est dans cette étude de cas que ce n'est pas prioritaire. En fait, il faut vraiment que vous l'écoutiez comme une manière d'aborder un sujet, mais pas comme le truc à suivre à la lettre.

  • Speaker #1

    Exactement. Pas parole d'évangile. Rentrons dans le vif du sujet. Oui, tu peux me présenter.

  • Speaker #0

    Le cas de Billy. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Quel joli prénom.

  • Speaker #1

    Prénom totalement choisi au hasard. Donc, Billy, elle est graphiste. Elle est lancée depuis bientôt deux ans. Avant de devenir entrepreneur, elle a travaillé en agence. Et aujourd'hui, elle travaille pour l'univers de la gastronomie. Miam,

  • Speaker #0

    miam, miam.

  • Speaker #1

    On va encore avoir faim dans cet épisode. Donc, elle cible les restaurants, bars, les marques d'épicerie fine, des brasseries artisanales, boulangeries, pâtisseries, voilà, tout. Tout plein de bonnes choses. Oui. Elle propose à ses clients, du coup, des services d'identité visuelle et de stratégie de marque, que ce soit au moment où ils lancent leur projet ou au cours de leur développement, parce qu'ils veulent faire évoluer leur univers de marque. Elle décline leur univers sur différents types de supports, comme des packagings, des menus pour les restaurants, des étiquettes pour les épiceries fines, par exemple. Et sa promesse, c'est de vraiment aligner l'image... à la qualité de leurs produits pour leur permettre de démontrer leur excellence. Donc ça, c'est pour son expertise, son parcours, le paysage. Au niveau de son contexte business, aujourd'hui, elle a différents canaux d'acquisition. Son site internet, Instagram et le bouche à oreille. Classique. Globalement, elle travaille quatre jours par semaine pour ses clients et un jour pour son business. Donc l'administratif, la communication, etc. Elle génère un chiffre d'affaires mensuel de 2500 euros en moyenne. Et elle aimerait d'ici un an tendre vers une moyenne mensuelle de 4000 euros.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    donc passer de 2500 à 4000 euros. Ok. Pour ce faire, elle a pour objectif d'augmenter sa valeur perçue grâce à la création de contenu, de prospecter des clients plus prestigieux et aussi des partenaires, comme par exemple des écoles de pâtisserie, chambres de métiers d'artisanat. Elle voudrait aussi augmenter ses tarifs d'ici à six mois pour atteindre ce nouveau CA mensuel et alimenter son portfolio avec des études de cas développées. Donc ça, c'est pour un peu son contexte bisé.

  • Speaker #0

    Et donc, est-ce qu'elle s'est priorisée ? Eh bien oui, parfaitement.

  • Speaker #1

    Alors, elle ne sait pas du tout quoi prioriser dans toutes les actions qu'elle a en tête pour mener le développement de son business. Et surtout aussi, elle se pose la question de savoir si c'est pertinent. Je pense que priorisation et pertinence, ça va souvent de pair.

  • Speaker #0

    On va en parler, oui.

  • Speaker #1

    Donc, elle se demande déjà quoi prioriser dans ses canaux d'acquisition. Et elle doit aussi se pencher sur d'autres chantiers pour assurer le développement de son entreprise. Elle voudrait faire des photos pro pour ses différents supports, donc son site internet, son compte Instagram. Elle voudrait aussi refaire ses CVGV qui ne sont plus à jour à l'heure actuelle et ça la stresse.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Elle voudrait aussi optimiser le processus de son offre d'identité visuelle parce que ça manque de fluidité. Ça manque de fluidité. Elle trouve qu'elle a un nombre de retours vraiment trop important qui sont demandés par les clients. Son espace client sur Notion, il n'est pas suffisamment efficient. Enfin, voilà, il y a une optimisation à faire.

  • Speaker #0

    C'est sa perception.

  • Speaker #1

    C'est sa perception, tout à fait. Et elle voudrait aussi suivre un accompagnement en prospection pour se faire aider sur le sujet. Wazer Total. Pour développer un nouveau canal d'acquisition.

  • Speaker #0

    Elle veut le faire avec le vent en poupe.

  • Speaker #1

    Elle est la bienvenue. Avec un prénom pareil, elle est la bienvenue. Le tout, bien évidemment, en continuant à délivrer un service de qualité à ses clients parce qu'elle a bien conscience que vendre, communiquer, etc. c'est une chose. Mais après, il faut quand même délivrer un service de qualité. Donc, comment elle fait la dame pour prioriser tout ça ?

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est la merde. Non, mais déjà, il est marrant ton cas parce qu'il ressemble beaucoup. à ce que je vois en fait chez mes clientes. C'est vraiment ça. J'ai un objectif, un ou plusieurs objectifs, mais j'ai plein de choses que je veux faire à côté et je ne sais pas quoi faire. Et tu vois, tu l'as dit à un moment donné, tu as dit, elle ne sait pas si c'est pertinent. Du coup, on va attaquer par ça. Alors, diagnostic du docteur. Elle nous dit qu'elle ne sait pas quoi prioriser, Billy. Moi, je pense évidemment que comme souvent, le problème est plus profond. en fait ce qu'on voit je trouve c'est qu'elle sait pas vraiment ce qu'elle doit faire pour prioriser pour développer son business pour développer son business elle a déterminé des actions mais elle a pas la certitude qu'elles sont pertinentes on peut parler un peu au doigt mouillé quoi tu l'as dit très justement tout à l'heure t'as dit ah le côté pertinence et priorisation et en fait je vais vous en parler là tout de suite c'est deux choses différentes il y a d'abord la pertinence et ensuite la priorisation tu peux tout à fait prioriser des actions pas pertinentes oui c'est vrai, c'est dommage tu peux faire l'inverse aussi pour moi c'est deux sujets décorés si on rentre dedans, pour moi le premier problème première chose qui ne va pas forcément c'est l'absence d'un plan stratégique clair elle a détecté un problème fondamental qui est j'ai un objectif chiffré, j'ai 2500 je veux passer à 4000, ok très bien mais c'est quoi la stratégie pour y arriver ? donc là elle nous a dit des trucs Elle nous a dit... Je veux augmenter ma valeur perçue, je veux prospecter des clients plus prestigieux. Donc ça, c'est le plan qu'elle a mis. Mais la vraie question à se poser, et que moi je poserai à n'importe quelle cliente qui viendrait me voir avec cet objectif, c'est est-ce que ces actions sont réellement pertinentes ? Est-ce que c'est vraiment ça qu'il faut faire pour atteindre ton objectif ?

  • Speaker #1

    Tu veux dire, est-ce que c'est vraiment ces actions-là qui vont lui permettre de passer de 2 500 à 4 000 euros dans le trade ?

  • Speaker #0

    Et puis, on va y revenir après. De toute façon, je ne vais pas m'étaler là pour l'instant. mais en tout cas déjà pour moi il y a un... Un manque de confiance dans son plan stratégique. C'est ce qu'il se sent, tu vois. En fait, elle se dit, je me suis dit que j'allais faire ça, mais je ne sais pas, en fait. Et elle a greffé par-dessus ça d'autres choses. Elle s'est dit, en plus, je dois créer du contenu, prospecter, refermer CGV. OK, mais pourquoi elle veut faire ce genre de plan ? En fait, le pourquoi n'est pas trop vu. Elle a mis des actions dans son pourquoi pour atteindre ses 4000, mais elle n'en a pas l'air très certaine. Et elle a mis d'autres actions à côté où, en fait, on a un pourquoi. Pourquoi ? Par exemple, est-ce que refaire ses CGV, ça va l'amener à ses 4000 euros par mois ? Peut-être pas, mais c'est peut-être pas lié. Mais peut-être que si, mais peut-être que non. Et est-ce que ça doit forcément être lié ? Pas forcément, mais voilà. Je trouve que déjà, il y a un peu une base de... Le plan stratégique n'est pas super clair.

  • Speaker #1

    Il y a un manque de lien, il n'y a pas le fil rouge.

  • Speaker #0

    Voilà, et tout n'est pas obligé d'avoir un fil rouge. Toutes les actions que tu fais n'ont pas obligé d'être liées à un seul objectif, tu vois. Mais déjà, en fait, on sent de base que c'est un peu la soupe.

  • Speaker #1

    Tu veux dire que ça nécessite quand même il faut avoir un minimum de cohérence pas forcément que tout soit relié clair sur ce que tu fais

  • Speaker #0

    Et là en fait tu sens quand tu lis son cas que ça part dans tous les sens et elle a listé des trucs mais en fait tu sens qu'elle n'est pas trop sûre de ce qu'elle fait tu ressens que ce n'est pas très intentionnel Ensuite moi ce que j'ai ressenti aussi c'est une confusion entre ce qui est pertinent et ce qui ne l'est pas ça revient un peu à la même chose mais je vais aller un peu plus loin là-dedans, on sent qu'elle n'a pas de critères pour évaluer la pertinence de ses actions. Du coup, la conséquence, c'est ce que je viens de te dire, c'est qu'elle doute constamment de ses choix, elle manque de confiance dans ses décisions. Par exemple, faire des photos pro, est-ce que c'est vraiment nécessaire ? Et pour voir si c'est pertinent, il faut pouvoir mesurer quelque chose. Et là, en fait, elle ne sait pas. Est-ce que ça va avoir un impact sur son CA de refaire ses photos ?

  • Speaker #1

    C'est difficilement mesurable ?

  • Speaker #0

    C'est difficilement mesurable, mais là, tu sens qu'elle l'a mis un peu...

  • Speaker #1

    C'est un package avec tout le reste.

  • Speaker #0

    Comme ça, quoi. Faire ses photos pro pour ses supports. Ok, mais pourquoi ? Je te prends un peu de contre-exemple. Quand tu viens de... Tu sais quand t'aménages et que c'est le bordel. L'aménageur vient de partir et t'as mis tous tes cartons dans le salon. Tu sais ce que t'as à faire. Il n'y a pas de...

  • Speaker #1

    Déballer les cartons.

  • Speaker #0

    Sur ce qui est pertinent ou pas. Tu vois ? C'est sûr qu'il va falloir que tu déballes tous tes cartons pour ta maison. et c'est nécessaire pour pouvoir vivre dedans. Et après, il y aura ce qui est urgent, ce qui est important, ce qui est prioritaire après. Et là, ça va être un peu ton chemin critique. Par exemple, pour pouvoir dormir ce soir, il faudra que tu accèdes à ton matelas, à ton oreiller. Pour pouvoir te doucher, il faudra que tu trouves ta serviette de bain et ton shampoing, etc. Et ça, c'est la priorisation après. Et par contre... De base, on sait que c'est pertinent de ranger ses cartons dans sa maison.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr que c'est ultra parlant comme exemple. C'est très concret.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas comme si, par exemple, l'abri de jardin. Si, par exemple, les déménageurs ont posé plein de trucs dans l'abri de jardin, on s'en fout pour le moment. Et là, c'est un peu ça avec les photos pro. C'est OK, mais est-ce que c'est les cartons dans la maison ou l'abri de jardin ? Ce n'est pas très clair. Ensuite, je vois qu'il y a une confusion aussi entre l'urgent et l'important. Ça, c'est une technique que je vois souvent et qui va être fondamentale dans ce que je vais vous proposer après comme technique. L'urgence, c'est tout ce qui a une deadline imminente ou des conséquences immédiates si on ne le fait pas. Par exemple, résoudre un bug sur, je ne sais pas...

  • Speaker #1

    Le site internet d'une cliente que tu viens de livrer.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. En tant que webdesigner, toi, répondre à un client qui a tension de vie, impatiemment, tu lui as dit que tu lui livres aujourd'hui, ça, c'est urgent. C'est vraiment deadline imminente, conséquence immédiate. L'important, c'est ce qui a un impact significatif sur l'atteinte de tes objectifs à moyen long terme. C'est, par exemple, développer une stratégie de prospection. Ça, c'est important, mais ce n'est pas urgent.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on pourrait se dire... Après, ça dépend du contexte de la personne, mais si... Non, je vais sortir de la route, donc restons là.

  • Speaker #0

    L'urgent et l'important, la distinction, c'est ça. Ouais. Le problème de Billy, là, j'ai l'impression, c'est qu'elle ne s'est pas forcément trop distinguée les deux.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Je pense que tout est sur un même pan. Elle se dit que tout est urgent, important, prioritaire.

  • Speaker #0

    Et je te prends l'exemple des CGV. Donc, on n'a pas trop de détails sur les CGV, mais les CGV, elles peuvent être soit urgentes, soit importantes. Si c'est urgent, c'est que, par exemple, dedans, il y aurait un risque juridique immédiat identifié. Imagine, en fait, elle se rend compte qu'il y a un trou. et que si un client qui se rend compte de ce truc ou là, en fait, elle peut être dans la merde et devoir rembourser 50% de ses projets, ou n'importe quoi. Ça, c'est urgent. C'est urgent, il faut le faire maintenant. Par contre, si elle veut les mettre à jour, les étoffer, rajouter un truc mais qui n'a pas de danger, là, c'est important. Et en fait, déjà, sans cette clarté-là, et cette distinction, la priorisation, c'est très compliqué. Déjà, tu ne sais pas faire la différence entre urgent et important.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, du coup, de ce que je retiens, c'est que l'impact entre l'urgent et l'important, s'il y a une action que tu ne fais pas,

  • Speaker #0

    si c'est urgent il va y avoir un impact ultra important ça peut te mettre dans la galère et il y a une notion d'immédiateté ça va vite te mettre dans la merde que lorsque c'est important si tu le fais pas t'as encore de la marge je vais prendre une métaphore de merde on aime les métaphores de merde les cartons Non, non, non, j'allais partir sur autre chose. T'as très faim. Très, très faim. Genre, si tu manges pas, limite, tu vas vomir. Mais tu sais, genre, vraiment, tu sens, t'as les éros de l'estomac et tout, machin.

  • Speaker #1

    C'est trop lent que tu manges.

  • Speaker #0

    À l'inverse, le fait que tu manges bien pour ta santé, c'est important. Parce que ce sera dans le long terme. C'est-à-dire, si tu manges bien tous les jours, c'est tes efforts cumulés petit à petit. Donc, c'est important pour toi de bien manger. par contre quand t'as Tréfan là c'est urgent pour toi sinon je bouffe tout le monde tu vois le craving ben voilà ben en fait c'est ça ok c'est à dire urgent c'est là maintenant tout de suite il y a une question de l'impact va être voilà immédiat très rapide alors qu'important c'est vraiment quelque chose que tu construis mais on va le voir dans la méthode de priorisation ok très bien ensuite je trouve qu'il y a tout un sujet autour des critères de priorisation et la mesure d'impact je m'explique Merci. Sans critères clairs, c'est difficile de classer des actions par ordre d'importance. Alors, je vais encore prendre une métaphore pour vous expliquer. Si vous vous dites, moi, je veux une maison, je suis en train de chercher des maisons à acheter, ou à louer, peu importe. Un de mes critères, c'est la luminosité. Ce sont des critères. Et après, ce critère, tu as des crans. Elle est sombre, elle est lumineuse, et entre-temps, tu as des... Elle est mi-lumineuse. Elle est mi-lumineuse, mi-sombre, mi-resombre derrière. Non mais tu vois, après c'est gradué. Oui. Donc, souvent les gens confondent les deux.

  • Speaker #1

    Tu cherches une maison entre, je dis n'importe quoi moi, deux et quatre chambres.

  • Speaker #0

    Voilà, donc ton critère c'est le nombre de chambres.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Et après, dedans, comment tu le mesures, c'est le nombre de chambres. T'inspectes quoi. Voilà, exactement. Ok. Là, vu qu'il n'y a pas de critère de ce que je dis, dans ce que je lis en tout cas je vois pas de critères clairs bah c'est vraiment très compliqué de classer les actions par ordre d'importance c'est pour ça qu'elle peut pas prioriser c'est parce qu'il y a pas de critères par exemple comment choisir entre un accompagnement en prospection et ses photos pro sans critères les critères ça pourrait être on dit n'importe quoi mais impact sur le CA urgence effort requis peu importe le critère mais elle pourrait tout à fait dire Je mets des critères et sur ces critères, après, je mets une notation. Et du coup, là, je peux faire quelque chose parce que j'ai des notes, en fait. Oui, oui. Et ça va un petit peu avec, mais je trouve que dans ce que tu m'as dit, la Bili, elle ne peut pas mesurer le retour sur investissement de ses actions. Alors, tu me l'as dit tout à l'heure, tu m'as dit, mais ça, c'est difficilement mesurable.

  • Speaker #1

    Il y en a, c'est pas évident.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, mais il y a des choses qu'il faut quand même... fin. Il faut quand même essayer de mettre un petit peu des mesures d'impact, même si ce n'est pas forcément des mesures quantitatives, ça peut être des mesures qualitatives.

  • Speaker #1

    Est-ce que ça peut être aussi des mesures, tu vois, de ce qu'on peut, alors c'est très subjectif, mais de ce qu'on peut ressentir en interne aussi, tu vois, typiquement d'avoir des photos pro, ça peut te donner envie de davantage montrer ton site internet parce que tu auras des belles photos. Oui. Ça, ça peut être quelque chose à prendre en compte. Oui, oui, tout à fait. Sans baser tout là-dessus.

  • Speaker #0

    L'impact peut être chez toi. comme chez tes clientes. Voilà, c'est à toi de voir. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il faut à un moment donné se poser la question de se dire comment je peux déterminer que cette action, elle a un impact. En fait, se poser la question de se dire, si je fais ça, je peux mesurer que ça a fonctionné de telle manière, même si c'est quelque chose, comme tu dis, de qualitatif, pas forcément de quantitatif, de ressenti, pas forcément de perçu. Je pense que c'est important. Par exemple, si elle fait des photos pro, quel impact sur ses conversions ? Est-ce qu'elle pourrait essayer de mesurer quelque chose là-dessus ? Ou comme tu dis, peut-être c'est un ressenti personnel qu'elle aura. Si elle crée du contenu, elle dit que c'est pour augmenter sa valeur perçue. Comment tu mesures que ton contenu, il augmente ta valeur perçue ?

  • Speaker #1

    Est-ce que ça peut être, par exemple, le nombre de... l'engagement ? sur tes contenus ? Est-ce que ça peut être le nombre de messages que tu reçois suite à la publication d'un contenu ?

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est pas la valeur perçue, c'est la performance commerciale.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mais en fait, tu vois, c'est ça le problème, c'est qu'elle se met des choses à faire qui ne sont pas forcément quantifiables ou mesurables. Est-ce que c'est vraiment pertinent ? Exactement. Ce que je te dis, ce n'est pas forcément que tout est mesurable. Ce que je te dis, c'est que comme elle liste ses actions comme ça, de cette manière-là, elle est face à une absence de mesure d'impact possible. Et donc forcément, ça entretient le... Je ne sais pas si c'est pertinent ou pas, puisqu'elle a mis que des actions qu'elle ne peut pas quantifier. Après, je ne suis pas en train de dire qu'on peut mesurer facilement toutes les actions. je viens de te dire que si Dans tout ce que tu décides, rien n'est mesurable. En fait, tu te retrouves forcément, et en plus, tu n'as pas mis de critères, et en plus, tu ne sais pas ce qui est urgent, et en plus, tu ne sais pas ce qui est important ni pertinent. Là, forcément, tu te retrouves avec je ne sais pas quoi faire de tout ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, quand il y a quelque chose qui n'est pas forcément mesurable de manière quantitative, est-ce qu'on peut quand même... En admettant, si on prend les différents projets de Billy, s'il y en a un qu'elle ne peut mesurer que de manière, comme je te disais, un peu en interne, sur le ressenti interne, mais que les autres, elle peut les mesurer... en termes d'impact, qu'elle peut mettre des critères vraiment plutôt quantitatifs dessus. Est-ce que c'est OK ?

  • Speaker #0

    On va en parler dans les solutions. Très bien, je vais prendre l'avance. Tu vas me dire après, honnêtement.

  • Speaker #1

    En toute transparence.

  • Speaker #0

    Si tu arrives, du coup, à classifier ce qu'elle a à faire.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Bon, bref, on est d'accord qu'au final, et on le voit, tout ça, ça va entraîner une surcharge cognitive. Elle se sent éparpillée. piller, elle va procrastiner. De toute façon, c'est ça, généralement, la conséquence. Ou elle va commencer ses projets et ne pas les finir. Elle n'est pas à l'aise, la dame. Et je te dis, moi, ce que je ressens, c'est vraiment... Elle s'est mise, OK, 2 504 000. Ça, c'est genre hyper clair. Mais par contre, on sent que tout le chemin pour y arriver n'est pas du tout clair. Et c'est ça qu'on va vouloir retrouver, c'est la certitude.

  • Speaker #1

    Du coup, en conclusion, de ce que je retiens, de ce que tu nous as partagé, c'est que son problème, comme tu l'as dit, c'est pas tant la... Il y a un problème de priorisation, mais il y a surtout aussi une absence de stratégie claire, de chemin pour arriver à son objectif. Donc, elle court dans tous les sens, elle accumule les actions sans savoir si elles sont vraiment pertinentes, lesquelles sont vraiment pertinentes. Elle n'arrive pas à distinguer l'urgent de l'important et elle n'a pas moyen de mesurer l'impact potentiel de ses efforts.

  • Speaker #0

    Et du coup,

  • Speaker #1

    c'est ce que tu viens de dire, ça mène à de la surcharge mentale, à du doute constant. et ça, c'est vraiment pas quelque chose d'agréable. Elle n'avance pas vers ses objectifs. Et pour sortir de cette spirale un peu infernale... Que va-t-on faire ? Que va-t-on faire ? Dis-nous quelles sont les solutions que tu pourrais proposer à Billy.

  • Speaker #0

    Eh bien, évidemment que je vais vous parler d'outils de priorisation. Je vais littéralement vous donner une méthode. Mais on va commencer par la base. Alors, si on parle solutions, conseils concrets, c'est reparti. Donc, comme je vous disais, et vous allez me dire, c'est un peu le disque rayé, mais non, c'est très important. Vraiment, c'est la base.

  • Speaker #1

    C'est très important, c'est très important.

  • Speaker #0

    Il faut d'abord construire un plan stratégique clair. Donc, je ne vais pas faire l'étude stratégique là, parce que ce n'est pas l'objectif de cet épisode et je vais vraiment me concentrer sur la petite priorisation. Mais je vais poser des questions. auxquelles je n'apporterai pas de réponse. Des questions ouvertes. Et débrouillantes. Je vais faire les gros yeux comme ça. Ouais,

  • Speaker #1

    mais moi je vais les voir.

  • Speaker #0

    Les autres,

  • Speaker #1

    je ne vais pas les voir.

  • Speaker #0

    Pour dire que je ne suis pas trop sûre. Bon, elle a dit qu'elle voulait passer de 2500 à 4000. Soit. Comment ? C'est n'importe quelle cliente qui arriverait qui me dirait ça, je lui dirais, ok, du coup on fait quoi ? Ouais. Alors, elle, elle a dit « je veux augmenter mes tarifs » . Je veux… alors attends, je reprends dans le cas. Qu'est-ce qu'elle a dit, la dame ? Elle a dit « augmenter sa valeur perçue grâce à la création de contenu » . Alors déjà, je souffle fort. « Prospecter des clients plus prestigieux et des partenaires, augmenter ses tarifs et alimenter son portfolio » . OK. Ça, c'est ce que la dame a déterminé comme ce qu'il fallait faire. Moi, je vais poser des questions. Ouais. Voilà. Elle veut augmenter ses tarifs ou elle veut prendre plus de clients ? Parce qu'en fait, moi, tu me dis que tu veux augmenter ton chiffre d'affaires. Je te dis qu'il y a deux manières d'y arriver. C'est soit tu prends plus de clients, soit tu augmentes tes tarifs. Elle, elle a choisi d'augmenter ses tarifs. C'est un choix. Moi, déjà, la première chose que je dirais, c'est est-ce que ce choix est en adéquation avec ton business model,

  • Speaker #1

    ton marché,

  • Speaker #0

    ton positionnement, l'offre, la demande, etc. Je poserai toutes ces questions-là pour m'assurer qu'on a appris la bonne direction.

  • Speaker #1

    C'est cohérent.

  • Speaker #0

    Mettons, on arrive toutes les deux à la conclusion que... elle peut passer sur du premium et donc non pas prendre plus de clients, non pas diversifier son business model, non pas machin, mais réellement se positionner plus premium. OK, mais pour se positionner plus premium... Quels sont les vrais leviers ? Est-ce que les vrais leviers, c'est la création de contenu, les partenariats ? Peut-être, peut-être pas, peut-être qu'il y en a d'autres. La création de contenu, par exemple, qui m'a fait un petit peu lever les yeux au ciel. Est-ce que se dire que tu veux augmenter ta valeur perçue par la création de contenu, c'est la bonne manière ? Je ne suis pas certaine. Moi, demain, tu me dis, je veux faire x3 sur mes tarifs. Et pour faire fautre sur mes tarifs, je vais tout miser sur ma valeur perçue dans ma création de contenu. Je vais dire... Bon, je ne suis pas sûre. Voilà, parce que n'importe qui peut le faire dans ce cas-là. Demain, je me dis, j'augmente ma valeur perçue. Ça me semble très peu mesurable. Ça me semble... Bon, voilà, j'ai mis un doute. Les clients premium potentiels, est-ce que... En fait, pourquoi j'ai mis un doute ? C'est parce que ces clients premium qui sont prêts à payer plus cher, Est-ce qu'ils sont ? sensible au contenu social média ?

  • Speaker #1

    Certain.

  • Speaker #0

    Ou est-ce qu'en fait, ce qui marcherait plus, ce serait pas d'avoir un site ultra premium, plus que du contenu, un portfolio de très haute qualité, des études de cas détaillées, et surtout, comment elle va pouvoir montrer son expertise premium de manière plus concrète ? Est-ce qu'elle doit montrer qu'elle a été plus innovante, plus créative, d'avoir des travaux marquants, etc. Bref. En gros, ce que je veux te dire, c'est que si tu veux facturer trois fois plus cher demain, C'est pas forcément le contenu Instagram qui va faire la différence. C'est plein d'espoir. C'est peut-être le truc qu'on verra à la fin. Moi, j'aurais plutôt tendance à dire, en fait, on va travailler son réseau. On va travailler sa présence aux bons événements.

  • Speaker #1

    Cibles qui vont être sensibles à l'argument d'autorité.

  • Speaker #0

    Références prestigieuses, partenariats, supports. D'avoir des super supports premium. Mais tu peux tout à fait avoir un super site premium avec un super portfolio, etc. Sans avoir fait du contenu social media de prestige qui va augmenter ta valeur perçue. Oui,

  • Speaker #1

    et qui ne sera peut-être potentiellement pas regardée par la cible qu'elle va être.

  • Speaker #0

    C'est ça. En fait, c'est les gens qui vont te suivre et vont se dire « Waouh, elle a changé de positionnement. » Mais est-ce que ça va te faire amener d'autres personnes ? C'est un long shot. Je ne dis pas que c'est complètement inutile. Je dis que c'est un long shot et qu'il y a des choses beaucoup plus concrètes à faire, beaucoup plus proches de son objectif, qui vont avoir un impact beaucoup plus fort. Donc là, moi déjà, de base, une cliente qui en veut voir avec cet objectif, en fait, je lui ferai choisir des actions qui ne sont pas celles-là et qui sont beaucoup plus dans le concret, dans les résultats.

  • Speaker #1

    Tu veux dire plus mesurables ?

  • Speaker #0

    Et du coup, plus mesurables aussi.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas l'objet du cas. Donc, je passe à la technique. Je vais me baser sur ce qu'elle a dit, même si je pense que ce n'est pas forcément l'émotion. Je vais me baser sur ce qu'elle a dit et on va prioriser ensemble. Ok ?

  • Speaker #1

    Je t'écoute avec attention.

  • Speaker #0

    Alors, pour moi, quand on priorise, la première chose qu'on va faire, c'est qu'on a une stratégie claire.

  • Speaker #1

    Un peu main claire.

  • Speaker #0

    Une stratégie claire. Et là, on va organiser les actions. Donc moi, je vous conseillerais de prendre toutes vos actions et de faire deux colonnes. Ouais. OK ? Une colonne opérationnelle et une colonne développement stratégique. OK. Qu'est-ce que c'est la différence ? L'opérationnel, c'est l'existant. On gère l'existant, on délivre les prestations clients, on répond aux clients actuels, on gère les urgences administratives. Voilà, ça, c'est l'existant. Et le développement stratégique, c'est tout ce qu'on fait pour construire l'avenir.

  • Speaker #1

    C'est beau ce que tu dis.

  • Speaker #0

    T'as vu comme c'est beau. La création de contenu, la prospection de partenaires, la refonte du portfolio, l'augmentation des tarifs. L'accompagnement en prospection, c'est ce que je mettrais dans le développement stratégique.

  • Speaker #1

    Un peu tout la base, tout ce qui vient supporter un peu la trompe des cuir.

  • Speaker #0

    Tout ce qui te permet de construire la suite de ton business. Quand tu ne fais que de l'opérationnel, tu ne te préoccupes pas de tout le développement stratégique. Oui. Ok ? Ok. Donc, tu prends toutes tes actions, tu les répartis dans ces deux colonnes. Ensuite, pour chacune de ces actions, tu vas venir te demander est-ce qu'elle a ou non un impact sur mon objectif principal qui est d'augmenter mon chiffre d'affaires. Tu notes à côté, oui, c'est un impact que tu vois toi direct ou indirect ou pas du tout d'impact. Et puis, tu vas venir te demander aussi est-ce que c'est urgent ? Donc, tu te souviens de la deadline imminente. Ou est-ce que c'est important ? C'est-à-dire que ça aurait un impact à long terme. Déjà, ça te permet un peu de cartographier ce que tu as à faire. Et de voir dans tes actions déjà tu mets un peu une case opérationnelle, une case stratégique, donc déjà ça te permet de classifier un petit peu. Ensuite tu vois ce qui a un impact sur ton objectif et donc en théorie c'est ça qu'il va falloir que tu fasses peut-être plus. Et pareil pour l'urgent, il va falloir que tu les fasses aussi. Et là on passe vraiment à l'exercice qui va tout éclairer.

  • Speaker #1

    Un petit magique tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Alors magique pas du tout, un outil très connu qui est la matrice d'Eisenhower. Alors... c'est un outil de priorisation basique utilisé depuis la cinglingling de partout j'ai rien inventé mais qui est très efficace donc en fait ce que tu vas faire c'est que tu vas créer une matrice pour chaque type d'opération donc d'action pour tes actions stratégiques tes actions stratégiques c'est celles qui construisent l'avenir et bien tu vas déterminer souviens-toi ce que j'ai raconté, deux critères un critère d'impact et un critère d'effort. Donc en fait, tu prends une feuille, tu traces deux traits, tu sais.

  • Speaker #1

    Les abscisses et les ordonnées. Les abscisses et les ordonnées,

  • Speaker #0

    très exactement. Et donc, sur un de ces axes, tu vas mettre l'impact. Donc, faible impact, moyen impact, fort impact.

  • Speaker #1

    Je visualise,

  • Speaker #0

    je visualise. Et de l'autre, tu vas mettre, donc en ordonnée, tu vas mettre faible et fort, moyen et fort,

  • Speaker #1

    grand effort.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas pourquoi je parle à l'envers. Les mots ne sont pas dans le bon sens. Et du coup, ça va te faire quatre zones. Quatre carrés. Quatre carrés. Tu es d'accord ? Oui. Je vois très bien. Je visualise à 100%. Alors, vous ne me voyez pas, mais je fais des gestes avec mes mains.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va entendre tes bracelets faire...

  • Speaker #0

    Et là, ce qu'on va faire, c'est qu'on va venir classer nos actions. Donc, par exemple, « Fort impact » . Donc, c'est un impact très fort. On va les placer vraiment loin.

  • Speaker #1

    À droite. Donc, on est à droite. Attends,

  • Speaker #0

    on va les perdre. Ou à droite. On va les perdre.

  • Speaker #1

    Non, c'est dans ma tête, c'est clair.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un fort impact. Oui. OK. Mais par contre, ça te demande un faible effort.

  • Speaker #1

    Donc, c'est en bas à droite.

  • Speaker #0

    Par exemple, arrête, tu vas nous les perdre. Fais-le dans ta tête. Non, ce qu'il faut retenir, c'est une action qui a un fort impact, mais qui demande un faible effort, c'est ce qu'on appelle les quick wins.

  • Speaker #1

    Ça, on veut.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc c'est... Ça me demande très peu d'efforts à faire, mais par contre, ça va avoir un impact important dans le business. Donc, par exemple, là, j'ai classé dedans, augmenter les tarifs sur les nouveaux devis et optimiser le portfolio avec les projets existants.

  • Speaker #1

    Oui, pas faire des nouveaux projets. Voilà,

  • Speaker #0

    pas besoin de faire des nouveaux projets, juste on optimise ce qu'on a déjà. Ensuite, on aurait le fort impact et fort effort. Fort effort, fort effort, c'est pas facile à dire. Là, c'est des projets plus longs qui demandent de la planification. L'accompagnement en prospection, la refonte complète du process d'identité visuelle. Voilà, c'est des choses qui vont demander beaucoup d'efforts, qui vont être longs à implémenter, etc. Mais qui vont avoir un impact fort. Ensuite, on a faible impact et faible effort. Donc, ça demande très peu d'efforts, mais ça a peu d'impact. Ça, c'est des choses à faire quand on a du temps. Donc, par exemple, la mise à jour des CGV, dès lors qu'il n'y a pas de risque juridique urgent, comme on l'a dit tout à l'heure. Les petites optimisations de l'espace client. Voilà, ça, c'est des choses qui ne demandent pas de gros efforts. Mais... qui n'ont pas un gros impact. Donc ça, c'est des choses à faire quand on a du temps. Et enfin, dans notre dernier carré, on a les choses qui ont un faible impact, très peu d'impact, mais qui par contre demandent un fort effort. Et ça, clairement, c'est des trucs qu'on élimine ou qu'on reporte. Donc là, moi, dedans, j'ai classé la création de contenu sans stratégie claire. Le sens stratégie claire est important. Et les photos pro sans objectif précis. Alors là, c'est pareil, petit disclaimer, les photographes qui nous écoutent, venez pas dire oui, Louise, dans son podcast, elle vit les photos. pro, ça ne sert à rien. Pas du tout. J'adore les photos pro, c'est très important. Faites des photos pro.

  • Speaker #1

    On a des très belles, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Studio Pauline, allez la voir. Elle est excellente. Les égasses, Pauline. Mais non, là, j'ai classé comme ça un peu au pic.

  • Speaker #1

    C'est en fonction de l'étude de cas.

  • Speaker #0

    Ça se trouve, Billy, elle a déjà des super photos et elle n'a pas besoin d'en refaire. Ça se trouve, ses photos sont hideuses et il faut du regance qu'elle les fasse. Mais là, on les classerait ailleurs. Ce que je veux que vous reteniez, c'est que On a pris un critère d'impact, un critère d'effort et on a mis des notes. En fonction de ces notes, on s'est retrouvé avec des actions classées dans des cases. Et ce qui est important à comprendre, c'est que ce qui a un fort impact, mais nous demande peu d'effort, on le prie de le faire tout de suite. C'est l'équipe, on le fait tout de suite. Ce qui demande un gros effort, mais qui aura aussi un gros impact, c'est des projets structurels importants. Et là, il faut commencer à les planifier. Donc, c'est ce qu'on fait en deux. Ce qu'on fait en trois, c'est les choses qui ont un peu petit impact, mais qui demandent un petit effort aussi. Donc ça, c'est les choses qu'on fait un peu dans les trous.

  • Speaker #1

    Oui, dans le quotidien.

  • Speaker #0

    Exactement. Et après, il y a tout ce qui est faible impact, fort et fort.

  • Speaker #1

    Ça dégage.

  • Speaker #0

    Ça dégage. Et là, vous voyez déjà, en deux temps, trois mouvements, en fait, vous avez dégagé une partie des choses. Et après, un paquet, vous l'avez dégagé. Un paquet, vous vous êtes dit, je le mets dans une boîte pour... Je le fais quand j'ai du temps. Oui. Les jours un peu où j'ai pas trop envie de faire des trucs trop casse-tête. Et après, vous avez priorisé directement les actions quick win et celles d'après. Donc, vous avez là de la priorisation, elle est faite.

  • Speaker #1

    C'est si simple quand tu en parles.

  • Speaker #0

    Exactement. Et bien, il y a la même chose à faire pour les actions opérationnelles.

  • Speaker #1

    Oui, parce que là, pour rappel, on était sur les actions stratégiques.

  • Speaker #0

    Exactement. Et les actions opérationnelles, on fait la même chose. Sauf que là, nos critères, ce sera plutôt, tu te souviens, urgent et important.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait... impact et effort c'est des critères qui vont s'appliquer plus aux actions stratégiques vous me demandez tout à l'heure comment on fait pour mesurer etc. on fait comme ça c'est-à-dire que les actions stratégiques c'est pour ça qu'on les a classées en première étape en fait si elles sont stratégiques elles ont forcément un impact sur quelque chose donc il faut déterminer ce quelque chose mais il y a un impact et après elles demandent un effort et il y a une question qui me vient par

  • Speaker #1

    exemple délivrer une prestation à nos clientes Hum ? c'est de l'opérationnel c'est de l'opérationnel et pourtant ça a un impact assez important parce que si la prestation se passe bien potentiellement on va nous recommander derrière donc oui mais elle est classée dans opérationnel ok donc bien madame non mais tu vois donc on se pose pas la question évidemment que tu as raison que la

  • Speaker #0

    manière dont on délivre nos prestations clientes sont impactantes pour notre business mais là on a classé nos tâches justement on a différencié nos projets opérationnels nos tâches opérationnelles voilà pour justement pouvoir les classer selon deux critères. Parce que sinon, après, tout va dans tous les critères et on s'en sort chute. Dans les actions opérationnelles, on a mis des tâches qu'on va aller classer par degré d'urgence et degré d'importance. Vous vous souvenez de la différence entre les deux ? Ce qui est urgent et important, tu peux avoir les deux, qui se cumulent, c'est à faire immédiatement. Donc, livrer des projets clients en cours, répondre aux demandes clients importantes, un prospect qui te dit... Ouh là là, ça fait deux semaines que je t'ai écrit, tu ne m'as toujours pas répondu. Un bug sur un truc, tu disais le bug du site. Ça, c'est urgent et important à faire maintenant. Ensuite, il y a l'important. Donc, important, vous vous souvenez, l'important, c'est...

  • Speaker #1

    Ça va avoir des conséquences à long terme.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Moyen long terme. Il y a un impact sur l'atteinte des objectifs à moyen long terme. Exactement. Heureusement que tu le suis. Moi-même, je ne me souviens plus de ce que j'ai dit. Ce qui est important, mais pas urgent, ça, il faut le planifier. Oui.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    donc c'est deuxième priorité. On le planifie, il va falloir le faire. Une fois qu'on aura fait l'urgent et l'important, on passe à celui-là. Donc là, par exemple, c'est optimiser le process pour réduire les allers-retours ou structurer l'espace client. Et ensuite, il y a ce qui est urgent, mais pas important. Alors là, c'est un peu plus tricky, mais c'est pas grave. Par exemple, les tâches administratives mineures. C'est urgent, entre guillemets, de déclarer ton URSAF, mais c'est pas important dans le sens où c'est pas toi qui le fais, c'est pas grave. Donc ça c'est des choses que tu peux déléguer plus facilement. Et ce qui est ni urgent ni important, ça dégage ! Voilà, donc tu vois là il y a deux méthodes où en fait assez facilement tu peux mettre priorité 1, 2, 3,

  • Speaker #1

    4.

  • Speaker #0

    Donc si de base tu as les bonnes actions pour atteindre tes objectifs, donc là le bon plan stratégique, tu l'as bien retravaillé avec quelqu'un ou seul, mais que du coup tu es sûr de ton plan, et qu'ensuite après tu fais des matrices comme ça, tu peux en faire deux, urgent, important et impact et effort en faisant ça généralement tu sais exactement ça se clarifie dans quel ordre et donc du coup j'arrive à la fin des solutions et bien tout ça si on s'arrête là, ça ne sert à rien bouuuu voilà et c'est pas ça qu'on veut donc après il faut le mettre dans un plan d'action dans une feuille de route donc là après ce que tu fais c'est que tu te dis Moi, je vous conseille toujours, tu le sais parce que tu as suivi mes méthodes. Moi, je conseille de faire une feuille de route sur 90 jours avec une partie opérationnelle à la semaine. Ensuite, il y a des sujets justement, tu vois, les boîtes et tout. Voilà, des sujets un peu plus stratégiques. Et donc, moi, ce que je vous conseillerais après, c'est de mettre tout ça dans une feuille de route. Donc, vous remettez vos objectifs en haut pour bien les avoir en tête ou sous le nez ou n'importe quelle partie du corps. que vous souhaitez finalement.

  • Speaker #1

    Du visage. Du visage, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Du visage, voilà. La tête, épaules, genoux. Et ensuite, vous allez reprendre votre priorisation et vous allez dire, OK, donc j'avais des quick wins. Ça, je le mets dans une boîte très haut et c'est le truc que je vais prioriser. Dans l'urgent et l'important, pareil. Ensuite, vous aviez vos projets longs à planifier ou des choses... Enfin bref, dans les deux cas, dans les deux matrices qu'on a fait, on avait des choses à planifier. c'est... la deuxième priorité. Ensuite, on avait des choses à faire quand on a du temps ou à déléguer si possible la troisième priorité. Et ensuite, on avait les choses à dégager. En rigolant, on dit qu'on les dégage, mais ces choses-là, c'est pas ce qu'il a dit. Ces choses-là, typiquement, moi, je les mets dans ma feuille de route, dans un que j'appelle backlog. C'est un mot de développement, mais en gros, c'est une sorte de...

  • Speaker #1

    À faire plus tard. Voilà,

  • Speaker #0

    à faire plus tard. C'est des trucs que je ne vais pas oublier exactement, mais que je ne vais pas faire. Clairement, je ne le ferai pas sur ce trimestre-là. Et je déroule ce plan. Voilà, tout simplement. J'ai encore deux petits trucs à dire sur le sujet. Pour moi, c'est un peu un sujet connexe, mais pour ne pas perdre le cap. Parce qu'une fois qu'on a priorisé, c'est bien, mais il faut le faire. Et ensuite, une fois qu'on le fait, il ne faut pas perdre le cap. N'est-ce pas ? Le vent en poupe. Le cap.

  • Speaker #1

    Stratosphère.

  • Speaker #0

    La boussole. Et là-dessus, on se retrouve. On va créer une marque, on va l'appeler le cap. Voilà, c'est bon, on vient de trouver notre projet.

  • Speaker #1

    Oh pardon,

  • Speaker #0

    Delia. C'est merveilleux. Donc, pour ne pas perdre le cap, il faut mesurer ses progrès. Et là, parce qu'en fait, je trouve qu'il y a ce truc aussi, une fois que t'as priorisé souvent tu fais et tu tu perds un peu de vue, la réalisation, la teinte, etc.

  • Speaker #1

    Tu peux avoir envie de modifier en cours de route. De revenir sur ce que tu as travaillé. Oui, mais non, mais en fait, il y a un truc qui change, donc du coup, je vais changer des trucs. Et du coup, moi, je trouve qu'il y a quelque chose de très efficace là-dessus pour s'assurer qu'on ne dévie pas. C'est ce que,

  • Speaker #0

    dans le développement, moi, j'ai longtemps travaillé dans des grosses boîtes où on faisait des projets de développement, etc. Et il y avait ce qu'on appelait le critère d'acceptation. Le critère d'acceptation, c'est, par exemple, Flûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûû Je vais prendre une métaphore de merde encore.

  • Speaker #1

    Comme d'habitude.

  • Speaker #0

    Comme d'habitude. Le critère d'acceptation, c'est tu dis au menuisier de venir chez toi pour t'installer une porte. Et entre autres deux pièces, parce que tu avais une arche et tu veux une porte.

  • Speaker #1

    Dommage, parce que l'arche, ça devait être sympa.

  • Speaker #0

    C'était bien plus joli. Les copines qui aiment la déco, ça s'étouffe. Pour mesurer qu'il a bien fait son travail, toi, tu vas avoir dans ta tête des critères d'acceptation que tu vas... lui communiquer certainement dès le moment où il va commencer. Donc tu vas lui dire bah moi, si le travail est bien fait, je veux que la porte elle ferme, sans couiner, sans racler le sol, sans grincer, sans qu'il y ait de jour, qu'elle puisse fermer la clé et voilà. Ça c'est des critères d'acceptation. Après vous allez parler matériaux, vous allez parler machin, ça fait d'autres critères. Mais en tout cas, quand toi tu vas mesurer la finalité du chantier, quand tu vas lui dire ok c'est bon je te paye, tu as bien fait ton travail, tu vas regarder ces choses-là. et bah là c'est pareil, c'est à dire que par exemple optimiser ton process client c'est quoi ton critère d'acceptation à quel moment tu considères que la tâche est finie et réussie et ça c'est quelque chose d'assez important à mettre et je sais que c'est pas directement lié à la priorisation mais je vais un peu plus loin parce qu'en fait ça permet comme tu le disais, de pas s'arrêter en route de pas se disperser, de pas dévier etc. J'ai dit que je voulais faire ça et que ok est-ce que je suis allée au bout ? Est-ce que je peux la tamponner ? Est-ce qu'elle est finie ? À quel moment je la coche ? Du coup, à quel moment je passe à la suivante ? Pour moi, c'est lié à la priorisation. Et si je reprends notre exemple, elle veut passer de 2500 à 4000, ça fait 30% d'augmentation. Son critère de réussite de ça, c'est tous les nouveaux devis qu'elle signe à partir de telle date, ils doivent être 30% plus chers, par exemple. Ça pourrait être, c'est-à-dire qu'on met comme ça. Et pour finir, je dirais que ce qui est très important, C'est l'état d'esprit. Alors tu me connais, tu sais que je suis pas...

  • Speaker #1

    The mindset, tu me dis.

  • Speaker #0

    The mindset girl. Pas du tout, mais n'empêche que. Surtout pour ça, surtout pour le fait de dérouler des actions, parce qu'en fait, c'est de ça dont on parle dans cet épisode. C'est comment on avance, comment on est efficace, comment on déroule et comment on s'assure de dérouler ce qu'il faut, comme il faut, etc. Il faut rester focus. Là, vraiment, il y a une notion de discipline et de persévérance qui est hyper importante. Je sais que souvent, on me dit, oh là là, tu fais beaucoup de choses. Tu travailles beaucoup, comment tu fais ? Ça m'impressionne. J'ai souvent ce truc-là, mais en fait, je ne te laisse pas le choix. Je suis rigide, je ne me laisse pas le choix. Je suis une malade mentale. Non, non, mais je dis ça en plaisantant.

  • Speaker #1

    Je confirme, je confirme vraiment.

  • Speaker #0

    Toi qui bosses avec moi, tu le sais. Moi, je me fais une feuille de route de 90 jours et je ne dévie pas. C'est-à-dire que je la prends, je la déroule.

  • Speaker #1

    Est-ce que des fois, ça t'arrive de te dire... J'avais décidé ça. Franchement, la Héloïse, il y a deux mois,

  • Speaker #0

    elle me saoule. Elle déteste. Alors, tu sais quoi ? De moins en moins. Parce qu'en fait, j'ai appris à calibrer. De feuille de route en feuille de route, j'ai appris à calibrer. C'est-à-dire qu'au début, j'avais beaucoup ce truc-là où j'avais beaucoup ce truc d'être complètement délulue et je me faisais des feuilles de route qui étaient intenables, etc. Et plus ça va, et plus à force de les regarder avec les yeux de la réalité, à force de faire des bilans, industrielles, de regarder ce que j'ai vraiment fait, pas fait, etc. À force d'être aussi plus pointue dans mes actions stratégiques, ça m'arrive de plus en plus finalement d'avoir déroulé mon plan de 90 jours au bout de deux mois. Ok. Et là,

  • Speaker #1

    tu te brosses les épaules, quoi.

  • Speaker #0

    Là, tu te dis, c'est bien. Maintenant, je peux peut-être faire d'autres choses ou me concentrer sur l'opérationnel ou prendre des choses en plus, etc. Mais en fait, il y a une sorte d'honnêteté à avoir avec toi-même. C'est-à-dire que tu remplis ta feuille de route. Regarde-la un jour ou deux après et dis-toi, est-ce que cette tâche-là, je ne l'ai pas mise, mais genre comme si quelqu'un était par-dessus mon épaule et regardait et disait, waouh, Marjorie, c'est fou ce que tu fais, c'est trop bien. ou est-ce que tu l'as mis pour se faire plaisir ? Ouais. Ou comme si quelqu'un te regardait vérifier ou est-ce que tu l'as vraiment mis parce que tu voulais le faire ? Normalement, quand tu l'écris, tu sais que cette catégorie de tâches ou ce projet ou machin, tu l'as mis, mais personne n'y croit. Et toi, la première, t'y crois pas. Et moi, ce que j'ai appris à faire, c'est au fur et à mesure, ces trucs-là, je les dégage. Je fais ma feuille de route dans un premier délai et ensuite, je la regarde et je me dis « Ouais, ça, c'est non. Ça, c'est Louise qui raconte des histoires. Jamais de ta vie, tu le feras dans ces trois mois-là. t'as pas envie, t'as la flemme, t'as pas le temps ça rentre pas quelle que soit la raison, mais du coup ça dégage. Ce qui fait qu'en fait, après, ce que je mets dedans, là par contre, je suis militaire avec ça. Je suis vraiment, et je suis insupportable. Mais vraiment, je suis en mode, c'est écrit, je le fais et je ne me pose pas de questions. Donc voilà, il y a quand même un état d'esprit pour rester focus, pour être patient, ne pas dévier, persévérer et se rappeler que si on a bien construit normalement son plan et si on l'a bien priorisé, on va vers un résultat. Donc en fait, il faut vraiment s'y tenir. Et je voudrais redire un dernier truc pour finir, c'est que dire non à des projets, mettre des projets de côté, etc., c'est nécessaire, en fait. Et on est obligé de fermer des portes. Ça ne veut pas dire qu'on ne le fera pas un jour, ça ne veut pas dire qu'on ne le fera pas dans six mois, dans un an, etc., mais on est obligé, à un moment donné, de faire des choix.

  • Speaker #1

    Oui, et puis d'être réaliste aussi, avec notre quotidien, avec les ressources dont on a disposition, notre énergie, tout ça.

  • Speaker #0

    donc en fait il faut vraiment se mettre dans l'état d'esprit que c'est pas parce qu'on le fait pas maintenant qu'on est en échec ou qu'on est nul ou qu'on a raté un truc ou quoi c'est juste que là si tu dois repousser d'encore 6 mois tel projet ou encore un an,

  • Speaker #1

    bah tant pis oui et puis encore une fois c'est pas parce que tu le fais pas maintenant que tu le feras jamais apprendre je pense en tant qu'entrepreneur la patience aussi et accepter qu'on est pas des surhumaines et qu'on peut pas tout faire en même temps et accepter aussi que ça change tout le temps Merci. Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Parce qu'il y a beaucoup ça dans l'entrepreneuriat, je trouve. On essaye de tendre vers la situation parfaite. On se dit, quand j'aurais fait ça, ce serait enfin stable. Quand j'aurais fait ça, j'aurais enfin fait le sujet. Ah, là, c'est bon. Ah, mes offres, elles sont OK. Ah, là, c'est bon. Maintenant, la création de contenu, je gère. Mais en fait, une fois que tu gères, ça change tout de suite. Le marché ne t'attend pas et ça évolue hyper vite. essayer d'atteindre une situation de stabilité, pour moi, c'est pure une chimère.

  • Speaker #1

    C'est une très belle conclusion à tout ce que tu nous as partagé, merci beaucoup. Du coup, si je dois résumer les points clés de ce que tu nous as partagé...

  • Speaker #0

    C'est pas facile.

  • Speaker #1

    Prioriser, ça va vraiment déjà et avant tout commencer par avoir une stratégie claire, un fil rouge, un chemin. Et pas simplement une to-do liste de tiens, jamais, il faudrait que je fasse ci, il faudrait que je fasse ça, j'aimerais faire ci, j'aimerais faire ça. En deuxième point, de bien distinguer l'opérationnel et le stratégique des actions quotidiennes du développement de fonds pour faire avancer notre activité. D'utiliser des critères objectifs, donc on a parlé des critères impact et fort et des critères urgents et importants qui vont nous aider à prioriser. Donc tu nous as parlé de la matrice DAI. Dyson Aware Dyson Aware oui pour nous aider et je pense que c'est un très bon outil pour rentrer vraiment dans le concret et que ça nous saute un petit peu les simples les visuels enfin voilà pas besoin d'avoir fait Bac plus 5 pour l'utiliser non puis pas besoin d'aller dans Notion ou quoi papier crayon oui très bien on adore tu nous as parlé du coup une fois qu'on a priorisé grâce à cette matrice là de créer un plan séquencé, donc la feuille de route, et d'être militaire, n'est-ce pas ?

  • Speaker #0

    J'aime pas ce terme, mais...

  • Speaker #1

    Non, mais je comprends l'idée.

  • Speaker #0

    Mais, voilà, discipliné et persévérant.

  • Speaker #1

    J'avais échangé avec une personne une fois qui m'avait dit « Là, c'est la marjorie, la patronne qui décide, et une fois que la patronne a décidé, après c'est la marjorie. » la petite main qui déroule et en mode elle ne déroge pas, est-ce que Marjorie l'a pas trop décidé ?

  • Speaker #0

    C'est un peu moins de personnalité !

  • Speaker #1

    J'aimais bien, je suis d'accord que c'est un petit peu chelou, mais j'aimais bien l'idée.

  • Speaker #0

    Mais je vois tout à fait ce que tu veux dire et moi ça me fait le même effet, c'est-à-dire que quand je fais ma feuille de route, c'est vraiment, on réfléchit, c'est la stratégie, etc. Et après quand je déroule, je te jure, j'ai vraiment cette impression, je suis en mode de te poser pas de questions, déroule, t'as un plan, fais-le,

  • Speaker #1

    avance, avance,

  • Speaker #0

    marche en chèvre

  • Speaker #1

    Ensuite, tu nous as parlé de l'importance d'accepter de reporter certaines actions pour pouvoir se concentrer sur le plus d'incentifels.

  • Speaker #0

    Oui, mais là-dessus, je voudrais rajouter un truc parce que je ne suis pas en train de dire qu'on reporte au fur et à mesure au fil de l'eau. Ça oui, ça non. Un jour oui, un jour non. Non, c'est quand on fait le plan, quand on les classifie, et quand on reconstruit sa feuille de route, là on fait des choix. Là on dit, je mets ça de côté.

  • Speaker #1

    Parce qu'on se rend compte que ça ne peut pas rentrer.

  • Speaker #0

    Si au fur et à mesure que vous faites le plan, vous dites, finalement ça non, finalement ça oui, ça on verra demain. Là on retombe dans un truc où en fait, ce n'est pas carré, il n'y a pas de discipline. Parce qu'en fait, ouais. Si on leur dit à la fin de l'épisode « Vous pouvez vous reporter, vous n'êtes pas obligés. »

  • Speaker #1

    On se rend compte qu'il y a des projets ou des actions qui, pour x, y raison, ne rentrent pas dans le temps imparti qu'on a sur 90 jours, ou que ce n'est pas le plus urgent ou le plus pertinent, mais que ça le deviendra au fil du temps. Peut-être le trimestre d'après, ou le semestre d'après.

  • Speaker #0

    Trois mois, ça passe vite au final. Oui, complètement.

  • Speaker #1

    Et finalement, dernier point important, c'est que persévérance et patience sont deux mises.

  • Speaker #0

    C'est beau, j'attendais une rime avec patience et persévérance.

  • Speaker #1

    Je l'ai pas, désolé, je l'ai pas. Sur ton sens !

  • Speaker #0

    Sur ton sens, c'est pas mal !

  • Speaker #1

    Très bien madame, très bien.

  • Speaker #0

    Et Baudelaire.

  • Speaker #1

    C'était un peu ça. Moi, il me restait quelques petites questions à te poser après tout ce déroulé très précis. Comment on sait si une action, elle est vraiment pertinente pour notre business ?

  • Speaker #0

    Alors ça, clairement, c'est des choses qu'on travaille en accompagnement stratégique. Donc, il n'y a pas de réponse ultra simple, ultra rapide. Mais je dirais que, en tout cas, moi, la méthode que j'applique, c'est est-ce que c'est un impact direct et mesurable sur mon objectif principal ? Si la réponse n'est pas claire, c'est que ça ne l'est pas.

  • Speaker #1

    Ouais. si ça sort pas de but en blanc comme ça un pack direct et mesurable sur ton objectif principal ok on parlait donc juste avant de reporter certains projets etc comment on arrive à gérer un peu la culpabilité qui pourrait émerger de dire ah ouais mais j'avais prévu moi dans ma tête de le faire entrer ce trimestre là et je me rends compte qu'en fait c'est pas pertinent c'est pas urgent mais tu vois baf Merci.

  • Speaker #0

    En fait, il faut se rappeler que reporter, ce n'est pas abandonner. C'est ce qu'on disait, ce n'est pas parce que tu ne le fais pas là que tu ne le feras pas plus tard. En fait, là, ce qu'on fait quand on construit un plan et qu'on s'y tient, c'est qu'on choisit de se concentrer à un instant T sur quelque chose qui, pour nous, compte vraiment. Il vaut mieux être bon sur trois priorités que faire dix choses mal. Et puis, en fait, ce qu'on voit souvent, c'est quand on essaye de trop en faire rentrer, de trop vouloir prioriser, c'est qu'au final, on est déçu. de soi-même et de ce qu'on fait. Et c'est même beaucoup moins bien. C'est moins mieux. Il vaut mieux en mettre moins et se concentrer là-dessus. Tu vois, moi, là maintenant, quand j'arrive à des trimestres où je te dis au bout de deux mois, j'ai fini, je me sens carrément mieux que de jamais réussir à aller au bout du bout. Je préfère rajouter des temps après plutôt que l'inverse.

  • Speaker #1

    Je comprends. Une autre question qui m'est venue, c'est que parfois on peut être pris dans le flot du quotidien, de l'opérationnel, on peut faire face à pas mal d'urgences quotidiennes. On fait comment pour rester concentré sur les priorités quand on a ce flot quotidien qui émerge ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, on fait comme on peut.

  • Speaker #1

    On prend notre bouée de sauvetage et on y va.

  • Speaker #0

    Toi et moi, on est maman, on sait ce que c'est d'avoir des moments difficiles, des imprévus, etc. Et puis même quand on n'est pas maman, on a des moments de vie compliqués, des passages à vide, des maladies, bref, peu importe, surcharge client et tout. Déjà, on fait comme on peut et on fait de son mieux. Et on se rappelle qu'on a une entreprise qui tourne et qu'elle n'a pas encore fermé. Donc déjà, c'est bien. Donc, tu vois, dans ton agenda, tu te mets vraiment des...

  • Speaker #1

    Dans ton agenda ? Pardon ? Tu sais quoi ?

  • Speaker #0

    Tout le monde s'est chaud, foutu de moi. Parce que j'ai un agenda, mais je... J'ai toujours dit ça.

  • Speaker #1

    Agenda.

  • Speaker #0

    Agenda.

  • Speaker #1

    Mais c'est comme quand tu dis... Toi, tu dis rose.

  • Speaker #0

    Ah oui, rose.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Rose. Bah oui, moi je viens du sud.

  • Speaker #1

    T'as un petit accent du sud.

  • Speaker #0

    Je viens du sud.

  • Speaker #1

    Et par tous les... Non, ça part en suce.

  • Speaker #0

    Je vais m'y mettre. Agenda. Laisse-moi tranquille. Dans ton agenda... En plus, je ne sais pas le dire. Quand je me force, après, je n'y arrive plus. C'est pas grave. Tu te mets des rendez-vous et vraiment, tu ne te déroges pas. Ouais. Et ça... Je sais que c'est chiant, mais c'est comme ta séance de sport. En fait, sinon, ça saute tout le temps. N'est-ce pas ? Donc, en fait, vraiment, là-dessus, il faut avoir une vraie discipline et une cale et ça ne peut pas bouger.

  • Speaker #1

    Pas de négo avec soi-même.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    OK. Une autre question, que faire ? Qu'est-ce qu'on fait si tout nous paraît urgent ? Genre, on est là en mode... Ah non, mais ça, c'est urgent. Ah, puis ça aussi.

  • Speaker #0

    Alors, option numéro une, courir partout. Elle a un poulet sans tête. Option numéro 2, avoir une tête, mais mettre la tête dans le sable. Faire l'autruche. Non, on arrête toutes les métaphores volatiles. On voit que vous l'avez sur la fin de l'épisode.

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    c'est sur la fin du programme. Vous l'avez. Écoute, ça, c'est un peu comme calmer ma fille de 8 ans que tu connais, qui est un petit peu dans le drame toujours,

  • Speaker #1

    l'excessivité.

  • Speaker #0

    Arrête ! Je lui dis toujours, pourquoi c'est important, pourquoi c'est grave ? Là, c'est un peu pareil. une entrepreneuse qui me disait tout est urgent, je lui dirais c'est quoi la conséquence ? Qu'est-ce qui se passe si tu ne le fais pas aujourd'hui, si tu ne le fais pas cette semaine, si tu ne le fais pas ce mois-ci ? Si la réponse n'est pas grand-chose, c'est que ce n'était pas urgent.

  • Speaker #1

    C'est aussi simple que ça. Merci, bonsoir. Ok, et finalement, tu nous as parlé du fait de créer sa feuille de route de 90 jours, son plan. Comment on fait pour savoir si notre plan a fonctionné, il fonctionne ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, on se donne... au moins 90 jours. Donc ça, c'est important de le rappeler. Ça se mesure rarement à la semaine et au mois. Et ensuite, ce qui est important, c'est de faire des bilans et des bilans chiffrés. Donc en fait, on va venir mesurer régulièrement si on se rapproche de son objectif principal. Si oui, on continue. Sinon, on ajuste. OK. Voilà, tout simplement. C'est comme ça qu'on ajuste un plan à l'année.

  • Speaker #1

    Et bilan plutôt mensuel, trimestriel ?

  • Speaker #0

    Moi, je conseille de faire des bilans mensuels.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    de faire des objectifs annuels, puis des bilans mensuels et des feuilles de route trimestrielles. Donc en fait tu te mets des objectifs à l'année, tu déclines ça en quatre plans, quatre trimestres, et tu fais des bilans tous les mois. Et à la fin de l'année tu fais un gros bilan de ton année. Ça c'est moi la méthode que je préfère.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Qui est LA méthode magique bien évidemment.

  • Speaker #0

    Ah évidemment ! Enfin puisque c'est la mienne ! Oh tu me connais, j'ai un égo démesuré !

  • Speaker #1

    Je pense qu'on a fait pas mal le tour du sujet je pense que ce qui est important de rappeler c'est que comme tu le disais au tout début de l'épisode en fait le vrai problème c'est pas tant de savoir prioriser mais de savoir vraiment quoi faire tu le disais sous la question je sais pas quoi prioriser il y a d'autres choses qui se cachent et là clairement c'est d'être au clair avec sa stratégie et qu'une fois qu'on a une stratégie claire la priorisation elle devient plus naturelle, plus fluide en fait C'est ça. donc tu nous la redis l'important c'est de s'engager sur un plan de 90 jours et que la clé encore une fois c'est persévérance patience objectivité et stratégie surtout c'est beau ce que tu dis c'est exactement ça et

  • Speaker #0

    bien on se retrouve dans notre prochain épisode si cet épisode est une de cas vous a plu vous pouvez déjà nous le dire en commentaire en message en pilon voyageur en ce que vous voulez on adore recevoir vos commentaires à chaque épisode ça nous fait vraiment plaisir Oui.

  • Speaker #1

    complètement.

  • Speaker #0

    Si vous avez plus, n'hésitez pas non plus à lui laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée.

  • Speaker #1

    A la prochaine, Hélo !

  • Speaker #0

    Salut !

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Description

Nous sommes très heureuses de vous présenter une nouvelle étude de cas ! Dans cet épisode, nous analysons le syndrome de la dispersion aiguë de Billie, une prestataire de service complètement perdue entre ses multiples "priorités urgentes" (on est certaines que ça vous parle...) Photos pro, CGV à mettre à jour, création de contenu, prospection... elle ne sait plus où donner de la tête. Nous décortiquons les vraies raisons de cette confusion et vous livrons pas à pas une méthode concrète à appliquer directement dans votre business. Un épisode pratico-pratique bourré de métaphores douteuses (comme d'habitude dans On Air) qui vous permettra de ne plus courir partout comme un poulet sans tête


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Marjorie : @le_vent_en_poupe_
Héloïse : @stratospheres_/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Peut-être tout sous le nez ou n'importe quelle partie du corps que vous souhaitez finalement.

  • Speaker #1

    Du visage, du visage, s'il te plaît. Du visage,

  • Speaker #0

    voilà.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va entendre tes bracelets faire... Du coup, si je dois résumer les points clés de ce que tu nous as partagé...

  • Speaker #0

    C'est pas facile, c'est pas facile. Ah bon ? Patience et persévérance.

  • Speaker #1

    Je l'ai pas, désolée, je l'ai pas.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans On Air. Le podcast qui parle stratégie et structuration d'entreprise de manière honnête et pragmatique. Je suis Héloïse, consultante business et fondatrice de Stratosphere. Je suis accompagnée de Marjorie, ma partenaire depuis plus de deux ans.

  • Speaker #1

    Hello, moi c'est Marjorie, bras droit des entrepreneuses et fondatrice du Vent en Pouf. Dans ce podcast, on approfondit vos réflexions business de manière vraiment concrète.

  • Speaker #0

    À chaque épisode, on alterne entre théorie et étude de cas, le tout ponctué de discussions animées sur l'entrepreneuriat qui vous parle réellement.

  • Speaker #1

    Notre objectif, c'est que vous repartiez avec des connaissances actionnables pour transformer votre activité durablement. Chez nous, l'entrepreneuriat féminin est un sujet sérieux qui mérite zéro raccourci et zéro compromis.

  • Speaker #0

    Mais rassurez-vous, sérieux ne veut pas forcément dire ennuyeux. Embarquez-nous dans vos oreilles, décollage imminent.

  • Speaker #1

    Salut Elou !

  • Speaker #0

    Salut Marjou ! Tu vas bien ? Ça va nickel !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on se retrouve pour un nouvel épisode études de cas ? Oui ! C'est un épisode dans lequel on présente un cas fictif, mais fortement inspiré.

  • Speaker #0

    Inspiré de faits réels.

  • Speaker #1

    De faits réels, comme dans les films. Inspiré de problématiques que rencontrent les entrepreneurs sur une thématique précise.

  • Speaker #0

    Que l'on rencontre au quotidien.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est un épisode qui se déroule en plusieurs parties. On vous présente la personne, le persona qu'on a créé, sa situation, son contexte, et les problématiques qu'elle rencontre. Tu nous proposes ensuite un diagnostic assez approfondi de sa situation. Et ensuite, tu nous parles de solutions.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et puis, on finit l'épisode toujours par une conclusion, des différentes questions qui nous viennent au fur et à mesure de notre discussion.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et on a fait déjà un épisode étude de cas sur l'écosystème d'offres qui nous a bien plu.

  • Speaker #1

    Oui, merci pour tous vos retours d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Merci, on a eu beaucoup de retours. Et nous, c'est un format qui nous plaît. à faire qui est assez sympa et on se doutait bien que ça allait vous plaire aussi, mais on est vraiment super contentes et on espère que celui-là va vous plaire aussi. De quoi va-t-on parler Marjorie ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on va parler d'un mal qui touche quand même beaucoup d'entrepreneurs, le syndrome de la dispersion aiguë, aussi appelé je ne sais pas quoi prioriser dans mon business. Ça,

  • Speaker #0

    je l'entends tellement souvent.

  • Speaker #1

    Comment on priorise ? Quelles actions par rapport à une autre ?

  • Speaker #0

    Oui. Et c'est un sujet qui est hyper important parce que quand on ne priorise pas, on fait n'importe quoi, on tourne en rond. C'est ce que j'appelle souvent le poulet sans tête. Tu m'as déjà entendu dire ça.

  • Speaker #1

    Ça vient d'image.

  • Speaker #0

    On s'épuise, on procrastine, on n'avance pas vers ses objectifs. Et voilà, c'est un vrai sujet qui souvent a des racines plus profondes. Tu t'en doutes ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Et tu nous as préparé un joli cas que tu vas nous parler. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Avant de démarrer, un petit disclaimer sur les études de cas. C'est des cas donc fictifs, mais comme on le disait, qui sont fortement inspirés de situations réelles. Et l'important, ce n'est pas de copier-coller les solutions que tu vas partager, mais c'est plus de comprendre encore une fois la logique de réflexion et de ne pas paniquer s'il y a des choses qui…

  • Speaker #0

    Il y a des fois, on va dire des choses, mais qui ne sont pas à prendre comme comme La Vérité Vraie, que ce soit sur des... tarifs, des montants. Là, on va parler de priorisation. Si je dis il ne faut pas prioriser de refaire le site internet, ce n'est pas que les webdesigners qui m'écoutent viennent me chercher avec un pic et une torche. C'est parce que c'est dans cette étude de cas que ce n'est pas prioritaire. En fait, il faut vraiment que vous l'écoutiez comme une manière d'aborder un sujet, mais pas comme le truc à suivre à la lettre.

  • Speaker #1

    Exactement. Pas parole d'évangile. Rentrons dans le vif du sujet. Oui, tu peux me présenter.

  • Speaker #0

    Le cas de Billy. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Quel joli prénom.

  • Speaker #1

    Prénom totalement choisi au hasard. Donc, Billy, elle est graphiste. Elle est lancée depuis bientôt deux ans. Avant de devenir entrepreneur, elle a travaillé en agence. Et aujourd'hui, elle travaille pour l'univers de la gastronomie. Miam,

  • Speaker #0

    miam, miam.

  • Speaker #1

    On va encore avoir faim dans cet épisode. Donc, elle cible les restaurants, bars, les marques d'épicerie fine, des brasseries artisanales, boulangeries, pâtisseries, voilà, tout. Tout plein de bonnes choses. Oui. Elle propose à ses clients, du coup, des services d'identité visuelle et de stratégie de marque, que ce soit au moment où ils lancent leur projet ou au cours de leur développement, parce qu'ils veulent faire évoluer leur univers de marque. Elle décline leur univers sur différents types de supports, comme des packagings, des menus pour les restaurants, des étiquettes pour les épiceries fines, par exemple. Et sa promesse, c'est de vraiment aligner l'image... à la qualité de leurs produits pour leur permettre de démontrer leur excellence. Donc ça, c'est pour son expertise, son parcours, le paysage. Au niveau de son contexte business, aujourd'hui, elle a différents canaux d'acquisition. Son site internet, Instagram et le bouche à oreille. Classique. Globalement, elle travaille quatre jours par semaine pour ses clients et un jour pour son business. Donc l'administratif, la communication, etc. Elle génère un chiffre d'affaires mensuel de 2500 euros en moyenne. Et elle aimerait d'ici un an tendre vers une moyenne mensuelle de 4000 euros.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    donc passer de 2500 à 4000 euros. Ok. Pour ce faire, elle a pour objectif d'augmenter sa valeur perçue grâce à la création de contenu, de prospecter des clients plus prestigieux et aussi des partenaires, comme par exemple des écoles de pâtisserie, chambres de métiers d'artisanat. Elle voudrait aussi augmenter ses tarifs d'ici à six mois pour atteindre ce nouveau CA mensuel et alimenter son portfolio avec des études de cas développées. Donc ça, c'est pour un peu son contexte bisé.

  • Speaker #0

    Et donc, est-ce qu'elle s'est priorisée ? Eh bien oui, parfaitement.

  • Speaker #1

    Alors, elle ne sait pas du tout quoi prioriser dans toutes les actions qu'elle a en tête pour mener le développement de son business. Et surtout aussi, elle se pose la question de savoir si c'est pertinent. Je pense que priorisation et pertinence, ça va souvent de pair.

  • Speaker #0

    On va en parler, oui.

  • Speaker #1

    Donc, elle se demande déjà quoi prioriser dans ses canaux d'acquisition. Et elle doit aussi se pencher sur d'autres chantiers pour assurer le développement de son entreprise. Elle voudrait faire des photos pro pour ses différents supports, donc son site internet, son compte Instagram. Elle voudrait aussi refaire ses CVGV qui ne sont plus à jour à l'heure actuelle et ça la stresse.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Elle voudrait aussi optimiser le processus de son offre d'identité visuelle parce que ça manque de fluidité. Ça manque de fluidité. Elle trouve qu'elle a un nombre de retours vraiment trop important qui sont demandés par les clients. Son espace client sur Notion, il n'est pas suffisamment efficient. Enfin, voilà, il y a une optimisation à faire.

  • Speaker #0

    C'est sa perception.

  • Speaker #1

    C'est sa perception, tout à fait. Et elle voudrait aussi suivre un accompagnement en prospection pour se faire aider sur le sujet. Wazer Total. Pour développer un nouveau canal d'acquisition.

  • Speaker #0

    Elle veut le faire avec le vent en poupe.

  • Speaker #1

    Elle est la bienvenue. Avec un prénom pareil, elle est la bienvenue. Le tout, bien évidemment, en continuant à délivrer un service de qualité à ses clients parce qu'elle a bien conscience que vendre, communiquer, etc. c'est une chose. Mais après, il faut quand même délivrer un service de qualité. Donc, comment elle fait la dame pour prioriser tout ça ?

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est la merde. Non, mais déjà, il est marrant ton cas parce qu'il ressemble beaucoup. à ce que je vois en fait chez mes clientes. C'est vraiment ça. J'ai un objectif, un ou plusieurs objectifs, mais j'ai plein de choses que je veux faire à côté et je ne sais pas quoi faire. Et tu vois, tu l'as dit à un moment donné, tu as dit, elle ne sait pas si c'est pertinent. Du coup, on va attaquer par ça. Alors, diagnostic du docteur. Elle nous dit qu'elle ne sait pas quoi prioriser, Billy. Moi, je pense évidemment que comme souvent, le problème est plus profond. en fait ce qu'on voit je trouve c'est qu'elle sait pas vraiment ce qu'elle doit faire pour prioriser pour développer son business pour développer son business elle a déterminé des actions mais elle a pas la certitude qu'elles sont pertinentes on peut parler un peu au doigt mouillé quoi tu l'as dit très justement tout à l'heure t'as dit ah le côté pertinence et priorisation et en fait je vais vous en parler là tout de suite c'est deux choses différentes il y a d'abord la pertinence et ensuite la priorisation tu peux tout à fait prioriser des actions pas pertinentes oui c'est vrai, c'est dommage tu peux faire l'inverse aussi pour moi c'est deux sujets décorés si on rentre dedans, pour moi le premier problème première chose qui ne va pas forcément c'est l'absence d'un plan stratégique clair elle a détecté un problème fondamental qui est j'ai un objectif chiffré, j'ai 2500 je veux passer à 4000, ok très bien mais c'est quoi la stratégie pour y arriver ? donc là elle nous a dit des trucs Elle nous a dit... Je veux augmenter ma valeur perçue, je veux prospecter des clients plus prestigieux. Donc ça, c'est le plan qu'elle a mis. Mais la vraie question à se poser, et que moi je poserai à n'importe quelle cliente qui viendrait me voir avec cet objectif, c'est est-ce que ces actions sont réellement pertinentes ? Est-ce que c'est vraiment ça qu'il faut faire pour atteindre ton objectif ?

  • Speaker #1

    Tu veux dire, est-ce que c'est vraiment ces actions-là qui vont lui permettre de passer de 2 500 à 4 000 euros dans le trade ?

  • Speaker #0

    Et puis, on va y revenir après. De toute façon, je ne vais pas m'étaler là pour l'instant. mais en tout cas déjà pour moi il y a un... Un manque de confiance dans son plan stratégique. C'est ce qu'il se sent, tu vois. En fait, elle se dit, je me suis dit que j'allais faire ça, mais je ne sais pas, en fait. Et elle a greffé par-dessus ça d'autres choses. Elle s'est dit, en plus, je dois créer du contenu, prospecter, refermer CGV. OK, mais pourquoi elle veut faire ce genre de plan ? En fait, le pourquoi n'est pas trop vu. Elle a mis des actions dans son pourquoi pour atteindre ses 4000, mais elle n'en a pas l'air très certaine. Et elle a mis d'autres actions à côté où, en fait, on a un pourquoi. Pourquoi ? Par exemple, est-ce que refaire ses CGV, ça va l'amener à ses 4000 euros par mois ? Peut-être pas, mais c'est peut-être pas lié. Mais peut-être que si, mais peut-être que non. Et est-ce que ça doit forcément être lié ? Pas forcément, mais voilà. Je trouve que déjà, il y a un peu une base de... Le plan stratégique n'est pas super clair.

  • Speaker #1

    Il y a un manque de lien, il n'y a pas le fil rouge.

  • Speaker #0

    Voilà, et tout n'est pas obligé d'avoir un fil rouge. Toutes les actions que tu fais n'ont pas obligé d'être liées à un seul objectif, tu vois. Mais déjà, en fait, on sent de base que c'est un peu la soupe.

  • Speaker #1

    Tu veux dire que ça nécessite quand même il faut avoir un minimum de cohérence pas forcément que tout soit relié clair sur ce que tu fais

  • Speaker #0

    Et là en fait tu sens quand tu lis son cas que ça part dans tous les sens et elle a listé des trucs mais en fait tu sens qu'elle n'est pas trop sûre de ce qu'elle fait tu ressens que ce n'est pas très intentionnel Ensuite moi ce que j'ai ressenti aussi c'est une confusion entre ce qui est pertinent et ce qui ne l'est pas ça revient un peu à la même chose mais je vais aller un peu plus loin là-dedans, on sent qu'elle n'a pas de critères pour évaluer la pertinence de ses actions. Du coup, la conséquence, c'est ce que je viens de te dire, c'est qu'elle doute constamment de ses choix, elle manque de confiance dans ses décisions. Par exemple, faire des photos pro, est-ce que c'est vraiment nécessaire ? Et pour voir si c'est pertinent, il faut pouvoir mesurer quelque chose. Et là, en fait, elle ne sait pas. Est-ce que ça va avoir un impact sur son CA de refaire ses photos ?

  • Speaker #1

    C'est difficilement mesurable ?

  • Speaker #0

    C'est difficilement mesurable, mais là, tu sens qu'elle l'a mis un peu...

  • Speaker #1

    C'est un package avec tout le reste.

  • Speaker #0

    Comme ça, quoi. Faire ses photos pro pour ses supports. Ok, mais pourquoi ? Je te prends un peu de contre-exemple. Quand tu viens de... Tu sais quand t'aménages et que c'est le bordel. L'aménageur vient de partir et t'as mis tous tes cartons dans le salon. Tu sais ce que t'as à faire. Il n'y a pas de...

  • Speaker #1

    Déballer les cartons.

  • Speaker #0

    Sur ce qui est pertinent ou pas. Tu vois ? C'est sûr qu'il va falloir que tu déballes tous tes cartons pour ta maison. et c'est nécessaire pour pouvoir vivre dedans. Et après, il y aura ce qui est urgent, ce qui est important, ce qui est prioritaire après. Et là, ça va être un peu ton chemin critique. Par exemple, pour pouvoir dormir ce soir, il faudra que tu accèdes à ton matelas, à ton oreiller. Pour pouvoir te doucher, il faudra que tu trouves ta serviette de bain et ton shampoing, etc. Et ça, c'est la priorisation après. Et par contre... De base, on sait que c'est pertinent de ranger ses cartons dans sa maison.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr que c'est ultra parlant comme exemple. C'est très concret.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas comme si, par exemple, l'abri de jardin. Si, par exemple, les déménageurs ont posé plein de trucs dans l'abri de jardin, on s'en fout pour le moment. Et là, c'est un peu ça avec les photos pro. C'est OK, mais est-ce que c'est les cartons dans la maison ou l'abri de jardin ? Ce n'est pas très clair. Ensuite, je vois qu'il y a une confusion aussi entre l'urgent et l'important. Ça, c'est une technique que je vois souvent et qui va être fondamentale dans ce que je vais vous proposer après comme technique. L'urgence, c'est tout ce qui a une deadline imminente ou des conséquences immédiates si on ne le fait pas. Par exemple, résoudre un bug sur, je ne sais pas...

  • Speaker #1

    Le site internet d'une cliente que tu viens de livrer.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. En tant que webdesigner, toi, répondre à un client qui a tension de vie, impatiemment, tu lui as dit que tu lui livres aujourd'hui, ça, c'est urgent. C'est vraiment deadline imminente, conséquence immédiate. L'important, c'est ce qui a un impact significatif sur l'atteinte de tes objectifs à moyen long terme. C'est, par exemple, développer une stratégie de prospection. Ça, c'est important, mais ce n'est pas urgent.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on pourrait se dire... Après, ça dépend du contexte de la personne, mais si... Non, je vais sortir de la route, donc restons là.

  • Speaker #0

    L'urgent et l'important, la distinction, c'est ça. Ouais. Le problème de Billy, là, j'ai l'impression, c'est qu'elle ne s'est pas forcément trop distinguée les deux.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Je pense que tout est sur un même pan. Elle se dit que tout est urgent, important, prioritaire.

  • Speaker #0

    Et je te prends l'exemple des CGV. Donc, on n'a pas trop de détails sur les CGV, mais les CGV, elles peuvent être soit urgentes, soit importantes. Si c'est urgent, c'est que, par exemple, dedans, il y aurait un risque juridique immédiat identifié. Imagine, en fait, elle se rend compte qu'il y a un trou. et que si un client qui se rend compte de ce truc ou là, en fait, elle peut être dans la merde et devoir rembourser 50% de ses projets, ou n'importe quoi. Ça, c'est urgent. C'est urgent, il faut le faire maintenant. Par contre, si elle veut les mettre à jour, les étoffer, rajouter un truc mais qui n'a pas de danger, là, c'est important. Et en fait, déjà, sans cette clarté-là, et cette distinction, la priorisation, c'est très compliqué. Déjà, tu ne sais pas faire la différence entre urgent et important.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, du coup, de ce que je retiens, c'est que l'impact entre l'urgent et l'important, s'il y a une action que tu ne fais pas,

  • Speaker #0

    si c'est urgent il va y avoir un impact ultra important ça peut te mettre dans la galère et il y a une notion d'immédiateté ça va vite te mettre dans la merde que lorsque c'est important si tu le fais pas t'as encore de la marge je vais prendre une métaphore de merde on aime les métaphores de merde les cartons Non, non, non, j'allais partir sur autre chose. T'as très faim. Très, très faim. Genre, si tu manges pas, limite, tu vas vomir. Mais tu sais, genre, vraiment, tu sens, t'as les éros de l'estomac et tout, machin.

  • Speaker #1

    C'est trop lent que tu manges.

  • Speaker #0

    À l'inverse, le fait que tu manges bien pour ta santé, c'est important. Parce que ce sera dans le long terme. C'est-à-dire, si tu manges bien tous les jours, c'est tes efforts cumulés petit à petit. Donc, c'est important pour toi de bien manger. par contre quand t'as Tréfan là c'est urgent pour toi sinon je bouffe tout le monde tu vois le craving ben voilà ben en fait c'est ça ok c'est à dire urgent c'est là maintenant tout de suite il y a une question de l'impact va être voilà immédiat très rapide alors qu'important c'est vraiment quelque chose que tu construis mais on va le voir dans la méthode de priorisation ok très bien ensuite je trouve qu'il y a tout un sujet autour des critères de priorisation et la mesure d'impact je m'explique Merci. Sans critères clairs, c'est difficile de classer des actions par ordre d'importance. Alors, je vais encore prendre une métaphore pour vous expliquer. Si vous vous dites, moi, je veux une maison, je suis en train de chercher des maisons à acheter, ou à louer, peu importe. Un de mes critères, c'est la luminosité. Ce sont des critères. Et après, ce critère, tu as des crans. Elle est sombre, elle est lumineuse, et entre-temps, tu as des... Elle est mi-lumineuse. Elle est mi-lumineuse, mi-sombre, mi-resombre derrière. Non mais tu vois, après c'est gradué. Oui. Donc, souvent les gens confondent les deux.

  • Speaker #1

    Tu cherches une maison entre, je dis n'importe quoi moi, deux et quatre chambres.

  • Speaker #0

    Voilà, donc ton critère c'est le nombre de chambres.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Et après, dedans, comment tu le mesures, c'est le nombre de chambres. T'inspectes quoi. Voilà, exactement. Ok. Là, vu qu'il n'y a pas de critère de ce que je dis, dans ce que je lis en tout cas je vois pas de critères clairs bah c'est vraiment très compliqué de classer les actions par ordre d'importance c'est pour ça qu'elle peut pas prioriser c'est parce qu'il y a pas de critères par exemple comment choisir entre un accompagnement en prospection et ses photos pro sans critères les critères ça pourrait être on dit n'importe quoi mais impact sur le CA urgence effort requis peu importe le critère mais elle pourrait tout à fait dire Je mets des critères et sur ces critères, après, je mets une notation. Et du coup, là, je peux faire quelque chose parce que j'ai des notes, en fait. Oui, oui. Et ça va un petit peu avec, mais je trouve que dans ce que tu m'as dit, la Bili, elle ne peut pas mesurer le retour sur investissement de ses actions. Alors, tu me l'as dit tout à l'heure, tu m'as dit, mais ça, c'est difficilement mesurable.

  • Speaker #1

    Il y en a, c'est pas évident.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, mais il y a des choses qu'il faut quand même... fin. Il faut quand même essayer de mettre un petit peu des mesures d'impact, même si ce n'est pas forcément des mesures quantitatives, ça peut être des mesures qualitatives.

  • Speaker #1

    Est-ce que ça peut être aussi des mesures, tu vois, de ce qu'on peut, alors c'est très subjectif, mais de ce qu'on peut ressentir en interne aussi, tu vois, typiquement d'avoir des photos pro, ça peut te donner envie de davantage montrer ton site internet parce que tu auras des belles photos. Oui. Ça, ça peut être quelque chose à prendre en compte. Oui, oui, tout à fait. Sans baser tout là-dessus.

  • Speaker #0

    L'impact peut être chez toi. comme chez tes clientes. Voilà, c'est à toi de voir. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il faut à un moment donné se poser la question de se dire comment je peux déterminer que cette action, elle a un impact. En fait, se poser la question de se dire, si je fais ça, je peux mesurer que ça a fonctionné de telle manière, même si c'est quelque chose, comme tu dis, de qualitatif, pas forcément de quantitatif, de ressenti, pas forcément de perçu. Je pense que c'est important. Par exemple, si elle fait des photos pro, quel impact sur ses conversions ? Est-ce qu'elle pourrait essayer de mesurer quelque chose là-dessus ? Ou comme tu dis, peut-être c'est un ressenti personnel qu'elle aura. Si elle crée du contenu, elle dit que c'est pour augmenter sa valeur perçue. Comment tu mesures que ton contenu, il augmente ta valeur perçue ?

  • Speaker #1

    Est-ce que ça peut être, par exemple, le nombre de... l'engagement ? sur tes contenus ? Est-ce que ça peut être le nombre de messages que tu reçois suite à la publication d'un contenu ?

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est pas la valeur perçue, c'est la performance commerciale.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mais en fait, tu vois, c'est ça le problème, c'est qu'elle se met des choses à faire qui ne sont pas forcément quantifiables ou mesurables. Est-ce que c'est vraiment pertinent ? Exactement. Ce que je te dis, ce n'est pas forcément que tout est mesurable. Ce que je te dis, c'est que comme elle liste ses actions comme ça, de cette manière-là, elle est face à une absence de mesure d'impact possible. Et donc forcément, ça entretient le... Je ne sais pas si c'est pertinent ou pas, puisqu'elle a mis que des actions qu'elle ne peut pas quantifier. Après, je ne suis pas en train de dire qu'on peut mesurer facilement toutes les actions. je viens de te dire que si Dans tout ce que tu décides, rien n'est mesurable. En fait, tu te retrouves forcément, et en plus, tu n'as pas mis de critères, et en plus, tu ne sais pas ce qui est urgent, et en plus, tu ne sais pas ce qui est important ni pertinent. Là, forcément, tu te retrouves avec je ne sais pas quoi faire de tout ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, quand il y a quelque chose qui n'est pas forcément mesurable de manière quantitative, est-ce qu'on peut quand même... En admettant, si on prend les différents projets de Billy, s'il y en a un qu'elle ne peut mesurer que de manière, comme je te disais, un peu en interne, sur le ressenti interne, mais que les autres, elle peut les mesurer... en termes d'impact, qu'elle peut mettre des critères vraiment plutôt quantitatifs dessus. Est-ce que c'est OK ?

  • Speaker #0

    On va en parler dans les solutions. Très bien, je vais prendre l'avance. Tu vas me dire après, honnêtement.

  • Speaker #1

    En toute transparence.

  • Speaker #0

    Si tu arrives, du coup, à classifier ce qu'elle a à faire.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Bon, bref, on est d'accord qu'au final, et on le voit, tout ça, ça va entraîner une surcharge cognitive. Elle se sent éparpillée. piller, elle va procrastiner. De toute façon, c'est ça, généralement, la conséquence. Ou elle va commencer ses projets et ne pas les finir. Elle n'est pas à l'aise, la dame. Et je te dis, moi, ce que je ressens, c'est vraiment... Elle s'est mise, OK, 2 504 000. Ça, c'est genre hyper clair. Mais par contre, on sent que tout le chemin pour y arriver n'est pas du tout clair. Et c'est ça qu'on va vouloir retrouver, c'est la certitude.

  • Speaker #1

    Du coup, en conclusion, de ce que je retiens, de ce que tu nous as partagé, c'est que son problème, comme tu l'as dit, c'est pas tant la... Il y a un problème de priorisation, mais il y a surtout aussi une absence de stratégie claire, de chemin pour arriver à son objectif. Donc, elle court dans tous les sens, elle accumule les actions sans savoir si elles sont vraiment pertinentes, lesquelles sont vraiment pertinentes. Elle n'arrive pas à distinguer l'urgent de l'important et elle n'a pas moyen de mesurer l'impact potentiel de ses efforts.

  • Speaker #0

    Et du coup,

  • Speaker #1

    c'est ce que tu viens de dire, ça mène à de la surcharge mentale, à du doute constant. et ça, c'est vraiment pas quelque chose d'agréable. Elle n'avance pas vers ses objectifs. Et pour sortir de cette spirale un peu infernale... Que va-t-on faire ? Que va-t-on faire ? Dis-nous quelles sont les solutions que tu pourrais proposer à Billy.

  • Speaker #0

    Eh bien, évidemment que je vais vous parler d'outils de priorisation. Je vais littéralement vous donner une méthode. Mais on va commencer par la base. Alors, si on parle solutions, conseils concrets, c'est reparti. Donc, comme je vous disais, et vous allez me dire, c'est un peu le disque rayé, mais non, c'est très important. Vraiment, c'est la base.

  • Speaker #1

    C'est très important, c'est très important.

  • Speaker #0

    Il faut d'abord construire un plan stratégique clair. Donc, je ne vais pas faire l'étude stratégique là, parce que ce n'est pas l'objectif de cet épisode et je vais vraiment me concentrer sur la petite priorisation. Mais je vais poser des questions. auxquelles je n'apporterai pas de réponse. Des questions ouvertes. Et débrouillantes. Je vais faire les gros yeux comme ça. Ouais,

  • Speaker #1

    mais moi je vais les voir.

  • Speaker #0

    Les autres,

  • Speaker #1

    je ne vais pas les voir.

  • Speaker #0

    Pour dire que je ne suis pas trop sûre. Bon, elle a dit qu'elle voulait passer de 2500 à 4000. Soit. Comment ? C'est n'importe quelle cliente qui arriverait qui me dirait ça, je lui dirais, ok, du coup on fait quoi ? Ouais. Alors, elle, elle a dit « je veux augmenter mes tarifs » . Je veux… alors attends, je reprends dans le cas. Qu'est-ce qu'elle a dit, la dame ? Elle a dit « augmenter sa valeur perçue grâce à la création de contenu » . Alors déjà, je souffle fort. « Prospecter des clients plus prestigieux et des partenaires, augmenter ses tarifs et alimenter son portfolio » . OK. Ça, c'est ce que la dame a déterminé comme ce qu'il fallait faire. Moi, je vais poser des questions. Ouais. Voilà. Elle veut augmenter ses tarifs ou elle veut prendre plus de clients ? Parce qu'en fait, moi, tu me dis que tu veux augmenter ton chiffre d'affaires. Je te dis qu'il y a deux manières d'y arriver. C'est soit tu prends plus de clients, soit tu augmentes tes tarifs. Elle, elle a choisi d'augmenter ses tarifs. C'est un choix. Moi, déjà, la première chose que je dirais, c'est est-ce que ce choix est en adéquation avec ton business model,

  • Speaker #1

    ton marché,

  • Speaker #0

    ton positionnement, l'offre, la demande, etc. Je poserai toutes ces questions-là pour m'assurer qu'on a appris la bonne direction.

  • Speaker #1

    C'est cohérent.

  • Speaker #0

    Mettons, on arrive toutes les deux à la conclusion que... elle peut passer sur du premium et donc non pas prendre plus de clients, non pas diversifier son business model, non pas machin, mais réellement se positionner plus premium. OK, mais pour se positionner plus premium... Quels sont les vrais leviers ? Est-ce que les vrais leviers, c'est la création de contenu, les partenariats ? Peut-être, peut-être pas, peut-être qu'il y en a d'autres. La création de contenu, par exemple, qui m'a fait un petit peu lever les yeux au ciel. Est-ce que se dire que tu veux augmenter ta valeur perçue par la création de contenu, c'est la bonne manière ? Je ne suis pas certaine. Moi, demain, tu me dis, je veux faire x3 sur mes tarifs. Et pour faire fautre sur mes tarifs, je vais tout miser sur ma valeur perçue dans ma création de contenu. Je vais dire... Bon, je ne suis pas sûre. Voilà, parce que n'importe qui peut le faire dans ce cas-là. Demain, je me dis, j'augmente ma valeur perçue. Ça me semble très peu mesurable. Ça me semble... Bon, voilà, j'ai mis un doute. Les clients premium potentiels, est-ce que... En fait, pourquoi j'ai mis un doute ? C'est parce que ces clients premium qui sont prêts à payer plus cher, Est-ce qu'ils sont ? sensible au contenu social média ?

  • Speaker #1

    Certain.

  • Speaker #0

    Ou est-ce qu'en fait, ce qui marcherait plus, ce serait pas d'avoir un site ultra premium, plus que du contenu, un portfolio de très haute qualité, des études de cas détaillées, et surtout, comment elle va pouvoir montrer son expertise premium de manière plus concrète ? Est-ce qu'elle doit montrer qu'elle a été plus innovante, plus créative, d'avoir des travaux marquants, etc. Bref. En gros, ce que je veux te dire, c'est que si tu veux facturer trois fois plus cher demain, C'est pas forcément le contenu Instagram qui va faire la différence. C'est plein d'espoir. C'est peut-être le truc qu'on verra à la fin. Moi, j'aurais plutôt tendance à dire, en fait, on va travailler son réseau. On va travailler sa présence aux bons événements.

  • Speaker #1

    Cibles qui vont être sensibles à l'argument d'autorité.

  • Speaker #0

    Références prestigieuses, partenariats, supports. D'avoir des super supports premium. Mais tu peux tout à fait avoir un super site premium avec un super portfolio, etc. Sans avoir fait du contenu social media de prestige qui va augmenter ta valeur perçue. Oui,

  • Speaker #1

    et qui ne sera peut-être potentiellement pas regardée par la cible qu'elle va être.

  • Speaker #0

    C'est ça. En fait, c'est les gens qui vont te suivre et vont se dire « Waouh, elle a changé de positionnement. » Mais est-ce que ça va te faire amener d'autres personnes ? C'est un long shot. Je ne dis pas que c'est complètement inutile. Je dis que c'est un long shot et qu'il y a des choses beaucoup plus concrètes à faire, beaucoup plus proches de son objectif, qui vont avoir un impact beaucoup plus fort. Donc là, moi déjà, de base, une cliente qui en veut voir avec cet objectif, en fait, je lui ferai choisir des actions qui ne sont pas celles-là et qui sont beaucoup plus dans le concret, dans les résultats.

  • Speaker #1

    Tu veux dire plus mesurables ?

  • Speaker #0

    Et du coup, plus mesurables aussi.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas l'objet du cas. Donc, je passe à la technique. Je vais me baser sur ce qu'elle a dit, même si je pense que ce n'est pas forcément l'émotion. Je vais me baser sur ce qu'elle a dit et on va prioriser ensemble. Ok ?

  • Speaker #1

    Je t'écoute avec attention.

  • Speaker #0

    Alors, pour moi, quand on priorise, la première chose qu'on va faire, c'est qu'on a une stratégie claire.

  • Speaker #1

    Un peu main claire.

  • Speaker #0

    Une stratégie claire. Et là, on va organiser les actions. Donc moi, je vous conseillerais de prendre toutes vos actions et de faire deux colonnes. Ouais. OK ? Une colonne opérationnelle et une colonne développement stratégique. OK. Qu'est-ce que c'est la différence ? L'opérationnel, c'est l'existant. On gère l'existant, on délivre les prestations clients, on répond aux clients actuels, on gère les urgences administratives. Voilà, ça, c'est l'existant. Et le développement stratégique, c'est tout ce qu'on fait pour construire l'avenir.

  • Speaker #1

    C'est beau ce que tu dis.

  • Speaker #0

    T'as vu comme c'est beau. La création de contenu, la prospection de partenaires, la refonte du portfolio, l'augmentation des tarifs. L'accompagnement en prospection, c'est ce que je mettrais dans le développement stratégique.

  • Speaker #1

    Un peu tout la base, tout ce qui vient supporter un peu la trompe des cuir.

  • Speaker #0

    Tout ce qui te permet de construire la suite de ton business. Quand tu ne fais que de l'opérationnel, tu ne te préoccupes pas de tout le développement stratégique. Oui. Ok ? Ok. Donc, tu prends toutes tes actions, tu les répartis dans ces deux colonnes. Ensuite, pour chacune de ces actions, tu vas venir te demander est-ce qu'elle a ou non un impact sur mon objectif principal qui est d'augmenter mon chiffre d'affaires. Tu notes à côté, oui, c'est un impact que tu vois toi direct ou indirect ou pas du tout d'impact. Et puis, tu vas venir te demander aussi est-ce que c'est urgent ? Donc, tu te souviens de la deadline imminente. Ou est-ce que c'est important ? C'est-à-dire que ça aurait un impact à long terme. Déjà, ça te permet un peu de cartographier ce que tu as à faire. Et de voir dans tes actions déjà tu mets un peu une case opérationnelle, une case stratégique, donc déjà ça te permet de classifier un petit peu. Ensuite tu vois ce qui a un impact sur ton objectif et donc en théorie c'est ça qu'il va falloir que tu fasses peut-être plus. Et pareil pour l'urgent, il va falloir que tu les fasses aussi. Et là on passe vraiment à l'exercice qui va tout éclairer.

  • Speaker #1

    Un petit magique tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Alors magique pas du tout, un outil très connu qui est la matrice d'Eisenhower. Alors... c'est un outil de priorisation basique utilisé depuis la cinglingling de partout j'ai rien inventé mais qui est très efficace donc en fait ce que tu vas faire c'est que tu vas créer une matrice pour chaque type d'opération donc d'action pour tes actions stratégiques tes actions stratégiques c'est celles qui construisent l'avenir et bien tu vas déterminer souviens-toi ce que j'ai raconté, deux critères un critère d'impact et un critère d'effort. Donc en fait, tu prends une feuille, tu traces deux traits, tu sais.

  • Speaker #1

    Les abscisses et les ordonnées. Les abscisses et les ordonnées,

  • Speaker #0

    très exactement. Et donc, sur un de ces axes, tu vas mettre l'impact. Donc, faible impact, moyen impact, fort impact.

  • Speaker #1

    Je visualise,

  • Speaker #0

    je visualise. Et de l'autre, tu vas mettre, donc en ordonnée, tu vas mettre faible et fort, moyen et fort,

  • Speaker #1

    grand effort.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas pourquoi je parle à l'envers. Les mots ne sont pas dans le bon sens. Et du coup, ça va te faire quatre zones. Quatre carrés. Quatre carrés. Tu es d'accord ? Oui. Je vois très bien. Je visualise à 100%. Alors, vous ne me voyez pas, mais je fais des gestes avec mes mains.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va entendre tes bracelets faire...

  • Speaker #0

    Et là, ce qu'on va faire, c'est qu'on va venir classer nos actions. Donc, par exemple, « Fort impact » . Donc, c'est un impact très fort. On va les placer vraiment loin.

  • Speaker #1

    À droite. Donc, on est à droite. Attends,

  • Speaker #0

    on va les perdre. Ou à droite. On va les perdre.

  • Speaker #1

    Non, c'est dans ma tête, c'est clair.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un fort impact. Oui. OK. Mais par contre, ça te demande un faible effort.

  • Speaker #1

    Donc, c'est en bas à droite.

  • Speaker #0

    Par exemple, arrête, tu vas nous les perdre. Fais-le dans ta tête. Non, ce qu'il faut retenir, c'est une action qui a un fort impact, mais qui demande un faible effort, c'est ce qu'on appelle les quick wins.

  • Speaker #1

    Ça, on veut.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc c'est... Ça me demande très peu d'efforts à faire, mais par contre, ça va avoir un impact important dans le business. Donc, par exemple, là, j'ai classé dedans, augmenter les tarifs sur les nouveaux devis et optimiser le portfolio avec les projets existants.

  • Speaker #1

    Oui, pas faire des nouveaux projets. Voilà,

  • Speaker #0

    pas besoin de faire des nouveaux projets, juste on optimise ce qu'on a déjà. Ensuite, on aurait le fort impact et fort effort. Fort effort, fort effort, c'est pas facile à dire. Là, c'est des projets plus longs qui demandent de la planification. L'accompagnement en prospection, la refonte complète du process d'identité visuelle. Voilà, c'est des choses qui vont demander beaucoup d'efforts, qui vont être longs à implémenter, etc. Mais qui vont avoir un impact fort. Ensuite, on a faible impact et faible effort. Donc, ça demande très peu d'efforts, mais ça a peu d'impact. Ça, c'est des choses à faire quand on a du temps. Donc, par exemple, la mise à jour des CGV, dès lors qu'il n'y a pas de risque juridique urgent, comme on l'a dit tout à l'heure. Les petites optimisations de l'espace client. Voilà, ça, c'est des choses qui ne demandent pas de gros efforts. Mais... qui n'ont pas un gros impact. Donc ça, c'est des choses à faire quand on a du temps. Et enfin, dans notre dernier carré, on a les choses qui ont un faible impact, très peu d'impact, mais qui par contre demandent un fort effort. Et ça, clairement, c'est des trucs qu'on élimine ou qu'on reporte. Donc là, moi, dedans, j'ai classé la création de contenu sans stratégie claire. Le sens stratégie claire est important. Et les photos pro sans objectif précis. Alors là, c'est pareil, petit disclaimer, les photographes qui nous écoutent, venez pas dire oui, Louise, dans son podcast, elle vit les photos. pro, ça ne sert à rien. Pas du tout. J'adore les photos pro, c'est très important. Faites des photos pro.

  • Speaker #1

    On a des très belles, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Studio Pauline, allez la voir. Elle est excellente. Les égasses, Pauline. Mais non, là, j'ai classé comme ça un peu au pic.

  • Speaker #1

    C'est en fonction de l'étude de cas.

  • Speaker #0

    Ça se trouve, Billy, elle a déjà des super photos et elle n'a pas besoin d'en refaire. Ça se trouve, ses photos sont hideuses et il faut du regance qu'elle les fasse. Mais là, on les classerait ailleurs. Ce que je veux que vous reteniez, c'est que On a pris un critère d'impact, un critère d'effort et on a mis des notes. En fonction de ces notes, on s'est retrouvé avec des actions classées dans des cases. Et ce qui est important à comprendre, c'est que ce qui a un fort impact, mais nous demande peu d'effort, on le prie de le faire tout de suite. C'est l'équipe, on le fait tout de suite. Ce qui demande un gros effort, mais qui aura aussi un gros impact, c'est des projets structurels importants. Et là, il faut commencer à les planifier. Donc, c'est ce qu'on fait en deux. Ce qu'on fait en trois, c'est les choses qui ont un peu petit impact, mais qui demandent un petit effort aussi. Donc ça, c'est les choses qu'on fait un peu dans les trous.

  • Speaker #1

    Oui, dans le quotidien.

  • Speaker #0

    Exactement. Et après, il y a tout ce qui est faible impact, fort et fort.

  • Speaker #1

    Ça dégage.

  • Speaker #0

    Ça dégage. Et là, vous voyez déjà, en deux temps, trois mouvements, en fait, vous avez dégagé une partie des choses. Et après, un paquet, vous l'avez dégagé. Un paquet, vous vous êtes dit, je le mets dans une boîte pour... Je le fais quand j'ai du temps. Oui. Les jours un peu où j'ai pas trop envie de faire des trucs trop casse-tête. Et après, vous avez priorisé directement les actions quick win et celles d'après. Donc, vous avez là de la priorisation, elle est faite.

  • Speaker #1

    C'est si simple quand tu en parles.

  • Speaker #0

    Exactement. Et bien, il y a la même chose à faire pour les actions opérationnelles.

  • Speaker #1

    Oui, parce que là, pour rappel, on était sur les actions stratégiques.

  • Speaker #0

    Exactement. Et les actions opérationnelles, on fait la même chose. Sauf que là, nos critères, ce sera plutôt, tu te souviens, urgent et important.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait... impact et effort c'est des critères qui vont s'appliquer plus aux actions stratégiques vous me demandez tout à l'heure comment on fait pour mesurer etc. on fait comme ça c'est-à-dire que les actions stratégiques c'est pour ça qu'on les a classées en première étape en fait si elles sont stratégiques elles ont forcément un impact sur quelque chose donc il faut déterminer ce quelque chose mais il y a un impact et après elles demandent un effort et il y a une question qui me vient par

  • Speaker #1

    exemple délivrer une prestation à nos clientes Hum ? c'est de l'opérationnel c'est de l'opérationnel et pourtant ça a un impact assez important parce que si la prestation se passe bien potentiellement on va nous recommander derrière donc oui mais elle est classée dans opérationnel ok donc bien madame non mais tu vois donc on se pose pas la question évidemment que tu as raison que la

  • Speaker #0

    manière dont on délivre nos prestations clientes sont impactantes pour notre business mais là on a classé nos tâches justement on a différencié nos projets opérationnels nos tâches opérationnelles voilà pour justement pouvoir les classer selon deux critères. Parce que sinon, après, tout va dans tous les critères et on s'en sort chute. Dans les actions opérationnelles, on a mis des tâches qu'on va aller classer par degré d'urgence et degré d'importance. Vous vous souvenez de la différence entre les deux ? Ce qui est urgent et important, tu peux avoir les deux, qui se cumulent, c'est à faire immédiatement. Donc, livrer des projets clients en cours, répondre aux demandes clients importantes, un prospect qui te dit... Ouh là là, ça fait deux semaines que je t'ai écrit, tu ne m'as toujours pas répondu. Un bug sur un truc, tu disais le bug du site. Ça, c'est urgent et important à faire maintenant. Ensuite, il y a l'important. Donc, important, vous vous souvenez, l'important, c'est...

  • Speaker #1

    Ça va avoir des conséquences à long terme.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Moyen long terme. Il y a un impact sur l'atteinte des objectifs à moyen long terme. Exactement. Heureusement que tu le suis. Moi-même, je ne me souviens plus de ce que j'ai dit. Ce qui est important, mais pas urgent, ça, il faut le planifier. Oui.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    donc c'est deuxième priorité. On le planifie, il va falloir le faire. Une fois qu'on aura fait l'urgent et l'important, on passe à celui-là. Donc là, par exemple, c'est optimiser le process pour réduire les allers-retours ou structurer l'espace client. Et ensuite, il y a ce qui est urgent, mais pas important. Alors là, c'est un peu plus tricky, mais c'est pas grave. Par exemple, les tâches administratives mineures. C'est urgent, entre guillemets, de déclarer ton URSAF, mais c'est pas important dans le sens où c'est pas toi qui le fais, c'est pas grave. Donc ça c'est des choses que tu peux déléguer plus facilement. Et ce qui est ni urgent ni important, ça dégage ! Voilà, donc tu vois là il y a deux méthodes où en fait assez facilement tu peux mettre priorité 1, 2, 3,

  • Speaker #1

    4.

  • Speaker #0

    Donc si de base tu as les bonnes actions pour atteindre tes objectifs, donc là le bon plan stratégique, tu l'as bien retravaillé avec quelqu'un ou seul, mais que du coup tu es sûr de ton plan, et qu'ensuite après tu fais des matrices comme ça, tu peux en faire deux, urgent, important et impact et effort en faisant ça généralement tu sais exactement ça se clarifie dans quel ordre et donc du coup j'arrive à la fin des solutions et bien tout ça si on s'arrête là, ça ne sert à rien bouuuu voilà et c'est pas ça qu'on veut donc après il faut le mettre dans un plan d'action dans une feuille de route donc là après ce que tu fais c'est que tu te dis Moi, je vous conseille toujours, tu le sais parce que tu as suivi mes méthodes. Moi, je conseille de faire une feuille de route sur 90 jours avec une partie opérationnelle à la semaine. Ensuite, il y a des sujets justement, tu vois, les boîtes et tout. Voilà, des sujets un peu plus stratégiques. Et donc, moi, ce que je vous conseillerais après, c'est de mettre tout ça dans une feuille de route. Donc, vous remettez vos objectifs en haut pour bien les avoir en tête ou sous le nez ou n'importe quelle partie du corps. que vous souhaitez finalement.

  • Speaker #1

    Du visage. Du visage, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Du visage, voilà. La tête, épaules, genoux. Et ensuite, vous allez reprendre votre priorisation et vous allez dire, OK, donc j'avais des quick wins. Ça, je le mets dans une boîte très haut et c'est le truc que je vais prioriser. Dans l'urgent et l'important, pareil. Ensuite, vous aviez vos projets longs à planifier ou des choses... Enfin bref, dans les deux cas, dans les deux matrices qu'on a fait, on avait des choses à planifier. c'est... la deuxième priorité. Ensuite, on avait des choses à faire quand on a du temps ou à déléguer si possible la troisième priorité. Et ensuite, on avait les choses à dégager. En rigolant, on dit qu'on les dégage, mais ces choses-là, c'est pas ce qu'il a dit. Ces choses-là, typiquement, moi, je les mets dans ma feuille de route, dans un que j'appelle backlog. C'est un mot de développement, mais en gros, c'est une sorte de...

  • Speaker #1

    À faire plus tard. Voilà,

  • Speaker #0

    à faire plus tard. C'est des trucs que je ne vais pas oublier exactement, mais que je ne vais pas faire. Clairement, je ne le ferai pas sur ce trimestre-là. Et je déroule ce plan. Voilà, tout simplement. J'ai encore deux petits trucs à dire sur le sujet. Pour moi, c'est un peu un sujet connexe, mais pour ne pas perdre le cap. Parce qu'une fois qu'on a priorisé, c'est bien, mais il faut le faire. Et ensuite, une fois qu'on le fait, il ne faut pas perdre le cap. N'est-ce pas ? Le vent en poupe. Le cap.

  • Speaker #1

    Stratosphère.

  • Speaker #0

    La boussole. Et là-dessus, on se retrouve. On va créer une marque, on va l'appeler le cap. Voilà, c'est bon, on vient de trouver notre projet.

  • Speaker #1

    Oh pardon,

  • Speaker #0

    Delia. C'est merveilleux. Donc, pour ne pas perdre le cap, il faut mesurer ses progrès. Et là, parce qu'en fait, je trouve qu'il y a ce truc aussi, une fois que t'as priorisé souvent tu fais et tu tu perds un peu de vue, la réalisation, la teinte, etc.

  • Speaker #1

    Tu peux avoir envie de modifier en cours de route. De revenir sur ce que tu as travaillé. Oui, mais non, mais en fait, il y a un truc qui change, donc du coup, je vais changer des trucs. Et du coup, moi, je trouve qu'il y a quelque chose de très efficace là-dessus pour s'assurer qu'on ne dévie pas. C'est ce que,

  • Speaker #0

    dans le développement, moi, j'ai longtemps travaillé dans des grosses boîtes où on faisait des projets de développement, etc. Et il y avait ce qu'on appelait le critère d'acceptation. Le critère d'acceptation, c'est, par exemple, Flûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûû Je vais prendre une métaphore de merde encore.

  • Speaker #1

    Comme d'habitude.

  • Speaker #0

    Comme d'habitude. Le critère d'acceptation, c'est tu dis au menuisier de venir chez toi pour t'installer une porte. Et entre autres deux pièces, parce que tu avais une arche et tu veux une porte.

  • Speaker #1

    Dommage, parce que l'arche, ça devait être sympa.

  • Speaker #0

    C'était bien plus joli. Les copines qui aiment la déco, ça s'étouffe. Pour mesurer qu'il a bien fait son travail, toi, tu vas avoir dans ta tête des critères d'acceptation que tu vas... lui communiquer certainement dès le moment où il va commencer. Donc tu vas lui dire bah moi, si le travail est bien fait, je veux que la porte elle ferme, sans couiner, sans racler le sol, sans grincer, sans qu'il y ait de jour, qu'elle puisse fermer la clé et voilà. Ça c'est des critères d'acceptation. Après vous allez parler matériaux, vous allez parler machin, ça fait d'autres critères. Mais en tout cas, quand toi tu vas mesurer la finalité du chantier, quand tu vas lui dire ok c'est bon je te paye, tu as bien fait ton travail, tu vas regarder ces choses-là. et bah là c'est pareil, c'est à dire que par exemple optimiser ton process client c'est quoi ton critère d'acceptation à quel moment tu considères que la tâche est finie et réussie et ça c'est quelque chose d'assez important à mettre et je sais que c'est pas directement lié à la priorisation mais je vais un peu plus loin parce qu'en fait ça permet comme tu le disais, de pas s'arrêter en route de pas se disperser, de pas dévier etc. J'ai dit que je voulais faire ça et que ok est-ce que je suis allée au bout ? Est-ce que je peux la tamponner ? Est-ce qu'elle est finie ? À quel moment je la coche ? Du coup, à quel moment je passe à la suivante ? Pour moi, c'est lié à la priorisation. Et si je reprends notre exemple, elle veut passer de 2500 à 4000, ça fait 30% d'augmentation. Son critère de réussite de ça, c'est tous les nouveaux devis qu'elle signe à partir de telle date, ils doivent être 30% plus chers, par exemple. Ça pourrait être, c'est-à-dire qu'on met comme ça. Et pour finir, je dirais que ce qui est très important, C'est l'état d'esprit. Alors tu me connais, tu sais que je suis pas...

  • Speaker #1

    The mindset, tu me dis.

  • Speaker #0

    The mindset girl. Pas du tout, mais n'empêche que. Surtout pour ça, surtout pour le fait de dérouler des actions, parce qu'en fait, c'est de ça dont on parle dans cet épisode. C'est comment on avance, comment on est efficace, comment on déroule et comment on s'assure de dérouler ce qu'il faut, comme il faut, etc. Il faut rester focus. Là, vraiment, il y a une notion de discipline et de persévérance qui est hyper importante. Je sais que souvent, on me dit, oh là là, tu fais beaucoup de choses. Tu travailles beaucoup, comment tu fais ? Ça m'impressionne. J'ai souvent ce truc-là, mais en fait, je ne te laisse pas le choix. Je suis rigide, je ne me laisse pas le choix. Je suis une malade mentale. Non, non, mais je dis ça en plaisantant.

  • Speaker #1

    Je confirme, je confirme vraiment.

  • Speaker #0

    Toi qui bosses avec moi, tu le sais. Moi, je me fais une feuille de route de 90 jours et je ne dévie pas. C'est-à-dire que je la prends, je la déroule.

  • Speaker #1

    Est-ce que des fois, ça t'arrive de te dire... J'avais décidé ça. Franchement, la Héloïse, il y a deux mois,

  • Speaker #0

    elle me saoule. Elle déteste. Alors, tu sais quoi ? De moins en moins. Parce qu'en fait, j'ai appris à calibrer. De feuille de route en feuille de route, j'ai appris à calibrer. C'est-à-dire qu'au début, j'avais beaucoup ce truc-là où j'avais beaucoup ce truc d'être complètement délulue et je me faisais des feuilles de route qui étaient intenables, etc. Et plus ça va, et plus à force de les regarder avec les yeux de la réalité, à force de faire des bilans, industrielles, de regarder ce que j'ai vraiment fait, pas fait, etc. À force d'être aussi plus pointue dans mes actions stratégiques, ça m'arrive de plus en plus finalement d'avoir déroulé mon plan de 90 jours au bout de deux mois. Ok. Et là,

  • Speaker #1

    tu te brosses les épaules, quoi.

  • Speaker #0

    Là, tu te dis, c'est bien. Maintenant, je peux peut-être faire d'autres choses ou me concentrer sur l'opérationnel ou prendre des choses en plus, etc. Mais en fait, il y a une sorte d'honnêteté à avoir avec toi-même. C'est-à-dire que tu remplis ta feuille de route. Regarde-la un jour ou deux après et dis-toi, est-ce que cette tâche-là, je ne l'ai pas mise, mais genre comme si quelqu'un était par-dessus mon épaule et regardait et disait, waouh, Marjorie, c'est fou ce que tu fais, c'est trop bien. ou est-ce que tu l'as mis pour se faire plaisir ? Ouais. Ou comme si quelqu'un te regardait vérifier ou est-ce que tu l'as vraiment mis parce que tu voulais le faire ? Normalement, quand tu l'écris, tu sais que cette catégorie de tâches ou ce projet ou machin, tu l'as mis, mais personne n'y croit. Et toi, la première, t'y crois pas. Et moi, ce que j'ai appris à faire, c'est au fur et à mesure, ces trucs-là, je les dégage. Je fais ma feuille de route dans un premier délai et ensuite, je la regarde et je me dis « Ouais, ça, c'est non. Ça, c'est Louise qui raconte des histoires. Jamais de ta vie, tu le feras dans ces trois mois-là. t'as pas envie, t'as la flemme, t'as pas le temps ça rentre pas quelle que soit la raison, mais du coup ça dégage. Ce qui fait qu'en fait, après, ce que je mets dedans, là par contre, je suis militaire avec ça. Je suis vraiment, et je suis insupportable. Mais vraiment, je suis en mode, c'est écrit, je le fais et je ne me pose pas de questions. Donc voilà, il y a quand même un état d'esprit pour rester focus, pour être patient, ne pas dévier, persévérer et se rappeler que si on a bien construit normalement son plan et si on l'a bien priorisé, on va vers un résultat. Donc en fait, il faut vraiment s'y tenir. Et je voudrais redire un dernier truc pour finir, c'est que dire non à des projets, mettre des projets de côté, etc., c'est nécessaire, en fait. Et on est obligé de fermer des portes. Ça ne veut pas dire qu'on ne le fera pas un jour, ça ne veut pas dire qu'on ne le fera pas dans six mois, dans un an, etc., mais on est obligé, à un moment donné, de faire des choix.

  • Speaker #1

    Oui, et puis d'être réaliste aussi, avec notre quotidien, avec les ressources dont on a disposition, notre énergie, tout ça.

  • Speaker #0

    donc en fait il faut vraiment se mettre dans l'état d'esprit que c'est pas parce qu'on le fait pas maintenant qu'on est en échec ou qu'on est nul ou qu'on a raté un truc ou quoi c'est juste que là si tu dois repousser d'encore 6 mois tel projet ou encore un an,

  • Speaker #1

    bah tant pis oui et puis encore une fois c'est pas parce que tu le fais pas maintenant que tu le feras jamais apprendre je pense en tant qu'entrepreneur la patience aussi et accepter qu'on est pas des surhumaines et qu'on peut pas tout faire en même temps et accepter aussi que ça change tout le temps Merci. Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Parce qu'il y a beaucoup ça dans l'entrepreneuriat, je trouve. On essaye de tendre vers la situation parfaite. On se dit, quand j'aurais fait ça, ce serait enfin stable. Quand j'aurais fait ça, j'aurais enfin fait le sujet. Ah, là, c'est bon. Ah, mes offres, elles sont OK. Ah, là, c'est bon. Maintenant, la création de contenu, je gère. Mais en fait, une fois que tu gères, ça change tout de suite. Le marché ne t'attend pas et ça évolue hyper vite. essayer d'atteindre une situation de stabilité, pour moi, c'est pure une chimère.

  • Speaker #1

    C'est une très belle conclusion à tout ce que tu nous as partagé, merci beaucoup. Du coup, si je dois résumer les points clés de ce que tu nous as partagé...

  • Speaker #0

    C'est pas facile.

  • Speaker #1

    Prioriser, ça va vraiment déjà et avant tout commencer par avoir une stratégie claire, un fil rouge, un chemin. Et pas simplement une to-do liste de tiens, jamais, il faudrait que je fasse ci, il faudrait que je fasse ça, j'aimerais faire ci, j'aimerais faire ça. En deuxième point, de bien distinguer l'opérationnel et le stratégique des actions quotidiennes du développement de fonds pour faire avancer notre activité. D'utiliser des critères objectifs, donc on a parlé des critères impact et fort et des critères urgents et importants qui vont nous aider à prioriser. Donc tu nous as parlé de la matrice DAI. Dyson Aware Dyson Aware oui pour nous aider et je pense que c'est un très bon outil pour rentrer vraiment dans le concret et que ça nous saute un petit peu les simples les visuels enfin voilà pas besoin d'avoir fait Bac plus 5 pour l'utiliser non puis pas besoin d'aller dans Notion ou quoi papier crayon oui très bien on adore tu nous as parlé du coup une fois qu'on a priorisé grâce à cette matrice là de créer un plan séquencé, donc la feuille de route, et d'être militaire, n'est-ce pas ?

  • Speaker #0

    J'aime pas ce terme, mais...

  • Speaker #1

    Non, mais je comprends l'idée.

  • Speaker #0

    Mais, voilà, discipliné et persévérant.

  • Speaker #1

    J'avais échangé avec une personne une fois qui m'avait dit « Là, c'est la marjorie, la patronne qui décide, et une fois que la patronne a décidé, après c'est la marjorie. » la petite main qui déroule et en mode elle ne déroge pas, est-ce que Marjorie l'a pas trop décidé ?

  • Speaker #0

    C'est un peu moins de personnalité !

  • Speaker #1

    J'aimais bien, je suis d'accord que c'est un petit peu chelou, mais j'aimais bien l'idée.

  • Speaker #0

    Mais je vois tout à fait ce que tu veux dire et moi ça me fait le même effet, c'est-à-dire que quand je fais ma feuille de route, c'est vraiment, on réfléchit, c'est la stratégie, etc. Et après quand je déroule, je te jure, j'ai vraiment cette impression, je suis en mode de te poser pas de questions, déroule, t'as un plan, fais-le,

  • Speaker #1

    avance, avance,

  • Speaker #0

    marche en chèvre

  • Speaker #1

    Ensuite, tu nous as parlé de l'importance d'accepter de reporter certaines actions pour pouvoir se concentrer sur le plus d'incentifels.

  • Speaker #0

    Oui, mais là-dessus, je voudrais rajouter un truc parce que je ne suis pas en train de dire qu'on reporte au fur et à mesure au fil de l'eau. Ça oui, ça non. Un jour oui, un jour non. Non, c'est quand on fait le plan, quand on les classifie, et quand on reconstruit sa feuille de route, là on fait des choix. Là on dit, je mets ça de côté.

  • Speaker #1

    Parce qu'on se rend compte que ça ne peut pas rentrer.

  • Speaker #0

    Si au fur et à mesure que vous faites le plan, vous dites, finalement ça non, finalement ça oui, ça on verra demain. Là on retombe dans un truc où en fait, ce n'est pas carré, il n'y a pas de discipline. Parce qu'en fait, ouais. Si on leur dit à la fin de l'épisode « Vous pouvez vous reporter, vous n'êtes pas obligés. »

  • Speaker #1

    On se rend compte qu'il y a des projets ou des actions qui, pour x, y raison, ne rentrent pas dans le temps imparti qu'on a sur 90 jours, ou que ce n'est pas le plus urgent ou le plus pertinent, mais que ça le deviendra au fil du temps. Peut-être le trimestre d'après, ou le semestre d'après.

  • Speaker #0

    Trois mois, ça passe vite au final. Oui, complètement.

  • Speaker #1

    Et finalement, dernier point important, c'est que persévérance et patience sont deux mises.

  • Speaker #0

    C'est beau, j'attendais une rime avec patience et persévérance.

  • Speaker #1

    Je l'ai pas, désolé, je l'ai pas. Sur ton sens !

  • Speaker #0

    Sur ton sens, c'est pas mal !

  • Speaker #1

    Très bien madame, très bien.

  • Speaker #0

    Et Baudelaire.

  • Speaker #1

    C'était un peu ça. Moi, il me restait quelques petites questions à te poser après tout ce déroulé très précis. Comment on sait si une action, elle est vraiment pertinente pour notre business ?

  • Speaker #0

    Alors ça, clairement, c'est des choses qu'on travaille en accompagnement stratégique. Donc, il n'y a pas de réponse ultra simple, ultra rapide. Mais je dirais que, en tout cas, moi, la méthode que j'applique, c'est est-ce que c'est un impact direct et mesurable sur mon objectif principal ? Si la réponse n'est pas claire, c'est que ça ne l'est pas.

  • Speaker #1

    Ouais. si ça sort pas de but en blanc comme ça un pack direct et mesurable sur ton objectif principal ok on parlait donc juste avant de reporter certains projets etc comment on arrive à gérer un peu la culpabilité qui pourrait émerger de dire ah ouais mais j'avais prévu moi dans ma tête de le faire entrer ce trimestre là et je me rends compte qu'en fait c'est pas pertinent c'est pas urgent mais tu vois baf Merci.

  • Speaker #0

    En fait, il faut se rappeler que reporter, ce n'est pas abandonner. C'est ce qu'on disait, ce n'est pas parce que tu ne le fais pas là que tu ne le feras pas plus tard. En fait, là, ce qu'on fait quand on construit un plan et qu'on s'y tient, c'est qu'on choisit de se concentrer à un instant T sur quelque chose qui, pour nous, compte vraiment. Il vaut mieux être bon sur trois priorités que faire dix choses mal. Et puis, en fait, ce qu'on voit souvent, c'est quand on essaye de trop en faire rentrer, de trop vouloir prioriser, c'est qu'au final, on est déçu. de soi-même et de ce qu'on fait. Et c'est même beaucoup moins bien. C'est moins mieux. Il vaut mieux en mettre moins et se concentrer là-dessus. Tu vois, moi, là maintenant, quand j'arrive à des trimestres où je te dis au bout de deux mois, j'ai fini, je me sens carrément mieux que de jamais réussir à aller au bout du bout. Je préfère rajouter des temps après plutôt que l'inverse.

  • Speaker #1

    Je comprends. Une autre question qui m'est venue, c'est que parfois on peut être pris dans le flot du quotidien, de l'opérationnel, on peut faire face à pas mal d'urgences quotidiennes. On fait comment pour rester concentré sur les priorités quand on a ce flot quotidien qui émerge ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, on fait comme on peut.

  • Speaker #1

    On prend notre bouée de sauvetage et on y va.

  • Speaker #0

    Toi et moi, on est maman, on sait ce que c'est d'avoir des moments difficiles, des imprévus, etc. Et puis même quand on n'est pas maman, on a des moments de vie compliqués, des passages à vide, des maladies, bref, peu importe, surcharge client et tout. Déjà, on fait comme on peut et on fait de son mieux. Et on se rappelle qu'on a une entreprise qui tourne et qu'elle n'a pas encore fermé. Donc déjà, c'est bien. Donc, tu vois, dans ton agenda, tu te mets vraiment des...

  • Speaker #1

    Dans ton agenda ? Pardon ? Tu sais quoi ?

  • Speaker #0

    Tout le monde s'est chaud, foutu de moi. Parce que j'ai un agenda, mais je... J'ai toujours dit ça.

  • Speaker #1

    Agenda.

  • Speaker #0

    Agenda.

  • Speaker #1

    Mais c'est comme quand tu dis... Toi, tu dis rose.

  • Speaker #0

    Ah oui, rose.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Rose. Bah oui, moi je viens du sud.

  • Speaker #1

    T'as un petit accent du sud.

  • Speaker #0

    Je viens du sud.

  • Speaker #1

    Et par tous les... Non, ça part en suce.

  • Speaker #0

    Je vais m'y mettre. Agenda. Laisse-moi tranquille. Dans ton agenda... En plus, je ne sais pas le dire. Quand je me force, après, je n'y arrive plus. C'est pas grave. Tu te mets des rendez-vous et vraiment, tu ne te déroges pas. Ouais. Et ça... Je sais que c'est chiant, mais c'est comme ta séance de sport. En fait, sinon, ça saute tout le temps. N'est-ce pas ? Donc, en fait, vraiment, là-dessus, il faut avoir une vraie discipline et une cale et ça ne peut pas bouger.

  • Speaker #1

    Pas de négo avec soi-même.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    OK. Une autre question, que faire ? Qu'est-ce qu'on fait si tout nous paraît urgent ? Genre, on est là en mode... Ah non, mais ça, c'est urgent. Ah, puis ça aussi.

  • Speaker #0

    Alors, option numéro une, courir partout. Elle a un poulet sans tête. Option numéro 2, avoir une tête, mais mettre la tête dans le sable. Faire l'autruche. Non, on arrête toutes les métaphores volatiles. On voit que vous l'avez sur la fin de l'épisode.

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    c'est sur la fin du programme. Vous l'avez. Écoute, ça, c'est un peu comme calmer ma fille de 8 ans que tu connais, qui est un petit peu dans le drame toujours,

  • Speaker #1

    l'excessivité.

  • Speaker #0

    Arrête ! Je lui dis toujours, pourquoi c'est important, pourquoi c'est grave ? Là, c'est un peu pareil. une entrepreneuse qui me disait tout est urgent, je lui dirais c'est quoi la conséquence ? Qu'est-ce qui se passe si tu ne le fais pas aujourd'hui, si tu ne le fais pas cette semaine, si tu ne le fais pas ce mois-ci ? Si la réponse n'est pas grand-chose, c'est que ce n'était pas urgent.

  • Speaker #1

    C'est aussi simple que ça. Merci, bonsoir. Ok, et finalement, tu nous as parlé du fait de créer sa feuille de route de 90 jours, son plan. Comment on fait pour savoir si notre plan a fonctionné, il fonctionne ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, on se donne... au moins 90 jours. Donc ça, c'est important de le rappeler. Ça se mesure rarement à la semaine et au mois. Et ensuite, ce qui est important, c'est de faire des bilans et des bilans chiffrés. Donc en fait, on va venir mesurer régulièrement si on se rapproche de son objectif principal. Si oui, on continue. Sinon, on ajuste. OK. Voilà, tout simplement. C'est comme ça qu'on ajuste un plan à l'année.

  • Speaker #1

    Et bilan plutôt mensuel, trimestriel ?

  • Speaker #0

    Moi, je conseille de faire des bilans mensuels.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    de faire des objectifs annuels, puis des bilans mensuels et des feuilles de route trimestrielles. Donc en fait tu te mets des objectifs à l'année, tu déclines ça en quatre plans, quatre trimestres, et tu fais des bilans tous les mois. Et à la fin de l'année tu fais un gros bilan de ton année. Ça c'est moi la méthode que je préfère.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Qui est LA méthode magique bien évidemment.

  • Speaker #0

    Ah évidemment ! Enfin puisque c'est la mienne ! Oh tu me connais, j'ai un égo démesuré !

  • Speaker #1

    Je pense qu'on a fait pas mal le tour du sujet je pense que ce qui est important de rappeler c'est que comme tu le disais au tout début de l'épisode en fait le vrai problème c'est pas tant de savoir prioriser mais de savoir vraiment quoi faire tu le disais sous la question je sais pas quoi prioriser il y a d'autres choses qui se cachent et là clairement c'est d'être au clair avec sa stratégie et qu'une fois qu'on a une stratégie claire la priorisation elle devient plus naturelle, plus fluide en fait C'est ça. donc tu nous la redis l'important c'est de s'engager sur un plan de 90 jours et que la clé encore une fois c'est persévérance patience objectivité et stratégie surtout c'est beau ce que tu dis c'est exactement ça et

  • Speaker #0

    bien on se retrouve dans notre prochain épisode si cet épisode est une de cas vous a plu vous pouvez déjà nous le dire en commentaire en message en pilon voyageur en ce que vous voulez on adore recevoir vos commentaires à chaque épisode ça nous fait vraiment plaisir Oui.

  • Speaker #1

    complètement.

  • Speaker #0

    Si vous avez plus, n'hésitez pas non plus à lui laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée.

  • Speaker #1

    A la prochaine, Hélo !

  • Speaker #0

    Salut !

Description

Nous sommes très heureuses de vous présenter une nouvelle étude de cas ! Dans cet épisode, nous analysons le syndrome de la dispersion aiguë de Billie, une prestataire de service complètement perdue entre ses multiples "priorités urgentes" (on est certaines que ça vous parle...) Photos pro, CGV à mettre à jour, création de contenu, prospection... elle ne sait plus où donner de la tête. Nous décortiquons les vraies raisons de cette confusion et vous livrons pas à pas une méthode concrète à appliquer directement dans votre business. Un épisode pratico-pratique bourré de métaphores douteuses (comme d'habitude dans On Air) qui vous permettra de ne plus courir partout comme un poulet sans tête


Retrouvez-nous sur les réseaux !
Marjorie : @le_vent_en_poupe_
Héloïse : @stratospheres_/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Peut-être tout sous le nez ou n'importe quelle partie du corps que vous souhaitez finalement.

  • Speaker #1

    Du visage, du visage, s'il te plaît. Du visage,

  • Speaker #0

    voilà.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va entendre tes bracelets faire... Du coup, si je dois résumer les points clés de ce que tu nous as partagé...

  • Speaker #0

    C'est pas facile, c'est pas facile. Ah bon ? Patience et persévérance.

  • Speaker #1

    Je l'ai pas, désolée, je l'ai pas.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans On Air. Le podcast qui parle stratégie et structuration d'entreprise de manière honnête et pragmatique. Je suis Héloïse, consultante business et fondatrice de Stratosphere. Je suis accompagnée de Marjorie, ma partenaire depuis plus de deux ans.

  • Speaker #1

    Hello, moi c'est Marjorie, bras droit des entrepreneuses et fondatrice du Vent en Pouf. Dans ce podcast, on approfondit vos réflexions business de manière vraiment concrète.

  • Speaker #0

    À chaque épisode, on alterne entre théorie et étude de cas, le tout ponctué de discussions animées sur l'entrepreneuriat qui vous parle réellement.

  • Speaker #1

    Notre objectif, c'est que vous repartiez avec des connaissances actionnables pour transformer votre activité durablement. Chez nous, l'entrepreneuriat féminin est un sujet sérieux qui mérite zéro raccourci et zéro compromis.

  • Speaker #0

    Mais rassurez-vous, sérieux ne veut pas forcément dire ennuyeux. Embarquez-nous dans vos oreilles, décollage imminent.

  • Speaker #1

    Salut Elou !

  • Speaker #0

    Salut Marjou ! Tu vas bien ? Ça va nickel !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on se retrouve pour un nouvel épisode études de cas ? Oui ! C'est un épisode dans lequel on présente un cas fictif, mais fortement inspiré.

  • Speaker #0

    Inspiré de faits réels.

  • Speaker #1

    De faits réels, comme dans les films. Inspiré de problématiques que rencontrent les entrepreneurs sur une thématique précise.

  • Speaker #0

    Que l'on rencontre au quotidien.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est un épisode qui se déroule en plusieurs parties. On vous présente la personne, le persona qu'on a créé, sa situation, son contexte, et les problématiques qu'elle rencontre. Tu nous proposes ensuite un diagnostic assez approfondi de sa situation. Et ensuite, tu nous parles de solutions.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et puis, on finit l'épisode toujours par une conclusion, des différentes questions qui nous viennent au fur et à mesure de notre discussion.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et on a fait déjà un épisode étude de cas sur l'écosystème d'offres qui nous a bien plu.

  • Speaker #1

    Oui, merci pour tous vos retours d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Merci, on a eu beaucoup de retours. Et nous, c'est un format qui nous plaît. à faire qui est assez sympa et on se doutait bien que ça allait vous plaire aussi, mais on est vraiment super contentes et on espère que celui-là va vous plaire aussi. De quoi va-t-on parler Marjorie ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on va parler d'un mal qui touche quand même beaucoup d'entrepreneurs, le syndrome de la dispersion aiguë, aussi appelé je ne sais pas quoi prioriser dans mon business. Ça,

  • Speaker #0

    je l'entends tellement souvent.

  • Speaker #1

    Comment on priorise ? Quelles actions par rapport à une autre ?

  • Speaker #0

    Oui. Et c'est un sujet qui est hyper important parce que quand on ne priorise pas, on fait n'importe quoi, on tourne en rond. C'est ce que j'appelle souvent le poulet sans tête. Tu m'as déjà entendu dire ça.

  • Speaker #1

    Ça vient d'image.

  • Speaker #0

    On s'épuise, on procrastine, on n'avance pas vers ses objectifs. Et voilà, c'est un vrai sujet qui souvent a des racines plus profondes. Tu t'en doutes ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Et tu nous as préparé un joli cas que tu vas nous parler. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Avant de démarrer, un petit disclaimer sur les études de cas. C'est des cas donc fictifs, mais comme on le disait, qui sont fortement inspirés de situations réelles. Et l'important, ce n'est pas de copier-coller les solutions que tu vas partager, mais c'est plus de comprendre encore une fois la logique de réflexion et de ne pas paniquer s'il y a des choses qui…

  • Speaker #0

    Il y a des fois, on va dire des choses, mais qui ne sont pas à prendre comme comme La Vérité Vraie, que ce soit sur des... tarifs, des montants. Là, on va parler de priorisation. Si je dis il ne faut pas prioriser de refaire le site internet, ce n'est pas que les webdesigners qui m'écoutent viennent me chercher avec un pic et une torche. C'est parce que c'est dans cette étude de cas que ce n'est pas prioritaire. En fait, il faut vraiment que vous l'écoutiez comme une manière d'aborder un sujet, mais pas comme le truc à suivre à la lettre.

  • Speaker #1

    Exactement. Pas parole d'évangile. Rentrons dans le vif du sujet. Oui, tu peux me présenter.

  • Speaker #0

    Le cas de Billy. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Quel joli prénom.

  • Speaker #1

    Prénom totalement choisi au hasard. Donc, Billy, elle est graphiste. Elle est lancée depuis bientôt deux ans. Avant de devenir entrepreneur, elle a travaillé en agence. Et aujourd'hui, elle travaille pour l'univers de la gastronomie. Miam,

  • Speaker #0

    miam, miam.

  • Speaker #1

    On va encore avoir faim dans cet épisode. Donc, elle cible les restaurants, bars, les marques d'épicerie fine, des brasseries artisanales, boulangeries, pâtisseries, voilà, tout. Tout plein de bonnes choses. Oui. Elle propose à ses clients, du coup, des services d'identité visuelle et de stratégie de marque, que ce soit au moment où ils lancent leur projet ou au cours de leur développement, parce qu'ils veulent faire évoluer leur univers de marque. Elle décline leur univers sur différents types de supports, comme des packagings, des menus pour les restaurants, des étiquettes pour les épiceries fines, par exemple. Et sa promesse, c'est de vraiment aligner l'image... à la qualité de leurs produits pour leur permettre de démontrer leur excellence. Donc ça, c'est pour son expertise, son parcours, le paysage. Au niveau de son contexte business, aujourd'hui, elle a différents canaux d'acquisition. Son site internet, Instagram et le bouche à oreille. Classique. Globalement, elle travaille quatre jours par semaine pour ses clients et un jour pour son business. Donc l'administratif, la communication, etc. Elle génère un chiffre d'affaires mensuel de 2500 euros en moyenne. Et elle aimerait d'ici un an tendre vers une moyenne mensuelle de 4000 euros.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    donc passer de 2500 à 4000 euros. Ok. Pour ce faire, elle a pour objectif d'augmenter sa valeur perçue grâce à la création de contenu, de prospecter des clients plus prestigieux et aussi des partenaires, comme par exemple des écoles de pâtisserie, chambres de métiers d'artisanat. Elle voudrait aussi augmenter ses tarifs d'ici à six mois pour atteindre ce nouveau CA mensuel et alimenter son portfolio avec des études de cas développées. Donc ça, c'est pour un peu son contexte bisé.

  • Speaker #0

    Et donc, est-ce qu'elle s'est priorisée ? Eh bien oui, parfaitement.

  • Speaker #1

    Alors, elle ne sait pas du tout quoi prioriser dans toutes les actions qu'elle a en tête pour mener le développement de son business. Et surtout aussi, elle se pose la question de savoir si c'est pertinent. Je pense que priorisation et pertinence, ça va souvent de pair.

  • Speaker #0

    On va en parler, oui.

  • Speaker #1

    Donc, elle se demande déjà quoi prioriser dans ses canaux d'acquisition. Et elle doit aussi se pencher sur d'autres chantiers pour assurer le développement de son entreprise. Elle voudrait faire des photos pro pour ses différents supports, donc son site internet, son compte Instagram. Elle voudrait aussi refaire ses CVGV qui ne sont plus à jour à l'heure actuelle et ça la stresse.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Elle voudrait aussi optimiser le processus de son offre d'identité visuelle parce que ça manque de fluidité. Ça manque de fluidité. Elle trouve qu'elle a un nombre de retours vraiment trop important qui sont demandés par les clients. Son espace client sur Notion, il n'est pas suffisamment efficient. Enfin, voilà, il y a une optimisation à faire.

  • Speaker #0

    C'est sa perception.

  • Speaker #1

    C'est sa perception, tout à fait. Et elle voudrait aussi suivre un accompagnement en prospection pour se faire aider sur le sujet. Wazer Total. Pour développer un nouveau canal d'acquisition.

  • Speaker #0

    Elle veut le faire avec le vent en poupe.

  • Speaker #1

    Elle est la bienvenue. Avec un prénom pareil, elle est la bienvenue. Le tout, bien évidemment, en continuant à délivrer un service de qualité à ses clients parce qu'elle a bien conscience que vendre, communiquer, etc. c'est une chose. Mais après, il faut quand même délivrer un service de qualité. Donc, comment elle fait la dame pour prioriser tout ça ?

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est la merde. Non, mais déjà, il est marrant ton cas parce qu'il ressemble beaucoup. à ce que je vois en fait chez mes clientes. C'est vraiment ça. J'ai un objectif, un ou plusieurs objectifs, mais j'ai plein de choses que je veux faire à côté et je ne sais pas quoi faire. Et tu vois, tu l'as dit à un moment donné, tu as dit, elle ne sait pas si c'est pertinent. Du coup, on va attaquer par ça. Alors, diagnostic du docteur. Elle nous dit qu'elle ne sait pas quoi prioriser, Billy. Moi, je pense évidemment que comme souvent, le problème est plus profond. en fait ce qu'on voit je trouve c'est qu'elle sait pas vraiment ce qu'elle doit faire pour prioriser pour développer son business pour développer son business elle a déterminé des actions mais elle a pas la certitude qu'elles sont pertinentes on peut parler un peu au doigt mouillé quoi tu l'as dit très justement tout à l'heure t'as dit ah le côté pertinence et priorisation et en fait je vais vous en parler là tout de suite c'est deux choses différentes il y a d'abord la pertinence et ensuite la priorisation tu peux tout à fait prioriser des actions pas pertinentes oui c'est vrai, c'est dommage tu peux faire l'inverse aussi pour moi c'est deux sujets décorés si on rentre dedans, pour moi le premier problème première chose qui ne va pas forcément c'est l'absence d'un plan stratégique clair elle a détecté un problème fondamental qui est j'ai un objectif chiffré, j'ai 2500 je veux passer à 4000, ok très bien mais c'est quoi la stratégie pour y arriver ? donc là elle nous a dit des trucs Elle nous a dit... Je veux augmenter ma valeur perçue, je veux prospecter des clients plus prestigieux. Donc ça, c'est le plan qu'elle a mis. Mais la vraie question à se poser, et que moi je poserai à n'importe quelle cliente qui viendrait me voir avec cet objectif, c'est est-ce que ces actions sont réellement pertinentes ? Est-ce que c'est vraiment ça qu'il faut faire pour atteindre ton objectif ?

  • Speaker #1

    Tu veux dire, est-ce que c'est vraiment ces actions-là qui vont lui permettre de passer de 2 500 à 4 000 euros dans le trade ?

  • Speaker #0

    Et puis, on va y revenir après. De toute façon, je ne vais pas m'étaler là pour l'instant. mais en tout cas déjà pour moi il y a un... Un manque de confiance dans son plan stratégique. C'est ce qu'il se sent, tu vois. En fait, elle se dit, je me suis dit que j'allais faire ça, mais je ne sais pas, en fait. Et elle a greffé par-dessus ça d'autres choses. Elle s'est dit, en plus, je dois créer du contenu, prospecter, refermer CGV. OK, mais pourquoi elle veut faire ce genre de plan ? En fait, le pourquoi n'est pas trop vu. Elle a mis des actions dans son pourquoi pour atteindre ses 4000, mais elle n'en a pas l'air très certaine. Et elle a mis d'autres actions à côté où, en fait, on a un pourquoi. Pourquoi ? Par exemple, est-ce que refaire ses CGV, ça va l'amener à ses 4000 euros par mois ? Peut-être pas, mais c'est peut-être pas lié. Mais peut-être que si, mais peut-être que non. Et est-ce que ça doit forcément être lié ? Pas forcément, mais voilà. Je trouve que déjà, il y a un peu une base de... Le plan stratégique n'est pas super clair.

  • Speaker #1

    Il y a un manque de lien, il n'y a pas le fil rouge.

  • Speaker #0

    Voilà, et tout n'est pas obligé d'avoir un fil rouge. Toutes les actions que tu fais n'ont pas obligé d'être liées à un seul objectif, tu vois. Mais déjà, en fait, on sent de base que c'est un peu la soupe.

  • Speaker #1

    Tu veux dire que ça nécessite quand même il faut avoir un minimum de cohérence pas forcément que tout soit relié clair sur ce que tu fais

  • Speaker #0

    Et là en fait tu sens quand tu lis son cas que ça part dans tous les sens et elle a listé des trucs mais en fait tu sens qu'elle n'est pas trop sûre de ce qu'elle fait tu ressens que ce n'est pas très intentionnel Ensuite moi ce que j'ai ressenti aussi c'est une confusion entre ce qui est pertinent et ce qui ne l'est pas ça revient un peu à la même chose mais je vais aller un peu plus loin là-dedans, on sent qu'elle n'a pas de critères pour évaluer la pertinence de ses actions. Du coup, la conséquence, c'est ce que je viens de te dire, c'est qu'elle doute constamment de ses choix, elle manque de confiance dans ses décisions. Par exemple, faire des photos pro, est-ce que c'est vraiment nécessaire ? Et pour voir si c'est pertinent, il faut pouvoir mesurer quelque chose. Et là, en fait, elle ne sait pas. Est-ce que ça va avoir un impact sur son CA de refaire ses photos ?

  • Speaker #1

    C'est difficilement mesurable ?

  • Speaker #0

    C'est difficilement mesurable, mais là, tu sens qu'elle l'a mis un peu...

  • Speaker #1

    C'est un package avec tout le reste.

  • Speaker #0

    Comme ça, quoi. Faire ses photos pro pour ses supports. Ok, mais pourquoi ? Je te prends un peu de contre-exemple. Quand tu viens de... Tu sais quand t'aménages et que c'est le bordel. L'aménageur vient de partir et t'as mis tous tes cartons dans le salon. Tu sais ce que t'as à faire. Il n'y a pas de...

  • Speaker #1

    Déballer les cartons.

  • Speaker #0

    Sur ce qui est pertinent ou pas. Tu vois ? C'est sûr qu'il va falloir que tu déballes tous tes cartons pour ta maison. et c'est nécessaire pour pouvoir vivre dedans. Et après, il y aura ce qui est urgent, ce qui est important, ce qui est prioritaire après. Et là, ça va être un peu ton chemin critique. Par exemple, pour pouvoir dormir ce soir, il faudra que tu accèdes à ton matelas, à ton oreiller. Pour pouvoir te doucher, il faudra que tu trouves ta serviette de bain et ton shampoing, etc. Et ça, c'est la priorisation après. Et par contre... De base, on sait que c'est pertinent de ranger ses cartons dans sa maison.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr que c'est ultra parlant comme exemple. C'est très concret.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas comme si, par exemple, l'abri de jardin. Si, par exemple, les déménageurs ont posé plein de trucs dans l'abri de jardin, on s'en fout pour le moment. Et là, c'est un peu ça avec les photos pro. C'est OK, mais est-ce que c'est les cartons dans la maison ou l'abri de jardin ? Ce n'est pas très clair. Ensuite, je vois qu'il y a une confusion aussi entre l'urgent et l'important. Ça, c'est une technique que je vois souvent et qui va être fondamentale dans ce que je vais vous proposer après comme technique. L'urgence, c'est tout ce qui a une deadline imminente ou des conséquences immédiates si on ne le fait pas. Par exemple, résoudre un bug sur, je ne sais pas...

  • Speaker #1

    Le site internet d'une cliente que tu viens de livrer.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. En tant que webdesigner, toi, répondre à un client qui a tension de vie, impatiemment, tu lui as dit que tu lui livres aujourd'hui, ça, c'est urgent. C'est vraiment deadline imminente, conséquence immédiate. L'important, c'est ce qui a un impact significatif sur l'atteinte de tes objectifs à moyen long terme. C'est, par exemple, développer une stratégie de prospection. Ça, c'est important, mais ce n'est pas urgent.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on pourrait se dire... Après, ça dépend du contexte de la personne, mais si... Non, je vais sortir de la route, donc restons là.

  • Speaker #0

    L'urgent et l'important, la distinction, c'est ça. Ouais. Le problème de Billy, là, j'ai l'impression, c'est qu'elle ne s'est pas forcément trop distinguée les deux.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Je pense que tout est sur un même pan. Elle se dit que tout est urgent, important, prioritaire.

  • Speaker #0

    Et je te prends l'exemple des CGV. Donc, on n'a pas trop de détails sur les CGV, mais les CGV, elles peuvent être soit urgentes, soit importantes. Si c'est urgent, c'est que, par exemple, dedans, il y aurait un risque juridique immédiat identifié. Imagine, en fait, elle se rend compte qu'il y a un trou. et que si un client qui se rend compte de ce truc ou là, en fait, elle peut être dans la merde et devoir rembourser 50% de ses projets, ou n'importe quoi. Ça, c'est urgent. C'est urgent, il faut le faire maintenant. Par contre, si elle veut les mettre à jour, les étoffer, rajouter un truc mais qui n'a pas de danger, là, c'est important. Et en fait, déjà, sans cette clarté-là, et cette distinction, la priorisation, c'est très compliqué. Déjà, tu ne sais pas faire la différence entre urgent et important.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, du coup, de ce que je retiens, c'est que l'impact entre l'urgent et l'important, s'il y a une action que tu ne fais pas,

  • Speaker #0

    si c'est urgent il va y avoir un impact ultra important ça peut te mettre dans la galère et il y a une notion d'immédiateté ça va vite te mettre dans la merde que lorsque c'est important si tu le fais pas t'as encore de la marge je vais prendre une métaphore de merde on aime les métaphores de merde les cartons Non, non, non, j'allais partir sur autre chose. T'as très faim. Très, très faim. Genre, si tu manges pas, limite, tu vas vomir. Mais tu sais, genre, vraiment, tu sens, t'as les éros de l'estomac et tout, machin.

  • Speaker #1

    C'est trop lent que tu manges.

  • Speaker #0

    À l'inverse, le fait que tu manges bien pour ta santé, c'est important. Parce que ce sera dans le long terme. C'est-à-dire, si tu manges bien tous les jours, c'est tes efforts cumulés petit à petit. Donc, c'est important pour toi de bien manger. par contre quand t'as Tréfan là c'est urgent pour toi sinon je bouffe tout le monde tu vois le craving ben voilà ben en fait c'est ça ok c'est à dire urgent c'est là maintenant tout de suite il y a une question de l'impact va être voilà immédiat très rapide alors qu'important c'est vraiment quelque chose que tu construis mais on va le voir dans la méthode de priorisation ok très bien ensuite je trouve qu'il y a tout un sujet autour des critères de priorisation et la mesure d'impact je m'explique Merci. Sans critères clairs, c'est difficile de classer des actions par ordre d'importance. Alors, je vais encore prendre une métaphore pour vous expliquer. Si vous vous dites, moi, je veux une maison, je suis en train de chercher des maisons à acheter, ou à louer, peu importe. Un de mes critères, c'est la luminosité. Ce sont des critères. Et après, ce critère, tu as des crans. Elle est sombre, elle est lumineuse, et entre-temps, tu as des... Elle est mi-lumineuse. Elle est mi-lumineuse, mi-sombre, mi-resombre derrière. Non mais tu vois, après c'est gradué. Oui. Donc, souvent les gens confondent les deux.

  • Speaker #1

    Tu cherches une maison entre, je dis n'importe quoi moi, deux et quatre chambres.

  • Speaker #0

    Voilà, donc ton critère c'est le nombre de chambres.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Et après, dedans, comment tu le mesures, c'est le nombre de chambres. T'inspectes quoi. Voilà, exactement. Ok. Là, vu qu'il n'y a pas de critère de ce que je dis, dans ce que je lis en tout cas je vois pas de critères clairs bah c'est vraiment très compliqué de classer les actions par ordre d'importance c'est pour ça qu'elle peut pas prioriser c'est parce qu'il y a pas de critères par exemple comment choisir entre un accompagnement en prospection et ses photos pro sans critères les critères ça pourrait être on dit n'importe quoi mais impact sur le CA urgence effort requis peu importe le critère mais elle pourrait tout à fait dire Je mets des critères et sur ces critères, après, je mets une notation. Et du coup, là, je peux faire quelque chose parce que j'ai des notes, en fait. Oui, oui. Et ça va un petit peu avec, mais je trouve que dans ce que tu m'as dit, la Bili, elle ne peut pas mesurer le retour sur investissement de ses actions. Alors, tu me l'as dit tout à l'heure, tu m'as dit, mais ça, c'est difficilement mesurable.

  • Speaker #1

    Il y en a, c'est pas évident.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord, mais il y a des choses qu'il faut quand même... fin. Il faut quand même essayer de mettre un petit peu des mesures d'impact, même si ce n'est pas forcément des mesures quantitatives, ça peut être des mesures qualitatives.

  • Speaker #1

    Est-ce que ça peut être aussi des mesures, tu vois, de ce qu'on peut, alors c'est très subjectif, mais de ce qu'on peut ressentir en interne aussi, tu vois, typiquement d'avoir des photos pro, ça peut te donner envie de davantage montrer ton site internet parce que tu auras des belles photos. Oui. Ça, ça peut être quelque chose à prendre en compte. Oui, oui, tout à fait. Sans baser tout là-dessus.

  • Speaker #0

    L'impact peut être chez toi. comme chez tes clientes. Voilà, c'est à toi de voir. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il faut à un moment donné se poser la question de se dire comment je peux déterminer que cette action, elle a un impact. En fait, se poser la question de se dire, si je fais ça, je peux mesurer que ça a fonctionné de telle manière, même si c'est quelque chose, comme tu dis, de qualitatif, pas forcément de quantitatif, de ressenti, pas forcément de perçu. Je pense que c'est important. Par exemple, si elle fait des photos pro, quel impact sur ses conversions ? Est-ce qu'elle pourrait essayer de mesurer quelque chose là-dessus ? Ou comme tu dis, peut-être c'est un ressenti personnel qu'elle aura. Si elle crée du contenu, elle dit que c'est pour augmenter sa valeur perçue. Comment tu mesures que ton contenu, il augmente ta valeur perçue ?

  • Speaker #1

    Est-ce que ça peut être, par exemple, le nombre de... l'engagement ? sur tes contenus ? Est-ce que ça peut être le nombre de messages que tu reçois suite à la publication d'un contenu ?

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est pas la valeur perçue, c'est la performance commerciale.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mais en fait, tu vois, c'est ça le problème, c'est qu'elle se met des choses à faire qui ne sont pas forcément quantifiables ou mesurables. Est-ce que c'est vraiment pertinent ? Exactement. Ce que je te dis, ce n'est pas forcément que tout est mesurable. Ce que je te dis, c'est que comme elle liste ses actions comme ça, de cette manière-là, elle est face à une absence de mesure d'impact possible. Et donc forcément, ça entretient le... Je ne sais pas si c'est pertinent ou pas, puisqu'elle a mis que des actions qu'elle ne peut pas quantifier. Après, je ne suis pas en train de dire qu'on peut mesurer facilement toutes les actions. je viens de te dire que si Dans tout ce que tu décides, rien n'est mesurable. En fait, tu te retrouves forcément, et en plus, tu n'as pas mis de critères, et en plus, tu ne sais pas ce qui est urgent, et en plus, tu ne sais pas ce qui est important ni pertinent. Là, forcément, tu te retrouves avec je ne sais pas quoi faire de tout ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, quand il y a quelque chose qui n'est pas forcément mesurable de manière quantitative, est-ce qu'on peut quand même... En admettant, si on prend les différents projets de Billy, s'il y en a un qu'elle ne peut mesurer que de manière, comme je te disais, un peu en interne, sur le ressenti interne, mais que les autres, elle peut les mesurer... en termes d'impact, qu'elle peut mettre des critères vraiment plutôt quantitatifs dessus. Est-ce que c'est OK ?

  • Speaker #0

    On va en parler dans les solutions. Très bien, je vais prendre l'avance. Tu vas me dire après, honnêtement.

  • Speaker #1

    En toute transparence.

  • Speaker #0

    Si tu arrives, du coup, à classifier ce qu'elle a à faire.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Bon, bref, on est d'accord qu'au final, et on le voit, tout ça, ça va entraîner une surcharge cognitive. Elle se sent éparpillée. piller, elle va procrastiner. De toute façon, c'est ça, généralement, la conséquence. Ou elle va commencer ses projets et ne pas les finir. Elle n'est pas à l'aise, la dame. Et je te dis, moi, ce que je ressens, c'est vraiment... Elle s'est mise, OK, 2 504 000. Ça, c'est genre hyper clair. Mais par contre, on sent que tout le chemin pour y arriver n'est pas du tout clair. Et c'est ça qu'on va vouloir retrouver, c'est la certitude.

  • Speaker #1

    Du coup, en conclusion, de ce que je retiens, de ce que tu nous as partagé, c'est que son problème, comme tu l'as dit, c'est pas tant la... Il y a un problème de priorisation, mais il y a surtout aussi une absence de stratégie claire, de chemin pour arriver à son objectif. Donc, elle court dans tous les sens, elle accumule les actions sans savoir si elles sont vraiment pertinentes, lesquelles sont vraiment pertinentes. Elle n'arrive pas à distinguer l'urgent de l'important et elle n'a pas moyen de mesurer l'impact potentiel de ses efforts.

  • Speaker #0

    Et du coup,

  • Speaker #1

    c'est ce que tu viens de dire, ça mène à de la surcharge mentale, à du doute constant. et ça, c'est vraiment pas quelque chose d'agréable. Elle n'avance pas vers ses objectifs. Et pour sortir de cette spirale un peu infernale... Que va-t-on faire ? Que va-t-on faire ? Dis-nous quelles sont les solutions que tu pourrais proposer à Billy.

  • Speaker #0

    Eh bien, évidemment que je vais vous parler d'outils de priorisation. Je vais littéralement vous donner une méthode. Mais on va commencer par la base. Alors, si on parle solutions, conseils concrets, c'est reparti. Donc, comme je vous disais, et vous allez me dire, c'est un peu le disque rayé, mais non, c'est très important. Vraiment, c'est la base.

  • Speaker #1

    C'est très important, c'est très important.

  • Speaker #0

    Il faut d'abord construire un plan stratégique clair. Donc, je ne vais pas faire l'étude stratégique là, parce que ce n'est pas l'objectif de cet épisode et je vais vraiment me concentrer sur la petite priorisation. Mais je vais poser des questions. auxquelles je n'apporterai pas de réponse. Des questions ouvertes. Et débrouillantes. Je vais faire les gros yeux comme ça. Ouais,

  • Speaker #1

    mais moi je vais les voir.

  • Speaker #0

    Les autres,

  • Speaker #1

    je ne vais pas les voir.

  • Speaker #0

    Pour dire que je ne suis pas trop sûre. Bon, elle a dit qu'elle voulait passer de 2500 à 4000. Soit. Comment ? C'est n'importe quelle cliente qui arriverait qui me dirait ça, je lui dirais, ok, du coup on fait quoi ? Ouais. Alors, elle, elle a dit « je veux augmenter mes tarifs » . Je veux… alors attends, je reprends dans le cas. Qu'est-ce qu'elle a dit, la dame ? Elle a dit « augmenter sa valeur perçue grâce à la création de contenu » . Alors déjà, je souffle fort. « Prospecter des clients plus prestigieux et des partenaires, augmenter ses tarifs et alimenter son portfolio » . OK. Ça, c'est ce que la dame a déterminé comme ce qu'il fallait faire. Moi, je vais poser des questions. Ouais. Voilà. Elle veut augmenter ses tarifs ou elle veut prendre plus de clients ? Parce qu'en fait, moi, tu me dis que tu veux augmenter ton chiffre d'affaires. Je te dis qu'il y a deux manières d'y arriver. C'est soit tu prends plus de clients, soit tu augmentes tes tarifs. Elle, elle a choisi d'augmenter ses tarifs. C'est un choix. Moi, déjà, la première chose que je dirais, c'est est-ce que ce choix est en adéquation avec ton business model,

  • Speaker #1

    ton marché,

  • Speaker #0

    ton positionnement, l'offre, la demande, etc. Je poserai toutes ces questions-là pour m'assurer qu'on a appris la bonne direction.

  • Speaker #1

    C'est cohérent.

  • Speaker #0

    Mettons, on arrive toutes les deux à la conclusion que... elle peut passer sur du premium et donc non pas prendre plus de clients, non pas diversifier son business model, non pas machin, mais réellement se positionner plus premium. OK, mais pour se positionner plus premium... Quels sont les vrais leviers ? Est-ce que les vrais leviers, c'est la création de contenu, les partenariats ? Peut-être, peut-être pas, peut-être qu'il y en a d'autres. La création de contenu, par exemple, qui m'a fait un petit peu lever les yeux au ciel. Est-ce que se dire que tu veux augmenter ta valeur perçue par la création de contenu, c'est la bonne manière ? Je ne suis pas certaine. Moi, demain, tu me dis, je veux faire x3 sur mes tarifs. Et pour faire fautre sur mes tarifs, je vais tout miser sur ma valeur perçue dans ma création de contenu. Je vais dire... Bon, je ne suis pas sûre. Voilà, parce que n'importe qui peut le faire dans ce cas-là. Demain, je me dis, j'augmente ma valeur perçue. Ça me semble très peu mesurable. Ça me semble... Bon, voilà, j'ai mis un doute. Les clients premium potentiels, est-ce que... En fait, pourquoi j'ai mis un doute ? C'est parce que ces clients premium qui sont prêts à payer plus cher, Est-ce qu'ils sont ? sensible au contenu social média ?

  • Speaker #1

    Certain.

  • Speaker #0

    Ou est-ce qu'en fait, ce qui marcherait plus, ce serait pas d'avoir un site ultra premium, plus que du contenu, un portfolio de très haute qualité, des études de cas détaillées, et surtout, comment elle va pouvoir montrer son expertise premium de manière plus concrète ? Est-ce qu'elle doit montrer qu'elle a été plus innovante, plus créative, d'avoir des travaux marquants, etc. Bref. En gros, ce que je veux te dire, c'est que si tu veux facturer trois fois plus cher demain, C'est pas forcément le contenu Instagram qui va faire la différence. C'est plein d'espoir. C'est peut-être le truc qu'on verra à la fin. Moi, j'aurais plutôt tendance à dire, en fait, on va travailler son réseau. On va travailler sa présence aux bons événements.

  • Speaker #1

    Cibles qui vont être sensibles à l'argument d'autorité.

  • Speaker #0

    Références prestigieuses, partenariats, supports. D'avoir des super supports premium. Mais tu peux tout à fait avoir un super site premium avec un super portfolio, etc. Sans avoir fait du contenu social media de prestige qui va augmenter ta valeur perçue. Oui,

  • Speaker #1

    et qui ne sera peut-être potentiellement pas regardée par la cible qu'elle va être.

  • Speaker #0

    C'est ça. En fait, c'est les gens qui vont te suivre et vont se dire « Waouh, elle a changé de positionnement. » Mais est-ce que ça va te faire amener d'autres personnes ? C'est un long shot. Je ne dis pas que c'est complètement inutile. Je dis que c'est un long shot et qu'il y a des choses beaucoup plus concrètes à faire, beaucoup plus proches de son objectif, qui vont avoir un impact beaucoup plus fort. Donc là, moi déjà, de base, une cliente qui en veut voir avec cet objectif, en fait, je lui ferai choisir des actions qui ne sont pas celles-là et qui sont beaucoup plus dans le concret, dans les résultats.

  • Speaker #1

    Tu veux dire plus mesurables ?

  • Speaker #0

    Et du coup, plus mesurables aussi.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas l'objet du cas. Donc, je passe à la technique. Je vais me baser sur ce qu'elle a dit, même si je pense que ce n'est pas forcément l'émotion. Je vais me baser sur ce qu'elle a dit et on va prioriser ensemble. Ok ?

  • Speaker #1

    Je t'écoute avec attention.

  • Speaker #0

    Alors, pour moi, quand on priorise, la première chose qu'on va faire, c'est qu'on a une stratégie claire.

  • Speaker #1

    Un peu main claire.

  • Speaker #0

    Une stratégie claire. Et là, on va organiser les actions. Donc moi, je vous conseillerais de prendre toutes vos actions et de faire deux colonnes. Ouais. OK ? Une colonne opérationnelle et une colonne développement stratégique. OK. Qu'est-ce que c'est la différence ? L'opérationnel, c'est l'existant. On gère l'existant, on délivre les prestations clients, on répond aux clients actuels, on gère les urgences administratives. Voilà, ça, c'est l'existant. Et le développement stratégique, c'est tout ce qu'on fait pour construire l'avenir.

  • Speaker #1

    C'est beau ce que tu dis.

  • Speaker #0

    T'as vu comme c'est beau. La création de contenu, la prospection de partenaires, la refonte du portfolio, l'augmentation des tarifs. L'accompagnement en prospection, c'est ce que je mettrais dans le développement stratégique.

  • Speaker #1

    Un peu tout la base, tout ce qui vient supporter un peu la trompe des cuir.

  • Speaker #0

    Tout ce qui te permet de construire la suite de ton business. Quand tu ne fais que de l'opérationnel, tu ne te préoccupes pas de tout le développement stratégique. Oui. Ok ? Ok. Donc, tu prends toutes tes actions, tu les répartis dans ces deux colonnes. Ensuite, pour chacune de ces actions, tu vas venir te demander est-ce qu'elle a ou non un impact sur mon objectif principal qui est d'augmenter mon chiffre d'affaires. Tu notes à côté, oui, c'est un impact que tu vois toi direct ou indirect ou pas du tout d'impact. Et puis, tu vas venir te demander aussi est-ce que c'est urgent ? Donc, tu te souviens de la deadline imminente. Ou est-ce que c'est important ? C'est-à-dire que ça aurait un impact à long terme. Déjà, ça te permet un peu de cartographier ce que tu as à faire. Et de voir dans tes actions déjà tu mets un peu une case opérationnelle, une case stratégique, donc déjà ça te permet de classifier un petit peu. Ensuite tu vois ce qui a un impact sur ton objectif et donc en théorie c'est ça qu'il va falloir que tu fasses peut-être plus. Et pareil pour l'urgent, il va falloir que tu les fasses aussi. Et là on passe vraiment à l'exercice qui va tout éclairer.

  • Speaker #1

    Un petit magique tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Alors magique pas du tout, un outil très connu qui est la matrice d'Eisenhower. Alors... c'est un outil de priorisation basique utilisé depuis la cinglingling de partout j'ai rien inventé mais qui est très efficace donc en fait ce que tu vas faire c'est que tu vas créer une matrice pour chaque type d'opération donc d'action pour tes actions stratégiques tes actions stratégiques c'est celles qui construisent l'avenir et bien tu vas déterminer souviens-toi ce que j'ai raconté, deux critères un critère d'impact et un critère d'effort. Donc en fait, tu prends une feuille, tu traces deux traits, tu sais.

  • Speaker #1

    Les abscisses et les ordonnées. Les abscisses et les ordonnées,

  • Speaker #0

    très exactement. Et donc, sur un de ces axes, tu vas mettre l'impact. Donc, faible impact, moyen impact, fort impact.

  • Speaker #1

    Je visualise,

  • Speaker #0

    je visualise. Et de l'autre, tu vas mettre, donc en ordonnée, tu vas mettre faible et fort, moyen et fort,

  • Speaker #1

    grand effort.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas pourquoi je parle à l'envers. Les mots ne sont pas dans le bon sens. Et du coup, ça va te faire quatre zones. Quatre carrés. Quatre carrés. Tu es d'accord ? Oui. Je vois très bien. Je visualise à 100%. Alors, vous ne me voyez pas, mais je fais des gestes avec mes mains.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on va entendre tes bracelets faire...

  • Speaker #0

    Et là, ce qu'on va faire, c'est qu'on va venir classer nos actions. Donc, par exemple, « Fort impact » . Donc, c'est un impact très fort. On va les placer vraiment loin.

  • Speaker #1

    À droite. Donc, on est à droite. Attends,

  • Speaker #0

    on va les perdre. Ou à droite. On va les perdre.

  • Speaker #1

    Non, c'est dans ma tête, c'est clair.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un fort impact. Oui. OK. Mais par contre, ça te demande un faible effort.

  • Speaker #1

    Donc, c'est en bas à droite.

  • Speaker #0

    Par exemple, arrête, tu vas nous les perdre. Fais-le dans ta tête. Non, ce qu'il faut retenir, c'est une action qui a un fort impact, mais qui demande un faible effort, c'est ce qu'on appelle les quick wins.

  • Speaker #1

    Ça, on veut.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc c'est... Ça me demande très peu d'efforts à faire, mais par contre, ça va avoir un impact important dans le business. Donc, par exemple, là, j'ai classé dedans, augmenter les tarifs sur les nouveaux devis et optimiser le portfolio avec les projets existants.

  • Speaker #1

    Oui, pas faire des nouveaux projets. Voilà,

  • Speaker #0

    pas besoin de faire des nouveaux projets, juste on optimise ce qu'on a déjà. Ensuite, on aurait le fort impact et fort effort. Fort effort, fort effort, c'est pas facile à dire. Là, c'est des projets plus longs qui demandent de la planification. L'accompagnement en prospection, la refonte complète du process d'identité visuelle. Voilà, c'est des choses qui vont demander beaucoup d'efforts, qui vont être longs à implémenter, etc. Mais qui vont avoir un impact fort. Ensuite, on a faible impact et faible effort. Donc, ça demande très peu d'efforts, mais ça a peu d'impact. Ça, c'est des choses à faire quand on a du temps. Donc, par exemple, la mise à jour des CGV, dès lors qu'il n'y a pas de risque juridique urgent, comme on l'a dit tout à l'heure. Les petites optimisations de l'espace client. Voilà, ça, c'est des choses qui ne demandent pas de gros efforts. Mais... qui n'ont pas un gros impact. Donc ça, c'est des choses à faire quand on a du temps. Et enfin, dans notre dernier carré, on a les choses qui ont un faible impact, très peu d'impact, mais qui par contre demandent un fort effort. Et ça, clairement, c'est des trucs qu'on élimine ou qu'on reporte. Donc là, moi, dedans, j'ai classé la création de contenu sans stratégie claire. Le sens stratégie claire est important. Et les photos pro sans objectif précis. Alors là, c'est pareil, petit disclaimer, les photographes qui nous écoutent, venez pas dire oui, Louise, dans son podcast, elle vit les photos. pro, ça ne sert à rien. Pas du tout. J'adore les photos pro, c'est très important. Faites des photos pro.

  • Speaker #1

    On a des très belles, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Studio Pauline, allez la voir. Elle est excellente. Les égasses, Pauline. Mais non, là, j'ai classé comme ça un peu au pic.

  • Speaker #1

    C'est en fonction de l'étude de cas.

  • Speaker #0

    Ça se trouve, Billy, elle a déjà des super photos et elle n'a pas besoin d'en refaire. Ça se trouve, ses photos sont hideuses et il faut du regance qu'elle les fasse. Mais là, on les classerait ailleurs. Ce que je veux que vous reteniez, c'est que On a pris un critère d'impact, un critère d'effort et on a mis des notes. En fonction de ces notes, on s'est retrouvé avec des actions classées dans des cases. Et ce qui est important à comprendre, c'est que ce qui a un fort impact, mais nous demande peu d'effort, on le prie de le faire tout de suite. C'est l'équipe, on le fait tout de suite. Ce qui demande un gros effort, mais qui aura aussi un gros impact, c'est des projets structurels importants. Et là, il faut commencer à les planifier. Donc, c'est ce qu'on fait en deux. Ce qu'on fait en trois, c'est les choses qui ont un peu petit impact, mais qui demandent un petit effort aussi. Donc ça, c'est les choses qu'on fait un peu dans les trous.

  • Speaker #1

    Oui, dans le quotidien.

  • Speaker #0

    Exactement. Et après, il y a tout ce qui est faible impact, fort et fort.

  • Speaker #1

    Ça dégage.

  • Speaker #0

    Ça dégage. Et là, vous voyez déjà, en deux temps, trois mouvements, en fait, vous avez dégagé une partie des choses. Et après, un paquet, vous l'avez dégagé. Un paquet, vous vous êtes dit, je le mets dans une boîte pour... Je le fais quand j'ai du temps. Oui. Les jours un peu où j'ai pas trop envie de faire des trucs trop casse-tête. Et après, vous avez priorisé directement les actions quick win et celles d'après. Donc, vous avez là de la priorisation, elle est faite.

  • Speaker #1

    C'est si simple quand tu en parles.

  • Speaker #0

    Exactement. Et bien, il y a la même chose à faire pour les actions opérationnelles.

  • Speaker #1

    Oui, parce que là, pour rappel, on était sur les actions stratégiques.

  • Speaker #0

    Exactement. Et les actions opérationnelles, on fait la même chose. Sauf que là, nos critères, ce sera plutôt, tu te souviens, urgent et important.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait... impact et effort c'est des critères qui vont s'appliquer plus aux actions stratégiques vous me demandez tout à l'heure comment on fait pour mesurer etc. on fait comme ça c'est-à-dire que les actions stratégiques c'est pour ça qu'on les a classées en première étape en fait si elles sont stratégiques elles ont forcément un impact sur quelque chose donc il faut déterminer ce quelque chose mais il y a un impact et après elles demandent un effort et il y a une question qui me vient par

  • Speaker #1

    exemple délivrer une prestation à nos clientes Hum ? c'est de l'opérationnel c'est de l'opérationnel et pourtant ça a un impact assez important parce que si la prestation se passe bien potentiellement on va nous recommander derrière donc oui mais elle est classée dans opérationnel ok donc bien madame non mais tu vois donc on se pose pas la question évidemment que tu as raison que la

  • Speaker #0

    manière dont on délivre nos prestations clientes sont impactantes pour notre business mais là on a classé nos tâches justement on a différencié nos projets opérationnels nos tâches opérationnelles voilà pour justement pouvoir les classer selon deux critères. Parce que sinon, après, tout va dans tous les critères et on s'en sort chute. Dans les actions opérationnelles, on a mis des tâches qu'on va aller classer par degré d'urgence et degré d'importance. Vous vous souvenez de la différence entre les deux ? Ce qui est urgent et important, tu peux avoir les deux, qui se cumulent, c'est à faire immédiatement. Donc, livrer des projets clients en cours, répondre aux demandes clients importantes, un prospect qui te dit... Ouh là là, ça fait deux semaines que je t'ai écrit, tu ne m'as toujours pas répondu. Un bug sur un truc, tu disais le bug du site. Ça, c'est urgent et important à faire maintenant. Ensuite, il y a l'important. Donc, important, vous vous souvenez, l'important, c'est...

  • Speaker #1

    Ça va avoir des conséquences à long terme.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Moyen long terme. Il y a un impact sur l'atteinte des objectifs à moyen long terme. Exactement. Heureusement que tu le suis. Moi-même, je ne me souviens plus de ce que j'ai dit. Ce qui est important, mais pas urgent, ça, il faut le planifier. Oui.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    donc c'est deuxième priorité. On le planifie, il va falloir le faire. Une fois qu'on aura fait l'urgent et l'important, on passe à celui-là. Donc là, par exemple, c'est optimiser le process pour réduire les allers-retours ou structurer l'espace client. Et ensuite, il y a ce qui est urgent, mais pas important. Alors là, c'est un peu plus tricky, mais c'est pas grave. Par exemple, les tâches administratives mineures. C'est urgent, entre guillemets, de déclarer ton URSAF, mais c'est pas important dans le sens où c'est pas toi qui le fais, c'est pas grave. Donc ça c'est des choses que tu peux déléguer plus facilement. Et ce qui est ni urgent ni important, ça dégage ! Voilà, donc tu vois là il y a deux méthodes où en fait assez facilement tu peux mettre priorité 1, 2, 3,

  • Speaker #1

    4.

  • Speaker #0

    Donc si de base tu as les bonnes actions pour atteindre tes objectifs, donc là le bon plan stratégique, tu l'as bien retravaillé avec quelqu'un ou seul, mais que du coup tu es sûr de ton plan, et qu'ensuite après tu fais des matrices comme ça, tu peux en faire deux, urgent, important et impact et effort en faisant ça généralement tu sais exactement ça se clarifie dans quel ordre et donc du coup j'arrive à la fin des solutions et bien tout ça si on s'arrête là, ça ne sert à rien bouuuu voilà et c'est pas ça qu'on veut donc après il faut le mettre dans un plan d'action dans une feuille de route donc là après ce que tu fais c'est que tu te dis Moi, je vous conseille toujours, tu le sais parce que tu as suivi mes méthodes. Moi, je conseille de faire une feuille de route sur 90 jours avec une partie opérationnelle à la semaine. Ensuite, il y a des sujets justement, tu vois, les boîtes et tout. Voilà, des sujets un peu plus stratégiques. Et donc, moi, ce que je vous conseillerais après, c'est de mettre tout ça dans une feuille de route. Donc, vous remettez vos objectifs en haut pour bien les avoir en tête ou sous le nez ou n'importe quelle partie du corps. que vous souhaitez finalement.

  • Speaker #1

    Du visage. Du visage, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Du visage, voilà. La tête, épaules, genoux. Et ensuite, vous allez reprendre votre priorisation et vous allez dire, OK, donc j'avais des quick wins. Ça, je le mets dans une boîte très haut et c'est le truc que je vais prioriser. Dans l'urgent et l'important, pareil. Ensuite, vous aviez vos projets longs à planifier ou des choses... Enfin bref, dans les deux cas, dans les deux matrices qu'on a fait, on avait des choses à planifier. c'est... la deuxième priorité. Ensuite, on avait des choses à faire quand on a du temps ou à déléguer si possible la troisième priorité. Et ensuite, on avait les choses à dégager. En rigolant, on dit qu'on les dégage, mais ces choses-là, c'est pas ce qu'il a dit. Ces choses-là, typiquement, moi, je les mets dans ma feuille de route, dans un que j'appelle backlog. C'est un mot de développement, mais en gros, c'est une sorte de...

  • Speaker #1

    À faire plus tard. Voilà,

  • Speaker #0

    à faire plus tard. C'est des trucs que je ne vais pas oublier exactement, mais que je ne vais pas faire. Clairement, je ne le ferai pas sur ce trimestre-là. Et je déroule ce plan. Voilà, tout simplement. J'ai encore deux petits trucs à dire sur le sujet. Pour moi, c'est un peu un sujet connexe, mais pour ne pas perdre le cap. Parce qu'une fois qu'on a priorisé, c'est bien, mais il faut le faire. Et ensuite, une fois qu'on le fait, il ne faut pas perdre le cap. N'est-ce pas ? Le vent en poupe. Le cap.

  • Speaker #1

    Stratosphère.

  • Speaker #0

    La boussole. Et là-dessus, on se retrouve. On va créer une marque, on va l'appeler le cap. Voilà, c'est bon, on vient de trouver notre projet.

  • Speaker #1

    Oh pardon,

  • Speaker #0

    Delia. C'est merveilleux. Donc, pour ne pas perdre le cap, il faut mesurer ses progrès. Et là, parce qu'en fait, je trouve qu'il y a ce truc aussi, une fois que t'as priorisé souvent tu fais et tu tu perds un peu de vue, la réalisation, la teinte, etc.

  • Speaker #1

    Tu peux avoir envie de modifier en cours de route. De revenir sur ce que tu as travaillé. Oui, mais non, mais en fait, il y a un truc qui change, donc du coup, je vais changer des trucs. Et du coup, moi, je trouve qu'il y a quelque chose de très efficace là-dessus pour s'assurer qu'on ne dévie pas. C'est ce que,

  • Speaker #0

    dans le développement, moi, j'ai longtemps travaillé dans des grosses boîtes où on faisait des projets de développement, etc. Et il y avait ce qu'on appelait le critère d'acceptation. Le critère d'acceptation, c'est, par exemple, Flûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûû Je vais prendre une métaphore de merde encore.

  • Speaker #1

    Comme d'habitude.

  • Speaker #0

    Comme d'habitude. Le critère d'acceptation, c'est tu dis au menuisier de venir chez toi pour t'installer une porte. Et entre autres deux pièces, parce que tu avais une arche et tu veux une porte.

  • Speaker #1

    Dommage, parce que l'arche, ça devait être sympa.

  • Speaker #0

    C'était bien plus joli. Les copines qui aiment la déco, ça s'étouffe. Pour mesurer qu'il a bien fait son travail, toi, tu vas avoir dans ta tête des critères d'acceptation que tu vas... lui communiquer certainement dès le moment où il va commencer. Donc tu vas lui dire bah moi, si le travail est bien fait, je veux que la porte elle ferme, sans couiner, sans racler le sol, sans grincer, sans qu'il y ait de jour, qu'elle puisse fermer la clé et voilà. Ça c'est des critères d'acceptation. Après vous allez parler matériaux, vous allez parler machin, ça fait d'autres critères. Mais en tout cas, quand toi tu vas mesurer la finalité du chantier, quand tu vas lui dire ok c'est bon je te paye, tu as bien fait ton travail, tu vas regarder ces choses-là. et bah là c'est pareil, c'est à dire que par exemple optimiser ton process client c'est quoi ton critère d'acceptation à quel moment tu considères que la tâche est finie et réussie et ça c'est quelque chose d'assez important à mettre et je sais que c'est pas directement lié à la priorisation mais je vais un peu plus loin parce qu'en fait ça permet comme tu le disais, de pas s'arrêter en route de pas se disperser, de pas dévier etc. J'ai dit que je voulais faire ça et que ok est-ce que je suis allée au bout ? Est-ce que je peux la tamponner ? Est-ce qu'elle est finie ? À quel moment je la coche ? Du coup, à quel moment je passe à la suivante ? Pour moi, c'est lié à la priorisation. Et si je reprends notre exemple, elle veut passer de 2500 à 4000, ça fait 30% d'augmentation. Son critère de réussite de ça, c'est tous les nouveaux devis qu'elle signe à partir de telle date, ils doivent être 30% plus chers, par exemple. Ça pourrait être, c'est-à-dire qu'on met comme ça. Et pour finir, je dirais que ce qui est très important, C'est l'état d'esprit. Alors tu me connais, tu sais que je suis pas...

  • Speaker #1

    The mindset, tu me dis.

  • Speaker #0

    The mindset girl. Pas du tout, mais n'empêche que. Surtout pour ça, surtout pour le fait de dérouler des actions, parce qu'en fait, c'est de ça dont on parle dans cet épisode. C'est comment on avance, comment on est efficace, comment on déroule et comment on s'assure de dérouler ce qu'il faut, comme il faut, etc. Il faut rester focus. Là, vraiment, il y a une notion de discipline et de persévérance qui est hyper importante. Je sais que souvent, on me dit, oh là là, tu fais beaucoup de choses. Tu travailles beaucoup, comment tu fais ? Ça m'impressionne. J'ai souvent ce truc-là, mais en fait, je ne te laisse pas le choix. Je suis rigide, je ne me laisse pas le choix. Je suis une malade mentale. Non, non, mais je dis ça en plaisantant.

  • Speaker #1

    Je confirme, je confirme vraiment.

  • Speaker #0

    Toi qui bosses avec moi, tu le sais. Moi, je me fais une feuille de route de 90 jours et je ne dévie pas. C'est-à-dire que je la prends, je la déroule.

  • Speaker #1

    Est-ce que des fois, ça t'arrive de te dire... J'avais décidé ça. Franchement, la Héloïse, il y a deux mois,

  • Speaker #0

    elle me saoule. Elle déteste. Alors, tu sais quoi ? De moins en moins. Parce qu'en fait, j'ai appris à calibrer. De feuille de route en feuille de route, j'ai appris à calibrer. C'est-à-dire qu'au début, j'avais beaucoup ce truc-là où j'avais beaucoup ce truc d'être complètement délulue et je me faisais des feuilles de route qui étaient intenables, etc. Et plus ça va, et plus à force de les regarder avec les yeux de la réalité, à force de faire des bilans, industrielles, de regarder ce que j'ai vraiment fait, pas fait, etc. À force d'être aussi plus pointue dans mes actions stratégiques, ça m'arrive de plus en plus finalement d'avoir déroulé mon plan de 90 jours au bout de deux mois. Ok. Et là,

  • Speaker #1

    tu te brosses les épaules, quoi.

  • Speaker #0

    Là, tu te dis, c'est bien. Maintenant, je peux peut-être faire d'autres choses ou me concentrer sur l'opérationnel ou prendre des choses en plus, etc. Mais en fait, il y a une sorte d'honnêteté à avoir avec toi-même. C'est-à-dire que tu remplis ta feuille de route. Regarde-la un jour ou deux après et dis-toi, est-ce que cette tâche-là, je ne l'ai pas mise, mais genre comme si quelqu'un était par-dessus mon épaule et regardait et disait, waouh, Marjorie, c'est fou ce que tu fais, c'est trop bien. ou est-ce que tu l'as mis pour se faire plaisir ? Ouais. Ou comme si quelqu'un te regardait vérifier ou est-ce que tu l'as vraiment mis parce que tu voulais le faire ? Normalement, quand tu l'écris, tu sais que cette catégorie de tâches ou ce projet ou machin, tu l'as mis, mais personne n'y croit. Et toi, la première, t'y crois pas. Et moi, ce que j'ai appris à faire, c'est au fur et à mesure, ces trucs-là, je les dégage. Je fais ma feuille de route dans un premier délai et ensuite, je la regarde et je me dis « Ouais, ça, c'est non. Ça, c'est Louise qui raconte des histoires. Jamais de ta vie, tu le feras dans ces trois mois-là. t'as pas envie, t'as la flemme, t'as pas le temps ça rentre pas quelle que soit la raison, mais du coup ça dégage. Ce qui fait qu'en fait, après, ce que je mets dedans, là par contre, je suis militaire avec ça. Je suis vraiment, et je suis insupportable. Mais vraiment, je suis en mode, c'est écrit, je le fais et je ne me pose pas de questions. Donc voilà, il y a quand même un état d'esprit pour rester focus, pour être patient, ne pas dévier, persévérer et se rappeler que si on a bien construit normalement son plan et si on l'a bien priorisé, on va vers un résultat. Donc en fait, il faut vraiment s'y tenir. Et je voudrais redire un dernier truc pour finir, c'est que dire non à des projets, mettre des projets de côté, etc., c'est nécessaire, en fait. Et on est obligé de fermer des portes. Ça ne veut pas dire qu'on ne le fera pas un jour, ça ne veut pas dire qu'on ne le fera pas dans six mois, dans un an, etc., mais on est obligé, à un moment donné, de faire des choix.

  • Speaker #1

    Oui, et puis d'être réaliste aussi, avec notre quotidien, avec les ressources dont on a disposition, notre énergie, tout ça.

  • Speaker #0

    donc en fait il faut vraiment se mettre dans l'état d'esprit que c'est pas parce qu'on le fait pas maintenant qu'on est en échec ou qu'on est nul ou qu'on a raté un truc ou quoi c'est juste que là si tu dois repousser d'encore 6 mois tel projet ou encore un an,

  • Speaker #1

    bah tant pis oui et puis encore une fois c'est pas parce que tu le fais pas maintenant que tu le feras jamais apprendre je pense en tant qu'entrepreneur la patience aussi et accepter qu'on est pas des surhumaines et qu'on peut pas tout faire en même temps et accepter aussi que ça change tout le temps Merci. Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Parce qu'il y a beaucoup ça dans l'entrepreneuriat, je trouve. On essaye de tendre vers la situation parfaite. On se dit, quand j'aurais fait ça, ce serait enfin stable. Quand j'aurais fait ça, j'aurais enfin fait le sujet. Ah, là, c'est bon. Ah, mes offres, elles sont OK. Ah, là, c'est bon. Maintenant, la création de contenu, je gère. Mais en fait, une fois que tu gères, ça change tout de suite. Le marché ne t'attend pas et ça évolue hyper vite. essayer d'atteindre une situation de stabilité, pour moi, c'est pure une chimère.

  • Speaker #1

    C'est une très belle conclusion à tout ce que tu nous as partagé, merci beaucoup. Du coup, si je dois résumer les points clés de ce que tu nous as partagé...

  • Speaker #0

    C'est pas facile.

  • Speaker #1

    Prioriser, ça va vraiment déjà et avant tout commencer par avoir une stratégie claire, un fil rouge, un chemin. Et pas simplement une to-do liste de tiens, jamais, il faudrait que je fasse ci, il faudrait que je fasse ça, j'aimerais faire ci, j'aimerais faire ça. En deuxième point, de bien distinguer l'opérationnel et le stratégique des actions quotidiennes du développement de fonds pour faire avancer notre activité. D'utiliser des critères objectifs, donc on a parlé des critères impact et fort et des critères urgents et importants qui vont nous aider à prioriser. Donc tu nous as parlé de la matrice DAI. Dyson Aware Dyson Aware oui pour nous aider et je pense que c'est un très bon outil pour rentrer vraiment dans le concret et que ça nous saute un petit peu les simples les visuels enfin voilà pas besoin d'avoir fait Bac plus 5 pour l'utiliser non puis pas besoin d'aller dans Notion ou quoi papier crayon oui très bien on adore tu nous as parlé du coup une fois qu'on a priorisé grâce à cette matrice là de créer un plan séquencé, donc la feuille de route, et d'être militaire, n'est-ce pas ?

  • Speaker #0

    J'aime pas ce terme, mais...

  • Speaker #1

    Non, mais je comprends l'idée.

  • Speaker #0

    Mais, voilà, discipliné et persévérant.

  • Speaker #1

    J'avais échangé avec une personne une fois qui m'avait dit « Là, c'est la marjorie, la patronne qui décide, et une fois que la patronne a décidé, après c'est la marjorie. » la petite main qui déroule et en mode elle ne déroge pas, est-ce que Marjorie l'a pas trop décidé ?

  • Speaker #0

    C'est un peu moins de personnalité !

  • Speaker #1

    J'aimais bien, je suis d'accord que c'est un petit peu chelou, mais j'aimais bien l'idée.

  • Speaker #0

    Mais je vois tout à fait ce que tu veux dire et moi ça me fait le même effet, c'est-à-dire que quand je fais ma feuille de route, c'est vraiment, on réfléchit, c'est la stratégie, etc. Et après quand je déroule, je te jure, j'ai vraiment cette impression, je suis en mode de te poser pas de questions, déroule, t'as un plan, fais-le,

  • Speaker #1

    avance, avance,

  • Speaker #0

    marche en chèvre

  • Speaker #1

    Ensuite, tu nous as parlé de l'importance d'accepter de reporter certaines actions pour pouvoir se concentrer sur le plus d'incentifels.

  • Speaker #0

    Oui, mais là-dessus, je voudrais rajouter un truc parce que je ne suis pas en train de dire qu'on reporte au fur et à mesure au fil de l'eau. Ça oui, ça non. Un jour oui, un jour non. Non, c'est quand on fait le plan, quand on les classifie, et quand on reconstruit sa feuille de route, là on fait des choix. Là on dit, je mets ça de côté.

  • Speaker #1

    Parce qu'on se rend compte que ça ne peut pas rentrer.

  • Speaker #0

    Si au fur et à mesure que vous faites le plan, vous dites, finalement ça non, finalement ça oui, ça on verra demain. Là on retombe dans un truc où en fait, ce n'est pas carré, il n'y a pas de discipline. Parce qu'en fait, ouais. Si on leur dit à la fin de l'épisode « Vous pouvez vous reporter, vous n'êtes pas obligés. »

  • Speaker #1

    On se rend compte qu'il y a des projets ou des actions qui, pour x, y raison, ne rentrent pas dans le temps imparti qu'on a sur 90 jours, ou que ce n'est pas le plus urgent ou le plus pertinent, mais que ça le deviendra au fil du temps. Peut-être le trimestre d'après, ou le semestre d'après.

  • Speaker #0

    Trois mois, ça passe vite au final. Oui, complètement.

  • Speaker #1

    Et finalement, dernier point important, c'est que persévérance et patience sont deux mises.

  • Speaker #0

    C'est beau, j'attendais une rime avec patience et persévérance.

  • Speaker #1

    Je l'ai pas, désolé, je l'ai pas. Sur ton sens !

  • Speaker #0

    Sur ton sens, c'est pas mal !

  • Speaker #1

    Très bien madame, très bien.

  • Speaker #0

    Et Baudelaire.

  • Speaker #1

    C'était un peu ça. Moi, il me restait quelques petites questions à te poser après tout ce déroulé très précis. Comment on sait si une action, elle est vraiment pertinente pour notre business ?

  • Speaker #0

    Alors ça, clairement, c'est des choses qu'on travaille en accompagnement stratégique. Donc, il n'y a pas de réponse ultra simple, ultra rapide. Mais je dirais que, en tout cas, moi, la méthode que j'applique, c'est est-ce que c'est un impact direct et mesurable sur mon objectif principal ? Si la réponse n'est pas claire, c'est que ça ne l'est pas.

  • Speaker #1

    Ouais. si ça sort pas de but en blanc comme ça un pack direct et mesurable sur ton objectif principal ok on parlait donc juste avant de reporter certains projets etc comment on arrive à gérer un peu la culpabilité qui pourrait émerger de dire ah ouais mais j'avais prévu moi dans ma tête de le faire entrer ce trimestre là et je me rends compte qu'en fait c'est pas pertinent c'est pas urgent mais tu vois baf Merci.

  • Speaker #0

    En fait, il faut se rappeler que reporter, ce n'est pas abandonner. C'est ce qu'on disait, ce n'est pas parce que tu ne le fais pas là que tu ne le feras pas plus tard. En fait, là, ce qu'on fait quand on construit un plan et qu'on s'y tient, c'est qu'on choisit de se concentrer à un instant T sur quelque chose qui, pour nous, compte vraiment. Il vaut mieux être bon sur trois priorités que faire dix choses mal. Et puis, en fait, ce qu'on voit souvent, c'est quand on essaye de trop en faire rentrer, de trop vouloir prioriser, c'est qu'au final, on est déçu. de soi-même et de ce qu'on fait. Et c'est même beaucoup moins bien. C'est moins mieux. Il vaut mieux en mettre moins et se concentrer là-dessus. Tu vois, moi, là maintenant, quand j'arrive à des trimestres où je te dis au bout de deux mois, j'ai fini, je me sens carrément mieux que de jamais réussir à aller au bout du bout. Je préfère rajouter des temps après plutôt que l'inverse.

  • Speaker #1

    Je comprends. Une autre question qui m'est venue, c'est que parfois on peut être pris dans le flot du quotidien, de l'opérationnel, on peut faire face à pas mal d'urgences quotidiennes. On fait comment pour rester concentré sur les priorités quand on a ce flot quotidien qui émerge ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, on fait comme on peut.

  • Speaker #1

    On prend notre bouée de sauvetage et on y va.

  • Speaker #0

    Toi et moi, on est maman, on sait ce que c'est d'avoir des moments difficiles, des imprévus, etc. Et puis même quand on n'est pas maman, on a des moments de vie compliqués, des passages à vide, des maladies, bref, peu importe, surcharge client et tout. Déjà, on fait comme on peut et on fait de son mieux. Et on se rappelle qu'on a une entreprise qui tourne et qu'elle n'a pas encore fermé. Donc déjà, c'est bien. Donc, tu vois, dans ton agenda, tu te mets vraiment des...

  • Speaker #1

    Dans ton agenda ? Pardon ? Tu sais quoi ?

  • Speaker #0

    Tout le monde s'est chaud, foutu de moi. Parce que j'ai un agenda, mais je... J'ai toujours dit ça.

  • Speaker #1

    Agenda.

  • Speaker #0

    Agenda.

  • Speaker #1

    Mais c'est comme quand tu dis... Toi, tu dis rose.

  • Speaker #0

    Ah oui, rose.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Rose. Bah oui, moi je viens du sud.

  • Speaker #1

    T'as un petit accent du sud.

  • Speaker #0

    Je viens du sud.

  • Speaker #1

    Et par tous les... Non, ça part en suce.

  • Speaker #0

    Je vais m'y mettre. Agenda. Laisse-moi tranquille. Dans ton agenda... En plus, je ne sais pas le dire. Quand je me force, après, je n'y arrive plus. C'est pas grave. Tu te mets des rendez-vous et vraiment, tu ne te déroges pas. Ouais. Et ça... Je sais que c'est chiant, mais c'est comme ta séance de sport. En fait, sinon, ça saute tout le temps. N'est-ce pas ? Donc, en fait, vraiment, là-dessus, il faut avoir une vraie discipline et une cale et ça ne peut pas bouger.

  • Speaker #1

    Pas de négo avec soi-même.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    OK. Une autre question, que faire ? Qu'est-ce qu'on fait si tout nous paraît urgent ? Genre, on est là en mode... Ah non, mais ça, c'est urgent. Ah, puis ça aussi.

  • Speaker #0

    Alors, option numéro une, courir partout. Elle a un poulet sans tête. Option numéro 2, avoir une tête, mais mettre la tête dans le sable. Faire l'autruche. Non, on arrête toutes les métaphores volatiles. On voit que vous l'avez sur la fin de l'épisode.

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    c'est sur la fin du programme. Vous l'avez. Écoute, ça, c'est un peu comme calmer ma fille de 8 ans que tu connais, qui est un petit peu dans le drame toujours,

  • Speaker #1

    l'excessivité.

  • Speaker #0

    Arrête ! Je lui dis toujours, pourquoi c'est important, pourquoi c'est grave ? Là, c'est un peu pareil. une entrepreneuse qui me disait tout est urgent, je lui dirais c'est quoi la conséquence ? Qu'est-ce qui se passe si tu ne le fais pas aujourd'hui, si tu ne le fais pas cette semaine, si tu ne le fais pas ce mois-ci ? Si la réponse n'est pas grand-chose, c'est que ce n'était pas urgent.

  • Speaker #1

    C'est aussi simple que ça. Merci, bonsoir. Ok, et finalement, tu nous as parlé du fait de créer sa feuille de route de 90 jours, son plan. Comment on fait pour savoir si notre plan a fonctionné, il fonctionne ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, on se donne... au moins 90 jours. Donc ça, c'est important de le rappeler. Ça se mesure rarement à la semaine et au mois. Et ensuite, ce qui est important, c'est de faire des bilans et des bilans chiffrés. Donc en fait, on va venir mesurer régulièrement si on se rapproche de son objectif principal. Si oui, on continue. Sinon, on ajuste. OK. Voilà, tout simplement. C'est comme ça qu'on ajuste un plan à l'année.

  • Speaker #1

    Et bilan plutôt mensuel, trimestriel ?

  • Speaker #0

    Moi, je conseille de faire des bilans mensuels.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    de faire des objectifs annuels, puis des bilans mensuels et des feuilles de route trimestrielles. Donc en fait tu te mets des objectifs à l'année, tu déclines ça en quatre plans, quatre trimestres, et tu fais des bilans tous les mois. Et à la fin de l'année tu fais un gros bilan de ton année. Ça c'est moi la méthode que je préfère.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Qui est LA méthode magique bien évidemment.

  • Speaker #0

    Ah évidemment ! Enfin puisque c'est la mienne ! Oh tu me connais, j'ai un égo démesuré !

  • Speaker #1

    Je pense qu'on a fait pas mal le tour du sujet je pense que ce qui est important de rappeler c'est que comme tu le disais au tout début de l'épisode en fait le vrai problème c'est pas tant de savoir prioriser mais de savoir vraiment quoi faire tu le disais sous la question je sais pas quoi prioriser il y a d'autres choses qui se cachent et là clairement c'est d'être au clair avec sa stratégie et qu'une fois qu'on a une stratégie claire la priorisation elle devient plus naturelle, plus fluide en fait C'est ça. donc tu nous la redis l'important c'est de s'engager sur un plan de 90 jours et que la clé encore une fois c'est persévérance patience objectivité et stratégie surtout c'est beau ce que tu dis c'est exactement ça et

  • Speaker #0

    bien on se retrouve dans notre prochain épisode si cet épisode est une de cas vous a plu vous pouvez déjà nous le dire en commentaire en message en pilon voyageur en ce que vous voulez on adore recevoir vos commentaires à chaque épisode ça nous fait vraiment plaisir Oui.

  • Speaker #1

    complètement.

  • Speaker #0

    Si vous avez plus, n'hésitez pas non plus à lui laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée.

  • Speaker #1

    A la prochaine, Hélo !

  • Speaker #0

    Salut !

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