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Ce n'est que du cinéma

A Complete Unknown, Queer, September 5, Rounders & Bref

A Complete Unknown, Queer, September 5, Rounders & Bref

58min |26/02/2025
Play
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58min |26/02/2025
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Description

Cette semaine, on vous parle du biopic sur Bob Dylan, réalisé par James Mangold : A COMPLETE UNKNOWN. Ensuite nous partons à Mexico dans les années 1950 avec le nouveau film de Luca Guadagnino : QUEER. On vous parle ensuite de September 5. Martin nous présente ensuite sa pépite du passé ROUNDERS et Sacha présente une nouvelle séquence de la crème de la scène, spécial bagarre. Et tout ça sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Bonne écoute !


Programme :

(1:48) : A Complete Unknown

(15:40) : Queer

(24:47) : September 5

(32:00) : Rounders (1998)

(40:29) : "La crème de la scène" - Spécial bagarre

(54:08) : Bref saison 2

(56:54) : The Jesus Rolls


Retrouvez-nous sur :

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https://www.tiktok.com/@cenestqueducinema


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Comment ça va Sacha ?

  • Speaker #1

    Super et toi ?

  • Speaker #0

    Super, super. Alors, on fait un gros bisou à Nora qui est en déplacement à l'étranger, à Jess qui est occupée avec les cérémonies des Oscars et pour celles et ceux qui suivent notre compte Instagram, vous savez que Julie a eu un petit garçon et qu'elle continue donc son congé maternité. Des gros bisous, on pense à elle ?

  • Speaker #1

    On pense très très fort à elle et aujourd'hui c'est un épisode spécial Boys Day en effet. Donc, vous ne le voyez pas mais on a des chips de la bière et je fais tourner des chipots sur le barbecue, comme ça vous savez tout. On prend tous les clichés masculins au possible.

  • Speaker #0

    Allez, ça va partir sur ça. Ce qui est bien, c'est qu'il n'y a pas une petite caméra dans le studio. A mon avis, la fumée du barbeque, ça va commencer à se voir. Alors, cette semaine, un épisode plein de passion, d'amour et de musique folk. On vous parlera du biopic sur Bob Dylan, réalisé par James Mangold, A Complete Unknown. Ensuite, nous partirons à Mexico dans les années 50 avec le nouveau film de Luca Guantanamo, Queer. On vous parlera ensuite de September 5 et de la toute première prise d'otage filmée en direct aux Jeux Olympiques de Munich de 1900. septembre 2 et puis ça va être à mon tour de vous amener ma pépite du passé, le film s'appelle Rounders les joueurs sortis en 1998 avec Matt Damon et Edward Norton et puis Sacha profitera de notre tête à tête pour présenter une nouvelle séquence de la crème de la scène dont il a le secret, cette fois-ci une édition spéciale bagarre et tout ça sans oublier nos coups de coeur de la semaine est-ce que t'es prêt mon bon Sacha ?

  • Speaker #1

    Ah je suis super banco là Let's go

  • Speaker #2

    If you're traveling in the North Country Fair Je dis que personne ne veut entendre ce que l'enfant a écrit l'année dernière. Eh bien, j'aime tes chansons.

  • Speaker #0

    Où l'air s'est élevé sur la ligne de bord.

  • Speaker #2

    Qui a écrit ça ? Il l'a écrit. Je suis un peu un bâtard. Comment ça va, Jean Baez, les gars ? Elle est belle. Elle chante belle. Peut-être un peu trop belle. Tes chansons sont comme un peintre d'huile à l'office de la dentiste.

  • Speaker #1

    Tu es un peu un bâtard, Bob.

  • Speaker #0

    Alors, A Complete Unknown, je ne vais pas vous faire un petit pitch, mais clairement on est sur un passage assez court de la vie de Bob Dylan, qui se déroule entre 1961 et 1965 globalement à New York, et c'est vraiment basé sur ce livre Dylan Goes Electric, donc cette partie où il va un petit peu quitter, pas tout à fait quitter, on va en parler plus tard, le folk, pour passer à un truc plus électrique avec un groupe et passer un petit peu à ce moment charnière des années 60 où la société se transforme. Un certain nombre d'assassinats de personnes importantes, on pense à Kennedy, Malcolm X, Martin Luther King, la société est divisée comme jamais. Et notre bon Bob Dylan, il en profite pour écrire des bons petits textes qui sont bien acides et qui dénoncent bien des trucs. Et donc le film de James Mangold va suivre cette période assez courte de la vie de Bob Dylan. Mais alors qu'est-ce que toi t'as pensé de ce A Complete Unknown ? C'est pas facile à dire.

  • Speaker #1

    C'est compliqué. Alors moi concrètement, je l'ai vu il y a deux jours maintenant, et la première chose que les gens n'arrêtent pas de me dire quand j'en parle, c'est que je suis terriblement... pédant. Donc je vais faire un effort aujourd'hui pour ne pas paraître trop pédant. Moi, j'ai bien aimé, mais je pense que je ne suis pas objectif parce que j'aime beaucoup Bob Dylan de base. Donc je pense qu'en plus, il y a de la bonne musique, c'est bien emmené, c'est quand même bien réalisé. Moi, c'est un petit oui, parce qu'on ne va pas se mentir, ce film ne casse pas trois pattes à un canard, mais le peu qu'il m'a présenté, je l'ai bien aimé.

  • Speaker #0

    Bah oui, et en plus, Timothée Chalamet, qui campe le rôle, il s'est entraîné pendant cinq ans, visiblement. Cinq ans ? Cinq ans, alors il expliquait parce que ça devait tourner en 2020. Après ils ont eu une date de retournage dont 2023, paf, grève des scénaristes. Donc en fait il a eu heureusement finalement encore plus de temps que ce qui était prévu dans la préparation pour la guitare, la chanson, etc. Et ils ont enregistré 95% en direct, en live, avec Chanté lui-même, etc. D'ailleurs il existe maintenant un album des covers de Bob Dylan chanté par Timothée Chalamet et aussi l'actrice Monica Barbaro qui joue notamment Joan Baz. Et donc pour les duos, c'est aussi elle qui a chanté. Donc c'est assez fou. Moi j'avoue je ne connaissais pas bien la musique de Bob Dylan mais... Bon, on est tous les deux jeunes, c'est sûr, mais comment ça se fait que t'avais cet amour de la musique de Bob Dylan ?

  • Speaker #1

    Parce qu'à l'époque, j'étais encore plus pédant que maintenant, et j'étais un jour tombé sur un article qui disait les 500 meilleures chansons de tous les temps. Et la première, c'était Like a Rolling Stone de Bob Dylan, sorti en 65, justement. Et donc, évidemment, en tant que pédant, je devais arriver le lendemain à l'école. Les gars, moi, j'écoute la meilleure chanson de tous les temps, selon le magazine Rolling Stone. Et bien, étonnamment, c'était une très très bonne chanson et ça m'a suivi. Donc, j'ai voulu découvrir beaucoup plus de ce monsieur. Et en fait, c'est une machine à hits, ce type. Et puis, il a fait... un album tous les deux ans, il y en a vraiment des incroyables dont celui dont parle le film, le dernier et c'est vraiment une machine à hit c'est pour ça que je trouve ça très courageux de la part des studios d'avoir filé un buffeton sur Bob Dylan parce que dans notre génération on n'est pas mis à l'écouter Bob Dylan et donc dans un biopic, aujourd'hui si tu fais un biopic déjà soit tu prends un nom complètement extraordinaire, soit tu prends un mec ultra connu, je pense qu'on va pas trop attendre avant d'avoir un premier biopic sur Snoop Dogg et sur Eminem par exemple

  • Speaker #0

    8 Mile un petit peu oui c'est ça,

  • Speaker #1

    8 Mile

  • Speaker #0

    Quand il est jeune,

  • Speaker #1

    c'est presque de la fiction. Mais du coup, je trouvais ça très courageux de leur part de dire on va mettre sur Bob Dylan qui est quand même ultra connu, mais dans notre génération, ce n'est pas une figure de proue. Il n'est pas mort en plus. Et puis il n'est pas mort. En ce moment, il a sorti un album il y a deux ans qui a fait top 1 aux UK par exemple. Donc le mec est encore là. Papy Dylan, il pèse encore, il est encore avec son harmonica sur scène, il fait encore le boulot. Mais donc du coup... Ok, on voit que Bob Dylan à l'écran pendant deux heures, donc moi qui suis inconverti, on a prêché la bonne parole quoi. Après quand on gratte un peu, on se rend compte que ce film a plein de failles. Et la première c'est selon moi, notamment je pense que tu seras d'accord avec moi, c'est son réalisateur. James Mangold c'est un faiseur. Note bien que j'ai pas mis d'objectif parce que c'est un faiseur. C'est pas un bon, c'est pas un mauvais. Pour moi à chaque fois il reçoit une commande, typiquement Le Mans 66 il fait un truc d'incroyable, ou il reçoit au pif. Wolverine chez les ninjas, enfin Wolverine et le combat de l'immortel, j'arrive pas à le dire. Wolverine et le combat de l'immortel, c'est très mauvais.

  • Speaker #0

    Ou alors son Indiana Jones 5 dont on avait parlé dans le podcast, c'était quand même une catastrophe.

  • Speaker #1

    Il était pas bon non plus et à côté de ça il nous sort une vivolée qui est très très bon.

  • Speaker #0

    Ou le Johnny Cash dont on va parler aussi un petit peu dans le film, parce que Johnny Cash le personnage apparaît aussi dans Complete Unknown et il l'a réalisé pile il y a 20 ans. Donc 2005, Johnny Cash avec Joe Kemp. Tout à fait. Tout à fait. C'est plus long de ce coup, je suis là. Ça fait longtemps que c'est plus long. C'est ça, et donc James, je vais rebondir direct sur ça en parenthèse, mais James Mangold, j'ai la même chose, je pensais adorer, moi je me la pétais un peu en disant j'adore James Mangold, et notamment parce que vraiment son Ford vs Ferrari, j'ai pas peur de dire, je l'avais déjà dit dans le podcast, il apparaît pour moi dans le top 5 des meilleurs films de tous les temps pour moi, mais je me rends compte que c'est peut-être plus à voir avec Matt Damon et Christian Bale et tous les acteurs qui sont dedans, et peut-être la réale de la façon de filmer les voitures qui est peut-être pas de lui, parce qu'il a aussi, il est vraiment dans le si, alors peut-être que, comme tu dis, c'est un faiseur, un faiseur efficace. qui quand il est entouré de la bonne équipe, c'est génial, quand il est entouré de la bonne équipe, c'est très moyen. On ne va pas citer Indiana Jones 5, mais c'est très compliqué.

  • Speaker #1

    C'est très complexe, effectivement. Mais pour rebondir directement, de 1960 à 1965, il s'est passé plein de trucs aux Etats-Unis ultra importants pour la musique ou la culture pop, même pour la politique. Et je trouve ça aberrant qu'il n'ait pas décidé d'en parler plus. Parce qu'en fait, ce qu'il faut dire aussi, c'est que ça fait la première fois en dix ans, je crois, que James, non seulement il réalise, mais en plus, il écrit. Parce que, ok, ce film est adapté d'une nouvelle, enfin, ou d'un livre, je ne sais plus exactement, mais il a quand même, lui, écrit le scénario. Et je trouve ça dingue qu'il n'en parle pas plus que ça. Il aurait pu explorer tellement plus d'univers, tellement plus de sensibilisation, et il touche très légèrement à tout. Et la seule qui creuse est, selon moi, la moins intéressante. Bon, après, pour l'histoire de Bob Dylan, c'est très intéressant, mais, de manière générale, pour un biopic qui parle d'un mec qui a quand même retourné aux Etats-Unis, j'aurais aimé qu'on aille plus loin. Et en parlant de Bob, toi, t'en as pensé quoi de ce monsieur Timothée, lui ?

  • Speaker #0

    Bah super en vrai, après pareil, moi comme je ne connaissais pas très bien Bob Dylan, je ne vois pas spécialement la ressemblance ou pas la ressemblance, mais on sent bien qu'il est incarné. Après, dans les interviews, on voit bien le réalisateur et Timothée qui disaient aussi que ce n'était pas le but de lui ressembler à 100%, c'était l'idée d'aussi lui-même, par les performances live qu'il a faites, c'est aussi d'incarner lui-même le personnage. Donc il y a une espèce d'hybridation, comme Timothée aime le dire dans ses interviews, on l'appelle Timothée ici dans le boîte plastique, Timothée Chalamet. Il fait partie de l'église Bob Dylan maintenant, c'est un disciple et il essaye juste de lui rendre hommage pour ça. Mais moi je l'ai trouvé super, après je me suis fait la réflexion que le casting féminin qui l'entoure, donc notamment on peut appeler ça un triangle amoureux, un petit peu avec Elle Fanning, avec Monica Barbaro, qui sont deux personnages qui ont tout à fait existé évidemment dans la vraie vie et qui ont témoigné aussi de cette relation. C'est quelqu'un qui visiblement, son art venait toujours avant un petit peu ses relations et son amour, c'est quelqu'un qui est sans concession, on va dire ça comme ça, et du coup ça en fait... Un peu un con parfois, vraiment. C'est un peu un sale type, il se fait insulter plusieurs fois dans le film, et a raison, franchement, c'est quand même pas quelqu'un de très très aimable. Et je trouve que Timothée le joue très bien. Mais heureusement que le casting féminin l'entoure bien aussi, parce que justement, le film fait quand même 2h30, classique de film de Mangold aussi, et t'as envie de lui mettre des tartes à la fin, à part pour les moments chantés qui sont super, mais à nouveau, comme moi j'étais pas à priori très sensible à la musique. de Bob Dylan, je ne vibrerais pas non plus instantanément, même s'il y en a quelques-unes que je connaissais quand même, qui sont superbes, et je me dis heureusement qu'il y a ce casting. Et on a oublié de parler quand même d'Edward Norton, qui vient quand même rajouter aussi un petit quelque chose, une bonne dynamique, il campe le rôle de Pete Seeger, et c'est chouette de la voir, vraiment.

  • Speaker #1

    Vraiment, je trouve que tu fais bien de le noter, parce que Timothée joue très bien, attention, il a fait beaucoup mieux. Il joue très bien ici, mais je pense...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas s'il a fait mieux.

  • Speaker #1

    Il y a certains films où Timothée, j'écris au génie.

  • Speaker #0

    Jean Huanca ?

  • Speaker #1

    je pensais plus à Colby Bayonne c'est un très bel exemple aussi mais donc juste pour reprendre il est cynique, il est solitaire il est parfois désagréable très souvent désagréable et en effet tout ce qui l'entoure est tellement intéressant je trouve que le jeu d'Elfanning et Edward Norton est incroyable le peu qu'ils ont à jouer c'est quand même des vrais second rôle le peu qu'ils ont à jouer ils le font vraiment bien il y a une scène qui m'a bouleversé c'est un grand mot mais qui m'a vraiment transporté parce que déjà la musique est incroyable, c'est le moment où il chante Time They Are Changing qui était un tournant dans la carrière de Bob Dylan parce que c'est à ce moment là qu'on s'est dit ok, c'est pas un chanteur de folk c'est bien plus, c'est une icône et ça va devenir une star mondiale, et bah dans cette scène déjà j'ai une très belle scène dans cette scène la musique est incroyable et puis surtout tu te rends compte que tous les personnages dans cette scène, Bob Dylan, son triangle amoureux, Edward Norton et Johnny Cash, tout le monde évolue juste en voyant cette scène, je trouvais ça incroyable et tous les personnages secondaires peuvent Quand je dis ça, peuvent exprimer tout leur talent. Ils n'ont que peu à jouer, mais juste par leur regard, en disant rien, ils expriment beaucoup plus que tout le reste du film. Et c'est pour ça que cette scène montre à quel point ces seconds couteaux sont, selon moi, la force de ce film. Et j'aurais aimé qu'Edward Norton et Al Fanning aient beaucoup plus à jouer. Parce que, selon moi, Edward Norton a très bien joué, mais il ne peut pas prétendre un Oscar avec le peu qu'il avait dans ce film.

  • Speaker #0

    Non, mais c'était bien parce qu'après avoir vu le film Elvis, de base Lerman, J'avais l'impression que ce Edward Norton allait jouer un peu le rôle du... J'attendais le moment où le gars allait complètement devenir le méchant de l'histoire, un peu comme le colonel Tomax. Et je me dis, tiens, ce truc, c'est un peu un classique dans les biopics. Il y a toujours à un moment donné un gars un peu plus grand qui lui tend la main, qui te met le pied à l'étrier. Et je me suis dit, quand est-ce que c'est le moment où ça part en couille ? Alors ça part un tout petit peu en couille, mais c'est... Ça reste très gentil parce que dans la vraie vie, Pete Seeger n'a jamais changé son fusil d'épaule. Il est resté sur la folk et c'est resté un environnementaliste jusqu'à ses dernières heures en 2014. Il est décédé en 2014, mais il est resté dans ces grandes congrégations, ce grand festival de la folk où il y a plus de 100 000 Américains qui viennent voir et qui sont vraiment des puristes de la folk. Ceux qui ne voient pas trop vont faire très très court. La folk, c'est vraiment un côté très pur de la musique. C'est vraiment une guitare qui doit être acoustique. Il ne faut pas de fioritures. quelqu'un tout seul, son instrument face au public, quelque chose de très intime, de très folk pour le peuple, avec le peuple, un peu comme ça. Et c'est vrai que c'est ça aussi, je trouve ça assez bien évidemment dans le Complete Unknown, mais finalement c'était le point du film puisque c'est adapté de ce film Dylan Goes Electric, donc c'est cette transition vers la musique plus rock et électrique. C'est le fait que dès le début quand tu lui dis « Ah oui, vous êtes un chanteur de folk, vous ? » Ouais, j'aime pas trop les étiquettes, ça l'emmerde puissamment d'être mis dans une case, déjà parce que son talent est probablement... beaucoup trop gros pour être contenu dans une seule case musicale, mais aussi parce qu'il était comme ça, c'était une tête brûlée et il avait un talent de pouvoir faire tout. Moi, ma scène préférée, c'est cette émission, la petite émission un peu cheesy sur une chaîne un peu locale de New York, tu vois, présentée justement par Pete Seeger, donc le personnage d'Edward Norton, et alors il se retrouve à trois finalement autour d'une table complètement improvisé, ça fume, ça boit on est vraiment dans l'ambiance des écrits il n'arrête pas de répéter,

  • Speaker #1

    c'est une chaîne familiale quand même,

  • Speaker #0

    une chaîne familiale, alors Claude il envoie des insultes tout le temps parce qu'il y a ce personnage, comme il s'appelle Pete Moffat ou un truc comme ça, qui n'est pas un personnage qui existe mais qui est par contre joué par un vrai chanteur de blues actuel, et puis t'as Bob Dylan juste en l'ayant entendu dans les backstage, il arrive à tout de suite prendre sa guitare, jouer avec lui et ils font un truc à trois un truc à trois musical, on s'entend bien et je trouvais ça vraiment Excellent parce que là je trouve vraiment que c'est juste des artistes qui en fait arrivent à parler une langue universelle qui est la musique et j'ai adoré cette scène ça c'était vraiment ma scène quoi et pour ces aspects très génie musical je trouve que tu comprends pourquoi Bob Dylan est génial dans le film et ça c'est cool ça effectivement il change pas son fusil d'épaule non plus pour prendre ton expression ça reste un mec qui avant tout avant la fame avant les femmes avant son

  • Speaker #1

    indépendance à un style musical c'est un mec qui c'est un musicos quoi et ça le film le transmet terriblement bien bon et il dénonce aussi accessoirement pas assez, ce que j'avais dit au début, mais sinon globalement, pour ceux qui aiment bien Vaude Dylan et ceux qui aiment bien la musique, c'est pas un très bon biopic, il y a mieux, mais c'est pas un mauvais c'est quoi le bon biopic pour toi ? Le bon biopic, il arrive,

  • Speaker #0

    il parle Le bon biopic, voilà, il joue de la musique mais c'est un bon biopic, quoi. Alors que le mauvais biopic il joue de la musique, alors là c'est pas un bon biopic,

  • Speaker #1

    quoi Plus sérieusement, un bon biopic pour moi c'est quand on prend un angle, ou qu'on prend une partie de la vie de l'artiste,

  • Speaker #0

    et qu'on s'y tient Ah c'est le cas ! Ah c'est le cas ! C'est pas un mauvais biopic C'est pas un mauvais mais c'est pas Ouais Je pense que le truc doit mûrir un peu Je pense qu'il faudrait le revoir dans un an ou deux Peut-être qu'un de ces quatre on se fera un clash comme on avait déjà fait le clash entre Queen et Rocket On pourra faire entre Johnny Cash justement les deux de James Mangold avec 20 ans d'écart On pourra peut-être faire un clash à un moment donné dans quelques années quand le truc aura un peu quand on l'aura digéré On verra un petit peu On verra aussi s'il va rafler 2-3 Oscars ça risque de donner encore plus de lumière sur le film pas sûr mais on verra.

  • Speaker #1

    On verra, en tout je dis déjà qu'il a gagné un Screen Actor Award récemment, c'est le premier de sa carrière Timothée, c'est dommage que ce soit pour celui-là mais bravo.

  • Speaker #0

    Il se sent pousser des ailes. Je sais pas si t'as vu l'interview où il dit « I want to become one of the greatest » .

  • Speaker #1

    Je sais qu'on peut pas dire ça comme ça mais moi j'ai vraiment envie de devenir quelqu'un.

  • Speaker #0

    C'est bien pas de fausse modestie, en vrai c'est mieux que les discours un peu hyper modestes faussement genre « oui, non, je le mérite pas, vive mon chat, mon chien, ma famille » , tout le monde est content.

  • Speaker #1

    C'est très boldi de sa part, effectivement.

  • Speaker #0

    Bon mais très très bien, n'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé vous de ce A Complete Unknown. D'ailleurs on a oublié de préciser le Complete Unknown, c'est parce qu'effectivement, 60 ans de vie de ce Bob Dylan, on ne sait toujours pas trop très bien qui est ce personnage.

  • Speaker #1

    D'où il vient,

  • Speaker #0

    oui. Il est mystérieux, c'est aussi pour ça que le titre sonne bien, c'est à la fois des paroles d'une de ses chansons ou un des titres de ses chansons.

  • Speaker #1

    C'est juste avant une de ses chansons plus importantes, Like a Rolling Stone, il dit, comment est-ce que ça fait de sentir Like a Complete Unknown, Like a Rolling Stone ?

  • Speaker #0

    Bon mais très très bien, en tout cas, n'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé et nous on passe au film suivant, on va passer à...

  • Speaker #2

    Queer. We're all parts of a tremendous whole. C'est un curse. Il n'y a pas besoin de l'attraper. La difficulté est de convaincre quelqu'un d'être vraiment un partenaire de toi. Et les quarts ? Je n'ai pas du tout le temps pour ça. Je ne peux pas le dire. On pourrait toujours juste demander. Non,

  • Speaker #0

    Alors queer pour le petit pitch, nous sommes dans le Mexico des années 50. Lee, un américain, mène une vie désabusée au sein d'une communauté d'expatriés. Mais l'arrivée du jeune Allerton va bouleverser l'existence de Lee et faire renaître en lui des sentiments oubliés. J'aime bien ce pitch qui est un petit peu évasif Donc film de Luca Guantanino Dont il semblerait que dès qu'il fait des films C'est vraiment sur le thème de l'amour Ça a l'air d'être son truc Il était connu pour sa fameuse trilogie de l'amour Donc avec Amore sorti en 2009 Avec A Bigger Splash en 2015 Qui était un remake de La Piscine d'Alain Delon, Romy Schneider On l'avait déjà mentionné dans le podcast Et surtout, et c'est là que moi je l'avais découvert C'est Call Me By Your Name Évidemment avec Armie Hammer et Timothée Chalamet À nouveau Timothée y a une place à côté de moi donc ça c'était sa trilogie mais récemment on avait parlé durant le podcast aussi de Challengers qui était aussi l'histoire d'un amour à trois autour du thème du tennis etc avec l'excellente Zendaya,

  • Speaker #1

    Mike Feist et c'est Josh Connors

  • Speaker #0

    Josh Connors bien joué quelle mémoire à long terme et donc il revient ce bon Lucas avec ce film queer avec donc Daniel Craig Drew Starkey et Jason Schwartzman, qu'est-ce que toi t'as pensé de ce queer ?

  • Speaker #1

    Alors pour moi c'est un oui ... C'est le plus, on va dire, perché, c'est le plus perché de ces films, de voir du peu de films que j'ai vus de M. Lucas. Mais globalement, c'est un grand oui pour moi.

  • Speaker #0

    Ben, alors, moi, moyen. Ah ! Ça m'a pas... C'est fou parce que, pareil, j'avais envie de l'aimer. Moi, j'avais vraiment adoré son Call Me By Your Name. Je trouvais que Bigger Splash, voilà, avec... C'était quoi ? Mathias Cunard, etc.

  • Speaker #1

    Ralph Fiennes, Ralph Fiennes.

  • Speaker #0

    C'était trop bien. Enfin, voilà, j'étais... En fait, j'aime bien Challenger, j'aime bien. Donc, voilà, Lucas, c'est un peu... J'ai l'impression que c'est ma sélection de films où j'attendais au tournant les réels et dans les deux cas ils me déçoivent un peu. Alors est-ce que je suis fatigué émotionnellement de regarder trop de films ? Non. Premier, bon déjà, tu sais très bien, tu me connais, quand il y a des films avec des chapitres, ça me broute. Quand je vois un écriteau de texte qui dit et tu sens que ça va être long, genre le film. Donc voilà, c'est un film à chapitres. Moi je n'aime pas ça. Du coup il y a vraiment plusieurs segments dans le film. C'est un trip.

  • Speaker #1

    C'est un trip. C'est un délire.

  • Speaker #0

    C'est un délire, ce que je lui reconnais indéniablement c'est que c'est super bien filmé et que la photographie est sublimissime On dirait presque des peintures Apparemment il s'est inspiré des peintres flamands Ah ouais ? Voilà donc en plus bien joué t'as même pas... C'est vrai il le dit, donc voilà au niveau photo c'est insane Au niveau acting je reconnais pas Daniel Craig donc c'est super, il a bossé de ouf, tout le monde joue bien Mais ça me touche pas plus que ça, c'est ça qui est étonnant Et alors il y a... plein de métaphores, de symboles et tout et j'ai dû aller voir 15 vidéos YouTube pour comprendre toute la symbolique le serpent qui se mord la queue le mille pattes, enfin il y a plein de trucs Recule du micro s'il te plaît Je te balancerai une tranquille C'est vrai que toi tu l'as bien aimé

  • Speaker #1

    Déjà j'adore la transition que prend Daniel Craig, lui qui jouait un acteur anglais lambda qui faisait du blockbuster Il prend depuis quelques années à contre-courant son image qu'il a de lui Il est en train de se déconstruire complètement Il est, pour moi, il est fabuleux. Vraiment, ça me... On en parlera dans un épisode qu'on ne tisse pas trop, mais pour les Oscars, ça me saoule. Mais vraiment, ça m'énerve qu'il soit snobé. Il n'est pas été nommé, alors que c'est vraiment... Voilà, c'est le rôle... C'est pas le rôle d'une vie, mais il est vraiment incroyable. Il s'est réinventé dans ce rôle. J'ai trouvé vraiment bluffant. Et surtout, face à lui, le jeune qui joue Eugène... C'est quoi son nom, tout à l'heure, au début ?

  • Speaker #0

    Eugène, j'ai plus son nom de famille, mais c'est Eugène.

  • Speaker #1

    Eugène, bon, bref, celui qui joue le... Voilà, le jeune, là, Jude. Et bien il joue dans Outer Banks et ça ma copine m'a dit qu'il était très bon. Franchement dans ce film il joue très bien, les deux ont une complicité telle que ça a tenu la distance et quand bien même ce film est un délire, rien que pour la relation qu'ils ont à l'écran je trouve que ça en vaut la peine. Donc c'est déjà ça, Daniel Craig c'est fait, le fait que c'est très beau tu l'as dit je suis complètement d'accord avec toi. Et aussi Lucas, de plus en plus moi je commence à vraiment bien aimer ce réalisateur parce qu'il y a des thèmes qui reviennent souvent chez lui, on sait que tous les réalisateurs ont un petit thème qui revient. Spielberg c'est l'enfance, Tarantino c'est les pieds, Lucas c'est plein d'autres choses dont l'amour, et c'est de plus en plus l'acceptation de soi et l'estime de soi. Et là dans ce film il a exploré à fond ce dernier sentiment jusque dans ses retranchements, et heureusement qu'il a pris Daniel Craig à l'écran, parce que tu sais pas voir autrement Daniel Craig que James Bond, et prendre un mec qui a cette façade, parce qu'il est encore très bien bâti ce monsieur, ce béton armé joué comme ça, on va le dire un mec... profondément seul, profondément triste et nostalgique et multi-addict en plus, il s'auto-détruit qui n'est pas en phase avec lui-même je trouve ça vraiment brillant après tu l'as aussi dit, c'est un délire, c'est beaucoup moins linéaire que Call Me By Your Name encore moins linéaire que Bonzenol. Mais voilà, c'est un bon film sur l'amour.

  • Speaker #0

    Peut-être le regarder, regarder le seul, regarder le pas avec quelqu'un qui n'aime pas les films un peu chéper.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, après j'ai fait un petit peu de recherche, donc c'est quand même une oeuvre qui était très importante pour Luca Guadagnino, probablement son film le plus personnel ou en tout cas duquel il s'est senti le plus proche, puisque c'est l'adaptation du roman de William Burrough, qui a été en partie vraiment très fort, autobiographique quand même, donc sur aussi cette frustration. à une époque où le fait d'être différent, d'être queer, ce n'était pas du tout vu comme un mot positif. Aujourd'hui, ça a redonné un petit peu... Aujourd'hui, la communauté s'en est vraiment emparée, mais queer à l'époque, c'était vraiment pour les hommes. D'ailleurs, c'est pour ça qu'ils partent à Mexico, parce qu'aux Etats-Unis, il n'y a pas de place pour des gens dont la sexualité serait différente. Et au Mexique, il y a une tolérance qui est un peu plus grande. Et donc, tous ces Amériens qui ont les moyens vont là, parce qu'il y a une scène queer, LGBTQI+, plus développée dans les années 50. On n'est vraiment pas... On est vraiment quand même à un moment. Et l'auteur du roman, c'était pour lui quelque chose de très personnel. Mais avec toutes les... Ce que j'aime bien dans le film, c'est qu'il ne cache rien. Les addictions, l'autodestruction, la solitude, le désespoir de trouver l'amour aussi. Il y a cette phrase incroyable, c'est genre je ne suis pas queer, je suis juste disembodied en anglais. Je ne sais pas comment le traduire. Un petit peu hors de mon corps, je me sens hors de mon corps, je me sens démembré quelque part. C'est un film qui va parler à pas mal de gens. Ça m'a clairement touché. J'avais un problème au niveau du rythme, du chapitrage.

  • Speaker #0

    Il est lent, ça on est d'accord, il est très lent.

  • Speaker #1

    Et du côté drogue. C'est vrai que moi j'ai remarqué les films qui explorent vraiment l'exploration des drogues. Je crois que c'est depuis le trauma de Requiem for a Dream. Les tripes où on les voit vraiment dans tous les effets, même avec des effets spéciaux, ils n'apparaissent pas souvent dans le film mais il y en a au moment du trip de drogue. Ça me bouge. ça ne me touche pas, mais c'est perso et je suis sûr qu'il y a plein de gens qui vont adorer Queer mais c'est typiquement le genre de film,

  • Speaker #0

    c'est un train tu le prends ou tu le prends pas,

  • Speaker #1

    mais tout le monde n'est pas digne à prendre ce train Oh quelle belle métaphore Clairement quoi d'autre à dire sur le film ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'on a fait le tour, parce que moi j'ai terriblement peur qu'on spoil et je pense qu'on a vraiment tout c'est un très beau film, Daniel Craig est incroyable et surtout Lucas maîtrise ça de bout en bout, après pour le contre, c'est lent, c'est délire C'est presque abstrait quoi.

  • Speaker #1

    Oui c'est ça. Probablement que c'est son film le moins accessible de toute la filmo. Vraiment, regardez A Bigger Splash, le remake de La Piscine, c'est ultra facile de rentrer dedans. Si vous n'aviez pas vu La Piscine, le plot twist fonctionne super bien. Call Me By Your Name, c'est hyper enivrant, c'est vraiment un film d'été, on est dans une cigale. Et tu vois, on est au bord de la Méditerranée, je crois qu'on est en Sicile, c'est filmé là-bas. Donc voilà, celui-là je l'ai trouvé un peu presque ésotérique, mais je crois que c'est parce que c'est l'oeuvre de William Burroughs qu'il veut ça aussi. Et ça du coup, première fois.

  • Speaker #0

    T'as un préféré de Lucas toi ?

  • Speaker #1

    Probablement, j'hésite entre Challengers que j'ai vraiment bien aimé, mais probablement que c'est quand même un bigger splash, alors que c'est un remake de La Piscine.

  • Speaker #0

    Moi je dirais mille fois Challengers je crois.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    Challengers. Bref. On l'a parlé dans un podcast si vous voulez voir nos vieilles archives.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est vrai. N'hésitez pas à aller réécouter notre épisode sur Challengers. Eh bien, en tout cas, dites-nous, quel est votre film préféré de Luca Guantanino dont, à mon avis, on n'a pas terminé d'entendre parler ? Dites-nous aussi si ça vous a plu, ce queer. C'est peut-être pas pour tout le monde. Et puis nous, sans plus attendre, on va passer au troisième film de cette sélection, September 5.

  • Speaker #0

    C'est la situation. Les policiers sont partis.

  • Speaker #1

    Les terroristes ont attaqué les athlètes israéliens. La situation de hostage se passe maintenant dans l'Olympique. ABC veut que la news s'envoie. Votre porte est bien au-dessus de votre tête. Nous sommes à 100 km de la place où tout ça se passe.

  • Speaker #0

    Nous sommes les seuls qui sont capables de la télé.

  • Speaker #1

    C'est notre histoire et nous la gardons. Qu'est-ce que je dis aux caméras ? Qu'est-ce que tu veux dire ? Je veux dire, pouvons-nous montrer quelqu'un qui a été coupé sur la télé ? Alors, September 5, c'est un film germano-américain réalisé par Tim Feldbaum, avec Peter Sasgard, avec John Magaro, Ben Chaplin, rien à voir avec la famille Chaplin, j'ai vérifié. Je ne connaissais pas du tout cette histoire des Jeux Olympiques de Munich de 1972. Raconte-nous un peu, qu'est-ce que c'est l'histoire de ce film, presque documentaire, bourré d'archives. De quoi que ça parle cette histoire de 5 septembre et pourquoi le 5 septembre ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, moi j'étais le voir sur un coup de tête, sur les beaux conseils de ma maman. Et c'était un très très chouette film, on va commencer par là. Et devine quoi, moi j'étais pas né en 1972. Et moi non plus. Ah bon ? Non, je savais rien du tout, j'étais complètement inculte d'être fermé à ce genre de nouvelles, mais je ne savais pas du tout ce qui s'était passé en 72. Et tant mieux. On ne peut pas spoiler les films, tant mieux, parce que ce film m'a clairement pris au trip. Donc de quoi ça parle, c'est comment est-ce que la télévision, parce qu'à l'époque c'était en 1972, c'est pas le même délire qu'aujourd'hui, comment la télévision a réagi ? sur une prise d'otage, en fait une des premières prises d'otage

  • Speaker #1

    dans le village olympique pendant les jeux olympiques. Donc toutes les caméras sont braquées, qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Oui c'est ça, et surtout que c'était encore plus drôle, ça on en parlera plus tard dans les détails, mais je voulais le dire dès le début, c'est la régie sport, parce que c'est les mecs qui étaient là pour retranscrire le sport de base qui a dû s'occuper de ça. Donc tout au long du film, il y a quand même des mecs qui disent « Les gars, vous êtes censés retranscrire du basket, qu'est-ce que vous en savez ? D'où il vient ce monsieur ? »

  • Speaker #1

    Oui, d'un conflit géopolitique. Oui c'est ça !

  • Speaker #0

    Non, tu donnes pas d'avis, enfin bref. Mais donc tout ça pour dire qu'on suit toute la journée la journée d'une régie, d'une régie télé. dans le stress, dans l'action, dans le vif, en train de devoir survivre, en train de devoir prendre les décisions à l'instant T. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Qu'est-ce qu'on peut dire ça ? Comment on va régler ce souci ? Et c'est prenant. C'est vraiment chouette parce que ça mixe, en fait, ça prend les codes d'un film documentaire et d'un film de fiction, parce que t'as vraiment l'impression qu'on est une petite souris, en fait, dans cette régie. On est vraiment tout dans un coin et on regarde juste ce qui se passe. Et j'ai bien aimé. Je sais pas toi, moi j'ai bien aimé ce parti pris de on filme des dialogues mais vraiment on prend les codes comme si la caméra était cachée à un moment, on filme quelqu'un depuis sa cuisse vraiment on est à hauteur cuisse alors que les mecs font 2 mètres, tu vois la tête dépasse presque du plan et c'était un parti pris selon moi et c'est le bon pli à prendre parce qu'en plus tout au long du film on ne verra que cette régie ça se pose pas plus que ça mais j'étais un peu frustré en mode est-ce qu'on va voir un peu plus, est-ce qu'on va sortir est-ce qu'on va rentrer dans l'action dans l'éphémère dans le... Allez, le quick win on va dire, entre guillemets. Est-ce qu'on va voir, disons-le, les attentats ? Eh ben, sans trop vous spoiler, on va garder ce parti pris. Et moi j'ai adoré.

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai que c'est difficile de parler du film sans spoiler. Déjà parce que c'est basé sur une histoire vraie évidemment, qu'on ne connaissait pas. Quand j'en ai parlé à mes parents, ils nous ont dit « Oui c'est vrai, moi j'avais 10 ans, j'ai vu ça à la télé. » Moi aussi !

  • Speaker #0

    Je suis presque fait engueuler moi.

  • Speaker #1

    En septembre 2, ouais ouais. Donc tout le monde regardait. Et puis il faut bien imaginer que c'était la première fois que les Jeux Olympiques étaient à nouveau organisés en Allemagne. Après les fameux ou les infameuses Jeux Olympiques de 36 dans le stade de Berlin en plein nazisme avec Hitler qui salue tout le monde, tous les athlètes qui lèvent le bras, tu vois bien le bac. À l'ancienne quoi. À l'ancienne et du coup les Allemands étaient dans un truc, ils voulaient absolument tourner la page et donc ils ont fait ces Jeux Olympiques à Munich. Ce qui s'explique c'est qu'il y a peut-être eu même du laxisme dans la sécurité parce qu'ils ne voulaient pas du tout une demi-seconde donner cette image qui leur collait encore à la peau d'une police très présente, d'un militarisme présent. Donc il y avait un côté presque... angélique des allemands à ce moment là et ça explique aussi pourquoi les personnes qui ont pu faire l'attentat, les otages etc ont pu rentrer comme pour rire dans les enceintes des athlètes alors que tout le monde prévenait que c'était l'endroit pour faire un attentat et donc cette histoire est dingo, il y a un reportage que je vous encourage à regarder sur Arte aussi ou sur Youtube en rediffusé parce que c'est vraiment une histoire de fou moi je ne connaissais pas, c'est incroyable ça ne pourrait plus vraiment avoir lieu aujourd'hui comme ça dans ces conditions là prise d'otage en direct filmée, 900 millions de gens qui regardent partout dans le monde ... Une police allemande qui ne sait pas trop comment réagir. La régie sport, on leur dit, « Hey Billy, tu veux bien couvrir le truc ? » Mais tu ne donnes pas d'expérience. Non,

  • Speaker #0

    c'est eux qui ont pris l'initiative.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    « T'inquiète pas, t'inquiète pas, on s'en occupe. On s'y connaît en conflit israélo-palestinien. »

  • Speaker #1

    Et donc, c'est un super thriller, en fait. Donc, vraiment, vraiment incroyable. Après, moi, la première moitié du film, j'étais un peu genre, « Ouais, ok, d'accord, je vois, ça fait un peu BFM TV sous Coke. Ok, super. » Mais alors, par contre, deuxième partie du film, quand les trucs s'emballent, là, c'était merveilleux.

  • Speaker #0

    Ah ouais, moi, ça m'a pris directement. Moi, c'est... Comment je vais dire ça ? C'était chouette parce que c'est un film qu'avec des secondes couteaux. C'est que des mecs, des très bons acteurs. Attention, ne me faites pas dire ce que j'ai dit.

  • Speaker #1

    John Magaro est un petit peu connu. Oui, il jouait dans The Big Short.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est de là que j'avais vu. J'ai bien aimé ce film. Bref. C'est que des mecs qui sont très forts. On sait ce qu'ils valent, mais c'est jamais des mecs qui ont goûté la gloire des paillettes et je pense pas qu'ils le veulent. Peter Sassgaard aussi, pareil. Rien à voir avec Alexander. C'est un autre. C'est pas la même famille. C'est que des secondes couteaux et ça se voit avec... enfin c'est pas que ça se voit à l'écran mais c'est aussi tout le monde se répartit très très bien, il n'y a pas de personnage principal, il n'y a pas de pivot il n'y a pas de mec qui relie les uns aux autres, c'est vraiment on suit une équipe TV on sait exactement qui fait quoi tout du long et chacun apporte sa patte, chacun apporte son autre scénario, chacun prend ses responsabilités et on va les suivre ensemble et certains personnages étaient presque attachés t'as l'impression qu'ils sont vraiment des journalistes de l'époque t'as raison que si tu mets un gros Jake Gyllenhaal au milieu du truc

  • Speaker #1

    T'as cette pensée d'incrédulité qui marche pas Il est trop gros comme ça C'est trop une sarde,

  • Speaker #0

    tu peux pas mettre un Daniel Craig Ou un Brad Pitt en rédacteur en chef

  • Speaker #1

    Je pense que c'est fait exprès de la part du réel D'ailleurs ce sont deux Jérémy Léa n'a pas fait grand grand chose C'est un réalisateur suisse Très bien, très très bien,

  • Speaker #0

    bien filmé Et surtout il ne prend aucun parti Il te donne plein de pistes Il te donne plein de combats à mener par ci par là Mais il n'en prend aucun parti Il n'en creuse aucun Il donne plein de pistes et fait « débrouillez-vous, moi je veux juste faire un film sur des journalistes, donc je vais faire comme si j'étais un journaliste. » Je trouve ça un bon journaliste, soit dit en face. Vraiment, ça m'a fait penser à Civil War, ce film. Je ne sais pas si tu te rappelles de ce film. Si finalement, tu l'as d'office, tu te rappelles d'office, c'était à 24. C'est vraiment ces gens qui arrivent à retirer leur humanité, qui appréhendent les choses avec... cynisme et machinisme genre ok, on va faire comme ça, on enchaîne on n'a pas le temps de prendre des décisions, on n'a pas le temps d'avoir des sentiments, on enchaîne et après seulement on prendra le temps de parler et ça j'ai trouvé ça très fort parce qu'il nous l'a fait ressentir voilà, enfin bref, on recommande très fort.

  • Speaker #1

    Yes, bon ben n'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de ce septembre 5 et nous, ouh j'ai hâte, je vois ce qui suit dans mon déroulé de l'émission ça va être le moment, ça fait très longtemps que je ne vous avais plus amené une petite pépite du passé, on va vous parler de Rounders

  • Speaker #0

    Ok, je... Qu'est-ce que c'est que le limite ?

  • Speaker #1

    C'est 20 dollars. D'accord.

  • Speaker #0

    Vous avez vu la moitié de la main ? Comment vous nous avez betté ? Nous savons ce que nous faisons, et nous savons ce que vous faisiez. Comment vous savez ce que nous faisons ? Eh bien, vous étiez en train de chercher ce troisième 3,

  • Speaker #1

    mais vous avez oublié que le professeur Green a foldé le 4,

  • Speaker #0

    et maintenant vous le représentez,

  • Speaker #1

    vous l'avez.

  • Speaker #0

    Le DA a fait ses deux pairs, mais il sait qu'ils ne sont pas bons ici. Et M. Eisen est juste fulgurant,

  • Speaker #1

    et il espère que ses queens vont se battre. Alors, rounders, pour le petit bitch, as du poker, Mike McDermott perd toutes ses économies en une seule nuit. Il décide alors d'arrêter les cartes et de reprendre ses études de droit. Mais quand Warm, son vieil ami, sort de prison, Mike doit faire un choix. Pour l'aider à racheter ses dettes, il va être obligé de replonger dans les cartes, retrouver le goût, jouer gros, Fréquentez les Rounders, ces implacables joueurs de poker professionnels. Voilà, c'est un film de John Dahl. Je pense que beaucoup de gens ne connaissent pas ce film. En tout cas, moi, je l'ai découvert sur le tard avec Matt Damon, Edward Norton. On fait un lien avec Edward Norton du début. Gretchen Moll avec Femke Jensen. C'était l'actrice en X-Men aussi. Avec John Torturo, avec John Malkovich. C'est Jean Grey. C'est Jean Grey dans les X-Men. C'est une première génération. Yes. et actrice hollandaise.

  • Speaker #0

    La femme de Liam Neeson dans Tekken.

  • Speaker #1

    Et tout à fait, tout à fait. Ça fait de quoi.

  • Speaker #0

    C'est vraiment un truc de bonhomme là.

  • Speaker #1

    Voilà, on est entre burnes, on peut parler de Tekken. I have a very specific set of skills. I will find you and I will kill you. Bon très bien, et non mais surtout John Torturo aussi, dont je suis un petit peu complètement obsédé par John Torturo depuis que je l'ai découvert grâce à la série Severance, on en parlera un peu plus tard.

  • Speaker #0

    C'est le gars dans Transformers.

  • Speaker #1

    Ça je ne sais pas, non. Si, si,

  • Speaker #0

    si, il joue le savant fou dans Transformers.

  • Speaker #1

    Génial. Voilà. Bref, donc ce film, vraiment, moi j'adore, donc c'est probablement le meilleur film qu'on ait fait sur le monde du poker. Clairement, ça se pose là, tu veux bien ? Pardon, pardon. Je vais vous rentrer sur ce que je dis, bon bon, ça va. Pardon. Non, non. Et pourquoi j'adore ? Parce que vraiment, on est vraiment au moment où des acteurs comme Matt Damon, Edward Norton, ils sont au max. Enfin, vraiment, on n'est pas très loin des années Fight Club. On n'est pas très loin de... On avait parlé de l'incroyable Mr. Ripley. Enfin, voilà, c'est vraiment... Ils sont merveilleux, franchement. John Malkovich, cet accent russe, je ne sais pas si j'aurai le temps de glisser dans le montage, mais... So, that's it.

  • Speaker #0

    Just like a young man coming in for a kveki.

  • Speaker #1

    talent pour ça, c'est un petit peu vie normale versus vie de passion vie pour ce en quoi t'es bon, il y a vraiment cet aspect là il y a plein de citations du film qui donnent un petit peu envie de se sentir pousser des ailes et donc vraiment c'est merveilleux, mais toi, mon bon Sacha, quand je t'ai mis ça sur ton assiette, qu'est-ce que t'as pensé de Surrenders ? Est-ce que tu l'avais déjà vu ? Qu'est-ce que t'en as pensé ?

  • Speaker #0

    Je ne l'avais jamais vu, alors sur papier ça va l'air incroyable je dois avouer que je suis quand même... Finalement, je suis un peu déçu de ce film. Oh non ! Attends, laisse-moi t'expliquer. En fait, le problème avec ce film, selon moi, c'est qu'il reprend tous les codes du film de sport. Mais une fois que tu as compris qu'il a repris ces codes, tu sais très bien qu'il n'y a pas le choix, il va devoir passer par un schéma, il doit passer par des étapes d'un film de sport, on les coche toutes vraiment. Une fois que tu as compris ça, tu vois tout venir. Et c'est dommage, parce que tu apprécies beaucoup moins le développement de personnages que Eddard Norton et Matt Damon développent. Mais donc du coup, une fois que j'ai compris que je ne pouvais pas spécialement apprécier le scénario, je me suis concentré sur le reste. Déjà, j'adore la façon dont ce monde est dépeint. C'est glauque, c'est noir, t'essaies de te faire croire qu'il y a une gloire là-dedans, alors que pas du tout, c'est vraiment macabre. Et ça, j'ai vraiment bien aimé la façon dont c'est retranscrit Norton et Damon, tous les deux des personnages diamétralement opposés. Comment est-ce qu'ils arrivent dans ce monde ? Il y en a un pour lui, comme tu l'as dit, c'est une façon de s'amuser, c'est une façon de se sentir vivre, et l'autre, c'est une façon... de vivre aussi mais pas de la bonne façon, c'est une façon pour lui de toujours vivre, toujours être dans la malsainité, toujours essayer de se refaire en mettant toujours lui en premier rang et pas les autres toujours en faire passer son ego et c'est très intéressant la façon dont il approche le monde.

  • Speaker #1

    Et avec la grosse différence que Edward Norton il triche aux cartes c'est clair et donc il utilise des techniques pour vraiment tricher les mains alors que Matt Damon lui est un joueur qui ne triche pas mais qui par contre lit extrêmement bien les joueurs donc lui il a un talent on va dire pur, l'autre a un talent aussi évidemment, les deux savent play the man le poker on sait bien que c'est plutôt jouer l'homme que jouer les cartes mais par contre Edward Norton lui il triche et Matt Damon n'est pas d'accord avec ça donc c'est deux visions du jeu Il y en a un qui voudrait carrément faire ça et faire de la...

  • Speaker #0

    je ne savais même pas qu'il y avait un championnat du monde de poker

  • Speaker #1

    Tu n'as jamais entendu parler de Patrick Bruel ?

  • Speaker #0

    Patrick ?

  • Speaker #1

    Patrick ?

  • Speaker #0

    Franchement ça m'en a cassé la voix quand j'ai appris qu'il faisait le poker

  • Speaker #1

    Elle est technique celle-là Mais bref,

  • Speaker #0

    pour revenir rapidement John Malkovich qui cabotinait Très drôle, il fait ça bien. Matt Damon est un peu trop... Je dirais pas insipide parce que c'est méchant, il est un peu trop... J'arrive pas à pas être méchant, il devrait aller plus loin. Trop lisse. Exactement, il devrait aller plus loin. Et une fois de plus, ça c'est ma copine qui me l'a fait remarquer, Edward Norton, et concrètement un des meilleurs acteurs de cette génération. Et elle l'a dit, ce mec joue vraiment très bien avec ses yeux. Tu vois, je l'avais parlé pour le Complete Unknown, en un regard il faisait la bonté, la gentillesse, c'est vraiment... vieux tonton qui a envie de prendre un cookie, un verre de lait et il va tapoter l'épaule.

  • Speaker #1

    Ou un oreo.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça et c'est à la cool quoi. Là par contre il crie la malsénité la malhonnêteté, je vais tout te voler. Et pourtant j'ai l'air sympathique.

  • Speaker #1

    On a envie de le baffer. On a envie de lui foutre des tartes.

  • Speaker #0

    Et pourtant il arrive à le rendre un peu attachant dû à son background.

  • Speaker #1

    Son background.

  • Speaker #0

    Enfin bref.

  • Speaker #1

    Non mais très bien. Ça faisait longtemps que je l'avais sur le grill ce petit rounder. Honnêtement ça doit faire peut-être un an qu'il est dans mon pipeline de vous l'amener comme une pépite.

  • Speaker #0

    Tu dois pas hésiter.

  • Speaker #1

    Je sais, je sais, mais on a chaque fois à faire des choix dans cette émission. Vraiment, moi, je crois que la raison pour laquelle j'adore ce film, c'est aussi parce qu'il y a énormément de scènes qui sont très regardables juste comme ça. Franchement, à la limite, si vous n'avez pas le temps de le voir, prenez vraiment le temps de regarder sur Youtube certaines scènes. La première scène avec Malkovich, la scène avec les juges au début. très vite en team, quand il plie tout le jeu en mode tac tac tac, je sais ce que chacun a dans sa main et qu'en fait ils sont bluffés le verre de gin qu'ils prennent avec le juge où il y a justement cette phrase où le juge va lui dire écoute we cannot run from who we are destiny chooses us donc c'est vraiment ce truc, voilà, c'est on peut adhérer ou pas à ce principe là mais à un moment donné, peut-être qu'on parfois on s'est senti dans la vie où tu sens que t'as quelque chose dans lequel t'es bon mais en fait peut-être que c'est peut-être pas le truc qui est bien considéré par la société c'est peut-être pas le ... tu vois le truc où tu te dis c'est pas safe et donc je trouve que ce film là il te donne envie alors oui c'est les cartes mais ça pourrait être autre chose ça pourrait être tous les films de sport tous les films de sport ça pourrait être un acteur porno qui a envie de faire ça de sa vie et c'est pas du tout bien considéré parce qu'il y a un vrai côté underground le film parlerait du monde du porno ce serait exactement la même chose le film parlerait d'une passion, t'as envie de collectionner tel objet dont tout le monde te regarde c'est naze, tu deviens le meilleur là-dedans enfin C'est des passions un peu underground que la société n'accepte pas et finalement c'est la destinée qui te choisit, c'est pas tellement toi qui peux choisir ta vie. Pourtant il essaye de reprendre ses études, mais il n'y arrive pas, il ne retient pas les textes, il ne sait pas le faire.

  • Speaker #0

    Le pire c'est qu'il y arrive mais il n'aime pas.

  • Speaker #1

    Pas vraiment, tu te souviens de l'audition ? Oui mais c'est parce qu'il a repris à côté le poker. Bon en tout cas dites-nous si vous connaissiez ce Rounders de 1998 et n'hésitez pas à nous dire si vous avez aimé ce film. Ouh, sache ça, je vois ce qui suit dans la line-up, ça va être le moment tant attendu. La crème de la scène, le floor is yours.

  • Speaker #0

    Alors alors alors, aujourd'hui vu qu'on est que deux, on va quand même exploiter le fait qu'on est un duo et on va se faire un petit match, un petit match de tennis, Martin et moi, pour ce qu'on a appelé le clash of tatanes. Parce que, aujourd'hui, pas de place au sentiment, pas de place au développement de personnages, rien du tout, place au beigne, aux droites et aux hypercutes.

  • Speaker #1

    Pas de respect pour les croissants. Pas de respect pour les croissants,

  • Speaker #0

    non pas de pitié pour les croissants, attention ta ref. C'est vrai que tu es né il y a 600 ans.

  • Speaker #1

    C'est la première tatane perdue.

  • Speaker #0

    Comme vous avez compris, tous les coups sont permis ici. Ça va être une crème de la scène, mais version bagarre. C'est-à-dire qu'on va tous les deux faire trois petits sets. Trois petits matchs. Je vais te dire une de mes scènes de bagarre. Attention, c'est ça le thème, la scène de bagarre préférée. Tu vas me dire la tienne. Et à la fin, on va devoir être objectif. On va devoir dire, ok, la tienne est la meilleure. Non, je pense que la mienne est la meilleure. Et c'est un match en trois sets. Donc à la fin, il y en a un qui gagne.

  • Speaker #1

    Ou pas. Ou pas,

  • Speaker #0

    attention. Parce qu'on peut dire égalité s'il y a vraiment... On a préparé du très très lourd. Et donc, sans plus attendre, passons au premier set. Je vais, si ça ne te dérange pas, je prends le service et je vais envoyer ma première bagarre.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Pour ceux qui aiment bien la bagarre pure, la bagarre avec les points, j'ai un excellent film pour vous, ça s'appelle Warriors, porté par Tom Hardy et Joel Edgerton. J'adore. Incroyable ce film, vraiment incroyable. Il y a plein de bagarres dont je pourrais parler, mais ma bagarre préférée, c'est la tatane de revanche. C'est-à-dire qu'au début du film, il y a Tom Hardy qui est... vraiment Tom Hardy brut, tu retires toutes les émotions de Tom Hardy, c'est lui, c'est un ours quoi, il va s'entraîner dans sa salle de gym et il y a à côté de lui un pro MMA fighter, parce que c'est un film de MMA, qui est en train de boulier quelqu'un, qui est en train de se défouler sur un petit qui a rien demandé, Tom Hardy montre, le défonce, c'est pas un spoil parce que c'est la pub de ce film, il le défonce. Et donc tout au long du film, c'est pas l'arc principal, mais tout au long du film on build up cette bagarre, cette revanche et quand la revanche arrive, ça fait du bien parce que... Ah je m'en fous, je vous la spoil, elle est incroyable parce que le mec, le méchant qui est une Iroquoise, parce qu'il est très méchant, arrive, ça va pas se passer comme avant, tu vas voir je vais te battre, tu t'attends à un combat tantesque, pas du tout, il le met par terre, s'il baigne, le combat est fini, c'est incroyable, c'est tellement jouissif, voilà tu es le méchant, tu n'as pas droit à plus, tu as besoin à 4 baignes, pas plus de temps à l'écran et on passe à autre chose, je trouvais ça incroyable.

  • Speaker #1

    Et alors petit point aussi que je dois donner sur ce film de Warrior, il y a... Nick Nolte qui joue le père alcoolique.

  • Speaker #0

    Qui a eu un Oscar pour ce film d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Il y a ce Ausha incroyable. C'est une bonus dans ce film qui vraiment, allez voir Warrior si vous avez l'occasion de le rattraper. Très très bonne première tatane, à mon tour. Alors, j'ai mes trois Pokéballs en main, laquelle je sors en premier pour essayer de contrer ce Warriors. On va commencer avec Ipman.

  • Speaker #0

    Ipman, Pokémon de type combat, art martiaux.

  • Speaker #1

    Ip Man, je ne sais pas si vous êtes beaucoup à connaître ça, Ip Man c'est un film qui parle avant tout d'un art martial qui s'appelle le Wing Chun, qui est une espèce de Kung Fu. Et on est en pleine invasion du Japon, enfin invasion du Japon vers la Chine quoi. Et donc il y a, et je vais faire très très court parce que c'est quand même parler de Tatan, il va y avoir cette scène qui va mettre en présence le Ip Man du coup, qui est un personnage qui a vraiment existé, qui lui utilise le Wing Chun pour se battre face à la puissance brute du... du karaté japonais. Et donc sur Tatami, ça se tatanise énormément. Et le gars exactement, qui est joué par Donnie Yen, notre hipman, d'ailleurs il y a quatre films, c'est vraiment très très beau. Au niveau chorégraphie, on est probablement sur un des trucs les plus esthétiques et les plus jolis, notamment parce que Donnie Yen, il maîtrise un petit peu déjà de base. Ce qui est intéressant dans Hipman, c'est que chaque fois, le Wing Chun de Donnie Yen versus une autre forme de tatan. Donc dans le premier, on va parler que du premier là, c'est le karaté japonais. Dans le deuxième, vous avez la boxe. anglaise avec une brute épaisse occidentale du UK, je ne sais plus d'où il vient dans le troisième tu es encore sur autre chose et le quatrième c'est encore un énième sport d'un militaire russe qui met d'autres types de tatanes, genre Kraft Maga, je ne sais pas quoi donc en fait c'est un truc où à chaque fois le Donnie Yen va devoir s'en sortir avec un truc qui a l'air d'être tout mignon parce que vraiment le Kung Fu tu sais c'est un petit peu c'est très les petites mains, les petites clés sur le bras, je fais beaucoup de gestes c'est pas très radiophonique, on n'est pas sur une grosse mandale de karaté qui casse des planches tu vois Et donc c'est vraiment très très bien, notamment cette scène sur Tatami qui est le combat final entre Karate versus Hipman Donnie Yen. Je ne vous le révèle pas, mais allez voir ce Hipman. Je sais que certains sont disponibles sur Prime, peut-être pas les quatre, mais foncez là-dessus, c'était ma Pokéball.

  • Speaker #0

    Je pense sincèrement que là, tu as utilisé ma tendresse, mais tu as gagné ce round. Parce que autant Warriors est une très belle scène et apporte beaucoup, les bagarres de Kung Fu, ça gagne toujours. Surtout avec Donnie Yen, je pense que tu as gagné ce round.

  • Speaker #1

    Allez, tu es bien gentil, on aurait mis balle au centre. Non,

  • Speaker #0

    Il ne faut pas déconner. La bagarre de Kung Fu, il y a toujours un petit... Tu gardes la balle et c'est à toi de servir.

  • Speaker #1

    Deuxième Pokéball. Ippman revient. Je lance Mission Impossible Fallout. Tom Cruise versus Henry Cavill dans une toilette de boîte de nuit.

  • Speaker #0

    Henry Cavill moustache.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Le fameux Henry Cavill moustache dont les reshoots dans Superman sont dégueulasses. Pour ceux qui ont la ref. On n'a pas le temps d'expliquer pourquoi c'est une ref. Non, c'est incroyable. Notamment parce qu'ils ont mis 15 jours à la tournée. 15 jours à tourner rien que ça c'est incroyable, elle dure déjà assez longtemps donc contexte boîte de nuit, bagarre et donc vous avez Tom Cruise et Henry Cavill qui team up contre les méchants qui sont là à ce moment là, pourquoi la scène est cultissime ? Et bien notamment parce que vraiment Henry Cavill on l'avait jamais vu dans ce genre de rôle là et puis c'est ça qui a donné un des trucs les plus mimés et gif, c'est le fameux reload le reload de ses énormes bras ce qui sort de Superman à ce moment là, il a des énormes bras et en fait il fait un truc où juste Il a pris une tatane, il se relève et alors il fait une espèce de roulement d'épaule comme s'il rechargeait les guns de ses deux épaules.

  • Speaker #0

    Il tique son costard, il tique son blazer, bain droite, main gauche.

  • Speaker #1

    Et ce truc est improvisé et il faut le voir pour le croire. C'est devenu hyper culte parce que personne ne lui a demandé de faire ça. Et donc qui dit hyper culte dit hyper cute. Et franchement, cette chorégraphie c'est vraiment très très très bien.

  • Speaker #0

    Et ce qui est très drôle c'est qu'ils sont assez contraints. T'as Tom Cruise qui est concrètement dans l'art du tueur en série. Et Henry Cavill qui a quand même la classe de la boxe anglaise et qui quand même… Ils ont un peu du mal face à ce méchant. Mais bref,

  • Speaker #1

    c'est nous les méchants.

  • Speaker #0

    C'est nous les méchants très méchants. Et moi, je vais reprendre la balle et je vais tout de suite enchaîner avec, pour moi, une des meilleures bagarres de tous les temps, qui a aussi, qui n'a pas mis 15 jours, mais qui a mis 6 mois de préparation. Je parle évidemment, pour tous ceux qui ont vu Kingsman 1, je parle de la scène de l'église.

  • Speaker #1

    Hey, what's your problem ? I'm a Catholic whore. I feel very ponderous about a wedlock with my blood.

  • Speaker #0

    Le mari juif travaille dans une clinique d'abortion militaire. Donc, accueillez Satan et avez une bonne soirée. des agrames, une église remplie de chrétiens très sur les dogmes, très axés sur la religion elle-même, et concrètement qui ne sont pas du tout tolérants, on va dire ça comme ça. Et donc du coup, d'un seul coup, tu ne sais pas pourquoi, parce que rien ne te prévient, ça part en zine. Et ça part en énorme combat à mort. Et c'est très drôle parce que tu vois que Colin Firth, qui est aussi un espion, doit faire preuve de plus en plus d'ingéniosité pour tuer les gens, pour les buter. À un moment, il prend un pieu, il prend un banc, puis il n'a plus de... de balle donc il envoie ses grenades sur des braves civils c'est génialissime c'est vraiment une chorégraphie une petite partition c'est incroyable et je vais pas spoiler à la fin parce qu'elle mérite d'être vue mais cette scène peut être prise hors de son contexte, ce sera toujours aussi génialissime

  • Speaker #1

    Bon j'avoue, le point est pour toi sur celle-là Je pense C'est mieux que même s'il y a le gun reload C'est clair que l'église Kingsman c'est juste monstrueux Très bien, garde la main pour ta dernière Pokéball de la soirée Tatane.

  • Speaker #0

    Merci de me rendre la balle quand même. Et pour ce dernier set, je vais utiliser la nostalgie. Je pense que les peu de personnes qui pensaient que j'étais un cinéphile vont se l'admettre et enfin le reconnaître pas du tout. Parce qu'avec mon dernier exemple, je suis le tu. Moi, je vais vous proposer Avengers Endgame. Alors, il y a plein de bagarres dans ce film. Je ne vais pas vous mettre l'apothéose, je vais vous mettre l'instant juste avant. Parce que moi j'ai fait tous les Marvel de 2008 à 2022 je crois, bref, quand c'était encore bien, voilà j'ai le droit d'être un peu relou là-dessus quand c'était encore bien, il y a eu un vrai build-up de trois personnages qu'on suit tout du long, Captain America, Iron Man et Thor, et les trois, on peut, à la fin c'est des copains, on les connaît, on sait comment ils réfléchissent, on sait comment ils réagissent, et ça il y a quand même une pureté de l'écriture parce qu'à chaque fois, ils s'y tiennent à ce qui a été fait dans chaque film pour ces trois personnages. Tout le monde n'a pas eu le même traitement de faveur mais eux oui, mais bref. Ils arrivent et à trois, ils vont taper tête contre Thanos. Les trois le disent, cette bagarre n'a aucun sens.

  • Speaker #1

    Contre Tatanos.

  • Speaker #0

    Contre Tatanos. Les trois le disent, cette bagarre n'a pas de sens, on devrait faire autre chose. Mais les trois, tu le sais parce que tu t'es attaché à ces personnages, ils ont besoin de cette bagarre. Tony Stark, il veut venger Peter Parker. Captain America, c'est juste un mec droit et il veut juste sauver la plupart des gens. Et surtout, il a été blessé dans le 1. Et Thor, c'est à cause de lui que... Il a perdu son ego, il a perdu sa superbe, il a un vrai redressement de personnage, qui ne sera pas respecté après, mais bon, soit. Les trois ont besoin de foutre une énorme Tatan à Thanos, et c'est aussi à ce moment-là que Katana America... Quand tu crois que la Tatan est finie, quand tu crois qu'ils ont perdu, on va appeler les renforts, non, ça redémarre, parce que Katana America, tu le savais, il prend le marteau de Thor, et il lui met une Tatator,

  • Speaker #1

    une

  • Speaker #0

    Tatanator, dans la figure, c'est incroyable. Vraiment, cette scène de combat n'est pas très longue, mais elle est jouissive. Elle fait du bien, et elle... clôture l'arc narratif de plusieurs personnages.

  • Speaker #1

    Aïe, aïe, aïe, c'est excellent. Tu as sorti la cavalerie de la tatane, mais c'était sans penser sur mon dernier Pokémon. Malheureux. Je t'annonce Keanu Reeves dans Matrix 1. La première scène, j'aurais pu en prendre plusieurs, évidemment, mais je prends celle que je trouve la plus pure, c'est celle dans le dojo face à Morpheus. Dans le dojo. Avec la musique électro. La première fois, ça commence, on lui a téléchargé le Kung Fu dans la tête. Là, vous voyez bien cette scène. Je connais le Kung Fu. I know. Kung Fu et la réponse de Morpheus c'est Prove it ! Ils se connectent dans la matrice, ils sont dans ce dojo complètement virtuel avec notamment cette phrase après multiples tatanes genre tu penses que c'est de l'air que tu respires et là t'as ton cerveau qui explose que t'es là mais en fait je suis dans un truc virtuel, les limites physiques ne me concernent pas, c'est juste sublime, en fait faut imaginer c'est sorti en 99 alors je dois l'avouer si je l'ai pas déjà dit dans ce podcast c'est mon film préféré, Matrix 1 si je dois prendre un DVD sur une île déserte je prends Matrix 1, y'a tout dans Matrix 1, c'est juste trop bien ... Et vraiment cette scène là, il y a aussi celle avec la Jean Smith plus tard, mais celle là avec Morpheus, Laurence Fisburn, Keanu Reeves, c'est voilà. En fait je crois que moi un des trucs qui a joué dans ma sélection de Pokéball de Tatane, c'est que j'aime pas trop quand l'action est trop coupée. J'aime quand on montre vraiment les chorégraphies, quand c'est une danse, quand c'est vraiment fait par des gens qui aimaient ça, qui sont des professionnels. D'ailleurs un des cascadeurs qui remplaçait Keanu Reeves pour certains moves les plus techniques c'était Chad, Chad Helski. j'arrive jamais à bien le dire, qui est en fait le réalisateur des John Wick depuis. Donc c'est le gars qui avait suivi un peu dans l'ombre, qui faisait un petit peu les choses, qui était déjà l'expert technique pour les kung-fu, qui est maintenant devenu le réalisateur. Donc c'est pour ça aussi que ce Matrix est trop bien. Après, il en existe des tonnes de scènes. Il y en a avec le protecteur de l'oracle dans le 2, il y en a avec les multiples agents Smith, il y a même dans le 3 le grand finish sous la pluie avec un Smith aussi qui est génial. Voilà.

  • Speaker #0

    J'aime bien cette scène parce que ça donne le ton pour tout le reste de la trilogie Je la trouve plus pure et plus simple ça t'explique les fonctionnements de la matrice ça te donne la relation que Neo et Morpheus vont avoir en fait ça te pose les bases concrètement et puis surtout parce que c'est comme vachement sérieux de voir tout ce kung-fu le moment où il saute et je sais pas pourquoi les frères à l'époque décident de arrêter l'action et on va tourner la caméra vraiment ils se sont fait plaisir et ça se ressent parce que c'est vraiment une scène de tatane pure.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est la meilleure tatane. Ils sont plus sur un tatani.

  • Speaker #0

    Ils sont plus sur un tatani, mais des tatanes volantes.

  • Speaker #1

    Non, c'est dur à départager parce que Avengers Endgame, c'est hyper... C'est la cavalerie alors que le dojo est plus intime. Je sais pas toi, mais balle au centre sur celui-là. C'est dur parce que on te demande à se faire de crancher.

  • Speaker #0

    C'est un conflit générationnel parce que moi, si je demande à ma génération ok, on adore Matrix, mais on va dire Marvel parce qu'on a vu, comme je t'expliquais, on a tout vu grandir. Si par contre j'avais eu 50 plus, je pense que j'aurais dit Matrix aussi. Juste parce que le fait que cette trilogie est incroyable. Écoute, je...

  • Speaker #1

    Laissons les auditeurs trancher peut-être.

  • Speaker #0

    On va laisser les auditeurs trancher.

  • Speaker #1

    Et puis surtout qu'ils nous amènent leur pépite, leur tatane.

  • Speaker #0

    Leur tatane préféré.

  • Speaker #1

    Clash of Titans quoi.

  • Speaker #0

    On peut revenir avec un maximum de tatanisme.

  • Speaker #1

    Surtout qu'il en reste plein, ça a été super dur de trancher. Franchement on a pensé à d'autres. Il y a Daredevil la série, ça a coûté... Oui, je parle pas,

  • Speaker #0

    tu vas balancer tes Pokémon.

  • Speaker #1

    Il y en a tous les Pokémon, j'en ai encore autour de la ceinture. Bref, on espère que ça vous a plu cette crème de la scène. Nous, on arrive à la fin de cet épisode, mais pas avant de vous parler de nos coups de cœur du moment.

  • Speaker #2

    Bref, ça y est, j'ai 40 ans. Bon,

  • Speaker #1

    il faut surveiller l'hypertension et le diabète.

  • Speaker #2

    Pourquoi j'ai quoi ?

  • Speaker #1

    40 ans.

  • Speaker #2

    Merde. Quoi ? Avec ma meuf, tout va pas se passer comme prévu. Avec mes potes, tout va pas se passer comme prévu. Mais lâche-moi ! Et avec ma famille, tout va pas se passer comme prévu. On va te battre ! J'ai une nouvelle coloc, j'ai du mal à cerner.

  • Speaker #1

    Il est à toi le fromage dans le frigo ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est un fromage de chêne.

  • Speaker #1

    Merde, ton fromage de merde !

  • Speaker #2

    Autour de moi, tout le monde a évolué. Enfin, presque tout le monde. Les autres, ils se sont mariés, ils ont fait des enfants, ils ont fait des vrais choix et ont changé de vie. C'est à toi Bertrand ! Moi, je fais les mêmes erreurs en boucle.

  • Speaker #0

    Avec le temps, avec la vie, avec les contre-temps, les chemins divergent, on pense à autre chose, on part vers quelque chose d'autre, l'aventure, qu'est la vie, nous emmène autre part, et hélas, on perd parfois des personnes de vue. C'est dommage, parce qu'on les aimait bien, mais voilà, on a les emplois du temps différents, et avec le temps, le feu s'estompe et l'amitié disparaît tout doucement. Et d'un seul coup, on recroise cette amitié, on recroise ce feu rejailli, et on est très content d'avoir des nouvelles, et c'est comme si on ne s'était pas quitté, on catch-up très rapidement. Et finalement on passe un très bon moment, on se demande pourquoi est-ce qu'on n'a pas entretenu ce feu. Et ben ça, c'est la saison 2 de Bref. J'ai vu toute la saison 1, déjà à l'époque, c'était le commencement de Youtube, c'était le prime de Youtube, c'était incroyable. Et la saison 2 va plus loin. La saison 2 est encore plus forte parce qu'elle respecte l'ADN de la saison 1, elle respecte ses personnages, elle respecte ses acteurs, elle respecte ses idées. Elle va encore plus loin, elle nous propose 6 épisodes de 40 à 45 minutes sur Disney+, s'il vous plaît, c'est vraiment un bijou. Même si vous n'avez pas vu la saison 1, vous allez adorer. C'est pur, c'est terriblement bien écrit par Ken Kourjoudi-Navaud. S'il vous plaît, n'hésitez pas, c'est un régal cette série.

  • Speaker #1

    Grâce à la recommandation de Jess d'il y a quelques semaines, la série Severance, je suis tombé vraiment amoureux de l'acteur et réalisateur John Torturo. Et c'est fou parce que probablement que vous le connaissez bien, parfois on a des lacunes, moi je voyais pas qui c'était. Je me suis rendu compte qu'il y a un monde autour de cet acteur, ce réalisateur, et notamment je vais vous parler d'un petit film qui pourrait être un jeu, je ne sais pas te le dire, parce que je vais vous parler d'un film qui a fait 20% au Rotten Tomatoes, qui a coûté 5 millions, on en a rapporté 65 000 dollars, c'est un crash monumental ! Je vais vous parler d'un film sorti en 2019 qui s'appelle The Jesus Rolls. Alors, The Jesus Rolls, c'est un petit spin-off du Big Lebowski, c'était un personnage qui jouait au bowling dans le Big Lebowski, habillé tout en mauve, et c'est un personnage qui a l'air très anecdotique dans le Big Lebowski, mais c'est un spin-off de ça, mais qui aurait fait... L'amour avec les valseuses de Bertrand Blier. Parce qu'il le dit, c'est une adaptation américaine des valseuses avec Audrey Tautou, avec Bobby Cannaval, avec Suzanne Sarandon, John Hamm et même Christopher Walken. Hop hop hop, on revient sur Severance. C'est un truc dont personne n'a entendu parler parce qu'il a fait un crash total. Les Amériens n'ont pas compris le délire et effectivement, c'est probablement pas un très bon film. Ça fait une petite heure 20, on est sur quelque chose de très léger, de très cool, on est quelque chose... On est sur un troll, en fait. C'est un troll de John Torturo. C'est un film de lui, avec lui. C'est complètement débile. Mais j'ai adoré, de bout en bout, c'est une adaptation complètement what the fuck des Américains avec notre bon John Torturo. Et franchement, en attendant les derniers épisodes de la saison 2 de Severance, je vous encourage à rattraper ce petit de Jesus Rolls. C'était vraiment trop chouette.

  • Speaker #0

    Hey ! Comme vous l'avez vu... On est plein de surprises. On change le ton, on change le rythme, on fait tout et n'importe quoi. On met des tatanes et on parle de sentiments et d'extravagance. Et vous savez de où est-ce qu'on parle là-dessus ? Sur notre podcast, disponible sur toutes les plateformes. S'il vous plaît, mettez les 5 étoiles, lâchez un commentaire pour qu'on puisse s'améliorer. On ne demande pas mieux que de créer une communauté. On vous aime plus que tout. C'était Ce n'est que du cinéma. À vous les studios. Je ne sais pas pourquoi, je... Voilà, à vous les studios.

  • Speaker #1

    Le gars, il est en mode, c'est le septembre 5, 1900 septembre. Voilà, à vous les studios. Non mais oui, merci mon bon Sacha. On espère que cet épisode vous a plu. Voilà, comme il a dit, tout ce qu'il a dit, tout pareil, tout pareil. Mettez les 5 étoiles, abonnez-vous à Ce n'est que du cinéma sur Instagram. C'est là que vous découvrez les choses en avant-première. Vous pouvez nous recommander des films. Et puis nous, on se retrouve très bientôt, probablement avec Jess, Julie, Nora et toute la bande.

  • Speaker #0

    Et on vous fait des gros bisous d'ailleurs les filles, ça manquait un peu de douceur aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On en a profité pour faire un Max de Tata. Max de Tata. Oise-moi la bière. Avec plaisir,

  • Speaker #0

    tu veux une chipot avec ?

  • Speaker #1

    Allez, ciao, ciao. Gros bisous.

  • Speaker #3

    Bye. Oh, Black Heroic song !

Chapters

  • A Complete Unknown

    01:52

  • Queer

    15:40

  • September 5

    24:47

  • Rounders (1998)

    32:01

  • Clash of Tatanes

    40:29

  • Bref

    54:07

  • The Jesus Rolls

    55:48

Description

Cette semaine, on vous parle du biopic sur Bob Dylan, réalisé par James Mangold : A COMPLETE UNKNOWN. Ensuite nous partons à Mexico dans les années 1950 avec le nouveau film de Luca Guadagnino : QUEER. On vous parle ensuite de September 5. Martin nous présente ensuite sa pépite du passé ROUNDERS et Sacha présente une nouvelle séquence de la crème de la scène, spécial bagarre. Et tout ça sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Bonne écoute !


Programme :

(1:48) : A Complete Unknown

(15:40) : Queer

(24:47) : September 5

(32:00) : Rounders (1998)

(40:29) : "La crème de la scène" - Spécial bagarre

(54:08) : Bref saison 2

(56:54) : The Jesus Rolls


Retrouvez-nous sur :

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Comment ça va Sacha ?

  • Speaker #1

    Super et toi ?

  • Speaker #0

    Super, super. Alors, on fait un gros bisou à Nora qui est en déplacement à l'étranger, à Jess qui est occupée avec les cérémonies des Oscars et pour celles et ceux qui suivent notre compte Instagram, vous savez que Julie a eu un petit garçon et qu'elle continue donc son congé maternité. Des gros bisous, on pense à elle ?

  • Speaker #1

    On pense très très fort à elle et aujourd'hui c'est un épisode spécial Boys Day en effet. Donc, vous ne le voyez pas mais on a des chips de la bière et je fais tourner des chipots sur le barbecue, comme ça vous savez tout. On prend tous les clichés masculins au possible.

  • Speaker #0

    Allez, ça va partir sur ça. Ce qui est bien, c'est qu'il n'y a pas une petite caméra dans le studio. A mon avis, la fumée du barbeque, ça va commencer à se voir. Alors, cette semaine, un épisode plein de passion, d'amour et de musique folk. On vous parlera du biopic sur Bob Dylan, réalisé par James Mangold, A Complete Unknown. Ensuite, nous partirons à Mexico dans les années 50 avec le nouveau film de Luca Guantanamo, Queer. On vous parlera ensuite de September 5 et de la toute première prise d'otage filmée en direct aux Jeux Olympiques de Munich de 1900. septembre 2 et puis ça va être à mon tour de vous amener ma pépite du passé, le film s'appelle Rounders les joueurs sortis en 1998 avec Matt Damon et Edward Norton et puis Sacha profitera de notre tête à tête pour présenter une nouvelle séquence de la crème de la scène dont il a le secret, cette fois-ci une édition spéciale bagarre et tout ça sans oublier nos coups de coeur de la semaine est-ce que t'es prêt mon bon Sacha ?

  • Speaker #1

    Ah je suis super banco là Let's go

  • Speaker #2

    If you're traveling in the North Country Fair Je dis que personne ne veut entendre ce que l'enfant a écrit l'année dernière. Eh bien, j'aime tes chansons.

  • Speaker #0

    Où l'air s'est élevé sur la ligne de bord.

  • Speaker #2

    Qui a écrit ça ? Il l'a écrit. Je suis un peu un bâtard. Comment ça va, Jean Baez, les gars ? Elle est belle. Elle chante belle. Peut-être un peu trop belle. Tes chansons sont comme un peintre d'huile à l'office de la dentiste.

  • Speaker #1

    Tu es un peu un bâtard, Bob.

  • Speaker #0

    Alors, A Complete Unknown, je ne vais pas vous faire un petit pitch, mais clairement on est sur un passage assez court de la vie de Bob Dylan, qui se déroule entre 1961 et 1965 globalement à New York, et c'est vraiment basé sur ce livre Dylan Goes Electric, donc cette partie où il va un petit peu quitter, pas tout à fait quitter, on va en parler plus tard, le folk, pour passer à un truc plus électrique avec un groupe et passer un petit peu à ce moment charnière des années 60 où la société se transforme. Un certain nombre d'assassinats de personnes importantes, on pense à Kennedy, Malcolm X, Martin Luther King, la société est divisée comme jamais. Et notre bon Bob Dylan, il en profite pour écrire des bons petits textes qui sont bien acides et qui dénoncent bien des trucs. Et donc le film de James Mangold va suivre cette période assez courte de la vie de Bob Dylan. Mais alors qu'est-ce que toi t'as pensé de ce A Complete Unknown ? C'est pas facile à dire.

  • Speaker #1

    C'est compliqué. Alors moi concrètement, je l'ai vu il y a deux jours maintenant, et la première chose que les gens n'arrêtent pas de me dire quand j'en parle, c'est que je suis terriblement... pédant. Donc je vais faire un effort aujourd'hui pour ne pas paraître trop pédant. Moi, j'ai bien aimé, mais je pense que je ne suis pas objectif parce que j'aime beaucoup Bob Dylan de base. Donc je pense qu'en plus, il y a de la bonne musique, c'est bien emmené, c'est quand même bien réalisé. Moi, c'est un petit oui, parce qu'on ne va pas se mentir, ce film ne casse pas trois pattes à un canard, mais le peu qu'il m'a présenté, je l'ai bien aimé.

  • Speaker #0

    Bah oui, et en plus, Timothée Chalamet, qui campe le rôle, il s'est entraîné pendant cinq ans, visiblement. Cinq ans ? Cinq ans, alors il expliquait parce que ça devait tourner en 2020. Après ils ont eu une date de retournage dont 2023, paf, grève des scénaristes. Donc en fait il a eu heureusement finalement encore plus de temps que ce qui était prévu dans la préparation pour la guitare, la chanson, etc. Et ils ont enregistré 95% en direct, en live, avec Chanté lui-même, etc. D'ailleurs il existe maintenant un album des covers de Bob Dylan chanté par Timothée Chalamet et aussi l'actrice Monica Barbaro qui joue notamment Joan Baz. Et donc pour les duos, c'est aussi elle qui a chanté. Donc c'est assez fou. Moi j'avoue je ne connaissais pas bien la musique de Bob Dylan mais... Bon, on est tous les deux jeunes, c'est sûr, mais comment ça se fait que t'avais cet amour de la musique de Bob Dylan ?

  • Speaker #1

    Parce qu'à l'époque, j'étais encore plus pédant que maintenant, et j'étais un jour tombé sur un article qui disait les 500 meilleures chansons de tous les temps. Et la première, c'était Like a Rolling Stone de Bob Dylan, sorti en 65, justement. Et donc, évidemment, en tant que pédant, je devais arriver le lendemain à l'école. Les gars, moi, j'écoute la meilleure chanson de tous les temps, selon le magazine Rolling Stone. Et bien, étonnamment, c'était une très très bonne chanson et ça m'a suivi. Donc, j'ai voulu découvrir beaucoup plus de ce monsieur. Et en fait, c'est une machine à hits, ce type. Et puis, il a fait... un album tous les deux ans, il y en a vraiment des incroyables dont celui dont parle le film, le dernier et c'est vraiment une machine à hit c'est pour ça que je trouve ça très courageux de la part des studios d'avoir filé un buffeton sur Bob Dylan parce que dans notre génération on n'est pas mis à l'écouter Bob Dylan et donc dans un biopic, aujourd'hui si tu fais un biopic déjà soit tu prends un nom complètement extraordinaire, soit tu prends un mec ultra connu, je pense qu'on va pas trop attendre avant d'avoir un premier biopic sur Snoop Dogg et sur Eminem par exemple

  • Speaker #0

    8 Mile un petit peu oui c'est ça,

  • Speaker #1

    8 Mile

  • Speaker #0

    Quand il est jeune,

  • Speaker #1

    c'est presque de la fiction. Mais du coup, je trouvais ça très courageux de leur part de dire on va mettre sur Bob Dylan qui est quand même ultra connu, mais dans notre génération, ce n'est pas une figure de proue. Il n'est pas mort en plus. Et puis il n'est pas mort. En ce moment, il a sorti un album il y a deux ans qui a fait top 1 aux UK par exemple. Donc le mec est encore là. Papy Dylan, il pèse encore, il est encore avec son harmonica sur scène, il fait encore le boulot. Mais donc du coup... Ok, on voit que Bob Dylan à l'écran pendant deux heures, donc moi qui suis inconverti, on a prêché la bonne parole quoi. Après quand on gratte un peu, on se rend compte que ce film a plein de failles. Et la première c'est selon moi, notamment je pense que tu seras d'accord avec moi, c'est son réalisateur. James Mangold c'est un faiseur. Note bien que j'ai pas mis d'objectif parce que c'est un faiseur. C'est pas un bon, c'est pas un mauvais. Pour moi à chaque fois il reçoit une commande, typiquement Le Mans 66 il fait un truc d'incroyable, ou il reçoit au pif. Wolverine chez les ninjas, enfin Wolverine et le combat de l'immortel, j'arrive pas à le dire. Wolverine et le combat de l'immortel, c'est très mauvais.

  • Speaker #0

    Ou alors son Indiana Jones 5 dont on avait parlé dans le podcast, c'était quand même une catastrophe.

  • Speaker #1

    Il était pas bon non plus et à côté de ça il nous sort une vivolée qui est très très bon.

  • Speaker #0

    Ou le Johnny Cash dont on va parler aussi un petit peu dans le film, parce que Johnny Cash le personnage apparaît aussi dans Complete Unknown et il l'a réalisé pile il y a 20 ans. Donc 2005, Johnny Cash avec Joe Kemp. Tout à fait. Tout à fait. C'est plus long de ce coup, je suis là. Ça fait longtemps que c'est plus long. C'est ça, et donc James, je vais rebondir direct sur ça en parenthèse, mais James Mangold, j'ai la même chose, je pensais adorer, moi je me la pétais un peu en disant j'adore James Mangold, et notamment parce que vraiment son Ford vs Ferrari, j'ai pas peur de dire, je l'avais déjà dit dans le podcast, il apparaît pour moi dans le top 5 des meilleurs films de tous les temps pour moi, mais je me rends compte que c'est peut-être plus à voir avec Matt Damon et Christian Bale et tous les acteurs qui sont dedans, et peut-être la réale de la façon de filmer les voitures qui est peut-être pas de lui, parce qu'il a aussi, il est vraiment dans le si, alors peut-être que, comme tu dis, c'est un faiseur, un faiseur efficace. qui quand il est entouré de la bonne équipe, c'est génial, quand il est entouré de la bonne équipe, c'est très moyen. On ne va pas citer Indiana Jones 5, mais c'est très compliqué.

  • Speaker #1

    C'est très complexe, effectivement. Mais pour rebondir directement, de 1960 à 1965, il s'est passé plein de trucs aux Etats-Unis ultra importants pour la musique ou la culture pop, même pour la politique. Et je trouve ça aberrant qu'il n'ait pas décidé d'en parler plus. Parce qu'en fait, ce qu'il faut dire aussi, c'est que ça fait la première fois en dix ans, je crois, que James, non seulement il réalise, mais en plus, il écrit. Parce que, ok, ce film est adapté d'une nouvelle, enfin, ou d'un livre, je ne sais plus exactement, mais il a quand même, lui, écrit le scénario. Et je trouve ça dingue qu'il n'en parle pas plus que ça. Il aurait pu explorer tellement plus d'univers, tellement plus de sensibilisation, et il touche très légèrement à tout. Et la seule qui creuse est, selon moi, la moins intéressante. Bon, après, pour l'histoire de Bob Dylan, c'est très intéressant, mais, de manière générale, pour un biopic qui parle d'un mec qui a quand même retourné aux Etats-Unis, j'aurais aimé qu'on aille plus loin. Et en parlant de Bob, toi, t'en as pensé quoi de ce monsieur Timothée, lui ?

  • Speaker #0

    Bah super en vrai, après pareil, moi comme je ne connaissais pas très bien Bob Dylan, je ne vois pas spécialement la ressemblance ou pas la ressemblance, mais on sent bien qu'il est incarné. Après, dans les interviews, on voit bien le réalisateur et Timothée qui disaient aussi que ce n'était pas le but de lui ressembler à 100%, c'était l'idée d'aussi lui-même, par les performances live qu'il a faites, c'est aussi d'incarner lui-même le personnage. Donc il y a une espèce d'hybridation, comme Timothée aime le dire dans ses interviews, on l'appelle Timothée ici dans le boîte plastique, Timothée Chalamet. Il fait partie de l'église Bob Dylan maintenant, c'est un disciple et il essaye juste de lui rendre hommage pour ça. Mais moi je l'ai trouvé super, après je me suis fait la réflexion que le casting féminin qui l'entoure, donc notamment on peut appeler ça un triangle amoureux, un petit peu avec Elle Fanning, avec Monica Barbaro, qui sont deux personnages qui ont tout à fait existé évidemment dans la vraie vie et qui ont témoigné aussi de cette relation. C'est quelqu'un qui visiblement, son art venait toujours avant un petit peu ses relations et son amour, c'est quelqu'un qui est sans concession, on va dire ça comme ça, et du coup ça en fait... Un peu un con parfois, vraiment. C'est un peu un sale type, il se fait insulter plusieurs fois dans le film, et a raison, franchement, c'est quand même pas quelqu'un de très très aimable. Et je trouve que Timothée le joue très bien. Mais heureusement que le casting féminin l'entoure bien aussi, parce que justement, le film fait quand même 2h30, classique de film de Mangold aussi, et t'as envie de lui mettre des tartes à la fin, à part pour les moments chantés qui sont super, mais à nouveau, comme moi j'étais pas à priori très sensible à la musique. de Bob Dylan, je ne vibrerais pas non plus instantanément, même s'il y en a quelques-unes que je connaissais quand même, qui sont superbes, et je me dis heureusement qu'il y a ce casting. Et on a oublié de parler quand même d'Edward Norton, qui vient quand même rajouter aussi un petit quelque chose, une bonne dynamique, il campe le rôle de Pete Seeger, et c'est chouette de la voir, vraiment.

  • Speaker #1

    Vraiment, je trouve que tu fais bien de le noter, parce que Timothée joue très bien, attention, il a fait beaucoup mieux. Il joue très bien ici, mais je pense...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas s'il a fait mieux.

  • Speaker #1

    Il y a certains films où Timothée, j'écris au génie.

  • Speaker #0

    Jean Huanca ?

  • Speaker #1

    je pensais plus à Colby Bayonne c'est un très bel exemple aussi mais donc juste pour reprendre il est cynique, il est solitaire il est parfois désagréable très souvent désagréable et en effet tout ce qui l'entoure est tellement intéressant je trouve que le jeu d'Elfanning et Edward Norton est incroyable le peu qu'ils ont à jouer c'est quand même des vrais second rôle le peu qu'ils ont à jouer ils le font vraiment bien il y a une scène qui m'a bouleversé c'est un grand mot mais qui m'a vraiment transporté parce que déjà la musique est incroyable, c'est le moment où il chante Time They Are Changing qui était un tournant dans la carrière de Bob Dylan parce que c'est à ce moment là qu'on s'est dit ok, c'est pas un chanteur de folk c'est bien plus, c'est une icône et ça va devenir une star mondiale, et bah dans cette scène déjà j'ai une très belle scène dans cette scène la musique est incroyable et puis surtout tu te rends compte que tous les personnages dans cette scène, Bob Dylan, son triangle amoureux, Edward Norton et Johnny Cash, tout le monde évolue juste en voyant cette scène, je trouvais ça incroyable et tous les personnages secondaires peuvent Quand je dis ça, peuvent exprimer tout leur talent. Ils n'ont que peu à jouer, mais juste par leur regard, en disant rien, ils expriment beaucoup plus que tout le reste du film. Et c'est pour ça que cette scène montre à quel point ces seconds couteaux sont, selon moi, la force de ce film. Et j'aurais aimé qu'Edward Norton et Al Fanning aient beaucoup plus à jouer. Parce que, selon moi, Edward Norton a très bien joué, mais il ne peut pas prétendre un Oscar avec le peu qu'il avait dans ce film.

  • Speaker #0

    Non, mais c'était bien parce qu'après avoir vu le film Elvis, de base Lerman, J'avais l'impression que ce Edward Norton allait jouer un peu le rôle du... J'attendais le moment où le gars allait complètement devenir le méchant de l'histoire, un peu comme le colonel Tomax. Et je me dis, tiens, ce truc, c'est un peu un classique dans les biopics. Il y a toujours à un moment donné un gars un peu plus grand qui lui tend la main, qui te met le pied à l'étrier. Et je me suis dit, quand est-ce que c'est le moment où ça part en couille ? Alors ça part un tout petit peu en couille, mais c'est... Ça reste très gentil parce que dans la vraie vie, Pete Seeger n'a jamais changé son fusil d'épaule. Il est resté sur la folk et c'est resté un environnementaliste jusqu'à ses dernières heures en 2014. Il est décédé en 2014, mais il est resté dans ces grandes congrégations, ce grand festival de la folk où il y a plus de 100 000 Américains qui viennent voir et qui sont vraiment des puristes de la folk. Ceux qui ne voient pas trop vont faire très très court. La folk, c'est vraiment un côté très pur de la musique. C'est vraiment une guitare qui doit être acoustique. Il ne faut pas de fioritures. quelqu'un tout seul, son instrument face au public, quelque chose de très intime, de très folk pour le peuple, avec le peuple, un peu comme ça. Et c'est vrai que c'est ça aussi, je trouve ça assez bien évidemment dans le Complete Unknown, mais finalement c'était le point du film puisque c'est adapté de ce film Dylan Goes Electric, donc c'est cette transition vers la musique plus rock et électrique. C'est le fait que dès le début quand tu lui dis « Ah oui, vous êtes un chanteur de folk, vous ? » Ouais, j'aime pas trop les étiquettes, ça l'emmerde puissamment d'être mis dans une case, déjà parce que son talent est probablement... beaucoup trop gros pour être contenu dans une seule case musicale, mais aussi parce qu'il était comme ça, c'était une tête brûlée et il avait un talent de pouvoir faire tout. Moi, ma scène préférée, c'est cette émission, la petite émission un peu cheesy sur une chaîne un peu locale de New York, tu vois, présentée justement par Pete Seeger, donc le personnage d'Edward Norton, et alors il se retrouve à trois finalement autour d'une table complètement improvisé, ça fume, ça boit on est vraiment dans l'ambiance des écrits il n'arrête pas de répéter,

  • Speaker #1

    c'est une chaîne familiale quand même,

  • Speaker #0

    une chaîne familiale, alors Claude il envoie des insultes tout le temps parce qu'il y a ce personnage, comme il s'appelle Pete Moffat ou un truc comme ça, qui n'est pas un personnage qui existe mais qui est par contre joué par un vrai chanteur de blues actuel, et puis t'as Bob Dylan juste en l'ayant entendu dans les backstage, il arrive à tout de suite prendre sa guitare, jouer avec lui et ils font un truc à trois un truc à trois musical, on s'entend bien et je trouvais ça vraiment Excellent parce que là je trouve vraiment que c'est juste des artistes qui en fait arrivent à parler une langue universelle qui est la musique et j'ai adoré cette scène ça c'était vraiment ma scène quoi et pour ces aspects très génie musical je trouve que tu comprends pourquoi Bob Dylan est génial dans le film et ça c'est cool ça effectivement il change pas son fusil d'épaule non plus pour prendre ton expression ça reste un mec qui avant tout avant la fame avant les femmes avant son

  • Speaker #1

    indépendance à un style musical c'est un mec qui c'est un musicos quoi et ça le film le transmet terriblement bien bon et il dénonce aussi accessoirement pas assez, ce que j'avais dit au début, mais sinon globalement, pour ceux qui aiment bien Vaude Dylan et ceux qui aiment bien la musique, c'est pas un très bon biopic, il y a mieux, mais c'est pas un mauvais c'est quoi le bon biopic pour toi ? Le bon biopic, il arrive,

  • Speaker #0

    il parle Le bon biopic, voilà, il joue de la musique mais c'est un bon biopic, quoi. Alors que le mauvais biopic il joue de la musique, alors là c'est pas un bon biopic,

  • Speaker #1

    quoi Plus sérieusement, un bon biopic pour moi c'est quand on prend un angle, ou qu'on prend une partie de la vie de l'artiste,

  • Speaker #0

    et qu'on s'y tient Ah c'est le cas ! Ah c'est le cas ! C'est pas un mauvais biopic C'est pas un mauvais mais c'est pas Ouais Je pense que le truc doit mûrir un peu Je pense qu'il faudrait le revoir dans un an ou deux Peut-être qu'un de ces quatre on se fera un clash comme on avait déjà fait le clash entre Queen et Rocket On pourra faire entre Johnny Cash justement les deux de James Mangold avec 20 ans d'écart On pourra peut-être faire un clash à un moment donné dans quelques années quand le truc aura un peu quand on l'aura digéré On verra un petit peu On verra aussi s'il va rafler 2-3 Oscars ça risque de donner encore plus de lumière sur le film pas sûr mais on verra.

  • Speaker #1

    On verra, en tout je dis déjà qu'il a gagné un Screen Actor Award récemment, c'est le premier de sa carrière Timothée, c'est dommage que ce soit pour celui-là mais bravo.

  • Speaker #0

    Il se sent pousser des ailes. Je sais pas si t'as vu l'interview où il dit « I want to become one of the greatest » .

  • Speaker #1

    Je sais qu'on peut pas dire ça comme ça mais moi j'ai vraiment envie de devenir quelqu'un.

  • Speaker #0

    C'est bien pas de fausse modestie, en vrai c'est mieux que les discours un peu hyper modestes faussement genre « oui, non, je le mérite pas, vive mon chat, mon chien, ma famille » , tout le monde est content.

  • Speaker #1

    C'est très boldi de sa part, effectivement.

  • Speaker #0

    Bon mais très très bien, n'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé vous de ce A Complete Unknown. D'ailleurs on a oublié de préciser le Complete Unknown, c'est parce qu'effectivement, 60 ans de vie de ce Bob Dylan, on ne sait toujours pas trop très bien qui est ce personnage.

  • Speaker #1

    D'où il vient,

  • Speaker #0

    oui. Il est mystérieux, c'est aussi pour ça que le titre sonne bien, c'est à la fois des paroles d'une de ses chansons ou un des titres de ses chansons.

  • Speaker #1

    C'est juste avant une de ses chansons plus importantes, Like a Rolling Stone, il dit, comment est-ce que ça fait de sentir Like a Complete Unknown, Like a Rolling Stone ?

  • Speaker #0

    Bon mais très très bien, en tout cas, n'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé et nous on passe au film suivant, on va passer à...

  • Speaker #2

    Queer. We're all parts of a tremendous whole. C'est un curse. Il n'y a pas besoin de l'attraper. La difficulté est de convaincre quelqu'un d'être vraiment un partenaire de toi. Et les quarts ? Je n'ai pas du tout le temps pour ça. Je ne peux pas le dire. On pourrait toujours juste demander. Non,

  • Speaker #0

    Alors queer pour le petit pitch, nous sommes dans le Mexico des années 50. Lee, un américain, mène une vie désabusée au sein d'une communauté d'expatriés. Mais l'arrivée du jeune Allerton va bouleverser l'existence de Lee et faire renaître en lui des sentiments oubliés. J'aime bien ce pitch qui est un petit peu évasif Donc film de Luca Guantanino Dont il semblerait que dès qu'il fait des films C'est vraiment sur le thème de l'amour Ça a l'air d'être son truc Il était connu pour sa fameuse trilogie de l'amour Donc avec Amore sorti en 2009 Avec A Bigger Splash en 2015 Qui était un remake de La Piscine d'Alain Delon, Romy Schneider On l'avait déjà mentionné dans le podcast Et surtout, et c'est là que moi je l'avais découvert C'est Call Me By Your Name Évidemment avec Armie Hammer et Timothée Chalamet À nouveau Timothée y a une place à côté de moi donc ça c'était sa trilogie mais récemment on avait parlé durant le podcast aussi de Challengers qui était aussi l'histoire d'un amour à trois autour du thème du tennis etc avec l'excellente Zendaya,

  • Speaker #1

    Mike Feist et c'est Josh Connors

  • Speaker #0

    Josh Connors bien joué quelle mémoire à long terme et donc il revient ce bon Lucas avec ce film queer avec donc Daniel Craig Drew Starkey et Jason Schwartzman, qu'est-ce que toi t'as pensé de ce queer ?

  • Speaker #1

    Alors pour moi c'est un oui ... C'est le plus, on va dire, perché, c'est le plus perché de ces films, de voir du peu de films que j'ai vus de M. Lucas. Mais globalement, c'est un grand oui pour moi.

  • Speaker #0

    Ben, alors, moi, moyen. Ah ! Ça m'a pas... C'est fou parce que, pareil, j'avais envie de l'aimer. Moi, j'avais vraiment adoré son Call Me By Your Name. Je trouvais que Bigger Splash, voilà, avec... C'était quoi ? Mathias Cunard, etc.

  • Speaker #1

    Ralph Fiennes, Ralph Fiennes.

  • Speaker #0

    C'était trop bien. Enfin, voilà, j'étais... En fait, j'aime bien Challenger, j'aime bien. Donc, voilà, Lucas, c'est un peu... J'ai l'impression que c'est ma sélection de films où j'attendais au tournant les réels et dans les deux cas ils me déçoivent un peu. Alors est-ce que je suis fatigué émotionnellement de regarder trop de films ? Non. Premier, bon déjà, tu sais très bien, tu me connais, quand il y a des films avec des chapitres, ça me broute. Quand je vois un écriteau de texte qui dit et tu sens que ça va être long, genre le film. Donc voilà, c'est un film à chapitres. Moi je n'aime pas ça. Du coup il y a vraiment plusieurs segments dans le film. C'est un trip.

  • Speaker #1

    C'est un trip. C'est un délire.

  • Speaker #0

    C'est un délire, ce que je lui reconnais indéniablement c'est que c'est super bien filmé et que la photographie est sublimissime On dirait presque des peintures Apparemment il s'est inspiré des peintres flamands Ah ouais ? Voilà donc en plus bien joué t'as même pas... C'est vrai il le dit, donc voilà au niveau photo c'est insane Au niveau acting je reconnais pas Daniel Craig donc c'est super, il a bossé de ouf, tout le monde joue bien Mais ça me touche pas plus que ça, c'est ça qui est étonnant Et alors il y a... plein de métaphores, de symboles et tout et j'ai dû aller voir 15 vidéos YouTube pour comprendre toute la symbolique le serpent qui se mord la queue le mille pattes, enfin il y a plein de trucs Recule du micro s'il te plaît Je te balancerai une tranquille C'est vrai que toi tu l'as bien aimé

  • Speaker #1

    Déjà j'adore la transition que prend Daniel Craig, lui qui jouait un acteur anglais lambda qui faisait du blockbuster Il prend depuis quelques années à contre-courant son image qu'il a de lui Il est en train de se déconstruire complètement Il est, pour moi, il est fabuleux. Vraiment, ça me... On en parlera dans un épisode qu'on ne tisse pas trop, mais pour les Oscars, ça me saoule. Mais vraiment, ça m'énerve qu'il soit snobé. Il n'est pas été nommé, alors que c'est vraiment... Voilà, c'est le rôle... C'est pas le rôle d'une vie, mais il est vraiment incroyable. Il s'est réinventé dans ce rôle. J'ai trouvé vraiment bluffant. Et surtout, face à lui, le jeune qui joue Eugène... C'est quoi son nom, tout à l'heure, au début ?

  • Speaker #0

    Eugène, j'ai plus son nom de famille, mais c'est Eugène.

  • Speaker #1

    Eugène, bon, bref, celui qui joue le... Voilà, le jeune, là, Jude. Et bien il joue dans Outer Banks et ça ma copine m'a dit qu'il était très bon. Franchement dans ce film il joue très bien, les deux ont une complicité telle que ça a tenu la distance et quand bien même ce film est un délire, rien que pour la relation qu'ils ont à l'écran je trouve que ça en vaut la peine. Donc c'est déjà ça, Daniel Craig c'est fait, le fait que c'est très beau tu l'as dit je suis complètement d'accord avec toi. Et aussi Lucas, de plus en plus moi je commence à vraiment bien aimer ce réalisateur parce qu'il y a des thèmes qui reviennent souvent chez lui, on sait que tous les réalisateurs ont un petit thème qui revient. Spielberg c'est l'enfance, Tarantino c'est les pieds, Lucas c'est plein d'autres choses dont l'amour, et c'est de plus en plus l'acceptation de soi et l'estime de soi. Et là dans ce film il a exploré à fond ce dernier sentiment jusque dans ses retranchements, et heureusement qu'il a pris Daniel Craig à l'écran, parce que tu sais pas voir autrement Daniel Craig que James Bond, et prendre un mec qui a cette façade, parce qu'il est encore très bien bâti ce monsieur, ce béton armé joué comme ça, on va le dire un mec... profondément seul, profondément triste et nostalgique et multi-addict en plus, il s'auto-détruit qui n'est pas en phase avec lui-même je trouve ça vraiment brillant après tu l'as aussi dit, c'est un délire, c'est beaucoup moins linéaire que Call Me By Your Name encore moins linéaire que Bonzenol. Mais voilà, c'est un bon film sur l'amour.

  • Speaker #0

    Peut-être le regarder, regarder le seul, regarder le pas avec quelqu'un qui n'aime pas les films un peu chéper.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, après j'ai fait un petit peu de recherche, donc c'est quand même une oeuvre qui était très importante pour Luca Guadagnino, probablement son film le plus personnel ou en tout cas duquel il s'est senti le plus proche, puisque c'est l'adaptation du roman de William Burrough, qui a été en partie vraiment très fort, autobiographique quand même, donc sur aussi cette frustration. à une époque où le fait d'être différent, d'être queer, ce n'était pas du tout vu comme un mot positif. Aujourd'hui, ça a redonné un petit peu... Aujourd'hui, la communauté s'en est vraiment emparée, mais queer à l'époque, c'était vraiment pour les hommes. D'ailleurs, c'est pour ça qu'ils partent à Mexico, parce qu'aux Etats-Unis, il n'y a pas de place pour des gens dont la sexualité serait différente. Et au Mexique, il y a une tolérance qui est un peu plus grande. Et donc, tous ces Amériens qui ont les moyens vont là, parce qu'il y a une scène queer, LGBTQI+, plus développée dans les années 50. On n'est vraiment pas... On est vraiment quand même à un moment. Et l'auteur du roman, c'était pour lui quelque chose de très personnel. Mais avec toutes les... Ce que j'aime bien dans le film, c'est qu'il ne cache rien. Les addictions, l'autodestruction, la solitude, le désespoir de trouver l'amour aussi. Il y a cette phrase incroyable, c'est genre je ne suis pas queer, je suis juste disembodied en anglais. Je ne sais pas comment le traduire. Un petit peu hors de mon corps, je me sens hors de mon corps, je me sens démembré quelque part. C'est un film qui va parler à pas mal de gens. Ça m'a clairement touché. J'avais un problème au niveau du rythme, du chapitrage.

  • Speaker #0

    Il est lent, ça on est d'accord, il est très lent.

  • Speaker #1

    Et du côté drogue. C'est vrai que moi j'ai remarqué les films qui explorent vraiment l'exploration des drogues. Je crois que c'est depuis le trauma de Requiem for a Dream. Les tripes où on les voit vraiment dans tous les effets, même avec des effets spéciaux, ils n'apparaissent pas souvent dans le film mais il y en a au moment du trip de drogue. Ça me bouge. ça ne me touche pas, mais c'est perso et je suis sûr qu'il y a plein de gens qui vont adorer Queer mais c'est typiquement le genre de film,

  • Speaker #0

    c'est un train tu le prends ou tu le prends pas,

  • Speaker #1

    mais tout le monde n'est pas digne à prendre ce train Oh quelle belle métaphore Clairement quoi d'autre à dire sur le film ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'on a fait le tour, parce que moi j'ai terriblement peur qu'on spoil et je pense qu'on a vraiment tout c'est un très beau film, Daniel Craig est incroyable et surtout Lucas maîtrise ça de bout en bout, après pour le contre, c'est lent, c'est délire C'est presque abstrait quoi.

  • Speaker #1

    Oui c'est ça. Probablement que c'est son film le moins accessible de toute la filmo. Vraiment, regardez A Bigger Splash, le remake de La Piscine, c'est ultra facile de rentrer dedans. Si vous n'aviez pas vu La Piscine, le plot twist fonctionne super bien. Call Me By Your Name, c'est hyper enivrant, c'est vraiment un film d'été, on est dans une cigale. Et tu vois, on est au bord de la Méditerranée, je crois qu'on est en Sicile, c'est filmé là-bas. Donc voilà, celui-là je l'ai trouvé un peu presque ésotérique, mais je crois que c'est parce que c'est l'oeuvre de William Burroughs qu'il veut ça aussi. Et ça du coup, première fois.

  • Speaker #0

    T'as un préféré de Lucas toi ?

  • Speaker #1

    Probablement, j'hésite entre Challengers que j'ai vraiment bien aimé, mais probablement que c'est quand même un bigger splash, alors que c'est un remake de La Piscine.

  • Speaker #0

    Moi je dirais mille fois Challengers je crois.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    Challengers. Bref. On l'a parlé dans un podcast si vous voulez voir nos vieilles archives.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est vrai. N'hésitez pas à aller réécouter notre épisode sur Challengers. Eh bien, en tout cas, dites-nous, quel est votre film préféré de Luca Guantanino dont, à mon avis, on n'a pas terminé d'entendre parler ? Dites-nous aussi si ça vous a plu, ce queer. C'est peut-être pas pour tout le monde. Et puis nous, sans plus attendre, on va passer au troisième film de cette sélection, September 5.

  • Speaker #0

    C'est la situation. Les policiers sont partis.

  • Speaker #1

    Les terroristes ont attaqué les athlètes israéliens. La situation de hostage se passe maintenant dans l'Olympique. ABC veut que la news s'envoie. Votre porte est bien au-dessus de votre tête. Nous sommes à 100 km de la place où tout ça se passe.

  • Speaker #0

    Nous sommes les seuls qui sont capables de la télé.

  • Speaker #1

    C'est notre histoire et nous la gardons. Qu'est-ce que je dis aux caméras ? Qu'est-ce que tu veux dire ? Je veux dire, pouvons-nous montrer quelqu'un qui a été coupé sur la télé ? Alors, September 5, c'est un film germano-américain réalisé par Tim Feldbaum, avec Peter Sasgard, avec John Magaro, Ben Chaplin, rien à voir avec la famille Chaplin, j'ai vérifié. Je ne connaissais pas du tout cette histoire des Jeux Olympiques de Munich de 1972. Raconte-nous un peu, qu'est-ce que c'est l'histoire de ce film, presque documentaire, bourré d'archives. De quoi que ça parle cette histoire de 5 septembre et pourquoi le 5 septembre ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, moi j'étais le voir sur un coup de tête, sur les beaux conseils de ma maman. Et c'était un très très chouette film, on va commencer par là. Et devine quoi, moi j'étais pas né en 1972. Et moi non plus. Ah bon ? Non, je savais rien du tout, j'étais complètement inculte d'être fermé à ce genre de nouvelles, mais je ne savais pas du tout ce qui s'était passé en 72. Et tant mieux. On ne peut pas spoiler les films, tant mieux, parce que ce film m'a clairement pris au trip. Donc de quoi ça parle, c'est comment est-ce que la télévision, parce qu'à l'époque c'était en 1972, c'est pas le même délire qu'aujourd'hui, comment la télévision a réagi ? sur une prise d'otage, en fait une des premières prises d'otage

  • Speaker #1

    dans le village olympique pendant les jeux olympiques. Donc toutes les caméras sont braquées, qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Oui c'est ça, et surtout que c'était encore plus drôle, ça on en parlera plus tard dans les détails, mais je voulais le dire dès le début, c'est la régie sport, parce que c'est les mecs qui étaient là pour retranscrire le sport de base qui a dû s'occuper de ça. Donc tout au long du film, il y a quand même des mecs qui disent « Les gars, vous êtes censés retranscrire du basket, qu'est-ce que vous en savez ? D'où il vient ce monsieur ? »

  • Speaker #1

    Oui, d'un conflit géopolitique. Oui c'est ça !

  • Speaker #0

    Non, tu donnes pas d'avis, enfin bref. Mais donc tout ça pour dire qu'on suit toute la journée la journée d'une régie, d'une régie télé. dans le stress, dans l'action, dans le vif, en train de devoir survivre, en train de devoir prendre les décisions à l'instant T. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Qu'est-ce qu'on peut dire ça ? Comment on va régler ce souci ? Et c'est prenant. C'est vraiment chouette parce que ça mixe, en fait, ça prend les codes d'un film documentaire et d'un film de fiction, parce que t'as vraiment l'impression qu'on est une petite souris, en fait, dans cette régie. On est vraiment tout dans un coin et on regarde juste ce qui se passe. Et j'ai bien aimé. Je sais pas toi, moi j'ai bien aimé ce parti pris de on filme des dialogues mais vraiment on prend les codes comme si la caméra était cachée à un moment, on filme quelqu'un depuis sa cuisse vraiment on est à hauteur cuisse alors que les mecs font 2 mètres, tu vois la tête dépasse presque du plan et c'était un parti pris selon moi et c'est le bon pli à prendre parce qu'en plus tout au long du film on ne verra que cette régie ça se pose pas plus que ça mais j'étais un peu frustré en mode est-ce qu'on va voir un peu plus, est-ce qu'on va sortir est-ce qu'on va rentrer dans l'action dans l'éphémère dans le... Allez, le quick win on va dire, entre guillemets. Est-ce qu'on va voir, disons-le, les attentats ? Eh ben, sans trop vous spoiler, on va garder ce parti pris. Et moi j'ai adoré.

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai que c'est difficile de parler du film sans spoiler. Déjà parce que c'est basé sur une histoire vraie évidemment, qu'on ne connaissait pas. Quand j'en ai parlé à mes parents, ils nous ont dit « Oui c'est vrai, moi j'avais 10 ans, j'ai vu ça à la télé. » Moi aussi !

  • Speaker #0

    Je suis presque fait engueuler moi.

  • Speaker #1

    En septembre 2, ouais ouais. Donc tout le monde regardait. Et puis il faut bien imaginer que c'était la première fois que les Jeux Olympiques étaient à nouveau organisés en Allemagne. Après les fameux ou les infameuses Jeux Olympiques de 36 dans le stade de Berlin en plein nazisme avec Hitler qui salue tout le monde, tous les athlètes qui lèvent le bras, tu vois bien le bac. À l'ancienne quoi. À l'ancienne et du coup les Allemands étaient dans un truc, ils voulaient absolument tourner la page et donc ils ont fait ces Jeux Olympiques à Munich. Ce qui s'explique c'est qu'il y a peut-être eu même du laxisme dans la sécurité parce qu'ils ne voulaient pas du tout une demi-seconde donner cette image qui leur collait encore à la peau d'une police très présente, d'un militarisme présent. Donc il y avait un côté presque... angélique des allemands à ce moment là et ça explique aussi pourquoi les personnes qui ont pu faire l'attentat, les otages etc ont pu rentrer comme pour rire dans les enceintes des athlètes alors que tout le monde prévenait que c'était l'endroit pour faire un attentat et donc cette histoire est dingo, il y a un reportage que je vous encourage à regarder sur Arte aussi ou sur Youtube en rediffusé parce que c'est vraiment une histoire de fou moi je ne connaissais pas, c'est incroyable ça ne pourrait plus vraiment avoir lieu aujourd'hui comme ça dans ces conditions là prise d'otage en direct filmée, 900 millions de gens qui regardent partout dans le monde ... Une police allemande qui ne sait pas trop comment réagir. La régie sport, on leur dit, « Hey Billy, tu veux bien couvrir le truc ? » Mais tu ne donnes pas d'expérience. Non,

  • Speaker #0

    c'est eux qui ont pris l'initiative.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    « T'inquiète pas, t'inquiète pas, on s'en occupe. On s'y connaît en conflit israélo-palestinien. »

  • Speaker #1

    Et donc, c'est un super thriller, en fait. Donc, vraiment, vraiment incroyable. Après, moi, la première moitié du film, j'étais un peu genre, « Ouais, ok, d'accord, je vois, ça fait un peu BFM TV sous Coke. Ok, super. » Mais alors, par contre, deuxième partie du film, quand les trucs s'emballent, là, c'était merveilleux.

  • Speaker #0

    Ah ouais, moi, ça m'a pris directement. Moi, c'est... Comment je vais dire ça ? C'était chouette parce que c'est un film qu'avec des secondes couteaux. C'est que des mecs, des très bons acteurs. Attention, ne me faites pas dire ce que j'ai dit.

  • Speaker #1

    John Magaro est un petit peu connu. Oui, il jouait dans The Big Short.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est de là que j'avais vu. J'ai bien aimé ce film. Bref. C'est que des mecs qui sont très forts. On sait ce qu'ils valent, mais c'est jamais des mecs qui ont goûté la gloire des paillettes et je pense pas qu'ils le veulent. Peter Sassgaard aussi, pareil. Rien à voir avec Alexander. C'est un autre. C'est pas la même famille. C'est que des secondes couteaux et ça se voit avec... enfin c'est pas que ça se voit à l'écran mais c'est aussi tout le monde se répartit très très bien, il n'y a pas de personnage principal, il n'y a pas de pivot il n'y a pas de mec qui relie les uns aux autres, c'est vraiment on suit une équipe TV on sait exactement qui fait quoi tout du long et chacun apporte sa patte, chacun apporte son autre scénario, chacun prend ses responsabilités et on va les suivre ensemble et certains personnages étaient presque attachés t'as l'impression qu'ils sont vraiment des journalistes de l'époque t'as raison que si tu mets un gros Jake Gyllenhaal au milieu du truc

  • Speaker #1

    T'as cette pensée d'incrédulité qui marche pas Il est trop gros comme ça C'est trop une sarde,

  • Speaker #0

    tu peux pas mettre un Daniel Craig Ou un Brad Pitt en rédacteur en chef

  • Speaker #1

    Je pense que c'est fait exprès de la part du réel D'ailleurs ce sont deux Jérémy Léa n'a pas fait grand grand chose C'est un réalisateur suisse Très bien, très très bien,

  • Speaker #0

    bien filmé Et surtout il ne prend aucun parti Il te donne plein de pistes Il te donne plein de combats à mener par ci par là Mais il n'en prend aucun parti Il n'en creuse aucun Il donne plein de pistes et fait « débrouillez-vous, moi je veux juste faire un film sur des journalistes, donc je vais faire comme si j'étais un journaliste. » Je trouve ça un bon journaliste, soit dit en face. Vraiment, ça m'a fait penser à Civil War, ce film. Je ne sais pas si tu te rappelles de ce film. Si finalement, tu l'as d'office, tu te rappelles d'office, c'était à 24. C'est vraiment ces gens qui arrivent à retirer leur humanité, qui appréhendent les choses avec... cynisme et machinisme genre ok, on va faire comme ça, on enchaîne on n'a pas le temps de prendre des décisions, on n'a pas le temps d'avoir des sentiments, on enchaîne et après seulement on prendra le temps de parler et ça j'ai trouvé ça très fort parce qu'il nous l'a fait ressentir voilà, enfin bref, on recommande très fort.

  • Speaker #1

    Yes, bon ben n'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de ce septembre 5 et nous, ouh j'ai hâte, je vois ce qui suit dans mon déroulé de l'émission ça va être le moment, ça fait très longtemps que je ne vous avais plus amené une petite pépite du passé, on va vous parler de Rounders

  • Speaker #0

    Ok, je... Qu'est-ce que c'est que le limite ?

  • Speaker #1

    C'est 20 dollars. D'accord.

  • Speaker #0

    Vous avez vu la moitié de la main ? Comment vous nous avez betté ? Nous savons ce que nous faisons, et nous savons ce que vous faisiez. Comment vous savez ce que nous faisons ? Eh bien, vous étiez en train de chercher ce troisième 3,

  • Speaker #1

    mais vous avez oublié que le professeur Green a foldé le 4,

  • Speaker #0

    et maintenant vous le représentez,

  • Speaker #1

    vous l'avez.

  • Speaker #0

    Le DA a fait ses deux pairs, mais il sait qu'ils ne sont pas bons ici. Et M. Eisen est juste fulgurant,

  • Speaker #1

    et il espère que ses queens vont se battre. Alors, rounders, pour le petit bitch, as du poker, Mike McDermott perd toutes ses économies en une seule nuit. Il décide alors d'arrêter les cartes et de reprendre ses études de droit. Mais quand Warm, son vieil ami, sort de prison, Mike doit faire un choix. Pour l'aider à racheter ses dettes, il va être obligé de replonger dans les cartes, retrouver le goût, jouer gros, Fréquentez les Rounders, ces implacables joueurs de poker professionnels. Voilà, c'est un film de John Dahl. Je pense que beaucoup de gens ne connaissent pas ce film. En tout cas, moi, je l'ai découvert sur le tard avec Matt Damon, Edward Norton. On fait un lien avec Edward Norton du début. Gretchen Moll avec Femke Jensen. C'était l'actrice en X-Men aussi. Avec John Torturo, avec John Malkovich. C'est Jean Grey. C'est Jean Grey dans les X-Men. C'est une première génération. Yes. et actrice hollandaise.

  • Speaker #0

    La femme de Liam Neeson dans Tekken.

  • Speaker #1

    Et tout à fait, tout à fait. Ça fait de quoi.

  • Speaker #0

    C'est vraiment un truc de bonhomme là.

  • Speaker #1

    Voilà, on est entre burnes, on peut parler de Tekken. I have a very specific set of skills. I will find you and I will kill you. Bon très bien, et non mais surtout John Torturo aussi, dont je suis un petit peu complètement obsédé par John Torturo depuis que je l'ai découvert grâce à la série Severance, on en parlera un peu plus tard.

  • Speaker #0

    C'est le gars dans Transformers.

  • Speaker #1

    Ça je ne sais pas, non. Si, si,

  • Speaker #0

    si, il joue le savant fou dans Transformers.

  • Speaker #1

    Génial. Voilà. Bref, donc ce film, vraiment, moi j'adore, donc c'est probablement le meilleur film qu'on ait fait sur le monde du poker. Clairement, ça se pose là, tu veux bien ? Pardon, pardon. Je vais vous rentrer sur ce que je dis, bon bon, ça va. Pardon. Non, non. Et pourquoi j'adore ? Parce que vraiment, on est vraiment au moment où des acteurs comme Matt Damon, Edward Norton, ils sont au max. Enfin, vraiment, on n'est pas très loin des années Fight Club. On n'est pas très loin de... On avait parlé de l'incroyable Mr. Ripley. Enfin, voilà, c'est vraiment... Ils sont merveilleux, franchement. John Malkovich, cet accent russe, je ne sais pas si j'aurai le temps de glisser dans le montage, mais... So, that's it.

  • Speaker #0

    Just like a young man coming in for a kveki.

  • Speaker #1

    talent pour ça, c'est un petit peu vie normale versus vie de passion vie pour ce en quoi t'es bon, il y a vraiment cet aspect là il y a plein de citations du film qui donnent un petit peu envie de se sentir pousser des ailes et donc vraiment c'est merveilleux, mais toi, mon bon Sacha, quand je t'ai mis ça sur ton assiette, qu'est-ce que t'as pensé de Surrenders ? Est-ce que tu l'avais déjà vu ? Qu'est-ce que t'en as pensé ?

  • Speaker #0

    Je ne l'avais jamais vu, alors sur papier ça va l'air incroyable je dois avouer que je suis quand même... Finalement, je suis un peu déçu de ce film. Oh non ! Attends, laisse-moi t'expliquer. En fait, le problème avec ce film, selon moi, c'est qu'il reprend tous les codes du film de sport. Mais une fois que tu as compris qu'il a repris ces codes, tu sais très bien qu'il n'y a pas le choix, il va devoir passer par un schéma, il doit passer par des étapes d'un film de sport, on les coche toutes vraiment. Une fois que tu as compris ça, tu vois tout venir. Et c'est dommage, parce que tu apprécies beaucoup moins le développement de personnages que Eddard Norton et Matt Damon développent. Mais donc du coup, une fois que j'ai compris que je ne pouvais pas spécialement apprécier le scénario, je me suis concentré sur le reste. Déjà, j'adore la façon dont ce monde est dépeint. C'est glauque, c'est noir, t'essaies de te faire croire qu'il y a une gloire là-dedans, alors que pas du tout, c'est vraiment macabre. Et ça, j'ai vraiment bien aimé la façon dont c'est retranscrit Norton et Damon, tous les deux des personnages diamétralement opposés. Comment est-ce qu'ils arrivent dans ce monde ? Il y en a un pour lui, comme tu l'as dit, c'est une façon de s'amuser, c'est une façon de se sentir vivre, et l'autre, c'est une façon... de vivre aussi mais pas de la bonne façon, c'est une façon pour lui de toujours vivre, toujours être dans la malsainité, toujours essayer de se refaire en mettant toujours lui en premier rang et pas les autres toujours en faire passer son ego et c'est très intéressant la façon dont il approche le monde.

  • Speaker #1

    Et avec la grosse différence que Edward Norton il triche aux cartes c'est clair et donc il utilise des techniques pour vraiment tricher les mains alors que Matt Damon lui est un joueur qui ne triche pas mais qui par contre lit extrêmement bien les joueurs donc lui il a un talent on va dire pur, l'autre a un talent aussi évidemment, les deux savent play the man le poker on sait bien que c'est plutôt jouer l'homme que jouer les cartes mais par contre Edward Norton lui il triche et Matt Damon n'est pas d'accord avec ça donc c'est deux visions du jeu Il y en a un qui voudrait carrément faire ça et faire de la...

  • Speaker #0

    je ne savais même pas qu'il y avait un championnat du monde de poker

  • Speaker #1

    Tu n'as jamais entendu parler de Patrick Bruel ?

  • Speaker #0

    Patrick ?

  • Speaker #1

    Patrick ?

  • Speaker #0

    Franchement ça m'en a cassé la voix quand j'ai appris qu'il faisait le poker

  • Speaker #1

    Elle est technique celle-là Mais bref,

  • Speaker #0

    pour revenir rapidement John Malkovich qui cabotinait Très drôle, il fait ça bien. Matt Damon est un peu trop... Je dirais pas insipide parce que c'est méchant, il est un peu trop... J'arrive pas à pas être méchant, il devrait aller plus loin. Trop lisse. Exactement, il devrait aller plus loin. Et une fois de plus, ça c'est ma copine qui me l'a fait remarquer, Edward Norton, et concrètement un des meilleurs acteurs de cette génération. Et elle l'a dit, ce mec joue vraiment très bien avec ses yeux. Tu vois, je l'avais parlé pour le Complete Unknown, en un regard il faisait la bonté, la gentillesse, c'est vraiment... vieux tonton qui a envie de prendre un cookie, un verre de lait et il va tapoter l'épaule.

  • Speaker #1

    Ou un oreo.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça et c'est à la cool quoi. Là par contre il crie la malsénité la malhonnêteté, je vais tout te voler. Et pourtant j'ai l'air sympathique.

  • Speaker #1

    On a envie de le baffer. On a envie de lui foutre des tartes.

  • Speaker #0

    Et pourtant il arrive à le rendre un peu attachant dû à son background.

  • Speaker #1

    Son background.

  • Speaker #0

    Enfin bref.

  • Speaker #1

    Non mais très bien. Ça faisait longtemps que je l'avais sur le grill ce petit rounder. Honnêtement ça doit faire peut-être un an qu'il est dans mon pipeline de vous l'amener comme une pépite.

  • Speaker #0

    Tu dois pas hésiter.

  • Speaker #1

    Je sais, je sais, mais on a chaque fois à faire des choix dans cette émission. Vraiment, moi, je crois que la raison pour laquelle j'adore ce film, c'est aussi parce qu'il y a énormément de scènes qui sont très regardables juste comme ça. Franchement, à la limite, si vous n'avez pas le temps de le voir, prenez vraiment le temps de regarder sur Youtube certaines scènes. La première scène avec Malkovich, la scène avec les juges au début. très vite en team, quand il plie tout le jeu en mode tac tac tac, je sais ce que chacun a dans sa main et qu'en fait ils sont bluffés le verre de gin qu'ils prennent avec le juge où il y a justement cette phrase où le juge va lui dire écoute we cannot run from who we are destiny chooses us donc c'est vraiment ce truc, voilà, c'est on peut adhérer ou pas à ce principe là mais à un moment donné, peut-être qu'on parfois on s'est senti dans la vie où tu sens que t'as quelque chose dans lequel t'es bon mais en fait peut-être que c'est peut-être pas le truc qui est bien considéré par la société c'est peut-être pas le ... tu vois le truc où tu te dis c'est pas safe et donc je trouve que ce film là il te donne envie alors oui c'est les cartes mais ça pourrait être autre chose ça pourrait être tous les films de sport tous les films de sport ça pourrait être un acteur porno qui a envie de faire ça de sa vie et c'est pas du tout bien considéré parce qu'il y a un vrai côté underground le film parlerait du monde du porno ce serait exactement la même chose le film parlerait d'une passion, t'as envie de collectionner tel objet dont tout le monde te regarde c'est naze, tu deviens le meilleur là-dedans enfin C'est des passions un peu underground que la société n'accepte pas et finalement c'est la destinée qui te choisit, c'est pas tellement toi qui peux choisir ta vie. Pourtant il essaye de reprendre ses études, mais il n'y arrive pas, il ne retient pas les textes, il ne sait pas le faire.

  • Speaker #0

    Le pire c'est qu'il y arrive mais il n'aime pas.

  • Speaker #1

    Pas vraiment, tu te souviens de l'audition ? Oui mais c'est parce qu'il a repris à côté le poker. Bon en tout cas dites-nous si vous connaissiez ce Rounders de 1998 et n'hésitez pas à nous dire si vous avez aimé ce film. Ouh, sache ça, je vois ce qui suit dans la line-up, ça va être le moment tant attendu. La crème de la scène, le floor is yours.

  • Speaker #0

    Alors alors alors, aujourd'hui vu qu'on est que deux, on va quand même exploiter le fait qu'on est un duo et on va se faire un petit match, un petit match de tennis, Martin et moi, pour ce qu'on a appelé le clash of tatanes. Parce que, aujourd'hui, pas de place au sentiment, pas de place au développement de personnages, rien du tout, place au beigne, aux droites et aux hypercutes.

  • Speaker #1

    Pas de respect pour les croissants. Pas de respect pour les croissants,

  • Speaker #0

    non pas de pitié pour les croissants, attention ta ref. C'est vrai que tu es né il y a 600 ans.

  • Speaker #1

    C'est la première tatane perdue.

  • Speaker #0

    Comme vous avez compris, tous les coups sont permis ici. Ça va être une crème de la scène, mais version bagarre. C'est-à-dire qu'on va tous les deux faire trois petits sets. Trois petits matchs. Je vais te dire une de mes scènes de bagarre. Attention, c'est ça le thème, la scène de bagarre préférée. Tu vas me dire la tienne. Et à la fin, on va devoir être objectif. On va devoir dire, ok, la tienne est la meilleure. Non, je pense que la mienne est la meilleure. Et c'est un match en trois sets. Donc à la fin, il y en a un qui gagne.

  • Speaker #1

    Ou pas. Ou pas,

  • Speaker #0

    attention. Parce qu'on peut dire égalité s'il y a vraiment... On a préparé du très très lourd. Et donc, sans plus attendre, passons au premier set. Je vais, si ça ne te dérange pas, je prends le service et je vais envoyer ma première bagarre.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Pour ceux qui aiment bien la bagarre pure, la bagarre avec les points, j'ai un excellent film pour vous, ça s'appelle Warriors, porté par Tom Hardy et Joel Edgerton. J'adore. Incroyable ce film, vraiment incroyable. Il y a plein de bagarres dont je pourrais parler, mais ma bagarre préférée, c'est la tatane de revanche. C'est-à-dire qu'au début du film, il y a Tom Hardy qui est... vraiment Tom Hardy brut, tu retires toutes les émotions de Tom Hardy, c'est lui, c'est un ours quoi, il va s'entraîner dans sa salle de gym et il y a à côté de lui un pro MMA fighter, parce que c'est un film de MMA, qui est en train de boulier quelqu'un, qui est en train de se défouler sur un petit qui a rien demandé, Tom Hardy montre, le défonce, c'est pas un spoil parce que c'est la pub de ce film, il le défonce. Et donc tout au long du film, c'est pas l'arc principal, mais tout au long du film on build up cette bagarre, cette revanche et quand la revanche arrive, ça fait du bien parce que... Ah je m'en fous, je vous la spoil, elle est incroyable parce que le mec, le méchant qui est une Iroquoise, parce qu'il est très méchant, arrive, ça va pas se passer comme avant, tu vas voir je vais te battre, tu t'attends à un combat tantesque, pas du tout, il le met par terre, s'il baigne, le combat est fini, c'est incroyable, c'est tellement jouissif, voilà tu es le méchant, tu n'as pas droit à plus, tu as besoin à 4 baignes, pas plus de temps à l'écran et on passe à autre chose, je trouvais ça incroyable.

  • Speaker #1

    Et alors petit point aussi que je dois donner sur ce film de Warrior, il y a... Nick Nolte qui joue le père alcoolique.

  • Speaker #0

    Qui a eu un Oscar pour ce film d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Il y a ce Ausha incroyable. C'est une bonus dans ce film qui vraiment, allez voir Warrior si vous avez l'occasion de le rattraper. Très très bonne première tatane, à mon tour. Alors, j'ai mes trois Pokéballs en main, laquelle je sors en premier pour essayer de contrer ce Warriors. On va commencer avec Ipman.

  • Speaker #0

    Ipman, Pokémon de type combat, art martiaux.

  • Speaker #1

    Ip Man, je ne sais pas si vous êtes beaucoup à connaître ça, Ip Man c'est un film qui parle avant tout d'un art martial qui s'appelle le Wing Chun, qui est une espèce de Kung Fu. Et on est en pleine invasion du Japon, enfin invasion du Japon vers la Chine quoi. Et donc il y a, et je vais faire très très court parce que c'est quand même parler de Tatan, il va y avoir cette scène qui va mettre en présence le Ip Man du coup, qui est un personnage qui a vraiment existé, qui lui utilise le Wing Chun pour se battre face à la puissance brute du... du karaté japonais. Et donc sur Tatami, ça se tatanise énormément. Et le gars exactement, qui est joué par Donnie Yen, notre hipman, d'ailleurs il y a quatre films, c'est vraiment très très beau. Au niveau chorégraphie, on est probablement sur un des trucs les plus esthétiques et les plus jolis, notamment parce que Donnie Yen, il maîtrise un petit peu déjà de base. Ce qui est intéressant dans Hipman, c'est que chaque fois, le Wing Chun de Donnie Yen versus une autre forme de tatan. Donc dans le premier, on va parler que du premier là, c'est le karaté japonais. Dans le deuxième, vous avez la boxe. anglaise avec une brute épaisse occidentale du UK, je ne sais plus d'où il vient dans le troisième tu es encore sur autre chose et le quatrième c'est encore un énième sport d'un militaire russe qui met d'autres types de tatanes, genre Kraft Maga, je ne sais pas quoi donc en fait c'est un truc où à chaque fois le Donnie Yen va devoir s'en sortir avec un truc qui a l'air d'être tout mignon parce que vraiment le Kung Fu tu sais c'est un petit peu c'est très les petites mains, les petites clés sur le bras, je fais beaucoup de gestes c'est pas très radiophonique, on n'est pas sur une grosse mandale de karaté qui casse des planches tu vois Et donc c'est vraiment très très bien, notamment cette scène sur Tatami qui est le combat final entre Karate versus Hipman Donnie Yen. Je ne vous le révèle pas, mais allez voir ce Hipman. Je sais que certains sont disponibles sur Prime, peut-être pas les quatre, mais foncez là-dessus, c'était ma Pokéball.

  • Speaker #0

    Je pense sincèrement que là, tu as utilisé ma tendresse, mais tu as gagné ce round. Parce que autant Warriors est une très belle scène et apporte beaucoup, les bagarres de Kung Fu, ça gagne toujours. Surtout avec Donnie Yen, je pense que tu as gagné ce round.

  • Speaker #1

    Allez, tu es bien gentil, on aurait mis balle au centre. Non,

  • Speaker #0

    Il ne faut pas déconner. La bagarre de Kung Fu, il y a toujours un petit... Tu gardes la balle et c'est à toi de servir.

  • Speaker #1

    Deuxième Pokéball. Ippman revient. Je lance Mission Impossible Fallout. Tom Cruise versus Henry Cavill dans une toilette de boîte de nuit.

  • Speaker #0

    Henry Cavill moustache.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Le fameux Henry Cavill moustache dont les reshoots dans Superman sont dégueulasses. Pour ceux qui ont la ref. On n'a pas le temps d'expliquer pourquoi c'est une ref. Non, c'est incroyable. Notamment parce qu'ils ont mis 15 jours à la tournée. 15 jours à tourner rien que ça c'est incroyable, elle dure déjà assez longtemps donc contexte boîte de nuit, bagarre et donc vous avez Tom Cruise et Henry Cavill qui team up contre les méchants qui sont là à ce moment là, pourquoi la scène est cultissime ? Et bien notamment parce que vraiment Henry Cavill on l'avait jamais vu dans ce genre de rôle là et puis c'est ça qui a donné un des trucs les plus mimés et gif, c'est le fameux reload le reload de ses énormes bras ce qui sort de Superman à ce moment là, il a des énormes bras et en fait il fait un truc où juste Il a pris une tatane, il se relève et alors il fait une espèce de roulement d'épaule comme s'il rechargeait les guns de ses deux épaules.

  • Speaker #0

    Il tique son costard, il tique son blazer, bain droite, main gauche.

  • Speaker #1

    Et ce truc est improvisé et il faut le voir pour le croire. C'est devenu hyper culte parce que personne ne lui a demandé de faire ça. Et donc qui dit hyper culte dit hyper cute. Et franchement, cette chorégraphie c'est vraiment très très très bien.

  • Speaker #0

    Et ce qui est très drôle c'est qu'ils sont assez contraints. T'as Tom Cruise qui est concrètement dans l'art du tueur en série. Et Henry Cavill qui a quand même la classe de la boxe anglaise et qui quand même… Ils ont un peu du mal face à ce méchant. Mais bref,

  • Speaker #1

    c'est nous les méchants.

  • Speaker #0

    C'est nous les méchants très méchants. Et moi, je vais reprendre la balle et je vais tout de suite enchaîner avec, pour moi, une des meilleures bagarres de tous les temps, qui a aussi, qui n'a pas mis 15 jours, mais qui a mis 6 mois de préparation. Je parle évidemment, pour tous ceux qui ont vu Kingsman 1, je parle de la scène de l'église.

  • Speaker #1

    Hey, what's your problem ? I'm a Catholic whore. I feel very ponderous about a wedlock with my blood.

  • Speaker #0

    Le mari juif travaille dans une clinique d'abortion militaire. Donc, accueillez Satan et avez une bonne soirée. des agrames, une église remplie de chrétiens très sur les dogmes, très axés sur la religion elle-même, et concrètement qui ne sont pas du tout tolérants, on va dire ça comme ça. Et donc du coup, d'un seul coup, tu ne sais pas pourquoi, parce que rien ne te prévient, ça part en zine. Et ça part en énorme combat à mort. Et c'est très drôle parce que tu vois que Colin Firth, qui est aussi un espion, doit faire preuve de plus en plus d'ingéniosité pour tuer les gens, pour les buter. À un moment, il prend un pieu, il prend un banc, puis il n'a plus de... de balle donc il envoie ses grenades sur des braves civils c'est génialissime c'est vraiment une chorégraphie une petite partition c'est incroyable et je vais pas spoiler à la fin parce qu'elle mérite d'être vue mais cette scène peut être prise hors de son contexte, ce sera toujours aussi génialissime

  • Speaker #1

    Bon j'avoue, le point est pour toi sur celle-là Je pense C'est mieux que même s'il y a le gun reload C'est clair que l'église Kingsman c'est juste monstrueux Très bien, garde la main pour ta dernière Pokéball de la soirée Tatane.

  • Speaker #0

    Merci de me rendre la balle quand même. Et pour ce dernier set, je vais utiliser la nostalgie. Je pense que les peu de personnes qui pensaient que j'étais un cinéphile vont se l'admettre et enfin le reconnaître pas du tout. Parce qu'avec mon dernier exemple, je suis le tu. Moi, je vais vous proposer Avengers Endgame. Alors, il y a plein de bagarres dans ce film. Je ne vais pas vous mettre l'apothéose, je vais vous mettre l'instant juste avant. Parce que moi j'ai fait tous les Marvel de 2008 à 2022 je crois, bref, quand c'était encore bien, voilà j'ai le droit d'être un peu relou là-dessus quand c'était encore bien, il y a eu un vrai build-up de trois personnages qu'on suit tout du long, Captain America, Iron Man et Thor, et les trois, on peut, à la fin c'est des copains, on les connaît, on sait comment ils réfléchissent, on sait comment ils réagissent, et ça il y a quand même une pureté de l'écriture parce qu'à chaque fois, ils s'y tiennent à ce qui a été fait dans chaque film pour ces trois personnages. Tout le monde n'a pas eu le même traitement de faveur mais eux oui, mais bref. Ils arrivent et à trois, ils vont taper tête contre Thanos. Les trois le disent, cette bagarre n'a aucun sens.

  • Speaker #1

    Contre Tatanos.

  • Speaker #0

    Contre Tatanos. Les trois le disent, cette bagarre n'a pas de sens, on devrait faire autre chose. Mais les trois, tu le sais parce que tu t'es attaché à ces personnages, ils ont besoin de cette bagarre. Tony Stark, il veut venger Peter Parker. Captain America, c'est juste un mec droit et il veut juste sauver la plupart des gens. Et surtout, il a été blessé dans le 1. Et Thor, c'est à cause de lui que... Il a perdu son ego, il a perdu sa superbe, il a un vrai redressement de personnage, qui ne sera pas respecté après, mais bon, soit. Les trois ont besoin de foutre une énorme Tatan à Thanos, et c'est aussi à ce moment-là que Katana America... Quand tu crois que la Tatan est finie, quand tu crois qu'ils ont perdu, on va appeler les renforts, non, ça redémarre, parce que Katana America, tu le savais, il prend le marteau de Thor, et il lui met une Tatator,

  • Speaker #1

    une

  • Speaker #0

    Tatanator, dans la figure, c'est incroyable. Vraiment, cette scène de combat n'est pas très longue, mais elle est jouissive. Elle fait du bien, et elle... clôture l'arc narratif de plusieurs personnages.

  • Speaker #1

    Aïe, aïe, aïe, c'est excellent. Tu as sorti la cavalerie de la tatane, mais c'était sans penser sur mon dernier Pokémon. Malheureux. Je t'annonce Keanu Reeves dans Matrix 1. La première scène, j'aurais pu en prendre plusieurs, évidemment, mais je prends celle que je trouve la plus pure, c'est celle dans le dojo face à Morpheus. Dans le dojo. Avec la musique électro. La première fois, ça commence, on lui a téléchargé le Kung Fu dans la tête. Là, vous voyez bien cette scène. Je connais le Kung Fu. I know. Kung Fu et la réponse de Morpheus c'est Prove it ! Ils se connectent dans la matrice, ils sont dans ce dojo complètement virtuel avec notamment cette phrase après multiples tatanes genre tu penses que c'est de l'air que tu respires et là t'as ton cerveau qui explose que t'es là mais en fait je suis dans un truc virtuel, les limites physiques ne me concernent pas, c'est juste sublime, en fait faut imaginer c'est sorti en 99 alors je dois l'avouer si je l'ai pas déjà dit dans ce podcast c'est mon film préféré, Matrix 1 si je dois prendre un DVD sur une île déserte je prends Matrix 1, y'a tout dans Matrix 1, c'est juste trop bien ... Et vraiment cette scène là, il y a aussi celle avec la Jean Smith plus tard, mais celle là avec Morpheus, Laurence Fisburn, Keanu Reeves, c'est voilà. En fait je crois que moi un des trucs qui a joué dans ma sélection de Pokéball de Tatane, c'est que j'aime pas trop quand l'action est trop coupée. J'aime quand on montre vraiment les chorégraphies, quand c'est une danse, quand c'est vraiment fait par des gens qui aimaient ça, qui sont des professionnels. D'ailleurs un des cascadeurs qui remplaçait Keanu Reeves pour certains moves les plus techniques c'était Chad, Chad Helski. j'arrive jamais à bien le dire, qui est en fait le réalisateur des John Wick depuis. Donc c'est le gars qui avait suivi un peu dans l'ombre, qui faisait un petit peu les choses, qui était déjà l'expert technique pour les kung-fu, qui est maintenant devenu le réalisateur. Donc c'est pour ça aussi que ce Matrix est trop bien. Après, il en existe des tonnes de scènes. Il y en a avec le protecteur de l'oracle dans le 2, il y en a avec les multiples agents Smith, il y a même dans le 3 le grand finish sous la pluie avec un Smith aussi qui est génial. Voilà.

  • Speaker #0

    J'aime bien cette scène parce que ça donne le ton pour tout le reste de la trilogie Je la trouve plus pure et plus simple ça t'explique les fonctionnements de la matrice ça te donne la relation que Neo et Morpheus vont avoir en fait ça te pose les bases concrètement et puis surtout parce que c'est comme vachement sérieux de voir tout ce kung-fu le moment où il saute et je sais pas pourquoi les frères à l'époque décident de arrêter l'action et on va tourner la caméra vraiment ils se sont fait plaisir et ça se ressent parce que c'est vraiment une scène de tatane pure.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est la meilleure tatane. Ils sont plus sur un tatani.

  • Speaker #0

    Ils sont plus sur un tatani, mais des tatanes volantes.

  • Speaker #1

    Non, c'est dur à départager parce que Avengers Endgame, c'est hyper... C'est la cavalerie alors que le dojo est plus intime. Je sais pas toi, mais balle au centre sur celui-là. C'est dur parce que on te demande à se faire de crancher.

  • Speaker #0

    C'est un conflit générationnel parce que moi, si je demande à ma génération ok, on adore Matrix, mais on va dire Marvel parce qu'on a vu, comme je t'expliquais, on a tout vu grandir. Si par contre j'avais eu 50 plus, je pense que j'aurais dit Matrix aussi. Juste parce que le fait que cette trilogie est incroyable. Écoute, je...

  • Speaker #1

    Laissons les auditeurs trancher peut-être.

  • Speaker #0

    On va laisser les auditeurs trancher.

  • Speaker #1

    Et puis surtout qu'ils nous amènent leur pépite, leur tatane.

  • Speaker #0

    Leur tatane préféré.

  • Speaker #1

    Clash of Titans quoi.

  • Speaker #0

    On peut revenir avec un maximum de tatanisme.

  • Speaker #1

    Surtout qu'il en reste plein, ça a été super dur de trancher. Franchement on a pensé à d'autres. Il y a Daredevil la série, ça a coûté... Oui, je parle pas,

  • Speaker #0

    tu vas balancer tes Pokémon.

  • Speaker #1

    Il y en a tous les Pokémon, j'en ai encore autour de la ceinture. Bref, on espère que ça vous a plu cette crème de la scène. Nous, on arrive à la fin de cet épisode, mais pas avant de vous parler de nos coups de cœur du moment.

  • Speaker #2

    Bref, ça y est, j'ai 40 ans. Bon,

  • Speaker #1

    il faut surveiller l'hypertension et le diabète.

  • Speaker #2

    Pourquoi j'ai quoi ?

  • Speaker #1

    40 ans.

  • Speaker #2

    Merde. Quoi ? Avec ma meuf, tout va pas se passer comme prévu. Avec mes potes, tout va pas se passer comme prévu. Mais lâche-moi ! Et avec ma famille, tout va pas se passer comme prévu. On va te battre ! J'ai une nouvelle coloc, j'ai du mal à cerner.

  • Speaker #1

    Il est à toi le fromage dans le frigo ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est un fromage de chêne.

  • Speaker #1

    Merde, ton fromage de merde !

  • Speaker #2

    Autour de moi, tout le monde a évolué. Enfin, presque tout le monde. Les autres, ils se sont mariés, ils ont fait des enfants, ils ont fait des vrais choix et ont changé de vie. C'est à toi Bertrand ! Moi, je fais les mêmes erreurs en boucle.

  • Speaker #0

    Avec le temps, avec la vie, avec les contre-temps, les chemins divergent, on pense à autre chose, on part vers quelque chose d'autre, l'aventure, qu'est la vie, nous emmène autre part, et hélas, on perd parfois des personnes de vue. C'est dommage, parce qu'on les aimait bien, mais voilà, on a les emplois du temps différents, et avec le temps, le feu s'estompe et l'amitié disparaît tout doucement. Et d'un seul coup, on recroise cette amitié, on recroise ce feu rejailli, et on est très content d'avoir des nouvelles, et c'est comme si on ne s'était pas quitté, on catch-up très rapidement. Et finalement on passe un très bon moment, on se demande pourquoi est-ce qu'on n'a pas entretenu ce feu. Et ben ça, c'est la saison 2 de Bref. J'ai vu toute la saison 1, déjà à l'époque, c'était le commencement de Youtube, c'était le prime de Youtube, c'était incroyable. Et la saison 2 va plus loin. La saison 2 est encore plus forte parce qu'elle respecte l'ADN de la saison 1, elle respecte ses personnages, elle respecte ses acteurs, elle respecte ses idées. Elle va encore plus loin, elle nous propose 6 épisodes de 40 à 45 minutes sur Disney+, s'il vous plaît, c'est vraiment un bijou. Même si vous n'avez pas vu la saison 1, vous allez adorer. C'est pur, c'est terriblement bien écrit par Ken Kourjoudi-Navaud. S'il vous plaît, n'hésitez pas, c'est un régal cette série.

  • Speaker #1

    Grâce à la recommandation de Jess d'il y a quelques semaines, la série Severance, je suis tombé vraiment amoureux de l'acteur et réalisateur John Torturo. Et c'est fou parce que probablement que vous le connaissez bien, parfois on a des lacunes, moi je voyais pas qui c'était. Je me suis rendu compte qu'il y a un monde autour de cet acteur, ce réalisateur, et notamment je vais vous parler d'un petit film qui pourrait être un jeu, je ne sais pas te le dire, parce que je vais vous parler d'un film qui a fait 20% au Rotten Tomatoes, qui a coûté 5 millions, on en a rapporté 65 000 dollars, c'est un crash monumental ! Je vais vous parler d'un film sorti en 2019 qui s'appelle The Jesus Rolls. Alors, The Jesus Rolls, c'est un petit spin-off du Big Lebowski, c'était un personnage qui jouait au bowling dans le Big Lebowski, habillé tout en mauve, et c'est un personnage qui a l'air très anecdotique dans le Big Lebowski, mais c'est un spin-off de ça, mais qui aurait fait... L'amour avec les valseuses de Bertrand Blier. Parce qu'il le dit, c'est une adaptation américaine des valseuses avec Audrey Tautou, avec Bobby Cannaval, avec Suzanne Sarandon, John Hamm et même Christopher Walken. Hop hop hop, on revient sur Severance. C'est un truc dont personne n'a entendu parler parce qu'il a fait un crash total. Les Amériens n'ont pas compris le délire et effectivement, c'est probablement pas un très bon film. Ça fait une petite heure 20, on est sur quelque chose de très léger, de très cool, on est quelque chose... On est sur un troll, en fait. C'est un troll de John Torturo. C'est un film de lui, avec lui. C'est complètement débile. Mais j'ai adoré, de bout en bout, c'est une adaptation complètement what the fuck des Américains avec notre bon John Torturo. Et franchement, en attendant les derniers épisodes de la saison 2 de Severance, je vous encourage à rattraper ce petit de Jesus Rolls. C'était vraiment trop chouette.

  • Speaker #0

    Hey ! Comme vous l'avez vu... On est plein de surprises. On change le ton, on change le rythme, on fait tout et n'importe quoi. On met des tatanes et on parle de sentiments et d'extravagance. Et vous savez de où est-ce qu'on parle là-dessus ? Sur notre podcast, disponible sur toutes les plateformes. S'il vous plaît, mettez les 5 étoiles, lâchez un commentaire pour qu'on puisse s'améliorer. On ne demande pas mieux que de créer une communauté. On vous aime plus que tout. C'était Ce n'est que du cinéma. À vous les studios. Je ne sais pas pourquoi, je... Voilà, à vous les studios.

  • Speaker #1

    Le gars, il est en mode, c'est le septembre 5, 1900 septembre. Voilà, à vous les studios. Non mais oui, merci mon bon Sacha. On espère que cet épisode vous a plu. Voilà, comme il a dit, tout ce qu'il a dit, tout pareil, tout pareil. Mettez les 5 étoiles, abonnez-vous à Ce n'est que du cinéma sur Instagram. C'est là que vous découvrez les choses en avant-première. Vous pouvez nous recommander des films. Et puis nous, on se retrouve très bientôt, probablement avec Jess, Julie, Nora et toute la bande.

  • Speaker #0

    Et on vous fait des gros bisous d'ailleurs les filles, ça manquait un peu de douceur aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On en a profité pour faire un Max de Tata. Max de Tata. Oise-moi la bière. Avec plaisir,

  • Speaker #0

    tu veux une chipot avec ?

  • Speaker #1

    Allez, ciao, ciao. Gros bisous.

  • Speaker #3

    Bye. Oh, Black Heroic song !

Chapters

  • A Complete Unknown

    01:52

  • Queer

    15:40

  • September 5

    24:47

  • Rounders (1998)

    32:01

  • Clash of Tatanes

    40:29

  • Bref

    54:07

  • The Jesus Rolls

    55:48

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Description

Cette semaine, on vous parle du biopic sur Bob Dylan, réalisé par James Mangold : A COMPLETE UNKNOWN. Ensuite nous partons à Mexico dans les années 1950 avec le nouveau film de Luca Guadagnino : QUEER. On vous parle ensuite de September 5. Martin nous présente ensuite sa pépite du passé ROUNDERS et Sacha présente une nouvelle séquence de la crème de la scène, spécial bagarre. Et tout ça sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Bonne écoute !


Programme :

(1:48) : A Complete Unknown

(15:40) : Queer

(24:47) : September 5

(32:00) : Rounders (1998)

(40:29) : "La crème de la scène" - Spécial bagarre

(54:08) : Bref saison 2

(56:54) : The Jesus Rolls


Retrouvez-nous sur :

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Comment ça va Sacha ?

  • Speaker #1

    Super et toi ?

  • Speaker #0

    Super, super. Alors, on fait un gros bisou à Nora qui est en déplacement à l'étranger, à Jess qui est occupée avec les cérémonies des Oscars et pour celles et ceux qui suivent notre compte Instagram, vous savez que Julie a eu un petit garçon et qu'elle continue donc son congé maternité. Des gros bisous, on pense à elle ?

  • Speaker #1

    On pense très très fort à elle et aujourd'hui c'est un épisode spécial Boys Day en effet. Donc, vous ne le voyez pas mais on a des chips de la bière et je fais tourner des chipots sur le barbecue, comme ça vous savez tout. On prend tous les clichés masculins au possible.

  • Speaker #0

    Allez, ça va partir sur ça. Ce qui est bien, c'est qu'il n'y a pas une petite caméra dans le studio. A mon avis, la fumée du barbeque, ça va commencer à se voir. Alors, cette semaine, un épisode plein de passion, d'amour et de musique folk. On vous parlera du biopic sur Bob Dylan, réalisé par James Mangold, A Complete Unknown. Ensuite, nous partirons à Mexico dans les années 50 avec le nouveau film de Luca Guantanamo, Queer. On vous parlera ensuite de September 5 et de la toute première prise d'otage filmée en direct aux Jeux Olympiques de Munich de 1900. septembre 2 et puis ça va être à mon tour de vous amener ma pépite du passé, le film s'appelle Rounders les joueurs sortis en 1998 avec Matt Damon et Edward Norton et puis Sacha profitera de notre tête à tête pour présenter une nouvelle séquence de la crème de la scène dont il a le secret, cette fois-ci une édition spéciale bagarre et tout ça sans oublier nos coups de coeur de la semaine est-ce que t'es prêt mon bon Sacha ?

  • Speaker #1

    Ah je suis super banco là Let's go

  • Speaker #2

    If you're traveling in the North Country Fair Je dis que personne ne veut entendre ce que l'enfant a écrit l'année dernière. Eh bien, j'aime tes chansons.

  • Speaker #0

    Où l'air s'est élevé sur la ligne de bord.

  • Speaker #2

    Qui a écrit ça ? Il l'a écrit. Je suis un peu un bâtard. Comment ça va, Jean Baez, les gars ? Elle est belle. Elle chante belle. Peut-être un peu trop belle. Tes chansons sont comme un peintre d'huile à l'office de la dentiste.

  • Speaker #1

    Tu es un peu un bâtard, Bob.

  • Speaker #0

    Alors, A Complete Unknown, je ne vais pas vous faire un petit pitch, mais clairement on est sur un passage assez court de la vie de Bob Dylan, qui se déroule entre 1961 et 1965 globalement à New York, et c'est vraiment basé sur ce livre Dylan Goes Electric, donc cette partie où il va un petit peu quitter, pas tout à fait quitter, on va en parler plus tard, le folk, pour passer à un truc plus électrique avec un groupe et passer un petit peu à ce moment charnière des années 60 où la société se transforme. Un certain nombre d'assassinats de personnes importantes, on pense à Kennedy, Malcolm X, Martin Luther King, la société est divisée comme jamais. Et notre bon Bob Dylan, il en profite pour écrire des bons petits textes qui sont bien acides et qui dénoncent bien des trucs. Et donc le film de James Mangold va suivre cette période assez courte de la vie de Bob Dylan. Mais alors qu'est-ce que toi t'as pensé de ce A Complete Unknown ? C'est pas facile à dire.

  • Speaker #1

    C'est compliqué. Alors moi concrètement, je l'ai vu il y a deux jours maintenant, et la première chose que les gens n'arrêtent pas de me dire quand j'en parle, c'est que je suis terriblement... pédant. Donc je vais faire un effort aujourd'hui pour ne pas paraître trop pédant. Moi, j'ai bien aimé, mais je pense que je ne suis pas objectif parce que j'aime beaucoup Bob Dylan de base. Donc je pense qu'en plus, il y a de la bonne musique, c'est bien emmené, c'est quand même bien réalisé. Moi, c'est un petit oui, parce qu'on ne va pas se mentir, ce film ne casse pas trois pattes à un canard, mais le peu qu'il m'a présenté, je l'ai bien aimé.

  • Speaker #0

    Bah oui, et en plus, Timothée Chalamet, qui campe le rôle, il s'est entraîné pendant cinq ans, visiblement. Cinq ans ? Cinq ans, alors il expliquait parce que ça devait tourner en 2020. Après ils ont eu une date de retournage dont 2023, paf, grève des scénaristes. Donc en fait il a eu heureusement finalement encore plus de temps que ce qui était prévu dans la préparation pour la guitare, la chanson, etc. Et ils ont enregistré 95% en direct, en live, avec Chanté lui-même, etc. D'ailleurs il existe maintenant un album des covers de Bob Dylan chanté par Timothée Chalamet et aussi l'actrice Monica Barbaro qui joue notamment Joan Baz. Et donc pour les duos, c'est aussi elle qui a chanté. Donc c'est assez fou. Moi j'avoue je ne connaissais pas bien la musique de Bob Dylan mais... Bon, on est tous les deux jeunes, c'est sûr, mais comment ça se fait que t'avais cet amour de la musique de Bob Dylan ?

  • Speaker #1

    Parce qu'à l'époque, j'étais encore plus pédant que maintenant, et j'étais un jour tombé sur un article qui disait les 500 meilleures chansons de tous les temps. Et la première, c'était Like a Rolling Stone de Bob Dylan, sorti en 65, justement. Et donc, évidemment, en tant que pédant, je devais arriver le lendemain à l'école. Les gars, moi, j'écoute la meilleure chanson de tous les temps, selon le magazine Rolling Stone. Et bien, étonnamment, c'était une très très bonne chanson et ça m'a suivi. Donc, j'ai voulu découvrir beaucoup plus de ce monsieur. Et en fait, c'est une machine à hits, ce type. Et puis, il a fait... un album tous les deux ans, il y en a vraiment des incroyables dont celui dont parle le film, le dernier et c'est vraiment une machine à hit c'est pour ça que je trouve ça très courageux de la part des studios d'avoir filé un buffeton sur Bob Dylan parce que dans notre génération on n'est pas mis à l'écouter Bob Dylan et donc dans un biopic, aujourd'hui si tu fais un biopic déjà soit tu prends un nom complètement extraordinaire, soit tu prends un mec ultra connu, je pense qu'on va pas trop attendre avant d'avoir un premier biopic sur Snoop Dogg et sur Eminem par exemple

  • Speaker #0

    8 Mile un petit peu oui c'est ça,

  • Speaker #1

    8 Mile

  • Speaker #0

    Quand il est jeune,

  • Speaker #1

    c'est presque de la fiction. Mais du coup, je trouvais ça très courageux de leur part de dire on va mettre sur Bob Dylan qui est quand même ultra connu, mais dans notre génération, ce n'est pas une figure de proue. Il n'est pas mort en plus. Et puis il n'est pas mort. En ce moment, il a sorti un album il y a deux ans qui a fait top 1 aux UK par exemple. Donc le mec est encore là. Papy Dylan, il pèse encore, il est encore avec son harmonica sur scène, il fait encore le boulot. Mais donc du coup... Ok, on voit que Bob Dylan à l'écran pendant deux heures, donc moi qui suis inconverti, on a prêché la bonne parole quoi. Après quand on gratte un peu, on se rend compte que ce film a plein de failles. Et la première c'est selon moi, notamment je pense que tu seras d'accord avec moi, c'est son réalisateur. James Mangold c'est un faiseur. Note bien que j'ai pas mis d'objectif parce que c'est un faiseur. C'est pas un bon, c'est pas un mauvais. Pour moi à chaque fois il reçoit une commande, typiquement Le Mans 66 il fait un truc d'incroyable, ou il reçoit au pif. Wolverine chez les ninjas, enfin Wolverine et le combat de l'immortel, j'arrive pas à le dire. Wolverine et le combat de l'immortel, c'est très mauvais.

  • Speaker #0

    Ou alors son Indiana Jones 5 dont on avait parlé dans le podcast, c'était quand même une catastrophe.

  • Speaker #1

    Il était pas bon non plus et à côté de ça il nous sort une vivolée qui est très très bon.

  • Speaker #0

    Ou le Johnny Cash dont on va parler aussi un petit peu dans le film, parce que Johnny Cash le personnage apparaît aussi dans Complete Unknown et il l'a réalisé pile il y a 20 ans. Donc 2005, Johnny Cash avec Joe Kemp. Tout à fait. Tout à fait. C'est plus long de ce coup, je suis là. Ça fait longtemps que c'est plus long. C'est ça, et donc James, je vais rebondir direct sur ça en parenthèse, mais James Mangold, j'ai la même chose, je pensais adorer, moi je me la pétais un peu en disant j'adore James Mangold, et notamment parce que vraiment son Ford vs Ferrari, j'ai pas peur de dire, je l'avais déjà dit dans le podcast, il apparaît pour moi dans le top 5 des meilleurs films de tous les temps pour moi, mais je me rends compte que c'est peut-être plus à voir avec Matt Damon et Christian Bale et tous les acteurs qui sont dedans, et peut-être la réale de la façon de filmer les voitures qui est peut-être pas de lui, parce qu'il a aussi, il est vraiment dans le si, alors peut-être que, comme tu dis, c'est un faiseur, un faiseur efficace. qui quand il est entouré de la bonne équipe, c'est génial, quand il est entouré de la bonne équipe, c'est très moyen. On ne va pas citer Indiana Jones 5, mais c'est très compliqué.

  • Speaker #1

    C'est très complexe, effectivement. Mais pour rebondir directement, de 1960 à 1965, il s'est passé plein de trucs aux Etats-Unis ultra importants pour la musique ou la culture pop, même pour la politique. Et je trouve ça aberrant qu'il n'ait pas décidé d'en parler plus. Parce qu'en fait, ce qu'il faut dire aussi, c'est que ça fait la première fois en dix ans, je crois, que James, non seulement il réalise, mais en plus, il écrit. Parce que, ok, ce film est adapté d'une nouvelle, enfin, ou d'un livre, je ne sais plus exactement, mais il a quand même, lui, écrit le scénario. Et je trouve ça dingue qu'il n'en parle pas plus que ça. Il aurait pu explorer tellement plus d'univers, tellement plus de sensibilisation, et il touche très légèrement à tout. Et la seule qui creuse est, selon moi, la moins intéressante. Bon, après, pour l'histoire de Bob Dylan, c'est très intéressant, mais, de manière générale, pour un biopic qui parle d'un mec qui a quand même retourné aux Etats-Unis, j'aurais aimé qu'on aille plus loin. Et en parlant de Bob, toi, t'en as pensé quoi de ce monsieur Timothée, lui ?

  • Speaker #0

    Bah super en vrai, après pareil, moi comme je ne connaissais pas très bien Bob Dylan, je ne vois pas spécialement la ressemblance ou pas la ressemblance, mais on sent bien qu'il est incarné. Après, dans les interviews, on voit bien le réalisateur et Timothée qui disaient aussi que ce n'était pas le but de lui ressembler à 100%, c'était l'idée d'aussi lui-même, par les performances live qu'il a faites, c'est aussi d'incarner lui-même le personnage. Donc il y a une espèce d'hybridation, comme Timothée aime le dire dans ses interviews, on l'appelle Timothée ici dans le boîte plastique, Timothée Chalamet. Il fait partie de l'église Bob Dylan maintenant, c'est un disciple et il essaye juste de lui rendre hommage pour ça. Mais moi je l'ai trouvé super, après je me suis fait la réflexion que le casting féminin qui l'entoure, donc notamment on peut appeler ça un triangle amoureux, un petit peu avec Elle Fanning, avec Monica Barbaro, qui sont deux personnages qui ont tout à fait existé évidemment dans la vraie vie et qui ont témoigné aussi de cette relation. C'est quelqu'un qui visiblement, son art venait toujours avant un petit peu ses relations et son amour, c'est quelqu'un qui est sans concession, on va dire ça comme ça, et du coup ça en fait... Un peu un con parfois, vraiment. C'est un peu un sale type, il se fait insulter plusieurs fois dans le film, et a raison, franchement, c'est quand même pas quelqu'un de très très aimable. Et je trouve que Timothée le joue très bien. Mais heureusement que le casting féminin l'entoure bien aussi, parce que justement, le film fait quand même 2h30, classique de film de Mangold aussi, et t'as envie de lui mettre des tartes à la fin, à part pour les moments chantés qui sont super, mais à nouveau, comme moi j'étais pas à priori très sensible à la musique. de Bob Dylan, je ne vibrerais pas non plus instantanément, même s'il y en a quelques-unes que je connaissais quand même, qui sont superbes, et je me dis heureusement qu'il y a ce casting. Et on a oublié de parler quand même d'Edward Norton, qui vient quand même rajouter aussi un petit quelque chose, une bonne dynamique, il campe le rôle de Pete Seeger, et c'est chouette de la voir, vraiment.

  • Speaker #1

    Vraiment, je trouve que tu fais bien de le noter, parce que Timothée joue très bien, attention, il a fait beaucoup mieux. Il joue très bien ici, mais je pense...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas s'il a fait mieux.

  • Speaker #1

    Il y a certains films où Timothée, j'écris au génie.

  • Speaker #0

    Jean Huanca ?

  • Speaker #1

    je pensais plus à Colby Bayonne c'est un très bel exemple aussi mais donc juste pour reprendre il est cynique, il est solitaire il est parfois désagréable très souvent désagréable et en effet tout ce qui l'entoure est tellement intéressant je trouve que le jeu d'Elfanning et Edward Norton est incroyable le peu qu'ils ont à jouer c'est quand même des vrais second rôle le peu qu'ils ont à jouer ils le font vraiment bien il y a une scène qui m'a bouleversé c'est un grand mot mais qui m'a vraiment transporté parce que déjà la musique est incroyable, c'est le moment où il chante Time They Are Changing qui était un tournant dans la carrière de Bob Dylan parce que c'est à ce moment là qu'on s'est dit ok, c'est pas un chanteur de folk c'est bien plus, c'est une icône et ça va devenir une star mondiale, et bah dans cette scène déjà j'ai une très belle scène dans cette scène la musique est incroyable et puis surtout tu te rends compte que tous les personnages dans cette scène, Bob Dylan, son triangle amoureux, Edward Norton et Johnny Cash, tout le monde évolue juste en voyant cette scène, je trouvais ça incroyable et tous les personnages secondaires peuvent Quand je dis ça, peuvent exprimer tout leur talent. Ils n'ont que peu à jouer, mais juste par leur regard, en disant rien, ils expriment beaucoup plus que tout le reste du film. Et c'est pour ça que cette scène montre à quel point ces seconds couteaux sont, selon moi, la force de ce film. Et j'aurais aimé qu'Edward Norton et Al Fanning aient beaucoup plus à jouer. Parce que, selon moi, Edward Norton a très bien joué, mais il ne peut pas prétendre un Oscar avec le peu qu'il avait dans ce film.

  • Speaker #0

    Non, mais c'était bien parce qu'après avoir vu le film Elvis, de base Lerman, J'avais l'impression que ce Edward Norton allait jouer un peu le rôle du... J'attendais le moment où le gars allait complètement devenir le méchant de l'histoire, un peu comme le colonel Tomax. Et je me dis, tiens, ce truc, c'est un peu un classique dans les biopics. Il y a toujours à un moment donné un gars un peu plus grand qui lui tend la main, qui te met le pied à l'étrier. Et je me suis dit, quand est-ce que c'est le moment où ça part en couille ? Alors ça part un tout petit peu en couille, mais c'est... Ça reste très gentil parce que dans la vraie vie, Pete Seeger n'a jamais changé son fusil d'épaule. Il est resté sur la folk et c'est resté un environnementaliste jusqu'à ses dernières heures en 2014. Il est décédé en 2014, mais il est resté dans ces grandes congrégations, ce grand festival de la folk où il y a plus de 100 000 Américains qui viennent voir et qui sont vraiment des puristes de la folk. Ceux qui ne voient pas trop vont faire très très court. La folk, c'est vraiment un côté très pur de la musique. C'est vraiment une guitare qui doit être acoustique. Il ne faut pas de fioritures. quelqu'un tout seul, son instrument face au public, quelque chose de très intime, de très folk pour le peuple, avec le peuple, un peu comme ça. Et c'est vrai que c'est ça aussi, je trouve ça assez bien évidemment dans le Complete Unknown, mais finalement c'était le point du film puisque c'est adapté de ce film Dylan Goes Electric, donc c'est cette transition vers la musique plus rock et électrique. C'est le fait que dès le début quand tu lui dis « Ah oui, vous êtes un chanteur de folk, vous ? » Ouais, j'aime pas trop les étiquettes, ça l'emmerde puissamment d'être mis dans une case, déjà parce que son talent est probablement... beaucoup trop gros pour être contenu dans une seule case musicale, mais aussi parce qu'il était comme ça, c'était une tête brûlée et il avait un talent de pouvoir faire tout. Moi, ma scène préférée, c'est cette émission, la petite émission un peu cheesy sur une chaîne un peu locale de New York, tu vois, présentée justement par Pete Seeger, donc le personnage d'Edward Norton, et alors il se retrouve à trois finalement autour d'une table complètement improvisé, ça fume, ça boit on est vraiment dans l'ambiance des écrits il n'arrête pas de répéter,

  • Speaker #1

    c'est une chaîne familiale quand même,

  • Speaker #0

    une chaîne familiale, alors Claude il envoie des insultes tout le temps parce qu'il y a ce personnage, comme il s'appelle Pete Moffat ou un truc comme ça, qui n'est pas un personnage qui existe mais qui est par contre joué par un vrai chanteur de blues actuel, et puis t'as Bob Dylan juste en l'ayant entendu dans les backstage, il arrive à tout de suite prendre sa guitare, jouer avec lui et ils font un truc à trois un truc à trois musical, on s'entend bien et je trouvais ça vraiment Excellent parce que là je trouve vraiment que c'est juste des artistes qui en fait arrivent à parler une langue universelle qui est la musique et j'ai adoré cette scène ça c'était vraiment ma scène quoi et pour ces aspects très génie musical je trouve que tu comprends pourquoi Bob Dylan est génial dans le film et ça c'est cool ça effectivement il change pas son fusil d'épaule non plus pour prendre ton expression ça reste un mec qui avant tout avant la fame avant les femmes avant son

  • Speaker #1

    indépendance à un style musical c'est un mec qui c'est un musicos quoi et ça le film le transmet terriblement bien bon et il dénonce aussi accessoirement pas assez, ce que j'avais dit au début, mais sinon globalement, pour ceux qui aiment bien Vaude Dylan et ceux qui aiment bien la musique, c'est pas un très bon biopic, il y a mieux, mais c'est pas un mauvais c'est quoi le bon biopic pour toi ? Le bon biopic, il arrive,

  • Speaker #0

    il parle Le bon biopic, voilà, il joue de la musique mais c'est un bon biopic, quoi. Alors que le mauvais biopic il joue de la musique, alors là c'est pas un bon biopic,

  • Speaker #1

    quoi Plus sérieusement, un bon biopic pour moi c'est quand on prend un angle, ou qu'on prend une partie de la vie de l'artiste,

  • Speaker #0

    et qu'on s'y tient Ah c'est le cas ! Ah c'est le cas ! C'est pas un mauvais biopic C'est pas un mauvais mais c'est pas Ouais Je pense que le truc doit mûrir un peu Je pense qu'il faudrait le revoir dans un an ou deux Peut-être qu'un de ces quatre on se fera un clash comme on avait déjà fait le clash entre Queen et Rocket On pourra faire entre Johnny Cash justement les deux de James Mangold avec 20 ans d'écart On pourra peut-être faire un clash à un moment donné dans quelques années quand le truc aura un peu quand on l'aura digéré On verra un petit peu On verra aussi s'il va rafler 2-3 Oscars ça risque de donner encore plus de lumière sur le film pas sûr mais on verra.

  • Speaker #1

    On verra, en tout je dis déjà qu'il a gagné un Screen Actor Award récemment, c'est le premier de sa carrière Timothée, c'est dommage que ce soit pour celui-là mais bravo.

  • Speaker #0

    Il se sent pousser des ailes. Je sais pas si t'as vu l'interview où il dit « I want to become one of the greatest » .

  • Speaker #1

    Je sais qu'on peut pas dire ça comme ça mais moi j'ai vraiment envie de devenir quelqu'un.

  • Speaker #0

    C'est bien pas de fausse modestie, en vrai c'est mieux que les discours un peu hyper modestes faussement genre « oui, non, je le mérite pas, vive mon chat, mon chien, ma famille » , tout le monde est content.

  • Speaker #1

    C'est très boldi de sa part, effectivement.

  • Speaker #0

    Bon mais très très bien, n'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé vous de ce A Complete Unknown. D'ailleurs on a oublié de préciser le Complete Unknown, c'est parce qu'effectivement, 60 ans de vie de ce Bob Dylan, on ne sait toujours pas trop très bien qui est ce personnage.

  • Speaker #1

    D'où il vient,

  • Speaker #0

    oui. Il est mystérieux, c'est aussi pour ça que le titre sonne bien, c'est à la fois des paroles d'une de ses chansons ou un des titres de ses chansons.

  • Speaker #1

    C'est juste avant une de ses chansons plus importantes, Like a Rolling Stone, il dit, comment est-ce que ça fait de sentir Like a Complete Unknown, Like a Rolling Stone ?

  • Speaker #0

    Bon mais très très bien, en tout cas, n'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé et nous on passe au film suivant, on va passer à...

  • Speaker #2

    Queer. We're all parts of a tremendous whole. C'est un curse. Il n'y a pas besoin de l'attraper. La difficulté est de convaincre quelqu'un d'être vraiment un partenaire de toi. Et les quarts ? Je n'ai pas du tout le temps pour ça. Je ne peux pas le dire. On pourrait toujours juste demander. Non,

  • Speaker #0

    Alors queer pour le petit pitch, nous sommes dans le Mexico des années 50. Lee, un américain, mène une vie désabusée au sein d'une communauté d'expatriés. Mais l'arrivée du jeune Allerton va bouleverser l'existence de Lee et faire renaître en lui des sentiments oubliés. J'aime bien ce pitch qui est un petit peu évasif Donc film de Luca Guantanino Dont il semblerait que dès qu'il fait des films C'est vraiment sur le thème de l'amour Ça a l'air d'être son truc Il était connu pour sa fameuse trilogie de l'amour Donc avec Amore sorti en 2009 Avec A Bigger Splash en 2015 Qui était un remake de La Piscine d'Alain Delon, Romy Schneider On l'avait déjà mentionné dans le podcast Et surtout, et c'est là que moi je l'avais découvert C'est Call Me By Your Name Évidemment avec Armie Hammer et Timothée Chalamet À nouveau Timothée y a une place à côté de moi donc ça c'était sa trilogie mais récemment on avait parlé durant le podcast aussi de Challengers qui était aussi l'histoire d'un amour à trois autour du thème du tennis etc avec l'excellente Zendaya,

  • Speaker #1

    Mike Feist et c'est Josh Connors

  • Speaker #0

    Josh Connors bien joué quelle mémoire à long terme et donc il revient ce bon Lucas avec ce film queer avec donc Daniel Craig Drew Starkey et Jason Schwartzman, qu'est-ce que toi t'as pensé de ce queer ?

  • Speaker #1

    Alors pour moi c'est un oui ... C'est le plus, on va dire, perché, c'est le plus perché de ces films, de voir du peu de films que j'ai vus de M. Lucas. Mais globalement, c'est un grand oui pour moi.

  • Speaker #0

    Ben, alors, moi, moyen. Ah ! Ça m'a pas... C'est fou parce que, pareil, j'avais envie de l'aimer. Moi, j'avais vraiment adoré son Call Me By Your Name. Je trouvais que Bigger Splash, voilà, avec... C'était quoi ? Mathias Cunard, etc.

  • Speaker #1

    Ralph Fiennes, Ralph Fiennes.

  • Speaker #0

    C'était trop bien. Enfin, voilà, j'étais... En fait, j'aime bien Challenger, j'aime bien. Donc, voilà, Lucas, c'est un peu... J'ai l'impression que c'est ma sélection de films où j'attendais au tournant les réels et dans les deux cas ils me déçoivent un peu. Alors est-ce que je suis fatigué émotionnellement de regarder trop de films ? Non. Premier, bon déjà, tu sais très bien, tu me connais, quand il y a des films avec des chapitres, ça me broute. Quand je vois un écriteau de texte qui dit et tu sens que ça va être long, genre le film. Donc voilà, c'est un film à chapitres. Moi je n'aime pas ça. Du coup il y a vraiment plusieurs segments dans le film. C'est un trip.

  • Speaker #1

    C'est un trip. C'est un délire.

  • Speaker #0

    C'est un délire, ce que je lui reconnais indéniablement c'est que c'est super bien filmé et que la photographie est sublimissime On dirait presque des peintures Apparemment il s'est inspiré des peintres flamands Ah ouais ? Voilà donc en plus bien joué t'as même pas... C'est vrai il le dit, donc voilà au niveau photo c'est insane Au niveau acting je reconnais pas Daniel Craig donc c'est super, il a bossé de ouf, tout le monde joue bien Mais ça me touche pas plus que ça, c'est ça qui est étonnant Et alors il y a... plein de métaphores, de symboles et tout et j'ai dû aller voir 15 vidéos YouTube pour comprendre toute la symbolique le serpent qui se mord la queue le mille pattes, enfin il y a plein de trucs Recule du micro s'il te plaît Je te balancerai une tranquille C'est vrai que toi tu l'as bien aimé

  • Speaker #1

    Déjà j'adore la transition que prend Daniel Craig, lui qui jouait un acteur anglais lambda qui faisait du blockbuster Il prend depuis quelques années à contre-courant son image qu'il a de lui Il est en train de se déconstruire complètement Il est, pour moi, il est fabuleux. Vraiment, ça me... On en parlera dans un épisode qu'on ne tisse pas trop, mais pour les Oscars, ça me saoule. Mais vraiment, ça m'énerve qu'il soit snobé. Il n'est pas été nommé, alors que c'est vraiment... Voilà, c'est le rôle... C'est pas le rôle d'une vie, mais il est vraiment incroyable. Il s'est réinventé dans ce rôle. J'ai trouvé vraiment bluffant. Et surtout, face à lui, le jeune qui joue Eugène... C'est quoi son nom, tout à l'heure, au début ?

  • Speaker #0

    Eugène, j'ai plus son nom de famille, mais c'est Eugène.

  • Speaker #1

    Eugène, bon, bref, celui qui joue le... Voilà, le jeune, là, Jude. Et bien il joue dans Outer Banks et ça ma copine m'a dit qu'il était très bon. Franchement dans ce film il joue très bien, les deux ont une complicité telle que ça a tenu la distance et quand bien même ce film est un délire, rien que pour la relation qu'ils ont à l'écran je trouve que ça en vaut la peine. Donc c'est déjà ça, Daniel Craig c'est fait, le fait que c'est très beau tu l'as dit je suis complètement d'accord avec toi. Et aussi Lucas, de plus en plus moi je commence à vraiment bien aimer ce réalisateur parce qu'il y a des thèmes qui reviennent souvent chez lui, on sait que tous les réalisateurs ont un petit thème qui revient. Spielberg c'est l'enfance, Tarantino c'est les pieds, Lucas c'est plein d'autres choses dont l'amour, et c'est de plus en plus l'acceptation de soi et l'estime de soi. Et là dans ce film il a exploré à fond ce dernier sentiment jusque dans ses retranchements, et heureusement qu'il a pris Daniel Craig à l'écran, parce que tu sais pas voir autrement Daniel Craig que James Bond, et prendre un mec qui a cette façade, parce qu'il est encore très bien bâti ce monsieur, ce béton armé joué comme ça, on va le dire un mec... profondément seul, profondément triste et nostalgique et multi-addict en plus, il s'auto-détruit qui n'est pas en phase avec lui-même je trouve ça vraiment brillant après tu l'as aussi dit, c'est un délire, c'est beaucoup moins linéaire que Call Me By Your Name encore moins linéaire que Bonzenol. Mais voilà, c'est un bon film sur l'amour.

  • Speaker #0

    Peut-être le regarder, regarder le seul, regarder le pas avec quelqu'un qui n'aime pas les films un peu chéper.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, après j'ai fait un petit peu de recherche, donc c'est quand même une oeuvre qui était très importante pour Luca Guadagnino, probablement son film le plus personnel ou en tout cas duquel il s'est senti le plus proche, puisque c'est l'adaptation du roman de William Burrough, qui a été en partie vraiment très fort, autobiographique quand même, donc sur aussi cette frustration. à une époque où le fait d'être différent, d'être queer, ce n'était pas du tout vu comme un mot positif. Aujourd'hui, ça a redonné un petit peu... Aujourd'hui, la communauté s'en est vraiment emparée, mais queer à l'époque, c'était vraiment pour les hommes. D'ailleurs, c'est pour ça qu'ils partent à Mexico, parce qu'aux Etats-Unis, il n'y a pas de place pour des gens dont la sexualité serait différente. Et au Mexique, il y a une tolérance qui est un peu plus grande. Et donc, tous ces Amériens qui ont les moyens vont là, parce qu'il y a une scène queer, LGBTQI+, plus développée dans les années 50. On n'est vraiment pas... On est vraiment quand même à un moment. Et l'auteur du roman, c'était pour lui quelque chose de très personnel. Mais avec toutes les... Ce que j'aime bien dans le film, c'est qu'il ne cache rien. Les addictions, l'autodestruction, la solitude, le désespoir de trouver l'amour aussi. Il y a cette phrase incroyable, c'est genre je ne suis pas queer, je suis juste disembodied en anglais. Je ne sais pas comment le traduire. Un petit peu hors de mon corps, je me sens hors de mon corps, je me sens démembré quelque part. C'est un film qui va parler à pas mal de gens. Ça m'a clairement touché. J'avais un problème au niveau du rythme, du chapitrage.

  • Speaker #0

    Il est lent, ça on est d'accord, il est très lent.

  • Speaker #1

    Et du côté drogue. C'est vrai que moi j'ai remarqué les films qui explorent vraiment l'exploration des drogues. Je crois que c'est depuis le trauma de Requiem for a Dream. Les tripes où on les voit vraiment dans tous les effets, même avec des effets spéciaux, ils n'apparaissent pas souvent dans le film mais il y en a au moment du trip de drogue. Ça me bouge. ça ne me touche pas, mais c'est perso et je suis sûr qu'il y a plein de gens qui vont adorer Queer mais c'est typiquement le genre de film,

  • Speaker #0

    c'est un train tu le prends ou tu le prends pas,

  • Speaker #1

    mais tout le monde n'est pas digne à prendre ce train Oh quelle belle métaphore Clairement quoi d'autre à dire sur le film ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'on a fait le tour, parce que moi j'ai terriblement peur qu'on spoil et je pense qu'on a vraiment tout c'est un très beau film, Daniel Craig est incroyable et surtout Lucas maîtrise ça de bout en bout, après pour le contre, c'est lent, c'est délire C'est presque abstrait quoi.

  • Speaker #1

    Oui c'est ça. Probablement que c'est son film le moins accessible de toute la filmo. Vraiment, regardez A Bigger Splash, le remake de La Piscine, c'est ultra facile de rentrer dedans. Si vous n'aviez pas vu La Piscine, le plot twist fonctionne super bien. Call Me By Your Name, c'est hyper enivrant, c'est vraiment un film d'été, on est dans une cigale. Et tu vois, on est au bord de la Méditerranée, je crois qu'on est en Sicile, c'est filmé là-bas. Donc voilà, celui-là je l'ai trouvé un peu presque ésotérique, mais je crois que c'est parce que c'est l'oeuvre de William Burroughs qu'il veut ça aussi. Et ça du coup, première fois.

  • Speaker #0

    T'as un préféré de Lucas toi ?

  • Speaker #1

    Probablement, j'hésite entre Challengers que j'ai vraiment bien aimé, mais probablement que c'est quand même un bigger splash, alors que c'est un remake de La Piscine.

  • Speaker #0

    Moi je dirais mille fois Challengers je crois.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    Challengers. Bref. On l'a parlé dans un podcast si vous voulez voir nos vieilles archives.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est vrai. N'hésitez pas à aller réécouter notre épisode sur Challengers. Eh bien, en tout cas, dites-nous, quel est votre film préféré de Luca Guantanino dont, à mon avis, on n'a pas terminé d'entendre parler ? Dites-nous aussi si ça vous a plu, ce queer. C'est peut-être pas pour tout le monde. Et puis nous, sans plus attendre, on va passer au troisième film de cette sélection, September 5.

  • Speaker #0

    C'est la situation. Les policiers sont partis.

  • Speaker #1

    Les terroristes ont attaqué les athlètes israéliens. La situation de hostage se passe maintenant dans l'Olympique. ABC veut que la news s'envoie. Votre porte est bien au-dessus de votre tête. Nous sommes à 100 km de la place où tout ça se passe.

  • Speaker #0

    Nous sommes les seuls qui sont capables de la télé.

  • Speaker #1

    C'est notre histoire et nous la gardons. Qu'est-ce que je dis aux caméras ? Qu'est-ce que tu veux dire ? Je veux dire, pouvons-nous montrer quelqu'un qui a été coupé sur la télé ? Alors, September 5, c'est un film germano-américain réalisé par Tim Feldbaum, avec Peter Sasgard, avec John Magaro, Ben Chaplin, rien à voir avec la famille Chaplin, j'ai vérifié. Je ne connaissais pas du tout cette histoire des Jeux Olympiques de Munich de 1972. Raconte-nous un peu, qu'est-ce que c'est l'histoire de ce film, presque documentaire, bourré d'archives. De quoi que ça parle cette histoire de 5 septembre et pourquoi le 5 septembre ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, moi j'étais le voir sur un coup de tête, sur les beaux conseils de ma maman. Et c'était un très très chouette film, on va commencer par là. Et devine quoi, moi j'étais pas né en 1972. Et moi non plus. Ah bon ? Non, je savais rien du tout, j'étais complètement inculte d'être fermé à ce genre de nouvelles, mais je ne savais pas du tout ce qui s'était passé en 72. Et tant mieux. On ne peut pas spoiler les films, tant mieux, parce que ce film m'a clairement pris au trip. Donc de quoi ça parle, c'est comment est-ce que la télévision, parce qu'à l'époque c'était en 1972, c'est pas le même délire qu'aujourd'hui, comment la télévision a réagi ? sur une prise d'otage, en fait une des premières prises d'otage

  • Speaker #1

    dans le village olympique pendant les jeux olympiques. Donc toutes les caméras sont braquées, qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Oui c'est ça, et surtout que c'était encore plus drôle, ça on en parlera plus tard dans les détails, mais je voulais le dire dès le début, c'est la régie sport, parce que c'est les mecs qui étaient là pour retranscrire le sport de base qui a dû s'occuper de ça. Donc tout au long du film, il y a quand même des mecs qui disent « Les gars, vous êtes censés retranscrire du basket, qu'est-ce que vous en savez ? D'où il vient ce monsieur ? »

  • Speaker #1

    Oui, d'un conflit géopolitique. Oui c'est ça !

  • Speaker #0

    Non, tu donnes pas d'avis, enfin bref. Mais donc tout ça pour dire qu'on suit toute la journée la journée d'une régie, d'une régie télé. dans le stress, dans l'action, dans le vif, en train de devoir survivre, en train de devoir prendre les décisions à l'instant T. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Qu'est-ce qu'on peut dire ça ? Comment on va régler ce souci ? Et c'est prenant. C'est vraiment chouette parce que ça mixe, en fait, ça prend les codes d'un film documentaire et d'un film de fiction, parce que t'as vraiment l'impression qu'on est une petite souris, en fait, dans cette régie. On est vraiment tout dans un coin et on regarde juste ce qui se passe. Et j'ai bien aimé. Je sais pas toi, moi j'ai bien aimé ce parti pris de on filme des dialogues mais vraiment on prend les codes comme si la caméra était cachée à un moment, on filme quelqu'un depuis sa cuisse vraiment on est à hauteur cuisse alors que les mecs font 2 mètres, tu vois la tête dépasse presque du plan et c'était un parti pris selon moi et c'est le bon pli à prendre parce qu'en plus tout au long du film on ne verra que cette régie ça se pose pas plus que ça mais j'étais un peu frustré en mode est-ce qu'on va voir un peu plus, est-ce qu'on va sortir est-ce qu'on va rentrer dans l'action dans l'éphémère dans le... Allez, le quick win on va dire, entre guillemets. Est-ce qu'on va voir, disons-le, les attentats ? Eh ben, sans trop vous spoiler, on va garder ce parti pris. Et moi j'ai adoré.

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai que c'est difficile de parler du film sans spoiler. Déjà parce que c'est basé sur une histoire vraie évidemment, qu'on ne connaissait pas. Quand j'en ai parlé à mes parents, ils nous ont dit « Oui c'est vrai, moi j'avais 10 ans, j'ai vu ça à la télé. » Moi aussi !

  • Speaker #0

    Je suis presque fait engueuler moi.

  • Speaker #1

    En septembre 2, ouais ouais. Donc tout le monde regardait. Et puis il faut bien imaginer que c'était la première fois que les Jeux Olympiques étaient à nouveau organisés en Allemagne. Après les fameux ou les infameuses Jeux Olympiques de 36 dans le stade de Berlin en plein nazisme avec Hitler qui salue tout le monde, tous les athlètes qui lèvent le bras, tu vois bien le bac. À l'ancienne quoi. À l'ancienne et du coup les Allemands étaient dans un truc, ils voulaient absolument tourner la page et donc ils ont fait ces Jeux Olympiques à Munich. Ce qui s'explique c'est qu'il y a peut-être eu même du laxisme dans la sécurité parce qu'ils ne voulaient pas du tout une demi-seconde donner cette image qui leur collait encore à la peau d'une police très présente, d'un militarisme présent. Donc il y avait un côté presque... angélique des allemands à ce moment là et ça explique aussi pourquoi les personnes qui ont pu faire l'attentat, les otages etc ont pu rentrer comme pour rire dans les enceintes des athlètes alors que tout le monde prévenait que c'était l'endroit pour faire un attentat et donc cette histoire est dingo, il y a un reportage que je vous encourage à regarder sur Arte aussi ou sur Youtube en rediffusé parce que c'est vraiment une histoire de fou moi je ne connaissais pas, c'est incroyable ça ne pourrait plus vraiment avoir lieu aujourd'hui comme ça dans ces conditions là prise d'otage en direct filmée, 900 millions de gens qui regardent partout dans le monde ... Une police allemande qui ne sait pas trop comment réagir. La régie sport, on leur dit, « Hey Billy, tu veux bien couvrir le truc ? » Mais tu ne donnes pas d'expérience. Non,

  • Speaker #0

    c'est eux qui ont pris l'initiative.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    « T'inquiète pas, t'inquiète pas, on s'en occupe. On s'y connaît en conflit israélo-palestinien. »

  • Speaker #1

    Et donc, c'est un super thriller, en fait. Donc, vraiment, vraiment incroyable. Après, moi, la première moitié du film, j'étais un peu genre, « Ouais, ok, d'accord, je vois, ça fait un peu BFM TV sous Coke. Ok, super. » Mais alors, par contre, deuxième partie du film, quand les trucs s'emballent, là, c'était merveilleux.

  • Speaker #0

    Ah ouais, moi, ça m'a pris directement. Moi, c'est... Comment je vais dire ça ? C'était chouette parce que c'est un film qu'avec des secondes couteaux. C'est que des mecs, des très bons acteurs. Attention, ne me faites pas dire ce que j'ai dit.

  • Speaker #1

    John Magaro est un petit peu connu. Oui, il jouait dans The Big Short.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est de là que j'avais vu. J'ai bien aimé ce film. Bref. C'est que des mecs qui sont très forts. On sait ce qu'ils valent, mais c'est jamais des mecs qui ont goûté la gloire des paillettes et je pense pas qu'ils le veulent. Peter Sassgaard aussi, pareil. Rien à voir avec Alexander. C'est un autre. C'est pas la même famille. C'est que des secondes couteaux et ça se voit avec... enfin c'est pas que ça se voit à l'écran mais c'est aussi tout le monde se répartit très très bien, il n'y a pas de personnage principal, il n'y a pas de pivot il n'y a pas de mec qui relie les uns aux autres, c'est vraiment on suit une équipe TV on sait exactement qui fait quoi tout du long et chacun apporte sa patte, chacun apporte son autre scénario, chacun prend ses responsabilités et on va les suivre ensemble et certains personnages étaient presque attachés t'as l'impression qu'ils sont vraiment des journalistes de l'époque t'as raison que si tu mets un gros Jake Gyllenhaal au milieu du truc

  • Speaker #1

    T'as cette pensée d'incrédulité qui marche pas Il est trop gros comme ça C'est trop une sarde,

  • Speaker #0

    tu peux pas mettre un Daniel Craig Ou un Brad Pitt en rédacteur en chef

  • Speaker #1

    Je pense que c'est fait exprès de la part du réel D'ailleurs ce sont deux Jérémy Léa n'a pas fait grand grand chose C'est un réalisateur suisse Très bien, très très bien,

  • Speaker #0

    bien filmé Et surtout il ne prend aucun parti Il te donne plein de pistes Il te donne plein de combats à mener par ci par là Mais il n'en prend aucun parti Il n'en creuse aucun Il donne plein de pistes et fait « débrouillez-vous, moi je veux juste faire un film sur des journalistes, donc je vais faire comme si j'étais un journaliste. » Je trouve ça un bon journaliste, soit dit en face. Vraiment, ça m'a fait penser à Civil War, ce film. Je ne sais pas si tu te rappelles de ce film. Si finalement, tu l'as d'office, tu te rappelles d'office, c'était à 24. C'est vraiment ces gens qui arrivent à retirer leur humanité, qui appréhendent les choses avec... cynisme et machinisme genre ok, on va faire comme ça, on enchaîne on n'a pas le temps de prendre des décisions, on n'a pas le temps d'avoir des sentiments, on enchaîne et après seulement on prendra le temps de parler et ça j'ai trouvé ça très fort parce qu'il nous l'a fait ressentir voilà, enfin bref, on recommande très fort.

  • Speaker #1

    Yes, bon ben n'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de ce septembre 5 et nous, ouh j'ai hâte, je vois ce qui suit dans mon déroulé de l'émission ça va être le moment, ça fait très longtemps que je ne vous avais plus amené une petite pépite du passé, on va vous parler de Rounders

  • Speaker #0

    Ok, je... Qu'est-ce que c'est que le limite ?

  • Speaker #1

    C'est 20 dollars. D'accord.

  • Speaker #0

    Vous avez vu la moitié de la main ? Comment vous nous avez betté ? Nous savons ce que nous faisons, et nous savons ce que vous faisiez. Comment vous savez ce que nous faisons ? Eh bien, vous étiez en train de chercher ce troisième 3,

  • Speaker #1

    mais vous avez oublié que le professeur Green a foldé le 4,

  • Speaker #0

    et maintenant vous le représentez,

  • Speaker #1

    vous l'avez.

  • Speaker #0

    Le DA a fait ses deux pairs, mais il sait qu'ils ne sont pas bons ici. Et M. Eisen est juste fulgurant,

  • Speaker #1

    et il espère que ses queens vont se battre. Alors, rounders, pour le petit bitch, as du poker, Mike McDermott perd toutes ses économies en une seule nuit. Il décide alors d'arrêter les cartes et de reprendre ses études de droit. Mais quand Warm, son vieil ami, sort de prison, Mike doit faire un choix. Pour l'aider à racheter ses dettes, il va être obligé de replonger dans les cartes, retrouver le goût, jouer gros, Fréquentez les Rounders, ces implacables joueurs de poker professionnels. Voilà, c'est un film de John Dahl. Je pense que beaucoup de gens ne connaissent pas ce film. En tout cas, moi, je l'ai découvert sur le tard avec Matt Damon, Edward Norton. On fait un lien avec Edward Norton du début. Gretchen Moll avec Femke Jensen. C'était l'actrice en X-Men aussi. Avec John Torturo, avec John Malkovich. C'est Jean Grey. C'est Jean Grey dans les X-Men. C'est une première génération. Yes. et actrice hollandaise.

  • Speaker #0

    La femme de Liam Neeson dans Tekken.

  • Speaker #1

    Et tout à fait, tout à fait. Ça fait de quoi.

  • Speaker #0

    C'est vraiment un truc de bonhomme là.

  • Speaker #1

    Voilà, on est entre burnes, on peut parler de Tekken. I have a very specific set of skills. I will find you and I will kill you. Bon très bien, et non mais surtout John Torturo aussi, dont je suis un petit peu complètement obsédé par John Torturo depuis que je l'ai découvert grâce à la série Severance, on en parlera un peu plus tard.

  • Speaker #0

    C'est le gars dans Transformers.

  • Speaker #1

    Ça je ne sais pas, non. Si, si,

  • Speaker #0

    si, il joue le savant fou dans Transformers.

  • Speaker #1

    Génial. Voilà. Bref, donc ce film, vraiment, moi j'adore, donc c'est probablement le meilleur film qu'on ait fait sur le monde du poker. Clairement, ça se pose là, tu veux bien ? Pardon, pardon. Je vais vous rentrer sur ce que je dis, bon bon, ça va. Pardon. Non, non. Et pourquoi j'adore ? Parce que vraiment, on est vraiment au moment où des acteurs comme Matt Damon, Edward Norton, ils sont au max. Enfin, vraiment, on n'est pas très loin des années Fight Club. On n'est pas très loin de... On avait parlé de l'incroyable Mr. Ripley. Enfin, voilà, c'est vraiment... Ils sont merveilleux, franchement. John Malkovich, cet accent russe, je ne sais pas si j'aurai le temps de glisser dans le montage, mais... So, that's it.

  • Speaker #0

    Just like a young man coming in for a kveki.

  • Speaker #1

    talent pour ça, c'est un petit peu vie normale versus vie de passion vie pour ce en quoi t'es bon, il y a vraiment cet aspect là il y a plein de citations du film qui donnent un petit peu envie de se sentir pousser des ailes et donc vraiment c'est merveilleux, mais toi, mon bon Sacha, quand je t'ai mis ça sur ton assiette, qu'est-ce que t'as pensé de Surrenders ? Est-ce que tu l'avais déjà vu ? Qu'est-ce que t'en as pensé ?

  • Speaker #0

    Je ne l'avais jamais vu, alors sur papier ça va l'air incroyable je dois avouer que je suis quand même... Finalement, je suis un peu déçu de ce film. Oh non ! Attends, laisse-moi t'expliquer. En fait, le problème avec ce film, selon moi, c'est qu'il reprend tous les codes du film de sport. Mais une fois que tu as compris qu'il a repris ces codes, tu sais très bien qu'il n'y a pas le choix, il va devoir passer par un schéma, il doit passer par des étapes d'un film de sport, on les coche toutes vraiment. Une fois que tu as compris ça, tu vois tout venir. Et c'est dommage, parce que tu apprécies beaucoup moins le développement de personnages que Eddard Norton et Matt Damon développent. Mais donc du coup, une fois que j'ai compris que je ne pouvais pas spécialement apprécier le scénario, je me suis concentré sur le reste. Déjà, j'adore la façon dont ce monde est dépeint. C'est glauque, c'est noir, t'essaies de te faire croire qu'il y a une gloire là-dedans, alors que pas du tout, c'est vraiment macabre. Et ça, j'ai vraiment bien aimé la façon dont c'est retranscrit Norton et Damon, tous les deux des personnages diamétralement opposés. Comment est-ce qu'ils arrivent dans ce monde ? Il y en a un pour lui, comme tu l'as dit, c'est une façon de s'amuser, c'est une façon de se sentir vivre, et l'autre, c'est une façon... de vivre aussi mais pas de la bonne façon, c'est une façon pour lui de toujours vivre, toujours être dans la malsainité, toujours essayer de se refaire en mettant toujours lui en premier rang et pas les autres toujours en faire passer son ego et c'est très intéressant la façon dont il approche le monde.

  • Speaker #1

    Et avec la grosse différence que Edward Norton il triche aux cartes c'est clair et donc il utilise des techniques pour vraiment tricher les mains alors que Matt Damon lui est un joueur qui ne triche pas mais qui par contre lit extrêmement bien les joueurs donc lui il a un talent on va dire pur, l'autre a un talent aussi évidemment, les deux savent play the man le poker on sait bien que c'est plutôt jouer l'homme que jouer les cartes mais par contre Edward Norton lui il triche et Matt Damon n'est pas d'accord avec ça donc c'est deux visions du jeu Il y en a un qui voudrait carrément faire ça et faire de la...

  • Speaker #0

    je ne savais même pas qu'il y avait un championnat du monde de poker

  • Speaker #1

    Tu n'as jamais entendu parler de Patrick Bruel ?

  • Speaker #0

    Patrick ?

  • Speaker #1

    Patrick ?

  • Speaker #0

    Franchement ça m'en a cassé la voix quand j'ai appris qu'il faisait le poker

  • Speaker #1

    Elle est technique celle-là Mais bref,

  • Speaker #0

    pour revenir rapidement John Malkovich qui cabotinait Très drôle, il fait ça bien. Matt Damon est un peu trop... Je dirais pas insipide parce que c'est méchant, il est un peu trop... J'arrive pas à pas être méchant, il devrait aller plus loin. Trop lisse. Exactement, il devrait aller plus loin. Et une fois de plus, ça c'est ma copine qui me l'a fait remarquer, Edward Norton, et concrètement un des meilleurs acteurs de cette génération. Et elle l'a dit, ce mec joue vraiment très bien avec ses yeux. Tu vois, je l'avais parlé pour le Complete Unknown, en un regard il faisait la bonté, la gentillesse, c'est vraiment... vieux tonton qui a envie de prendre un cookie, un verre de lait et il va tapoter l'épaule.

  • Speaker #1

    Ou un oreo.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça et c'est à la cool quoi. Là par contre il crie la malsénité la malhonnêteté, je vais tout te voler. Et pourtant j'ai l'air sympathique.

  • Speaker #1

    On a envie de le baffer. On a envie de lui foutre des tartes.

  • Speaker #0

    Et pourtant il arrive à le rendre un peu attachant dû à son background.

  • Speaker #1

    Son background.

  • Speaker #0

    Enfin bref.

  • Speaker #1

    Non mais très bien. Ça faisait longtemps que je l'avais sur le grill ce petit rounder. Honnêtement ça doit faire peut-être un an qu'il est dans mon pipeline de vous l'amener comme une pépite.

  • Speaker #0

    Tu dois pas hésiter.

  • Speaker #1

    Je sais, je sais, mais on a chaque fois à faire des choix dans cette émission. Vraiment, moi, je crois que la raison pour laquelle j'adore ce film, c'est aussi parce qu'il y a énormément de scènes qui sont très regardables juste comme ça. Franchement, à la limite, si vous n'avez pas le temps de le voir, prenez vraiment le temps de regarder sur Youtube certaines scènes. La première scène avec Malkovich, la scène avec les juges au début. très vite en team, quand il plie tout le jeu en mode tac tac tac, je sais ce que chacun a dans sa main et qu'en fait ils sont bluffés le verre de gin qu'ils prennent avec le juge où il y a justement cette phrase où le juge va lui dire écoute we cannot run from who we are destiny chooses us donc c'est vraiment ce truc, voilà, c'est on peut adhérer ou pas à ce principe là mais à un moment donné, peut-être qu'on parfois on s'est senti dans la vie où tu sens que t'as quelque chose dans lequel t'es bon mais en fait peut-être que c'est peut-être pas le truc qui est bien considéré par la société c'est peut-être pas le ... tu vois le truc où tu te dis c'est pas safe et donc je trouve que ce film là il te donne envie alors oui c'est les cartes mais ça pourrait être autre chose ça pourrait être tous les films de sport tous les films de sport ça pourrait être un acteur porno qui a envie de faire ça de sa vie et c'est pas du tout bien considéré parce qu'il y a un vrai côté underground le film parlerait du monde du porno ce serait exactement la même chose le film parlerait d'une passion, t'as envie de collectionner tel objet dont tout le monde te regarde c'est naze, tu deviens le meilleur là-dedans enfin C'est des passions un peu underground que la société n'accepte pas et finalement c'est la destinée qui te choisit, c'est pas tellement toi qui peux choisir ta vie. Pourtant il essaye de reprendre ses études, mais il n'y arrive pas, il ne retient pas les textes, il ne sait pas le faire.

  • Speaker #0

    Le pire c'est qu'il y arrive mais il n'aime pas.

  • Speaker #1

    Pas vraiment, tu te souviens de l'audition ? Oui mais c'est parce qu'il a repris à côté le poker. Bon en tout cas dites-nous si vous connaissiez ce Rounders de 1998 et n'hésitez pas à nous dire si vous avez aimé ce film. Ouh, sache ça, je vois ce qui suit dans la line-up, ça va être le moment tant attendu. La crème de la scène, le floor is yours.

  • Speaker #0

    Alors alors alors, aujourd'hui vu qu'on est que deux, on va quand même exploiter le fait qu'on est un duo et on va se faire un petit match, un petit match de tennis, Martin et moi, pour ce qu'on a appelé le clash of tatanes. Parce que, aujourd'hui, pas de place au sentiment, pas de place au développement de personnages, rien du tout, place au beigne, aux droites et aux hypercutes.

  • Speaker #1

    Pas de respect pour les croissants. Pas de respect pour les croissants,

  • Speaker #0

    non pas de pitié pour les croissants, attention ta ref. C'est vrai que tu es né il y a 600 ans.

  • Speaker #1

    C'est la première tatane perdue.

  • Speaker #0

    Comme vous avez compris, tous les coups sont permis ici. Ça va être une crème de la scène, mais version bagarre. C'est-à-dire qu'on va tous les deux faire trois petits sets. Trois petits matchs. Je vais te dire une de mes scènes de bagarre. Attention, c'est ça le thème, la scène de bagarre préférée. Tu vas me dire la tienne. Et à la fin, on va devoir être objectif. On va devoir dire, ok, la tienne est la meilleure. Non, je pense que la mienne est la meilleure. Et c'est un match en trois sets. Donc à la fin, il y en a un qui gagne.

  • Speaker #1

    Ou pas. Ou pas,

  • Speaker #0

    attention. Parce qu'on peut dire égalité s'il y a vraiment... On a préparé du très très lourd. Et donc, sans plus attendre, passons au premier set. Je vais, si ça ne te dérange pas, je prends le service et je vais envoyer ma première bagarre.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Pour ceux qui aiment bien la bagarre pure, la bagarre avec les points, j'ai un excellent film pour vous, ça s'appelle Warriors, porté par Tom Hardy et Joel Edgerton. J'adore. Incroyable ce film, vraiment incroyable. Il y a plein de bagarres dont je pourrais parler, mais ma bagarre préférée, c'est la tatane de revanche. C'est-à-dire qu'au début du film, il y a Tom Hardy qui est... vraiment Tom Hardy brut, tu retires toutes les émotions de Tom Hardy, c'est lui, c'est un ours quoi, il va s'entraîner dans sa salle de gym et il y a à côté de lui un pro MMA fighter, parce que c'est un film de MMA, qui est en train de boulier quelqu'un, qui est en train de se défouler sur un petit qui a rien demandé, Tom Hardy montre, le défonce, c'est pas un spoil parce que c'est la pub de ce film, il le défonce. Et donc tout au long du film, c'est pas l'arc principal, mais tout au long du film on build up cette bagarre, cette revanche et quand la revanche arrive, ça fait du bien parce que... Ah je m'en fous, je vous la spoil, elle est incroyable parce que le mec, le méchant qui est une Iroquoise, parce qu'il est très méchant, arrive, ça va pas se passer comme avant, tu vas voir je vais te battre, tu t'attends à un combat tantesque, pas du tout, il le met par terre, s'il baigne, le combat est fini, c'est incroyable, c'est tellement jouissif, voilà tu es le méchant, tu n'as pas droit à plus, tu as besoin à 4 baignes, pas plus de temps à l'écran et on passe à autre chose, je trouvais ça incroyable.

  • Speaker #1

    Et alors petit point aussi que je dois donner sur ce film de Warrior, il y a... Nick Nolte qui joue le père alcoolique.

  • Speaker #0

    Qui a eu un Oscar pour ce film d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Il y a ce Ausha incroyable. C'est une bonus dans ce film qui vraiment, allez voir Warrior si vous avez l'occasion de le rattraper. Très très bonne première tatane, à mon tour. Alors, j'ai mes trois Pokéballs en main, laquelle je sors en premier pour essayer de contrer ce Warriors. On va commencer avec Ipman.

  • Speaker #0

    Ipman, Pokémon de type combat, art martiaux.

  • Speaker #1

    Ip Man, je ne sais pas si vous êtes beaucoup à connaître ça, Ip Man c'est un film qui parle avant tout d'un art martial qui s'appelle le Wing Chun, qui est une espèce de Kung Fu. Et on est en pleine invasion du Japon, enfin invasion du Japon vers la Chine quoi. Et donc il y a, et je vais faire très très court parce que c'est quand même parler de Tatan, il va y avoir cette scène qui va mettre en présence le Ip Man du coup, qui est un personnage qui a vraiment existé, qui lui utilise le Wing Chun pour se battre face à la puissance brute du... du karaté japonais. Et donc sur Tatami, ça se tatanise énormément. Et le gars exactement, qui est joué par Donnie Yen, notre hipman, d'ailleurs il y a quatre films, c'est vraiment très très beau. Au niveau chorégraphie, on est probablement sur un des trucs les plus esthétiques et les plus jolis, notamment parce que Donnie Yen, il maîtrise un petit peu déjà de base. Ce qui est intéressant dans Hipman, c'est que chaque fois, le Wing Chun de Donnie Yen versus une autre forme de tatan. Donc dans le premier, on va parler que du premier là, c'est le karaté japonais. Dans le deuxième, vous avez la boxe. anglaise avec une brute épaisse occidentale du UK, je ne sais plus d'où il vient dans le troisième tu es encore sur autre chose et le quatrième c'est encore un énième sport d'un militaire russe qui met d'autres types de tatanes, genre Kraft Maga, je ne sais pas quoi donc en fait c'est un truc où à chaque fois le Donnie Yen va devoir s'en sortir avec un truc qui a l'air d'être tout mignon parce que vraiment le Kung Fu tu sais c'est un petit peu c'est très les petites mains, les petites clés sur le bras, je fais beaucoup de gestes c'est pas très radiophonique, on n'est pas sur une grosse mandale de karaté qui casse des planches tu vois Et donc c'est vraiment très très bien, notamment cette scène sur Tatami qui est le combat final entre Karate versus Hipman Donnie Yen. Je ne vous le révèle pas, mais allez voir ce Hipman. Je sais que certains sont disponibles sur Prime, peut-être pas les quatre, mais foncez là-dessus, c'était ma Pokéball.

  • Speaker #0

    Je pense sincèrement que là, tu as utilisé ma tendresse, mais tu as gagné ce round. Parce que autant Warriors est une très belle scène et apporte beaucoup, les bagarres de Kung Fu, ça gagne toujours. Surtout avec Donnie Yen, je pense que tu as gagné ce round.

  • Speaker #1

    Allez, tu es bien gentil, on aurait mis balle au centre. Non,

  • Speaker #0

    Il ne faut pas déconner. La bagarre de Kung Fu, il y a toujours un petit... Tu gardes la balle et c'est à toi de servir.

  • Speaker #1

    Deuxième Pokéball. Ippman revient. Je lance Mission Impossible Fallout. Tom Cruise versus Henry Cavill dans une toilette de boîte de nuit.

  • Speaker #0

    Henry Cavill moustache.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Le fameux Henry Cavill moustache dont les reshoots dans Superman sont dégueulasses. Pour ceux qui ont la ref. On n'a pas le temps d'expliquer pourquoi c'est une ref. Non, c'est incroyable. Notamment parce qu'ils ont mis 15 jours à la tournée. 15 jours à tourner rien que ça c'est incroyable, elle dure déjà assez longtemps donc contexte boîte de nuit, bagarre et donc vous avez Tom Cruise et Henry Cavill qui team up contre les méchants qui sont là à ce moment là, pourquoi la scène est cultissime ? Et bien notamment parce que vraiment Henry Cavill on l'avait jamais vu dans ce genre de rôle là et puis c'est ça qui a donné un des trucs les plus mimés et gif, c'est le fameux reload le reload de ses énormes bras ce qui sort de Superman à ce moment là, il a des énormes bras et en fait il fait un truc où juste Il a pris une tatane, il se relève et alors il fait une espèce de roulement d'épaule comme s'il rechargeait les guns de ses deux épaules.

  • Speaker #0

    Il tique son costard, il tique son blazer, bain droite, main gauche.

  • Speaker #1

    Et ce truc est improvisé et il faut le voir pour le croire. C'est devenu hyper culte parce que personne ne lui a demandé de faire ça. Et donc qui dit hyper culte dit hyper cute. Et franchement, cette chorégraphie c'est vraiment très très très bien.

  • Speaker #0

    Et ce qui est très drôle c'est qu'ils sont assez contraints. T'as Tom Cruise qui est concrètement dans l'art du tueur en série. Et Henry Cavill qui a quand même la classe de la boxe anglaise et qui quand même… Ils ont un peu du mal face à ce méchant. Mais bref,

  • Speaker #1

    c'est nous les méchants.

  • Speaker #0

    C'est nous les méchants très méchants. Et moi, je vais reprendre la balle et je vais tout de suite enchaîner avec, pour moi, une des meilleures bagarres de tous les temps, qui a aussi, qui n'a pas mis 15 jours, mais qui a mis 6 mois de préparation. Je parle évidemment, pour tous ceux qui ont vu Kingsman 1, je parle de la scène de l'église.

  • Speaker #1

    Hey, what's your problem ? I'm a Catholic whore. I feel very ponderous about a wedlock with my blood.

  • Speaker #0

    Le mari juif travaille dans une clinique d'abortion militaire. Donc, accueillez Satan et avez une bonne soirée. des agrames, une église remplie de chrétiens très sur les dogmes, très axés sur la religion elle-même, et concrètement qui ne sont pas du tout tolérants, on va dire ça comme ça. Et donc du coup, d'un seul coup, tu ne sais pas pourquoi, parce que rien ne te prévient, ça part en zine. Et ça part en énorme combat à mort. Et c'est très drôle parce que tu vois que Colin Firth, qui est aussi un espion, doit faire preuve de plus en plus d'ingéniosité pour tuer les gens, pour les buter. À un moment, il prend un pieu, il prend un banc, puis il n'a plus de... de balle donc il envoie ses grenades sur des braves civils c'est génialissime c'est vraiment une chorégraphie une petite partition c'est incroyable et je vais pas spoiler à la fin parce qu'elle mérite d'être vue mais cette scène peut être prise hors de son contexte, ce sera toujours aussi génialissime

  • Speaker #1

    Bon j'avoue, le point est pour toi sur celle-là Je pense C'est mieux que même s'il y a le gun reload C'est clair que l'église Kingsman c'est juste monstrueux Très bien, garde la main pour ta dernière Pokéball de la soirée Tatane.

  • Speaker #0

    Merci de me rendre la balle quand même. Et pour ce dernier set, je vais utiliser la nostalgie. Je pense que les peu de personnes qui pensaient que j'étais un cinéphile vont se l'admettre et enfin le reconnaître pas du tout. Parce qu'avec mon dernier exemple, je suis le tu. Moi, je vais vous proposer Avengers Endgame. Alors, il y a plein de bagarres dans ce film. Je ne vais pas vous mettre l'apothéose, je vais vous mettre l'instant juste avant. Parce que moi j'ai fait tous les Marvel de 2008 à 2022 je crois, bref, quand c'était encore bien, voilà j'ai le droit d'être un peu relou là-dessus quand c'était encore bien, il y a eu un vrai build-up de trois personnages qu'on suit tout du long, Captain America, Iron Man et Thor, et les trois, on peut, à la fin c'est des copains, on les connaît, on sait comment ils réfléchissent, on sait comment ils réagissent, et ça il y a quand même une pureté de l'écriture parce qu'à chaque fois, ils s'y tiennent à ce qui a été fait dans chaque film pour ces trois personnages. Tout le monde n'a pas eu le même traitement de faveur mais eux oui, mais bref. Ils arrivent et à trois, ils vont taper tête contre Thanos. Les trois le disent, cette bagarre n'a aucun sens.

  • Speaker #1

    Contre Tatanos.

  • Speaker #0

    Contre Tatanos. Les trois le disent, cette bagarre n'a pas de sens, on devrait faire autre chose. Mais les trois, tu le sais parce que tu t'es attaché à ces personnages, ils ont besoin de cette bagarre. Tony Stark, il veut venger Peter Parker. Captain America, c'est juste un mec droit et il veut juste sauver la plupart des gens. Et surtout, il a été blessé dans le 1. Et Thor, c'est à cause de lui que... Il a perdu son ego, il a perdu sa superbe, il a un vrai redressement de personnage, qui ne sera pas respecté après, mais bon, soit. Les trois ont besoin de foutre une énorme Tatan à Thanos, et c'est aussi à ce moment-là que Katana America... Quand tu crois que la Tatan est finie, quand tu crois qu'ils ont perdu, on va appeler les renforts, non, ça redémarre, parce que Katana America, tu le savais, il prend le marteau de Thor, et il lui met une Tatator,

  • Speaker #1

    une

  • Speaker #0

    Tatanator, dans la figure, c'est incroyable. Vraiment, cette scène de combat n'est pas très longue, mais elle est jouissive. Elle fait du bien, et elle... clôture l'arc narratif de plusieurs personnages.

  • Speaker #1

    Aïe, aïe, aïe, c'est excellent. Tu as sorti la cavalerie de la tatane, mais c'était sans penser sur mon dernier Pokémon. Malheureux. Je t'annonce Keanu Reeves dans Matrix 1. La première scène, j'aurais pu en prendre plusieurs, évidemment, mais je prends celle que je trouve la plus pure, c'est celle dans le dojo face à Morpheus. Dans le dojo. Avec la musique électro. La première fois, ça commence, on lui a téléchargé le Kung Fu dans la tête. Là, vous voyez bien cette scène. Je connais le Kung Fu. I know. Kung Fu et la réponse de Morpheus c'est Prove it ! Ils se connectent dans la matrice, ils sont dans ce dojo complètement virtuel avec notamment cette phrase après multiples tatanes genre tu penses que c'est de l'air que tu respires et là t'as ton cerveau qui explose que t'es là mais en fait je suis dans un truc virtuel, les limites physiques ne me concernent pas, c'est juste sublime, en fait faut imaginer c'est sorti en 99 alors je dois l'avouer si je l'ai pas déjà dit dans ce podcast c'est mon film préféré, Matrix 1 si je dois prendre un DVD sur une île déserte je prends Matrix 1, y'a tout dans Matrix 1, c'est juste trop bien ... Et vraiment cette scène là, il y a aussi celle avec la Jean Smith plus tard, mais celle là avec Morpheus, Laurence Fisburn, Keanu Reeves, c'est voilà. En fait je crois que moi un des trucs qui a joué dans ma sélection de Pokéball de Tatane, c'est que j'aime pas trop quand l'action est trop coupée. J'aime quand on montre vraiment les chorégraphies, quand c'est une danse, quand c'est vraiment fait par des gens qui aimaient ça, qui sont des professionnels. D'ailleurs un des cascadeurs qui remplaçait Keanu Reeves pour certains moves les plus techniques c'était Chad, Chad Helski. j'arrive jamais à bien le dire, qui est en fait le réalisateur des John Wick depuis. Donc c'est le gars qui avait suivi un peu dans l'ombre, qui faisait un petit peu les choses, qui était déjà l'expert technique pour les kung-fu, qui est maintenant devenu le réalisateur. Donc c'est pour ça aussi que ce Matrix est trop bien. Après, il en existe des tonnes de scènes. Il y en a avec le protecteur de l'oracle dans le 2, il y en a avec les multiples agents Smith, il y a même dans le 3 le grand finish sous la pluie avec un Smith aussi qui est génial. Voilà.

  • Speaker #0

    J'aime bien cette scène parce que ça donne le ton pour tout le reste de la trilogie Je la trouve plus pure et plus simple ça t'explique les fonctionnements de la matrice ça te donne la relation que Neo et Morpheus vont avoir en fait ça te pose les bases concrètement et puis surtout parce que c'est comme vachement sérieux de voir tout ce kung-fu le moment où il saute et je sais pas pourquoi les frères à l'époque décident de arrêter l'action et on va tourner la caméra vraiment ils se sont fait plaisir et ça se ressent parce que c'est vraiment une scène de tatane pure.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est la meilleure tatane. Ils sont plus sur un tatani.

  • Speaker #0

    Ils sont plus sur un tatani, mais des tatanes volantes.

  • Speaker #1

    Non, c'est dur à départager parce que Avengers Endgame, c'est hyper... C'est la cavalerie alors que le dojo est plus intime. Je sais pas toi, mais balle au centre sur celui-là. C'est dur parce que on te demande à se faire de crancher.

  • Speaker #0

    C'est un conflit générationnel parce que moi, si je demande à ma génération ok, on adore Matrix, mais on va dire Marvel parce qu'on a vu, comme je t'expliquais, on a tout vu grandir. Si par contre j'avais eu 50 plus, je pense que j'aurais dit Matrix aussi. Juste parce que le fait que cette trilogie est incroyable. Écoute, je...

  • Speaker #1

    Laissons les auditeurs trancher peut-être.

  • Speaker #0

    On va laisser les auditeurs trancher.

  • Speaker #1

    Et puis surtout qu'ils nous amènent leur pépite, leur tatane.

  • Speaker #0

    Leur tatane préféré.

  • Speaker #1

    Clash of Titans quoi.

  • Speaker #0

    On peut revenir avec un maximum de tatanisme.

  • Speaker #1

    Surtout qu'il en reste plein, ça a été super dur de trancher. Franchement on a pensé à d'autres. Il y a Daredevil la série, ça a coûté... Oui, je parle pas,

  • Speaker #0

    tu vas balancer tes Pokémon.

  • Speaker #1

    Il y en a tous les Pokémon, j'en ai encore autour de la ceinture. Bref, on espère que ça vous a plu cette crème de la scène. Nous, on arrive à la fin de cet épisode, mais pas avant de vous parler de nos coups de cœur du moment.

  • Speaker #2

    Bref, ça y est, j'ai 40 ans. Bon,

  • Speaker #1

    il faut surveiller l'hypertension et le diabète.

  • Speaker #2

    Pourquoi j'ai quoi ?

  • Speaker #1

    40 ans.

  • Speaker #2

    Merde. Quoi ? Avec ma meuf, tout va pas se passer comme prévu. Avec mes potes, tout va pas se passer comme prévu. Mais lâche-moi ! Et avec ma famille, tout va pas se passer comme prévu. On va te battre ! J'ai une nouvelle coloc, j'ai du mal à cerner.

  • Speaker #1

    Il est à toi le fromage dans le frigo ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est un fromage de chêne.

  • Speaker #1

    Merde, ton fromage de merde !

  • Speaker #2

    Autour de moi, tout le monde a évolué. Enfin, presque tout le monde. Les autres, ils se sont mariés, ils ont fait des enfants, ils ont fait des vrais choix et ont changé de vie. C'est à toi Bertrand ! Moi, je fais les mêmes erreurs en boucle.

  • Speaker #0

    Avec le temps, avec la vie, avec les contre-temps, les chemins divergent, on pense à autre chose, on part vers quelque chose d'autre, l'aventure, qu'est la vie, nous emmène autre part, et hélas, on perd parfois des personnes de vue. C'est dommage, parce qu'on les aimait bien, mais voilà, on a les emplois du temps différents, et avec le temps, le feu s'estompe et l'amitié disparaît tout doucement. Et d'un seul coup, on recroise cette amitié, on recroise ce feu rejailli, et on est très content d'avoir des nouvelles, et c'est comme si on ne s'était pas quitté, on catch-up très rapidement. Et finalement on passe un très bon moment, on se demande pourquoi est-ce qu'on n'a pas entretenu ce feu. Et ben ça, c'est la saison 2 de Bref. J'ai vu toute la saison 1, déjà à l'époque, c'était le commencement de Youtube, c'était le prime de Youtube, c'était incroyable. Et la saison 2 va plus loin. La saison 2 est encore plus forte parce qu'elle respecte l'ADN de la saison 1, elle respecte ses personnages, elle respecte ses acteurs, elle respecte ses idées. Elle va encore plus loin, elle nous propose 6 épisodes de 40 à 45 minutes sur Disney+, s'il vous plaît, c'est vraiment un bijou. Même si vous n'avez pas vu la saison 1, vous allez adorer. C'est pur, c'est terriblement bien écrit par Ken Kourjoudi-Navaud. S'il vous plaît, n'hésitez pas, c'est un régal cette série.

  • Speaker #1

    Grâce à la recommandation de Jess d'il y a quelques semaines, la série Severance, je suis tombé vraiment amoureux de l'acteur et réalisateur John Torturo. Et c'est fou parce que probablement que vous le connaissez bien, parfois on a des lacunes, moi je voyais pas qui c'était. Je me suis rendu compte qu'il y a un monde autour de cet acteur, ce réalisateur, et notamment je vais vous parler d'un petit film qui pourrait être un jeu, je ne sais pas te le dire, parce que je vais vous parler d'un film qui a fait 20% au Rotten Tomatoes, qui a coûté 5 millions, on en a rapporté 65 000 dollars, c'est un crash monumental ! Je vais vous parler d'un film sorti en 2019 qui s'appelle The Jesus Rolls. Alors, The Jesus Rolls, c'est un petit spin-off du Big Lebowski, c'était un personnage qui jouait au bowling dans le Big Lebowski, habillé tout en mauve, et c'est un personnage qui a l'air très anecdotique dans le Big Lebowski, mais c'est un spin-off de ça, mais qui aurait fait... L'amour avec les valseuses de Bertrand Blier. Parce qu'il le dit, c'est une adaptation américaine des valseuses avec Audrey Tautou, avec Bobby Cannaval, avec Suzanne Sarandon, John Hamm et même Christopher Walken. Hop hop hop, on revient sur Severance. C'est un truc dont personne n'a entendu parler parce qu'il a fait un crash total. Les Amériens n'ont pas compris le délire et effectivement, c'est probablement pas un très bon film. Ça fait une petite heure 20, on est sur quelque chose de très léger, de très cool, on est quelque chose... On est sur un troll, en fait. C'est un troll de John Torturo. C'est un film de lui, avec lui. C'est complètement débile. Mais j'ai adoré, de bout en bout, c'est une adaptation complètement what the fuck des Américains avec notre bon John Torturo. Et franchement, en attendant les derniers épisodes de la saison 2 de Severance, je vous encourage à rattraper ce petit de Jesus Rolls. C'était vraiment trop chouette.

  • Speaker #0

    Hey ! Comme vous l'avez vu... On est plein de surprises. On change le ton, on change le rythme, on fait tout et n'importe quoi. On met des tatanes et on parle de sentiments et d'extravagance. Et vous savez de où est-ce qu'on parle là-dessus ? Sur notre podcast, disponible sur toutes les plateformes. S'il vous plaît, mettez les 5 étoiles, lâchez un commentaire pour qu'on puisse s'améliorer. On ne demande pas mieux que de créer une communauté. On vous aime plus que tout. C'était Ce n'est que du cinéma. À vous les studios. Je ne sais pas pourquoi, je... Voilà, à vous les studios.

  • Speaker #1

    Le gars, il est en mode, c'est le septembre 5, 1900 septembre. Voilà, à vous les studios. Non mais oui, merci mon bon Sacha. On espère que cet épisode vous a plu. Voilà, comme il a dit, tout ce qu'il a dit, tout pareil, tout pareil. Mettez les 5 étoiles, abonnez-vous à Ce n'est que du cinéma sur Instagram. C'est là que vous découvrez les choses en avant-première. Vous pouvez nous recommander des films. Et puis nous, on se retrouve très bientôt, probablement avec Jess, Julie, Nora et toute la bande.

  • Speaker #0

    Et on vous fait des gros bisous d'ailleurs les filles, ça manquait un peu de douceur aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On en a profité pour faire un Max de Tata. Max de Tata. Oise-moi la bière. Avec plaisir,

  • Speaker #0

    tu veux une chipot avec ?

  • Speaker #1

    Allez, ciao, ciao. Gros bisous.

  • Speaker #3

    Bye. Oh, Black Heroic song !

Chapters

  • A Complete Unknown

    01:52

  • Queer

    15:40

  • September 5

    24:47

  • Rounders (1998)

    32:01

  • Clash of Tatanes

    40:29

  • Bref

    54:07

  • The Jesus Rolls

    55:48

Description

Cette semaine, on vous parle du biopic sur Bob Dylan, réalisé par James Mangold : A COMPLETE UNKNOWN. Ensuite nous partons à Mexico dans les années 1950 avec le nouveau film de Luca Guadagnino : QUEER. On vous parle ensuite de September 5. Martin nous présente ensuite sa pépite du passé ROUNDERS et Sacha présente une nouvelle séquence de la crème de la scène, spécial bagarre. Et tout ça sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Bonne écoute !


Programme :

(1:48) : A Complete Unknown

(15:40) : Queer

(24:47) : September 5

(32:00) : Rounders (1998)

(40:29) : "La crème de la scène" - Spécial bagarre

(54:08) : Bref saison 2

(56:54) : The Jesus Rolls


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Transcription

  • Speaker #0

    Comment ça va Sacha ?

  • Speaker #1

    Super et toi ?

  • Speaker #0

    Super, super. Alors, on fait un gros bisou à Nora qui est en déplacement à l'étranger, à Jess qui est occupée avec les cérémonies des Oscars et pour celles et ceux qui suivent notre compte Instagram, vous savez que Julie a eu un petit garçon et qu'elle continue donc son congé maternité. Des gros bisous, on pense à elle ?

  • Speaker #1

    On pense très très fort à elle et aujourd'hui c'est un épisode spécial Boys Day en effet. Donc, vous ne le voyez pas mais on a des chips de la bière et je fais tourner des chipots sur le barbecue, comme ça vous savez tout. On prend tous les clichés masculins au possible.

  • Speaker #0

    Allez, ça va partir sur ça. Ce qui est bien, c'est qu'il n'y a pas une petite caméra dans le studio. A mon avis, la fumée du barbeque, ça va commencer à se voir. Alors, cette semaine, un épisode plein de passion, d'amour et de musique folk. On vous parlera du biopic sur Bob Dylan, réalisé par James Mangold, A Complete Unknown. Ensuite, nous partirons à Mexico dans les années 50 avec le nouveau film de Luca Guantanamo, Queer. On vous parlera ensuite de September 5 et de la toute première prise d'otage filmée en direct aux Jeux Olympiques de Munich de 1900. septembre 2 et puis ça va être à mon tour de vous amener ma pépite du passé, le film s'appelle Rounders les joueurs sortis en 1998 avec Matt Damon et Edward Norton et puis Sacha profitera de notre tête à tête pour présenter une nouvelle séquence de la crème de la scène dont il a le secret, cette fois-ci une édition spéciale bagarre et tout ça sans oublier nos coups de coeur de la semaine est-ce que t'es prêt mon bon Sacha ?

  • Speaker #1

    Ah je suis super banco là Let's go

  • Speaker #2

    If you're traveling in the North Country Fair Je dis que personne ne veut entendre ce que l'enfant a écrit l'année dernière. Eh bien, j'aime tes chansons.

  • Speaker #0

    Où l'air s'est élevé sur la ligne de bord.

  • Speaker #2

    Qui a écrit ça ? Il l'a écrit. Je suis un peu un bâtard. Comment ça va, Jean Baez, les gars ? Elle est belle. Elle chante belle. Peut-être un peu trop belle. Tes chansons sont comme un peintre d'huile à l'office de la dentiste.

  • Speaker #1

    Tu es un peu un bâtard, Bob.

  • Speaker #0

    Alors, A Complete Unknown, je ne vais pas vous faire un petit pitch, mais clairement on est sur un passage assez court de la vie de Bob Dylan, qui se déroule entre 1961 et 1965 globalement à New York, et c'est vraiment basé sur ce livre Dylan Goes Electric, donc cette partie où il va un petit peu quitter, pas tout à fait quitter, on va en parler plus tard, le folk, pour passer à un truc plus électrique avec un groupe et passer un petit peu à ce moment charnière des années 60 où la société se transforme. Un certain nombre d'assassinats de personnes importantes, on pense à Kennedy, Malcolm X, Martin Luther King, la société est divisée comme jamais. Et notre bon Bob Dylan, il en profite pour écrire des bons petits textes qui sont bien acides et qui dénoncent bien des trucs. Et donc le film de James Mangold va suivre cette période assez courte de la vie de Bob Dylan. Mais alors qu'est-ce que toi t'as pensé de ce A Complete Unknown ? C'est pas facile à dire.

  • Speaker #1

    C'est compliqué. Alors moi concrètement, je l'ai vu il y a deux jours maintenant, et la première chose que les gens n'arrêtent pas de me dire quand j'en parle, c'est que je suis terriblement... pédant. Donc je vais faire un effort aujourd'hui pour ne pas paraître trop pédant. Moi, j'ai bien aimé, mais je pense que je ne suis pas objectif parce que j'aime beaucoup Bob Dylan de base. Donc je pense qu'en plus, il y a de la bonne musique, c'est bien emmené, c'est quand même bien réalisé. Moi, c'est un petit oui, parce qu'on ne va pas se mentir, ce film ne casse pas trois pattes à un canard, mais le peu qu'il m'a présenté, je l'ai bien aimé.

  • Speaker #0

    Bah oui, et en plus, Timothée Chalamet, qui campe le rôle, il s'est entraîné pendant cinq ans, visiblement. Cinq ans ? Cinq ans, alors il expliquait parce que ça devait tourner en 2020. Après ils ont eu une date de retournage dont 2023, paf, grève des scénaristes. Donc en fait il a eu heureusement finalement encore plus de temps que ce qui était prévu dans la préparation pour la guitare, la chanson, etc. Et ils ont enregistré 95% en direct, en live, avec Chanté lui-même, etc. D'ailleurs il existe maintenant un album des covers de Bob Dylan chanté par Timothée Chalamet et aussi l'actrice Monica Barbaro qui joue notamment Joan Baz. Et donc pour les duos, c'est aussi elle qui a chanté. Donc c'est assez fou. Moi j'avoue je ne connaissais pas bien la musique de Bob Dylan mais... Bon, on est tous les deux jeunes, c'est sûr, mais comment ça se fait que t'avais cet amour de la musique de Bob Dylan ?

  • Speaker #1

    Parce qu'à l'époque, j'étais encore plus pédant que maintenant, et j'étais un jour tombé sur un article qui disait les 500 meilleures chansons de tous les temps. Et la première, c'était Like a Rolling Stone de Bob Dylan, sorti en 65, justement. Et donc, évidemment, en tant que pédant, je devais arriver le lendemain à l'école. Les gars, moi, j'écoute la meilleure chanson de tous les temps, selon le magazine Rolling Stone. Et bien, étonnamment, c'était une très très bonne chanson et ça m'a suivi. Donc, j'ai voulu découvrir beaucoup plus de ce monsieur. Et en fait, c'est une machine à hits, ce type. Et puis, il a fait... un album tous les deux ans, il y en a vraiment des incroyables dont celui dont parle le film, le dernier et c'est vraiment une machine à hit c'est pour ça que je trouve ça très courageux de la part des studios d'avoir filé un buffeton sur Bob Dylan parce que dans notre génération on n'est pas mis à l'écouter Bob Dylan et donc dans un biopic, aujourd'hui si tu fais un biopic déjà soit tu prends un nom complètement extraordinaire, soit tu prends un mec ultra connu, je pense qu'on va pas trop attendre avant d'avoir un premier biopic sur Snoop Dogg et sur Eminem par exemple

  • Speaker #0

    8 Mile un petit peu oui c'est ça,

  • Speaker #1

    8 Mile

  • Speaker #0

    Quand il est jeune,

  • Speaker #1

    c'est presque de la fiction. Mais du coup, je trouvais ça très courageux de leur part de dire on va mettre sur Bob Dylan qui est quand même ultra connu, mais dans notre génération, ce n'est pas une figure de proue. Il n'est pas mort en plus. Et puis il n'est pas mort. En ce moment, il a sorti un album il y a deux ans qui a fait top 1 aux UK par exemple. Donc le mec est encore là. Papy Dylan, il pèse encore, il est encore avec son harmonica sur scène, il fait encore le boulot. Mais donc du coup... Ok, on voit que Bob Dylan à l'écran pendant deux heures, donc moi qui suis inconverti, on a prêché la bonne parole quoi. Après quand on gratte un peu, on se rend compte que ce film a plein de failles. Et la première c'est selon moi, notamment je pense que tu seras d'accord avec moi, c'est son réalisateur. James Mangold c'est un faiseur. Note bien que j'ai pas mis d'objectif parce que c'est un faiseur. C'est pas un bon, c'est pas un mauvais. Pour moi à chaque fois il reçoit une commande, typiquement Le Mans 66 il fait un truc d'incroyable, ou il reçoit au pif. Wolverine chez les ninjas, enfin Wolverine et le combat de l'immortel, j'arrive pas à le dire. Wolverine et le combat de l'immortel, c'est très mauvais.

  • Speaker #0

    Ou alors son Indiana Jones 5 dont on avait parlé dans le podcast, c'était quand même une catastrophe.

  • Speaker #1

    Il était pas bon non plus et à côté de ça il nous sort une vivolée qui est très très bon.

  • Speaker #0

    Ou le Johnny Cash dont on va parler aussi un petit peu dans le film, parce que Johnny Cash le personnage apparaît aussi dans Complete Unknown et il l'a réalisé pile il y a 20 ans. Donc 2005, Johnny Cash avec Joe Kemp. Tout à fait. Tout à fait. C'est plus long de ce coup, je suis là. Ça fait longtemps que c'est plus long. C'est ça, et donc James, je vais rebondir direct sur ça en parenthèse, mais James Mangold, j'ai la même chose, je pensais adorer, moi je me la pétais un peu en disant j'adore James Mangold, et notamment parce que vraiment son Ford vs Ferrari, j'ai pas peur de dire, je l'avais déjà dit dans le podcast, il apparaît pour moi dans le top 5 des meilleurs films de tous les temps pour moi, mais je me rends compte que c'est peut-être plus à voir avec Matt Damon et Christian Bale et tous les acteurs qui sont dedans, et peut-être la réale de la façon de filmer les voitures qui est peut-être pas de lui, parce qu'il a aussi, il est vraiment dans le si, alors peut-être que, comme tu dis, c'est un faiseur, un faiseur efficace. qui quand il est entouré de la bonne équipe, c'est génial, quand il est entouré de la bonne équipe, c'est très moyen. On ne va pas citer Indiana Jones 5, mais c'est très compliqué.

  • Speaker #1

    C'est très complexe, effectivement. Mais pour rebondir directement, de 1960 à 1965, il s'est passé plein de trucs aux Etats-Unis ultra importants pour la musique ou la culture pop, même pour la politique. Et je trouve ça aberrant qu'il n'ait pas décidé d'en parler plus. Parce qu'en fait, ce qu'il faut dire aussi, c'est que ça fait la première fois en dix ans, je crois, que James, non seulement il réalise, mais en plus, il écrit. Parce que, ok, ce film est adapté d'une nouvelle, enfin, ou d'un livre, je ne sais plus exactement, mais il a quand même, lui, écrit le scénario. Et je trouve ça dingue qu'il n'en parle pas plus que ça. Il aurait pu explorer tellement plus d'univers, tellement plus de sensibilisation, et il touche très légèrement à tout. Et la seule qui creuse est, selon moi, la moins intéressante. Bon, après, pour l'histoire de Bob Dylan, c'est très intéressant, mais, de manière générale, pour un biopic qui parle d'un mec qui a quand même retourné aux Etats-Unis, j'aurais aimé qu'on aille plus loin. Et en parlant de Bob, toi, t'en as pensé quoi de ce monsieur Timothée, lui ?

  • Speaker #0

    Bah super en vrai, après pareil, moi comme je ne connaissais pas très bien Bob Dylan, je ne vois pas spécialement la ressemblance ou pas la ressemblance, mais on sent bien qu'il est incarné. Après, dans les interviews, on voit bien le réalisateur et Timothée qui disaient aussi que ce n'était pas le but de lui ressembler à 100%, c'était l'idée d'aussi lui-même, par les performances live qu'il a faites, c'est aussi d'incarner lui-même le personnage. Donc il y a une espèce d'hybridation, comme Timothée aime le dire dans ses interviews, on l'appelle Timothée ici dans le boîte plastique, Timothée Chalamet. Il fait partie de l'église Bob Dylan maintenant, c'est un disciple et il essaye juste de lui rendre hommage pour ça. Mais moi je l'ai trouvé super, après je me suis fait la réflexion que le casting féminin qui l'entoure, donc notamment on peut appeler ça un triangle amoureux, un petit peu avec Elle Fanning, avec Monica Barbaro, qui sont deux personnages qui ont tout à fait existé évidemment dans la vraie vie et qui ont témoigné aussi de cette relation. C'est quelqu'un qui visiblement, son art venait toujours avant un petit peu ses relations et son amour, c'est quelqu'un qui est sans concession, on va dire ça comme ça, et du coup ça en fait... Un peu un con parfois, vraiment. C'est un peu un sale type, il se fait insulter plusieurs fois dans le film, et a raison, franchement, c'est quand même pas quelqu'un de très très aimable. Et je trouve que Timothée le joue très bien. Mais heureusement que le casting féminin l'entoure bien aussi, parce que justement, le film fait quand même 2h30, classique de film de Mangold aussi, et t'as envie de lui mettre des tartes à la fin, à part pour les moments chantés qui sont super, mais à nouveau, comme moi j'étais pas à priori très sensible à la musique. de Bob Dylan, je ne vibrerais pas non plus instantanément, même s'il y en a quelques-unes que je connaissais quand même, qui sont superbes, et je me dis heureusement qu'il y a ce casting. Et on a oublié de parler quand même d'Edward Norton, qui vient quand même rajouter aussi un petit quelque chose, une bonne dynamique, il campe le rôle de Pete Seeger, et c'est chouette de la voir, vraiment.

  • Speaker #1

    Vraiment, je trouve que tu fais bien de le noter, parce que Timothée joue très bien, attention, il a fait beaucoup mieux. Il joue très bien ici, mais je pense...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas s'il a fait mieux.

  • Speaker #1

    Il y a certains films où Timothée, j'écris au génie.

  • Speaker #0

    Jean Huanca ?

  • Speaker #1

    je pensais plus à Colby Bayonne c'est un très bel exemple aussi mais donc juste pour reprendre il est cynique, il est solitaire il est parfois désagréable très souvent désagréable et en effet tout ce qui l'entoure est tellement intéressant je trouve que le jeu d'Elfanning et Edward Norton est incroyable le peu qu'ils ont à jouer c'est quand même des vrais second rôle le peu qu'ils ont à jouer ils le font vraiment bien il y a une scène qui m'a bouleversé c'est un grand mot mais qui m'a vraiment transporté parce que déjà la musique est incroyable, c'est le moment où il chante Time They Are Changing qui était un tournant dans la carrière de Bob Dylan parce que c'est à ce moment là qu'on s'est dit ok, c'est pas un chanteur de folk c'est bien plus, c'est une icône et ça va devenir une star mondiale, et bah dans cette scène déjà j'ai une très belle scène dans cette scène la musique est incroyable et puis surtout tu te rends compte que tous les personnages dans cette scène, Bob Dylan, son triangle amoureux, Edward Norton et Johnny Cash, tout le monde évolue juste en voyant cette scène, je trouvais ça incroyable et tous les personnages secondaires peuvent Quand je dis ça, peuvent exprimer tout leur talent. Ils n'ont que peu à jouer, mais juste par leur regard, en disant rien, ils expriment beaucoup plus que tout le reste du film. Et c'est pour ça que cette scène montre à quel point ces seconds couteaux sont, selon moi, la force de ce film. Et j'aurais aimé qu'Edward Norton et Al Fanning aient beaucoup plus à jouer. Parce que, selon moi, Edward Norton a très bien joué, mais il ne peut pas prétendre un Oscar avec le peu qu'il avait dans ce film.

  • Speaker #0

    Non, mais c'était bien parce qu'après avoir vu le film Elvis, de base Lerman, J'avais l'impression que ce Edward Norton allait jouer un peu le rôle du... J'attendais le moment où le gars allait complètement devenir le méchant de l'histoire, un peu comme le colonel Tomax. Et je me dis, tiens, ce truc, c'est un peu un classique dans les biopics. Il y a toujours à un moment donné un gars un peu plus grand qui lui tend la main, qui te met le pied à l'étrier. Et je me suis dit, quand est-ce que c'est le moment où ça part en couille ? Alors ça part un tout petit peu en couille, mais c'est... Ça reste très gentil parce que dans la vraie vie, Pete Seeger n'a jamais changé son fusil d'épaule. Il est resté sur la folk et c'est resté un environnementaliste jusqu'à ses dernières heures en 2014. Il est décédé en 2014, mais il est resté dans ces grandes congrégations, ce grand festival de la folk où il y a plus de 100 000 Américains qui viennent voir et qui sont vraiment des puristes de la folk. Ceux qui ne voient pas trop vont faire très très court. La folk, c'est vraiment un côté très pur de la musique. C'est vraiment une guitare qui doit être acoustique. Il ne faut pas de fioritures. quelqu'un tout seul, son instrument face au public, quelque chose de très intime, de très folk pour le peuple, avec le peuple, un peu comme ça. Et c'est vrai que c'est ça aussi, je trouve ça assez bien évidemment dans le Complete Unknown, mais finalement c'était le point du film puisque c'est adapté de ce film Dylan Goes Electric, donc c'est cette transition vers la musique plus rock et électrique. C'est le fait que dès le début quand tu lui dis « Ah oui, vous êtes un chanteur de folk, vous ? » Ouais, j'aime pas trop les étiquettes, ça l'emmerde puissamment d'être mis dans une case, déjà parce que son talent est probablement... beaucoup trop gros pour être contenu dans une seule case musicale, mais aussi parce qu'il était comme ça, c'était une tête brûlée et il avait un talent de pouvoir faire tout. Moi, ma scène préférée, c'est cette émission, la petite émission un peu cheesy sur une chaîne un peu locale de New York, tu vois, présentée justement par Pete Seeger, donc le personnage d'Edward Norton, et alors il se retrouve à trois finalement autour d'une table complètement improvisé, ça fume, ça boit on est vraiment dans l'ambiance des écrits il n'arrête pas de répéter,

  • Speaker #1

    c'est une chaîne familiale quand même,

  • Speaker #0

    une chaîne familiale, alors Claude il envoie des insultes tout le temps parce qu'il y a ce personnage, comme il s'appelle Pete Moffat ou un truc comme ça, qui n'est pas un personnage qui existe mais qui est par contre joué par un vrai chanteur de blues actuel, et puis t'as Bob Dylan juste en l'ayant entendu dans les backstage, il arrive à tout de suite prendre sa guitare, jouer avec lui et ils font un truc à trois un truc à trois musical, on s'entend bien et je trouvais ça vraiment Excellent parce que là je trouve vraiment que c'est juste des artistes qui en fait arrivent à parler une langue universelle qui est la musique et j'ai adoré cette scène ça c'était vraiment ma scène quoi et pour ces aspects très génie musical je trouve que tu comprends pourquoi Bob Dylan est génial dans le film et ça c'est cool ça effectivement il change pas son fusil d'épaule non plus pour prendre ton expression ça reste un mec qui avant tout avant la fame avant les femmes avant son

  • Speaker #1

    indépendance à un style musical c'est un mec qui c'est un musicos quoi et ça le film le transmet terriblement bien bon et il dénonce aussi accessoirement pas assez, ce que j'avais dit au début, mais sinon globalement, pour ceux qui aiment bien Vaude Dylan et ceux qui aiment bien la musique, c'est pas un très bon biopic, il y a mieux, mais c'est pas un mauvais c'est quoi le bon biopic pour toi ? Le bon biopic, il arrive,

  • Speaker #0

    il parle Le bon biopic, voilà, il joue de la musique mais c'est un bon biopic, quoi. Alors que le mauvais biopic il joue de la musique, alors là c'est pas un bon biopic,

  • Speaker #1

    quoi Plus sérieusement, un bon biopic pour moi c'est quand on prend un angle, ou qu'on prend une partie de la vie de l'artiste,

  • Speaker #0

    et qu'on s'y tient Ah c'est le cas ! Ah c'est le cas ! C'est pas un mauvais biopic C'est pas un mauvais mais c'est pas Ouais Je pense que le truc doit mûrir un peu Je pense qu'il faudrait le revoir dans un an ou deux Peut-être qu'un de ces quatre on se fera un clash comme on avait déjà fait le clash entre Queen et Rocket On pourra faire entre Johnny Cash justement les deux de James Mangold avec 20 ans d'écart On pourra peut-être faire un clash à un moment donné dans quelques années quand le truc aura un peu quand on l'aura digéré On verra un petit peu On verra aussi s'il va rafler 2-3 Oscars ça risque de donner encore plus de lumière sur le film pas sûr mais on verra.

  • Speaker #1

    On verra, en tout je dis déjà qu'il a gagné un Screen Actor Award récemment, c'est le premier de sa carrière Timothée, c'est dommage que ce soit pour celui-là mais bravo.

  • Speaker #0

    Il se sent pousser des ailes. Je sais pas si t'as vu l'interview où il dit « I want to become one of the greatest » .

  • Speaker #1

    Je sais qu'on peut pas dire ça comme ça mais moi j'ai vraiment envie de devenir quelqu'un.

  • Speaker #0

    C'est bien pas de fausse modestie, en vrai c'est mieux que les discours un peu hyper modestes faussement genre « oui, non, je le mérite pas, vive mon chat, mon chien, ma famille » , tout le monde est content.

  • Speaker #1

    C'est très boldi de sa part, effectivement.

  • Speaker #0

    Bon mais très très bien, n'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé vous de ce A Complete Unknown. D'ailleurs on a oublié de préciser le Complete Unknown, c'est parce qu'effectivement, 60 ans de vie de ce Bob Dylan, on ne sait toujours pas trop très bien qui est ce personnage.

  • Speaker #1

    D'où il vient,

  • Speaker #0

    oui. Il est mystérieux, c'est aussi pour ça que le titre sonne bien, c'est à la fois des paroles d'une de ses chansons ou un des titres de ses chansons.

  • Speaker #1

    C'est juste avant une de ses chansons plus importantes, Like a Rolling Stone, il dit, comment est-ce que ça fait de sentir Like a Complete Unknown, Like a Rolling Stone ?

  • Speaker #0

    Bon mais très très bien, en tout cas, n'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé et nous on passe au film suivant, on va passer à...

  • Speaker #2

    Queer. We're all parts of a tremendous whole. C'est un curse. Il n'y a pas besoin de l'attraper. La difficulté est de convaincre quelqu'un d'être vraiment un partenaire de toi. Et les quarts ? Je n'ai pas du tout le temps pour ça. Je ne peux pas le dire. On pourrait toujours juste demander. Non,

  • Speaker #0

    Alors queer pour le petit pitch, nous sommes dans le Mexico des années 50. Lee, un américain, mène une vie désabusée au sein d'une communauté d'expatriés. Mais l'arrivée du jeune Allerton va bouleverser l'existence de Lee et faire renaître en lui des sentiments oubliés. J'aime bien ce pitch qui est un petit peu évasif Donc film de Luca Guantanino Dont il semblerait que dès qu'il fait des films C'est vraiment sur le thème de l'amour Ça a l'air d'être son truc Il était connu pour sa fameuse trilogie de l'amour Donc avec Amore sorti en 2009 Avec A Bigger Splash en 2015 Qui était un remake de La Piscine d'Alain Delon, Romy Schneider On l'avait déjà mentionné dans le podcast Et surtout, et c'est là que moi je l'avais découvert C'est Call Me By Your Name Évidemment avec Armie Hammer et Timothée Chalamet À nouveau Timothée y a une place à côté de moi donc ça c'était sa trilogie mais récemment on avait parlé durant le podcast aussi de Challengers qui était aussi l'histoire d'un amour à trois autour du thème du tennis etc avec l'excellente Zendaya,

  • Speaker #1

    Mike Feist et c'est Josh Connors

  • Speaker #0

    Josh Connors bien joué quelle mémoire à long terme et donc il revient ce bon Lucas avec ce film queer avec donc Daniel Craig Drew Starkey et Jason Schwartzman, qu'est-ce que toi t'as pensé de ce queer ?

  • Speaker #1

    Alors pour moi c'est un oui ... C'est le plus, on va dire, perché, c'est le plus perché de ces films, de voir du peu de films que j'ai vus de M. Lucas. Mais globalement, c'est un grand oui pour moi.

  • Speaker #0

    Ben, alors, moi, moyen. Ah ! Ça m'a pas... C'est fou parce que, pareil, j'avais envie de l'aimer. Moi, j'avais vraiment adoré son Call Me By Your Name. Je trouvais que Bigger Splash, voilà, avec... C'était quoi ? Mathias Cunard, etc.

  • Speaker #1

    Ralph Fiennes, Ralph Fiennes.

  • Speaker #0

    C'était trop bien. Enfin, voilà, j'étais... En fait, j'aime bien Challenger, j'aime bien. Donc, voilà, Lucas, c'est un peu... J'ai l'impression que c'est ma sélection de films où j'attendais au tournant les réels et dans les deux cas ils me déçoivent un peu. Alors est-ce que je suis fatigué émotionnellement de regarder trop de films ? Non. Premier, bon déjà, tu sais très bien, tu me connais, quand il y a des films avec des chapitres, ça me broute. Quand je vois un écriteau de texte qui dit et tu sens que ça va être long, genre le film. Donc voilà, c'est un film à chapitres. Moi je n'aime pas ça. Du coup il y a vraiment plusieurs segments dans le film. C'est un trip.

  • Speaker #1

    C'est un trip. C'est un délire.

  • Speaker #0

    C'est un délire, ce que je lui reconnais indéniablement c'est que c'est super bien filmé et que la photographie est sublimissime On dirait presque des peintures Apparemment il s'est inspiré des peintres flamands Ah ouais ? Voilà donc en plus bien joué t'as même pas... C'est vrai il le dit, donc voilà au niveau photo c'est insane Au niveau acting je reconnais pas Daniel Craig donc c'est super, il a bossé de ouf, tout le monde joue bien Mais ça me touche pas plus que ça, c'est ça qui est étonnant Et alors il y a... plein de métaphores, de symboles et tout et j'ai dû aller voir 15 vidéos YouTube pour comprendre toute la symbolique le serpent qui se mord la queue le mille pattes, enfin il y a plein de trucs Recule du micro s'il te plaît Je te balancerai une tranquille C'est vrai que toi tu l'as bien aimé

  • Speaker #1

    Déjà j'adore la transition que prend Daniel Craig, lui qui jouait un acteur anglais lambda qui faisait du blockbuster Il prend depuis quelques années à contre-courant son image qu'il a de lui Il est en train de se déconstruire complètement Il est, pour moi, il est fabuleux. Vraiment, ça me... On en parlera dans un épisode qu'on ne tisse pas trop, mais pour les Oscars, ça me saoule. Mais vraiment, ça m'énerve qu'il soit snobé. Il n'est pas été nommé, alors que c'est vraiment... Voilà, c'est le rôle... C'est pas le rôle d'une vie, mais il est vraiment incroyable. Il s'est réinventé dans ce rôle. J'ai trouvé vraiment bluffant. Et surtout, face à lui, le jeune qui joue Eugène... C'est quoi son nom, tout à l'heure, au début ?

  • Speaker #0

    Eugène, j'ai plus son nom de famille, mais c'est Eugène.

  • Speaker #1

    Eugène, bon, bref, celui qui joue le... Voilà, le jeune, là, Jude. Et bien il joue dans Outer Banks et ça ma copine m'a dit qu'il était très bon. Franchement dans ce film il joue très bien, les deux ont une complicité telle que ça a tenu la distance et quand bien même ce film est un délire, rien que pour la relation qu'ils ont à l'écran je trouve que ça en vaut la peine. Donc c'est déjà ça, Daniel Craig c'est fait, le fait que c'est très beau tu l'as dit je suis complètement d'accord avec toi. Et aussi Lucas, de plus en plus moi je commence à vraiment bien aimer ce réalisateur parce qu'il y a des thèmes qui reviennent souvent chez lui, on sait que tous les réalisateurs ont un petit thème qui revient. Spielberg c'est l'enfance, Tarantino c'est les pieds, Lucas c'est plein d'autres choses dont l'amour, et c'est de plus en plus l'acceptation de soi et l'estime de soi. Et là dans ce film il a exploré à fond ce dernier sentiment jusque dans ses retranchements, et heureusement qu'il a pris Daniel Craig à l'écran, parce que tu sais pas voir autrement Daniel Craig que James Bond, et prendre un mec qui a cette façade, parce qu'il est encore très bien bâti ce monsieur, ce béton armé joué comme ça, on va le dire un mec... profondément seul, profondément triste et nostalgique et multi-addict en plus, il s'auto-détruit qui n'est pas en phase avec lui-même je trouve ça vraiment brillant après tu l'as aussi dit, c'est un délire, c'est beaucoup moins linéaire que Call Me By Your Name encore moins linéaire que Bonzenol. Mais voilà, c'est un bon film sur l'amour.

  • Speaker #0

    Peut-être le regarder, regarder le seul, regarder le pas avec quelqu'un qui n'aime pas les films un peu chéper.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, après j'ai fait un petit peu de recherche, donc c'est quand même une oeuvre qui était très importante pour Luca Guadagnino, probablement son film le plus personnel ou en tout cas duquel il s'est senti le plus proche, puisque c'est l'adaptation du roman de William Burrough, qui a été en partie vraiment très fort, autobiographique quand même, donc sur aussi cette frustration. à une époque où le fait d'être différent, d'être queer, ce n'était pas du tout vu comme un mot positif. Aujourd'hui, ça a redonné un petit peu... Aujourd'hui, la communauté s'en est vraiment emparée, mais queer à l'époque, c'était vraiment pour les hommes. D'ailleurs, c'est pour ça qu'ils partent à Mexico, parce qu'aux Etats-Unis, il n'y a pas de place pour des gens dont la sexualité serait différente. Et au Mexique, il y a une tolérance qui est un peu plus grande. Et donc, tous ces Amériens qui ont les moyens vont là, parce qu'il y a une scène queer, LGBTQI+, plus développée dans les années 50. On n'est vraiment pas... On est vraiment quand même à un moment. Et l'auteur du roman, c'était pour lui quelque chose de très personnel. Mais avec toutes les... Ce que j'aime bien dans le film, c'est qu'il ne cache rien. Les addictions, l'autodestruction, la solitude, le désespoir de trouver l'amour aussi. Il y a cette phrase incroyable, c'est genre je ne suis pas queer, je suis juste disembodied en anglais. Je ne sais pas comment le traduire. Un petit peu hors de mon corps, je me sens hors de mon corps, je me sens démembré quelque part. C'est un film qui va parler à pas mal de gens. Ça m'a clairement touché. J'avais un problème au niveau du rythme, du chapitrage.

  • Speaker #0

    Il est lent, ça on est d'accord, il est très lent.

  • Speaker #1

    Et du côté drogue. C'est vrai que moi j'ai remarqué les films qui explorent vraiment l'exploration des drogues. Je crois que c'est depuis le trauma de Requiem for a Dream. Les tripes où on les voit vraiment dans tous les effets, même avec des effets spéciaux, ils n'apparaissent pas souvent dans le film mais il y en a au moment du trip de drogue. Ça me bouge. ça ne me touche pas, mais c'est perso et je suis sûr qu'il y a plein de gens qui vont adorer Queer mais c'est typiquement le genre de film,

  • Speaker #0

    c'est un train tu le prends ou tu le prends pas,

  • Speaker #1

    mais tout le monde n'est pas digne à prendre ce train Oh quelle belle métaphore Clairement quoi d'autre à dire sur le film ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'on a fait le tour, parce que moi j'ai terriblement peur qu'on spoil et je pense qu'on a vraiment tout c'est un très beau film, Daniel Craig est incroyable et surtout Lucas maîtrise ça de bout en bout, après pour le contre, c'est lent, c'est délire C'est presque abstrait quoi.

  • Speaker #1

    Oui c'est ça. Probablement que c'est son film le moins accessible de toute la filmo. Vraiment, regardez A Bigger Splash, le remake de La Piscine, c'est ultra facile de rentrer dedans. Si vous n'aviez pas vu La Piscine, le plot twist fonctionne super bien. Call Me By Your Name, c'est hyper enivrant, c'est vraiment un film d'été, on est dans une cigale. Et tu vois, on est au bord de la Méditerranée, je crois qu'on est en Sicile, c'est filmé là-bas. Donc voilà, celui-là je l'ai trouvé un peu presque ésotérique, mais je crois que c'est parce que c'est l'oeuvre de William Burroughs qu'il veut ça aussi. Et ça du coup, première fois.

  • Speaker #0

    T'as un préféré de Lucas toi ?

  • Speaker #1

    Probablement, j'hésite entre Challengers que j'ai vraiment bien aimé, mais probablement que c'est quand même un bigger splash, alors que c'est un remake de La Piscine.

  • Speaker #0

    Moi je dirais mille fois Challengers je crois.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    Challengers. Bref. On l'a parlé dans un podcast si vous voulez voir nos vieilles archives.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est vrai. N'hésitez pas à aller réécouter notre épisode sur Challengers. Eh bien, en tout cas, dites-nous, quel est votre film préféré de Luca Guantanino dont, à mon avis, on n'a pas terminé d'entendre parler ? Dites-nous aussi si ça vous a plu, ce queer. C'est peut-être pas pour tout le monde. Et puis nous, sans plus attendre, on va passer au troisième film de cette sélection, September 5.

  • Speaker #0

    C'est la situation. Les policiers sont partis.

  • Speaker #1

    Les terroristes ont attaqué les athlètes israéliens. La situation de hostage se passe maintenant dans l'Olympique. ABC veut que la news s'envoie. Votre porte est bien au-dessus de votre tête. Nous sommes à 100 km de la place où tout ça se passe.

  • Speaker #0

    Nous sommes les seuls qui sont capables de la télé.

  • Speaker #1

    C'est notre histoire et nous la gardons. Qu'est-ce que je dis aux caméras ? Qu'est-ce que tu veux dire ? Je veux dire, pouvons-nous montrer quelqu'un qui a été coupé sur la télé ? Alors, September 5, c'est un film germano-américain réalisé par Tim Feldbaum, avec Peter Sasgard, avec John Magaro, Ben Chaplin, rien à voir avec la famille Chaplin, j'ai vérifié. Je ne connaissais pas du tout cette histoire des Jeux Olympiques de Munich de 1972. Raconte-nous un peu, qu'est-ce que c'est l'histoire de ce film, presque documentaire, bourré d'archives. De quoi que ça parle cette histoire de 5 septembre et pourquoi le 5 septembre ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, moi j'étais le voir sur un coup de tête, sur les beaux conseils de ma maman. Et c'était un très très chouette film, on va commencer par là. Et devine quoi, moi j'étais pas né en 1972. Et moi non plus. Ah bon ? Non, je savais rien du tout, j'étais complètement inculte d'être fermé à ce genre de nouvelles, mais je ne savais pas du tout ce qui s'était passé en 72. Et tant mieux. On ne peut pas spoiler les films, tant mieux, parce que ce film m'a clairement pris au trip. Donc de quoi ça parle, c'est comment est-ce que la télévision, parce qu'à l'époque c'était en 1972, c'est pas le même délire qu'aujourd'hui, comment la télévision a réagi ? sur une prise d'otage, en fait une des premières prises d'otage

  • Speaker #1

    dans le village olympique pendant les jeux olympiques. Donc toutes les caméras sont braquées, qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Oui c'est ça, et surtout que c'était encore plus drôle, ça on en parlera plus tard dans les détails, mais je voulais le dire dès le début, c'est la régie sport, parce que c'est les mecs qui étaient là pour retranscrire le sport de base qui a dû s'occuper de ça. Donc tout au long du film, il y a quand même des mecs qui disent « Les gars, vous êtes censés retranscrire du basket, qu'est-ce que vous en savez ? D'où il vient ce monsieur ? »

  • Speaker #1

    Oui, d'un conflit géopolitique. Oui c'est ça !

  • Speaker #0

    Non, tu donnes pas d'avis, enfin bref. Mais donc tout ça pour dire qu'on suit toute la journée la journée d'une régie, d'une régie télé. dans le stress, dans l'action, dans le vif, en train de devoir survivre, en train de devoir prendre les décisions à l'instant T. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Qu'est-ce qu'on peut dire ça ? Comment on va régler ce souci ? Et c'est prenant. C'est vraiment chouette parce que ça mixe, en fait, ça prend les codes d'un film documentaire et d'un film de fiction, parce que t'as vraiment l'impression qu'on est une petite souris, en fait, dans cette régie. On est vraiment tout dans un coin et on regarde juste ce qui se passe. Et j'ai bien aimé. Je sais pas toi, moi j'ai bien aimé ce parti pris de on filme des dialogues mais vraiment on prend les codes comme si la caméra était cachée à un moment, on filme quelqu'un depuis sa cuisse vraiment on est à hauteur cuisse alors que les mecs font 2 mètres, tu vois la tête dépasse presque du plan et c'était un parti pris selon moi et c'est le bon pli à prendre parce qu'en plus tout au long du film on ne verra que cette régie ça se pose pas plus que ça mais j'étais un peu frustré en mode est-ce qu'on va voir un peu plus, est-ce qu'on va sortir est-ce qu'on va rentrer dans l'action dans l'éphémère dans le... Allez, le quick win on va dire, entre guillemets. Est-ce qu'on va voir, disons-le, les attentats ? Eh ben, sans trop vous spoiler, on va garder ce parti pris. Et moi j'ai adoré.

  • Speaker #1

    Oui c'est vrai que c'est difficile de parler du film sans spoiler. Déjà parce que c'est basé sur une histoire vraie évidemment, qu'on ne connaissait pas. Quand j'en ai parlé à mes parents, ils nous ont dit « Oui c'est vrai, moi j'avais 10 ans, j'ai vu ça à la télé. » Moi aussi !

  • Speaker #0

    Je suis presque fait engueuler moi.

  • Speaker #1

    En septembre 2, ouais ouais. Donc tout le monde regardait. Et puis il faut bien imaginer que c'était la première fois que les Jeux Olympiques étaient à nouveau organisés en Allemagne. Après les fameux ou les infameuses Jeux Olympiques de 36 dans le stade de Berlin en plein nazisme avec Hitler qui salue tout le monde, tous les athlètes qui lèvent le bras, tu vois bien le bac. À l'ancienne quoi. À l'ancienne et du coup les Allemands étaient dans un truc, ils voulaient absolument tourner la page et donc ils ont fait ces Jeux Olympiques à Munich. Ce qui s'explique c'est qu'il y a peut-être eu même du laxisme dans la sécurité parce qu'ils ne voulaient pas du tout une demi-seconde donner cette image qui leur collait encore à la peau d'une police très présente, d'un militarisme présent. Donc il y avait un côté presque... angélique des allemands à ce moment là et ça explique aussi pourquoi les personnes qui ont pu faire l'attentat, les otages etc ont pu rentrer comme pour rire dans les enceintes des athlètes alors que tout le monde prévenait que c'était l'endroit pour faire un attentat et donc cette histoire est dingo, il y a un reportage que je vous encourage à regarder sur Arte aussi ou sur Youtube en rediffusé parce que c'est vraiment une histoire de fou moi je ne connaissais pas, c'est incroyable ça ne pourrait plus vraiment avoir lieu aujourd'hui comme ça dans ces conditions là prise d'otage en direct filmée, 900 millions de gens qui regardent partout dans le monde ... Une police allemande qui ne sait pas trop comment réagir. La régie sport, on leur dit, « Hey Billy, tu veux bien couvrir le truc ? » Mais tu ne donnes pas d'expérience. Non,

  • Speaker #0

    c'est eux qui ont pris l'initiative.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    « T'inquiète pas, t'inquiète pas, on s'en occupe. On s'y connaît en conflit israélo-palestinien. »

  • Speaker #1

    Et donc, c'est un super thriller, en fait. Donc, vraiment, vraiment incroyable. Après, moi, la première moitié du film, j'étais un peu genre, « Ouais, ok, d'accord, je vois, ça fait un peu BFM TV sous Coke. Ok, super. » Mais alors, par contre, deuxième partie du film, quand les trucs s'emballent, là, c'était merveilleux.

  • Speaker #0

    Ah ouais, moi, ça m'a pris directement. Moi, c'est... Comment je vais dire ça ? C'était chouette parce que c'est un film qu'avec des secondes couteaux. C'est que des mecs, des très bons acteurs. Attention, ne me faites pas dire ce que j'ai dit.

  • Speaker #1

    John Magaro est un petit peu connu. Oui, il jouait dans The Big Short.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est de là que j'avais vu. J'ai bien aimé ce film. Bref. C'est que des mecs qui sont très forts. On sait ce qu'ils valent, mais c'est jamais des mecs qui ont goûté la gloire des paillettes et je pense pas qu'ils le veulent. Peter Sassgaard aussi, pareil. Rien à voir avec Alexander. C'est un autre. C'est pas la même famille. C'est que des secondes couteaux et ça se voit avec... enfin c'est pas que ça se voit à l'écran mais c'est aussi tout le monde se répartit très très bien, il n'y a pas de personnage principal, il n'y a pas de pivot il n'y a pas de mec qui relie les uns aux autres, c'est vraiment on suit une équipe TV on sait exactement qui fait quoi tout du long et chacun apporte sa patte, chacun apporte son autre scénario, chacun prend ses responsabilités et on va les suivre ensemble et certains personnages étaient presque attachés t'as l'impression qu'ils sont vraiment des journalistes de l'époque t'as raison que si tu mets un gros Jake Gyllenhaal au milieu du truc

  • Speaker #1

    T'as cette pensée d'incrédulité qui marche pas Il est trop gros comme ça C'est trop une sarde,

  • Speaker #0

    tu peux pas mettre un Daniel Craig Ou un Brad Pitt en rédacteur en chef

  • Speaker #1

    Je pense que c'est fait exprès de la part du réel D'ailleurs ce sont deux Jérémy Léa n'a pas fait grand grand chose C'est un réalisateur suisse Très bien, très très bien,

  • Speaker #0

    bien filmé Et surtout il ne prend aucun parti Il te donne plein de pistes Il te donne plein de combats à mener par ci par là Mais il n'en prend aucun parti Il n'en creuse aucun Il donne plein de pistes et fait « débrouillez-vous, moi je veux juste faire un film sur des journalistes, donc je vais faire comme si j'étais un journaliste. » Je trouve ça un bon journaliste, soit dit en face. Vraiment, ça m'a fait penser à Civil War, ce film. Je ne sais pas si tu te rappelles de ce film. Si finalement, tu l'as d'office, tu te rappelles d'office, c'était à 24. C'est vraiment ces gens qui arrivent à retirer leur humanité, qui appréhendent les choses avec... cynisme et machinisme genre ok, on va faire comme ça, on enchaîne on n'a pas le temps de prendre des décisions, on n'a pas le temps d'avoir des sentiments, on enchaîne et après seulement on prendra le temps de parler et ça j'ai trouvé ça très fort parce qu'il nous l'a fait ressentir voilà, enfin bref, on recommande très fort.

  • Speaker #1

    Yes, bon ben n'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de ce septembre 5 et nous, ouh j'ai hâte, je vois ce qui suit dans mon déroulé de l'émission ça va être le moment, ça fait très longtemps que je ne vous avais plus amené une petite pépite du passé, on va vous parler de Rounders

  • Speaker #0

    Ok, je... Qu'est-ce que c'est que le limite ?

  • Speaker #1

    C'est 20 dollars. D'accord.

  • Speaker #0

    Vous avez vu la moitié de la main ? Comment vous nous avez betté ? Nous savons ce que nous faisons, et nous savons ce que vous faisiez. Comment vous savez ce que nous faisons ? Eh bien, vous étiez en train de chercher ce troisième 3,

  • Speaker #1

    mais vous avez oublié que le professeur Green a foldé le 4,

  • Speaker #0

    et maintenant vous le représentez,

  • Speaker #1

    vous l'avez.

  • Speaker #0

    Le DA a fait ses deux pairs, mais il sait qu'ils ne sont pas bons ici. Et M. Eisen est juste fulgurant,

  • Speaker #1

    et il espère que ses queens vont se battre. Alors, rounders, pour le petit bitch, as du poker, Mike McDermott perd toutes ses économies en une seule nuit. Il décide alors d'arrêter les cartes et de reprendre ses études de droit. Mais quand Warm, son vieil ami, sort de prison, Mike doit faire un choix. Pour l'aider à racheter ses dettes, il va être obligé de replonger dans les cartes, retrouver le goût, jouer gros, Fréquentez les Rounders, ces implacables joueurs de poker professionnels. Voilà, c'est un film de John Dahl. Je pense que beaucoup de gens ne connaissent pas ce film. En tout cas, moi, je l'ai découvert sur le tard avec Matt Damon, Edward Norton. On fait un lien avec Edward Norton du début. Gretchen Moll avec Femke Jensen. C'était l'actrice en X-Men aussi. Avec John Torturo, avec John Malkovich. C'est Jean Grey. C'est Jean Grey dans les X-Men. C'est une première génération. Yes. et actrice hollandaise.

  • Speaker #0

    La femme de Liam Neeson dans Tekken.

  • Speaker #1

    Et tout à fait, tout à fait. Ça fait de quoi.

  • Speaker #0

    C'est vraiment un truc de bonhomme là.

  • Speaker #1

    Voilà, on est entre burnes, on peut parler de Tekken. I have a very specific set of skills. I will find you and I will kill you. Bon très bien, et non mais surtout John Torturo aussi, dont je suis un petit peu complètement obsédé par John Torturo depuis que je l'ai découvert grâce à la série Severance, on en parlera un peu plus tard.

  • Speaker #0

    C'est le gars dans Transformers.

  • Speaker #1

    Ça je ne sais pas, non. Si, si,

  • Speaker #0

    si, il joue le savant fou dans Transformers.

  • Speaker #1

    Génial. Voilà. Bref, donc ce film, vraiment, moi j'adore, donc c'est probablement le meilleur film qu'on ait fait sur le monde du poker. Clairement, ça se pose là, tu veux bien ? Pardon, pardon. Je vais vous rentrer sur ce que je dis, bon bon, ça va. Pardon. Non, non. Et pourquoi j'adore ? Parce que vraiment, on est vraiment au moment où des acteurs comme Matt Damon, Edward Norton, ils sont au max. Enfin, vraiment, on n'est pas très loin des années Fight Club. On n'est pas très loin de... On avait parlé de l'incroyable Mr. Ripley. Enfin, voilà, c'est vraiment... Ils sont merveilleux, franchement. John Malkovich, cet accent russe, je ne sais pas si j'aurai le temps de glisser dans le montage, mais... So, that's it.

  • Speaker #0

    Just like a young man coming in for a kveki.

  • Speaker #1

    talent pour ça, c'est un petit peu vie normale versus vie de passion vie pour ce en quoi t'es bon, il y a vraiment cet aspect là il y a plein de citations du film qui donnent un petit peu envie de se sentir pousser des ailes et donc vraiment c'est merveilleux, mais toi, mon bon Sacha, quand je t'ai mis ça sur ton assiette, qu'est-ce que t'as pensé de Surrenders ? Est-ce que tu l'avais déjà vu ? Qu'est-ce que t'en as pensé ?

  • Speaker #0

    Je ne l'avais jamais vu, alors sur papier ça va l'air incroyable je dois avouer que je suis quand même... Finalement, je suis un peu déçu de ce film. Oh non ! Attends, laisse-moi t'expliquer. En fait, le problème avec ce film, selon moi, c'est qu'il reprend tous les codes du film de sport. Mais une fois que tu as compris qu'il a repris ces codes, tu sais très bien qu'il n'y a pas le choix, il va devoir passer par un schéma, il doit passer par des étapes d'un film de sport, on les coche toutes vraiment. Une fois que tu as compris ça, tu vois tout venir. Et c'est dommage, parce que tu apprécies beaucoup moins le développement de personnages que Eddard Norton et Matt Damon développent. Mais donc du coup, une fois que j'ai compris que je ne pouvais pas spécialement apprécier le scénario, je me suis concentré sur le reste. Déjà, j'adore la façon dont ce monde est dépeint. C'est glauque, c'est noir, t'essaies de te faire croire qu'il y a une gloire là-dedans, alors que pas du tout, c'est vraiment macabre. Et ça, j'ai vraiment bien aimé la façon dont c'est retranscrit Norton et Damon, tous les deux des personnages diamétralement opposés. Comment est-ce qu'ils arrivent dans ce monde ? Il y en a un pour lui, comme tu l'as dit, c'est une façon de s'amuser, c'est une façon de se sentir vivre, et l'autre, c'est une façon... de vivre aussi mais pas de la bonne façon, c'est une façon pour lui de toujours vivre, toujours être dans la malsainité, toujours essayer de se refaire en mettant toujours lui en premier rang et pas les autres toujours en faire passer son ego et c'est très intéressant la façon dont il approche le monde.

  • Speaker #1

    Et avec la grosse différence que Edward Norton il triche aux cartes c'est clair et donc il utilise des techniques pour vraiment tricher les mains alors que Matt Damon lui est un joueur qui ne triche pas mais qui par contre lit extrêmement bien les joueurs donc lui il a un talent on va dire pur, l'autre a un talent aussi évidemment, les deux savent play the man le poker on sait bien que c'est plutôt jouer l'homme que jouer les cartes mais par contre Edward Norton lui il triche et Matt Damon n'est pas d'accord avec ça donc c'est deux visions du jeu Il y en a un qui voudrait carrément faire ça et faire de la...

  • Speaker #0

    je ne savais même pas qu'il y avait un championnat du monde de poker

  • Speaker #1

    Tu n'as jamais entendu parler de Patrick Bruel ?

  • Speaker #0

    Patrick ?

  • Speaker #1

    Patrick ?

  • Speaker #0

    Franchement ça m'en a cassé la voix quand j'ai appris qu'il faisait le poker

  • Speaker #1

    Elle est technique celle-là Mais bref,

  • Speaker #0

    pour revenir rapidement John Malkovich qui cabotinait Très drôle, il fait ça bien. Matt Damon est un peu trop... Je dirais pas insipide parce que c'est méchant, il est un peu trop... J'arrive pas à pas être méchant, il devrait aller plus loin. Trop lisse. Exactement, il devrait aller plus loin. Et une fois de plus, ça c'est ma copine qui me l'a fait remarquer, Edward Norton, et concrètement un des meilleurs acteurs de cette génération. Et elle l'a dit, ce mec joue vraiment très bien avec ses yeux. Tu vois, je l'avais parlé pour le Complete Unknown, en un regard il faisait la bonté, la gentillesse, c'est vraiment... vieux tonton qui a envie de prendre un cookie, un verre de lait et il va tapoter l'épaule.

  • Speaker #1

    Ou un oreo.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça et c'est à la cool quoi. Là par contre il crie la malsénité la malhonnêteté, je vais tout te voler. Et pourtant j'ai l'air sympathique.

  • Speaker #1

    On a envie de le baffer. On a envie de lui foutre des tartes.

  • Speaker #0

    Et pourtant il arrive à le rendre un peu attachant dû à son background.

  • Speaker #1

    Son background.

  • Speaker #0

    Enfin bref.

  • Speaker #1

    Non mais très bien. Ça faisait longtemps que je l'avais sur le grill ce petit rounder. Honnêtement ça doit faire peut-être un an qu'il est dans mon pipeline de vous l'amener comme une pépite.

  • Speaker #0

    Tu dois pas hésiter.

  • Speaker #1

    Je sais, je sais, mais on a chaque fois à faire des choix dans cette émission. Vraiment, moi, je crois que la raison pour laquelle j'adore ce film, c'est aussi parce qu'il y a énormément de scènes qui sont très regardables juste comme ça. Franchement, à la limite, si vous n'avez pas le temps de le voir, prenez vraiment le temps de regarder sur Youtube certaines scènes. La première scène avec Malkovich, la scène avec les juges au début. très vite en team, quand il plie tout le jeu en mode tac tac tac, je sais ce que chacun a dans sa main et qu'en fait ils sont bluffés le verre de gin qu'ils prennent avec le juge où il y a justement cette phrase où le juge va lui dire écoute we cannot run from who we are destiny chooses us donc c'est vraiment ce truc, voilà, c'est on peut adhérer ou pas à ce principe là mais à un moment donné, peut-être qu'on parfois on s'est senti dans la vie où tu sens que t'as quelque chose dans lequel t'es bon mais en fait peut-être que c'est peut-être pas le truc qui est bien considéré par la société c'est peut-être pas le ... tu vois le truc où tu te dis c'est pas safe et donc je trouve que ce film là il te donne envie alors oui c'est les cartes mais ça pourrait être autre chose ça pourrait être tous les films de sport tous les films de sport ça pourrait être un acteur porno qui a envie de faire ça de sa vie et c'est pas du tout bien considéré parce qu'il y a un vrai côté underground le film parlerait du monde du porno ce serait exactement la même chose le film parlerait d'une passion, t'as envie de collectionner tel objet dont tout le monde te regarde c'est naze, tu deviens le meilleur là-dedans enfin C'est des passions un peu underground que la société n'accepte pas et finalement c'est la destinée qui te choisit, c'est pas tellement toi qui peux choisir ta vie. Pourtant il essaye de reprendre ses études, mais il n'y arrive pas, il ne retient pas les textes, il ne sait pas le faire.

  • Speaker #0

    Le pire c'est qu'il y arrive mais il n'aime pas.

  • Speaker #1

    Pas vraiment, tu te souviens de l'audition ? Oui mais c'est parce qu'il a repris à côté le poker. Bon en tout cas dites-nous si vous connaissiez ce Rounders de 1998 et n'hésitez pas à nous dire si vous avez aimé ce film. Ouh, sache ça, je vois ce qui suit dans la line-up, ça va être le moment tant attendu. La crème de la scène, le floor is yours.

  • Speaker #0

    Alors alors alors, aujourd'hui vu qu'on est que deux, on va quand même exploiter le fait qu'on est un duo et on va se faire un petit match, un petit match de tennis, Martin et moi, pour ce qu'on a appelé le clash of tatanes. Parce que, aujourd'hui, pas de place au sentiment, pas de place au développement de personnages, rien du tout, place au beigne, aux droites et aux hypercutes.

  • Speaker #1

    Pas de respect pour les croissants. Pas de respect pour les croissants,

  • Speaker #0

    non pas de pitié pour les croissants, attention ta ref. C'est vrai que tu es né il y a 600 ans.

  • Speaker #1

    C'est la première tatane perdue.

  • Speaker #0

    Comme vous avez compris, tous les coups sont permis ici. Ça va être une crème de la scène, mais version bagarre. C'est-à-dire qu'on va tous les deux faire trois petits sets. Trois petits matchs. Je vais te dire une de mes scènes de bagarre. Attention, c'est ça le thème, la scène de bagarre préférée. Tu vas me dire la tienne. Et à la fin, on va devoir être objectif. On va devoir dire, ok, la tienne est la meilleure. Non, je pense que la mienne est la meilleure. Et c'est un match en trois sets. Donc à la fin, il y en a un qui gagne.

  • Speaker #1

    Ou pas. Ou pas,

  • Speaker #0

    attention. Parce qu'on peut dire égalité s'il y a vraiment... On a préparé du très très lourd. Et donc, sans plus attendre, passons au premier set. Je vais, si ça ne te dérange pas, je prends le service et je vais envoyer ma première bagarre.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Pour ceux qui aiment bien la bagarre pure, la bagarre avec les points, j'ai un excellent film pour vous, ça s'appelle Warriors, porté par Tom Hardy et Joel Edgerton. J'adore. Incroyable ce film, vraiment incroyable. Il y a plein de bagarres dont je pourrais parler, mais ma bagarre préférée, c'est la tatane de revanche. C'est-à-dire qu'au début du film, il y a Tom Hardy qui est... vraiment Tom Hardy brut, tu retires toutes les émotions de Tom Hardy, c'est lui, c'est un ours quoi, il va s'entraîner dans sa salle de gym et il y a à côté de lui un pro MMA fighter, parce que c'est un film de MMA, qui est en train de boulier quelqu'un, qui est en train de se défouler sur un petit qui a rien demandé, Tom Hardy montre, le défonce, c'est pas un spoil parce que c'est la pub de ce film, il le défonce. Et donc tout au long du film, c'est pas l'arc principal, mais tout au long du film on build up cette bagarre, cette revanche et quand la revanche arrive, ça fait du bien parce que... Ah je m'en fous, je vous la spoil, elle est incroyable parce que le mec, le méchant qui est une Iroquoise, parce qu'il est très méchant, arrive, ça va pas se passer comme avant, tu vas voir je vais te battre, tu t'attends à un combat tantesque, pas du tout, il le met par terre, s'il baigne, le combat est fini, c'est incroyable, c'est tellement jouissif, voilà tu es le méchant, tu n'as pas droit à plus, tu as besoin à 4 baignes, pas plus de temps à l'écran et on passe à autre chose, je trouvais ça incroyable.

  • Speaker #1

    Et alors petit point aussi que je dois donner sur ce film de Warrior, il y a... Nick Nolte qui joue le père alcoolique.

  • Speaker #0

    Qui a eu un Oscar pour ce film d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Il y a ce Ausha incroyable. C'est une bonus dans ce film qui vraiment, allez voir Warrior si vous avez l'occasion de le rattraper. Très très bonne première tatane, à mon tour. Alors, j'ai mes trois Pokéballs en main, laquelle je sors en premier pour essayer de contrer ce Warriors. On va commencer avec Ipman.

  • Speaker #0

    Ipman, Pokémon de type combat, art martiaux.

  • Speaker #1

    Ip Man, je ne sais pas si vous êtes beaucoup à connaître ça, Ip Man c'est un film qui parle avant tout d'un art martial qui s'appelle le Wing Chun, qui est une espèce de Kung Fu. Et on est en pleine invasion du Japon, enfin invasion du Japon vers la Chine quoi. Et donc il y a, et je vais faire très très court parce que c'est quand même parler de Tatan, il va y avoir cette scène qui va mettre en présence le Ip Man du coup, qui est un personnage qui a vraiment existé, qui lui utilise le Wing Chun pour se battre face à la puissance brute du... du karaté japonais. Et donc sur Tatami, ça se tatanise énormément. Et le gars exactement, qui est joué par Donnie Yen, notre hipman, d'ailleurs il y a quatre films, c'est vraiment très très beau. Au niveau chorégraphie, on est probablement sur un des trucs les plus esthétiques et les plus jolis, notamment parce que Donnie Yen, il maîtrise un petit peu déjà de base. Ce qui est intéressant dans Hipman, c'est que chaque fois, le Wing Chun de Donnie Yen versus une autre forme de tatan. Donc dans le premier, on va parler que du premier là, c'est le karaté japonais. Dans le deuxième, vous avez la boxe. anglaise avec une brute épaisse occidentale du UK, je ne sais plus d'où il vient dans le troisième tu es encore sur autre chose et le quatrième c'est encore un énième sport d'un militaire russe qui met d'autres types de tatanes, genre Kraft Maga, je ne sais pas quoi donc en fait c'est un truc où à chaque fois le Donnie Yen va devoir s'en sortir avec un truc qui a l'air d'être tout mignon parce que vraiment le Kung Fu tu sais c'est un petit peu c'est très les petites mains, les petites clés sur le bras, je fais beaucoup de gestes c'est pas très radiophonique, on n'est pas sur une grosse mandale de karaté qui casse des planches tu vois Et donc c'est vraiment très très bien, notamment cette scène sur Tatami qui est le combat final entre Karate versus Hipman Donnie Yen. Je ne vous le révèle pas, mais allez voir ce Hipman. Je sais que certains sont disponibles sur Prime, peut-être pas les quatre, mais foncez là-dessus, c'était ma Pokéball.

  • Speaker #0

    Je pense sincèrement que là, tu as utilisé ma tendresse, mais tu as gagné ce round. Parce que autant Warriors est une très belle scène et apporte beaucoup, les bagarres de Kung Fu, ça gagne toujours. Surtout avec Donnie Yen, je pense que tu as gagné ce round.

  • Speaker #1

    Allez, tu es bien gentil, on aurait mis balle au centre. Non,

  • Speaker #0

    Il ne faut pas déconner. La bagarre de Kung Fu, il y a toujours un petit... Tu gardes la balle et c'est à toi de servir.

  • Speaker #1

    Deuxième Pokéball. Ippman revient. Je lance Mission Impossible Fallout. Tom Cruise versus Henry Cavill dans une toilette de boîte de nuit.

  • Speaker #0

    Henry Cavill moustache.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Le fameux Henry Cavill moustache dont les reshoots dans Superman sont dégueulasses. Pour ceux qui ont la ref. On n'a pas le temps d'expliquer pourquoi c'est une ref. Non, c'est incroyable. Notamment parce qu'ils ont mis 15 jours à la tournée. 15 jours à tourner rien que ça c'est incroyable, elle dure déjà assez longtemps donc contexte boîte de nuit, bagarre et donc vous avez Tom Cruise et Henry Cavill qui team up contre les méchants qui sont là à ce moment là, pourquoi la scène est cultissime ? Et bien notamment parce que vraiment Henry Cavill on l'avait jamais vu dans ce genre de rôle là et puis c'est ça qui a donné un des trucs les plus mimés et gif, c'est le fameux reload le reload de ses énormes bras ce qui sort de Superman à ce moment là, il a des énormes bras et en fait il fait un truc où juste Il a pris une tatane, il se relève et alors il fait une espèce de roulement d'épaule comme s'il rechargeait les guns de ses deux épaules.

  • Speaker #0

    Il tique son costard, il tique son blazer, bain droite, main gauche.

  • Speaker #1

    Et ce truc est improvisé et il faut le voir pour le croire. C'est devenu hyper culte parce que personne ne lui a demandé de faire ça. Et donc qui dit hyper culte dit hyper cute. Et franchement, cette chorégraphie c'est vraiment très très très bien.

  • Speaker #0

    Et ce qui est très drôle c'est qu'ils sont assez contraints. T'as Tom Cruise qui est concrètement dans l'art du tueur en série. Et Henry Cavill qui a quand même la classe de la boxe anglaise et qui quand même… Ils ont un peu du mal face à ce méchant. Mais bref,

  • Speaker #1

    c'est nous les méchants.

  • Speaker #0

    C'est nous les méchants très méchants. Et moi, je vais reprendre la balle et je vais tout de suite enchaîner avec, pour moi, une des meilleures bagarres de tous les temps, qui a aussi, qui n'a pas mis 15 jours, mais qui a mis 6 mois de préparation. Je parle évidemment, pour tous ceux qui ont vu Kingsman 1, je parle de la scène de l'église.

  • Speaker #1

    Hey, what's your problem ? I'm a Catholic whore. I feel very ponderous about a wedlock with my blood.

  • Speaker #0

    Le mari juif travaille dans une clinique d'abortion militaire. Donc, accueillez Satan et avez une bonne soirée. des agrames, une église remplie de chrétiens très sur les dogmes, très axés sur la religion elle-même, et concrètement qui ne sont pas du tout tolérants, on va dire ça comme ça. Et donc du coup, d'un seul coup, tu ne sais pas pourquoi, parce que rien ne te prévient, ça part en zine. Et ça part en énorme combat à mort. Et c'est très drôle parce que tu vois que Colin Firth, qui est aussi un espion, doit faire preuve de plus en plus d'ingéniosité pour tuer les gens, pour les buter. À un moment, il prend un pieu, il prend un banc, puis il n'a plus de... de balle donc il envoie ses grenades sur des braves civils c'est génialissime c'est vraiment une chorégraphie une petite partition c'est incroyable et je vais pas spoiler à la fin parce qu'elle mérite d'être vue mais cette scène peut être prise hors de son contexte, ce sera toujours aussi génialissime

  • Speaker #1

    Bon j'avoue, le point est pour toi sur celle-là Je pense C'est mieux que même s'il y a le gun reload C'est clair que l'église Kingsman c'est juste monstrueux Très bien, garde la main pour ta dernière Pokéball de la soirée Tatane.

  • Speaker #0

    Merci de me rendre la balle quand même. Et pour ce dernier set, je vais utiliser la nostalgie. Je pense que les peu de personnes qui pensaient que j'étais un cinéphile vont se l'admettre et enfin le reconnaître pas du tout. Parce qu'avec mon dernier exemple, je suis le tu. Moi, je vais vous proposer Avengers Endgame. Alors, il y a plein de bagarres dans ce film. Je ne vais pas vous mettre l'apothéose, je vais vous mettre l'instant juste avant. Parce que moi j'ai fait tous les Marvel de 2008 à 2022 je crois, bref, quand c'était encore bien, voilà j'ai le droit d'être un peu relou là-dessus quand c'était encore bien, il y a eu un vrai build-up de trois personnages qu'on suit tout du long, Captain America, Iron Man et Thor, et les trois, on peut, à la fin c'est des copains, on les connaît, on sait comment ils réfléchissent, on sait comment ils réagissent, et ça il y a quand même une pureté de l'écriture parce qu'à chaque fois, ils s'y tiennent à ce qui a été fait dans chaque film pour ces trois personnages. Tout le monde n'a pas eu le même traitement de faveur mais eux oui, mais bref. Ils arrivent et à trois, ils vont taper tête contre Thanos. Les trois le disent, cette bagarre n'a aucun sens.

  • Speaker #1

    Contre Tatanos.

  • Speaker #0

    Contre Tatanos. Les trois le disent, cette bagarre n'a pas de sens, on devrait faire autre chose. Mais les trois, tu le sais parce que tu t'es attaché à ces personnages, ils ont besoin de cette bagarre. Tony Stark, il veut venger Peter Parker. Captain America, c'est juste un mec droit et il veut juste sauver la plupart des gens. Et surtout, il a été blessé dans le 1. Et Thor, c'est à cause de lui que... Il a perdu son ego, il a perdu sa superbe, il a un vrai redressement de personnage, qui ne sera pas respecté après, mais bon, soit. Les trois ont besoin de foutre une énorme Tatan à Thanos, et c'est aussi à ce moment-là que Katana America... Quand tu crois que la Tatan est finie, quand tu crois qu'ils ont perdu, on va appeler les renforts, non, ça redémarre, parce que Katana America, tu le savais, il prend le marteau de Thor, et il lui met une Tatator,

  • Speaker #1

    une

  • Speaker #0

    Tatanator, dans la figure, c'est incroyable. Vraiment, cette scène de combat n'est pas très longue, mais elle est jouissive. Elle fait du bien, et elle... clôture l'arc narratif de plusieurs personnages.

  • Speaker #1

    Aïe, aïe, aïe, c'est excellent. Tu as sorti la cavalerie de la tatane, mais c'était sans penser sur mon dernier Pokémon. Malheureux. Je t'annonce Keanu Reeves dans Matrix 1. La première scène, j'aurais pu en prendre plusieurs, évidemment, mais je prends celle que je trouve la plus pure, c'est celle dans le dojo face à Morpheus. Dans le dojo. Avec la musique électro. La première fois, ça commence, on lui a téléchargé le Kung Fu dans la tête. Là, vous voyez bien cette scène. Je connais le Kung Fu. I know. Kung Fu et la réponse de Morpheus c'est Prove it ! Ils se connectent dans la matrice, ils sont dans ce dojo complètement virtuel avec notamment cette phrase après multiples tatanes genre tu penses que c'est de l'air que tu respires et là t'as ton cerveau qui explose que t'es là mais en fait je suis dans un truc virtuel, les limites physiques ne me concernent pas, c'est juste sublime, en fait faut imaginer c'est sorti en 99 alors je dois l'avouer si je l'ai pas déjà dit dans ce podcast c'est mon film préféré, Matrix 1 si je dois prendre un DVD sur une île déserte je prends Matrix 1, y'a tout dans Matrix 1, c'est juste trop bien ... Et vraiment cette scène là, il y a aussi celle avec la Jean Smith plus tard, mais celle là avec Morpheus, Laurence Fisburn, Keanu Reeves, c'est voilà. En fait je crois que moi un des trucs qui a joué dans ma sélection de Pokéball de Tatane, c'est que j'aime pas trop quand l'action est trop coupée. J'aime quand on montre vraiment les chorégraphies, quand c'est une danse, quand c'est vraiment fait par des gens qui aimaient ça, qui sont des professionnels. D'ailleurs un des cascadeurs qui remplaçait Keanu Reeves pour certains moves les plus techniques c'était Chad, Chad Helski. j'arrive jamais à bien le dire, qui est en fait le réalisateur des John Wick depuis. Donc c'est le gars qui avait suivi un peu dans l'ombre, qui faisait un petit peu les choses, qui était déjà l'expert technique pour les kung-fu, qui est maintenant devenu le réalisateur. Donc c'est pour ça aussi que ce Matrix est trop bien. Après, il en existe des tonnes de scènes. Il y en a avec le protecteur de l'oracle dans le 2, il y en a avec les multiples agents Smith, il y a même dans le 3 le grand finish sous la pluie avec un Smith aussi qui est génial. Voilà.

  • Speaker #0

    J'aime bien cette scène parce que ça donne le ton pour tout le reste de la trilogie Je la trouve plus pure et plus simple ça t'explique les fonctionnements de la matrice ça te donne la relation que Neo et Morpheus vont avoir en fait ça te pose les bases concrètement et puis surtout parce que c'est comme vachement sérieux de voir tout ce kung-fu le moment où il saute et je sais pas pourquoi les frères à l'époque décident de arrêter l'action et on va tourner la caméra vraiment ils se sont fait plaisir et ça se ressent parce que c'est vraiment une scène de tatane pure.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est la meilleure tatane. Ils sont plus sur un tatani.

  • Speaker #0

    Ils sont plus sur un tatani, mais des tatanes volantes.

  • Speaker #1

    Non, c'est dur à départager parce que Avengers Endgame, c'est hyper... C'est la cavalerie alors que le dojo est plus intime. Je sais pas toi, mais balle au centre sur celui-là. C'est dur parce que on te demande à se faire de crancher.

  • Speaker #0

    C'est un conflit générationnel parce que moi, si je demande à ma génération ok, on adore Matrix, mais on va dire Marvel parce qu'on a vu, comme je t'expliquais, on a tout vu grandir. Si par contre j'avais eu 50 plus, je pense que j'aurais dit Matrix aussi. Juste parce que le fait que cette trilogie est incroyable. Écoute, je...

  • Speaker #1

    Laissons les auditeurs trancher peut-être.

  • Speaker #0

    On va laisser les auditeurs trancher.

  • Speaker #1

    Et puis surtout qu'ils nous amènent leur pépite, leur tatane.

  • Speaker #0

    Leur tatane préféré.

  • Speaker #1

    Clash of Titans quoi.

  • Speaker #0

    On peut revenir avec un maximum de tatanisme.

  • Speaker #1

    Surtout qu'il en reste plein, ça a été super dur de trancher. Franchement on a pensé à d'autres. Il y a Daredevil la série, ça a coûté... Oui, je parle pas,

  • Speaker #0

    tu vas balancer tes Pokémon.

  • Speaker #1

    Il y en a tous les Pokémon, j'en ai encore autour de la ceinture. Bref, on espère que ça vous a plu cette crème de la scène. Nous, on arrive à la fin de cet épisode, mais pas avant de vous parler de nos coups de cœur du moment.

  • Speaker #2

    Bref, ça y est, j'ai 40 ans. Bon,

  • Speaker #1

    il faut surveiller l'hypertension et le diabète.

  • Speaker #2

    Pourquoi j'ai quoi ?

  • Speaker #1

    40 ans.

  • Speaker #2

    Merde. Quoi ? Avec ma meuf, tout va pas se passer comme prévu. Avec mes potes, tout va pas se passer comme prévu. Mais lâche-moi ! Et avec ma famille, tout va pas se passer comme prévu. On va te battre ! J'ai une nouvelle coloc, j'ai du mal à cerner.

  • Speaker #1

    Il est à toi le fromage dans le frigo ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est un fromage de chêne.

  • Speaker #1

    Merde, ton fromage de merde !

  • Speaker #2

    Autour de moi, tout le monde a évolué. Enfin, presque tout le monde. Les autres, ils se sont mariés, ils ont fait des enfants, ils ont fait des vrais choix et ont changé de vie. C'est à toi Bertrand ! Moi, je fais les mêmes erreurs en boucle.

  • Speaker #0

    Avec le temps, avec la vie, avec les contre-temps, les chemins divergent, on pense à autre chose, on part vers quelque chose d'autre, l'aventure, qu'est la vie, nous emmène autre part, et hélas, on perd parfois des personnes de vue. C'est dommage, parce qu'on les aimait bien, mais voilà, on a les emplois du temps différents, et avec le temps, le feu s'estompe et l'amitié disparaît tout doucement. Et d'un seul coup, on recroise cette amitié, on recroise ce feu rejailli, et on est très content d'avoir des nouvelles, et c'est comme si on ne s'était pas quitté, on catch-up très rapidement. Et finalement on passe un très bon moment, on se demande pourquoi est-ce qu'on n'a pas entretenu ce feu. Et ben ça, c'est la saison 2 de Bref. J'ai vu toute la saison 1, déjà à l'époque, c'était le commencement de Youtube, c'était le prime de Youtube, c'était incroyable. Et la saison 2 va plus loin. La saison 2 est encore plus forte parce qu'elle respecte l'ADN de la saison 1, elle respecte ses personnages, elle respecte ses acteurs, elle respecte ses idées. Elle va encore plus loin, elle nous propose 6 épisodes de 40 à 45 minutes sur Disney+, s'il vous plaît, c'est vraiment un bijou. Même si vous n'avez pas vu la saison 1, vous allez adorer. C'est pur, c'est terriblement bien écrit par Ken Kourjoudi-Navaud. S'il vous plaît, n'hésitez pas, c'est un régal cette série.

  • Speaker #1

    Grâce à la recommandation de Jess d'il y a quelques semaines, la série Severance, je suis tombé vraiment amoureux de l'acteur et réalisateur John Torturo. Et c'est fou parce que probablement que vous le connaissez bien, parfois on a des lacunes, moi je voyais pas qui c'était. Je me suis rendu compte qu'il y a un monde autour de cet acteur, ce réalisateur, et notamment je vais vous parler d'un petit film qui pourrait être un jeu, je ne sais pas te le dire, parce que je vais vous parler d'un film qui a fait 20% au Rotten Tomatoes, qui a coûté 5 millions, on en a rapporté 65 000 dollars, c'est un crash monumental ! Je vais vous parler d'un film sorti en 2019 qui s'appelle The Jesus Rolls. Alors, The Jesus Rolls, c'est un petit spin-off du Big Lebowski, c'était un personnage qui jouait au bowling dans le Big Lebowski, habillé tout en mauve, et c'est un personnage qui a l'air très anecdotique dans le Big Lebowski, mais c'est un spin-off de ça, mais qui aurait fait... L'amour avec les valseuses de Bertrand Blier. Parce qu'il le dit, c'est une adaptation américaine des valseuses avec Audrey Tautou, avec Bobby Cannaval, avec Suzanne Sarandon, John Hamm et même Christopher Walken. Hop hop hop, on revient sur Severance. C'est un truc dont personne n'a entendu parler parce qu'il a fait un crash total. Les Amériens n'ont pas compris le délire et effectivement, c'est probablement pas un très bon film. Ça fait une petite heure 20, on est sur quelque chose de très léger, de très cool, on est quelque chose... On est sur un troll, en fait. C'est un troll de John Torturo. C'est un film de lui, avec lui. C'est complètement débile. Mais j'ai adoré, de bout en bout, c'est une adaptation complètement what the fuck des Américains avec notre bon John Torturo. Et franchement, en attendant les derniers épisodes de la saison 2 de Severance, je vous encourage à rattraper ce petit de Jesus Rolls. C'était vraiment trop chouette.

  • Speaker #0

    Hey ! Comme vous l'avez vu... On est plein de surprises. On change le ton, on change le rythme, on fait tout et n'importe quoi. On met des tatanes et on parle de sentiments et d'extravagance. Et vous savez de où est-ce qu'on parle là-dessus ? Sur notre podcast, disponible sur toutes les plateformes. S'il vous plaît, mettez les 5 étoiles, lâchez un commentaire pour qu'on puisse s'améliorer. On ne demande pas mieux que de créer une communauté. On vous aime plus que tout. C'était Ce n'est que du cinéma. À vous les studios. Je ne sais pas pourquoi, je... Voilà, à vous les studios.

  • Speaker #1

    Le gars, il est en mode, c'est le septembre 5, 1900 septembre. Voilà, à vous les studios. Non mais oui, merci mon bon Sacha. On espère que cet épisode vous a plu. Voilà, comme il a dit, tout ce qu'il a dit, tout pareil, tout pareil. Mettez les 5 étoiles, abonnez-vous à Ce n'est que du cinéma sur Instagram. C'est là que vous découvrez les choses en avant-première. Vous pouvez nous recommander des films. Et puis nous, on se retrouve très bientôt, probablement avec Jess, Julie, Nora et toute la bande.

  • Speaker #0

    Et on vous fait des gros bisous d'ailleurs les filles, ça manquait un peu de douceur aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On en a profité pour faire un Max de Tata. Max de Tata. Oise-moi la bière. Avec plaisir,

  • Speaker #0

    tu veux une chipot avec ?

  • Speaker #1

    Allez, ciao, ciao. Gros bisous.

  • Speaker #3

    Bye. Oh, Black Heroic song !

Chapters

  • A Complete Unknown

    01:52

  • Queer

    15:40

  • September 5

    24:47

  • Rounders (1998)

    32:01

  • Clash of Tatanes

    40:29

  • Bref

    54:07

  • The Jesus Rolls

    55:48

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