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Ce n'est que du cinéma

EDEN, CAUGHT STEALING, REQUIEM FOR A DREAM, FIXED, DYING FOR SEX, INCENDIES

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49min |10/09/2025|

105

Play
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EDEN, CAUGHT STEALING, REQUIEM FOR A DREAM, FIXED, DYING FOR SEX, INCENDIES

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Description

Cette semaine on vous parlera de EDEN le nouveau film de Ron Howard, ainsi que de CAUGHT STEALING (VF: PRIS AU PIEGE), nouveau film de Darren Aronovsky. Et comme la sortie d’un film de Aronovsky, c’est toujours un évènement, on a décidé pour la pépite du passé, de revoir REQUIEM FOR A DREAM, sorti il y a 25 et dont la portée résonne encore aujourd’hui. Et le tout sans oublier nos coups de cœur de la semaine ! Bonne écoute !


Avec Jessica Matthys, Gabriel Oubihi & Martin Maréchal


Programme:

(2:45) : Eden

(19:38) : Caught Stealing

(36:01) : Requiem for a Dream (2000)

(51:12) : Fixed (Netflix)

(52:26) : Dying for Sex (Disney+)

(54:21) : Incendies (SOONER)


Retrouvez-nous sur :

https://www.instagram.com/cenestqueducinema/

https://www.tiktok.com/@cenestqueducinema


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et Messieurs, Vous êtes la définition de la survie des plus bonnes. Ceux qui rêvent !

  • Speaker #1

    Hello, salut à tous les deux !

  • Speaker #2

    Salut, ça va très bien, je suis très content d'être encore là, donc j'ai réussi l'examen d'embauche.

  • Speaker #0

    Ouais, du mois d'août, tout à fait ! Pour ceux qui n'ont pas écouté l'épisode « What happens ? »

  • Speaker #1

    Oui, et moi je suis contente de vous retrouver après ce petit break estival, où j'ai passé autant de temps en France que dans des salles de cinéma. Et d'ailleurs, je ne sais pas si vous l'avez vu, vu qu'on va parler d'un film qui se passe un peu dans les années 90. Bon, les gens qui nous écoutent ne le voient pas, mais je me suis habillée un peu 90's. Qu'est-ce que vous en pensez ?

  • Speaker #0

    C'était fait exprès, c'est constance !

  • Speaker #1

    Bref, je suis super contente de vous retrouver !

  • Speaker #0

    A fond avec une super line-up pour ce tout premier épisode, c'est vrai qu'il faut le dire, premier épisode de la saison 4 du coup de Ce n'est que du cinéma, quatrième saison. En plus c'est marrant parce que Jess, elle était là au tout premier épisode, donc il y a trois ans, c'était en octobre 2022, souviendez-vous ?

  • Speaker #1

    Tout ça ne nous rajeunit pas, mais oui c'est vrai, c'est déjà la quatrième saison, et c'est cool !

  • Speaker #0

    On avait commencé avec Black Adam, souviens-toi, un énorme film de patrimoine qu'il faut absolument protéger.

  • Speaker #1

    Et j'admire franchement la longévité de ce podcast, franchement, grâce à toi Martin.

  • Speaker #0

    Grâce à toute l'équipe autour, grâce à des gens comme Gabriel qui viennent mettre du sang en oeuf de temps en temps dans ce micro. Bon alors les petits amis, avant de vous présenter le programme de la semaine, j'en profite un an toujours pour vous rappeler que si vous ne voulez rien rater de nos aventures, il faut foncer vous abonner à notre Instagram et TikTok, ce n'est que du cinéma. C'est là-bas qu'on vous ouvre les coulisses du podcast et qu'on organise par exemple des sondages cinéma ou même des concours pour vous faire gagner des... places de cinéma, oui, oui, oui, oui. Mais surtout, c'est l'endroit idéal pour discuter ensemble de vos films et séries préférées et même, pourquoi pas, nous recommander des films dont vous aimeriez qu'on parle dans ce podcast. Alors, cette semaine, nous, on vous parlera de Eden, le nouveau film de Ron Howard, avec au casting, 5 étoiles, on peut le dire, Jude Law, qui est torse nu la majorité du temps, Anna de Armas, Sidney Sweeney, Vanessa Kirby et même Daniel Brühl. Et puis, ensuite, on vous parlera du nouveau film de Darren Aronofsky, pris au piège, Code Stealing, en anglais. Mais pour une fois, je trouve que le titre français va être plus facile à dire. Oui,

  • Speaker #1

    on n'était pas obligés de le dire.

  • Speaker #0

    Donc, pris au piège avec Austin Butler dans le rôle principal. Et puis, comme on peut quand même le dire, une sortie d'un film d'Aronofsky, c'est quand même toujours un petit peu un événement. On a décidé, pour la pépite du passé, de revoir Requiem for a Dream, qui était sorti il y a pile 25 ans et dont la portée résonne encore aujourd'hui. Il faut se dire qu'à l'époque, ça avait créé vraiment un petit choc émotionnel et visuel pour tout le monde. Et puis ça alertait de façon ultra frontale sur les dangers de la drogue. Donc on y reviendra dans notre pépite du passé. Et le tout sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Est-ce que vous êtes prêts ?

  • Speaker #1

    Oh oui, totalement prêts.

  • Speaker #0

    Zé Bardi. Tout le monde parle de ces brillants hommes qui ont tâché la nature pour construire un royaume. Les newspapers, vous savez, justice. Alors Eden, pour le petit pitch à l'eau ciné, un groupe d'individus tourne le dos à la société actuelle, enfin actuelle, 1930, animé d'un profond désir de changement, ils laissent se... tout derrière eux et mise leur avenir sur le plus improbable des endroits, la rue de paysage des Galapagos. Je vous lis le pitch du coup, donc film de Ron Howard, avec donc Jude Law, Anna Vermas, Vanessa Kirby, on a dit toute la clique. Film qui a coûté 35 millions, qui n'est pas sorti depuis très longtemps, alors on enregistre le podcast, mais qui a l'air quand même d'être un crash commercial absolument démentiel, ce qui est étonnant peut-être avec cette brochette d'acteurs. Qu'est-ce qu'on a pensé ? On fait un petit tour de table très rapidement. Toi, Jess, qu'est-ce que t'as pensé rapidement ?

  • Speaker #1

    Dans l'absolu, j'ai plutôt apprécié ce film. Je trouvais ça assez surprenant positivement de la part de Ron Howard. Autant de s'intéresser à cette histoire, de nous la proposer de cette manière-là. Alors tout ne va pas dans le film, tout n'est pas parfait, mais je trouve que c'est une proposition intéressante de la part de Ron Howard et le casting aussi est très bien.

  • Speaker #0

    Et toi Gabriel ?

  • Speaker #2

    Moi ça ne m'a pas trop transcendé quoi. Je ne sais pas qui a fait la sélection des films pour cet épisode, il y aura de mes nouvelles.

  • Speaker #1

    C'est qui ces nouvelles élèves qui trachent comme ça ?

  • Speaker #0

    Le frère français Zest, deuxième épisode, ça critique le boss déjà.

  • Speaker #1

    Non mais c'est bien, on va pouvoir parler.

  • Speaker #2

    Non mais c'est pas mal, c'est pas un mauvais film, mais ça reste très classique, mais voilà, je dirai après ce que j'en pense.

  • Speaker #0

    Mais oui, moi je me souviens quand je l'avais vu en vision presse, il y a un des journées, je ne sais plus son nom, qu'il y avait une punchline incroyable en disant « c'était pas mal cette saison de Koh Lanta » . et j'ai trouvé qu'il y avait un petit peu de ça et en tout cas moi j'ai peut-être être le plus aimé autour de la table, mais en fait moi j'ai été dépaysé pendant deux heures, j'avais l'impression d'avoir décollé complètement, d'être complètement dans ces galapagos, j'étais à fond dedans. Dès le début, il y a un carton de texte qui te dit, ils n'ont pas tous survécu, donc tu sens que ça va partir en vrille, et donc t'attends un peu ce moment où ça va partir en vrille, ça part effectivement en vrille à un moment donné, et puis à la fin aussi, donc un panneau de texte qui te dit qu'en fait c'est basé sur une histoire vraie, qu'il y a des journaux de bord écrits par les uns et les autres, dont certains éléments sont complètement... divergent, certains disent que c'est blanc, l'autre dit que c'est noir. Donc en fait, il y a encore un énorme mystère autour de cette île, de comment elle s'appelait ? Floralia ? Dans les Galapagos. Floriana, dans les Galapagos. Et donc c'était assez, moi ça m'a pris à fond. Mais du coup, peut-être toi Jess, donc moyen moyen, un petit 6,5 dont tu as l'habitude sur 10.

  • Speaker #1

    Je ne sais même pas combien je l'ai coté d'ailleurs Eden, peut-être pas encore officiellement. Non, dans l'absolu, j'ai passé un bon moment au cinéma, même si l'histoire n'est pas forcément au fil goût, on ne va pas se mentir. Effectivement, comme toi, je ne savais pas que c'était une histoire vraie. Donc je l'ai découvert en allant voir le film, enfin je l'ai découvert en voyant le film, que c'était inspiré d'une histoire vraie, dont il reste encore des mystères aujourd'hui. Ce que j'ai apprécié, c'est que c'est assez immersif. On est vraiment en fait, c'est une sorte de thriller et en même temps une sorte de huis clos. On est vraiment plongé sur cette île déserte avec ces personnages. Difficile à apprécier quand même certains, voire la majorité. C'est aussi peut-être un défaut du film, c'est que tous les personnages ne sont pas faciles à apprécier. Mais voilà, on est avec eux pendant deux heures du film sur l'île et l'histoire progresse petit à petit. On voit que les choses ne se passent pas très bien. Effectivement, ces huit individus arrivent sur l'île pour fuir, tu l'as dit, le fascisme montant en Europe et essayer de vivre une sorte d'idéal de vie. Et ils ont tous un peu des profils différents. Il y a la famille un petit peu d'un côté, la famille traditionnelle qui vient de l'île des enfants. Il y a effectivement Jude Law et sa femme qui sont là depuis le début. Et puis il y a Anna de Vermaes qui incarne cette baronne qui vient juste faire de la thune et créer un hôtel. Et effectivement, le rêve a viré un peu au cauchemar. Donc ça m'a plu l'histoire. C'était vraiment intéressant tout ce que ça dit, en tout cas de nous, êtres humains, et notre incapacité un peu de vivre en communauté. Et donc c'est intéressant, je trouve que Ron Howard soit intéressé à cette histoire et la façon dont il a retransmis à l'écran. Je trouve que ça marche dans l'ensemble plutôt bien.

  • Speaker #0

    Bon, alors je me tourne vers celui qui a le moins aimé autour de la table, Gabriel.

  • Speaker #2

    Ben oui moi j'ai vu aussi à la fin que ça s'est vraiment produit et donc j'ai vu des images, parce que ça a été documenté, donc j'ai vu des images des vrais personnages dans les années 30 et ils n'ont pas du tout la même tête.

  • Speaker #1

    On les voit à la fin du film.

  • Speaker #2

    Et tu vois aussi que dans les années 30 il n'y avait pas les mêmes progrès en orthodontie et tout ça, au niveau des dents c'est pas pareil.

  • Speaker #0

    Il y avait une certaine moustache qui était très à la mode dans les années 30, ça a très mal vieilli cette moustache.

  • Speaker #2

    Et ça qui est un petit problème du film aussi je trouve, c'est que c'est un peu trop glamour pour moi, je ne suis pas trop rentré dedans parce que c'était trop propret. Pour un film de survie, parce que quand t'as Jude Law, qui est super bien taillé, bon il a 50 ans placé, il est plutôt jeune mais...

  • Speaker #0

    Bon il a pas de dents,

  • Speaker #2

    ceci dit.

  • Speaker #1

    Il a pas de dents,

  • Speaker #0

    ouais. Il a des fausses dents, et il fait ça assez bien d'ailleurs.

  • Speaker #2

    Et je plains sa partenaire de jeu parce que quand t'as pas de dents, t'as une très mauvaise haleine.

  • Speaker #0

    Tu penses vraiment à des choses. Ouais,

  • Speaker #2

    des détails techniques.

  • Speaker #0

    Mais je te rejoins totalement sur le fait que le casting, c'est absolument des mannequins et des gravures, donc il y a un côté genre...

  • Speaker #1

    Le côté casting glamour nous sort peut-être un petit peu l'histoire.

  • Speaker #0

    C'est un peu les anges de la télé-réalité ou Galapagos.

  • Speaker #2

    Oui, t'as l'impression que c'est une pub pour un parfum Hermès ou quoi. Et même aussi... Ah,

  • Speaker #1

    c'est pas à ce point-là, mais...

  • Speaker #2

    Et je trouve les costumes, c'est très artificiel. C'est vraiment classique d'un film hollywoodien, je trouve. Tu sens qu'il y a eu des efforts sur les décors, les costumes. Enfin voilà, les acteurs aussi sont trop propres. Et ils vivent en survie. Ils n'ont même pas une petite tâche sur leurs costumes. Les actrices aussi ont des robes super jolies et tout ça et même il y a des métiers au cinéma qui existent vraiment pour salir les vêtements et que ce soit crédible et là ça m'a un peu sorti du film quoi, t'as un peu l'impression qu'ils sont à Ibiza je sais pas sur une fête sur la plage comme ça donc...

  • Speaker #0

    Et au niveau acting toi tu y croyais pas trop non plus ?

  • Speaker #2

    Non l'acting...

  • Speaker #0

    J'entends beaucoup de critiques sur Ana de Armas qui a une espèce d'accent en roue libre totale qui tient pas forcément toujours sa personnalité qui est hyper exubérante

  • Speaker #2

    Moi j'ai bien aimé. Yann Adyarna c'est assez convaincante je trouve. Elle joue un bon rôle de manipulatrice. Moi j'ai bien aimé. L'acting c'est des très bons acteurs. Il y a aussi l'acteur allemand, je ne sais plus son nom, qu'on a vu dans des Marvel. Et c'était chouette de le voir dans un rôle autre que nazi parce que c'est un peu la malédiction des acteurs allemands.

  • Speaker #1

    Il était dans Gloss Bastards aussi. Il est dans Goodbye Lenin il me semble, Daniel Brühl.

  • Speaker #2

    Toujours le mauvais rôle. Dès qu'ils percent un peu à l'étranger, ils sont toujours obligés de faire un rôle de nazi. mais bon voilà mais moi ça va pas forcément,

  • Speaker #1

    comme toi j'ai pas eu cette impression qu'on était dans un truc si glamour par le casting mais par contre la mise en scène et le côté immersif dans l'île, moi je trouvais que ça marchait plutôt bien ça devient un peu anxiogène à la fin j'étais limite comme les personnages j'étais à fond dedans et je me sentais mal sur cette île déserte, donc ça je trouve que c'est bien retransmis à l'écran et dans l'histoire après effectivement il y a un petit peu le côté, on est entre un thriller un huis clos et le ton est un peu inégal aussi et le rythme est un peu inégal Par moments, je me disais, tiens, où est-ce que le film veut nous amener ? Est-ce que c'est un trilogue ? Je trouve qu'il y a des moments où je perdais un peu pied. Je trouve que c'est un mélange un peu de genre, mais en même temps, c'est une histoire vraie, donc peut-être qu'il a été bloqué aussi un petit peu par ça. Je dirais que ce mélange entre trilogue psychologique, noir, mais en même temps, il y a eu des trucs qui m'ont un peu perturbée en termes de rythme et de choix de certaines choses. Mais par contre, Anna de Armas, pour en revenir à elle, moi, je la trouve vraiment super dans ce rôle de... Certains parlent de surjeu, mais moi je trouve qu'elle était vraiment super bien dans ce rôle de baronne un peu flamboyante, manipulatrice et un peu dingue, elle était vraiment bien.

  • Speaker #0

    Et en plus le surjeu finalement fonctionne parce qu'on se rend compte assez rapidement qu'en fait elle s'est créée son personnage. En fait à la base elle travaillait dans des cabarets à Paris ou je ne sais plus tout quoi, elle vient pas du tout de noblesse ni rien, elle s'est complètement inventée, elle est quand même mythomane dans son esprit. Et donc elle s'invente des choses et donc elle joue... comme si elle était sur scène en permanence, donc en fait elle est avec ses deux petits mignons en plus, tu vois, il y a ce côté, et donc en fait ça marche qu'elle surjoue comme ça. Oui, c'est assez convaincant. Après, c'est vrai que vraiment au niveau de l'accent, il y a des moments où elle ne le tient pas, ça me faisait quand même un peu saigner les oreilles, bon si vous le voyez évidemment en VO, je trouve qu'elle tient moyennement l'accent, maintenant c'est peut-être aussi elle qui se lève d'un autre pied un matin, et elle prend un autre rôle, donc c'est un peu ça, donc en fait ça marche. mais c'est vrai qu'elle tape un petit peu sur le système vraiment du film, c'était peut-être le moment où voilà, et puis c'est vrai qu'elle est Tellement imbuvable que t'as toi-même envie de la smasher contre un mur. Elle est insupportable et tu te rends compte qu'elle ruine tout. Et historiquement, c'est comme ça. Là par contre, les deux journaux sont des deux familles, du coup, sont d'accord sur ça, que c'est quand la baronesse arrive. Parce que t'as d'abord, pour redonner un petit peu de contexte, 1929, c'est là qu'arrivent les personnages de Jude Law et de Vanessa Kirby. Seulement trois ans plus tard arrive la famille allemande. Donc eux, ils arrivent, ils sont déjà installés depuis trois ans, etc. D'abord, ils se voient un peu d'un mauvais oeil, ils se reniflent un petit peu. mais globalement ils arrivent à cohabiter et pendant euh Un petit moment, ils vont cohabiter, c'est au moment où la baronnaise débarque avec son espèce de désir de posséder l'île, de réclamer.

  • Speaker #1

    Elle arrive avec ses deux amants plus jeunes qu'elle.

  • Speaker #0

    Elle veut construire un hôtel de luxe, c'est vraiment ce truc, je possède le truc. Elle va commencer à privatiser des parties de la plage, s'octroyer des ressources, etc. Et là, c'est là que ça part en vrille. Ça par contre, l'histoire, tous les écrits disent que c'est la même chose. Ce qui est le gros mystère, c'est quand elle a...

  • Speaker #1

    Comment ça s'est terminé finalement.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est terminé. Et les écrits sont opposés sur certaines destinées de personnages.

  • Speaker #2

    L'histoire est bien ficelée je trouve Les conflits entre les personnages fonctionnent assez bien. Vas-y, Félix, je te laisse un mot. C'est au niveau de la réalisation. Moi, ça m'a un peu dérangé aussi qu'il y a beaucoup de cuts au début. Pour mettre un bête plan où ils sont dans le potager, je ne sais pas, à faire des courgettes, il y a 5-6 cuts, ça va super vite. Et à un moment, j'ai essayé de compter en une minute combien il y avait de cuts. Bon, je n'ai pas réussi, mais à un moment, tu peux laisser un peu respirer ton film aussi. Surtout comme c'est un truc de survie, laisse un peu la caméra. posé, ça crée du réalisme et tout ce cut crée aussi une artificialité je trouve et la musique est un peu tu sens qu'on te tient par la main et qu'on te dit voilà maintenant c'est triste c'est pas très subtil t'as raison sur ça,

  • Speaker #0

    maintenant que j'y repense j'arrive même pas à me visualiser géographiquement comment fonctionne la maison principale par exemple, alors qu'ils l'ont reconstituée donc c'est parce qu'ils ont beaucoup trop cuté genre le potager, il est tellement cuté par des petits angles que je sais même pas quelle taille il fait à un moment donné il y a un sanglier qui s'aventure dedans, je sais même pas la taille taille, les barrières, les trucs c'est chaque fois des tout petits plans très close-up, j'y avais pas pensé mais c'est très juste, alors que quand tu fais de la reconstitution t'as déjà fait le plus dur, c'est-à-dire de reconstruire tout le truc, laisse un peu porter ta caméra On dirait qu'ils voulaient cacher des choses en fait Ils avaient un peu honte du décor

  • Speaker #1

    Mais ils l'ont fait quand même avec un budget un peu non plus, enfin un budget entre guillemets limité ils ont fait des décors sur place donc je sais qu'ils ont pas non plus pu faire tout ce qu'ils voulaient alors que c'est quand même Renaud Ward, on pourrait imaginer quand même Renaud Ward, c'est Apollo 13, c'est un homme d'exception.

  • Speaker #2

    Le Grinch.

  • Speaker #1

    Le Grinch, effectivement.

  • Speaker #0

    Excellente référence,

  • Speaker #1

    le Grinch. Moi, je trouve ça intéressant, finalement, avec ce film, alors que pour Ron Howard, qui est quand même réalisateur américain, qui nous propose des films américains, de nous proposer cette histoire qui nous montre finalement toutes les névroses de l'être humain, même quand il essaie de repartir à zéro sur une île déserte.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez une petite scène préférée ? Parce que moi, j'en ai quand même une qui m'a particulièrement choqué et marqué.

  • Speaker #2

    Oui mais moi ça serait du spoil en fait, c'est comment ça finit. Moi j'ai des séquences qui m'ont plu, les séquences un peu National Geographic où on voit des iguanes. Ça c'était assez joli. C'était bien pour les iguanes. Ça c'était pas mal. Après il y a des choses qui fonctionnent moins bien. C'est quand ils veulent mettre des styles, qu'à un moment il y a un fruit qui se décompose très vite comme ça. Et ça arrive un peu gratuitement.

  • Speaker #1

    Oui ça c'est vrai, il essaye de faire un truc un peu stylisé.

  • Speaker #2

    Stylisé, qui fonctionne dans Requiem for a Dream, on en parlera. Mais là c'est un peu stylisé, c'est un peu gratuit. Et à un moment aussi il y a une caméra des années 30. qui filme sur la plage et d'un coup on passe sur la vision de la caméra et c'est aussi un peu gratuit je trouve

  • Speaker #1

    Et toi quelle scène t'as marqué Martin ?

  • Speaker #0

    Moi c'est la scène de l'accouchement avec une tension assez incroyable parce qu'il y a des menaces qui viennent sur différents fronts à ce moment là et c'est assez incroyable je trouve que la performance de Sidney Sweeney là-bas là elle m'a on savait déjà par la série euphorias, certains rôles qu'elle avait joué et qu'elle était quand même une très bonne actrice. Là, pour moi, elle a step up encore d'un cran sur cette scène là et de façon générale sa performance dans tout le film. Mais la scène d'accouchement vraiment... Ouais.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est une des scènes d'accouchement les plus what the fuck que j'ai pu voir au cinéma je pense. Donc on va pas spoiler ce qui se passe mais c'est vrai que c'est pas traumatisant mais un peu intense quand même.

  • Speaker #0

    J'étais en train de ne faire qu'un avec mon siège.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment une source de tension cette scène.

  • Speaker #0

    T'as tous tes muscles qui sont en contraction quoi.

  • Speaker #2

    Au niveau des effets techniques, je trouve ça un peu trop clean aussi.

  • Speaker #1

    Petite touche quand même aussi positive quand même à noter que la musique, la soundtrack du film est de Hans Zimmer et je ne l'ai pas reconnu tout de suite, je l'ai vu à la fin lors du générique. Il est surprenant de voir qu'il l'a joué un peu, enfin la musique est présente et marche bien mais il était un peu discret, un peu low-key comme ça. Je me suis dit tiens c'est un Hans Zimmer qui ne nous fait pas du Interstellar alors que j'aime bien la musique de Interstellar. Donc voilà quand même j'ai trouvé ça chouette que ce soit Hans Zimmer derrière la musique.

  • Speaker #0

    Bon bah en tout cas c'est tout pour ce film pour nous, dites-nous en tout cas ce que vous avez pensé de ce Eden, si vous allez le voir ou pas, et puis nous on va passer au deuxième film de la sélection, Pris au piège. Alors, pris au piège pour le petit pitch, Hank Thompson a été un joueur de baseball prodige au lycée, mais désormais, il ne peut plus jouer. À part ça, tout va bien. Il sort avec une fille géniale, il est barman la nuit dans un bar miteux à New York, et son équipe préférée, qui était pourtant donnée perdante, est en train de réaliser une improbable remontée vers le titre. C'est seulement quand Russ, son voisin punk, lui demande de s'occuper de son chat pendant quelques jours, que Hank ignore qu'il va se retrouver pris au milieu d'une bande hétéroclite de redoutables gangsters. Les voilà tous après Hank, et lui ne sait même pas pourquoi. Film de Darren Aronofsky. basé sur un roman de Charlie Hunston du même nom, Code Stealing en anglais avec Austin Butler, Regina King, Zoé Kravitz et même Vincent Donofrio dans un rôle, j'ai eu du mal à le reconnaître mais c'est tout à fait lui, film qui a coûté 40 millions, d'abord petit tour de table, qu'est-ce qu'on a pensé de ce prix au piège ?

  • Speaker #2

    Vous allez penser que je suis très pessimiste mais moi je ne l'ai pas aimé du tout, ça ne m'a pas transcendé c'est pas mauvais, mais voilà un téléfilm du dimanche

  • Speaker #1

    Ah ouais ! Ça te tire à balles réelles comme dans le film ici il me semble.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Non je suis un peu dur mais... Ça m'a déçu pour Aranovski en fait.

  • Speaker #0

    Donc ça ne passe pas la moyenne, pas 5 sur 10 quoi.

  • Speaker #2

    Limite, 5 et demi.

  • Speaker #0

    Oh quand même ! Le petit demi, le petit demi. Et alors Jess, madame 6 et demi ?

  • Speaker #1

    Je mets pas tant de 6, j'ai toujours plutôt genre 4 ou 7 j'ai l'impression. Ben disons que moi à la base le pitch me bottait pas trop, espèce de polar violent, enfin d'après la bande annonce ça devait être un film d'action, violent, avec des airs peut-être un peu de déjà vu et aussi Darren Arvonoski avec Mother m'avait un peu déçu, avec Noé aussi, avec The Whale, j'avais pas été méga emballée non plus. Donc j'y suis allée un petit peu en étant intriguée mais en traînant des pieds et à l'arrivée c'était sympa, thriller efficace, j'ai passé un moment divertissant, mais sans plus,

  • Speaker #0

    voilà. C'est un peu la même chose, en fait j'ai pas du tout vu le temps passer, j'ai vraiment passé un bon moment devant le film, maintenant le film ne sait pas ce qu'il essaye d'être. Donc je me suis vraiment dit, il y a une première moitié qui est plus sérieuse, plus sombre, et puis il part en mode comédie slapstick, la course de voiture à un moment donné tu dis... d'accord en fait on a quitté la terre oui oui on part en divertissement un peu trash c'est ça et lui le dit en interview qu'après les films un peu sérieux qu'il avait fait donc Mother qui avait toute une portée un peu biblique avec Noé etc même Black Swan encore un peu avant The Whale qui était aussi un film très sérieux, il voulait faire un truc plus léger ok mais du coup c'est un objet un peu cinématographique non identifié, on se demande un peu où il est et honnêtement heureusement que Stine Butler habite hyper bien le rôle et d'ailleurs tout le casting autour est très très bon d'ailleurs en Inde. Doctor Who d'ailleurs en punk qui revient nous faire un petit coucou mais à part ça, à part vraiment le commitment de dingue d'Austin Butler, le film un peu je dirais pas téléfilm mais c'est vrai que pour du Darren Aronofsky on est un peu sur quelque chose de léger.

  • Speaker #2

    Les scènes d'action fonctionnent encore je trouve, c'est divertissant mais c'est pas à hauteur de ce qu'il a fait avant, moi je suis un grand fan de The Game for a Dream et Black Swan donc ouais c'est un peu décevant.

  • Speaker #0

    Et toi t'attendais évidemment, toi en général Aronofsky, toi t'en as vu quand même quelques-uns tu l'attendais au tournant le garçon. T'as vu The Whale son dernier ?

  • Speaker #2

    J'ai pas vu The Whale, mais qui a fait sensation aussi et je m'attendais à avoir un peu des effets de style ou quelque chose d'un peu plus tragique et là c'est très léger

  • Speaker #0

    Ça commence pas léger, ça commence lourd la première scène de baston avec les premières scènes où il se fait vraiment tabasser dans le couloir devant chez lui, tu dis wow D'ailleurs, il s'est vraiment blessé sur une des cascades à ce moment-là. Mais il est fou. Et puis le film change de ton, ça qui est étrange.

  • Speaker #2

    C'est un peu gratuit, je trouve, en termes de timing aussi. Et puis ce qui se passe, la construction des personnages, et ce qui se passe aux personnages, on n'y croit pas trop, je trouve. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans la construction des personnages. Et pour donner mon avis global sur le film...

  • Speaker #0

    Tu m'avais dit en micro.

  • Speaker #2

    j'ai sorti mon calepin pendant le cinéma j'ai quasi rien écrit pendant cette séance c'est inhabituel pour toi d'habitude t'as gagné des trucs et là j'avais rien à dire vraiment concrètement en fait je trouvais que c'était un gros plagiat de snatch de Guy Ritchie en fait c'est vraiment le même genre de choses où t'as un Mac Guffin donc on doit trouver une mallette avec de l'argent Guy Ritchie c'est des diamants je pense tu vas avoir des malfrats inhabituels là ici il y a deux yiddish avec Guy Ritchie ça peut être des prêtres enfin enfin des nationalités aussi des russes et c'est un peu vraiment le même style avec tous des gangsters atypiques et c'est ça pendant tout le film en fait et donc je me dis je préfère autant revoir Snatch avec Brad Pitt qui fait un très bon accent de gitan et tout ça qui est vraiment très bon et voilà et puis ce qui me fatigue un peu aussi c'est que ça se passe toujours à New York aussi ça fait du bien dans les films américains qu'on quitte un peu New York, enfin il y a d'autres villes aux Etats-Unis que New York et là Merci. C'était du déjà vu quoi. Et je trouvais aussi que ça se passe dans les années 90 et ça sent pas les années 90 je trouve.

  • Speaker #0

    Moi j'ai trouvé justement que la reconstitution était plutôt un point positif du film.

  • Speaker #1

    Ah oui effectivement moi aussi, je trouvais que la texture années 90 marchait bien.

  • Speaker #2

    Je l'ai pas fort ressenti moi.

  • Speaker #1

    Ils appuient un petit peu parce que dès l'ouverture on voit qu'on a un grain un peu d'image années 90, on voit dans les costumes et tout ça. ça marche très bien et puis on voit les Twin Towers à peu près à 45 fois. Oui, parce qu'on est en 98,

  • Speaker #0

    dans le Lower East Side de Brooklyn, dans le Queens, et c'est poisseux, on voit vraiment, c'est en train de pourrir, c'est un peu la misère.

  • Speaker #1

    Il y a un grain de l'image, je ne sais pas si on va tourner en pellicule, mais on sent au niveau de l'image quelque chose de très 90's qui fonctionne pour moi très bien. C'est une des qualités du film.

  • Speaker #2

    C'est pendant la grève des éboueurs de New York aussi, où il y a des poubelles partout.

  • Speaker #1

    Effectivement, poisseux à l'image du film.

  • Speaker #0

    Ça fait Gotham City le truc.

  • Speaker #2

    Ouais C'est un peu trop lisse moi, personnellement.

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'ai passé un bon moment au cinéma, même si j'ai trouvé que c'était un peu long à la fin. Et après, je me suis dit que c'est un film d'Aren Erwannowski, donc on sait que ça va mal se passer. Mais on sent qu'effectivement, ce film-là, elle a voulu peut-être changer un peu de genre. Après Mother et Noé, ça m'avait un peu insupporté. Et puis The Whale, effectivement, après ce drame un peu lourd, là, il s'est dit, tiens, je vais peut-être faire un film un peu thriller musclé.

  • Speaker #0

    Rick DeWale c'était un peu lourd

  • Speaker #1

    Oui, mais est-ce qu'il ne s'est pas du coup avec ce film-là un peu genre pas vraiment décidé ? On est sur un film d'action 90's, mais il n'a pas vraiment... Il y a de l'humour, ça, ça change un peu avec Darren Hrvonoski, et je trouve que ça rafraîchit un peu l'intrigue. Il y a des moments où on rit, je me suis retrouvée à rire devant le film.

  • Speaker #0

    Avec Dwayne qui fait des sites internet.

  • Speaker #1

    Entre autres. Mais quand même, de l'humour noir, malgré tout. Mais effectivement, je me suis dit, tiens, où est-ce qu'il a voulu un peu aller ? On a l'impression qu'il n'est pas allé à fond dans quelque chose. donc j'ai l'impression d'avoir un film d'action un peu facile et le scénario finalement est pas Pas hyper original, malgré tout. Austin Butler, par contre, il m'a fait rire. Il est super dans le rôle et j'ai pensé un peu à un espèce d'anti-Ryan Gosling. Parce qu'il n'arrête pas de dire qu'il ne conduit pas. Je ne conduis pas. Oui,

  • Speaker #0

    il n'a pas le permis.

  • Speaker #1

    Je suis pensée à Ryan Gosling dans Drive, mais lui, il ne conduit pas. Mais j'ai trouvé qu'on a un peu perdu ce qui faisait un peu la patte de Darren Rovenoski. C'est-à-dire quand même ce... montage frénétique, un espèce de mise en scène hypersensorielle très marquée. Enfin, on pense effectivement à Requiem for a Dream, qui nous a un peu tous traumatisés, je pense. Là, il va un peu vers...

  • Speaker #0

    Dans Black Swan aussi. Dans Black Swan aussi.

  • Speaker #1

    Donc, il revient un petit peu à ça. On retrouve quand même l'ADN, c'est-à-dire des personnages qui finissent par basculer dans le cauchemar. Enfin, voilà, on retrouve un peu les sujets qui lui sont chers. Mais il a perdu un petit peu au passage certaines choses parce qu'il veut peut-être tester autre chose. Mais du coup, je n'ai pas été emballée par tout ça. Et surtout, l'intrigue, je me dis, finalement, des bastons, Il m'a manqué un truc moi en fait, il m'a manqué quelque chose pour vraiment m'intéresser aux enjeux des personnages.

  • Speaker #0

    C'est moins écorché que d'habitude quoi, bon même si le personnage principal comme dans tous les films perd un organe ou une partie de son corps, on est vraiment sur un truc. C'est une des premières scènes des films.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il donne de sa personne, j'étais contente parce qu'on le voit torse nu au steamputtler et puis on le voit vomir, là j'étais un peu moins contente, mais il donne de sa personne.

  • Speaker #2

    Il y a des plans sympas sur New York aussi, il y a des travelling comme ça, il y a des moments chouettes. Mais le fait qu'il soit fils à maman, le héros aussi, ne fonctionne pas trop je trouve. Qu'il appelle sa mère. Et puis à la fin, je ne vais pas dire qui on voit à la fin, mais ça ne fonctionne pas non plus. Oui,

  • Speaker #1

    restez après le générique parce qu'il y a quand même un caméo d'une actrice.

  • Speaker #2

    Qui est l'actrice à la fin. Tiens, ça part en Jurassic Park.

  • Speaker #1

    J'ai trouvé ça très déjà vu effectivement. Le fait qu'il soit un fils à maman, on avait déjà vu ça au cinéma. Je me suis demandé quel était l'intérêt.

  • Speaker #0

    Oui, c'était peut-être... Après c'est un parti pris. Après tu disais... il va pas à fond dans le film en tout cas il y a quand même deux personnages qui vont à fond dans le film le premier donc c'est austin butler qui pour le rôle après Il prit 16 kilos, comme le dire, en muscles et un petit peu en gras aussi, parce que ça faisait partie du truc. Donc dans sa diète, il avait le droit de prendre des pizzas et des bières. Par contre, il avait un exercice physique à faire, c'est une vraie anecdote. Comme il fallait qu'il ait le physique d'un joueur de baseball, vous savez que les joueurs de baseball ont les fesses très rebondies. C'est un physique typique de sportif. Raphaël Nadal, c'était le bras gauche qui faisait deux fois la taille de son bras droit, mais donc chaque sportif a un petit peu son truc. Et donc, il a fait énormément de squats vraiment orientés avec des charges très lourdes pour vraiment gagner dans la mobilité des anges. Bref, c'est une vraie histoire, tout ça avec 16 kilos de masse. Donc, c'est assez impressionnant quand même. Et puis, l'autre star, il était temps qu'on en parle.

  • Speaker #1

    Le chat. Ah oui,

  • Speaker #0

    le chat. Tu ne m'as pas vu venir. Non,

  • Speaker #1

    je pensais que tu allais revenir sur Matt Smith. Rien à voir. Oui, évidemment,

  • Speaker #0

    le chat. Il y a un Dr Who qui est là. C'est toujours agréable de le voir. Mais il y a le chat. Le chat qui est quand même dingue. Et surtout, le chat. Vous voulez une vraie anecdote sur ce chat ? Bien sûr. Le chat dans la vraie vie s'appelle Bud ? Et ce chat est en fait, non, dans la vraie vie il s'appelle Tonic, donc Bud dans le film Tonic dans la vraie vie, en fait c'était un chat errant qui a été recueilli et puis en fait qui est devenu un chat acteur, notamment parce que comme il a vécu dans la rue, il n'est pas du tout apeuré par le bruit, ce qui fait que sur un plateau de tournage il peut rester hyper tranquille ce chat sans flipper quand tout le monde crie cut, action, machin, que t'as de l'action partout, des trucs qui cassent. Et il a fait 95% des prix, c'est le même chat. Il y a 5 doublures qui restent, 5 petites doublures pour les 5% des scènes qui restent. Vraie anecdote. Et du coup, méga chat quoi, Palme 4.

  • Speaker #2

    Le meilleur acteur du film en fait.

  • Speaker #0

    Il mérite un Oscar j'ai envie de dire.

  • Speaker #1

    Effectivement, ils volent presque la vedette à Austin Butler. Non, le chat est totalement validé bien sûr. Le mien en surpoids n'aurait pas fait mieux.

  • Speaker #0

    Avant d'arriver à la fin de la critique, j'ai encore une petite anecdote. C'est la musique, un choix tout à fait atypique. Plutôt que de demander à un compositeur de musique de film... traditionnel, il a demandé à un groupe punk britannique qui s'appelle les Idols de faire la composition de l'ensemble de l'ABO, pas seulement des titres plus traditionnels d'un morceau de rock et du coup c'est un peu pas forcément complètement une première au cinéma mais c'est très rare de le faire, donc ça crée aussi cette identité musicale, donc peut-être aller chercher la playlist de de code stealing sur les différentes plateformes parce que les Idols ça vaut le coup d'être entendu, moi c'était plutôt un point fort aussi du film, c'est cette musique un peu poisseuse aussi rock punk Oui

  • Speaker #2

    qui marche très bien avec le film le fait qu'il soit joueur de baseball qu'il a dû arrêter ça fonctionne pas non plus à la fin il n'y a pas de rédemption là dessus où il apprend pas à quelque chose où il réutilise pas vraiment sa batte je pensais que ça allait être plus iconisé à la fin et alors il y a eu aussi un moment où il a un accident de voiture il est un peu traumatisé mais tu comprends pas

  • Speaker #0

    Pourquoi ?

  • Speaker #1

    C'est le parti pris du film, il y a un peu le trauma. J'avoue que le flashback est un peu appuyé.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'il y a ça un peu en filigrane qu'on nous amène au début du film et qu'on comprend que le personnage a vécu un accident traumatisant. Et c'est vrai qu'il y a une sorte de closure avec ça à la fin du film. Je comprends que ça a été traumatisant quand même pour le personnage qu'il a vécu, c'est un truc trash. Mais par contre je suis d'accord avec toi, le côté batte de baseball, on nous fait quand même revenir avec ça, genre ok maintenant je vais lui casser des gueules. Et finalement...

  • Speaker #0

    Ça reste trop timide.

  • Speaker #2

    Ça reste trop timide, oui, effectivement.

  • Speaker #1

    Après, je trouve qu'à nouveau, mine de rien, c'est peut-être ça qui a attiré Aronofsky dans le scénario. À la base, c'était un roman, on l'avait dit. C'est qu'en réalité, le personnage fait une boucle. C'est un parcours. Malheureusement, il va perdre des plumes dans ce parcours. Il va comprendre ce qu'il doit finalement comprendre, mais un peu trop tard. Et en ayant, comme j'ai dit, perdu des plumes, finalement, il est dans une forme d'addiction, un peu comme le film dont on va parler dans quelques minutes. Il est dans une addiction de son propre passé. il est biberonné à ce passé à ce sport dans lequel à cause de sa blessure il a dû faire une croix sur cette carrière et en fait c'est une addiction à ça et c'est ça qui va le faire plonger en enfer jusqu'à la fin de la boucle et à la fin de la boucle ça je trouvais aussi que c'était un peu gros en termes de ficelle on vous révèle pas mais à un moment donné il a un petit monologue au téléphone où il raconte un peu son truc le spectateur aurait pu comprendre que c'était son arc à lui mais je pense que c'est ça qui a dû attirer Aronofsky cette espèce de descente aux enfers tant que tu n'as pas Merci. résolu quelque part la cause du mal, la racine du mal, que ce soit dans Requiem, on en parlera, de l'addiction, de la fuite en avant, du rêve inatteignable. Ou dans son cas, le rêve, c'est deux histoires de rêve qui n'existent pas et qui font que le personnage plonge pour essayer d'obtenir ce rêve.

  • Speaker #2

    Je suis d'accord avec toi, mais du coup, rien de neuf, rien de nouveau sous le soleil. Un héros qui doit passer par plein d'obstacles pour finalement trouver une sorte de rédemption.

  • Speaker #0

    Ça reste très gentil pour Ranofsky,

  • Speaker #1

    je trouve. Non, c'est clair, on est sur un... Un Aronofsky tout à fait...

  • Speaker #2

    Mais un bon téléfilm punchy et peps comme disent les jeunes du dimanche.

  • Speaker #1

    Plus personne ne dit ça, bien essayé. Bon allez très très bien, en tout cas dites-nous ce que vous avez pensé de ce film, donc Cot Stealing, un peu Cot Cot Stealing, je n'arrive pas à le dire bien en anglais, c'est pas grave. Vous avez compris, pris au piège, et nous sans plus attendre, on va passer à la pépite de cet épisode, Requiem for a Dream. Bleu dans l'après-midi, orange dans l'été,

  • Speaker #2

    juste comme ça,

  • Speaker #1

    1,

  • Speaker #2

    2, 3, 4 Je t'aime Je t'aime

  • Speaker #1

    Alors Requiem for a Dream, pour le petit pitch, Sarah Goldfarb vit seule à Coney Island. Mère veuve, elle vit dans l'espoir obsessionnel d'être un jour invitée sur le plateau de son émission de télévision préférée. C'est dans cette perspective qu'elle suit alors un régime draconien afin d'entrer dans la robe qu'elle portera lorsque le grand soir sera venu. Pendant ce temps-là, son fils Harry, lui, est dépendant à la drogue. Avec sa petite amie Marion et son pote Tyron, ils noient leur quotidien dans... d'infantiles visions du paradis terrestre en quête d'une vie meilleure, ce quatuor de personnages est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce, toujours un peu plus dans l'angoisse et l'autodestruction je voulais à la base résumer ce petit je voulais faire plus court ce petit pitch parce que Eric Humefordy m'en voit un petit peu mais je trouvais que là pour le coup à l'eau ciné, point pour lui c'était une très très belle description je trouve du film ce quatuor de personnages addicts qui fuient et qui poursuivent un rêve inatteignable, en tout cas donc film d'Aronofsky qui fête ses 25 ans avec Jared Leto Ellen Bernstein avec Jennifer Connelly entre autres et Marlon Wayans qu'on avait tous connu dans les Scary Movie, mais là qui joue un rôle quand même sérieux, donc c'est très très bien film qui avait coûté 4 millions et demi à la sortie, qui avait rapporté timidement 7 millions, il avait été très très bien reçu par la critique ciné et intellectuelle un petit peu autour, après au niveau exploitation en salles, il avait été très très fort limité, ça explique aussi son chiffre d'affaires les Etats-Unis l'avaient mis dans moins d'une centaine de salles sur son territoire parce que choquant, etc. Et du coup, c'est un film qui est classiquement devenu culte après. C'est vraiment cette espèce de... un peu comme Donnie Darko qui marche pas très peu à la sortie, puis qui devient ultra culte avec vraiment... qui a été utilisé d'ailleurs par le système d'éducation américain comme prévention anti-drogue, parce que c'est probablement mieux fait que tout autre type de documentation du même genre.

  • Speaker #0

    C'est souvent le cas des classiques, ils ont pas fonctionné à leur sortie et puis ils deviennent cultes par après.

  • Speaker #1

    Et donc voilà, racontez-nous un petit peu, racontez-moi, moi je sais quelle est mon histoire avec ce film, mais vous, votre histoire avec ce film, vous l'aviez vu déjà je suppose à sa sortie ou quand on était plus jeunes, c'est quoi cette histoire de Requiem for a Dream ? Et quel est le niveau de trauma sur un traumatomètre ? Sur l'échelle du trauma, on est à combien ?

  • Speaker #2

    Bah oui, moi j'imagine comme vous deux, j'ai clairement vu ce film dans la fleur de mon adolescence et ça a été un trauma comme tout le monde. Effectivement, je crois que j'ai une peur clairement des aiguilles et des frigos depuis que j'ai vu ce film, une peur des drogues. Non, non, c'est clair que ce film, je crois que c'est un des films les plus traumas d'une génération, le film anti-drogue qui m'a marqué à fond. Et c'était aussi nouveau, je pense, de redécouvrir un film avec ce type de montage, qui est type de Darren Orwonski, c'est-à-dire très épileptique. Par exemple, une prise de drogue d'un personnage, c'est vraiment un montage hyper cut et hyper rapide. On est vraiment dans un truc immersif, hyper intense, avec un montage très énervé. Donc voilà, c'était vraiment un choc, en tout cas à cette époque, clairement.

  • Speaker #0

    Moi, à l'époque, ça a été un choc, mais positif. Et je l'ai revu hier et ça m'a quand même plus traumatisé hier. Donc avec l'âge, je dois devenir plus sensible. Ça m'avait marqué. C'est vraiment, si t'es cinéphile, il faut voir ce genre de film. Moi, quand j'étais adolescent, quand j'ai commencé à voir des films par moi-même, ça fait partie des Fight Club, Rick and Frodo. C'est les films qu'il faut voir pour commencer sa cinéphilie. Et je pense qu'il a dû vraiment marquer aussi à sa sortie dans les figures de style qu'il proposait aussi.

  • Speaker #1

    C'est hyper créatif au niveau mise en scène.

  • Speaker #0

    C'est hyper créatif et c'est jamais gratuit parce que ça parle toujours d'un ressenti d'un personnage quand ils sont dans l'angoisse, enfermés dans la prison et que ça vibre. Quand il y a un split screen aussi entre Jared Leto et Jennifer Connelly, ils sont tous les deux dans le lit à côté mais ils sont quand même splittés. Donc ça évoque la séparation. Ils sont ensemble, ils vont se séparer, la drogue les sépare déjà.

  • Speaker #1

    Et la solitude chacun.

  • Speaker #0

    Et la solitude ou aussi, comment il s'appelle ?

  • Speaker #1

    Donc Tyrone.

  • Speaker #0

    Tyrone, à un moment quand il s'échappe, il a aussi un plan subjectif où il y a la caméra accrochée à lui et ça crée aussi une espèce de tension qui l'est enfermée et donc tous les figures de style sont toujours justifiées c'est ça que je trouve assez intéressant et la musique est incroyable aussi la bande son culte évidemment l'anecdote

  • Speaker #1

    pour cette composition c'est que le morceau hyper culte avec ce violon dont on a tous bien le souvenir a été composé avant même que le film soit enregistré, filmé Merci. juste sur un pitch de Daronovski, une belle fusion des deux mots, et donc le compositeur est parti pour ça, et ça a tellement plu que ça donnait déjà l'émotion et le trauma du film avec ce thème, et ça serait que c'est culte ici, vraiment, le thème. Moi pour moi c'était le cours de morale laïque, souvenez-vous, à l'école pour ceux qui ont fait ça, qui n'étaient pas dans l'enseignement libre.

  • Speaker #2

    Tu l'avais vu en cours toi ?

  • Speaker #1

    Moi je l'ai vu en cours avec ma prof de morale, peut-être qu'elle n'avait pas envie de nous donner cours pendant trois heures de suite.

  • Speaker #2

    Moi j'ai vu Dolida Arco en cours tu vois.

  • Speaker #1

    Et c'était complètement pas ok de montrer ça à des gamins de 16 ans je pense honnêtement. Après je comprends qu'il faut le voir quand t'es ado, quand t'es encore en train de faire tes études jusqu'en réto, mais ça aurait pu être en réto, j'ai le souvenir de l'avoir vu en quatrième donc peut-être un peu... tôt, avec un vrai trauma, vraiment. Moi, j'appréhendais très très fort de m'y replonger, et en même temps, ça faisait partie un peu des challenges que je voulais qu'on s'impose un peu, c'est de se dire « Ok, on a tous un peu ce trauma de quand on est enfant, on va oser le regarder avec toute l'expérience cinéphile et cinématographique qu'on a acquise depuis, et d'essayer de le voir aussi simplement d'un point de vue cinéma. » Et là, j'ai été régalé, quoi. Enfin, au niveau mise en scène, comme on en parlait, il n'y a rien qui est gratuit, ça fourmille d'idées, c'est une masterclass en termes de cinéma, et on voit que c'est fait vraiment avec... talent, il n'y avait pas un budget démentiel, ça se voit que c'est quand même fait avec un petit peu 2-3 bouts de ficelle, t'as l'appartement de la maman, c'est pas des décors de fous furieux, c'est beaucoup de close-up, mais c'est hyper bien, et ça a vraiment défini, on avait parlé de The Substance, de Coralie Farja, elle est biberonnée à ce film-là, il y a des plans sur l'œil, la pupille, des choses qui viennent de là, elle l'avait dit, c'est un film, il y a un avant et un après il a vraiment posé une base

  • Speaker #2

    La fameuse caméra attachée au comédien Comme s'il avait une webcam Ouh la webcam, vraiment une phrase de vieux Oulalalala

  • Speaker #1

    Sur MSN les whiz

  • Speaker #2

    En fait ils montrent le plan où la caméra Est attachée au comédien pour être vraiment au plus proche De ce qu'il ressent,

  • Speaker #1

    ça c'est clairement Requiem for a Dream Qui a établi ça et il a été copié Par la suite par l'utilisateur C'est apparemment pas le premier à utiliser cette technique de la caméra Vraiment sur le personnage mais Ça se faisait pas énormément et depuis que ça a été fait Les films qui ont suivi tu observes que l'effet est beaucoup plus c'est utilisé quoi donc il a vraiment...

  • Speaker #0

    Et la construction des personnages est très bonne aussi, enfin ils tombent dans l'abîme enfin c'est horrible c'est vraiment un film nihiliste où tu te dis il n'y a aucun espoir et ils essaient de s'en sortir et tu les vois et puis enfin tu vois ça t'es déprimé quoi enfin tu te dis il n'y a pas d'espoir quoi noir c'est noir quoi

  • Speaker #2

    C'est un film déprimant on peut le dire en n'ayant pas peur des mots

  • Speaker #1

    Ouais mais ça m'a... c'est vrai mais ça m'a moins... enfin voilà j'étais moins choqué de le revoir hier du coup pour préparer j'ai passé en fait plutôt à un bon moment même si évidemment la deuxième partie du film le Death 100 c'est une catastrophe mais enfin c'est une catastrophe à subir émotionnellement mais j'en avais tellement un trauma que enfin voilà le film est sublime vraiment Je te le dis maintenant.

  • Speaker #2

    On peut plus apprécier l'expérience cinématographique qu'est le film, plus que ce qu'on a vécu à 16 ans en le voyant, où on a juste vu des gens qui plongent en la drogue et qui badent.

  • Speaker #1

    Et alors un autre élément, et c'est marrant parce qu'il y a un autre critique cinéma que je suis qui a dit la même chose, et c'est très vrai, à l'époque, je me souviens de pas m'être trop intéressé au personnage de la maman, et à son édition à elle, comme si on était trop jeunes pour que ça nous touche directement, quelque part on se doutait même pas forcément que ça pouvait être aussi vu comme une drogue, surtout parce que c'est typique américain aussi, on a un petit peu moins...

  • Speaker #2

    La maman elle prend des amphétamines Des pilules pour faire maigrir

  • Speaker #1

    C'est des amphétamines C'est un médecin véreux Qui est un dealer de drogue C'est juste qu'il a une blouse blanche Mais c'est vrai qu'aux Etats-Unis La loi est beaucoup moins restrictive sur ces produits-là En Europe c'est un peu différent Même si on peut avoir ce problème-là en Europe aussi Mais du coup ça ne m'avait pas marqué C'était une époque où on écoutait Jared Leto en musique aussi Donc j'avais envie de suivre ce personnage-là Jennifer Coney, etc. Et aujourd'hui à l'âge que j'ai, un peu plus âgé C'est cette histoire-là qui m'a le plus marquée et notamment la performance de cette actrice, d'ailleurs elle a été nominée aux Oscars je ne le savais pas elle a perdu contre Julia Roberts cette année-là pour un film qu'on a un peu oublié, je n'ai plus le titre Erin Brockovich ? je crois que c'était ça il y a notamment une scène au milieu où elle parle à son fils et elle explique son ressenti j'étais scotché, scié et en fait c'est une actrice des années 60 qui était une méga star d'Hollywood vraiment incroyable cette performance et c'est cet arc-là que j'ai découvert, apprécié cette fois-ci

  • Speaker #0

    Son arc est assez tragique, ça parle aussi de toute sa solitude et qu'elle va se droguer juste pour hypothétiquement passer à la télévision. Ça montre toute cette tristesse et ça renvoie un peu à des addictions qui sont légales aussi. L'addiction à la télévision, à la nourriture, ça parle de plein d'autres addictions que pas forcément les chocolats. Il y a aussi une scène avec les chocolats.

  • Speaker #2

    Exactement. Plus qu'un film sur la drogue, c'est vraiment une réflexion sur toutes les dépendances qu'on peut avoir dans la société actuelle. Et là effectivement, il y a le côté drogue, télévision. amour, argent, image de soi, c'est vrai que ça brasse les dépendances au sens très large.

  • Speaker #1

    Oui, il y a plusieurs scènes de miroirs, plusieurs personnages, Tyrone à un moment donné joue avec un miroir, on ne comprend pas tout à fait, mais en fait c'est un miroir, il dit c'est mes nouveaux miroirs, il joue, il préfère même s'occuper, se regarder plutôt que de s'occuper de sa petite amie à ce moment-là, en tout cas pendant une période, et elle aussi, Jennifer Connelly, se regarde à un moment dans un miroir très très longtemps, et finalement la télé sait être un miroir aussi, il y a ce côté aussi, solitude face à un miroir vide, il y a plein de choses il y a des petits détails aussi

  • Speaker #2

    Tyrone c'est encore celui qui s'en sort le mieux je trouve le moins pire c'est vrai que c'est marrant que tu aies dit que l'histoire de la mère t'était passée un peu à côté à l'époque ce qui est normal parce qu'on était plus jeunes et moi je me souviens que justement la fin ce qui lui arrive à elle quand elle finit complètement barge shootée au médoc dans son salon avec ce frigo et qu'elle finit par complètement triper et avoir des hallucinations et à se retrouver à moitié à la télévision et à moitié je me souviens que j'étais littéralement choqué et traumatisé par cette scène. C'était un truc vraiment hyper intense pour moi.

  • Speaker #0

    Et la scène quand les amis viennent la chercher à l'hôpital aussi. Et en fait c'est très bien filmé parce qu'ils filment la réaction de ces deux amis en fait. Et puis tu la vois complètement amégrie, malade. Et vraiment il y a cette tension de filmer les réactions en fait, qui est vraiment bien fait.

  • Speaker #1

    Et en fait en réalité, des Quatre Destins, c'est probablement elle qui finit le plus mal. C'est-à-dire qu'elle finit en hôpital psy quasiment, elle a plus de cerveau. Le truc est grillé, elle a été grillée par les médicaments et par... le traitement ECT, donc Electroshock Therapy, parce qu'à la limite, l'autre perd son bras, ils sont tous mal.

  • Speaker #2

    J'arrête d'être tôt, il s'en sort quand même pas. Oui,

  • Speaker #1

    il a un bras en moins. Il a un bras en moins, mais en réalité, bras en moins, mais s'il arrive à sevrer et à passer à autre chose, ça ira. L'autre, elle ne reviendra jamais, c'est fini. Son cerveau est légume à la fin du film. C'est ça aussi qui est particulièrement choquant, c'est quelque part peut-être la drogue qui avait l'air la plus douce, comme tu disais, semi-légale, les prescriptions, un docteur, si c'est un docteur. à un moment elle dit mais c'est un docteur et qu'est-ce que toi tu sais mieux qu'un docteur ? En fait, c'est elle qui finit la plus violente. Je trouve que c'est le dessin le plus tragique de tous, même s'ils sont tous tragiques.

  • Speaker #0

    Un plan qui fonctionne bien aussi, c'est le dernier plan sur Jennifer Connelly où on monte et elle se prostitue pour avoir de la drogue. Et puis tu vois qu'il y a tous ces dessins de mode déchirés par terre et elle s'enlace comme un doudou avec cette drogue.

  • Speaker #2

    Elle est sur son fauteuil en train de...

  • Speaker #0

    Et tu vois qu'en fait, elle a laissé tomber... Enfin, Requiem for a Dream, elle a laissé tomber ses rêves de travailler dans la mode et tout ça.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'elle aussi, elle finit par effectivement se prostituer plusieurs fois pour avoir de la... De l'argent pour acheter de la drogue ? Non, non, effectivement, tous les destins des personnages sont absolument tragiques. Et je ne crois pas pourquoi j'ai osé regarder ça à 16 ans. Qui m'a montré ça ? Mais du coup, ça vaccine contre la drogue et contre plein de choses horribles.

  • Speaker #0

    C'est une bonne prévention.

  • Speaker #1

    Avis à tous les profs qui hésitent à montrer ça à leurs élèves en 4e ou en 5e. Peut-être attendez l'arrêtos, c'est peut-être mieux pour placer ça. Mais tu parlais de la Nersenne, du plan qui remonte. En fait, il y a exactement le même plan des 4 personnages en position fétale à la fin. D'ailleurs ça se voit mieux quand tu regardes des vidéos d'analyse précises image par image, mais tu vois vraiment les quatre personnages ont le même plan, où ils sont dans leur lit et à un moment donné ils se tournent sur le côté, ils terminent dans une position fétale.

  • Speaker #2

    On voit ce à quoi ils ont renoncé, où Tyrone revoit son enfance, on voit ce qu'ils ont perdu dans le...

  • Speaker #1

    C'est super et c'est vrai que voilà, je ne sais pas s'il y a encore beaucoup de choses à dire sur ce film, mais vraiment si vous ne l'avez pas vu, auditeurs, auditrices,

  • Speaker #2

    foncez sur ce film. On vient de spoiler absolument toute la fin, mais du coup...

  • Speaker #1

    Non, non, c'est vrai, après, quand on fait des films d'analyse qui ont 25 ans, on part du principe que les gens l'ont vu, mais... Bien sûr,

  • Speaker #0

    il y a la prescription.

  • Speaker #1

    Et puis en vrai, pour le coup, le film, ce n'est pas tant l'histoire qui va se passer, autant que comment ça se passe. en réalité dès le début c'est annoncé mais bref mais surtout

  • Speaker #2

    C'est une expérience sensorielle à voir.

  • Speaker #1

    C'est bouleversant, mais c'est vrai que c'est quand on voit Requiem for Doom qu'on se dit Aronofsky, il faudrait qu'il reprenne des vitamines, et pas de la kétamine, parce que c'est vrai qu'avec le film d'Austin Butler...

  • Speaker #2

    Qu'il n'était pas mauvais.

  • Speaker #1

    Qu'il n'est pas un mauvais film, mais comme on met la barre très haut, Aronofsky, quand je sais qu'il y a un film qui sort de lui, tu... Tu te prépares, tu sais déjà.

  • Speaker #2

    Alors qu'il a fait des trucs vraiment mauvais aussi en chemin.

  • Speaker #0

    Depuis, il n'a pas fait mieux, c'était un peu son chef-d'oeuvre. Black Swan est très bon aussi.

  • Speaker #1

    Black Swan est très très bien.

  • Speaker #0

    Et depuis, on attend beaucoup.

  • Speaker #1

    Après moi, j'ai eu le temps d'un petit peu glisser The Wrestler, si vous voyez, avec Mikey.

  • Speaker #2

    Je l'ai vu à l'époque, j'avais adoré.

  • Speaker #1

    C'est vraiment très bien. Mais j'ai du mal à toujours mettre trop haut une note pour un film comme ça, quand il y a un acteur principal, mais c'est un peu comme Austin Butler en fait. En fait, il y a un casting principal qui est tellement... magnétique qui est tellement habité dans le rôle que tu te demandes un petit peu c'est ce que le film est-ce que tout ce qui a autour est aussi aussi bien alors que tu en fait c'est c'est Mickey Rourke quoi clairement c'est lui et donc voilà ça diminue un tout petit peu la qualité de film mais par contre ça arrête enfin The Wrestler si vous l'avez pas vu c'est

  • Speaker #0

    pas du film,

  • Speaker #1

    il surprime facilement.

  • Speaker #0

    C'est un peu méta donc c'est aussi Mickey Rourke dans le rôle principal c'est un peu lié que c'est un acteur has been, enfin qui joue un...

  • Speaker #1

    c'est juste parfait Bon bah très très bien, écoutez nous on arrive à la fin de cet épisode Mais mais mais mais pas avant de vous parler très rapidement de nos coups de coeur de la semaine Oh yeah, so good. Oh, you are my one and only. Oh, Nana. How many times have I told you to stop, Nana ? Having trouble running ? Still gotta finish here. Oh yeah. Hey, Paul. Honey. What's up, girl ? How's Nana ? Nana ? Who cares about Nana ? Your pinky dinky is out.

  • Speaker #0

    Ok, bah moi, mon petit coup de cœur, c'est un film d'animation qui s'appelle Fixed. en anglais ça s'appelle non fixe en anglais mais en français c'est Quick et en fait c'est un dessin animé sur des chiens en fait c'est un dessin animé pour adultes et c'est sur des chiens enfin l'histoire vite fait c'est un chien qui s'appelle Bud je pense et il se rend compte que ses maîtres vont le castrer et il fugue pour pas être castré avec tous les autres chiens de sa bande et je sais pas enfin c'est pas un film incroyable mais ça m'a marqué et j'ai bien aimé et c'est assez drôle c'est vraiment un film pour adultes donc il y a des scènes assez explicites où tu vois des coucougnettes de chiens et tout ça mais J'ai trouvé ça intéressant en fait, et comme moi j'aime beaucoup les dessins animés, je trouve ça chouette de faire des dessins animés pour adultes et aussi occidentaux, parce que les dessins animés occidentaux pour adultes, il n'y en a pas beaucoup je trouve. Et je me suis rendu compte qu'en fait le réalisateur de ça, il s'appelle Jenny Tartakovsky, et en fait c'est celui qui a fait Dexter, et donc je me disais le laboratoire de Dexter sur Cartoon Network, et là j'ai reconnu un peu sa patte, c'est lui qui faisait Samurai Jack, enfin ça a un peu bercé mon enfance, et c'est marrant de le voir dans un truc vraiment pour adultes maintenant.

  • Speaker #2

    Oui, alors moi, la série dont je vais vous parler, que je viens de voir et que j'ai adoré, ça s'appelle Dying for Sex. C'est une mini-série en 8 épisodes, c'est sur Disney+. Ça a été créé par Elisabeth Meriwether et Kim Rosenstock. Au casting, on retrouve Michelle Williams et Jenny Slate. On suit l'histoire d'une femme de 40 ans qui est diagnostiquée avec un cancer en phase terminale. Et face à cette nouvelle, elle décide de quitter son mari et d'aller explorer complètement sa sexualité parce qu'en fait, à 40 ans, elle se rend compte qu'elle n'a jamais eu d'orgasme avec son mari. Et alors elle est épaulée par sa meilleure amie, Nikki, qui est donc aussi le personnage un peu humoristique, qui est très attachante. Pourquoi c'est bien ? Parce qu'en fait c'est une histoire vraie, c'est tiré d'une histoire vraie du personnage qui s'appelle Molly. Et c'est chouette de voir un personnage comme ça qui refuse de se laisser un peu définir par la maladie. Et la série arrive à faire très bien l'équilibre entre humour et drame. Donc moi à la base je me suis dit, oula c'est quoi cette série où on voit quelqu'un qui a 40 ans qui va mourir d'un cancer ? Et bien en fait non. Il y a un côté feel good, même si comme moi vous êtes hypochondriaque, en fait ça passe. La performance de Michelle Williams est super et de Jenny Slate aussi, elles sont toutes les deux incroyables. Il y a une belle variété de personnages hyper attachants, c'est vraiment une série bienveillante. Il y a certaines scènes coquines qui sont très bien, assez drôle. Et en fait, la série est une sorte de célébration de la vie face à la mort. Donc voilà, Dying for Sex, mini-série en 8 épisodes. Si vous voulez la voir, c'est sur Disney+, en ce moment.

  • Speaker #1

    Testament de Madame Nawal Marwan.

  • Speaker #0

    L'ouverture du testament devant ses deux enfants,

  • Speaker #1

    Simon Marwan et Jeanne Marwan.

  • Speaker #0

    Tu viens d'apprendre que A,

  • Speaker #2

    ton père est vivant,

  • Speaker #0

    et que B,

  • Speaker #2

    tu as un autre frère. Tu dois savoir, sinon ton esprit ne sera jamais en paix.

  • Speaker #1

    Et quant à moi, je vais vous parler d'un film de Denis Villeneuve qui s'appelle Incendie, qui est sorti en 2011, alors probablement que beaucoup d'entre vous l'ont vu. Moi j'étais passé à côté, mais c'était extrêmement haut dans ma to-do list. Beaucoup de gens me disaient, voilà, c'est un film absolument coup de poing, il faut voir ce film de Denis Villeneuve. Donc pour le petit pitch, les jumeaux Simon et Jeanne apprennent pour la première fois qu'ils ont un frère et que leur... père qu'il croyait mort et toujours en vie. Le film va commencer avec l'ouverture d'un testament à la suite de la mort de Nawal jouée par Loubna Azabal notre actrice belge une des meilleures actrices belges qu'on a en activité aujourd'hui et suite à cette ouverture de testament la maman décédée va confier à ses deux enfants le soin de remonter un petit peu le fil de la destinée de cette famille et notamment cette vie absolument incroyable menée par Nawal et Et pour ne rien vous révéler du film, parce que c'est un film absolument choquant, bouleversant, merveilleux, c'est l'un des plot twists les plus choquants, inoubliables du cinéma moderne, vraiment. Quand on commence à comprendre ce dont on parle, on n'y croit pas. Et puis quand le film continue d'appuyer et de vous révéler les choses, vous êtes complètement choqués et vous ne pouvez pas rester indifférent à ce film qui est d'une puissance et d'une beauté assez bouleversante. Donc je vous recommande de voir Incendie et c'est disponible sur Suneur. Bon, mais merci à toutes et à tous de nous avoir écoutés pour cet épisode. On espère que ça vous a plu. En tout cas, si ça vous a plu, n'hésitez pas à nommer de 5 étoiles sur toutes les plateformes là où vous nous écoutez, à vous abonner à Ce n'est que du cinéma, à nous envoyer un max de force. Les algorithmes régissent nos vies. Nous avons besoin de votre force et nous avons besoin de votre énergie pour pouvoir continuer à faire ce magnifique podcast. Et puis, nous, on se retrouve très très bientôt pour un autre épisode. A ciao, ciao les amis !

  • Speaker #2

    Salut à tous,

  • Speaker #1

    à bientôt !

  • Speaker #2

    I love you, hey !

Chapters

  • Eden

    03:00

  • Pris au Piège

    16:10

  • Requiem for a Dream

    29:49

  • Fixed

    44:27

  • Dying for Sex

    45:55

  • Incendies

    47:44

Description

Cette semaine on vous parlera de EDEN le nouveau film de Ron Howard, ainsi que de CAUGHT STEALING (VF: PRIS AU PIEGE), nouveau film de Darren Aronovsky. Et comme la sortie d’un film de Aronovsky, c’est toujours un évènement, on a décidé pour la pépite du passé, de revoir REQUIEM FOR A DREAM, sorti il y a 25 et dont la portée résonne encore aujourd’hui. Et le tout sans oublier nos coups de cœur de la semaine ! Bonne écoute !


Avec Jessica Matthys, Gabriel Oubihi & Martin Maréchal


Programme:

(2:45) : Eden

(19:38) : Caught Stealing

(36:01) : Requiem for a Dream (2000)

(51:12) : Fixed (Netflix)

(52:26) : Dying for Sex (Disney+)

(54:21) : Incendies (SOONER)


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et Messieurs, Vous êtes la définition de la survie des plus bonnes. Ceux qui rêvent !

  • Speaker #1

    Hello, salut à tous les deux !

  • Speaker #2

    Salut, ça va très bien, je suis très content d'être encore là, donc j'ai réussi l'examen d'embauche.

  • Speaker #0

    Ouais, du mois d'août, tout à fait ! Pour ceux qui n'ont pas écouté l'épisode « What happens ? »

  • Speaker #1

    Oui, et moi je suis contente de vous retrouver après ce petit break estival, où j'ai passé autant de temps en France que dans des salles de cinéma. Et d'ailleurs, je ne sais pas si vous l'avez vu, vu qu'on va parler d'un film qui se passe un peu dans les années 90. Bon, les gens qui nous écoutent ne le voient pas, mais je me suis habillée un peu 90's. Qu'est-ce que vous en pensez ?

  • Speaker #0

    C'était fait exprès, c'est constance !

  • Speaker #1

    Bref, je suis super contente de vous retrouver !

  • Speaker #0

    A fond avec une super line-up pour ce tout premier épisode, c'est vrai qu'il faut le dire, premier épisode de la saison 4 du coup de Ce n'est que du cinéma, quatrième saison. En plus c'est marrant parce que Jess, elle était là au tout premier épisode, donc il y a trois ans, c'était en octobre 2022, souviendez-vous ?

  • Speaker #1

    Tout ça ne nous rajeunit pas, mais oui c'est vrai, c'est déjà la quatrième saison, et c'est cool !

  • Speaker #0

    On avait commencé avec Black Adam, souviens-toi, un énorme film de patrimoine qu'il faut absolument protéger.

  • Speaker #1

    Et j'admire franchement la longévité de ce podcast, franchement, grâce à toi Martin.

  • Speaker #0

    Grâce à toute l'équipe autour, grâce à des gens comme Gabriel qui viennent mettre du sang en oeuf de temps en temps dans ce micro. Bon alors les petits amis, avant de vous présenter le programme de la semaine, j'en profite un an toujours pour vous rappeler que si vous ne voulez rien rater de nos aventures, il faut foncer vous abonner à notre Instagram et TikTok, ce n'est que du cinéma. C'est là-bas qu'on vous ouvre les coulisses du podcast et qu'on organise par exemple des sondages cinéma ou même des concours pour vous faire gagner des... places de cinéma, oui, oui, oui, oui. Mais surtout, c'est l'endroit idéal pour discuter ensemble de vos films et séries préférées et même, pourquoi pas, nous recommander des films dont vous aimeriez qu'on parle dans ce podcast. Alors, cette semaine, nous, on vous parlera de Eden, le nouveau film de Ron Howard, avec au casting, 5 étoiles, on peut le dire, Jude Law, qui est torse nu la majorité du temps, Anna de Armas, Sidney Sweeney, Vanessa Kirby et même Daniel Brühl. Et puis, ensuite, on vous parlera du nouveau film de Darren Aronofsky, pris au piège, Code Stealing, en anglais. Mais pour une fois, je trouve que le titre français va être plus facile à dire. Oui,

  • Speaker #1

    on n'était pas obligés de le dire.

  • Speaker #0

    Donc, pris au piège avec Austin Butler dans le rôle principal. Et puis, comme on peut quand même le dire, une sortie d'un film d'Aronofsky, c'est quand même toujours un petit peu un événement. On a décidé, pour la pépite du passé, de revoir Requiem for a Dream, qui était sorti il y a pile 25 ans et dont la portée résonne encore aujourd'hui. Il faut se dire qu'à l'époque, ça avait créé vraiment un petit choc émotionnel et visuel pour tout le monde. Et puis ça alertait de façon ultra frontale sur les dangers de la drogue. Donc on y reviendra dans notre pépite du passé. Et le tout sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Est-ce que vous êtes prêts ?

  • Speaker #1

    Oh oui, totalement prêts.

  • Speaker #0

    Zé Bardi. Tout le monde parle de ces brillants hommes qui ont tâché la nature pour construire un royaume. Les newspapers, vous savez, justice. Alors Eden, pour le petit pitch à l'eau ciné, un groupe d'individus tourne le dos à la société actuelle, enfin actuelle, 1930, animé d'un profond désir de changement, ils laissent se... tout derrière eux et mise leur avenir sur le plus improbable des endroits, la rue de paysage des Galapagos. Je vous lis le pitch du coup, donc film de Ron Howard, avec donc Jude Law, Anna Vermas, Vanessa Kirby, on a dit toute la clique. Film qui a coûté 35 millions, qui n'est pas sorti depuis très longtemps, alors on enregistre le podcast, mais qui a l'air quand même d'être un crash commercial absolument démentiel, ce qui est étonnant peut-être avec cette brochette d'acteurs. Qu'est-ce qu'on a pensé ? On fait un petit tour de table très rapidement. Toi, Jess, qu'est-ce que t'as pensé rapidement ?

  • Speaker #1

    Dans l'absolu, j'ai plutôt apprécié ce film. Je trouvais ça assez surprenant positivement de la part de Ron Howard. Autant de s'intéresser à cette histoire, de nous la proposer de cette manière-là. Alors tout ne va pas dans le film, tout n'est pas parfait, mais je trouve que c'est une proposition intéressante de la part de Ron Howard et le casting aussi est très bien.

  • Speaker #0

    Et toi Gabriel ?

  • Speaker #2

    Moi ça ne m'a pas trop transcendé quoi. Je ne sais pas qui a fait la sélection des films pour cet épisode, il y aura de mes nouvelles.

  • Speaker #1

    C'est qui ces nouvelles élèves qui trachent comme ça ?

  • Speaker #0

    Le frère français Zest, deuxième épisode, ça critique le boss déjà.

  • Speaker #1

    Non mais c'est bien, on va pouvoir parler.

  • Speaker #2

    Non mais c'est pas mal, c'est pas un mauvais film, mais ça reste très classique, mais voilà, je dirai après ce que j'en pense.

  • Speaker #0

    Mais oui, moi je me souviens quand je l'avais vu en vision presse, il y a un des journées, je ne sais plus son nom, qu'il y avait une punchline incroyable en disant « c'était pas mal cette saison de Koh Lanta » . et j'ai trouvé qu'il y avait un petit peu de ça et en tout cas moi j'ai peut-être être le plus aimé autour de la table, mais en fait moi j'ai été dépaysé pendant deux heures, j'avais l'impression d'avoir décollé complètement, d'être complètement dans ces galapagos, j'étais à fond dedans. Dès le début, il y a un carton de texte qui te dit, ils n'ont pas tous survécu, donc tu sens que ça va partir en vrille, et donc t'attends un peu ce moment où ça va partir en vrille, ça part effectivement en vrille à un moment donné, et puis à la fin aussi, donc un panneau de texte qui te dit qu'en fait c'est basé sur une histoire vraie, qu'il y a des journaux de bord écrits par les uns et les autres, dont certains éléments sont complètement... divergent, certains disent que c'est blanc, l'autre dit que c'est noir. Donc en fait, il y a encore un énorme mystère autour de cette île, de comment elle s'appelait ? Floralia ? Dans les Galapagos. Floriana, dans les Galapagos. Et donc c'était assez, moi ça m'a pris à fond. Mais du coup, peut-être toi Jess, donc moyen moyen, un petit 6,5 dont tu as l'habitude sur 10.

  • Speaker #1

    Je ne sais même pas combien je l'ai coté d'ailleurs Eden, peut-être pas encore officiellement. Non, dans l'absolu, j'ai passé un bon moment au cinéma, même si l'histoire n'est pas forcément au fil goût, on ne va pas se mentir. Effectivement, comme toi, je ne savais pas que c'était une histoire vraie. Donc je l'ai découvert en allant voir le film, enfin je l'ai découvert en voyant le film, que c'était inspiré d'une histoire vraie, dont il reste encore des mystères aujourd'hui. Ce que j'ai apprécié, c'est que c'est assez immersif. On est vraiment en fait, c'est une sorte de thriller et en même temps une sorte de huis clos. On est vraiment plongé sur cette île déserte avec ces personnages. Difficile à apprécier quand même certains, voire la majorité. C'est aussi peut-être un défaut du film, c'est que tous les personnages ne sont pas faciles à apprécier. Mais voilà, on est avec eux pendant deux heures du film sur l'île et l'histoire progresse petit à petit. On voit que les choses ne se passent pas très bien. Effectivement, ces huit individus arrivent sur l'île pour fuir, tu l'as dit, le fascisme montant en Europe et essayer de vivre une sorte d'idéal de vie. Et ils ont tous un peu des profils différents. Il y a la famille un petit peu d'un côté, la famille traditionnelle qui vient de l'île des enfants. Il y a effectivement Jude Law et sa femme qui sont là depuis le début. Et puis il y a Anna de Vermaes qui incarne cette baronne qui vient juste faire de la thune et créer un hôtel. Et effectivement, le rêve a viré un peu au cauchemar. Donc ça m'a plu l'histoire. C'était vraiment intéressant tout ce que ça dit, en tout cas de nous, êtres humains, et notre incapacité un peu de vivre en communauté. Et donc c'est intéressant, je trouve que Ron Howard soit intéressé à cette histoire et la façon dont il a retransmis à l'écran. Je trouve que ça marche dans l'ensemble plutôt bien.

  • Speaker #0

    Bon, alors je me tourne vers celui qui a le moins aimé autour de la table, Gabriel.

  • Speaker #2

    Ben oui moi j'ai vu aussi à la fin que ça s'est vraiment produit et donc j'ai vu des images, parce que ça a été documenté, donc j'ai vu des images des vrais personnages dans les années 30 et ils n'ont pas du tout la même tête.

  • Speaker #1

    On les voit à la fin du film.

  • Speaker #2

    Et tu vois aussi que dans les années 30 il n'y avait pas les mêmes progrès en orthodontie et tout ça, au niveau des dents c'est pas pareil.

  • Speaker #0

    Il y avait une certaine moustache qui était très à la mode dans les années 30, ça a très mal vieilli cette moustache.

  • Speaker #2

    Et ça qui est un petit problème du film aussi je trouve, c'est que c'est un peu trop glamour pour moi, je ne suis pas trop rentré dedans parce que c'était trop propret. Pour un film de survie, parce que quand t'as Jude Law, qui est super bien taillé, bon il a 50 ans placé, il est plutôt jeune mais...

  • Speaker #0

    Bon il a pas de dents,

  • Speaker #2

    ceci dit.

  • Speaker #1

    Il a pas de dents,

  • Speaker #0

    ouais. Il a des fausses dents, et il fait ça assez bien d'ailleurs.

  • Speaker #2

    Et je plains sa partenaire de jeu parce que quand t'as pas de dents, t'as une très mauvaise haleine.

  • Speaker #0

    Tu penses vraiment à des choses. Ouais,

  • Speaker #2

    des détails techniques.

  • Speaker #0

    Mais je te rejoins totalement sur le fait que le casting, c'est absolument des mannequins et des gravures, donc il y a un côté genre...

  • Speaker #1

    Le côté casting glamour nous sort peut-être un petit peu l'histoire.

  • Speaker #0

    C'est un peu les anges de la télé-réalité ou Galapagos.

  • Speaker #2

    Oui, t'as l'impression que c'est une pub pour un parfum Hermès ou quoi. Et même aussi... Ah,

  • Speaker #1

    c'est pas à ce point-là, mais...

  • Speaker #2

    Et je trouve les costumes, c'est très artificiel. C'est vraiment classique d'un film hollywoodien, je trouve. Tu sens qu'il y a eu des efforts sur les décors, les costumes. Enfin voilà, les acteurs aussi sont trop propres. Et ils vivent en survie. Ils n'ont même pas une petite tâche sur leurs costumes. Les actrices aussi ont des robes super jolies et tout ça et même il y a des métiers au cinéma qui existent vraiment pour salir les vêtements et que ce soit crédible et là ça m'a un peu sorti du film quoi, t'as un peu l'impression qu'ils sont à Ibiza je sais pas sur une fête sur la plage comme ça donc...

  • Speaker #0

    Et au niveau acting toi tu y croyais pas trop non plus ?

  • Speaker #2

    Non l'acting...

  • Speaker #0

    J'entends beaucoup de critiques sur Ana de Armas qui a une espèce d'accent en roue libre totale qui tient pas forcément toujours sa personnalité qui est hyper exubérante

  • Speaker #2

    Moi j'ai bien aimé. Yann Adyarna c'est assez convaincante je trouve. Elle joue un bon rôle de manipulatrice. Moi j'ai bien aimé. L'acting c'est des très bons acteurs. Il y a aussi l'acteur allemand, je ne sais plus son nom, qu'on a vu dans des Marvel. Et c'était chouette de le voir dans un rôle autre que nazi parce que c'est un peu la malédiction des acteurs allemands.

  • Speaker #1

    Il était dans Gloss Bastards aussi. Il est dans Goodbye Lenin il me semble, Daniel Brühl.

  • Speaker #2

    Toujours le mauvais rôle. Dès qu'ils percent un peu à l'étranger, ils sont toujours obligés de faire un rôle de nazi. mais bon voilà mais moi ça va pas forcément,

  • Speaker #1

    comme toi j'ai pas eu cette impression qu'on était dans un truc si glamour par le casting mais par contre la mise en scène et le côté immersif dans l'île, moi je trouvais que ça marchait plutôt bien ça devient un peu anxiogène à la fin j'étais limite comme les personnages j'étais à fond dedans et je me sentais mal sur cette île déserte, donc ça je trouve que c'est bien retransmis à l'écran et dans l'histoire après effectivement il y a un petit peu le côté, on est entre un thriller un huis clos et le ton est un peu inégal aussi et le rythme est un peu inégal Par moments, je me disais, tiens, où est-ce que le film veut nous amener ? Est-ce que c'est un trilogue ? Je trouve qu'il y a des moments où je perdais un peu pied. Je trouve que c'est un mélange un peu de genre, mais en même temps, c'est une histoire vraie, donc peut-être qu'il a été bloqué aussi un petit peu par ça. Je dirais que ce mélange entre trilogue psychologique, noir, mais en même temps, il y a eu des trucs qui m'ont un peu perturbée en termes de rythme et de choix de certaines choses. Mais par contre, Anna de Armas, pour en revenir à elle, moi, je la trouve vraiment super dans ce rôle de... Certains parlent de surjeu, mais moi je trouve qu'elle était vraiment super bien dans ce rôle de baronne un peu flamboyante, manipulatrice et un peu dingue, elle était vraiment bien.

  • Speaker #0

    Et en plus le surjeu finalement fonctionne parce qu'on se rend compte assez rapidement qu'en fait elle s'est créée son personnage. En fait à la base elle travaillait dans des cabarets à Paris ou je ne sais plus tout quoi, elle vient pas du tout de noblesse ni rien, elle s'est complètement inventée, elle est quand même mythomane dans son esprit. Et donc elle s'invente des choses et donc elle joue... comme si elle était sur scène en permanence, donc en fait elle est avec ses deux petits mignons en plus, tu vois, il y a ce côté, et donc en fait ça marche qu'elle surjoue comme ça. Oui, c'est assez convaincant. Après, c'est vrai que vraiment au niveau de l'accent, il y a des moments où elle ne le tient pas, ça me faisait quand même un peu saigner les oreilles, bon si vous le voyez évidemment en VO, je trouve qu'elle tient moyennement l'accent, maintenant c'est peut-être aussi elle qui se lève d'un autre pied un matin, et elle prend un autre rôle, donc c'est un peu ça, donc en fait ça marche. mais c'est vrai qu'elle tape un petit peu sur le système vraiment du film, c'était peut-être le moment où voilà, et puis c'est vrai qu'elle est Tellement imbuvable que t'as toi-même envie de la smasher contre un mur. Elle est insupportable et tu te rends compte qu'elle ruine tout. Et historiquement, c'est comme ça. Là par contre, les deux journaux sont des deux familles, du coup, sont d'accord sur ça, que c'est quand la baronesse arrive. Parce que t'as d'abord, pour redonner un petit peu de contexte, 1929, c'est là qu'arrivent les personnages de Jude Law et de Vanessa Kirby. Seulement trois ans plus tard arrive la famille allemande. Donc eux, ils arrivent, ils sont déjà installés depuis trois ans, etc. D'abord, ils se voient un peu d'un mauvais oeil, ils se reniflent un petit peu. mais globalement ils arrivent à cohabiter et pendant euh Un petit moment, ils vont cohabiter, c'est au moment où la baronnaise débarque avec son espèce de désir de posséder l'île, de réclamer.

  • Speaker #1

    Elle arrive avec ses deux amants plus jeunes qu'elle.

  • Speaker #0

    Elle veut construire un hôtel de luxe, c'est vraiment ce truc, je possède le truc. Elle va commencer à privatiser des parties de la plage, s'octroyer des ressources, etc. Et là, c'est là que ça part en vrille. Ça par contre, l'histoire, tous les écrits disent que c'est la même chose. Ce qui est le gros mystère, c'est quand elle a...

  • Speaker #1

    Comment ça s'est terminé finalement.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est terminé. Et les écrits sont opposés sur certaines destinées de personnages.

  • Speaker #2

    L'histoire est bien ficelée je trouve Les conflits entre les personnages fonctionnent assez bien. Vas-y, Félix, je te laisse un mot. C'est au niveau de la réalisation. Moi, ça m'a un peu dérangé aussi qu'il y a beaucoup de cuts au début. Pour mettre un bête plan où ils sont dans le potager, je ne sais pas, à faire des courgettes, il y a 5-6 cuts, ça va super vite. Et à un moment, j'ai essayé de compter en une minute combien il y avait de cuts. Bon, je n'ai pas réussi, mais à un moment, tu peux laisser un peu respirer ton film aussi. Surtout comme c'est un truc de survie, laisse un peu la caméra. posé, ça crée du réalisme et tout ce cut crée aussi une artificialité je trouve et la musique est un peu tu sens qu'on te tient par la main et qu'on te dit voilà maintenant c'est triste c'est pas très subtil t'as raison sur ça,

  • Speaker #0

    maintenant que j'y repense j'arrive même pas à me visualiser géographiquement comment fonctionne la maison principale par exemple, alors qu'ils l'ont reconstituée donc c'est parce qu'ils ont beaucoup trop cuté genre le potager, il est tellement cuté par des petits angles que je sais même pas quelle taille il fait à un moment donné il y a un sanglier qui s'aventure dedans, je sais même pas la taille taille, les barrières, les trucs c'est chaque fois des tout petits plans très close-up, j'y avais pas pensé mais c'est très juste, alors que quand tu fais de la reconstitution t'as déjà fait le plus dur, c'est-à-dire de reconstruire tout le truc, laisse un peu porter ta caméra On dirait qu'ils voulaient cacher des choses en fait Ils avaient un peu honte du décor

  • Speaker #1

    Mais ils l'ont fait quand même avec un budget un peu non plus, enfin un budget entre guillemets limité ils ont fait des décors sur place donc je sais qu'ils ont pas non plus pu faire tout ce qu'ils voulaient alors que c'est quand même Renaud Ward, on pourrait imaginer quand même Renaud Ward, c'est Apollo 13, c'est un homme d'exception.

  • Speaker #2

    Le Grinch.

  • Speaker #1

    Le Grinch, effectivement.

  • Speaker #0

    Excellente référence,

  • Speaker #1

    le Grinch. Moi, je trouve ça intéressant, finalement, avec ce film, alors que pour Ron Howard, qui est quand même réalisateur américain, qui nous propose des films américains, de nous proposer cette histoire qui nous montre finalement toutes les névroses de l'être humain, même quand il essaie de repartir à zéro sur une île déserte.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez une petite scène préférée ? Parce que moi, j'en ai quand même une qui m'a particulièrement choqué et marqué.

  • Speaker #2

    Oui mais moi ça serait du spoil en fait, c'est comment ça finit. Moi j'ai des séquences qui m'ont plu, les séquences un peu National Geographic où on voit des iguanes. Ça c'était assez joli. C'était bien pour les iguanes. Ça c'était pas mal. Après il y a des choses qui fonctionnent moins bien. C'est quand ils veulent mettre des styles, qu'à un moment il y a un fruit qui se décompose très vite comme ça. Et ça arrive un peu gratuitement.

  • Speaker #1

    Oui ça c'est vrai, il essaye de faire un truc un peu stylisé.

  • Speaker #2

    Stylisé, qui fonctionne dans Requiem for a Dream, on en parlera. Mais là c'est un peu stylisé, c'est un peu gratuit. Et à un moment aussi il y a une caméra des années 30. qui filme sur la plage et d'un coup on passe sur la vision de la caméra et c'est aussi un peu gratuit je trouve

  • Speaker #1

    Et toi quelle scène t'as marqué Martin ?

  • Speaker #0

    Moi c'est la scène de l'accouchement avec une tension assez incroyable parce qu'il y a des menaces qui viennent sur différents fronts à ce moment là et c'est assez incroyable je trouve que la performance de Sidney Sweeney là-bas là elle m'a on savait déjà par la série euphorias, certains rôles qu'elle avait joué et qu'elle était quand même une très bonne actrice. Là, pour moi, elle a step up encore d'un cran sur cette scène là et de façon générale sa performance dans tout le film. Mais la scène d'accouchement vraiment... Ouais.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est une des scènes d'accouchement les plus what the fuck que j'ai pu voir au cinéma je pense. Donc on va pas spoiler ce qui se passe mais c'est vrai que c'est pas traumatisant mais un peu intense quand même.

  • Speaker #0

    J'étais en train de ne faire qu'un avec mon siège.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment une source de tension cette scène.

  • Speaker #0

    T'as tous tes muscles qui sont en contraction quoi.

  • Speaker #2

    Au niveau des effets techniques, je trouve ça un peu trop clean aussi.

  • Speaker #1

    Petite touche quand même aussi positive quand même à noter que la musique, la soundtrack du film est de Hans Zimmer et je ne l'ai pas reconnu tout de suite, je l'ai vu à la fin lors du générique. Il est surprenant de voir qu'il l'a joué un peu, enfin la musique est présente et marche bien mais il était un peu discret, un peu low-key comme ça. Je me suis dit tiens c'est un Hans Zimmer qui ne nous fait pas du Interstellar alors que j'aime bien la musique de Interstellar. Donc voilà quand même j'ai trouvé ça chouette que ce soit Hans Zimmer derrière la musique.

  • Speaker #0

    Bon bah en tout cas c'est tout pour ce film pour nous, dites-nous en tout cas ce que vous avez pensé de ce Eden, si vous allez le voir ou pas, et puis nous on va passer au deuxième film de la sélection, Pris au piège. Alors, pris au piège pour le petit pitch, Hank Thompson a été un joueur de baseball prodige au lycée, mais désormais, il ne peut plus jouer. À part ça, tout va bien. Il sort avec une fille géniale, il est barman la nuit dans un bar miteux à New York, et son équipe préférée, qui était pourtant donnée perdante, est en train de réaliser une improbable remontée vers le titre. C'est seulement quand Russ, son voisin punk, lui demande de s'occuper de son chat pendant quelques jours, que Hank ignore qu'il va se retrouver pris au milieu d'une bande hétéroclite de redoutables gangsters. Les voilà tous après Hank, et lui ne sait même pas pourquoi. Film de Darren Aronofsky. basé sur un roman de Charlie Hunston du même nom, Code Stealing en anglais avec Austin Butler, Regina King, Zoé Kravitz et même Vincent Donofrio dans un rôle, j'ai eu du mal à le reconnaître mais c'est tout à fait lui, film qui a coûté 40 millions, d'abord petit tour de table, qu'est-ce qu'on a pensé de ce prix au piège ?

  • Speaker #2

    Vous allez penser que je suis très pessimiste mais moi je ne l'ai pas aimé du tout, ça ne m'a pas transcendé c'est pas mauvais, mais voilà un téléfilm du dimanche

  • Speaker #1

    Ah ouais ! Ça te tire à balles réelles comme dans le film ici il me semble.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Non je suis un peu dur mais... Ça m'a déçu pour Aranovski en fait.

  • Speaker #0

    Donc ça ne passe pas la moyenne, pas 5 sur 10 quoi.

  • Speaker #2

    Limite, 5 et demi.

  • Speaker #0

    Oh quand même ! Le petit demi, le petit demi. Et alors Jess, madame 6 et demi ?

  • Speaker #1

    Je mets pas tant de 6, j'ai toujours plutôt genre 4 ou 7 j'ai l'impression. Ben disons que moi à la base le pitch me bottait pas trop, espèce de polar violent, enfin d'après la bande annonce ça devait être un film d'action, violent, avec des airs peut-être un peu de déjà vu et aussi Darren Arvonoski avec Mother m'avait un peu déçu, avec Noé aussi, avec The Whale, j'avais pas été méga emballée non plus. Donc j'y suis allée un petit peu en étant intriguée mais en traînant des pieds et à l'arrivée c'était sympa, thriller efficace, j'ai passé un moment divertissant, mais sans plus,

  • Speaker #0

    voilà. C'est un peu la même chose, en fait j'ai pas du tout vu le temps passer, j'ai vraiment passé un bon moment devant le film, maintenant le film ne sait pas ce qu'il essaye d'être. Donc je me suis vraiment dit, il y a une première moitié qui est plus sérieuse, plus sombre, et puis il part en mode comédie slapstick, la course de voiture à un moment donné tu dis... d'accord en fait on a quitté la terre oui oui on part en divertissement un peu trash c'est ça et lui le dit en interview qu'après les films un peu sérieux qu'il avait fait donc Mother qui avait toute une portée un peu biblique avec Noé etc même Black Swan encore un peu avant The Whale qui était aussi un film très sérieux, il voulait faire un truc plus léger ok mais du coup c'est un objet un peu cinématographique non identifié, on se demande un peu où il est et honnêtement heureusement que Stine Butler habite hyper bien le rôle et d'ailleurs tout le casting autour est très très bon d'ailleurs en Inde. Doctor Who d'ailleurs en punk qui revient nous faire un petit coucou mais à part ça, à part vraiment le commitment de dingue d'Austin Butler, le film un peu je dirais pas téléfilm mais c'est vrai que pour du Darren Aronofsky on est un peu sur quelque chose de léger.

  • Speaker #2

    Les scènes d'action fonctionnent encore je trouve, c'est divertissant mais c'est pas à hauteur de ce qu'il a fait avant, moi je suis un grand fan de The Game for a Dream et Black Swan donc ouais c'est un peu décevant.

  • Speaker #0

    Et toi t'attendais évidemment, toi en général Aronofsky, toi t'en as vu quand même quelques-uns tu l'attendais au tournant le garçon. T'as vu The Whale son dernier ?

  • Speaker #2

    J'ai pas vu The Whale, mais qui a fait sensation aussi et je m'attendais à avoir un peu des effets de style ou quelque chose d'un peu plus tragique et là c'est très léger

  • Speaker #0

    Ça commence pas léger, ça commence lourd la première scène de baston avec les premières scènes où il se fait vraiment tabasser dans le couloir devant chez lui, tu dis wow D'ailleurs, il s'est vraiment blessé sur une des cascades à ce moment-là. Mais il est fou. Et puis le film change de ton, ça qui est étrange.

  • Speaker #2

    C'est un peu gratuit, je trouve, en termes de timing aussi. Et puis ce qui se passe, la construction des personnages, et ce qui se passe aux personnages, on n'y croit pas trop, je trouve. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans la construction des personnages. Et pour donner mon avis global sur le film...

  • Speaker #0

    Tu m'avais dit en micro.

  • Speaker #2

    j'ai sorti mon calepin pendant le cinéma j'ai quasi rien écrit pendant cette séance c'est inhabituel pour toi d'habitude t'as gagné des trucs et là j'avais rien à dire vraiment concrètement en fait je trouvais que c'était un gros plagiat de snatch de Guy Ritchie en fait c'est vraiment le même genre de choses où t'as un Mac Guffin donc on doit trouver une mallette avec de l'argent Guy Ritchie c'est des diamants je pense tu vas avoir des malfrats inhabituels là ici il y a deux yiddish avec Guy Ritchie ça peut être des prêtres enfin enfin des nationalités aussi des russes et c'est un peu vraiment le même style avec tous des gangsters atypiques et c'est ça pendant tout le film en fait et donc je me dis je préfère autant revoir Snatch avec Brad Pitt qui fait un très bon accent de gitan et tout ça qui est vraiment très bon et voilà et puis ce qui me fatigue un peu aussi c'est que ça se passe toujours à New York aussi ça fait du bien dans les films américains qu'on quitte un peu New York, enfin il y a d'autres villes aux Etats-Unis que New York et là Merci. C'était du déjà vu quoi. Et je trouvais aussi que ça se passe dans les années 90 et ça sent pas les années 90 je trouve.

  • Speaker #0

    Moi j'ai trouvé justement que la reconstitution était plutôt un point positif du film.

  • Speaker #1

    Ah oui effectivement moi aussi, je trouvais que la texture années 90 marchait bien.

  • Speaker #2

    Je l'ai pas fort ressenti moi.

  • Speaker #1

    Ils appuient un petit peu parce que dès l'ouverture on voit qu'on a un grain un peu d'image années 90, on voit dans les costumes et tout ça. ça marche très bien et puis on voit les Twin Towers à peu près à 45 fois. Oui, parce qu'on est en 98,

  • Speaker #0

    dans le Lower East Side de Brooklyn, dans le Queens, et c'est poisseux, on voit vraiment, c'est en train de pourrir, c'est un peu la misère.

  • Speaker #1

    Il y a un grain de l'image, je ne sais pas si on va tourner en pellicule, mais on sent au niveau de l'image quelque chose de très 90's qui fonctionne pour moi très bien. C'est une des qualités du film.

  • Speaker #2

    C'est pendant la grève des éboueurs de New York aussi, où il y a des poubelles partout.

  • Speaker #1

    Effectivement, poisseux à l'image du film.

  • Speaker #0

    Ça fait Gotham City le truc.

  • Speaker #2

    Ouais C'est un peu trop lisse moi, personnellement.

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'ai passé un bon moment au cinéma, même si j'ai trouvé que c'était un peu long à la fin. Et après, je me suis dit que c'est un film d'Aren Erwannowski, donc on sait que ça va mal se passer. Mais on sent qu'effectivement, ce film-là, elle a voulu peut-être changer un peu de genre. Après Mother et Noé, ça m'avait un peu insupporté. Et puis The Whale, effectivement, après ce drame un peu lourd, là, il s'est dit, tiens, je vais peut-être faire un film un peu thriller musclé.

  • Speaker #0

    Rick DeWale c'était un peu lourd

  • Speaker #1

    Oui, mais est-ce qu'il ne s'est pas du coup avec ce film-là un peu genre pas vraiment décidé ? On est sur un film d'action 90's, mais il n'a pas vraiment... Il y a de l'humour, ça, ça change un peu avec Darren Hrvonoski, et je trouve que ça rafraîchit un peu l'intrigue. Il y a des moments où on rit, je me suis retrouvée à rire devant le film.

  • Speaker #0

    Avec Dwayne qui fait des sites internet.

  • Speaker #1

    Entre autres. Mais quand même, de l'humour noir, malgré tout. Mais effectivement, je me suis dit, tiens, où est-ce qu'il a voulu un peu aller ? On a l'impression qu'il n'est pas allé à fond dans quelque chose. donc j'ai l'impression d'avoir un film d'action un peu facile et le scénario finalement est pas Pas hyper original, malgré tout. Austin Butler, par contre, il m'a fait rire. Il est super dans le rôle et j'ai pensé un peu à un espèce d'anti-Ryan Gosling. Parce qu'il n'arrête pas de dire qu'il ne conduit pas. Je ne conduis pas. Oui,

  • Speaker #0

    il n'a pas le permis.

  • Speaker #1

    Je suis pensée à Ryan Gosling dans Drive, mais lui, il ne conduit pas. Mais j'ai trouvé qu'on a un peu perdu ce qui faisait un peu la patte de Darren Rovenoski. C'est-à-dire quand même ce... montage frénétique, un espèce de mise en scène hypersensorielle très marquée. Enfin, on pense effectivement à Requiem for a Dream, qui nous a un peu tous traumatisés, je pense. Là, il va un peu vers...

  • Speaker #0

    Dans Black Swan aussi. Dans Black Swan aussi.

  • Speaker #1

    Donc, il revient un petit peu à ça. On retrouve quand même l'ADN, c'est-à-dire des personnages qui finissent par basculer dans le cauchemar. Enfin, voilà, on retrouve un peu les sujets qui lui sont chers. Mais il a perdu un petit peu au passage certaines choses parce qu'il veut peut-être tester autre chose. Mais du coup, je n'ai pas été emballée par tout ça. Et surtout, l'intrigue, je me dis, finalement, des bastons, Il m'a manqué un truc moi en fait, il m'a manqué quelque chose pour vraiment m'intéresser aux enjeux des personnages.

  • Speaker #0

    C'est moins écorché que d'habitude quoi, bon même si le personnage principal comme dans tous les films perd un organe ou une partie de son corps, on est vraiment sur un truc. C'est une des premières scènes des films.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il donne de sa personne, j'étais contente parce qu'on le voit torse nu au steamputtler et puis on le voit vomir, là j'étais un peu moins contente, mais il donne de sa personne.

  • Speaker #2

    Il y a des plans sympas sur New York aussi, il y a des travelling comme ça, il y a des moments chouettes. Mais le fait qu'il soit fils à maman, le héros aussi, ne fonctionne pas trop je trouve. Qu'il appelle sa mère. Et puis à la fin, je ne vais pas dire qui on voit à la fin, mais ça ne fonctionne pas non plus. Oui,

  • Speaker #1

    restez après le générique parce qu'il y a quand même un caméo d'une actrice.

  • Speaker #2

    Qui est l'actrice à la fin. Tiens, ça part en Jurassic Park.

  • Speaker #1

    J'ai trouvé ça très déjà vu effectivement. Le fait qu'il soit un fils à maman, on avait déjà vu ça au cinéma. Je me suis demandé quel était l'intérêt.

  • Speaker #0

    Oui, c'était peut-être... Après c'est un parti pris. Après tu disais... il va pas à fond dans le film en tout cas il y a quand même deux personnages qui vont à fond dans le film le premier donc c'est austin butler qui pour le rôle après Il prit 16 kilos, comme le dire, en muscles et un petit peu en gras aussi, parce que ça faisait partie du truc. Donc dans sa diète, il avait le droit de prendre des pizzas et des bières. Par contre, il avait un exercice physique à faire, c'est une vraie anecdote. Comme il fallait qu'il ait le physique d'un joueur de baseball, vous savez que les joueurs de baseball ont les fesses très rebondies. C'est un physique typique de sportif. Raphaël Nadal, c'était le bras gauche qui faisait deux fois la taille de son bras droit, mais donc chaque sportif a un petit peu son truc. Et donc, il a fait énormément de squats vraiment orientés avec des charges très lourdes pour vraiment gagner dans la mobilité des anges. Bref, c'est une vraie histoire, tout ça avec 16 kilos de masse. Donc, c'est assez impressionnant quand même. Et puis, l'autre star, il était temps qu'on en parle.

  • Speaker #1

    Le chat. Ah oui,

  • Speaker #0

    le chat. Tu ne m'as pas vu venir. Non,

  • Speaker #1

    je pensais que tu allais revenir sur Matt Smith. Rien à voir. Oui, évidemment,

  • Speaker #0

    le chat. Il y a un Dr Who qui est là. C'est toujours agréable de le voir. Mais il y a le chat. Le chat qui est quand même dingue. Et surtout, le chat. Vous voulez une vraie anecdote sur ce chat ? Bien sûr. Le chat dans la vraie vie s'appelle Bud ? Et ce chat est en fait, non, dans la vraie vie il s'appelle Tonic, donc Bud dans le film Tonic dans la vraie vie, en fait c'était un chat errant qui a été recueilli et puis en fait qui est devenu un chat acteur, notamment parce que comme il a vécu dans la rue, il n'est pas du tout apeuré par le bruit, ce qui fait que sur un plateau de tournage il peut rester hyper tranquille ce chat sans flipper quand tout le monde crie cut, action, machin, que t'as de l'action partout, des trucs qui cassent. Et il a fait 95% des prix, c'est le même chat. Il y a 5 doublures qui restent, 5 petites doublures pour les 5% des scènes qui restent. Vraie anecdote. Et du coup, méga chat quoi, Palme 4.

  • Speaker #2

    Le meilleur acteur du film en fait.

  • Speaker #0

    Il mérite un Oscar j'ai envie de dire.

  • Speaker #1

    Effectivement, ils volent presque la vedette à Austin Butler. Non, le chat est totalement validé bien sûr. Le mien en surpoids n'aurait pas fait mieux.

  • Speaker #0

    Avant d'arriver à la fin de la critique, j'ai encore une petite anecdote. C'est la musique, un choix tout à fait atypique. Plutôt que de demander à un compositeur de musique de film... traditionnel, il a demandé à un groupe punk britannique qui s'appelle les Idols de faire la composition de l'ensemble de l'ABO, pas seulement des titres plus traditionnels d'un morceau de rock et du coup c'est un peu pas forcément complètement une première au cinéma mais c'est très rare de le faire, donc ça crée aussi cette identité musicale, donc peut-être aller chercher la playlist de de code stealing sur les différentes plateformes parce que les Idols ça vaut le coup d'être entendu, moi c'était plutôt un point fort aussi du film, c'est cette musique un peu poisseuse aussi rock punk Oui

  • Speaker #2

    qui marche très bien avec le film le fait qu'il soit joueur de baseball qu'il a dû arrêter ça fonctionne pas non plus à la fin il n'y a pas de rédemption là dessus où il apprend pas à quelque chose où il réutilise pas vraiment sa batte je pensais que ça allait être plus iconisé à la fin et alors il y a eu aussi un moment où il a un accident de voiture il est un peu traumatisé mais tu comprends pas

  • Speaker #0

    Pourquoi ?

  • Speaker #1

    C'est le parti pris du film, il y a un peu le trauma. J'avoue que le flashback est un peu appuyé.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'il y a ça un peu en filigrane qu'on nous amène au début du film et qu'on comprend que le personnage a vécu un accident traumatisant. Et c'est vrai qu'il y a une sorte de closure avec ça à la fin du film. Je comprends que ça a été traumatisant quand même pour le personnage qu'il a vécu, c'est un truc trash. Mais par contre je suis d'accord avec toi, le côté batte de baseball, on nous fait quand même revenir avec ça, genre ok maintenant je vais lui casser des gueules. Et finalement...

  • Speaker #0

    Ça reste trop timide.

  • Speaker #2

    Ça reste trop timide, oui, effectivement.

  • Speaker #1

    Après, je trouve qu'à nouveau, mine de rien, c'est peut-être ça qui a attiré Aronofsky dans le scénario. À la base, c'était un roman, on l'avait dit. C'est qu'en réalité, le personnage fait une boucle. C'est un parcours. Malheureusement, il va perdre des plumes dans ce parcours. Il va comprendre ce qu'il doit finalement comprendre, mais un peu trop tard. Et en ayant, comme j'ai dit, perdu des plumes, finalement, il est dans une forme d'addiction, un peu comme le film dont on va parler dans quelques minutes. Il est dans une addiction de son propre passé. il est biberonné à ce passé à ce sport dans lequel à cause de sa blessure il a dû faire une croix sur cette carrière et en fait c'est une addiction à ça et c'est ça qui va le faire plonger en enfer jusqu'à la fin de la boucle et à la fin de la boucle ça je trouvais aussi que c'était un peu gros en termes de ficelle on vous révèle pas mais à un moment donné il a un petit monologue au téléphone où il raconte un peu son truc le spectateur aurait pu comprendre que c'était son arc à lui mais je pense que c'est ça qui a dû attirer Aronofsky cette espèce de descente aux enfers tant que tu n'as pas Merci. résolu quelque part la cause du mal, la racine du mal, que ce soit dans Requiem, on en parlera, de l'addiction, de la fuite en avant, du rêve inatteignable. Ou dans son cas, le rêve, c'est deux histoires de rêve qui n'existent pas et qui font que le personnage plonge pour essayer d'obtenir ce rêve.

  • Speaker #2

    Je suis d'accord avec toi, mais du coup, rien de neuf, rien de nouveau sous le soleil. Un héros qui doit passer par plein d'obstacles pour finalement trouver une sorte de rédemption.

  • Speaker #0

    Ça reste très gentil pour Ranofsky,

  • Speaker #1

    je trouve. Non, c'est clair, on est sur un... Un Aronofsky tout à fait...

  • Speaker #2

    Mais un bon téléfilm punchy et peps comme disent les jeunes du dimanche.

  • Speaker #1

    Plus personne ne dit ça, bien essayé. Bon allez très très bien, en tout cas dites-nous ce que vous avez pensé de ce film, donc Cot Stealing, un peu Cot Cot Stealing, je n'arrive pas à le dire bien en anglais, c'est pas grave. Vous avez compris, pris au piège, et nous sans plus attendre, on va passer à la pépite de cet épisode, Requiem for a Dream. Bleu dans l'après-midi, orange dans l'été,

  • Speaker #2

    juste comme ça,

  • Speaker #1

    1,

  • Speaker #2

    2, 3, 4 Je t'aime Je t'aime

  • Speaker #1

    Alors Requiem for a Dream, pour le petit pitch, Sarah Goldfarb vit seule à Coney Island. Mère veuve, elle vit dans l'espoir obsessionnel d'être un jour invitée sur le plateau de son émission de télévision préférée. C'est dans cette perspective qu'elle suit alors un régime draconien afin d'entrer dans la robe qu'elle portera lorsque le grand soir sera venu. Pendant ce temps-là, son fils Harry, lui, est dépendant à la drogue. Avec sa petite amie Marion et son pote Tyron, ils noient leur quotidien dans... d'infantiles visions du paradis terrestre en quête d'une vie meilleure, ce quatuor de personnages est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce, toujours un peu plus dans l'angoisse et l'autodestruction je voulais à la base résumer ce petit je voulais faire plus court ce petit pitch parce que Eric Humefordy m'en voit un petit peu mais je trouvais que là pour le coup à l'eau ciné, point pour lui c'était une très très belle description je trouve du film ce quatuor de personnages addicts qui fuient et qui poursuivent un rêve inatteignable, en tout cas donc film d'Aronofsky qui fête ses 25 ans avec Jared Leto Ellen Bernstein avec Jennifer Connelly entre autres et Marlon Wayans qu'on avait tous connu dans les Scary Movie, mais là qui joue un rôle quand même sérieux, donc c'est très très bien film qui avait coûté 4 millions et demi à la sortie, qui avait rapporté timidement 7 millions, il avait été très très bien reçu par la critique ciné et intellectuelle un petit peu autour, après au niveau exploitation en salles, il avait été très très fort limité, ça explique aussi son chiffre d'affaires les Etats-Unis l'avaient mis dans moins d'une centaine de salles sur son territoire parce que choquant, etc. Et du coup, c'est un film qui est classiquement devenu culte après. C'est vraiment cette espèce de... un peu comme Donnie Darko qui marche pas très peu à la sortie, puis qui devient ultra culte avec vraiment... qui a été utilisé d'ailleurs par le système d'éducation américain comme prévention anti-drogue, parce que c'est probablement mieux fait que tout autre type de documentation du même genre.

  • Speaker #0

    C'est souvent le cas des classiques, ils ont pas fonctionné à leur sortie et puis ils deviennent cultes par après.

  • Speaker #1

    Et donc voilà, racontez-nous un petit peu, racontez-moi, moi je sais quelle est mon histoire avec ce film, mais vous, votre histoire avec ce film, vous l'aviez vu déjà je suppose à sa sortie ou quand on était plus jeunes, c'est quoi cette histoire de Requiem for a Dream ? Et quel est le niveau de trauma sur un traumatomètre ? Sur l'échelle du trauma, on est à combien ?

  • Speaker #2

    Bah oui, moi j'imagine comme vous deux, j'ai clairement vu ce film dans la fleur de mon adolescence et ça a été un trauma comme tout le monde. Effectivement, je crois que j'ai une peur clairement des aiguilles et des frigos depuis que j'ai vu ce film, une peur des drogues. Non, non, c'est clair que ce film, je crois que c'est un des films les plus traumas d'une génération, le film anti-drogue qui m'a marqué à fond. Et c'était aussi nouveau, je pense, de redécouvrir un film avec ce type de montage, qui est type de Darren Orwonski, c'est-à-dire très épileptique. Par exemple, une prise de drogue d'un personnage, c'est vraiment un montage hyper cut et hyper rapide. On est vraiment dans un truc immersif, hyper intense, avec un montage très énervé. Donc voilà, c'était vraiment un choc, en tout cas à cette époque, clairement.

  • Speaker #0

    Moi, à l'époque, ça a été un choc, mais positif. Et je l'ai revu hier et ça m'a quand même plus traumatisé hier. Donc avec l'âge, je dois devenir plus sensible. Ça m'avait marqué. C'est vraiment, si t'es cinéphile, il faut voir ce genre de film. Moi, quand j'étais adolescent, quand j'ai commencé à voir des films par moi-même, ça fait partie des Fight Club, Rick and Frodo. C'est les films qu'il faut voir pour commencer sa cinéphilie. Et je pense qu'il a dû vraiment marquer aussi à sa sortie dans les figures de style qu'il proposait aussi.

  • Speaker #1

    C'est hyper créatif au niveau mise en scène.

  • Speaker #0

    C'est hyper créatif et c'est jamais gratuit parce que ça parle toujours d'un ressenti d'un personnage quand ils sont dans l'angoisse, enfermés dans la prison et que ça vibre. Quand il y a un split screen aussi entre Jared Leto et Jennifer Connelly, ils sont tous les deux dans le lit à côté mais ils sont quand même splittés. Donc ça évoque la séparation. Ils sont ensemble, ils vont se séparer, la drogue les sépare déjà.

  • Speaker #1

    Et la solitude chacun.

  • Speaker #0

    Et la solitude ou aussi, comment il s'appelle ?

  • Speaker #1

    Donc Tyrone.

  • Speaker #0

    Tyrone, à un moment quand il s'échappe, il a aussi un plan subjectif où il y a la caméra accrochée à lui et ça crée aussi une espèce de tension qui l'est enfermée et donc tous les figures de style sont toujours justifiées c'est ça que je trouve assez intéressant et la musique est incroyable aussi la bande son culte évidemment l'anecdote

  • Speaker #1

    pour cette composition c'est que le morceau hyper culte avec ce violon dont on a tous bien le souvenir a été composé avant même que le film soit enregistré, filmé Merci. juste sur un pitch de Daronovski, une belle fusion des deux mots, et donc le compositeur est parti pour ça, et ça a tellement plu que ça donnait déjà l'émotion et le trauma du film avec ce thème, et ça serait que c'est culte ici, vraiment, le thème. Moi pour moi c'était le cours de morale laïque, souvenez-vous, à l'école pour ceux qui ont fait ça, qui n'étaient pas dans l'enseignement libre.

  • Speaker #2

    Tu l'avais vu en cours toi ?

  • Speaker #1

    Moi je l'ai vu en cours avec ma prof de morale, peut-être qu'elle n'avait pas envie de nous donner cours pendant trois heures de suite.

  • Speaker #2

    Moi j'ai vu Dolida Arco en cours tu vois.

  • Speaker #1

    Et c'était complètement pas ok de montrer ça à des gamins de 16 ans je pense honnêtement. Après je comprends qu'il faut le voir quand t'es ado, quand t'es encore en train de faire tes études jusqu'en réto, mais ça aurait pu être en réto, j'ai le souvenir de l'avoir vu en quatrième donc peut-être un peu... tôt, avec un vrai trauma, vraiment. Moi, j'appréhendais très très fort de m'y replonger, et en même temps, ça faisait partie un peu des challenges que je voulais qu'on s'impose un peu, c'est de se dire « Ok, on a tous un peu ce trauma de quand on est enfant, on va oser le regarder avec toute l'expérience cinéphile et cinématographique qu'on a acquise depuis, et d'essayer de le voir aussi simplement d'un point de vue cinéma. » Et là, j'ai été régalé, quoi. Enfin, au niveau mise en scène, comme on en parlait, il n'y a rien qui est gratuit, ça fourmille d'idées, c'est une masterclass en termes de cinéma, et on voit que c'est fait vraiment avec... talent, il n'y avait pas un budget démentiel, ça se voit que c'est quand même fait avec un petit peu 2-3 bouts de ficelle, t'as l'appartement de la maman, c'est pas des décors de fous furieux, c'est beaucoup de close-up, mais c'est hyper bien, et ça a vraiment défini, on avait parlé de The Substance, de Coralie Farja, elle est biberonnée à ce film-là, il y a des plans sur l'œil, la pupille, des choses qui viennent de là, elle l'avait dit, c'est un film, il y a un avant et un après il a vraiment posé une base

  • Speaker #2

    La fameuse caméra attachée au comédien Comme s'il avait une webcam Ouh la webcam, vraiment une phrase de vieux Oulalalala

  • Speaker #1

    Sur MSN les whiz

  • Speaker #2

    En fait ils montrent le plan où la caméra Est attachée au comédien pour être vraiment au plus proche De ce qu'il ressent,

  • Speaker #1

    ça c'est clairement Requiem for a Dream Qui a établi ça et il a été copié Par la suite par l'utilisateur C'est apparemment pas le premier à utiliser cette technique de la caméra Vraiment sur le personnage mais Ça se faisait pas énormément et depuis que ça a été fait Les films qui ont suivi tu observes que l'effet est beaucoup plus c'est utilisé quoi donc il a vraiment...

  • Speaker #0

    Et la construction des personnages est très bonne aussi, enfin ils tombent dans l'abîme enfin c'est horrible c'est vraiment un film nihiliste où tu te dis il n'y a aucun espoir et ils essaient de s'en sortir et tu les vois et puis enfin tu vois ça t'es déprimé quoi enfin tu te dis il n'y a pas d'espoir quoi noir c'est noir quoi

  • Speaker #2

    C'est un film déprimant on peut le dire en n'ayant pas peur des mots

  • Speaker #1

    Ouais mais ça m'a... c'est vrai mais ça m'a moins... enfin voilà j'étais moins choqué de le revoir hier du coup pour préparer j'ai passé en fait plutôt à un bon moment même si évidemment la deuxième partie du film le Death 100 c'est une catastrophe mais enfin c'est une catastrophe à subir émotionnellement mais j'en avais tellement un trauma que enfin voilà le film est sublime vraiment Je te le dis maintenant.

  • Speaker #2

    On peut plus apprécier l'expérience cinématographique qu'est le film, plus que ce qu'on a vécu à 16 ans en le voyant, où on a juste vu des gens qui plongent en la drogue et qui badent.

  • Speaker #1

    Et alors un autre élément, et c'est marrant parce qu'il y a un autre critique cinéma que je suis qui a dit la même chose, et c'est très vrai, à l'époque, je me souviens de pas m'être trop intéressé au personnage de la maman, et à son édition à elle, comme si on était trop jeunes pour que ça nous touche directement, quelque part on se doutait même pas forcément que ça pouvait être aussi vu comme une drogue, surtout parce que c'est typique américain aussi, on a un petit peu moins...

  • Speaker #2

    La maman elle prend des amphétamines Des pilules pour faire maigrir

  • Speaker #1

    C'est des amphétamines C'est un médecin véreux Qui est un dealer de drogue C'est juste qu'il a une blouse blanche Mais c'est vrai qu'aux Etats-Unis La loi est beaucoup moins restrictive sur ces produits-là En Europe c'est un peu différent Même si on peut avoir ce problème-là en Europe aussi Mais du coup ça ne m'avait pas marqué C'était une époque où on écoutait Jared Leto en musique aussi Donc j'avais envie de suivre ce personnage-là Jennifer Coney, etc. Et aujourd'hui à l'âge que j'ai, un peu plus âgé C'est cette histoire-là qui m'a le plus marquée et notamment la performance de cette actrice, d'ailleurs elle a été nominée aux Oscars je ne le savais pas elle a perdu contre Julia Roberts cette année-là pour un film qu'on a un peu oublié, je n'ai plus le titre Erin Brockovich ? je crois que c'était ça il y a notamment une scène au milieu où elle parle à son fils et elle explique son ressenti j'étais scotché, scié et en fait c'est une actrice des années 60 qui était une méga star d'Hollywood vraiment incroyable cette performance et c'est cet arc-là que j'ai découvert, apprécié cette fois-ci

  • Speaker #0

    Son arc est assez tragique, ça parle aussi de toute sa solitude et qu'elle va se droguer juste pour hypothétiquement passer à la télévision. Ça montre toute cette tristesse et ça renvoie un peu à des addictions qui sont légales aussi. L'addiction à la télévision, à la nourriture, ça parle de plein d'autres addictions que pas forcément les chocolats. Il y a aussi une scène avec les chocolats.

  • Speaker #2

    Exactement. Plus qu'un film sur la drogue, c'est vraiment une réflexion sur toutes les dépendances qu'on peut avoir dans la société actuelle. Et là effectivement, il y a le côté drogue, télévision. amour, argent, image de soi, c'est vrai que ça brasse les dépendances au sens très large.

  • Speaker #1

    Oui, il y a plusieurs scènes de miroirs, plusieurs personnages, Tyrone à un moment donné joue avec un miroir, on ne comprend pas tout à fait, mais en fait c'est un miroir, il dit c'est mes nouveaux miroirs, il joue, il préfère même s'occuper, se regarder plutôt que de s'occuper de sa petite amie à ce moment-là, en tout cas pendant une période, et elle aussi, Jennifer Connelly, se regarde à un moment dans un miroir très très longtemps, et finalement la télé sait être un miroir aussi, il y a ce côté aussi, solitude face à un miroir vide, il y a plein de choses il y a des petits détails aussi

  • Speaker #2

    Tyrone c'est encore celui qui s'en sort le mieux je trouve le moins pire c'est vrai que c'est marrant que tu aies dit que l'histoire de la mère t'était passée un peu à côté à l'époque ce qui est normal parce qu'on était plus jeunes et moi je me souviens que justement la fin ce qui lui arrive à elle quand elle finit complètement barge shootée au médoc dans son salon avec ce frigo et qu'elle finit par complètement triper et avoir des hallucinations et à se retrouver à moitié à la télévision et à moitié je me souviens que j'étais littéralement choqué et traumatisé par cette scène. C'était un truc vraiment hyper intense pour moi.

  • Speaker #0

    Et la scène quand les amis viennent la chercher à l'hôpital aussi. Et en fait c'est très bien filmé parce qu'ils filment la réaction de ces deux amis en fait. Et puis tu la vois complètement amégrie, malade. Et vraiment il y a cette tension de filmer les réactions en fait, qui est vraiment bien fait.

  • Speaker #1

    Et en fait en réalité, des Quatre Destins, c'est probablement elle qui finit le plus mal. C'est-à-dire qu'elle finit en hôpital psy quasiment, elle a plus de cerveau. Le truc est grillé, elle a été grillée par les médicaments et par... le traitement ECT, donc Electroshock Therapy, parce qu'à la limite, l'autre perd son bras, ils sont tous mal.

  • Speaker #2

    J'arrête d'être tôt, il s'en sort quand même pas. Oui,

  • Speaker #1

    il a un bras en moins. Il a un bras en moins, mais en réalité, bras en moins, mais s'il arrive à sevrer et à passer à autre chose, ça ira. L'autre, elle ne reviendra jamais, c'est fini. Son cerveau est légume à la fin du film. C'est ça aussi qui est particulièrement choquant, c'est quelque part peut-être la drogue qui avait l'air la plus douce, comme tu disais, semi-légale, les prescriptions, un docteur, si c'est un docteur. à un moment elle dit mais c'est un docteur et qu'est-ce que toi tu sais mieux qu'un docteur ? En fait, c'est elle qui finit la plus violente. Je trouve que c'est le dessin le plus tragique de tous, même s'ils sont tous tragiques.

  • Speaker #0

    Un plan qui fonctionne bien aussi, c'est le dernier plan sur Jennifer Connelly où on monte et elle se prostitue pour avoir de la drogue. Et puis tu vois qu'il y a tous ces dessins de mode déchirés par terre et elle s'enlace comme un doudou avec cette drogue.

  • Speaker #2

    Elle est sur son fauteuil en train de...

  • Speaker #0

    Et tu vois qu'en fait, elle a laissé tomber... Enfin, Requiem for a Dream, elle a laissé tomber ses rêves de travailler dans la mode et tout ça.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'elle aussi, elle finit par effectivement se prostituer plusieurs fois pour avoir de la... De l'argent pour acheter de la drogue ? Non, non, effectivement, tous les destins des personnages sont absolument tragiques. Et je ne crois pas pourquoi j'ai osé regarder ça à 16 ans. Qui m'a montré ça ? Mais du coup, ça vaccine contre la drogue et contre plein de choses horribles.

  • Speaker #0

    C'est une bonne prévention.

  • Speaker #1

    Avis à tous les profs qui hésitent à montrer ça à leurs élèves en 4e ou en 5e. Peut-être attendez l'arrêtos, c'est peut-être mieux pour placer ça. Mais tu parlais de la Nersenne, du plan qui remonte. En fait, il y a exactement le même plan des 4 personnages en position fétale à la fin. D'ailleurs ça se voit mieux quand tu regardes des vidéos d'analyse précises image par image, mais tu vois vraiment les quatre personnages ont le même plan, où ils sont dans leur lit et à un moment donné ils se tournent sur le côté, ils terminent dans une position fétale.

  • Speaker #2

    On voit ce à quoi ils ont renoncé, où Tyrone revoit son enfance, on voit ce qu'ils ont perdu dans le...

  • Speaker #1

    C'est super et c'est vrai que voilà, je ne sais pas s'il y a encore beaucoup de choses à dire sur ce film, mais vraiment si vous ne l'avez pas vu, auditeurs, auditrices,

  • Speaker #2

    foncez sur ce film. On vient de spoiler absolument toute la fin, mais du coup...

  • Speaker #1

    Non, non, c'est vrai, après, quand on fait des films d'analyse qui ont 25 ans, on part du principe que les gens l'ont vu, mais... Bien sûr,

  • Speaker #0

    il y a la prescription.

  • Speaker #1

    Et puis en vrai, pour le coup, le film, ce n'est pas tant l'histoire qui va se passer, autant que comment ça se passe. en réalité dès le début c'est annoncé mais bref mais surtout

  • Speaker #2

    C'est une expérience sensorielle à voir.

  • Speaker #1

    C'est bouleversant, mais c'est vrai que c'est quand on voit Requiem for Doom qu'on se dit Aronofsky, il faudrait qu'il reprenne des vitamines, et pas de la kétamine, parce que c'est vrai qu'avec le film d'Austin Butler...

  • Speaker #2

    Qu'il n'était pas mauvais.

  • Speaker #1

    Qu'il n'est pas un mauvais film, mais comme on met la barre très haut, Aronofsky, quand je sais qu'il y a un film qui sort de lui, tu... Tu te prépares, tu sais déjà.

  • Speaker #2

    Alors qu'il a fait des trucs vraiment mauvais aussi en chemin.

  • Speaker #0

    Depuis, il n'a pas fait mieux, c'était un peu son chef-d'oeuvre. Black Swan est très bon aussi.

  • Speaker #1

    Black Swan est très très bien.

  • Speaker #0

    Et depuis, on attend beaucoup.

  • Speaker #1

    Après moi, j'ai eu le temps d'un petit peu glisser The Wrestler, si vous voyez, avec Mikey.

  • Speaker #2

    Je l'ai vu à l'époque, j'avais adoré.

  • Speaker #1

    C'est vraiment très bien. Mais j'ai du mal à toujours mettre trop haut une note pour un film comme ça, quand il y a un acteur principal, mais c'est un peu comme Austin Butler en fait. En fait, il y a un casting principal qui est tellement... magnétique qui est tellement habité dans le rôle que tu te demandes un petit peu c'est ce que le film est-ce que tout ce qui a autour est aussi aussi bien alors que tu en fait c'est c'est Mickey Rourke quoi clairement c'est lui et donc voilà ça diminue un tout petit peu la qualité de film mais par contre ça arrête enfin The Wrestler si vous l'avez pas vu c'est

  • Speaker #0

    pas du film,

  • Speaker #1

    il surprime facilement.

  • Speaker #0

    C'est un peu méta donc c'est aussi Mickey Rourke dans le rôle principal c'est un peu lié que c'est un acteur has been, enfin qui joue un...

  • Speaker #1

    c'est juste parfait Bon bah très très bien, écoutez nous on arrive à la fin de cet épisode Mais mais mais mais pas avant de vous parler très rapidement de nos coups de coeur de la semaine Oh yeah, so good. Oh, you are my one and only. Oh, Nana. How many times have I told you to stop, Nana ? Having trouble running ? Still gotta finish here. Oh yeah. Hey, Paul. Honey. What's up, girl ? How's Nana ? Nana ? Who cares about Nana ? Your pinky dinky is out.

  • Speaker #0

    Ok, bah moi, mon petit coup de cœur, c'est un film d'animation qui s'appelle Fixed. en anglais ça s'appelle non fixe en anglais mais en français c'est Quick et en fait c'est un dessin animé sur des chiens en fait c'est un dessin animé pour adultes et c'est sur des chiens enfin l'histoire vite fait c'est un chien qui s'appelle Bud je pense et il se rend compte que ses maîtres vont le castrer et il fugue pour pas être castré avec tous les autres chiens de sa bande et je sais pas enfin c'est pas un film incroyable mais ça m'a marqué et j'ai bien aimé et c'est assez drôle c'est vraiment un film pour adultes donc il y a des scènes assez explicites où tu vois des coucougnettes de chiens et tout ça mais J'ai trouvé ça intéressant en fait, et comme moi j'aime beaucoup les dessins animés, je trouve ça chouette de faire des dessins animés pour adultes et aussi occidentaux, parce que les dessins animés occidentaux pour adultes, il n'y en a pas beaucoup je trouve. Et je me suis rendu compte qu'en fait le réalisateur de ça, il s'appelle Jenny Tartakovsky, et en fait c'est celui qui a fait Dexter, et donc je me disais le laboratoire de Dexter sur Cartoon Network, et là j'ai reconnu un peu sa patte, c'est lui qui faisait Samurai Jack, enfin ça a un peu bercé mon enfance, et c'est marrant de le voir dans un truc vraiment pour adultes maintenant.

  • Speaker #2

    Oui, alors moi, la série dont je vais vous parler, que je viens de voir et que j'ai adoré, ça s'appelle Dying for Sex. C'est une mini-série en 8 épisodes, c'est sur Disney+. Ça a été créé par Elisabeth Meriwether et Kim Rosenstock. Au casting, on retrouve Michelle Williams et Jenny Slate. On suit l'histoire d'une femme de 40 ans qui est diagnostiquée avec un cancer en phase terminale. Et face à cette nouvelle, elle décide de quitter son mari et d'aller explorer complètement sa sexualité parce qu'en fait, à 40 ans, elle se rend compte qu'elle n'a jamais eu d'orgasme avec son mari. Et alors elle est épaulée par sa meilleure amie, Nikki, qui est donc aussi le personnage un peu humoristique, qui est très attachante. Pourquoi c'est bien ? Parce qu'en fait c'est une histoire vraie, c'est tiré d'une histoire vraie du personnage qui s'appelle Molly. Et c'est chouette de voir un personnage comme ça qui refuse de se laisser un peu définir par la maladie. Et la série arrive à faire très bien l'équilibre entre humour et drame. Donc moi à la base je me suis dit, oula c'est quoi cette série où on voit quelqu'un qui a 40 ans qui va mourir d'un cancer ? Et bien en fait non. Il y a un côté feel good, même si comme moi vous êtes hypochondriaque, en fait ça passe. La performance de Michelle Williams est super et de Jenny Slate aussi, elles sont toutes les deux incroyables. Il y a une belle variété de personnages hyper attachants, c'est vraiment une série bienveillante. Il y a certaines scènes coquines qui sont très bien, assez drôle. Et en fait, la série est une sorte de célébration de la vie face à la mort. Donc voilà, Dying for Sex, mini-série en 8 épisodes. Si vous voulez la voir, c'est sur Disney+, en ce moment.

  • Speaker #1

    Testament de Madame Nawal Marwan.

  • Speaker #0

    L'ouverture du testament devant ses deux enfants,

  • Speaker #1

    Simon Marwan et Jeanne Marwan.

  • Speaker #0

    Tu viens d'apprendre que A,

  • Speaker #2

    ton père est vivant,

  • Speaker #0

    et que B,

  • Speaker #2

    tu as un autre frère. Tu dois savoir, sinon ton esprit ne sera jamais en paix.

  • Speaker #1

    Et quant à moi, je vais vous parler d'un film de Denis Villeneuve qui s'appelle Incendie, qui est sorti en 2011, alors probablement que beaucoup d'entre vous l'ont vu. Moi j'étais passé à côté, mais c'était extrêmement haut dans ma to-do list. Beaucoup de gens me disaient, voilà, c'est un film absolument coup de poing, il faut voir ce film de Denis Villeneuve. Donc pour le petit pitch, les jumeaux Simon et Jeanne apprennent pour la première fois qu'ils ont un frère et que leur... père qu'il croyait mort et toujours en vie. Le film va commencer avec l'ouverture d'un testament à la suite de la mort de Nawal jouée par Loubna Azabal notre actrice belge une des meilleures actrices belges qu'on a en activité aujourd'hui et suite à cette ouverture de testament la maman décédée va confier à ses deux enfants le soin de remonter un petit peu le fil de la destinée de cette famille et notamment cette vie absolument incroyable menée par Nawal et Et pour ne rien vous révéler du film, parce que c'est un film absolument choquant, bouleversant, merveilleux, c'est l'un des plot twists les plus choquants, inoubliables du cinéma moderne, vraiment. Quand on commence à comprendre ce dont on parle, on n'y croit pas. Et puis quand le film continue d'appuyer et de vous révéler les choses, vous êtes complètement choqués et vous ne pouvez pas rester indifférent à ce film qui est d'une puissance et d'une beauté assez bouleversante. Donc je vous recommande de voir Incendie et c'est disponible sur Suneur. Bon, mais merci à toutes et à tous de nous avoir écoutés pour cet épisode. On espère que ça vous a plu. En tout cas, si ça vous a plu, n'hésitez pas à nommer de 5 étoiles sur toutes les plateformes là où vous nous écoutez, à vous abonner à Ce n'est que du cinéma, à nous envoyer un max de force. Les algorithmes régissent nos vies. Nous avons besoin de votre force et nous avons besoin de votre énergie pour pouvoir continuer à faire ce magnifique podcast. Et puis, nous, on se retrouve très très bientôt pour un autre épisode. A ciao, ciao les amis !

  • Speaker #2

    Salut à tous,

  • Speaker #1

    à bientôt !

  • Speaker #2

    I love you, hey !

Chapters

  • Eden

    03:00

  • Pris au Piège

    16:10

  • Requiem for a Dream

    29:49

  • Fixed

    44:27

  • Dying for Sex

    45:55

  • Incendies

    47:44

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Description

Cette semaine on vous parlera de EDEN le nouveau film de Ron Howard, ainsi que de CAUGHT STEALING (VF: PRIS AU PIEGE), nouveau film de Darren Aronovsky. Et comme la sortie d’un film de Aronovsky, c’est toujours un évènement, on a décidé pour la pépite du passé, de revoir REQUIEM FOR A DREAM, sorti il y a 25 et dont la portée résonne encore aujourd’hui. Et le tout sans oublier nos coups de cœur de la semaine ! Bonne écoute !


Avec Jessica Matthys, Gabriel Oubihi & Martin Maréchal


Programme:

(2:45) : Eden

(19:38) : Caught Stealing

(36:01) : Requiem for a Dream (2000)

(51:12) : Fixed (Netflix)

(52:26) : Dying for Sex (Disney+)

(54:21) : Incendies (SOONER)


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et Messieurs, Vous êtes la définition de la survie des plus bonnes. Ceux qui rêvent !

  • Speaker #1

    Hello, salut à tous les deux !

  • Speaker #2

    Salut, ça va très bien, je suis très content d'être encore là, donc j'ai réussi l'examen d'embauche.

  • Speaker #0

    Ouais, du mois d'août, tout à fait ! Pour ceux qui n'ont pas écouté l'épisode « What happens ? »

  • Speaker #1

    Oui, et moi je suis contente de vous retrouver après ce petit break estival, où j'ai passé autant de temps en France que dans des salles de cinéma. Et d'ailleurs, je ne sais pas si vous l'avez vu, vu qu'on va parler d'un film qui se passe un peu dans les années 90. Bon, les gens qui nous écoutent ne le voient pas, mais je me suis habillée un peu 90's. Qu'est-ce que vous en pensez ?

  • Speaker #0

    C'était fait exprès, c'est constance !

  • Speaker #1

    Bref, je suis super contente de vous retrouver !

  • Speaker #0

    A fond avec une super line-up pour ce tout premier épisode, c'est vrai qu'il faut le dire, premier épisode de la saison 4 du coup de Ce n'est que du cinéma, quatrième saison. En plus c'est marrant parce que Jess, elle était là au tout premier épisode, donc il y a trois ans, c'était en octobre 2022, souviendez-vous ?

  • Speaker #1

    Tout ça ne nous rajeunit pas, mais oui c'est vrai, c'est déjà la quatrième saison, et c'est cool !

  • Speaker #0

    On avait commencé avec Black Adam, souviens-toi, un énorme film de patrimoine qu'il faut absolument protéger.

  • Speaker #1

    Et j'admire franchement la longévité de ce podcast, franchement, grâce à toi Martin.

  • Speaker #0

    Grâce à toute l'équipe autour, grâce à des gens comme Gabriel qui viennent mettre du sang en oeuf de temps en temps dans ce micro. Bon alors les petits amis, avant de vous présenter le programme de la semaine, j'en profite un an toujours pour vous rappeler que si vous ne voulez rien rater de nos aventures, il faut foncer vous abonner à notre Instagram et TikTok, ce n'est que du cinéma. C'est là-bas qu'on vous ouvre les coulisses du podcast et qu'on organise par exemple des sondages cinéma ou même des concours pour vous faire gagner des... places de cinéma, oui, oui, oui, oui. Mais surtout, c'est l'endroit idéal pour discuter ensemble de vos films et séries préférées et même, pourquoi pas, nous recommander des films dont vous aimeriez qu'on parle dans ce podcast. Alors, cette semaine, nous, on vous parlera de Eden, le nouveau film de Ron Howard, avec au casting, 5 étoiles, on peut le dire, Jude Law, qui est torse nu la majorité du temps, Anna de Armas, Sidney Sweeney, Vanessa Kirby et même Daniel Brühl. Et puis, ensuite, on vous parlera du nouveau film de Darren Aronofsky, pris au piège, Code Stealing, en anglais. Mais pour une fois, je trouve que le titre français va être plus facile à dire. Oui,

  • Speaker #1

    on n'était pas obligés de le dire.

  • Speaker #0

    Donc, pris au piège avec Austin Butler dans le rôle principal. Et puis, comme on peut quand même le dire, une sortie d'un film d'Aronofsky, c'est quand même toujours un petit peu un événement. On a décidé, pour la pépite du passé, de revoir Requiem for a Dream, qui était sorti il y a pile 25 ans et dont la portée résonne encore aujourd'hui. Il faut se dire qu'à l'époque, ça avait créé vraiment un petit choc émotionnel et visuel pour tout le monde. Et puis ça alertait de façon ultra frontale sur les dangers de la drogue. Donc on y reviendra dans notre pépite du passé. Et le tout sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Est-ce que vous êtes prêts ?

  • Speaker #1

    Oh oui, totalement prêts.

  • Speaker #0

    Zé Bardi. Tout le monde parle de ces brillants hommes qui ont tâché la nature pour construire un royaume. Les newspapers, vous savez, justice. Alors Eden, pour le petit pitch à l'eau ciné, un groupe d'individus tourne le dos à la société actuelle, enfin actuelle, 1930, animé d'un profond désir de changement, ils laissent se... tout derrière eux et mise leur avenir sur le plus improbable des endroits, la rue de paysage des Galapagos. Je vous lis le pitch du coup, donc film de Ron Howard, avec donc Jude Law, Anna Vermas, Vanessa Kirby, on a dit toute la clique. Film qui a coûté 35 millions, qui n'est pas sorti depuis très longtemps, alors on enregistre le podcast, mais qui a l'air quand même d'être un crash commercial absolument démentiel, ce qui est étonnant peut-être avec cette brochette d'acteurs. Qu'est-ce qu'on a pensé ? On fait un petit tour de table très rapidement. Toi, Jess, qu'est-ce que t'as pensé rapidement ?

  • Speaker #1

    Dans l'absolu, j'ai plutôt apprécié ce film. Je trouvais ça assez surprenant positivement de la part de Ron Howard. Autant de s'intéresser à cette histoire, de nous la proposer de cette manière-là. Alors tout ne va pas dans le film, tout n'est pas parfait, mais je trouve que c'est une proposition intéressante de la part de Ron Howard et le casting aussi est très bien.

  • Speaker #0

    Et toi Gabriel ?

  • Speaker #2

    Moi ça ne m'a pas trop transcendé quoi. Je ne sais pas qui a fait la sélection des films pour cet épisode, il y aura de mes nouvelles.

  • Speaker #1

    C'est qui ces nouvelles élèves qui trachent comme ça ?

  • Speaker #0

    Le frère français Zest, deuxième épisode, ça critique le boss déjà.

  • Speaker #1

    Non mais c'est bien, on va pouvoir parler.

  • Speaker #2

    Non mais c'est pas mal, c'est pas un mauvais film, mais ça reste très classique, mais voilà, je dirai après ce que j'en pense.

  • Speaker #0

    Mais oui, moi je me souviens quand je l'avais vu en vision presse, il y a un des journées, je ne sais plus son nom, qu'il y avait une punchline incroyable en disant « c'était pas mal cette saison de Koh Lanta » . et j'ai trouvé qu'il y avait un petit peu de ça et en tout cas moi j'ai peut-être être le plus aimé autour de la table, mais en fait moi j'ai été dépaysé pendant deux heures, j'avais l'impression d'avoir décollé complètement, d'être complètement dans ces galapagos, j'étais à fond dedans. Dès le début, il y a un carton de texte qui te dit, ils n'ont pas tous survécu, donc tu sens que ça va partir en vrille, et donc t'attends un peu ce moment où ça va partir en vrille, ça part effectivement en vrille à un moment donné, et puis à la fin aussi, donc un panneau de texte qui te dit qu'en fait c'est basé sur une histoire vraie, qu'il y a des journaux de bord écrits par les uns et les autres, dont certains éléments sont complètement... divergent, certains disent que c'est blanc, l'autre dit que c'est noir. Donc en fait, il y a encore un énorme mystère autour de cette île, de comment elle s'appelait ? Floralia ? Dans les Galapagos. Floriana, dans les Galapagos. Et donc c'était assez, moi ça m'a pris à fond. Mais du coup, peut-être toi Jess, donc moyen moyen, un petit 6,5 dont tu as l'habitude sur 10.

  • Speaker #1

    Je ne sais même pas combien je l'ai coté d'ailleurs Eden, peut-être pas encore officiellement. Non, dans l'absolu, j'ai passé un bon moment au cinéma, même si l'histoire n'est pas forcément au fil goût, on ne va pas se mentir. Effectivement, comme toi, je ne savais pas que c'était une histoire vraie. Donc je l'ai découvert en allant voir le film, enfin je l'ai découvert en voyant le film, que c'était inspiré d'une histoire vraie, dont il reste encore des mystères aujourd'hui. Ce que j'ai apprécié, c'est que c'est assez immersif. On est vraiment en fait, c'est une sorte de thriller et en même temps une sorte de huis clos. On est vraiment plongé sur cette île déserte avec ces personnages. Difficile à apprécier quand même certains, voire la majorité. C'est aussi peut-être un défaut du film, c'est que tous les personnages ne sont pas faciles à apprécier. Mais voilà, on est avec eux pendant deux heures du film sur l'île et l'histoire progresse petit à petit. On voit que les choses ne se passent pas très bien. Effectivement, ces huit individus arrivent sur l'île pour fuir, tu l'as dit, le fascisme montant en Europe et essayer de vivre une sorte d'idéal de vie. Et ils ont tous un peu des profils différents. Il y a la famille un petit peu d'un côté, la famille traditionnelle qui vient de l'île des enfants. Il y a effectivement Jude Law et sa femme qui sont là depuis le début. Et puis il y a Anna de Vermaes qui incarne cette baronne qui vient juste faire de la thune et créer un hôtel. Et effectivement, le rêve a viré un peu au cauchemar. Donc ça m'a plu l'histoire. C'était vraiment intéressant tout ce que ça dit, en tout cas de nous, êtres humains, et notre incapacité un peu de vivre en communauté. Et donc c'est intéressant, je trouve que Ron Howard soit intéressé à cette histoire et la façon dont il a retransmis à l'écran. Je trouve que ça marche dans l'ensemble plutôt bien.

  • Speaker #0

    Bon, alors je me tourne vers celui qui a le moins aimé autour de la table, Gabriel.

  • Speaker #2

    Ben oui moi j'ai vu aussi à la fin que ça s'est vraiment produit et donc j'ai vu des images, parce que ça a été documenté, donc j'ai vu des images des vrais personnages dans les années 30 et ils n'ont pas du tout la même tête.

  • Speaker #1

    On les voit à la fin du film.

  • Speaker #2

    Et tu vois aussi que dans les années 30 il n'y avait pas les mêmes progrès en orthodontie et tout ça, au niveau des dents c'est pas pareil.

  • Speaker #0

    Il y avait une certaine moustache qui était très à la mode dans les années 30, ça a très mal vieilli cette moustache.

  • Speaker #2

    Et ça qui est un petit problème du film aussi je trouve, c'est que c'est un peu trop glamour pour moi, je ne suis pas trop rentré dedans parce que c'était trop propret. Pour un film de survie, parce que quand t'as Jude Law, qui est super bien taillé, bon il a 50 ans placé, il est plutôt jeune mais...

  • Speaker #0

    Bon il a pas de dents,

  • Speaker #2

    ceci dit.

  • Speaker #1

    Il a pas de dents,

  • Speaker #0

    ouais. Il a des fausses dents, et il fait ça assez bien d'ailleurs.

  • Speaker #2

    Et je plains sa partenaire de jeu parce que quand t'as pas de dents, t'as une très mauvaise haleine.

  • Speaker #0

    Tu penses vraiment à des choses. Ouais,

  • Speaker #2

    des détails techniques.

  • Speaker #0

    Mais je te rejoins totalement sur le fait que le casting, c'est absolument des mannequins et des gravures, donc il y a un côté genre...

  • Speaker #1

    Le côté casting glamour nous sort peut-être un petit peu l'histoire.

  • Speaker #0

    C'est un peu les anges de la télé-réalité ou Galapagos.

  • Speaker #2

    Oui, t'as l'impression que c'est une pub pour un parfum Hermès ou quoi. Et même aussi... Ah,

  • Speaker #1

    c'est pas à ce point-là, mais...

  • Speaker #2

    Et je trouve les costumes, c'est très artificiel. C'est vraiment classique d'un film hollywoodien, je trouve. Tu sens qu'il y a eu des efforts sur les décors, les costumes. Enfin voilà, les acteurs aussi sont trop propres. Et ils vivent en survie. Ils n'ont même pas une petite tâche sur leurs costumes. Les actrices aussi ont des robes super jolies et tout ça et même il y a des métiers au cinéma qui existent vraiment pour salir les vêtements et que ce soit crédible et là ça m'a un peu sorti du film quoi, t'as un peu l'impression qu'ils sont à Ibiza je sais pas sur une fête sur la plage comme ça donc...

  • Speaker #0

    Et au niveau acting toi tu y croyais pas trop non plus ?

  • Speaker #2

    Non l'acting...

  • Speaker #0

    J'entends beaucoup de critiques sur Ana de Armas qui a une espèce d'accent en roue libre totale qui tient pas forcément toujours sa personnalité qui est hyper exubérante

  • Speaker #2

    Moi j'ai bien aimé. Yann Adyarna c'est assez convaincante je trouve. Elle joue un bon rôle de manipulatrice. Moi j'ai bien aimé. L'acting c'est des très bons acteurs. Il y a aussi l'acteur allemand, je ne sais plus son nom, qu'on a vu dans des Marvel. Et c'était chouette de le voir dans un rôle autre que nazi parce que c'est un peu la malédiction des acteurs allemands.

  • Speaker #1

    Il était dans Gloss Bastards aussi. Il est dans Goodbye Lenin il me semble, Daniel Brühl.

  • Speaker #2

    Toujours le mauvais rôle. Dès qu'ils percent un peu à l'étranger, ils sont toujours obligés de faire un rôle de nazi. mais bon voilà mais moi ça va pas forcément,

  • Speaker #1

    comme toi j'ai pas eu cette impression qu'on était dans un truc si glamour par le casting mais par contre la mise en scène et le côté immersif dans l'île, moi je trouvais que ça marchait plutôt bien ça devient un peu anxiogène à la fin j'étais limite comme les personnages j'étais à fond dedans et je me sentais mal sur cette île déserte, donc ça je trouve que c'est bien retransmis à l'écran et dans l'histoire après effectivement il y a un petit peu le côté, on est entre un thriller un huis clos et le ton est un peu inégal aussi et le rythme est un peu inégal Par moments, je me disais, tiens, où est-ce que le film veut nous amener ? Est-ce que c'est un trilogue ? Je trouve qu'il y a des moments où je perdais un peu pied. Je trouve que c'est un mélange un peu de genre, mais en même temps, c'est une histoire vraie, donc peut-être qu'il a été bloqué aussi un petit peu par ça. Je dirais que ce mélange entre trilogue psychologique, noir, mais en même temps, il y a eu des trucs qui m'ont un peu perturbée en termes de rythme et de choix de certaines choses. Mais par contre, Anna de Armas, pour en revenir à elle, moi, je la trouve vraiment super dans ce rôle de... Certains parlent de surjeu, mais moi je trouve qu'elle était vraiment super bien dans ce rôle de baronne un peu flamboyante, manipulatrice et un peu dingue, elle était vraiment bien.

  • Speaker #0

    Et en plus le surjeu finalement fonctionne parce qu'on se rend compte assez rapidement qu'en fait elle s'est créée son personnage. En fait à la base elle travaillait dans des cabarets à Paris ou je ne sais plus tout quoi, elle vient pas du tout de noblesse ni rien, elle s'est complètement inventée, elle est quand même mythomane dans son esprit. Et donc elle s'invente des choses et donc elle joue... comme si elle était sur scène en permanence, donc en fait elle est avec ses deux petits mignons en plus, tu vois, il y a ce côté, et donc en fait ça marche qu'elle surjoue comme ça. Oui, c'est assez convaincant. Après, c'est vrai que vraiment au niveau de l'accent, il y a des moments où elle ne le tient pas, ça me faisait quand même un peu saigner les oreilles, bon si vous le voyez évidemment en VO, je trouve qu'elle tient moyennement l'accent, maintenant c'est peut-être aussi elle qui se lève d'un autre pied un matin, et elle prend un autre rôle, donc c'est un peu ça, donc en fait ça marche. mais c'est vrai qu'elle tape un petit peu sur le système vraiment du film, c'était peut-être le moment où voilà, et puis c'est vrai qu'elle est Tellement imbuvable que t'as toi-même envie de la smasher contre un mur. Elle est insupportable et tu te rends compte qu'elle ruine tout. Et historiquement, c'est comme ça. Là par contre, les deux journaux sont des deux familles, du coup, sont d'accord sur ça, que c'est quand la baronesse arrive. Parce que t'as d'abord, pour redonner un petit peu de contexte, 1929, c'est là qu'arrivent les personnages de Jude Law et de Vanessa Kirby. Seulement trois ans plus tard arrive la famille allemande. Donc eux, ils arrivent, ils sont déjà installés depuis trois ans, etc. D'abord, ils se voient un peu d'un mauvais oeil, ils se reniflent un petit peu. mais globalement ils arrivent à cohabiter et pendant euh Un petit moment, ils vont cohabiter, c'est au moment où la baronnaise débarque avec son espèce de désir de posséder l'île, de réclamer.

  • Speaker #1

    Elle arrive avec ses deux amants plus jeunes qu'elle.

  • Speaker #0

    Elle veut construire un hôtel de luxe, c'est vraiment ce truc, je possède le truc. Elle va commencer à privatiser des parties de la plage, s'octroyer des ressources, etc. Et là, c'est là que ça part en vrille. Ça par contre, l'histoire, tous les écrits disent que c'est la même chose. Ce qui est le gros mystère, c'est quand elle a...

  • Speaker #1

    Comment ça s'est terminé finalement.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est terminé. Et les écrits sont opposés sur certaines destinées de personnages.

  • Speaker #2

    L'histoire est bien ficelée je trouve Les conflits entre les personnages fonctionnent assez bien. Vas-y, Félix, je te laisse un mot. C'est au niveau de la réalisation. Moi, ça m'a un peu dérangé aussi qu'il y a beaucoup de cuts au début. Pour mettre un bête plan où ils sont dans le potager, je ne sais pas, à faire des courgettes, il y a 5-6 cuts, ça va super vite. Et à un moment, j'ai essayé de compter en une minute combien il y avait de cuts. Bon, je n'ai pas réussi, mais à un moment, tu peux laisser un peu respirer ton film aussi. Surtout comme c'est un truc de survie, laisse un peu la caméra. posé, ça crée du réalisme et tout ce cut crée aussi une artificialité je trouve et la musique est un peu tu sens qu'on te tient par la main et qu'on te dit voilà maintenant c'est triste c'est pas très subtil t'as raison sur ça,

  • Speaker #0

    maintenant que j'y repense j'arrive même pas à me visualiser géographiquement comment fonctionne la maison principale par exemple, alors qu'ils l'ont reconstituée donc c'est parce qu'ils ont beaucoup trop cuté genre le potager, il est tellement cuté par des petits angles que je sais même pas quelle taille il fait à un moment donné il y a un sanglier qui s'aventure dedans, je sais même pas la taille taille, les barrières, les trucs c'est chaque fois des tout petits plans très close-up, j'y avais pas pensé mais c'est très juste, alors que quand tu fais de la reconstitution t'as déjà fait le plus dur, c'est-à-dire de reconstruire tout le truc, laisse un peu porter ta caméra On dirait qu'ils voulaient cacher des choses en fait Ils avaient un peu honte du décor

  • Speaker #1

    Mais ils l'ont fait quand même avec un budget un peu non plus, enfin un budget entre guillemets limité ils ont fait des décors sur place donc je sais qu'ils ont pas non plus pu faire tout ce qu'ils voulaient alors que c'est quand même Renaud Ward, on pourrait imaginer quand même Renaud Ward, c'est Apollo 13, c'est un homme d'exception.

  • Speaker #2

    Le Grinch.

  • Speaker #1

    Le Grinch, effectivement.

  • Speaker #0

    Excellente référence,

  • Speaker #1

    le Grinch. Moi, je trouve ça intéressant, finalement, avec ce film, alors que pour Ron Howard, qui est quand même réalisateur américain, qui nous propose des films américains, de nous proposer cette histoire qui nous montre finalement toutes les névroses de l'être humain, même quand il essaie de repartir à zéro sur une île déserte.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez une petite scène préférée ? Parce que moi, j'en ai quand même une qui m'a particulièrement choqué et marqué.

  • Speaker #2

    Oui mais moi ça serait du spoil en fait, c'est comment ça finit. Moi j'ai des séquences qui m'ont plu, les séquences un peu National Geographic où on voit des iguanes. Ça c'était assez joli. C'était bien pour les iguanes. Ça c'était pas mal. Après il y a des choses qui fonctionnent moins bien. C'est quand ils veulent mettre des styles, qu'à un moment il y a un fruit qui se décompose très vite comme ça. Et ça arrive un peu gratuitement.

  • Speaker #1

    Oui ça c'est vrai, il essaye de faire un truc un peu stylisé.

  • Speaker #2

    Stylisé, qui fonctionne dans Requiem for a Dream, on en parlera. Mais là c'est un peu stylisé, c'est un peu gratuit. Et à un moment aussi il y a une caméra des années 30. qui filme sur la plage et d'un coup on passe sur la vision de la caméra et c'est aussi un peu gratuit je trouve

  • Speaker #1

    Et toi quelle scène t'as marqué Martin ?

  • Speaker #0

    Moi c'est la scène de l'accouchement avec une tension assez incroyable parce qu'il y a des menaces qui viennent sur différents fronts à ce moment là et c'est assez incroyable je trouve que la performance de Sidney Sweeney là-bas là elle m'a on savait déjà par la série euphorias, certains rôles qu'elle avait joué et qu'elle était quand même une très bonne actrice. Là, pour moi, elle a step up encore d'un cran sur cette scène là et de façon générale sa performance dans tout le film. Mais la scène d'accouchement vraiment... Ouais.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est une des scènes d'accouchement les plus what the fuck que j'ai pu voir au cinéma je pense. Donc on va pas spoiler ce qui se passe mais c'est vrai que c'est pas traumatisant mais un peu intense quand même.

  • Speaker #0

    J'étais en train de ne faire qu'un avec mon siège.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment une source de tension cette scène.

  • Speaker #0

    T'as tous tes muscles qui sont en contraction quoi.

  • Speaker #2

    Au niveau des effets techniques, je trouve ça un peu trop clean aussi.

  • Speaker #1

    Petite touche quand même aussi positive quand même à noter que la musique, la soundtrack du film est de Hans Zimmer et je ne l'ai pas reconnu tout de suite, je l'ai vu à la fin lors du générique. Il est surprenant de voir qu'il l'a joué un peu, enfin la musique est présente et marche bien mais il était un peu discret, un peu low-key comme ça. Je me suis dit tiens c'est un Hans Zimmer qui ne nous fait pas du Interstellar alors que j'aime bien la musique de Interstellar. Donc voilà quand même j'ai trouvé ça chouette que ce soit Hans Zimmer derrière la musique.

  • Speaker #0

    Bon bah en tout cas c'est tout pour ce film pour nous, dites-nous en tout cas ce que vous avez pensé de ce Eden, si vous allez le voir ou pas, et puis nous on va passer au deuxième film de la sélection, Pris au piège. Alors, pris au piège pour le petit pitch, Hank Thompson a été un joueur de baseball prodige au lycée, mais désormais, il ne peut plus jouer. À part ça, tout va bien. Il sort avec une fille géniale, il est barman la nuit dans un bar miteux à New York, et son équipe préférée, qui était pourtant donnée perdante, est en train de réaliser une improbable remontée vers le titre. C'est seulement quand Russ, son voisin punk, lui demande de s'occuper de son chat pendant quelques jours, que Hank ignore qu'il va se retrouver pris au milieu d'une bande hétéroclite de redoutables gangsters. Les voilà tous après Hank, et lui ne sait même pas pourquoi. Film de Darren Aronofsky. basé sur un roman de Charlie Hunston du même nom, Code Stealing en anglais avec Austin Butler, Regina King, Zoé Kravitz et même Vincent Donofrio dans un rôle, j'ai eu du mal à le reconnaître mais c'est tout à fait lui, film qui a coûté 40 millions, d'abord petit tour de table, qu'est-ce qu'on a pensé de ce prix au piège ?

  • Speaker #2

    Vous allez penser que je suis très pessimiste mais moi je ne l'ai pas aimé du tout, ça ne m'a pas transcendé c'est pas mauvais, mais voilà un téléfilm du dimanche

  • Speaker #1

    Ah ouais ! Ça te tire à balles réelles comme dans le film ici il me semble.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Non je suis un peu dur mais... Ça m'a déçu pour Aranovski en fait.

  • Speaker #0

    Donc ça ne passe pas la moyenne, pas 5 sur 10 quoi.

  • Speaker #2

    Limite, 5 et demi.

  • Speaker #0

    Oh quand même ! Le petit demi, le petit demi. Et alors Jess, madame 6 et demi ?

  • Speaker #1

    Je mets pas tant de 6, j'ai toujours plutôt genre 4 ou 7 j'ai l'impression. Ben disons que moi à la base le pitch me bottait pas trop, espèce de polar violent, enfin d'après la bande annonce ça devait être un film d'action, violent, avec des airs peut-être un peu de déjà vu et aussi Darren Arvonoski avec Mother m'avait un peu déçu, avec Noé aussi, avec The Whale, j'avais pas été méga emballée non plus. Donc j'y suis allée un petit peu en étant intriguée mais en traînant des pieds et à l'arrivée c'était sympa, thriller efficace, j'ai passé un moment divertissant, mais sans plus,

  • Speaker #0

    voilà. C'est un peu la même chose, en fait j'ai pas du tout vu le temps passer, j'ai vraiment passé un bon moment devant le film, maintenant le film ne sait pas ce qu'il essaye d'être. Donc je me suis vraiment dit, il y a une première moitié qui est plus sérieuse, plus sombre, et puis il part en mode comédie slapstick, la course de voiture à un moment donné tu dis... d'accord en fait on a quitté la terre oui oui on part en divertissement un peu trash c'est ça et lui le dit en interview qu'après les films un peu sérieux qu'il avait fait donc Mother qui avait toute une portée un peu biblique avec Noé etc même Black Swan encore un peu avant The Whale qui était aussi un film très sérieux, il voulait faire un truc plus léger ok mais du coup c'est un objet un peu cinématographique non identifié, on se demande un peu où il est et honnêtement heureusement que Stine Butler habite hyper bien le rôle et d'ailleurs tout le casting autour est très très bon d'ailleurs en Inde. Doctor Who d'ailleurs en punk qui revient nous faire un petit coucou mais à part ça, à part vraiment le commitment de dingue d'Austin Butler, le film un peu je dirais pas téléfilm mais c'est vrai que pour du Darren Aronofsky on est un peu sur quelque chose de léger.

  • Speaker #2

    Les scènes d'action fonctionnent encore je trouve, c'est divertissant mais c'est pas à hauteur de ce qu'il a fait avant, moi je suis un grand fan de The Game for a Dream et Black Swan donc ouais c'est un peu décevant.

  • Speaker #0

    Et toi t'attendais évidemment, toi en général Aronofsky, toi t'en as vu quand même quelques-uns tu l'attendais au tournant le garçon. T'as vu The Whale son dernier ?

  • Speaker #2

    J'ai pas vu The Whale, mais qui a fait sensation aussi et je m'attendais à avoir un peu des effets de style ou quelque chose d'un peu plus tragique et là c'est très léger

  • Speaker #0

    Ça commence pas léger, ça commence lourd la première scène de baston avec les premières scènes où il se fait vraiment tabasser dans le couloir devant chez lui, tu dis wow D'ailleurs, il s'est vraiment blessé sur une des cascades à ce moment-là. Mais il est fou. Et puis le film change de ton, ça qui est étrange.

  • Speaker #2

    C'est un peu gratuit, je trouve, en termes de timing aussi. Et puis ce qui se passe, la construction des personnages, et ce qui se passe aux personnages, on n'y croit pas trop, je trouve. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans la construction des personnages. Et pour donner mon avis global sur le film...

  • Speaker #0

    Tu m'avais dit en micro.

  • Speaker #2

    j'ai sorti mon calepin pendant le cinéma j'ai quasi rien écrit pendant cette séance c'est inhabituel pour toi d'habitude t'as gagné des trucs et là j'avais rien à dire vraiment concrètement en fait je trouvais que c'était un gros plagiat de snatch de Guy Ritchie en fait c'est vraiment le même genre de choses où t'as un Mac Guffin donc on doit trouver une mallette avec de l'argent Guy Ritchie c'est des diamants je pense tu vas avoir des malfrats inhabituels là ici il y a deux yiddish avec Guy Ritchie ça peut être des prêtres enfin enfin des nationalités aussi des russes et c'est un peu vraiment le même style avec tous des gangsters atypiques et c'est ça pendant tout le film en fait et donc je me dis je préfère autant revoir Snatch avec Brad Pitt qui fait un très bon accent de gitan et tout ça qui est vraiment très bon et voilà et puis ce qui me fatigue un peu aussi c'est que ça se passe toujours à New York aussi ça fait du bien dans les films américains qu'on quitte un peu New York, enfin il y a d'autres villes aux Etats-Unis que New York et là Merci. C'était du déjà vu quoi. Et je trouvais aussi que ça se passe dans les années 90 et ça sent pas les années 90 je trouve.

  • Speaker #0

    Moi j'ai trouvé justement que la reconstitution était plutôt un point positif du film.

  • Speaker #1

    Ah oui effectivement moi aussi, je trouvais que la texture années 90 marchait bien.

  • Speaker #2

    Je l'ai pas fort ressenti moi.

  • Speaker #1

    Ils appuient un petit peu parce que dès l'ouverture on voit qu'on a un grain un peu d'image années 90, on voit dans les costumes et tout ça. ça marche très bien et puis on voit les Twin Towers à peu près à 45 fois. Oui, parce qu'on est en 98,

  • Speaker #0

    dans le Lower East Side de Brooklyn, dans le Queens, et c'est poisseux, on voit vraiment, c'est en train de pourrir, c'est un peu la misère.

  • Speaker #1

    Il y a un grain de l'image, je ne sais pas si on va tourner en pellicule, mais on sent au niveau de l'image quelque chose de très 90's qui fonctionne pour moi très bien. C'est une des qualités du film.

  • Speaker #2

    C'est pendant la grève des éboueurs de New York aussi, où il y a des poubelles partout.

  • Speaker #1

    Effectivement, poisseux à l'image du film.

  • Speaker #0

    Ça fait Gotham City le truc.

  • Speaker #2

    Ouais C'est un peu trop lisse moi, personnellement.

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'ai passé un bon moment au cinéma, même si j'ai trouvé que c'était un peu long à la fin. Et après, je me suis dit que c'est un film d'Aren Erwannowski, donc on sait que ça va mal se passer. Mais on sent qu'effectivement, ce film-là, elle a voulu peut-être changer un peu de genre. Après Mother et Noé, ça m'avait un peu insupporté. Et puis The Whale, effectivement, après ce drame un peu lourd, là, il s'est dit, tiens, je vais peut-être faire un film un peu thriller musclé.

  • Speaker #0

    Rick DeWale c'était un peu lourd

  • Speaker #1

    Oui, mais est-ce qu'il ne s'est pas du coup avec ce film-là un peu genre pas vraiment décidé ? On est sur un film d'action 90's, mais il n'a pas vraiment... Il y a de l'humour, ça, ça change un peu avec Darren Hrvonoski, et je trouve que ça rafraîchit un peu l'intrigue. Il y a des moments où on rit, je me suis retrouvée à rire devant le film.

  • Speaker #0

    Avec Dwayne qui fait des sites internet.

  • Speaker #1

    Entre autres. Mais quand même, de l'humour noir, malgré tout. Mais effectivement, je me suis dit, tiens, où est-ce qu'il a voulu un peu aller ? On a l'impression qu'il n'est pas allé à fond dans quelque chose. donc j'ai l'impression d'avoir un film d'action un peu facile et le scénario finalement est pas Pas hyper original, malgré tout. Austin Butler, par contre, il m'a fait rire. Il est super dans le rôle et j'ai pensé un peu à un espèce d'anti-Ryan Gosling. Parce qu'il n'arrête pas de dire qu'il ne conduit pas. Je ne conduis pas. Oui,

  • Speaker #0

    il n'a pas le permis.

  • Speaker #1

    Je suis pensée à Ryan Gosling dans Drive, mais lui, il ne conduit pas. Mais j'ai trouvé qu'on a un peu perdu ce qui faisait un peu la patte de Darren Rovenoski. C'est-à-dire quand même ce... montage frénétique, un espèce de mise en scène hypersensorielle très marquée. Enfin, on pense effectivement à Requiem for a Dream, qui nous a un peu tous traumatisés, je pense. Là, il va un peu vers...

  • Speaker #0

    Dans Black Swan aussi. Dans Black Swan aussi.

  • Speaker #1

    Donc, il revient un petit peu à ça. On retrouve quand même l'ADN, c'est-à-dire des personnages qui finissent par basculer dans le cauchemar. Enfin, voilà, on retrouve un peu les sujets qui lui sont chers. Mais il a perdu un petit peu au passage certaines choses parce qu'il veut peut-être tester autre chose. Mais du coup, je n'ai pas été emballée par tout ça. Et surtout, l'intrigue, je me dis, finalement, des bastons, Il m'a manqué un truc moi en fait, il m'a manqué quelque chose pour vraiment m'intéresser aux enjeux des personnages.

  • Speaker #0

    C'est moins écorché que d'habitude quoi, bon même si le personnage principal comme dans tous les films perd un organe ou une partie de son corps, on est vraiment sur un truc. C'est une des premières scènes des films.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il donne de sa personne, j'étais contente parce qu'on le voit torse nu au steamputtler et puis on le voit vomir, là j'étais un peu moins contente, mais il donne de sa personne.

  • Speaker #2

    Il y a des plans sympas sur New York aussi, il y a des travelling comme ça, il y a des moments chouettes. Mais le fait qu'il soit fils à maman, le héros aussi, ne fonctionne pas trop je trouve. Qu'il appelle sa mère. Et puis à la fin, je ne vais pas dire qui on voit à la fin, mais ça ne fonctionne pas non plus. Oui,

  • Speaker #1

    restez après le générique parce qu'il y a quand même un caméo d'une actrice.

  • Speaker #2

    Qui est l'actrice à la fin. Tiens, ça part en Jurassic Park.

  • Speaker #1

    J'ai trouvé ça très déjà vu effectivement. Le fait qu'il soit un fils à maman, on avait déjà vu ça au cinéma. Je me suis demandé quel était l'intérêt.

  • Speaker #0

    Oui, c'était peut-être... Après c'est un parti pris. Après tu disais... il va pas à fond dans le film en tout cas il y a quand même deux personnages qui vont à fond dans le film le premier donc c'est austin butler qui pour le rôle après Il prit 16 kilos, comme le dire, en muscles et un petit peu en gras aussi, parce que ça faisait partie du truc. Donc dans sa diète, il avait le droit de prendre des pizzas et des bières. Par contre, il avait un exercice physique à faire, c'est une vraie anecdote. Comme il fallait qu'il ait le physique d'un joueur de baseball, vous savez que les joueurs de baseball ont les fesses très rebondies. C'est un physique typique de sportif. Raphaël Nadal, c'était le bras gauche qui faisait deux fois la taille de son bras droit, mais donc chaque sportif a un petit peu son truc. Et donc, il a fait énormément de squats vraiment orientés avec des charges très lourdes pour vraiment gagner dans la mobilité des anges. Bref, c'est une vraie histoire, tout ça avec 16 kilos de masse. Donc, c'est assez impressionnant quand même. Et puis, l'autre star, il était temps qu'on en parle.

  • Speaker #1

    Le chat. Ah oui,

  • Speaker #0

    le chat. Tu ne m'as pas vu venir. Non,

  • Speaker #1

    je pensais que tu allais revenir sur Matt Smith. Rien à voir. Oui, évidemment,

  • Speaker #0

    le chat. Il y a un Dr Who qui est là. C'est toujours agréable de le voir. Mais il y a le chat. Le chat qui est quand même dingue. Et surtout, le chat. Vous voulez une vraie anecdote sur ce chat ? Bien sûr. Le chat dans la vraie vie s'appelle Bud ? Et ce chat est en fait, non, dans la vraie vie il s'appelle Tonic, donc Bud dans le film Tonic dans la vraie vie, en fait c'était un chat errant qui a été recueilli et puis en fait qui est devenu un chat acteur, notamment parce que comme il a vécu dans la rue, il n'est pas du tout apeuré par le bruit, ce qui fait que sur un plateau de tournage il peut rester hyper tranquille ce chat sans flipper quand tout le monde crie cut, action, machin, que t'as de l'action partout, des trucs qui cassent. Et il a fait 95% des prix, c'est le même chat. Il y a 5 doublures qui restent, 5 petites doublures pour les 5% des scènes qui restent. Vraie anecdote. Et du coup, méga chat quoi, Palme 4.

  • Speaker #2

    Le meilleur acteur du film en fait.

  • Speaker #0

    Il mérite un Oscar j'ai envie de dire.

  • Speaker #1

    Effectivement, ils volent presque la vedette à Austin Butler. Non, le chat est totalement validé bien sûr. Le mien en surpoids n'aurait pas fait mieux.

  • Speaker #0

    Avant d'arriver à la fin de la critique, j'ai encore une petite anecdote. C'est la musique, un choix tout à fait atypique. Plutôt que de demander à un compositeur de musique de film... traditionnel, il a demandé à un groupe punk britannique qui s'appelle les Idols de faire la composition de l'ensemble de l'ABO, pas seulement des titres plus traditionnels d'un morceau de rock et du coup c'est un peu pas forcément complètement une première au cinéma mais c'est très rare de le faire, donc ça crée aussi cette identité musicale, donc peut-être aller chercher la playlist de de code stealing sur les différentes plateformes parce que les Idols ça vaut le coup d'être entendu, moi c'était plutôt un point fort aussi du film, c'est cette musique un peu poisseuse aussi rock punk Oui

  • Speaker #2

    qui marche très bien avec le film le fait qu'il soit joueur de baseball qu'il a dû arrêter ça fonctionne pas non plus à la fin il n'y a pas de rédemption là dessus où il apprend pas à quelque chose où il réutilise pas vraiment sa batte je pensais que ça allait être plus iconisé à la fin et alors il y a eu aussi un moment où il a un accident de voiture il est un peu traumatisé mais tu comprends pas

  • Speaker #0

    Pourquoi ?

  • Speaker #1

    C'est le parti pris du film, il y a un peu le trauma. J'avoue que le flashback est un peu appuyé.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'il y a ça un peu en filigrane qu'on nous amène au début du film et qu'on comprend que le personnage a vécu un accident traumatisant. Et c'est vrai qu'il y a une sorte de closure avec ça à la fin du film. Je comprends que ça a été traumatisant quand même pour le personnage qu'il a vécu, c'est un truc trash. Mais par contre je suis d'accord avec toi, le côté batte de baseball, on nous fait quand même revenir avec ça, genre ok maintenant je vais lui casser des gueules. Et finalement...

  • Speaker #0

    Ça reste trop timide.

  • Speaker #2

    Ça reste trop timide, oui, effectivement.

  • Speaker #1

    Après, je trouve qu'à nouveau, mine de rien, c'est peut-être ça qui a attiré Aronofsky dans le scénario. À la base, c'était un roman, on l'avait dit. C'est qu'en réalité, le personnage fait une boucle. C'est un parcours. Malheureusement, il va perdre des plumes dans ce parcours. Il va comprendre ce qu'il doit finalement comprendre, mais un peu trop tard. Et en ayant, comme j'ai dit, perdu des plumes, finalement, il est dans une forme d'addiction, un peu comme le film dont on va parler dans quelques minutes. Il est dans une addiction de son propre passé. il est biberonné à ce passé à ce sport dans lequel à cause de sa blessure il a dû faire une croix sur cette carrière et en fait c'est une addiction à ça et c'est ça qui va le faire plonger en enfer jusqu'à la fin de la boucle et à la fin de la boucle ça je trouvais aussi que c'était un peu gros en termes de ficelle on vous révèle pas mais à un moment donné il a un petit monologue au téléphone où il raconte un peu son truc le spectateur aurait pu comprendre que c'était son arc à lui mais je pense que c'est ça qui a dû attirer Aronofsky cette espèce de descente aux enfers tant que tu n'as pas Merci. résolu quelque part la cause du mal, la racine du mal, que ce soit dans Requiem, on en parlera, de l'addiction, de la fuite en avant, du rêve inatteignable. Ou dans son cas, le rêve, c'est deux histoires de rêve qui n'existent pas et qui font que le personnage plonge pour essayer d'obtenir ce rêve.

  • Speaker #2

    Je suis d'accord avec toi, mais du coup, rien de neuf, rien de nouveau sous le soleil. Un héros qui doit passer par plein d'obstacles pour finalement trouver une sorte de rédemption.

  • Speaker #0

    Ça reste très gentil pour Ranofsky,

  • Speaker #1

    je trouve. Non, c'est clair, on est sur un... Un Aronofsky tout à fait...

  • Speaker #2

    Mais un bon téléfilm punchy et peps comme disent les jeunes du dimanche.

  • Speaker #1

    Plus personne ne dit ça, bien essayé. Bon allez très très bien, en tout cas dites-nous ce que vous avez pensé de ce film, donc Cot Stealing, un peu Cot Cot Stealing, je n'arrive pas à le dire bien en anglais, c'est pas grave. Vous avez compris, pris au piège, et nous sans plus attendre, on va passer à la pépite de cet épisode, Requiem for a Dream. Bleu dans l'après-midi, orange dans l'été,

  • Speaker #2

    juste comme ça,

  • Speaker #1

    1,

  • Speaker #2

    2, 3, 4 Je t'aime Je t'aime

  • Speaker #1

    Alors Requiem for a Dream, pour le petit pitch, Sarah Goldfarb vit seule à Coney Island. Mère veuve, elle vit dans l'espoir obsessionnel d'être un jour invitée sur le plateau de son émission de télévision préférée. C'est dans cette perspective qu'elle suit alors un régime draconien afin d'entrer dans la robe qu'elle portera lorsque le grand soir sera venu. Pendant ce temps-là, son fils Harry, lui, est dépendant à la drogue. Avec sa petite amie Marion et son pote Tyron, ils noient leur quotidien dans... d'infantiles visions du paradis terrestre en quête d'une vie meilleure, ce quatuor de personnages est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce, toujours un peu plus dans l'angoisse et l'autodestruction je voulais à la base résumer ce petit je voulais faire plus court ce petit pitch parce que Eric Humefordy m'en voit un petit peu mais je trouvais que là pour le coup à l'eau ciné, point pour lui c'était une très très belle description je trouve du film ce quatuor de personnages addicts qui fuient et qui poursuivent un rêve inatteignable, en tout cas donc film d'Aronofsky qui fête ses 25 ans avec Jared Leto Ellen Bernstein avec Jennifer Connelly entre autres et Marlon Wayans qu'on avait tous connu dans les Scary Movie, mais là qui joue un rôle quand même sérieux, donc c'est très très bien film qui avait coûté 4 millions et demi à la sortie, qui avait rapporté timidement 7 millions, il avait été très très bien reçu par la critique ciné et intellectuelle un petit peu autour, après au niveau exploitation en salles, il avait été très très fort limité, ça explique aussi son chiffre d'affaires les Etats-Unis l'avaient mis dans moins d'une centaine de salles sur son territoire parce que choquant, etc. Et du coup, c'est un film qui est classiquement devenu culte après. C'est vraiment cette espèce de... un peu comme Donnie Darko qui marche pas très peu à la sortie, puis qui devient ultra culte avec vraiment... qui a été utilisé d'ailleurs par le système d'éducation américain comme prévention anti-drogue, parce que c'est probablement mieux fait que tout autre type de documentation du même genre.

  • Speaker #0

    C'est souvent le cas des classiques, ils ont pas fonctionné à leur sortie et puis ils deviennent cultes par après.

  • Speaker #1

    Et donc voilà, racontez-nous un petit peu, racontez-moi, moi je sais quelle est mon histoire avec ce film, mais vous, votre histoire avec ce film, vous l'aviez vu déjà je suppose à sa sortie ou quand on était plus jeunes, c'est quoi cette histoire de Requiem for a Dream ? Et quel est le niveau de trauma sur un traumatomètre ? Sur l'échelle du trauma, on est à combien ?

  • Speaker #2

    Bah oui, moi j'imagine comme vous deux, j'ai clairement vu ce film dans la fleur de mon adolescence et ça a été un trauma comme tout le monde. Effectivement, je crois que j'ai une peur clairement des aiguilles et des frigos depuis que j'ai vu ce film, une peur des drogues. Non, non, c'est clair que ce film, je crois que c'est un des films les plus traumas d'une génération, le film anti-drogue qui m'a marqué à fond. Et c'était aussi nouveau, je pense, de redécouvrir un film avec ce type de montage, qui est type de Darren Orwonski, c'est-à-dire très épileptique. Par exemple, une prise de drogue d'un personnage, c'est vraiment un montage hyper cut et hyper rapide. On est vraiment dans un truc immersif, hyper intense, avec un montage très énervé. Donc voilà, c'était vraiment un choc, en tout cas à cette époque, clairement.

  • Speaker #0

    Moi, à l'époque, ça a été un choc, mais positif. Et je l'ai revu hier et ça m'a quand même plus traumatisé hier. Donc avec l'âge, je dois devenir plus sensible. Ça m'avait marqué. C'est vraiment, si t'es cinéphile, il faut voir ce genre de film. Moi, quand j'étais adolescent, quand j'ai commencé à voir des films par moi-même, ça fait partie des Fight Club, Rick and Frodo. C'est les films qu'il faut voir pour commencer sa cinéphilie. Et je pense qu'il a dû vraiment marquer aussi à sa sortie dans les figures de style qu'il proposait aussi.

  • Speaker #1

    C'est hyper créatif au niveau mise en scène.

  • Speaker #0

    C'est hyper créatif et c'est jamais gratuit parce que ça parle toujours d'un ressenti d'un personnage quand ils sont dans l'angoisse, enfermés dans la prison et que ça vibre. Quand il y a un split screen aussi entre Jared Leto et Jennifer Connelly, ils sont tous les deux dans le lit à côté mais ils sont quand même splittés. Donc ça évoque la séparation. Ils sont ensemble, ils vont se séparer, la drogue les sépare déjà.

  • Speaker #1

    Et la solitude chacun.

  • Speaker #0

    Et la solitude ou aussi, comment il s'appelle ?

  • Speaker #1

    Donc Tyrone.

  • Speaker #0

    Tyrone, à un moment quand il s'échappe, il a aussi un plan subjectif où il y a la caméra accrochée à lui et ça crée aussi une espèce de tension qui l'est enfermée et donc tous les figures de style sont toujours justifiées c'est ça que je trouve assez intéressant et la musique est incroyable aussi la bande son culte évidemment l'anecdote

  • Speaker #1

    pour cette composition c'est que le morceau hyper culte avec ce violon dont on a tous bien le souvenir a été composé avant même que le film soit enregistré, filmé Merci. juste sur un pitch de Daronovski, une belle fusion des deux mots, et donc le compositeur est parti pour ça, et ça a tellement plu que ça donnait déjà l'émotion et le trauma du film avec ce thème, et ça serait que c'est culte ici, vraiment, le thème. Moi pour moi c'était le cours de morale laïque, souvenez-vous, à l'école pour ceux qui ont fait ça, qui n'étaient pas dans l'enseignement libre.

  • Speaker #2

    Tu l'avais vu en cours toi ?

  • Speaker #1

    Moi je l'ai vu en cours avec ma prof de morale, peut-être qu'elle n'avait pas envie de nous donner cours pendant trois heures de suite.

  • Speaker #2

    Moi j'ai vu Dolida Arco en cours tu vois.

  • Speaker #1

    Et c'était complètement pas ok de montrer ça à des gamins de 16 ans je pense honnêtement. Après je comprends qu'il faut le voir quand t'es ado, quand t'es encore en train de faire tes études jusqu'en réto, mais ça aurait pu être en réto, j'ai le souvenir de l'avoir vu en quatrième donc peut-être un peu... tôt, avec un vrai trauma, vraiment. Moi, j'appréhendais très très fort de m'y replonger, et en même temps, ça faisait partie un peu des challenges que je voulais qu'on s'impose un peu, c'est de se dire « Ok, on a tous un peu ce trauma de quand on est enfant, on va oser le regarder avec toute l'expérience cinéphile et cinématographique qu'on a acquise depuis, et d'essayer de le voir aussi simplement d'un point de vue cinéma. » Et là, j'ai été régalé, quoi. Enfin, au niveau mise en scène, comme on en parlait, il n'y a rien qui est gratuit, ça fourmille d'idées, c'est une masterclass en termes de cinéma, et on voit que c'est fait vraiment avec... talent, il n'y avait pas un budget démentiel, ça se voit que c'est quand même fait avec un petit peu 2-3 bouts de ficelle, t'as l'appartement de la maman, c'est pas des décors de fous furieux, c'est beaucoup de close-up, mais c'est hyper bien, et ça a vraiment défini, on avait parlé de The Substance, de Coralie Farja, elle est biberonnée à ce film-là, il y a des plans sur l'œil, la pupille, des choses qui viennent de là, elle l'avait dit, c'est un film, il y a un avant et un après il a vraiment posé une base

  • Speaker #2

    La fameuse caméra attachée au comédien Comme s'il avait une webcam Ouh la webcam, vraiment une phrase de vieux Oulalalala

  • Speaker #1

    Sur MSN les whiz

  • Speaker #2

    En fait ils montrent le plan où la caméra Est attachée au comédien pour être vraiment au plus proche De ce qu'il ressent,

  • Speaker #1

    ça c'est clairement Requiem for a Dream Qui a établi ça et il a été copié Par la suite par l'utilisateur C'est apparemment pas le premier à utiliser cette technique de la caméra Vraiment sur le personnage mais Ça se faisait pas énormément et depuis que ça a été fait Les films qui ont suivi tu observes que l'effet est beaucoup plus c'est utilisé quoi donc il a vraiment...

  • Speaker #0

    Et la construction des personnages est très bonne aussi, enfin ils tombent dans l'abîme enfin c'est horrible c'est vraiment un film nihiliste où tu te dis il n'y a aucun espoir et ils essaient de s'en sortir et tu les vois et puis enfin tu vois ça t'es déprimé quoi enfin tu te dis il n'y a pas d'espoir quoi noir c'est noir quoi

  • Speaker #2

    C'est un film déprimant on peut le dire en n'ayant pas peur des mots

  • Speaker #1

    Ouais mais ça m'a... c'est vrai mais ça m'a moins... enfin voilà j'étais moins choqué de le revoir hier du coup pour préparer j'ai passé en fait plutôt à un bon moment même si évidemment la deuxième partie du film le Death 100 c'est une catastrophe mais enfin c'est une catastrophe à subir émotionnellement mais j'en avais tellement un trauma que enfin voilà le film est sublime vraiment Je te le dis maintenant.

  • Speaker #2

    On peut plus apprécier l'expérience cinématographique qu'est le film, plus que ce qu'on a vécu à 16 ans en le voyant, où on a juste vu des gens qui plongent en la drogue et qui badent.

  • Speaker #1

    Et alors un autre élément, et c'est marrant parce qu'il y a un autre critique cinéma que je suis qui a dit la même chose, et c'est très vrai, à l'époque, je me souviens de pas m'être trop intéressé au personnage de la maman, et à son édition à elle, comme si on était trop jeunes pour que ça nous touche directement, quelque part on se doutait même pas forcément que ça pouvait être aussi vu comme une drogue, surtout parce que c'est typique américain aussi, on a un petit peu moins...

  • Speaker #2

    La maman elle prend des amphétamines Des pilules pour faire maigrir

  • Speaker #1

    C'est des amphétamines C'est un médecin véreux Qui est un dealer de drogue C'est juste qu'il a une blouse blanche Mais c'est vrai qu'aux Etats-Unis La loi est beaucoup moins restrictive sur ces produits-là En Europe c'est un peu différent Même si on peut avoir ce problème-là en Europe aussi Mais du coup ça ne m'avait pas marqué C'était une époque où on écoutait Jared Leto en musique aussi Donc j'avais envie de suivre ce personnage-là Jennifer Coney, etc. Et aujourd'hui à l'âge que j'ai, un peu plus âgé C'est cette histoire-là qui m'a le plus marquée et notamment la performance de cette actrice, d'ailleurs elle a été nominée aux Oscars je ne le savais pas elle a perdu contre Julia Roberts cette année-là pour un film qu'on a un peu oublié, je n'ai plus le titre Erin Brockovich ? je crois que c'était ça il y a notamment une scène au milieu où elle parle à son fils et elle explique son ressenti j'étais scotché, scié et en fait c'est une actrice des années 60 qui était une méga star d'Hollywood vraiment incroyable cette performance et c'est cet arc-là que j'ai découvert, apprécié cette fois-ci

  • Speaker #0

    Son arc est assez tragique, ça parle aussi de toute sa solitude et qu'elle va se droguer juste pour hypothétiquement passer à la télévision. Ça montre toute cette tristesse et ça renvoie un peu à des addictions qui sont légales aussi. L'addiction à la télévision, à la nourriture, ça parle de plein d'autres addictions que pas forcément les chocolats. Il y a aussi une scène avec les chocolats.

  • Speaker #2

    Exactement. Plus qu'un film sur la drogue, c'est vraiment une réflexion sur toutes les dépendances qu'on peut avoir dans la société actuelle. Et là effectivement, il y a le côté drogue, télévision. amour, argent, image de soi, c'est vrai que ça brasse les dépendances au sens très large.

  • Speaker #1

    Oui, il y a plusieurs scènes de miroirs, plusieurs personnages, Tyrone à un moment donné joue avec un miroir, on ne comprend pas tout à fait, mais en fait c'est un miroir, il dit c'est mes nouveaux miroirs, il joue, il préfère même s'occuper, se regarder plutôt que de s'occuper de sa petite amie à ce moment-là, en tout cas pendant une période, et elle aussi, Jennifer Connelly, se regarde à un moment dans un miroir très très longtemps, et finalement la télé sait être un miroir aussi, il y a ce côté aussi, solitude face à un miroir vide, il y a plein de choses il y a des petits détails aussi

  • Speaker #2

    Tyrone c'est encore celui qui s'en sort le mieux je trouve le moins pire c'est vrai que c'est marrant que tu aies dit que l'histoire de la mère t'était passée un peu à côté à l'époque ce qui est normal parce qu'on était plus jeunes et moi je me souviens que justement la fin ce qui lui arrive à elle quand elle finit complètement barge shootée au médoc dans son salon avec ce frigo et qu'elle finit par complètement triper et avoir des hallucinations et à se retrouver à moitié à la télévision et à moitié je me souviens que j'étais littéralement choqué et traumatisé par cette scène. C'était un truc vraiment hyper intense pour moi.

  • Speaker #0

    Et la scène quand les amis viennent la chercher à l'hôpital aussi. Et en fait c'est très bien filmé parce qu'ils filment la réaction de ces deux amis en fait. Et puis tu la vois complètement amégrie, malade. Et vraiment il y a cette tension de filmer les réactions en fait, qui est vraiment bien fait.

  • Speaker #1

    Et en fait en réalité, des Quatre Destins, c'est probablement elle qui finit le plus mal. C'est-à-dire qu'elle finit en hôpital psy quasiment, elle a plus de cerveau. Le truc est grillé, elle a été grillée par les médicaments et par... le traitement ECT, donc Electroshock Therapy, parce qu'à la limite, l'autre perd son bras, ils sont tous mal.

  • Speaker #2

    J'arrête d'être tôt, il s'en sort quand même pas. Oui,

  • Speaker #1

    il a un bras en moins. Il a un bras en moins, mais en réalité, bras en moins, mais s'il arrive à sevrer et à passer à autre chose, ça ira. L'autre, elle ne reviendra jamais, c'est fini. Son cerveau est légume à la fin du film. C'est ça aussi qui est particulièrement choquant, c'est quelque part peut-être la drogue qui avait l'air la plus douce, comme tu disais, semi-légale, les prescriptions, un docteur, si c'est un docteur. à un moment elle dit mais c'est un docteur et qu'est-ce que toi tu sais mieux qu'un docteur ? En fait, c'est elle qui finit la plus violente. Je trouve que c'est le dessin le plus tragique de tous, même s'ils sont tous tragiques.

  • Speaker #0

    Un plan qui fonctionne bien aussi, c'est le dernier plan sur Jennifer Connelly où on monte et elle se prostitue pour avoir de la drogue. Et puis tu vois qu'il y a tous ces dessins de mode déchirés par terre et elle s'enlace comme un doudou avec cette drogue.

  • Speaker #2

    Elle est sur son fauteuil en train de...

  • Speaker #0

    Et tu vois qu'en fait, elle a laissé tomber... Enfin, Requiem for a Dream, elle a laissé tomber ses rêves de travailler dans la mode et tout ça.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'elle aussi, elle finit par effectivement se prostituer plusieurs fois pour avoir de la... De l'argent pour acheter de la drogue ? Non, non, effectivement, tous les destins des personnages sont absolument tragiques. Et je ne crois pas pourquoi j'ai osé regarder ça à 16 ans. Qui m'a montré ça ? Mais du coup, ça vaccine contre la drogue et contre plein de choses horribles.

  • Speaker #0

    C'est une bonne prévention.

  • Speaker #1

    Avis à tous les profs qui hésitent à montrer ça à leurs élèves en 4e ou en 5e. Peut-être attendez l'arrêtos, c'est peut-être mieux pour placer ça. Mais tu parlais de la Nersenne, du plan qui remonte. En fait, il y a exactement le même plan des 4 personnages en position fétale à la fin. D'ailleurs ça se voit mieux quand tu regardes des vidéos d'analyse précises image par image, mais tu vois vraiment les quatre personnages ont le même plan, où ils sont dans leur lit et à un moment donné ils se tournent sur le côté, ils terminent dans une position fétale.

  • Speaker #2

    On voit ce à quoi ils ont renoncé, où Tyrone revoit son enfance, on voit ce qu'ils ont perdu dans le...

  • Speaker #1

    C'est super et c'est vrai que voilà, je ne sais pas s'il y a encore beaucoup de choses à dire sur ce film, mais vraiment si vous ne l'avez pas vu, auditeurs, auditrices,

  • Speaker #2

    foncez sur ce film. On vient de spoiler absolument toute la fin, mais du coup...

  • Speaker #1

    Non, non, c'est vrai, après, quand on fait des films d'analyse qui ont 25 ans, on part du principe que les gens l'ont vu, mais... Bien sûr,

  • Speaker #0

    il y a la prescription.

  • Speaker #1

    Et puis en vrai, pour le coup, le film, ce n'est pas tant l'histoire qui va se passer, autant que comment ça se passe. en réalité dès le début c'est annoncé mais bref mais surtout

  • Speaker #2

    C'est une expérience sensorielle à voir.

  • Speaker #1

    C'est bouleversant, mais c'est vrai que c'est quand on voit Requiem for Doom qu'on se dit Aronofsky, il faudrait qu'il reprenne des vitamines, et pas de la kétamine, parce que c'est vrai qu'avec le film d'Austin Butler...

  • Speaker #2

    Qu'il n'était pas mauvais.

  • Speaker #1

    Qu'il n'est pas un mauvais film, mais comme on met la barre très haut, Aronofsky, quand je sais qu'il y a un film qui sort de lui, tu... Tu te prépares, tu sais déjà.

  • Speaker #2

    Alors qu'il a fait des trucs vraiment mauvais aussi en chemin.

  • Speaker #0

    Depuis, il n'a pas fait mieux, c'était un peu son chef-d'oeuvre. Black Swan est très bon aussi.

  • Speaker #1

    Black Swan est très très bien.

  • Speaker #0

    Et depuis, on attend beaucoup.

  • Speaker #1

    Après moi, j'ai eu le temps d'un petit peu glisser The Wrestler, si vous voyez, avec Mikey.

  • Speaker #2

    Je l'ai vu à l'époque, j'avais adoré.

  • Speaker #1

    C'est vraiment très bien. Mais j'ai du mal à toujours mettre trop haut une note pour un film comme ça, quand il y a un acteur principal, mais c'est un peu comme Austin Butler en fait. En fait, il y a un casting principal qui est tellement... magnétique qui est tellement habité dans le rôle que tu te demandes un petit peu c'est ce que le film est-ce que tout ce qui a autour est aussi aussi bien alors que tu en fait c'est c'est Mickey Rourke quoi clairement c'est lui et donc voilà ça diminue un tout petit peu la qualité de film mais par contre ça arrête enfin The Wrestler si vous l'avez pas vu c'est

  • Speaker #0

    pas du film,

  • Speaker #1

    il surprime facilement.

  • Speaker #0

    C'est un peu méta donc c'est aussi Mickey Rourke dans le rôle principal c'est un peu lié que c'est un acteur has been, enfin qui joue un...

  • Speaker #1

    c'est juste parfait Bon bah très très bien, écoutez nous on arrive à la fin de cet épisode Mais mais mais mais pas avant de vous parler très rapidement de nos coups de coeur de la semaine Oh yeah, so good. Oh, you are my one and only. Oh, Nana. How many times have I told you to stop, Nana ? Having trouble running ? Still gotta finish here. Oh yeah. Hey, Paul. Honey. What's up, girl ? How's Nana ? Nana ? Who cares about Nana ? Your pinky dinky is out.

  • Speaker #0

    Ok, bah moi, mon petit coup de cœur, c'est un film d'animation qui s'appelle Fixed. en anglais ça s'appelle non fixe en anglais mais en français c'est Quick et en fait c'est un dessin animé sur des chiens en fait c'est un dessin animé pour adultes et c'est sur des chiens enfin l'histoire vite fait c'est un chien qui s'appelle Bud je pense et il se rend compte que ses maîtres vont le castrer et il fugue pour pas être castré avec tous les autres chiens de sa bande et je sais pas enfin c'est pas un film incroyable mais ça m'a marqué et j'ai bien aimé et c'est assez drôle c'est vraiment un film pour adultes donc il y a des scènes assez explicites où tu vois des coucougnettes de chiens et tout ça mais J'ai trouvé ça intéressant en fait, et comme moi j'aime beaucoup les dessins animés, je trouve ça chouette de faire des dessins animés pour adultes et aussi occidentaux, parce que les dessins animés occidentaux pour adultes, il n'y en a pas beaucoup je trouve. Et je me suis rendu compte qu'en fait le réalisateur de ça, il s'appelle Jenny Tartakovsky, et en fait c'est celui qui a fait Dexter, et donc je me disais le laboratoire de Dexter sur Cartoon Network, et là j'ai reconnu un peu sa patte, c'est lui qui faisait Samurai Jack, enfin ça a un peu bercé mon enfance, et c'est marrant de le voir dans un truc vraiment pour adultes maintenant.

  • Speaker #2

    Oui, alors moi, la série dont je vais vous parler, que je viens de voir et que j'ai adoré, ça s'appelle Dying for Sex. C'est une mini-série en 8 épisodes, c'est sur Disney+. Ça a été créé par Elisabeth Meriwether et Kim Rosenstock. Au casting, on retrouve Michelle Williams et Jenny Slate. On suit l'histoire d'une femme de 40 ans qui est diagnostiquée avec un cancer en phase terminale. Et face à cette nouvelle, elle décide de quitter son mari et d'aller explorer complètement sa sexualité parce qu'en fait, à 40 ans, elle se rend compte qu'elle n'a jamais eu d'orgasme avec son mari. Et alors elle est épaulée par sa meilleure amie, Nikki, qui est donc aussi le personnage un peu humoristique, qui est très attachante. Pourquoi c'est bien ? Parce qu'en fait c'est une histoire vraie, c'est tiré d'une histoire vraie du personnage qui s'appelle Molly. Et c'est chouette de voir un personnage comme ça qui refuse de se laisser un peu définir par la maladie. Et la série arrive à faire très bien l'équilibre entre humour et drame. Donc moi à la base je me suis dit, oula c'est quoi cette série où on voit quelqu'un qui a 40 ans qui va mourir d'un cancer ? Et bien en fait non. Il y a un côté feel good, même si comme moi vous êtes hypochondriaque, en fait ça passe. La performance de Michelle Williams est super et de Jenny Slate aussi, elles sont toutes les deux incroyables. Il y a une belle variété de personnages hyper attachants, c'est vraiment une série bienveillante. Il y a certaines scènes coquines qui sont très bien, assez drôle. Et en fait, la série est une sorte de célébration de la vie face à la mort. Donc voilà, Dying for Sex, mini-série en 8 épisodes. Si vous voulez la voir, c'est sur Disney+, en ce moment.

  • Speaker #1

    Testament de Madame Nawal Marwan.

  • Speaker #0

    L'ouverture du testament devant ses deux enfants,

  • Speaker #1

    Simon Marwan et Jeanne Marwan.

  • Speaker #0

    Tu viens d'apprendre que A,

  • Speaker #2

    ton père est vivant,

  • Speaker #0

    et que B,

  • Speaker #2

    tu as un autre frère. Tu dois savoir, sinon ton esprit ne sera jamais en paix.

  • Speaker #1

    Et quant à moi, je vais vous parler d'un film de Denis Villeneuve qui s'appelle Incendie, qui est sorti en 2011, alors probablement que beaucoup d'entre vous l'ont vu. Moi j'étais passé à côté, mais c'était extrêmement haut dans ma to-do list. Beaucoup de gens me disaient, voilà, c'est un film absolument coup de poing, il faut voir ce film de Denis Villeneuve. Donc pour le petit pitch, les jumeaux Simon et Jeanne apprennent pour la première fois qu'ils ont un frère et que leur... père qu'il croyait mort et toujours en vie. Le film va commencer avec l'ouverture d'un testament à la suite de la mort de Nawal jouée par Loubna Azabal notre actrice belge une des meilleures actrices belges qu'on a en activité aujourd'hui et suite à cette ouverture de testament la maman décédée va confier à ses deux enfants le soin de remonter un petit peu le fil de la destinée de cette famille et notamment cette vie absolument incroyable menée par Nawal et Et pour ne rien vous révéler du film, parce que c'est un film absolument choquant, bouleversant, merveilleux, c'est l'un des plot twists les plus choquants, inoubliables du cinéma moderne, vraiment. Quand on commence à comprendre ce dont on parle, on n'y croit pas. Et puis quand le film continue d'appuyer et de vous révéler les choses, vous êtes complètement choqués et vous ne pouvez pas rester indifférent à ce film qui est d'une puissance et d'une beauté assez bouleversante. Donc je vous recommande de voir Incendie et c'est disponible sur Suneur. Bon, mais merci à toutes et à tous de nous avoir écoutés pour cet épisode. On espère que ça vous a plu. En tout cas, si ça vous a plu, n'hésitez pas à nommer de 5 étoiles sur toutes les plateformes là où vous nous écoutez, à vous abonner à Ce n'est que du cinéma, à nous envoyer un max de force. Les algorithmes régissent nos vies. Nous avons besoin de votre force et nous avons besoin de votre énergie pour pouvoir continuer à faire ce magnifique podcast. Et puis, nous, on se retrouve très très bientôt pour un autre épisode. A ciao, ciao les amis !

  • Speaker #2

    Salut à tous,

  • Speaker #1

    à bientôt !

  • Speaker #2

    I love you, hey !

Chapters

  • Eden

    03:00

  • Pris au Piège

    16:10

  • Requiem for a Dream

    29:49

  • Fixed

    44:27

  • Dying for Sex

    45:55

  • Incendies

    47:44

Description

Cette semaine on vous parlera de EDEN le nouveau film de Ron Howard, ainsi que de CAUGHT STEALING (VF: PRIS AU PIEGE), nouveau film de Darren Aronovsky. Et comme la sortie d’un film de Aronovsky, c’est toujours un évènement, on a décidé pour la pépite du passé, de revoir REQUIEM FOR A DREAM, sorti il y a 25 et dont la portée résonne encore aujourd’hui. Et le tout sans oublier nos coups de cœur de la semaine ! Bonne écoute !


Avec Jessica Matthys, Gabriel Oubihi & Martin Maréchal


Programme:

(2:45) : Eden

(19:38) : Caught Stealing

(36:01) : Requiem for a Dream (2000)

(51:12) : Fixed (Netflix)

(52:26) : Dying for Sex (Disney+)

(54:21) : Incendies (SOONER)


Retrouvez-nous sur :

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et Messieurs, Vous êtes la définition de la survie des plus bonnes. Ceux qui rêvent !

  • Speaker #1

    Hello, salut à tous les deux !

  • Speaker #2

    Salut, ça va très bien, je suis très content d'être encore là, donc j'ai réussi l'examen d'embauche.

  • Speaker #0

    Ouais, du mois d'août, tout à fait ! Pour ceux qui n'ont pas écouté l'épisode « What happens ? »

  • Speaker #1

    Oui, et moi je suis contente de vous retrouver après ce petit break estival, où j'ai passé autant de temps en France que dans des salles de cinéma. Et d'ailleurs, je ne sais pas si vous l'avez vu, vu qu'on va parler d'un film qui se passe un peu dans les années 90. Bon, les gens qui nous écoutent ne le voient pas, mais je me suis habillée un peu 90's. Qu'est-ce que vous en pensez ?

  • Speaker #0

    C'était fait exprès, c'est constance !

  • Speaker #1

    Bref, je suis super contente de vous retrouver !

  • Speaker #0

    A fond avec une super line-up pour ce tout premier épisode, c'est vrai qu'il faut le dire, premier épisode de la saison 4 du coup de Ce n'est que du cinéma, quatrième saison. En plus c'est marrant parce que Jess, elle était là au tout premier épisode, donc il y a trois ans, c'était en octobre 2022, souviendez-vous ?

  • Speaker #1

    Tout ça ne nous rajeunit pas, mais oui c'est vrai, c'est déjà la quatrième saison, et c'est cool !

  • Speaker #0

    On avait commencé avec Black Adam, souviens-toi, un énorme film de patrimoine qu'il faut absolument protéger.

  • Speaker #1

    Et j'admire franchement la longévité de ce podcast, franchement, grâce à toi Martin.

  • Speaker #0

    Grâce à toute l'équipe autour, grâce à des gens comme Gabriel qui viennent mettre du sang en oeuf de temps en temps dans ce micro. Bon alors les petits amis, avant de vous présenter le programme de la semaine, j'en profite un an toujours pour vous rappeler que si vous ne voulez rien rater de nos aventures, il faut foncer vous abonner à notre Instagram et TikTok, ce n'est que du cinéma. C'est là-bas qu'on vous ouvre les coulisses du podcast et qu'on organise par exemple des sondages cinéma ou même des concours pour vous faire gagner des... places de cinéma, oui, oui, oui, oui. Mais surtout, c'est l'endroit idéal pour discuter ensemble de vos films et séries préférées et même, pourquoi pas, nous recommander des films dont vous aimeriez qu'on parle dans ce podcast. Alors, cette semaine, nous, on vous parlera de Eden, le nouveau film de Ron Howard, avec au casting, 5 étoiles, on peut le dire, Jude Law, qui est torse nu la majorité du temps, Anna de Armas, Sidney Sweeney, Vanessa Kirby et même Daniel Brühl. Et puis, ensuite, on vous parlera du nouveau film de Darren Aronofsky, pris au piège, Code Stealing, en anglais. Mais pour une fois, je trouve que le titre français va être plus facile à dire. Oui,

  • Speaker #1

    on n'était pas obligés de le dire.

  • Speaker #0

    Donc, pris au piège avec Austin Butler dans le rôle principal. Et puis, comme on peut quand même le dire, une sortie d'un film d'Aronofsky, c'est quand même toujours un petit peu un événement. On a décidé, pour la pépite du passé, de revoir Requiem for a Dream, qui était sorti il y a pile 25 ans et dont la portée résonne encore aujourd'hui. Il faut se dire qu'à l'époque, ça avait créé vraiment un petit choc émotionnel et visuel pour tout le monde. Et puis ça alertait de façon ultra frontale sur les dangers de la drogue. Donc on y reviendra dans notre pépite du passé. Et le tout sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Est-ce que vous êtes prêts ?

  • Speaker #1

    Oh oui, totalement prêts.

  • Speaker #0

    Zé Bardi. Tout le monde parle de ces brillants hommes qui ont tâché la nature pour construire un royaume. Les newspapers, vous savez, justice. Alors Eden, pour le petit pitch à l'eau ciné, un groupe d'individus tourne le dos à la société actuelle, enfin actuelle, 1930, animé d'un profond désir de changement, ils laissent se... tout derrière eux et mise leur avenir sur le plus improbable des endroits, la rue de paysage des Galapagos. Je vous lis le pitch du coup, donc film de Ron Howard, avec donc Jude Law, Anna Vermas, Vanessa Kirby, on a dit toute la clique. Film qui a coûté 35 millions, qui n'est pas sorti depuis très longtemps, alors on enregistre le podcast, mais qui a l'air quand même d'être un crash commercial absolument démentiel, ce qui est étonnant peut-être avec cette brochette d'acteurs. Qu'est-ce qu'on a pensé ? On fait un petit tour de table très rapidement. Toi, Jess, qu'est-ce que t'as pensé rapidement ?

  • Speaker #1

    Dans l'absolu, j'ai plutôt apprécié ce film. Je trouvais ça assez surprenant positivement de la part de Ron Howard. Autant de s'intéresser à cette histoire, de nous la proposer de cette manière-là. Alors tout ne va pas dans le film, tout n'est pas parfait, mais je trouve que c'est une proposition intéressante de la part de Ron Howard et le casting aussi est très bien.

  • Speaker #0

    Et toi Gabriel ?

  • Speaker #2

    Moi ça ne m'a pas trop transcendé quoi. Je ne sais pas qui a fait la sélection des films pour cet épisode, il y aura de mes nouvelles.

  • Speaker #1

    C'est qui ces nouvelles élèves qui trachent comme ça ?

  • Speaker #0

    Le frère français Zest, deuxième épisode, ça critique le boss déjà.

  • Speaker #1

    Non mais c'est bien, on va pouvoir parler.

  • Speaker #2

    Non mais c'est pas mal, c'est pas un mauvais film, mais ça reste très classique, mais voilà, je dirai après ce que j'en pense.

  • Speaker #0

    Mais oui, moi je me souviens quand je l'avais vu en vision presse, il y a un des journées, je ne sais plus son nom, qu'il y avait une punchline incroyable en disant « c'était pas mal cette saison de Koh Lanta » . et j'ai trouvé qu'il y avait un petit peu de ça et en tout cas moi j'ai peut-être être le plus aimé autour de la table, mais en fait moi j'ai été dépaysé pendant deux heures, j'avais l'impression d'avoir décollé complètement, d'être complètement dans ces galapagos, j'étais à fond dedans. Dès le début, il y a un carton de texte qui te dit, ils n'ont pas tous survécu, donc tu sens que ça va partir en vrille, et donc t'attends un peu ce moment où ça va partir en vrille, ça part effectivement en vrille à un moment donné, et puis à la fin aussi, donc un panneau de texte qui te dit qu'en fait c'est basé sur une histoire vraie, qu'il y a des journaux de bord écrits par les uns et les autres, dont certains éléments sont complètement... divergent, certains disent que c'est blanc, l'autre dit que c'est noir. Donc en fait, il y a encore un énorme mystère autour de cette île, de comment elle s'appelait ? Floralia ? Dans les Galapagos. Floriana, dans les Galapagos. Et donc c'était assez, moi ça m'a pris à fond. Mais du coup, peut-être toi Jess, donc moyen moyen, un petit 6,5 dont tu as l'habitude sur 10.

  • Speaker #1

    Je ne sais même pas combien je l'ai coté d'ailleurs Eden, peut-être pas encore officiellement. Non, dans l'absolu, j'ai passé un bon moment au cinéma, même si l'histoire n'est pas forcément au fil goût, on ne va pas se mentir. Effectivement, comme toi, je ne savais pas que c'était une histoire vraie. Donc je l'ai découvert en allant voir le film, enfin je l'ai découvert en voyant le film, que c'était inspiré d'une histoire vraie, dont il reste encore des mystères aujourd'hui. Ce que j'ai apprécié, c'est que c'est assez immersif. On est vraiment en fait, c'est une sorte de thriller et en même temps une sorte de huis clos. On est vraiment plongé sur cette île déserte avec ces personnages. Difficile à apprécier quand même certains, voire la majorité. C'est aussi peut-être un défaut du film, c'est que tous les personnages ne sont pas faciles à apprécier. Mais voilà, on est avec eux pendant deux heures du film sur l'île et l'histoire progresse petit à petit. On voit que les choses ne se passent pas très bien. Effectivement, ces huit individus arrivent sur l'île pour fuir, tu l'as dit, le fascisme montant en Europe et essayer de vivre une sorte d'idéal de vie. Et ils ont tous un peu des profils différents. Il y a la famille un petit peu d'un côté, la famille traditionnelle qui vient de l'île des enfants. Il y a effectivement Jude Law et sa femme qui sont là depuis le début. Et puis il y a Anna de Vermaes qui incarne cette baronne qui vient juste faire de la thune et créer un hôtel. Et effectivement, le rêve a viré un peu au cauchemar. Donc ça m'a plu l'histoire. C'était vraiment intéressant tout ce que ça dit, en tout cas de nous, êtres humains, et notre incapacité un peu de vivre en communauté. Et donc c'est intéressant, je trouve que Ron Howard soit intéressé à cette histoire et la façon dont il a retransmis à l'écran. Je trouve que ça marche dans l'ensemble plutôt bien.

  • Speaker #0

    Bon, alors je me tourne vers celui qui a le moins aimé autour de la table, Gabriel.

  • Speaker #2

    Ben oui moi j'ai vu aussi à la fin que ça s'est vraiment produit et donc j'ai vu des images, parce que ça a été documenté, donc j'ai vu des images des vrais personnages dans les années 30 et ils n'ont pas du tout la même tête.

  • Speaker #1

    On les voit à la fin du film.

  • Speaker #2

    Et tu vois aussi que dans les années 30 il n'y avait pas les mêmes progrès en orthodontie et tout ça, au niveau des dents c'est pas pareil.

  • Speaker #0

    Il y avait une certaine moustache qui était très à la mode dans les années 30, ça a très mal vieilli cette moustache.

  • Speaker #2

    Et ça qui est un petit problème du film aussi je trouve, c'est que c'est un peu trop glamour pour moi, je ne suis pas trop rentré dedans parce que c'était trop propret. Pour un film de survie, parce que quand t'as Jude Law, qui est super bien taillé, bon il a 50 ans placé, il est plutôt jeune mais...

  • Speaker #0

    Bon il a pas de dents,

  • Speaker #2

    ceci dit.

  • Speaker #1

    Il a pas de dents,

  • Speaker #0

    ouais. Il a des fausses dents, et il fait ça assez bien d'ailleurs.

  • Speaker #2

    Et je plains sa partenaire de jeu parce que quand t'as pas de dents, t'as une très mauvaise haleine.

  • Speaker #0

    Tu penses vraiment à des choses. Ouais,

  • Speaker #2

    des détails techniques.

  • Speaker #0

    Mais je te rejoins totalement sur le fait que le casting, c'est absolument des mannequins et des gravures, donc il y a un côté genre...

  • Speaker #1

    Le côté casting glamour nous sort peut-être un petit peu l'histoire.

  • Speaker #0

    C'est un peu les anges de la télé-réalité ou Galapagos.

  • Speaker #2

    Oui, t'as l'impression que c'est une pub pour un parfum Hermès ou quoi. Et même aussi... Ah,

  • Speaker #1

    c'est pas à ce point-là, mais...

  • Speaker #2

    Et je trouve les costumes, c'est très artificiel. C'est vraiment classique d'un film hollywoodien, je trouve. Tu sens qu'il y a eu des efforts sur les décors, les costumes. Enfin voilà, les acteurs aussi sont trop propres. Et ils vivent en survie. Ils n'ont même pas une petite tâche sur leurs costumes. Les actrices aussi ont des robes super jolies et tout ça et même il y a des métiers au cinéma qui existent vraiment pour salir les vêtements et que ce soit crédible et là ça m'a un peu sorti du film quoi, t'as un peu l'impression qu'ils sont à Ibiza je sais pas sur une fête sur la plage comme ça donc...

  • Speaker #0

    Et au niveau acting toi tu y croyais pas trop non plus ?

  • Speaker #2

    Non l'acting...

  • Speaker #0

    J'entends beaucoup de critiques sur Ana de Armas qui a une espèce d'accent en roue libre totale qui tient pas forcément toujours sa personnalité qui est hyper exubérante

  • Speaker #2

    Moi j'ai bien aimé. Yann Adyarna c'est assez convaincante je trouve. Elle joue un bon rôle de manipulatrice. Moi j'ai bien aimé. L'acting c'est des très bons acteurs. Il y a aussi l'acteur allemand, je ne sais plus son nom, qu'on a vu dans des Marvel. Et c'était chouette de le voir dans un rôle autre que nazi parce que c'est un peu la malédiction des acteurs allemands.

  • Speaker #1

    Il était dans Gloss Bastards aussi. Il est dans Goodbye Lenin il me semble, Daniel Brühl.

  • Speaker #2

    Toujours le mauvais rôle. Dès qu'ils percent un peu à l'étranger, ils sont toujours obligés de faire un rôle de nazi. mais bon voilà mais moi ça va pas forcément,

  • Speaker #1

    comme toi j'ai pas eu cette impression qu'on était dans un truc si glamour par le casting mais par contre la mise en scène et le côté immersif dans l'île, moi je trouvais que ça marchait plutôt bien ça devient un peu anxiogène à la fin j'étais limite comme les personnages j'étais à fond dedans et je me sentais mal sur cette île déserte, donc ça je trouve que c'est bien retransmis à l'écran et dans l'histoire après effectivement il y a un petit peu le côté, on est entre un thriller un huis clos et le ton est un peu inégal aussi et le rythme est un peu inégal Par moments, je me disais, tiens, où est-ce que le film veut nous amener ? Est-ce que c'est un trilogue ? Je trouve qu'il y a des moments où je perdais un peu pied. Je trouve que c'est un mélange un peu de genre, mais en même temps, c'est une histoire vraie, donc peut-être qu'il a été bloqué aussi un petit peu par ça. Je dirais que ce mélange entre trilogue psychologique, noir, mais en même temps, il y a eu des trucs qui m'ont un peu perturbée en termes de rythme et de choix de certaines choses. Mais par contre, Anna de Armas, pour en revenir à elle, moi, je la trouve vraiment super dans ce rôle de... Certains parlent de surjeu, mais moi je trouve qu'elle était vraiment super bien dans ce rôle de baronne un peu flamboyante, manipulatrice et un peu dingue, elle était vraiment bien.

  • Speaker #0

    Et en plus le surjeu finalement fonctionne parce qu'on se rend compte assez rapidement qu'en fait elle s'est créée son personnage. En fait à la base elle travaillait dans des cabarets à Paris ou je ne sais plus tout quoi, elle vient pas du tout de noblesse ni rien, elle s'est complètement inventée, elle est quand même mythomane dans son esprit. Et donc elle s'invente des choses et donc elle joue... comme si elle était sur scène en permanence, donc en fait elle est avec ses deux petits mignons en plus, tu vois, il y a ce côté, et donc en fait ça marche qu'elle surjoue comme ça. Oui, c'est assez convaincant. Après, c'est vrai que vraiment au niveau de l'accent, il y a des moments où elle ne le tient pas, ça me faisait quand même un peu saigner les oreilles, bon si vous le voyez évidemment en VO, je trouve qu'elle tient moyennement l'accent, maintenant c'est peut-être aussi elle qui se lève d'un autre pied un matin, et elle prend un autre rôle, donc c'est un peu ça, donc en fait ça marche. mais c'est vrai qu'elle tape un petit peu sur le système vraiment du film, c'était peut-être le moment où voilà, et puis c'est vrai qu'elle est Tellement imbuvable que t'as toi-même envie de la smasher contre un mur. Elle est insupportable et tu te rends compte qu'elle ruine tout. Et historiquement, c'est comme ça. Là par contre, les deux journaux sont des deux familles, du coup, sont d'accord sur ça, que c'est quand la baronesse arrive. Parce que t'as d'abord, pour redonner un petit peu de contexte, 1929, c'est là qu'arrivent les personnages de Jude Law et de Vanessa Kirby. Seulement trois ans plus tard arrive la famille allemande. Donc eux, ils arrivent, ils sont déjà installés depuis trois ans, etc. D'abord, ils se voient un peu d'un mauvais oeil, ils se reniflent un petit peu. mais globalement ils arrivent à cohabiter et pendant euh Un petit moment, ils vont cohabiter, c'est au moment où la baronnaise débarque avec son espèce de désir de posséder l'île, de réclamer.

  • Speaker #1

    Elle arrive avec ses deux amants plus jeunes qu'elle.

  • Speaker #0

    Elle veut construire un hôtel de luxe, c'est vraiment ce truc, je possède le truc. Elle va commencer à privatiser des parties de la plage, s'octroyer des ressources, etc. Et là, c'est là que ça part en vrille. Ça par contre, l'histoire, tous les écrits disent que c'est la même chose. Ce qui est le gros mystère, c'est quand elle a...

  • Speaker #1

    Comment ça s'est terminé finalement.

  • Speaker #0

    Comment ça s'est terminé. Et les écrits sont opposés sur certaines destinées de personnages.

  • Speaker #2

    L'histoire est bien ficelée je trouve Les conflits entre les personnages fonctionnent assez bien. Vas-y, Félix, je te laisse un mot. C'est au niveau de la réalisation. Moi, ça m'a un peu dérangé aussi qu'il y a beaucoup de cuts au début. Pour mettre un bête plan où ils sont dans le potager, je ne sais pas, à faire des courgettes, il y a 5-6 cuts, ça va super vite. Et à un moment, j'ai essayé de compter en une minute combien il y avait de cuts. Bon, je n'ai pas réussi, mais à un moment, tu peux laisser un peu respirer ton film aussi. Surtout comme c'est un truc de survie, laisse un peu la caméra. posé, ça crée du réalisme et tout ce cut crée aussi une artificialité je trouve et la musique est un peu tu sens qu'on te tient par la main et qu'on te dit voilà maintenant c'est triste c'est pas très subtil t'as raison sur ça,

  • Speaker #0

    maintenant que j'y repense j'arrive même pas à me visualiser géographiquement comment fonctionne la maison principale par exemple, alors qu'ils l'ont reconstituée donc c'est parce qu'ils ont beaucoup trop cuté genre le potager, il est tellement cuté par des petits angles que je sais même pas quelle taille il fait à un moment donné il y a un sanglier qui s'aventure dedans, je sais même pas la taille taille, les barrières, les trucs c'est chaque fois des tout petits plans très close-up, j'y avais pas pensé mais c'est très juste, alors que quand tu fais de la reconstitution t'as déjà fait le plus dur, c'est-à-dire de reconstruire tout le truc, laisse un peu porter ta caméra On dirait qu'ils voulaient cacher des choses en fait Ils avaient un peu honte du décor

  • Speaker #1

    Mais ils l'ont fait quand même avec un budget un peu non plus, enfin un budget entre guillemets limité ils ont fait des décors sur place donc je sais qu'ils ont pas non plus pu faire tout ce qu'ils voulaient alors que c'est quand même Renaud Ward, on pourrait imaginer quand même Renaud Ward, c'est Apollo 13, c'est un homme d'exception.

  • Speaker #2

    Le Grinch.

  • Speaker #1

    Le Grinch, effectivement.

  • Speaker #0

    Excellente référence,

  • Speaker #1

    le Grinch. Moi, je trouve ça intéressant, finalement, avec ce film, alors que pour Ron Howard, qui est quand même réalisateur américain, qui nous propose des films américains, de nous proposer cette histoire qui nous montre finalement toutes les névroses de l'être humain, même quand il essaie de repartir à zéro sur une île déserte.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez une petite scène préférée ? Parce que moi, j'en ai quand même une qui m'a particulièrement choqué et marqué.

  • Speaker #2

    Oui mais moi ça serait du spoil en fait, c'est comment ça finit. Moi j'ai des séquences qui m'ont plu, les séquences un peu National Geographic où on voit des iguanes. Ça c'était assez joli. C'était bien pour les iguanes. Ça c'était pas mal. Après il y a des choses qui fonctionnent moins bien. C'est quand ils veulent mettre des styles, qu'à un moment il y a un fruit qui se décompose très vite comme ça. Et ça arrive un peu gratuitement.

  • Speaker #1

    Oui ça c'est vrai, il essaye de faire un truc un peu stylisé.

  • Speaker #2

    Stylisé, qui fonctionne dans Requiem for a Dream, on en parlera. Mais là c'est un peu stylisé, c'est un peu gratuit. Et à un moment aussi il y a une caméra des années 30. qui filme sur la plage et d'un coup on passe sur la vision de la caméra et c'est aussi un peu gratuit je trouve

  • Speaker #1

    Et toi quelle scène t'as marqué Martin ?

  • Speaker #0

    Moi c'est la scène de l'accouchement avec une tension assez incroyable parce qu'il y a des menaces qui viennent sur différents fronts à ce moment là et c'est assez incroyable je trouve que la performance de Sidney Sweeney là-bas là elle m'a on savait déjà par la série euphorias, certains rôles qu'elle avait joué et qu'elle était quand même une très bonne actrice. Là, pour moi, elle a step up encore d'un cran sur cette scène là et de façon générale sa performance dans tout le film. Mais la scène d'accouchement vraiment... Ouais.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est une des scènes d'accouchement les plus what the fuck que j'ai pu voir au cinéma je pense. Donc on va pas spoiler ce qui se passe mais c'est vrai que c'est pas traumatisant mais un peu intense quand même.

  • Speaker #0

    J'étais en train de ne faire qu'un avec mon siège.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment une source de tension cette scène.

  • Speaker #0

    T'as tous tes muscles qui sont en contraction quoi.

  • Speaker #2

    Au niveau des effets techniques, je trouve ça un peu trop clean aussi.

  • Speaker #1

    Petite touche quand même aussi positive quand même à noter que la musique, la soundtrack du film est de Hans Zimmer et je ne l'ai pas reconnu tout de suite, je l'ai vu à la fin lors du générique. Il est surprenant de voir qu'il l'a joué un peu, enfin la musique est présente et marche bien mais il était un peu discret, un peu low-key comme ça. Je me suis dit tiens c'est un Hans Zimmer qui ne nous fait pas du Interstellar alors que j'aime bien la musique de Interstellar. Donc voilà quand même j'ai trouvé ça chouette que ce soit Hans Zimmer derrière la musique.

  • Speaker #0

    Bon bah en tout cas c'est tout pour ce film pour nous, dites-nous en tout cas ce que vous avez pensé de ce Eden, si vous allez le voir ou pas, et puis nous on va passer au deuxième film de la sélection, Pris au piège. Alors, pris au piège pour le petit pitch, Hank Thompson a été un joueur de baseball prodige au lycée, mais désormais, il ne peut plus jouer. À part ça, tout va bien. Il sort avec une fille géniale, il est barman la nuit dans un bar miteux à New York, et son équipe préférée, qui était pourtant donnée perdante, est en train de réaliser une improbable remontée vers le titre. C'est seulement quand Russ, son voisin punk, lui demande de s'occuper de son chat pendant quelques jours, que Hank ignore qu'il va se retrouver pris au milieu d'une bande hétéroclite de redoutables gangsters. Les voilà tous après Hank, et lui ne sait même pas pourquoi. Film de Darren Aronofsky. basé sur un roman de Charlie Hunston du même nom, Code Stealing en anglais avec Austin Butler, Regina King, Zoé Kravitz et même Vincent Donofrio dans un rôle, j'ai eu du mal à le reconnaître mais c'est tout à fait lui, film qui a coûté 40 millions, d'abord petit tour de table, qu'est-ce qu'on a pensé de ce prix au piège ?

  • Speaker #2

    Vous allez penser que je suis très pessimiste mais moi je ne l'ai pas aimé du tout, ça ne m'a pas transcendé c'est pas mauvais, mais voilà un téléfilm du dimanche

  • Speaker #1

    Ah ouais ! Ça te tire à balles réelles comme dans le film ici il me semble.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Non je suis un peu dur mais... Ça m'a déçu pour Aranovski en fait.

  • Speaker #0

    Donc ça ne passe pas la moyenne, pas 5 sur 10 quoi.

  • Speaker #2

    Limite, 5 et demi.

  • Speaker #0

    Oh quand même ! Le petit demi, le petit demi. Et alors Jess, madame 6 et demi ?

  • Speaker #1

    Je mets pas tant de 6, j'ai toujours plutôt genre 4 ou 7 j'ai l'impression. Ben disons que moi à la base le pitch me bottait pas trop, espèce de polar violent, enfin d'après la bande annonce ça devait être un film d'action, violent, avec des airs peut-être un peu de déjà vu et aussi Darren Arvonoski avec Mother m'avait un peu déçu, avec Noé aussi, avec The Whale, j'avais pas été méga emballée non plus. Donc j'y suis allée un petit peu en étant intriguée mais en traînant des pieds et à l'arrivée c'était sympa, thriller efficace, j'ai passé un moment divertissant, mais sans plus,

  • Speaker #0

    voilà. C'est un peu la même chose, en fait j'ai pas du tout vu le temps passer, j'ai vraiment passé un bon moment devant le film, maintenant le film ne sait pas ce qu'il essaye d'être. Donc je me suis vraiment dit, il y a une première moitié qui est plus sérieuse, plus sombre, et puis il part en mode comédie slapstick, la course de voiture à un moment donné tu dis... d'accord en fait on a quitté la terre oui oui on part en divertissement un peu trash c'est ça et lui le dit en interview qu'après les films un peu sérieux qu'il avait fait donc Mother qui avait toute une portée un peu biblique avec Noé etc même Black Swan encore un peu avant The Whale qui était aussi un film très sérieux, il voulait faire un truc plus léger ok mais du coup c'est un objet un peu cinématographique non identifié, on se demande un peu où il est et honnêtement heureusement que Stine Butler habite hyper bien le rôle et d'ailleurs tout le casting autour est très très bon d'ailleurs en Inde. Doctor Who d'ailleurs en punk qui revient nous faire un petit coucou mais à part ça, à part vraiment le commitment de dingue d'Austin Butler, le film un peu je dirais pas téléfilm mais c'est vrai que pour du Darren Aronofsky on est un peu sur quelque chose de léger.

  • Speaker #2

    Les scènes d'action fonctionnent encore je trouve, c'est divertissant mais c'est pas à hauteur de ce qu'il a fait avant, moi je suis un grand fan de The Game for a Dream et Black Swan donc ouais c'est un peu décevant.

  • Speaker #0

    Et toi t'attendais évidemment, toi en général Aronofsky, toi t'en as vu quand même quelques-uns tu l'attendais au tournant le garçon. T'as vu The Whale son dernier ?

  • Speaker #2

    J'ai pas vu The Whale, mais qui a fait sensation aussi et je m'attendais à avoir un peu des effets de style ou quelque chose d'un peu plus tragique et là c'est très léger

  • Speaker #0

    Ça commence pas léger, ça commence lourd la première scène de baston avec les premières scènes où il se fait vraiment tabasser dans le couloir devant chez lui, tu dis wow D'ailleurs, il s'est vraiment blessé sur une des cascades à ce moment-là. Mais il est fou. Et puis le film change de ton, ça qui est étrange.

  • Speaker #2

    C'est un peu gratuit, je trouve, en termes de timing aussi. Et puis ce qui se passe, la construction des personnages, et ce qui se passe aux personnages, on n'y croit pas trop, je trouve. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans la construction des personnages. Et pour donner mon avis global sur le film...

  • Speaker #0

    Tu m'avais dit en micro.

  • Speaker #2

    j'ai sorti mon calepin pendant le cinéma j'ai quasi rien écrit pendant cette séance c'est inhabituel pour toi d'habitude t'as gagné des trucs et là j'avais rien à dire vraiment concrètement en fait je trouvais que c'était un gros plagiat de snatch de Guy Ritchie en fait c'est vraiment le même genre de choses où t'as un Mac Guffin donc on doit trouver une mallette avec de l'argent Guy Ritchie c'est des diamants je pense tu vas avoir des malfrats inhabituels là ici il y a deux yiddish avec Guy Ritchie ça peut être des prêtres enfin enfin des nationalités aussi des russes et c'est un peu vraiment le même style avec tous des gangsters atypiques et c'est ça pendant tout le film en fait et donc je me dis je préfère autant revoir Snatch avec Brad Pitt qui fait un très bon accent de gitan et tout ça qui est vraiment très bon et voilà et puis ce qui me fatigue un peu aussi c'est que ça se passe toujours à New York aussi ça fait du bien dans les films américains qu'on quitte un peu New York, enfin il y a d'autres villes aux Etats-Unis que New York et là Merci. C'était du déjà vu quoi. Et je trouvais aussi que ça se passe dans les années 90 et ça sent pas les années 90 je trouve.

  • Speaker #0

    Moi j'ai trouvé justement que la reconstitution était plutôt un point positif du film.

  • Speaker #1

    Ah oui effectivement moi aussi, je trouvais que la texture années 90 marchait bien.

  • Speaker #2

    Je l'ai pas fort ressenti moi.

  • Speaker #1

    Ils appuient un petit peu parce que dès l'ouverture on voit qu'on a un grain un peu d'image années 90, on voit dans les costumes et tout ça. ça marche très bien et puis on voit les Twin Towers à peu près à 45 fois. Oui, parce qu'on est en 98,

  • Speaker #0

    dans le Lower East Side de Brooklyn, dans le Queens, et c'est poisseux, on voit vraiment, c'est en train de pourrir, c'est un peu la misère.

  • Speaker #1

    Il y a un grain de l'image, je ne sais pas si on va tourner en pellicule, mais on sent au niveau de l'image quelque chose de très 90's qui fonctionne pour moi très bien. C'est une des qualités du film.

  • Speaker #2

    C'est pendant la grève des éboueurs de New York aussi, où il y a des poubelles partout.

  • Speaker #1

    Effectivement, poisseux à l'image du film.

  • Speaker #0

    Ça fait Gotham City le truc.

  • Speaker #2

    Ouais C'est un peu trop lisse moi, personnellement.

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'ai passé un bon moment au cinéma, même si j'ai trouvé que c'était un peu long à la fin. Et après, je me suis dit que c'est un film d'Aren Erwannowski, donc on sait que ça va mal se passer. Mais on sent qu'effectivement, ce film-là, elle a voulu peut-être changer un peu de genre. Après Mother et Noé, ça m'avait un peu insupporté. Et puis The Whale, effectivement, après ce drame un peu lourd, là, il s'est dit, tiens, je vais peut-être faire un film un peu thriller musclé.

  • Speaker #0

    Rick DeWale c'était un peu lourd

  • Speaker #1

    Oui, mais est-ce qu'il ne s'est pas du coup avec ce film-là un peu genre pas vraiment décidé ? On est sur un film d'action 90's, mais il n'a pas vraiment... Il y a de l'humour, ça, ça change un peu avec Darren Hrvonoski, et je trouve que ça rafraîchit un peu l'intrigue. Il y a des moments où on rit, je me suis retrouvée à rire devant le film.

  • Speaker #0

    Avec Dwayne qui fait des sites internet.

  • Speaker #1

    Entre autres. Mais quand même, de l'humour noir, malgré tout. Mais effectivement, je me suis dit, tiens, où est-ce qu'il a voulu un peu aller ? On a l'impression qu'il n'est pas allé à fond dans quelque chose. donc j'ai l'impression d'avoir un film d'action un peu facile et le scénario finalement est pas Pas hyper original, malgré tout. Austin Butler, par contre, il m'a fait rire. Il est super dans le rôle et j'ai pensé un peu à un espèce d'anti-Ryan Gosling. Parce qu'il n'arrête pas de dire qu'il ne conduit pas. Je ne conduis pas. Oui,

  • Speaker #0

    il n'a pas le permis.

  • Speaker #1

    Je suis pensée à Ryan Gosling dans Drive, mais lui, il ne conduit pas. Mais j'ai trouvé qu'on a un peu perdu ce qui faisait un peu la patte de Darren Rovenoski. C'est-à-dire quand même ce... montage frénétique, un espèce de mise en scène hypersensorielle très marquée. Enfin, on pense effectivement à Requiem for a Dream, qui nous a un peu tous traumatisés, je pense. Là, il va un peu vers...

  • Speaker #0

    Dans Black Swan aussi. Dans Black Swan aussi.

  • Speaker #1

    Donc, il revient un petit peu à ça. On retrouve quand même l'ADN, c'est-à-dire des personnages qui finissent par basculer dans le cauchemar. Enfin, voilà, on retrouve un peu les sujets qui lui sont chers. Mais il a perdu un petit peu au passage certaines choses parce qu'il veut peut-être tester autre chose. Mais du coup, je n'ai pas été emballée par tout ça. Et surtout, l'intrigue, je me dis, finalement, des bastons, Il m'a manqué un truc moi en fait, il m'a manqué quelque chose pour vraiment m'intéresser aux enjeux des personnages.

  • Speaker #0

    C'est moins écorché que d'habitude quoi, bon même si le personnage principal comme dans tous les films perd un organe ou une partie de son corps, on est vraiment sur un truc. C'est une des premières scènes des films.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il donne de sa personne, j'étais contente parce qu'on le voit torse nu au steamputtler et puis on le voit vomir, là j'étais un peu moins contente, mais il donne de sa personne.

  • Speaker #2

    Il y a des plans sympas sur New York aussi, il y a des travelling comme ça, il y a des moments chouettes. Mais le fait qu'il soit fils à maman, le héros aussi, ne fonctionne pas trop je trouve. Qu'il appelle sa mère. Et puis à la fin, je ne vais pas dire qui on voit à la fin, mais ça ne fonctionne pas non plus. Oui,

  • Speaker #1

    restez après le générique parce qu'il y a quand même un caméo d'une actrice.

  • Speaker #2

    Qui est l'actrice à la fin. Tiens, ça part en Jurassic Park.

  • Speaker #1

    J'ai trouvé ça très déjà vu effectivement. Le fait qu'il soit un fils à maman, on avait déjà vu ça au cinéma. Je me suis demandé quel était l'intérêt.

  • Speaker #0

    Oui, c'était peut-être... Après c'est un parti pris. Après tu disais... il va pas à fond dans le film en tout cas il y a quand même deux personnages qui vont à fond dans le film le premier donc c'est austin butler qui pour le rôle après Il prit 16 kilos, comme le dire, en muscles et un petit peu en gras aussi, parce que ça faisait partie du truc. Donc dans sa diète, il avait le droit de prendre des pizzas et des bières. Par contre, il avait un exercice physique à faire, c'est une vraie anecdote. Comme il fallait qu'il ait le physique d'un joueur de baseball, vous savez que les joueurs de baseball ont les fesses très rebondies. C'est un physique typique de sportif. Raphaël Nadal, c'était le bras gauche qui faisait deux fois la taille de son bras droit, mais donc chaque sportif a un petit peu son truc. Et donc, il a fait énormément de squats vraiment orientés avec des charges très lourdes pour vraiment gagner dans la mobilité des anges. Bref, c'est une vraie histoire, tout ça avec 16 kilos de masse. Donc, c'est assez impressionnant quand même. Et puis, l'autre star, il était temps qu'on en parle.

  • Speaker #1

    Le chat. Ah oui,

  • Speaker #0

    le chat. Tu ne m'as pas vu venir. Non,

  • Speaker #1

    je pensais que tu allais revenir sur Matt Smith. Rien à voir. Oui, évidemment,

  • Speaker #0

    le chat. Il y a un Dr Who qui est là. C'est toujours agréable de le voir. Mais il y a le chat. Le chat qui est quand même dingue. Et surtout, le chat. Vous voulez une vraie anecdote sur ce chat ? Bien sûr. Le chat dans la vraie vie s'appelle Bud ? Et ce chat est en fait, non, dans la vraie vie il s'appelle Tonic, donc Bud dans le film Tonic dans la vraie vie, en fait c'était un chat errant qui a été recueilli et puis en fait qui est devenu un chat acteur, notamment parce que comme il a vécu dans la rue, il n'est pas du tout apeuré par le bruit, ce qui fait que sur un plateau de tournage il peut rester hyper tranquille ce chat sans flipper quand tout le monde crie cut, action, machin, que t'as de l'action partout, des trucs qui cassent. Et il a fait 95% des prix, c'est le même chat. Il y a 5 doublures qui restent, 5 petites doublures pour les 5% des scènes qui restent. Vraie anecdote. Et du coup, méga chat quoi, Palme 4.

  • Speaker #2

    Le meilleur acteur du film en fait.

  • Speaker #0

    Il mérite un Oscar j'ai envie de dire.

  • Speaker #1

    Effectivement, ils volent presque la vedette à Austin Butler. Non, le chat est totalement validé bien sûr. Le mien en surpoids n'aurait pas fait mieux.

  • Speaker #0

    Avant d'arriver à la fin de la critique, j'ai encore une petite anecdote. C'est la musique, un choix tout à fait atypique. Plutôt que de demander à un compositeur de musique de film... traditionnel, il a demandé à un groupe punk britannique qui s'appelle les Idols de faire la composition de l'ensemble de l'ABO, pas seulement des titres plus traditionnels d'un morceau de rock et du coup c'est un peu pas forcément complètement une première au cinéma mais c'est très rare de le faire, donc ça crée aussi cette identité musicale, donc peut-être aller chercher la playlist de de code stealing sur les différentes plateformes parce que les Idols ça vaut le coup d'être entendu, moi c'était plutôt un point fort aussi du film, c'est cette musique un peu poisseuse aussi rock punk Oui

  • Speaker #2

    qui marche très bien avec le film le fait qu'il soit joueur de baseball qu'il a dû arrêter ça fonctionne pas non plus à la fin il n'y a pas de rédemption là dessus où il apprend pas à quelque chose où il réutilise pas vraiment sa batte je pensais que ça allait être plus iconisé à la fin et alors il y a eu aussi un moment où il a un accident de voiture il est un peu traumatisé mais tu comprends pas

  • Speaker #0

    Pourquoi ?

  • Speaker #1

    C'est le parti pris du film, il y a un peu le trauma. J'avoue que le flashback est un peu appuyé.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'il y a ça un peu en filigrane qu'on nous amène au début du film et qu'on comprend que le personnage a vécu un accident traumatisant. Et c'est vrai qu'il y a une sorte de closure avec ça à la fin du film. Je comprends que ça a été traumatisant quand même pour le personnage qu'il a vécu, c'est un truc trash. Mais par contre je suis d'accord avec toi, le côté batte de baseball, on nous fait quand même revenir avec ça, genre ok maintenant je vais lui casser des gueules. Et finalement...

  • Speaker #0

    Ça reste trop timide.

  • Speaker #2

    Ça reste trop timide, oui, effectivement.

  • Speaker #1

    Après, je trouve qu'à nouveau, mine de rien, c'est peut-être ça qui a attiré Aronofsky dans le scénario. À la base, c'était un roman, on l'avait dit. C'est qu'en réalité, le personnage fait une boucle. C'est un parcours. Malheureusement, il va perdre des plumes dans ce parcours. Il va comprendre ce qu'il doit finalement comprendre, mais un peu trop tard. Et en ayant, comme j'ai dit, perdu des plumes, finalement, il est dans une forme d'addiction, un peu comme le film dont on va parler dans quelques minutes. Il est dans une addiction de son propre passé. il est biberonné à ce passé à ce sport dans lequel à cause de sa blessure il a dû faire une croix sur cette carrière et en fait c'est une addiction à ça et c'est ça qui va le faire plonger en enfer jusqu'à la fin de la boucle et à la fin de la boucle ça je trouvais aussi que c'était un peu gros en termes de ficelle on vous révèle pas mais à un moment donné il a un petit monologue au téléphone où il raconte un peu son truc le spectateur aurait pu comprendre que c'était son arc à lui mais je pense que c'est ça qui a dû attirer Aronofsky cette espèce de descente aux enfers tant que tu n'as pas Merci. résolu quelque part la cause du mal, la racine du mal, que ce soit dans Requiem, on en parlera, de l'addiction, de la fuite en avant, du rêve inatteignable. Ou dans son cas, le rêve, c'est deux histoires de rêve qui n'existent pas et qui font que le personnage plonge pour essayer d'obtenir ce rêve.

  • Speaker #2

    Je suis d'accord avec toi, mais du coup, rien de neuf, rien de nouveau sous le soleil. Un héros qui doit passer par plein d'obstacles pour finalement trouver une sorte de rédemption.

  • Speaker #0

    Ça reste très gentil pour Ranofsky,

  • Speaker #1

    je trouve. Non, c'est clair, on est sur un... Un Aronofsky tout à fait...

  • Speaker #2

    Mais un bon téléfilm punchy et peps comme disent les jeunes du dimanche.

  • Speaker #1

    Plus personne ne dit ça, bien essayé. Bon allez très très bien, en tout cas dites-nous ce que vous avez pensé de ce film, donc Cot Stealing, un peu Cot Cot Stealing, je n'arrive pas à le dire bien en anglais, c'est pas grave. Vous avez compris, pris au piège, et nous sans plus attendre, on va passer à la pépite de cet épisode, Requiem for a Dream. Bleu dans l'après-midi, orange dans l'été,

  • Speaker #2

    juste comme ça,

  • Speaker #1

    1,

  • Speaker #2

    2, 3, 4 Je t'aime Je t'aime

  • Speaker #1

    Alors Requiem for a Dream, pour le petit pitch, Sarah Goldfarb vit seule à Coney Island. Mère veuve, elle vit dans l'espoir obsessionnel d'être un jour invitée sur le plateau de son émission de télévision préférée. C'est dans cette perspective qu'elle suit alors un régime draconien afin d'entrer dans la robe qu'elle portera lorsque le grand soir sera venu. Pendant ce temps-là, son fils Harry, lui, est dépendant à la drogue. Avec sa petite amie Marion et son pote Tyron, ils noient leur quotidien dans... d'infantiles visions du paradis terrestre en quête d'une vie meilleure, ce quatuor de personnages est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce, toujours un peu plus dans l'angoisse et l'autodestruction je voulais à la base résumer ce petit je voulais faire plus court ce petit pitch parce que Eric Humefordy m'en voit un petit peu mais je trouvais que là pour le coup à l'eau ciné, point pour lui c'était une très très belle description je trouve du film ce quatuor de personnages addicts qui fuient et qui poursuivent un rêve inatteignable, en tout cas donc film d'Aronofsky qui fête ses 25 ans avec Jared Leto Ellen Bernstein avec Jennifer Connelly entre autres et Marlon Wayans qu'on avait tous connu dans les Scary Movie, mais là qui joue un rôle quand même sérieux, donc c'est très très bien film qui avait coûté 4 millions et demi à la sortie, qui avait rapporté timidement 7 millions, il avait été très très bien reçu par la critique ciné et intellectuelle un petit peu autour, après au niveau exploitation en salles, il avait été très très fort limité, ça explique aussi son chiffre d'affaires les Etats-Unis l'avaient mis dans moins d'une centaine de salles sur son territoire parce que choquant, etc. Et du coup, c'est un film qui est classiquement devenu culte après. C'est vraiment cette espèce de... un peu comme Donnie Darko qui marche pas très peu à la sortie, puis qui devient ultra culte avec vraiment... qui a été utilisé d'ailleurs par le système d'éducation américain comme prévention anti-drogue, parce que c'est probablement mieux fait que tout autre type de documentation du même genre.

  • Speaker #0

    C'est souvent le cas des classiques, ils ont pas fonctionné à leur sortie et puis ils deviennent cultes par après.

  • Speaker #1

    Et donc voilà, racontez-nous un petit peu, racontez-moi, moi je sais quelle est mon histoire avec ce film, mais vous, votre histoire avec ce film, vous l'aviez vu déjà je suppose à sa sortie ou quand on était plus jeunes, c'est quoi cette histoire de Requiem for a Dream ? Et quel est le niveau de trauma sur un traumatomètre ? Sur l'échelle du trauma, on est à combien ?

  • Speaker #2

    Bah oui, moi j'imagine comme vous deux, j'ai clairement vu ce film dans la fleur de mon adolescence et ça a été un trauma comme tout le monde. Effectivement, je crois que j'ai une peur clairement des aiguilles et des frigos depuis que j'ai vu ce film, une peur des drogues. Non, non, c'est clair que ce film, je crois que c'est un des films les plus traumas d'une génération, le film anti-drogue qui m'a marqué à fond. Et c'était aussi nouveau, je pense, de redécouvrir un film avec ce type de montage, qui est type de Darren Orwonski, c'est-à-dire très épileptique. Par exemple, une prise de drogue d'un personnage, c'est vraiment un montage hyper cut et hyper rapide. On est vraiment dans un truc immersif, hyper intense, avec un montage très énervé. Donc voilà, c'était vraiment un choc, en tout cas à cette époque, clairement.

  • Speaker #0

    Moi, à l'époque, ça a été un choc, mais positif. Et je l'ai revu hier et ça m'a quand même plus traumatisé hier. Donc avec l'âge, je dois devenir plus sensible. Ça m'avait marqué. C'est vraiment, si t'es cinéphile, il faut voir ce genre de film. Moi, quand j'étais adolescent, quand j'ai commencé à voir des films par moi-même, ça fait partie des Fight Club, Rick and Frodo. C'est les films qu'il faut voir pour commencer sa cinéphilie. Et je pense qu'il a dû vraiment marquer aussi à sa sortie dans les figures de style qu'il proposait aussi.

  • Speaker #1

    C'est hyper créatif au niveau mise en scène.

  • Speaker #0

    C'est hyper créatif et c'est jamais gratuit parce que ça parle toujours d'un ressenti d'un personnage quand ils sont dans l'angoisse, enfermés dans la prison et que ça vibre. Quand il y a un split screen aussi entre Jared Leto et Jennifer Connelly, ils sont tous les deux dans le lit à côté mais ils sont quand même splittés. Donc ça évoque la séparation. Ils sont ensemble, ils vont se séparer, la drogue les sépare déjà.

  • Speaker #1

    Et la solitude chacun.

  • Speaker #0

    Et la solitude ou aussi, comment il s'appelle ?

  • Speaker #1

    Donc Tyrone.

  • Speaker #0

    Tyrone, à un moment quand il s'échappe, il a aussi un plan subjectif où il y a la caméra accrochée à lui et ça crée aussi une espèce de tension qui l'est enfermée et donc tous les figures de style sont toujours justifiées c'est ça que je trouve assez intéressant et la musique est incroyable aussi la bande son culte évidemment l'anecdote

  • Speaker #1

    pour cette composition c'est que le morceau hyper culte avec ce violon dont on a tous bien le souvenir a été composé avant même que le film soit enregistré, filmé Merci. juste sur un pitch de Daronovski, une belle fusion des deux mots, et donc le compositeur est parti pour ça, et ça a tellement plu que ça donnait déjà l'émotion et le trauma du film avec ce thème, et ça serait que c'est culte ici, vraiment, le thème. Moi pour moi c'était le cours de morale laïque, souvenez-vous, à l'école pour ceux qui ont fait ça, qui n'étaient pas dans l'enseignement libre.

  • Speaker #2

    Tu l'avais vu en cours toi ?

  • Speaker #1

    Moi je l'ai vu en cours avec ma prof de morale, peut-être qu'elle n'avait pas envie de nous donner cours pendant trois heures de suite.

  • Speaker #2

    Moi j'ai vu Dolida Arco en cours tu vois.

  • Speaker #1

    Et c'était complètement pas ok de montrer ça à des gamins de 16 ans je pense honnêtement. Après je comprends qu'il faut le voir quand t'es ado, quand t'es encore en train de faire tes études jusqu'en réto, mais ça aurait pu être en réto, j'ai le souvenir de l'avoir vu en quatrième donc peut-être un peu... tôt, avec un vrai trauma, vraiment. Moi, j'appréhendais très très fort de m'y replonger, et en même temps, ça faisait partie un peu des challenges que je voulais qu'on s'impose un peu, c'est de se dire « Ok, on a tous un peu ce trauma de quand on est enfant, on va oser le regarder avec toute l'expérience cinéphile et cinématographique qu'on a acquise depuis, et d'essayer de le voir aussi simplement d'un point de vue cinéma. » Et là, j'ai été régalé, quoi. Enfin, au niveau mise en scène, comme on en parlait, il n'y a rien qui est gratuit, ça fourmille d'idées, c'est une masterclass en termes de cinéma, et on voit que c'est fait vraiment avec... talent, il n'y avait pas un budget démentiel, ça se voit que c'est quand même fait avec un petit peu 2-3 bouts de ficelle, t'as l'appartement de la maman, c'est pas des décors de fous furieux, c'est beaucoup de close-up, mais c'est hyper bien, et ça a vraiment défini, on avait parlé de The Substance, de Coralie Farja, elle est biberonnée à ce film-là, il y a des plans sur l'œil, la pupille, des choses qui viennent de là, elle l'avait dit, c'est un film, il y a un avant et un après il a vraiment posé une base

  • Speaker #2

    La fameuse caméra attachée au comédien Comme s'il avait une webcam Ouh la webcam, vraiment une phrase de vieux Oulalalala

  • Speaker #1

    Sur MSN les whiz

  • Speaker #2

    En fait ils montrent le plan où la caméra Est attachée au comédien pour être vraiment au plus proche De ce qu'il ressent,

  • Speaker #1

    ça c'est clairement Requiem for a Dream Qui a établi ça et il a été copié Par la suite par l'utilisateur C'est apparemment pas le premier à utiliser cette technique de la caméra Vraiment sur le personnage mais Ça se faisait pas énormément et depuis que ça a été fait Les films qui ont suivi tu observes que l'effet est beaucoup plus c'est utilisé quoi donc il a vraiment...

  • Speaker #0

    Et la construction des personnages est très bonne aussi, enfin ils tombent dans l'abîme enfin c'est horrible c'est vraiment un film nihiliste où tu te dis il n'y a aucun espoir et ils essaient de s'en sortir et tu les vois et puis enfin tu vois ça t'es déprimé quoi enfin tu te dis il n'y a pas d'espoir quoi noir c'est noir quoi

  • Speaker #2

    C'est un film déprimant on peut le dire en n'ayant pas peur des mots

  • Speaker #1

    Ouais mais ça m'a... c'est vrai mais ça m'a moins... enfin voilà j'étais moins choqué de le revoir hier du coup pour préparer j'ai passé en fait plutôt à un bon moment même si évidemment la deuxième partie du film le Death 100 c'est une catastrophe mais enfin c'est une catastrophe à subir émotionnellement mais j'en avais tellement un trauma que enfin voilà le film est sublime vraiment Je te le dis maintenant.

  • Speaker #2

    On peut plus apprécier l'expérience cinématographique qu'est le film, plus que ce qu'on a vécu à 16 ans en le voyant, où on a juste vu des gens qui plongent en la drogue et qui badent.

  • Speaker #1

    Et alors un autre élément, et c'est marrant parce qu'il y a un autre critique cinéma que je suis qui a dit la même chose, et c'est très vrai, à l'époque, je me souviens de pas m'être trop intéressé au personnage de la maman, et à son édition à elle, comme si on était trop jeunes pour que ça nous touche directement, quelque part on se doutait même pas forcément que ça pouvait être aussi vu comme une drogue, surtout parce que c'est typique américain aussi, on a un petit peu moins...

  • Speaker #2

    La maman elle prend des amphétamines Des pilules pour faire maigrir

  • Speaker #1

    C'est des amphétamines C'est un médecin véreux Qui est un dealer de drogue C'est juste qu'il a une blouse blanche Mais c'est vrai qu'aux Etats-Unis La loi est beaucoup moins restrictive sur ces produits-là En Europe c'est un peu différent Même si on peut avoir ce problème-là en Europe aussi Mais du coup ça ne m'avait pas marqué C'était une époque où on écoutait Jared Leto en musique aussi Donc j'avais envie de suivre ce personnage-là Jennifer Coney, etc. Et aujourd'hui à l'âge que j'ai, un peu plus âgé C'est cette histoire-là qui m'a le plus marquée et notamment la performance de cette actrice, d'ailleurs elle a été nominée aux Oscars je ne le savais pas elle a perdu contre Julia Roberts cette année-là pour un film qu'on a un peu oublié, je n'ai plus le titre Erin Brockovich ? je crois que c'était ça il y a notamment une scène au milieu où elle parle à son fils et elle explique son ressenti j'étais scotché, scié et en fait c'est une actrice des années 60 qui était une méga star d'Hollywood vraiment incroyable cette performance et c'est cet arc-là que j'ai découvert, apprécié cette fois-ci

  • Speaker #0

    Son arc est assez tragique, ça parle aussi de toute sa solitude et qu'elle va se droguer juste pour hypothétiquement passer à la télévision. Ça montre toute cette tristesse et ça renvoie un peu à des addictions qui sont légales aussi. L'addiction à la télévision, à la nourriture, ça parle de plein d'autres addictions que pas forcément les chocolats. Il y a aussi une scène avec les chocolats.

  • Speaker #2

    Exactement. Plus qu'un film sur la drogue, c'est vraiment une réflexion sur toutes les dépendances qu'on peut avoir dans la société actuelle. Et là effectivement, il y a le côté drogue, télévision. amour, argent, image de soi, c'est vrai que ça brasse les dépendances au sens très large.

  • Speaker #1

    Oui, il y a plusieurs scènes de miroirs, plusieurs personnages, Tyrone à un moment donné joue avec un miroir, on ne comprend pas tout à fait, mais en fait c'est un miroir, il dit c'est mes nouveaux miroirs, il joue, il préfère même s'occuper, se regarder plutôt que de s'occuper de sa petite amie à ce moment-là, en tout cas pendant une période, et elle aussi, Jennifer Connelly, se regarde à un moment dans un miroir très très longtemps, et finalement la télé sait être un miroir aussi, il y a ce côté aussi, solitude face à un miroir vide, il y a plein de choses il y a des petits détails aussi

  • Speaker #2

    Tyrone c'est encore celui qui s'en sort le mieux je trouve le moins pire c'est vrai que c'est marrant que tu aies dit que l'histoire de la mère t'était passée un peu à côté à l'époque ce qui est normal parce qu'on était plus jeunes et moi je me souviens que justement la fin ce qui lui arrive à elle quand elle finit complètement barge shootée au médoc dans son salon avec ce frigo et qu'elle finit par complètement triper et avoir des hallucinations et à se retrouver à moitié à la télévision et à moitié je me souviens que j'étais littéralement choqué et traumatisé par cette scène. C'était un truc vraiment hyper intense pour moi.

  • Speaker #0

    Et la scène quand les amis viennent la chercher à l'hôpital aussi. Et en fait c'est très bien filmé parce qu'ils filment la réaction de ces deux amis en fait. Et puis tu la vois complètement amégrie, malade. Et vraiment il y a cette tension de filmer les réactions en fait, qui est vraiment bien fait.

  • Speaker #1

    Et en fait en réalité, des Quatre Destins, c'est probablement elle qui finit le plus mal. C'est-à-dire qu'elle finit en hôpital psy quasiment, elle a plus de cerveau. Le truc est grillé, elle a été grillée par les médicaments et par... le traitement ECT, donc Electroshock Therapy, parce qu'à la limite, l'autre perd son bras, ils sont tous mal.

  • Speaker #2

    J'arrête d'être tôt, il s'en sort quand même pas. Oui,

  • Speaker #1

    il a un bras en moins. Il a un bras en moins, mais en réalité, bras en moins, mais s'il arrive à sevrer et à passer à autre chose, ça ira. L'autre, elle ne reviendra jamais, c'est fini. Son cerveau est légume à la fin du film. C'est ça aussi qui est particulièrement choquant, c'est quelque part peut-être la drogue qui avait l'air la plus douce, comme tu disais, semi-légale, les prescriptions, un docteur, si c'est un docteur. à un moment elle dit mais c'est un docteur et qu'est-ce que toi tu sais mieux qu'un docteur ? En fait, c'est elle qui finit la plus violente. Je trouve que c'est le dessin le plus tragique de tous, même s'ils sont tous tragiques.

  • Speaker #0

    Un plan qui fonctionne bien aussi, c'est le dernier plan sur Jennifer Connelly où on monte et elle se prostitue pour avoir de la drogue. Et puis tu vois qu'il y a tous ces dessins de mode déchirés par terre et elle s'enlace comme un doudou avec cette drogue.

  • Speaker #2

    Elle est sur son fauteuil en train de...

  • Speaker #0

    Et tu vois qu'en fait, elle a laissé tomber... Enfin, Requiem for a Dream, elle a laissé tomber ses rêves de travailler dans la mode et tout ça.

  • Speaker #2

    C'est vrai qu'elle aussi, elle finit par effectivement se prostituer plusieurs fois pour avoir de la... De l'argent pour acheter de la drogue ? Non, non, effectivement, tous les destins des personnages sont absolument tragiques. Et je ne crois pas pourquoi j'ai osé regarder ça à 16 ans. Qui m'a montré ça ? Mais du coup, ça vaccine contre la drogue et contre plein de choses horribles.

  • Speaker #0

    C'est une bonne prévention.

  • Speaker #1

    Avis à tous les profs qui hésitent à montrer ça à leurs élèves en 4e ou en 5e. Peut-être attendez l'arrêtos, c'est peut-être mieux pour placer ça. Mais tu parlais de la Nersenne, du plan qui remonte. En fait, il y a exactement le même plan des 4 personnages en position fétale à la fin. D'ailleurs ça se voit mieux quand tu regardes des vidéos d'analyse précises image par image, mais tu vois vraiment les quatre personnages ont le même plan, où ils sont dans leur lit et à un moment donné ils se tournent sur le côté, ils terminent dans une position fétale.

  • Speaker #2

    On voit ce à quoi ils ont renoncé, où Tyrone revoit son enfance, on voit ce qu'ils ont perdu dans le...

  • Speaker #1

    C'est super et c'est vrai que voilà, je ne sais pas s'il y a encore beaucoup de choses à dire sur ce film, mais vraiment si vous ne l'avez pas vu, auditeurs, auditrices,

  • Speaker #2

    foncez sur ce film. On vient de spoiler absolument toute la fin, mais du coup...

  • Speaker #1

    Non, non, c'est vrai, après, quand on fait des films d'analyse qui ont 25 ans, on part du principe que les gens l'ont vu, mais... Bien sûr,

  • Speaker #0

    il y a la prescription.

  • Speaker #1

    Et puis en vrai, pour le coup, le film, ce n'est pas tant l'histoire qui va se passer, autant que comment ça se passe. en réalité dès le début c'est annoncé mais bref mais surtout

  • Speaker #2

    C'est une expérience sensorielle à voir.

  • Speaker #1

    C'est bouleversant, mais c'est vrai que c'est quand on voit Requiem for Doom qu'on se dit Aronofsky, il faudrait qu'il reprenne des vitamines, et pas de la kétamine, parce que c'est vrai qu'avec le film d'Austin Butler...

  • Speaker #2

    Qu'il n'était pas mauvais.

  • Speaker #1

    Qu'il n'est pas un mauvais film, mais comme on met la barre très haut, Aronofsky, quand je sais qu'il y a un film qui sort de lui, tu... Tu te prépares, tu sais déjà.

  • Speaker #2

    Alors qu'il a fait des trucs vraiment mauvais aussi en chemin.

  • Speaker #0

    Depuis, il n'a pas fait mieux, c'était un peu son chef-d'oeuvre. Black Swan est très bon aussi.

  • Speaker #1

    Black Swan est très très bien.

  • Speaker #0

    Et depuis, on attend beaucoup.

  • Speaker #1

    Après moi, j'ai eu le temps d'un petit peu glisser The Wrestler, si vous voyez, avec Mikey.

  • Speaker #2

    Je l'ai vu à l'époque, j'avais adoré.

  • Speaker #1

    C'est vraiment très bien. Mais j'ai du mal à toujours mettre trop haut une note pour un film comme ça, quand il y a un acteur principal, mais c'est un peu comme Austin Butler en fait. En fait, il y a un casting principal qui est tellement... magnétique qui est tellement habité dans le rôle que tu te demandes un petit peu c'est ce que le film est-ce que tout ce qui a autour est aussi aussi bien alors que tu en fait c'est c'est Mickey Rourke quoi clairement c'est lui et donc voilà ça diminue un tout petit peu la qualité de film mais par contre ça arrête enfin The Wrestler si vous l'avez pas vu c'est

  • Speaker #0

    pas du film,

  • Speaker #1

    il surprime facilement.

  • Speaker #0

    C'est un peu méta donc c'est aussi Mickey Rourke dans le rôle principal c'est un peu lié que c'est un acteur has been, enfin qui joue un...

  • Speaker #1

    c'est juste parfait Bon bah très très bien, écoutez nous on arrive à la fin de cet épisode Mais mais mais mais pas avant de vous parler très rapidement de nos coups de coeur de la semaine Oh yeah, so good. Oh, you are my one and only. Oh, Nana. How many times have I told you to stop, Nana ? Having trouble running ? Still gotta finish here. Oh yeah. Hey, Paul. Honey. What's up, girl ? How's Nana ? Nana ? Who cares about Nana ? Your pinky dinky is out.

  • Speaker #0

    Ok, bah moi, mon petit coup de cœur, c'est un film d'animation qui s'appelle Fixed. en anglais ça s'appelle non fixe en anglais mais en français c'est Quick et en fait c'est un dessin animé sur des chiens en fait c'est un dessin animé pour adultes et c'est sur des chiens enfin l'histoire vite fait c'est un chien qui s'appelle Bud je pense et il se rend compte que ses maîtres vont le castrer et il fugue pour pas être castré avec tous les autres chiens de sa bande et je sais pas enfin c'est pas un film incroyable mais ça m'a marqué et j'ai bien aimé et c'est assez drôle c'est vraiment un film pour adultes donc il y a des scènes assez explicites où tu vois des coucougnettes de chiens et tout ça mais J'ai trouvé ça intéressant en fait, et comme moi j'aime beaucoup les dessins animés, je trouve ça chouette de faire des dessins animés pour adultes et aussi occidentaux, parce que les dessins animés occidentaux pour adultes, il n'y en a pas beaucoup je trouve. Et je me suis rendu compte qu'en fait le réalisateur de ça, il s'appelle Jenny Tartakovsky, et en fait c'est celui qui a fait Dexter, et donc je me disais le laboratoire de Dexter sur Cartoon Network, et là j'ai reconnu un peu sa patte, c'est lui qui faisait Samurai Jack, enfin ça a un peu bercé mon enfance, et c'est marrant de le voir dans un truc vraiment pour adultes maintenant.

  • Speaker #2

    Oui, alors moi, la série dont je vais vous parler, que je viens de voir et que j'ai adoré, ça s'appelle Dying for Sex. C'est une mini-série en 8 épisodes, c'est sur Disney+. Ça a été créé par Elisabeth Meriwether et Kim Rosenstock. Au casting, on retrouve Michelle Williams et Jenny Slate. On suit l'histoire d'une femme de 40 ans qui est diagnostiquée avec un cancer en phase terminale. Et face à cette nouvelle, elle décide de quitter son mari et d'aller explorer complètement sa sexualité parce qu'en fait, à 40 ans, elle se rend compte qu'elle n'a jamais eu d'orgasme avec son mari. Et alors elle est épaulée par sa meilleure amie, Nikki, qui est donc aussi le personnage un peu humoristique, qui est très attachante. Pourquoi c'est bien ? Parce qu'en fait c'est une histoire vraie, c'est tiré d'une histoire vraie du personnage qui s'appelle Molly. Et c'est chouette de voir un personnage comme ça qui refuse de se laisser un peu définir par la maladie. Et la série arrive à faire très bien l'équilibre entre humour et drame. Donc moi à la base je me suis dit, oula c'est quoi cette série où on voit quelqu'un qui a 40 ans qui va mourir d'un cancer ? Et bien en fait non. Il y a un côté feel good, même si comme moi vous êtes hypochondriaque, en fait ça passe. La performance de Michelle Williams est super et de Jenny Slate aussi, elles sont toutes les deux incroyables. Il y a une belle variété de personnages hyper attachants, c'est vraiment une série bienveillante. Il y a certaines scènes coquines qui sont très bien, assez drôle. Et en fait, la série est une sorte de célébration de la vie face à la mort. Donc voilà, Dying for Sex, mini-série en 8 épisodes. Si vous voulez la voir, c'est sur Disney+, en ce moment.

  • Speaker #1

    Testament de Madame Nawal Marwan.

  • Speaker #0

    L'ouverture du testament devant ses deux enfants,

  • Speaker #1

    Simon Marwan et Jeanne Marwan.

  • Speaker #0

    Tu viens d'apprendre que A,

  • Speaker #2

    ton père est vivant,

  • Speaker #0

    et que B,

  • Speaker #2

    tu as un autre frère. Tu dois savoir, sinon ton esprit ne sera jamais en paix.

  • Speaker #1

    Et quant à moi, je vais vous parler d'un film de Denis Villeneuve qui s'appelle Incendie, qui est sorti en 2011, alors probablement que beaucoup d'entre vous l'ont vu. Moi j'étais passé à côté, mais c'était extrêmement haut dans ma to-do list. Beaucoup de gens me disaient, voilà, c'est un film absolument coup de poing, il faut voir ce film de Denis Villeneuve. Donc pour le petit pitch, les jumeaux Simon et Jeanne apprennent pour la première fois qu'ils ont un frère et que leur... père qu'il croyait mort et toujours en vie. Le film va commencer avec l'ouverture d'un testament à la suite de la mort de Nawal jouée par Loubna Azabal notre actrice belge une des meilleures actrices belges qu'on a en activité aujourd'hui et suite à cette ouverture de testament la maman décédée va confier à ses deux enfants le soin de remonter un petit peu le fil de la destinée de cette famille et notamment cette vie absolument incroyable menée par Nawal et Et pour ne rien vous révéler du film, parce que c'est un film absolument choquant, bouleversant, merveilleux, c'est l'un des plot twists les plus choquants, inoubliables du cinéma moderne, vraiment. Quand on commence à comprendre ce dont on parle, on n'y croit pas. Et puis quand le film continue d'appuyer et de vous révéler les choses, vous êtes complètement choqués et vous ne pouvez pas rester indifférent à ce film qui est d'une puissance et d'une beauté assez bouleversante. Donc je vous recommande de voir Incendie et c'est disponible sur Suneur. Bon, mais merci à toutes et à tous de nous avoir écoutés pour cet épisode. On espère que ça vous a plu. En tout cas, si ça vous a plu, n'hésitez pas à nommer de 5 étoiles sur toutes les plateformes là où vous nous écoutez, à vous abonner à Ce n'est que du cinéma, à nous envoyer un max de force. Les algorithmes régissent nos vies. Nous avons besoin de votre force et nous avons besoin de votre énergie pour pouvoir continuer à faire ce magnifique podcast. Et puis, nous, on se retrouve très très bientôt pour un autre épisode. A ciao, ciao les amis !

  • Speaker #2

    Salut à tous,

  • Speaker #1

    à bientôt !

  • Speaker #2

    I love you, hey !

Chapters

  • Eden

    03:00

  • Pris au Piège

    16:10

  • Requiem for a Dream

    29:49

  • Fixed

    44:27

  • Dying for Sex

    45:55

  • Incendies

    47:44

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