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Celle qui : coaching partagé au féminin pluriel

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17min |17/09/2024
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Description

Et si votre pire ennemie était tranquillement installée sur votre épaule à commenter tous vos faits et gestes ?

C'est pourtant la place que nous lui accordons souvent. En boucle, et en stéréo... Dans nos pensées.

Je vous propose dans cet épisode d'apprendre à lui donner la réplique pour :

→savoir la reconnaitre quand elle pointe son nez.

→apprécier avec justesse vos succès.

→ne plus vous punir de vos échecs.

Ici on parlera d'estime de soi, de confiance et des mots sages de Christophe André.

15 minutes pour repartir avec les idées fraîches 🍦


Références de cet épisode :

"S'estimer et s'oublier", Christophe André

"L'estime de soi : s'aimer pour mieux vivre avec les autres", Christophe André

 

⭐ Si ce podcast vous plaît, laissez moi vos étoiles et un avis sur votre plateforme d’écoute préférée. Cela aide énormément ! ⭐⭐⭐⭐⭐


🏁 Envie d'expérimenter gratuitement une démarche de coaching ?

Je vous ai préparé un petit parcours, rien que pour vous.

🎧 8 épisodes spéciaux de podcast

📒 7 cahiers d'exercice à télécharger.

💪 4 pensées puissantes

🎁 Un bonus "abonnée"


👉🏻 Retrouvez tous les détails juste ici 👈🏻

📩 Téléchargez les cahiers ici

⚡️ Un concentré d'idées fraîches 100% offertes pour construire vos petits et grands projets

 

🙋🏻‍♀️ Je suis Morgane Sibéril, coach professionnelle et fondatrice de Cellest.

J'accompagne les femmes audacieuses qui s'ignorent à prendre leur place dans leur développement personnel et leur évolution professionnelle.

Au travers d'expériences de vie concrètes revisitées en mode coaching, je vous partage des réflexions, des conseils, et des outils de coaching conçus pour vous aider à surmonter vos petits et grands défis.

J'y partage des idées pratiques pour explorer, oser et agir. Avec vous, je cultive un mindset pour vous permettre d'atteindre vos objectifs.

Qu'est-ce que vous trouverez ici ?

→ Des réflexions et des conseils pratiques pour accéder à de nouvelles ressources.

→ Des outils de coaching que j'utilise dans mes accompagnements et à emporter à la fin de chaque épisode.

→ Du partage concret inspiré de la vie : la mienne, la vôtre.

→ De l'humour et de l'optimisme car je ne sais pas faire autrement ;)


👉 Retrouvez-moi sur :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Celle qui, épisode 22, "Celle qui n'arrêtait pas de vous juger". Bienvenue à Celles qui nous rejoignent pour écouter Celle qui, le podcast de celles qui osent se révéler. Moi, c'est Morgane, fondatrice de Cellest. Et mon ambition, c'est de permettre à chaque femme qui rejoint la communauté Cellest de se révéler dans sa singularité, d'explorer son potentiel et ses ressources uniques pour créer l'expérience de vie qui lui ressemble. À chaque épisode, je vous partage un instantané de vie, revisité dans une approche coaching, et quelques-unes de mes clés de lecture pour nous permettre de relever nos petits et grands défis et devenir celles que nous sommes. Maintenant, montez le son, place à l'épisode. Je vais aujourd'hui vous parler de votre meilleure ennemie. Vous pensez peut-être à une copine, une sœur, une collègue, une mère ou peut-être même encore une tante. Alors, la version masculine n'est pas exclue, à vous de voir. Qui sous couvert de vous "aider" , vous lance à la volée quelques petites piques bien centrées, directement là où ça fait mal, et qui vous coupent dans un élan, vous empêchent de savourer un succès, ou au contraire vous culpabilisent pour vous faire patauger dans vos échecs. En réalité, et bien souvent, pas besoin d'aller chercher bien loin dans votre entourage, car cette meilleure ennemie est installée confortablement là-haut dans vos pensées. Aujourd'hui, je vais donc vous parler de jugement, d'une autre, cette petite manie que l'on peut avoir d'apprécier avec sévérité, et parfois sans nous rendre compte, nos succès et nos échecs. Ensemble, on va voir comment ça se manifeste, pourquoi ça peut poser problème à la longue, et surtout comment travailler ça utilement. Pour vous permettre de vous représenter le sujet en action, imaginez. Vous avez travaillé dur sur un projet au travail, mais quand on vous complimente pour vos efforts, vous répondez "oui, enfin, c'était pas non plus incroyable quand même, c'était pas bien compliqué" Ou encore, vous venez de décrocher une promotion, mais au lieu de vous dire que c'est grâce à vos compétences, vous pensez immédiatement un petit coup de chance, "bon, ils ne croulaient peut-être pas non plus sous les candidatures, puis comme je suis la plus ancienne, il n'y a pas vraiment de mérite" Ou encore une dernière petite variante, vous échouez à un entretien de candidature et immédiatement vous vous dites "je ne passe pas bien en entretien de façon, ma grande, ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer" Pour information, des citations toutes véridiques. A la lumière de ces exemples, je pense que vous voyez maintenant de quoi il est question. Ces petites piques qui, en définitive, vous disent que ce succès ne vous appartient pas vraiment ou que cet échec est en revanche pleinement le vôtre. Dans ces trois situations, vous pouvez relever sous différentes formes un point commun. Un auto-jugement assez sévère, dans lequel on peut s'enfermer en étant systématiquement perdante, soit en minimisant nos succès, soit en globalisant nos échecs, ponctués de ces petites pensées, en apparence, mais en apparence seulement, anodines. Pourtant, ces petites pensées répétées peuvent sérieusement finir par poser problème. Car seulement voilà, la tendance à minimiser ses réussites ou au contraire à maximiser ses échecs est un schéma qui influence directement l'estime de soi. Alors, qu'est-ce que l'estime de soi ? L'estime de soi, c'est la perception globale qu'une personne a de sa propre valeur. Elle est influencée par plusieurs facteurs, comme les expériences personnelles, les relations sociales ou encore les normes culturelles, et elle va évoluer tout au long de la vie au contact de nos différentes expériences. Elle se compose principalement de deux éléments. D'abord, l'auto-évaluation, donc c'est le jugement que nous portons sur nous-mêmes, sur nos compétences, sur nos actions, et l'auto-acceptation, c'est-à-dire la capacité à s'accepter avec ses forces, mais aussi avec ses faiblesses. Bon. Une fois que je vous ai dit ça, pas certaine que la pièce soit plus éclairée. Mais avec ce qui suit, je suis certaine que vous allez parfaitement comprendre le point. Pour cela, je vais emprunter une illustration à un homme que j'admire et qui m'inspire beaucoup, Christophe André. Pour ceux d'entre vous qui ne le connaîtraient pas, Christophe André est psychiatre de formation, notamment connu et reconnu. pour avoir essaimé la méditation de pleine conscience et la psychologie positive en France. Il a longtemps exercé à l'hôpital Saint-Anne à Paris, où il a développé des thérapies basées sur la pleine conscience pour aider des patients à gérer des troubles anxieux et ou dépressifs notamment. L'estime de soi est un sujet qu'il aborde très régulièrement et en dernière date justement dans son dernier ouvrage. Alors, sans être une grande anxieuse ou une grande dépressive, Je ne peux que vous inviter à lire ces mots sages. Pour cela, je vous glisse quelques références en descriptif de cet épisode. Concernant l'estime de soi, je vous partage une de ces illustrations très parlantes. Alors, écoutez bien, c'est simple, clair et efficace. Prenez un billet, par exemple, de 10 euros. Alors, pour ce qui suit, vous pouvez juste vous en saisir mentalement. Vous allez comprendre pourquoi. Ce billet... vaut intrinsèquement la valeur faciale qu'il porte, donc 10 euros. Maintenant, froissez-le. Combien vaut-il ? Encore 10 euros. Maintenant, piétinez-le. Combien vaut-il ? Toujours 10 euros. Allez, on y va, crachez-dessus. Combien vaut-il ? Encore et toujours 10 euros. Eh bien, c'est ça l'estime de soi. Votre valeur ne dépend ni de votre environnement, ni de vos actions, qu'elles soient une réussite ou un échec, et encore moins de la façon dont on vous traite. Petit coup de projecteur sur vous sur ce dernier point en ajoutant la façon dont vous vous traitez. Ce premier point étant posé, et je l'espère bien au clair pour vous, on va aller regarder de plus près l'intérêt qu'il y a à y prêter toute votre attention. Alors, pourquoi cela peut-il valoir la peine de s'en préoccuper ? Une mauvaise estime de soi peut être un fil à la patte assez gênant. Parce que quand votre jugement se fait systématiquement, ou en tout cas très souvent, en votre défaveur, c'est comme avoir un petit Jiminy Cricket ou votre meilleure ennemie constamment posée sur votre épaule, qui commente tout ce que vous dites ou faites, mais ici juste pour tout torpiller. Soit donc en dramatisant vos échecs, "t'es vraiment pas de bonne prise de parole, puis alors tes idées sont confuses, ça a toujours été comme ça et ça sera toujours comme ça, ma pauvre, c'est vraiment pas ton point fort". Soit au contraire en minimisant vos succès. "Oui bon allez, c'était un coup de chance, c'était un bon jour. Heureusement qu'Intel était là pour t'aider, puis alors profites-en, ça ne durera pas..." Bon, donc un ami quand même un peu encombrant à la longue et qui s'invite sans crier gare. Pour l'exercice, je vous invite à vous représenter à quoi, ou à qui, ressemblerait cette meilleure ennemie. Et à force d'entendre cette petite voix, ces pensées qui tournent donc dans votre tête, juste un murmure parfois, mais suffisant pour planter sur la durée une croyance, c'est votre estime globale qui se dégrade. Et comme notre cerveau essaye de nous préserver d'expériences désagréables, qui risqueraient bien de donner raison à cette meilleure ennemie, Le risque est de vous scotcher dans l'inaction pour vous protéger d'un échec. Au risque de l'échec dans l'action, nous pouvons effectivement être tentées par la sécurité de l'inaction. On ne se jette pas la pierre, Pierre, c'est normal. Au contraire, avoir une bonne estime de soi permet d'affronter avec élan les défis et les revers de la vie, tout en maintenant un bon équilibre émotionnel. C'est regarder sur votre autre épaule et découvrir cette fois votre meilleure amie, douce et attentionnée, qui ne manquera pas de relever sans les minimiser vos succès, et vous défendre pour donner la réplique à la première et vous permettre de rééquilibrer la balance. Là aussi, sans tomber dans sa version excessive qui vous donnerait à penser que vous êtes au top en toutes circonstances. Le mieux est l'ennemi du bien. Car oui, la juste estime de soi est une question d'équilibre entre le trop, (je suis la meilleure), et le trop peu, (je suis nulle). C'est savoir se réjouir sans excès de nos succès et ne pas se punir de nos échecs. Tout l'enjeu est donc de trouver ce juste équilibre pour vous construire un socle solide sur lequel vous pourrez prendre appui pour vous lancer et influencer positivement votre capacité à agir et donc notamment à saisir les opportunités qui se présenteront à vous. Bref, à oser. On n'oublie pas que le premier épisode de ce podcast était justement d'oser. L'estime de soi est donc une pierre incontournable de cet édifice que je construis avec vous depuis le mois de janvier. Au passage, merci pour vos écoutes, vos mots doux et votre fidélité. Vous l'aurez compris, ce Jiminy Cricket, cette meilleure ennemie, c'est votre propre voix, et elle aura la tonalité que vous déciderez de lui accorder. Et comme on est la personne avec qui on passe le plus de temps, et ce jusqu'à la fin de notre vie, autant apprendre à bien se parler, vous ne croyez pas ? Travailler son estime de soi consiste donc à faire le pas de côté pour observer et reconnaître qui vous êtes, comment vous vous jugez, comment vous vous traitez. Et c'est ici que je vais vous partager un outil pour vous aider à faire ce pas de côté, pour vous permettre de faire pause et vous mettre sur la bonne fréquence avec vous-même. Quand nous attribuons nos succès à des facteurs externes, comme la chance par exemple, et nos échecs à des facteurs internes, comme nos propres lacunes, nous construisons un récit qui nuit à notre estime de nous. Alors, pour contrebalancer cela, l'outil que je vais évoquer maintenant s'appelle la théorie des attributions. La théorie des attributions se concentre sur la façon dont les gens tentent de déterminer les causes de ce qui leur arrive ou de ce qui arrive aux autres. Ces attributions peuvent être internes, personnelles, c'est-à-dire lorsqu'on attribue un événement ou un comportement à des causes internes, c'est-à-dire à des traits de personnalité, aux efforts, aux intentions d'une personne, ou elles peuvent être externes ou situationnelles, c'est-à-dire liées aux circonstances, à la chance ou à l'environnement. L'idée va être ici de se poser quelques minutes pour regarder les causes à l'origine du résultat sous trois angles. et voir si elles sont internes ou externes, stables, permanentes ou temporaires, globales ou spécifiques. Cette approche vise à faire douter votre système de pensée en approchant la situation qui vous préoccupe, en vous posant concrètement ces trois questions. Alors, ouvrez grand vos oreilles et notez mentalement ou même matériellement ce qui suit. Devant une situation ou un résultat qui vous mine, demandez-vous. Premièrement, est-ce que ça vient exclusivement de moi ou est-ce que c'est dû à des circonstances extérieures, des personnes, des moyens ? Deuxièmement, est-ce que c'est voué à se répéter ou est-ce que c'était juste cette fois, dans ce contexte spécifique ? Troisièmement, est-ce que c'est toute ma vie, tout mon être qui déraille ou est-ce que c'est juste dans ce domaine bien particulier ?. En modifiant notre manière d'attribuer les causes de nos succès et de nos échecs, nous changeons la manière dont nous nous percevons. Et cela a un impact direct sur notre confiance et notre estime de nous-mêmes. L'objectif est ainsi de permettre de sortir de la petite roue et de vous permettre de considérer plus objectivement ce qui s'est vraiment passé. A partir de là, vous pourrez mieux apprécier dans quelle mesure les causes de cet échec ne sont pas de votre responsabilité exclusive, vouée à se répéter indéfiniment, ou encore la totalité de votre expérience de vie. Alors attention, je ne vous dis pas qu'il faut se cacher derrière son petit doigt pour se dédouaner de tout, mais en réalité de mesurer avec plus de justesse les responsabilités, dont la vôtre, dans ce qui s'est produit. À ce stade, vous aurez fait une partie de l'exercice pour permettre de donner la réplique à votre meilleure ennemie, pour lui répondre "bon, c'est bon, faut pas non plus abuser, on va se détendre un peu, le tableau n'est pas aussi sombre que tu le dis" Et pour permettre d'avoir une lecture équilibrée, l'exercice est tout aussi valable pour apprécier les facteurs de vos succès, tout aussi intéressants, je vous le recommande. Pour poursuivre l'exercice à ce stade, voici ce que je vous propose d'emporter avec vous aujourd'hui. L'idée va être d'appliquer concrètement ces questions à vos échecs et vos succès. Le tout n'est pas de savoir, (maintenant vous savez), mais de faire concrètement. Alors, à la fin de chaque journée, prenez un moment pour identifier une chose que vous avez particulièrement bien faite, donc un de vos succès, et posez-vous la question. Pourquoi est-ce que j'ai réussi cela ? L'idée est de favoriser les attributions internes en répondant "j'ai réussi ce projet parce que… "En sens inverse, lorsqu'une situation ne se passe pas comme prévu, Au lieu de vous blâmer immédiatement, faites une pause et faites un petit recadrage de cet échec. Cherchez-en les causes réalistes et vérifiez dans quelle mesure celles-ci dépendent de vous. Zoomez pour dézoomer ensuite et vous permettre d'apprécier tout le tableau et pas seulement un détail. Et pour mener cet exercice, pas besoin de ressortir un tableau de chasse. Les petits succès ou les contrariétés du quotidien suffisent largement. Vous vous entraînez ainsi à faire ce stretching de vos pensées sur des enjeux mineurs afin de muscler votre estime de vous, et serez ainsi encore mieux préparée lorsque les enjeux seront plus importants. Alors ne vous en privez pas, vous pouvez débuter dès ce soir. Ces petites questions ont un autre bénéfice caché, peut-être encore plus précieux, le cadeau dans le cadeau. Celui de vous permettre de faire de chaque expérience, bonne comme mauvaise, une opportunité d'apprentissage. En prenant le temps d'analyser par ces trois angles, interne/ externe, stable/instable, global/ spécifique, les causes de vos échecs ou de vos succès, vous en modélisez les ingrédients pour pouvoir améliorer en permanence vos expériences et faire de chaque tentative un pas de plus vers vos succès. Merci d'avoir écouté cet épisode. Pour ne pas manquer nos prochains rendez-vous du mardi, je vous invite à vous y abonner. Vous recevrez ainsi directement la notification lors de la diffusion des prochains épisodes. Et si ce podcast vous plaît, que vous voudriez que je développe certains thèmes qui vous intéressent, dites-le moi au lien de contact en descriptif ou sur le site de cellest.fr. Vous pouvez aussi laisser vos étoiles et un avis sur votre plateforme d'écoute préférée, ce serait un immense coup de pouce. Et si vous pensez qu'il peut être utile à d'autres femmes merveilleuses qui vous entourent, n'hésitez pas à le leur recommander. On se retrouve au prochain épisode, même heure, même endroit, et d'ici là, prenez bien soin de vous.

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Et si votre pire ennemie était tranquillement installée sur votre épaule à commenter tous vos faits et gestes ?

C'est pourtant la place que nous lui accordons souvent. En boucle, et en stéréo... Dans nos pensées.

Je vous propose dans cet épisode d'apprendre à lui donner la réplique pour :

→savoir la reconnaitre quand elle pointe son nez.

→apprécier avec justesse vos succès.

→ne plus vous punir de vos échecs.

Ici on parlera d'estime de soi, de confiance et des mots sages de Christophe André.

15 minutes pour repartir avec les idées fraîches 🍦


Références de cet épisode :

"S'estimer et s'oublier", Christophe André

"L'estime de soi : s'aimer pour mieux vivre avec les autres", Christophe André

 

⭐ Si ce podcast vous plaît, laissez moi vos étoiles et un avis sur votre plateforme d’écoute préférée. Cela aide énormément ! ⭐⭐⭐⭐⭐


🏁 Envie d'expérimenter gratuitement une démarche de coaching ?

Je vous ai préparé un petit parcours, rien que pour vous.

🎧 8 épisodes spéciaux de podcast

📒 7 cahiers d'exercice à télécharger.

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⚡️ Un concentré d'idées fraîches 100% offertes pour construire vos petits et grands projets

 

🙋🏻‍♀️ Je suis Morgane Sibéril, coach professionnelle et fondatrice de Cellest.

J'accompagne les femmes audacieuses qui s'ignorent à prendre leur place dans leur développement personnel et leur évolution professionnelle.

Au travers d'expériences de vie concrètes revisitées en mode coaching, je vous partage des réflexions, des conseils, et des outils de coaching conçus pour vous aider à surmonter vos petits et grands défis.

J'y partage des idées pratiques pour explorer, oser et agir. Avec vous, je cultive un mindset pour vous permettre d'atteindre vos objectifs.

Qu'est-ce que vous trouverez ici ?

→ Des réflexions et des conseils pratiques pour accéder à de nouvelles ressources.

→ Des outils de coaching que j'utilise dans mes accompagnements et à emporter à la fin de chaque épisode.

→ Du partage concret inspiré de la vie : la mienne, la vôtre.

→ De l'humour et de l'optimisme car je ne sais pas faire autrement ;)


👉 Retrouvez-moi sur :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Celle qui, épisode 22, "Celle qui n'arrêtait pas de vous juger". Bienvenue à Celles qui nous rejoignent pour écouter Celle qui, le podcast de celles qui osent se révéler. Moi, c'est Morgane, fondatrice de Cellest. Et mon ambition, c'est de permettre à chaque femme qui rejoint la communauté Cellest de se révéler dans sa singularité, d'explorer son potentiel et ses ressources uniques pour créer l'expérience de vie qui lui ressemble. À chaque épisode, je vous partage un instantané de vie, revisité dans une approche coaching, et quelques-unes de mes clés de lecture pour nous permettre de relever nos petits et grands défis et devenir celles que nous sommes. Maintenant, montez le son, place à l'épisode. Je vais aujourd'hui vous parler de votre meilleure ennemie. Vous pensez peut-être à une copine, une sœur, une collègue, une mère ou peut-être même encore une tante. Alors, la version masculine n'est pas exclue, à vous de voir. Qui sous couvert de vous "aider" , vous lance à la volée quelques petites piques bien centrées, directement là où ça fait mal, et qui vous coupent dans un élan, vous empêchent de savourer un succès, ou au contraire vous culpabilisent pour vous faire patauger dans vos échecs. En réalité, et bien souvent, pas besoin d'aller chercher bien loin dans votre entourage, car cette meilleure ennemie est installée confortablement là-haut dans vos pensées. Aujourd'hui, je vais donc vous parler de jugement, d'une autre, cette petite manie que l'on peut avoir d'apprécier avec sévérité, et parfois sans nous rendre compte, nos succès et nos échecs. Ensemble, on va voir comment ça se manifeste, pourquoi ça peut poser problème à la longue, et surtout comment travailler ça utilement. Pour vous permettre de vous représenter le sujet en action, imaginez. Vous avez travaillé dur sur un projet au travail, mais quand on vous complimente pour vos efforts, vous répondez "oui, enfin, c'était pas non plus incroyable quand même, c'était pas bien compliqué" Ou encore, vous venez de décrocher une promotion, mais au lieu de vous dire que c'est grâce à vos compétences, vous pensez immédiatement un petit coup de chance, "bon, ils ne croulaient peut-être pas non plus sous les candidatures, puis comme je suis la plus ancienne, il n'y a pas vraiment de mérite" Ou encore une dernière petite variante, vous échouez à un entretien de candidature et immédiatement vous vous dites "je ne passe pas bien en entretien de façon, ma grande, ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer" Pour information, des citations toutes véridiques. A la lumière de ces exemples, je pense que vous voyez maintenant de quoi il est question. Ces petites piques qui, en définitive, vous disent que ce succès ne vous appartient pas vraiment ou que cet échec est en revanche pleinement le vôtre. Dans ces trois situations, vous pouvez relever sous différentes formes un point commun. Un auto-jugement assez sévère, dans lequel on peut s'enfermer en étant systématiquement perdante, soit en minimisant nos succès, soit en globalisant nos échecs, ponctués de ces petites pensées, en apparence, mais en apparence seulement, anodines. Pourtant, ces petites pensées répétées peuvent sérieusement finir par poser problème. Car seulement voilà, la tendance à minimiser ses réussites ou au contraire à maximiser ses échecs est un schéma qui influence directement l'estime de soi. Alors, qu'est-ce que l'estime de soi ? L'estime de soi, c'est la perception globale qu'une personne a de sa propre valeur. Elle est influencée par plusieurs facteurs, comme les expériences personnelles, les relations sociales ou encore les normes culturelles, et elle va évoluer tout au long de la vie au contact de nos différentes expériences. Elle se compose principalement de deux éléments. D'abord, l'auto-évaluation, donc c'est le jugement que nous portons sur nous-mêmes, sur nos compétences, sur nos actions, et l'auto-acceptation, c'est-à-dire la capacité à s'accepter avec ses forces, mais aussi avec ses faiblesses. Bon. Une fois que je vous ai dit ça, pas certaine que la pièce soit plus éclairée. Mais avec ce qui suit, je suis certaine que vous allez parfaitement comprendre le point. Pour cela, je vais emprunter une illustration à un homme que j'admire et qui m'inspire beaucoup, Christophe André. Pour ceux d'entre vous qui ne le connaîtraient pas, Christophe André est psychiatre de formation, notamment connu et reconnu. pour avoir essaimé la méditation de pleine conscience et la psychologie positive en France. Il a longtemps exercé à l'hôpital Saint-Anne à Paris, où il a développé des thérapies basées sur la pleine conscience pour aider des patients à gérer des troubles anxieux et ou dépressifs notamment. L'estime de soi est un sujet qu'il aborde très régulièrement et en dernière date justement dans son dernier ouvrage. Alors, sans être une grande anxieuse ou une grande dépressive, Je ne peux que vous inviter à lire ces mots sages. Pour cela, je vous glisse quelques références en descriptif de cet épisode. Concernant l'estime de soi, je vous partage une de ces illustrations très parlantes. Alors, écoutez bien, c'est simple, clair et efficace. Prenez un billet, par exemple, de 10 euros. Alors, pour ce qui suit, vous pouvez juste vous en saisir mentalement. Vous allez comprendre pourquoi. Ce billet... vaut intrinsèquement la valeur faciale qu'il porte, donc 10 euros. Maintenant, froissez-le. Combien vaut-il ? Encore 10 euros. Maintenant, piétinez-le. Combien vaut-il ? Toujours 10 euros. Allez, on y va, crachez-dessus. Combien vaut-il ? Encore et toujours 10 euros. Eh bien, c'est ça l'estime de soi. Votre valeur ne dépend ni de votre environnement, ni de vos actions, qu'elles soient une réussite ou un échec, et encore moins de la façon dont on vous traite. Petit coup de projecteur sur vous sur ce dernier point en ajoutant la façon dont vous vous traitez. Ce premier point étant posé, et je l'espère bien au clair pour vous, on va aller regarder de plus près l'intérêt qu'il y a à y prêter toute votre attention. Alors, pourquoi cela peut-il valoir la peine de s'en préoccuper ? Une mauvaise estime de soi peut être un fil à la patte assez gênant. Parce que quand votre jugement se fait systématiquement, ou en tout cas très souvent, en votre défaveur, c'est comme avoir un petit Jiminy Cricket ou votre meilleure ennemie constamment posée sur votre épaule, qui commente tout ce que vous dites ou faites, mais ici juste pour tout torpiller. Soit donc en dramatisant vos échecs, "t'es vraiment pas de bonne prise de parole, puis alors tes idées sont confuses, ça a toujours été comme ça et ça sera toujours comme ça, ma pauvre, c'est vraiment pas ton point fort". Soit au contraire en minimisant vos succès. "Oui bon allez, c'était un coup de chance, c'était un bon jour. Heureusement qu'Intel était là pour t'aider, puis alors profites-en, ça ne durera pas..." Bon, donc un ami quand même un peu encombrant à la longue et qui s'invite sans crier gare. Pour l'exercice, je vous invite à vous représenter à quoi, ou à qui, ressemblerait cette meilleure ennemie. Et à force d'entendre cette petite voix, ces pensées qui tournent donc dans votre tête, juste un murmure parfois, mais suffisant pour planter sur la durée une croyance, c'est votre estime globale qui se dégrade. Et comme notre cerveau essaye de nous préserver d'expériences désagréables, qui risqueraient bien de donner raison à cette meilleure ennemie, Le risque est de vous scotcher dans l'inaction pour vous protéger d'un échec. Au risque de l'échec dans l'action, nous pouvons effectivement être tentées par la sécurité de l'inaction. On ne se jette pas la pierre, Pierre, c'est normal. Au contraire, avoir une bonne estime de soi permet d'affronter avec élan les défis et les revers de la vie, tout en maintenant un bon équilibre émotionnel. C'est regarder sur votre autre épaule et découvrir cette fois votre meilleure amie, douce et attentionnée, qui ne manquera pas de relever sans les minimiser vos succès, et vous défendre pour donner la réplique à la première et vous permettre de rééquilibrer la balance. Là aussi, sans tomber dans sa version excessive qui vous donnerait à penser que vous êtes au top en toutes circonstances. Le mieux est l'ennemi du bien. Car oui, la juste estime de soi est une question d'équilibre entre le trop, (je suis la meilleure), et le trop peu, (je suis nulle). C'est savoir se réjouir sans excès de nos succès et ne pas se punir de nos échecs. Tout l'enjeu est donc de trouver ce juste équilibre pour vous construire un socle solide sur lequel vous pourrez prendre appui pour vous lancer et influencer positivement votre capacité à agir et donc notamment à saisir les opportunités qui se présenteront à vous. Bref, à oser. On n'oublie pas que le premier épisode de ce podcast était justement d'oser. L'estime de soi est donc une pierre incontournable de cet édifice que je construis avec vous depuis le mois de janvier. Au passage, merci pour vos écoutes, vos mots doux et votre fidélité. Vous l'aurez compris, ce Jiminy Cricket, cette meilleure ennemie, c'est votre propre voix, et elle aura la tonalité que vous déciderez de lui accorder. Et comme on est la personne avec qui on passe le plus de temps, et ce jusqu'à la fin de notre vie, autant apprendre à bien se parler, vous ne croyez pas ? Travailler son estime de soi consiste donc à faire le pas de côté pour observer et reconnaître qui vous êtes, comment vous vous jugez, comment vous vous traitez. Et c'est ici que je vais vous partager un outil pour vous aider à faire ce pas de côté, pour vous permettre de faire pause et vous mettre sur la bonne fréquence avec vous-même. Quand nous attribuons nos succès à des facteurs externes, comme la chance par exemple, et nos échecs à des facteurs internes, comme nos propres lacunes, nous construisons un récit qui nuit à notre estime de nous. Alors, pour contrebalancer cela, l'outil que je vais évoquer maintenant s'appelle la théorie des attributions. La théorie des attributions se concentre sur la façon dont les gens tentent de déterminer les causes de ce qui leur arrive ou de ce qui arrive aux autres. Ces attributions peuvent être internes, personnelles, c'est-à-dire lorsqu'on attribue un événement ou un comportement à des causes internes, c'est-à-dire à des traits de personnalité, aux efforts, aux intentions d'une personne, ou elles peuvent être externes ou situationnelles, c'est-à-dire liées aux circonstances, à la chance ou à l'environnement. L'idée va être ici de se poser quelques minutes pour regarder les causes à l'origine du résultat sous trois angles. et voir si elles sont internes ou externes, stables, permanentes ou temporaires, globales ou spécifiques. Cette approche vise à faire douter votre système de pensée en approchant la situation qui vous préoccupe, en vous posant concrètement ces trois questions. Alors, ouvrez grand vos oreilles et notez mentalement ou même matériellement ce qui suit. Devant une situation ou un résultat qui vous mine, demandez-vous. Premièrement, est-ce que ça vient exclusivement de moi ou est-ce que c'est dû à des circonstances extérieures, des personnes, des moyens ? Deuxièmement, est-ce que c'est voué à se répéter ou est-ce que c'était juste cette fois, dans ce contexte spécifique ? Troisièmement, est-ce que c'est toute ma vie, tout mon être qui déraille ou est-ce que c'est juste dans ce domaine bien particulier ?. En modifiant notre manière d'attribuer les causes de nos succès et de nos échecs, nous changeons la manière dont nous nous percevons. Et cela a un impact direct sur notre confiance et notre estime de nous-mêmes. L'objectif est ainsi de permettre de sortir de la petite roue et de vous permettre de considérer plus objectivement ce qui s'est vraiment passé. A partir de là, vous pourrez mieux apprécier dans quelle mesure les causes de cet échec ne sont pas de votre responsabilité exclusive, vouée à se répéter indéfiniment, ou encore la totalité de votre expérience de vie. Alors attention, je ne vous dis pas qu'il faut se cacher derrière son petit doigt pour se dédouaner de tout, mais en réalité de mesurer avec plus de justesse les responsabilités, dont la vôtre, dans ce qui s'est produit. À ce stade, vous aurez fait une partie de l'exercice pour permettre de donner la réplique à votre meilleure ennemie, pour lui répondre "bon, c'est bon, faut pas non plus abuser, on va se détendre un peu, le tableau n'est pas aussi sombre que tu le dis" Et pour permettre d'avoir une lecture équilibrée, l'exercice est tout aussi valable pour apprécier les facteurs de vos succès, tout aussi intéressants, je vous le recommande. Pour poursuivre l'exercice à ce stade, voici ce que je vous propose d'emporter avec vous aujourd'hui. L'idée va être d'appliquer concrètement ces questions à vos échecs et vos succès. Le tout n'est pas de savoir, (maintenant vous savez), mais de faire concrètement. Alors, à la fin de chaque journée, prenez un moment pour identifier une chose que vous avez particulièrement bien faite, donc un de vos succès, et posez-vous la question. Pourquoi est-ce que j'ai réussi cela ? L'idée est de favoriser les attributions internes en répondant "j'ai réussi ce projet parce que… "En sens inverse, lorsqu'une situation ne se passe pas comme prévu, Au lieu de vous blâmer immédiatement, faites une pause et faites un petit recadrage de cet échec. Cherchez-en les causes réalistes et vérifiez dans quelle mesure celles-ci dépendent de vous. Zoomez pour dézoomer ensuite et vous permettre d'apprécier tout le tableau et pas seulement un détail. Et pour mener cet exercice, pas besoin de ressortir un tableau de chasse. Les petits succès ou les contrariétés du quotidien suffisent largement. Vous vous entraînez ainsi à faire ce stretching de vos pensées sur des enjeux mineurs afin de muscler votre estime de vous, et serez ainsi encore mieux préparée lorsque les enjeux seront plus importants. Alors ne vous en privez pas, vous pouvez débuter dès ce soir. Ces petites questions ont un autre bénéfice caché, peut-être encore plus précieux, le cadeau dans le cadeau. Celui de vous permettre de faire de chaque expérience, bonne comme mauvaise, une opportunité d'apprentissage. En prenant le temps d'analyser par ces trois angles, interne/ externe, stable/instable, global/ spécifique, les causes de vos échecs ou de vos succès, vous en modélisez les ingrédients pour pouvoir améliorer en permanence vos expériences et faire de chaque tentative un pas de plus vers vos succès. Merci d'avoir écouté cet épisode. Pour ne pas manquer nos prochains rendez-vous du mardi, je vous invite à vous y abonner. Vous recevrez ainsi directement la notification lors de la diffusion des prochains épisodes. Et si ce podcast vous plaît, que vous voudriez que je développe certains thèmes qui vous intéressent, dites-le moi au lien de contact en descriptif ou sur le site de cellest.fr. Vous pouvez aussi laisser vos étoiles et un avis sur votre plateforme d'écoute préférée, ce serait un immense coup de pouce. Et si vous pensez qu'il peut être utile à d'autres femmes merveilleuses qui vous entourent, n'hésitez pas à le leur recommander. On se retrouve au prochain épisode, même heure, même endroit, et d'ici là, prenez bien soin de vous.

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Description

Et si votre pire ennemie était tranquillement installée sur votre épaule à commenter tous vos faits et gestes ?

C'est pourtant la place que nous lui accordons souvent. En boucle, et en stéréo... Dans nos pensées.

Je vous propose dans cet épisode d'apprendre à lui donner la réplique pour :

→savoir la reconnaitre quand elle pointe son nez.

→apprécier avec justesse vos succès.

→ne plus vous punir de vos échecs.

Ici on parlera d'estime de soi, de confiance et des mots sages de Christophe André.

15 minutes pour repartir avec les idées fraîches 🍦


Références de cet épisode :

"S'estimer et s'oublier", Christophe André

"L'estime de soi : s'aimer pour mieux vivre avec les autres", Christophe André

 

⭐ Si ce podcast vous plaît, laissez moi vos étoiles et un avis sur votre plateforme d’écoute préférée. Cela aide énormément ! ⭐⭐⭐⭐⭐


🏁 Envie d'expérimenter gratuitement une démarche de coaching ?

Je vous ai préparé un petit parcours, rien que pour vous.

🎧 8 épisodes spéciaux de podcast

📒 7 cahiers d'exercice à télécharger.

💪 4 pensées puissantes

🎁 Un bonus "abonnée"


👉🏻 Retrouvez tous les détails juste ici 👈🏻

📩 Téléchargez les cahiers ici

⚡️ Un concentré d'idées fraîches 100% offertes pour construire vos petits et grands projets

 

🙋🏻‍♀️ Je suis Morgane Sibéril, coach professionnelle et fondatrice de Cellest.

J'accompagne les femmes audacieuses qui s'ignorent à prendre leur place dans leur développement personnel et leur évolution professionnelle.

Au travers d'expériences de vie concrètes revisitées en mode coaching, je vous partage des réflexions, des conseils, et des outils de coaching conçus pour vous aider à surmonter vos petits et grands défis.

J'y partage des idées pratiques pour explorer, oser et agir. Avec vous, je cultive un mindset pour vous permettre d'atteindre vos objectifs.

Qu'est-ce que vous trouverez ici ?

→ Des réflexions et des conseils pratiques pour accéder à de nouvelles ressources.

→ Des outils de coaching que j'utilise dans mes accompagnements et à emporter à la fin de chaque épisode.

→ Du partage concret inspiré de la vie : la mienne, la vôtre.

→ De l'humour et de l'optimisme car je ne sais pas faire autrement ;)


👉 Retrouvez-moi sur :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Celle qui, épisode 22, "Celle qui n'arrêtait pas de vous juger". Bienvenue à Celles qui nous rejoignent pour écouter Celle qui, le podcast de celles qui osent se révéler. Moi, c'est Morgane, fondatrice de Cellest. Et mon ambition, c'est de permettre à chaque femme qui rejoint la communauté Cellest de se révéler dans sa singularité, d'explorer son potentiel et ses ressources uniques pour créer l'expérience de vie qui lui ressemble. À chaque épisode, je vous partage un instantané de vie, revisité dans une approche coaching, et quelques-unes de mes clés de lecture pour nous permettre de relever nos petits et grands défis et devenir celles que nous sommes. Maintenant, montez le son, place à l'épisode. Je vais aujourd'hui vous parler de votre meilleure ennemie. Vous pensez peut-être à une copine, une sœur, une collègue, une mère ou peut-être même encore une tante. Alors, la version masculine n'est pas exclue, à vous de voir. Qui sous couvert de vous "aider" , vous lance à la volée quelques petites piques bien centrées, directement là où ça fait mal, et qui vous coupent dans un élan, vous empêchent de savourer un succès, ou au contraire vous culpabilisent pour vous faire patauger dans vos échecs. En réalité, et bien souvent, pas besoin d'aller chercher bien loin dans votre entourage, car cette meilleure ennemie est installée confortablement là-haut dans vos pensées. Aujourd'hui, je vais donc vous parler de jugement, d'une autre, cette petite manie que l'on peut avoir d'apprécier avec sévérité, et parfois sans nous rendre compte, nos succès et nos échecs. Ensemble, on va voir comment ça se manifeste, pourquoi ça peut poser problème à la longue, et surtout comment travailler ça utilement. Pour vous permettre de vous représenter le sujet en action, imaginez. Vous avez travaillé dur sur un projet au travail, mais quand on vous complimente pour vos efforts, vous répondez "oui, enfin, c'était pas non plus incroyable quand même, c'était pas bien compliqué" Ou encore, vous venez de décrocher une promotion, mais au lieu de vous dire que c'est grâce à vos compétences, vous pensez immédiatement un petit coup de chance, "bon, ils ne croulaient peut-être pas non plus sous les candidatures, puis comme je suis la plus ancienne, il n'y a pas vraiment de mérite" Ou encore une dernière petite variante, vous échouez à un entretien de candidature et immédiatement vous vous dites "je ne passe pas bien en entretien de façon, ma grande, ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer" Pour information, des citations toutes véridiques. A la lumière de ces exemples, je pense que vous voyez maintenant de quoi il est question. Ces petites piques qui, en définitive, vous disent que ce succès ne vous appartient pas vraiment ou que cet échec est en revanche pleinement le vôtre. Dans ces trois situations, vous pouvez relever sous différentes formes un point commun. Un auto-jugement assez sévère, dans lequel on peut s'enfermer en étant systématiquement perdante, soit en minimisant nos succès, soit en globalisant nos échecs, ponctués de ces petites pensées, en apparence, mais en apparence seulement, anodines. Pourtant, ces petites pensées répétées peuvent sérieusement finir par poser problème. Car seulement voilà, la tendance à minimiser ses réussites ou au contraire à maximiser ses échecs est un schéma qui influence directement l'estime de soi. Alors, qu'est-ce que l'estime de soi ? L'estime de soi, c'est la perception globale qu'une personne a de sa propre valeur. Elle est influencée par plusieurs facteurs, comme les expériences personnelles, les relations sociales ou encore les normes culturelles, et elle va évoluer tout au long de la vie au contact de nos différentes expériences. Elle se compose principalement de deux éléments. D'abord, l'auto-évaluation, donc c'est le jugement que nous portons sur nous-mêmes, sur nos compétences, sur nos actions, et l'auto-acceptation, c'est-à-dire la capacité à s'accepter avec ses forces, mais aussi avec ses faiblesses. Bon. Une fois que je vous ai dit ça, pas certaine que la pièce soit plus éclairée. Mais avec ce qui suit, je suis certaine que vous allez parfaitement comprendre le point. Pour cela, je vais emprunter une illustration à un homme que j'admire et qui m'inspire beaucoup, Christophe André. Pour ceux d'entre vous qui ne le connaîtraient pas, Christophe André est psychiatre de formation, notamment connu et reconnu. pour avoir essaimé la méditation de pleine conscience et la psychologie positive en France. Il a longtemps exercé à l'hôpital Saint-Anne à Paris, où il a développé des thérapies basées sur la pleine conscience pour aider des patients à gérer des troubles anxieux et ou dépressifs notamment. L'estime de soi est un sujet qu'il aborde très régulièrement et en dernière date justement dans son dernier ouvrage. Alors, sans être une grande anxieuse ou une grande dépressive, Je ne peux que vous inviter à lire ces mots sages. Pour cela, je vous glisse quelques références en descriptif de cet épisode. Concernant l'estime de soi, je vous partage une de ces illustrations très parlantes. Alors, écoutez bien, c'est simple, clair et efficace. Prenez un billet, par exemple, de 10 euros. Alors, pour ce qui suit, vous pouvez juste vous en saisir mentalement. Vous allez comprendre pourquoi. Ce billet... vaut intrinsèquement la valeur faciale qu'il porte, donc 10 euros. Maintenant, froissez-le. Combien vaut-il ? Encore 10 euros. Maintenant, piétinez-le. Combien vaut-il ? Toujours 10 euros. Allez, on y va, crachez-dessus. Combien vaut-il ? Encore et toujours 10 euros. Eh bien, c'est ça l'estime de soi. Votre valeur ne dépend ni de votre environnement, ni de vos actions, qu'elles soient une réussite ou un échec, et encore moins de la façon dont on vous traite. Petit coup de projecteur sur vous sur ce dernier point en ajoutant la façon dont vous vous traitez. Ce premier point étant posé, et je l'espère bien au clair pour vous, on va aller regarder de plus près l'intérêt qu'il y a à y prêter toute votre attention. Alors, pourquoi cela peut-il valoir la peine de s'en préoccuper ? Une mauvaise estime de soi peut être un fil à la patte assez gênant. Parce que quand votre jugement se fait systématiquement, ou en tout cas très souvent, en votre défaveur, c'est comme avoir un petit Jiminy Cricket ou votre meilleure ennemie constamment posée sur votre épaule, qui commente tout ce que vous dites ou faites, mais ici juste pour tout torpiller. Soit donc en dramatisant vos échecs, "t'es vraiment pas de bonne prise de parole, puis alors tes idées sont confuses, ça a toujours été comme ça et ça sera toujours comme ça, ma pauvre, c'est vraiment pas ton point fort". Soit au contraire en minimisant vos succès. "Oui bon allez, c'était un coup de chance, c'était un bon jour. Heureusement qu'Intel était là pour t'aider, puis alors profites-en, ça ne durera pas..." Bon, donc un ami quand même un peu encombrant à la longue et qui s'invite sans crier gare. Pour l'exercice, je vous invite à vous représenter à quoi, ou à qui, ressemblerait cette meilleure ennemie. Et à force d'entendre cette petite voix, ces pensées qui tournent donc dans votre tête, juste un murmure parfois, mais suffisant pour planter sur la durée une croyance, c'est votre estime globale qui se dégrade. Et comme notre cerveau essaye de nous préserver d'expériences désagréables, qui risqueraient bien de donner raison à cette meilleure ennemie, Le risque est de vous scotcher dans l'inaction pour vous protéger d'un échec. Au risque de l'échec dans l'action, nous pouvons effectivement être tentées par la sécurité de l'inaction. On ne se jette pas la pierre, Pierre, c'est normal. Au contraire, avoir une bonne estime de soi permet d'affronter avec élan les défis et les revers de la vie, tout en maintenant un bon équilibre émotionnel. C'est regarder sur votre autre épaule et découvrir cette fois votre meilleure amie, douce et attentionnée, qui ne manquera pas de relever sans les minimiser vos succès, et vous défendre pour donner la réplique à la première et vous permettre de rééquilibrer la balance. Là aussi, sans tomber dans sa version excessive qui vous donnerait à penser que vous êtes au top en toutes circonstances. Le mieux est l'ennemi du bien. Car oui, la juste estime de soi est une question d'équilibre entre le trop, (je suis la meilleure), et le trop peu, (je suis nulle). C'est savoir se réjouir sans excès de nos succès et ne pas se punir de nos échecs. Tout l'enjeu est donc de trouver ce juste équilibre pour vous construire un socle solide sur lequel vous pourrez prendre appui pour vous lancer et influencer positivement votre capacité à agir et donc notamment à saisir les opportunités qui se présenteront à vous. Bref, à oser. On n'oublie pas que le premier épisode de ce podcast était justement d'oser. L'estime de soi est donc une pierre incontournable de cet édifice que je construis avec vous depuis le mois de janvier. Au passage, merci pour vos écoutes, vos mots doux et votre fidélité. Vous l'aurez compris, ce Jiminy Cricket, cette meilleure ennemie, c'est votre propre voix, et elle aura la tonalité que vous déciderez de lui accorder. Et comme on est la personne avec qui on passe le plus de temps, et ce jusqu'à la fin de notre vie, autant apprendre à bien se parler, vous ne croyez pas ? Travailler son estime de soi consiste donc à faire le pas de côté pour observer et reconnaître qui vous êtes, comment vous vous jugez, comment vous vous traitez. Et c'est ici que je vais vous partager un outil pour vous aider à faire ce pas de côté, pour vous permettre de faire pause et vous mettre sur la bonne fréquence avec vous-même. Quand nous attribuons nos succès à des facteurs externes, comme la chance par exemple, et nos échecs à des facteurs internes, comme nos propres lacunes, nous construisons un récit qui nuit à notre estime de nous. Alors, pour contrebalancer cela, l'outil que je vais évoquer maintenant s'appelle la théorie des attributions. La théorie des attributions se concentre sur la façon dont les gens tentent de déterminer les causes de ce qui leur arrive ou de ce qui arrive aux autres. Ces attributions peuvent être internes, personnelles, c'est-à-dire lorsqu'on attribue un événement ou un comportement à des causes internes, c'est-à-dire à des traits de personnalité, aux efforts, aux intentions d'une personne, ou elles peuvent être externes ou situationnelles, c'est-à-dire liées aux circonstances, à la chance ou à l'environnement. L'idée va être ici de se poser quelques minutes pour regarder les causes à l'origine du résultat sous trois angles. et voir si elles sont internes ou externes, stables, permanentes ou temporaires, globales ou spécifiques. Cette approche vise à faire douter votre système de pensée en approchant la situation qui vous préoccupe, en vous posant concrètement ces trois questions. Alors, ouvrez grand vos oreilles et notez mentalement ou même matériellement ce qui suit. Devant une situation ou un résultat qui vous mine, demandez-vous. Premièrement, est-ce que ça vient exclusivement de moi ou est-ce que c'est dû à des circonstances extérieures, des personnes, des moyens ? Deuxièmement, est-ce que c'est voué à se répéter ou est-ce que c'était juste cette fois, dans ce contexte spécifique ? Troisièmement, est-ce que c'est toute ma vie, tout mon être qui déraille ou est-ce que c'est juste dans ce domaine bien particulier ?. En modifiant notre manière d'attribuer les causes de nos succès et de nos échecs, nous changeons la manière dont nous nous percevons. Et cela a un impact direct sur notre confiance et notre estime de nous-mêmes. L'objectif est ainsi de permettre de sortir de la petite roue et de vous permettre de considérer plus objectivement ce qui s'est vraiment passé. A partir de là, vous pourrez mieux apprécier dans quelle mesure les causes de cet échec ne sont pas de votre responsabilité exclusive, vouée à se répéter indéfiniment, ou encore la totalité de votre expérience de vie. Alors attention, je ne vous dis pas qu'il faut se cacher derrière son petit doigt pour se dédouaner de tout, mais en réalité de mesurer avec plus de justesse les responsabilités, dont la vôtre, dans ce qui s'est produit. À ce stade, vous aurez fait une partie de l'exercice pour permettre de donner la réplique à votre meilleure ennemie, pour lui répondre "bon, c'est bon, faut pas non plus abuser, on va se détendre un peu, le tableau n'est pas aussi sombre que tu le dis" Et pour permettre d'avoir une lecture équilibrée, l'exercice est tout aussi valable pour apprécier les facteurs de vos succès, tout aussi intéressants, je vous le recommande. Pour poursuivre l'exercice à ce stade, voici ce que je vous propose d'emporter avec vous aujourd'hui. L'idée va être d'appliquer concrètement ces questions à vos échecs et vos succès. Le tout n'est pas de savoir, (maintenant vous savez), mais de faire concrètement. Alors, à la fin de chaque journée, prenez un moment pour identifier une chose que vous avez particulièrement bien faite, donc un de vos succès, et posez-vous la question. Pourquoi est-ce que j'ai réussi cela ? L'idée est de favoriser les attributions internes en répondant "j'ai réussi ce projet parce que… "En sens inverse, lorsqu'une situation ne se passe pas comme prévu, Au lieu de vous blâmer immédiatement, faites une pause et faites un petit recadrage de cet échec. Cherchez-en les causes réalistes et vérifiez dans quelle mesure celles-ci dépendent de vous. Zoomez pour dézoomer ensuite et vous permettre d'apprécier tout le tableau et pas seulement un détail. Et pour mener cet exercice, pas besoin de ressortir un tableau de chasse. Les petits succès ou les contrariétés du quotidien suffisent largement. Vous vous entraînez ainsi à faire ce stretching de vos pensées sur des enjeux mineurs afin de muscler votre estime de vous, et serez ainsi encore mieux préparée lorsque les enjeux seront plus importants. Alors ne vous en privez pas, vous pouvez débuter dès ce soir. Ces petites questions ont un autre bénéfice caché, peut-être encore plus précieux, le cadeau dans le cadeau. Celui de vous permettre de faire de chaque expérience, bonne comme mauvaise, une opportunité d'apprentissage. En prenant le temps d'analyser par ces trois angles, interne/ externe, stable/instable, global/ spécifique, les causes de vos échecs ou de vos succès, vous en modélisez les ingrédients pour pouvoir améliorer en permanence vos expériences et faire de chaque tentative un pas de plus vers vos succès. Merci d'avoir écouté cet épisode. Pour ne pas manquer nos prochains rendez-vous du mardi, je vous invite à vous y abonner. Vous recevrez ainsi directement la notification lors de la diffusion des prochains épisodes. Et si ce podcast vous plaît, que vous voudriez que je développe certains thèmes qui vous intéressent, dites-le moi au lien de contact en descriptif ou sur le site de cellest.fr. Vous pouvez aussi laisser vos étoiles et un avis sur votre plateforme d'écoute préférée, ce serait un immense coup de pouce. Et si vous pensez qu'il peut être utile à d'autres femmes merveilleuses qui vous entourent, n'hésitez pas à le leur recommander. On se retrouve au prochain épisode, même heure, même endroit, et d'ici là, prenez bien soin de vous.

Description

Et si votre pire ennemie était tranquillement installée sur votre épaule à commenter tous vos faits et gestes ?

C'est pourtant la place que nous lui accordons souvent. En boucle, et en stéréo... Dans nos pensées.

Je vous propose dans cet épisode d'apprendre à lui donner la réplique pour :

→savoir la reconnaitre quand elle pointe son nez.

→apprécier avec justesse vos succès.

→ne plus vous punir de vos échecs.

Ici on parlera d'estime de soi, de confiance et des mots sages de Christophe André.

15 minutes pour repartir avec les idées fraîches 🍦


Références de cet épisode :

"S'estimer et s'oublier", Christophe André

"L'estime de soi : s'aimer pour mieux vivre avec les autres", Christophe André

 

⭐ Si ce podcast vous plaît, laissez moi vos étoiles et un avis sur votre plateforme d’écoute préférée. Cela aide énormément ! ⭐⭐⭐⭐⭐


🏁 Envie d'expérimenter gratuitement une démarche de coaching ?

Je vous ai préparé un petit parcours, rien que pour vous.

🎧 8 épisodes spéciaux de podcast

📒 7 cahiers d'exercice à télécharger.

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🙋🏻‍♀️ Je suis Morgane Sibéril, coach professionnelle et fondatrice de Cellest.

J'accompagne les femmes audacieuses qui s'ignorent à prendre leur place dans leur développement personnel et leur évolution professionnelle.

Au travers d'expériences de vie concrètes revisitées en mode coaching, je vous partage des réflexions, des conseils, et des outils de coaching conçus pour vous aider à surmonter vos petits et grands défis.

J'y partage des idées pratiques pour explorer, oser et agir. Avec vous, je cultive un mindset pour vous permettre d'atteindre vos objectifs.

Qu'est-ce que vous trouverez ici ?

→ Des réflexions et des conseils pratiques pour accéder à de nouvelles ressources.

→ Des outils de coaching que j'utilise dans mes accompagnements et à emporter à la fin de chaque épisode.

→ Du partage concret inspiré de la vie : la mienne, la vôtre.

→ De l'humour et de l'optimisme car je ne sais pas faire autrement ;)


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Celle qui, épisode 22, "Celle qui n'arrêtait pas de vous juger". Bienvenue à Celles qui nous rejoignent pour écouter Celle qui, le podcast de celles qui osent se révéler. Moi, c'est Morgane, fondatrice de Cellest. Et mon ambition, c'est de permettre à chaque femme qui rejoint la communauté Cellest de se révéler dans sa singularité, d'explorer son potentiel et ses ressources uniques pour créer l'expérience de vie qui lui ressemble. À chaque épisode, je vous partage un instantané de vie, revisité dans une approche coaching, et quelques-unes de mes clés de lecture pour nous permettre de relever nos petits et grands défis et devenir celles que nous sommes. Maintenant, montez le son, place à l'épisode. Je vais aujourd'hui vous parler de votre meilleure ennemie. Vous pensez peut-être à une copine, une sœur, une collègue, une mère ou peut-être même encore une tante. Alors, la version masculine n'est pas exclue, à vous de voir. Qui sous couvert de vous "aider" , vous lance à la volée quelques petites piques bien centrées, directement là où ça fait mal, et qui vous coupent dans un élan, vous empêchent de savourer un succès, ou au contraire vous culpabilisent pour vous faire patauger dans vos échecs. En réalité, et bien souvent, pas besoin d'aller chercher bien loin dans votre entourage, car cette meilleure ennemie est installée confortablement là-haut dans vos pensées. Aujourd'hui, je vais donc vous parler de jugement, d'une autre, cette petite manie que l'on peut avoir d'apprécier avec sévérité, et parfois sans nous rendre compte, nos succès et nos échecs. Ensemble, on va voir comment ça se manifeste, pourquoi ça peut poser problème à la longue, et surtout comment travailler ça utilement. Pour vous permettre de vous représenter le sujet en action, imaginez. Vous avez travaillé dur sur un projet au travail, mais quand on vous complimente pour vos efforts, vous répondez "oui, enfin, c'était pas non plus incroyable quand même, c'était pas bien compliqué" Ou encore, vous venez de décrocher une promotion, mais au lieu de vous dire que c'est grâce à vos compétences, vous pensez immédiatement un petit coup de chance, "bon, ils ne croulaient peut-être pas non plus sous les candidatures, puis comme je suis la plus ancienne, il n'y a pas vraiment de mérite" Ou encore une dernière petite variante, vous échouez à un entretien de candidature et immédiatement vous vous dites "je ne passe pas bien en entretien de façon, ma grande, ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer" Pour information, des citations toutes véridiques. A la lumière de ces exemples, je pense que vous voyez maintenant de quoi il est question. Ces petites piques qui, en définitive, vous disent que ce succès ne vous appartient pas vraiment ou que cet échec est en revanche pleinement le vôtre. Dans ces trois situations, vous pouvez relever sous différentes formes un point commun. Un auto-jugement assez sévère, dans lequel on peut s'enfermer en étant systématiquement perdante, soit en minimisant nos succès, soit en globalisant nos échecs, ponctués de ces petites pensées, en apparence, mais en apparence seulement, anodines. Pourtant, ces petites pensées répétées peuvent sérieusement finir par poser problème. Car seulement voilà, la tendance à minimiser ses réussites ou au contraire à maximiser ses échecs est un schéma qui influence directement l'estime de soi. Alors, qu'est-ce que l'estime de soi ? L'estime de soi, c'est la perception globale qu'une personne a de sa propre valeur. Elle est influencée par plusieurs facteurs, comme les expériences personnelles, les relations sociales ou encore les normes culturelles, et elle va évoluer tout au long de la vie au contact de nos différentes expériences. Elle se compose principalement de deux éléments. D'abord, l'auto-évaluation, donc c'est le jugement que nous portons sur nous-mêmes, sur nos compétences, sur nos actions, et l'auto-acceptation, c'est-à-dire la capacité à s'accepter avec ses forces, mais aussi avec ses faiblesses. Bon. Une fois que je vous ai dit ça, pas certaine que la pièce soit plus éclairée. Mais avec ce qui suit, je suis certaine que vous allez parfaitement comprendre le point. Pour cela, je vais emprunter une illustration à un homme que j'admire et qui m'inspire beaucoup, Christophe André. Pour ceux d'entre vous qui ne le connaîtraient pas, Christophe André est psychiatre de formation, notamment connu et reconnu. pour avoir essaimé la méditation de pleine conscience et la psychologie positive en France. Il a longtemps exercé à l'hôpital Saint-Anne à Paris, où il a développé des thérapies basées sur la pleine conscience pour aider des patients à gérer des troubles anxieux et ou dépressifs notamment. L'estime de soi est un sujet qu'il aborde très régulièrement et en dernière date justement dans son dernier ouvrage. Alors, sans être une grande anxieuse ou une grande dépressive, Je ne peux que vous inviter à lire ces mots sages. Pour cela, je vous glisse quelques références en descriptif de cet épisode. Concernant l'estime de soi, je vous partage une de ces illustrations très parlantes. Alors, écoutez bien, c'est simple, clair et efficace. Prenez un billet, par exemple, de 10 euros. Alors, pour ce qui suit, vous pouvez juste vous en saisir mentalement. Vous allez comprendre pourquoi. Ce billet... vaut intrinsèquement la valeur faciale qu'il porte, donc 10 euros. Maintenant, froissez-le. Combien vaut-il ? Encore 10 euros. Maintenant, piétinez-le. Combien vaut-il ? Toujours 10 euros. Allez, on y va, crachez-dessus. Combien vaut-il ? Encore et toujours 10 euros. Eh bien, c'est ça l'estime de soi. Votre valeur ne dépend ni de votre environnement, ni de vos actions, qu'elles soient une réussite ou un échec, et encore moins de la façon dont on vous traite. Petit coup de projecteur sur vous sur ce dernier point en ajoutant la façon dont vous vous traitez. Ce premier point étant posé, et je l'espère bien au clair pour vous, on va aller regarder de plus près l'intérêt qu'il y a à y prêter toute votre attention. Alors, pourquoi cela peut-il valoir la peine de s'en préoccuper ? Une mauvaise estime de soi peut être un fil à la patte assez gênant. Parce que quand votre jugement se fait systématiquement, ou en tout cas très souvent, en votre défaveur, c'est comme avoir un petit Jiminy Cricket ou votre meilleure ennemie constamment posée sur votre épaule, qui commente tout ce que vous dites ou faites, mais ici juste pour tout torpiller. Soit donc en dramatisant vos échecs, "t'es vraiment pas de bonne prise de parole, puis alors tes idées sont confuses, ça a toujours été comme ça et ça sera toujours comme ça, ma pauvre, c'est vraiment pas ton point fort". Soit au contraire en minimisant vos succès. "Oui bon allez, c'était un coup de chance, c'était un bon jour. Heureusement qu'Intel était là pour t'aider, puis alors profites-en, ça ne durera pas..." Bon, donc un ami quand même un peu encombrant à la longue et qui s'invite sans crier gare. Pour l'exercice, je vous invite à vous représenter à quoi, ou à qui, ressemblerait cette meilleure ennemie. Et à force d'entendre cette petite voix, ces pensées qui tournent donc dans votre tête, juste un murmure parfois, mais suffisant pour planter sur la durée une croyance, c'est votre estime globale qui se dégrade. Et comme notre cerveau essaye de nous préserver d'expériences désagréables, qui risqueraient bien de donner raison à cette meilleure ennemie, Le risque est de vous scotcher dans l'inaction pour vous protéger d'un échec. Au risque de l'échec dans l'action, nous pouvons effectivement être tentées par la sécurité de l'inaction. On ne se jette pas la pierre, Pierre, c'est normal. Au contraire, avoir une bonne estime de soi permet d'affronter avec élan les défis et les revers de la vie, tout en maintenant un bon équilibre émotionnel. C'est regarder sur votre autre épaule et découvrir cette fois votre meilleure amie, douce et attentionnée, qui ne manquera pas de relever sans les minimiser vos succès, et vous défendre pour donner la réplique à la première et vous permettre de rééquilibrer la balance. Là aussi, sans tomber dans sa version excessive qui vous donnerait à penser que vous êtes au top en toutes circonstances. Le mieux est l'ennemi du bien. Car oui, la juste estime de soi est une question d'équilibre entre le trop, (je suis la meilleure), et le trop peu, (je suis nulle). C'est savoir se réjouir sans excès de nos succès et ne pas se punir de nos échecs. Tout l'enjeu est donc de trouver ce juste équilibre pour vous construire un socle solide sur lequel vous pourrez prendre appui pour vous lancer et influencer positivement votre capacité à agir et donc notamment à saisir les opportunités qui se présenteront à vous. Bref, à oser. On n'oublie pas que le premier épisode de ce podcast était justement d'oser. L'estime de soi est donc une pierre incontournable de cet édifice que je construis avec vous depuis le mois de janvier. Au passage, merci pour vos écoutes, vos mots doux et votre fidélité. Vous l'aurez compris, ce Jiminy Cricket, cette meilleure ennemie, c'est votre propre voix, et elle aura la tonalité que vous déciderez de lui accorder. Et comme on est la personne avec qui on passe le plus de temps, et ce jusqu'à la fin de notre vie, autant apprendre à bien se parler, vous ne croyez pas ? Travailler son estime de soi consiste donc à faire le pas de côté pour observer et reconnaître qui vous êtes, comment vous vous jugez, comment vous vous traitez. Et c'est ici que je vais vous partager un outil pour vous aider à faire ce pas de côté, pour vous permettre de faire pause et vous mettre sur la bonne fréquence avec vous-même. Quand nous attribuons nos succès à des facteurs externes, comme la chance par exemple, et nos échecs à des facteurs internes, comme nos propres lacunes, nous construisons un récit qui nuit à notre estime de nous. Alors, pour contrebalancer cela, l'outil que je vais évoquer maintenant s'appelle la théorie des attributions. La théorie des attributions se concentre sur la façon dont les gens tentent de déterminer les causes de ce qui leur arrive ou de ce qui arrive aux autres. Ces attributions peuvent être internes, personnelles, c'est-à-dire lorsqu'on attribue un événement ou un comportement à des causes internes, c'est-à-dire à des traits de personnalité, aux efforts, aux intentions d'une personne, ou elles peuvent être externes ou situationnelles, c'est-à-dire liées aux circonstances, à la chance ou à l'environnement. L'idée va être ici de se poser quelques minutes pour regarder les causes à l'origine du résultat sous trois angles. et voir si elles sont internes ou externes, stables, permanentes ou temporaires, globales ou spécifiques. Cette approche vise à faire douter votre système de pensée en approchant la situation qui vous préoccupe, en vous posant concrètement ces trois questions. Alors, ouvrez grand vos oreilles et notez mentalement ou même matériellement ce qui suit. Devant une situation ou un résultat qui vous mine, demandez-vous. Premièrement, est-ce que ça vient exclusivement de moi ou est-ce que c'est dû à des circonstances extérieures, des personnes, des moyens ? Deuxièmement, est-ce que c'est voué à se répéter ou est-ce que c'était juste cette fois, dans ce contexte spécifique ? Troisièmement, est-ce que c'est toute ma vie, tout mon être qui déraille ou est-ce que c'est juste dans ce domaine bien particulier ?. En modifiant notre manière d'attribuer les causes de nos succès et de nos échecs, nous changeons la manière dont nous nous percevons. Et cela a un impact direct sur notre confiance et notre estime de nous-mêmes. L'objectif est ainsi de permettre de sortir de la petite roue et de vous permettre de considérer plus objectivement ce qui s'est vraiment passé. A partir de là, vous pourrez mieux apprécier dans quelle mesure les causes de cet échec ne sont pas de votre responsabilité exclusive, vouée à se répéter indéfiniment, ou encore la totalité de votre expérience de vie. Alors attention, je ne vous dis pas qu'il faut se cacher derrière son petit doigt pour se dédouaner de tout, mais en réalité de mesurer avec plus de justesse les responsabilités, dont la vôtre, dans ce qui s'est produit. À ce stade, vous aurez fait une partie de l'exercice pour permettre de donner la réplique à votre meilleure ennemie, pour lui répondre "bon, c'est bon, faut pas non plus abuser, on va se détendre un peu, le tableau n'est pas aussi sombre que tu le dis" Et pour permettre d'avoir une lecture équilibrée, l'exercice est tout aussi valable pour apprécier les facteurs de vos succès, tout aussi intéressants, je vous le recommande. Pour poursuivre l'exercice à ce stade, voici ce que je vous propose d'emporter avec vous aujourd'hui. L'idée va être d'appliquer concrètement ces questions à vos échecs et vos succès. Le tout n'est pas de savoir, (maintenant vous savez), mais de faire concrètement. Alors, à la fin de chaque journée, prenez un moment pour identifier une chose que vous avez particulièrement bien faite, donc un de vos succès, et posez-vous la question. Pourquoi est-ce que j'ai réussi cela ? L'idée est de favoriser les attributions internes en répondant "j'ai réussi ce projet parce que… "En sens inverse, lorsqu'une situation ne se passe pas comme prévu, Au lieu de vous blâmer immédiatement, faites une pause et faites un petit recadrage de cet échec. Cherchez-en les causes réalistes et vérifiez dans quelle mesure celles-ci dépendent de vous. Zoomez pour dézoomer ensuite et vous permettre d'apprécier tout le tableau et pas seulement un détail. Et pour mener cet exercice, pas besoin de ressortir un tableau de chasse. Les petits succès ou les contrariétés du quotidien suffisent largement. Vous vous entraînez ainsi à faire ce stretching de vos pensées sur des enjeux mineurs afin de muscler votre estime de vous, et serez ainsi encore mieux préparée lorsque les enjeux seront plus importants. Alors ne vous en privez pas, vous pouvez débuter dès ce soir. Ces petites questions ont un autre bénéfice caché, peut-être encore plus précieux, le cadeau dans le cadeau. Celui de vous permettre de faire de chaque expérience, bonne comme mauvaise, une opportunité d'apprentissage. En prenant le temps d'analyser par ces trois angles, interne/ externe, stable/instable, global/ spécifique, les causes de vos échecs ou de vos succès, vous en modélisez les ingrédients pour pouvoir améliorer en permanence vos expériences et faire de chaque tentative un pas de plus vers vos succès. Merci d'avoir écouté cet épisode. Pour ne pas manquer nos prochains rendez-vous du mardi, je vous invite à vous y abonner. Vous recevrez ainsi directement la notification lors de la diffusion des prochains épisodes. Et si ce podcast vous plaît, que vous voudriez que je développe certains thèmes qui vous intéressent, dites-le moi au lien de contact en descriptif ou sur le site de cellest.fr. Vous pouvez aussi laisser vos étoiles et un avis sur votre plateforme d'écoute préférée, ce serait un immense coup de pouce. Et si vous pensez qu'il peut être utile à d'autres femmes merveilleuses qui vous entourent, n'hésitez pas à le leur recommander. On se retrouve au prochain épisode, même heure, même endroit, et d'ici là, prenez bien soin de vous.

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