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Chéri, On Construit

Tout ce que j'ai appris en 15 ans dans le bâtiment

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27min |17/11/2025
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Chéri, On Construit

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27min |17/11/2025
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Description

🏗️ Construire sa maison, oui. Mais pas sans comprendre.

Nous voici sur le dernier épisode de la première saison ! L'occasion pour moi de revenir sur ce que j'ai appris en 15 ans dans le bâtiment, entre la France et le Québec et pourquoi j'ai créé Chéri on construit il y a 2 ans.

Aujourd'hui je te raconte :

✅ Mes expériences de 15 ans de métier, du bureau d’études à la vente de maisons individuelles
✅ le vrai problème du bâtiment
✅ Comment éviter les erreurs classiques quand on construit sans être préparé
✅ L’importance de s’entourer et de composer sa propre équipe de confiance

Construire sa maison, ce n’est pas une course. C’est un projet de vie.
Et ce que veut je veux t’aider à reprendre la main sur ton projet, à poser les bonnes questions, à anticiper les vrais coûts et à comprendre les choix qu’on te propose.


______________________________________________________

😊 Moi, c'est Gwénola !

Je suis Designer d'Intérieur et j'adore parler maison neuve, plans, construction, technique, bâtiment !

Pour me retrouver et préparer ton projet de construction :

📲 Instragram : @cheri_onconstruit

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📆 Réserve ton RDV Diagnostic de plan dès maintenant pour avoir un retour objectif sur ton projet : https://www.cherionconstruit.fr/rdvdiagnosticplanmaison


____________________________________

Crédits :

📸 Laurent Nguyen Photography
📸 Studio Margot Riche


🎶 Titre: K For Kool - Auteur: Kuromaru

Source: https://soundcloud.com/kuromarumusic

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr

Téléchargement: https://www.auboutdufil.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, j'espère que ça va aujourd'hui quand tu écoutes cet épisode, c'est le dernier épisode de la première saison de Chariots construits, alors elle s'étale un petit peu et j'ai pris du retard dans ce que je voulais faire, mais voilà, c'est le dernier épisode, j'ai commencé l'enregistrement de la saison 2, donc pour ne rien louper, abonne-toi si tu es en train d'écouter cet épisode, tu peux d'ailleurs aller mettre 5 étoiles sur Apple Podcast, pourquoi pas, je te remercie, et dans cet épisode un petit peu spécial de conclusion. En fait, je vais revenir sur ce que j'ai appris depuis que je ne suis plus commerciale en maison individuelle. Alors, c'est un peu le titre de l'épisode, mais en réalité, je suis designer d'intérieur depuis bientôt 15 ans. J'ai été commerciale en maison individuelle 8 ans et demi, plus ou moins. Et dans ce parcours, j'ai constaté des choses en France, au Québec et de nouveau en France. il y a deux ans ça m'a amené à créer une chaîne Chéri, on construit et j'avais envie dans cet épisode de te partager ce cheminement, ce que j'ai constaté, ce que je constate encore, ce que je veux faire avec Chéri, on construit et pourquoi j'ai créé ce compte Instagram, puis ce podcast et tout ce que je fais aujourd'hui. Donc voilà, c'est parti pour cet épisode qui va t'en dire un petit peu plus sur moi et sur la vision que je peux avoir pour ma manière. d'accompagner mes clients aujourd'hui. Bonjour, c'est Gwennola. Je suis ravie de te retrouver ici pour parler construction. Si tu penses à construire ou que tu as déjà démarré ton projet, tu es au bon endroit. Dans ce podcast, je te partage tout ce qu'il faut savoir pour réussir ta future maison. Après plus de 13 ans d'expérience comme designer d'intérieur au sein de sociétés de construction au Québec et en France, j'ai décidé de créer Chéri en construit pour guider tous ceux qui rêvent de bâtir leur propre maison. Parce que chaque projet est unique et qu'il existe de nombreuses façons de réaliser ce rêve, j'aborderai ici des sujets variés allant de la conception des plans Ausha des matériaux en passant par les réglementations. Seule ou avec des invités, mon objectif est de t'informer et de t'inspirer grâce à des partages d'expertise et d'expérience de ceux qui bâtissent des projets ou qui ont déjà construit leur maison. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonne écoute ! Comme je te le disais, ça fait 15 ans quasiment que je suis dans le bâtiment. J'ai commencé un BT collaborateur d'architecte juste après mon bac. Donc c'était en 2005-2006. J'ai enchaîné avec un BTS design d'espace. Les deux, je les ai faits en alternance. Donc j'ai été alternante dans une agence d'architecte. J'ai été alternante sur les chantiers navals de Saint-Nazaire. Puis un an à travailler chez une décoratrice proche de chez moi avant de partir au Québec. Donc ça fait un petit bout maintenant que je travaille dans ce milieu-là. J'ai vu des manières de faire, j'ai vu les travers aussi qu'on pouvait avoir. Et il faut savoir une chose, moi j'aime pas forcément faire comme tout le monde. Je suis quelqu'un qui peut parfois être un petit peu têtu. C'est aussi pour ça que j'apporte un angle de vue différent et vous allez voir. Dans le bâtiment, et j'ai remarqué ça en France et au Québec, donc j'imagine que c'est probablement un petit peu international au final. Dans le bâtiment, on n'aime pas le changement. On adore les habitudes, les « on a toujours fait comme ça, pourquoi faire autrement ? » Alors ça, j'y ai eu le droit. Voilà. Au Canada, en France, il y a vraiment toujours ce discours qui est sous-jacent. Dès que tu poses une question sur « et si on faisait autrement ? » , etc., tu as très très facilement ce genre de réponse. Et que ce soit du gars de chantier au conducteur de travaux, en passant par un chef d'entreprise. Il y a quand même des habitudes qui sont très, très ancrées. Et puis, alors, on adore râler sur nos clients. Dans le bâtiment, le client est vite chiant. Et l'autre jour, j'étais à Artibat, qui est le salon du bâtiment de Rennes, et j'en parlais avec certains fournisseurs. Et je leur disais, mais en fait, moi, je remarque aujourd'hui qu'on adore râler sur nos clients. Donc, je leur disais vos clients, puisque je parlais avec des fournisseurs, râle sur leurs clients, mais personne n'explique. vraiment beaucoup. En fait, quand on travaille avec des particuliers, on fait face à des novices et on voit que pour nous, tout est évident. On connaît notre taf, on le fait tous les jours. On sait que si l'électricien n'est pas là demain matin, ce n'est pas grave, il va arriver dans une semaine, mais ça ne changera pas grand-chose. Alors qu'en face de nous, on a des gens stressés, on a des gens qui ne comprennent pas forcément notre manière de travailler, nos process. Alors nous, on arrive à coups de « ce n'est pas grave » . C'est un peu comme quand tu vas chez le médecin, que tu te plains parce que tu as mal, tu as quelque chose qui te fait... un inconfort et tu as ton médecin qui te dit c'est pas grave. Et là, tu es là, mais en fait, si je viens voir, c'est quand même que c'est grave. Dans le bâtiment, c'est un peu pareil. En attendant, on a dit mais non, tout va bien, c'est pas grave, l'électricien va arriver pendant qu'on a nos clients qui sont en train de... de paniquer parfois parce que ça n'avance pas, parce que leur maison ne va pas être livrée à la date qu'on leur avait dit, ou en tout cas, ils en ont l'impression. Et nous, on est tellement habitués au retard, on est tellement habitués à nos manières de faire qu'on oublie parfois d'être pédagogue et nos clients, ils veulent juste comprendre. Je l'ai surtout réalisé pendant que j'étais, donc pendant huit ans, à travailler chez un constructeur. J'avais affaire à mes clients. Et donc, je prenais très à cœur le fait de tout bien expliquer. Même pendant le chantier, quand j'avais des clients qui m'appelaient pour aller parce que le conducteur ne les rappelait pas, parce qu'ils ne comprenaient pas quelque chose, parce que l'électricien n'était pas arrivé, ils n'arrivaient à joindre personne. Quand tu es commercial, en fait, tu réponds au téléphone. En tout cas, moi, je le faisais et je remettais, j'expliquais mieux les process, etc. Et ça avait tendance à désamorcer. Mais c'est vrai que ce n'est pas forcément un automatisme chez tous les professionnels du bâtiment. Et d'ailleurs, il y a beaucoup de professionnels qui ne travaillent pas avec des particuliers, qui ne sont pas fans. L'agence d'architectes où j'ai été apprentie, je me souviens, il y avait des architectes qui disaient « non mais moi, travailler avec les particuliers, je ne veux pas, c'est trop compliqué » . Les professionnels, c'est beaucoup plus facile, beaucoup plus rapide. Et c'est vrai que le client particulier, toi, si tu construis ta maison, tu as beaucoup de questions, mais c'est normal parce que tu es novice. et même si tu rêves de construire ta maison, on ne va pas te demander de passer ton diplôme d'architecte pour que tu comprennes tout ce qu'on t'explique. Et en fait, comment veux-tu faire si tu te reposes sur des professionnels qui vont te dire seulement ce qu'ils ont envie de te dire seulement et encore s'ils ont envie d'être pédagogue ? Et c'est vrai que j'expliquais beaucoup les matériaux qu'on utilisait, le fonctionnement du conducteur de travaux, cette personne absolument clé dans un projet, mais très, très frustrante parce qu'elle ne rappelle jamais. Voilà, ça, c'est les conducteurs de travaux. Et je fais souvent la blague, mais ce n'est qu'une blague à moitié, parce que le conducteur de travaux, dans sa fiche de poste et dans les traits de caractère, il y a rarement la communication. Ce n'est pas leur premier truc. Ils ne pourraient pas faire leur job si ça, c'était leur premier critère. Il y en a qui sont très, très bons et qui communiquent très, très bien, mais c'est un job qui est très, très difficile, que je n'aimerais pas faire, d'ailleurs. Et on râle beaucoup sur les conducteurs de travaux, mais croyez-moi, ils ne l'ont pas facile. Et de comprendre comment ça se passe permet aussi de dédramatiser. Donc, construire, c'est un projet de vie. Il y a des dizaines de professionnels qui interviennent, du banquier au notaire au constructeur, en passant par son conducteur de travaux, le maçon, le plombier. Et en fait, chacun a sa spécialité. Il sait ce qu'il a à faire quand il a à le faire. Mais bon, personne ne relie vraiment les points. Et résultat, on a des incompréhensions, des frustrations qui finissent en erreur, en surcoût, en regret. Les « si c'était à refaire, je ne le referais pas » . ça quand je vois ça passer je me dis mince c'est dommage parce qu'ils ont réussi à faire une belle maison ils ont réussi à réaliser leurs rêves et ils en sont un peu dégoûtés et ça je pense que c'est vraiment un manque de communication, un manque de préparation, un manque d'anticipation parce que tout ce que je vois sur par exemple les comptes Instagram que je suis sur les clients avec qui je travaille aujourd'hui ou ceux qui viennent me voir en rendez-vous diagnostique de plan c'est les mêmes questions et c'est des questions qui sont facile, qu'on peut dédramatiser si on explique le contexte. Ça n'empêche pas le stress. Si quelqu'un te dit « je t'aide à construire sans stress » , ça n'existe pas. Tu vas stresser. Même moi qui connais bien le bâtiment, quand j'ai construit ma maison, j'ai stressé. Donc ça n'existe pas. C'est qu'on va aller chercher plus de sérénité et plus de compréhension. C'est un peu comme pour tes enfants, si t'en as, ou si tu vois le parallèle, c'est que aux enfants, il faut quand même expliquer. Tu peux lui crier dessus, mais s'il ne comprend pas ce qu'il a fait de travers, ou s'il ne comprend pas ce qui se passe, il peut avoir une réaction disproportionnée. C'est un peu pareil pour les gens qui construisent leur maison, parce que plus on leur explique, plus je trouve que ça rend les choses fluides. Attention, je ne dis pas qu'en tant que client, tu n'as aucune responsabilité. Tu en as, et la préparation, l'anticipation de ton projet de construction, ça en fait partie. C'est comme si tu te lançais dans un marathon. Parce que tu trouvais ça cool après avoir vu trois réels de running sur Instagram ou regarder deux vidéos YouTube. Et tu dis, moi aussi, je peux le faire, ça semble facile. Et c'est pour ça qu'il y a des médecins et des ambulances aux arrivées et sur les parcours. Parce qu'en fait, non, tu n'es pas prêt. Parce qu'il y a le mur du marathon. Moi, je ne cours pas, c'est mon chéri. Qui arrive, il paraît, au 30e kilomètre. Et si ça, tu ne le sais pas, tu ne vas pas comprendre ce qui t'arrive au moment où ça t'arrive. Et puis voilà, courir un marathon, c'est compliqué. ça demande de faire de s'être préparé, construire ta maison, c'est pareil. Tu ne vas pas construire ta maison en regardant des vidéos de Ikea Hack ou de comment construire une bibliothèque, une tête de lit en Siporex. Tu dois préparer ton projet. Le parcours qui fait que j'arrive à comprendre un petit peu tout ça, c'est que, comme je te disais, ça fait presque 15 ans, je n'ai pas compté, que je suis dans le bâtiment. J'ai été formée pour être dessinatrice en bâtiment. J'ai complété ça par un BTS design d'espace pour devenir designer d'intérieur. Je n'ai pas vu beaucoup l'agencement des maisons. Ça, je l'ai plus appris sur le terrain. J'ai vu la scénographie, j'ai vu l'architecture d'espaces publics. J'ai vu l'architecture d'intérieur pour les boutiques. Ça, c'est des choses qu'on voyait, les concepts, etc. La maison, je l'ai vraiment appris sur le terrain parce qu'ensuite, j'ai travaillé chez une décoratrice. Donc là, j'ai appris tout ce qui était les matériaux, les rideaux, l'agencement des couleurs, comment oser, comment bouger les meubles pour rendre quelque chose de plus fluide. Donc ça, c'était mon premier job officiel. Et puis ensuite, je suis partie au Québec où j'ai travaillé dans la construction de maisons individuelles où là, je n'ai pas vendu. j'étais pas en cour contact avec les clients dans un premier temps. J'étais vraiment plus en charge, entre guillemets, du bureau d'études. Donc, j'avais deux dessinateurs au départ, j'en ai jusque quatre, qui faisaient des plans. Et moi, j'avais même ma vision de française, c'est-à-dire une vision d'agencement intérieur. On a fait des concepts. J'ai travaillé en partenariat avec un architecte sur la conception d'une maison qui a été montée dans le salon de Montréal. Et ça, ça m'a confortée dans la complémentarité sur le fait qu'on ne fait pas de projet tout seul. Je vais y revenir tout à l'heure. Et moi, j'ai toujours adoré travailler avec des particuliers. Dans l'agence d'architecte où je bossais, je disais déjà, moi, je veux travailler avec les particuliers. Ils me regardaient avec des yeux, l'air de la mairie, folle. Et ça n'a pas changé. Quinze ans plus tard, j'adore toujours travailler avec mes clients, trifouiller les plans, les changer, les faire évoluer, amener les projets plus loin, aller chercher des solutions techniques quand le client est frustré sur un poteau, sur quelque chose. Ça, j'aime bien aller chercher la solution. Parfois, il n'y en a pas, mais il y en a souvent plus. que d'impossibilité, d'ailleurs. Donc, j'ai vraiment évolué là-dessus et observé un peu tout type du chef d'entreprise complètement farfelu au chef d'entreprise un peu peureux à ceux qui sont complètement rigides. J'ai vu un peu tout et ça m'a permis, moi qui n'aime pas faire comme tout le monde, parfois de faire bouger les lignes, parfois de prendre des portes dans le nez. Il ne faut pas se voiler la face, mais c'était toujours intéressant et formateur de voir comment peuvent fonctionner Merci. des gens, une entreprise. Et quand, après le Québec, je suis rentrée en France et que j'ai été commerciale, on m'a carrément dit, quand je suis arrivée dans l'entreprise, il n'y a pas de commerciaux dans cette boîte, on va t'expliquer la technique, le commerce, tu te débrouilles. Donc, je n'ai pas fait d'études de commerce, je n'ai pas fait de force de vente, etc. J'ai eu un coaching de trois jours avec un coach sur la vente. Donc, la vente n'est vraiment pas mon premier métier. Et donc, j'ai toujours composé mes rendez-vous avec des échecs et des réussites. mais... composer mes rendez-vous un petit peu avec ma vision plutôt d'architecte d'intérieur, de designer d'intérieur. Et je pense que c'est ça aujourd'hui qui a fait ma force quand j'étais commerciale parce que je n'avais pas une force de frappe de vente extraordinaire comme des commerciaux requins qui vendaient 70 maisons par année. Mais j'avais une autre approche qui plaisait parce que justement, je n'avais pas une approche commerciale avec les feux verts, les feux rouges et tout le teintouin qu'on t'apprend à l'école de vente. Et j'en étais plutôt fière et j'en suis toujours fière. J'avais déjà une neutralité, même si je vendais un certain type de maison pour un constructeur, etc. J'expliquais toujours les bons côtés et les mauvais côtés de chaque solution, que ce soit celle que moi je devais vendre ou celle de mes concurrents, parce qu'en fait, la décision ne me revenait pas. J'étais là pour vendre, mais en fait, j'étais aussi là pour expliquer. Et j'avais une méthode de travail qui surprenait plus d'un. D'ailleurs, j'ai passé huit ans dans une boîte où on me laissait quand même faire pas mal de choses. Et quand je suis arrivée dans une autre... où on m'a dit quoi faire, comment faire, etc. Je me suis retrouvée avec des réflexions du genre « mais tes rendez-vous dureront longtemps, moi en 45 minutes c'est bâché » , je dis « mais comment en 45 minutes tu veux connaître des gens et leur proposer un projet qui vont acheter plusieurs centaines de milliers d'euros ? » Ça ne marchait pas dans ma tête. Donc je ne faisais pas de rendez-vous de 45 minutes, je n'en fais toujours pas quand je travaille et que des gens me font confiance. C'est beaucoup plus long parce que j'estime que sur des projets de vie, nos clients méritent quand même un peu plus de temps. Et en fait, quand j'ai quitté mon job où je suis restée 8 ans et quand j'ai fait une petite pause, je traînais sur des groupes Facebook et j'ai commencé à aider des gens complètement paumés qui arrivaient en panique sur des groupes de construction, qui posaient des questions parce que leurs constructeurs, ceux-ci, leurs architectes, ceux-là, ils ne comprenaient pas. Et soit ils avaient la réponse de Jean-Michel qui en avait un avis tranché, soit ils avaient Roger. qui était un monsieur qui déteste les constructeurs et qui... Au lieu de t'aider, te disais, t'avais qu'à pas travailler avec un constructeur. Et moi, ça me rendait ouf parce que c'était des gens perdus et qui se faisaient démonter parce qu'ils avaient, eux, pas assez préparé leur projet. Mais est-ce qu'on était là pour les enfoncer ? Non. Donc, j'essayais de répondre avec la plus grande neutralité que j'essaye encore de garder aujourd'hui. Et d'ailleurs, je vois que ce manque de préparation, c'est le plus gros problème. Parce que depuis, chaque semaine, c'est des « je t'ai découvert trop tard » . je ne peux plus travailler avec toi parce que je suis trop avancée, mais si c'était à refaire, je passerais par toi. Il y a ceux qui arrivent au bon moment et qui me disent, mais heureusement qu'on t'a connu parce que sinon, on aurait fait des erreurs. J'étais prête à lancer mon projet sans réfléchir plus que ça. Et heureusement qu'on t'a vu avant parce que tu nous as vraiment aidé. Et ça, ça vient aussi du service client que je trouve beaucoup mieux fait au Québec, en Amérique du Nord en général, que vous alliez au restaurant ou dans un magasin. Il y a un service client qui est très différent, je trouve, de la France. Le service en France est moins mis en avant, on aime faire encore seul, alors qu'au Québec, en Amérique du Nord, on paye quelqu'un qui sait mieux que nous pour nous aider, pour gagner du temps, de l'énergie, de l'argent aussi. Et en fait, créer Chéri on Construit il y a un peu plus de deux ans, c'était vraiment ça, apporter un regard extérieur, apporter un recul à ceux qui construisent et qui sont paumés face à des pros qui ont un discours bien rodé, qui n'ont pas toujours l'écoute, qui n'ont pas toujours l'énergie. Merci. Et Chérie, on construit, c'est un peu un job sur mesure. J'ai beaucoup de gens qui me disent mais ton métier, il n'existait pas avant. C'est vrai, en partie. C'est surtout une approche que j'ai, que j'aime, dont je vois les effets au quotidien, dont je suis fière. Je ne vais pas me le cacher au bout de deux ans et demi. je crée un job sur mesure pour moi je crée un job qui a du sens pour moi et j'y prends plaisir parce que ce job sur mesure pour moi permet à des gens d'avoir leur projet sur mesure leur maison de rêve leur... Projet de construction fait pour eux. Et j'aime aussi le fait que mes explications leur permettent de reprendre la main sur un projet qu'ils avaient un peu trop remis dans les mains des pros. Ça, c'est vraiment un kiff. Faire mon job sur mesure en aidant les gens à faire leur maison sur mesure, c'est vraiment ce que j'aime aujourd'hui. Donc depuis deux ans, j'aide ceux à qui on ne répond pas, ceux qu'on juge. dans le bâtiment trop exigeants alors qu'en fait, ils sont juste perdus. Par où on commence ? Qu'est-ce qu'on fait ? Pourquoi on me dit que c'est impossible ? Pourquoi il m'a dit ça alors que toi, tu me dis l'inverse ? Tout ça, c'est ce que je vais traduire. Je vais traduire le jargon du bâtiment. Lire une notice, si tu l'as déjà fait, tu sais que c'est compliqué. Moi, quand j'ai commencé à rédiger et lire des notices, je ne connaissais pas tous les mots. Par contre, à force d'en lire des centaines, je pense, j'ai traduit parce que dès qu'un client me posait une question, Eh bien, si je ne connaissais pas la réponse, j'allais la chercher. Donc, j'ai appris énormément. Et aujourd'hui, je fais ce job de traduction. J'explique ce qui est faisable, pas faisable. Quand on me dit, il m'a dit que ce n'était pas possible, j'explique comment faire. Et s'il y a un problème technique quelque part, je vais chercher la solution parce que j'appelle des partenaires, des anciens fournisseurs, etc. J'ai un exemple, cet été, j'ai une cliente qui est venue en urgence avant les vacances. Elle avait sa map. Elle avait compris qu'elle n'aurait plus de modifications possibles avec son constructeur. Et je l'ai vue, on a squeezé un rendez-vous dans mon agenda pour qu'elle puisse me voir et que je puisse l'aider sur son plan. Et elle s'est fait engueuler par son conducteur de travaux qui lui avait dit qu'elle pouvait faire des modifications. Donc on avait bougé de trois choses, des détails. Et au final, il a perdu patience et il l'a engueulée. Donc là, je lui ai dit, oulala. J'ai dit à ma cliente, pas au conducteur de travaux, c'est le mois de juillet. le conducteur de travaux, il est fatigué, il n'a qu'une envie, c'est d'être en vacances. Par contre, il n'a pas à te parler comme ça. Lui, c'est un chantier qui va gérer pendant quelques mois, toi tu vas y vivre. Donc tiens bon, parce que lui, il est fatigué, il a de la pression, il veut boucler ça avant de partir en vacances, mais toi tu vas y vivre 20 ans. Donc tu prends ton temps et on fait les modifications qu'on a dit, elle y est arrivée, mais c'était dur et si je n'avais pas été là, elle aurait dit oui, elle aurait cédé. Et c'est ça aussi qui est important, c'est que connaître la réalité de la personne qu'on a en face, du professionnel qu'on a en face, permet aussi de se positionner et de dire, je comprends que c'est difficile pour vous, mais moi, c'est une maison que je vais vivre longtemps. Et donc, j'ai envie de la réussir. Donc, si je perds 15 jours, si je perds 3 semaines, on va les prendre. Ils ne peuvent pas te dire non parce que soit ils vont perdre une vente, soit ils ne vont pas pouvoir facturer parce que leur chantier ne va pas commencer. donc c'est tout ça que je trouve important et qu'aujourd'hui j'essaye de transmettre parce que La plus grosse erreur, et j'avais fait un épisode là-dessus, c'est de ne pas prendre son temps. Ce que j'ai appris, ma vision des choses, c'est... Un bon professionnel ne suffit pas. Tu peux trouver un bon architecte, tu peux trouver un bon constructeur, parce que oui, il en existe, des bons constructeurs. Oui, il y a des bons architectes, il y a aussi des bons maîtres d'oeuvres, il y a aussi des bons dessinateurs, même si de temps en temps, dans mes stories, je râle sur certains. Mais il te restera toujours des zones floues, des questions auxquelles tu n'auras pas des réponses, des choses qu'un professionnel ne peut ne pas connaître, et j'aime bien le rappeler. Et un exemple que je prends souvent, c'est... Ces belles maisons qu'on voit dans les magazines, ces belles photos que tu vois passer sur Instagram sur les comptes de tes architectes type Sarah Laouan, Amber Interiors, Caroline Andreoni, qui sont des grandes architectes d'intérieur, ou d'autres, dont je n'ai pas les noms, qui sont publiées dans les magazines, elles sont rarement seules. Et pour produire ces photos qui te font baver, que tu as enregistrées dans ton tableau Pinterest, il y a une équipe. Si tu regardes bien, quelqu'un comme Sarah Laouan ou Caroline Andreoni elles ne travaillent pas seules. Elles ont une vision, elles ont un style, mais derrière, il y a des architectes. H-M-N-O-O-M, H-M-N-O-P-I, je ne sais jamais comment on dit. Des PLG, voilà, il y a des architectes d'intérieur, il y a des designers d'intérieur, il y a des décoratrices. Donc, les architectes vont gérer la structure, vont gérer la coquille. Les designers d'intérieur, architectes d'intérieur vont gérer les ajustements du plan en parallèle avec l'architecte. Ça, c'est ce que j'avais fait au Québec. C'était génial parce qu'on se complétait. elle lui avait la vision. globale du projet et moi j'affinais pour la fonctionnalité à l'intérieur la décoratrice qui vient choisir les matériaux l'ambiance, les textiles les peintures les sols qui sont recommandés par les archis d'intérieur les architectes et puis t'as une styliste pour faire ses photos la styliste c'est comme pour les habits elle vient accessoiriser, trouver le bon vase, les petites branches la bonne lampe etc et puis en la fin t'as le photographe le photographe qui va prendre sur le bonhomme la photo sous le bon angle. Et si toi, dans ton projet, tu rêves d'avoir cette photo avec ce petit guéridon au bout de ce joli canapé avec ses douze coussins et le vase qui va bien, la petite pile de livres qui finit toute cette décoration, sache qu'il y a une styliste qui les a placés, qu'ils ont fait deux, trois tests, voire plus, pour avoir la bonne lumière, le bon angle et que si ça se trouve dans la vraie vie, les meubles ne sont même pas à cette place-là. Ça, je le dis là parce que... On se compare souvent à Instagram, mais il faut savoir que derrière une photo d'architecture d'intérieur, dans un bouquin, un magazine ou sur Instagram, surtout sur des grosses agences comme ça, c'est un travail de dingue. Et aujourd'hui, moi j'ai envie d'aider mes clients, de t'aider toi si tu construis, à composer ton équipe autour de ton projet. Tu vas choisir un professionnel, ça je peux t'aider à le faire, et je vais venir compléter en fait le regard que va avoir le professionnel que tu as choisi. Ce n'est pas pour dénigrer son travail, c'est pour le compléter, pour venir apporter un autre regard. Et c'est ça aujourd'hui que je veux faire, c'est remettre le projet dans tes mains parce que tu es responsable, ce n'est pas que la faute des pros. S'il y a des couacs sur un retard, etc., ce n'est pas de ton fait. Par contre, si tu es déçu par des prestations, si tu es déçu parce que tu as des plus-values, ça c'est de ton fait parce que tu ne t'es pas renseigné avant sur ce que tu voulais parce que ton projet n'a pas... forcément été bien préparé, t'as pas pris le temps. Un projet de vie aussi gros qu'une maison individuelle, ça mérite du temps, un vrai temps de réflexion. Surtout, je trouve que tout se passe avant le permis de construire. Tout ce que tu vas travailler avant le permis de construire, tout le temps que tu vas prendre pour te poser sur ton projet, avant de signer ton contrat et avant de déposer ton permis de construire, c'est tout ça qui va faire que tu vas gagner en sérénité, que tu vas gagner en maîtrise de ton projet. et aussi de ton budget et aussi en maîtrise de chantier et c'est ça qui va t'éviter des désillusions. Ce que j'avais envie de te dire dans cet épisode, c'est qu'on a tous du travail à faire, les professionnels comme les clients, et moi j'ai envie de permettre à ceux qui construisent, aux particuliers, de travailler leur plan, de se plonger dans les détails, dans leurs projets, de leur expliquer les différents types de chauffage, pourquoi sur le plan il ne faut pas faire certaines choses, pourquoi mettre 12 mètres de... au sud ça peut être un problème. On discute de tout ça parce qu'il n'y a pas une seule et unique manière de faire. Il y a des habitudes dans le bâtiment, il y a des techniques qui sont connues, pas connues. Il faut apprendre à naviguer avec et c'est parfois difficile parce que le bâtiment, on ne va pas se le cacher, c'est quand même un monde à part. Donc si tu construis, je veux que tu retiennes une chose. Tu n'as pas à tout savoir, mais tu as le droit de tout comprendre. Et ça c'est hyper important parce que c'est exactement ce que je veux faire. avec Chéri on construit t'aider à comprendre t'aider à apprendre des choses, parce que quand on fait un projet, je trouve qu'aussi c'est très cool, pour justement faire des choix en conscience et pas subir. Ah mince, je n'avais pas compris que c'était ça. Ben si en fait, même si ce n'est pas écrit sur ta notice, c'était ça qui était prévu. Et moi, je connais les standards, par exemple, des constructeurs, même des architectes, c'est les mêmes escaliers qui sont mis de base très souvent. On ne s'est juste pas présenté pareil. Et ben voilà, plutôt que d'être déçu par ton escalier, je vais t'apprendre à aller poser les bonnes questions. Donc voilà, j'espère que cet épisode t'a plu. Je voulais t'en dire un peu plus sur Chéri on construit, sur la manière dont je vois les choses. J'espère que ce n'était pas trop brouillon. Mais en tout cas, ça t'explique un peu plus mon parcours, comment je vois les choses, comment tu peux créer ton équipe pour réussir ton projet. Voilà, j'espère que tu as aimé cette première saison. Elle a fait un peu plus d'un an parce que j'ai lancé le premier épisode le 22 ou le 23 septembre 2024. On est en novembre. J'ai essayé d'être le plus régulière possible, mais j'ai la chance que vous étiez pas mal à me faire confiance cette année. Donc c'est avec grand plaisir que je vous accompagne au quotidien. Et voilà, des fois, c'est un peu frustrant, mais on ne peut pas tout faire, paraît-il. Je remercie tous mes invités. Je ne vais pas pouvoir tous les citer, mais Stéphanie qui m'a dit oui la première de la Casa Palma pour raconter son projet de construction. Mélanie qui est venue aussi nous raconter le sien. Émilien qui est venu nous parler de maçonnerie. Naomi qui est venue nous parler de réemploi d'ailleurs c'est l'épisode le moins écouté pourtant je l'ai trouvé tellement intéressant Elena qui a parlé cuisine on a reçu Anne pour parler prêt, on a parlé jardin avec Creo Garden, on a parlé abandon de constructeur avec Noémie, Sabrina a raconté son autoconstruction aussi pendant le pendant le Covid, Guillaume est venu parler juridique en parlant du contrat CCMI, Claire a parlé de son métier d'architecte. On a parlé RE 2020 avec Amélie. Julien est venu nous parler des assurances et vous savez que ce sujet me tient à cœur. On a aussi reçu Anthony qui est avocat et qui traite des litiges et on n'a pas envie d'en avoir besoin mais on ne sait jamais. Et on a reçu aussi Aurélia qui était ma dernière invitée sur cette saison pour nous raconter son épisode, pour nous raconter sa construction. Et voilà, j'espère que toutes ces interviews vous ont plu. J'espère que les épisodes où je parle toute seule comme celui-ci vous plaisent aussi et vous permettent de mieux préparer vos projets. Et en tout cas, merci parce qu'aujourd'hui, au moment où j'enregistre, les épisodes ont été écoutés 5400 fois. Il y aura en tout 27 épisodes plus l'épisode d'intro. J'ai déjà commencé à enregistrer la deuxième saison. J'ai très, très hâte de partager ça avec vous. Merci. vous avez apprécié mon travail cette année. Allez mettre 5 étoiles sur Apple Podcasts. Allez me mettre une note ou un commentaire sur Spotify. Je les lis, je réponds et ça m'aide beaucoup à poursuivre. Et voilà, j'espère vous préparer de très très belles choses pour la suite. Encore merci et à bientôt pour une prochaine saison du podcast Chéri on construit.

Description

🏗️ Construire sa maison, oui. Mais pas sans comprendre.

Nous voici sur le dernier épisode de la première saison ! L'occasion pour moi de revenir sur ce que j'ai appris en 15 ans dans le bâtiment, entre la France et le Québec et pourquoi j'ai créé Chéri on construit il y a 2 ans.

Aujourd'hui je te raconte :

✅ Mes expériences de 15 ans de métier, du bureau d’études à la vente de maisons individuelles
✅ le vrai problème du bâtiment
✅ Comment éviter les erreurs classiques quand on construit sans être préparé
✅ L’importance de s’entourer et de composer sa propre équipe de confiance

Construire sa maison, ce n’est pas une course. C’est un projet de vie.
Et ce que veut je veux t’aider à reprendre la main sur ton projet, à poser les bonnes questions, à anticiper les vrais coûts et à comprendre les choix qu’on te propose.


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😊 Moi, c'est Gwénola !

Je suis Designer d'Intérieur et j'adore parler maison neuve, plans, construction, technique, bâtiment !

Pour me retrouver et préparer ton projet de construction :

📲 Instragram : @cheri_onconstruit

👉 Retrouve Mes meilleurs conseils pour réussir ton plan

📆 Réserve ton RDV Diagnostic de plan dès maintenant pour avoir un retour objectif sur ton projet : https://www.cherionconstruit.fr/rdvdiagnosticplanmaison


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Crédits :

📸 Laurent Nguyen Photography
📸 Studio Margot Riche


🎶 Titre: K For Kool - Auteur: Kuromaru

Source: https://soundcloud.com/kuromarumusic

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr

Téléchargement: https://www.auboutdufil.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, j'espère que ça va aujourd'hui quand tu écoutes cet épisode, c'est le dernier épisode de la première saison de Chariots construits, alors elle s'étale un petit peu et j'ai pris du retard dans ce que je voulais faire, mais voilà, c'est le dernier épisode, j'ai commencé l'enregistrement de la saison 2, donc pour ne rien louper, abonne-toi si tu es en train d'écouter cet épisode, tu peux d'ailleurs aller mettre 5 étoiles sur Apple Podcast, pourquoi pas, je te remercie, et dans cet épisode un petit peu spécial de conclusion. En fait, je vais revenir sur ce que j'ai appris depuis que je ne suis plus commerciale en maison individuelle. Alors, c'est un peu le titre de l'épisode, mais en réalité, je suis designer d'intérieur depuis bientôt 15 ans. J'ai été commerciale en maison individuelle 8 ans et demi, plus ou moins. Et dans ce parcours, j'ai constaté des choses en France, au Québec et de nouveau en France. il y a deux ans ça m'a amené à créer une chaîne Chéri, on construit et j'avais envie dans cet épisode de te partager ce cheminement, ce que j'ai constaté, ce que je constate encore, ce que je veux faire avec Chéri, on construit et pourquoi j'ai créé ce compte Instagram, puis ce podcast et tout ce que je fais aujourd'hui. Donc voilà, c'est parti pour cet épisode qui va t'en dire un petit peu plus sur moi et sur la vision que je peux avoir pour ma manière. d'accompagner mes clients aujourd'hui. Bonjour, c'est Gwennola. Je suis ravie de te retrouver ici pour parler construction. Si tu penses à construire ou que tu as déjà démarré ton projet, tu es au bon endroit. Dans ce podcast, je te partage tout ce qu'il faut savoir pour réussir ta future maison. Après plus de 13 ans d'expérience comme designer d'intérieur au sein de sociétés de construction au Québec et en France, j'ai décidé de créer Chéri en construit pour guider tous ceux qui rêvent de bâtir leur propre maison. Parce que chaque projet est unique et qu'il existe de nombreuses façons de réaliser ce rêve, j'aborderai ici des sujets variés allant de la conception des plans Ausha des matériaux en passant par les réglementations. Seule ou avec des invités, mon objectif est de t'informer et de t'inspirer grâce à des partages d'expertise et d'expérience de ceux qui bâtissent des projets ou qui ont déjà construit leur maison. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonne écoute ! Comme je te le disais, ça fait 15 ans quasiment que je suis dans le bâtiment. J'ai commencé un BT collaborateur d'architecte juste après mon bac. Donc c'était en 2005-2006. J'ai enchaîné avec un BTS design d'espace. Les deux, je les ai faits en alternance. Donc j'ai été alternante dans une agence d'architecte. J'ai été alternante sur les chantiers navals de Saint-Nazaire. Puis un an à travailler chez une décoratrice proche de chez moi avant de partir au Québec. Donc ça fait un petit bout maintenant que je travaille dans ce milieu-là. J'ai vu des manières de faire, j'ai vu les travers aussi qu'on pouvait avoir. Et il faut savoir une chose, moi j'aime pas forcément faire comme tout le monde. Je suis quelqu'un qui peut parfois être un petit peu têtu. C'est aussi pour ça que j'apporte un angle de vue différent et vous allez voir. Dans le bâtiment, et j'ai remarqué ça en France et au Québec, donc j'imagine que c'est probablement un petit peu international au final. Dans le bâtiment, on n'aime pas le changement. On adore les habitudes, les « on a toujours fait comme ça, pourquoi faire autrement ? » Alors ça, j'y ai eu le droit. Voilà. Au Canada, en France, il y a vraiment toujours ce discours qui est sous-jacent. Dès que tu poses une question sur « et si on faisait autrement ? » , etc., tu as très très facilement ce genre de réponse. Et que ce soit du gars de chantier au conducteur de travaux, en passant par un chef d'entreprise. Il y a quand même des habitudes qui sont très, très ancrées. Et puis, alors, on adore râler sur nos clients. Dans le bâtiment, le client est vite chiant. Et l'autre jour, j'étais à Artibat, qui est le salon du bâtiment de Rennes, et j'en parlais avec certains fournisseurs. Et je leur disais, mais en fait, moi, je remarque aujourd'hui qu'on adore râler sur nos clients. Donc, je leur disais vos clients, puisque je parlais avec des fournisseurs, râle sur leurs clients, mais personne n'explique. vraiment beaucoup. En fait, quand on travaille avec des particuliers, on fait face à des novices et on voit que pour nous, tout est évident. On connaît notre taf, on le fait tous les jours. On sait que si l'électricien n'est pas là demain matin, ce n'est pas grave, il va arriver dans une semaine, mais ça ne changera pas grand-chose. Alors qu'en face de nous, on a des gens stressés, on a des gens qui ne comprennent pas forcément notre manière de travailler, nos process. Alors nous, on arrive à coups de « ce n'est pas grave » . C'est un peu comme quand tu vas chez le médecin, que tu te plains parce que tu as mal, tu as quelque chose qui te fait... un inconfort et tu as ton médecin qui te dit c'est pas grave. Et là, tu es là, mais en fait, si je viens voir, c'est quand même que c'est grave. Dans le bâtiment, c'est un peu pareil. En attendant, on a dit mais non, tout va bien, c'est pas grave, l'électricien va arriver pendant qu'on a nos clients qui sont en train de... de paniquer parfois parce que ça n'avance pas, parce que leur maison ne va pas être livrée à la date qu'on leur avait dit, ou en tout cas, ils en ont l'impression. Et nous, on est tellement habitués au retard, on est tellement habitués à nos manières de faire qu'on oublie parfois d'être pédagogue et nos clients, ils veulent juste comprendre. Je l'ai surtout réalisé pendant que j'étais, donc pendant huit ans, à travailler chez un constructeur. J'avais affaire à mes clients. Et donc, je prenais très à cœur le fait de tout bien expliquer. Même pendant le chantier, quand j'avais des clients qui m'appelaient pour aller parce que le conducteur ne les rappelait pas, parce qu'ils ne comprenaient pas quelque chose, parce que l'électricien n'était pas arrivé, ils n'arrivaient à joindre personne. Quand tu es commercial, en fait, tu réponds au téléphone. En tout cas, moi, je le faisais et je remettais, j'expliquais mieux les process, etc. Et ça avait tendance à désamorcer. Mais c'est vrai que ce n'est pas forcément un automatisme chez tous les professionnels du bâtiment. Et d'ailleurs, il y a beaucoup de professionnels qui ne travaillent pas avec des particuliers, qui ne sont pas fans. L'agence d'architectes où j'ai été apprentie, je me souviens, il y avait des architectes qui disaient « non mais moi, travailler avec les particuliers, je ne veux pas, c'est trop compliqué » . Les professionnels, c'est beaucoup plus facile, beaucoup plus rapide. Et c'est vrai que le client particulier, toi, si tu construis ta maison, tu as beaucoup de questions, mais c'est normal parce que tu es novice. et même si tu rêves de construire ta maison, on ne va pas te demander de passer ton diplôme d'architecte pour que tu comprennes tout ce qu'on t'explique. Et en fait, comment veux-tu faire si tu te reposes sur des professionnels qui vont te dire seulement ce qu'ils ont envie de te dire seulement et encore s'ils ont envie d'être pédagogue ? Et c'est vrai que j'expliquais beaucoup les matériaux qu'on utilisait, le fonctionnement du conducteur de travaux, cette personne absolument clé dans un projet, mais très, très frustrante parce qu'elle ne rappelle jamais. Voilà, ça, c'est les conducteurs de travaux. Et je fais souvent la blague, mais ce n'est qu'une blague à moitié, parce que le conducteur de travaux, dans sa fiche de poste et dans les traits de caractère, il y a rarement la communication. Ce n'est pas leur premier truc. Ils ne pourraient pas faire leur job si ça, c'était leur premier critère. Il y en a qui sont très, très bons et qui communiquent très, très bien, mais c'est un job qui est très, très difficile, que je n'aimerais pas faire, d'ailleurs. Et on râle beaucoup sur les conducteurs de travaux, mais croyez-moi, ils ne l'ont pas facile. Et de comprendre comment ça se passe permet aussi de dédramatiser. Donc, construire, c'est un projet de vie. Il y a des dizaines de professionnels qui interviennent, du banquier au notaire au constructeur, en passant par son conducteur de travaux, le maçon, le plombier. Et en fait, chacun a sa spécialité. Il sait ce qu'il a à faire quand il a à le faire. Mais bon, personne ne relie vraiment les points. Et résultat, on a des incompréhensions, des frustrations qui finissent en erreur, en surcoût, en regret. Les « si c'était à refaire, je ne le referais pas » . ça quand je vois ça passer je me dis mince c'est dommage parce qu'ils ont réussi à faire une belle maison ils ont réussi à réaliser leurs rêves et ils en sont un peu dégoûtés et ça je pense que c'est vraiment un manque de communication, un manque de préparation, un manque d'anticipation parce que tout ce que je vois sur par exemple les comptes Instagram que je suis sur les clients avec qui je travaille aujourd'hui ou ceux qui viennent me voir en rendez-vous diagnostique de plan c'est les mêmes questions et c'est des questions qui sont facile, qu'on peut dédramatiser si on explique le contexte. Ça n'empêche pas le stress. Si quelqu'un te dit « je t'aide à construire sans stress » , ça n'existe pas. Tu vas stresser. Même moi qui connais bien le bâtiment, quand j'ai construit ma maison, j'ai stressé. Donc ça n'existe pas. C'est qu'on va aller chercher plus de sérénité et plus de compréhension. C'est un peu comme pour tes enfants, si t'en as, ou si tu vois le parallèle, c'est que aux enfants, il faut quand même expliquer. Tu peux lui crier dessus, mais s'il ne comprend pas ce qu'il a fait de travers, ou s'il ne comprend pas ce qui se passe, il peut avoir une réaction disproportionnée. C'est un peu pareil pour les gens qui construisent leur maison, parce que plus on leur explique, plus je trouve que ça rend les choses fluides. Attention, je ne dis pas qu'en tant que client, tu n'as aucune responsabilité. Tu en as, et la préparation, l'anticipation de ton projet de construction, ça en fait partie. C'est comme si tu te lançais dans un marathon. Parce que tu trouvais ça cool après avoir vu trois réels de running sur Instagram ou regarder deux vidéos YouTube. Et tu dis, moi aussi, je peux le faire, ça semble facile. Et c'est pour ça qu'il y a des médecins et des ambulances aux arrivées et sur les parcours. Parce qu'en fait, non, tu n'es pas prêt. Parce qu'il y a le mur du marathon. Moi, je ne cours pas, c'est mon chéri. Qui arrive, il paraît, au 30e kilomètre. Et si ça, tu ne le sais pas, tu ne vas pas comprendre ce qui t'arrive au moment où ça t'arrive. Et puis voilà, courir un marathon, c'est compliqué. ça demande de faire de s'être préparé, construire ta maison, c'est pareil. Tu ne vas pas construire ta maison en regardant des vidéos de Ikea Hack ou de comment construire une bibliothèque, une tête de lit en Siporex. Tu dois préparer ton projet. Le parcours qui fait que j'arrive à comprendre un petit peu tout ça, c'est que, comme je te disais, ça fait presque 15 ans, je n'ai pas compté, que je suis dans le bâtiment. J'ai été formée pour être dessinatrice en bâtiment. J'ai complété ça par un BTS design d'espace pour devenir designer d'intérieur. Je n'ai pas vu beaucoup l'agencement des maisons. Ça, je l'ai plus appris sur le terrain. J'ai vu la scénographie, j'ai vu l'architecture d'espaces publics. J'ai vu l'architecture d'intérieur pour les boutiques. Ça, c'est des choses qu'on voyait, les concepts, etc. La maison, je l'ai vraiment appris sur le terrain parce qu'ensuite, j'ai travaillé chez une décoratrice. Donc là, j'ai appris tout ce qui était les matériaux, les rideaux, l'agencement des couleurs, comment oser, comment bouger les meubles pour rendre quelque chose de plus fluide. Donc ça, c'était mon premier job officiel. Et puis ensuite, je suis partie au Québec où j'ai travaillé dans la construction de maisons individuelles où là, je n'ai pas vendu. j'étais pas en cour contact avec les clients dans un premier temps. J'étais vraiment plus en charge, entre guillemets, du bureau d'études. Donc, j'avais deux dessinateurs au départ, j'en ai jusque quatre, qui faisaient des plans. Et moi, j'avais même ma vision de française, c'est-à-dire une vision d'agencement intérieur. On a fait des concepts. J'ai travaillé en partenariat avec un architecte sur la conception d'une maison qui a été montée dans le salon de Montréal. Et ça, ça m'a confortée dans la complémentarité sur le fait qu'on ne fait pas de projet tout seul. Je vais y revenir tout à l'heure. Et moi, j'ai toujours adoré travailler avec des particuliers. Dans l'agence d'architecte où je bossais, je disais déjà, moi, je veux travailler avec les particuliers. Ils me regardaient avec des yeux, l'air de la mairie, folle. Et ça n'a pas changé. Quinze ans plus tard, j'adore toujours travailler avec mes clients, trifouiller les plans, les changer, les faire évoluer, amener les projets plus loin, aller chercher des solutions techniques quand le client est frustré sur un poteau, sur quelque chose. Ça, j'aime bien aller chercher la solution. Parfois, il n'y en a pas, mais il y en a souvent plus. que d'impossibilité, d'ailleurs. Donc, j'ai vraiment évolué là-dessus et observé un peu tout type du chef d'entreprise complètement farfelu au chef d'entreprise un peu peureux à ceux qui sont complètement rigides. J'ai vu un peu tout et ça m'a permis, moi qui n'aime pas faire comme tout le monde, parfois de faire bouger les lignes, parfois de prendre des portes dans le nez. Il ne faut pas se voiler la face, mais c'était toujours intéressant et formateur de voir comment peuvent fonctionner Merci. des gens, une entreprise. Et quand, après le Québec, je suis rentrée en France et que j'ai été commerciale, on m'a carrément dit, quand je suis arrivée dans l'entreprise, il n'y a pas de commerciaux dans cette boîte, on va t'expliquer la technique, le commerce, tu te débrouilles. Donc, je n'ai pas fait d'études de commerce, je n'ai pas fait de force de vente, etc. J'ai eu un coaching de trois jours avec un coach sur la vente. Donc, la vente n'est vraiment pas mon premier métier. Et donc, j'ai toujours composé mes rendez-vous avec des échecs et des réussites. mais... composer mes rendez-vous un petit peu avec ma vision plutôt d'architecte d'intérieur, de designer d'intérieur. Et je pense que c'est ça aujourd'hui qui a fait ma force quand j'étais commerciale parce que je n'avais pas une force de frappe de vente extraordinaire comme des commerciaux requins qui vendaient 70 maisons par année. Mais j'avais une autre approche qui plaisait parce que justement, je n'avais pas une approche commerciale avec les feux verts, les feux rouges et tout le teintouin qu'on t'apprend à l'école de vente. Et j'en étais plutôt fière et j'en suis toujours fière. J'avais déjà une neutralité, même si je vendais un certain type de maison pour un constructeur, etc. J'expliquais toujours les bons côtés et les mauvais côtés de chaque solution, que ce soit celle que moi je devais vendre ou celle de mes concurrents, parce qu'en fait, la décision ne me revenait pas. J'étais là pour vendre, mais en fait, j'étais aussi là pour expliquer. Et j'avais une méthode de travail qui surprenait plus d'un. D'ailleurs, j'ai passé huit ans dans une boîte où on me laissait quand même faire pas mal de choses. Et quand je suis arrivée dans une autre... où on m'a dit quoi faire, comment faire, etc. Je me suis retrouvée avec des réflexions du genre « mais tes rendez-vous dureront longtemps, moi en 45 minutes c'est bâché » , je dis « mais comment en 45 minutes tu veux connaître des gens et leur proposer un projet qui vont acheter plusieurs centaines de milliers d'euros ? » Ça ne marchait pas dans ma tête. Donc je ne faisais pas de rendez-vous de 45 minutes, je n'en fais toujours pas quand je travaille et que des gens me font confiance. C'est beaucoup plus long parce que j'estime que sur des projets de vie, nos clients méritent quand même un peu plus de temps. Et en fait, quand j'ai quitté mon job où je suis restée 8 ans et quand j'ai fait une petite pause, je traînais sur des groupes Facebook et j'ai commencé à aider des gens complètement paumés qui arrivaient en panique sur des groupes de construction, qui posaient des questions parce que leurs constructeurs, ceux-ci, leurs architectes, ceux-là, ils ne comprenaient pas. Et soit ils avaient la réponse de Jean-Michel qui en avait un avis tranché, soit ils avaient Roger. qui était un monsieur qui déteste les constructeurs et qui... Au lieu de t'aider, te disais, t'avais qu'à pas travailler avec un constructeur. Et moi, ça me rendait ouf parce que c'était des gens perdus et qui se faisaient démonter parce qu'ils avaient, eux, pas assez préparé leur projet. Mais est-ce qu'on était là pour les enfoncer ? Non. Donc, j'essayais de répondre avec la plus grande neutralité que j'essaye encore de garder aujourd'hui. Et d'ailleurs, je vois que ce manque de préparation, c'est le plus gros problème. Parce que depuis, chaque semaine, c'est des « je t'ai découvert trop tard » . je ne peux plus travailler avec toi parce que je suis trop avancée, mais si c'était à refaire, je passerais par toi. Il y a ceux qui arrivent au bon moment et qui me disent, mais heureusement qu'on t'a connu parce que sinon, on aurait fait des erreurs. J'étais prête à lancer mon projet sans réfléchir plus que ça. Et heureusement qu'on t'a vu avant parce que tu nous as vraiment aidé. Et ça, ça vient aussi du service client que je trouve beaucoup mieux fait au Québec, en Amérique du Nord en général, que vous alliez au restaurant ou dans un magasin. Il y a un service client qui est très différent, je trouve, de la France. Le service en France est moins mis en avant, on aime faire encore seul, alors qu'au Québec, en Amérique du Nord, on paye quelqu'un qui sait mieux que nous pour nous aider, pour gagner du temps, de l'énergie, de l'argent aussi. Et en fait, créer Chéri on Construit il y a un peu plus de deux ans, c'était vraiment ça, apporter un regard extérieur, apporter un recul à ceux qui construisent et qui sont paumés face à des pros qui ont un discours bien rodé, qui n'ont pas toujours l'écoute, qui n'ont pas toujours l'énergie. Merci. Et Chérie, on construit, c'est un peu un job sur mesure. J'ai beaucoup de gens qui me disent mais ton métier, il n'existait pas avant. C'est vrai, en partie. C'est surtout une approche que j'ai, que j'aime, dont je vois les effets au quotidien, dont je suis fière. Je ne vais pas me le cacher au bout de deux ans et demi. je crée un job sur mesure pour moi je crée un job qui a du sens pour moi et j'y prends plaisir parce que ce job sur mesure pour moi permet à des gens d'avoir leur projet sur mesure leur maison de rêve leur... Projet de construction fait pour eux. Et j'aime aussi le fait que mes explications leur permettent de reprendre la main sur un projet qu'ils avaient un peu trop remis dans les mains des pros. Ça, c'est vraiment un kiff. Faire mon job sur mesure en aidant les gens à faire leur maison sur mesure, c'est vraiment ce que j'aime aujourd'hui. Donc depuis deux ans, j'aide ceux à qui on ne répond pas, ceux qu'on juge. dans le bâtiment trop exigeants alors qu'en fait, ils sont juste perdus. Par où on commence ? Qu'est-ce qu'on fait ? Pourquoi on me dit que c'est impossible ? Pourquoi il m'a dit ça alors que toi, tu me dis l'inverse ? Tout ça, c'est ce que je vais traduire. Je vais traduire le jargon du bâtiment. Lire une notice, si tu l'as déjà fait, tu sais que c'est compliqué. Moi, quand j'ai commencé à rédiger et lire des notices, je ne connaissais pas tous les mots. Par contre, à force d'en lire des centaines, je pense, j'ai traduit parce que dès qu'un client me posait une question, Eh bien, si je ne connaissais pas la réponse, j'allais la chercher. Donc, j'ai appris énormément. Et aujourd'hui, je fais ce job de traduction. J'explique ce qui est faisable, pas faisable. Quand on me dit, il m'a dit que ce n'était pas possible, j'explique comment faire. Et s'il y a un problème technique quelque part, je vais chercher la solution parce que j'appelle des partenaires, des anciens fournisseurs, etc. J'ai un exemple, cet été, j'ai une cliente qui est venue en urgence avant les vacances. Elle avait sa map. Elle avait compris qu'elle n'aurait plus de modifications possibles avec son constructeur. Et je l'ai vue, on a squeezé un rendez-vous dans mon agenda pour qu'elle puisse me voir et que je puisse l'aider sur son plan. Et elle s'est fait engueuler par son conducteur de travaux qui lui avait dit qu'elle pouvait faire des modifications. Donc on avait bougé de trois choses, des détails. Et au final, il a perdu patience et il l'a engueulée. Donc là, je lui ai dit, oulala. J'ai dit à ma cliente, pas au conducteur de travaux, c'est le mois de juillet. le conducteur de travaux, il est fatigué, il n'a qu'une envie, c'est d'être en vacances. Par contre, il n'a pas à te parler comme ça. Lui, c'est un chantier qui va gérer pendant quelques mois, toi tu vas y vivre. Donc tiens bon, parce que lui, il est fatigué, il a de la pression, il veut boucler ça avant de partir en vacances, mais toi tu vas y vivre 20 ans. Donc tu prends ton temps et on fait les modifications qu'on a dit, elle y est arrivée, mais c'était dur et si je n'avais pas été là, elle aurait dit oui, elle aurait cédé. Et c'est ça aussi qui est important, c'est que connaître la réalité de la personne qu'on a en face, du professionnel qu'on a en face, permet aussi de se positionner et de dire, je comprends que c'est difficile pour vous, mais moi, c'est une maison que je vais vivre longtemps. Et donc, j'ai envie de la réussir. Donc, si je perds 15 jours, si je perds 3 semaines, on va les prendre. Ils ne peuvent pas te dire non parce que soit ils vont perdre une vente, soit ils ne vont pas pouvoir facturer parce que leur chantier ne va pas commencer. donc c'est tout ça que je trouve important et qu'aujourd'hui j'essaye de transmettre parce que La plus grosse erreur, et j'avais fait un épisode là-dessus, c'est de ne pas prendre son temps. Ce que j'ai appris, ma vision des choses, c'est... Un bon professionnel ne suffit pas. Tu peux trouver un bon architecte, tu peux trouver un bon constructeur, parce que oui, il en existe, des bons constructeurs. Oui, il y a des bons architectes, il y a aussi des bons maîtres d'oeuvres, il y a aussi des bons dessinateurs, même si de temps en temps, dans mes stories, je râle sur certains. Mais il te restera toujours des zones floues, des questions auxquelles tu n'auras pas des réponses, des choses qu'un professionnel ne peut ne pas connaître, et j'aime bien le rappeler. Et un exemple que je prends souvent, c'est... Ces belles maisons qu'on voit dans les magazines, ces belles photos que tu vois passer sur Instagram sur les comptes de tes architectes type Sarah Laouan, Amber Interiors, Caroline Andreoni, qui sont des grandes architectes d'intérieur, ou d'autres, dont je n'ai pas les noms, qui sont publiées dans les magazines, elles sont rarement seules. Et pour produire ces photos qui te font baver, que tu as enregistrées dans ton tableau Pinterest, il y a une équipe. Si tu regardes bien, quelqu'un comme Sarah Laouan ou Caroline Andreoni elles ne travaillent pas seules. Elles ont une vision, elles ont un style, mais derrière, il y a des architectes. H-M-N-O-O-M, H-M-N-O-P-I, je ne sais jamais comment on dit. Des PLG, voilà, il y a des architectes d'intérieur, il y a des designers d'intérieur, il y a des décoratrices. Donc, les architectes vont gérer la structure, vont gérer la coquille. Les designers d'intérieur, architectes d'intérieur vont gérer les ajustements du plan en parallèle avec l'architecte. Ça, c'est ce que j'avais fait au Québec. C'était génial parce qu'on se complétait. elle lui avait la vision. globale du projet et moi j'affinais pour la fonctionnalité à l'intérieur la décoratrice qui vient choisir les matériaux l'ambiance, les textiles les peintures les sols qui sont recommandés par les archis d'intérieur les architectes et puis t'as une styliste pour faire ses photos la styliste c'est comme pour les habits elle vient accessoiriser, trouver le bon vase, les petites branches la bonne lampe etc et puis en la fin t'as le photographe le photographe qui va prendre sur le bonhomme la photo sous le bon angle. Et si toi, dans ton projet, tu rêves d'avoir cette photo avec ce petit guéridon au bout de ce joli canapé avec ses douze coussins et le vase qui va bien, la petite pile de livres qui finit toute cette décoration, sache qu'il y a une styliste qui les a placés, qu'ils ont fait deux, trois tests, voire plus, pour avoir la bonne lumière, le bon angle et que si ça se trouve dans la vraie vie, les meubles ne sont même pas à cette place-là. Ça, je le dis là parce que... On se compare souvent à Instagram, mais il faut savoir que derrière une photo d'architecture d'intérieur, dans un bouquin, un magazine ou sur Instagram, surtout sur des grosses agences comme ça, c'est un travail de dingue. Et aujourd'hui, moi j'ai envie d'aider mes clients, de t'aider toi si tu construis, à composer ton équipe autour de ton projet. Tu vas choisir un professionnel, ça je peux t'aider à le faire, et je vais venir compléter en fait le regard que va avoir le professionnel que tu as choisi. Ce n'est pas pour dénigrer son travail, c'est pour le compléter, pour venir apporter un autre regard. Et c'est ça aujourd'hui que je veux faire, c'est remettre le projet dans tes mains parce que tu es responsable, ce n'est pas que la faute des pros. S'il y a des couacs sur un retard, etc., ce n'est pas de ton fait. Par contre, si tu es déçu par des prestations, si tu es déçu parce que tu as des plus-values, ça c'est de ton fait parce que tu ne t'es pas renseigné avant sur ce que tu voulais parce que ton projet n'a pas... forcément été bien préparé, t'as pas pris le temps. Un projet de vie aussi gros qu'une maison individuelle, ça mérite du temps, un vrai temps de réflexion. Surtout, je trouve que tout se passe avant le permis de construire. Tout ce que tu vas travailler avant le permis de construire, tout le temps que tu vas prendre pour te poser sur ton projet, avant de signer ton contrat et avant de déposer ton permis de construire, c'est tout ça qui va faire que tu vas gagner en sérénité, que tu vas gagner en maîtrise de ton projet. et aussi de ton budget et aussi en maîtrise de chantier et c'est ça qui va t'éviter des désillusions. Ce que j'avais envie de te dire dans cet épisode, c'est qu'on a tous du travail à faire, les professionnels comme les clients, et moi j'ai envie de permettre à ceux qui construisent, aux particuliers, de travailler leur plan, de se plonger dans les détails, dans leurs projets, de leur expliquer les différents types de chauffage, pourquoi sur le plan il ne faut pas faire certaines choses, pourquoi mettre 12 mètres de... au sud ça peut être un problème. On discute de tout ça parce qu'il n'y a pas une seule et unique manière de faire. Il y a des habitudes dans le bâtiment, il y a des techniques qui sont connues, pas connues. Il faut apprendre à naviguer avec et c'est parfois difficile parce que le bâtiment, on ne va pas se le cacher, c'est quand même un monde à part. Donc si tu construis, je veux que tu retiennes une chose. Tu n'as pas à tout savoir, mais tu as le droit de tout comprendre. Et ça c'est hyper important parce que c'est exactement ce que je veux faire. avec Chéri on construit t'aider à comprendre t'aider à apprendre des choses, parce que quand on fait un projet, je trouve qu'aussi c'est très cool, pour justement faire des choix en conscience et pas subir. Ah mince, je n'avais pas compris que c'était ça. Ben si en fait, même si ce n'est pas écrit sur ta notice, c'était ça qui était prévu. Et moi, je connais les standards, par exemple, des constructeurs, même des architectes, c'est les mêmes escaliers qui sont mis de base très souvent. On ne s'est juste pas présenté pareil. Et ben voilà, plutôt que d'être déçu par ton escalier, je vais t'apprendre à aller poser les bonnes questions. Donc voilà, j'espère que cet épisode t'a plu. Je voulais t'en dire un peu plus sur Chéri on construit, sur la manière dont je vois les choses. J'espère que ce n'était pas trop brouillon. Mais en tout cas, ça t'explique un peu plus mon parcours, comment je vois les choses, comment tu peux créer ton équipe pour réussir ton projet. Voilà, j'espère que tu as aimé cette première saison. Elle a fait un peu plus d'un an parce que j'ai lancé le premier épisode le 22 ou le 23 septembre 2024. On est en novembre. J'ai essayé d'être le plus régulière possible, mais j'ai la chance que vous étiez pas mal à me faire confiance cette année. Donc c'est avec grand plaisir que je vous accompagne au quotidien. Et voilà, des fois, c'est un peu frustrant, mais on ne peut pas tout faire, paraît-il. Je remercie tous mes invités. Je ne vais pas pouvoir tous les citer, mais Stéphanie qui m'a dit oui la première de la Casa Palma pour raconter son projet de construction. Mélanie qui est venue aussi nous raconter le sien. Émilien qui est venu nous parler de maçonnerie. Naomi qui est venue nous parler de réemploi d'ailleurs c'est l'épisode le moins écouté pourtant je l'ai trouvé tellement intéressant Elena qui a parlé cuisine on a reçu Anne pour parler prêt, on a parlé jardin avec Creo Garden, on a parlé abandon de constructeur avec Noémie, Sabrina a raconté son autoconstruction aussi pendant le pendant le Covid, Guillaume est venu parler juridique en parlant du contrat CCMI, Claire a parlé de son métier d'architecte. On a parlé RE 2020 avec Amélie. Julien est venu nous parler des assurances et vous savez que ce sujet me tient à cœur. On a aussi reçu Anthony qui est avocat et qui traite des litiges et on n'a pas envie d'en avoir besoin mais on ne sait jamais. Et on a reçu aussi Aurélia qui était ma dernière invitée sur cette saison pour nous raconter son épisode, pour nous raconter sa construction. Et voilà, j'espère que toutes ces interviews vous ont plu. J'espère que les épisodes où je parle toute seule comme celui-ci vous plaisent aussi et vous permettent de mieux préparer vos projets. Et en tout cas, merci parce qu'aujourd'hui, au moment où j'enregistre, les épisodes ont été écoutés 5400 fois. Il y aura en tout 27 épisodes plus l'épisode d'intro. J'ai déjà commencé à enregistrer la deuxième saison. J'ai très, très hâte de partager ça avec vous. Merci. vous avez apprécié mon travail cette année. Allez mettre 5 étoiles sur Apple Podcasts. Allez me mettre une note ou un commentaire sur Spotify. Je les lis, je réponds et ça m'aide beaucoup à poursuivre. Et voilà, j'espère vous préparer de très très belles choses pour la suite. Encore merci et à bientôt pour une prochaine saison du podcast Chéri on construit.

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Description

🏗️ Construire sa maison, oui. Mais pas sans comprendre.

Nous voici sur le dernier épisode de la première saison ! L'occasion pour moi de revenir sur ce que j'ai appris en 15 ans dans le bâtiment, entre la France et le Québec et pourquoi j'ai créé Chéri on construit il y a 2 ans.

Aujourd'hui je te raconte :

✅ Mes expériences de 15 ans de métier, du bureau d’études à la vente de maisons individuelles
✅ le vrai problème du bâtiment
✅ Comment éviter les erreurs classiques quand on construit sans être préparé
✅ L’importance de s’entourer et de composer sa propre équipe de confiance

Construire sa maison, ce n’est pas une course. C’est un projet de vie.
Et ce que veut je veux t’aider à reprendre la main sur ton projet, à poser les bonnes questions, à anticiper les vrais coûts et à comprendre les choix qu’on te propose.


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😊 Moi, c'est Gwénola !

Je suis Designer d'Intérieur et j'adore parler maison neuve, plans, construction, technique, bâtiment !

Pour me retrouver et préparer ton projet de construction :

📲 Instragram : @cheri_onconstruit

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📆 Réserve ton RDV Diagnostic de plan dès maintenant pour avoir un retour objectif sur ton projet : https://www.cherionconstruit.fr/rdvdiagnosticplanmaison


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Crédits :

📸 Laurent Nguyen Photography
📸 Studio Margot Riche


🎶 Titre: K For Kool - Auteur: Kuromaru

Source: https://soundcloud.com/kuromarumusic

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr

Téléchargement: https://www.auboutdufil.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, j'espère que ça va aujourd'hui quand tu écoutes cet épisode, c'est le dernier épisode de la première saison de Chariots construits, alors elle s'étale un petit peu et j'ai pris du retard dans ce que je voulais faire, mais voilà, c'est le dernier épisode, j'ai commencé l'enregistrement de la saison 2, donc pour ne rien louper, abonne-toi si tu es en train d'écouter cet épisode, tu peux d'ailleurs aller mettre 5 étoiles sur Apple Podcast, pourquoi pas, je te remercie, et dans cet épisode un petit peu spécial de conclusion. En fait, je vais revenir sur ce que j'ai appris depuis que je ne suis plus commerciale en maison individuelle. Alors, c'est un peu le titre de l'épisode, mais en réalité, je suis designer d'intérieur depuis bientôt 15 ans. J'ai été commerciale en maison individuelle 8 ans et demi, plus ou moins. Et dans ce parcours, j'ai constaté des choses en France, au Québec et de nouveau en France. il y a deux ans ça m'a amené à créer une chaîne Chéri, on construit et j'avais envie dans cet épisode de te partager ce cheminement, ce que j'ai constaté, ce que je constate encore, ce que je veux faire avec Chéri, on construit et pourquoi j'ai créé ce compte Instagram, puis ce podcast et tout ce que je fais aujourd'hui. Donc voilà, c'est parti pour cet épisode qui va t'en dire un petit peu plus sur moi et sur la vision que je peux avoir pour ma manière. d'accompagner mes clients aujourd'hui. Bonjour, c'est Gwennola. Je suis ravie de te retrouver ici pour parler construction. Si tu penses à construire ou que tu as déjà démarré ton projet, tu es au bon endroit. Dans ce podcast, je te partage tout ce qu'il faut savoir pour réussir ta future maison. Après plus de 13 ans d'expérience comme designer d'intérieur au sein de sociétés de construction au Québec et en France, j'ai décidé de créer Chéri en construit pour guider tous ceux qui rêvent de bâtir leur propre maison. Parce que chaque projet est unique et qu'il existe de nombreuses façons de réaliser ce rêve, j'aborderai ici des sujets variés allant de la conception des plans Ausha des matériaux en passant par les réglementations. Seule ou avec des invités, mon objectif est de t'informer et de t'inspirer grâce à des partages d'expertise et d'expérience de ceux qui bâtissent des projets ou qui ont déjà construit leur maison. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonne écoute ! Comme je te le disais, ça fait 15 ans quasiment que je suis dans le bâtiment. J'ai commencé un BT collaborateur d'architecte juste après mon bac. Donc c'était en 2005-2006. J'ai enchaîné avec un BTS design d'espace. Les deux, je les ai faits en alternance. Donc j'ai été alternante dans une agence d'architecte. J'ai été alternante sur les chantiers navals de Saint-Nazaire. Puis un an à travailler chez une décoratrice proche de chez moi avant de partir au Québec. Donc ça fait un petit bout maintenant que je travaille dans ce milieu-là. J'ai vu des manières de faire, j'ai vu les travers aussi qu'on pouvait avoir. Et il faut savoir une chose, moi j'aime pas forcément faire comme tout le monde. Je suis quelqu'un qui peut parfois être un petit peu têtu. C'est aussi pour ça que j'apporte un angle de vue différent et vous allez voir. Dans le bâtiment, et j'ai remarqué ça en France et au Québec, donc j'imagine que c'est probablement un petit peu international au final. Dans le bâtiment, on n'aime pas le changement. On adore les habitudes, les « on a toujours fait comme ça, pourquoi faire autrement ? » Alors ça, j'y ai eu le droit. Voilà. Au Canada, en France, il y a vraiment toujours ce discours qui est sous-jacent. Dès que tu poses une question sur « et si on faisait autrement ? » , etc., tu as très très facilement ce genre de réponse. Et que ce soit du gars de chantier au conducteur de travaux, en passant par un chef d'entreprise. Il y a quand même des habitudes qui sont très, très ancrées. Et puis, alors, on adore râler sur nos clients. Dans le bâtiment, le client est vite chiant. Et l'autre jour, j'étais à Artibat, qui est le salon du bâtiment de Rennes, et j'en parlais avec certains fournisseurs. Et je leur disais, mais en fait, moi, je remarque aujourd'hui qu'on adore râler sur nos clients. Donc, je leur disais vos clients, puisque je parlais avec des fournisseurs, râle sur leurs clients, mais personne n'explique. vraiment beaucoup. En fait, quand on travaille avec des particuliers, on fait face à des novices et on voit que pour nous, tout est évident. On connaît notre taf, on le fait tous les jours. On sait que si l'électricien n'est pas là demain matin, ce n'est pas grave, il va arriver dans une semaine, mais ça ne changera pas grand-chose. Alors qu'en face de nous, on a des gens stressés, on a des gens qui ne comprennent pas forcément notre manière de travailler, nos process. Alors nous, on arrive à coups de « ce n'est pas grave » . C'est un peu comme quand tu vas chez le médecin, que tu te plains parce que tu as mal, tu as quelque chose qui te fait... un inconfort et tu as ton médecin qui te dit c'est pas grave. Et là, tu es là, mais en fait, si je viens voir, c'est quand même que c'est grave. Dans le bâtiment, c'est un peu pareil. En attendant, on a dit mais non, tout va bien, c'est pas grave, l'électricien va arriver pendant qu'on a nos clients qui sont en train de... de paniquer parfois parce que ça n'avance pas, parce que leur maison ne va pas être livrée à la date qu'on leur avait dit, ou en tout cas, ils en ont l'impression. Et nous, on est tellement habitués au retard, on est tellement habitués à nos manières de faire qu'on oublie parfois d'être pédagogue et nos clients, ils veulent juste comprendre. Je l'ai surtout réalisé pendant que j'étais, donc pendant huit ans, à travailler chez un constructeur. J'avais affaire à mes clients. Et donc, je prenais très à cœur le fait de tout bien expliquer. Même pendant le chantier, quand j'avais des clients qui m'appelaient pour aller parce que le conducteur ne les rappelait pas, parce qu'ils ne comprenaient pas quelque chose, parce que l'électricien n'était pas arrivé, ils n'arrivaient à joindre personne. Quand tu es commercial, en fait, tu réponds au téléphone. En tout cas, moi, je le faisais et je remettais, j'expliquais mieux les process, etc. Et ça avait tendance à désamorcer. Mais c'est vrai que ce n'est pas forcément un automatisme chez tous les professionnels du bâtiment. Et d'ailleurs, il y a beaucoup de professionnels qui ne travaillent pas avec des particuliers, qui ne sont pas fans. L'agence d'architectes où j'ai été apprentie, je me souviens, il y avait des architectes qui disaient « non mais moi, travailler avec les particuliers, je ne veux pas, c'est trop compliqué » . Les professionnels, c'est beaucoup plus facile, beaucoup plus rapide. Et c'est vrai que le client particulier, toi, si tu construis ta maison, tu as beaucoup de questions, mais c'est normal parce que tu es novice. et même si tu rêves de construire ta maison, on ne va pas te demander de passer ton diplôme d'architecte pour que tu comprennes tout ce qu'on t'explique. Et en fait, comment veux-tu faire si tu te reposes sur des professionnels qui vont te dire seulement ce qu'ils ont envie de te dire seulement et encore s'ils ont envie d'être pédagogue ? Et c'est vrai que j'expliquais beaucoup les matériaux qu'on utilisait, le fonctionnement du conducteur de travaux, cette personne absolument clé dans un projet, mais très, très frustrante parce qu'elle ne rappelle jamais. Voilà, ça, c'est les conducteurs de travaux. Et je fais souvent la blague, mais ce n'est qu'une blague à moitié, parce que le conducteur de travaux, dans sa fiche de poste et dans les traits de caractère, il y a rarement la communication. Ce n'est pas leur premier truc. Ils ne pourraient pas faire leur job si ça, c'était leur premier critère. Il y en a qui sont très, très bons et qui communiquent très, très bien, mais c'est un job qui est très, très difficile, que je n'aimerais pas faire, d'ailleurs. Et on râle beaucoup sur les conducteurs de travaux, mais croyez-moi, ils ne l'ont pas facile. Et de comprendre comment ça se passe permet aussi de dédramatiser. Donc, construire, c'est un projet de vie. Il y a des dizaines de professionnels qui interviennent, du banquier au notaire au constructeur, en passant par son conducteur de travaux, le maçon, le plombier. Et en fait, chacun a sa spécialité. Il sait ce qu'il a à faire quand il a à le faire. Mais bon, personne ne relie vraiment les points. Et résultat, on a des incompréhensions, des frustrations qui finissent en erreur, en surcoût, en regret. Les « si c'était à refaire, je ne le referais pas » . ça quand je vois ça passer je me dis mince c'est dommage parce qu'ils ont réussi à faire une belle maison ils ont réussi à réaliser leurs rêves et ils en sont un peu dégoûtés et ça je pense que c'est vraiment un manque de communication, un manque de préparation, un manque d'anticipation parce que tout ce que je vois sur par exemple les comptes Instagram que je suis sur les clients avec qui je travaille aujourd'hui ou ceux qui viennent me voir en rendez-vous diagnostique de plan c'est les mêmes questions et c'est des questions qui sont facile, qu'on peut dédramatiser si on explique le contexte. Ça n'empêche pas le stress. Si quelqu'un te dit « je t'aide à construire sans stress » , ça n'existe pas. Tu vas stresser. Même moi qui connais bien le bâtiment, quand j'ai construit ma maison, j'ai stressé. Donc ça n'existe pas. C'est qu'on va aller chercher plus de sérénité et plus de compréhension. C'est un peu comme pour tes enfants, si t'en as, ou si tu vois le parallèle, c'est que aux enfants, il faut quand même expliquer. Tu peux lui crier dessus, mais s'il ne comprend pas ce qu'il a fait de travers, ou s'il ne comprend pas ce qui se passe, il peut avoir une réaction disproportionnée. C'est un peu pareil pour les gens qui construisent leur maison, parce que plus on leur explique, plus je trouve que ça rend les choses fluides. Attention, je ne dis pas qu'en tant que client, tu n'as aucune responsabilité. Tu en as, et la préparation, l'anticipation de ton projet de construction, ça en fait partie. C'est comme si tu te lançais dans un marathon. Parce que tu trouvais ça cool après avoir vu trois réels de running sur Instagram ou regarder deux vidéos YouTube. Et tu dis, moi aussi, je peux le faire, ça semble facile. Et c'est pour ça qu'il y a des médecins et des ambulances aux arrivées et sur les parcours. Parce qu'en fait, non, tu n'es pas prêt. Parce qu'il y a le mur du marathon. Moi, je ne cours pas, c'est mon chéri. Qui arrive, il paraît, au 30e kilomètre. Et si ça, tu ne le sais pas, tu ne vas pas comprendre ce qui t'arrive au moment où ça t'arrive. Et puis voilà, courir un marathon, c'est compliqué. ça demande de faire de s'être préparé, construire ta maison, c'est pareil. Tu ne vas pas construire ta maison en regardant des vidéos de Ikea Hack ou de comment construire une bibliothèque, une tête de lit en Siporex. Tu dois préparer ton projet. Le parcours qui fait que j'arrive à comprendre un petit peu tout ça, c'est que, comme je te disais, ça fait presque 15 ans, je n'ai pas compté, que je suis dans le bâtiment. J'ai été formée pour être dessinatrice en bâtiment. J'ai complété ça par un BTS design d'espace pour devenir designer d'intérieur. Je n'ai pas vu beaucoup l'agencement des maisons. Ça, je l'ai plus appris sur le terrain. J'ai vu la scénographie, j'ai vu l'architecture d'espaces publics. J'ai vu l'architecture d'intérieur pour les boutiques. Ça, c'est des choses qu'on voyait, les concepts, etc. La maison, je l'ai vraiment appris sur le terrain parce qu'ensuite, j'ai travaillé chez une décoratrice. Donc là, j'ai appris tout ce qui était les matériaux, les rideaux, l'agencement des couleurs, comment oser, comment bouger les meubles pour rendre quelque chose de plus fluide. Donc ça, c'était mon premier job officiel. Et puis ensuite, je suis partie au Québec où j'ai travaillé dans la construction de maisons individuelles où là, je n'ai pas vendu. j'étais pas en cour contact avec les clients dans un premier temps. J'étais vraiment plus en charge, entre guillemets, du bureau d'études. Donc, j'avais deux dessinateurs au départ, j'en ai jusque quatre, qui faisaient des plans. Et moi, j'avais même ma vision de française, c'est-à-dire une vision d'agencement intérieur. On a fait des concepts. J'ai travaillé en partenariat avec un architecte sur la conception d'une maison qui a été montée dans le salon de Montréal. Et ça, ça m'a confortée dans la complémentarité sur le fait qu'on ne fait pas de projet tout seul. Je vais y revenir tout à l'heure. Et moi, j'ai toujours adoré travailler avec des particuliers. Dans l'agence d'architecte où je bossais, je disais déjà, moi, je veux travailler avec les particuliers. Ils me regardaient avec des yeux, l'air de la mairie, folle. Et ça n'a pas changé. Quinze ans plus tard, j'adore toujours travailler avec mes clients, trifouiller les plans, les changer, les faire évoluer, amener les projets plus loin, aller chercher des solutions techniques quand le client est frustré sur un poteau, sur quelque chose. Ça, j'aime bien aller chercher la solution. Parfois, il n'y en a pas, mais il y en a souvent plus. que d'impossibilité, d'ailleurs. Donc, j'ai vraiment évolué là-dessus et observé un peu tout type du chef d'entreprise complètement farfelu au chef d'entreprise un peu peureux à ceux qui sont complètement rigides. J'ai vu un peu tout et ça m'a permis, moi qui n'aime pas faire comme tout le monde, parfois de faire bouger les lignes, parfois de prendre des portes dans le nez. Il ne faut pas se voiler la face, mais c'était toujours intéressant et formateur de voir comment peuvent fonctionner Merci. des gens, une entreprise. Et quand, après le Québec, je suis rentrée en France et que j'ai été commerciale, on m'a carrément dit, quand je suis arrivée dans l'entreprise, il n'y a pas de commerciaux dans cette boîte, on va t'expliquer la technique, le commerce, tu te débrouilles. Donc, je n'ai pas fait d'études de commerce, je n'ai pas fait de force de vente, etc. J'ai eu un coaching de trois jours avec un coach sur la vente. Donc, la vente n'est vraiment pas mon premier métier. Et donc, j'ai toujours composé mes rendez-vous avec des échecs et des réussites. mais... composer mes rendez-vous un petit peu avec ma vision plutôt d'architecte d'intérieur, de designer d'intérieur. Et je pense que c'est ça aujourd'hui qui a fait ma force quand j'étais commerciale parce que je n'avais pas une force de frappe de vente extraordinaire comme des commerciaux requins qui vendaient 70 maisons par année. Mais j'avais une autre approche qui plaisait parce que justement, je n'avais pas une approche commerciale avec les feux verts, les feux rouges et tout le teintouin qu'on t'apprend à l'école de vente. Et j'en étais plutôt fière et j'en suis toujours fière. J'avais déjà une neutralité, même si je vendais un certain type de maison pour un constructeur, etc. J'expliquais toujours les bons côtés et les mauvais côtés de chaque solution, que ce soit celle que moi je devais vendre ou celle de mes concurrents, parce qu'en fait, la décision ne me revenait pas. J'étais là pour vendre, mais en fait, j'étais aussi là pour expliquer. Et j'avais une méthode de travail qui surprenait plus d'un. D'ailleurs, j'ai passé huit ans dans une boîte où on me laissait quand même faire pas mal de choses. Et quand je suis arrivée dans une autre... où on m'a dit quoi faire, comment faire, etc. Je me suis retrouvée avec des réflexions du genre « mais tes rendez-vous dureront longtemps, moi en 45 minutes c'est bâché » , je dis « mais comment en 45 minutes tu veux connaître des gens et leur proposer un projet qui vont acheter plusieurs centaines de milliers d'euros ? » Ça ne marchait pas dans ma tête. Donc je ne faisais pas de rendez-vous de 45 minutes, je n'en fais toujours pas quand je travaille et que des gens me font confiance. C'est beaucoup plus long parce que j'estime que sur des projets de vie, nos clients méritent quand même un peu plus de temps. Et en fait, quand j'ai quitté mon job où je suis restée 8 ans et quand j'ai fait une petite pause, je traînais sur des groupes Facebook et j'ai commencé à aider des gens complètement paumés qui arrivaient en panique sur des groupes de construction, qui posaient des questions parce que leurs constructeurs, ceux-ci, leurs architectes, ceux-là, ils ne comprenaient pas. Et soit ils avaient la réponse de Jean-Michel qui en avait un avis tranché, soit ils avaient Roger. qui était un monsieur qui déteste les constructeurs et qui... Au lieu de t'aider, te disais, t'avais qu'à pas travailler avec un constructeur. Et moi, ça me rendait ouf parce que c'était des gens perdus et qui se faisaient démonter parce qu'ils avaient, eux, pas assez préparé leur projet. Mais est-ce qu'on était là pour les enfoncer ? Non. Donc, j'essayais de répondre avec la plus grande neutralité que j'essaye encore de garder aujourd'hui. Et d'ailleurs, je vois que ce manque de préparation, c'est le plus gros problème. Parce que depuis, chaque semaine, c'est des « je t'ai découvert trop tard » . je ne peux plus travailler avec toi parce que je suis trop avancée, mais si c'était à refaire, je passerais par toi. Il y a ceux qui arrivent au bon moment et qui me disent, mais heureusement qu'on t'a connu parce que sinon, on aurait fait des erreurs. J'étais prête à lancer mon projet sans réfléchir plus que ça. Et heureusement qu'on t'a vu avant parce que tu nous as vraiment aidé. Et ça, ça vient aussi du service client que je trouve beaucoup mieux fait au Québec, en Amérique du Nord en général, que vous alliez au restaurant ou dans un magasin. Il y a un service client qui est très différent, je trouve, de la France. Le service en France est moins mis en avant, on aime faire encore seul, alors qu'au Québec, en Amérique du Nord, on paye quelqu'un qui sait mieux que nous pour nous aider, pour gagner du temps, de l'énergie, de l'argent aussi. Et en fait, créer Chéri on Construit il y a un peu plus de deux ans, c'était vraiment ça, apporter un regard extérieur, apporter un recul à ceux qui construisent et qui sont paumés face à des pros qui ont un discours bien rodé, qui n'ont pas toujours l'écoute, qui n'ont pas toujours l'énergie. Merci. Et Chérie, on construit, c'est un peu un job sur mesure. J'ai beaucoup de gens qui me disent mais ton métier, il n'existait pas avant. C'est vrai, en partie. C'est surtout une approche que j'ai, que j'aime, dont je vois les effets au quotidien, dont je suis fière. Je ne vais pas me le cacher au bout de deux ans et demi. je crée un job sur mesure pour moi je crée un job qui a du sens pour moi et j'y prends plaisir parce que ce job sur mesure pour moi permet à des gens d'avoir leur projet sur mesure leur maison de rêve leur... Projet de construction fait pour eux. Et j'aime aussi le fait que mes explications leur permettent de reprendre la main sur un projet qu'ils avaient un peu trop remis dans les mains des pros. Ça, c'est vraiment un kiff. Faire mon job sur mesure en aidant les gens à faire leur maison sur mesure, c'est vraiment ce que j'aime aujourd'hui. Donc depuis deux ans, j'aide ceux à qui on ne répond pas, ceux qu'on juge. dans le bâtiment trop exigeants alors qu'en fait, ils sont juste perdus. Par où on commence ? Qu'est-ce qu'on fait ? Pourquoi on me dit que c'est impossible ? Pourquoi il m'a dit ça alors que toi, tu me dis l'inverse ? Tout ça, c'est ce que je vais traduire. Je vais traduire le jargon du bâtiment. Lire une notice, si tu l'as déjà fait, tu sais que c'est compliqué. Moi, quand j'ai commencé à rédiger et lire des notices, je ne connaissais pas tous les mots. Par contre, à force d'en lire des centaines, je pense, j'ai traduit parce que dès qu'un client me posait une question, Eh bien, si je ne connaissais pas la réponse, j'allais la chercher. Donc, j'ai appris énormément. Et aujourd'hui, je fais ce job de traduction. J'explique ce qui est faisable, pas faisable. Quand on me dit, il m'a dit que ce n'était pas possible, j'explique comment faire. Et s'il y a un problème technique quelque part, je vais chercher la solution parce que j'appelle des partenaires, des anciens fournisseurs, etc. J'ai un exemple, cet été, j'ai une cliente qui est venue en urgence avant les vacances. Elle avait sa map. Elle avait compris qu'elle n'aurait plus de modifications possibles avec son constructeur. Et je l'ai vue, on a squeezé un rendez-vous dans mon agenda pour qu'elle puisse me voir et que je puisse l'aider sur son plan. Et elle s'est fait engueuler par son conducteur de travaux qui lui avait dit qu'elle pouvait faire des modifications. Donc on avait bougé de trois choses, des détails. Et au final, il a perdu patience et il l'a engueulée. Donc là, je lui ai dit, oulala. J'ai dit à ma cliente, pas au conducteur de travaux, c'est le mois de juillet. le conducteur de travaux, il est fatigué, il n'a qu'une envie, c'est d'être en vacances. Par contre, il n'a pas à te parler comme ça. Lui, c'est un chantier qui va gérer pendant quelques mois, toi tu vas y vivre. Donc tiens bon, parce que lui, il est fatigué, il a de la pression, il veut boucler ça avant de partir en vacances, mais toi tu vas y vivre 20 ans. Donc tu prends ton temps et on fait les modifications qu'on a dit, elle y est arrivée, mais c'était dur et si je n'avais pas été là, elle aurait dit oui, elle aurait cédé. Et c'est ça aussi qui est important, c'est que connaître la réalité de la personne qu'on a en face, du professionnel qu'on a en face, permet aussi de se positionner et de dire, je comprends que c'est difficile pour vous, mais moi, c'est une maison que je vais vivre longtemps. Et donc, j'ai envie de la réussir. Donc, si je perds 15 jours, si je perds 3 semaines, on va les prendre. Ils ne peuvent pas te dire non parce que soit ils vont perdre une vente, soit ils ne vont pas pouvoir facturer parce que leur chantier ne va pas commencer. donc c'est tout ça que je trouve important et qu'aujourd'hui j'essaye de transmettre parce que La plus grosse erreur, et j'avais fait un épisode là-dessus, c'est de ne pas prendre son temps. Ce que j'ai appris, ma vision des choses, c'est... Un bon professionnel ne suffit pas. Tu peux trouver un bon architecte, tu peux trouver un bon constructeur, parce que oui, il en existe, des bons constructeurs. Oui, il y a des bons architectes, il y a aussi des bons maîtres d'oeuvres, il y a aussi des bons dessinateurs, même si de temps en temps, dans mes stories, je râle sur certains. Mais il te restera toujours des zones floues, des questions auxquelles tu n'auras pas des réponses, des choses qu'un professionnel ne peut ne pas connaître, et j'aime bien le rappeler. Et un exemple que je prends souvent, c'est... Ces belles maisons qu'on voit dans les magazines, ces belles photos que tu vois passer sur Instagram sur les comptes de tes architectes type Sarah Laouan, Amber Interiors, Caroline Andreoni, qui sont des grandes architectes d'intérieur, ou d'autres, dont je n'ai pas les noms, qui sont publiées dans les magazines, elles sont rarement seules. Et pour produire ces photos qui te font baver, que tu as enregistrées dans ton tableau Pinterest, il y a une équipe. Si tu regardes bien, quelqu'un comme Sarah Laouan ou Caroline Andreoni elles ne travaillent pas seules. Elles ont une vision, elles ont un style, mais derrière, il y a des architectes. H-M-N-O-O-M, H-M-N-O-P-I, je ne sais jamais comment on dit. Des PLG, voilà, il y a des architectes d'intérieur, il y a des designers d'intérieur, il y a des décoratrices. Donc, les architectes vont gérer la structure, vont gérer la coquille. Les designers d'intérieur, architectes d'intérieur vont gérer les ajustements du plan en parallèle avec l'architecte. Ça, c'est ce que j'avais fait au Québec. C'était génial parce qu'on se complétait. elle lui avait la vision. globale du projet et moi j'affinais pour la fonctionnalité à l'intérieur la décoratrice qui vient choisir les matériaux l'ambiance, les textiles les peintures les sols qui sont recommandés par les archis d'intérieur les architectes et puis t'as une styliste pour faire ses photos la styliste c'est comme pour les habits elle vient accessoiriser, trouver le bon vase, les petites branches la bonne lampe etc et puis en la fin t'as le photographe le photographe qui va prendre sur le bonhomme la photo sous le bon angle. Et si toi, dans ton projet, tu rêves d'avoir cette photo avec ce petit guéridon au bout de ce joli canapé avec ses douze coussins et le vase qui va bien, la petite pile de livres qui finit toute cette décoration, sache qu'il y a une styliste qui les a placés, qu'ils ont fait deux, trois tests, voire plus, pour avoir la bonne lumière, le bon angle et que si ça se trouve dans la vraie vie, les meubles ne sont même pas à cette place-là. Ça, je le dis là parce que... On se compare souvent à Instagram, mais il faut savoir que derrière une photo d'architecture d'intérieur, dans un bouquin, un magazine ou sur Instagram, surtout sur des grosses agences comme ça, c'est un travail de dingue. Et aujourd'hui, moi j'ai envie d'aider mes clients, de t'aider toi si tu construis, à composer ton équipe autour de ton projet. Tu vas choisir un professionnel, ça je peux t'aider à le faire, et je vais venir compléter en fait le regard que va avoir le professionnel que tu as choisi. Ce n'est pas pour dénigrer son travail, c'est pour le compléter, pour venir apporter un autre regard. Et c'est ça aujourd'hui que je veux faire, c'est remettre le projet dans tes mains parce que tu es responsable, ce n'est pas que la faute des pros. S'il y a des couacs sur un retard, etc., ce n'est pas de ton fait. Par contre, si tu es déçu par des prestations, si tu es déçu parce que tu as des plus-values, ça c'est de ton fait parce que tu ne t'es pas renseigné avant sur ce que tu voulais parce que ton projet n'a pas... forcément été bien préparé, t'as pas pris le temps. Un projet de vie aussi gros qu'une maison individuelle, ça mérite du temps, un vrai temps de réflexion. Surtout, je trouve que tout se passe avant le permis de construire. Tout ce que tu vas travailler avant le permis de construire, tout le temps que tu vas prendre pour te poser sur ton projet, avant de signer ton contrat et avant de déposer ton permis de construire, c'est tout ça qui va faire que tu vas gagner en sérénité, que tu vas gagner en maîtrise de ton projet. et aussi de ton budget et aussi en maîtrise de chantier et c'est ça qui va t'éviter des désillusions. Ce que j'avais envie de te dire dans cet épisode, c'est qu'on a tous du travail à faire, les professionnels comme les clients, et moi j'ai envie de permettre à ceux qui construisent, aux particuliers, de travailler leur plan, de se plonger dans les détails, dans leurs projets, de leur expliquer les différents types de chauffage, pourquoi sur le plan il ne faut pas faire certaines choses, pourquoi mettre 12 mètres de... au sud ça peut être un problème. On discute de tout ça parce qu'il n'y a pas une seule et unique manière de faire. Il y a des habitudes dans le bâtiment, il y a des techniques qui sont connues, pas connues. Il faut apprendre à naviguer avec et c'est parfois difficile parce que le bâtiment, on ne va pas se le cacher, c'est quand même un monde à part. Donc si tu construis, je veux que tu retiennes une chose. Tu n'as pas à tout savoir, mais tu as le droit de tout comprendre. Et ça c'est hyper important parce que c'est exactement ce que je veux faire. avec Chéri on construit t'aider à comprendre t'aider à apprendre des choses, parce que quand on fait un projet, je trouve qu'aussi c'est très cool, pour justement faire des choix en conscience et pas subir. Ah mince, je n'avais pas compris que c'était ça. Ben si en fait, même si ce n'est pas écrit sur ta notice, c'était ça qui était prévu. Et moi, je connais les standards, par exemple, des constructeurs, même des architectes, c'est les mêmes escaliers qui sont mis de base très souvent. On ne s'est juste pas présenté pareil. Et ben voilà, plutôt que d'être déçu par ton escalier, je vais t'apprendre à aller poser les bonnes questions. Donc voilà, j'espère que cet épisode t'a plu. Je voulais t'en dire un peu plus sur Chéri on construit, sur la manière dont je vois les choses. J'espère que ce n'était pas trop brouillon. Mais en tout cas, ça t'explique un peu plus mon parcours, comment je vois les choses, comment tu peux créer ton équipe pour réussir ton projet. Voilà, j'espère que tu as aimé cette première saison. Elle a fait un peu plus d'un an parce que j'ai lancé le premier épisode le 22 ou le 23 septembre 2024. On est en novembre. J'ai essayé d'être le plus régulière possible, mais j'ai la chance que vous étiez pas mal à me faire confiance cette année. Donc c'est avec grand plaisir que je vous accompagne au quotidien. Et voilà, des fois, c'est un peu frustrant, mais on ne peut pas tout faire, paraît-il. Je remercie tous mes invités. Je ne vais pas pouvoir tous les citer, mais Stéphanie qui m'a dit oui la première de la Casa Palma pour raconter son projet de construction. Mélanie qui est venue aussi nous raconter le sien. Émilien qui est venu nous parler de maçonnerie. Naomi qui est venue nous parler de réemploi d'ailleurs c'est l'épisode le moins écouté pourtant je l'ai trouvé tellement intéressant Elena qui a parlé cuisine on a reçu Anne pour parler prêt, on a parlé jardin avec Creo Garden, on a parlé abandon de constructeur avec Noémie, Sabrina a raconté son autoconstruction aussi pendant le pendant le Covid, Guillaume est venu parler juridique en parlant du contrat CCMI, Claire a parlé de son métier d'architecte. On a parlé RE 2020 avec Amélie. Julien est venu nous parler des assurances et vous savez que ce sujet me tient à cœur. On a aussi reçu Anthony qui est avocat et qui traite des litiges et on n'a pas envie d'en avoir besoin mais on ne sait jamais. Et on a reçu aussi Aurélia qui était ma dernière invitée sur cette saison pour nous raconter son épisode, pour nous raconter sa construction. Et voilà, j'espère que toutes ces interviews vous ont plu. J'espère que les épisodes où je parle toute seule comme celui-ci vous plaisent aussi et vous permettent de mieux préparer vos projets. Et en tout cas, merci parce qu'aujourd'hui, au moment où j'enregistre, les épisodes ont été écoutés 5400 fois. Il y aura en tout 27 épisodes plus l'épisode d'intro. J'ai déjà commencé à enregistrer la deuxième saison. J'ai très, très hâte de partager ça avec vous. Merci. vous avez apprécié mon travail cette année. Allez mettre 5 étoiles sur Apple Podcasts. Allez me mettre une note ou un commentaire sur Spotify. Je les lis, je réponds et ça m'aide beaucoup à poursuivre. Et voilà, j'espère vous préparer de très très belles choses pour la suite. Encore merci et à bientôt pour une prochaine saison du podcast Chéri on construit.

Description

🏗️ Construire sa maison, oui. Mais pas sans comprendre.

Nous voici sur le dernier épisode de la première saison ! L'occasion pour moi de revenir sur ce que j'ai appris en 15 ans dans le bâtiment, entre la France et le Québec et pourquoi j'ai créé Chéri on construit il y a 2 ans.

Aujourd'hui je te raconte :

✅ Mes expériences de 15 ans de métier, du bureau d’études à la vente de maisons individuelles
✅ le vrai problème du bâtiment
✅ Comment éviter les erreurs classiques quand on construit sans être préparé
✅ L’importance de s’entourer et de composer sa propre équipe de confiance

Construire sa maison, ce n’est pas une course. C’est un projet de vie.
Et ce que veut je veux t’aider à reprendre la main sur ton projet, à poser les bonnes questions, à anticiper les vrais coûts et à comprendre les choix qu’on te propose.


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😊 Moi, c'est Gwénola !

Je suis Designer d'Intérieur et j'adore parler maison neuve, plans, construction, technique, bâtiment !

Pour me retrouver et préparer ton projet de construction :

📲 Instragram : @cheri_onconstruit

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Crédits :

📸 Laurent Nguyen Photography
📸 Studio Margot Riche


🎶 Titre: K For Kool - Auteur: Kuromaru

Source: https://soundcloud.com/kuromarumusic

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr

Téléchargement: https://www.auboutdufil.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, j'espère que ça va aujourd'hui quand tu écoutes cet épisode, c'est le dernier épisode de la première saison de Chariots construits, alors elle s'étale un petit peu et j'ai pris du retard dans ce que je voulais faire, mais voilà, c'est le dernier épisode, j'ai commencé l'enregistrement de la saison 2, donc pour ne rien louper, abonne-toi si tu es en train d'écouter cet épisode, tu peux d'ailleurs aller mettre 5 étoiles sur Apple Podcast, pourquoi pas, je te remercie, et dans cet épisode un petit peu spécial de conclusion. En fait, je vais revenir sur ce que j'ai appris depuis que je ne suis plus commerciale en maison individuelle. Alors, c'est un peu le titre de l'épisode, mais en réalité, je suis designer d'intérieur depuis bientôt 15 ans. J'ai été commerciale en maison individuelle 8 ans et demi, plus ou moins. Et dans ce parcours, j'ai constaté des choses en France, au Québec et de nouveau en France. il y a deux ans ça m'a amené à créer une chaîne Chéri, on construit et j'avais envie dans cet épisode de te partager ce cheminement, ce que j'ai constaté, ce que je constate encore, ce que je veux faire avec Chéri, on construit et pourquoi j'ai créé ce compte Instagram, puis ce podcast et tout ce que je fais aujourd'hui. Donc voilà, c'est parti pour cet épisode qui va t'en dire un petit peu plus sur moi et sur la vision que je peux avoir pour ma manière. d'accompagner mes clients aujourd'hui. Bonjour, c'est Gwennola. Je suis ravie de te retrouver ici pour parler construction. Si tu penses à construire ou que tu as déjà démarré ton projet, tu es au bon endroit. Dans ce podcast, je te partage tout ce qu'il faut savoir pour réussir ta future maison. Après plus de 13 ans d'expérience comme designer d'intérieur au sein de sociétés de construction au Québec et en France, j'ai décidé de créer Chéri en construit pour guider tous ceux qui rêvent de bâtir leur propre maison. Parce que chaque projet est unique et qu'il existe de nombreuses façons de réaliser ce rêve, j'aborderai ici des sujets variés allant de la conception des plans Ausha des matériaux en passant par les réglementations. Seule ou avec des invités, mon objectif est de t'informer et de t'inspirer grâce à des partages d'expertise et d'expérience de ceux qui bâtissent des projets ou qui ont déjà construit leur maison. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonne écoute ! Comme je te le disais, ça fait 15 ans quasiment que je suis dans le bâtiment. J'ai commencé un BT collaborateur d'architecte juste après mon bac. Donc c'était en 2005-2006. J'ai enchaîné avec un BTS design d'espace. Les deux, je les ai faits en alternance. Donc j'ai été alternante dans une agence d'architecte. J'ai été alternante sur les chantiers navals de Saint-Nazaire. Puis un an à travailler chez une décoratrice proche de chez moi avant de partir au Québec. Donc ça fait un petit bout maintenant que je travaille dans ce milieu-là. J'ai vu des manières de faire, j'ai vu les travers aussi qu'on pouvait avoir. Et il faut savoir une chose, moi j'aime pas forcément faire comme tout le monde. Je suis quelqu'un qui peut parfois être un petit peu têtu. C'est aussi pour ça que j'apporte un angle de vue différent et vous allez voir. Dans le bâtiment, et j'ai remarqué ça en France et au Québec, donc j'imagine que c'est probablement un petit peu international au final. Dans le bâtiment, on n'aime pas le changement. On adore les habitudes, les « on a toujours fait comme ça, pourquoi faire autrement ? » Alors ça, j'y ai eu le droit. Voilà. Au Canada, en France, il y a vraiment toujours ce discours qui est sous-jacent. Dès que tu poses une question sur « et si on faisait autrement ? » , etc., tu as très très facilement ce genre de réponse. Et que ce soit du gars de chantier au conducteur de travaux, en passant par un chef d'entreprise. Il y a quand même des habitudes qui sont très, très ancrées. Et puis, alors, on adore râler sur nos clients. Dans le bâtiment, le client est vite chiant. Et l'autre jour, j'étais à Artibat, qui est le salon du bâtiment de Rennes, et j'en parlais avec certains fournisseurs. Et je leur disais, mais en fait, moi, je remarque aujourd'hui qu'on adore râler sur nos clients. Donc, je leur disais vos clients, puisque je parlais avec des fournisseurs, râle sur leurs clients, mais personne n'explique. vraiment beaucoup. En fait, quand on travaille avec des particuliers, on fait face à des novices et on voit que pour nous, tout est évident. On connaît notre taf, on le fait tous les jours. On sait que si l'électricien n'est pas là demain matin, ce n'est pas grave, il va arriver dans une semaine, mais ça ne changera pas grand-chose. Alors qu'en face de nous, on a des gens stressés, on a des gens qui ne comprennent pas forcément notre manière de travailler, nos process. Alors nous, on arrive à coups de « ce n'est pas grave » . C'est un peu comme quand tu vas chez le médecin, que tu te plains parce que tu as mal, tu as quelque chose qui te fait... un inconfort et tu as ton médecin qui te dit c'est pas grave. Et là, tu es là, mais en fait, si je viens voir, c'est quand même que c'est grave. Dans le bâtiment, c'est un peu pareil. En attendant, on a dit mais non, tout va bien, c'est pas grave, l'électricien va arriver pendant qu'on a nos clients qui sont en train de... de paniquer parfois parce que ça n'avance pas, parce que leur maison ne va pas être livrée à la date qu'on leur avait dit, ou en tout cas, ils en ont l'impression. Et nous, on est tellement habitués au retard, on est tellement habitués à nos manières de faire qu'on oublie parfois d'être pédagogue et nos clients, ils veulent juste comprendre. Je l'ai surtout réalisé pendant que j'étais, donc pendant huit ans, à travailler chez un constructeur. J'avais affaire à mes clients. Et donc, je prenais très à cœur le fait de tout bien expliquer. Même pendant le chantier, quand j'avais des clients qui m'appelaient pour aller parce que le conducteur ne les rappelait pas, parce qu'ils ne comprenaient pas quelque chose, parce que l'électricien n'était pas arrivé, ils n'arrivaient à joindre personne. Quand tu es commercial, en fait, tu réponds au téléphone. En tout cas, moi, je le faisais et je remettais, j'expliquais mieux les process, etc. Et ça avait tendance à désamorcer. Mais c'est vrai que ce n'est pas forcément un automatisme chez tous les professionnels du bâtiment. Et d'ailleurs, il y a beaucoup de professionnels qui ne travaillent pas avec des particuliers, qui ne sont pas fans. L'agence d'architectes où j'ai été apprentie, je me souviens, il y avait des architectes qui disaient « non mais moi, travailler avec les particuliers, je ne veux pas, c'est trop compliqué » . Les professionnels, c'est beaucoup plus facile, beaucoup plus rapide. Et c'est vrai que le client particulier, toi, si tu construis ta maison, tu as beaucoup de questions, mais c'est normal parce que tu es novice. et même si tu rêves de construire ta maison, on ne va pas te demander de passer ton diplôme d'architecte pour que tu comprennes tout ce qu'on t'explique. Et en fait, comment veux-tu faire si tu te reposes sur des professionnels qui vont te dire seulement ce qu'ils ont envie de te dire seulement et encore s'ils ont envie d'être pédagogue ? Et c'est vrai que j'expliquais beaucoup les matériaux qu'on utilisait, le fonctionnement du conducteur de travaux, cette personne absolument clé dans un projet, mais très, très frustrante parce qu'elle ne rappelle jamais. Voilà, ça, c'est les conducteurs de travaux. Et je fais souvent la blague, mais ce n'est qu'une blague à moitié, parce que le conducteur de travaux, dans sa fiche de poste et dans les traits de caractère, il y a rarement la communication. Ce n'est pas leur premier truc. Ils ne pourraient pas faire leur job si ça, c'était leur premier critère. Il y en a qui sont très, très bons et qui communiquent très, très bien, mais c'est un job qui est très, très difficile, que je n'aimerais pas faire, d'ailleurs. Et on râle beaucoup sur les conducteurs de travaux, mais croyez-moi, ils ne l'ont pas facile. Et de comprendre comment ça se passe permet aussi de dédramatiser. Donc, construire, c'est un projet de vie. Il y a des dizaines de professionnels qui interviennent, du banquier au notaire au constructeur, en passant par son conducteur de travaux, le maçon, le plombier. Et en fait, chacun a sa spécialité. Il sait ce qu'il a à faire quand il a à le faire. Mais bon, personne ne relie vraiment les points. Et résultat, on a des incompréhensions, des frustrations qui finissent en erreur, en surcoût, en regret. Les « si c'était à refaire, je ne le referais pas » . ça quand je vois ça passer je me dis mince c'est dommage parce qu'ils ont réussi à faire une belle maison ils ont réussi à réaliser leurs rêves et ils en sont un peu dégoûtés et ça je pense que c'est vraiment un manque de communication, un manque de préparation, un manque d'anticipation parce que tout ce que je vois sur par exemple les comptes Instagram que je suis sur les clients avec qui je travaille aujourd'hui ou ceux qui viennent me voir en rendez-vous diagnostique de plan c'est les mêmes questions et c'est des questions qui sont facile, qu'on peut dédramatiser si on explique le contexte. Ça n'empêche pas le stress. Si quelqu'un te dit « je t'aide à construire sans stress » , ça n'existe pas. Tu vas stresser. Même moi qui connais bien le bâtiment, quand j'ai construit ma maison, j'ai stressé. Donc ça n'existe pas. C'est qu'on va aller chercher plus de sérénité et plus de compréhension. C'est un peu comme pour tes enfants, si t'en as, ou si tu vois le parallèle, c'est que aux enfants, il faut quand même expliquer. Tu peux lui crier dessus, mais s'il ne comprend pas ce qu'il a fait de travers, ou s'il ne comprend pas ce qui se passe, il peut avoir une réaction disproportionnée. C'est un peu pareil pour les gens qui construisent leur maison, parce que plus on leur explique, plus je trouve que ça rend les choses fluides. Attention, je ne dis pas qu'en tant que client, tu n'as aucune responsabilité. Tu en as, et la préparation, l'anticipation de ton projet de construction, ça en fait partie. C'est comme si tu te lançais dans un marathon. Parce que tu trouvais ça cool après avoir vu trois réels de running sur Instagram ou regarder deux vidéos YouTube. Et tu dis, moi aussi, je peux le faire, ça semble facile. Et c'est pour ça qu'il y a des médecins et des ambulances aux arrivées et sur les parcours. Parce qu'en fait, non, tu n'es pas prêt. Parce qu'il y a le mur du marathon. Moi, je ne cours pas, c'est mon chéri. Qui arrive, il paraît, au 30e kilomètre. Et si ça, tu ne le sais pas, tu ne vas pas comprendre ce qui t'arrive au moment où ça t'arrive. Et puis voilà, courir un marathon, c'est compliqué. ça demande de faire de s'être préparé, construire ta maison, c'est pareil. Tu ne vas pas construire ta maison en regardant des vidéos de Ikea Hack ou de comment construire une bibliothèque, une tête de lit en Siporex. Tu dois préparer ton projet. Le parcours qui fait que j'arrive à comprendre un petit peu tout ça, c'est que, comme je te disais, ça fait presque 15 ans, je n'ai pas compté, que je suis dans le bâtiment. J'ai été formée pour être dessinatrice en bâtiment. J'ai complété ça par un BTS design d'espace pour devenir designer d'intérieur. Je n'ai pas vu beaucoup l'agencement des maisons. Ça, je l'ai plus appris sur le terrain. J'ai vu la scénographie, j'ai vu l'architecture d'espaces publics. J'ai vu l'architecture d'intérieur pour les boutiques. Ça, c'est des choses qu'on voyait, les concepts, etc. La maison, je l'ai vraiment appris sur le terrain parce qu'ensuite, j'ai travaillé chez une décoratrice. Donc là, j'ai appris tout ce qui était les matériaux, les rideaux, l'agencement des couleurs, comment oser, comment bouger les meubles pour rendre quelque chose de plus fluide. Donc ça, c'était mon premier job officiel. Et puis ensuite, je suis partie au Québec où j'ai travaillé dans la construction de maisons individuelles où là, je n'ai pas vendu. j'étais pas en cour contact avec les clients dans un premier temps. J'étais vraiment plus en charge, entre guillemets, du bureau d'études. Donc, j'avais deux dessinateurs au départ, j'en ai jusque quatre, qui faisaient des plans. Et moi, j'avais même ma vision de française, c'est-à-dire une vision d'agencement intérieur. On a fait des concepts. J'ai travaillé en partenariat avec un architecte sur la conception d'une maison qui a été montée dans le salon de Montréal. Et ça, ça m'a confortée dans la complémentarité sur le fait qu'on ne fait pas de projet tout seul. Je vais y revenir tout à l'heure. Et moi, j'ai toujours adoré travailler avec des particuliers. Dans l'agence d'architecte où je bossais, je disais déjà, moi, je veux travailler avec les particuliers. Ils me regardaient avec des yeux, l'air de la mairie, folle. Et ça n'a pas changé. Quinze ans plus tard, j'adore toujours travailler avec mes clients, trifouiller les plans, les changer, les faire évoluer, amener les projets plus loin, aller chercher des solutions techniques quand le client est frustré sur un poteau, sur quelque chose. Ça, j'aime bien aller chercher la solution. Parfois, il n'y en a pas, mais il y en a souvent plus. que d'impossibilité, d'ailleurs. Donc, j'ai vraiment évolué là-dessus et observé un peu tout type du chef d'entreprise complètement farfelu au chef d'entreprise un peu peureux à ceux qui sont complètement rigides. J'ai vu un peu tout et ça m'a permis, moi qui n'aime pas faire comme tout le monde, parfois de faire bouger les lignes, parfois de prendre des portes dans le nez. Il ne faut pas se voiler la face, mais c'était toujours intéressant et formateur de voir comment peuvent fonctionner Merci. des gens, une entreprise. Et quand, après le Québec, je suis rentrée en France et que j'ai été commerciale, on m'a carrément dit, quand je suis arrivée dans l'entreprise, il n'y a pas de commerciaux dans cette boîte, on va t'expliquer la technique, le commerce, tu te débrouilles. Donc, je n'ai pas fait d'études de commerce, je n'ai pas fait de force de vente, etc. J'ai eu un coaching de trois jours avec un coach sur la vente. Donc, la vente n'est vraiment pas mon premier métier. Et donc, j'ai toujours composé mes rendez-vous avec des échecs et des réussites. mais... composer mes rendez-vous un petit peu avec ma vision plutôt d'architecte d'intérieur, de designer d'intérieur. Et je pense que c'est ça aujourd'hui qui a fait ma force quand j'étais commerciale parce que je n'avais pas une force de frappe de vente extraordinaire comme des commerciaux requins qui vendaient 70 maisons par année. Mais j'avais une autre approche qui plaisait parce que justement, je n'avais pas une approche commerciale avec les feux verts, les feux rouges et tout le teintouin qu'on t'apprend à l'école de vente. Et j'en étais plutôt fière et j'en suis toujours fière. J'avais déjà une neutralité, même si je vendais un certain type de maison pour un constructeur, etc. J'expliquais toujours les bons côtés et les mauvais côtés de chaque solution, que ce soit celle que moi je devais vendre ou celle de mes concurrents, parce qu'en fait, la décision ne me revenait pas. J'étais là pour vendre, mais en fait, j'étais aussi là pour expliquer. Et j'avais une méthode de travail qui surprenait plus d'un. D'ailleurs, j'ai passé huit ans dans une boîte où on me laissait quand même faire pas mal de choses. Et quand je suis arrivée dans une autre... où on m'a dit quoi faire, comment faire, etc. Je me suis retrouvée avec des réflexions du genre « mais tes rendez-vous dureront longtemps, moi en 45 minutes c'est bâché » , je dis « mais comment en 45 minutes tu veux connaître des gens et leur proposer un projet qui vont acheter plusieurs centaines de milliers d'euros ? » Ça ne marchait pas dans ma tête. Donc je ne faisais pas de rendez-vous de 45 minutes, je n'en fais toujours pas quand je travaille et que des gens me font confiance. C'est beaucoup plus long parce que j'estime que sur des projets de vie, nos clients méritent quand même un peu plus de temps. Et en fait, quand j'ai quitté mon job où je suis restée 8 ans et quand j'ai fait une petite pause, je traînais sur des groupes Facebook et j'ai commencé à aider des gens complètement paumés qui arrivaient en panique sur des groupes de construction, qui posaient des questions parce que leurs constructeurs, ceux-ci, leurs architectes, ceux-là, ils ne comprenaient pas. Et soit ils avaient la réponse de Jean-Michel qui en avait un avis tranché, soit ils avaient Roger. qui était un monsieur qui déteste les constructeurs et qui... Au lieu de t'aider, te disais, t'avais qu'à pas travailler avec un constructeur. Et moi, ça me rendait ouf parce que c'était des gens perdus et qui se faisaient démonter parce qu'ils avaient, eux, pas assez préparé leur projet. Mais est-ce qu'on était là pour les enfoncer ? Non. Donc, j'essayais de répondre avec la plus grande neutralité que j'essaye encore de garder aujourd'hui. Et d'ailleurs, je vois que ce manque de préparation, c'est le plus gros problème. Parce que depuis, chaque semaine, c'est des « je t'ai découvert trop tard » . je ne peux plus travailler avec toi parce que je suis trop avancée, mais si c'était à refaire, je passerais par toi. Il y a ceux qui arrivent au bon moment et qui me disent, mais heureusement qu'on t'a connu parce que sinon, on aurait fait des erreurs. J'étais prête à lancer mon projet sans réfléchir plus que ça. Et heureusement qu'on t'a vu avant parce que tu nous as vraiment aidé. Et ça, ça vient aussi du service client que je trouve beaucoup mieux fait au Québec, en Amérique du Nord en général, que vous alliez au restaurant ou dans un magasin. Il y a un service client qui est très différent, je trouve, de la France. Le service en France est moins mis en avant, on aime faire encore seul, alors qu'au Québec, en Amérique du Nord, on paye quelqu'un qui sait mieux que nous pour nous aider, pour gagner du temps, de l'énergie, de l'argent aussi. Et en fait, créer Chéri on Construit il y a un peu plus de deux ans, c'était vraiment ça, apporter un regard extérieur, apporter un recul à ceux qui construisent et qui sont paumés face à des pros qui ont un discours bien rodé, qui n'ont pas toujours l'écoute, qui n'ont pas toujours l'énergie. Merci. Et Chérie, on construit, c'est un peu un job sur mesure. J'ai beaucoup de gens qui me disent mais ton métier, il n'existait pas avant. C'est vrai, en partie. C'est surtout une approche que j'ai, que j'aime, dont je vois les effets au quotidien, dont je suis fière. Je ne vais pas me le cacher au bout de deux ans et demi. je crée un job sur mesure pour moi je crée un job qui a du sens pour moi et j'y prends plaisir parce que ce job sur mesure pour moi permet à des gens d'avoir leur projet sur mesure leur maison de rêve leur... Projet de construction fait pour eux. Et j'aime aussi le fait que mes explications leur permettent de reprendre la main sur un projet qu'ils avaient un peu trop remis dans les mains des pros. Ça, c'est vraiment un kiff. Faire mon job sur mesure en aidant les gens à faire leur maison sur mesure, c'est vraiment ce que j'aime aujourd'hui. Donc depuis deux ans, j'aide ceux à qui on ne répond pas, ceux qu'on juge. dans le bâtiment trop exigeants alors qu'en fait, ils sont juste perdus. Par où on commence ? Qu'est-ce qu'on fait ? Pourquoi on me dit que c'est impossible ? Pourquoi il m'a dit ça alors que toi, tu me dis l'inverse ? Tout ça, c'est ce que je vais traduire. Je vais traduire le jargon du bâtiment. Lire une notice, si tu l'as déjà fait, tu sais que c'est compliqué. Moi, quand j'ai commencé à rédiger et lire des notices, je ne connaissais pas tous les mots. Par contre, à force d'en lire des centaines, je pense, j'ai traduit parce que dès qu'un client me posait une question, Eh bien, si je ne connaissais pas la réponse, j'allais la chercher. Donc, j'ai appris énormément. Et aujourd'hui, je fais ce job de traduction. J'explique ce qui est faisable, pas faisable. Quand on me dit, il m'a dit que ce n'était pas possible, j'explique comment faire. Et s'il y a un problème technique quelque part, je vais chercher la solution parce que j'appelle des partenaires, des anciens fournisseurs, etc. J'ai un exemple, cet été, j'ai une cliente qui est venue en urgence avant les vacances. Elle avait sa map. Elle avait compris qu'elle n'aurait plus de modifications possibles avec son constructeur. Et je l'ai vue, on a squeezé un rendez-vous dans mon agenda pour qu'elle puisse me voir et que je puisse l'aider sur son plan. Et elle s'est fait engueuler par son conducteur de travaux qui lui avait dit qu'elle pouvait faire des modifications. Donc on avait bougé de trois choses, des détails. Et au final, il a perdu patience et il l'a engueulée. Donc là, je lui ai dit, oulala. J'ai dit à ma cliente, pas au conducteur de travaux, c'est le mois de juillet. le conducteur de travaux, il est fatigué, il n'a qu'une envie, c'est d'être en vacances. Par contre, il n'a pas à te parler comme ça. Lui, c'est un chantier qui va gérer pendant quelques mois, toi tu vas y vivre. Donc tiens bon, parce que lui, il est fatigué, il a de la pression, il veut boucler ça avant de partir en vacances, mais toi tu vas y vivre 20 ans. Donc tu prends ton temps et on fait les modifications qu'on a dit, elle y est arrivée, mais c'était dur et si je n'avais pas été là, elle aurait dit oui, elle aurait cédé. Et c'est ça aussi qui est important, c'est que connaître la réalité de la personne qu'on a en face, du professionnel qu'on a en face, permet aussi de se positionner et de dire, je comprends que c'est difficile pour vous, mais moi, c'est une maison que je vais vivre longtemps. Et donc, j'ai envie de la réussir. Donc, si je perds 15 jours, si je perds 3 semaines, on va les prendre. Ils ne peuvent pas te dire non parce que soit ils vont perdre une vente, soit ils ne vont pas pouvoir facturer parce que leur chantier ne va pas commencer. donc c'est tout ça que je trouve important et qu'aujourd'hui j'essaye de transmettre parce que La plus grosse erreur, et j'avais fait un épisode là-dessus, c'est de ne pas prendre son temps. Ce que j'ai appris, ma vision des choses, c'est... Un bon professionnel ne suffit pas. Tu peux trouver un bon architecte, tu peux trouver un bon constructeur, parce que oui, il en existe, des bons constructeurs. Oui, il y a des bons architectes, il y a aussi des bons maîtres d'oeuvres, il y a aussi des bons dessinateurs, même si de temps en temps, dans mes stories, je râle sur certains. Mais il te restera toujours des zones floues, des questions auxquelles tu n'auras pas des réponses, des choses qu'un professionnel ne peut ne pas connaître, et j'aime bien le rappeler. Et un exemple que je prends souvent, c'est... Ces belles maisons qu'on voit dans les magazines, ces belles photos que tu vois passer sur Instagram sur les comptes de tes architectes type Sarah Laouan, Amber Interiors, Caroline Andreoni, qui sont des grandes architectes d'intérieur, ou d'autres, dont je n'ai pas les noms, qui sont publiées dans les magazines, elles sont rarement seules. Et pour produire ces photos qui te font baver, que tu as enregistrées dans ton tableau Pinterest, il y a une équipe. Si tu regardes bien, quelqu'un comme Sarah Laouan ou Caroline Andreoni elles ne travaillent pas seules. Elles ont une vision, elles ont un style, mais derrière, il y a des architectes. H-M-N-O-O-M, H-M-N-O-P-I, je ne sais jamais comment on dit. Des PLG, voilà, il y a des architectes d'intérieur, il y a des designers d'intérieur, il y a des décoratrices. Donc, les architectes vont gérer la structure, vont gérer la coquille. Les designers d'intérieur, architectes d'intérieur vont gérer les ajustements du plan en parallèle avec l'architecte. Ça, c'est ce que j'avais fait au Québec. C'était génial parce qu'on se complétait. elle lui avait la vision. globale du projet et moi j'affinais pour la fonctionnalité à l'intérieur la décoratrice qui vient choisir les matériaux l'ambiance, les textiles les peintures les sols qui sont recommandés par les archis d'intérieur les architectes et puis t'as une styliste pour faire ses photos la styliste c'est comme pour les habits elle vient accessoiriser, trouver le bon vase, les petites branches la bonne lampe etc et puis en la fin t'as le photographe le photographe qui va prendre sur le bonhomme la photo sous le bon angle. Et si toi, dans ton projet, tu rêves d'avoir cette photo avec ce petit guéridon au bout de ce joli canapé avec ses douze coussins et le vase qui va bien, la petite pile de livres qui finit toute cette décoration, sache qu'il y a une styliste qui les a placés, qu'ils ont fait deux, trois tests, voire plus, pour avoir la bonne lumière, le bon angle et que si ça se trouve dans la vraie vie, les meubles ne sont même pas à cette place-là. Ça, je le dis là parce que... On se compare souvent à Instagram, mais il faut savoir que derrière une photo d'architecture d'intérieur, dans un bouquin, un magazine ou sur Instagram, surtout sur des grosses agences comme ça, c'est un travail de dingue. Et aujourd'hui, moi j'ai envie d'aider mes clients, de t'aider toi si tu construis, à composer ton équipe autour de ton projet. Tu vas choisir un professionnel, ça je peux t'aider à le faire, et je vais venir compléter en fait le regard que va avoir le professionnel que tu as choisi. Ce n'est pas pour dénigrer son travail, c'est pour le compléter, pour venir apporter un autre regard. Et c'est ça aujourd'hui que je veux faire, c'est remettre le projet dans tes mains parce que tu es responsable, ce n'est pas que la faute des pros. S'il y a des couacs sur un retard, etc., ce n'est pas de ton fait. Par contre, si tu es déçu par des prestations, si tu es déçu parce que tu as des plus-values, ça c'est de ton fait parce que tu ne t'es pas renseigné avant sur ce que tu voulais parce que ton projet n'a pas... forcément été bien préparé, t'as pas pris le temps. Un projet de vie aussi gros qu'une maison individuelle, ça mérite du temps, un vrai temps de réflexion. Surtout, je trouve que tout se passe avant le permis de construire. Tout ce que tu vas travailler avant le permis de construire, tout le temps que tu vas prendre pour te poser sur ton projet, avant de signer ton contrat et avant de déposer ton permis de construire, c'est tout ça qui va faire que tu vas gagner en sérénité, que tu vas gagner en maîtrise de ton projet. et aussi de ton budget et aussi en maîtrise de chantier et c'est ça qui va t'éviter des désillusions. Ce que j'avais envie de te dire dans cet épisode, c'est qu'on a tous du travail à faire, les professionnels comme les clients, et moi j'ai envie de permettre à ceux qui construisent, aux particuliers, de travailler leur plan, de se plonger dans les détails, dans leurs projets, de leur expliquer les différents types de chauffage, pourquoi sur le plan il ne faut pas faire certaines choses, pourquoi mettre 12 mètres de... au sud ça peut être un problème. On discute de tout ça parce qu'il n'y a pas une seule et unique manière de faire. Il y a des habitudes dans le bâtiment, il y a des techniques qui sont connues, pas connues. Il faut apprendre à naviguer avec et c'est parfois difficile parce que le bâtiment, on ne va pas se le cacher, c'est quand même un monde à part. Donc si tu construis, je veux que tu retiennes une chose. Tu n'as pas à tout savoir, mais tu as le droit de tout comprendre. Et ça c'est hyper important parce que c'est exactement ce que je veux faire. avec Chéri on construit t'aider à comprendre t'aider à apprendre des choses, parce que quand on fait un projet, je trouve qu'aussi c'est très cool, pour justement faire des choix en conscience et pas subir. Ah mince, je n'avais pas compris que c'était ça. Ben si en fait, même si ce n'est pas écrit sur ta notice, c'était ça qui était prévu. Et moi, je connais les standards, par exemple, des constructeurs, même des architectes, c'est les mêmes escaliers qui sont mis de base très souvent. On ne s'est juste pas présenté pareil. Et ben voilà, plutôt que d'être déçu par ton escalier, je vais t'apprendre à aller poser les bonnes questions. Donc voilà, j'espère que cet épisode t'a plu. Je voulais t'en dire un peu plus sur Chéri on construit, sur la manière dont je vois les choses. J'espère que ce n'était pas trop brouillon. Mais en tout cas, ça t'explique un peu plus mon parcours, comment je vois les choses, comment tu peux créer ton équipe pour réussir ton projet. Voilà, j'espère que tu as aimé cette première saison. Elle a fait un peu plus d'un an parce que j'ai lancé le premier épisode le 22 ou le 23 septembre 2024. On est en novembre. J'ai essayé d'être le plus régulière possible, mais j'ai la chance que vous étiez pas mal à me faire confiance cette année. Donc c'est avec grand plaisir que je vous accompagne au quotidien. Et voilà, des fois, c'est un peu frustrant, mais on ne peut pas tout faire, paraît-il. Je remercie tous mes invités. Je ne vais pas pouvoir tous les citer, mais Stéphanie qui m'a dit oui la première de la Casa Palma pour raconter son projet de construction. Mélanie qui est venue aussi nous raconter le sien. Émilien qui est venu nous parler de maçonnerie. Naomi qui est venue nous parler de réemploi d'ailleurs c'est l'épisode le moins écouté pourtant je l'ai trouvé tellement intéressant Elena qui a parlé cuisine on a reçu Anne pour parler prêt, on a parlé jardin avec Creo Garden, on a parlé abandon de constructeur avec Noémie, Sabrina a raconté son autoconstruction aussi pendant le pendant le Covid, Guillaume est venu parler juridique en parlant du contrat CCMI, Claire a parlé de son métier d'architecte. On a parlé RE 2020 avec Amélie. Julien est venu nous parler des assurances et vous savez que ce sujet me tient à cœur. On a aussi reçu Anthony qui est avocat et qui traite des litiges et on n'a pas envie d'en avoir besoin mais on ne sait jamais. Et on a reçu aussi Aurélia qui était ma dernière invitée sur cette saison pour nous raconter son épisode, pour nous raconter sa construction. Et voilà, j'espère que toutes ces interviews vous ont plu. J'espère que les épisodes où je parle toute seule comme celui-ci vous plaisent aussi et vous permettent de mieux préparer vos projets. Et en tout cas, merci parce qu'aujourd'hui, au moment où j'enregistre, les épisodes ont été écoutés 5400 fois. Il y aura en tout 27 épisodes plus l'épisode d'intro. J'ai déjà commencé à enregistrer la deuxième saison. J'ai très, très hâte de partager ça avec vous. Merci. vous avez apprécié mon travail cette année. Allez mettre 5 étoiles sur Apple Podcasts. Allez me mettre une note ou un commentaire sur Spotify. Je les lis, je réponds et ça m'aide beaucoup à poursuivre. Et voilà, j'espère vous préparer de très très belles choses pour la suite. Encore merci et à bientôt pour une prochaine saison du podcast Chéri on construit.

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